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EDITO
La Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée fait de l’emploi et dudéveloppement économique une priorité forte. Dans cet esprit et dans sa missiond’observation dynamique du territoire, elle élabore et construit un diagnosticpartagé du territoire, qu’elle publie et diffuse à tous les partenaires concernés tousles trois ans.
Fruit d’un travail permanent associant tous les acteurs, il constitue la baseindispensable à la détermination des plans d’actions que chaque partenaire se doitde mettre en œuvre.
Parce qu’il est partagé, parce qu’il rend lisible les problématiques locales et laconnaissance des ressources de notre territoire, il se doit d’être un véritable outild’aide à la décision.
Sans chercher à standardiser les données et études existantes, ce diagnostic s’estefforcé de mettre en évidence notre identité économique et nos potentiels dedéveloppement.
Ainsi, à travers sa façade maritime et les conditions géographiques remarquablesqu’il possède, notre territoire a su développer et promouvoir de nouvelles richesses.
Les activités liées à la Défense nationale par leurs retombées en termes decirculation monétaire et d’emplois induits sont considérables.
Enfin, par sa politique volontariste en matière d’innovation et de numérique, c’estl’affirmation d’un choix de se tourner résolument vers l’économie de la connaissancequi a guidé l’action publique.
C’est pourquoi, je vous propose de mettre cet outil au service du plus grand nombreafin qu’il puisse faire partie intégrante de notre stratégie de développement del’emploi local.
JeanLouis MassonPrésident de la Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée1er Viceprésident du Conseil départementalViceprésident de Toulon Provence MéditerranéeMaire de La GardeDéputé suppléant
Diagnostic partagé édition 2015 • Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée
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La coopération des partenaires se fait de deux façons : ils alimentent le documentd’observation en fournissant des données quantitatives et ils apportent leurs expertises etanalyses. Les regards croisés et la pluridisciplinarité de ces partenaires constituent la plusvalue de cet ouvrage. A cet effet, la MDE TPM invite ses partenaires chaque quadrimestredans ses locaux. Ces rencontres n’auraient pas lieu en dehors de ce groupe de travail constituépar la MDE TPM.
Le présent diagnostic est le fruit du travail du Comité pour l’Anticipation des MutationsECOnomiques de la Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée, relayé par l’équipeopérationnelle de la MDE TPM, et composé des membres suivants : DIRECCTE / SESE,communauté d’agglomération Toulon Provence Méditerranée (services Politique de la villeet Développement économique), URSSAF, chambres consulaires (CCIV, CMAV, CAV), UPV,conseil régional PACA, conseil départemental du Var, DGFIP, Pôle emploi, Caf, ville de Toulon,AFPA, ORM, AUDAT, Education nationale, Afuzi.
Ce document propose :• Une approche structurelle qui permet de saisir
l’identité sociale du territoire et des publics quiont des besoins d’accompagnement.
• Une approche conjoncturelle qui permetd’observer les mutations socioéconomiques duterritoire (évolution des secteurs, de lademande d’emploi, de la création d’activité, desformations, des bénéficiaires de minimasociaux, projets du territoire, etc.…) et lespotentialités en termes d’emploi.
Afin de construire des indicateurs pertinents, la MDE TPM collecte et traite les donnéesstatistiques (genrées dès que possible) les plus pertinentes d’après le groupe de travail. Dansla mesure du possible, les données traitées sont arrêtées au 31 décembre 2014. Le traitement des informations peut se faire sous plusieurs formats : textes, tableaux, graphes,cartographies… LA MDE TPM dispose d’outils élaborés de mise en forme et de cartographieafin de présenter les informations socioéconomiques de façon plus lisible et accessible partous. Ces outils participent à une meilleure communication et appropriation des informations.
METHODOLOGIE
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PANORAMA
La métropole toulonnaise est forte de douze communes organisées au seinde la Communauté d’agglomération Toulon Provence Méditerranée (TPM)et concentre 42% de la population sur 6% de la superficie du Var.
L’IDENTITÉL’identité de ce territoire est fortement marquéepar sa ville centre, Toulon, qui porte les fonctionsde Préfecture du département et cumule denombreuses activités métropolitaines souventen lien avec la valorisation de son atout principalqu’est sa façade maritime. Celleci est unpatrimoine naturel, économique, militaire,touristique ou aquacole incontournable auxmultiples enjeux et dont la diversité demande àêtre coordonnée et envisagée dans sa dimensiondurable.A la fois proche et éloignée de ses grandes sœurs,les métropoles niçoise et marseillaise, dont leszones d’attraction n’ont qu’un impact modéré,l’agglomération TPM base sa richesse sur uneéconomie présentielle où les activités sontmajoritairement mises en œuvre localement aubénéfice de la population locale ou en transit.
L’ÉCONOMIE L’économie de l’Agglomération estglobalement dynamique si l’on tientcompte de la croissance de son nombred’établissements, de la reprise récente desembauches, pourtant majoritairement decourte durée, et des cinq secteurs piliersque sont le Commerce, la Santé, laConstruction, l’HôtellerieRestauration etles Services administratifs et de soutien.Les activités de TPM s’appuient sur un tissude TPE/PME, d’entreprises artisanales etd’entrepreneurs individuels.
L’économie touristique de littoral, quicaractérise le territoire, impacte grandementle secteur de l’HôtellerieRestauration enpériode estivale. La présence des croisiéristes et autressociétés de transport maritime de voyageurs(ferries) a permis le développement du traficportuaire et l’accueil de nouveaux fluxtouristiques, complétés par la présence del’aéroport international ToulonHyères.
Par ailleurs, le vieillissement de la populationa favorisé le développement des structuresmédicosociales et de services à la personne. Ces derniers demandent pourtant à êtreconsolidés, notamment par des dispositifsd’incitation (fiscale, réglementaire…).
Toulon Provence Méditerranée est égalementfortement et historiquement marquée par lesactivités de la Défense nationale (premierport militaire européen, base de la force deprojection nationale en réponse aux grandsenjeux géopolitiques actuels), dont lesretombées en termes de circulationmonétaire et d’emplois directs et induits sontconsidérables.
LA DÉMOGRAPHIEEn termes démographiques, la population de TPMest stable et ne bénéficie quasiment plus du soldemigratoire positif de la décennie précédente. Ainsi,cette population est vieillissante et constitue undes enjeux majeurs sur l’ensemble du champ socialet sociétal (santé, emploi, déplacements, retraite,mode de vie, consommation…). De plus, le marqueur structurel principal de ladémographie locale est le ménage unipersonnelet la famille monoparentale, qui se corrèlesouvent à des indicateurs de précarité.C’est ainsi que le revenu médian observé estinférieur aux échelons englobants et laisseapparaître des inégalités infraterritorialeshétérogènes notamment au sein des treizequartiers prioritaires identifiés dans quatre desdouze communes.
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PANORAMA
La Défense représente à elle seule un contingentde 30 300 fonctionnaires dans le Var avec unemajorité d’affectations dans les bases militairesdu bassin toulonnais.Audelà de ce Ministère, l’emploi public est unatout et un soutien pour l’économie locale puisqu’ilreprésente pour les trois fonctions publiques(d’Etat, territoriale et hospitalière) environ 30% despostes salariés de l’agglomération. La populationactive de Toulon Provence Méditerranée secaractérise par une importante proportiond’employés. Aussi, les fonctions métropolitaines,souvent corrélées au développement, à lacompétitivité et à l’attractivité économique d’unterritoire, sont sousreprésentées. Le poids et le rayonnement du bassin de vie deTPM créent des logiques de développement desactivités et de l’habitat organisées autour de lavoiture dans les communes périphériques del’Agglomération. L’extension de cette périurbanisation redessinele territoire et modifie les liens structurels entre sescomposantes. Certaines communautés de communes périphériques se trouvent ainsi dans unesituation de forte dépendance.
LA FORMATIONEn ce qui concerne la formation, avec la concurrence des sites universitaires voisins, l’offre deformation supérieure mérite d’être développée. En effet, le nombre d’étudiants estparticulièrement faible par rapport à la taille de l’Agglomération, les facteurs d’attractivitéestudiantine étant essentiellement liés à l’offre de formation, son volume et sa diversité, en plusde facteurs culturels et immobiliers. Cependant, les perspectives de développement de l’offre avec l’arrivée de nouvelles écolesd’ingénieurs sont encourageantes et induiront une augmentation de la population étudiante.
Bien que son économie présentielle et sontissu de petites entreprises aient permisd’amortir le choc de la crise économique,le marché du travail souffre aujourd’huid’un fléchissement de l’effectif salarié. Les chiffres de l’emploi et du chômageenregistrés dans l’Agglomération sedistinguent de manière positive duterritoire régional, même s’ils restentpréoccupants concernant les demandeursd’emploi de longue, voire très longuedurée. Il demeure toutefois de forts enjeux sur lesconditions d’emploi, et la vulnérabilité desdemandeurs d’emploi, notamment chezles seniors et les femmes.Dans une phase de restructurationéconomique d’après crise, les facteurs dedéveloppement de l’emploi local peuvents’appuyer sur un appareil de formation enadéquation avec les besoins de production,sur l’innovation, sur des secteurs enévolution positive ou sur des infrastructuresà fort potentiel de développement.
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PANORAMA
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L’INNOVATION
L’innovation, souvent induite par les exigencestechnologiques de la Marine nationale, est unatout majeur de notre territoire, qui abrite unPôle de compétitivité à vocation mondiale, lePôle Mer Méditerranée, en lien avec quatreautres pôles majeurs (Pégase, CapEnergies,Optitec, Eurobiomed), complétés par deuxgrappes d’entreprises vecteurs d’innovation Riviera Yachting Network et Hortipôle Florisud.Cette dernière contribue largement audéveloppement de la filière horticole dans unterritoire qui vise également à soutenir etdévelopper les circuits courts, l’AgricultureBiologique, le maraîchage ou la viticulture.
De plus, en zoomant sur certains métiers, ilapparaît des “tensions” qui peuvent révéler uneévolution économique ou sectorielle, qui, àterme, pourrait jouer un rôle dans l’évolution del’image territoriale. C’est le cas des activités culturelles etartistiques. Ainsi, la filière du design et de lamode développe une reconnaissance nationaleet internationale, et garantit de la sorte, lemaintien et le développement de l’outil deformation local correspondant.
De même, les activités festivalières, théâtrales etlyriques génèrent une activité économique etimpactent l’emploi, bien qu’encore relativementprécaire (activité des intermittents du spectacle,par exemple).
Par ailleurs, la configuration géographiqueexceptionnelle de la rade, très abritée etfacile d’accès, ainsi que la sécuritéproposée par la forte présence militaire,favorisent le développement des activitésmaritimes. C’est le cas de la filière del’industrie navale, dopée par la Défensemais également par la forte demande demaintenance du yachting et du refit. Lesecteur du yachting est particulièrementsensible à cet environnement très protégéqui concentre le niveau de compétencestechniques nécessaire. La qualité des infrastructures portuairespermet également le développement dufret et structure une offre de plus en plusattractive.
Enfin, le secteur numérique, en plein essorà Toulon, constitue certainement un levierde croissance pour l’ensemble desentreprises locales. Le label “French Tech” et le futur "quartierde la créativité et de la connaissance" deChalucet, complétés par un réseau TrèsHaut Débit, favorisent l’émergence d’unécosystème numérique visible au traversdes nombreuses startup et espaces de coworking installés dans l’agglomération.
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SOMMAIRE
Diagnostic partagé édition 2015 • Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée
La Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée ........................ 10
I.ETAT DES LIEUX
A. Contexte sociodémographique ....................11Synthèse ...............................................................12La population .......................................................13La structure de la population ...............................16La structure des ménages ....................................22Le logement .........................................................25Les revenus fiscaux et d’activité...........................30Les quartiers prioritaires de la politique de la ville ......................................33
B. Situation économique...................................43Synthèse ...............................................................44Les secteurs clés...................................................45Les déclarations préalables à l’embauche............47La fiscalité des entreprises ...................................50Les caractéristiques du tissu économique ...........52Les créations et cessations...................................57Le profil des nouveaux chefs d’entreprise............61L’artisanat.............................................................62
C. Marché de l’emploi .......................................65Synthèse ...............................................................66La population active.............................................67Les navettes domiciletravail................................69Le taux de chômage .............................................70La demande d’emploi...........................................71Les bénéficiaires du RSA.......................................76L’emploi salarié du secteur privé..........................78
II. DEVELOPPEMENT DE L’EMPLOI LOCAL
A. Formation.....................................................83Synthèse ...............................................................84La formation initiale .............................................85L’alternance..........................................................89L’enseignement supérieur....................................92La formation professionnelle continue ................97
B. Potentiels économiques..............................101Synthèse .............................................................102La zone frontalière de TPM ................................103Les évolutions sectorielles .................................108Les services à la personne..................................110L’agriculture........................................................115Florisud ..............................................................119Les industries .....................................................122Riviera Yachting NETWORK ................................125Pôle Mer Méditerranée .....................................128L’économie du numérique – TIC.........................131
C. Infrastructures ............................................135Synthèse .............................................................136Les zones d’activités ...........................................137Les routes et voies ferrées .................................138L’aéroport ...........................................................139Les infrastructures maritimes ............................140Le numérique.....................................................143
Annexes : périmètre des territoiresRemerciements
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A Contexte sociodémographiqueB Situation économiqueC Marché de l’emploi
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Etat des lieux
I
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LA MAISON DE L’EMPLOI TOULON PROVENCE
MEDITERRANEE
Le territoire de référence de la Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée (MDE TPM) correspond à celui de l’agglomération Toulon Provence Méditerranée (TPM).
L’agglomération TPM regroupe aujourd’hui 12 communes :
- Carqueiranne
- La Crau
- La Garde
- Hyères-les-Palmiers
- Ollioules
- Le Pradet
- Le Revest-les-Eaux
- La Seyne-sur-Mer
- Six-Fours-les-Plages
- Toulon
- La Valette-du-Var
- Saint-Mandrier-sur-Mer
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A Contexte sociodémographiqueB Situation économiqueC Marché de l’emploi
Etat des lieux
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SYNTHESE Contexte sociodémographique
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IA
La Maison de l’Emploi TPM couvre les 12communes de l’agglomération Toulon ProvenceMéditerranée.
Cette communauté d’agglomération s’étend sur36 654 hectares et compte près de 425 600habitants.
TPM représente 42% de la population du Var surseulement 6% de sa superficie
Entre 2007 et 2012, le territoire de TPM a gagné2 990 habitants. La croissance est positive maisse tarit, elle est de +0,1% par an contre +0,5%entre 1999 et 2008. La France métropolitaineaffiche une croissance moyenne plus élevéeentre 2007 et 2012, de +0,5% par an.
La croissance de la population s’alanguit
Les seniors, âgés de 60 ans ou plus, représentent30% de la population de l’agglomération.Comparée à la France, cette classe d’âge estsurreprésentée et le phénomène s’accélère audétriment des moins de 45 ans.
La population est vieillissante
Environ 55% de la population a un niveau deformation inférieur ou égal au CAPBEP. La partde diplômés du 2ème ou 3ème cycle universitaire,de 12%, est en deçà des chiffres nationaux.
Ceci est à rapprocher des catégories socioprofessionnelles : les cadres et professionsintellectuelles supérieures sont moins répandusdans TPM, en faveur des retraités. Après l’âge de15 ans, une personne sur deux est retraitée ousans activité professionnelle.
Une déficience de cadres et professionsintellectuelles supérieures
Plus de 20 000 familles de TPM sont composéesd’un seul adulte avec un ou plusieurs enfant(s).Dans 9 cas sur 10, il s’agit d’une femme à la têtede la famille monoparentale. La part depersonnes habitant seules devance celle desautres territoires d’observation, en particulierpour les femmes. Leur nombre est enaugmentation.
Un territoire marqué par un fort taux de famillesmonoparentales et de personnes vivant seules
En 2012, 17% des habitants de TPM vivent endessous du seuil de pauvreté. Les revenus deshabitants sont hétérogènes selon les communeset dans les communes. Quatre d’entre ellescontiennent des quartiers prioritaires de lapolitique de la ville. Environ un habitant sur dixde TPM vit dans l’un des treize quartiersprioritaires qui sont caractérisés par : des faiblesrevenus, un chômage prégnant, une populationplus jeune.
Des fortes inégalités infra territoriales
SOIT 42% DE LA POPULATION VAROISE
70% SONT ÂGÉS DE MOINS DE 60 ANS
12% SONT DIPLÔMÉS DU 2ÈME OU 3ÈME CYCLEUNIVERSITAIRE
VIVENT EN DESSOUS DUSEUIL DE PAUVRETÉ
425 600 HAB. 17%
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I. ETAT DES LIEUX
A. Contexte socio-démographique
La population
Population 2012
Population 2007
Variation annuelle moyenne
due au solde
naturel
due au solde
migratoire apparent
Carqueiranne 9 899 9 630 0,6% - 0,2% 0,8%
La Crau 16 592 16 152 0,5% 0,2% 0,3%
La Garde 25 736 25 551 0,1% 0,0% 0,1%
Hyères 55 402 54 888 0,2% - 0,1% 0,3%
Ollioules 13 267 13 245 0,0% - 0,1% 0,2%
Le Pradet 11 336 10 998 0,6% - 0,3% 0,9%
Le Revest-les-Eaux 3 616 3 697 - 0,4% 0,3% - 0,7%
La Seyne-sur-Mer 63 902 58 252 1,9% 0,3% 1,7%
Six-Fours-les-Plages 34 057 35 091 - 0,6% - 0,3% - 0,3%
Toulon 164 899 166 537 - 0,2% 0,2% - 0,4%
La Valette-du-Var 21 155 22 282 - 1,0% 0,1% - 1,1%
Saint-Mandrier-sur-Mer 5 751 6 303 - 1,8% - 0,2% - 1,6%
CA TPM 425 612 422 625 + 0,1% + 0,08% + 0,06%
Var 1 021 669 995 929 +0,5% 0,1% 0,4%
PACA 4 935 576 4 864 005 +0,3% 0,3% 0,0%
France métropolitaine 63 375 972 61 795 008 +0,5% 0,4% 0,1%
En 2012, 425 612 personnes résident dans l’agglomération Toulon Provence Méditerranée. Elle
concentre 42% de la population varoise.
Entre 2007 et 2012, la population a augmenté de +0,1% par an. Contrairement aux derniers
recensements, la croissance dans TPM se fait davantage par l’accroissement naturel. Toutefois, dans
beaucoup de communes, le solde naturel est négatif, le nombre de décès enregistrés est supérieur
aux naissances (Carqueiranne, Le Pradet, Six-Fours…). Avec une population particulièrement âgée, le
taux de variation de la population, dû au solde naturel, n’atteint pas ceux des territoires de
comparaison.
Lors de ces cinq années, le Var et la France affichent une progression de la population supérieure,
elle atteint, en moyenne, +0,5% par an. Dans le département du Var, portée par le solde migratoire
excédentaire, la population a crû d’environ 26 000 personnes.
13
Evolution de la population entre 2007 et 2012
TPM PACA Var
+0,7% < +1,5% < +2,6%
Dans TPM, excepté pour quatre communes, le nombre d’habitants a augmenté entre 2007 et 2012.
Durant ces années, la commune la plus attractive de l’agglomération est La Seyne-sur-Mer avec un
taux de variation annuel moyen de +2%.
Durant cette période, les communes de l’arrière pays varois ont connu d’importantes évolutions,
plus fortes que dans TPM. La communauté d’agglomération TPM et la communauté de communes
Sud Sainte Baume attirent moins d’habitants que le reste du Var.
La croissance à l’échelle du Var et de PACA a été plus forte que celle de TPM. Entre 2007 et 2012,
l’évolution de la population varoise a été la même qu’à l’échelle de la France, +2,6%. C’est le 30ème
(sur 101) département le plus attractif au regard du solde migratoire.
Taux de croissance de la population
14
Dans le Var, la population reste concentrée dans l’agglomération TPM. Les densités de population
sont très élevées dans les communes de TPM, où en moyenne elle est de 1 162 habitants par km²
contre 171 à l’échelle du Var. A Toulon, là où elle est la plus forte, elle dépasse les 3 849 habitants
par km². La densité de la communauté d’agglomération Var Esterel Méditerranée est également
notable par rapport au reste du Var, elle atteint 313 habitants au km².
Densité de population (hab./km²)
PACA Var TPM
157 < 171 < 1 162
Dans l’arrière pays varois, les communes présentent des densités de population plus faibles. La densité de population du territoire TPM est largement au-dessus de celles enregistrées dans le département et la région PACA.
Densité de la population – Source: Insee, RP 2012
15
La structure de la population
► Structure de la population par sexe
TPM Var PACA
Hommes 47,4% 48,0% 47,8%
Femmes 52,6% 52,0% 52,2%
Dans l’agglomération TPM, les femmes sont plus nombreuses que les hommes ; on note 5,2 points d’écart en leur faveur. Dans le Var et en région PACA cet écart est moins prononcé.
► Structure de la population par âge
Dans l’ensemble des territoires, la classe d’âge 45-59 ans est la plus représentée (autour de 20% de la
population).
Dans l’agglomération les 60 ans et plus sont nombreux, ils concentrent presque 30% de la
population de TPM contre 24% au niveau national. De ce fait, la population jeune est peu
représentée avec une part de 0-29 ans très inférieure à celles des autres territoires de comparaison,
on note presque 3 points d’écart avec à la France métropolitaine.
En 2012 Indice de jeunesse
TPM 0,72
Var 0,72
PACA 0,85
France 1,04
L’indice de jeunesse (rapport entre la population âgée de moins de 20 ans et celle des plus de 60 ans) permet d’évaluer le vieillissement de la population. Plus il est faible, plus la population est âgée.
15,7% 16,2% 17,1% 18,5%
17,1% 15,5% 17,1% 18,2%
17,7% 17,8% 18,8% 19,7%
19,7% 20,2% 20,0%
20,0%
17,6% 18,6% 16,5% 14,6%
10,7% 10,4% 9,4% 8,1% 1,4% 1,2% 1,1% 0,9%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
TPM Var PACA France
Structure de la population par âge - Source : Insee RP 2012
90 ans ou +
75-89 ans
60-74 ans
45-59 ans
30-44 ans
15-29 ans
0-14 ans
16
Dans TPM, l’indice de jeunesse s’établit à 0,72, les plus de 60 ans sont donc surreprésentés. Excepté
pour le Var, les autres territoires de comparaison présentent des indices plus élevés. De plus, cet
indice diminue depuis plusieurs années dans TPM. La population de TPM est donc une population
vieillissante au regard des autres territoires.
Indice de jeunesse, 2012
Hommes Femmes
TPM 0,88 0,61
Dans TPM, ce sont davantage les femmes qui
participent au vieillissement de la population avec
un indice de jeunesse égal à 0,61. En PACA, l’indice
de jeunesse des hommes vaut 1 et il s’élève jusqu’à
1,22 en France.
Comparé à 2007, les 15-29 ans et les 30-44 ans sont moins nombreux. Le haut de la pyramide s’est
élargi : les 60-74 ans ont gagné du terrain, en 2007 ils représentaient 16% de la population de TPM
contre 18% en 2012. Il existe un palier à partir de 45 ans alors qu’il se situe autour de 30 ans à
l’échelle de la France.
100000 80000 60000 40000 20000 0 20000 40000 60000 80000 100000
0-14 ans
15-29 ans
30-44 ans
45-59 ans
60-74 ans
75-89 ans
90 ans ou plus
Pyramide des âges , TPM, en 2007 et 2012 - Source : Insee, RP 2017 et 2012
2012
2007
17
► Structure de la population par catégorie socioprofessionnelle
En 2012, TPM compte plus de 111 000 retraités. Depuis 2007, la part de retraités a progressé d’un
point. Globalement, TPM garde une proportion élevée de personnes retraitées, on note 2 points
d’écart avec la région PACA. En réunissant les retraités et la catégorie « autres » (personne sans
emploi, étudiant…), une personne sur deux de 15 ans ou plus n’est pas active dans l’agglomération
TPM. La catégorie socioprofessionnelle de la population diffère beaucoup d’une commune à l’autre
dans TPM. Par exemple, à Carqueiranne les retraités concentrent 40% des 15 ans ou plus. Au Revest,
les catégories socioprofessionnelles supérieures sont surreprésentées, 30% des habitants ont le
statut cadre, profession intellectuelle supérieure ou profession intermédiaire.
0% 0% 0% 1% 4% 5% 4% 3% 6% 6% 8% 9%
13% 13% 13% 14%
18% 17% 17% 17%
9% 10% 10% 13%
31% 32% 29% 26%
18% 16% 18% 16%
TPM Var PACA France
Répartition de la population de 15 ans ou + selon la catégorie socioprofessionnelle - Source : Insee, RP 2012
Autres
Retraités
Ouvriers
Employés
Prof. intermédiaires
Cadres, Prof. intel. sup.
Artisans, Comm., Chefs entr.
Agriculteurs exploitants
2%
15%
9% 11%
2% 1%
10%
-5%
Agriculteurs exploitants
Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions intermédiaires
Employés Ouvriers Retraités Autres personnes sans
activité professionnelle
Evolution de la population selon la CSP, TPM - Source : Insee RP2007-2012
18
Depuis 2007, la catégorie socioprofessionnelle « Artisans, commerçants, chefs d'entreprise » est celle
qui a le plus progressé (+15% en 5 ans). Cette progression est plus conséquente dans TPM que dans
les autres territoires de comparaison : +12% dans le Var et +11% en PACA. Le nombre de
« professions intermédiaires » affiche également une belle augmentation dans l’agglomération.
Concernant les personnes sans activité professionnelle, elles sont moins nombreuses qu’en 2007.
Cette baisse est encore plus marquée dans les territoires de comparaison (-9% dans le Var).
Les femmes de l’agglomération toulonnaise sans activité sont représentées de manière importante,
elles rassemblent plus d’un cinquième des femmes de 15 ans ou plus.
En réunissant la catégorie « autres » et « retraités », plus d’une femme sur deux de 15 ans ou + ne
travaille pas. Les femmes « ouvrières » et « cadres » sont peu nombreuses, la population active
féminine est majoritairement employée.
Les employés sont surreprésentés dans TPM, et ce du fait de la population masculine ; la part des
femmes employées étant identique sur tous les territoires de comparaison, à 24%.
Dans cinq communes de TPM, plus d’un habitant sur trois est retraité. La part de retraités dans les communes de Carqueiranne et de Six-Fours atteint 40%. Avec un quart de retraités, Le Revest affiche un taux inférieur au taux national.
0,1%
0,4%
2%
5%
5%
8%
13%
14%
24%
11%
3%
17%
32%
30%
22%
14%
femmes
hommes
Répartition de la population de 15 ans ou + selon la catégorie socioprofessionnelle et le genre, TPM - Source : Insee, RP 2012
Agriculteurs exploitants Artisans, Comm., Chefs entr. Cadres, Prof. intel. sup.
Prof. intermédiaires Employés Ouvriers
Retraités Autres
Poids des retraités dans les communes de TPM
19
► Par niveau de formation
La population non scolarisée dans TPM englobe 90% des 15 ans ou plus de TPM. Parmi ces habitants
qui sont sortis du système scolaire, plus d’un quart sont sans qualification et 17% n’ont pas de
diplôme.
Environ 55% de la population de TPM présente un niveau de formation inférieur ou égal au niveau
CAP-BEP, ce qui est proche du niveau national. Le diplôme CAP-BEP est le plus présent, environ un
quart de la population non scolarisée l’a obtenu.
Dans TPM, un quart de la population est titulaire d’un diplôme supérieur au baccalauréat, ce taux est
légèrement plus bas que ceux enregistrés dans la région PACA et en France, respectivement 2 et 1,6
point d’écart.
Dans l’agglomération TPM, les hommes et
les femmes n’affichent pas les mêmes
niveaux de formation : les femmes
titulaires d’un diplôme inférieur au CAP-
BEP sont plus nombreuses que les
hommes (7 points d’écart).
Bien que plus de femmes aient suivi un
enseignement supérieur (43 133 contre
36 481 hommes), elles ont eu tendance à
suivre un enseignement supérieur court.
Plus largement, les parts d’hommes et de
femmes de niveau bac ou plus sont
équivalentes (44%).
17%
16%
18%
18%
9%
10%
9%
10%
8%
8%
7%
6%
22%
24%
22%
24%
19%
19%
18%
17%
13%
12%
12%
13%
12%
12%
14%
14%
TPM
Var
PACA
France
Répartition de la population de 15 ans ou + non scolarisée par niveau de formation - Source : Insee, RP 2012
Sans diplôme
CEP
BEPC, brevet collèges
CAP-BEP
BAC-BP
Enseignement sup court
Enseignement sup long
0%
10%
20%
30%
Sans diplôme
CEP
BEPC, brevet
collèges
CAP-BEP BAC-BP
Enseignement sup court
Enseignement sup
long
Répartition de la population de 15 ans ou + non scolarisée par sexe et niveau de
formation, TPM - Source : Insee, RP 2012
femmes hommes
20
En 2012, le taux de scolarisation des 15-17 ans résidant dans TPM est inférieur de -1,5 point à la
France. Après 17 ans, le taux de scolarisation chute dans le département pour atteindre 44%. Dans
TPM, moins d’un jeune sur deux suit une scolarité entre 18 et 24 ans.
