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  • Recherches sur le style/ par M. le marquisBeccaria ; trad. de

    l'italien [...]

    Source gallica.bnf.fr / Bibliothque nationale de France

  • Beccaria, Cesare (1738-1794). Recherches sur le style / par M. le marquis Beccaria ; trad. de l'italien (par l'abb A. Morellet). 1771.

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  • ~YTt~ T? ~'TTW TT,~
  • AVERTISSEMENTD U

    TA~D ~cr~~7~

    LE icul nom de FAuteur peutJfufSre pour engager le publicrecevoir avec intrE Fouviageque nous lui donnons ei.M~ le

    Marquis B~fm e~d~j~ connu

    C avantageu&ment par ton Trai~des D~M des P~M qu

  • ~j~RTjr~y'
  • D~ TA~D~cr~ettUJ

    4

    a ej

    nous difpen&r de provenir quece petit ouvrage a un dfaut con-

    Cderable c'eft rob&urite qui yrgne en quelques endroits. Elle

    nous parot tenir deux cau&sau de&ut d'exemples, ~ au d-

    &ut de dveloppement. L'au~uts'excuse par diS~fente~ raitb~s

    qu'o~ trouvera dan$ &n ve~'ii(!ement 6c qui ne ~ous &~blent pas iuSS&Btes, Quant auxr

  • v ~M ~7~~ 3f J? N T

    !es ~nettre aufH ~s les ntreSt

    S'it n'en a paseu~ on pourraentrer en quetque d~ance de !abont~ de &s preuves 6c de la&Udit de &spdndpes. Il nous&mMe que ce~te on~Sioh a con-duic~uteuf &~e w emptoi~?0~ vague Cfoppeu coh~an~des mots~ &~ ~&~(M~< &~rc~~

    ~pandl'ob&UfM &F quelques

    e~droics. Q~mnt au d~&ut

    ~yeloppe~e~ aus d~`

    dans~ des ja~

    ~) &ut &r t

  • DU r~~D~c'rE~j:. v

    l'tre en fe contentant d'indi-

    quer des Ides que tes personnesles plus exerces ce genre de

    Spculation ont befoin de voir

    exprimes avec la plus grandenettet. Ennn nous avouons

    qu'il nous en: arriv quelquefoisde ne pouvoir pas iaiur le fens deFauteur avec quelque certitude6~ d'tre obligs de traduire moc

    a mot, comme Davanzati traduit:

    Tacite defbrtc que notre tra-duction coh&rve les ob&uritsde l'original. Sans doute uS

    qu'il y aura eu qnelqueMs deno-t?@&~e-~m~ s w'~s's~a~`. x`' pa~

    ~~i

  • ~FJ~RTTM~JMJVyVJ

    volontaire ~c nous prions tesloueurs de ne nous condamner

    qu~apres avoir eux-mmes con-&lte t'originat. Nous espronsque ~crivain eftimable auc nous

    prenons a libert de critiquer ianC nous pardonnera cette fran-

    chue, oc &ra difparotre dans !afuice ces mmes obcunces~ qui~ont la jfeute tache d'un ouvrage6 agrable c fi imereHant.

    L'auteur promet une Seconde

    Partie, mais jt ne ranjhonce que

    pour un terme bien ~pign~, qued~ocupanonsplusimportantes~u~pe~te~

  • yj~D~cyF/
  • ~j~rj~~jM~*

    A

    Rrtmian parce que l'hommageque lui ~end M. te marquis

    1

    Beccana e&ju&e &ment~~

    parce que Pexemple d'un Mt"mQfe qui cuhive 6e qui pfotegeles Lettres, e&~ule ~montrerdans tous les tems e dans to~sles pays 8c s'il nous e& per-

    l"

    mis de le dire au moins auHiaceOaire prelenier en France

    qu'ailleurs.

  • .A SON EXCELLENCE

    ~Ejc~~e~

    COMTE DE FIRMIAN,MINISTRE PLENIPOTENTIAIRE

    DDB

    SA M A JE S T

    ~PERZ~ZE ~y ROK~L~

    ?R~ .B G OU VBRNBMENT GENERA~

    JD 1A LoMB~DtE AUTRICHIENNE.

