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  • LE .\f\TIN._ 31 Mars 1926

    est sachaleurel s:, grande cour- toisie.

    •,l' l":iiinc cl...

    "*• In ta pmial àmm • m w mata loui nmi mer,

    il 1rs Mrriws i inini raolrr Vu'il iluwi plih Vu jour.

    W l'aime, ô MATIN... cl S 1rs alktl |.un»,iknl sourire. Il Inir parfum si nWfHt, ■ lr ilir.iirnl i|nr pour iininr I! I.nil wre en .iini.ml ..

    Votre, P. I). PLAISIR.

    A propos du 20e An- ■lT6fwb6 (h «Mrtto»

    Prenez une nation qui se plaise presque uniquement aux décla millions, aux récriminations, aux généralités oratoires, qui dans la presse ou à la tribune ne cherche que des émotions, «les attitudes, des jeux des prit, vous aurez beau faire, il sera impossible.avec les meil- leures institutions du inonde, que cette nation jouisse d'une administration exacte, scru- puleuse, régulière »». Il m'es! ressouvenu «le telle phrase de Pau| Leroy Beau lieu en cher chauj le sujel de mon article pour le numéro anniversaire du -Malin». Ne vous semble I- il |>;is qu'elle esl caractéristi- que d'un étal de choses dont norfé" apercevons les côtés mffifvais en noire milieu ?

    .NF;iis je n'incline guère, au- jouraliui, malgré la tentation du sujet, à l'aire mon procès des journaux, des journalisti s et du public haitienssi Fautifs, de ce point de \ ne, les nus autant que les autres. Nous sommes con\ iés à célébrer ce! anniversaire qui marque en soi un grand succès, celui pour tiiicuune haïtienne d'a- voir* duré vingt années, en affirmant pendant des milliers de jours d'un labeur difficile, une vitalité toujours plus for- te, et d êtft, ;i ce stade, encore plu* apte à poureuivre m de» linee.

    Seulement, on ne cite pas impunément Paul Leroy Beau lieij.inème quand on ne parle pàsprééisémenl économie poli tique.III puis.cerLiiiH s pensées ont une telle force de vérité essentielle, qu'on résiste diffi- cilement ;i s'y arrêter. Dans celic-l;i, d'ailleurs, je retrouve «les termes liés justement expressifs de noire psycholo- gie actuelle faite un peu de tout cehi : déclamation, récri- minations généralités, émo tidns, attituuesjusqu'aux jeux d'esprit.Cela concourt é\ idem- nténl à créer une opinion fa< - lice,'dont ce n'est pus le moin- dre défaut que la déplorable incompréhension qu'elle mon Ire. en face des problèmes v i taux de hi Yiiion.

    Comment en serait-il autie nient *.' L'opinion qui inspire l;i presse nesl sensible qua ce qui l'accorde avec ses pas- sions; la presse qui rail l'opi- nion n'est que trop encline n servir les passions de la foule. Ainsi s'établit une correspon- dance apparemment logique entre un public inaverti et ceux, qui s assignent la tâche aisée d'interpréter ses senti- ments. It en pourra certes ré- su lier des courants d'opinions, niais d'aillant plus fausses (pie lis conditions politiques sont difficiles et compliquées.

    Il ipparail ainsi malaisé lad- venance d'un régime d'opi- uion avant une évolution «te l'esprit public relaçonne selon un concept meilleur de disci- pline sociale. D'avoir une plus nette conscience «les faits de la vie politique et une entente plus sure des Intérêts natio- naux, vaudra à l'opinion pu Miijuc d'exercer une légitime inllluenee dans les ait.mes d • n;tai.

    VICTOR THOMAS

    LE SOUHAIT tue île ces (lespolics gâloil-

    nardc.s évciilrccs par iniermit- Iciiei s p.H des revendications de fon e, i uni IIS un écrivain qua liliaii nos régimes d'autrefois, oppressait notre pays d, sa dis- cipline de domination, quand M. Magloire Ibnda « !.is du » iiiouvein -iii des rues »; of- iianl a l'élite des pages d'aînés glorieux enrichissant notre litté- tured'un Richard Constant,d'un Léon l.alciu.