Environ 28% des 15-24 ans de TPM sont sortis du système scolaire sans diplôme. Cette proportion
est similaire à la région, toutefois elle est supérieure de 2 points à celle observée en France. Depuis
2007, la part de non diplômés dans TPM s’est réduite, elle était de 30%.
Taux de scolarisation selon l’âge
15-17 ans 18-24 ans 25-29 ans
TPM 95% 49% 7%
Var 95% 44% 5%
PACA 96% 51% 8%
France 96% 52% 7%
21
La structure des ménages
Dans TPM, les femmes seules sont surreprésentées par rapport aux autres territoires, de +3 points
au regard du département. De manière générale, la part des personnes vivant seules est importante
face aux autres territoires. Dans l’agglomération 38% des ménages sont concernés. Le nombre de
ménages d’une personne a crû de +7% depuis 2007, ce qui représente 5 000 nouveaux ménages de
ce type. Inversement, dans TPM la part des ménages avec famille(s) est restreinte. Depuis 2007, TPM
compte +0,5% de familles contre +2,4% pour le Var.
► Composition des familles
15% 14% 14% 15%
23% 20% 21% 20%
3% 3% 3% 3%
59% 63% 62% 63%
TPM Var PACA France
Structure des ménages - Source : Insee, RP2012
Ménages avec famille(s)
Autres sans famille
Femmes seules
Hommes seuls
117 416 familles
97 342 familles avec conjoint
53 508 sans enfant
43 834 avec enfants
20 074 familles monoparentales
3 274 parents de sexe masculin
16 799 parents de sexe féminin
22
TPM compte 117 416 familles en 2012, dont 83% sont des couples. La famille type de TPM est un
couple sans enfant, à l’inverse de la France où les couples avec enfant(s) sont plus nombreux.
Les 20 074 familles monoparentales regroupent 17% des familles de TPM. Ce taux est plus élevé
qu’au sein des autres territoires. Ce sont les femmes en situation de monoparentalité qui sont
largement majoritaires : elles sont à la tête de 84% des familles monoparentales.
Entre 2007 et 2012, le nombre de ménages composés de familles monoparentales a progressé de
+2% alors qu’en France cette hausse atteint +10%. Le nombre de familles monoparentales dirigées
par une femme a diminué ces 5 dernières années alors que la tendance est à la hausse pour les
autres territoires.
Bien que les familles monoparentales féminines soient significativement plus nombreuses (8 familles
monoparentales sur 10), ce sont les hommes seuls avec enfant(s) qui ont connu de fortes hausses
depuis 2007, +28% dans TPM.
37%
38%
40%
43%
3%
3%
3%
3%
14%
12%
14%
12%
46%
47%
43%
42%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
TPM
Var
PACA
France
Composition des familles - Source : Insee, RP2012
Couple avec enfant(s)
Fam Monoparentale Hommes avec enfant(s)
Fam Monoparentale Femmes avec enfant(s)
Couple sans enfant
-1019
+714
-296
+1116
-5%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
Couple avec enfant(s) Fam Monoparentale Hommes avec enfant(s)
Fam Monoparentale Femmes avec enfant(s)
Couple sans enfant
Evolution des familles, TPM - Source : RP 2007 et 2012
TPM
Var
PACA
France
23
Part des familles monoparentales par commune :
Hommes seuls avec enfant(s)
Femmes seules avec
enfant(s)
Carqueiranne 2% 11%
La Crau 3% 10%
La Garde 4% 14%
Hyères 3% 14%
Ollioules 1% 12%
Le Pradet 2% 14%
Le Revest-les-Eaux 1% 9%
La Seyne-sur-Mer 3% 14%
Six-Fours-les-Plages 2% 10%
Toulon 3% 17%
La Valette-du-Var 2% 13%
Saint-Mandrier-sur-Mer 4% 11%
TPM 3% 14%
Le modèle familial de la famille monoparentale avec une femme à sa tête persiste : dans l’ensemble
des communes, les femmes seules avec enfants sont nombreuses. Ceci en particulier à Toulon qui en
compte 17%.
Entre 2007 et 2012, le nombre de familles monoparentales a doublé à Saint-Mandrier. C’est dans les
communes de Saint-Mandrier, La Garde et La Crau que les taux d’augmentation pour les familles
monoparentales masculines sont les plus forts.
24
Logement
Le parc de logements augmente plus vite que la population : +4% depuis 2007 contre +0,7% pour la
population. En moyenne, plus de 1 950 logements ont été construits par an. Dans les communes de
La Seyne et La Crau, le parc de logements s’est renforcé de +10% et + 12%.
La part de résidences principales est de 81% dans l’agglomération toulonnaise. La région PACA est la
3ème région ayant le taux de résidences secondaires le plus élevé. Toutefois, dans TPM, la proportion
de résidences secondaires est faible par rapport à l’aspect touristique de la région et du
département. En effet, dans le Var, plus d’un quart des logements sont destinés à être secondaires
contre un dixième dans TPM.
La part des résidences secondaires diffère
selon les communes, elle est de 46% à Saint-
Mandrier et 30% à Six-Fours alors qu’elle
descend à 1% à La Valette.
A l’échelle du département, la proportion de
cette catégorie de logement varie
énormément dans les communes varoises:
elle atteint 41% dans la communauté
d’agglomération Var-Esterel-Méditerranée et
4% dans la communauté de communes
Vallée du Gapeau.
81% 68% 75% 83%
11% 26% 17% 9%
8% 6% 7% 8%
TPM Var PACA France
Logements par catégorie - Source : Insee, RP2012
Logements vacants
Résidences secondaires et logts occasionnels
Résidences principales
Les résidences secondaires dans le Var
25
Résidences principales par type de logement – Source : Insee, RP2012
Maison Appartement Autre
TPM 35% 65% 0%
Var 50% 49% 1%
PACA 43% 57% 1%
France 57% 42% 1%
Résidences principales par statut d’occupation du logement – Source : Insee, RP2012
TPM Var PACA France
Propriétaire 53% 59% 54% 58%
Locataire 44% 37% 42% 40%
dont d'un logement HLM loué vide
11% 8% 11% 15%
Logé gratuitement 3% 4% 3% 2%
Total 197 604 458 217 2 195 410 28 268 898
Parmi les 197 604 résidences principales de TPM, 53% sont occupés par des propriétaires. Ce taux
est plus bas que ceux des territoires de comparaison, avec un écart de 6 points pour le Var.
Par ailleurs, les logements HLM représentent 11% du parc résidentiel de TPM, ce qui est comparable
à la région. La présence de logements sociaux varie d’une commune à l’autre, de 4 à 15%. En 2012,
seulement deux communes se rapprochent lentement du taux de logements HLM imposé par la loi
relative à la solidarité et au renouvellement urbains (20%) : La Garde et La Seyne.
On observe une hausse de la part des propriétaires. Depuis 2007, le nombre de résidences occupées
par des propriétaires a augmenté de +5%, comme en France. Quant au nombre de résidences HLM
occupées par des locataires, il a diminué de - 4% en 5 ans alors que la tendance est à la hausse au
niveau national.
72%
48%
53%
36%
19%
22%
42%
19%
27%
51%
47%
63%
80%
77%
57%
81%
1%
1%
0%
0%
0%
1%
1%
1%
Agriculteurs exploitants
Artisans, commerçants, chefs entreprise
Cadres et professions intellectuelles supérieures
Professions intermédiaires
Employés
Ouvriers
Retraités
Autre sans activité professionnelle
Catégorie socioprofessionnelle par type de logement - Source : Insee, RP2012
Maisons Appartements Autres
Dans TPM, le parc de logements est
essentiellement composé d’habitats collectifs,
les maisons ne représentant qu’un tiers des
résidences. La proportion d’appartements est
supérieure à celles observées dans les
territoires de comparaison : 66% dans TPM
contre 49% dans le Var et 57% en région PACA.
26
Le type de logement semble très dépendant de la catégorie socioprofessionnelle de la personne de
référence du foyer. Les cadres et surtout les agriculteurs ont tendance à vivre dans une maison. Les
employés et ouvriers (plus d’un quart de la population de TPM) vivent dans des logements collectifs.
La part de retraités vivant en maison est inférieure à celle des retraités vivant en appartement. Ce
sont les premiers propriétaires de biens dans l’agglomération.
► Les propriétaires
Dans TPM, on recense 104 362 biens occupés par des propriétaires, soit plus d’une résidence sur
deux. L’achat a porté sur une maison pour la plupart d’entre eux. Depuis 2007, la quantité de
résidences occupées par des propriétaires a augmenté de +5%.
Les varois accèdent plus facilement à la propriété dans les communes écartées du littoral, où les prix
sont plus abordables. Dans la communauté de communes Val d’Issole, 79% des résidences
principales sont occupées par des propriétaires. Certaines communes varoises présentent des prix
bas mais attirent peu les propriétaires, c’est le cas de Brignoles et Draguignan par exemple.
En 2012, le prix de vente moyen des logements collectifs dans TPM était de 3 992 euros/m² quand en
France, il s’élèvait à 3 860 €/m².
Les propriétaires dans le Var Prix au m² moyen, tous types de biens confondus
27
► Le vieillissement de la population dans Toulon Provence Méditerranée
Extrait de l’étude « Le vieillissement de la population dans Toulon Provence Méditerranée » ; Au[dat]; avril 2013
Face au vieillissement de la population au sein de l’agglomération toulonnaise, l’Agence d’Urbanisme
de l’aire toulonnaise a mené une étude sur le vieillissement de la population en lien avec les
problématiques d’habitat. Nous vous présentons quelques points (liste non exhaustive), extraits de
cette étude.
Aujourd’hui, les seniors isolés sont plus souvent dans les centres villes.
La moitié des seniors n’est pas imposée sur les revenus et un ménage sur dix vit sous le seuil de
pauvreté. Dans TPM, le poids des seniors parmi les pauvres est plus important qu’en région ou qu’en
France. Demain, le niveau de ressources des futurs retraités pourrait encore baisser.
Les seniors qui disposent d’un revenu élevé résident plutôt dans les quartiers recherchés du littoral,
mais aussi en périphérie des villes moyennes ou sur les hauteurs du territoire. A contrario, les plus
"pauvres" sont dans les centres anciens et dans les quartiers où le parc social domine. Les revenus
sont toujours plus élevés lorsque l’on est propriétaire de son logement.
Les seniors les plus modestes sont aussi ceux qui vivent dans les logements les plus anciens, tandis
que les plus aisés sont dans le parc construit au début des années 2000. Ceux qui résident dans le
parc très récent ont par contre un revenu relativement réduit.
14 300 seniors de TPM sont bénéficiaires d’une allocation logement de la Caisse d’Allocations
Familiales, soit 12% des habitants de plus de 60 ans. Cette allocation constitue un indicateur de
précarité.
Le poids de ces allocataires-logement, augmente avec l’âge, les revenus du ménage diminuant
(veuvage, effet génération…). Il est particulièrement marqué à Toulon, Hyères, La Seyne-sur-Mer, La
Garde et Ollioules.
Les seniors « précaires » ne sont pas tous confrontés aux mêmes problématiques d’habitat : 6 100
d’entre eux bénéficient de l’APL1 et résident donc dans le parc social ou le parc ancien réhabilité.
7 850 bénéficient de l’ALS2 et résident donc dans le parc ancien non réhabilité ou en établissement
spécialisé.
Globalement dans TPM, le loyer médian des seniors allocataires logement est 1,4 fois plus élevé dans
le parc privé que dans le parc public. Dans le parc privé, le loyer versé par ces seniors « précaires »
est très variable d’une commune à l’autre.
40% des seniors en établissements spécialisés bénéficient d’une aide au logement. Ces structures
hébergent donc souvent un public à faibles revenus. Pourtant, en présence d’un patrimoine
1 APL : Aide Personnalisée au Logement 2 ALS : Allocation de Logement à caractère Social
28
immobilier, le maintien à domicile ou l’hébergement dans la famille peuvent aussi être un choix
contraint par la faiblesse des revenus.
Plus de la moitié des seniors vivent en logement collectif. Cette proportion augmente avec l’âge, la
nécessité d’avoir un logement mieux adapté se faisant sentir en vieillissant. Les seniors en maison
individuelle restent néanmoins très présents à tous les âges dans certaines communes.
Les seniors occupent majoritairement des logements anciens, construits avant 1974 (63%). Les plus
âgés sont aussi ceux qui occupent le plus le parc ancien ou très ancien (antérieur à 1949).
Les seniors de TPM vivent souvent dans des logements plutôt grands, posant la question de leur
sous-occupation. Si, avec l’âge, les seniors sont plus nombreux à vivre dans des logements plus
petits, mieux adaptés à leurs besoins et à leur état de santé, le poids des seniors en grands
logements reste élevé au-delà de 85 ans.
La moitié des seniors vivent depuis plus de 20 ans dans leur logement. Cette stabilité résidentielle
augmente avec l’âge, posant la question de l’adaptation de logements plutôt conçus pour une
occupation familiale.
Ceux qui déménagent pour s’installer dans un logement plus adapté le font dès 75 ans, âge où les
premiers problèmes de santé peuvent se poser sans pour autant parler de grande dépendance. Ils
privilégient leur installation dans des quartiers bien équipés.
Près des ¾ des seniors sont propriétaires de leur logement. Les propriétaires occupent plus souvent
une maison qu’un appartement et sont, de fait, plus présents à l’extérieur des centres villes.
Les seniors propriétaires ont une mobilité résidentielle plus contrainte que les autres. Néanmoins,
leur poids diminue légèrement à partir de 85 ans. Selon leur état de santé et leur situation financière,
ils deviennent alors locataires dans le parc privé, hébergés chez un membre de la famille ou accueillis
dans un établissement spécialisé.
Les 60-74 ans sont plus fréquemment acquéreurs d’un bien que les 50-59 ans, témoignant d’une
nouvelle mobilité résidentielle lors du passage à la retraite. Ils achètent le plus souvent un
appartement, mieux adapté à leur nouveau mode de vie qu’une maison.
Les prix de vente et d’acquisition pratiqués par les seniors sont souvent plus élevés que pour les
autres classes d’âge. Ceux qui sont présents sur le marché du logement ancien s’appuient
probablement sur un patrimoine immobilier constitué tout au long de la vie.
Dans TPM, 9 665 habitants de 60 ans ou plus vivent dans le parc HLM, soit 8% des seniors de
l’agglomération. Ce poids peut varier de 0 à 15% selon les communes.
29
Les revenus fiscaux et d’activité
En 2012, pour l’ensemble des ménages de TPM, le revenu disponible 3 médian par Unité de Consommation (UC4) est de 19 191 euros par an, soit 1 599 euros par mois, net des impôts directs. Cela signifie que la moitié des ménages de TPM dispose d’un revenu disponible inférieur ou égal à 19 191 euros. Deux communes ont un revenu disponible médian particulièrement bas comparé aux autres territoires, il s’agit de La Seyne et Toulon. Globalement le revenu disponible de TPM par UC n’atteint pas celui des autres territoires d’observation : on note un écart annuel de 594 euros avec la France métropolitaine.
Médiane du revenu disponible par UC, en €, 2012
TPM Var PACA France métropolitaine
19 191 19 611 19 406 19 785
► Taux de pauvreté5
Source : Insee-DGFiP-Cnaf-Cnav-Ccmsa, Fichier localisé social et fiscal
En 2012, 16,7% de la population de TPM vit en dessous du seuil de pauvreté, s’élevant à 987 euros
mensuel cette année là. De ce fait, l’agglomération se place au dessus du taux national qui est de
14,3%.
TPM est implanté dans une région avec un taux de pauvreté prononcé. En 2012, la région PACA se
classait au 4ème rang des régions les plus pauvres, derrière la Corse, le Languedoc-Roussillon et le
Nord-Pas-de-Calais avec un taux de pauvreté de 16,9%.
Le taux de pauvreté décroit avec l’âge : le taux de pauvreté des ménages dont le référent fiscal est
âgé de moins de 30 ans est de 24,8% contre 13% pour ceux de 60 à 74 ans.
3 Les revenus d'activité, les revenus du patrimoine, les transferts en provenance d'autres ménages et les prestations sociales (y compris les pensions de retraite et les indemnités de chômage), nets des impôts directs. 4 Système de pondération attribuant un coefficient à chaque membre du ménage et permettant de comparer les niveaux de vie de ménages de tailles ou de compositions différentes. 5 Proportion d'individus (ou de ménages) dont le niveau de vie est inférieur pour une année donnée à un seuil, dénommé seuil de pauvreté.
Médiane du revenu disponible par UC
(en euros) en 2012
30
► Revenu fiscal des ménages
Le revenu fiscal correspond à la somme des ressources déclarées par les contribuables sur la
déclaration des revenus, avant tout abattement. Il ne correspond pas au revenu disponible vu ci-
dessus.
Le revenu fiscal comprend ainsi les revenus d'activité salariée et indépendante, les pensions
d'invalidité et les retraites (hors minimum vieillesse), les pensions alimentaires reçues (déduction faite
des pensions versées), certains revenus du patrimoine ainsi que les revenus sociaux imposables:
indemnités de maladie et de chômage (hors RSA).
En 2014, 260 602 foyers fiscaux ont rempli une déclaration de revenus dans TPM, parmi eux 47% ont
été imposables contre 55% deux ans auparavant.
On note des disparités communales pour les foyers fiscaux imposables. A Toulon et à La Seyne moins
de la moitié des foyers fiscaux sont imposables contre 63% au Revest et 62% à Carqueiranne. En
moyenne, l’ensemble des foyers fiscaux de l’agglomération se sont acquittés de 2 773 euros d’impôt,
contre 3 061 euros à l’échelle du Var et 3 244 euros en PACA.
Dans TPM, un quart des foyers fiscaux ont un revenu fiscal de référence inférieur à 10 000 euros. La
distribution est très proche de la répartition nationale. En revanche, elle varie au sein de
l’agglomération, des communes affichent une part élevée de foyers fiscaux avec un revenu fiscal
élevé : à Carqueiranne et au Revest plus de 15% des foyers fiscaux ont un revenu fiscal de référence
supérieur à 50 000 euros.
25%
6% 9%
16% 18%
16%
7%
1%
0 à 10 000 10 001 à 12 000
12 001 à 15 000
15 001 à 20 000
20 001 à 30 000
30 001 à 50 000
50 001 à 100 000
+ de 100 000
Répartition des foyers fiscaux selon le revenu fiscal de référence par tranche (en €) - Source: DGFIP, revenus 2012
31
► Salaires
En 2012, le salaire net horaire moyen s’élève à 12,4 euros, ce qui est largement en deçà de la moyenne française. Sur une base de 35 heures par semaine, l’écart salarial entre TPM et la France dépasse 210 euros net par mois.
Pour les salariés de TPM, l’écart de salaire selon le genre est de 2,3 euros par heure en faveur des
hommes, cela représente 3 795 euros par an à temps complet. Néanmoins, cet écart est moindre que
celui observé aux autres échelons territoriaux, à l’échelle de PACA il atteint 2,6 euros. L’écart salarial
homme/femme est moins marqué chez les employés qui gagnent en moyenne 9,9 euros nets de
l’heure.
Dans TPM, à temps complet le salaire net horaire moyen des cadres s’élève à 22,2 euros alors qu’il
est de 25 euros en France métropolitaine. Pour l’ensemble des CSP, le salaire horaire moyen perçu
dans TPM est inférieur au salaire moyen national.
12,4
12,6
13,3
13,8
TPM
Var
PACA
France
Salaire net horaire moyen en 2012 ( en €) - Source : Insee, DADS
11,1
19
12,8
9,7 8,8
13,4
23,7
14,7
10,3 10,6
Ensemble Cadres. Prof, intellectuelles
sup
Professions intermédiaires
Employés Ouvriers
Salaire net horaire moyen total (en euros) selon la catégorie socioprofessionnelle TPM en 2012 - Source : Insee, DADS - fichier
salariés au lieu de résidence
Femmes
Hommes
32
Quartiers prioritaires de la politique de la ville
Dans l’agglomération Toulon Provence Méditerranée, 13 quartiers sont concernés par la Politique de
la ville dans les communes de Hyères, La Garde, La Seyne et Toulon.
Ces contrats définissent les actions partenariales à mener afin de réduire les écarts entre les
territoires prioritaires et leur environnement, et ce à travers trois piliers :
- la cohésion sociale ;
- le cadre de vie et le renouvellement urbain ;
- le développement de l’activité économique et de l’emploi.
► Population
Dans TPM, plus de 45 600 personnes vivent dans un des quartiers prioritaires (QP), ce qui équivaut à
plus d’un habitant sur dix. Cette proportion se monte à plus de 25% de la population dans la
commune de La Seyne.
La Politique de la ville mène des actions au bénéfice des quartiers en décrochage. La mise en œuvre locale
de cette politique se fait notamment dans le cadre des contrats de ville 2015-2020. Les contrats de ville
succèdent aux contrats urbains de cohésion sociale (Cucs). Dans le cadre des Cucs, une vingtaine de
quartiers étaient concernés. Seuls les quartiers ayant un faible revenu par habitant ont été retenus pour
ces nouveaux contrats de ville 2015-2020.
33
Entre 2006 et 2010, le nombre d’habitants dans les QP de l’agglomération TPM a légèrement
diminué. L’évolution de la population est hétérogène selon les QP : Beaulieu-Sainte-Marie et le
Centre Ville de Toulon accusent des baisses de -17% et -10% alors que Berthe et le Val des Rougières
enregistrent une augmentation de +7% et +9%.
La population au sein des quartiers prioritaires est plus jeune qu’au niveau de TPM. La part des moins
de 14 ans est supérieure de 3 points et celle des 15-29 ans de 4 points. Pour autant, la répartition de
la population par tranche d’âge n’est pas homogène d’un quartier prioritaire à l’autre. Ainsi, c’est
dans les quartiers La Beaucaire et La Florane qu’on trouve la population la plus jeune : environ un
quart des habitants à moins de 30 ans. Inversement, Rodeilhac et les quartiers prioritaires Centre
Ville présentent un indice de jeunesse (part des moins de 20 ans/ plus de 60 ans) égal ou inférieur à
1. Cela indique que les plus de 60 ans sont plus nombreux que les moins de 20 ans.
► Famille
L’agglomération toulonnaise est marquée par un nombre important de familles monoparentales, ce phénomène est amplifié dans les quartiers politique de la ville, où un quart des familles sont monoparentales. C’est à La Beaucaire et dans les trois quartiers prioritaires Centre Ville que la monoparentalité est la plus prégnante. Pour exemple, à La Beaucaire plus de 40% des familles sont monoparentales.
19%
16%
22%
17%
19%
18%
18%
20%
14%
17%
8%
12%
QPV
TPM
Répartition de la population par tranche d'âge - Source : Insee, RP2011
0-14 ans 15-29 ans 30-44 ans 45-59 ans 60-74 ans 75 ans ou +
26% 17%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
QP TPM
Répartition des familles - Sources : Insee, RP 2011
Famille monoparentale
Couple avec enfant(s)
Couple sans enfant
34
► Revenus
Le revenu fiscal médian a été le critère de sélection des nouveaux quartiers prioritaires de la
politique de la ville. Les quartiers ayant un revenu inférieur au seuil de bas revenu de l’unité urbaine
pouvaient prétendre à être quartier prioritaire ; il correspond environ à 60% du revenu médian de
l’unité urbaine. Pour l’agglomération TPM, le seuil de bas revenu correspond à 11 600 euros.
Les conditions de vie des habitants sont plus difficiles selon les quartiers prioritaires. On note en effet
une forte disparité des revenus entre les quartiers prioritaires. Dans le quartier Pont du Las-
Rodeilhac de Toulon, la moitié de la population a un revenu inférieur à 11 100 euros contre 5 700
euros à Pontcarral. Cela signifie que la moitié des habitants de ce quartier vit avec moins de 475
euros par mois par unité de consommation.
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
Revenu fiscal médian par unité de consommation - Source : RFL 2011
Méthodologie : à l’exception de la demande d’emploi et des établissements, les quartiers prioritaires de la Politique de la ville ont été approchés par le découpage infracommunal IRIS de l’INSEE. Les données datent du recensement de la population 2011. Les IRIS retenus sont les suivants :
831370104 831370202 831370204 831370205 831370301
831370303 831370501 831370502 831370505 831370506
831370607 831370902 831370906 831370907 830620106
830690107 830690108 830690128 831260101 831260502
831260503 831260504 831260505 831260506 831260507
Demande d’emploi : données basées sur le découpage des 12 anciens quartiers prioritaires «Cucs», elles donnent une tendance de la demande d’emploi dans les nouveaux quartiers prioritaires de la ville. Source: Pôle emploi, 1
er
octobre 2014.
Etablissements : les établissements de la base Sirene ont été géolocalisés dans les quartiers prioritaires.
35
► Prestations sociales
Dans les quartiers prioritaires, plus de 14 000 allocataires de la Caf sont recensés, soit 18% des
allocataires de TPM.
Bien que les familles monoparentales soient
surreprésentées dans les quartiers
prioritaires, ceci ne se répercute pas sur la
répartition des allocataires à l’échelle de
l’ensemble des quartiers prioritaires.
Toutefois, à La Beaucaire, où les familles
monoparentales sont surreprésentées, plus
d’un quart des allocataires de la Caf sont des
familles monoparentales.
La dépendance totale aux prestations sociales est plus forte dans les quartiers prioritaires, où elle concerne environ 30% des allocataires. Dans les quatre quartiers avec les plus bas revenus, pour un tiers des allocataires les sources de revenus dépendent à 100% des prestations sociales.
Environ 8 allocataires sur 10 bénéficient d’une allocation logement. Dans 79% des cas, les bénéficiaires des prestations légales des quartiers prioritaires de TPM perçoivent l’allocation logement.
0%
20%
40%
60%
80%
100%
QP_ TPM TPM
Répartition des allocataires, selon le type de ménage
allocataires en couple avec enfant
allocataires en couple sans enfant
familles monoparentales
allocataires isolés
0%
10%
20%
30%
40%
50%
à plus de 50 % de prestations sociales
à 100 % de prestations sociales
Part d’allocataires dont le revenu est constitué... - Source CAF (31-12-2014)
QP_ TPM TPM
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Allocation Logement
Allocation Adulte Handicapé
Revenu de Solidarité Active
Part des allocataires bénéficiant des prestations sociales - Source CAF (31-12-
2014)
TPM
QP_ TPM
36
► Marché du travail
En 2011, le taux d’activité des 15-64 ans habitant dans les quartiers prioritaires de TPM était de 65%,
soit 4,5 points de moins que le taux de TPM. L’écart entre la population en QP et hors QP se creuse
au regard du taux d’emploi, il dépasse 11 points.
Le taux d’emploi est particulièrement bas (<42%) dans trois quartiers prioritaires de Toulon : La
Beaucaire, le Centre Ville et Le Jonquet-La Baume-Le Guynemer. Seul le quartier La Florane affiche un
taux d’emploi supérieur à celui de TPM.
D’une manière générale, le taux
d’activité et le taux d’emploi des
femmes sont inférieurs à ceux des
hommes. Les femmes résidant dans
les quartiers prioritaires de
l’agglomération ont un taux
d’emploi faible, moins de la moitié
des femmes de 15 à 64 ans
travaillent. Ces taux diffèrent selon
les quartiers : à La Florane plus de 6
femmes sur dix travaillent contre
moins de quatre sur dix au Val des
Rougières et au Jonquet-La Baume-Le Guynemer. Dans trois quartiers, l’écart femme/homme est très
prononcé (supérieur à 12 points): Val des Rougières, Pontcarral et Le Jonquet-LaBaume-Le
Guynemer.
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
taux d'activité taux d'emploi
Taux d'activité et taux d'emploi - Source : Insee, RP2011
QP TPM TPM
60% 71%
66% 74%
44% 52% 56%
64%
femmes hommes femmes hommes
QP TPM TPM
Taux d'activité et d'emploi selon le sexe et lieu d'habitation, 15-64 ans - Source : Insee, RP 2011
taux d'activité taux d'emploi
37
► Demande d’emploi
Au 1er octobre 2014, dans les quatre communes signataires du contrat de ville, environ un quart des
demandeurs d’emploi vivent dans un quartier prioritaire de la ville. A La Seyne, le chômage est
accentué dans les quartiers prioritaires. En effet, le Centre Ville et Berthe concentrent 44% des
demandeurs d’emploi de la commune pour moins de 36% de la population communale. A Toulon,
plus de 1 400 personnes habitant un quartier prioritaire sont inscrits à Pôle emploi, ce qui représente
13% des demandeurs d’emploi de la commune.
Concernant le genre, les tendances observées avec le taux d’activité se confirment. Contrairement à
l’ensemble des demandeurs d’emploi de TPM, dans les quartiers prioritaires, les hommes inscrits
dans les agences Pôle emploi sont plus nombreux, en particulier pour Val des Rougières et Sainte-
Musse où plus de 62% des demandeurs d’emploi sont des hommes.