    ~.N CC~KM ~y/~e ypTRB

    XCRL'NCE~ ~0~ M~~

    ?~ f~cc ~0~

  • EPtT~Ex

    jnc~ ~a~~fj, @* de ~f~~v~r~Me

    ~SM ~w~~e ~Me M~M aux

  • DMCATOIRE.

    M~e demeurer V~? au milieu du

    /oyM mM~R~

  • EPIT~E.01*

    .T~ ~c~t~/e f< e~

    ~~?M'?M le H~~ ~K't/~

    ~M~a ~MM~' F'M~

    A~M~M ~M &! /eM& y

  • DDICATOIRE. xu!

    c

    M~r~r de fAjM~~M~ qui y ea ~M

    J< avec MOd~'

  • E PTTR R~v

  • 1~ .nu.x~

    P R JE F C JE.

    JE me crois oblig de prvenirfur g

    pv n~r

    iurpluGeurs points lesperfbnnesqui me feront l'honneur de lirecet ouvrage avec quelque int-tt. On pourra croire qu'aprsavor trait dans un autre critd~uhc madre politique fort im-

    portante la procdure crimi-

    nelle, Se aprs avoir t chargepar la bont de nos augures Sou-verains de la fbn~ion hono-

    rable d~nftfuir~n~s jeunes gen$d'une icience entirement poli-tique 6c qui A le grand mttm-'< t f~t'

  • FJ~JF'~CJ~XVJ

    ces)objetsxmportansgravespour m~ecarter dans les routes

    plus agrables Je la littfature.Mais on cenera de me tare ce

    reproche, Foncondere quela beautc la bont l'utliteont entre elles l'aSni~ la plusgrande ,C que nous&tnfn~galement portes vers ces diverst.~?' JLobjets de nos p~ de nosde~rs~ parramourdenQtFe&lc!t~. J~JMtde-apoMq~e&lesbea~~~nt~ bon, de 1~~nk,

  • FXJSy~C~ xvi;

    de rhomme. Il ne faut pas efp-re~ qu'on faffe jamais de grands~ de rapides progrs dans celles-l~ C on ne remonte aux pre~miers principes de celle-ci. Cettevrit fconde en consquencesutiles auroit beibin de quelquesdveloppemens que je me pro-pofe de donner ailleurs. Il meiuSit ici de l'avoir indiquepourrepouSer le reproche qu~oMpourroit me &ire de m~occupetde matieres trop trangres a me~devoirs puisqu'il n'e pas pof'6ble qu'en cherchant les vrits

    politiques dans, la nature derhomme qui en e la Sourcevcdtable on ne trouve en fbichemin quelques vrits d~une

  • B F~ C B.~)%~tre efpece, qu!, quoiqu~tran"~ercs l'objet principal qu'onpoufiuit en font trop voifinespour ne pas attirer quelquesmomens notre attention. En-

    ~!n les d&uts mmes qu'il feratacUe d'appercevoir dans ce petit:ouvrage pourront encore me

    juiHer auprs',de ceux qui me

    feprocheroient d'avoir ngligedes devoirs qui me font C chersen montrant combien peu de

    tems~aimisalecompofer.D~un autre cote C onvou-

    to!t me faire un- crime de cette,

    ngligence je repondrai que j'a!~te enhardi a donhcr cet ENai t:

    public par l'importance du tmet apa~ le poim- d~vu~ interc&nt-.A

  • jP ~J~ JF~ CF. 3CtX

    tous lequel je me flatte de l'avoirconnd~ par l'esprance quela nature ~ la nouveaut de mesRecherches les feront accueitliefavorablement, malgr le dfautde foin & d~exacthude qu'on ypourra remarquer. 11 y a dj plu-lieurs annes que j'avois aNembMune grande partie des ides queyonre ici dans un petit E~Ri (:),qui a mrit d'tre traduit dansun des meilleurs Journaux deFrance ~). Encourag depuispar quelques excellons cfprits quiont got~ ma manire de conC-

