8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
1/30
REPUBLIQUE DE MADAGASCAR PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE
DEVELOPPEMENT
MINISTERE DES FINANCES ET DE LECONOMIE PROGRAMME MAG/97/007GOUVERNANCE ET POLITIQUES PUBLIQUES POUR
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE
UN DEVELOPPEMENT HUMAIN DURABLE
Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar
SOURCE DES STA TISTIQUES SOCIALES,
INDICATEURS DE SUIVI ET OUTIL S A CONCEVOIR
Jacques Charmes
Rappor t de la miss ion e f fec tue pour le PNUD du 27 aot au 11 sept embre 2001
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
2/30
SOMMAIRE
INTRODUCTION............................................................................................................................. 1
I. .....LES SOURCES DE STATISTIQUES SOCIALES ET DE LA CONNAISSANCE DE LAPAUVRETE A MADAGASCAR .................................................................................................... 2
1.1. LES STATISTIQUES DENQUETES AUPRES DES MENAGES........................................................ 2
1.2. LES OBSERVATOIRES ET INVENTAIRES .................................................................................. 3
1.3. LES STATISTIQUES ADMINISTRATIVES ET DENTREPRISES ..................................................... 4
TABLEAU N 1 : TABLEAU RCAPITULATIF DES SOURCES DE DONNEES SUR LESSTATISTIQUES SOCIALES .......................................................................................................... 6
TABLEAU N 2 : TABLEAU RCAPITULATIF DES THEMES ET DOMAINES PARSOURCES.......................................................................................................................................... 8
II. ...... LES INDICATEURS SUIVIS PAR LOBSERVATOIRE DE LA PAUVRET ET LESOUTILS CONCEVOIR............................................................................................................. 12
2.1. LES INDICATEURS DE PAUVRETE MONETAIRE ..................................................................... 12
TABLEAU N 3 : LES INDICATEURS DE LA PAUVRET MONTAIRE......................... 13
TABLEAU N 4 : LES INDICATEURS DE LA PAUVRET MONTAIRE AU NIVEAUNATIONAL ....................................................................................................................................... 14
2.2. LES INDICATEURS DE PAUVRETE HUMAINE ......................................................................... 15
TABLEAU N 5 : DIFFRENCES ET VOLUTION DES INDICATEURS ENTRANTDANS LE CALCUL DE L'IDH..................................................................................................... 15
TABLEAU N 6 : VALEURS PRISES PAR LES VARIABLES ENTRANT DANS LECALCUL DE LIDH ET DES INDICATEURS ASSOCIS...................................................... 17
TABLEAU N 7 : DFINITION DE LACCS LEAU POTABLE DANS LES DIVERSESSOURCES DINFORMATION MADAGASCAR................................................................... 19
2.3. LES INDICATEURS SOCIAUX ................................................................................................ 20
2.4. LES INDICATEURS QUALITATIFS DE PERCEPTION DE LA PAUVRETE ET DU DEVELOPPEMENT
HUMAIN.......................................................................................................................................... 23
2.5. LES INDICATEURS INSTRUMENTAUX ................................................................................... 232.6. LES INDICATEURS DE CIBLAGE............................................................................................ 25
2.7. LES INDICATEURS DE SUIVI-EVALUATION ........................................................................... 26
i
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
3/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
1
INTRODUCTION
Dans le cadre du processus de formulation et de suivi dune stratgie nationale de rductionde la pauvret, la mise en place dun observatoire de la pauvret savre ncessaire. Compte tenudes nombreuses oprations de collecte opres depuis ces dernires annes Madagascar, du
redmarrage des activits lies la statistique administrative, et du suivi indispensable de la mise enplace et de lefficacit des projets de lutte contre la pauvret, le rle dun tel observatoire est moinsde collecter que de coordonner, synthtiser et analyser linformation disponible, et aussi deconcevoir et de suggrer tout indicateur susceptible de rendre plus efficace la stratgie de lutte miseen place par les pouvoirs publics avec lappui des bailleurs de fonds.
On peut en effet distinguer deux types dobservatoires :
- les observatoires qui visent pallier labsence denqutes reprsentatives (au niveaunational et rgional) par des enqutes ponctuelles, gographiquement ou sectoriellementlocalises, appliquant ventuellement les mthodes des sondages probabilistes mais nevisant pas la reprsentativit complte de lunivers tudi : un exemple en est le systmedes observatoires ruraux Madagascar. Les quelque 16 observatoires ruraux neprtendent pas fournir une vision exhaustive et complte du monde rural malgache, nimme des provinces ou des prfectures o ils sont situs, mais cherchent plutt donnerune vue comprhensive et comprhensible des divers milieux et secteurs de production(vanille, riz, par exemple) quils enqutent. Cest la diversit des situations observes etleurs volutions au cours du temps qui font lobjet de lobservation
- les observatoires qui ne visent pas collecter directement linformation statistique, maisqui sur un domaine donn - conomique ou social sefforcent de rassembler toute
linformation disponible, collecte par les acteurs les plus divers, afin den faire untraitement systmatique, rapide, comparatif et oprationnel, cest--dire utile auxpouvoirs publics et aux bailleurs de fonds dans la perspective de prise de dcision,dvaluation des actions entreprises et de rorientation ventuelle de ces actions ou desfonds engags.
Lobservatoire de la pauvret qui est ici projet pour Madagascar appartient cette secondecatgorie. Il ne vise pas collecter des informations supplmentaires, mais bien rassembler cellesqui existent afin de les traiter de faon systmatique et comparative, en continu, en vue de leuramlioration pour une plus grande efficacit et une meilleure utilisation par les acteurs dudveloppement. Bien entendu, nombreux sont les acteurs qui, dans la priode actuelle que traverse
Madagascar, traitent la question de la pauvret. Mais prcisment, ce traitement sopre partirdune source privilgie sans toujours en confronter les rsultats avec les autres sources possibles.Do la mission supplmentaire de synthtiser et de coordonner, non dans le but dexercer unesuprmatie quelconque, mais de comparer et de confronter afin dclairer des questions que lescollectes existantes peuvent avoir laisses dans lombre.
Aprs un bref rappel des sources disponibles, des oprations de collecte ralises ou prvueset des programmes en cours, on indiquera quels indicateurs serait chargs de suivre lobservatoirede la pauvret, et quels outils doivent tre mis au point cet effet. Enfin, on prcisera quelles sontles tapes envisageables pour la mise en place de lobservatoire.
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
4/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
2
I. LES SOURCES DE STAT ISTI QUES SOCIA LES ET DE LA
CONNA ISSANCE DE LA PAUVRETE A MA DAGASCAR
Ces sources, ainsi que les rsultats qui peuvent en tre tirs ont t longuement etprcisment prsents dans un rapport antrieur (Charmes, 2000). On se contentera ici denrappeler les principaux traits et dactualiser cet inventaire-bilan.
Aprs une longue priode de vide statistique, les oprations de collecte et de traitement desinformations caractre conomique et social se sont multiplies Madagascar au cours de ladernire dcennie. Lvolution a t si rapide quelle ne va pas sans incohrences, contradictions, etquun certain manque de coordination semble prvaloir avec pour consquence une absence devision densemble du systme, devenu complexe, prsentant de larges espaces de chevauchement,mais aussi des domaines lacunaires qui devraient tre combls. De sorte quun bilan de lexistantnest pas inutile dans la perspective dune ncessaire coordination.
Trois principales sources de donnes peuvent tre distingues:
- les statistiques denqutes auprs des mnages,- les observatoires et inventaires,- les statistiques administratives et dentreprises.
1.1. LES STATISTIQUES DENQUETES AUPRES DES MENAGES
Le recensement de la population et de lhabitat de 1993 (qui devrait tre renouvel en2003) marque un tournant de la collecte, puisque ses travaux prliminaires, puis ses rsultats, vontpermettre la ralisation denqutes par sondage auprs des mnages.
LEnqute Permanente auprs des Mnages (EPM), du type LSMS (Living StandardMeasurement Study), a t ralise en 1993, 1997 et 1999 et a produit des informations sur lesprincipaux indicateurs de niveaux de vie et de conditions de vie des mnages (dmographie, accsaux services, activits agricoles et non agricoles, dpenses, revenus, ducation, sant, nutrition desenfants,). Son renouvellement en 2001 ajoutera ces domaines, le recueil dinformationsqualitatives sur la perception de la pauvret, ainsi que la mesure de lemploi du temps despersonnes ges de 6 65 ans. Sans que cela soit formellement dcid, on soriente vers unrenouvellement de ces enqutes EPM tous les 2 ans. Leur financement est actuellement assur surles fonds de contrepartie de linitiative IPPTE. La mise en perspective des donnes recueillies de1993 1999, ainsi que lanalyse de donnes longitudinales a dj permis de produire un rapport sur
lvolution de la pauvret Madagascar de 1993 1999 (Razafindravonona J., Stifel D. etPaternostro S., 2001).