Parmi les demandeurs d’emploi des quartiers prioritaires, les seniors sont moins représentés : dans
les quatre communes (hors QP) et à l’échelle de TPM, 23% des demandeurs d’emploi ont plus de 50
ans contre 21% dans les quartiers prioritaires de la ville.
La répartition par âge des demandeurs d’emploi est hétérogène : dans les quartiers prioritaires
Romain Rolland, Berthe, Sainte-Musse et La Florane, plus de 17% des demandeurs d’emploi ont
moins de 25 ans. Inversement, dans les quartiers prioritaires de Hyères et le Centre Ville de Toulon,
moins de 14% des demandeurs d’emploi sont jeunes. La part de demandeurs d’emploi seniors est
plus importante au Val des Rougières et au Centre Ville de Toulon, autour d’1/4 des DEFM.
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
Romain Rolland
Val des Rougières
Vieille ville
Centre ville
Berthe Rodeilhac La florane Pontcarral Le Jonquet
Ste Musse Beaucaire Centre ancien
Demandeurs d'emploi, cat ABC - Source : Pôle emploi,1er oct. 2014, découpage Cucs
38
Toulon La Seyne La Garde Hyères
Le chômage de longue durée touche particulièrement les habitants des quartiers prioritaires de TPM:
45% des demandeurs d’emploi sont inscrits depuis plus d’un an à Pôle emploi contre 39% à l’échelle
de TPM. Le chômage est davantage installé dans certains quartiers (Val des Rougières, Romain
Rolland et Berthe) où les demandeurs d’emploi de longue durée sont les plus nombreux, plus de 46%
des demandeurs d’emploi.
Le niveau de formation des demandeurs d’emploi résidant en quartier prioritaire diffère de celui des
demandeurs d’emploi de l’agglomération. Seulement 27% des demandeurs d’emploi habitant en
quartier prioritaire ont un niveau égal ou supérieur au baccalauréat contre 44% à l’échelle de TPM.
C’est au Val des Rougières que les demandeurs d’emploi ont les plus bas niveaux de qualification,
plus de la moitié n’ayant pas le niveau V. Près de la moitié des demandeurs d’emploi résidant dans le
quartier Le Jonquet-La Baume-Le Guynemer ont un niveau inférieur au CAP-BEP.
Concernant les demandeurs d’emploi de moins de 25 ans, 37% ont acquis un niveau V de
qualification. Ils ont des niveaux de formation inférieurs aux demandeurs d’emploi jeunes des quatre
communes englobantes: 35% des demandeurs d’emploi jeunes habitant en quartier prioritaire ont
un diplôme supérieur ou égal au niveau IV, contre 47% dans les quatre communes concernées.
46,7% 51%
45% 46,6% 45% 43% 41% 44% 44% 39%
43% 44%
Part des demandeurs d'emploi de longue durée, cat ABC - Source : Pôle emploi, 1er oct. 2014, découpage Cucs
5% 10% 5% 11% 16%
23% 32%
39% 17%
8% 23% 9%
QP TPM au 31 sept 2014
Répartition des DE par niveau de formation, cat ABC - Source : Pôle emploi, 1er oct. 2014, découpage Cucs
niv VI
niv V bis
niv V
niv IV
niv III
niv I et II
39
Deux secteurs sont particulièrement sollicités par les demandeurs d’emploi résidant en quartier prioritaire : les services à la personne et à la collectivité et la construction qui captent quatre demandeurs d’emploi sur dix. Dans les trois quartiers Centre Ville, à l’image du tissu économique, les demandeurs d’emploi sont nombreux à se positionner dans le secteur Hôtel-Cafés-Restaurants.
Concernant la mobilité, il existe une dissimilitude entre les habitants des quartiers prioritaires et les
quatre communes environnantes. 65% des demandeurs d’emploi résidant dans les quartiers
prioritaires sont titulaires du permis de conduire contre 77% pour les demandeurs d’emploi des
quatre communes signataires du contrat de ville. C’est dans les quartiers Rodeilhac et Romain
Rolland que les demandeurs d’emploi semblent les moins mobiles, respectivement 60% et 71% ont le
permis de conduire mais seulement 42-43% ont un moyen de locomotion.
► Le tissu économique
Au 31 décembre 2014, environ 4 400 établissements sont recensés dans les quartiers prioritaires de
TPM, soit 10% des établissements de l’agglomération. En regroupant 15% des établissements de
0% 5% 10% 15% 20% 25%
SAP et à la collectivité
Construction
Commerce, vente
HCR
Support a l'entreprise
Transport et logistique
Installation et maintenance
Autres
Répartition des DE par métier, cat ABC - Source : Pôle emploi, 1er oct. 2014, découpage Cucs
TPM QP
Nombre d’établissements dans les quartiers prioritaires de la ville
40
Toulon, le QP Centre ville concentre plus de la moitié des établissements installés dans les quartiers
prioritaires. A l’image de TPM, une large majorité des établissements des quartiers prioritaires sont
locaux, 87% sont le siège de l’entreprise.
Les établissements non employeurs sont largement majoritaires : 70% n’ont pas de salarié contre
72% pour TPM. Un quartier se distingue : le Centre Ville de Toulon jouit d’une situation différente
liée à son statut de Zone Franche Urbaine (ZFU) et compte plus d’un tiers d’établissements
employeurs. Sans ce quartier, la part d’établissements sans salarié dans les QP est de 74%. Dans les
quartiers suivants, plus de 85% des établissements n’ont pas de salarié: Beaulieu, La Florane, Romain
Rolland, Val des Rougières. Les établissements de plus de 50 salariés installés dans les quartiers
prioritaires sont généralement des établissements publics (mairies, hôtel de police, collège…).
Les deux secteurs forts dans les quartiers prioritaires de TPM sont le Commerce et la Construction. En
effet, le Commerce constitue la première activité en concentrant 25% des établissements des
quartiers prioritaires contre 18% à l’échelle de TPM.
Le tissu économique des quartiers La Florane, Pontcarral et Val des Rougières a un profil similaire:
peu d’établissements, plus de 84% d’entreprises individuelles et une surreprésentation du secteur de
la Construction. Les établissements spécialisés dans la maçonnerie et la peinture sont très nombreux.
Les trois quartiers Centre Ville ont des caractéristiques communes, il y a peu d’entrepreneurs
individuels contrairement aux autres quartiers prioritaires (<56%). Le secteur HCR est surreprésenté
dans ces quartiers où plus de 10% des établissements y sont affiliés (5% à l’échelle de TPM). Souvent
ce sont des établissements qui font de la restauration, avec principalement des restaurants
traditionnels à Toulon et à Hyères et de type rapide à La Seyne.
Le quartier prioritaire Centre Ville de Toulon a une spécificité sectorielle: les établissements
d’Activités juridiques. Il y en a 261 soit plus d’un établissement sur 10 de ce quartier et cela
correspond à 40% des établissements d’activités juridiques de TPM.
Répartition des établissements selon le secteur d’activité
(QP avec plus de 20 établissements)- Source : Insee Sirene
41
Diagnostic partagé édition 2015 • Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée
diagnostic partage-2015_Mise en page 1 10/03/16 17:43 Page3
Diagnostic partagé édition 2015 • Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée
IB
A Contexte sociodémographiqueB Situation économiqueC Marché de l’emploi
Etat des lieux
diagnostic partage-2015_Mise en page 1 10/03/16 17:43 Page14
SYNTHESE Situation économique
44 Diagnostic partagé édition 2015 • Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée
IB
Le Commerce, la Santé humaine, la Construction,l’Hébergement et restauration et les Activités deservices administratifs et de soutien sontincontournables dans l’agglomération TPM. Ilsont un poids important dans le territoire entermes d’effectif salarié, d’établissements et demasse salariale.Ces secteurs regroupent 52% des établissementset 61% de l’effectif salarié de l’agglomérationTPM. Ils concentrent également deux tiers desdéclarations à l’embauche et privilégient lesembauches en contrat court, excepté laConstruction.
Les cinq secteurs piliers de l’économie locale
L'économie présentielle répond à la demande dela population présente sur un territoire, résidentsou touristes. Elle repose et dépend des dépensesde cette population. Elle est l’essence du tissuéconomique de l’agglomération. En effet, elleconcerne plus de 70% des établissements et plusde 80% des salariés. Pour comparaison, enFrance métropolitaine, la sphère présentiellecentralise 59% des établissements et 67% despostes salariés.
Une économie développée autour des activités présentielles
L’artisanat occupe une place prépondérante dansl’économie locale : dans TPM, plus d’uneentreprise sur cinq est artisanale. Le secteur dubâtiment domine avec les travaux de maçonneriegénérale et gros œuvre de bâtiment enconcentrant environ un dixième des entreprisesartisanales.
L’artisanat prégnant dans TPM
La fonction publique représente une faible partdes établissements, seulement 2%, mais un tiersdes postes salariés de l’agglomération. La présence de la Défense nationale dans l’airetoulonnaise a un fort impact sur l’emploi directet indirect ou induit. Avec plus de trente millefonctionnaires dans le Var, elle rassemble environ9% des postes salariés contre 1% à l’échellenationale.
Un tissu économique corrélé avec l’emploi public
Parmi les 44 200 établissements de TPM, 95%des établissements ont moins de 10 salariés et71% sont nonemployeurs ; seulement 0,9% desétablissements enregistrent plus de 50 salariés.Le tissu est essentiellement composé d’établissements sièges, à 87%. Trois villes concentrent65% des établissements : Toulon, La Seyne etHyères. Dans TPM, 88% des établissements qui ont vu lejour en 2014 sont nonemployeurs, c’est la seulecatégorie d’établissements à présenter plus decréations que de cessations.
Une dynamique d’activité portée parl’entreprenariat individuel
En 2014, on note une nette reprise desdéclarations préalables à l’embauche avec unehausse annuelle de +4%. Les secteurs Santéhumaine et action sociale et Hébergement etrestauration centralisent plus de 40% desdéclarations préalables à l’embauche. Le Commerce et l’Hébergement et Restaurationsont les principaux pourvoyeurs de CDI dansl’agglomération représentant plus d’un tiers desCDI signés.Généralement, les embauches sont majoritairement réalisées en contrats courts (inférieurs àun mois), notamment pour les femmes (71% desembauches) et les seniors (78% des embauches).Ce type de contrat concerne 7 embauches sur 10.
Les embauches repartent en 2014 à travers les contrats courts
diagnostic partage-2015_Mise en page 1 10/03/16 17:43 Page15
B. Situation économique
Les secteurs clés Sources: Urssaf du Var et PACA; Insee, SIRENE
Afin de déterminer les secteurs clés du territoire ainsi que ceux présentant des évolutions notables et
significatives, une analyse croisée de différents indicateurs a été réalisée. Tous les indicateurs choisis
n’ont pas le même rôle : certains nous renseignent sur le poids du secteur alors que d’autres sont
plus représentatifs des conditions d’emploi.
Dans cette méthodologie, les secteurs utilisés sont ceux de la nomenclature d’activité française
révision 2, en niveau 1, soit 21 secteurs au total.
Après une analyse croisée des résultats, voici les cinq secteurs clés de l’agglomération TPM :
Indicateurs
Nombre d'établissements
Effectif salarié
Masse salariale
Nombre d'établissements créés net
Déclarations Préalables A l'Embauche (DPAE)
Part des DPAE dans l'effectif salarié
Part des CDI dans les DPAE
Part des CDD courts dans des DPAE
Ratio créations/cessations
Méthodologie
1-Un coefficient est attribué à chaque indicateur en fonction de son importance.
2-Une note est attribuée à chaque secteur en fonction de son classement.
3-La somme des résultats obtenus permet de déterminer les secteurs clés.
21 secteurs
Secteurs clés
45
Commerce ; réparation d'automobiles et de motocycles
Secteur clé de l’agglomération TPM, il concentre 18% des établissements du territoire au 31
décembre 2014. C’est le secteur qui comprend la plus grande masse salariale et le plus grand effectif
salarié du privé, de l’ordre de 20%. Le secteur du commerce embauche une personne sur deux en
contrat court, inférieur ou égal à 1 mois. Pour les établissements, le ratio création/cessation étant
supérieur à 1, les créations sont donc majoritaires.
Santé humaine et action sociale
Secteur à l’origine du plus grand nombre d’embauches en 2014, dont 82% en CDD courts. De ce fait,
c’est un secteur avec énormément de rotations. En termes de création d’activité, avec un ratio
création/cessation égal à 1,3, c’est le secteur clé avec la note la plus basse, avec beaucoup de
créations mais beaucoup de cessations également.
Construction
Troisième secteur détenant le plus grand nombre d’établissements, il réalise un grand nombre de
créations dans l’agglomération, autour de 440 créations nettes sur un an. Secteur fragilisé ces
dernières années, il embauche peu par rapport aux autres secteurs clés, presque six fois moins que
Santé humaine et action sociale. Cependant, les embauches y sont de qualité, un peu moins d’une
intention d’embauche sur deux est un CDI.
Hébergement et restauration
Deuxième secteur de TPM en termes d’embauches après la santé, le secteur Hébergement et
restauration favorise les CDD courts à 60%. Face à la quantité d’embauches et au regard du ratio,
seulement une embauche sur cinq est faite en CDI. Cependant, en volume, c’est le 2ème secteur qui
pourvoit le plus de déclarations à l’embauche en CDI. En 2014, il a enregistré plus d’une centaine de
créations nettes d’établissements.
Activités de services administratifs et de soutien
Secteur bien ancré dans l’agglomération pour son nombre de salariés ainsi que sa masse salariale. Il
est à l’origine de 10% des DPAE mais avec un turn-over significatif. Trois quart des contrats proposés
n’excèdent pas un mois. Concernant les établissements, c’est le secteur clé qui présente le meilleur
ratio création/cessations d’établissements en 2014.
46
Les déclarations préalables à l’embauche
DPAE annuelles Evolutions
2012 2013 2014 Evol. N-1 Evol. N-2 Evol. N-5
TPM 123 787 123 710 128 810 +4% +4% +27%
Var 280 250 282 686 289 331 +2% +3% +22%
PACA 1 714 278 1 820 950 1 919 852 +5% +12% +32%
Au dernier trimestre 2014, 29 319 déclarations préalables à l’embauche (DPAE) ont été enregistrées,
soit une augmentation de +4,6% par rapport au 4ème trimestre 2013.
Globalement, tout au long de l’année, le nombre de déclarations préalables à l’embauche a
augmenté par rapport à 2013, de +4%.
Les déclarations à l’embauche sont saisonnières dans TPM, on observe des pics en avril, juillet et
septembre ; généralement 30% des embauches se font durant le 3ème trimestre.
► Par type de contrat
En 2014, plus de deux tiers des
contrats signés dans TPM sont des
CDD courts, d’une durée égale ou
inférieure à un mois. Les CDI sont les
contrats les moins nombreux dans
l’agglomération, ils regroupent 14%
des DPAE enregistrées.
En termes de progression, seuls les contrats à durée déterminée affichent une évolution positive par
rapport à 2013, de +1% pour les CDD longs. Le nombre de CDI régresse en 2014, soit une diminution
de -5% comparé à l’an dernier.
14% 19%
67%
-5%
1% 7%
CDI CDD long CDD court
Déclarations Préalables A l'Embauche par type de contrat, en 2014, TPM - Source :
Urssaf PACA
Part
Evol. N-1
La déclaration préalable à l'embauche (DPAE) a remplacé la déclaration unique d'embauche (DUE). Cette formalité est obligatoire pour tous les employeurs, quelles que soient les conditions d'exercice de la profession et la durée d'engagement, pour toute embauche d'un salarié relevant du régime général de la Sécurité sociale. Elle doit être effectuée dans les 8 jours qui précédent le recrutement, alors que l’embauche n’est pas forcement effective (si la période d’essai n’est pas concluante par exemple).
47
► Par sexe
Entre 2013 et 2014, le nombre de déclarations à l’embauche pour les femmes a augmenté de +5% essentiellement dû à des contrats courts.
Evolutions annuelles
CDI CDD long CDD court
Femmes -4% +2% +8%
Hommes -6% +1% +6%
En 2014, avec 70 988 déclarations préalables à l’embauche, les femmes concentrent 55% des
recrutements effectués dans TPM. Dans 7 cas sur 10 les femmes signent un contrat court contre 6
sur 10 pour les hommes. Bien que les femmes soient plus souvent embauchées, elles signent moins
de CDI que les hommes. En effet, dans 16% des cas, les hommes concluent un CDI.
► Par âge
En 2014, 30% des déclarations à l’embauche concernent une personne de 35 à 49 ans. Les moins de
25 ans réalisent autant de déclarations à l’embauche que les 25-34 ans.
A l’inverse des seniors, la part des déclarations à l’embauche en faveur des moins de 25 ans s’est
réduite, de -2 points depuis 2012. C’est la classe d’âge qui a été la plus impactée ces dernières
années. Entre 2012 et 2013, le volume d’embauches des jeunes a chuté de -6%.
0
20000
40000
60000
80000
femmes hommes
Déclarations Préalables A l'Embauche par genre et type de contrat, en 2014, TPM -
Source : Urssaf PACA
CDD court
CDD long
CDI
29% 26%
29%
15%
28% 27% 30%
16%
27% 27% 30%
17%
-25 ans 25 à 34 ans 35 à 49 ans 50 ans et +
Répartition des DPAE par tranche d'âge, TPM - Source : Urssaf PACA 2012
2013
2014
48
Dans l’agglomération, les 35-49 ans ont
bénéficié du plus grand nombre de DPAE
en 2014 ; ils sont suivis par les moins de 25
ans. C’est à nouveau les 25-34 ans qui ont
bénéficié de nombreux CDI, plus de 5 500.
En glissement annuel, les DPAE réalisées
pour les seniors ont augmenté de +10%.
Toutefois, la majorité des contrats pour
les seniors restent précaires. En effet, trois
quarts des déclarations à l’embauche qu’ils
enregistrent n’excèdent pas un mois.
► Par secteur
Le secteur des Services a réalisé 64% des déclarations préalables à l’embauche en 2014. Entre 2013
et 2014, l’Industrie et surtout la Construction ont moins embauché. Dans ce dernier secteur, les
embauches ont diminué de -8%. Les trois autres secteurs embauchent de plus en plus, toutefois ils
recourent fréquemment aux CDD courts.
Proportionnellement, les secteurs de la
Construction et de l’Industrie proposent la
plus grande part de CDI dans
l’agglomération TPM. Dans le secteur de
l’Industrie, le nombre de déclarations à
l’embauche en CDI a chuté de -16% sur un
an. Le secteur des Services offre un emploi
pérenne dans un cas sur 10.
4301 5517 5431 2231 0
10000
20000
30000
40000
50000
-25 ans 25 à 34 ans 35 à 49 ans 50 ans et +
Déclarations Préalables A l'Embauche par âge et type de contrat en 2014, TPM - Source:
Urssaf PACA
CDI CDD long CDD court
3143
5142
15280
22588
82657
Industrie
Construction
Commerce
HCR
Services
Déclarations Préalables A l'Embauche en 2014 par grand secteur, TPM
Source : Urssaf PACA
-3%
-8%
6% 6% 5%
Evolution annuelle des DPAE par secteur, TPM, 2014 - Source : Urssaf PACA
38%
46%
21%
14%
9%
40%
36%
27%
27%
14%
22%
19%
52%
59%
77%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Industrie
Construction
Commerce
HCR
Services
Déclarations Préalables A l'Embauche en 2014 par grand secteur et type de contrat, TPM
Source : Urssaf PACA
CDI CDD long CDD court
49
La fiscalité des entreprises Source : déclarations de TVA, DDFiP du Var
Alors qu’il était en évolution depuis 2010, en 2013 le chiffre d’affaires global dans le Var a stoppé sa
progression, en reculant de -0,1% entre 2012 et 2013.
En 2014, le montant cumulé des chiffres d’affaires repart avec une augmentation annuelle de +0,4%.
Alors qu’en glissement annuel le chiffre d’affaires national est à la baisse, -1,8%, celui constaté en
région PACA se porte bien, +2,2% en 2014.
Les secteurs Production et distribution d'eau et Activités financières et d’assurance réalisent les plus
belles progressions en 2014, respectivement +18% et +10%. Seuls trois secteurs réalisent un chiffre
d’affaires inférieur à celui affiché en 2013 : les Activités spécialisées, scientifiques et techniques, les
14000000
16000000
18000000
20000000
22000000
24000000
26000000
28000000
2010 2011 2012 2013 2014
Evolution du chiffre d'affaires global en euros, Var
-60%
-50%
-40%
-30%
-20%
-10%
0%
10%
20%
30%
Evolution du chiffre d'affaires par secteurs, Var
2010/2011 2011/2012 2012/2013 2013/2014
+5% +2% -0,1% +0,4%
50
Activités de services administratifs et de soutien et la Santé humaine et action sociale. Le secteur de
la Construction se ressaisit en 2014 dans le Var, son chiffre d’affaires augmentant de +6%.
En 2013, dans le département, le secteur du Commerce a le poids le plus important en termes de
chiffre d’affaires, il en réalise plus d’un tiers. Bien que le secteur de la Construction soit en perte de
vitesse (effectif salarié et embauche à la baisse), il est le deuxième secteur varois en termes de
chiffre d’affaires.
Commerce; réparation
d'automobiles 37%
Construction 12%
Industrie manufacturière
10%
Activités spécialisées,
scientifiques et techniques
9%
Hébergement et restauration
7%
Autres secteurs 25%
Répartition du chiffre d'affaires par secteur, Var, 2013
51
Les caractéristiques du tissu économique
L’agglomération TPM compte 44 200 établissements. Son tissu économique est caractérisé par une
prépondérance des activités présentielles, c'est-à-dire satisfaire les besoins de la population
présente (habitants et touristes). Environ 7 établissements sur 10 s’inscrivent dans cette sphère. Elle
culmine également dans l’emploi salarié : plus de 80% des salariés de TPM ont un emploi tourné vers
ces activités. La surreprésentation des retraités et l’attraction touristique de l’agglomération sont
deux des facteurs à l’origine de cette prépondérance.
La sphère présentielle est dopée par la forte présence de la fonction publique. La part des
établissements du domaine public est faible mais elle concerne 31% des postes salariés (environ 24%
en France métropolitaine), hors Défense.
Les entreprises individuelles priment dans les entreprises du territoire : elles concentrent près de la
moitié des établissements de l’agglomération. Fin 2014, le secteur public est peu présent en nombre
d’établissements (seulement 2%) mais il pourvoit quasiment un poste sur trois dans TPM.
67% 80%
33% 20%
Etablissements Postes
Répartition par sphère économique, TPM - Source : Insee, CLAP, 31/12/2012
présentielle
non présentielle
Etablissements du secteur
public 2%
Etablissements du secteur
privé 52%
Entreprises individuelles
46%
Nature des établissements, TPM - Source : Insee, REE sirene, 31/12/2014
52
Depuis l’ère moderne de la Marine Royale au XVIème siècle, les activités de la Défense Nationale impactent Toulon et ses environs d’un poids économique et culturel certain.
La région PACA se positionne comme la première région française en termes d’effectif militaire en regroupant 12% des militaires affectés en France métropolitaine (Source : « Bilan social de la Défense », 2009). La région, et plus particulièrement le département varois, accueillent de nombreuses entités militaires telles que : l’école de l’air de Salon-de-Provence, la Camp de Carpiagne, le plus grand camp d’entraînement de l’armée de terre à Canjuers et le premier port militaire français de projection des forces à Toulon. C’est donc à Toulon que sont rattachés les plus grands bâtiments militaires dont notamment le porte-avions Charles de Gaulle et les bâtiments de projection et commandement Mistral, Tonnerre et Dixmude. De nombreux états-majors sont implantés à Toulon, dont la Force d’Action Navale et le commandant de la zone maritime méditerranée. Le port militaire de Toulon abrite également une partie de la force sous-marine représentée par l’escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque (SNA). En plus de la base navale de Toulon, la commune d’Hyères abrite la Base Aéronautique Navale qui compte près de 1 200 « marins du ciel ». Alors qu’en France métropolitaine les actifs de la Défense (toutes armées confondues) représentent 1,7% des actifs occupés, à l’échelle de l’aire toulonnaise ce taux s’élève à 12%. Avec 25 500 emplois civils et militaires dans l’aire toulonnaise, le ministère de la Défense représente le premier employeur dans le SCoT Provence Méditerranée ; il y rémunère directement plus d’un emploi sur dix (12%), et un emploi sur quatre sur la seule ville de Toulon, majoritairement à travers la Marine. La concentration des actifs (civils et militaires) de la Marine suit l’autoroute A57, axe majeur de transport et d’urbanisation pour l’aire toulonnaise, et dépasse les limites du territoire de Provence Méditerranée, avec 5% à 7% de ces actifs habitant entre La Roquebrussanne et Gonfaron. Cette densité vers l’Est et le Nord-Est s’explique probablement par un coût du foncier plus accessible dans cette partie de l’aire toulonnaise. Par ailleurs, certaines communes telles que Toulon, La Seyne-sur-Mer et Saint-Mandrier concentrent de nombreux marins de par la disponibilité de logements domaniaux ou conventionnés par le ministère de la Défense et le Bureau Régional Interarmées du Logement.
Le Var accueille également 31 800 pensionnés (ayants droit) du ministère de la Défense qui résident à 70% (soit 22 500 personnes) dans l’aire toulonnaise. En termes monétaires, ce sont près de 450 millions d’euros qui sont versés à ces retraités sur le SCoT Provence Méditerranée. Les retraités civils et militaires du ministère de la Défense représentent 8% de la population de plus de 35 ans dans l’aire toulonnaise.
Les actifs et retraités de la Défense ont, de par leurs dépenses de consommation, un impact en termes de circulation monétaire et d’emplois induits. Ainsi, près de 9% des dépenses de consommation faites dans le territoire du SCoT Provence Méditerranée sont issues des revenus versés par la Défense à ses actifs et ses retraités.
Extrait de « L’impact économique de la Défense dans l’aire toulonnaise » - Les publications de l’Agence d’Urbanisme de l’aire toulonnaise – Novembre 2011 – AU[dat]
53
Le tissu local de TPM est principalement tourné vers le secteur du Commerce et de la réparation
d’automobiles. Avec plus de 7 700 établissements, il regroupe 18% des établissements implantés
dans l’agglomération.
► Répartition des établissements de TPM par tranche d’effectif salarié
Le tissu économique local de l’agglomération est composé de Très Petites Entreprises (TPE) : 95%
des établissements disposent de moins de 10 salariés, contre 94% à l’échelle nationale. Les
établissements non employeurs priment dans TPM (71% n’ont aucun salarié).
Seuls, 360 établissements ont plus de 50 salariés.
0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14% 16% 18% 20%
Industries extractives
Production et distribution d'eau ; …
Production et distribution d'électricité, de gaz, …
Administration publique
Transports et entreposage
Information et communication
Agriculture, sylviculture et pêche
Activités financières et d'assurance
Industrie manufacturière
Enseignement
Activités de services administratifs et de soutien
Arts, spectacles et activités récréatives
Hébergement et restauration
Autres activités de services
Activités immobilières
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
Construction
Santé humaine et action sociale
Commerce ; réparation d'automobiles et de …
Répartition des établissements de TPM par activité - Source : Insee, sirène, 31 déc. 2014, traitements MDE TPM
72%
23%
4% 1%
0 salarié 1 à 9 salariés 10 à 49 salariés 50 salariés ou +
Répartition des établissements par tranche d'effectif salarié, TPM, 31 déc. 2014 - Source : Insee REE Sirene
54
Les TPE sont la composante principale du secteur privé de TPM. En effet, 92% des établissements de
ce secteur ont moins de 9 salariés en poste. Avec 41% de grosses entreprises, le secteur public offre
aux salariés de plus grandes structures.
► Répartition des établissements de TPM par tranche d’effectif salarié et secteur
Source : Insee, Sirene, 31 déc. 2014, traitements MDE TPM
La Santé humaine s’impose comme le premier secteur d’activité chez les établissements non
employeurs ainsi que dans les établissements de 50 salariés et plus. Cette ambivalence s’explique par
une forte concentration de professions libérales dans le domaine de la santé ainsi que de nombreux
centres de soins (hôpitaux, centres spécialisés, maisons de retraite…).
Le Commerce et l’Administration publique sont au deuxième rang des établissements employant plus
de 50 salariés, en particulier au sein des collectivités territoriales.
30% 52%
92% 30%
41%
8%
28%
7% 0%
13% 1%
Etablissements publics Etablissements privés Entreprises individuelles
Répartition des établissements par tranche d'effectif salarié et type d'entreprise, TPM, 31 déc. 2014 - Source : Insee REE Sirene
50 salariés et +
10 à 49 salariés
1 à 9 salarié(s)
0 salarié
16% 16%
11% 10% 10%
Santé humaine et action sociale
Commerce ; réparation
d'automobiles et de
motocycles
Activités immobilières
Construction Activités spécialisées,
scientifiques et techniques
Etablissements non employeurs 23%
12% 11% 8% 8%
Commerce ; réparation
d'automobiles et de
motocycles
Construction Hébergement et restauration
Activités spécialisées,
scientifiques et techniques
Autres activités de
services
Etablissements de 1 à 9 salariés
18%
14%
10% 8% 8%
Commerce ; réparation
d'automobiles et de
motocycles
Santé humaine et action sociale
Enseignement Construction Hébergement et restauration
Etablissements de 10 à 49 salariés
26%
16% 13%
8% 6%
Santé humaine et action sociale
Administration publique
Commerce ; réparation
d'automobiles et de
motocycles
Enseignement Transports et entreposage
Etablissements de 50 salariés et +
55
► Répartition des établissements selon le siège
Dans l’agglomération TPM, 87% des établissements ont la qualité de siège et 94% ont leur siège au
cœur du Var. Le tissu économique est donc essentiellement composé d’entreprises locales, il existe
peu de dépendance économique avec d’autres territoires.