    f

    () Voye~ Fe C~f, ouvrage priodique

  • J~ F C m

    f

    XX

    dner e Style j'a! po~C mesflexions plus loin de Sorte

    qo~n me conduifant d'une ide

    t~Mtfe, elles ont pris la tbrme

    quelles ont prsentement.Je me fuis enbrc d'auujettica philojbphie de TeSpnt

    appeUce trs-improprement ~M~-

    T~p~Me 8c qu'on devroit~nommer jP~~< cette partiede reloquence qu'on deGgne pare nomde~f~/e, abandonnejufqu'a preSenc MmpulGon~rtuite du Sentiment &. unepratique aveugle c!: peu rene-cnie. Beaucoup de bonscSpritsde ce Gecle ont dj tente delcr l'tude des beaux arts a celle

    o i"j-

    de !a pMIoSbpMe 8c de i'aiu-

  • PJK J~F~
  • P R JF~ CR9Hdj

    nos facults. Loc~e a corn"

    menc~ ce grand ~dince~ tes

    philosophesde ce Cde l'ont

    augmenta6c embelli. Dans h

    partie mme desbeaux arts ie

    j L j

    pourroxscter des hommes de

    ttres de !&plus grande r~pu-

    tadon qui ont commencer

    toumettre l'emptre

    de lapM-

    ofbpMele

    got lui-mme

    qutn~e&

    quePart de

    dngcc

    notre eipritdans la contem-*

    platondes ides en tant qu~

    gr~ables,ou

    d~&graMes~ c~

    ~e la logique n~cC: quePare

    de ledMger

    dansla compas

    ~n des d&s en tant que

    '~nbta-bles ou

    Menuques ou d~M~M. d'A-?

  • F JR F C xxi!j

    tcmbert le plus grand peut-tre, mais certainement le plusphilofophe des Mathmaticiensde ce Cde a nonc un grandnombre de vrits utiles &: im

  • XXIV J~Cjr

    nmitadon fervile avoient cou-

    verte de tnbres. Hs ont com-

    mence rechercher dans nos

    &cultes, dans nos ides dans,

    jnos &hdhiens les principes 6c

    les loix du bon go&c loix

    invarmbles comme ta nature hu-

    maine & qu~t &ut bien ra-voir c'eN:-a~dire bien &ndr

    pour tes mettre ~remen~ & M

    ement en pratique..Je ne iuivr~ p~ ici .ri~-

    thode tpp'p ~le & tr~n~une de &ife une ton~e tiSs =

    ~tt~ES qtui ont letnme ~et 6e une ~pof!-

    non? de teurs &ntimens~ !& de

    I~ur$ opinions, y t'es ~~pUa- dsiens~ .qm ibnt' -~n :dnombre y

  • xxvP JR B JF C F.

    nombre me mettroient en tatd'exercer la patience du lecteur

    par des citations, des con&on-tations, des rfutations desdifcuCions minutieufes mais jerenonce voton tiers a la gloirede l'rudition pour me borner

    augmenter fi je le puis, lenombre des raifonnemens exacts~e prcis auxquels les hommes

    ~peuvent parvenir fur les ma-tires qui peuvent contribue

    leur bonheur ou a leurs

    pliSrs innocens & je cherche. conduire mes lecteurs ceb~t ians tes ennuyer oc parun chemin court. Je n' CM@les philo&phes ~e je viens

  • F S'y'~c

    9.

    ~XVJ J

    (

    n~mmef, 6~ auxquels en

    peut joihdr~Hmrnoftctauteur

    d~t'Etpdc des Lo!~ dans &n

    &ag~neM ur te G ot que

    parce qu'ib &(ont

    approches

    do mesprmdpes

    8cqu'Us

    ien

    ont prefque d~nne l~quiviem~

    M~ns ceux qm~bnn exercer

    cette espcede medit~ton

    de ~eche~e~~ ~aucos~ di~n~

    guerce que j~ ajout dans une

    ~Q~nere~ ta niveau

    ~&~ dansune ptus~g~n~~ye-

    ~M~ d'ides dans iun~ t~Xr-

    ~n ptu& &wi~cXQ,cle~'

    de confquenccs &~vent g?~-

    ~mtes.~e~gaAs.-

    Je fmis~mte jEs ~eche'cbes~ ~ef

    t~ tfatc ~ttf~C HL'tt'w

  • R F F ~C m ~s

    "v dl:

    peuvent pasexciter ces mou?

