Faculté de santé d’Angers - département LAS
Année universitaire 2021-2022
Pr Libouban
Pour toutes vos questions :
Association Angevine du Tutorat PASS-LAS
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l’accord des enseignants référents. Ni les professeurs, ni la faculté ne peuvent être tenus responsables
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Seuls les enseignements dispensés par les enseignants feront foi pour les examens.
Toute reproduction est interdite sans l’autorisation préalable de l’enseignant ou de la 2ATP.
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INTRODUCTION .................................................................................................3
I. LES TISSUS ......................................................................................................................... 3
II. LES ORGANES .................................................................................................................... 3
LES TECHNIQUES HISTOLOGIQUES .................................................................. 4
I. LA MICROSCOPIE OPTIQUE (MO) ..................................................................................... 4
II. LA MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE (ME) ........................................................................... 5
III. TRAITEMENT DE L'ÉCHANTILLON .................................................................................... 6
IV. INTERPRÉTATION DES IMAGES OBSERVÉES EN MICROSCOPIE ................................... 12
Récapitulatif .............................................................................................. 14
Entrainements ........................................................................................... 15
Corrections ................................................................................................ 18
Notes ........................................................................................................ 21
........................................................................................... 22
I. GÉNÉRALITÉS .................................................................................................................. 22
II. POLARITÉ DES CELLULES ÉPITHÉLIALES ....................................................................... 23
III. SYSTÈMES DE JONCTIONS SPÉCIALISÉS ....................................................................... 25
IV. CLASSIFICATION DES ÉPITHÉLIUMS DE REVÊTEMENT ................................................. 27
IV. LES ÉPITHÉLIUMS GLANDULAIRES ................................................................................ 30
Récapitulatif .............................................................................................. 34
Entrainements ........................................................................................... 37
Corrections ................................................................................................ 40
Notes ........................................................................................................ 43
.......................................................................................... 44
I. GÉNERALITES ET DÉFINITION ......................................................................................... 44
II. LES CELLULES DU TISSU CONJONCTIF .......................................................................... 44
III. LA MATRICE EXTRACELLULAIRE .................................................................................... 46
IV. CLASSIFICATION DES TISSUS CONJONCTIFS COMMUNS ............................................. 49
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Récapitulatif .............................................................................................. 51
............................................................................................. 53
I. GÉNÉRALITÉS .................................................................................................................. 53
II. LE NEURONE .................................................................................................................... 53
III. LES SYNAPSES ................................................................................................................. 57
IV. SYTÈME NERVEUX CENTRAL (SNC) ............................................................................... 58
V. SYSTÈME NERVEUX PÉRIPHÉRIQUE (SNP) ..................................................................... 60
Récapitulatif .............................................................................................. 62
........................................................................................ 64
I. GÉNÉRALITÉS .................................................................................................................. 64
II. LE TISSU MUSCULAIRE STRIÉ SQUELETTIQUE .............................................................. 65
III. LE TISSU MUSCULAIRZ STRIÉ CARDIAQUE .................................................................... 70
IV. LE TISSU MUSCULAIRE LISSE .......................................................................................... 72
Récapitulatif .............................................................................................. 76
Entrainements ........................................................................................... 79
Corrections ................................................................................................ 82
Notes ....................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Notes ....................................................................................................... 84
La partie histologie (qui fait suite à l’introduction) sera étudiée en 5 chapitres. Il est important que vous
ayez vu les cours sur le cytosquelette et sur les molécules d’adhérence du professeur LETOURNEL (de la partie
biologie cellulaire) afin de pouvoir comprendre certaines notions du cours. Ce cours est composé d’un premier
chapitre sur les techniques histologiques et de 4 autres chapitres sur les 4 tissus : épithélial, conjonctif, nerveux
et musculaire. Des exercices et des QCMs d’entraînement sont mis à disposition par Madame LIBOUBAN pour
que vous puissiez vous entraîner.
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I. LES TISSUS
Classiquement un tissu est un assemblage coordonné de cellules :
• Cellules jointives liées entre elles par des jonctions complexe
• Séparées par des constituants extracellulaires qui forment des matrices
➢ Cas particulier du sang, l’environnement des cellules n’est plus une matrice mais un liquide
Pour les cellules animales, on distingue 4 catégories de tissus :
• Les épithéliums : cellules jointives
• Les tissus de soutien : cellules isolées et matrices
• Le tissu nerveux
• Le tissu musculaire
Les tissus ont des rôles variés :
• Fonction de barrière
• Rôles de sécrétion
• Rôles d’absorption
• ...
II. LES ORGANES
L’architecture des organes sont des entités fonctionnelles formées par plusieurs types de tissus.
➢ Séparation des fonctions mais coordination et régulation grâce aux systèmes de
communication cellulaire.
Les tissus sont étudiés dans le cadre de l’histologie (descriptive), alors que les organes relèvent de la
physiologie qui étudie plutôt la fonction.
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L’observation microscopique est indispensable à l’analyse histologique. Comprendre l’histologie
nécessite de connaître les bases de la préparation d’échantillons biologiques préalable à l’observation en
microscopie. Ce chapitre vous est présenté sur la base d’un diagramme comportant des liens avec des
explications un peu plus détaillées. Ce chapitre est nécessaire à la compréhension de ceux qui suivront consacrés
aux différents tissus.
On distingue 2 types de microscopie :
➢ La microscopie optique (MO) utilisant les photons comme particule énergétique
➢ La microscopie électronique (ME) utilisant les électrons comme particule énergétique
I. LA MICROSCOPIE OPTIQUE (MO)
La technique de microscopie optique (MO) est la plus
couramment utilisée en histologie et permet l’étude de
l’organisation des cellules au sein d’un tissu constitué de cellules et
d’éléments extracellulaires.
En MO, on dispose de coupes de tissus de 3 à 5 µm
d’épaisseur disposées sur des lames de verre. Ces lames sont
positionnées sur la platine du microscope (située en dessous des
objectifs) pour l’observation.
Un tissu et les cellules qui le constituent sont incolores. En microscopie optique, on utilise donc des
colorants afin de repérer plus facilement les différentes structures cellulaires et extracellulaires au sein d’un tissu.
La MO ne permet de visualiser que le noyau et le cytoplasme ; les organites cytoplasmiques ne sont pas visibles.
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Les différents éléments qui composent un microscope optique de travail.
A la base du microscope, une ampoule électrique génère une source lumineuse dont le faisceau va être
focalisé par un condenseur permettant d’obtenir une lumière homogène dans le champ d’observation.
Au-dessus du condenseur, se situe un diaphragme qui permet de régler la quantité de lumière dans le
champ d’observation. La majorité des observations en histologie se fait avec un diaphragme ouvert. La lumière
traverse ensuite la lame de verre comportant l’échantillon. Puis l’objectif équipé d’un système de lentilles permet
d’obtenir une image intermédiaire grossie. Cette image intermédiaire est reçue par l’oculaire qui la grossit d’un
facteur 10. L’image est ensuite transférée à la rétine de l’œil de l’observateur. Un microscope est équipé de
plusieurs objectifs permettant d’obtenir des grossissements croissants allant de 40 à 400 fois pour un microscope
optique de travail.
II. LA MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE (ME)
La microscopie électronique est une microscopie sophistiquée que seul un personnel qualifié peut utiliser.
Quel que soit le type de microscopie électronique, les images obtenues sont en niveau de gris.
Il existe 2 grands types de microscopie :
➢ La microscopie électronique à transmission (MET) qui permet l’étude de l’ultrastructure de la
cellule et de ses organites. Sur la photo d’une cellule observée en MET, on distingue l e réticulum
endoplasmique (RE) et avec un plus fort grossissement, on peut observer distinctement les
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détails structuraux d’organites tels que les mitochondries. Quel que soit le type de microscopie
électronique, les images obtenues sont en niveau de gris.
➢ La microscopie électronique à balayage (MEB) qui permet l’observation des structures
biologiques en 3 dimensions. Les électrons sont focalisés à la surface d’un objet et sont réfléchis.
Cette microscopie permet notamment d’observer la forme concave spécifique des hématies.
NB : Les spécificités de cette microscopie ne seront pas davantage détaillées.
III. TRAITEMENT DE L'ÉCHANTILLON
Les étapes principales de préparation des échantillons biologiques pour la microscopie électronique à
transmission (MET) et pour la microscopie optique (MO) sont communes et seuls la taille de l’échantillon, les
produits chimiques utilisés pour ces différentes étapes et les équipements nécessaires à la coupe vont varier.
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Étapes principales de préparation des échantillons biologiques pour la microscopie
Une fois le prélèvement effectué, il doit être fixé très rapidement afin de stopper tout processus de
dégradation tissulaire et cellulaire et de conserver les tissus et cellules intacts.
L’inclusion ainsi que la coupe sont deux étapes qui ne concernent que les prélèvements solides.
L’inclusion du prélèvement se fait dans une résine permettant de durcir l’échantillon et d’obtenir des coupes fines
(MO : 3 à 5 µm ; MET : 0,05 à 0,1 µm).
L’étape de coloration est spécifique à la MO. En MET, des agents de contraste peuvent être utilisés pour
obtenir des teintes en niveau de gris plus contrastées.
A) Les prélèvements
▪ LIQUIDIENS
En MO, le traitement d’échantillons est simplifié pour des prélèvements liquides par rapport aux
prélèvements solides. Les prélèvements liquides se font principalement à l’aide d’une aiguille. L’urine peut être
aussi analysée en la récoltant dans un récipient dédié.
Les cellules en solution dans le liquide sont ensuite déposées sur une lame de verre après avoir séparé les
cellules du liquide par des techniques de centrifugation.
Les cellules sont alors fixées directement sur la lame puis colorées et observées. Les étapes de
préparation étant plus courtes que pour un prélèvement solide, l’observation peut être faite dans la journée.
L’observation sera de type cytologique car la lame ne contient que des cellules isolées et non intégrées dans un
tissu.
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Cette partie ne sera pas davantage détaillée car les chapitres de cours suivants seront basés essentiellement
sur l’observation de prélèvements solides en microscopie optique.
▪ SOLIDES
Ils peuvent être obtenus lors d’une autopsie, lors du prélèvement chirurgical d’un organe ou par biopsie.
➢ La biopsie : La biopsie est un fragment d’organe (os, muscle, peau…)
prélevé chez un patient sous anesthésie locale ou générale.
Pour les biopsies dans l’appareil digestif, urinaire ou respiratoire, le prélèvement se
fait à l’aide d’une caméra équipée de pinces (endoscopie).
B) L’inclusion et les coupes :
L’inclusion se fait dans la paraffine qui a la propriété d’être liquide et translucide à une température de
50-60°C.
Le prélèvement subit plusieurs bains dans la paraffine liquide afin qu’elle imprègne l’échantillon en
profondeur puis le prélèvement est placé dans un moule à température ambiante (voir photo) ce qui permet la
solidification d’un bloc renfermant l’échantillon au centre.
Les coupes du bloc sont ensuite effectuées à l’aide d’un microtome (voir photo) équipé d’un rasoir. Les
coupes se disposent en rubans qui sont ensuite fixés sur une lame de verre (schéma)
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C) Colorations
▪ TOPOGRAPHIQUES
Les colorations topographiques sont des colorations standards permettant d’observer la morphologie
d’un tissu et son organisation structurale.
On distingue des colorations bichromiques utilisant 2 colorants distincts ou trichrome utilisant 3
colorants distincts.
La coloration bichromique est la plus courante ; elle utilise l’hématoxyline qui colore le ou les noyaux des
cellules en violet et l’éosine ou la phoxine qui colorent le cytoplasme des cellules en rose/rouge. Avec cette
coloration, la matrice extracellulaire apparaît en rose.
Les colorations trichromes permettent de mettre spécifiquement en évidence le collagène, composant
majeur de la matrice extracellulaire du tissu conjonctif. L’utilisation d’un troisième colorant permet une meilleure
appréhension de l’organisation des différents tissus entre eux au sein d’une coupe et notamment le tissu épithélial
(cellules jointives entre elles) et le tissu conjonctif mis en évidence par la coloration du collagène. La coloration
trichrome la plus utilisée en routine est celle associant l’hématoxyline, la phloxine et le safran, elle est dite
coloration HPS.
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▪ SPECIALES
Les colorations spéciales permettent de mettre en évidence des constituants spécifiques (mucus,
pigments, glycogène…) d’un type cellulaire ou des constituant (fibres élastiques, fibres de collagène, sels de
calcium…) de la matrice extracellulaire.
Seuls quelques exemples vous sont donnés et correspondent à ceux abordés dans les chapitres suivants.
La coloration à l’acide périodique de Schiff (P.A.S) met en évidence des constituants glucidiques constitutifs :
⮚ Des mucopolysaccharides neutres retrouvés dans le mucus produit notamment par les cellules gastriques
et intestinales
⮚ Du glycogène produit par les cellules musculaires ou les cellules du foie
⮚ Des membranes basales localisées à l’interface tissu épithélial
⮚ Tissu conjonctif
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Des colorations utilisant des sels d’argent peuvent mettre spécifiquement en évidence les grains de
sécrétion de cellules endocrines ; le cytoplasme apparaît alors chargé de grains noirs.
La coloration à l’orcéine permet de mettre en évidence les fibres élastiques que l’on retrouve notamment
dans les vaisseaux mais aussi dans certains tissus conjonctifs comme le derme de la peau.
▪ HISTO-ENZYMOLOGIQUES ET IMMUNOHISTOCHIMIQUES
Les colorations histo-enzymologiques mettent en évidence spécifiquement une enzyme en incubant
une coupe avec le substrat de cette enzyme. Le produit de la réaction qui est coloré est alors observé au
microscope optique.
Pour les colorations immunohistochimiques, on utilise des
anticorps spécifiques pour détecter des molécules membranaires ou
intracytoplasmiques. Les anticorps fixés sont détectés avec des
molécules colorées ou fluorescentes.
L’immunohistochimie est utilisée notamment dans le
diagnostic tumoral.
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IV. INTERPRÉTATION DES IMAGES OBSERVÉES EN MICROSCOPIE
L’interprétation des images obtenues en microscopie est basée notamment sur la reconnaissance de
formes et de couleurs ainsi que sur l’organisation des différents éléments entre eux.
La difficulté d’interprétation est liée aux incidences de coupes et à d’éventuels artéfacts de coupes.