LEnqute Nationale Dmographique et Sanitaire (ENDS), du type DHS (Demographicand Health Survey) a t ralise en 1992, 1997 et elle est programme pour 2002 ; le financementest assur par lUSAID. Cette enqute collecte les donnes, variables et dterminants de lafcondit, de la mortalit maternelle, infantile et juvnile, de la planification familiale et de lamalnutrition ainsi que laccs aux services. Les enqutes MICS (Multiple Indicators ClusterSurveys) de 1995 et 2000 sont conues comme des enqutes intermdiaires entre deux enqutesENDS, relevant la plupart de leurs indicateurs ; la dernire, dont les rsultats sont disponibles unmois seulement aprs la collecte, relevant en outre des donnes sur le travail des enfants de 6 17ans. Le financement en a t assur par lUNICEF et lUSAID.
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
5/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
3
Toutes ces enqutes, EPM, ENDS, MICS, sont reprsentatives au niveau national, urbain et
rural, ainsi quau niveau provincial ; cependant la taille des chantillons ne permet pas descroisements trs dtaills des diverses variables analyses.
Enfin une enqute sur lemploi, ralise Antananarivo en 1995, 1997,1998 et 1999, a ttendue lensemble des chefs lieux de province et Antsirabe en 2000 et 2001, collectant desinformations sur la population active, lemploi et le chmage, la recherche demploi et lestrajectoires individuelles. Des questions dopinion-perception ont t ajoutes certaines de cesenqutes. En 1995 et 1997, et 2001, des enqutes sur le secteur informel et sur la consommationdes mnages concerns ont t articules sur l enqute emploi (enqutes 1-2-3). Le financement deces enqutes a t assur conjointement par lUnion Europenne et la Coopration Franaise.
Toutes ces enqutes ont t ralises par lINSTAT, ou au moins avec son appui ou dansson cadre.
1.2. LES OBSERVATOIRES ET INVENTAIRES
Bien que le milieu rural soit couvert par la plupart des enqutes auprs des mnages,lagriculture reste la grande absente des progrs rcents dans la collecte. Une enqute agricole,entreprise en 1998-99 a avort. Et il ny a gure que les observatoires ruraux (au nombre de 13puis 16, chacun portant sur 500 mnages) donner quelque information sur les mutations du monderural. Encore ces observatoires (financs par lUnion Europenne et divers bailleurs de fondsbilatraux) ne sont-ils pas reprsentatifs de lensemble dun milieu rural extrmement divers etlopration qui couvre aujourdhui quelque 8000 mnages laide dun questionnaire trs dtaillsur les activits et les conditions de vie des mnages, sert plus mesurer les volutions de
populations encadres par des projets ou des ONG, qu clairer un milieu rural dont on ignoretoujours les ractions et les mutations rcentes. De ce point de vue, les indicateurs de pauvret,mesurs travers les volutions de prix et de salaires ne sont gure plus reprsentatifs. Lanalyselongitudinale des donnes des enqutes EPM est une autre tentative en vue de saisir des volutionsencore mconnues. Des inventaires, notamment dinfrastructures ont galement t tents, afin derassembler linformation disponible au niveau local (fivondronana), ou dtablir la carte sanitaireou la carte scolaire, oprations qui seront utiles pour la mise en place des Provinces Autonomes. Laralisation en cours dun inventaire communal par le FOFIFA et lINSTAT dans le cadre duprogramme Ilo avec lUniversit Cornell et lUniversit dOxford mrite une attention spciale carce sera la seule tentative de collecte systmatique un tel niveau dcentralis en attendant lerecensement gnral de la population de 2003.
Un projet (Banque Mondiale) de combinaison des rsultats des enqutes sur les conditionsde vie des mnages (EPM) et sur la sant (ENDS) avec les donnes censitaires (RGPH 1993) etdinventaires (programme Ilo prcdemment cit), pourrait permettre, sil voit le jour, dtablir unecarte de la pauvret suffisamment dtaille pour orienter la prise de dcision.
Encadr n 1 : Linventaire des communes de Madagascar (programme Ilo)
Lenqute Ilo (FOFIFA/INSTAT) auprs des 1392 communes de Madagascar est ralise entreAot et Novembre 2001 et les rsultats devraient en tre disponibles en Fvrier 2002. Dans chaque
commune, un questionnaire est administr par des enquteurs un focus group de 8 personnes-ressources dont le maire de la commune. Si les thmes centraux de lenqute sont lagriculture et
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
6/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
4
lenvironnement, de nombreuses informations intressent lObservatoire de la Pauvret : lexistencedinfrastructures physiques, administratives et socio-conomiques dans la commune ; la prsencedentreprises et de projets de dveloppement par secteur et type dintervenant ; le prix de certainsproduits de base , de la terre et de la main duvre au cours des 4 derniers trimestres ; les taux decriminalit (vols de zbus, etc.) ; les productions du secteur primaire ; les cots de transport ; le
capital social ( travers le nombre de membres des associations prsentes) ; la perception du bientre et de la pauvret ; la dure de la priode de soudure ; le budget de la commune et sarpartition ; le dtail des infrastructures sanitaires avec le nombre de mdecins, infirmiers, sage-femmes, etc.
1.3. LES STATISTIQUES ADMINISTRATIVES ET DENTREPRISES
Quant aux statistiques administratives, elles ont continu tre rgulirement publies,malgr les difficults (Education), ou nont repris que rcemment (1998 pour la Sant) : lesannuaires ont continu tre publis avec une certaine rgularit ou viennent de reprendre unrythme que lon peut esprer rgulier. Les statistiques de leau et de lassainissement rsultentessentiellement des enqutes auprs des mnages. La statistique des ralisations (et de loffre) enest encore ses dbuts.
Mais lensemble de ces statistiques (de ressources et de rsultats) souffre dune certainemconnaissance des populations de rfrence, par suite de la non disponibilit et de la nonactualisation des projections de population. De nouvelles projections (avec lappui du PNUD),fondes sur les rsultats des rcentes enqutes, notamment lENDS 1997, sont en coursdlaboration et devraient tre prochainement disponibles. En ltat actuel des choses cependant, laDivision de la Population des Nations Unies a dores et dj procd une telle rvision et de faon
relativement drastique puisque lesprance de vie la naissance a t ramene 52,1 pour lapriode 1995-2000 (UN, 2001).
Quant aux statistiques de lemploi et des salaires, elles restent encore trs incertaines. Endehors des enqutes auprs des mnages, on connat peu de choses sur lemploi salari privcouvert par la CNaPS, mais la saisie entreprise rcemment des salaires dclars permet desprer ladisponibilit de statistiques trimestrielles de lemploi et des salaires par sexe, branche dactivit etprovince dans un dlai dun an. En ce qui concerne les statistiques de la fonction publique, malgrun recensement effectu rcemment (1999), elles restent encore contestes, mais il faudra bien envenir un accord qui permettra de disposer dune statistique dtaille de ce segment du secteurformel. Seule lenqute industrielle annuelle de lINSTAT permet de disposer aujourdhui de
donnes sur les salaires, mais avec un retard de 2 ans tenant aux contraintes mmes de la collecteet une incertitude lie au problme des non rponses. De ce fait les estimations du secteur informelne peuvent tre ralises qu lintrieur dune fourchette dapproximation assez large. Seules lesdonnes denqute (1-2-3) sur Antananarivo, et dsormais sur le milieu urbain, sont plus prciseset dtailles ce sujet.
Les tableaux 1 et 2 ci-aprs constituent une synthse rcapitulative de ces sources, de leurcontenu et de leurs caractristiques.
Encadr n 2 : Le Tableau de Bord Social
Dans la priode actuelle que traverse Madagascar, deux points mritent dtre souligns :tout dabord, la qualit et la fiabilit des sources peuvent toujours tre discutes, mais leur
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
7/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
5
confrontation est susceptible de fournir des clairages utiles, mme si certaines contradictions ouincohrences peuvent tre releves. Encore faut-il organiser cette confrontation gnrale et ne passen tenir de simples positions et oppositions de circonstance. Rassembler de faon ordonne,aussi complte que possible et aussi didactique que possible, des informations qui restentdisperses et donc sous utilises ou mal utilises : tel est lobjectif somme toute la fois modeste
(il ne sagit pas de collecter de nouvelles donnes, mais de sen tenir lexistant) et ambitieux (ilsagit de mettre en perspective des donnes disparates, en insistant sur les questions de mthodes,de concepts et de couverture) du Tableau de Bord Social. Cet instrument doit se construireprogressivement partir dune coordination dont devrait se charger lINSTAT. Le Tableau deBord Social (dont la production bnficie de lappui du PNUD) en est dj sa seconde dition.Les commentaires et les critiques quil a suscits permettront de lamliorer et de le complterdanne en anne afin den faire une publication rgulire et routinire, bnficiant descontributions et des suggestions de toutes les institutions parties prenantes, quelles soientproductrices ou/et utilisatrices de statistiques sociales.