    vemens d'une ienubititc tendre

    qui tbnt Peioge!e

    ptus bat-1

    teurp~ur un crivain

    mais

    ettes ne tai~ntpas d~cre

    un

    objet intereuanc pour ceux aut

    gavent voir queles beauts

    quete St~te peuc

    donner un

    ouvrage fonc le moyen te plus

    pui~n~ de rpandrede rendre

    &n6b~ 6c de graver tes plus

    grande v~r~ dans tes etprit~

    des l~MM)es tropiouvenr !e~

    gers pare~uxdi&r~its. [.e$

    opinion~ que no~savons des

    ~ho&s rangent ~ntin~eHe~

    ment l~cude quenous &i~n~

    de ~~u~nature noj~aHe y e~

  • PjR ~J~~C~.1. se.xxviijnous conduHant jfbuventa de~

    ~e&ltatS dScrens de ceux quenous attendions des premiresapparences Les grces 6e laIbrce de t'elocudon peuventieules rappeUer ncire atten~.tion~ce$ objets~, en Tius ~espr~niant ~u~ ~n &]~ "ro-:)terefMt~ ) en les~

    >De~s,">lanc d~i ces cou~r~~du~'abtes~qut no~ frappent~~temen~,

    .q~ ~tes' peu~en~~dr ies~

    vert~~iverieltes~~p'pe~e~!es

  • '.P F F C F. XXIX

    c~/

    trop abstraite que je- leur aidonne. Mais lorsqu'il eft ques-tion de prsenter avec quel-que precjGon des ides descombinaisons d'ides il e~: im-

    pp~b!e de ne pas tomber dansune (brce de calcul &c c

    dpourvu de tout ornement.Cette manire de traiter un

    iujet ne peut plus emprunterque d'elle-mme ) 8c

    Non des id~es acceSbires qu~bnctt oblige d'carter e!le ne

    peut plaire que par fa preci-CQn ~ fon vidence parune certaine grandeur. Les or-j~mens ne pourroieni produired'autfe en~t que d'loigner tr~

  • d~ ides qu) doivent e~e to~Ches etfocmen~ untes

    1

    parce (}U de cette u~idn mrn~Dpend ta certnude du r&l~tt~ la &dN~ de te &~J'aurct~ pu h vrte, rendra~on na~y& plus ~cit~ (uivre~

    ~etaph~Cqu ptu~ t~EMe p~ des e~ei~ psc~

    'p~p~ "ti.u'c')", ",a'i,

    &!

  • JP j~ F F~ CJ~. xxxj

    c /y

    &)fc

  • F~~J?.~xxij

    }ugen~ent impartialai(onn~

    de cette espcede te~eur~

    que je

    J[pHEMts cet crit. Quant: ceux

    quine

    lifeni aue pour& dittrare

    du dgot d'tre ~~ec eux-mmes,

    ~u poucle

    plaiRr de &reune

    ~pigmmmeou

    pour & donner

    I~peme rputation de belefpn~,

    le, ve :r, pu, t,aJio, ;d~'b,el"fi,fP,,~e verramns

    petne nonlivre

    ~!a!tepar eux avec m~pi)~~

    &

    ~grde c~me ininteHgMe

    ~um~es nommes ptu~r~

    ~n~ab!es ~us inruitsBien

    Joignes decs~einju~e~~ tup-

    ~erontAq~~eje~

    ~~con~s~M~ par

    ~c~dmm~h~LL"

    & en.&!eace io~ jfu~ des~ prin~

  • .EF~Cj~ xx~H}

    dpes certains des vrits quin'ont t dans mon efprit qu'uneproducHon pour aind dire

    ipontane 8c le retultac de que!"que exprience (ur des rgles de

    pratique iMes 8?. fans tiaiibn~

    i On a quelquefois eu ration

  • ~~F~C~~xiv

    ~a~ioHs purement ~ene~!es in~!a mant~ dont iis y ~bnt arri-!V~s. Au Heu de rechercher danste &nd de notre co9ur ~nenescotnbna~s d'ides, damages~&ntmcft8.