Les difficultés liées aux incidences de coupes s’expliquent par le fait que l’on observe au microscope une
coupe en 2 dimensions alors que cette coupe provient d’un ensemble organisé en 3 dimensions.
Il n’est pas toujours possible d’orienter un bloc de paraffine (donc l’échantillon) par rapport au plan de
coupe longitudinal (CL) ou au plan de coupe transversale (CT). En conséquence, l’incidence de coupe est le plus
souvent au hasard.
Sur une même coupe d’un prélèvement, on va trouver des éléments coupés longitudinalement et
transversalement mais aussi de façon oblique et tangentielle, ces derniers ne communiquant pas une information
optimale.
Si on considère une cellule, suivant les différentes incidences de coupes, l’image de cette cellule va être
différente (voir schéma). Sur un même champ d’observation, certaines cellules apparaissent avec ou sans noyaux,
de forme allongée ou plutôt ronde. La notion d’incidence de coupes est particulièrement importante dans le cas
de l’observation du tissu glandulaire et du tissu musculaire.
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BILAN
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POINTS IMPORTANTS
• Avec le microscope photonique, les organites ne peuvent pas être observés mais on pourra observer en
couleur. L’épaisseur est limitée à quelques microns (5-7)
• Avec le MET, les organites pourront être observés mais il n’y aura pas de couleur. L’épaisseur est limitée
à 100 nm environ.
• Avec le MEB, la surface pourra être observée car les électrons sont réfléchis mais l’intérieur peut tout de
même être observé si l’échantillon a été coupé au préalable.
• Pour préparer des échantillons il y des grandes étapes : le prélèvement, la fixation, l’inclusion (sauf pour
le MEB), la coupe et la coloration.
• Pour le prélèvement cytologique, il y a différentes techniques comme l’étalement, l’empreinte, la cen-
trifugation et la cytocentrifugation
• La fixation à des rôles très importants. Elle doit être faite rapidement et respecter un certain rapport
volume échantillon/volume fixateur : 1/5
• Deux grandes colorations de routine sont utilisées couramment :
- Le MGG pour les cellules cytocentrifugées et le frottis sanguin
- Le papanicolaou pour le frottis vaginal
• Pour préparer une biopsie il y a des grandes étapes pour la préparation à la coupe avec tout d’abord la
déshydratation puis l’infiltration, l’imprégnation, l’inclusion, la coupe.
• La matière vivante est incolore. Le colorant s’utilise en phase aqueuse.
• Plusieurs grands types de colorations existent comme la coloration topographique de routine, la colora-
tion histochimique, la coloration histo-enzymologique et la détection immuno-histologique. Dans ces
différentes classes, nous retrouvons différents colorants spécifiques qui permettent de détecter des
choses précises d’un tissus, d’une cellule etc.
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QCM 1 –CONCERNANT LESTECHNIQUES D’ÉTUDES HISTOLOGIQUES ET CYTOLOGIQUES,PARMI LES
PROPOSITIONS CI-DESSOUS, LAQUELLE (LESQUELLES) EST (SONT) EXACTE(S) ?
A) La coloration à l’orcéine permet de faire apparaître les fibres élastiques en rouge vif
B) La coloration de May Grunwald Giemsa est utile pour colorer les cellules cytocentrifugées
C) La coloration au PAS permet de mettre en évidence la membrane basale
D) Une coloration à l’hématoxyline révèle le cytoplasme en violet
E) Aucune des propositions ci-dessus n’est exacte
QCM 2–CONCERNANT LE FORMOL, PARMI LES PROPOSITIONS CI-DESSOUS, LAQUELLE (LESQUELLES) EST
(SONT) EXACTE(S) ?
A) Le formol à 10% a la propriété de coaguler les protéines.
B) Il est utilisé dans la première étape (déshydratation)
C) On l’utilise lors d’une étude topographique.
D) Dans le cas de l’immunologie, on l’utilise particulièrement
E) Aucune des propositions ci-dessus n’est exacte
QCM 3–CONCERNANT LA COLORATION, PARMI LES PROPOSITIONS CI-DESSOUS, LAQUELLE
(LESQUELLES) EST (SONT) EXACTE(S) ?
A) Le papanicolaou est une coloration routine
B) Le May-Grunwald Giemsa est utilisé pour les frottis gynécologiques
C) Le papanicolaou est un mélange de colorants violet et orange
D) La fixation avec le papanicolaou se fait à base d’alcool et d’éther
E) Aucune des propositions ci-dessus n’est exacte
QCM 4–CONCERNANT LA COLORATION HISTOCHIMIQUE, PARMI LES PROPOSITIONS CI-DESSOUS,
LAQUELLE (LESQUELLES) EST (SONT) EXACTE(S) ?
A) On peut mettre en évidence un groupement thiol
B) Le bleu Alcian peut être utilisé pour la détection de groupements ferrique
C) On peut détecter un composant intracellulaire
D) On ne peut pas détecter de composant intracellulaire
E) Aucune des propositions ci-dessus n’est exacte
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QCM 5–CONCERNANT LA FIXATION POUR UNE ÉTUDE CYTOLOGIQUE, PARMI LES PROPOSITIONS CI-
DESSOUS, LAQUELLE (LESQUELLES) EST (SONT) EXACTE(S) ?
A) Elle permet de prévenir l’autolyse tissulaire
B) La fixation doit se faire rapidement
C) Elle permet la macération
D) Elle permet la conservation tissulaire
E) Aucune des propositions ci-dessus n’est exacte
QCM 6–CONCERNANT LE MGG, PARMI LES PROPOSITIONS CI-DESSOUS, LAQUELLE (LESQUELLES) EST
(SONT) EXACTE(S) ?
A) Le Giemsa comporte l’alcool
B) Le May-Grunwald colore le cytoplasme
C) Il permet de déterminer le caractère acide ou basique du cytoplasme et des grains de sécrétions
D) Il s’agit d’un mélange de bleu de méthylène et d’azurs de méthylène
E) Aucune des propositions ci-dessus n’est exacte
Exercice 1 :
Complétez le texte avec les mots correspondants
La fixation doit être faite ……………. après le prélèvement. Il faut que le volume du rapport ……………….
…./……………… doit être égal à …/…. Le temps de fixation est variable en fonction du ……………….. du
prélèvement.
Le papanicolaou et le MGG sont des colorations de …………….. On utilise le ………………… pour le frottis sanguin
et les ……………….. ………………. Pour le frottis vaginal on utilisera le ………………..
Lors de ………………… on substitue le fixateur par un liquide hydrophile. Pour cela on fait des bains successifs
………….. pour remplacer le fixateur.
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Exercice 2 :
Donnez les définitions des mots suivants
Tissu :
Organe :
Appareil :
Exercice 3 :
Reliez ces étapes aux produits qu’elles utilisent
Exercice 4 :
Complétez le tableau suivant
COLORATION COLORANT CE QU’IL MET EN ÉVIDENCE
Topographiques de routine Hematoxyline Noyau
Bleu Alcian
Fibres élastiques
Membrane basale
Grimélius
Infiltration
Déshydratation
Hydrophile
Hydrophobe
Xylène
Paraffine solide
Inclusion
Imprégnation
Paraffine fondue
Éthanol
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
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QCM 1 –CONCERNANT LESTECHNIQUES D’ÉTUDES HISTOLOGIQUES ET CYTOLOGIQUES,PARMI LES
PROPOSITIONS CI-DESSOUS, LAQUELLE (LESQUELLES) EST (SONT) EXACTE(S) ?
A) VRAI
B) VRAI
C) VRAI
D) FAUX : Une coloration à l’hématoxyline révèle le NOYAU en violet : c’est un colorant nucléaire
E) Aucune des propositions ci-dessus n’est exacte
QCM 2–CONCERNANT LE FORMOL, PARMI LES PROPOSITIONS CI-DESSOUS, LAQUELLE (LESQUELLES) EST
(SONT) EXACTE(S) ?
A) FAUX : Le formol à 10% a la propriété réticuler
B) FAUX : Lors de la déshydratation on utilise de l’éthanol
C) VRAI
D) FAUX : Dans le cas de l’immunologie, on utilise des fixateurs plus doux que le formol
E) Aucune des propositions ci-dessus n’est exacte
QCM 3–CONCERNANT LA COLORATION, PARMI LES PROPOSITIONS CI-DESSOUS, LAQUELLE
(LESQUELLES) EST (SONT) EXACTE(S) ?
A) VRAI
B) FAUX : C’est le papanicolaou pour les frottis gynécologiques
C) FAUX : Le papanicolaou est un mélange de colorants violet, d’orange et de VERT
D) VRAI
E) Aucune des propositions ci-dessus n’est exacte
QCM 4–CONCERNANT LA COLORATION HISTOCHIMIQUE, PARMI LES PROPOSITIONS CI-DESSOUS,
LAQUELLE (LESQUELLES) EST (SONT) EXACTE(S) ?
A) VRAI : détection de groupement spécifiques
B) FAUX : Le bleu Alcian peut être utilisé pour la détection de groupements SULFATÉS
C) VRAI : On peut détecter un composant intracellulaire
D) FAUX
E) Aucune des propositions ci-dessus n’est exacte
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QCM 5–CONCERNANT LA FIXATION POUR UNE ÉTUDE CYTOLOGIQUE, PARMI LES PROPOSITIONS CI-
DESSOUS, LAQUELLE (LESQUELLES) EST (SONT) EXACTE(S) ?
A) VRAI
B) VRAI : Sinon les cellules ne seront pas représentatives des cellules de l’organisme
C) FAUX : au contraire elle évite la macération, il faut connaître ses différents rôles
D) VRAI
E) Aucune des propositions ci-dessus n’est exacte
QCM 6–CONCERNANT LE MGG, PARMI LES PROPOSITIONS CI-DESSOUS, LAQUELLE (LESQUELLES) EST
(SONT) EXACTE(S) ?
A) FAUX : c’est l’inverse le May-Grunwald comporte l’alcool et le Giemsa colore le cytoplasme
B) FAUX
C) VRAI
D) VRAI
E) Aucune des propositions ci-dessus n’est exacte
Exercice 1 :
Complétez le texte avec les mots correspondants
La fixation doit être fait rapidement après le prélèvement. Il faut que le volume du rapport volume échantillon/
volume fixateur doit être égal à 1/5.Le temps de fixation est variable en fonction du volume du prélèvement.
Le papanicolaou et le MGG sont des colorations de routine. On utilise le MGG pour le frottis sanguin et les
cellules cytocentrifugées. Pour le frottis vaginal on utilisera le papanicolaou.
Lors de la déshydratation, on substitue le fixateur par un liquide hydrophile. Pour cela on fait des bains successifs
d’éthanol pour remplacer le fixateur.
Exercice 2 :
Donnez les définitions des mots suivants
Tissu : Un tissu est défini par un ensemble de cellules qui s’associent
Organe : Un organe est formé par l’association de plusieurs tissus différents
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Appareil : constitué de plusieurs organes qui assurent une fonction biologique spécifique
Exercice 3 :
Reliez ces étapes aux produits qu’elles utilisent.
Exercice 4 :
Complétez le tableau suivant
COLORATION COLORANT CE QU’IL MET EN ÉVIDENCE
Topographiques de routine Hematoxyline Noyau
Histochimique Bleu Alcian Groupement sulfaté
Histochimique Orcéine Fibres élastiques
Histochimique PAS Membrane basale
Histochimique Grimélius Cellules endocrines
Infiltration
Déshydratation
Hydrophobe
Xylène
Paraffine solide
Inclusion
Imprégnation
Paraffine fondue
Éthanol
•
•
•
•
Hydrophile •
•
•
•
•
•
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Objectifs de cette partie :
⮚ Connaître les caractéristiques des cellules épithéliales et leurs rôles
⮚ Appréhender le lien entre la structure d’un épithélium et une fonction spécifique
⮚ Connaître les critères de classification des épithéliums de revêtement et glandulaires
⮚ Initier la reconnaissance d’un épithélium à partir d’images simples obtenues en microscopie optique
I. GÉNÉRALITÉS
Un épithélium est constitué par un ensemble de cellules tapissant soit la surface externe du corps comme
la peau, soit la surface des cavités internes de l’organisme (œsophage, estomac, intestin, trachée, vessie …).
Les cellules d’un épithélium sont juxtaposées et solidarisées entre elles par des systèmes de jonction
inter-cellulaire (ronds gris sur le schéma). Un épithélium est plus ou moins épais en fonction du nombre de
couches de cellules qui le constitue et de la forme des cellules.
Un épithélium repose sur une membrane
basale, qui lui sert de support et qui est intercalée avec
du tissu conjonctif sous-jacent. Des systèmes de
jonction (ronds jaunes sur le schéma) à la base de
l’épithélium permettent une cohésion tissulaire.
Un épithélium n’est pas vascularisé mais les
apports nutritifs et l’oxygénation proviennent des
vaisseaux sanguins circulant dans le tissu conjonctif.
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Les épithéliums sont innervés avec des terminaisons nerveuses sensitives et/ou motrices qui se localisent
entre les cellules épithéliales.
Rôles d'un épithélium :
• Revêtement et protection mécanique et/ou chimique des surfaces ou cavités (peau, œsophage…)
• Sécrétion pour certains épithéliums qu’on nomme mixte car ils ont une fonction de revêtement associée
à une fonction de sécrétion dite glandulaire (voir 2.5)
• Absorption de substances pour certains épithéliums comme l’épithélium intestinal (absorption des
nutriments issus de la digestion)
• Sensoriel pour certains épithéliums comme celui de la rétine de l’œil ou de la langue pour la perception
du goût.
II. POLARITÉ DES CELLULES ÉPITHÉLIALES
A) Définition
La polarité correspond à l’existence d’une régionalisation cellulaire qui est très marquée pour les cellules
épithéliales. La cellule est répartie en deux domaines avec des spécificités propres :
Le domaine ou pôle apical en contact avec la lumière. Les protéines membranaires de ce domaine sont
les plus spécialisées et vont contribuées à la fonction spécifique de certaines cellules épithéliales.
Le domaine baso-latéral qui comprend des protéines membranaires moins spécialisées et communes à
de nombreuses cellules. Le maintien de la spécificité des deux domaines est assuré par la présence de jonctions
serrées qui vont empêcher le déplacement des protéines membranaires spécifiques d’un domaine vers l’autre.
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Note : Le cytosquelette joue un rôle fondamental dans le tri et l’adressage des protéines des deux domaines.