Les domaines abords par le tableau de bord sont les suivantes : Population et
Dmographie, Emplois et Revenus, Education, Sant, Accs aux services, Comptabilit Nationaleet Prix, Agriculture et Scurit alimentaire, Justice et Scurit. Autant que possible, les indicateurssont fournis au niveau national et provincial, par milieu (urbain et rural). Lorsquil nexiste pas dedonnes ces niveaux, le tableau de bord peut se rfrer des donnes plus ponctuelles oulocalises. Les indicateurs correspondant ces domaines devraient pouvoir rpondre aux besoinsrequis pour la dfinition et le suivi de la stratgie de lutte contre la pauvret, ainsi quaux besoinsdes diverses agences des Nations Unies, pour le suivi de leurs actions (indicateurs de lUNDAF) etaux besoins en indicateurs dimpact rcemment mis en avant par les bailleurs de fonds (UnionEuropenne notamment) soucieux de lefficacit de leurs actions en directions des populations-cibles. En outre le domaine de la population et de la dmographie viserait fournir sans ambigutla population de rfrence pour le calcul des indicateurs dducation et de sant.
Encadre n 3 : Suivi de lIPPTE
En rfrence avec la proccupation des bailleurs de fonds et dans le cadre de lInitiative enfaveur des Pays Pauvres Trs Endetts, lINSTAT est charg de mettre en place en 2002 uneenqute auprs des institutions et organismes officiels concerns par lInitiative, afin de suivrelvolution physique et financire de la ralisation des objectifs fixs : en ce sens, chaque institutionest cense prciser ses objectifs, la stratgie et les activits dfinies pour y parvenir, les indicateurs
de ralisation, dimpact et de rsultat et lhorizon des activits. Les mthodes utilises relveront dusuivi budgtaire, des enqutes quantitatives auprs des mnages, et des enqutes qualitatives auprsde focus group .
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
8/30
Tableau n 1 : Tableau r c apit ulat i f des SOURCES DE DONNEES sur les st
Domaine,
thme ousecteur
Source Type de sourceChamp,
couvertureVariablesanalyses
Institutionen charge
Partenaire
bilatral oumultilatral
DispoAccdonn
b
RGPH 1993
RGPH 2003
Recensement National, urbain,rural, provincial,
communal
Dmographie,ducation, population
active, emploi,
habitat, eau,
assainissement
INSTAT FNUAP
EPM 1993 Enqute mnages
(Intgrale)
National, urbain,
rural, provincial
Emploi, dpenses,
revenus, ligne de
pauvret, nutrition
INSTAT Banque
Mondiale
PNUD
EPM 1997 Enqute mnages
(Prioritaire)
National, urbain,
rural, provincial
Emploi, dpenses,
revenus, ligne depauvret, nutrition
INSTAT Banque
Mondiale
EPM 1999 Enqute mnages
(Prioritaire)
National, urbain,
rural, provincial
Emploi, dpenses,
revenus, ligne de
pauvret, nutrition
INSTAT Banque
Mondiale
EPM 2001 Enqute mnages
(Prioritaire) avec
module emploi du
temps
National, urbain,
rural, provincial
Emploi, dpenses,
revenus, ligne de
pauvret, nutrition,
emploi du temps
INSTAT Gouvernement
sur fonds de
contrepartie
IPPTE
1-2-3 1995 Enqute mixte
mnages/tablis-
sements
Antananarivo Emploi, dpenses,
revenus, ligne de
pauvret, revenus de
lentreprise
INSTAT
Madio
Union
Europenne
Coopration
Franaise
N
1-2-3 1998 Enqute mixte
mnages/tablis-
sements
Antananarivo Emploi, dpenses,
revenus, ligne de
pauvret, revenus de
lentreprise
INSTAT
Madio
Union
Europenne
Coopration
Franaise
N
Conditions
de
vie,Niveaux
de
vie
1-2-3 2001 Enqute mixtemnages/tablis-
sements
7 principalesvilles
Emploi, dpenses,revenus, ligne de
pauvret, revenus de
lentreprise
INSTATMadio
UnionEuropenne
Coopration
Franaise
N
6
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
9/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
7
Tableau n 1 (suit e) : Tableau r c apit ulat i f des SOURCES DE DONNEES sur le
Domaine,thme ousecteur
Source Type de sourceChamp,
couvertureVariablesanalyses
Institutionen charge
Partenairebilatral oumultilatral
Disp
Enqute
Emploi1995,1997,
1998,1999
Enqute mnages Antananarivo
Population active,
emploi, chmage,salaires
INSTATMadio
Union
EuropenneCoopration
FranaiseEmploi,revenus Enqute
Emploi
2000, 2001
Enqute mnages 7 principales
villes
Population active,
emploi, chmage,
salaires
INSTAT
Madio
Union
Europenne
Coopration
Franaise
Salaires CNAPSStatistique
administrative
National Emploi salari
immatricul, salaires,
charges sociales
CNAPS
MINFOPTLS
Education
Annuaire
des
statistiques
delEducation
Statistique
administrative
National,
provinces
Taux de scolarisation
par sexe, par
province, taux de
russite, indicateursde qualit
MINESEB Banque
Mondiale
ENDS,1992, 1997,
2002
MICS 1995,
2000
Enqute mnages National, urbain,
rural, provinces
Taux de mortalit,
malnutrition,
planification
familiale,
vaccinations,
ducation, accs aux
services
INSTAT USAID
FNUAP
Sant
Annuaire
des
Statistiques
de la Sant
Statistique
administrative
National,
provinces
Effectifs des
personnels de sant
par 1000 habitants,
taux de frquentation
des centres de sant
Ministre de
la Sant
Union
Europenne
Eau,
Assainisse-
ment
Recense-
ment des
points deau
Statistique
administrative
National
(en cours)
Nombre de mnages
ayant accs leau
potable,
lassainissement
Ministre de
lEnergie et
des Mines,
JIRAMA
Banque
Mondiale
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
10/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
8
Tableau n 2 : Tableau r c apit ulat i f des THEMES ET DOMAINES p
Niveaux de viePopulation
activeEmploi Revenus Salaires Education
RGPH 1993
RGPH 2003
Populationactive, chmage
Emploi par branche,profession, statut
Niveau dducat
de la populatioactive et de la
population tota
EPM 1993Dpenses, revenus,
ligne de pauvret
Population
active, chmage
Emploi par branche,
profession, statut
Revenus des mnages
par sources, revenus
de lentreprise
individuelle
Salaires par
branchedactivit, sexe,
et milieu,
province
Niveau dducat
de la populatio
active et de la
population tota
EPM 1997Dpenses, revenus,
ligne de pauvret
Population
active, chmage
Revenus des mnages
par sources, revenus
de lentreprise
individuelle
Niveau dducat
de la populatio
active et de la
population tota
EPM 1999Dpenses, revenus,
ligne de pauvret
Population
active, chmage
Emploi par branche,
profession, statut
Revenus des mnagespar sources, revenus
de lentreprise
individuelle
Salaires par
branchedactivit, sexe,
et milieu,
province
Niveau dducatde la populatio
active et de la
population tota
ENDS 1992
ENDS 1997 Activit des femmesde 15 49 ans Niveau dducatpar sexe et ge
MICS,
1995,2000Travail des enfants
de 6 17 ans
Niveau dducat
par sexe et ge
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
11/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
9
Tableau n 2 (suit e): Tableau r ca pit ulat i f des THEMES ET DOMAINE
Niveaux de viePopulation
activeEmploi Revenus Salaires Education
EnquteEmploi
1995,
1997,1998,
1999, 2000,
2001
Population
active, chmage
Antananarivo,
milieu urbain
partir de 2000
Emploi par branche,
profession, statut
Antananarivo,
milieu urbain
partir de 2000
Revenus par
catgorie socio-
professionnelle en
milieu urbain partir
de 2000
Salaires par
branche
dactivit
Antananarivo,
milieu urbain
partir de 2000
1-2-3
1995,1998,
2001
Dpenses, revenus,
ligne de pauvret
Antananarivo,milieu urbain
partir de 2000
Emploi dans le
secteur informel
Antananarivo,milieu urbain
partir de 2000
Revenus par
catgorie socio-
professionnelle en
milieu urbain
CNAPSEmploi salari
enregistr
Salaires parbranche
dactivit, par
sexe et
province
MINESEB
Taux descolarisation pa
sexe, par provin
taux de russite
indicateurs de
qualit
Ministre
de la Sant
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
12/30
Encadr n 4 : Les objectifs et fonctions de lObservatoire de la Pauvret
Les principaux objectifs dun Observatoire de la Pauvret sont au nombre de trois :
(i) valuer et suivre la pauvret montaire et humaine sous ses divers aspects travers lesdonnes et informations disponibles, (ii) cibler les populations pauvres ou vulnrables ettablir une carte de la pauvret, et (iii) faire le suivi-valuation des projets et des actionsentreprises dans le cadre de la stratgie nationale, en vue de rduire la pauvret.
