PRESERVER LA SANTE DE NOS JEUNES SPORTIFS
La blessure d’un sportif est toujours un échec.
En effet « Toute interruption de l’entraînement annule tout effort antérieur »
L’entraîneur doit donc tout mettre en œuvre pour éviter cette situation.
« PREVENIR VAUT MIEUX QUE GUERIR »
Pour ce faire, l’entraîneur peut agir sur deux moments privilégiés:
• avant la séance ou la compétition
• pendant la séance
PREVENTIONAvant la séance
C’est sans doute le meilleur moyen de prévention.
Plusieurs pistes sont à exploiter:
• la nutrition
• la forme physique
• la maîtrise motrice
• l’aspect médical
LA NUTRITIONPourquoi sensibiliser les 12-15 ans ?
L’équilibre alimentaire des adolescents est essentielLeur alimentation doit être adaptée à la croissance et au développement du futur adulte.
L’adolescence est une période souvent difficile Les enfants découvrent une autonomie alimentaire et sont statistiquement plus exposés que d’autres tranches d’âge au risque de surpoids ou d’obésité.
LA NUTRITIONPourquoi le club est il un lieu privilégié pour parler de diététique ?
2 raisons essentielles :
• le caractère volontaire de la pratique sportive en clubs = une motivation et une disponibilité accrues des jeunes pour l’apprentissage. Le sport est souvent pratiqué comme une passion.
• le club = des entraîneurs disponibles et formés pour s’adresser à cette population. Les adolescents lui réservant souvent une écoute plus attentive que celle accordée à d’autres adultes (parents, professeurs…).
LA NUTRITIONBien manger, bien bouger
Votre rôle d’entraîneur est central et essentiel dans le programme d’information nutritionnelle “Bien manger, bien bouger !”
Objectif : faire réagir et participer les jeunes sur des questions autour de l’alimentation.
Objectif : donner des éléments de réponse sur l’alimentation et corriger les idées reçues.
ETAPE 1Manger et bouger pour votre santé
L’association d’une alimentation équilibrée et de la pratique d’un sport favorise une bonne santé.
La recette gagnante d’un comportement alimentaire équilibré est :
modération, variété, diversité, régularité.
Il n’y a pas de mauvais aliment… que des mauvaises habitudes !
ETAPE 2Bien manger, ça s’apprend !
Bien manger s’apprend grâce à la nutritionAucun aliment ne contient tout ce qui est nécessaire à
l’organismePour l’équilibre alimentaire, comme pour le plaisir, il faut
consommer chaque jour des aliments différents !
ETAPE 2Bien manger, ça s’apprend !
Les glucides contribuent à la formation de caries dentaires et à la prise de poids excessive. Il faut donc réduire leur consommation en modérant la place des aliments sucrés !
Consommés en excès, les lipides sont stockés sous forme de graisse et contribuent à la prise de poids excessive ainsi qu’à l’encrassement des artères.
ETAPE 3Mais où se cachent les nutriments ?
Connaître les grandes familles d’aliments pour mieux manger.
Une alimentation équilibrée associe tous les aliments !
ETAPE 3Mais où se cachent les nutriments ?
Les produits laitiers… pour le calcium des os !Consommer 3 produits laitiers / jourLes viandes, poissons, œufs… pour les protéines !1 à 2 fois / jour en alternance (si possible les moins gras)Les corps gras… pour la vitalité !A consommer de façon modérée, cru de préférence, en excès ils font prendre du poidsLes féculents… pour l’énergieA chaque repas en accompagnement de légumes
ETAPE 3Mais où se cachent les nutriments ?
Les fruits et légumes… pour l’hydratation et les vitamines !Au moins 5 fruits et légumes / jourLes produits sucrés… pour le plaisirSans les exclure de l’alimentation, il faut limiter la consommation des produits sucrés: source de prise de poids et stockage sous forme de graisse
ETAPE 4A l’attaque des déséquilibres alimentaires
L’alimentation pendant l’adolescence est primordialeDéceler et contrer ensemble les mauvaises habitudes alimentairesAdopter de bonnes habitudes alimentaires, c’est garantir le bonfonctionnement de l’organisme et maintenir un poids stable !