Les membranes apicales et basales peuvent présenter des différenciations ; celles du pôle apical seront plus
spécifiques et propres à la fonctionnalité d’un organe ou d’un système.
B) Différenciations de surface du pôle apical
La surface de certains épithéliums peut présenter un aspect morphologique adapté à une fonction
hautement spécialisée d’un organe. De manière générale, ces différenciations spécialisées permettent
soit d’accroître la surface d’échange soit de faciliter le déplacement de substances présentent dans la lumière.
▪ LES MICROVILLOSITES :
Elles correspondent à des projections en doigt de gant (digitiforme) de la membrane plasmique au pôle
apical. On en trouve à la surface de nombreux épithéliums mais en très petit nombre et de petite taille, si bien
que la surface apparaît lisse en MO. En revanche, pour certains épithéliums, elles sont nombreuses et groupées
avec une disposition régulière sur toute la surface apicale ce qui constitue une réelle différenciation de surface
dont le rôle est l’augmentation de la surface des échanges. Le maintien de leur forme est lié à la présence
de microfilaments d’actine disposés parallèlement les uns aux autres et selon le grand axe des microvillosités. On
les retrouve notamment à la surface des cellules intestinales (figure ci-contre) pour faciliter l’absorption des
nutriments ou de certaines cellules du rein.
▪ LES STEREOCILS :
Ce sont également des projections digitiformes de la membrane plasmique, nombreuses, souvent
ramifiées et environ 10 fois plus longues que les microvillosités ce qui leur confère une disposition moins droite et
moins régulière. Ils facilitent les échanges et les déplacements de substances présentes dans la lumière. On les
retrouve notamment à la surface des cellules de l’oreille interne.
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▪ LES CILS VIBRATILES :
Ce sont des projections régulières de la membrane plasmique que l’on
retrouve principalement dans les cellules de l’appareil respiratoire (trachée,
bronches…). Grâce à un battement synchrone, les cils permettent l’évacuation des
particules inhalées et emprisonnées dans du mucus, lui-même produit par les
cellules de l’épithélium (voir 2.5). Les cils sont constitués d’un système
de microtubules régulièrement disposés sous forme de 9 doublets en périphérie de
la membrane plasmique et d’un doublet central. Des bras de dynéine sont associés
aux microtubules ce qui permet d’induire la mobilité des cils.
Note : L’organisation moléculaire des microtubules et l’interaction avec la dynéine vous sont décrites dans la
vidéo à distance sur le cytosquelette de M Letournel.
https://univ-angers.cloud.panopto.eu/Panopto/Pages/Viewer.aspx?id=f2ea4a0d-ba1c-4c3d-a15b-abb30075ffca
▪ LES REPLIS INTRACYTOPLASMIQUES :
Ils sont spécifiques de l'épithélium urinaire. Ces sont des invaginations de la membrane plasmique vers
l’intérieur de la cellule. Elles permettent à la membrane cellulaire d’être étirée sans se rompre lorsque la vessie se
remplit. De plus, la face externe de la membrane est épaissie et donc renforcée.
C) Différenciations du pôle basal :
Elles sont moins diversifiées qu’au pôle apical et consistent en des replis de la membrane plasmique
reposant sur la membrane basale. Ces replis permettent l’augmentation des surfaces d’échange (notamment
d’ions et de dioxygène) avec le tissu conjonctif sous-jacent et les vaisseaux sanguins qu’il renferme.
III. SYSTÈMES DE JONCTIONS SPÉCIALISÉS
A) Dans la région latérale entre les cellules adjacentes
Il existe trois types de jonctions entre deux cellules adjacentes qui se distinguent par leur rôle et leur
organisation moléculaire :
▪ LES JONCTIONS SERREES (OU ZONULA OCCLUDENS) :
Elles permettent le rapprochement étroit de deux membranes cellulaires adjacentes induisant un
rétrécissement important de l’espace intercellulaire (visible en MET sur la figure ci-dessous). Elles forment des
lignes de soudure (voir figure ci-dessous) et constituent ainsi la barrière épithéliale empêchant le passage de
toutes substances par l’espace inter-cellulaire. Elles sont constituées d’une molécule d’adhésion cellulaire (CAM)
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appelée occludine. Celle-ci est reliée au cytosquelette par l’intermédiaire de protéines de liaison
intracytoplasmiques.
▪ LES JONCTIONS D’ANCRAGE :
Elles permettent la cohésion de toutes les cellules au sein d’un même épithélium et ont un rôle de
stabilité. On distingue deux sous-types :
- Les zonula adhérens : elles forment une ceinture ou anneau d’ancrage autour des cellules. Elles sont souvent
localisées en dessous des jonctions serrées.
- Les desmosomes ou macula adhérens : jonctions de forme arrondie et réparties isolément autour des cellules.
Ils sont très abondants dans l’épithélium de la peau soumis à des chocs importants physiques ; l’ancrage y est
alors renforcé.
Les deux types de jonction d’ancrage sont constitués d’une CAM, reliée à des protéines de liaison
intracytoplasmiques, elles-mêmes reliées au cytosquelette : les microfilaments d’actine pour les zonula adherens
et les filaments intermédiaires pour les desmosomes (figure ci-dessus).
Les jonctions serrées et d’ancrage sont disposées selon une organisation spécifique aux cellules épithéliales en
partant de la surface apicale. On parle alors de complexes de jonction (figure ci-dessus).
▪ LES JONCTIONS COMMUNICANTES :
Les jonctions communicantes permettent une communication directe
des cellules d’un même épithélium. Elles permettent notamment l’échange de
petites molécules. Elles sont constituées d’un assemblage transmembranaire de
6 connexines formant un canal central pouvant se fermer. Chaque assemblage est
placé en regard d’un autre, formant donc un passage entre deux cellules
adjacentes.
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B) Dans la région basale entre les cellules et la membrane basale :
Les hémidesmosomes et les contacts focaux sont deux systèmes de jonction qui permettent l’ancrage
des cellules épithéliales au tissu conjonctif sous-jacent. La membrane basale, située à l’interface entre ces deux
tissus, a un rôle fondamental dans cet ancrage car elle engage des protéines extracellulaires qui se lient à des
intégrines. Ces dernières sont localisées dans la membrane des cellules épithéliales situées au pôle basal. Tout
comme les systèmes de jonction du pôle apical, des protéines du cytosquelette sont impliquées.
Note : L’organisation moléculaire et le rôle des intégrines vous sont décrits dans la vidéo à distance sur les
molécules d’adhérence de M Letournel.
https://univ-angers.cloud.panopto.eu/Panopto/Pages/Viewer.aspx?id=533b66a0-ff75-4035-9be5-abab00e5dfd5
IV. CLASSIFICATION DES ÉPITHÉLIUMS DE REVÊTEMENT
A) Selon le nombre de couches cellulaires
L’épithélium pseudostratifié est le plus difficile à identifier. C’est un épithélium intermédiaire entre
l’unistratifié (car toutes les cellules ont un contact avec les membranes basales) et le stratifié (car les noyaux sont
positionnés sur plusieurs niveaux). Le critère qui permet de ne pas le confondre avec un épithélium stratifié
est l’absence d’assise basale génératrice. Celle-ci correspond à une couche régulière de cellules reposant sur la
membrane basale (double flèche grisée sur le schéma). Ces cellules permettent le renouvellement des
épithéliums stratifiés. Pour les épithéliums unistratifiés ou pseudostratifiés, le renouvellement se fait à partir de
cellules souches isolées de l’épithélium.
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B) Selon la forme des cellules
Il existe trois types de formes de cellules. Dans le cas de la forme pavimenteuse, les cellules sont aplaties
et le cytoplasme est très peu visible à l’observation en microscopie optique. Pour la forme prismatique, les cellules
sont plus hautes que larges.
Pour un épithélium unistratifié, on peut retrouver l’une de ces trois formes. Dans le cas des épithéliums
pseudostratifiés et stratifiés, la forme attribuée pour caractériser un épithélium correspond à celle des cellules en
contact directe avec la lumière.
Les épithéliums pluristratifiés sont majoritairement pavimenteux, les formes cubiques et prismatiques
étant rares. Les épithéliums pseudostratifiés sont majoritairement prismatiques. Il existe une autre forme
spécifique dite polymorphe que l’on retrouve dans les voies urinaires. Elle permet une adaptation de la forme de
l’épithélium au volume de la vessie.
C) Selon la spécialisation de la surface apicale
Dans la dénomination d’un épithélium, qui tient compte du nombre de couches et de la forme des
cellules, on rajoute aussi la présence d’une différenciation de surface au pôle apical (voir IIB).
Exemple : épithélium pseudostratifié prismatique cilié de la trachée ou des bronches
Dans le cas des épithéliums stratifiés pavimenteux, on peut retrouver une couche supplémentaire au pôle
apical qui correspond à une couche protéique de kératine. C’est le cas de l’épithélium de la peau qui prend la
dénomination suivante : épithélium stratifié pavimenteux kératinisé. Cette couche apporte une protection
mécanique et chimique supplémentaire. Si cette couche est absente, on rajoutera : non kératinisé.
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D) 3 exemples d’épithélium
Exemples d’épithélium avec dénomination de chacun suivant les critères de classification :
▪ ÉPITHELIUM PSEUDOSTRATIFIE PRISMATIQUE CILIE :
Se retrouve dans la trachée ou les bronches.
On a réalisé une coloration trichrome. On observe les
noyaux ; il y a plusieurs niveaux de noyaux. Toujours
repéré la lumière (blanc) soit la partie APICALE, et la
base de l’épithélium soit la partie BASALE. Elle repose
sur le tissu conjonctif (bleu) avec la membrane basale
qui est intercalée (non visible car pas de coloration
spécifique).
1) Recherche du nombre de cellule
C’est un épithélium stratifié car il y a plusieurs niveaux de noyaux.
2) Recherche de la forme
On observe les contours cellulaires (vert) et le contact avec la membrane basale. Ici, les cellules sont de formes
prismatiques.
3) Recherche de différentiation de surface au niveau apical (lumière)
On constate une différenciation, il y a présence de cils.
Note : Un épithélium cilié ne se trouve pas sur un épithélium pluristratifié et rarement sur un épithélium stratifié. Là
on est sûr qu’il soit pseudostratifié.
▪ ÉPITHELIUM STRATIFIE PAVIMENTEUX NON KERATINISE :
Se trouve au niveau de l’œsophage.
Coloration trichrome. Repérer lumière (apicale) et tissus
conjonctif (bleu – basale). En coloration trichrome, toutes les
cellules apparaissent avec un cytoplasme rose, cela permet de
repérer l’épithélium. Ici, vous avez une zone particulière à la base :
l’assise basale génératrice. Elle permet le renouvellement des
cellules de l’épithélium pluristratifiées. Vous avez des couches de
cellules les unes au-dessus des autres jusqu’à la base.
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Pour la recherche de la forme, on s’intéresse aux cellules les plus proches de la lumière : noyaux aplatis,
très peu de cytoplasme -> cellules pavimenteuses.
Il n’y a pas de différentiation de surface, surface lisse, il n’y a pas de couche de kératine.
▪ ÉPITHELIUM STRATIFIE PAVIMENTEUX KERATINISE :
Se trouve au niveau de la peau.
Coloration trichrome. On voit tout de suite au niveau de
la lumière quelque chose en plus. On repère le tissu conjonctif
(bleu – basale). On voit des couches de cellules, on repère les
noyaux. On voit en plus à l’épithélium stratifié précèdent des
sortes de fils, qui correspond à la couche kératinisée. Cette
couche kératinisée correspond à des cellules mortes qu’ont
conservé leur membrane et à l’intérieur des cellules on retrouve
une protéine : la kératine.
Cet épithélium est pavimenteux, les noyaux des cellules
superficielles, les plus proches de la lumière, juste en dessous de
la couche kératinisée sont aplatis.
IV. LES ÉPITHÉLIUMS GLANDULAIRES
A) Généralités et définitions
Parmi l’ensemble des épithéliums, certains possèdent une fonction glandulaire. Les cellules synthétisent
un produit (enzymes, mucus, lipides, hormones …) qu’elles vont déverser à l’extérieur :
⮚ Dans la lumière ou en surface : ce sont des cellulaires glandulaires exocrines
⮚ Dans le sang : ce sont des cellules glandulaires endocrines
Il existe une polarité liée au mode d’excrétion. En effet, on observe des grains de sécrétion renfermant le
produit synthétisé :
⮚ Au pôle apical des cellules pour une cellule exocrine
⮚ Au pôle basal des cellules pour une cellule endocrine
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Dans un épithélium glandulaire exocrine :
⮚ Soit toutes les cellules sont glandulaires (exemple de l’épithélium gastrique)
⮚ Soit certaines cellules sont glandulaires et dans ce cas elles apparaissent soit isolées les unes des autres
(exemple de l’épithélium intestinal), soit regroupées (exemple de l’épithélium nasal).
Lorsqu’un produit de sécrétion est nécessaire en grande quantité, l’épithélium de surface s’invagine dans
le tissu conjonctif sous-jacent et constitue une glande tubuleuse simple (voir figure ci-dessous) ou plus complexe
avec des ramifications plus ou moins nombreuses. Les glandes exocrines ainsi formées peuvent également
renfermer des cellules endocrines.
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B) Critères de classification des cellules glandulaires exocrines
Nous aborderons uniquement les critères de classification des cellules glandulaires et non ceux des
glandes dans leur ensemble.
Les cellules glandulaires peuvent être classées selon différents critères dont :
▪ LE MODE DE SECRETION DU PRODUIT ELABORE
Il en existe 3 :
⮚ Mérocrine : le plus répandu. Il correspond à une exocytose.
⮚ Apocrine : Le produit élaboré est libéré en même temps qu’une partie du cytoplasme apical et de la
membrane formant ainsi une vacuole de sécrétion.
⮚ Holocrine : le produit élaboré s’accumule dans la cellule conduisant à la mort de la cellule par
éclatement et donc à la libération du produit. Ce type de glande renferme des cellules souches
permettant le renouvellement des cellules glandulaires.
▪ LA NATURE DU PRODUIT DE SECRETION :
Il existe 3 grandes classes de produit définissant 3 grandes types de cellules glandulaires :
⮚ Cellules à sécrétion séreuse (= protéique) :
Le produit de sécrétion est une protéine et le plus souvent une enzyme. Le réticulum endoplasmique
granuleux est développé et localisé en position basale. Les grains de sécrétion renfermant les protéines sont
localisés au pôle apical et confèrent un aspect granuleux (visible en MO) au cytoplasme apical. La sécrétion
s’effectue par exocytose.