    Sans doutece lui cela l'initiale directive: être le journal (pie fois ml la pari des oppressions réaclionn nres détendrait à sa manière les intérêts permanents, sciait le miroir du milieu el de l'époque, totaliserait la gerbe dei talents.

    admise cette hypothèse, s'en éclairerait la ligne parfois in- quiétante du quotidien de la rue Américaine. Peu importe la louange formelle à la d ctature éphémère des gouvernements dautrefois qu'elfe s ..i froide- ment cruelle, ou masquée d'une grimace, ou camoumee d'une brahvomie (lnaude.Ce qu'il fout, c'est pouvoir, sous la c uicalure multiple de la Liberté, dire entre deux faits divers, sons I, dilorial biaisant avec le dogme ce,arien. la parole attendue par la révolte des consciences el attestant que malgré les crimes, la Patrie con- tinue.

    Celle parole, unccrilùpie aver- tie la trouve au « Malin ... tou- jours. Ceux la peuvent trouver mauvaise celle méthode qui ou- blient la tyrannie de la loi du milieu. Ils pensent autrement, ceux dont la psvchologie scruta sons i impassibilité apparente de M. Magloire, quelle lassitude,el que d amertume!

    Amertume de l'homm ■ avant eu la faiblesse d'un grand rêve, le malheur de le réaliser el qui en perçoit soudain la vanité.

    Mais pour illusoire que soil le rêve. |.«ni être la poursuite du décevant mirage leinporte- t-cllcsur l'enlisement dune exis- tence Vide. Aussi en ce jour anni- versaire du " Malin ... le souhait d'un camarade de Clenienl Ma- ^,""' esl il que, malgré lout, bien d< s années encore, il s'a- charne dans son persévérant ef- fort, et chimérique.

    Tnovivs u. LECHÀUD.

    A Clément Ma(ihi>c

    A vin

    Les manifestations de la -Loi-dit^ sont ii- ferdites Cette année, le Gouverne-

    ment, considéra ni que les ban- des et danses de la « Loi dit .. sont contraires à la morale pu bliaue, les a interdites.

    Ces! une \ ieille coutume quidisiMirnit.el heureusement, car. elle taisait revivre bien (les superstitions détestables el dormait lieu à bien des scé ,nestl orgie qui ne pouvaient servir qu'à nous faire déiuger.

    Nous avons I honneur d'an- noncer nu public en général et à notre clientèle en particulier qu'à partir d • ce jour Mr, H. Ila-hncr cesse de si ncr ((.nulle pio. lira leur de noire maison «le commerce établie sur cette pluie.

    jWISATCO

    Pour fiiti Bonheur LfJ p.vsonn-s qui désirent

    aller à Ville Booheur pir ca- mi n p, urroni s'ajr M I à .M. Alplij.ise Chrlî'ao, On l'Ruj en '■,'"' ds .a iuai>on Keiud.

    Lecaïuiuii partira Jeu 1i ma tin à 0 heures.

    Il y a da r;la u \». \ ilnzdas ddnnées, pir un I i n'ins mdia di Juin, m slo!«sesa' brua, li ut etsva'te. •• préisatill laol A nu au H.ii ■ u i 1^ voira I >irn d et vo îs faisait pirt -te s>n rè*S Vé'.nn. O'.i, q i d avi l p?ur v.i jmr là du grand diiblsimautibu), aux vaai miliasqai roai èt«i reuler à so i «rouble i.ilrrieur.

    Mais vous fû'es pour lui d'une bonlé exquise, qui: s'étonna d s trauv r ch •/..;• jo i -"ai te, qu'on repris niait coman un bornm • lur et sircastique. privé des giàc s du ■ (i'.ir

    AI ! qu'ils se trompent tous CJIIX qui penseut a:n>>i, ctr, il n'y a en vous que ré-erve simple, in dulgence, délioites-e, amitié li dèle et line.

