18 N° 05 - Mars 2010
Assurance
L a prise en en charge complémentaire des soins,
occasionnés lors de frais médicaux semble
naturellement acquise pour tous car les campagnes
de déremboursements médiatiques font grand bruit et
incitent chacun à la plus grande prudence bienveil-
lante.
Le régime social qui nous couvre, lui, est pour le moins,
des plus méconnus par les internes et ne se révèle que
pour ceux qui connaissent l’arrêt de travail.
Ce manque d’anticipation témoigne seulement de
notre seule ignorance du propre système pour qui
nous travaillons. Retournez-vous et compter parmi vos
co-internes ceux qui ont déjà dû être arrêtés pour
maladie ou accident… Combien selon vous ? Qui n’a
pas un exemple à donner ?
Tous, nous connaissons un ou une interne obligé(e) de
s’arrêter.
Et pour cela, nous sommes-nous déjà posé la question
alors de ses revenus pendant son arrêt ?
De la question du régime de protection sociale, il faut
alors s’inquiéter de bien connaître nos droits pour
savoir sous quel(s) risque(s) nous souhaitons exercer.
Combien vaut la vie d’un interne aux yeux de la
sécurité sociale ? Quelle(s) rente(s) pour ses enfants en
bas âge si mes revenus disparaissent ?
Mon salaire est-il conservé si je suis hospitalisé ? …
Voici, pêle-mêle, les questions qui nous concernent
pour lesquels l’ISNIH nous apporte des réponses et des
solutions à notre maigre protection.
Les règles pour tous :
Si nous ne faisons rien, et ne cherchons pas quelque
assurance complémentaire pour protéger nos arrières,
si je suis arrêté, je touche les 3 premiers mois 100 % de
mes émoluments (sans les gardes).
Puis, les 9 mois suivant, il ne me reste alors que 50 %
de mes mensualités (toujours sans gardes).
Après quoi, si je suis considéré comme invalide de
classe 2 et plus (> 33 %), je perçois une rente de 50 %
de mon salaire (sans gardes) jusqu’à 65 ans, l’âge de
ma retraite.
Et si je meure d’un accident, mes ayants-droits per-
cevront un capital de la somme de mes trois dernières
paies… c’est à peine pour couvrir les frais de décès…
Si la complémentaire santé ne fait plus débat aujourd’hui quant à sa nécessité, la prévoyance, elle, reste un mystère pour beaucoup.
Honteux !
Ce�e couverture sociale est bien faible pour aider à la reconversion, bien minime pour couvrir les frais,
inexistante pour aider ma famille et mes enfants à finir leur étude.
Nous vivons à risques, même si le risque d’invalidité > 66 % n’est que de 2 à 3 pour 10 000 internes, il est
toujours trop important quand le malheur s’abat sur soi.
Prévoyance…un animal
bien apprivoisé !
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N° 05 - Mars 2010 19
Assurance
La solution de protection, c’est la prévoyance !
Des garanties que l’ISNIH discutent
avec les différents interlocuteurs du
monde des assurances / mutuelles,
nous pouvons bénéficier aujourd’hui
des contrats groupes négociés : le
meilleur pour moins cher !
En 2010, l’ISNIH signe avec 2
sociétés partenaires, GPM et La
Médicale. Le but est la mise en
place de garanties de qualité élevée,
collective, au service des internes.
Chaque internat doit pouvoir vous
renseigner sur le partenaire qu’il a
choisi de vous proposer.
Vous retrouverez tout le détail
technique des deux prestataires
dans la rubrique partenaires du site
www.isnih.com.
Mais quelque soit votre choix, il est
de la responsabilité de chacun de bien
connaître ses droits en cas d’arrêt
pour, le cas échéant, bénéficier alors
des garanties de soutien du contrat de
prévoyance signé.
Le rôle et l’avantage des internats et
de l’ISNIH dans cette aventure est,
en plus de vous fournir l’info sur les
risques encourus d’un travail sans
filet, de pouvoir proposer des contrats
collectifs à plus de 50 % des prix du
marché individuel !
Ainsi, si je suis malade, grâce à
la prévoyance, je ne perds pas les
bénéfices financiers de mes habitudes
de gardes et astreintes.
Passé le délai de 3 mois, je conserve
toujours tous mes émoluments
incluant gardes et astreintes.
Un statut d’invalidité même classe I
m’apporte une rente de quasi mon
salaire jusqu’à l’âge avancé de la
retraite venue.
Si je ne peux plus assurer la spécialité
vers laquelle je m’étais initialement
engagé, un capital reconversion
vient soutenir mes démarches pour
réorienter ma vie.
Enfin, ni mes ayants-droits, ni mes
enfants ne seront lésés car il est
associé un capital décès et des aides
aux enfants pour assurer leur frais
jusqu’à majorité.
La prévoyance est un choix personnel,
encore faut-il connaître ses risques…
A tous, nous nous devons au moins
d’être informé.
Bonne couverture !
Retrouvez toutes les infos et
conseils sur www.isnih.com
Ma�hieu Durand
Interne de chirurgie à Nice
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