    de fenfaiions le"y

  • J~R xxx~

    que tantd manires dvedes

    difparatsde donner du

    p!ai~

    Cr avoient de comnun entre

    Hespour produire

    fur les ei pries

    ~e fremi~ement interteur & tou-

    jours e mme, cette {enfanon

    dencieufe 6e toujours houveUe~

    Voiia ceque j'a! tent de &ir~

    en tratnt du Styt. Je(uis bie~

    ctghe de croire que j'aytout

    dit, que ce que j'aidit foie

    a rabr~ de toute crtique. Je

    ne vois que trop que y~ M

    que auvent de preciHon dans

    celEie ttticr oBfcur dirH~

    ci!c~ J?ppefcois de grandsvdi-

    de& d~ ce ~e ~ai d~ d~d

  • R js F~ c r.XXXVJ

    ~bjec fi va~e non tant en

    lui-mme y que par la iifontroite qu~il a avec couc !e reftedes beaux arts< Je me Satieleutement d'tre parvenu h in-~que~ la rpute mes r com-patriotes les Italiens qu} pn)

  • F R y~ c xxxv!~

    l'utilit publique 6~ de la vertu

    mme qui emprunte du fenti~ment ton origine fes prceptes

    fes motij&.J'ai divif cet ouvrage en

    deux Parties. Je ne public au-

    jourd'hui que la premire quel-ques circonftances m'ont en-

    gage donner en deux foisce que j'aurois voulu don-ner en une. Il rne faut dntems pour corriger les &utes

    remplir les yuides qui fetrouvent encore' dans le reflede mon travail 8e j'ejfperetirer auSt quelques recours deta ~Sexion d~ ides que

  • r~JEI?~ C~.xxxvM}

    1 p~lJJ

    pourront n~ ~gg-er des cr~

    tiqucs ~s 6n~es de b v~u

  • XX~K

    TA B E

    I) ES C H A P I T R E S,

    y N o D n o w page t

    C HAP 1 T RB 1~ JE'.r~O~O/Z

    CHAP. .jP~ ~B~, -

    i, LeSty-ie -fer*a*, laboMeu~ quancd l~

    dces (eroni ni~l ordonnes~ ~E ~@&

    clairement nonces de m~mt~ q~eles exp~eMion~ laiueront naitre d~~

    trs id~es principales ~ui ~e~M~-

    ~bnt~ ie~eur u.lieu d ~ll~s que

    vouloit donner l'crivain. St~e

    ~r& ~nguinant loE~que le~ idee& ac-

    ~~bires if ont moins vi~~ moins

    ~nubles ~e las ides qui~~fente~

    H~rellement la fuite ds~Meeprin-

    ~i~e. ~el~i qm lit tan~ oMig~ dt

    ~~emenR:d~8' pi'~p~

  • JR ~c~~jRC~F~~74.ides po
  • X~c~~c~s~ $

    ` ~a~~c

    ':i, ~f!

    CHAPI~E~Xlt;

    J~us~u'A ~~nt~ea ~r~tM'dnStye~)e A'at co~~er~~ mots que ~omm~~~xprimat ~s Ki~ ~is m~ccupe~du f~ppott q~ j~~t avoixia ~cce~

    ~ShphySque~s ~$ (m~me ioffq~'Usa ~b& pas ~fon~~ ) av~ 1~ ~t0tdesid~es. On ~do~~ ce ~t d'excechs pr~epts c*6& peuiti~rea. ~acde de TaM da~s l~eMe tesgrands ~a~cs moi~s c~ch~Mrs procs a~Qel~ Us

  • ~~H JE~ ~arr~F; 7?

    M

    ftiat~as tes 9~ harm~ieufs qu'on~n peut fai& U me ~~r~ de jet~id q~queg Vexions m~ins e~m~munes.