    Sansib'e cairme il l'était, eitti minute fut pour lui rruelle. Miis, vous aviez l'expérience di cœir, voui dont les débuts ont élé si dif ticilig. et qiicoiniis.se/. la tris tessî des premier* cojUcti du atolescants avpc'emindî VoyiBI mon ami dilssvous avec votre voix ai douce, quand vous vo -lez, ne tournien'e/ pas ainsi votre feutre, ne lira pis ce't-? mousta- che que vous n'av.z pa« encoie ici nous sommes simples et accueil - lanls. El pour le remont r. peut être, vous lui lllesb in un punch exquis Et ce fut uni causeria charmante près jes parterres qui, vit), du iù:é du jeu le h) n ne glissa jusqu'aux b :\ es conlidjnees.

    Je ne sais si vous (tVes conquis pir l'enthousiasme qu'il'aissi pa- rallre pour la poésie immorlelle, la littérature el l'action journali. lique, mais avec un gran I sérieux vous le conduisîtes aux rédacteurs qui ne souri tient pus. eu disant :

    • Messieurs un nouveau talent ". A cette seconde à il eut I idée de s'enfuir. Mais vous éli /. près d) lui, près pie fruteme', le onviunt à par'ager votre b;iu labeur. Il vous promit donc de revenir et de vous apporter quelques " pe'.its pa piers " Vo ci commeat seront noués et croisés Us lis de notre amitié qui n'eut jam us de nuises.

    Ki ce fut quelpjs jours 11 g tard, la public u o i d'un pjème, la technque qui lu m'appris des fa't -Jivera et des n nivelles qui ex genl le slyle lépouillé me di suis-tu, l'obugu i.n de i.e celer uu au né essiire irrésistible, ea des phrases directes, voisines du style des dépêches. Vtais comme je soutirais des mdalies de cette prose rapide quand l'oreille et l'es prit n étaient pas sali faits Itih, me disiez vuUi dans u j grand rire, il faut sacrifier 1 élcgmce, — il aullit .pie le trait parle, cela com- pente (d(g fad.h'sses du rythme. Mais que de remords après": une virgule oin-e, un lerme impro- pre, le regret de n'avoir su bien dire. Kl devant mes angoisser lu di>ais : « va petit Klaubeil i.

    «Juin/e ans déjà, mon cher vta gloire d-puis que le MATIN a pu lilié mou premier sinnet? Qaa nous devenons vieux ! Vous rap pee/vom ma j >ic de ce soir î Kt notre magcifi.juepromenade eu voi lure qui dura très lard dans la nuit, — le baptême que tu me donuas, — les vers que nous li- sious dans ce petit bar de Mlotoa? Et à l'aube ma crise de larmes goudaine et bêla, lorsque tu réci- tas le beau sou net de la Mort des Amants :

    lan an*»* de* liK p/rii^ d'oJws Ifjcrt» ï\ (if.sJi»j«> sfihiai «ai an aaann.

    Hélas .' ces belles minutes onl fui ; « Fugil irre^arabile tempus ".'

    Maintenant i ne nous e le q IF les maig'esjoies per.n su et 1 s îinp- rissab es toaï nirs !