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⮚ Cellules à sécrétion muqueuse :
Le mucus est sous la forme d’un gel visqueux riche en glycoprotéines et en mucoplysaccharides. Il est
produit par de nombreuses cellules glandulaires des épithéliums mixtes et des glandes du tissu conjonctif. Il a
un rôle de lubrifiant et de protection chimique comme pour l’estomac. Le cytoplasme apparaît très pâle en
MO voire quasi transparent. Le mucus peut être mis spécifiquement en évidence par des colorations comme le
PAS (voir figure en 2.5.1). La sécrétion s’effectue par exocytose.
➢ Cellules à sécrétion lipidique ou lipo-protéique
Elles sont riches en réticulum endoplasmique lisse. Le cytoplasme apparaît pâle et renferme
de nombreuses petites vacuoles lipidiques. Le noyau est le plus souvent en position centrale.
Note : Il existe des produits de sécrétion qui n’appartiennent à aucune des grandes classes définies ci-dessous
en raison de leur spécificité propre.
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POINTS IMPORTANTS
I – Introduction :
Un épithélium repose sur une membrane basale, des systèmes de jonction à la base de l’épithélium permettent
une cohésion tissulaire. Un épithélium n’est pas vascularisé et est innervés.
Rôle d'un épithélium : Revêtement et protection + fonction spécifique (sécrétion pour épithélium mixte,
absorption, sensoriel)
II - POLARITÉ DES CELLULES ÉPITHÉLIALES
Les cellules épithéliales sont divisées en 2 pôles :
- Apical (fonction spécifique au niveau de la lumière) : Accroît surface d’échange / facilite le déplacement
de substances
- Baso-latéral : replis -> augmentation surface d’échange
Fonctions spécifiques du pôle apical : Les microvillosités, Les stéréocils, Les cils vibratiles, Les replis
intracytoplasmiques
⮚ Différenciation du pole apical :
Plateau strié Plateau en brosse Stéréocils Cils Replis intra-cyto
1 à 2 µm 3 à 6 µm 10 à 15 µm 3 à 6 µm
Intestin Tubule proximal du
néphron
Canal épididymaire,
déférent ; oreille
Epithélium respiratoire ;
trompes utérines
Urothélium
MFA + cytokératine
Villine, fimbrine
Spectrine
Myosine I, ezrine
MFA non organisés
Ramifications
Forme de poils de
pinceaux
Microtubules
Bras de dynéines
Ligne des corpuscules
basaux
Cellules en dôme
de parapluie
⮚ Différenciation du pole latéral :
Engrènements Gap Junction Zonula Occludens Macula Adhaerens Zonula Adhaerens
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↑ la cohésion et les
échanges entre les
cellules
Transfert de l’info
d’1 cellule à tout
l’épithélium
Polarisation
Barrière à l’espace
intercellulaire
Cohésion cellulaire
ponctuelle
Cohésion cellulaire
en ceinture
Présence de
mitochondries
2 connexons
composés de 6 SU
de connexines
Occludine
ZO1, ZO2, spectrine,
MFA
Desmogléine et desmocolline
Desmoplakine et
plakoglobine
Cytokératine
Caténine et
plakoglobine
MFA
⮚ Différenciation du pole basal
Replis membranaire Hémidesmosomes Contact focaux
Mitochondrie en bâtonnet Laminine, intégrine, desmoplakines,
cytokératine
Fibronectine, intégrine, taline,
vinculine, alpha-actinine, MFA
III - Systèmes de jonctions spécialisés
2 lieux de jonction des cellules épithéliales :
- Au niveau latéral, entre cellules adjacentes, 3 types de jonction : Les jonctions serrées (ou zonula
occludens), Les jonctions d’ancrage (Les zonula adherens et Les desmosomes ou macula adherens), et
les jonctions communicantes
- Au niveau basal, entre les cellules et la membrane basale, 2 types de jonction :
les hémidesmosomes et les contacts focaux
IV - Classification des épithéliums de revêtement / Nomination
- Le nombre de couches cellulaires : 1 couche + 1 niveau = é unistratifié, 1 couche + x niveaux = é
pseudostratifié, x couches = épithélium stratifié/pluristratifié
- La forme des cellules : aplatie = é pavimenteux, cubique = é cubique, prismatique = é prismatique
- La spécialité apicale : Kératinisé ou non
V - Les épithéliums glandulaires
Cellules glandulaires exocrines, production dans la lumière au pôle apical (toutes les cellules/cellules isolées)
Cellules glandulaires endocrines, production dans le sang au pôle basale
Classification des cellules glandulaires exocrines :
- Mode de sécrétion : Mérocrine, Apocrine, Holocrine
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- La nature du produit de sécrétion : séreuse (= protéique), muqueuse, lipidique ou lipo-protéique
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QCM 1 – PARMI LES PROPOSITIONS CI-DESSOUS, LAQUELLE (LESQUELLES) EST (SONT) EXACTE(S) ?
A) L’épithélium est une structure innervée et vascularisée. B) L’épithélium repose sur une membrane basale composée de quelques cellules épithéliales. C) L’épithélium intestinal et l’épithélium rénal sont les 2 seuls à avoir une fonction d’absorption. D) Les tight-junction sont des jonctions serrées permettant une polarité. E) Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
QCM 2 – PARMI LES PROPOSITIONS CI-DESSOUS, LAQUELLE (LESQUELLES) EST (SONT) EXACTE(S) ?
A) Un cil vibratile mesure 3 à 6 µm. B) Un cil vibratile est composé de 9 triplets de tubulines en périphérie et d’1 triplet au centre. C) Du pole apical vers le pôle basal, on retrouve, dans cet ordre : Zonula Occludens, Macula Adhaerens, Zonula
Adhaerens, Gap junction D) Les replis membranaires contiennent de nombreuses mitochondries. E) Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
QCM 3 – PARMI LES PROPOSITIONS CI-DESSOUS, LAQUELLE (LESQUELLES) EST (SONT) EXACTE(S) ?
A) La plèvre est composée de la couche sous mésothéliale + la membrane basale + le mésothélium. B) L’ensemble endothélium + membrane basale + couche sous-endothéliale se nomme intima pour le cœur. C) Il existe exactement 5 rôles possibles des épithéliums. D) Les carcinomes touchent l’épithélium, tandis que les adénocarcinomes touche les épithéliums glandulaires. E) Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
Exercice 1 :
Complétez le texte avec les mots correspondants
Les Macula Adhaerens sont des jonctions de type ………, aussi appelée …….… . Les molécules d’adhésions des
macula adhaerens sont de type …….. et sont les ….…. et ……….., tandis que les protéines de liaisons sont …..….
et ….….. . Le cytosquelette impliqué dans les macula adhaerens correspond à des ……...
Les Zonula Adhaerens sont des jonctions de type ………, aussi appelée ……… . Les molécules d’adhésions des
zonula adhaerens sont de type ……... et sont ….…. et ……….., tandis que les protéines de liaisons sont………. et
……... . Le cytosquelette impliqué dans les zonula adhaerens correspond à des …..
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Exercice 2 :
Donnez le nom de la jonction représentée par ces schémas :
Exercice 3 :
Donnez les définitions des mots suivants
Cellules séreuses :
Mode d’excrétion holocrine :
Colloïde :
Métaplasie :
Exercice 4 :
VRAI/FAUX
A) Le turnover de l’épiderme est de 20 jours. B) Le turnover de l’épithélium gastrique est de 20 jours. C) Les épithéliums unistratifiés et pseudostratifiés éliminent leurs cellules mortes par pincement et expulsion. D) L’ectoblaste donne l’épiderme et l’épithélium de la cavité buccale. E) Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte
Exercice 5 :
Complétez le tableau suivant
Epithélium Intestin Urothélium Epiderme
Stratification (uni, pseudo
ou pluri)
Forme des cellules
Différenciation
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Sécrétion
Renouvellement
Exercice 5 :
Reliez ces images de glandes à leurs caractéristiques.
Présence de gouttelettes lipidiques
Excrétion apocrine
Excrétion holocrine
Présence de vacuoles lipidiques
Forme tubulo-alvéolaire
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QCM 1 – PARMI LES PROPOSITIONS CI-DESSOUS, LAQUELLE (LESQUELLES) EST (SONT) EXACTE(S) ?
A) FAUX, l’épithélium n’est pas vascularisé mais bien innervé B) FAUX, la membrane basale est acellulaire !! C) VRAI D) VRAI, tight junction = jonction serrée, permettent la polarisation et force les nutriments à passer dans la cel-
lule E) Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
QCM 2 – PARMI LES PROPOSITIONS CI-DESSOUS, LAQUELLE (LESQUELLES) EST (SONT) EXACTE(S) ? A) VRAI, un cil vibratile mesure 3 à 6 µm. B) FAUX : 9 doublets en périphérie et un doublet au centre, et non des triplets C) Faux : Zonula Occludens, Zonula Adhaerens, Macula Adhaerens, Gap junction D) VRAI, replis membranaires = différenciation du pole basal, comprenant des mitochondries en batônnets E) Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
QCM 3 – PARMI LES PROPOSITIONS CI-DESSOUS, LAQUELLE (LESQUELLES) EST (SONT) EXACTE(S) ?
A) VRAI , cela forme la séreuse des poumons B) FAUX : on parle d’intima pour les vaisseaux et d’endocarde pour le cœur. C) VRAI: barrière et protection ; échange ; mouvement ; innervation et fonction sensorielle ; perméabilité aux
cellules migratrices. D) VRAI, ce sont des tumeurs. E) Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
Exercice 1 :
Les macula adhaerens sont des jonctions de type ponctuelles aussi appelée desmosomes . Les molécules
d’adhésions des macula adhaerens sont de type cadhérine et sont des desmogléines et desmocollines, tandis
que les protéines de liaisons sont des desmoplakines et des plakoglobines. Le cytosquelette impliqué dans les
macula adhaerens correspond à des filaments intermédiaires de cytokératine.
Les Zonula adhaerens sont des jonctions de type non ponctuelles, aussi appelée jonctions intermédiaires. Les
molécules d’adhésions des zonula adhaerens sont de type cadhérine et sont des desmogléines et
desmocollines, tandis que les protéines de liaisons sont des caténines et des plakoglobines. Le cytosquelette
impliqué dans les zonula adhaerens correspond à des micro filament d’actine.
Exercice 2 :
Cellules séreuses : cellules qui sécrètent des protéines enzymatiques (par exemple : de la trypsine, de l’amylase,
des lipases, de la pepsine…)
Mode d’excrétion holocrine : le produit reste dans la cellule jusqu’à ce que les cellules éclatent et libèrent le
produit de sécrétion ; spécifique de la glande sébacée
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Colloïde : zone de stockage des hormones inactives au centre des glandes vésiculeuses (thyroïde).
Métaplasie : modifications possibles réversibles des épithéliums sous certaines conditions pathologiques
Exercice 3
= Zonula Occludens = hémidesmosome
= contacts focaux
Exercice 4 :
A) VRAI, le turnover de l’épiderme est bien de 20 jours. B) FAUX, le turnover de l’épithélium gastrique est de 3 jours. C) VRAI, tandis que les épithéliums pluristratifiés desquament. D) Vrai, ce sont les 2 seuls épithéliums d’origine l’ectoblaste. E) Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
Exercice 5 :
Complétez le tableau suivant
Epithélium Intestin Urothélium Epiderme
Stratification (uni, pseudo
ou pluri)
Unistratifié Pseudostratifié Pluristratifié
Forme des cellules Prismatique Polymorphe Pavimenteux kératinisé
Différenciation Plateau strié Replis membranaire (apical) Desmosome (latéral)
Sécrétion Mucus Rien Kératine
Renouvellement Cellule souche isolée + zone
du collet
Cellule souche isolée Assise basale génératrice
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Exercice 6 :
La première correspond à une coupe de glande sébacée, et la deuxième correspond à une coupe de glande
mammaire.
Présence de gouttelettes lipidiques
Excrétion apocrine
Excrétion holocrine
Présence de vacuoles lipidiques
Forme tubulo-alvéolaire
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Notes
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Objectifs de cette partie :
⮚ Connaître les caractéristiques des constituants cellulaires et moléculaires du tissu conjonctif
⮚ Connaître les caractéristiques des tissus conjonctifs communs
I. GÉNERALITES ET DÉFINITION
Les tissus conjonctifs relient et soutiennent, physiquement et biologiquement, les constituants des
organes et tissus de l’organisme. Du fait de son rôle, le tissu conjonctif est aussi nommé tissu de soutien.
Le tissu conjonctif est constitué de cellules séparées les unes des autres et entourées d’une matrice extracellulaire
(MEC). La MEC est constituée de fibres (visibles en MO) et de substance fondamentale. Parmi les cellules
présentes, le fibroblaste constitue la cellule principale et spécifique du tissu conjonctif.
Les tissus conjonctifs sont vascularisés. La vascularisation du tissu conjonctif représente la
microcirculation constituée d’un réseau de capillaires sanguins et lymphatiques. Cette vascularisation est
indispensable à la nutrition et l’oxygénation des tissus constitutifs des organes et également à l’élimination des
déchets.
Il existe deux grandes catégories de tissus conjonctifs : les tissus conjonctifs communs et les tissus conjonctifs
hautement spécialisés (tissu osseux, tissu cartilagineux). Ce chapitre sera consacré uniquement aux tissus
conjonctifs communs.
II. LES CELLULES DU TISSU CONJONCTIF
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Outre la présence constante des fibroblastes, on retrouve deux grandes catégories de cellules en
proportion plus ou moins importante suivant la localisation et la fonction du tissu conjonctif au sein d’un organe
donné mais également en fonction d’une situation physiologique donnée.
A) Les fibroblastes
Ils ont une forme allongée avec des prolongements
fins. Le noyau est allongé et aplati. Le cytoplasme est peu
abondant et réduit à une fine bande en périphérie du noyau. En
microscopie optique, les fibroblastes sont visibles surtout par leur
noyau.
Ils synthétisent tous les constituants de la MEC (le
collagène, l’élastine des fibres élastiques, les protéoglycanes…)
ainsi que des facteurs de croissance et cytokines. Durant l’activité de synthèse, le réticulum endoplasmique
granuleux (RER) et l’appareil de Gogi sont particulièrement développés, le cytoplasme est alors plus volumineux.