LObservatoire de la Pauvret est donc un instrument au service de la StratgieNationale de Lutte Contre la Pauvret. Afin datteindre ces objectifs, plusieurs fonctionsdoivent tre assures :
- Une fonction de rassemblement des donnes et informations sur la pauvret etplus largement sur les aspects sociaux du dveloppement. Cette fonction de
rassemblement a dj t amorce avec le Tableau de Bord Social. Cet exercice aconsist rassembler un certain nombre de donnes denqutes et de statistiquesdorigine administrative sur une priode de temps correspondant celle de lareprise des activits statistiques (1993-2000) : cette mise en perspectivehistorique est gnralement effectue dans une mme famille denqutes (parexemple le programme Ilo vient de publier un rapport sur lvolution de lapauvret Madagascar 1993-1999 travers les Enqutes Permanentes EPM de1993, 1997, 1999) ou dans un domaine ou un secteur particulier (lEducation oula Sant par exemple), elle lest plus rarement entre familles denqutesdiffrentes (par exemple les EPM et les Enqutes Nationales Dmographiques etSanitaires ENDS) et encore plus rarement entre enqutes et statistiquesadministratives. Si cette fonction de rassemblement parat simple, elle nest pastoujours vidente, car il est ncessaire que les diverses institutions jouent le jeude la transparence et de la collaboration.
- Une fonction de confrontation qui rsulte du rassemblement des donnes :diverses sources collectent les mmes variables et la divergence de leurs valeurspeut tre utilement analyse : les EPM, les ENDS et les MICS (MultipleIndicators Cluster Survey) ont produit des indicateurs sur laccs leau potable,aux mmes dates ou des dates intermdiaires, et les services de lhydrauliquecalcule un indicateur de la population desservie par les forages raliss.
Autre exemple de confrontation utile : celle des taux de scolarisation rsultantdes enqutes auprs des mnages et des taux de scolarisation provenant desstatistiques scolaires : lindicateur calcul pour les annes 1997 et 1999 montreun cart de 11 13 points entre les deux sources.La confrontation de variables diffrentes peut galement tre clairante, commeles taux de mortalit infantile, les taux de malnutrition et lesprance de vie (cedernier indicateur tant une variable construite sur des hypothses de projection,cest la rvision 2000 de cet indicateur par la Division de la Population desNations Unies qui mrite dtre confronte aux donnes denqute sur lamortalit et la malnutrition.
- Une fonction de synthse (diffrente de la fonction danalyse qui sera examineci-dessous) qui consiste rendre lisible les variables et indicateurs rassembls.
10
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
13/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
11
Ceux-ci sont livrs bruts par les institutions qui les collectent ou les calculent.Il convient de les agrger ou au contraire de les dsagrger pour les rendrelisibles et utilisables. Par exemple, les enqutes fournissent laccs leaupotable par type de source, par type de combustible utilis et par milieu (EPM1993) : ce type de croisement de variables na gure dintrt si ce nest celui
dviter la multiplication des tableaux et de concentrer plusieurs variables en unseul tableau. Il est ncessaire de synthtiser linformation pour quelle deviennelisible et utile. Dans dautres cas, il sagira au contraire de dsagrger lesvariables, pour faire apparatre les provinces ou le sexe par exemple dans unmme tableau plutt que dans des tableaux spars. Dans dautres cas encore, ilsagira de runir dans un mme tableau les rsultats denqutes successives ou desources diffrentes afin dorganiser la comparaison et la confrontation. LeTableau de Bord Social est encore loin davoir ralis cette fonction de synthsequi nest pas une tche secondaire.
- Une fonction danalyse qui consisterait traiter linformation ainsi rassemble,
compare, confronte et synthtise en vue de produire les rapports constituantles objectifs de lObservatoire. Ces rapports pourraient tre de diffrents types :1) un rapport sur les tendances de la pauvret montaire et les progrs ralissdans la lutte contre la pauvret, 2) un rapport sur le dveloppement humain et lalutte contre la pauvret humaine, 3) ltablissement et la mise jour dune cartede la pauvret, 4) le calcul de lIndicateur de Dveloppement Humain (IDH) etdes indicateurs associs (ISDH, IPH, IPF, etc.), 5) un rapport de suivi-valuationde la mise en uvre de la stratgie nationale de lutte contre la pauvret et desprogrammes bilatraux et multilatraux de lutte contre la pauvret.
- Une dernire fonction rsulte des prcdentes : la coordination etlharmonisation. Le rassemblement et la confrontation des donnes et desinformations fait ncessairement apparatre des incohrences, des doublons oudes lacunes. Ce nest videmment pas le rle de lObservatoire que dassurercette mission de coordination et dharmonisation qui est du ressort du CCISE(Comit de Coordination des Informations Statistique et Economique) dont larelance est actuellement prvue, mais cela est de ses attributions que de soulignerles incohrences mises jour et de contribuer ainsi aux activits du CCISE.
Sagissant de la fonction danalyse, la question se pose de savoir si les activits delObservatoire ne vont pas venir doubler ou concurrencer les activits de programmes dj
en cours ou en projet. Les tendances de la pauvret montaire par exemple ont dj faitlobjet de travaux et de publications du programme Ilo (Cornell University, OxfordUniversity/USAID) : ltude sur lvolution de la pauvret Madagascar entre 1993 et 1994en est un exemple, le futur rapport sur la pauvret dans la province de Fianarantsoa en est unautre ; de mme la carte de la pauvret est en projet la Banque Mondiale partir de lacombinaison des donnes de recensement (de la population de 1993, des communes en2001) et des donnes denqute (EPM 1993 et 2001). Mais dune part ces travaux peuventtre utiliss en vue de prsentations et danalyses plus accessibles aux utilisateurs, et plusoprationnelles pour les acteurs du dveloppement. Dautre part, il est clair que dans laconception de lobservatoire qui est propose, tant le projet Ilo que le projet de carte de lapauvret de la Banque Mondiale devraient tre des parties prenantes ou des partenaires
part entire de lObservatoire. LObservatoire ne saurait tre mis en place et fonctionnersans leur participation active.
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
14/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
12
I I . Les ind icat eurs su iv is par l Observato i re de la Pauvret et les out i l s
concevo i r
On peut classer les indicateurs en 7 catgories (on trouvera en annexe un rappel desdfinitions et mthodes de mesure de ces indicateurs):
- indicateurs de pauvret montaire,- indicateurs de pauvret humaine,- indicateurs sociaux,- indicateurs qualitatifs de perception,- indicateurs instrumentaux,- indicateurs de ciblage (carte de pauvret),- indicateurs de suivi-valuation.
La plupart des indicateurs qui vont tre prsents ont t identifis et slectionns par les
diverses institutions concernes par le suivi de la pauvret et du dveloppement humain. Ils sont engnral disponibles dans les sources prcdemment cites. Dans ces conditions, il est possible desuivre leur volution pour au moins trois annes-charnires. Ce sont les tendances refltes par cesvolutions qui permettront de choisir les indicateurs prioritaires, tant donn quil nest sans doutepas ncessaire que la liste en soit trop longue et que nombre dentre eux sont lis.
2.1. LES INDICATEURS DE PAUVRETE MONETAIRE
Ce sont les indicateurs classiques fournis par les enqutes sur les conditions de vie desmnages : par rapport un seuil de pauvret dfini, les coefficients dincidence (proportion depauvres en dessous de la ligne de pauvret), de profondeur ou dintensit (cart par rapport la
ligne de pauvret) et de svrit sont calculs au niveau national, urbain, rural, provincial et mmeurbain et rural au niveau provincial. La contribution de chaque milieu et de chaque province lapauvret totale peut aussi tre calcule. Les mmes indices peuvent tre calculs pour la populationextrmement pauvre. Enfin les indices de Gini et de Theil mesurant lingalit sont galementdisponibles pour les annes denqute, cest--dire 1993,1997,1999 (et 2001).
Ces indicateurs classiques sont prsents sous forme dindices, mais aussi sous forme dechiffres absolus : effectifs des pauvres, valeur de la ligne de pauvret, revenu (ou dpense) moyendes pauvres par milieu et province, ces chiffres pouvant tre compars avec le PNB par tte auxprix courants et prix constants. Do limportance dune bonne connaissance des variables ouindicateurs instrumentaux tels que la population totale et le dflateur ou taux dinflation (voir ci-
aprs).
Si le tableau n 3 reprend cette liste en indiquant le niveau de dsagrgation, la source, lesdates et la priodicit, le tableau n 4 sefforce de renseigner les variables et indicateurs pour les 3annes denqute. Malgr la publication des donnes dans les rapports denqute et malgr larcente publication de synthse sur les 3 annes par le programme Ilo (Razafindravonona J. et alii,2001), on voit quil na pas toujours t possible de complter le tableau et quil reste un travail detraitement des donnes effectuer pour lobservatoire de la pauvret.
La plupart de ces indicateurs sont donc disponibles au niveau de chaque province, et au seinmme de chaque province, pour le milieu urbain et le milieu rural.