    Oeux moi après ce soir iooubli - blec'éUitia CJ a.xtro^lie lu8 V rttt. Jet'app ,rtai une paga sur la mort deLeconle. Lelen lemiin. très fier d ton petit, tu m annonçi»qu'elle a e ■ un grand suecôj. Etceqiim) doina la pilite m'gr.nnf dôlicie jse. ce fut qu m t u mi dis : "Ua >uc >up de Idttris nu l'attribi nt, signa donc te? articles". Qjaj p'usbjl élo^e aoarraf-ta nu faire BM ch;r Claïueni Kt ce lit lelraviil qi i di 'ii i la rédaction, d nsuni alouspliire di geati le sa »t uV- firll ea co npig liedelabdle éq u pe: IhuLechiud, Placide Di/i». H cil ird Cons'nn , K n ist t Lov A .- a t, Léon Laleiu, llysm. Ce fa; » SNJ a notoriété, av c en SJS les pièeeid'orq li p'euv.uejt sur nous, cir en c»Merapj ta fai,hi. souvent

    le geste augi-le Ju se.n.îi.1 ",— la parod e était de l'.acile.

    Auj)urd'liu;, .. L) \|i»i.i .. tÊtt aon vingtième aonivjrsair-. Le pays et tes amis ne comptent plus les bieifiits. Kn minière d h .m- mig'8, If l offre le ché if bou \ tel de ces vieux souvenir''.

    Sans doit», e i ma demindait que'quei ligoei a loccision le ce glorieux j)ur, voi'ai.-u oi'o-ier S un acte d hurni ité. pjur la per- fection du « graaJ conf ère »com me tu m'appelles avec tact d iro- nie, ne seni -3a que pour le ven- gar de mas imp-rtioences, caria l'ivoua. trop souvaat, l'oublie qua c'e>l toi q u m'a iasu II • I » f ,i e i ce que, avec une in lulgmce d gm de la g4nérosi:é, tu déao nm s mon talen». .

    Bh bien '. vie voici to .1 c> fjs m >n dur Directeur, à g^n >JX s ir les feuilles m >rtes de mes écrits et tenlant u te mi'u é.an et reo .- nai santé.

    L'o'jvra réalisée au ours da ces vingt aïs poir toi du iMiti... sera ap^réciéi un joar, si elle ne I est assez a ijourdh jt. La Mais m guerrière q le tu as f.ndée s'ep - nouira «av.nl igi, vouée J, la dé- fense des billes idée^ pur les- quelles nous v vonr.

    La lâetu est belle, ô r.oa ami q li, dans les pires mimuts u' jamiis p'oooicé QU piro>4 j. |, ourjgemeut. Co .t nie à emp - yer ton beau taie .t : harmjonux m Manges de cl.rlé et de ralsou à la cause sacrée de notre M ter D - lorosi. Si léhraute 4ue s>it U vie pour l'hoanxa, elle iemeure, mi'gré les l.lasphèm»squ'e| e nous arrache pailoi-quelque chose d ad mirab'e. par la p ssit.i iié qu'e la nous laisse de construire, m'm»

    3oe aous la verrons. Ayoo« la foi ans cette réalité supérieure dont

    je le parlais tout a I heure, dont la croyance nous permettra de réali ser l'oeuvre bienfaisante qui défcu •Ira notre souvenir parmi les hom mes.

    Je von Irais f>!re CI s ùr ù tes cô tés,pour qu'ensemble nous fêtions le vingtième an ni vers dre de notre cher «Matin». Mais hébs ! les loisirs rous manquent. Les devoirs sont là. Avec I le- Lechaud. Richard Constant, nous aurions remué des souvenirs exquis ou tristes, nous aurions lui de ce soir un poème de haite fantaisie, en l'honneur du i Matin », nous am ions pleur< peut-Aire, car aous s .vous rire ;

    Sléphen ALEXIS «ionaives, le 0 \U"i 1921.

    LA FÊTE de Llntellectualiié

    lhîiienn) _ . Demain esl l'anniversaire du

    MATIN: cVil donc aussi lu tï-le dc l'inlellactualito haltianuo.

    Il n'est pisoi.' de lu dire, si l'on songe ù CC(|UC d un le pusse fui le MATIN, ;i iv qu'il est en- core. ;'i ce qu'il relie {oujours, malgré la grosuiivle rL- temps où nous vivon >.

    Aujourd'hui, no.i >!),lanl les évéïieiii uits p,-.»lics, iii.il