Ils adhèrent à la MEC mais sont également mobiles notamment lors d’une lésion tissulaire ou d’un
processus inflammatoire. Ils ont en effet un rôle fondamental dans la réparation tissulaire et lors des processus
inflammatoires. Au cours du processus de cicatrisation, ils peuvent acquérir un phénotype contractile ; on les
nomme myofibroblastes.
B) Les adipocytes blancs
Ces cellules ont une activité de synthèse, de stockage et de métabolisme des lipides. Ils sont volumineux
et facilement reconnaissables en MO par la présence d’une lacune blanche occupant toute la cellule. Cette lacune
correspond à l’emplacement de la vacuole
lipidique qui a été dissoute lors du traitement
chimique des échantillons au cours du processus
d’inclusion. Le noyau est aplati et repoussé en
périphérie ainsi que les organites cytoplasmiques.
On peut les retrouver isolés et dispersés au
sein des tissus conjonctifs communs ou regroupés et
en grande quantité formant ainsi du tissu adipeux.
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C) Les cellules de défense de l’organisme
Ces cellules ne sont pas spécifiques du tissu conjonctif mais permettent d’assurer la défense de
l’organisme au sein d’un organe. Parmi ces cellules, on va retrouver :
▪ LES MACROPHAGES :
Ils sont issus des monocytes qui ont quitté la circulation sanguine pour pénétrer dans les tissus et adhérer
à la MEC. Ils sont impliqués dans la phagocytose des débris cellulaires, des déchets de la MEC et également des
micro-organismes ou éléments étrangers.
▪ LES LYMPHOCYTES DE LA LIGNEE B ET T :
Ils sont particulièrement abondants dans les tissus conjonctifs des voies respiratoires et digestives qui
sont en contact avec l’extérieur (air inhalé ou aliments ingérés). En MO, le cytoplasme est à peine visible et leur
noyau est petit et d’aspect très foncé.
▪ LES MASTOCYTES :
Ils jouent un rôle dans les réactions allergiques.
III. LA MATRICE EXTRACELLULAIRE
Elle définit les caractéristiques physiques d’un tissu. Les fibres qui constituent la MEC vont former
l’armature du tissu conjonctif. On en distingue deux grands types : les fibres de collagène et les fibres élastiques.
A) Les fibres de collagène
Elles sont formées par l’assemblage de plusieurs molécules de collagène. Le collagène est la protéine la
plus abondante du règne animal. Elle appartient à une famille où l'on a répertorié à ce jour 28 types différents de
collagène. Le collagène de type I est le plus abondant et représentent 90% des collagènes totaux d’un
organisme.
Les collagènes sont constitués de 3 chaînes protéiques α enroulées en triple hélice. Seules les
extrémités sont linéaires. Les fibroblastes synthétisent les molécules sous forme de pro-collagène (figure ci-
dessous) ce qui empêche l’assemblage en fibre à l’intérieur de la cellule. Une fois libérées dans la MEC, les
extrémités des molécules de pro-collagène sont excisées par une enzyme et l’assemblage des molécules
s’effectue à partir des portions linéaires restantes appelées télopeptides.
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Il existe plusieurs formes d’assemblage en fonction du type de collagène mais la forme la plus courante
est la forme fibrillaire. Le collagène de type I est fibrillaire. On le retrouve dans la peau, les ligaments, les tendons,
le tissu osseux, la cornée.
L’assemblage du collagène de type I en fibrilles s’effectue avec une périodicité de 67 nm visible en
microscopie électronique à transmission par une alternance de bandes sombres et claires lorsque les fibres sont
coupées longitudinalement.
Les fibrilles s’assemblent en fibres de diamètre plus important puis les fibres en faisceaux.
Note : Les membranes basales sont constituées de collagène de type IV (non fibrillaire) s’assemblant
en réseau et constituant ainsi un maillage empêchant le passage de grosses molécules.
B) Les fibres élastiques
Elles sont présentes dans la majorité des tissus conjonctifs mais en
proportion variable. Elles ont la capacité de s’allonger (jusqu’à 50% de leur
longueur) sous l’effet de forces de traction et de tension. Elles sont donc
particulièrement abondantes dans les tissus soumis en permanence à ces
forces (vaisseaux, peau). L’observation des fibres élastiques en microscopie
optique nécessite l’utilisation de colorants spécifiques comme l’orcéine qui les
colore en brun/rouge (voir coupe de peau ci-contre).
L’élastine constitue le composant principal des fibres. C’est une protéine
hydrophobe synthétisée par les fibroblastes. Dans la MEC, l’élastine est entourée
de microfibrilles constituées de glycoprotéines comme la fibrilline (synthétisée
par les fibroblastes). Il existe des lésions covalentes entre les molécules d’élastine
ce qui permet l'allongement.
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C) Substance fondamentale
Elle est très hydratée et riche en protéoglycanes et glycoprotéines. Elle n’est pas visible en microscopie
optique par des colorations topographique standards.
▪ PROTEOGLYCANES :
Ils sont constitués de chaînes de polysaccharides liées par l’une de leurs extrémités à une protéine
porteuse. Les chaînes de polysaccharides appelées Gycosaminoglycanes (GAGs) sont constituées d’un motif de
2 oses répétés n fois. Il existe 6 types de GAGs en fonction de la nature des monosaccharides qui constituent le
motif. Parmi ces 6 types, 5 sont sulfatés ce qui leur confère une charge négative élevée et une grande capacité à
retenir l’eau. La substance fondamentale apparaît donc
comme un gel hydraté conférant à la MEC une résistance
à la déformation liée aux forces de compression.
L’acide hyaluronique est un GAG de grande
taille, non sulfaté et qui ne se lie pas à une protéine
porteuse. Il est présent en grande quantité dans les tissus
et se lie à de nombreux protéoglycanes et protéines de la
matrice (collagène, fibronectine). Il facilite la migration
des cellules au sein des tissus de soutien.
▪ GLYCOPROTEINE
Parmi elles, la fibronectine interagit avec plusieurs constituants cellulaires (rôle dans l’adhérence
cellulaire) et moléculaires (collagène ou un GAG comme l’héparine) de la MEC.
Note : L’implication de la fibronectine dans l’adhérence cellulaire vous est présentée dans la vidéo à distance
sur les molécules d’adhérence de M Letournel.
https://univ-angers.cloud.panopto.eu/Panopto/Pages/Viewer.aspx?id=533b66a0-ff75-4035-9be5-abab00e5dfd5
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IV. CLASSIFICATION DES TISSUS CONJONCTIFS COMMUNS
On distingue deux grandes catégories de tissu conjonctif en fonction de la proportion des constituants
cellulaires et moléculaires qu’il renferme.
A) Tissu conjonctif lâche
Il est le plus répandu dans l’organisme. Il n’y a pas de prédominance de constituants entre la substance
fondamentale, les fibres de collagène et les fibroblastes. Les fibres de collagènes sont disposées sans orientation
spécifique ou prédominante.
Il constitue le support de tous les épithéliums des organes creux (du tube digestif, des voies
respiratoires, urinaires et génitales…). On le retrouve également au sein du tissu musculaire, dans la paroi des
vaisseaux et au sein des nerfs.
Il est richement vascularisé et est le siège de nombreux échanges cellulaires et tissulaires.
B) Tissu conjonctif dense
Il est majoritairement constitué de fibres de collagènes qui sont denses et serrées. De ce fait, il a
majoritairement un rôle de soutien mécanique.
On distingue deux sous catégories en fonction de l’orientation ou non des fibres de collagène :
▪ TISSU CONJONCTIF DENSE NON-ORIENTE :
Les fibres de collagène sont disposées de façon irrégulière sans disposition particulière comme dans le
derme profond de la peau.
▪ TISSU CONJONCTIF DENSE ORIENTE :
Les fibres de collagène sont disposées de façon régulière en une orientation unique (unitendu) comme
dans le tendon ou en plusieurs orientations (bi ou pluritendu). Dans ce cas, les fibres de collagènes se regroupent
en faisceaux à l’intérieur duquel elles ont toutes la même orientation. L’orientation varie alors d’un faisceau à
l’autre.
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C) Aspects histologiques des catégories de tissus conjonctifs communs :
▪ TISSUS CONJONCTIFS LACHES
En coloration topographique trichrome, on peut observer les fibroblastes en rouge/brin (surtout le noyau
et quelques prolongements très fins. On a aussi des zones bleues, comme des traits de feutres qui correspondent
aux fibres de collagène. Il n’y a pas de prédominance des fibres ou des cellules. Ce tissu conjonctif est celui qui est
le support de tous les organes creux. Comme on peut le voir sur la coupe histologique d’un épithélium pluristratifié
non kératinisé. En dessous on voit la teinte bleutée qui évoque le tissu conjonctif. C’est un tissu conjonctif lâche
car le seul épithélium n’ayant pas de tissu conjonctif lâche comme support est celui de la peau (qui est kératinisé).
▪ TISSUS CONJONCTIFS DENSES
⮚ Le réseau de collagène non-orienté
Coupe histologique en coloration trichrome, observé dans le
derme profond de la peau et dans l’hypoderme (sous le derme). La teinte
bleue est beaucoup plus intense, il y a donc plus de collagène (dense). Les
fibres sont beaucoup plus serrées les unes aux autres. Les fibroblastes sont
visibles en rose. Cependant, on ne voit pas d’orientation particulière.
⮚ Le réseau de collagène régulier
Densité importante de fibres de collagène (teinte bleu intense).
Comparé à la première coupe, le réseau est régulier (on peut tracer des
traits), toutes les fibres sont orientées dans le même sens. On retrouve les
fibroblastes en rose. Ce tissu conjonctif est retrouvé dans le tendon.
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POINTS IMPORTANTS
I - GENERALITES ET DEFINITION
Les tissus conjonctifs = tissu de soutien : ils relient et soutiennent, physiquement et
biologiquement, les constituants des organes et tissus de l’organisme. Il est entouré d’une matrice
extracellulaire (MEC). La MEC est constituée de fibres et de substance fondamentale. Le fibroblaste constitue la
cellule principale et spécifique du tissu conjonctif. Les tissus conjonctifs sont vascularisés.
2 catégories de tissus conjonctifs : les tissus conjonctifs communs et les tissus conjonctifs hautement
spécialisés.
II - LES CELLULES DU TISSU CONJONCTIF
Présence constante des fibroblastes +/- adipocytes blancs et cellules de défense
Fibroblaste synthétisent tous les constituants de la MEC + facteurs de croissance et cytokines. Adhèrent à la
MEC + mobiles -> Rôle fondamental dans la réparation tissulaire et lors des processus inflammatoires :
myofibroblastes.
Adipocytes blancs : synthèse, stockage et métabolisme des lipides (lacune blanche). Ils sont isolés ou regroupés
(tissu adipeux).
Cellules de défense de l’organisme : pas spécifiques du tissu conjonctif, on peut retrouver : Les macrophages,
Les lymphocytes de la lignée B et T, Les mastocytes.
III – LA MATRICE EXTRACELLULAIRE
Définit les caractéristiques physiques d’un tissu. Les fibres qui constituent la MEC vont former l’armature du tissu
conjonctif.
2 types de fibres : les fibres de collagène et les fibres élastiques.
Les fibres de collagène : plusieurs molécules de collagène (protéine la plus abondante). Le collagène de type I :
est le plus abondant, 90% des collagènes totaux d’un organisme. 3 chaînes protéiques α enroulées en triple
Constituants constants Constituants inconstants
Cellulaires Fibroblastes Cellules immunitaires ; Adipocytes ; Chondrocytes ; Ostéoblastes ; Myofibroblastes
Matrice Extra Cellulaire (MEC)
Collagène Protéoglycanes Protéines d’adhérence Eau et substances dissoutes.
Fibres élastiques (coloration à l’orcéine) Fibres de réticuline (coloration aux sels d’argent) Cristaux de phosphate de calcium
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hélice. Les fibroblastes synthétisent les molécules sous forme de pro-collagène. Une fois libérées dans la MEC,
excision des extrémités -> assemblage des télopeptides. Plusieurs formes d’assemblage (type I ; forme fibrillaire
++). L’assemblage du collagène de type I en fibrilles s’effectue avec une périodicité de 67nm. Les fibrilles
s’assemblent en fibres de diamètre plus important puis les fibres en faisceaux.
Les fibres élastiques : présentes dans la majorité des tissus conjonctifs mais en proportion variable. Capacité
de s’allonger (jusqu’à 50% de leur longueur) ++ dans vaisseaux, peau. Observation en MO nécessite l’utilisation
de colorants spécifiques (l’orcéine qui les colore en brun/rouge). L’élastine constitue le composant principal des
fibres.
La Substance fondamentale : très hydratée et riche en protéoglycanes et glycoprotéines. Pas visible en MO.
IV – CLASSIFICATION DES TISSUS CONJONCTIFS COMMUNS
2 Grandes catégories de tissu conjonctif :
Le Tissu conjonctif lâche : +++ dans l’organisme. Pas de prédominance de constituants entre la substance
fondamentale, les fibres de collagène et les fibroblastes. Les fibres de collagènes : sans orientation spécifique ou
prédominante. Support de tous les épithéliums des organes creux + tissu musculaire, dans la paroi des vaisseaux
et au sein des nerfs. Vascularisé + échanges cellulaires et tissulaires.
Le Tissu conjonctif dense : majoritairement constitué de fibres de collagènes (denses et serrées). Rôle
de soutien mécanique. Il peut être orienté ou non (fibres de collagène).
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Objectifs de cette partie :
⮚ Connaître les caractéristiques et rôles des cellules spécialisées du tissu nerveux
⮚ Connaître les caractéristiques histologiques principales et les rôles du système nerveux central et
périphérique
I. GÉNÉRALITÉS
Le tissu nerveux est réparti dans l’ensemble de
l’organisme et s’organise en un système constitué de deux
entités anatomiques distinctes :
⮚ Le système nerveux central (SNC), comprenant
l’encéphale et la moelle épinière
⮚ Le système nerveux périphérique (SNP), constitué des
ganglions et des nerfs
Rôles du système nerveux :
⮚ Réception des informations
⮚ Traitement et intégration des informations
⮚ Transmission de la réponse pour chacune des informations reçues et traitées
⮚ Le tissu nerveux est constitué de cellules nerveuses appelées neurones et cellules gliales de soutien
II. LE NEURONE
A) Organisation générale et fonctionnelle
Le neurone est l’unité structurelle et fonctionnelle du tissu nerveux et assure à lui seul les 3 fonctions du
système nerveux (réception, traitement et transmission).