Un peu plus de 5 600 établissements n’ont pas la propriété d’être un siège. Parmi eux, un sur cinq a
son siège à Paris et 12% dans les Bouches-du-Rhône.
Alpes-Maritimes 5% Hauts de Seine
7%
Bouches du Rhône 12%
Var 14%
Paris 22%
Autre 40%
Répartition des sièges des établissements de TPM, siégeant hors TPM - Source : Insee, REE sirène 31 déc. 2014
56
Les créations et cessations
Fin 2014, l’agglomération TPM compte 44 220 établissements, soit près de 2 000 établissements
supplémentaires depuis fin 2013.
Créations Cessations Etablissements
Carqueiranne 171 130 1 212
Hyères 990 718 7 382
La Crau 287 196 1 825
La Garde 398 279 2 720
La Seyne-sur-mer 1 059 699 5 872
La Valette-du-Var 338 232 2472
Le Pradet 158 111 1 113
Le Revest-les-Eaux 47 25 283
Ollioules 257 196 1 764
Saint-Mandrier-sur-Mer 112 43 504
Six-Fours-les-Plages 625 422 3 829
Toulon 2 445 1 846 15 243
TPM 6 887 4 897 44 219 Sources: Insee, REE, Sirene, 2014 ; traitements MDE.
Trois communes regroupent environ deux tiers des établissements du territoire : Toulon, Hyères et
La Seyne. Elles présentent également les volumes de créations les plus importants. Toulon a gagné
plus de 500 établissements en 2014.
En 2014, plus de 6 800 établissements ont été créés. En soustrayant les cessations, le nombre de
créations nettes s’élève à 2 000. Comparé au nombre d’établissements implantés, Saint-Mandrier est
la commune la plus dynamique en termes de création.
► Taux de création d’établissements
Taux de création : nombre d’établissements créés dans l’année N/nombre d’établissements actifs au début de l’année N
TPM enregistre un taux de création de 15%.
En France, le taux de création s’établit à
13,8%. TPM a le taux de création le plus
élevé parmi les quatre échelons
d’observation.
Depuis 2012, les taux de création ont diminué
de -1,6 points pour la France métropolitaine
et dans TPM de -2 points. 15,1
14,7
14,2
13,8
TPM
Var
PACA
France métropolitaine
Taux de création d'établissements - Source: Insee, Sirene 2014, champ:activités
marchandes hors agriculture.
57
► Selon le territoire
En 2009, avec le nouveau régime des auto-entrepreneurs, le nombre de créations a explosé, en
particulier dans l’agglomération TPM.
Dans TPM, après un ralentissement de la création depuis 2010, celle-ci affiche une hausse de +2%
entre 2013 et 2014. Cette évolution se fait aussi bien via les entreprises individuelles que les
entreprises dites traditionnelles. En France, la tendance est la même contrairement à la région PACA.
Dans la région on constate un essoufflement de la création, le nombre de créations baissant de -1%
entre 2013 et 2014.
► Selon le secteur
80
100
120
140
160
180
200
220
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Evolution du nombre de créations, base 100 en 2006 - Source : Insee, Sirene
France
PACA
Var
TPM
0 200 400 600 800 1000 1200 1400
Arts, spectacles et activités récréatives
Enseignement
Activités immobilières
Hébergement et restauration
Activités de services administratifs et de soutien
Autres activités de services
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
Santé humaine et action sociale
Construction
Commerce ; réparation d'automobiles et de …
Principales créations et cessations d'établissements par secteur d'activité, TPM Source : Insee REE Sirene, 2014
cessations
créations
58
En 2014, c’est le secteur du Commerce qui enregistre le plus de créations, avec une création sur
cinq.
Au regard du taux de création par secteur d’activité, on constate que le secteur de la Construction
est très dynamique dans TPM avec un taux de création (nombre des créations d'entreprises d'une
année au stock d'entreprises au 1er janvier de cette même année) supérieur à 20.
► Selon la tranche d’effectif salarié
Dans TPM, le dynamisme de création est entretenu par les entrepreneurs individuels. Ce sont les
seuls à afficher plus de créations que de cessations. Avec 6 080 créations en 2014, on compte autour
de 2 200 créations nettes pour cette catégorie d’établissement.
Les établissements employeurs ont réalisé 12% des créations et 21% des cessations. Ils perdent de
leur représentativité sur le territoire en affichant plus de cessations que de créations.
0%
20%
40%
60%
80%
100%
0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 49 salariés 50 salariés et +
Créations et cessations d'établissements par tranche d'effectif salarié - Source: REE Sirene, 2014, TPM
création
cessation
59
► Zoom sur les entrepreneurs individuels
Plus de la moitié des entreprises de TPM sont des entreprises individuelles. Les professions
libérales englobent plus d’un tiers des entreprises individuelles. Les premiers secteurs (en NAF_niv V)
représentés sont les Activités des infirmiers et des sages-femmes et les Activités des professionnels de
la rééducation, de l’appareillage et des pédicures-podologues. Les artisans sont très nombreux
également, en particulier pour les travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment.
Durant l’année 2014, environ 2/3 des entreprises qui ont vu le jour émanent d’entrepreneurs
individuels. Les professions libérales sont très nombreuses (35% des nouveaux établissements) avec
les activités de la Santé humaine. Beaucoup de nouveaux entrepreneurs sont des artisans, ils sont
majoritairement installés dans le secteur de la Construction.
Le Commerce et la Santé ont une place très importante dans le tissu des entreprises individuelles.
Plus finement (en naf_niv 5), les entrepreneurs les plus nombreux travaillent dans ces activités :
-activités des infirmiers et des sages-femmes ;
-activités des professionnels de la rééducation, de l'appareillage et des pédicures-
podologues.
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40%
Exploitant agricole
Autre entrepreneur individuel
Artisan-commerçant
Commerçant
Artisan
Profession libérale
Répartition des entreprises individuelles créées par catégorie juridique - Source: Insee, REE sirène, 31 déc 2014
4% 4% 4%
6% 6%
8% 11%
15% 17%
18%
Industrie manufacturière
Hébergement et restauration
Arts, spectacles et activités récréatives
Enseignement
Activités de services administratifs et de soutien
Autres activités de services
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
Construction
Santé humaine et action sociale
Commerce ; réparation d'automobiles et de …
Répartition des entreprises individuelles créées par secteur, naf niv 4 - Source : Insee, REE sirène, 31 déc 2014
60
Le profil des nouveaux chefs d’entreprise Source : CCI du Var
Les hommes sont beaucoup plus nombreux que les femmes à créer une entreprise : plus de trois
quart des nouveaux entrepreneurs sont des hommes.
L’âge moyen des chefs d’entreprises répertoriés en 2014 est de 44 ans, la moitié des créateurs de
TPM ont moins de 43 ans. C’est dans la tranche d’âge 35-44 ans que l’on trouve le plus
d’entrepreneurs, elle est suivie des 45-54 ans.
Plus d’un tiers des nouveaux entrepreneurs de 55 ans ou plus ont immatriculé leur entreprise dans le
secteur des Activités immobilières ou Activités spécialisées, scientifiques et techniques,
particulièrement en tant que conseil pour les affaires et autres conseils de gestion. Concernant les
jeunes, moins de 25 ans, ils ont tendance à créer essentiellement dans le Commerce et
l’Hébergement et restauration.
Pour rappel, le diagnostic partagé 2012 avait mis en exergue près de 5 000 chefs d’entreprises
partant à la retraite à l’horizon 2020. Ces derniers doivent d’ores et déjà se préparer à la
transmission de leur entreprise.
La Maison de l’Emploi TPM publie un guide de la création d’entreprises,
disponible sur demande et téléchargeable sur le site internet :
www.mde-tpm.fr, dans la rubrique Publications, Les Guides.
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
- 25 ans 25-34 ans 35-44 ans 45-54 ans 55-64 ans 65 ans et +
Répartition des chefs d'entreprises immatriculées en 2014 par tranche d'âge - Source : CCIV
61
L’artisanat Sources : CMAV et CCIV, Insee, Sirene 31/12/2013
Les entreprises artisanales sont définies par leur taille (en général, moins de 10 salariés) et leur
activité. L’artisanat recense plus de 250 métiers, que l’on peut classer en quatre activités :
-Alimentation (boucher, pâtissier, traiteur…) ;
-Bâtiment (charpentier, électricien, menuisier…) ;
-Fabrication (carrossier, couturier, fraiseur, opticien…) ;
-Services (ambulancier, coiffeur, mécanicien, paysagiste…).
Dans ce chapitre, ne sont prises en compte que les entreprises inscrites au répertoire des métiers
(données CMAV) et les salariés en apprentissage dans les entreprises de TPM (données CCIV, CMAV).
Fin 2013, environ 9 350 entreprises artisanales sont implantées dans TPM, soit 24% du total des
entreprises. Elles sont principalement localisées à Toulon, La Seyne et Hyères qui regroupent 63% de
ces établissements. Cependant, ce sont dans les communes de La Seyne, La Crau et Six-Fours que
l’artisanat a le plus de poids dans le tissu économique local. En effet, dans ces communes, plus d’une
entreprise sur quatre est rattachée à l’artisanat.
Dans TPM, les entreprises artisanales sont concentrées dans les activités du Bâtiment et des
Services, en particulier les travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment, la coiffure et
les travaux de peinture et vitrerie. Le secteur de la Production est moins représenté qu’en France et
ce, en faveur du Bâtiment.
Certains secteurs sont propres à l’artisanat. La construction, la coiffure et soins de beauté et la
fabrication de pain-pâtisserie représentent plus de 8 entreprises de TPM sur 10, inscrites au registre
des métiers. Toutefois, les artisans en travaux de maçonnerie restent les leaders.
0%
20%
40%
60%
80%
100%
TPM France
Répartition des entreprises par type d’activité, TPM
Services
Production
Bâtiment
Alimentation
62
L’entreprise individuelle est l’essence du tissu artisanal local : dans l’agglomération toulonnaise, plus
de la moitié des entreprises inscrites au répertoire des métiers n’emploient aucun salarié et 8
entreprises sur 10 ont moins de deux salariés. Le secteur du Bâtiment est le plus grand en termes
d’entreprises, mais c’est également celui qui a le plus d’entreprises individuelles (environ deux tiers).
► L’âge des chefs d’entreprises
Fin 2013, l’âge moyen des chefs d’entreprises est de 44 ans dans TPM. Les métiers où les jeunes sont
les plus présents sont la Coiffure et l’esthétique. En effet, le secteur des autres Services personnels
est relativement jeune, la moitié des chefs d’entreprises ayant moins de 40 ans.
Dans d’autres activités, en particulier en Production, l’ampleur des départs à la retraite est à
anticiper. En effet, dans les activités transport et entreposage et activités spécialisées (activité
photographique, contrôle technique...), 1/3 des chefs d’entreprise ont plus de 50 ans. Cette
proportion est encore plus élevée dans le Commerce et réparation automobile et l’Industrie
manufacturière où elle atteint 42%.
Globalement, un tiers des chefs d’entreprises ont entre 50 et 65 ans, ce qui interpelle sur les départs
à la retraite d’ici 15 ans. La reprise d’entreprise pourrait être un moyen pour préparer les départs à la
retraite. Cependant dans TPM, les chefs d’entreprises de 50-65 ans employant un apprenti sont très
rares.
Parmi les 9 800 chefs d’entreprises du
tissu artisanal de TPM, seul un quart
concerne des femmes. Leur moyenne
d’âge est un peu plus jeune. Les
femmes chefs d’entreprises sont plutôt
positionnées dans le secteur des
Services et en particulier la coiffure et
les soins de beauté (1/3 des
entreprises féminines).
0
1000
2000
3000
4000
5000
Alimentation Bâtiment Production Services
Répartition des entreprises par effectif et type d'activité, TPM
10 salariés ou +
6 à 9 salariés
3 à 5 salariés
1 ou 2 salarié(s)
0 salarié
15%
12%
9%
53%
14%
12%
62%
23%
F
M
Répartition des chefs d'entreprises par sexe et secteur, TPM
ALIMENTATION BATIMENT
PRODUCTION SERVICES
63
► L’apprentissage
L’apprentissage associe des périodes en centre de formation et en entreprise. Cette plus-value
facilite l’entrée dans le monde du travail. Il permet de préparer des diplômes de l’enseignement
secondaire (CAP, BEP) mais également de l’enseignement supérieur (BTS, diplôme d’ingénieur…). Fin
2013, ce sont 1 679 personnes qui font leur apprentissage dans une des entreprises de
l’agglomération TPM. L’attractivité pour les apprentis est locale, voir départementale, parmi eux 97%
proviennent du Var et 83% de l’agglomération TPM.
Fin 2013, l’âge moyen des apprentis est de 19 ans. L’apprentissage étant ouvert pour les niveaux
supérieurs de formation, la moyenne d’âge a augmenté dans tous les territoires. Toutefois, dans
TPM, deux tiers des apprentis ont 19 ans ou moins.
Une grande majorité (57%) prépare des diplômes
de niveau V (CAP, BEP). Le diplôme le plus préparé
par apprentissage dans TPM reste le CAP, il
rassemble plus de la moitié des apprentis. Les
formations de niveau III ou plus se font surtout
dans les Services. Les apprentis suivant des
formations de niveau supérieur sont pour la plupart
inscrits dans des centres de formation hors du Var
(Bouches-du-Rhône).
Les entreprises de un à cinq salarié(s) sont les
premières à ouvrir leurs portes aux apprentis. Les
trois quarts des entreprises en accueillent un seul.
On note une discordance entre la répartition
sectorielle des établissements et des apprentis de
TPM. Les contrats d’apprentissage signés dans les
entreprises de TPM sont en priorité dans le secteur
des Services. Le Bâtiment, 1er secteur de l’artisanat,
a peu recours à ce mode de recrutement (autour de
15% des apprentis).
► Les femmes apprenties
Dans le tissu artisanal de TPM, les apprenties restent peu nombreuses (1/3 des apprentis). Elles ne
sont pas nombreuses dans la Production et quasiment absentes dans le Bâtiment (1%). Cependant, le
CFA des Préparateurs en Pharmacie du Var parait très attractif pour les femmes. De manière
générale, deux tiers des apprenties sont concentreés dans trois secteurs :
- Services personnels (coiffure – esthétique), 93% de l’ensemble des apprentis du secteur ;
- Commerce – Vente, ¾ des apprentis du secteur ;
- Restauration, ¼ des apprentis du secteur.
8% 10%
26% 57%
Niveau du métier préparé, TPM
Niveau 1 et 2
Niveau 3
Niveau 4
Niveau 5
Répartition des apprentis par secteur, TPM
alimentation
bâtiment
Production
services
64
Diagnostic partagé édition 2015 • Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée
IC
A Contexte sociodémographiqueB Situation économiqueC Marché de l’emploi
Etat des lieux
diagnostic partage-2015_Mise en page 1 10/03/16 17:43 Page16
SYNTHESE Marché de l’emploi
66 Diagnostic partagé édition 2015 • Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée
IC
L’agglomération TPM présente un taux d’activitéfaible, avec 70% des 1564 ans en emploi ou auchômage, soit 3 points de moins que le tauxnational. Le taux d’emploi présente la mêmecaractéristique, il atteint 59% dans TPM contre63% à l’échelle nationale. L’écart entre leshommes et les femmes est très prononcé, parmiles 15 à 64 ans moins de 6 femmes sur 10 ont unemploi.
Des taux d’activité et d’emploi faibles, enparticulier chez les femmes
Dans TPM, les bénéficiaires du Rsa sontsurreprésentés chez les demandeurs d’emploi :un quart des demandeurs d’emploi perçoit le Rsacontre un sur cinq au niveau national.
Fin 2014, l’agglomération TPM recense 20 000bénéficiaires du Rsa, soit la moitié desbénéficiaires du Var. Les bénéficiaires de cetteprestation continuent d’augmenter, mais à unrythme moins soutenu, +5% sur un an dans TPM.
Les femmes sont plus concernées par le Rsa queles hommes. Une majorité des bénéficiaires deTPM est une femme, à 59%. Elles sontparticulièrement concernées par le Rsa activitépuisqu’elles regroupent 67% des bénéficiaires decette allocation.
Une surreprésentation des femmes chez les bénéficiaires du Rsa
Fin 2014, 93 900 salariés du secteur privétravaillent dans l’agglomération TPM. Leur nombre se contracte, en un an il a diminuéde 0,2%. Le niveau de l’emploi a plongé sous lasituation observée en 2008 aux prémices de lacrise économique.
Environ 75% de l’effectif salarié de TPM estrassemblé dans deux secteurs d’activité : lesServices pour 54% des salariés et le Commerce.En un an, seul le secteur de l’Industrie a suaugmenter ses effectifs salariés.
L’emploi salarié fléchit depuis trois ans
Au 31 décembre 2014, l’agglomérationconcentre 36 825 demandeurs d’emploi en fin demois. En un an, leur nombre a augmenté de +5%,toutefois cette hausse n’atteint pas cellesenregistrées aux niveaux national et régional.
Les seniors alimentent de plus en plus lademande d’emploi, ils enregistrent la hausseannuelle la plus conséquente, +11% en un an. Uncinquième des demandeurs d’emploi affiche aumoins deux ans d’ancienneté.
Le taux de chômage de la zone d’emploi deToulon s’élève à 11% au 4ème trimestre 2014, endeçà des taux départemental et régional.
La demande d’emploi se cristallise dans TPM
LE TAUX DE CHÔMAGE DE LA ZONE D’EMPLOI DE TOULON EST DE 11%
DEMANDEURS D’EMPLOIDANS L’AGGLOMÉRATIONAU 31/12/2014
LES FEMMESREPRÉSENTENT 59% DESBÉNÉFICIAIRES DU RSA
SALARIÉS DU SECTEUR PRIVÉTRAVAILLENT DANS TPM
36 825 93 900
diagnostic partage-2015_Mise en page 1 10/03/16 17:43 Page17
C. Marché de l’emploi
La population active
TPM Var PACA France
Ensemble (15-64 ans) 260 504 619 427 3 082 865 41 834 380
Actifs en % 69,7% 70,5% 71,0% 72,8%
actifs ayant un emploi en % 59,3% 60,4% 60,8% 63,2%
chômeurs en % 10,4% 10,1% 10,1% 9,6%
Inactifs en % 30,3% 29,5% 29,0% 27,2%
élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés en %
10,3% 8,7% 10,1% 10,2%
retraités ou préretraités en % 8,9% 9,9% 8,2% 8,4%
autres inactifs en % 11,2% 10,9% 10,7% 8,6%
Source : INSEE, RP 2012
En 2012, parmi les 260 504 personnes âgées de 15 à 64 ans, TPM comptait 69,7% d’actifs
(population active occupée et chômeurs). Les autres territoires d’observation présentent des taux
d’activité plus élevés. Le taux d’actifs de TPM a progressé de + 2 points depuis 2007.
La population inactive s’élève à 78 954 personnes. Elle est composée entre autres d’élèves/étudiants
(10%) et de retraités (9%). TPM a une part d’élèves/étudiants plus forte que celle du Var car elle
concentre toutes les infrastructures universitaires du Var. En lien avec la population vieillissante ainsi
que la présence de nombreux militaires, la part de retraités ou préretraités est plus forte dans TPM
qu’au niveau régional et national.
► Selon le genre
Le taux d’emploi (rapport entre les actifs occupés et la population en âge de travailler) est de 59,3%
sur le territoire. La part de la population en emploi est en dessous de celles observées : par exemple,
en France, 63,2% de la population en âge de travailler a un emploi.
73,3% 74,5% 75,0% 76,3%
66,3% 66,7% 67,2% 69,5%
TPM Var PACA France
Taux d'activité des 15-64 ans par sexe - Source : Insee, RP2012
hommes femmes
62,8% 64,8% 65,0%
66,7%
55,9% 56,2% 56,9%
59,8%
TPM Var PACA France
Taux d'emploi des 15-64 ans selon le sexe - Source : Insee, RP2012
hommes femmes
67
Le taux d’activité des femmes est de 66,3% dans TPM, l’écart avec les hommes est de 7 points. Ce
dernier est un peu plus marqué dans le Var et en PACA.
Concernant le taux d’emploi, celui des femmes de TPM est inférieur à ceux observés dans les autres
territoires. En effet, 55,9% des femmes en âge de travailler ont un emploi. Ce taux est très bas
comparé au taux national qui est de 59,8%.
► Selon l’âge
Comparé aux autres territoires, les 15-24 ans de TPM semblent rentrer plus tôt dans la vie active. A
travers la population active de TPM, ils sont plus représentés que sur les autres territoires : 11,4%
contre 11 % dans le Var. Au sein de la région PACA, la proportion d’actifs âgés de 55 à 64 ans est plus
élevée qu’en France métropolitaine.
Dans TPM, la population âgée de 55 à 64
ans tient une place plus importante
qu’en France. Parmi les 20 000 jeunes
actifs, environ sept sur dix ont un
emploi.
11,4%
11,0%
10,9%
11,3%
75,1%
75,2%
75,4%
76,1%
13,6%
13,9%
13,7%
12,6%
TPM
Var
PACA
France
Répartition de la population active par tranche d'âge - Source : Insee, RP2012
15-24 ans
25-54 ans
55-64 ans
9,0%
8,8%
8,9%
9,3%
76,8%
76,8%
76,8%
77,6%
14,3%
14,3%
14,3%
13,1%
TPM
Var
PACA
France
Répartition de la population active occupée par tranche d'âge - Source : Insee, RP2012
15-24 ans
25-54 ans
55-64 ans
68
Les navettes domicile-travail En 2012, 87% des habitants de TPM ayant un emploi travaillent dans l’une des douze communes de
l’agglomération.
En 2012, plus de 166 000 actifs travaillent dans TPM. Chaque jour, plus de 20 000 personnes
n’habitant pas TPM viennent travailler dans l’agglomération. L’essentiel provient du Var et 2% des
Bouches-du-Rhône.
L’agglomération attire plus de 6 800 actifs résidant dans la communauté de communes de la Vallée
du Gapeau.
Inversement, 13% des actifs se déplacent hors de TPM pour travailler, dont plus de 4 700 dans les
Bouches-du-Rhône et plus de 3 900 dans la communauté de communes Sud Sainte Baume.
Lieu d’habitation des actifs travaillant dans TPM
Lieu d’emploi des actifs habitant TPM
69
Le taux de chômage
Taux de chômage trimestriel, en %,
4ème trimestre 2014
ZE Toulon Var PACA France
11,0 11,4 11,7 10,1
Après une phase de croissance continue depuis 2010, le taux de chômage se stabilise en 2014. Au 4ème trimestre 2014, le taux de chômage de la zone d’emploi (ZE) de Toulon atteint 11% après avoir stagné par rapport au trimestre précédent.
Depuis le 2ème trimestre 2008, le chômage est en hausse dans tous les territoires observés avec un
saut au 1er trimestre 2009. La crise a eu plus d’ampleur à l’échelle de la région, qui affiche désormais
un taux de chômage plus important que le taux varois.
Par rapport à l’an dernier, les tendances à l’échelle de la ZE de Toulon et du Var sont identiques, le
taux de chômage a évolué de +0,4 point dans les deux territoires. Bien que supérieur au taux
national, le taux de la zone d’emploi de Toulon reste en deçà du taux départemental et régional : 0,4
point d’écart avec le Var et 0,7 point avec la région PACA. Cette dernière est la 4ème région la plus
impactée en termes de chômage derrière le Languedoc-Roussillon, le Nord-Pas-de-Calais et la
Picardie.
6
7
8
9
10
11
12
1er
T 2
00
8
2e
T 2
00
8
3e
T 2
00
8
4e
T 2
00
8
1er
T 2
00
9
2e
T 2
00
9
3e
T 2
00
9
4e
T 2
00
9
1er
T 2
01
0
2e
T 2
01
0
3e
T 2
01
0
4e
T 2
01
0
1er
T 2
01
1
2e
T 2
01
1
3e
T 2
01
1
4e
T 2
01
1
1er
T 2
01
2
2e
T 2
01
2
3e
T 2
01
2
4e
T 2
01
2
1er
T 2
01
3
2e
T 2
01
3
3e
T 2
01
3
4e
T 2
01
3
1er
T 2
01
4
2e
T 2
01
4
3e
T 2
01
4
4e
T 2
01
4
Taux de chômage trimestriel, en % (données Corrigées des Variations Saisonnières) - Source: Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé
Var ZE Toulon PACA France
70
La demande d’emploi
Au 31 décembre 2014, le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) s’élève à 36 825
dans l’agglomération TPM (en catégorie A, B et C6), soit 40% des demandeurs d’emploi du Var.
Depuis mars 2009, le nombre de demandeurs d’emploi est en augmentation. On observe une forte
saisonnalité : le nombre d’inscriptions à Pôle emploi diminue au cours du 1er semestre, il atteint son
pic annuel fin décembre.
Durant ces deux dernières années, le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté dans tous les
échelons territoriaux. En un an, le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de +5% dans TPM
tandis que la région affiche une hausse de +6,6%.
Depuis deux ans, l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi a un rythme moins soutenu
dans agglomération que dans les autres territoires d’observation. 6- A : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, sans emploi ; - B : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ; - C : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i.e. plus de 78 heures au cours du mois).
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
35 000
40 000
mars-09 juin-09 sept.-09 déc.-09 avr.-10 juil.-10 oct.-10 janv.-11 mai-11 août-11 nov.-11 mars-12 juin-12 sept.-12 déc.-12 avr.-13 juil.-13 oct.-13 févr.-14 mai-14 août-14 nov.-14
Evolution de la DEFM (cat. ABC), TPM - Source : STMT -Pôle emploi PACA/SEE
6,4%
12,8%
6,6%
13,6%
6,6%
14,2%
5,0%
12,2%
Evol. N-1 Evol. N-2
Evolutions annuelles de la DEFM, (cat.ABC) 31 déc. 2014 - Source: STMT -Pôle emploi PACA/SEE
France métropole PACA Var TPM
71
► Par tranche d’âge
8 443 personnes de 50 ans et plus sont inscrites
dans une agence Pôle emploi de TPM fin
décembre 2014, représentant 23% des
demandeurs d’emploi de l’agglomération. En
glissement annuel, ils accusent la progression
annuelle la plus forte.
Contrairement aux années précédentes,
l’évolution annuelle de la demande d’emploi des
jeunes est moins marquée, +0,2% en un an alors
qu’elle est de +2% en PACA et 3% dans le Var et
en France. Au 31 décembre 2014, les 25-49 ans représentent 61% des demandeurs d’emploi de TPM.
La répartition des demandeurs d’emploi par âge est similaire dans les autres territoires de
comparaison.
En un an, le nombre de demandeurs d’emploi est en hausse pour l’ensemble des classes d’âge.
Depuis quelques années les seniors connaissent la progression la plus importante notamment dans
l’agglomération, +11% en 2014 contre +10% au niveau national.
Au cours de l’année, le nombre de demandeurs d’emploi fluctue. En général, leur nombre diminue
fin du 2ème trimestre. Les seniors bénéficient moins de la baisse structurelle qui a lieu fin juin.
+0,2% +4,2% +11,0% 16%
61%
23%
-25 ans 25 à 49 ans 50 ans et +
Demandeurs d'Emploi en Fin de mois par âge (cat. ABC) ,
31 déc. 2014 - Source : STMT -Pôle emploi
PACA/SEE
Evol. N-1 Part
0%
2%
4%
6%
8%
10%
12%
14%
16%
-25 ans 25 à 49 ans 50 ans et +
Evolutions annuelles des DEFM par âge, TPM, 31 déc. 2014 - Source : STMT -Pôle emploi PACA/SEE
Evol. N-3
Evol. N-2
Evol. N-1
72
► Par genre
Les demandeurs d’emploi de TPM sont majoritairement inscrits en catégorie A (DE tenu de faire des
actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi), elle rassemble 72% d’entre eux. Fin 2014,
l’ensemble des catégories de DEFM connait un accroissement, en particulier la C (demandeur
d’emploi tenu de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité de plus de
78h au cours du mois). En effet, en un an cette catégorie subit une hausse de +10% dans TPM. Cette
tendance est visible à tous les échelons territoriaux de comparaison.
Fin 2014, toutes catégories confondues, les hommes sont légèrement surreprésentés chez les
demandeurs d’emploi de TPM (50,8%). La répartition des demandeurs d’emploi par catégorie et par
sexe n’est pas homogène. Les femmes ont tendance à être plus nombreuses en catégorie B et C.
Elles sont donc davantage concernées par des activités de courte durée.