    La duret &: FentfeIaNement macombine des &)ns ne ~bnt pas &ulc-ment d~greables i'oreiUc ? t$ puicntehcojce la j[ucceiHon des ides &rendent dMtdlc. Les paroles jEbnt levhicule des ides, &: comme un Seuve

  • )C~

    q~ d~ ~$ r~td~~~qu~s~ A ~k~ ,?~Mept~ ~@. .PMt.perd quelque6)is de vue les ides p~~

    ~r c~a~c des ~s ?S!)~ ~% t~e c~ M~e ~o-~eiMe M dH~~ iesho?s ~e den~ d'Aw~~nJL~ de~~o~ ~a~e epr~uy~ d~cnc

    ~ita~ la ~t~~e de to~e$J~s~ees q~@~~int~c~~es~Hes ~Seot ~esi ~~s~ttt~et~ yi~ p~~pf~d~c na~JEet jL~ dp~ e~ ~1~ t03~~Ne~~ ~e~~e eU~ ven$ M!-

    ~s~ s'g~t~~~to~tp~~e~~ y. :a-

    ;q~IJe; i~ '!co~m~iq~

    ~t~ Mte mo~e ~MBt

    ~~te~ ~~Cfes ~p~~ptS. A~ c~N~~au~e~j~R~~HS ~)~~ee~~f~abre- d'~tf~.Idee~~Mciq!l~~ ":>ri"d~ 'ir.ncl'

    ~t.

  • ~e~~ ~TJE.~ $1~

    M ij

    ~i

  • .1

    'tR-'S'iC'WB ~N"J?'~b

    ~M'iMn~l~ ~t',~ynt!r~les Mecs d'aut~ui que par le

    ~oyen des (cn~tions phy tiquesdu

    Km ~cde recnture, e brcc de s'oc-

    ~~pF un peu dt moy~par lequel ces

    j~deeS lui amven~ Si les mots font co~

    ~ns~ ~iles, n~mbreu~ '1~Utms~ un titMe r~'i~ MjBer~iaM~ 'd~

  • ~R .&JB ~r K~B. Y$

    M ii)

    conservera la libert de pqrtef tou~~b~ attention fur le~ ~dees que ce~

    6gnes excitent~: reprsentent. Au lieu.que les fbns durs & ~nnterron~pent le cours de l'attention aux ides trappellent ran& la ~en~don de&-

    gr~able qu'prouve l'oreiUe ;bleicc& il ne faut pas~ croice que cet c&t~'aic lieu que pouE celui qui coute.Celui qui ne fait que parcoMir des~

    yeux eptouvc le mme ~entin~ent~pa'ce qu'aux ,paBole~ yM~ npus ijb~tuo~s mentalement ~es pacole.s

    la mmoire ie rappeMant tecrette~ment' tou~ les ions?. Quoiqu'il ne~e pas le; mpind~e mouvement da~yair.; ~J~

    ~'e& I~n~ c~

    c~ tratni~ence~ .que~avoir~~~ilieupa~leq~'iesid~~p~op'~

    ~e, '.commu~~nt.qut~a' ~am~nai~an~a~~o~~ ~;s~u}e~~nt"~un;~ithj~h~~e~ ~x~ _i~~p~on plu~~g'donne~~

    ~-< .,t.H~t J;jt.tt;~t.i.S.i

    '.an~~dirc.x' ~`~en~

  • ~~F~~JKAC'N~~~Us t~eRq~B i pf0~ quelou hc~tno~~ ~eUe pmHe tre. He

    ~ve pl~ ~ttement &: pins ~cmn~

    ~~ia~mo~~lesp~~l~m~~t~daM Ic~ M~es plus vi~ ~c 1@~

    ~~c~n pus~ & y~a~ant~s ~U~tnt dstns n~~tadn.

    C'~po~~ ricr"

  • ~trx &~ ~~y E.

    M. iv

    cernent pemc comcrve des vcKiges

  • cmmcjf~~
  • t~ x zs y y JE F.