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La morphologie du neurone est adaptée aux fonctions avec la présence :
⮚ De prolongement(s) cellulaire(s) unique ou multiples, les dendrites, dont le rôle est de réceptionner les
informations (afférences) et de les acheminer jusqu’au corps cellulaire
⮚ D’un corps cellulaire qui élabore une réponse
⮚ D’un prolongement unique, l’axone qui permet la transmission de la réponse
Les signaux se transmettent de neurone à neurone avec la synapse comme point de transmission d’un
neurone à l’autre ou d’un neurone à une cellule effectrice (musculaire ou glandulaire).
B) Caractéristiques cytologiques
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La figure ci-dessus vous présente les différentes caractéristiques d’un neurone qui est le type le plus
courant (multipolaire, myélinisé).
▪ LE CORPS CELLULAIRE (OU PERICARYON)
Il est constitué d’un noyau en position centrale d’aspect clair
avec un nucléole bien visible en microscopie optique (figure ci-contre
d’un corps cellulaire d’un motoneurone de la moelle épinière).
L’activité métabolique des neurones étant élevée, on va retrouver dans
le cytoplasme une quantité abondante d’organites tels que les
lysosomes, les mitochondries et les organites de synthèse (appareil de
Golgi et réticulum endoplasmique). De par son abondance, le réticulum
endoplasmique granuleux forme des amas denses appelés corps de
Nissl, visibles en coloration standard topographique (figure ci-contre).
▪ LES DENDRITES
Elles correspondent à des expansions du corps cellulaires +/- nombreuses,
longues et ramifiées. Leur diamètre diminue à leur extrémité de sorte que l’on
retrouve la plupart des organites cytoplasmiques (corps de Nissl inclus) à la base
des expansions. Certaines dendrites présentent en plus des petites expansions en
surface appelées épines dendritiques (figure ci-dessous) ce qui permet
d’augmenter les contacts synaptiques.
▪ L’AXONE
Il correspond à une expansion unique du corps cellulaire qui permet au neurone de transmettre chaque
réponse élaborée sous forme d’une dépolarisation membranaire (potentiel d’action). Celle-ci se propage le long
de l’axone.
L’axone est constitué de 3 parties :
⮚ Le cône d’implantation ou prend naissance l’axone. C’est à ce niveau de l’axone qu’est généré le
potentiel d’action.
⮚ Le corps axonique qui renferme uniquement des mitochondries, quelques lysosomes et des éléments du
cytosquelette (neurotubules et neurofilaments) orientés parallèlement au grand axe de l’axone (voir
figure, ci-dessus, des caractéristiques générales du neurone)
⮚ Les terminaisons axonales au niveau desquelles s’établissent les synapses.
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L’axone peut être entouré d’une gaine de myéline (axone myélinisé) qui s’organise sous forme de
segments de myéline séparés par des nœuds de Ranvier (voir figure, ci-dessus, des caractéristiques générales du
neurone).
Note : La formation de la gaine de myéline sera abordée en IVB et VA
▪ CYTOSQUELETTE ET REPARTITION AU SEIN DU NEURONE
Le cytosquelette du neurone est constitué de microfilaments d’actine, de neurofilaments (filaments
intermédiaires) et de neurotubules (microtubules).
Les neurofilaments constituent la « charpente » du neurone et sont retrouvés dans les dendrites, le corps
cellulaires et l’axone.
Les neurotubules sont présents dans tout le neurone avec une abondance particulière dans l’axone où ils
jouent un rôle dans le transport des protéines synthétisées par le neurone (dont les neuromédiateurs) vers les
terminaisons axonales.
C) Classification des types de neurones
▪ SUIVANT LA FORME ET LA TAILLE DU CORPS CELLULAIRE :
Il existe des formes variables en fonction du type de neurone : ovoïde, allongée (neurones bipolaires),
pyramidale ou étoilée (neurones multipolaires).
▪ SUIVANT LA DISPOSITION DE L’AXONE ET DES DENDRITES :
Les différents types et leur dénomination sont représentés ci-dessous :
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Les neurones unipolaires qui n’ont pas d’expansions dendritiques sont très rares chez l’homme adulte. Le
neurone pseudo-unipolaire possède un prolongement commun provenant du corps cellulaire qui bifurque
ensuite en deux prolongements. Le neurone bipolaire possède un seul prolongement dendritique ramifié par
rapport au neurone multipolaire qui en possède de multiples ce qui confère la forme étoilée à son corps cellulaire.
Ces neurones sont les plus facilement visibles en microscopie optique.
▪ SUIVANT LA LONGUEUR DES AXONES
On distingue des neurones à axones courts (de type Golgi II) qui permettent l’association de plusieurs
neurones au sein du SNC et des neurones à axones longs (de type Golgi I) tel que le neurone multipolaire.
▪ SUIVANT LA FONCTION DES NEURONES o Neurones moteurs : neurones multipolaires localisés dans la moelle épinière et établissant des
connections synaptiques avec les cellules musculaires striées squelettiques
o Neurones sensoriels : neurones le plus souvent bipolaires transmettant des informations au
SNC, en provenance d’un organe sensoriel (œil, nez…)
o Neurones d’association : assurent le relai dans une chaîne neuronale du SNC
III. LES SYNAPSES
Il existe 2 grandes catégories de synapses : électrique et chimique mais c’est la synapse chimique qui
prédomine chez les vertébrés. Les principales caractéristiques de cette synapse sont représentées sur la figure ci-
dessous :
Les contacts synaptiques peuvent s’établir entre différentes parties d’un neurone mais la synapse la plus
commune est celle entre la terminaison axonale d’un neurone et la dendrite d’un autre neurone (figure ci-contre)
ou d’une cellule effectrice (plaque motrice décrite dans le chapitre 5.2.5).
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Le potentiel d’action généré dans le cône d’implantation va induire l’exocytose de neuromédiateurs qui
sont libérés dans un espace appelé fente synaptique. Ils se fixent à leurs récepteurs membranaires situés sur la
membrane post-synaptique qui est épaissie.
Note : Il existe une classification des vésicules post-synaptiques en fonction de la nature chimique du
neuromédiateur et en fonction de l’aspect en microscopie électronique à transmission (taille, densité …)
Quelques exemples de neuromédiateurs : acétylcholine, GABA, Noradrénaline…
IV. SYTÈME NERVEUX CENTRAL (SNC)
A) Organisation tissulaire du SN
Le tissu nerveux du SNC est constitué de deux zones que l’on distingue aisément en microscopie optique :
▪ LA SUBSTANCE GRISE :
Elle est constituée des corps cellulaires des neurones et de ses expansions, de cellules gliales et
de nombreux vaisseaux sanguins. On y retrouve les synapses.
Elle renferme des axones myélinisés organisés en faisceaux et cordons et certains types des cellules
gliales (astrocytes et oligodendrocytes). Elle est moins vascularisée que la substance grise et est dépourvue de
synapses.
▪ LA SUBSTANCE BLANCHE :
La répartition de la substance grise et de la substance blanche varie en fonction des territoires
anatomiques du SNC. La substance grise est centrale dans la moelle épinière (figure ci-dessous) alors qu’elle est
périphérique dans le cerveau et le cervelet.
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B) Cellules du SNC
En plus des cellules nerveuses fonctionnelles que sont les neurones (caractéristiques détaillées en 4.2), le
tissu nerveux du SNC est constitué de 4 types de cellules gliales dont l’ensemble constitue la glie :
▪ ASTROCYTES :
Ce sont des cellules de forme étoilée avec de nombreux
prolongements. Les astrocytes constituent la charpente du tissu
nerveux du SNC en établissant des jonctions entre eux par
l’intermédiaire de leurs prolongements.
Leurs prolongements rentrent également en contact avec :
- les neurones et les synapses ce qui empêche la diffusion des
neurotransmetteurs en dehors de la fente synaptique
- les vaisseaux sanguins, créant ainsi la barrière entre le sang et le
cerveau
▪ OLIGODENDROCYTES :
Ils possèdent des prolongements moins nombreux et plus fins que les astrocytes. Ces prolongements
s’enroulent autour des axones des neurones du SNC pour constituer les segments de myéline (figure ci-dessous).
▪ CELLULES DE LA MICROGLIE :
Ce sont les cellules immunitaires du SNC. Elles sont de petite taille avec des prolongements courts et
ramifiés. Elles se comportent comme des macrophages.
▪ CELLULES EPENDYMAIRES :
Elles bordent les cavités ventriculaires dans l’encéphale et le canal épendymaire dans la moelle épinière.
Elles sont de type épithélial mais elles ne reposent pas sur une membrane basale. Elles possèdent des cils du côté
apical (figure ci-dessus) et des prolongements du côté basal, qui rentrent en contact avec les astrocytes.
Note : Dans les plexus choroïdes, situés dans les cavités ventriculaires, elles sont modifiées et produisent le
LCR (liquide cérébro-spinal ou céphalo-rachidien).
C) Méninges
Les méninges sont constituées de 3 couches conjonctives enveloppant l’ensemble du SNC. Elles sont
situées sous le tissu osseux du rachis ou du crâne et jouent un rôle de protection du SNC. Elles sont constituées
de la dure mère, couche conjonctive dense la plus périphérique, de l’arachnoïde, richement vascularisée et de la
pie mère, couche la plus mince en contact direct avec le tissu nerveux proprement dit.
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V. SYSTÈME NERVEUX PÉRIPHÉRIQUE (SNP)
A) Nerfs
▪ DEFINITION :
Les nerfs sont constitués d’un ensemble de fibres nerveuses regroupées en faisceaux. Du tissu conjonctif
enveloppe les nerfs en périphérie et assure le soutien des fibres à l’intérieur d’un nerf.
▪ FIBRES NERVEUSES :
Une fibre nerveuse est constituée d’un ou plusieurs axones entourés d’une ou plusieurs cellules de
Schwann, cellule de la névroglie du SNP. Il existe deux types de fibres :
⮚ Amyéliniques
Les axones ne sont pas entourés de segments de myéline
mais ils sont tout de même protégés : plusieurs axones sont
encerclés dans des invaginations de la membrane plasmique d’une
cellule de Schwann (figure ci-contre).
⮚ Myélinisées
Une fibre myélinisée est constituée d’un seul axone entouré de segments de myéline élaborés par la
cellule de Schwann ce qui diffère des axones myélinisés du SNC. Le processus de myélinisation par la cellule de
Schwann est représenté dans la figure ci-dessous :
La membrane plasmique s’invagine autour de l’axone puis s’enroule en spirale. La gaine de myéline est
constituée de l’accolement des membranes ; le noyau et le cytoplasme étant repoussés en périphérie. Chaque
segment de myéline est séparé par un espace non myélinisé appelé nœud de Ranvier.
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▪ ORGANISATION DU TISSU CONJONCTIF AU SEIN D'UN NERF
La coupe histologique ci-contre met en évidence cette
organisation :
➢ Épinèvre : enveloppe conjonctive dense entourant un nerf
➢ Périnèvre : couche conjonctive entourant chaque faisceau (un faisceau est délimité par une ligne
pointillée sur la figure ci-dessus)
➢ Endonèvre : fine couche de tissu conjonctif lâche entourant chaque fibre nerveuse
B) Ganglions nerveux
Ce sont des structures ovoïdes qui sont des relais cellulaires sur le trajet des nerfs. Ils sont délimités par
une enveloppe conjonctive et renferment :
⮚ Des corps cellulaires de neurones
⮚ Des axones
⮚ Des cellules satellites situées autour des corps cellulaires des neurones (figure ci-dessous)
⮚ Des vaisseaux
L’ensemble des éléments cités ci-dessus est entouré de tissu conjonctif lâche.
On distingue deux types de ganglions :
➢ Les Ganglions spinaux ou rachidiens, localisés sur les racines dorsales des nerfs rachidiens
➢ Les Ganglions végétatifs, localisés dans les viscères
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POINTS IMPORTANTS
I - GENERALITES
⮚ SNC : l’encéphale et la moelle épinière
⮚ SNP : ganglions et nerfs
Rôles du système nerveux : neurones + cellules gliales de soutien
Réception information -> Traitement et intégration -> Transmission de la réponse
II - Le neurone
Le neurone : réception (dendrites), traitement + élaboration d’une réponse (corps cellulaire) et
transmission de neurone à neurone (axone -> synapse).
3 éléments principaux :
- Les dendrites
- Le corps cellulaire (ou péricaryon)
- L’axone : expansion unique du corps cellulaire, dépolarisation membranaire = transmission réponse. 3
parties : le corps d’implantation, le corps axonique, les terminaisons (synapses). Entouré parfois par une
gaine de myéline.
Cytosquelette du neurone : Microfilaments d’actine, neurofilaments, neurotubules
Classés fonction :
- Forme + taille du corps cellulaire
- Disposition axone + dendrite : unipolaire, pseudo-unipolaire, bipolaires
- Longueur axone : court et long
- Fonction neuronale : moteur, sensoriel, d’association
III - Les synapses
2 types :
• électrique
• chimique +++
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IV – SNC :
2 zones :
- Substance grise : corps cellulaires, cellules gliales, vaisseaux sanguins, synapses, central (ME),
périphérique (cerveau + cervelet)
- Substance blanche : axones myélinisé (faisceaux), cellules gliales (astrocytes + oligodendrocytes)
4 types de cellules gliales (glie) :
- astrocytes (étoile) : charpente
- oligodendrocytes : segments de myéline
- cellules de la microglie : cellules immunitaires
- cellules épendymaires
Les méninges. = 3 couches conjonctives = protection SNC : sous tissu osseux du rachis et du crâne :
- Dure mère (périphérie)
- Arachnoïde : vascularisé ++
- Pie mère : mince et en contact avec le tissu nerveux
V - SNP
Nerfs : ensemble de fibres nerveuses regroupées en faisceaux.
Une fibre nerveuse = 1 ou plusieurs axones entourés d’une ou plusieurs cellules de Schwann
2 types de fibres :
- Amyélinique : plusieurs axones enfouis dans membrane cytoplasmique cellules de Schwann
- Myélinisée : un axone entouré de segments de myéline (cellules de Schwann), les segments sont séparés
par les nœuds de Ranvier
Épinèvre : enveloppe conjonctive dense entourant un nerf
Périnèvre : couche conjonctive entourant chaque faisceau
Endonèvre : fine couche de tissu conjonctif lâche entourant chaque fibre nerveuse
Ganglions nerveux (corps cellulaires + axones + cellules satellites + vaisseaux, entourés de tissu conjonctif
lâche) : relais cellulaires sur le trajet des nerfs.