En un an les demandeuses d’emploi affichent la plus forte progression, +5,2% contre +4,8% pour
leurs homologues masculins (toutes catégories confondues). Dans 67% des cas, les femmes sont
inscrites en catégorie A mais leur nombre ne cesse de progresser en catégorie C. Seul un quart des
demandeurs d’emploi hommes exerce une activité réduite au cours du mois.
► Par ancienneté
Au 31 décembre 2014, 61% des demandeurs
d’emploi se sont inscrits dans une agence Pôle
emploi au cours de l’année. Les demandeurs
d’emploi s’enkystent dans le chômage. Dans
TPM un demandeur d’emploi sur cinq est inscrit
depuis au moins deux ans à Pôle emploi, soit 3
points de plus que l’an dernier.
61%
19% 20%
3% 2%
15%
≤ 12 mois 13 à 24 mois 25 mois et plus
Demandeurs d'Emploi en Fin de Mois (cat. ABC) par ancienneté, TPM, 31 déc.
2014 - Source : STMT -Pôle emploi PACA/SEE
Part
Evol. N-1
Part des DEFM par catégorie et par sexe, TPM,
31 déc. 2014
Source : STMT -Pôle emploi PACA/SEE
Cat. A Cat. B Cat. C
Homme 54% 40% 43%
Femme 46% 60% 57%
Evolution annuelle des DEFM par catégorie et par
sexe, TPM, 31 déc. 2014
Source : STMT -Pôle emploi PACA/SEE
Cat. A Cat. B Cat. C
Homme +4,0% +5,8% 10,0%
Femme +4,0% +4,0% 10,7%
73
► Par niveau de formation
Dans TPM, la majorité des demandeurs d’emploi a un niveau de formation 7 CAP-BEP et plus de 40%
ont un niveau supérieur au baccalauréat. A l’image de la population de TPM, 57% des demandeurs
d’emploi ont un niveau de formation CAP/BEP ou inférieur.
Les demandeurs d’emploi avec un niveau supérieur à bac +2 sont sous représentés par rapport à la
population. Cependant c’est l’un des niveaux les plus touchés en 2014 : +9% d’augmentation depuis
fin 2013. Les demandeurs d’emploi non qualifiés accusent une évolution annuelle de +7% dans TPM
et +5% en France.
► Par niveau de qualification
7 Niveau VI : sorties du 1er cycle du second degré, des formations préprofessionnelles (CEP, CPPN, CPA) et des quatre premières années de SES,
SEGPA et EREA. Niveau V bis : sorties des classes de 3ème, des classes de second cycle court avant l’année terminale, de la dernière année de SES, SEGPA et EREA. Niveau V : sorties de l’année terminale de second cycle court (CAP-BEP) et des classes de second cycle long avant la terminale. Niveau IV : sorties des classes terminales de second cycle long et des classes post-baccalauréat avant le niveau III. Niveau III : sorties avec un diplôme bac + 2 ans (DUT, BTS, DEUG, école de santé) Niveaux II et I : sorties avec un diplôme de 2ème ou 3ème cycle universitaire ou un diplôme de grande école.
9% 8%
39%
22%
11% 10%
DEFM par niveau de formation (cat. ABC), TPM, 31 déc. 2014 - Source :
STMT -Pôle emploi PACA/SEE
NIV. I/II
NIV. III
NIV. IV
NIV. V
NIV. V BIS
NIV. VI 7%
2%
5%
6%
3%
9%
NIV. VI
NIV. V BIS
NIV. V
NIV. IV
NIV. III
NIV. I/II
Evolution annuelle des DEFM par niveau de formation (cat. ABC), TPM, 31
déc. 2014 - Source : STMT -Pôle emploi PACA/SEE
2% 5%
22%
9% 4%
48%
4% 2% 5% 3% 4% 8% 5% 4% 5% 4%
-3%
5%
Manoeuvre Ouvrier spécialisé
Employé non qualifié
Ouvrier qualifié (OP1
et OP2)
Ouvrier qualifié (OP3
et OP4)
Employé qualifié
Technicien Agent de maîtrise
Cadre
Non qualifié Qualifié AMT / cadre
Répartition des DEFM par niveau de qualification (cat. ABC), TPM, 31 déc. 2014 - Source : STMT -Pôle emploi PACA/SEE
part
Evol. N-1
74
Les employés qualifiés sont surreprésentés chez les demandeurs d’emploi de TPM : environ un
demandeur d’emploi sur deux a cette qualification. Les employés non qualifiés sont également
nombreux avec 22% des demandeurs d’emploi. Ces derniers enregistrent la hausse annuelle la plus
forte : +8% en un an.
Dans TPM, le nombre de demandeurs d’emploi Agent de maîtrise recule de -3% en un an. Cette
tendance détonne avec les autres territoires de comparaison où le volume de demandeurs d’emploi
Agent de maîtrise est en hausse.
► Par prestation sociale
La part des demandeurs d’emploi bénéficiaires
du Rsa est beaucoup plus importante dans TPM
que dans les autres territoires observés : plus
d’un quart des demandeurs d’emploi perçoit le
Rsa.
La précarité des demandeurs d’emploi ne cesse de s’accentuer, sur les deux dernières années, le
nombre de bénéficiaires du Rsa a augmenté dans tous les échelons territoriaux.
Dans l’agglomération, le nombre de demandeurs d’emploi bénéficiaires du Rsa s’est accru de +9% en
un an et de +19% par rapport à 2012. Cette progression reste toutefois moins marquée qu’en France,
ceci est à relier au fait que les demandeurs d’emploi bénéficiaires du Rsa étaient déjà très nombreux
dans TPM.
21,0% 22,0% 20,7% 25,1%
France métropole
PACA Var TPM
Part des demandeurs d'emploi bénéficiaires du Rsa, 31 déc. 2014 -
Source : Pôle emploi PACA - SEE, Insee
11%
8%
9%
9%
24%
19%
21%
19%
France métropole
PACA
Var
TPM
Evolution des DEFM (cat. ABC) bénéficiaires du Rsa, 31 déc 2014 - Source : Pôle emploi PACA - S.E.E, Insee
Evol. N-2
Evol. N-1
75
Les bénéficiaires du RSA
Le Revenu de solidarité active (Rsa) remplace le Revenu Minimum d’Insertion (RMI) depuis juin 2009.
C’est une prestation pour des personnes ayant peu de ressources. Le Rsa permet de se voir verser un
revenu minimum et de pouvoir bénéficier d’une mesure d’accompagnement social et/ou
professionnel.
Rsa socle : il est versé aux personnes n’ayant pas de revenus d’activité.
Rsa activité : il est versé aux personnes exerçant une activité professionnelle mais dont le
revenu d’activité est faible. Les Rsa socle et activité peuvent être cumulés.
Rsa majoré : il est attribué, sous certaines conditions, à des personnes seules élevant de
jeunes enfants.
Rsa jeune actif : il peut être attribué à des jeunes de moins de 25 ans ayant travaillé deux ans
les trois années précédant la demande.
Au 31 décembre 2014, 19 969 personnes perçoivent le Rsa dans le territoire de TPM. En un an, le
nombre d’allocataires a augmenté de +5%. Cette augmentation s’est faite à un rythme moins
soutenu qu’entre 2013 et 2014 (+7%). Les allocataires du Rsa sont surreprésentés dans TPM : 42% de
la population varoise concentre 50% des allocataires du Rsa.
Rsa socle Rsa activité Rsa socle et activité
Allocataires dans TPM 13 177 4 369 2 423
Evolution annuelle +4% +6% +6% Source : Caf du Var au 31 décembre 2014
Fin 2014, la majorité des bénéficiaires est concernée par le Rsa socle. Cependant, pour un tiers des
bénéficiaires, le Rsa est complémentaire à un revenu d’activité. Comparé aux deux dernières
années, le nombre de bénéficiaires augmente moins vite, que ce soit à l’échelle de TPM ou du Var.
Rsa socle Rsa activité Rsa socle et activité
Femmes 53% 72% 67%
Hommes 47% 28% 33% Source : Caf du Var au 31 décembre 2014
Parmi l’ensemble des bénéficiaires du Rsa de TPM, 59% sont des femmes. Elles sont surreprésentées
pour le Rsa activité en concentrant 72% des bénéficiaires. Cela indique entre autres que les femmes
sont davantage concernées par des emplois précaires.
76
Le Rsa est perçu en majorité par les 30-39 ans suivis des 40-49 ans. Depuis 2013, la tranche des 30-39
ans enregistre une hausse de +7%. Quant aux seniors de plus de 50 ans, ils représentent environ un
quart des bénéficiaires : cette tranche d’âge connait la plus forte augmentation (+10% sur un an).
Le Rsa majoré qui se substitue à l’Allocation Parent Isolé concerne 1 946 allocataires dans
l’agglomération toulonnaise. Cela représente 49% des allocataires du Rsa majoré du Var. Dans le Var
et l’agglomération TPM, le nombre de bénéficiaires n’a pas augmenté en 2014 contrairement à 2013
et 2012. Les personnes touchant cette prestation sont majoritairement des femmes à 97%. Les
jeunes sont aussi concernés par cette allocation : 47% des moins de 24 ans bénéficiaires du Rsa la
perçoivent.
C’est dans les villes de Toulon et de
La Seyne que la proportion de
bénéficiaires du Rsa est la plus
forte.
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
00-24ans 25-29ans 30-39ans 40-49ans 50-59ans 60-99ans
Répartition des bénéficiaires du Rsa par type et tranche d'âge - Source : Caf du Var 2014
RSA Socle et Activité
RSA Activité uniquement
RSA Socle uniquement
Bénéficiaires du Rsa
77
L’emploi salarié du secteur privé
Fin 2014, l’agglomération TPM comptabilise 93 878 emplois dans le secteur privé, soit une baisse de
-0,2% par rapport à fin 2013. L’effectif salarié recensé dans TPM correspond à 47% de l’effectif
salarié varois.
Depuis 2011, l’effectif salarié connait un repli dans TPM. En glissement annuel, il enregistre une
diminution de -0,3%. En 2013, il est passé sous le niveau observé en 2008, avant la crise. Fin 2014,
l’effectif salarié est de ce fait au plus bas comparé aux dernières années.
Le volume de salariés suit une saisonnalité. Comme les années précédentes, le 2ème trimestre est
marqué par une augmentation des effectifs salariés. Cette hausse découle de la préparation de la
saison estivale : dans le secteur Hôtels-Cafés-Restaurants (HCR), l’effectif salarié a augmenté de
+24% entre le 1er et le 2ème trimestre.
Au niveau de l’emploi salarié du Var, il a peu évolué par rapport à fin 2013. Il enregistre une baisse
annuelle de -0,1%, légèrement moins marquée que celle de TPM. La région PACA connait également
une diminution de ses effectifs salariés, -0,1% entre le 4ème trimestre 2013 et 2014.
-4%
-3%
-2%
-1%
0%
1%
2%
3%
4%
10T1 10T2 10T3 10T4 11T1 11T2 11T3 11T4 12T1 12T2 12T3 12T4 13T1 13T2 13T3 13T4 14T1 14T2 14T3 14T4
Evolution de l'effectif salarié du secteur privé, TPM - Source : Urssaf PACA
Glissement annuel
Glissement trimestriel
78
Dans l’agglomération, l’effectif salarié
du privé est dominé par le secteur des
Services : plus d’un salarié sur deux
travaille dans ce secteur. Les Services
et le Commerce englobent trois
quarts des employés du privé de
TPM.
.
Plus précisément, cinq secteurs d’activité regroupent 55% des emplois du secteur privé toulonnais
(secteurs en NACE38) :
- Commerce ; réparation d'automobiles et de motocycles (20%) ;
- Action sociale et hébergement médico-social (11%) ;
- Activités de services administratifs et de soutien (8%);
- Construction (8%);
- Hébergement et restauration (7%).
Depuis deux ans, seul le secteur de l’Industrie (11% des salariés) conforte son effectif salarié privé,
grâce à l’activité Construction de bateaux de plaisance avec l’entreprise DCNS entre autres. En
comparaison à fin 2012 et fin 2013, l’emploi salarié du secteur a respectivement augmenté de +2,5%
et +3,4%.
Le secteur de la Construction est le plus affaibli ces dernières années. Depuis fin 2012, ce secteur a
perdu 569 salariés, soit une baisse de -7,4%.
HCR 7%
Construction 8%
Industrie 11%
Commerce 20%
Services 54%
Répartition de l'effectif salarié du privé par grand secteur d'activité, TPM , 4T 2014 - Source :
Urssaf PACA
-0,5%
-3,8%
-0,8%
2,5%
-1,2%
-2,9%
-7,4%
-1,8%
3,4%
1 Commerce Construction HCR Industrie Services
Evolutions annuelles de l'effectif salarié du secteur privé par grand secteur d'activité, TPM, 4T 2014 - Source : Urssaf PACA
Evol. N-1
Evol. N-2
79
Diagnostic partagé édition 2015 • Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée
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A FormationB Potentiels économiquesC Infrastructures
Diagnostic partagé édition 2015 • Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée
II
Développementde l’emploi local
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Diagnostic partagé édition 2015 • Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée
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Diagnostic partagé édition 2015 • Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée
IIA
A FormationB Potentiels économiquesC Infrastructures
Développementde l’emploi local
diagnostic partage-2015_Mise en page 1 10/03/16 17:43 Page20
SYNTHESE Formation
84 Diagnostic partagé édition 2015 • Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée
IIA
Malgré plus d’une trentaine de collèges,l’agglomération est sousdotée en termesd’équipement par rapport au nombre d’habitantscomparativement à la région PACA et la France.
La tendance s’inverse pour les lycées.
L’agglomération regroupe 40% des collèges et 60% des lycées varois
Plus de 60% des étudiants de TPM suivent uneformation à l’Université.
Toutefois, depuis 2009 les effectifs sont en baisseet peinent à se stabiliser.
Une majorité d’étudiants à l’Université malgrédes effectifs encore en berne
En 2014, 1340 demandeurs d’emploi ont suiviune formation continue qualifiante financée parla Région. Parmi eux, 14% ont choisi uneformation dans le Bâtiment et les travaux publicset 14% dans les Services aux personnes, auxcollectivités et activités de loisirs.
En 2014, plus de 1300 personnes ont entamé uneformation qualifiante dans le cadre du servicepublic régional de formation de la Région PACA
En 2014, dans le Var le volume de contratsd’apprentissage accuse une baisse de 4% contre3% en région PACA.
Les entreprises de moins de 5 salariés sont àl’origine de plus d’un tiers des contrats deprofessionnalisation.
Les contrats d’apprentissage dans le Var sont en baisse
TPM accueille moins de 13 000 étudiants en2013, ce qui est peu comparé au nombred’habitants. L’université est classée 63ème sur 75au regard du nombre d’étudiants.
Les unités urbaines avec un nombre d’habitantssimilaire à celle de Toulon ont au moins trois foisplus d’étudiants.
Avec l’agrandissement et l’ouverture de nouvellesécoles d’ingénieurs dans l’agglomération, lesprochains chiffres vont probablement croître.
Une population étudiante sousreprésentée maisavec des perspectives attendues
40% DES COLLÈGES &60% DES LYCÉES VAROISSONT DANS LE TERRITOIRE
DES ÉTUDIANTS DE TPMSUIVENT UNE FORMATIONÀ L’UNIVERSITÉ
TPM ACCUEILLE MOINS DE 13 000ÉTUDIANTS
60% 1 340DEMANDEURS D’EMPLOIONT SUIVI UNE FORMATIONCONTINUE QUALIFIANTE
diagnostic partage-2015_Mise en page 1 10/03/16 17:43 Page21
II. DEVELOPPEMENT DE L’EMPLOI LOCAL
A. Formation
La formation initiale
► Le premier degré
TPM Var
École maternelle 100 229
Ecole élémentaire 124 334 Source : Insee, Base permanente des équipements 2014
Dans TPM, 224 établissements privés et publics du premier degré sont recensés. L’agglomération
accueille 40% des écoles du département. Le taux d’équipement en école maternelle est similaire à la
France. Pour les écoles élémentaires, le taux d’équipements de l’agglomération est inférieur au taux
français (3 écoles pour 10 000 habitants contre 4,6 en France).
► Le second degré
Taux d’équipement
Collège Lycée d'enseignement
général / technologique Lycée d'enseignement
professionnel Lycée technique /
professionnel agricole
France 1,08 0,41 0,25 0,13
PACA 0,95 0,42 0,32 0,06
Var 0,85 0,32 0,20 0,03
TPM 0,82 0,47 0,33 0,02
Taux d’équipement: nombre d’établissements pour 10000 habitants.
La communauté d’agglomération de Toulon est sous dotée en équipement d’enseignement
secondaire. Le taux d’équipement en collège est de moins d’un établissement pour 10 000
habitants. Avec un seul lycée agricole, TPM affiche un taux d’équipement assez bas.
Au contraire, les lycées d’enseignement général, technologique et professionnel sont relativement
nombreux avec un taux d’équipement de 0,33 pour les lycées professionnels contre 0,25 à l’échelle
nationale.
85
► Collèges
26 collèges publics et 8 collèges privés sous contrat sont répartis dans le territoire de
l’agglomération TPM, soit 40% des collèges varois. En 2014, ils accueillent environ 19 305 élèves, soit
1400 de moins qu’à la rentrée 2012. Les effectifs du privé ont stagné alors que les établissements
publics affichent une baisse de -9%. L’enseignement privé sous contrat concentre 22% des élèves du
second degré.
Parmi les collèges de l’agglomération, huit proposent des sections d'enseignement général et
professionnel adapté (SEGPA). Elles accueillent en 2014 près de 480 élèves en difficulté
d’apprentissage, contre plus de 570 en 2012.
En plus de ces élèves, 150 élèves sont en Unités Pédagogiques d'Intégration dans les collèges et
quatre lycées. Ce dispositif permet d’accueillir les élèves dont le handicap a été reconnu que ce soit
sensoriel, moteur ou cognitif.
Performances scolaires
En juin 2015, 83% des collégiens de TPM en enseignement général ont obtenu le diplôme national du
brevet contre 85% dans le Var, pour les collèges publics et privés sous contrat. Il existe un gap entre
le taux de réussite des collèges publics et privés sous contrat, +16 points d’écart en faveur des
collèges privés sous contrat.
Excepté pour la classe de 5ème, le taux de redoublement en collège est bien plus élevé dans le Var
qu’à l’échelle nationale.
Orientation fin de 3ème
Après la 3ème, 55,4% des collégiens varois se dirigent vers une seconde générale ou technologique,
contre 57,4% en France. Dans le Var, 22,9% des élèves s’orientent vers un enseignement
professionnel, contre 22,1% dans l’Académie de Nice et 23,9% en France.
86
► Second cycle général
Effectifs d'élèves du second degré public et privé sous contrat, rentrée 2014.
Le territoire de TPM compte 22 lycées. A la rentrée 2014, 12 643 élèves étaient inscrits dans
l’enseignement du 2nd degré, en enseignement général et technologique.
Glossaire des sections
L: Littéraire
ES: Economique et Social
S: Scientifique
STMG: Sciences et Technologies du Management et de la Gestion.
STL: Sciences et Technologies de Laboratoire
ST2S: Sciences et Technologies de la Santé et du Social.
STD2A: Sciences et Technologies du Design et des Arts Appliqués
STI2D: Sciences et Technologies de l'Industrie et du Développement Durable.
Les élèves de seconde constituent plus d’un tiers des élèves du second degré. L’enseignement
général est privilégié dans l’agglomération toulonnaise.
Dans les premières et terminales générales, la filière scientifique est largement plébiscitée, plus de la
moitié des élèves en enseignement général ont choisi cette voie. Les élèves de TPM se dirigent moins
souvent vers la filière littéraire qui rassemble 8% des élèves de première et terminale générales.
Quant aux élèves de l’enseignement technologique, ils sont principalement positionnés dans la filière
Sciences et technologie de la gestion (STMG).
Performances scolaires
Taux de réussite au baccalauréat (hors lycée privé hors contrat), session juin 2015 :
Baccalauréat général ES L S Général
TPM 89% 92% 92% 91,4%
Académie de Nice 92% 93% 93% 92,7%
37% 8% 13% 24% 8% 4% 2% 2%
1%
1%
Répartition des effectifs du second degré dans les lycées d'enseignement général et/ou technologique de TPM - Source : Académie de Nice, rentrée 2014
Seconde L ES S STMG STI2D ST2S STL Hôtellerie STD2A
87
Contrairement à la session de juin 2014 où le taux de réussite au baccalauréat dans TPM et dans
l’académie était similaire, en juin 2015 les élèves de terminale de TPM affichent un taux de réussite
plus bas que l’Académie, de 1,3 point d’écart. Analogiquement au brevet des collèges, le taux de
réussite dans les établissements privés est meilleur, il atteint 98% pour les trois filières.
Baccalauréat technologique Hôtellerie ST2S STL STMG STD2A STI2D
TPM 84% 94% 92% 93% 97% 96%
Académie de Nice 92% 94% 93% 94% 98% 92%
Pour le baccalauréat technologique, les résultats pour STI2D sont nettement supérieurs à ceux de
l’académie de Nice. Le taux de réussite varie beaucoup d’une année sur l’autre, en juin 2014 il
atteignait 97% pour l’hôtellerie.
► Second cycle professionnel
Dans l’agglomération TPM, on compte une douzaine de lycées publics et privés (sous contrat) qui
fournissent un enseignement professionnel.
Plus de 5 400 élèves suivent un enseignement professionnel et 4 529 élèves sont en marche pour
obtenir un baccalauréat professionnel, soit trois fois moins que pour un baccalauréat général ou
technologique.
En juin 2015, pour les lycées professionnels de TPM, le taux de réussite au baccalauréat
professionnel a été de 80%. Les élèves sont un peu plus nombreux à se présenter dans la série
Production : 51% des élèves en juin 2015 et 57% en juin 2014.
0 200 400 600 800
1000 1200 1400 1600 1800
Répartition des élèves en lycée professionnel, TPM - Source : Académie de Nice, rentrée 2014
88
L’alternance
Il existe deux grands types de parcours en alternance :
- Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail conclu entre un employeur et un
salarié. Il s’adresse aux jeunes âgés de 16 à 25 ans révolus, aux demandeurs d’emploi âgés de 26 ans
et plus et aux bénéficiaires de certaines allocations ou contrats. Son objectif est l’insertion ou le
retour à l’emploi des jeunes et des adultes par l’acquisition d’une qualification professionnelle
(diplôme, titre, certificat de qualification professionnelle…) reconnue par l’État et/ou la branche
professionnelle. Le contrat alterne des périodes d’enseignement général, technologique et
professionnel et des périodes de travail en entreprise dans une activité en rapport avec la
qualification visée.
- Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail qui s’adresse aux jeunes âgés de 16 à 25 ans
ainsi qu’à certains publics qui peuvent entrer en apprentissage au-delà de 25 ans (les apprentis
préparant un diplôme ou titre supérieur à celui obtenu, les travailleurs handicapés, les personnes
ayant un projet de création ou de reprise d’entreprise nécessitant le diplôme ou titre visé). Ce
contrat est conclu entre un employeur et un salarié. Son objectif est de permettre à un jeune de
suivre une formation générale, théorique et pratique, en vue d’acquérir une qualification
professionnelle sanctionnée par un diplôme ou un titre professionnel. Ce contrat alterne des
périodes d’enseignement général, technologique et professionnel en Centre de Formation
d’Apprentis (CFA) et des périodes de travail en entreprise pour mise en application des savoir-faire.
Var PACA En 2014, plus de 4 000 contrats en
apprentissage ont été signés. Le nombre
de contrats se réduit dans le
département et dans la région comparé à
2013, respectivement de -4 et -3%. Les
contrats de professionnalisation sont en
hausse sur 2014, de +12%, en particulier
chez les plus de 26 ans.
Contrats d’apprentissage en 2014 4 178 19 975
Contrats de professionnalisation 1 928
dont contrats de professionnalisation jeunes
1 494
Sources : Dares, Direccte, ASP-traitement : Direccte/SESE, 2014/, UT 83 2013 ; contrats de professionnalisation indisponibles en 2014.
La formation par alternance désigne un système de formation qui intègre une expérience de
travail où la personne concernée va travailler simultanément en entreprise et dans un centre de
formation ou une université. Ce type de formation favorise l’adéquation des besoins de
l’entreprise avec ceux de l’alternant.
89
Plus d’un tiers des contrats de
professionnalisation sont signés dans les
entreprises varoises de moins de 5 salariés.
Les TPE permettent à une majorité de
personnes de signer ce type de contrat.
En 2014, près de 2 800 apprentis suivent une formation dans les Centres de Formations pour
Apprentis (CFA) de TPM et du Beausset, ainsi que dans les CFA dont le siège est situé en dehors de
TPM.
Dans les six CFA dont le siège est dans TPM (voir carte ci-après), le nombre d’apprentis est en baisse,
de -4%. Dans l’Académie de Nice, les effectifs sont en baisse également de -5%.
Dans l’Académie de Nice, la moitié des apprentis suivent une formation de niveau V. Le nombre
d’apprentis en niveau I et II est le seul à ne pas diminuer, il concerne 10% des effectifs.
Prochainement les formations du CFA de La Valette seront intégrées à l’IPFM de La Seyne-sur-Mer.
36%
13%
10%
10%
5%
9%
18%
< 5 salarié(s)
5 à 9 salariés
10 à 19 salariés
20 à 49 salariés
50 à 99 salariés
100 à 249 salariés
>250 salariés
Répartition des contrats de professionnalisation - Source : Direccte,
Var, 2013
90
91
L’enseignement supérieur Source : ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, des ministères en charge de l’Agriculture, de la Pêche, de la Culture, de la Santé et des Sports
A la rentrée 2013, l’agglomération TPM compte 12 846 étudiants dans l’enseignement supérieur,
dont 53% de femmes. Les effectifs remontent de +1% après avoir chuté en 2010 à cause des effectifs
universitaires.
► 697 élèves sont inscrits en Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles (CPGE) dans les lycées de
TPM (Toulon et Ollioules). Les femmes sont moins représentées dans les CPGE de TPM, 66%
des élèves sont des hommes contre 58% à l’échelle nationale. Alors que les effectifs au
niveau national ont tendance à grossir, dans TPM ils peinent à se stabiliser.
► Les Sections de Techniciens Supérieurs (STS) regroupent 1 845 étudiants de l’enseignement
supérieur de l’agglomération toulonnaise. Depuis une dizaine d’années les effectifs sont à la
hausse, depuis 2010 ils ont augmenté de +13%.
Les élèves en écoles paramédicales et sociales représentent 14% des étudiants. A la rentrée 2013, les
écoles captent 6% des élèves de l’enseignement supérieur. La majorité des étudiants de TPM
suivent un cursus universitaire
0
2500
5000
7500
10000
12500
15000
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Evolution des étudiants inscrits dans TPM
Etudiants dont université
77 172
215
291
513 697
1180
1845 7856
Répartition des effectifs de l'enseignement supérieur dans TPM, rentrée 2013
Autres écoles de specialités diverses
Ecoles de commerce, gestion et comptabilité
Écoles supérieures du professorat et de l'éducation
écoles supérieures art et culture
Autres formations d'ingénieurs
Classes préparatoires aux grandes écoles
écoles paramédicales et sociales
Sections de techniciens supérieurs et assimilés
Universités
92
► L’université du Sud Toulon-Var
Parmi les étudiants, en 2013, 7 856 se sont inscrits à l’Université du Sud Toulon Var (USTV), dont
73% en licence. Ces dernières années, le nombre d’étudiants est en baisse à l’USTV, en particulier
après la rentrée 2009. En 2013, il affiche une baisse annuelle de -1%.
A l’USTV, 46% des étudiants sont dans la filière Droit, sciences économiques, Administration Economique et Sociale (AES). Cependant leur nombre a tendance à diminuer ces dernières années. La filière STAPS est demandée, elle a vu ses effectifs augmenter de +33% en deux ans.
7000
7500
8000
8500
9000
9500
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Universitaires de l'USTV
46%
22%
24%
8%
Répartition des étudiants de l'USTV par filière - Rentrée 2013
Droit, sciences économiques, AES
Lettres, langues et sciences humaines
Sciences et sciences de l'ingénieur
Sciences et techniques des activités physiques et sportives
93
► Poids de la population étudiante
Ce graphe met en parallèle le nombre d’habitants et le nombre d’élèves étudiants par aires urbaines.
Il en ressort, par exemple, que Montpellier est une aire urbaine avec une population étudiante
prégnante. Dans l’aire urbaine de Toulon, les élèves/étudiants sont peu représentés. En effet, l’aire
urbaine de Toulon, de Montpellier et de Rouen sont similaires en termes de population, cependant
ces deux dernières accueillent 3 à 5 fois plus d’étudiants.