    ~autres. Jl faut plutt en ce cas que~due interruption de l'I~tmoni~, ~si-que,choc datons qui en arrtant legouvernent donnent l'tnagtnadonle ten~ de ~ pofterau~ ides qm ne~ont pas exprimes. Ainu, dans lesmatires profondes qui demandentbeaucoup de resexions, le Style n'e-xige pas beaucoup d'harmonie; il yfaut des pauses frquentes des fbnspour amH dire ubies qui ne s'in~

    citent pas ne s'attirent pas les unsles autres comme l~s anneaux d'une,ehane. C'e ce que nous pouyonsremarquer dans ces fentencespant~s qui p~netreut profondmentl'crit &qui s'y graYent pour long~tems. Quoique fbuvent eUes ne f~ie~pasharmdniu~sno~redonnent au~on~ de not~e ~me

  • Jtx~-jrx'c\M~/t

    ~e~Mde~ du me~e gen~e~ aoaps-la. iMiibn~ds ~ots ~fbns

    ?~1 des i

  • ~yx tj ~yj&F. 8~exemple l'lvation, la mollene, le

    dsordre l'interruption des ides par,l'lvation ? la moUeue le defordreint-errapt'ion des ~bns employerdes ~bis reHembl~ns pour peindre desides Semblables 6c des ions varis

    di~rens pour exprimer des ides diSe-rentes avaries ~jtupprimerdes~bnslorsqu'il a des ides intermdiairesopprimes ls ~dre ~ choquer le~uns les autres lorque les ides &heurtent &, u la langue & ia grarn*maire le petmettent jfupprimer lesvoyelles; & multiplier lesconfbnne~~c.Enn, cette imitation conSer~

    ~ivre~ autant qu'il e& pOKiMe i& rendre fennbles toutes les analogiesqu'ont entre elles les fenfations appar-tenantes des or~nesdi~rens.

  • .EC~"f:L- Il-

    c~p itR E x i v. r

    D~p~ ~e~~e~~

    JNus aTOHs va qtte les xdces acccPMres ~onc ~s d~er&s combinaMbRSforment: le ~tye,. ~ont de deux c~peces les Mes deMnees~ noncedes.. es, -les Il~es ventes ',ies an~e& auxquellesnous avons ~onnp nom de ih-;~ens deMn~es m~fe&e' ex-,c~tef une jteo~tion tntetieuf de plai-

    on d'aver&on. Notts~ ne nottS fom-aes geres oc

  • $ y A Z jS y J~J?. n~
  • .C~~ X JC J~ Jt

    pj~g Ae~ aM~ton he

  • ~tfjt tjt ~jraifj&js. 'w~ela ~n&nttment douloureux de cette

    ab&nce~ Pour s'ppercevoic de ~etee

    ab~ncc & ~entic cette doulec,

    ~c avpit r~dee de la. choie dont on

    manque car le de

  • JRL a cj~B jEc jf jrt9~doaMcr cette Mp~cHtOA ~Me !esterne degc~ de ~i~citc qu~Ue auventTob}et ~toit pc~nt. 4On pe~ d~m~dr quel ~ar@ de

    ~nanoti doit ? rapporter ce ~Cit~ment doutoure~x que l'me cprbave;H jtembic que ce n'e~ pas'une,' in;'prr~Bon du mme ~Me que celics q~~anettent le~~gies~ap'c~encemme de 1~ cho~~qu'bn df' pM~~que ces inemes in~feHIons font ~~b~

    }et auquel on empare t~qu'oa epfonve ei~n ~bience ~Bd'aUleuM ~t~pre~~on de ~o~~n~~roit~B~b~o~tOM~tndi~fente.~ette~&~ d0n1teu~n'e~p~d&~uN~r~oR~que ~t l'omet 'defe~:qM ':l'e~~0Mr~~onp plus ~c~ Mo~~pE~ ,&

    doutoUfM&~i~pMs~~ i.~fQ~.qat ~H! elo~

    ~cdoitp&l~tce~~m~u'e!le~&~s~~~

    ,_1

    ~.l~;plus~.qom~n~;d~

  • ~E ~rr f 93

    N

    ~ couleur la ienMon douloureusei~eA telle que parce qu'elle fait une

    impremon trop forte fur l*organcqu'elle agiceroit agrablement n l'im