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INFO n° 46

Strictement réservé aux professionnels de la neige et de la montagne

Numéro 46

octobre 2012

BeachTech, Europe et subventions

Sweepy Hydro, Sweepy nouveau

Floran Amiel, la passion mécanique

Les bons conseils du mécano

Un lubrifiant moteur économe

L’ADSP élargit sa gouvernance

Luc Alphand, record sur l’eau

Kässbohrer s’agrandit…

Kassrider : aventures printanières

Formation : une affaire suivie

Insolite, la cabine perchée

Dans ce numéro

ÉditoDans un contexte économique mo-

rose et avec une pression fiscale ac-

crue sur nos entreprises – et sur les

particuliers que sont nos clients –

qui pourraient nous faire redouter

le pire, une étincelle d’espoir

pointe à l’horizon : il s’agit du ni-

veau des réservations pour le pro-

chain hiver qui semble ne pas donner de signe de

fléchissement.

Même si le triomphalisme n’est pas de mise, loin

de là, cet indice positif doit nous inciter à redoubler

d’effort pour améliorer la compétitivité de nos sta-

tions. Car s’il reste, bien sûr, des possibilités de se

perfectionner, les démarches entreprises ces der-

nières années sont à l’origine de la bonne tenue de

la place qu’occupe la France dans le tourisme de

montagne : qualité de l’accueil du public, gestion

de la neige (production et conservation), signalé-

tique, outils promotionnels efficaces, profession-

nalisme des permanents bien sûr mais aussi des

saisonniers, etc.

Damer moins cher sans sacrifier la qualité est l’une

des pistes d’amélioration que nous avons voulu

tracer pour vous dans ce numéro. Et parce que rien

n’est plus satisfaisant que de pressentir que nos

efforts seront récompensés, laissons l’optimisme

nous gagner à la veille de cette nouvelle saison.

> Didier Bic

DOSSIER : DAMER MOINS CHER, C’EST POSSIBLE !

BEACHTECH Dévers et contre tout Les plages se suivent et ne se ressemblent pas... Celles d’Argeles, par exemple, sont en dévers, ce qui complique singulièrement leur entretien. Jusqu’au jour où l’installation d’un pont motorisé au BeachTech 3 000 a permis de venir à bout de toutes les difficultés. >page 2

INTERVIEW Orelle, station atypique Les 5 km de sa télécabine, la plus longue du monde, ouvrent l’accès au sommet des 3 Vallées. Mais ce n’est pas la seule spécificité d’un domaine skiable pour le moins caractéristique. Eclairage sur un modèle de fonctionnement unique en France. >page 6

PISTENBULLY 600 SELECT La star de l’hiver Une technologie de pointe, la fiabilité du neuf, les conditions de l’occasion : les machines issues du programme PistenBully select sont entièrement reconditionnées et soutiennent sans difficulté la comparaison avec les engins neufs. Une opportunité pour les budgets serrés cet hiver. >page 7

INTERNET Pièces détachées en ligne Simple, rapide, efficace, les commandes de pièces de rechange les plus courantes peuvent désormais se faire directement par internet. Plus besoin d’attendre l’ouverture de l’atelier le matin, le service est accessible 24/24. >page 7

Au-delà de l’entretien des pistes et de la pérénisation du manteau neigeux, il est d’autres enjeux cruciaux qui concernent les exploitants de station, ceux de la performance, de la rentabilité et de la maitrise des coûts. Et le damage ne fait pas exception à la règle ! Dossier > Pages 4/5

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INFO n° 46

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Les plages se succèdent et ne se ressemblent pas. Celles d’Argeles, proches des montagnes, sont composées d’un sable en « petites billes » de faible densité et une partie d’entre elles présentent des pans inclinés assez importants rendant leur entretien plus technique et plus difficile. Un challenge relevé sans problème grâce au rajout sur le BeachTech 3000 d’un pont motorisé qui permet à la machine de rester stable dans toutes les conditions.