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
15/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
13
Tableau n 3 : Les ind icat eurs de la pauvret m onta i re
IndicateurNiveau de
dsagrgationSource Annes Priodicit
Ligne de pauvret National EPM 1993, 1997,1999, 2001
Tous les deux ans
Population pauvre :incidence
National, urbain etrural par province
EPM 1993, 1997,1999, 2001
Tous les deux ans
Population pauvre :Intensit ou profondeur
National, urbain etrural par province
EPM 1993, 1997,1999, 2001
Tous les deux ans
Population pauvre :Svrit
National, urbain etrural par province
EPM 1993, 1997,1999, 2001
Tous les deux ans
Population pauvre :Contribution
National, urbain etrural par province
EPM 1993, 1997,1999, 2001
Tous les deux ans
Populationextrmement pauvre :incidence
National, urbain etrural par province EPM 1993, 1997,1999, 2001 Tous les deux ans
Populationextrmement pauvre :Intensit ou profondeur
National, urbain etrural par province
EPM 1993, 1997,1999, 2001
Tous les deux ans
Populationextrmement pauvre :
Svrit
National, urbain etrural par province
EPM 1993, 1997,1999, 2001
Tous les deux ans
Indice de Gini National, urbain et ruralpar province
EPM 1993, 1997,1999, 2001
Tous les deux ans
Indice de Theil National, urbain et ruralpar province
EPM 1993, 1997,1999, 2001
Tous les deux ans
Revenu (ou dpense)moyen des pauvres
National, urbain etrural par province
EPM 1993, 1997,1999, 2001
Tous les deux ans
Revenu (ou dpense)moyen des pauvres
extrmes
National, urbain etrural par province
EPM 1993, 1997,1999, 2001
Tous les deux ans
Revenu (ou dpense)moyen du quintile le plus
pauvre
National, urbain etrural par province
EPM 1993, 1997,1999, 2001
Tous les deux ans
Revenu (ou dpense)
moyen du quintile le plusriche
National, urbain et
rural par province
EPM 1993, 1997,
1999, 2001
Tous les deux ans
PNB ou PIB par tte en FMGcourants
National ComptabilitNationale
1993 2000 Annuel
PNB ou PIB par tte prixconstants
National ComptabilitNationale
1993 2000 Annuel
Salaire Minimum Lgal enFMG courants
National Ministre de la FonctionPublique, du travail et
des Lois Sociales
1993 2000 Annuel
Salaire Minimum Lgal enFMG constants 1990
National 1993 2000 Annuel
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
16/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
14
Tableau n 4 : Les ind icateurs de la pauvret m onta i re au n iveau nat ional
INDICATEUR 1993 1997 1999
Ligne de pauvret
Pauvret extrme
248.400 fmg
194.460 fmg
313.945 fmg
Population pauvre :incidence
70,0 % 73,3 % 71,3 %
Population pauvre :Intensit ou profondeur
30,3 % 33,6 % 32,8 %
Population pauvre :Svrit
16,7 19,3 18,7
Population pauvre :Contribution urbain
13,2 % 18,6 % 16,3 %
Population
extrmement pauvre :incidence
59,0 % 63,1 % 61,7 %
Populationextrmement pauvre :Intensit ou profondeur
23,0 % 26,3 % 25,8 %
Population pauvre :Contribution urbain
11,8 % 18,5 % 15,6 %
Indice de Gini 0,451 0,392 0,382Indice de Theil 0,531 0,285 0,251
Part de lalimentationdans la dpense moyenne
71,8 % 68,4 % 70,2 %
Revenu (ou dpense)moyen des pauvres
Revenu (ou dpense)moyen des pauvres
extrmes
Borne suprieure durevenu (ou de la dpense)du quintile le plus pauvre
89.983 fmg 76.834 fmg 244.298 fmg
Borne infrieure durevenu (ou de la dpense)du quintile le plus riche
388.987 fmg 848.700 fmg 809.025 fmg
PNB ou PIB par tte enFMG courants
1.320.633 fmg 1.616.725 fmg
PNB ou PIB par tte prix constants (1984)
155.253 fmg 149.662 fmg 154.044 fmg
Salaire Minimum Lgalen FMG courants
121.591 fmg
Salaire Minimum Lgalen FMG constants 1990
39.707 fmg 58.925 fmg 64.620 fmg
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
17/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
15
2.2. LES INDICATEURS DE PAUVRETE HUMAINE
Ce sont les indicateurs qui servent entre autres calculer lIndicateur de DveloppementHumain (IDH) et les indicateurs associs : Indicateur Sexo-spcifique de Dveloppement humain
(ISDH), Indicateur de Pauvret Humaine (IPH) et Indicateur de Participation des femmes (IPF). Onpeut donc distinguer les indicateurs directement utiles llaboration de ces indicateurssynthtiques (tableau n 4) et ceux qui en compltent lclairage (tableau n 6). Mais il estncessaire de rappeler la trs forte variabilit de ces indicateurs selon les sources partir delexemple du calcul de lIDH au niveau mondial et au niveau national (tableau n 5).
Tableau n 5 : Di f frences et vo lut ion des ind ic ateurs ent rant dans le
ca lc u l de l 'IDH
Anne de publication(Anne de rfrence)
1995(1992)
1996(1993)
1997(1994)
1998(1995)
1999(1997)
2000(1998)
2001(1999) (2000)
Rapport mondial
- Esprance de vie la naissance
56,5 56,8 57,2 57,6 57,5 57,9 52,2
- Tauxd'alphabtisationdes adultes
81,4 45,8 45,8 45,8 47,0 64,9 65,7
- Taux descolarisationcombin (6-24 ans)
35 34 33 31 39 40 44
- PIB rel /hab. PPA 710 700 694 673 930 756 799
IDH (rang) 0,432(135)
0,346(150)
0,350(152)
0,348(153)
0,453(147)
0,483(141)
0,462(135)
Donnes nationales
- Esprance de vie la naissance (1)
52,1 54,1 55,1 55,6
- Tauxd'alphabtisationdes adultes (6 anset plus)
47,2 47,2 51,3 51,3
- Taux descolarisationcombin (6-17 ans)
47,6 56,5 66,9(53,5)
69,8
- PIB/hab.$ PPA
678 929 956 996
IDH 0,341 0,453 0,481 0,489
Sources: Rapport Mondial sur le Dveloppement Humain 1995,1996,1997, 1998, 1999, 2000, 2001.INSTAT pour les donnes nationales.
Non seulement les divergences sont importantes, mais il savre en outre que les chiffresnationaux ne correspondent pas aux dfinitions internationales des variables et doivent trerectifis, entranant parfois des divergences encore plus importantes. De la mme faon, lesrvisions opres annuellement par le rapport mondial impliqueraient des rtropolations
systmatiques en vue de re-calculer les indicateurs des annes antrieures.
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
18/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
16
Ce qui suit est un exemple du travail dharmonisation et de synthse que devrait impulserlObservatoire de la Pauvret. Il ressort en effet du tableau n 6 ci-aprs que toutes les variablesutilises pour le calcul au niveau national de lIDH et des indicateurs associs doivent tre rvises.
Les dates charnires pour le calcul des indicateurs sont 1993, 1997 et 1999, (et 2001),
annes des enqutes auprs des mnages (EPM).
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
19/30
Tableau n 6 : Valeurs pr ises par les var iab les entrant dans le ca lc u l de l IDH et
Variables 1992
1993
EPM et
RGPH
MINESEB*
1994 1995 1996
1997
EPM
MINESE
ENDS*
Esprance de vie la naissance 52,1 51,6 Taux dalphabtisation des adultes 47,2
Taux de scolarisation combin (6-24 ans)
35,5 49,9
(38,6)
(35,7)*
PIB par tte PPA 710 700 694 673 930
Esprance de vie hommes 51,3
Esprance de vie femmes 53,3
Taux dalphabtisation hommes 50,7
Taux dalphabtisation femmes 43,9
Taux de scolarisation combin hommes 36,2(39,5)
(36,3)*
Taux de scolarisation combin femmes 34,8(37,8)
(35,7)*
% femmes dans population active 40,0 46,6
% femmes dans population totale 50,3 50,2
Probabilit de dcder avant 40 ans 34,5 34,0 33,5 33,0 32,5 32,0
Taux danalphabtisme des adultes 52,8
% population sans accs leau potable 84,0 80,879,3
(73,9)*
% population sans accs aux services de sant
% enfants souffrant de malnutrition (poids par ge) 45,245,5
(40,0)*
Notes : EPM : Enqute Permanente (ou Prioritaire) auprs des mnages(*) MINESEB : Ministre de lEnseignement secondaire et de lEducation de Base
(**) ENDS : Enqute Nationale dmographique et Sanitaire.