Nantes
Strasbourg
Rennes
Grenoble
Rouen
Toulon
Montpellier
Douai - Lens Avignon
Saint-Étienne
Tours
Clermont-Ferrand
Nancy
Orléans
Angers
Caen
Metz
Dijon
Béthune
Valenciennes Le Mans
Reims
Pointe-à-Pitre - Les Abymes
Brest
Perpignan
0
10000
20000
30000
40000
50000
60000
70000
80000
200 000 300 000 400 000 500 000 600 000 700 000 800 000 900 000 1 000 000
Etu
dia
nts
Population
Population des aires urbaines de 300 000 à 1 million d'habitants (15-64 ans) et nombre d'élèves/étudiants - Source : Insee, RP 2012
94
95
96
La formation professionnelle continue Programme régional, source : Région PACA ; filières agrégées basées sur la nomenclature NSF (ORM 2013)
En 2014, 3 304 personnes ont profité des dispositifs de la région PACA en termes de formation.
Depuis deux ans, cet effectif diminue, on observe la même tendance au niveau de la région.
► Les Espaces territoriaux d’accès aux Premiers Savoirs (ETAPS)
Ce dispositif vise l’acquisition des savoirs généraux mais également ceux de la langue française, des
mathématiques, de la culture générale, de l’environnement social…nécessaires à l’accès à une
qualification professionnelle, à l’emploi.
Il s’adresse en particulier aux personnes qui ont besoin de développer leurs compétences
fondamentales afin de concrétiser leur projet professionnel. Ce public est séparé en deux modalités :
- Modalité 1 : Les jeunes de 16 à 26 ans, non qualifiés et sans emploi.
- Modalité 2 : Les demandeurs d’emploi adultes, les salariés en emploi précaire.
Dans l’agglomération TPM, sept organismes de formations dispensent la formation 1 et deux la
formation 2.
En 2014, dans TPM, 755 personnes ont accédé au dispositif ETAPS, dont 90% de jeunes (modalité 1).
En région PACA, la répartition entre les modalités est moins tranchée, 72% des bénéficiaires de
l’ETAPS concernent la modalité 1.
L’agglomération TPM concentre 11% des stagiaires ETAPS de la région pour 9% de la population
régionale, toutefois la majorité des établissements varois qui dispensent les formations ETAPS sont
localisés dans TPM.
Dans l’agglomération, les stagiaires du dispositif ETAPS sont majoritairement des femmes : 430 se
sont inscrites en 2014, soit 57% des stagiaires.
Les stagiaires sont principalement des jeunes : 91% des stagiaires ont entre 16 et 25 ans. A l’échelle
de la France, les jeunes sont moins représentés. En 2011, les moins de 25 ans représentaient 21% des
stagiaires en formation "Compétences clés".
0%
10%
20%
30%
40%
50%
16 à 18 ans 19 à 21 ans 22 à 25 ans 26 à 30 ans 31 à 44 ans 45 ans et +
Répartition des stagiaires en ETAPS par tranche d'âge - TPM, entrés en 2014
97
► Programme territorialisé de formations qualifiantes
La région PACA a un programme territorialisé de formations qualifiantes (PTFQ) :
-les formations qualifiantes qui permettent l’obtention d’une certification professionnelle.
-les formations professionnalisantes qui permettent l’acquisition de compétences ciblées,
complémentaires à une qualification.
Formations professionnalisantes
En 2014, 18 formations professionnalisantes sont inscrites dans le Programme Financé par la Région,
via huit organismes de formation. Ces formations dispensées dans TPM ont accueilli cette année là
plus de 210 stagiaires.
La filière "Fonctions transversales des entreprises" (secrétariat, comptabilité, anglais des affaires…)
est la plus plébiscitée. A l’échelle de la région PACA, la répartition par filière diverge, les "fonctions
transversales des entreprises" touchent plus de la moitié des stagiaires. En troisième position, les
stagiaires de la Région s’inscrivent en "Communication, information et culture".
Un tiers des stagiaires sont des femmes, la majorité suit une formation professionnalisante dans les
"Fonctions transversales des entreprises ". Les hommes suivent en priorité des formations dans les
filières "Formations industrielles" et "Transports, logistique".
Niveaux d'entrée
V IV III II I Autres
34% 27% 17% 3% 4% 15%
Le niveau de formation des stagiaires varie selon la filière, communément plus de 64% ont un niveau
V ou IV. Les formations dans le domaine "Transports, logistique" sont effectuées dans ¾ des cas par
des hommes diplômés d’un niveau V.
Deux tranches d’âge regroupent la moitié des effectifs : les 22-25 ans et les 31-44 ans.
Répartition des stagiaires de la formation professionnalisante par filière TPM, 2014
Coiffure, esthétique
Agriculture, pêche, forêt et espaces verts
Commerce, vente
Communication, information et culture
Services aux personnes,aux collectivités et activités de loisirs Bâtiment, travaux publics
Formations industrielles
Transports, logistique
Fonctions transversales des entreprises
98
Formations qualifiantes
Dans l’agglomération, environ 75 formations qualifiantes sont proposées via 25 centres de
formation.
En 2014, 954 personnes ont évolué dans ces formations. Les principales filières sont :
- Services aux personnes, aux collectivités et activités de loisirs (auxiliaires de vie sociale,
Assistante de vie aux familles…), 20% des effectifs ;
- Commerce, vente, 13% des effectifs ;
- Transports, logistique, 12% des effectifs.
Concernant le choix des filières de formations selon le sexe, les femmes sont plus nombreuses dans
les filières "Travail social " et "Coiffure, esthétique" et les hommes dans les filières "Fonctions
transversales de la production", "Moteurs et mécaniques auto" et "Bâtiment, travaux publics".
Plus d’un tiers des stagiaires rentre en formation avec un niveau V, c'est-à-dire équivalent au CAP-
BEP.
Plus de six formations sur dix visent un niveau de sortie égal à V (BEP ou CAP ou BPA ou CFPA). En
2014, seule la formation pour obtenir un titre concepteur en communication audiovisuelle était de
niveau III.
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
V IV III II I n.d.
Niveaux de formation des stagiaires entrés en 2014, TPM
Formation qualifiante
PFA qualifiante
99
► Parcours de Formation Accompagnés
Les Parcours de Formation Accompagnés (PFA) permettent à des demandeurs d’emploi majeurs
d’accéder à une formation certifiante avec des prestations d’accompagnement (hébergement,
restauration…).
L’accès aux PFA se fait sur prescription des services publics de l’emploi ou du PLIE.
Dans TPM, l’accompagnement se fait par l'Association pour la Formation Professionnelle des Adultes
(AFPA), elle propose 43 formations.
En 2014, environ 390 demandeurs
d’emploi ont suivi une formation
qualifiante grâce à ce dispositif, dont 20%
de femmes.
La répartition des hommes et femmes
selon la formation est stéréotypée. Les
hommes sont nombreux dans le BTP et
les fonctions transversales de la
production (électricité entre autres). Le
volume d’adultes en BTP est beaucoup
plus conséquent que dans le cadre du
PTFQ.
A l’échelle régionale, la répartition par domaine de formation est moins franche, 20% des
demandeurs d’emploi se forment dans les "Fonctions transversales des entreprises" et 20% dans le
BTP, contre 34% dans TPM.
La moitié des formations proposées vise un diplôme de niveau V et cinq formations dispensées
dans l’agglomération permettent d’acquérir un niveau III.
Les formations qualifiantes via le PFA sont plutôt suivies par un public âgé de 26 ans ou plus, 30% des
stagiaires ont entre 31 et 44 ans.
0 50 100 150
Formations industrielles
Moteurs et mécaniques auto
Commerce, vente
Fonctions transversales de la production
Fonctions transversales des entreprises
Bâtiment, travaux publics
Répartition par sexe et domaine de formation
Femmes
Hommes
100
Diagnostic partagé édition 2015 • Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée
IIB
A FormationB Potentiels économiquesC Infrastructures
Développementde l’emploi local
diagnostic partage-2015_Mise en page 1 10/03/16 17:43 Page22
SYNTHESE Potentiels économiques
102 Diagnostic partagé édition 2015 • Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée
IIB
La moitié des actifs occupés de la communautéde communes Vallée du Gapeau travaille dansTPM. Concernant les migrations résidentielles,l’attractivité s’inverse : les habitants quittant TPMpour se loger dans les autres communes de laProvence Verte sont plus nombreux.
L’agglomération TPM attractive pour les salariésde Provence Méditerranée
La pression foncière a impacté la surface agricolede TPM qui a été réduite de moitié en 10 ans. En 2010, on recense 706 exploitations agricolesdans TPM dont un tiers dans la commune deHyères.
L’agglomération est spécialisée dans l’horticulturecentrée sur les produits méditerranéens enréponse à la concurrence des pays équatorienset la viticulture tirée par la consommation de vinrosé en AOC. La présence de la grapped’entreprises Florisud structure et développe laculture de la fleur coupée varoise qui réalise 35%du chiffre d’affaires national.
La viticulture et les fleurs coupées, spécialités agricoles de TPM
Les secteurs de la Construction et des Activitésimmobilières ont une activité en berne depuis2011. Le secteur Transports et entreposage affichede bons indicateurs de croissance malgré unrecours aux CDD de plus en plus fréquent en 2014.
Des dynamiques sectorielles divergentes
Ce secteur s’est fortement développé dans TPMoù la population est vieillissante. Toutefois, avecles contraintes budgétaires et la modification dedispositifs de réduction, le recours à l’emploi àdomicile recule, excepté pour la garded’enfant(s).
Le secteur des services à la personne à consolider
Avec de nombreuses infrastructures etl’obtention du label “French Tech”, l’économie dunumérique est une opportunité dedéveloppement pour TPM. Ce levier peut êtreactionné par les entreprises et les particuliersselon leur utilisation des TIC. C’est une filière enconstruction qui sera physiquement représentéeà Chalucet en 2019.
Le numérique, un levier de croissance
Avec une identité maritime portée par laDéfense, l’industrie navale s’est développée dansl’agglomération autour de la réparation et lamaintenance navale. Plus de 3000 emplois sontrépertoriés dans cette filière. Un groupementd’entreprises Riviera Yachting Network s’estarticulé autour de ces activités, de mêmequ’autour du yachting et du refit.
Le siège du Pôle Mer Méditerranée, pôle decompétitivité à vocation mondiale installé dansTPM, assoit le potentiel économique de cettefilière dans l’agglomération.
L’Industrie dominée par le naval
TPM ATTIRE LES SALARIÉS DE PROVENCEMÉDITERRANÉE
FLEURS COUPÉES DU VAR :35% DU CHIFFRED'AFFAIRES NATIONAL
3 000 EMPLOIS DANS LA RÉPARATION & LAMAINTENANCE NAVALE
LE NUMÉRIQUE UNE OPPORTUNITÉ DE DÉVELOPPEMENT
diagnostic partage-2015_Mise en page 1 10/03/16 17:43 Page23
B. Potentiels économiques
La zone frontalière de TPM
► Les migrations pendulaires
Les actifs occupés de TPM sont peu nombreux à quitter l’agglomération pour se rendre au travail :
seulement 12,5% travaillent en Provence Verte et dans la zone tampon (zone entre la Provence verte
et TPM, représentée en violet sur la carte), en particulier à La Farlède et à Sanary.
Les actifs de Provence Verte et de la zone tampon sont davantage mobiles. En effet, dans la zone
tampon, une personne sur deux travaille dans un territoire voisin et plus d’un tiers dans TPM.
Quant aux actifs de Provence Verte, ils privilégient les Bouches-du-Rhône et l’Est du Var.
Entre la Provence Verte et TPM, ce sont surtout les habitants de la communauté de communes Val
d’Issole (au sud de la Provence Verte) qui ont un emploi au sein de l’agglomération.
Concernant le transport utilisé pour faire les déplacements, la voiture est le mode le plus largement
utilisé.
Les déplacements domicile-travail entre l’agglomération TPM et le territoire de la MDEF de la
Provence Verte et du Haut Var – Source : Insee RP 2009
103
Profil des navetteurs de TPM Profil des navetteurs de la
zone tampon
Profil des navetteurs de
Provence Verte
Les navetteurs en direction des deux zones ont des profils différents. -En direction de la Provence Verte : ils sont plutôt jeunes (25-34 ans) avec un niveau de qualification supérieur à la population locale (25% ont un diplôme de 2ème ou 3ème cycle, 15% pour les non navetteurs). Ces professions intellectuelles supérieures et cadres quittent l’agglomération TPM pour travailler dans le secteur administration, enseignement, santé. -En direction de la zone tampon : Les ouvriers ainsi que les
diplômés d’un CAP sont
surreprésentés. Ils travaillent
dans les secteurs Commerce,
transports et services divers.
Un actif sur deux quitte la zone pour se rendre à son travail, principalement dans le secteur du Commerce, transports et services divers. De manière générale, trois quarts des migrants sont propriétaires d’une maison. -En direction de la Provence Verte : les travailleurs sont plus nombreux à être à temps partiel que chez les autres navetteurs (20%). Un actif sur deux se rend sur ce territoire afin de travailler dans le secteur du Commerce et transports. -En direction de TPM : on note
une surreprésentation des
cadres parmi les navetteurs.
Près de 11% des habitants ayant
un emploi en Provence Verte
descendent vers le Sud pour
travailler. Les navetteurs qui
quittent quotidiennement la
Provence Verte ont des
conditions d’emploi stables, ils
sont majoritairement en CDI et à
temps complet. Ce sont des
personnes diplômées du 1er
cycle universitaire. Les
navetteurs sont principalement
des propriétaires et vivent dans
une résidence individuelle. Les
deux personnes du couple ont
plus souvent un emploi.
Vers TPM, ils travaillent
fréquemment dans le secteur
santé humaine, administration
publique, enseignement et
action sociale.
► Les établissements
Dans l’ensemble des territoires étudiés, les établissements sont plus nombreux dans TPM: l’agglomération compte trois fois plus d’établissements. Dans le territoire de la MDE Provence Verte, les communes de Saint-Maximin et Brignoles concentrent le plus grand nombre d’établissements.
Les communes de l’axe La Farlède-Cuers offrent un nombre important d’établissements où
convergent des actifs des deux territoires. On observe le même phénomène à Signes, où se trouvent
de grosses entreprises.
104
Le Commerce et la Construction sont deux secteurs qui ont un poids important dans les territoires
des deux Maisons de l’Emploi : ils englobent 27% des établissements de TPM et 30% de la Provence
Verte.
► Les migrations résidentielles
Les flux migratoires résidentiels entre 2003 et 2005 sont déséquilibrés entre les différents territoires.
En effet, beaucoup d’habitants ont quitté TPM afin de vivre dans la zone tampon et en Provence
Verte.
- Les nouveaux résidents de la Provence Verte ont acquis un bien immobilier : 72% sont des
propriétaires et une grande majorité vit dans une maison. Contrairement à TPM où les nouveaux
arrivants dans l’agglomération sont souvent locataires.
- La Provence Verte attire une grande part de retraités. Ils représentent plus de 20% des nouveaux
arrivants en provenance de TPM et de la zone tampon.
- Concernant les ménages, le territoire de TPM parait davantage attractif pour les femmes seules
ainsi que les familles monoparentales. Un quart des nouveaux ménages correspond à ces profils.
- En Provence Verte les nouveaux arrivants sont principalement des familles où les deux adultes du
couple sont actifs. La zone tampon attire également des familles avec ce profil.
Les déplacements résidentiels entre l’agglomération TPM et le territoire de la MDEF de la Provence
Verte et du Haut Var - Sources : Insee, RP 2003-2005
105
► Zoom sur l’ancienne zone d’emploi de Toulon
► Typologie des communes de l’ancienne zone d’emploi de Toulon,
À partir des données du recensement, du fichier d’établissements SIRENE et de l’Urssaf du Var, étude menée en 2013.
Eventail des zones d’activités de l’ancienne zone d’emploi de Toulon
106
TERRITOIRE FORTEMENT DEPENDANT DE TPM TERRITOIRE ESTIVAL
Population active et occupée.
Revenus fiscaux élevés avec une part de salaire
élevée.
Nombreux navetteurs en direction de TPM.
Beaucoup de migrations résidentielles depuis
l’agglomération.
Tissu économique diversifié.
Quelques ZAE existantes.
Peu de foncier ou complexe à utiliser.
Faible densité de population.
Surreprésentation de retraités.
Revenus fiscaux médians.
Surreprésentation des résidences secondaires.
Peu de navettes domicile/travail en direction de
TPM, accessibilité limitée.
Peu d’établissements employeurs et de ZAE
existantes.
Economie liée à la saison touristique (embauches
précaires) et au secteur HCR, prédominé par
l’hôtellerie de plein air.
Plus de foncier disponible.
TERRITOIRE A FORTS POTENTIELS TERRITOIRE RURAL A POTENTIEL FONCIER
Densité de population moyenne.
Population âgée.
CSP supérieures.
Revenus fiscaux élevés.
Peu de dépendance liée aux navetteurs.
Proportion d’établissements employeurs
notable, notamment pour les établissements de 10
salariés ou +.
Volume des CDI élevé.
Présence de niches non présentielles à fort
potentiel de développement.
Présence d’activités technologiques innovantes.
Foncier économique disponible.
Poids de l’économie touristique sensible,
industrie hôtelière de qualité (hôtels étoilés).
Densité de population moyenne, forte croissance
résidentielle.
Population jeune, couple ou famille.
Moindre dépendance de TPM.
Desserte routière facile.
Revenus fiscaux médians à faibles.
Economie à dimension locale diversifiée.
Des pôles d’emploi locaux (Fray Redon, Carnoules).
Un secteur fort, l’agriculture, à dimension non
présentielle.
Beaucoup d’embauches en contrat court.
Très peu d’établissements employeurs.
Foncier économique disponible.
Développement endogène.
LOCOMOTIVES DE TERRITOIRE
Cuers
Sociologiquement proche de la Vallée du Gapeau.
Potentiel économique endogène.
Foncier disponible autour de l’aérodrome.
Point d’attraction pour les actifs des communes
limitrophes et de TPM.
Point d’attraction des émigrants de TPM.
La Farlède
Revenu fiscal élevé.
Forte proportion d’établissements employeurs.
Tissu industriel important.
Rare pôle d’attractivité des actifs de TPM.
Point d’attraction des émigrants de TPM.
Projet de développement d’une zone tertiaire.
107
Les évolutions sectorielles
21 secteurs
Après une analyse croisée des résultats, voici les évolutions sectorielles significatives dans
l’agglomération TPM :
Activités de services administratifs et de soutien
En 2014, le nombre d’établissements augmente de +7% par rapport à fin 2013. Cette hausse
s’accompagne pourtant d’une légère baisse de la masse salariale. Après une année 2013 désastreuse,
où les embauches ont chuté de -38%, elles repartent en 2014 avec une hausse de +6%, et ce grâce
aux CDD courts.
Activités immobilières
C’est un secteur peu stable ces dernières années. En effet, l’effectif salarié flanche ces trois dernières
années, autour de -3% chaque année. De plus, c’est l’un des rares secteurs à afficher une baisse de sa
masse salariale. Ce secteur concentre 1% des embauches faites dans TPM, elles diminuent en 2014 et
correspondent de plus en plus à des CDD courts.
Transport
C’est un secteur qui a rebondi depuis 2012/2013. Son effectif salarié et sa masse salariale sont en
croissance. C’est un des secteurs qui affiche la plus belle progression annuelle d’embauches, +8%
entre 2013 et 2014 après une évolution notable de +22% entre 2012 et 2013. Toutefois, après une
année très positive, en 2014 la qualité des embauches a baissé, 12% des déclarations à l’embauche
sont des CDI contre 19% en 2013, et ceci en faveur des CDD courts.
Indicateurs
Nombre d'établissements
Effectif salarié
Masse salariale
Déclarations Préalables à l'embauche (DPAE)
Part des CDI dans les DPAE
Part des CDD courts dans des DPAE
Méthodologie
1 - Pour chaque indicateur et secteur, calcul de l'évolution depuis 2014 et 2011 (2012
pour le nombre d'établissements)
2 - L'ensemble des résultats obtenus permet d'observer les différentes évolutions
21 secteurs
Evolution sectorielle
significative
108
Construction
L’effectif du secteur privé est en baisse ces trois dernières années. Pour autant, c’est un secteur avec
une bonne dynamique de création : il compte plus de 250 créations nettes en 2014.
Les embauches sont en baisse depuis deux ans, elles accusent une chute de -8%. Le nombre de CDI
décroit, toutefois ce secteur continue de proposer une bonne qualité d’embauche puisque 46% des
DPAE sont des CDI.
Arts, spectacles et activités récréatives
Secteur avec tous les indicateurs au vert. Il offre beaucoup de contrats mais peu sont pérennes ;, les
CDD inférieurs à un mois concernent 9 embauches sur 10. Toutefois, les proportions de CDD et CDI
restent stables. La masse salariale s’amplifie de +6% chaque année, ce qui est la plus forte évolution
dans TPM. Les activités sportives, récréatives et de loisirs participent beaucoup à l’évolution positive
de ce secteur.
Santé humaine et action sociale
Depuis trois ans les emplois de courte durée se sont multipliés : on enregistre +51% de déclarations à
l’embauche en contrat court par rapport à 2011. La part de CDD courts ne cesse d’augmenter ces
dernières années. Quant à l’effectif salarié, il passe au rouge en 2014. En effet, il diminue de -1%, en
particulier pour l’action sociale sans hébergement.
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
Secteur qui affiche une progression du nombre d’établissements. La masse salariale évolue de façon
constante depuis quelques années, autour de +1% tandis que l’effectif salarié stagne. La croissance
des embauches s’est inversée en 2013 après une forte augmentation entre 2011-2012, notamment
pour les CDI qui accusent une baisse de -11% en 2014.
Commerce
Après avoir chuté en 2013, l’effectif salarié se maintient en 2014. Concernant la masse salariale, elle
stagne depuis deux ans. La dynamique de création est moins soutenue que ces trois dernières
années, elle atteint toutefois +5%. Après deux ans, les embauches sont reparties dans le Commerce :
en 2014 elles augmentent de +6% en moyenne et de +9% pour les CDI.
Enseignement
L’année 2014 n’a pas été favorable pour ce secteur, alors que depuis cinq ans le nombre de salariés
augmentait, la baisse annuelle observée en 2014 est de -3%.
Les embauches sont beaucoup moins nombreuses, elles diminuent de -10% comparé à 2013. Ceci est
amplifié pour les CDI qui enregistrent une baisse de -26%.
Hébergement et restauration
Le secteur semble fragile, la masse salariale progresse doucement (+1%) mais l’effectif salarié
diminue depuis 2 ans. Inversement, les embauches progressent depuis deux ans. Bien que les CDI
augmentent en 2014, leur part se réduit : ils rassemblent 14% des DPAE contre 18% en 2011. Quant
au nombre d’établissements, il progresse à un rythme soutenu de +6% sur un an.
109
Les services à la personne
Les Services À la Personne se sont fortement développés depuis une dizaine d’années, sous
l’impulsion de dispositifs sociaux et fiscaux incitatifs répondant notamment aux besoins croissants
liés à la démographie du pays (natalité élevée et vieillissement de la population).
Depuis 2010, leur croissance semble pourtant marquer une pause, qui se traduit par une baisse du
nombre d’heures travaillées. Ce ralentissement pose la question de la viabilité du modèle
économique sous-tendant ces services, mais aussi celle de la solvabilisation de la demande de SAP
dans un contexte de crise économique et de contrainte budgétaire.
Le recours aux SAP est fortement lié au degré de dépendance des individus et aux niveaux de
revenus des ménages. Les aides sociales et fiscales accordées au secteur solvabilisent partiellement
cette demande.
Les SAP sont traditionnellement dominés par la relation d’emploi directe avec des particuliers
employeurs. Le reste du secteur repose sur des organismes prestataires, parmi lesquels plusieurs
modèles économiques coexistent.
La montée en puissance d’entreprises du secteur privé et la perte de poids des acteurs de l’économie
sociale et solidaire modifient cependant les équilibres entre ces modèles économiques.
Au-delà de ces enjeux de structuration de l’offre et de solvabilisation de la demande de SAP, la
question de la professionnalisation et de la qualité de l’emploi dans ces activités apparaît centrale : à
la fois pour répondre aux besoins de recrutement que va connaître le secteur dans les dix ans à venir
et faire de ces métiers des vecteurs de qualification et de carrières professionnelles.
Le facteur essentiel du développement du secteur tient au vieillissement de la population qui
nécessite une prise en charge croissante des personnes âgées.
La part de personnes de plus de 60 ans dans la population de TPM est de 28%, cette proportion
devrait passer à 36,6% d’ici 2040 (contre 33,7% en PACA et 30,9% en France).
L’activité de ce secteur se répartit en deux catégories : la prestation et l’emploi direct (voire
mandataire).
Les Services À la Personne (SAP) regroupent l’ensemble des services contribuant au mieux-être des
citoyens à leur domicile. Ce secteur connait une forte croissance, correspondant à une demande sociale
importante et diversifiée.
Depuis la Loi de Cohésion Sociale, dite Loi BORLOO, du 26 Juillet 2005, c'est le secteur de l’économie
française dont la croissance a été la plus forte en termes de création d’emplois. Les services à la
personne emploient aujourd’hui plus de 2,2 millions de personnes à l’échelon national. Ce dynamisme
mérite d’être souligné, quand la majeure partie des emplois ainsi créés sont des emplois de proximité
non délocalisables, nécessitant la mise en place de relations de confiance.
Le nombre d’emplois est stable depuis 2009 bien que celui concernant la garde d’enfants soit toujours
en croissance.
110
► Les structures de services à la personne (prestataire ou mandataire)
Dans l’agglomération, 2 275 personnes sont salariées d’une entreprise d’aide à domicile. En 2008,
81% des salariés du secteur des services à la personne du Var interviennent en emploi direct.
Comparé au tissu économique de l’agglomération, les entreprises ayant des salariés sont plus
nombreuses : 30% ont plus de 10 salariés.
L’assistance aux personnes âgées et le ménage/repassage sont les deux activités principales des
organismes de services à la personne. Cependant, la répartition des activités du mode prestataire
diffère selon l’organisme. Chez les entreprises privées, les autres activités sont plus présentes en
particulier la garde d’enfants et le petit jardinage. Le secteur associatif intervient majoritairement sur
l’assistance aux personnes âgées.
Ménage/ repassage
35%
Assistance aux
personnes âgées 30%
Petit jardinage
12%
Garde d'enfants
11%
Autres prestations
7%
Assistance aux
personnes handicapées
3%
Préparation de repas/
commissions 2%
Répartition des heures prestataires des entreprises privées selon le type
d'activité 2011 Source : ANSP, Nova - Traitement : Dares
Ménage/ repassage
26%
Assistance aux
personnes âgées 61%
Petit jardinage
1%
Garde d'enfants
2%
Autres prestations
5%
Assistance aux
personnes handicapées
4%
Préparation de repas/
commissions 1%
Répartition des heures prestataires des associations selon le type d'activité
2012
0 salarié 56%
1 à 9 salarié(s)
14%
10 à 49 salariés
21%
50 salariés et + 9%
Répartition des établissements de l'aide à domicile (naf 8810A) - Source : Sirene,31 déc.
2012, TPM
111
► Les particuliers employeurs (emploi direct ou mandataire)
Après avoir stagné entre 2009 et 2010, l’emploi à domicile recule dans TPM : entre 2010 et 2011, le
nombre de déclaration de particuliers employeurs a baissé de -1%.
Cette évolution n’est pas visible chez les assistantes maternelles, les utilisateurs de la Paje ayant
augmenté de +7% en 2011. Le recours à l’emploi à domicile garde d’enfants reste soutenu : entre fin
2010 et fin 2011 l’agglomération compte 5% de nouveaux employeurs. Inversement, pour la
première fois les utilisateurs des Cesu diminuent de -1% en 2011. Ce recul est également visible à
l’échelle du Var et de la France.
Le nombre d’heures effectuées dans le cadre des emplois à domicile garde d’enfants augmente entre
2010 et 2011 et ce grâce aux assistantes maternelles, +7%. Au niveau régional, l’évolution du nombre
d’heures est analogue. Pour la première fois depuis la mise en place du dispositif, le nombre d’heures
des salariés du Cesu diminue, de -3%.
Ceci explique en partie la diminution d’heures rémunérées pour l’emploi à domicile hors garde
d’enfants de -5% en 2011.
8% 9%
7%
3% 3%
0% -2%
-5%
0%
5%
10%
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Evolution de l'emploi à domicile hors garde d'enfants (évol. annuelle)
TPM
PACA
0%
5%
10%
15%
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Evolution de l'emploi à domicile garde d'enfants (évol. annuelle)
TPM
PACA
-10%
-5%
0%
5%
10%
2009 2010 2011
Evolution du nombre d'heures rémunérées - TPM
Emploi à domicile hors GED GED Assistantes maternelles
112
► Les salariés par type de dispositif dans TPM
Type déclaratif
Nombre de salariés au 4 trim. 2011
Moyenne annuelle en 2011
Niveau Evolution N-1 Volume horaire
mensuel
Salaire mensuel net
(en euros)
Nombre d’employeurs
Cesu 5 457 -2% 42 401 2,3
Paje-GED 262 0% 44 348 1,1
Paje-AM 1 007 5% 270 1 024 2,5
Au 4ème trimestre 2011, 5 457 salariés ont été déclarés par l’intermédiaire du Cesu et 1 269 via le
dispositif Paje. La croissance du dispositif Cesu décélère en 2011, le nombre de salariés a baissé de
2% dans l’agglomération. Ces salariés ont en moyenne 2,3 employeurs et réalisent 42 heures par
mois ce qui correspond à la moyenne nationale. De ce fait, le salaire mensuel moyen des salariés du
Cesu est de 401 euros.