I l y a plus de 20 ans déjà, la commune d’Argeles-sur-mer faisait l’acquisition de son

premier nettoyeur de plage. Beaucoup de vagues sont passées sur le sable depuis et aujourd’hui, ce sont 3 machines qui arpentent toutes les nuits d’été les 7 km de littoral pour rendre dès le petit matin aux touristes impatients de superbes surfaces vierges.Mais derrière la carte postale intervient la technologie BeachTech. Afin de répondre aux besoins spécifiques d’Argeles, un BeachTech 3000 a été adapté cet été dans les ateliers de Kässbohrer E.S.E. à Albertville : un pont motorisé a été ajouté au niveau de la remorque permettant, grâce à un système

A près des études en méca-nique engins et travaux publics en Ariège, Florian

enchaine avec cinq années dans la maison Caterpillar, deux ans d’atelier et le complément sur route. L’opportunité de rejoindre Kässbohrer E.S.E. se présente à lui en 2008. Il n’hésite pas. « J’ai quitté le leader des engins de BTP pour le N°1 des engins de damage ». Technicien d’intervention et dépanneur, il couvre depuis la jolie station thermale de Bagnères de Luchon où il réside, un vaste territoire, courant des Pyrénées à l’Andorre (hors Espagne). Le trentenaire retrouve là ses montagnes, mais surtout « la belle mécanique ». « J’interviens sur

D’une voie teintée de « l’accent du soleil », Florian Amiel aime à parler de « ses » Pyrénées qu’il parcourt pour entretenir les PistenBully qui modèlent les pistes.

BEACHTECH : DévERS ET CONTRE TOuT !

1 h à 9 h du matin, la fiabilité est donc primordiale ! La moitié de nos plages nécessitent l’usage de cette technologie, indispensable compte tenu de la configuration de notre site. »

tout type de panne : du pare-brise à l’hydraulique en passant par la mécanique. La commande de pièces relève beaucoup de l’expérience et de la bonne connaissance que nous avons, avec mes deux collègues sur le massif, des stations et de leurs parcs ». Une maîtrise géographique et quasi ethnologique qui facilite aussi la gestion de l’urgence. « Ici, on apporte les mêmes considérations aux petites stations qui n’ont qu’une ou deux machines qu’aux grands domaines qui pourraient tolérer un engin immobilisé ». Et si besoin s’en fait sentir, il dort sur place pour limiter les heures d’asphalte, et assurer le service rapide. Ce «Pyrénéen des Alpes » comme le

surnomme ses confrères (eu égard à sa naissance d’une Savoyarde d’Albiez et d’un Espagnol des Pyrénées) est apprécié des conducteurs répartis dans les 45 stations pyrénéennes. Eux l’appellent « Boulon ». Dans le contexte climatique singulier de ce massif – grosses précipitations et vent de Sud – le travail s’exprime souvent sur couche fine et Florian est devenu une pièce nécessaire dans la grande machine à glisse. Un domaine que cet ancien skieur de compétition connaît bien ! Et lorsqu’il n’est pas plongé dans la mécanique des belles rouges, l’intéressé restaure sa maison, sinon se voue à sa passion : le 4x4. Mais sur terre !

L e fond européen de développement régional (FEDER ou fond régional UE) est un fond structurel important de l’Union Européenne qui doit assurer le processus de

rattrapage économique des régions les plus défavorisées. Pour y arriver, une aide est accordée aux PME pour la création d’emplois durables. Le FEDER finance également des projets d’infrastructure notam-ment dans le domaine de l’environnement productif ainsi que des mesures d’assistance technique. Un point fort du programme FEDER consiste à améliorer les charmes d’un site et ses attraits

REncOntRE FLORIAN AMIEL : LA PASSION MéCANIquE

hydraulique, de l’asservir au tracteur. Cette modification permet, en situation difficile, de passer de 4 à 6 roues motrices, évitant à la machine de se mettre en dévers dans les pentes et lui ouvrant la possibilité de fonctionner dans n’importe quelle condition. L’asservissement peut être permanent (asservissement intégral) ou commandé depuis la cabine. « Nous utilisons déjà un BeachTech avec pont asservi qui fonctionne parfaitement, raison pour laquelle nous élargissons cette année notre parc avec un nouveau modèle, précise le représentant du service Voirie de la mairie d’Argeles. Nos machines travaillent 7 jours sur 7 pendant la période estivale, de

pour le tourisme. Des plages entretenues professionnellement contribuent assurément à cet objectif et un certain nombre de stations balnéaires, notamment en Pologne, ont déjà profité de ces subventions pour investir dans l’acquisition de nettoyeurs de plage.