17
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
20/30
Quelques exemples ci-dessous donnant une ide du travail de synthse et dharmonisationdont devra se charger lObservatoire de la Pauvret :
- lesprance de vie la naissance est une variable mesure par les recensements depopulation : on connat donc son niveau de faon raisonnablement fiable pour lanne
1993 (52,1). Les annes suivantes sont construites sur des hypothses de projection auniveau national (tableau n 5) qui demeureront dfinitives jusquaux rsultats duprochain recensement de la population (2003). Or entre temps, des enqutes telles queles ENDS ou MICS renseignent sur les tendances de la fcondit et de la mortalit(mortalit infantile) et les modles de population utiliss dans les projections mondialesen tiennent compte qui justifient les rvisions tous les deux ans. La dernire rvision2000 (UN, 2001) donne pour Madagascar pour la priode 1995-2000 une esprance devie de 51,6 (que le rapport mondial sur le dveloppement humain a repris pour lanne1999 : 52,2), ce qui signifie que cet indicateur naurait pas progress depuis 1993. Sonniveau pour la priode 2000-2005 permet destimer son volution entre les deuxpriodes.
- Le taux dalphabtisation est calcul Madagascar sur la population de 10 ans et plus(recensement de la population de 1993) et sur la population de 4 ans et plus (EPM). Ladfinition internationale de cet indicateur recommande de le calculer sur lapopulation de 15 ans et plus. Cela se justifie par le fait que la population scolarise de6 15 ans nest pas du tout assure de pouvoir continuer le cycle dtudes et est soumise un risque important danalphabtisme de retour. Les tableaux annexes du volume ducation du recensement de la population permettent de calculer le tauxdanalphabtisme ou dalphabtisation sur la population ge de 15 ans et plus, et lesbases de donnes des EPM permettent den faire autant pour les annes denqute. Lesouci de cohrence et de comparabilit internationale doit donc amener rviserles chiffres utiliss jusqu prsent.
- Le taux de scolarisation combin a t calcul jusqu prsent Madagascar sur lapopulation scolarise dans le primaire et le secondaire. Au niveau international, cetaux inclut la population scolarise dans lenseignement suprieur et se rapporte la population ge de 6 24 ans. Ici encore, tant les donnes denqute que lesstatistiques scolaires permettent de recalculer le taux en conformit avec les normesinternationales. Plusieurs difficults subsistent cependant, indpendamment de ladfinition adopte. La premire concerne le dnominateur utilis pour le calcul des taux.Les projections de la population effectues par lINSTAT sur la base du recensement de
la population de 1993 doivent servir de rfrence (tome VIII du volume 2 des rsultats)pour les annes postrieures 1993 et les tableaux publis permettent de calculer lapopulation ge de 6 24 ans. Par ailleurs, il existe un cart non ngligeable (de 10 13points) entre les statistiques de la population frquentant actuellement un tablissementscolaire (enqutes EPM) et les statistiques des inscrits dans les tablissements scolaires(Ministre de lEducation). La question se pose donc de savoir quels chiffres utiliser.Bien que les statistiques scolaires soient disponibles sur une base annuelle, on suggretoutefois dutiliser les donnes denqute.
- Le PIB par tte en parit de Pouvoir dAchat (PPA), ne peut tre calcul directement auniveau national : il suppose que lon connaisse la valeur PPA du FMG pour lanne
considr. On ne peut pas calculer cette valeur unitaire sur lanne prcdente etlappliquer lanne en cours. La dernire donne PPA disponible est celle de lanne
18
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
21/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
19
1999 publie par la Banque Mondiale dans le World Development Indicators database 2001.
- La probabilit de dcder avant lge de 40 ans est connue partir des tables demortalit tablies sur la base des rsultats du recensement de la population et lindicateur
volue en fonction des hypothses des projections. Si les hypothses desprance de viesont revues la baisse, il serait logique de revoir la hausse la probabilits de dcderavant un ge donn. Cependant ces travaux de rvision ne sont pas effectus et lon estoblig de sen tenir aux hypothses antrieurs, mme sil en rsulte une certaineincohrence dans les variables.
- Laccs leau potable fait lobjet dune dfinition relativement floue au niveauinternational, et les modalits et classifications utilises dans les diverses enqutes Madagascar mme sont trs variables. Le tableau suivant indique les modalits dans lesdiverses enqutes et (en caractres gras) la dfinition possible de laccs leau potable.
Tableau n 7 : Df in i t ion de l acc s l eau potable dans les d iverses
sources d in format ion Madagascar
RGPH 1993 EPM* ENDS MICSServices de
lhydrauliqueEau courante Plomberie
intrieureBranchement
particulierRobinet dans le
logement
Pompepublique
Robinet intrieur Borne fontaine Robinet dans lacour
Pompe
aspirante
Vendeur deau Forage, puits,
puisard dans lelogement
Borne fontaine
Puits Camion-citerne Forage, puits,puisard lextrieur
Puits pompe
Citerne Mnage voisin Source Eau en bouteille
Source Eau de pluie Eau de surface Eau de pluie
Cours deau Robinet privexterne
Autres Puits nonprotgs
Autre Robinet public Camion citernePuits avec pompe Lac, rivire,
ruisseau
Puits sans pompe SourceRivire, lac,
sourceAutre
MagasinAutres
- Laccs aux services de sant est mal connu Madagascar, car les Enqutes nationalesDmographiques et sanitaires (contrairement celles qui ont eu lieu dans beaucoupdautres pays) nont pas relev cette information auprs des enquts. On ne disposedonc que des rsultats des enqutes communautaires des EPM qui ont demand des
informateurs-cls au niveau des communes quelle tait la distance des lieux deconsultation en kilomtres. Cette distance est donc releve par rapport au chef-lieu de
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
22/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
20
commune et non pas par rapport la situation gographique de la population enqute.On notera dailleurs que cette variable nest plus utilise dans le calcul de lIPH en 2001.
- Le taux de malnutrition des enfants de moins de 5 ans ne pose pas de problmeparticulier de dfinition si ce nest que les enqutes MICS relvent cet indicateur sur les
enfants de moins de 3 ans (et non de moins de 5 ans).
Ces variables-cls de lIDH et de lIPH sont gnralement accompagnes dautresindicateurs complmentaires qui relvent de lObservatoire de la Pauvret et que lon peutranger dans la catgorie suivante des indicateurs sociaux.
2.3. LES INDICATEURS SOCIAUX
Les indicateurs sociaux sont ceux qui font ou devraient faire lobjet du Tableau deBord Social : ils sont en principe tous disponibles partir des enqutes auprs des mnages (EPM,ENDS, MICS, Emploi) et des sources administratives, sous rserve dune harmonisation des
dfinitions duneu source lautre. Llaboration de la srie des indicateurs de 1992-93 2000devrait permettre de dterminer ceux dentre eux susceptibles de constituer une liste prioritaire.