Les assistantes maternelles déclarées via la Paje sont de plus en plus nombreuses, elles perçoivent un
salaire mensuel de 1 024 euros.
Le salaire des assistantes maternelles est en constante augmentation depuis 2006. Dans TPM, en
moyenne, elles sont en charge de 2,8 enfants.
► Salaires moyens horaires par département en région PACA (en euros)
113
Dans le Var, le salaire horaire net moyen du CESU et Paje-AM est supérieur aux taux régional et national. Néanmoins, pour l’ensemble de ces dispositifs le salaire net moyen dans TPM est inférieur à la moyenne départementale.
La Maison de l’Emploi TPM publie un guide des Services à la personne, disponible
sur demande et téléchargeable sur le site internet: www.mde-tpm.fr, dans la
rubrique Publications.
Précautions méthodologiques - Glossaire L’ensemble des données sont provisoires et en CVS (hors TPM).
-Nombre de particuliers employeurs : personne qui a réalisé au moins une déclaration durant le trimestre. Le
nombre de particuliers employeurs peut être surévalué, les dispositifs déclaratifs étant cumulables.
-Nombre d’heures, assistante maternelle : les heures dépendent du nombre d’enfants gardés, deux enfants
gardés une heure correspond à deux heures de travail déclarées.
-GED : garde d’enfant à domicile
-Paje : Prestation d’accueil du jeune enfant. Aide financière versée aux parents pour les aider à faire face aux
dépenses liées à l’arrivée d’enfant(s) dans la famille.
-Cesu : Chèque emploi service universel.
-Apa : Allocation personnalisée d’autonomie, destinée à couvrir en partie les dépenses de toute nature
concourant à l'autonomie des personnes âgées ayant besoin d'aides pour accomplir des actes essentiels de la
vie ou dont l'état nécessite une surveillance régulière.
Sources : Acoss-Urssaf et Urssaf du Var ; ANSP, Nova, tableaux statistiques annuels ; traitement Dares, Insee
Sirene.
114
L’agriculture Sources : Recensement Agricole 2010 ; France Agrimer ; Agreste - Enquête Structure des exploitations agricoles
(ESEA 2013 ; direction des Pêches maritimes et de l'Aquaculture 2012
En 2010, 706 exploitations agricoles ont été recensées dans TPM, soit 13% du total départemental.
L’agriculture de TPM est principalement orientée vers l’horticulture, la viticulture et la polyculture.
En une décennie, le nombre d’exploitations a diminué de -28%. Cette évolution est similaire à
l’échelle du territoire varois.
Quant à la superficie totale, elle a diminué de moitié ces dix dernières années pour s’étendre sur
environ 3 860 hectares, dont 2 900 hectares de surface agricole utile. Plus de 1 600 hectares ont
disparu en 10 ans. Parallèlement la superficie agricole du Var a réduit de -14% seulement. La
communauté d’agglomération TPM, soucieuse de stopper cette hémorragie, a lancé plusieurs
actions, notamment l’achat de parcelles en friches revendues à prix coutant à des agriculteurs.
L’agriculture dans l’agglomération toulonnaise se rétracte, les surfaces ne cessant de diminuer et à
une allure plus soutenue que dans le Var. Les villes situées à l’Est de l’agglomération concentrent la
majorité des zones agricoles, dans l’Ouest les zones agricoles se situent essentiellement à Ollioules.
Zones agricoles dans la communauté d’agglomération TPM
Légende :
Zone agricole
115
Effectif en 2010 Evolution 2000/2010
Chefs et co-exploitants 749 -28%
Autres actifs familiaux 364 -28%
Salariés permanents 538 -46%
Total population active permanente 1 790 -30%
Population active saisonnière 850 -9%
TOTAL 2 640 -24%
En 2010, TPM compte 1 790 actifs permanents dans les exploitations agricoles. Ces actifs sont
majoritairement les chefs et co-exploitants et leur famille.
Depuis 2010, les salariés permanents agricoles hors famille ont fortement diminué, leur nombre a
été divisé par deux. Les salariés permanents hors famille du Var sont peu nombreux à travailler dans
TPM, ils représentent 7% de ces actifs. La population active permanente a baissé de -30%, ce qui est
plus accentué que la baisse enregistrée à l’échelle du Var où elle atteint -25%.
Le recul de la population active saisonnière est moins marqué que celui des salariés permanents. En
2010, les saisonniers sont devenus plus nombreux que les salariés et les chefs et co-exploitants.
Les chefs d’exploitations dans TPM sont plutôt âgés, la tranche d’âge 65 ans et plus domine. Dans le
Var, le constat est similaire, les 55 ans ou plus occupent une place importante parmi les chefs
d’exploitations (54%). Le renouvellement des chefs d’exploitations est à anticiper afin de ralentir la
baisse du nombre d’exploitations ces prochaines années.
Parmi les 706 exploitations, plus d’un tiers ne sont pas concernées par la succession. Pour les autres
exploitations seulement deux sur dix ont un successeur connu.
0%
5%
10%
15%
20%
Moins de 25 ans
25 à 29 ans
30 à 34 ans
35 à 39 ans
De 40 à 44 ans
De 45 à 49 ans
De 50 à 54 ans
De 55 à 59 ans
De 60 à 64 ans
65 ans et plus
Répartition des chefs d'exploitations par tranche d'âge, TPM - Source : RA 2010
116
Dans TPM et dans le Var, 44% de la surface agricole totale utilisée par les exploitations sont dédiées à
la viticulture qui occupe 15% de la surface agricole utile régionale.
En nombre d’exploitations, les fleurs et plantes sont largement en tête dans TPM, il y en a plus de
360 contre 139 exploitations pour les vignes. Les exploitations de fleurs et plantes ornementales
utilisent 363 hectares dans l’agglomération.
A noter dans TPM, plus d’un tiers des exploitations utilisent les circuits courts contre 27% à l’échelle
du département, en particulier à Hyères et La Crau qui comptent autour de 200 exploitations
utilisant ces circuits de distribution.
► Arboriculture
Parmi les cultures permanentes hors vignes, les principales cultures concernent les oliviers, les
figuiers et les vergers. 75 exploitations cultivent les oliviers dans l’agglomération sur un peu plus de
100 hectares.
La "Figue de Solliès", Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) et Appellation d'Origine Protégée (AOP),
est produite dans une quinzaine de communes varoises dont certaines communes de TPM (La Crau,
La Garde, Hyères, Le Pradet, La Valette). En 2010, environ 30 exploitations ont été recensées pour 34
hectares environ, soit 18% de la surface agricole utilisée en Provence Méditerranée pour cette
culture. Le département du Var produit 2/3 de la production nationale de figues, cette dernière est
estimée autour de 3 000 tonnes par an.
► Viticulture
Les vignes occupent une large partie de la surface agricole de TPM. une soixantaine d’exploitations
viticoles y sont implantées. Deux AOC sont présentes dans l’agglomération :
- AOC Bandol qui comprend la commune d’Ollioules,
- AOC Côtes-de-Provence, qui s’étend de Six-Fours à l’Est de l’agglomération.
0%
10%
20%
30%
40%
50%
Divers Céréales Légumes frais, y compris fraises et melons
Surfaces toujours en
herbe
Cultures permanentes hors vignes
Fleurs et plantes
ornementales
Vignes
Répartition de la Superficie agricole utilisée selon le type de culture, TPM - Source : RA 2010, selon la localisation du siège
117
La réputation et la production des Côtes-de-Provence se font autour du vin rosé. La Provence est la
1ère région française productrice de vins rosés AOC. En 2013 le chiffre d’affaires des vins de Provence
est estimé à 71 millions d’euros grâce à une hausse notable de la consommation de rosé : +50%
entre 2003 et 2013 (source : CIVP/FranceAgriMer).
► Aquaculture en mer
L’aquaculture désigne toutes les activités de production animale ou végétale en milieu aquatique. Les
agriculteurs du territoire pratiquent essentiellement la pisciculture et la conchyliculture. Parmi les
établissements pratiquant l’aquaculture en mer, la moitié est localisée à La Seyne. Ce sont de petits
établissements de moins de 10 salariés et non employeurs à 82%. L’aquaculture s’élargit dans les
terres avec le développement depuis quelques années de la culture de la spiruline.
► Pêche en mer
Dans TPM, il y a plus de 120 établissements qui pratiquent la pêche en mer, environ un sur deux est
installé à Hyères ou Toulon. Une large majorité de ces établissements est non employeuse.
En 2012, 343 marins pêcheurs ont été comptabilisés dans le quartier maritime de Toulon, soit 1/3
des marins pêcheurs de PACA. Plus de 8/10 pratiquent la petite pêche1. La relève ne semble pas
assurée. En 2011, plus de ¾ des pêcheurs varois avaient 50 ans ou plus.
► Horticulture
L’horticulture comprend la production d’arbres, plantes en pots, bulbes, fleurs coupées… C’est cette
dernière production qui est prégnante dans TPM. En effet, plus de la moitié des exploitations
cultivent des fleurs et des plantes ornementales. En 2013, 636 hectares du Var sont dédiés à la
culture de fleurs ou plantes ornementales. Toutefois le nombre d’exploitations et la surface agricole
ont reculé de plus de 200 hectares depuis 2010.
Les fleurs coupées restent une spécialité varoise. En effet, en 2014 elles ont permis de dégager un
chiffre d’affaires de 31 000K euros. En 2012, le Var réalisait à lui seul 35% du chiffre d’affaires
national des fleurs coupées. La filière horticole est structurée par un groupement d’entreprises,
Florisud.
1 Absence du port inférieure ou égale à 24 h.
118
Florisud
Grappe d’entreprises
Association née en 1994 pour développer l’horticulture du
Var, elle a été reconnue Système Productif Local en 2005 par
la DATAR et grappe d’entreprises en 2010. Florisud, porté et
animé par l’association Hyères Hortipole, fédère les acteurs
du secteur de l’horticulture, plus précisément de la fleur
coupée. Le Var produit 40% de la production nationale, il est
leader dans cette spécialité.
Objectifs :
-développer des parts de marché de la filière par le biais d’une gamme spécifique;
-accroître les volumes de production dans le respect de l’environnement;
-augmenter la reconnaissance et le savoir faire.
Le marché de la fleur coupée est très concurrentiel, il subit la pression des Pays-Bas et de l’Afrique.
Les investissements se réalisent désormais dans des pays situés au niveau de l’équateur qui sont
favorisés à la fois par le climat et par le faible coût de la main d’œuvre (Kenya, Ethiopie, Equateur...).
Les importations en France représentent 388M d’euros dont 90 % transitant par les Pays-Bas, tandis
que les exportations se limitent à moins de 15M d’euros, essentiellement des spécialités.
Face à la concurrence, en 2009 est né le projet européen Flormed. Cette coopération réunissant la
France, l’Italie, la Grèce et l’Espagne a permis, pendant trois ans, de développer l’horticulture du
bassin méditerranéen.
Florisud fédère aujourd’hui environ 200 membres de la filière horticole, dont 184 entreprises.
Chaque axe d’actions est confié à un membre de la grappe, Hyères Hortipôle en assurant la
coordination. Parmi les membres fondateurs, on trouve :
-Le Scradh : station d'expérimentation horticole dédiée à la recherche.
En 2009, les grappes d’entreprises ont été lancées par la DATAR à l’initiative du gouvernement. Il s’agit
généralement d’un regroupement de PME et de TPE, concentré sur un même secteur d’activité. Les
grappes ont pour vocation d’offrir des services spécifiques aux entreprises et d’animer des projets
collectifs liés à l’innovation sous toutes ses formes (technique, sociale,...) en favorisant les coopérations
entre acteurs.
En France, on dénombre 126 grappes d’entreprises. Il en existe 8 en PACA, dont 2 dans l’agglomération
TPM : Riviera Yachting Network et Florisud Var Méditerranée.
La feuille de route des grappes d’entreprises est arrivée à terme fin 2013, l’occasion de faire une
photographie de ce dispositif.
119
-La SICA MAF : le marché aux fleurs d’Hyères fait partie des membres actifs de Florisud. Il permet
aux exploitants d’écouler leur production sur les marchés. Les ventes se font aux enchères, les
productions arrivées la veille sont mises à prix selon les cours du marché. C’est le 1er marché aux
fleurs de France : en 2012 il a généré un chiffre d’affaires de 30M d’euros. Le projet Flormed a
permis le rayonnement des marchés aux fleurs : en Italie, un marché avec une vente au cadran a
été créé. Il a également favorisé le développement d’un accès au cadran à distance pour la SICA.
En effet, depuis l’étranger, les acheteurs peuvent enchérir en temps réel sur le marché varois.
► Développement durable
Le coût de l’énergie est le 2ème poste de charge après les salaires. Face à cette problématique le
projet REREC (Récupération d’Energie sur Réseau d’Eau Contraint), labellisé par le pôle de
compétitivité CAPENERGIES, a vu le jour. Dans une logique de réduction des dépenses, ce projet vise
à chauffer les serres grâce à une pompe à chaleur qui utilise l’eau du Canal de Provence. L’étude de
faisabilité a été réalisée, le projet est actuellement en phase d’essai, un prototype est en
fonctionnement.
Evolution des techniques de protection des fleurs : pour limiter l’usage de produits chimiques, la
protection biologique intégrée se développe dans les exploitations grâce aux travaux du SCRADH. Il
s’agit de lutter contre les ravageurs des cultures par des insectes du commerce qui se nourrissent ou
parasitent les nuisibles. Pour améliorer ces méthodes, les partenaires de FLORISUD ont réalisé sur
plusieurs années un inventaire des insectes indigènes dans 8 exploitations. Le but est d’utiliser et de
propager la faune naturellement présente pour lutter contre les ravageurs. Ces résultats permettent
d’envisager une protection plus respectueuse de l’environnement et à moindre coût.
► Différenciation grâce au climat
-Afin de se différencier, la grappe a pris le parti de se positionner sur une gamme de fleurs prolifiques
sous le climat méditerranéen (anémone, pivoine, strelitzia...) : les investissements hivernaux sont
moins lourds et permettent d’avoir une gamme de produits plus concurrentiels.
-La grappe favorise l’amélioration de la production à contre saison : dans cette optique la recherche
s’est penchée sur le développement de la pivoine. En effet, le Scradh a mené des recherches afin
d’affiner les niveaux de température idéaux tout au long de la croissance de la pivoine.
-De par son climat et grâce aux travaux menés, le Var peut produire des pivoines «primeur» pour une
commercialisation hâtive sur le marché européen.
-D’autre part, la grappe d’entreprises participe à la conservation des espèces méditerranéennes. Un
partenariat avec le Jardin de Baudouvin de La Valette permet la conservation de 26 espèces
horticoles méditerranéennes (bulbes et graines).
120
► Communication
Pour augmenter la visibilité des fleurs du Var, l’organisation s’est dotée d’une marque, Hortisud. Il
s’agit d’une marque de qualité et d’une marque commerciale, à laquelle adhèrent de façon
volontaire les entreprises membres de FLORISUD. Gage de qualité, elle s’appuie sur un contrôle
systématique des lots vendus à la SICA, complété de tests de tenue en vase pour garantir la
satisfaction des consommateurs.
Cette marque permet d’identifier et de promouvoir les fleurs du Var à travers plusieurs actions :
brochures, catalogues, salons professionnels… Le projet européen Flormed en a été un facilitateur en
cofinançant la production de catalogues des fleurs coupées du Var. L’existence de la grappe
d’entreprises facilite les processus d’innovations végétales. Florisud met à disposition des exploitants
un système d’informations répertoriant les innovations végétales à venir et proposant une aide à la
décision pour le choix des cultures. Dans un 2ème temps, des tests pré-commerciaux sont effectués
entre les partenaires de la grappe. Ils permettent d’avoir un retour des clients pour orienter la
stratégie de production.
► Perspectives
Une «zone horticole» va éclore dans l’agglomération TPM: 15 hectares de terrains ont été réservés
dans la commune de La Crau.
Ces terrains dédiés à la production horticole vont être mis en location pour favoriser l’implantation
de nouveaux investisseurs. Florisud incitera l’arrivée de nouveaux producteurs en leur proposant une
zone déjà aménagée (accès à l’eau, accès à l’électricité, au réseau routier,…) et des
accompagnements spécifiques. La prochaine action est la promotion de cette zone à l’échelle
nationale et aux Pays-Bas.
De plus, TPM souhaite développer l’agriculture en dégageant du foncier à partir des parcelles en
friches.
En marketing, la marque Hortisud souhaite s’engager dans une nouvelle stratégie qui vise une
distribution sélective : des produits marketing et des ventes seront réservés aux «meilleurs clients »
afin d’accroître la fidélité. La promotion des fleurs du Var continuera à se faire avec une volonté de
promouvoir la qualité et le savoir faire.
121
Les industries
► IAA
Les industries agroalimentaires (IAA) correspondent aux activités industrielles suivantes :
- industrie des viandes,
- industrie du lait,
- industrie des boissons,
- travail du grain, fabrication d'aliments pour animaux,
- industries alimentaires diverses,
- industrie du tabac.
Dans TPM, le secteur de l’industrie agroalimentaire compte 425 établissements, dont 56% dans le
secteur Boulangerie et boulangerie-pâtisserie. Les activités de fabrication de pain et de pâtisserie
fraîche dominent le secteur en englobant 79% des établissements de l’IAA de TPM. Le poids de
l’industrie agroalimentaire n’est pas négligeable dans le tissu industriel de l’agglomération, il
concentre 23% des établissements industriels.
Par ailleurs ces établissements s’inscrivent dans une économie locale puisque 23% d’entre eux
appartiennent à la sphère non présentielle.
En termes d’effectif, fin 2014 ce secteur atteint 1 346 salariés du privé et 180 travailleurs
indépendants. Depuis 2009, le nombre de salariés de ce secteur reste stable dans l’agglomération. Le
poids de l’effectif salarié de l’IAA dans le tissu industriel de TPM oscille autour de 13%.
Pour embaucher leurs salariés, les établissements de l’IAA favorisent les contrats longs. En effet, un
tiers des déclarations à l’embauche faites en 2014 sont des CDI.
A l’échelle du Var, l’industrie agroalimentaire emploie 3 933 salariés fin 2014. En dehors des charcuteries et des boulangeries/pâtisseries, ils se répartissent selon les secteurs d’activités suivant :
Secteur (naf, niveau 3) Répartition de
l’effectif salarié privé Répartition des
établissements du privé Fabrication de produits de boulangerie-pâtisserie et de pâtes alimentaires
81% 85%
Fabrication d'autres produits alimentaires 13% 7%
Transformation et conservation de la viande et préparation de produits à base de viande
2% 3%
Fabrication de boissons 2% 1%
Transformation et conservation de fruits et légumes 1% 1%
Fabrication de produits laitiers 1% 2%
Fabrication d'huiles et graisses végétales et animales 1% 1%
Fabrication d'aliments pour animaux 0,1% 0,1%
122
Si l’on exclut la charcuterie et boulangerie pâtisserie, Signes est la première commune du Var en
termes d’effectif salarié, et ce grâce à l’industrie d’autres produits alimentaires avec les entreprises
COCA COLA MIDI SAS et QUAI SUD.
Dans la commune de La Farlède, un pôle agroalimentaire a été inauguré début 2013. Des entreprises
de commerce de gros en alimentation s’y sont installées, par exemple Bigard distribution, ETS
Magraner, Prim'soleil, Pomona. Cette dernière entreprise compte plus de 1 000 salariés sur le site de
La Farlède.
123
Effectif salarié de l’IAA Effectif salarié de l’IAA, excepté charcuterie,
boulangerie pâtisserie
► L’industrie navale
Ce zoom correspond aux activités citées ci-dessous, il ne prend pas en compte le réseau de sous-
traitants induit par ces activités:
- Réparation et maintenance navale ;
- Construction de navires et de structures flottantes ;
- Construction de bateaux de plaisance.
L’agglomération TPM compte autour de 180 établissements dans le secteur de l’industrie navale, ce
qui représente 9,7% des entreprises industrielles du territoire.
Environ deux tiers des établissements sont situés dans trois communes : Hyères, La Seyne et Toulon.
On dénombre autour de 3 000 salariés et plus de 80 salariés indépendants. En 10 ans le nombre de
salariés a doublé. Géographiquement, les effectifs salariés du privé sont très concentrés sur la
commune de Toulon qui rassemble 86% des salariés de TPM avec l’entreprise DCNS (délocalisée à
Ollioules début 2016). Pour les salariés de la réparation navale, un sur deux travaille dans la
commune de Saint-Mandrier.
Ce tissu industriel est dominé par les établissements de réparation et maintenance navale. Ce sont
pour beaucoup des établissements non employeurs ; seulement 22% emploient un ou plusieurs
salariés.
A l’inverse, en termes de répartition d’effectif salarié, le poids du secteur construction de navires et
de structures flottantes est prépondérant. Il concentre plus de 90% des salariés du secteur avec DCNS
et Eca robotics entre autres.
L’activité de construction de bateaux de plaisance est peu développée dans l’agglomération, les
établissements sont peu nombreux et on ne compte qu’une vingtaine de salariés. A l’échelle
régionale le constat est le même : 23 établissements privés se partagent 140 salariés. Ce secteur
n’affiche pas une bonne croissance, en PACA, le nombre de salariés a diminué de moitié en 5 ans.
L’industrie navale concentre 30% des effectifs salariés du paysage industriel de TPM qui tend à se
développer avec le technopôle de la mer : technopôle centré sur la sécurité et sûreté maritime. Ce
dernier, dont la base terrestre de 32 hectares est implantée à Ollioules, ouvrira début 2016. Il
accueillera notamment DCNS et le Pôle Mer Méditerranée.
6% 5%
90%
Répartition des établissements de l'industrie navale, TPM - Source : sirene,
31 déc 2014
Construction de bateaux de plaisance
Construction de navires et de structures flottantes Réparation et maintenance navale
1%
92%
7%
Répartition des effectifs salariés privés, TPM - Source : Urssaf, 4T 2014
Construction de bateaux de plaisance
Construction de navires et de structures flottantes
Réparation et maintenance navale
124
Riviera Yachting NETWORK
A l’initiative d’une quinzaine d’entreprises de l’industrie maritime, Riviera Yachting NETWORK est née en 2000 dans le but de structurer et de renforcer la visibilité de la filière du yachting professionnel. Elle a été labellisée PRIDES en 2007 par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. En 2011, désireuse de développer la renommée de la filière de la grande plaisance, Riviera Yachting Network s’est présentée et a été retenue lors du deuxième appel à projets grappes d’entreprises.
► Le yachting en quelques chiffres :
- Yacht : bateau de plus de 24 mètres comptant un équipage professionnel.
- La région PACA : une des premières zones de navigation au monde.
- 5 500 yachts naviguent dans le monde dont 70% sur le littoral méditerranéen français l’été.
- 30 ports de la région de Marseille à Menton, 750 places pour l’accueil des yachts de passage, dont
l’Ile des Embiez, La Seyne-sur-Mer, Toulon et Hyères.
► La filière du yachting
Principalement concentrée à l’Ouest de la région PACA, l’activité du refit réparation maintenance
représente un chiffre d’affaires global de 150 millions d’euros à travers les chantiers navals. Cette
activité emploie environ 2 500 salariés dans la région. En PACA, le yachting professionnel génère 728
millions d’euros. Outre la présence d’une demande captive, le développement d’une filière grande
plaisance a été facilité par :
-la permanence d’une culture de la construction et de la réparation navale (chantiers navals de La
Seyne et de La Ciotat, la Marine Nationale à Toulon);
-l’existence d’infrastructures et d’équipements dédiés (La Ciotat, Marseille, Toulon);
-le maintien d’un tissu de sous-traitants compétents et diversifiés.
Des yachts de plus en plus grands : en 30 ans, la flotte des yachts de plus de 30 mètres a quasiment
été multipliée par 4 (4 596 en septembre 2012). Les yachts fabriqués actuellement sont de plus en
plus grands et atteignent une taille moyenne de 45,9 mètres.
Le micromarché des méga yachts est en plein essor ce qui implique la nécessité d’agrandir les ports
ayant la capacité d’accueillir ces navires.
125
► Diversité des métiers
Les membres de la grappe d’entreprises jalonnent le littoral de la région PACA. Parmi ces 82
entreprises, une trentaine est localisée dans TPM, en particulier autour de la rade de Toulon.
Essentiellement composé de petites entreprises, elles se répartissent comme suit :
-les chantiers navals, qui disposent de moyens techniques pour mettre les bateaux à sec et de
moyens humains sur différents métiers, exercés notamment par leur tissu de sous-traitants;
-les sous-traitants, qui interviennent sur les métiers de la mécanique, l’hydraulique, l’électricité, la
peinture, la menuiserie, la sellerie, la voilerie, l’électronique embarquée...souvent à la demande de
donneurs d’ordre (chantiers);
-les sociétés de services, qui interviennent directement pour le service à bord et de l’équipage, agent
maritime, conciergerie, traitement des déchets, avitaillement, broderie,....
Le yachting est aussi une filière qui génère des retombées économiques indirectes importantes :
l’approvisionnement des denrées alimentaires, le shopping, les restaurants et les hôtels, les
transports privés, le tourisme... Les besoins de la filière impactent également de nombreux métiers
techniques très spécifiques qui induisent des besoins en formation dont l’anglais.
► Veille économique – International
Riviera Yachting NETWORK accompagne les entreprises dans des démarches à l’international :
rendez-vous B to B, relations avec les entreprises étrangères et les constructeurs (Europe, Turquie...).
La grappe d’entreprises permet également aux TPE d’avoir une vision du secteur à l’étranger et de
nourrir une veille économique. L’intelligence économique dopée par la grappe assure une bonne
visibilité à l’international et facilite leur positionnement sur ce marché.
► Renforcement de la filière de la grande plaisance
Structuration de la filière : les actions majeures de la grappe ont d’abord porté sur la structuration
de la filière qui vise à accroître la visibilité et la cohérence d’une offre concurrentielle. Par son travail
autour des bonnes pratiques, RYN a participé à l’organisation de la filière autour de la notion de
qualité. L’édition de différents guides de bonnes pratiques en est la preuve : «Hygiène-Sécurité-
Environnement», «Relation donneur d’ordre/ sous-traitant», «Risques chimiques et électriques».
Promotion des savoir-faire : la présence de Riviera Yachting NETWORK à l’occasion de salons
yachting internationaux favorise la promotion des savoir-faire des sous-traitants du territoire. De
plus, la grappe a développe des outils collectifs tels que l’annuaire des membres.
Développement vers d’autres niches : il y a des métiers dont les spécificités sont transférables à
d’autres secteurs. De manière à développer le volume d’affaires des entreprises travaillant dans le
secteur du yachting, la grappe crée les conditions de mises en contact avec des secteurs «cousins»,
126
tels que l’aviation d’affaires. De même, afin de développer l’offre yachting, Riviera Yachting
NETWORK tente de rapprocher des entreprises dont le savoir-faire serait transférable au yachting.
► Perspectives
Valorisation des atouts:
- les infrastructures régionales permettent d’accueillir les bateaux de toutes les tailles, un atout
considérable au vu de l’accroissement continu de la taille des yachts.
- la sécurité des plans d’eau permet un confort pour la clientèle.
Le développement territorial : la stabilisation des emplois en PACA passe par le développement
territorial qui est l’un des axes d’action de la grappe. La maintenance d’un bateau contraint les
équipages à rester à proximité et pose la question de l’attractivité des territoires pour le choix des
chantiers. La création de places pour les yachts est un véritable enjeu dans les années à venir pour la
filière de la grande plaisance.
Projet de la maison du yachting : Riviera Yachting NETWORK porte dans le cadre d’Océan 21 (projet
de structuration de la filière navale) un projet de création d’une maison du yachting, véritable vitrine
du yachting français : showroom des savoir-faire, espaces de rencontres, représentations
professionnelles, espaces bureaux. Le choix de la localisation se porte sur les Alpes-Maritimes,
historiquement priviligiées pour la présence de yachts.
127
Pôle Mer Méditerranée
POLE MER MEDITERRANEE
- Labellisé Pôle de compétitivité à vocation mondiale par l’Etat en 2005 puis Pôle Régional
d’Innovation et de Développement Economique et Solidaire (PRIDES) en 2007 par la Région PACA.
- Ce pôle a un jumeau: le Pôle Mer Bretagne. Ensemble ils ont défini une stratégie commune à partir
de laquelle ils coordonnent leurs actions.
- Le Pôle Mer Méditerranée a comme ambition majeure de développer durablement l’économie
maritime et littorale sur le bassin Méditerranéen.
► Territoires couverts
Le Pôle est implanté sur le littoral de la région PACA. Afin d’accroître son leadership il se positionne à
présent en Languedoc-Roussillon et en Corse.
Le Pôle Mer Méditerranée met en œuvre des actions en partenariat avec d’autres Pôles et PRIDES de
PACA (Pégase, CapEnergies, Optitec, Risques, PASS et SCS, Eau et Trimatec, Riviera Yachting
NETWORK,...).