ETAPE 4A l’attaque des déséquilibres alimentaires
Attention au régime ! Faire des régimes = perdre des kilos.Mais à sauter régulièrement des repas, à supprimer systématiquement certains aliments, à ne jamais manger vraiment à sa faim, = piége.Trop se priver = meilleur moyen de “craquer” et… de grossir !
ETAPE 5A table !
Il faut prendre de vrais repas pour un bon équilibre nutritionnel.Une alimentation équilibrée passe par 3 repas par jour (+ 1 goûter).La régularité des repas favorise le tonus et la vitalité, source de performances physiques et sportives !
ETAPE 6Boire pour ne pas être éliminé !
L’eau est vitale pour l’organisme !L’hydratation est indispensable dans la pratique sportive !
ETAPE 6Boire pour ne pas être éliminé !
L’effort physique une déshydratation de l’organisme.
Il faut boire:- Avant l’effort pour préparer l’organisme- Pendant l’effort pour être performant- Après l’effort pour récupérer
ETAPE 7Bien manger, c’est déjà gagner ! (1)
Pour être performant en sport, il faut :• des glucides complexes pour l’énergie,• des protéines pour nourrir les muscles,• et du calcium pour avoir des os solides.
ETAPE 7Bien manger, c’est déjà gagner ! (1)
Faire le plein d’énergieLe fonctionnement de l’organisme d’un sportif étant plus intense, il “s’use” davantage et a donc besoin d’être “nourri” régulièrement
ETAPE 8Bien manger, c’est déjà gagner ! (2)
Bien manger permet aussi d’éviter la casse !Des vitamines pour faire la différence !Les micro-nutriments : les alliés du sportif !
ETAPE 8Bien manger, c’est déjà gagner ! (2)
Les vitamines indispensables à l’effort- Vitamines groupe B
participent à l’utilisation des substrats pour fournir de l’énergie aux muscles
- Vitamines antioxydantes A, C et E
limitent les phénomènes inflammatoires. La vitamine C aide à lutter contre la fatigue
ETAPE 9Avant, pendant et après l’effort !
La performance du sportif dépend de son alimentation !La recette gagnante du sportif est d’organiser ses repas par rapport au temps de l’effort !
Pour une épreuvele matin
Pour une épreuveEn fin d’après midi
Pour une épreuveen début d’après-midi
ETAPE 10Les 10 tactiques gagnantes de Bien manger, bien
bouger !
L’ALIMENTATION POUR SE CONSTRUIRE UNE BONNE SANTE1. Augmenter la consommation de fruits et légumes (5 / jour).2. Consommer des produits laitiers, sources de calcium (3 à 4 / jour).3. Augmenter la consommation de féculents, sources de glucides complexes (à tous les repas).4. Consommer de la viande, du poisson et des oeufs, sources de protéines (1 à 2 fois par jour).
ETAPE 10Les 10 tactiques gagnantes de Bien manger, bien
bouger !
L’ADOLESCENCE ET LA CHASSE AUX DESEQUILIBRES ALIMENTAIRES5. Faire 3 vrais repas par jour à des horaires réguliers et prévoir 1 goûter.6. Pratiquer quotidiennement une activité physique (30 minutes par jour) et boire de l’eau à volonté (1,5 l/jour).7. Limiter, dans votre alimentation, la consommation de matières grasses et de produits sucrés (glucides simples).
ETAPE 10Les 10 tactiques gagnantes de Bien manger, bien
bouger !
LA NUTRITION DU SPORTIF ET LES ALIMENTS DE LA PERFORMANCE8. Avant l’effort, faire le plein d’énergie (féculents) et s’hydrater.9. En cas d’effort prolongé (durée supérieure à 2 heures), prévoir éventuellement une collation et continuer à s’hydrater.10. Après l’effort, bien se réhydrater et manger des aliments faciles à digérer (éviter les sauces, les matières grasses cuites et les féculents).
LA FORME PHYSIQUE
Un athlète en bonne forme physique se blesse moins.La préparation physique générale de l’athlète sera une des tâches principales de l’entraîneur.