Activit-EmploiPopulation active par sexe
Chmeurs par sexeTaux dactivit par sexe et milieu
Taux de chmage par sexe et milieuTaux dactivit 15-59 ansTaux dactivit 10-14 ans
Taux dactivit des 7-14 ansTaux de sous emploi (< 35 heures)
Emploi par branche et statut dans lemploi par sexeEmploi dans la fonction publique (par sexe) (*)
Emploi salari CnaPS par branche et sexe (*)
Emploi dans le secteur informel par branche et sexe (*)Salaires moyens dans lindustrie par branche et sexe (et qualification)
Salaires moyens dans la fonction publique (par sexe)
Salaires moyens par branche et sexe (CnaPS) et province (*)
Revenu moyen des indpendants par branche et sexe
SantTaux de mortalit no-natale prcoce
Taux de mortalit prinatale
Taux de mortalit maternelleTaux de mortalit infantile
Taux de mortalit infanto-juvnile
Indice synthtique de fconditTaux de fcondit (15-19 ans)
Taux brut de natalit
Taux brut de mortalit
Taux de frquentation des services de sant
% de population ayant accs un service de sant
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
23/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
21
Prvalence contraceptive (mthodes modernes) 15-49 ans
Taux de prvalence contraceptive, mthodes modernes, femmes 15-49 ans en unionAccouchements dans les formations sanitaires publiques
% daccouchements assists par un personnel de sant
Insuffisance pondrale la naissance
Insuffisance pondrale des enfants de 11 23 moisInsuffisance pondrale des enfants de 0 35 mois
Malnutrition aigu modre et svre (0-35 mois)
Malnutrition chronique modre et svre (0-35 mois)
Prvalence de lanmie chez les femmes enceintes
Consommation de sel iod au niveau national
Nombre de nouveaux cas de rougeole par an
Nombre de nouveaux cas de poliomylite par an
Nombre de nouveaux cas de ttanos nonatal par an
% de femmes enceintes immunises contre le ttanos
Taux dutilisation de la TROPrvalence de la syphilis chez les femmes enceintes
Prvalence de linfection VIH chez les femmes enceintes
Taux de couverture consultations enfants de 0 11 mois
Prvalence du VIH (%)
Nombre sropositifs
Nombre de cas de SIDA dclars
Nombre cumuls de cas de SIDA dclars
Risque annuel dinfection de la tuberculose
% de femmes ayant fait rgulirement les 3 consultations prnatales
% de femmes urbaines ayant fait rgulirement les 3 consultations prnatales% de femmes rurales ayant fait rgulirement les 3 consultations prnatales
% femmes vues en consultation pr-natale% femmes vues en consultation post-natale
% denfants de 0-11 mois compltement vaccins
Taux de couverture vaccins PEV des enfants de moins dun anInfrastructures sanitaires publiques
Nombre de lits par type de centre (CHD,CHU,)Infrastructures sanitaires par type (priv)
Polycliniques et cliniquesCabinets mdicaux
Cabinets dentairesCentres de sant confessionnels
Nombre de mdecins pour 1000 habitants (secteur public)
Nombre de paramdicaux pour 1000 habitants (secteur public)Allocation budgtaire aux SSD (en % du budget de fonctionnement hors solde du MINSAN)
Excution budgtaire au niveau des SSDTaux dutilisation de mdecine curative dans les CSB (nombre de personnes/an)
Taux de csarienne (% des naissances par csarienne)
Taux dhospitalisation dans les CHD1 et CHD2 (en milliers dhabitants par an)Taux dordonnances servies
EducationTaux dalphabtisation des adultes
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
24/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
22
Taux brut de scolarisation primaireTaux net de scolarisation primaire
Taux brut dadmission en 11me
Taux de succs au CEPRatio Elves/matre primaire
Ratio Elves/classe primaireRatio Elves/salle de classe primaire
% population scolarisable primaireNombre dtablissements primaire
Effectif des lves primaireEffectif des enseignants primaireTaux de russite dans le primaire
Taux brut de scolarisation dans le premier cycle du secondaireTaux de russite dans le premier cycle du secondaire
Effectifs des lves secondaire gnral 1er cycle public
Nombre dtablissements secondaire gnral 1
er
cycle publicRatio moyen lves/classes secondaire gnral 1er cycle publicTaux de succs au BEPC
Taux de succs au BacEffectifs des lves secondaire gnral 2me cycle public
Nombre dtablissements secondaire gnral 2me cycle publicEffectif des enseignants (cycles 1+2)
Ratio moyen lves/classes secondaire gnral 2me cycle public
Enseignement technique et professionnelEnseignement suprieur
Allocation budgtaire aux EPP (en % du budget de fonctionnement hors salaires du MINESEB)
Excution budgtaire au niveau des EPPNombre de nouveaux entrants dans le primaire
Taux de redoublement en classe de 11me
Taux de dperdition en classe de 7me
Conditions de vie - Accs aux servicesNombre dabonns la JIRAMA
% population ayant accs leau potable
% population urbaine% population rurale
% population ayant accs lassainissement
% population urbaine% population rurale
Nombre dhabitants par pice
% mnages utilisant bois/charbon comme combustibleNombre de kilomtres bitums
Nombre de kilomtres secondaires (pistes)Pourcentage du budget du FER allou aux pistes rurales
Nombre de radios pour 1000 habitants
Nombre de quotidiens pour 1000 habitantsTaux daccs llectricit
Nombre dabonns llectricitNombre dabonns llectricit par faritany
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
25/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
23
Justice-ScuritNombre de dtenus pour 100.000 habitants
Criminalit et arrestations
Actes de banditisme par provinceVols de bufs par province
2.4. LES INDICATEURS QUALITATIFS DE PERCEPTION DE LA PAUVRETE ET DUDEVELOPPEMENT HUMAIN
Depuis quelques annes, certaines enqutes auprs des mnages (Emploi et secteurinformel) ont consacr un volet de leur questionnaire aux questions dopinion et de perception,notamment propos de la pauvret. LEPM 2001 et linventaire des communes du programme Iloont suivi cette orientation. Et sil est encore trop tt pour que des donnes dvolution soientdisponibles, sauf sur la ville dAntananarivo, lObservatoire de la Pauvret devra sefforcerdajouter des indicateurs de type qualitatif la panoplie des indicateurs quantitatifs.
Les dernires sections de linventaire communal portent ainsi sur la perception du bien-treet des progrs enregistrs depuis 5 ans dans le domaine des revenus, de lducation et de la sant,sur la proportion respective des riches, des moyens, des pauvres et des dmunis, sur lordredimportance des actions entreprendre. LEPM 2001 consacrera une section de 23 questions laperception subjective du niveau de vie. La perception du bien tre et de la pauvret est saisie travers des questions sur le degr de satisfaction des besoins compte tenu du budget disponible,lvolution depuis une anne, le niveau du budget qui serait ncessaire pour satisfaire les besoins, lasatisfaction des besoins de sant, dducation, de logement, dhabillement compte tenu des sommesqui y sont consacres, le retard mis payer certaines factures, la classe de revenu laquelle penseappartenir le mnage, le type daide obtenu de la famille ou dautres sources,
2.5. LES INDICATEURS INSTRUMENTAUX
Ces indicateurs sont de deux sortes.Il sagit dune part des indicateurs permettant de replacer les indicateurs de pauvret ou,
dune faon gnrale, les indicateurs sociaux, dans le cadre macro-conomique densemble.Comme ces derniers, ces indicateurs devront tre disponibles sur lensemble de la derniredcennie.
Il sagit dautre part des indicateurs dmographiques qui entrent dans le calcul des autres
indicateurs (population totale, dge actif, dge scolaire) qui font lobjet des projectionsdmographiques et dont la mconnaissance ou lignorance de la part de certaines institutions est lacause de divergences importantes dans le niveau et lvolution des indicateurs sociaux.
Cadre macro-conomiquePIB prix courants
PIB prix constantsPNB ou Revenu par habitant
Taux de croissance du PNB/habTaux de croissance conomique
Equilibre emploi-ressource des agrgats macro-conomiques
Dcomposition de la valeur ajouteEvolution Indice des Prix en milieu traditionnel
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
26/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
24
Evolution Indice des Prix des de Premire Ncessit en milieu traditionnelEvolution Indice des Prix en milieu moderne
Evolution Indice des Prix des de Premire Ncessit en milieu moderne
Service de la dette en % des exportations de biens et services
Aide Publique au Dveloppement en % du PIB
Superficies des cultures vivrires par provinceRendements des cultures vivrires par province
Production des cultures vivrires par provinceExportation des cultures vivrires par province
Importation des cultures vivrires par provinceSuperficies des cultures de rapport par provinceRendements des cultures de rapport par province
Production des cultures de rapport par provinceExportation des cultures de rapport par provinceImportation des cultures de rapport par province
Indice de la production agricole totaleIndice de la production alimentaire totale
Indice de la production agricole par habitant
Indice de la production alimentaire par habitantConsommation de riz blanc
Consommation de viandeConsommation dhuile alimentaire
Surface cultive en cralesProduction en crales
Surface rizicoleRendement en rizProduction en riz
Effectif bovinSurface de forts et terres boises en surface totale
Surface daires protges en % de la surface forestire
Surface dfriche, brle par an
Dmographie- PopulationPopulation totale par groupe dge quinquennal et sexe et projections annuelles de 1993 2005
Population ge de 0-4 ansPopulation ge de 0-5 ans
Population ge de 6-10 ans
Population ge de 11-14 ansPopulation ge de 6 24 ansPopulation ge de 15-49 ans
Population ge de 50-64 ansPopulation ge de 65 ans et plus
Population ge de 7 ans et plusPopulation ge de 7 14 ans
% de la population urbaine par sexe% de la population rurale par sexe
Nombre de mnages par sexe du chef de mnage
Esprance de vie la naissanceTaux de croissance de la population
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
27/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
25
2.6. LES INDICATEURS DE CIBLAGE
Lune des principales difficults lie lutilisation des donnes et statistiques sur lapauvret, quelle que soit la dfinition que lon en donne, est loprationnalisation de ces
informations. Le taux dincidence ou de profondeur de la pauvret, mme rgionaliss, restent desindicateurs macro-conomiques qui informent les pouvoirs publics sur lvolution de la situation etsur les rsultats globaux des actions quils ont pu entreprendre, mais ils ne leur indiquentprcisment quels devraient tre les premiers bnficiaires de ces actions. Le ciblage despopulations reprsente donc un problme dordre diffrent et de toute premire importance quant lefficacit des politiques mises en uvre. Le ciblage peut concerner les individus (ou les mnages)ou les zones gographiques.
Le ciblage des individus ou des mnagesest particulirement dlicat. Il suppose la collecteou la connaissance dinformations individuelles sur les populations concernes. Les directions delAction Sociale des Ministres des Affaires Sociales de nombreux pays ont ainsi des listes de
pauvres ou de familles ncessiteuses avec lesquels les travailleurs sociaux sont en contact et quisont les bnficiaires traditionnels des diverses aides existantes. Dans les pays o lon a pucomparer les populations que constituent ces familles ncessiteuses avec les populations pauvrestelles quelles sont caractrises par les enqutes sur les conditions de vie des mnages, on sestaperu que les premires comprenaient une trs forte proportion de vieillards, par rapport auxsecondes. Les familles ncessiteuses comprennent rarement les populations rendues vulnrables pardes situations individuelles particulires (la vulnrabilit due des situations collectivesparticulires, comme les cyclones par exemple, faisant lobjet de programmes spcifiques). Leciblage individuel suppose donc que des critres soient fixs qui rendent ligibles les populations yrpondant. Mais nul ne peut certifier que toute la population remplissant ces critres est bien
touche par laction des services sociaux.