Lors des prochaines années, augmenter le chiffre d’affaires export des PME du Pôle est un objectif
prioritaire. Un représentant à Bruxelles facilite l’accès aux programmes européens de R&D,
permettant notamment aux membres du Pôle de devenir porteurs ou partenaires de projets
européens.
► Axes stratégiques du Pôle
Le Pôle a mis en place des Programmes Fédérateurs (PF) basés sur des domaines d'excellence et des
filières industrielles à fort potentiel de développement, intégrant des enjeux stratégiques
d'innovation et de R&D, des acteurs régionaux et des marchés à dimension mondiale. Ces PF sont
Un Pôle de compétitivité, à l’initiative du gouvernement, rassemble sur un territoire bien identifié et
une thématique donnée, des petites et grandes entreprises, des laboratoires de recherche et des
établissements de formation.
Un Pôle a comme vocation majeure de soutenir l'innovation, en contribuant à l’émergence de projets
collaboratifs de R&D. A termes, ces projets doivent favoriser la croissance et l’emploi et contribuer aux
synergies et à la confiance entre acteurs. La mise en œuvre de ces projets est également facilitée par
l’existence de différents guichets de financements publics (FUI, ANR, Conseil Régional PACA, les Conseils
Généraux, OSEO,...).
En France, l’Etat a labellisé 71 pôles répartis en trois catégories : 7 pôles mondiaux, 11 pôles à vocation
mondiale, 53 pôles nationaux.
128
intégrés dans 6 thèmes stratégiques qui structurent les projets collaboratifs de R&D que le Pôle
labellise, puis propose aux guichets de financements publics. En 7 ans, 199 projets ont été labellisés,
151 financés.
Thématiques Projets labellisés Projets financés Budgets totaux
Sécurité/sûreté maritimes 18% 22%
Projets labellisés: 538,4 M€
Projets financés:
390,4 M€
Naval/nautisme (navire du futur) 18% 17%
Ressources énergétiques et minières
marines 14% 11%
Ressources biologiques marines (pêche et
aquaculture durables...) 19% 21%
Environnement et aménagement du littoral 31% 30%
Ports, infrastructures et transports
maritimes nouvel axe nouvel axe
► Evolution
Depuis leur création, les Pôles ont été évalués tous les trois ans par le gouvernement. En 2008, le
gouvernement a jugé que le Pôle Mer avait atteint ses objectifs, et a été reconduit. Début 2012, lors
de l’audit des Pôles de compétitivité, le Pôle Mer Méditerranée a été classé dans la catégorie 1 des
vingt Pôles considérés comme très performants.
La mise en œuvre des Pôles est rentrée dans sa 3ème phase. Après avoir été pendant six ans des
«usines à projets», les Pôles sont amenés à devenir des «usines à produits d’avenir». L’innovation
reste le cœur de l’activité du Pôle. Il s’engage à soutenir la mise sur le marché des produits et
services issus des projets collaboratifs ainsi que l’accès aux nouveaux marchés issus des filières
émergentes. Les nouveaux axes d’actions concernent l’accès aux grands groupes et aux donneurs
d’ordre, la gestion prévisionnelle des compétences, la responsabilité sociétale, le design de produits
et de services....
► Le Pôle Mer Méditerranée et les organismes de formation dans TPM
Dans le cadre de ses actions transverses « emploi-formation », le Pôle Mer a référencé les formations
de PACA en lien direct avec ses thèmes stratégiques et ses programmes fédérateurs. Sur le territoire
de TPM :
- 11 formations dispensées par l’Université du Sud Toulon-Var,
- 2 formations dispensées par l’Institut des Sciences de l’Ingénieur Toulon – Var,
- 4 formations dispensées par l’Institut pour la Promotion et la Formation aux Métiers de la Mer,
- 1 formation dispensée par EUROMED Management,
- 1 formation dispensée par l’ISEN de Toulon,
- 1 formation dispensée par Supméca,
- 3 formations dispensées par le Lycée Paul Langevin à La Seyne,
- Plusieurs formations dispensées par le Centre d'Instruction Naval de Saint-Mandrier,
- Plusieurs formations internes dispensées par DCNS.
Le Pôle a par ailleurs favorisé l’émergence du Mastère spécialisé MTN «Maritime Telecommunication
Networks», porté par l'ISEN Toulon en partenariat avec le CIN de Saint-Mandrier.
129
► Le Pôle Mer Méditerranée et les établissements de TPM
Dans l’agglomération TPM environ 51 établissements sont membres du Pôle Mer Méditerranée :
- 3/4 de ces établissements sont localisés à La Seyne-sur-Mer, La Garde et Toulon ;
- environ 76 % sont employeurs (1 salarié ou +) à l’inverse du tissu économique de TPM ;
- 69 % des établissements sont des sièges : un atout économique pour le territoire.
► Projet labellisé par le Pôle Mer et porté par des partenaires localisés dans TPM :
SISMARIS
Ce projet de R&D a eu pour objectif de développer le système d’analyse et de surveillance du trafic
maritime. Il a été financé par le Fonds Unique Interministériel de soutien aux projets de R&D
collaboratifs des Pôles de compétitivité et les collectivités territoriales de PACA.
Sismaris a permis d’étendre le champ de veille et d’analyse du trafic de 20-40km des côtes à presque
400km. Cette réalisation, labellisée par le Pôle Mer, illustre l’impact du Pôle de compétitivité sur le
territoire :
- Le Pôle a contribué à la création d'un consortium d'une quinzaine d'entreprises et de laboratoires,
autour de DCNS, porteur du projet. Dans TPM, Sismaris a été porté par quatre entreprises dont deux
PME (Chrisar et Sofresud). Ces deux PME emploient une trentaine de salariés, dont 14 en R&D.
- Concernant les retombées économiques, 10 créations de postes ont été réalisées et 20 postes ont
été sauvegardés.
- Sismaris est en phase expérimentale (notamment dans la Gendarmerie maritime de Marseille),
l’industrialisation et la commercialisation sont prévues pour 2015.
41,2%
19,6%
11,8%
11,8%
3,9%
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
Industrie manufacturière
Construction
Information et communication
Activités financières et d'assurance
Répartition des établissements de TPM membres du Pôle Mer - Source:
Sirène,31 déc. 2012
24%
37%
24%
16%
71%
24%
4% 1%
0 salarié 1 à 9 salariés 10 à 49 salariés
plus de 50 salariés
Répartition des établissements par tranche d'effectif salarié - Source:
Sirène,31 déc. 2012
Etablissements membres du Pôle Mer
Etablissements de TPM
130
L’économie du numérique – TIC
L’acronyme TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) correspond à l’ensemble des
techniques et des équipements informatiques permettant de communiquer à distance via,
principalement, les télécommunications, l’informatique et l’internet. En France, l’économie
numérique est devenue un levier pour la productivité et la compétitivité. En 2011 le chiffre
d’affaires se montait à 200 milliards d’euros.
Autour de ces activités se greffent les acteurs liés à la nouvelle économie (commerce et services en
ligne, médias en ligne, etc.) et les usagers professionnels (banque, distribution, administration…) et
particuliers (loisirs, e-consommation, réseaux sociaux…). La filière du numérique est vaste, il est donc
difficile de la définir et de l’analyser avec précision. En conséquence, ce regard sur les TIC concerne le
secteur producteur, défini par l’OCDE2, ainsi que le secteur des contenus et supports. Ces activités
représentent les TIC au sens strict.
► Le secteur producteur de TIC
Les TIC concentrent environ 740 établissements dans l’agglomération TPM, soit 1,7% des
établissements. Les activités sont réparties en cinq grandes familles :
- Fabrication (ordinateurs, équipements de communication…),
- Commerce (de détail d’ordinateurs, de gros, d’équipement électronique…),
- Télécommunication (filaire, sans fil, par satellite…),
- Services informatiques et développement de logiciels (édition de jeux électroniques, de
logiciels, portail internet…),
- Réparation (ordinateurs, équipements de communication…).
2 Codes NAF pris en compte : 2610, 2620, 2630, 5821, 5829, 6201, 6202, 6203, 6209, 6311, 6312, 6110, 6120, 6130, 6190, 4741, 4742, 4651, 4652, 9511 et 9512.
131
Dans TPM, la filière du numérique est principalement représentée par les activités de Services
informatiques et développement de logiciels, en particulier la programmation informatique et le
conseil en systèmes et logiciels informatiques. A eux deux, ils concentrent 48% des établissements de
la filière numérique.
Une entreprise type du secteur est non employeuse et s’affilie à la programmation informatique
(20%).
Les entreprises de TIC sont très majoritairement des TPE de moins de 10 salariés. Seulement 2
établissements sur 10 ont des effectifs salariés. Dans cette filière, les activités libérales sont
prépondérantes, elles comprennent plus d’un tiers des établissements de l’agglomération. Les plus
grosses entreprises sont essentiellement dans les activités de télécommunications filaires (par
exemple, l’entreprise Orange).
Parmi les entreprises, nombreuses sont récentes : plus d’un tiers ont vu le jour en 2013 ou 2014.
Deux tiers de ces nouveaux établissements sont des entreprises individuelles et seulement une
quarantaine affiche plus de 10 salariés.
Par rapport à 2013, 2014 a vu l’installation de nombreux établissements liés aux portails internet et à
la réparation d’ordinateurs et d’équipements périphériques. Toutefois, les créations
d’établissements liés à la programmation informatique restent les plus nombreuses.
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Répartition des établissements par activité, TPM - Source: Insee, Sirene, 31 déc 2014
Fabrication Télécommunication Réparation Commerce Services informatiques et développement de logiciels
80%
15% 3% 1%
0 salarié 1 à 10 salariés 11 à 49 salariés 50 salariés ou +
Répartition des établissements par la tranche d'effectif salarié TPM - Source: Insee, Sirene, 31 déc 2014
132
En 2014, 2 037 salariés et 400 travailleurs indépendants œuvrent dans les secteurs producteurs de
TIC. Cela équivaut à 2% des salariés de l’agglomération toulonnaise.
Concernant les activités, trois quarts de ces salariés travaillent dans la télécommunication et les
services informatiques. Les établissements dans la réparation sont nombreux mais 92% étant non
employeurs, elle concentre seulement 2% des salariés du privé.
On note une rétractation de l’effectif salarié depuis deux ans. Entre 2013 et 2014, le secteur
enregistre une baisse de salariés de -2% dans TPM et -1% en région PACA.
► Les activités connexes, le secteur des contenus et des supports
Ces activités connectées aux TIC correspondent aux contenus et supports consistant à produire,
publier, etc. de manière électronique des produits de contenu. Elles concernent 4 branches :
- Edition (livres, périodiques,…),
- Production cinématographique, vidéo et télévision,
- Enregistrement sonore, édition musicale,
- Programmation et diffusion (radio, tv),
- Autres services d'information (agence de presse…).
Ce secteur dénombre 240 établissements dans l’agglomération toulonnaise, répartis de la façon
suivante :
Production Edition Enregistrement
sonore… Autres services d'information
Programmation et diffusion
40% 33% 11% 9% 7%
Les activités de production cinématographique représentent 40% du secteur des contenus et des
supports. Une grande majorité des établissements ne sont pas employeurs : plus de 80% n’ont pas de
salarié.
Environ 300 salariés évoluent dans ces activités. En 2014, le secteur Édition de journaux accuse une
baisse importante du nombre de salariés de -75%.
14% 41% 2% 5% 38%
Répartition de l'effectif salarié privé, TPM, 2014 - Source : Acoss
Fabrication Télécommunication Réparation Commerce Services informatiques et développement de logiciels
133
► L’environnement local de l’économie du numérique
Dans TPM, un panel de services est disponible pour accompagner le développement de l’économie
numérique. Tout d’abord le territoire est doté d’infrastructures numériques notables (cf. chapitre II,
partie C). Les entreprises du numérique bénéficient entre autres de l’environnement suivant :
Formations
Quatre écoles dans TPM : -Kedge Business school ; -Ingémédia ; - SeaTech ; -ISEN (Institut supérieur de l’Electronique et Numérique).
Telomedia : pôle de création et de production audiovisuelle et numérique.
MOOC : formations en ligne, enseignants et élèves communiquent
uniquement par internet. La plateforme France Université Numérique regroupe une soixantaine d’établissements qui dispensent des cours en ligne.
Evénements
-Conférences TEDx. Les conférences américaines TED sont des événements
annuels. Face à l’engouement TED a créé TEDx afin de réaliser des conférences à travers le monde qui reprennent les mêmes codes. En 2014, une conférence TEDx a eu lieu à Toulon sur les nouvelles technologies.
-Paper.con (conférence nationale du journalisme numérique pour échanger
sur la presse en ligne).
-E1 (conférence sur le web).
-/dev/var (réunions sur les technologies, pratiques,…des développeurs varois).
-Voix du Web : réunions bimensuelles des acteurs et créateurs de contenu
web, de Toulon à la région PACA.
Tiers-lieux
Dans TPM on trouve deux espaces de coworking, ce sont des espaces de travail mis à disposition d’entrepreneurs, travailleurs indépendants… -A la Maison du numérique, à Toulon, 700m², porté par TVT Innovation. On y trouve également un fabLab, lieu où est mis à disposition du matériel de construction assisté par ordinateur, comme des imprimantes 3D, afin de concevoir et de réaliser des objets. -L’Archipel, à Toulon, 110m², ouvert grâce à du financement participatif entre autres.
Réseaux professionnels
-TVT Innovation, ce réseau fédère entrepreneurs, enseignants, acteurs économiques… et propose d’accompagner les entreprises autour de trois piliers : inspirer, accompagner, accélérer. -43.117, fédère entreprises, porteurs de projets, freelance du numérique. Il anime ce réseau autour de trois axes : structurer, promouvoir, animer.
Pépinières
Cré@TVT, en 10 ans cette pépinière a permis la création d’une soixantaine d’entreprises. Elle se divise en deux : -Cré@TVT Innovation pour les entreprises innovantes. -Cré@TVT Numérique pour les entreprises numériques à caractère innovant.
Depuis novembre 2015, Toulon Ruche Digitale fait parti de la French Tech. La marque « French Tech » labellise des start-up françaises afin de les appuyer sur trois points : - accélérer, avec des fonds d’investissement et une bourse ; - fédérer le réseau autour de la marque ; -rayonner, à l’international.
Perspectives :
TPM projette de créer un « quartier de la créativité et de la connaissance» sur le site de Chalucet à
Toulon. Ce quartier de plus de 15 000 m² est prévu pour 2019. Il sera constitué d’une médiathèque,
de deux écoles supérieures, de bureaux, d’une pépinière, etc. autour du numérique notamment.
134
Diagnostic partagé édition 2015 • Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée
IIC
A FormationB Potentiels économiquesC Infrastructures
Développementde l’emploi local
diagnostic partage-2015_Mise en page 1 10/03/16 17:43 Page24
SYNTHESE Infrastructures
136 Diagnostic partagé édition 2015 • Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée
IIC
Parmi les 14 premières villes de France en termesde population, Toulon est la seule à ne pas êtredotée de tramway ou de métro.
Le mode de transport privilégié est la voiture,notamment pour les navettes domiciletravail.
TPM est desservie par trois autoroutes ; ellespermettent de rejoindre les deux grands pôlesrégionaux, Marseille et Nice, en moins d’uneheure et demie.
Un territoire sous doté en transport en commun
Avec 200 kilomètres de côte, TPM est bordéd’une vingtaine de ports de plaisance et decommerce.
Ces infrastructures permettent le développement de plusieurs activités économiquescomme les ferries, les croisiéristes, le fret…Toulon est le 1er port français en lien avec laCorse.
La stabilité et la sécurité de la rade, ainsi que laprésence de la Défense dans le port attirent lesacteurs maritimes (armateurs, propriétaires deyachts…).
La façade maritime protégée, un atout pour le développement d’activités maritimes
En nombre de passagers, l’aéroport se classe à la19ème place des aéroports métropolitains.
En 2014, le trafic affiche une diminution de 5%.Le trafic s’opère essentiellement vers la capitale(3/4 des passagers). La concession civile del’aéroport ToulonHyères est renouvelée en 2015au profit de VINCI Airports.
L’aéroport Toulon Hyères voit son trafic en baisse
Un territoire bien équipé en très haut débit
Les infrastructures numériques de TPMfournissent à la plupart des zones d’activités dutrès haut débit.
A Toulon, plus de 90% des locaux et logementssont éligibles au très haut débit alors qu’un tiersseulement des communes françaises ont deslocaux et logements éligibles.
Un réseau fibre optique est en cours dedéploiement dans l’agglomération.
Un territoire bien équipé en très haut débit
LA VOITUREMODE DE TRANSPORTPRIVILÉGIÉ DANS TPM
AÉROPORT TOULON-HYÈRES19ÈME PLACE EN FRANCE
20 PORTS DE PLAISANCE ET DE COMMERCE
UN TERRITOIRE BIEN ÉQUIPÉ EN TRÈS HAUT DÉBIT
diagnostic partage-2015_Mise en page 1 10/03/16 17:43 Page25
C. Infrastructures
Les zones d’activités
TPM abrite 65 zones d’activités économiques dans son territoire, représentées en bleu sur la carte ci-
dessus. La zone d’activité Valgora à La Valette et la zone industrielle de Toulon Est à La Garde sont les
plus étendues, avec une surface supérieure à 100 hectares.
Orientations des plus grandes ZAE de TPM:
ZI Toulon Est : Industrie Valgora : Services PA Les Playes J.Monnet : Commerces/Industrie/ BTP
La zone d’activité de La Valette va se densifier avec l’ouverture au 1er semestre 2016 d’« Avenue
83 ». Ce complexe de 51 000 m² va drainer des entreprises commerciales et de loisirs.
A Ollioules, la zone de La Cagnarde va s’agrandir également avec le « Technopôle de la Mer » axé sur
la sécurité et sûreté maritime et du développement durable, avec l’une des plus grandes entreprises
de TPM, DCNS. L’ouverture des bureaux de DCNS se fera en janvier 2016.
137
Les routes et voies ferrées
L’autoroute et les voies ferrées suivent le même axe dans l’agglomération. La voiture est le mode de
transport priviligié des habitants de TPM. L’autoroute A50 permet de rejoindre Marseille en moins
d’une heure et l’autoroute A57 de gagner Nice en 1h30.
En 2014, en moyenne, plus de 80 000 véhicules par jour circulent sur l’A57 entre La Garde et Toulon.
Les flux routiers saturent le réseau, en particulier aux heures de pointe. En 2009, le temps de
parcours estimé était de 35 minutes entre Hyères et Toulon (soit 31 km/h) et de 34 minutes entre
Ollioules et Toulon (soit 28km/h).
Dans la perspective de fluidifier le trafic, des travaux sont en cours sur la ligne ferroviaire
Toulon/Hyères, l’échéance est prévue pour 2015. Ces travaux de modernisation des voies et des
gares devraient permettre d’augmenter la fréquence des trains entre les deux communes.
Les gares de Toulon et de Hyères sont desservies par le réseau TGV.
La mise en œuvre du TCSP pourra également participer à l’amélioration de la circulation au sein de
l’agglomération toulonnaise.
138
L’aéroport Source : Union des aéroports français, 2014
Précieux pour le développement territorial et
l’attractivité, un aéroport est basé à Hyères.
Environ 90 salariés y travaillent.
Il est situé entre deux importants aéroports
voisins : Nice Côte d’Azur et Marseille
Provence, respectivement 3ème et 5ème place
des aéroports français en termes de trafic de
passagers. Face à la concurrence des
aéroports voisins, l’aéroport Toulon-Hyères a
connu son développement grâce aux liaisons
low cost.
Il dessert une dizaine de destinations : Paris, Londres, Brest, Bruxelles…via 8 compagnies.
En 2014, environ 550 000 passagers (passagers en transit inclus) ont embarqué ou débarqué à
l’aéroport Toulon-Hyères. Comparé à 2013, le trafic de passagers a diminué de -5,4%. Cette
évolution annuelle est contraire à l’évolution nationale, le trafic a évolué de +1,5% pour les aéroports
de province et +2,6% pour les aéroports de Paris. Les aéroports de Nice et Marseille voient leur
nombre de passagers évoluer respectivement de +0,9% et -0,9% en un an. A l’aéroport de Toulon-
Hyères, cette baisse est surtout imputable au trafic à bas coûts qui a vu ses passagers diminuer de -
19%.
Les passagers de l’aéroport de Toulon-Hyères proviennent ou vont principalement dans un autre
aéroport français, 82% des passagers sont nationaux et ¾ des passagers vont ou viennent de Paris.
L’aéroport sert très peu de transit : moins d’1% des passagers y font escale.
Cette infrastructure était exclusivement concentrée sur le vol de passagers, aucun vol de fret n’avait
été recensé depuis 2010. En 2014, le trafic de fret embarqué et débarqué est relancé pour atteindre
3 676 tonnes.
Depuis 2005, l’aéroport est ouvert aux compagnies à bas couts, dites low cost. En 2006, le trafic a
augmenté de +19% par le biais de ces compagnies, puis s’est stabilisé jusqu’en 2013. Elles
concentrent 20% des passagers de l’aéroport au cours de l’année 2014 contre 24% en 2012 et 2013.
Depuis le 1er semestre 2015, VINCI Airports a repris la concession de l’aéroport.
0
200000
400000
600000
800000
2000 2001 2002 2003 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Fréquentation de l'aéroport Toulon-Hyères (nombre de passagers)
139
Les infrastructures maritimes
L’agglomération TPM s’intègre dans le Var qui dispose de 432 km de côtes maritimes. TPM a une
forte identité maritime portée entre autres par la Défense nationale qui est à ce jour la plus "grande
entreprise" toulonnaise. Les ports de Toulon, drainent également une activité importante et font
fonctionner un réseau de TPE que ce soit dans le nautisme, la réparation, la maintenance, le
transport…
► Plaisance
Sur le pourtour de l’agglomération TPM, une vingtaine de ports de plaisance est recensée, ce qui
représente plus de 7 600 anneaux.
Ports Toulon Provence, autorité portuaire, a la gestion de 18 ports. Elle a pour mission d’aménager et
d’exploiter l’ensemble de ses ports, en direct ou par l’intermédiaire d’un concessionnaire telle que la
CCIV.
La Chambre de Commerce et d’Industrie du Var est concessionnaire du port de commerce et de six
ports de plaisance dans TPM, soit plus de 3 000 anneaux. Cette concession pourvoit quinze emplois
et cinq emplois saisonniers (hors administration).
Les Ports de Toulon Provence Méditerranée.
140
► Commerce
Trois activités caractérisent les ports commerciaux de Toulon :
- Les ferries ;
- Le fret ;
- Les croisières.
Les ferries
La première activité des ports commerciaux de TPM est réalisée par les ferries en liaison avec la
Corse par le biais de Corsica et de la SNCM. La compagnie Corsica domine l’activité, elle rassemble
92% des passagers qui font la ligne TPM-Corse.
Sur Toulon centre, le trafic des ferries est de 3 à 5 allers-retours par jour. A cela s’ajoute le trafic
routier/fret (50 à 100 camions par jour) et les ravitaillements : fioul, avitaillement, traitement des
déchets… En 10 ans, le nombre d’escales a doublé, ce qui s’est révélé très positif en 2014 où le
nombre de passagers s’est accru de +11% sur un an.
Grâce à ces échanges, Toulon est le premier port français en lien avec la Corse.
Les croisières
En région PACA, on compte quatre grands ports de croisière : Marseille, Toulon, Cannes et Nice-
Villefranche. Environ 1/6 des escales dans le bassin méditerranéen s’effectuent en France. En France
la croisière a le vent en poupe, entre 2013 et 2014 c’est le premier pays européen qui a vu son
nombre de passagers augmenter.
En 2014, 273 073 croisiéristes sont passés par les ports de Toulon, soit -3,5% par rapport à 2013,
bien que le nombre d’escales se soit accru de + 17,9% en un an.
La dépense par croisiériste est estimée entre 14 et 30 euros; le montant des dépenses varie si le
passager embarque à Toulon ou s’il est en escale. D’après nos estimations, en 2014 ces croisiéristes
auraient dépensé plus de 8 millions d’euros dans le territoire et les environs. Les croisières ont un
0
200000
400000
600000
800000
1000000
1200000
1400000
1600000
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Evolution du nombre de passagers - Source: CCIV
Ferries TLN/Corse
Croisières
141
fort impact sur l’économie et le tourisme local. De ce fait, il existe un vrai enjeu à stabiliser et à
développer l’activité dans l’agglomération.
Le fret
La seconde destination des frets avec la Corse est la Turquie avec plus de 43 000 camions par an qui
transitent par les ports de TPM. Les départs ont lieu deux jours par semaine.
Cette activité tend à être développée ces prochaines années. Entre 2013 et 2014 le trafic RORO avec
la Turquie a augmenté de +9%
Les activités de fret cargo sont faibles dans les ports de TPM. Avec les contraintes imposées par la
Marine nationale, c’est une activité difficilement extensible. Entre 2014 et 2013 le nombre d’escales
pour les cargos a toutefois augmenté de +10%, pour atteindre 22 escales.
Perspectives:
- Lancement de nouvelles lignes à destination de la Corse et de la Sardaigne ;
- Démantèlement de trois bateaux militaires ;
- Création de chantiers pilotes pour valider différentes technologies de la déconstruction ;
- Changement de l’autorité portuaire de l’agglomération ;
- Investissements financiers pour l’amélioration des voiries et le terminal RORO au port de
Brégaillon ;
- Implantation envisageable de Compositeworks, poids lourd de la filière réparation et
maintenance navale;
- Appropriation de la base marine du technopôle de la mer à Brégaillon, avec un hôtel
d’entreprises ;
- Implantation de l’entreprise Monaco Marine dans la corniche du Bois Sacré qui induira
de nombreux postes ;
- Appropriation par le tissu d’entreprises de l’IPER (Indisponibilité Périodique pour
Entretien et réparation) du porte-avions Charles de Gaulle, prévu sur 2016-2018.
142
Le numérique
► Le très haut débit
L’économie du numérique est un levier de développement économique du territoire mais elle
nécessite de bonnes infrastructures, en particulier un bon accès aux réseaux de communication.
Part des logements et locaux professionnels par classes de débit
■ < 3Mbit/s
■ 3 à 8 Mbit/s
■ 8 à 30 Mbit/s
■ 30 à 100 Mbit/s
■ 100 Mbit/s et +
Source: l’Observatoire France Très Haut débit, juin 2015.
Le très haut débit permet d’échanger davantage d’informations et de gagner en rapidité, ce qui attire
des entreprises pour optimiser leurs activités. Sur la carte, les zones oranges et rouges signalent la
part de locaux et logements éligibles au très haut débit. La quasi-totalité des locaux de Toulon peut
en disposer.
143
Toulon
Hyères
Solliès-Pont Le Beausset
En France, moins d’un tiers des
communes ont des locaux avec accès à
du très haut débit, l’éligibilité au très
haut débit est de ce fait un avantage
pour l’attractivité du territoire.
Dans TPM, l’ensemble des communes
a accès au très haut débit (>30 Mbit
par seconde). Toutefois, la part de
logements et locaux professionnels qui
ont accès au très haut débit est très
hétérogène. Dans la commune du
Pradet, 8% des locaux sont éligibles
contre 87% à La Valette et jusqu’à 91%
à Toulon. La soixantaine de zones
d’activités de l’agglomération ont
l’accès au Très Haut Débit.
► La fibre optique
La fibre optique est une technologie qui permet de transmettre des informations sur les réseaux
informatiques. Aujourd’hui, elle est considérée comme la meilleure technologie pour obtenir un
débit très haut et de bonne qualité. C’est une technologie coûteuse, elle est répandue avec
parcimonie dans le territoire, environ 2% des communes françaises sont éligibles à la fibre.
Dans TPM, trois communes possèdent ce type d’infrastructure numérique :
- La Seyne-sur-Mer
- Six-Fours-les-Plages
- Toulon.
144
Annexes : périmètre des territoires
Diagnostic partagé édition 2015 • Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée
Remerciements
III
La Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée tient à remercier l’ensemble des organismes et autres partenaires pour leurprécieuse collaboration dans la réalisation de ce diagnostic territorial.
La Maison de l’Emploi décline toute responsabilité pouvant résulter des erreurs ou omissionsqui auraient pu se produire.
Didier DORNDirecteur de la Maison de l’Emploi Toulon Provence MéditerranéeDirecteur de la publication
Isabelle MASSEResponsable du pôle “filières professionnelles”Rédactrice en chef
Nadège DUTOUYAAssistante de projetsRédaction et cartographies
Agence nbcommunication04 94 89 56 94
ImpressionSIRA / 500 exemplaires
imprimés sur papier labellisé PEFC
diagnostic partage-2015_Mise en page 1 18/03/16 17:37 Page26
Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée
La Bastide Verte Bât. B - 1041, avenue de Draguignan - 83130 LA GARDEBP 513 - 83078 TOULON CEDEX 9Tél. : 04 94 36 37 50 - Fax : 04 94 33 35 61 - Courriel : [email protected] diagnostic partagé est téléchargeable sur : www.mde-tpm.fr
diagnostic partage-2015_Mise en page 1 10/03/16 17:42 Page1
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