LA COORDINATION – L’ADRESSE
Un athlète coordonné se blesse moins.Il est capable d’adapter son action à la situation et de réagir en cas de problème
LE SUIVI MEDICAL
Un suivi médical permettra d’anticiper sur les problèmes de santé et donc de faiblesse pouvant amener des accidents.- certificat médical de non contre indication à la pratique de l’athlétisme- visites de contrôle (dentiste, ophtalmologiste…)- c’est le médecin qui diagnostique- le kiné aide à soigner et à la reprise
GERER L’ENTRAÎNEMENT
Quand l’entraîneur a mis en place toutes ces protections préventives, il lui reste pour remplir sa mission d’éducateur à gérer au mieux la séance elle-même.
PREVENTIONPendant la séance
GERER L’ENTRAÎNEMENT
Dans la préparation et la réalisation dela séance il y a plusieurs précautions àprendre:- échauffement- contenus- matériels installations etc…
GERER L’ENTRAÎNEMENT
Échauffement :
Les grandes fonctions et le système musculaire fonctionnent de façon optimale à une certaine température.Pour répondre à des sollicitations maximales le corps humain doit être préparé par un échauffement adapté
GERER L’ENTRAÎNEMENT
Contenus d’entraînementIls devront être adaptés au niveau du pratiquant et permettre une récupération entre les efforts
GERER L’ENTRAÎNEMENT
Le matériel et les installationsLes conditions matérielles de la pratique doivent être adaptées et non dangereuses
Fosse de sableremuée
Matériel approprié
Quand toutes ces mesures ont été prises le nombre d’accident est diminué très fortement.Malgré cela des accidents peuvent arriver…….dans ce cas l’entraîneur doit réagir
GUERIRAprès la blessure
Dans ce cadre, nous ne parlerons que des blessures sans gravité excessive et inhérentes à la pratique sportive.
Durant l’entraînement ou les compétitions, on rencontre les blessures courantes suivantes:
• les lésions articulaires• les lésions musculaires
GUERIRAprès la blessure
Ces accidents se résument à:pour les tissus musculaires- élongation- déchirure- claquagepour les articulations- entorse- luxation
Ces blessures peuvent être plus ou moins importantesElles sont très gênantes pour l’athlète
CONDUITE A TENIRAprès la blessure
De SYDNEY (2000) à ATHENES (2004)TYPES DE PATHOLOGIES LOCOMOTRICES
ATHLETISME n=1893
25,47%
7,05%
29,78%
37,70%
25,79%
7,93%
37,31%
28,96%
0,00% 20,00% 40,00% 60,00%
M=1198
F=695
Comment agir ?
REPOS : arrêt de l’entraînement
GLACE : passage sous l’eau froide ou dans la glace ou le froid
COMPRESSION: par bandage de contention
ELEVATION: zone touchée tenue au dessus du niveau cardiaque
CONDUITE A TENIRAprès la blessure
Les 3 phases de la blessure légère:0 à 24h :
- pas de mouvement- tissu touché en position courte - et mise au froid
24h à48h :- plus de saignement- repos- contention de la blessure
48h et plus:- démarrage progressif des soins possible pour accélérer et améliorer la récupération
CONDUITE A TENIRAprès la blessure
CONDUITE A TENIRAutres manifestations
• L’hypoglycémieD’origine diététique (le pratiquant n’a pas mangé le matin, fréquent chez les enfants)D’origine sportive (le sportif a épuisé ses réserves glucidiques, rare chez les enfants)Symptômes : sueur froide, sensation de faim, pleurs, contre-performanceAction : apport hydrique et sucres complexes (pain)• La crampeSujet fatigué et déshydratéAction ; mettre le muscle douloureux en extension et boire.• L’insolationMaux de tête, étourdissement….Action : étendre le sujet à l’ombre tête surélevée et réhydrater• Pathologie des cartilages : le pratiquant se plaint de douleursAu genou, au talon, au niveau du dosAction : voir le médecin et ne pas hésiter à interrompre l’activité
TROUSSE DE SECOURS DU CLUB
• Petites plaies (éosine, compresses, stéri strip…….)
• Blessures articulaires (froid, élastoplaste, atelle…..)
• Blessures musculaires (pommade, froid)
• Hypoglycémie (sucre, gâteaux, fruits secs…)
• Divers :– Ciseaux à bout rond– Aspirine– Gobelet– Pince à écharde– ……
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