2 types de ganglions :
- Spinaux / rachidiens : sur racines dorsales des nerfs rachidiens.
Végétatifs : dans viscères
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Objectifs de cette partie :
⮚ Connaître les caractéristiques des 3 types des cellules musculaires
⮚ Savoir identifier les 3 types de cellules musculaires à partir d’images obtenues en microscopie optique
⮚ Connaître les différents éléments structuraux impliqués dans la contraction musculaire
I. GÉNÉRALITÉS
La caractéristique principale du tissu musculaire est la contractilité, fonction assurée par des cellules
hautement spécialisées, appelées fibres musculaires à cause de leur aspect allongé. La capacité de contraction
de ces cellules est liée à la présence de myofilaments fins d’actine et épais de myosine.
Il existe 3 types de tissu musculaire :
➢ Le muscle strié squelettique qui comprend les muscles s’insérant aux os du squelette et qui est
responsable de mouvement volontaire.
➢ Le muscle strié cardiaque qui correspond au myocarde. Celui-ci a la capacité de se contracter
rythmiquement et spontanément.
➢ Le muscle lisse que l’on retrouve dans la paroi des viscères (utérus, tube digestif, voies urogénitales,
voies respiratoires) et celle des vaisseaux sanguins. Sa contraction est involontaire, sous le contrôle du
système nerveux autonome.
Le terme strié fait référence aux stries
régulières transversales observées en
microscopie optique (MO) lorsque les fibres
musculaires squelettiques ou cardiaques sont
coupées longitudinalement.
Les fibres musculaires lisses en coupe
longitudinale ne présentent pas cet aspect
strié et ont été donc nommées lisses.
Note : Pour les cellules musculaires, il existe une
terminologie dédiée pour certains éléments
cellulaires :
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⮚ Sarcolemme, pour la membrane plasmique de chaque cellule
⮚ Sarcoplasme, pour le cytoplasme
⮚ Réticulum sarcoplasmique, pour le réticulum endoplasmique
⮚ Sarcosome, pour les mitochondries
II. LE TISSU MUSCULAIRE STRIÉ SQUELETTIQUE
A) Caractéristiques morphologiques de la fibre musculaire striée squelettique
La fibre musculaire striée est la plus longue des fibres musculaires. Elle mesure de 100 µm à plusieurs cm
de long et a un diamètre de 20 à 130 µm.
Elle possède un grand nombre de noyaux (jusqu’à plusieurs centaines) situés en périphérie de la fibre.
Le cytoplasme est riche en mitochondries et en inclusions de glycogène (source énergétique de la cellule) et de
myoglobine (pigment respiratoire qui lie le dioxygène). Les fibres musculaires sont entourées par une membrane
basale.
Une des spécificités du tissu musculaires strié squelettique réside dans la présence de cellules
satellites localisées entre la membrane plasmique et la membrane basale. Ces cellules satellites, sont impliquées
dans le processus de régénération du tissu musculaire striée squelettique lorsque celui-ci est lésé. Contrairement
aux fibres musculaires, elles peuvent proliférer, fusionner puis se différencier pour constituer de nouvelles fibres.
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ASPECT EN MICROSCOPIE OPTIQUE DES FIBRES MUSCULAIRES SQUELETTIQUES
⮚ Coupe longitudinale colorée à l’hématoxyline-éosine (Gx200)
On voit tout de suite la striation transversale des fibres, alternance de
ligne sombre et claire de façon régulière. Les fibres ont peu les individualiser car
elles sont séparées par une zone claire. Les fibres ne sont pas complètes. Mais on
peut observer quelques extrémités effilées (rond noir) d’où vient l’origine du mot
fibre. On voit également de nombreux noyaux aplatis en périphérie de la fibre
poussée par le cytoplasme et notamment les myofilaments (flèches noir). En vert
on voit une cellule satellite, en périphérie extérieure de la fibre, elle permet la
régénération du muscle.
➢ Coupe transversale avec une coloration trichrome
Les fibres musculaires striées squelettiques apparaissent
en forme polyédrique, elles sont collées les unes aux autres. On
observe les noyaux en périphérie (flèche noir). On peut identifier
2 cellules satellites en périphérie extérieure (flèche verte). On
voit avec la coloration trichrome, de fins liserés bleus. Il s’agit du
tissu conjonctif. En effet, les fibres sont entourées de tissus
conjonctifs. Il existe une fine couche autour de chaque fibre.
B) Organisation des myofilaments en myofibrilles
Les myofilaments fins d’actine et épais de myosine sont organisés en myofibrille (d’environ 1µm de
diamètre). Le sarcoplasme de la fibre est constitué de nombreuses myofibrilles accolées les unes aux autres et
disposées parallèlement au grand axe longitudinal de la fibre. Au sein de la chaque myofibrille, il existe
une alternance régulière entre les myofilaments fins et épais créant ainsi l’alternance de bandes sombre et de
bandes claires visibles en microscopie optique.
En microscopie électronique à transmission, on peut observer que chaque myofibrille est constituée d’un
alignement d’unités structurales appelées : sarcomères.
Chaque sarcomère est délimité de part et d’autre par une ligne épaisse appelée strie Z. Chaque strie Z est
localisée au centre d’une zone claire appelée bande I. Entre deux bandes I, se situe une zone sombre
appelée bande A qui en son centre, renferme une bande plus claire appelée bande H, elle-même traversée par
une ligne sombre appelée Ligne M.
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Entre les myofibrilles, on observe de nombreuses mitochondries ainsi que des grains noirs correspondant
aux inclusions de glycogène.
Sur le plan moléculaire :
⮚ La bande claire I est constituée uniquement de myofilaments fins d’actine. La strie Z correspond à la zone
d’insertion de ces derniers.
⮚ La bande sombre A est constitué des 2 types de myofilaments.
⮚ La bande H n’est constituée que des myofilaments épais de myosine
En coupe transversale, à l’interface de la bande I et de la bande A, chaque
myofilament épais est entouré de 6 myofilaments fins d’actine formant un hexagone.
Lors de la contraction musculaire, les interactions entre les 2 types de
myofilaments vont induire temporairement un raccourcissement de la bande I et de la
bande H.
Note : L’organisation moléculaire de chaque myofilament vous est décrite dans la vidéo à distance sur le
cytosquelette de M Letournel. Vidéo : " Le Cytosquelette "
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C) Le système tubulaire T et réticulum sarcoplasmique
Outre le rôle des myofilaments dans le processus de contraction, deux systèmes membranaires sont aussi
impliqués :
➢ Le système tubulaire T correspond à des invaginations profondes de la membrane plasmique dans le
sarcoplasme. Elles vont entourer chaque myofibrille à la jonction de la bande I et de la bande A.
➢ Le réticulum sarcoplasmique forme un réseau entourant les myofibrilles. Au contact du système
tubulaire T, le réticulum se dilate pour former des citernes terminales de part et d’autre du système T.
L’ensemble de ces 3 éléments forment une triade.
➢ L’intérieur des citernes renferme une réserve en ions calcium qui jouent un rôle clé dans la
contraction musculaire.
La contraction musculaire est précédée d’une dépolarisation membranaire qui se propage le long du
système tubulaire T. Cette dépolarisation déclenche une sortie massive dans le sarcoplasme d’ions calcium par
l’intermédiaire de canaux calciques membranaires.
Ces ions calcium déclenchent par la suite des modifications au sein des myofilaments.
Vidéo : " Le Cytosquelette "
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D) Organisation tissulaire au sein du muscle squelettique
Dans un muscle strié squelettique, les fibres musculaires sont associées à du tissu conjonctif ayant pour
rôle d’assurer la cohésion des fibres musculaires entre elles.
Chaque fibre musculaire est entourée d’une fine couche de tissu conjonctif appelé endomysium. Celui-ci
renferme des capillaires sanguins et les axones des neurones moteurs. Les fibres musculaires sont regroupées en
faisceaux et chaque faisceau est entouré de tissu conjonctif appelé périmysium. Celui-ci renferme des vaisseaux
sanguins (artères et veines). Les faisceaux sont eux-mêmes regroupés en un muscle entier entouré de tissu
conjonctif appelé épimysium.
E) Innervation du muscle strié squelettique
Le muscle strié squelettique est innervé par des fibres nerveuses motrices et
sensitives. Les fibres nerveuses motrices sont constituées des axones des
motoneurones a innervant les fibres musculaires striées squelettiques. Chaque
terminaison nerveuse d’un motoneurone à rentrer en contact étroit avec une seule
fibre musculaire pour constituer la plaque motrice encore appelée jonction
neuromusculaire (synapse avec la fibre musculaire). Un motoneurone a, constitué de
plusieurs terminaisons nerveuses, va donc innerver et déclencher la contraction
simultanée de plusieurs fibres musculaires regroupées au sein d’une même unité
fonctionnelle appelée : unité motrice.
Vous pouvez visualiser l’aspect en MO de l’innervation de fibres musculaires striées squelettiques avec les
plaques motrices (motor end plate) par l’intermédiaire du lien anglophone ci-
dessous : http://medcell.med.yale.edu/histology/muscle_lab/neuromuscular_junction.php
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III. LE TISSU MUSCULAIRZ STRIÉ CARDIAQUE
A) Caractéristiques morphologiques de la fibre musculaire striée cardiaque
En dehors de l’organisation des myofilaments en myofibrilles qui est identique à la fibre musculaire striée
squelettique, les fibres musculaires striées cardiaques présentent de nombreuses différences morphologiques :
➢ Elles sont nettement plus courtes avec une longueur d’environ 100 µm.
➢ Elles ont une forme nettement moins effilée et davantage cylindrique.
➢ Elles possèdent un seul noyau en position centrale avec une localisation des organites cytoplasmiques et
des inclusions (glycogène, pigments) de part et d’autre du noyau sous la forme de deux cônes
sarcoplasmiques. Les myofibrilles sont absentes au sein des cônes.
Elles présentent des bifurcations cellulaires à partir desquelles elles se lient les unes aux autres formant
un réseau tridimensionnel constitué de rubans cellulaires parallèles et connectés les uns aux autres.
La zone de contact entre deux cellules voisines n’est pas rectiligne et se présente sous la forme d’un escalier d’où
l’appellation : strie scalariforme.
Les stries sont constituées de systèmes de jonctions spécialisées.
Elles renferment de nombreuses mitochondries assez volumineuses localisées entre les myofibrilles
Elles ne peuvent proliférer tout comme la fibre musculaire striée squelettique mais le muscle cardiaque
est dépourvu de cellules satellites ce qui implique qu’il n’y a pas de régénération possible en cas de lésion.
En microscopie optique, la striation est visible sur les fibres musculaires cardiaques coupées
longitudinalement. On peut observer les stries scalariformes sous forme d’une ligne foncée. Entre les rubans de
cellules, on peut observer du tissu conjonctif avec une teinte pâle, bleue-grisâtre.
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B) Systèmes de jonctions spécialisés
Dans les portions transverses des stries scalariformes, on trouve deux types de jonctions cellulaires :
⮚ Des zonula adhérens, qui sont impliquées dans l’ancrage des sarcomères de l’extrémité des myofibrilles
de cellules adjacentes. L’ancrage se fait au niveau de la strie Z de chacune des cellules ce qui explique
l’observation de bandes épaisses noires en microscopie électronique à transmission.
⮚ Des desmosomes dont le rôle est de maintenir la cohésion entre les cellules adjacentes.
Dans les portions longitudinales des stries scalariformes, on trouve des jonctions communicantes qui vont
faciliter la transmission de la dépolarisation membranaire et permettre une synchronisation de la contraction du
muscle cardiaque.
Rappel : les jonctions cellulaires ont été décrites dans la partie sur les épithéliums.
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C) Système tubulaire T et réticulum sarcoplasmique
Contrairement au muscle strié squelettique :
⮚ Le système tubulaire T est plus large et se localise au niveau des stries Z.
⮚ Le réticulum sarcoplasmique est moins abondant, moins régulier et moins organisé. Il forme des tubules
fins longitudinaux qui se dilatent au contact du système tubulaire T pour former des dyades : association
d’un tubule T et d’une seule dilatation du réticulum sarcoplasmique.
IV. LE TISSU MUSCULAIRE LISSE
A) Caractéristiques morphologiques de la fibre musculaire lisse
Elle a un aspect fusiforme. Elle est de longueur variable allant de 15 µm dans la paroi des vaisseaux
sanguins jusqu’à 500 µm dans le muscle utérin. Elle est entourée d’une membrane basale.
Elle possède un seul noyau en position centrale avec de part et d’autre un cône sarcoplasmique. Ce
dernier renferme les organites cytoplasmiques ainsi que du glycogène. Contrairement aux fibres striées, on
retrouve très peu de myoglobine.
La majorité du sarcoplasme est occupée par des myofilaments qui ne sont pas organisés en myofibrilles.
Les fibres ne présentent donc pas de striation transversale en coupe longitudinale.
ASPECT EN MICROSCOPIE OPTIQUE DES FIBRES LISSES
Coloration mixte : hématoxyline + PAS (Periodic Acid Schiff). L’hématoxyline colore les noyaux en violet.
Le PAS colore les membranes basales, elle permet donc indirectement de voir les contours des fibres. Les
contours des fibres sont difficiles à voir sans PAS car dans le muscle lisse les fibres sont serrées les unes aux autres.
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⮚ Coupe transversale (CT): cellules qui ont un aspect plus ou moins arrondi. Pour
certaines, la coupe passe par le noyau, pour d’autres elle ne passe pas, on voit
uniquement le cytoplasme.
⮚ Coupe longitudinale (CL): les noyaux ont une forme allongée. Les noyaux, en coupe
longitudinale, prennent la forme de la cellule fusiforme. On devine bien les contours. On
voit bien l’intégralité des cellules (≠ des cellules du tissu musculaire strié qui sont
beaucoup plus longues). Il n’y a pas de striations transversales.
C’est en coupe longitudinale qu’on peut distinguer de façon certaine que c’est une coupe de
muscle lisse.