Le ciblage gographique et ltablissement de cartes de pauvret est donc gnralementprfr. Il sagit alors dtablir des priorits, en fonction dun certain nombre de critres, entre lesdiverses units gographiques les plus fines du dcoupage territorial : les communes enloccurrence. La difficult rside alors dans le fait que les indicateurs (les critres) ne sont connusque par voie de recensement de la population (tous les 10 ans) ou par voie de recensementadministratif (toujours sujet caution, dans la mesure o de tels recensements peuvent tre fausssen vue de drainer laide attendue). Par ailleurs, ces recensements ne fournissent que des indicateursdinfrastructures (daccs aux services). Lide de les combiner aux rsultats des enqutes auprsdes mnages, qui sont susceptibles de fournir de nombreuses autres informations, est ainsi apparue
et a montr son efficacit dans plusieurs pays (cf. Hentschel J. et al., 2000 : Combining Census andSurvey Data to Trace the Spatial Dimensions of Poverty, The World Bank Economic Review, Vol14 n1). Le principe en est simple : il existe des indicateurs qui sont collects la fois dans lerecensement et dans les enqutes (accs leau potable par exemple) ; ltude des corrlationspouvant exister entre ces variables communes et dautres variables collectes par les enqutes,comme la consommation ou les revenus, permet den appliquer les rsultats au recensement de lapopulation ; on peut ainsi dresser une carte des communes laide dun nombre dindicateurs plusgrand que celui issu du seul recensement ; en particulier, la dfinition de la pauvret humaine peutainsi venir complter une dfinition purement montaire.
Cette mthode mrite dtre applique Madagascar dans la mesure o lon dispose pour
lanne 1993 dun recensement de population et dune enqute intgrale, puis des enqutes de 1997,1999, et bientt 2001, anne pour laquelle on disposera galement du recensement des communes,
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
28/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
26
en attendant le prochain recensement de la population de 2003. La Banque Mondiale envisagedentreprendre prochainement un tel projet et cela peut tre lune des tches de lobservatoire de lapauvret que de participer ce travail et den assurer la mise jour rgulire.
2.7. LES INDICATEURS DE SUIVI-EVALUATION
La consquence du ciblage est la mise en uvre de projets et dactions appropris de luttecontre la pauvret dans les rgions. Il existe actuellement un trs grand nombre de projets entreprispar les divers bailleurs de fonds et les ONG. Le besoin se fait sentir dune coordination de cesprojets dont il est difficile dvaluer limpact global ; par ailleurs les bailleurs de fonds eux-mmessouhaitent quune valuation systmatique et rgulire en soient faite, non seulement en termesfinanciers, mais galement et peut-tre surtout en termes de rsultats objectifs sur le terrain. Cestdailleurs lune des raisons de la russite des observatoires ruraux dont le nombre na cessdaugmenter depuis 2 ans.
Enfin, Madagascar ayant t admis au bnfice de lInitiative en faveur des Pays Pauvres
Trs Endetts (IPPTE), le suivi-valuation des politiques et des projets en matire dducation et desant est devenu une ardente obligation puisque les rsultats qui en sont attendus sont la
justification de lannulation de la dette. Dans cette perspective, lUnion Europenne a tabli uneliste dindicateurs de suivi, tant au niveau macro-conomique quau niveau local, qui constitue unbon point de dpart pour une systmatisation de ce principe.
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
29/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
27
Indicateurs de rsultats et dvaluation par rapport des objectifs pralablement fixs(labors par lUnion Europenne et agrs par le Gouvernement).
% du budget de fonctionnement (hors solde) du Ministre de la Sant dans le budget total defonctionnement (hors solde)
% du budget de fonctionnement (hors solde) du Ministre de lEnseignement Secondaire et delEducation de Base dans le budget total de fonctionnement (hors solde)
% du budget de fonctionnement (hors solde) du Ministre de la Sant allou la priphrie% du budget de fonctionnement (hors solde) du Ministre de lEnseignement Secondaire et delEducation de Base allou la priphrie
- niveau EPP- niveau CISCO
Taux dexcution du budget de fonctionnement hors solde (base mandatement)- tous ministres- ministre de la Sant-
ministre de lEnseignement Secondaire et de lEducation de BaseTaux dexcution du budget dinvestissement (base mandatement, ressources internes et externes)- tous ministres- ministre de la Sant- ministre de lEnseignement Secondaire et de lEducation de Base
Montant des restes payer- gnral- investissement- fonctionnement
% du budget de fonctionnement arrivant effectivement dans les centres priphriques
- ministre de la Sant (niveau CSB/ crdits thoriques au niveau SSD hors mdicaments)
- ministre de lEnseignement Secondaire et de lEducation de base (niveau EPP/ crditsouverts au niveau des CISCO)
Taux dexcution de la provision du budget de fonctionnement via les communes pour les EPP et lesCSP, base mandatementTaux dexcution des crdits de fonctionnement hors solde au profit de la priphrie
- ministre de la Sant : niveau SSD et mdicaments allous aux SSD, base mandatement- ministre de lEnseignement Secondaire et de lEducation de Base : niveau CISCO et
EPP, base mandatement
Dlai de paiement des fournisseurs (entre liquidation et paiement)
- paierie gnrale d Antananarivo
- trsoreries principales
Ecarts entre les prix des achats effectus dans le cadre du budget et les prix obtenus par le secteurpriv pour un certain nombre de fournitures (centre et priphrie, par type de procdure) - ministre
de la Sant
- ministre de lEnseignement Secondaire et de lEducation de Base
Services rendus aux populations
Taux dutilisation de la mdecine curative dans les CSB (public et priv)Nombre de journes dhospitalisation
Taux doccupation moyen dans les CHD1 et CHD2Nombre et taux daccouchements assists par personnel qualifi
Taux de csarienne% denfants vaccins avant lge de 1 an (anti-rougeoleuse)
8/8/2019 Vers un Observatoire de la Pauvret Madagascar: Source des Statistiques Sociales, Indicateurs de Suivi et Outils
30/30
SOURCE DES STATISTIQUES SOCIALES, INDICATEURS DE SUIVI ET OUTILS A CONCEVOIR
Chiffre daffaires annuel Salama- mdicaments livrs sur le budget de lEtat- recettes du recouvrement des cots- vente aux ONG
% dordonnances servies
Cot des services secteur public/privNombre dcoles primaires publiques (EPP) fonctionnelles
Nombre dcoles (EPP) rouvertesEffectifs des lves scolariss
- tous- EPP
Taux des nouveaux entrants en 11me des coles primaires publiques- tous- EPP
Taux de redoublement en 11me des coles primaires publiques
Nombre de diplms en CEPE- public- tous
Cot moyen de scolarisation pour les parents dans les coles primaires publiques
Cot moyen de scolarisation pour les parents dans les coles primaires privesNotes : en italique : donnes obtenues par voie denqutes.
CISCO : Circonscription scolaireCSB : Centre de sant de baseEPP : Ecole Primaire PubliqueSSD : Services de sant de districtCHD :centre Hospitalier de District
Lanalyse systmatique du Budget dtaill des Ministres de la Sant et de lEducationSecondaire et de lEducation de Base (la loi de finances 2001 distingue 4 lments : les crdits2000, les reconductions, les mesures nouvelles et la loi de finances 2001) devrait permettredvaluer la part du Budget gnral de ces Ministres qui va aux structures de base (CISCO :Circonscription scolaire, EPP : Ecole Primaire Publique ; CSB : Centre de sant de base, SSD :Services de sant de district, CHD: Centre Hospitalier de District). Cest une premire tape avantdvaluer le taux dexcution de la provision du budget de fonctionnement via les communes pourles EPP et les CSP, base mandatement, ainsi que le taux dexcution des crdits de fonctionnementhors solde au profit de la priphrie pour le Ministre de la Sant : niveau SSD et mdicamentsallous aux SSD, base mandatement et pour le Ministre de lEnseignement Secondaire et delEducation de Base : niveau CISCO et EPP, base mandatement.
En parallle, et comme on la dj vu, lINSTAT est en train dlaborer des indicateurs desuivi de laction des divers ministres et institutions concerns par lIPPTE, en liaison avec cesministres et institutions.
Restent les indicateurs de suivi collecter par voie denqutes. LEPM 2001 en a incorporcertains. Il est dommage que le recensement des communes nait pas cherch collecterlinformation sur le budget des formations sanitaires et scolaires de base. Outre les enqutesstandardises quils ralisent, on pourrait concevoir que les observatoires ruraux collectent uneinformation au niveau communal, afin de recadrer leurs rsultats et de pourvoir aux besoins dusuivi-valuation.
Top Related