B) Organisation structurale des myofilaments
La fibre musculaire renferme trois types de myofilaments :
⮚ Des myofilaments épais de myosine : Ils sont moins nombreux que les autres myofilaments et en
quantité moindre comparativement aux fibres striées. Ils sont instables et ne se formeront que lorsque la
cellule musculaire est stimulée.
⮚ Des myofilaments fins d’actine : Ils sont disposés tout autour de la cellule. Ils s’ancrent d’un côté, au
sarcolemme par l’intermédiaire de plaques denses d’ancrage et de l’autre côté, ils se raccordent à
des corps denses intra cytoplasmiques. Les plaques d’ancrage et les corps denses sont constitués d’un
assemblage de molécules et sont visibles en MET.
⮚ Des myofilaments intermédiaires non contractiles : Ils se situent au centre de la cellule et sont rattachés
aux myofilaments d’actine par l’intermédiaire des corps denses.
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La disposition des myofilaments fins d’actine et des myofilaments intermédiaires forme un réseau de
lignes obliques enchevêtrées de sorte que lors de la contraction, la cellule se rétracte et prend une forme
globuleuse.
C) Spécificités structurales liées au processus de contraction
Il n’y a pas de système tubulaire T mais un système similaire sous la forme de petites invaginations
vésiculaires du sarcolemme appelées cavéoles. Elles sont impliquées dans l’entrée de calcium extracellulaire dans
le sarcoplasme lors de la stimulation des fibres.
Le réticulum sarcoplasmique est en contact avec ces vésicules.
La membrane basale est interrompue dans des zones de jonction entre deux fibres adjacentes. Des
systèmes de jonctions spécialisées sont localisés dans ces zones dont des jonctions communicantes permettant
la transmission de la stimulation.
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D) Agencement et localisation des fibres musculaires lisses au sein de l’organisme
Les fibres musculaires lisses peuvent être soient :
⮚ Isolées comme dans le tissu conjonctif d’organes pleins (ex : prostate) ou de certains territoires cutanés
⮚ Groupées sous forme :
- De couches orientées (ou tuniques) dans la paroi des organes creux des viscères (tube digestif, voies
respiratoires…)
- De muscles individualisés comme le muscle érecteur du poil dans le derme de la peau dont la contraction
induit la « chair de poule » ou les muscles de l’iris de l’œil qui font varier le diamètre de la pupille.
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POINTS IMPORTANTS
I – Généralités
Tissu musculaire = contractile (myofilaments fins d’actine et épais de myosine
Cellules musculaires = fibres musculaires
3 types de tissu musculaire :
- Le muscle strié squelettique : os du squelette - mouvement volontaire.
- Le muscle strié cardiaque : myocarde. Contraction rythmée et spontanée.
- Le muscle lisse : la paroi des viscères et des vaisseaux sanguins. Contraction involontaire, sous le contrôle
du système nerveux autonome.
Coupe longitudinale : muscle strié -> stries
II - Le tissu musculaire strié squelettique
La plus longue des fibres musculaires : 100 µm à plusieurs cm de long. Grand nombre de noyaux (jusqu’à
plusieurs centaines) en périphérie. Fibres entourées par une membrane basale.
Le cytoplasme : riche en mitochondries, en inclusions de glycogène (source énergétique de la cellule) et de
myoglobine (pigment respiratoire qui lie le dioxygène)
Présence de cellules satellites (régénération) entre MB et MP.
Myofibrille : alternance entre myofilaments fins d’actine et épais de myosine
MO : bande claire et sombre
MET : 1 myofibrille = alignement de sarcomères
Entre myofibrilles : mitochondries + inclusion de glycogène (grain noir)
Sarcoplasme : accolement parallèle (axe longitudinal) de myofibrilles.
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Longitudinal :
Bande claire I = myofilaments fins d’actine
Strie Z = insertion des myofilaments fins d’actine
Bande sombre A = 2 types de myofilaments
Bande H = myofilament épais de myosine
Transversale :
Entre bande I et A : 1 myofilament épais entouré de 6 myofilaments fins d’actine : hexagone
Contraction musculaire :
- Interactions des 2 types de myofilaments
Raccourcissement de la bande I et de la bande H.
- Système tubulaire T : entre bande I et A -> invagination MP dans le sarcoplasme
- Réticulum sarcoplasmique (RS) : réseau autour myofibrille, triade (contact système T -> RS dilater ->
citernes terminales = Ca2+)
Dépolarisation le long du Système T -> Ca2+ (libéré par RS) dans sarcoplasme -> modif myofilaments ->
contraction musculaire
Fibres entourées de tissu conjonctif ; endomysium (capillaire sang + axones des neurones moteurs) = cohésion
Faisceaux (ensemble de fibres) entourées de tissu conjonctif ; périmysium (vaisseaux sanguins)
Muscle (ensemble de faisceaux) entourées de tissu conjonctif ; épimysium
Innervation : fibres nerveuses motrices (axones motoneurones) et sensitives
Plaque motrice / jonction neuromusculaire : 1 terminaison nerveuse -> 1 fibre musculaire
x terminaisons nerveuses -> x fibres musculaires regroupées en unité motrice.
III - Le tissu musculaire strié cardiaque
Plus courtes (longueur d’environ 100 µm), forme davantage cylindrique, un seul noyau en position centrale,
présence de 2 cônes sarcoplasmiques. Bifurcations cellulaires. Zone de contact entre deux cellules voisines n’est
pas rectiligne et se présente sous la forme d’un escalier : strie scalariforme (jonctions spé). Nombreuses
mitochondries assez volumineuses localisées entre les myofibrilles. Dépourvu de cellules satellites (pas de
régénération).
Coupe longitudinale : MO -> striation visible, stries scalariformes
Portions transverses des stries scalariformes : 2 types de jonctions cellulaires :
- Zonula adhérens
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- Desmosomes
Portions longitudinales des stries scalariformes -> jonctions communicantes
Comparé muscle strié squelettique :
Le système tubulaire T : + large, au niveau des stries Z.
Réticulum sarcoplasmique : - abondant, - régulier, - organisé. Forme des diades : association d’un tubule T et
d’une seule dilatation du réticulum sarcoplasmique.
IV - Le tissu musculaire lisse
Aspect fusiforme, longueur variable (15 µm dans la paroi des vaisseaux sanguin jusqu’à 500 µm dans le muscle
utérin), entourée d’une membrane basale, un seul noyau en position centrale avec de part et d’autre un cône
sarcoplasmique. Contrairement aux fibres striées, on retrouve très peu de myoglobine. Myofilaments qui ne sont
pas organisés en myofibrilles. Les fibres : pas de striation transversale en coupe longitudinale.
Coloration mixte : hématoxyline (noyau) + PAS (MB)
Coupe transversale : cellules arrondis
Coupe longitudinale : noyau allongés (cellules fusiformes), pas de striation transversale ! -> Muscle Lisse
2 types de myofilaments :
- Des myofilaments épais de myosine
- Des myofilaments fins d’actine
- Des myofilaments intermédiaires non contractiles
Contraction = forme globuleuse
Pas de Système tubulaire T mais cavéoles (Ca2+) en contact avec RS
Les fibres musculaires lisses sont Isolées ou Groupées (couche orientées ou muscle individualisé)
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QCM 1 : CONCERNANT LES CELLULES MUSCULAIRE STRIÉES SQUELLETIQUES, PARMI LES PROPOSITIONS
CI-DESSOUS, LAQUELLE (LESQUELLES) EST (SONT) EXACTE(S) ?
A) Appareil neuro-tendineux de Golgi se trouve entre le tendon et l’extrémité du muscle B) Pendant la période embryonnaire, on retrouve une prolifération des myoblastes C) On retrouve une augmentation du nombre de cellules musculaires après la naissance D) En cas de lésion musculaire, on a reformation d’un myotube E) Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
QCM 2 : CONCERNANT LES CELLULES MUSCULAIRE CARDIAQUE, PARMI LES PROPOSITIONS CI-DESSOUS,
LAQUELLE (LESQUELLES) EST (SONT) EXACTE(S) ?
A) Les cellules musculaire cardiaques sont peu vascularisées B) On ne retrouve pas de jonctions scalariformes au niveau des cellules musculaire cardiaque C) Les lignes M de chacun des 2 sarcomères des 2 cellules voisines vont s’ancrer sur les sarcolemmes. D) Les cellules nodales ont un rôle dans le stimulus cardiaque E) Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
QCM 3 : CONCERNANT LES CELLULES MUSCULAIRES LISSES, PARMI LES PROPOSITIONS CI-DESSOUS,
LAQUELLE (LESQUELLES) EST (SONT) EXACTE(S) ?
A) Le calcium va se fixer sur la calmoduline qui remplace la troponine B) Les cellules lisses possèdent des noyaux en périphérie C) Lors de la contraction, les corps denses périphériques se rapproche du centre de la cellule D) Les myocytes vasculaires sont de 2 types E) Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
Exercice 1 :
Complétez le texte avec les mots correspondants
Le système nerveux central, aussi appelé ………. ; est composé du cerveau, du cervelet, du tronc cérébral et de la
…………………………. protégée par le canal rachidien. Le système nerveux périphériques est constitué de ………..
et de ………… . On retrouve des voies afférentes qui sont ………. Contrairement aux voies efférentes qui sont …….
Les ………..sont les cellules fonctionnelles du système nerveux. On différencie les neurones ……. qui possèdent
plusieurs prolongements dendritiques et un seul ……
Le neurone est composé de dendrites, d’un ……… et d’un axone. Au départ de l’axone on différencie deux
segments : le …… et le ……..
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Exercice 2 :
Donnez les définitions/ caractéristiques des mots suivants :
Sarcolemme :
Triade :
Les différentes protéines non contractiles :
4 types de cellules gliales :
Les méninges :
Neurone multipolaire :
Exercice 3 :
VRAI/FAUX
A) On retrouve du corps de Nissl au niveau du cônes d’implantation de l’axone. B) La gaine de myéline est composée de cellules de Schwann au niveau du système nerveux périphérique. C) Des mitochondries sont présentent au niveau de l’espace pré-synaptique D) La substance blanche est retrouvée en profondeur au niveau de la moelle épinière E) Les astrocytes sont associés au vaisseaux et forme des pieds vasculaires
Exercice 4 :
Reliez ces caractéristiques aux coupes correspondantes :
Noyau central
Noyaux périphériques
Coupe longitudinale
Vaisseaux sanguins
Coupe transversale
Striation
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QCM 1 : CONCERNANT LES CELLULES MUSCULAIRE STRIÉE SQUELETTIQUES– PARMI LES PROPOSITIONS
CI-DESSOUS, LAQUELLE (LESQUELLES) EST (SONT) EXACTE(S) ?
A) VRAI B) VRAI : les myoblastes formeront les futurs cellules satellite C) FAUX : à la naissance on a acquis notre nombre de cellules musculaires, ce qui change c’est la longueur et le
diamètre. D) VRAI : on retourne dans des conditions embryonnaires, grâce aux cellules satellites. E) FAUX
QCM 2 : CONCERNANT LES CELLULES MUSCULAIRE CARDIAQUE – PARMI LES PROPOSITIONS CI-DESSOUS,
LAQUELLE (LESQUELLES) EST (SONT) EXACTE(S) ?
A) FAUX, on retrouve de nombreux capillaires sanguins, c’est un tissu qui a besoin de beaucoup apport d’oxy-gène car il est constamment en contraction.
B) FAUX, on retrouve des jonctions scalariformes, avec sur la portion longitudinale des GAP jonctions et sur la portion transversale des ZA et MA.
C) FAUX, Les strie Z de chacun des 2 sarcomères des 2 cellules voisines vont s’ancrer sur les sarcolemmes. D) VRAI, les cellules nodales ont deux rôles, elles engendrent le stimulus cardiaque et conduisent le stimulus
aux différentes régions du cœur E) FAUX
QCM 3 : CONCERNANT LES CELLULES MUSCULAIRES LISSES – PARMI LES PROPOSITIONS CI-DESSOUS,
LAQUELLE (LESQUELLES) EST (SONT) EXACTE(S) ?
A) VRAI, la calmoduline possède 4 sites de fixation au CA2+, quand les 4 sites sont occupés, on a une activation du complexe calmoduline-Ca2+
B) FAUX, les cellules musculaires lisses possèdent un seul noyau central. C) VRAI, on aura un raccourcissement global de la cellule, la cellule perd sa forme effilée D) VRAI, on retrouve 2 types de cellules myocytes vasculaires : avec un phénotype contractile et avec un phéno-
type sécrétoire. E) FAUX
Exercice 1 :
Complétez le texte avec les mots correspondants
Le système nerveux central, aussi appelé le névraxe, est composé du cerveau, du cervelet, du tronc cérébral et
de la moelle épinière protégée par le canal rachidien. Le système nerveux périphériques est constitué de nerfs
et de ganglions. On retrouve des voies afférentes qui sont sensitives contrairement aux voies efférentes qui sont
motrices. Les neurones sont les cellules fonctionnelles du système nerveux. On différencie les neurones
multipolaires qui possèdent plusieurs prolongements dendritiques et un seul axone.
Le neurone est composé de dendrites, d’un périkaryon et d’un axone. Au départ de l’axone on différencie deux
segments : le segment initial et le cône d’implantation.
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Exercice 2 :
Donnez les définitions des mots suivants
Sarcolemme : c’est la membrane plasmique qui entourent les fibres musculaires.
Triade : en lien avec le réticulum sarcoplasmique, composé de 2 citernes ainsi que d’un tubule T.
Cités les différentes protéines non contractiles : La nébuline, la titine, la desmine, la tropomoduline, la myomésine ainsi
que la dystrophine .
Cités les 4 types de cellules gliales : les astrocytes, les cellules épendymaires, les cellules de la microglie et les
oligodendrocytes.
Les méninges : comporte la dure-mère, l’arachnoïde et la pie-mère.
Neurone multipolaire : ce sont les motoneurones de la corne antérieur de la moelle épinière, ils possèdent plusieurs
prolongements dendritiques et un seul axone.
Exercice 3 :
VRAI/FAUX
A) FAUX : On ne retrouve PAS de corps de Nissl au niveau du cônes d’implantation B) VRAI C) VRAI D) FAUX : On retrouve la SG en profondeur et par conséquent la SB est retrouvé en périphérie. E) VRAI
Exercice 4 :
Reliez ces caractéristiques aux coupes suivantes :
…
Noyau central
Noyaux périphériques
Coupe longitudinale
Coupe transversale
Striation
Vaisseaux sanguins
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