Comment faire la demande ?Des moyens européens sont utilisés pour ces fonds structurels mais les demandes doivent être faites auprès des organismes régionaux. Les informations concernant la marche à suivre, les

formulaires de demandes de subvention, l’instruction et le suivi du dossier sont disponibles sur des portails internets spécifiques par régions : www.europe-en-nomdelaregion.eu

Qui peut faire la demande ?Les personnes morales, entreprises, collectivités, communes ou communautés de communes peuvent profiter des programmes de subvention du FEDER.

DES SuBvENTIONS EuROPéENNES POuR LE NETTOyAgE DES PLAgES

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Mis au point par les services techniques de YORK, les lubrifiants SLV ont subi des nom-breux essais complets dans les laboratoires indépendants choisis par les motoristes. A chaque fois, ces lubrifiants ont confirmé leurs excellents résultats : accroissement de la performance et de la durée de vie des moteurs, amélioration de la capacité

1) REGLAGE DES CAPTEURS SUR 600 STANDARD, POLAR ET TREUILUne fois toutes vos révisions terminées, il est important, pour assurer un bon fonctionnement de vos PistenBully, d’effectuer un réglage des capteurs suivants :- Dans la cabine : potentiomètre d’avancement, de fraise, de direction et pédale d’accélérateur- Au niveau de la fraise : potentiomètre de déport, de relevage, de gavage et d’ouverture des volets- Pour les treuils 4.5 T uniquement : capteurs de toron sorti (RFD), capteur de position du bras d’enroulement et capteur de bobine de stockage.Et pour terminer il est nécessaire de régler le « point d’alignement » de la machine.Tous ces réglages sont effectués à partir du terminal après avoir rentré le code « atelier », certains se font moteur à l’arrêt d’autres moteur tournant.La procédure des opérations est expliquée en détail lors des formations techniques qui ont lieu tous les automnes.En cas de nécessité ou de difficulté il est toujours possible d’appeler notre Service Technique afin de se faire guider. Bien sûr ces réglages sont toujours opérés par nos techniciens

lors qu’ils sont amenés à effectuer les révisions de vos engins et nous sommes prêts à intervenir si nécessaire.

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COMMENT FAIRE DES éCONOMIES EN CHOISISSANT CORRECTEMENT SON LuBRIFIANT MOTEuR.

La lubrification permet de réduire les frottements entre les organes en mouvement et de limiter ainsi l’usure importante qui finirait par détruire votre mécanique. Le lubrifiant moteur permet aussi de refroidir les éléments du moteur par circulation de l’huile, protège les surfaces métalliques contre la corrosion et, grâce à ses qualités détergentes, maintient le moteur propre. Autant dire que l’huile moteur est vitale dans le bon fonctionnement au quotidien d’une dameuse ! Les lubrifiants YORK ont été les premiers, il y a maintenant plus de 15 ans , à formuler des huiles pour moteurs lourds de grade SAE 5W40 particulièrement adaptées aux conditions climatiques très rigoureuses auxquelles sont soumises les dameuses. Ces huiles supermultigrades formulées selon le concept SLV (Synthetic Low Viscosity) permettent une lubrification quasi instantanée dès le démarrage (50 % de l’usure d’un moteur intervenant pendant la phase de démarrage) et protègent le moteur aussi bien qu’une huile SAE 10W40 ou quand il est chaud. La viscosité de l’huile est une mesure de résistance à l’écoulement d’un fluide. La viscosité d’une huile moteur s’exprime par 2 grades. Un grade à froid et un grade à chaud. L’indice 5W40, par exemple, exprime deux données essentielles :>> Le premier chiffre (5W) indique la viscosité de l’huile à froid symbolisé par le W. Plus l’indice est élevé et plus l’huile est visqueuse. Pour les dameuses (et pour tous les véhicules en montagne) vous devrez opter pour un chiffre le plus proche de 0 pour donner à votre huile toute l’efficacité nécessaire à des mises en route difficiles en hiver. Afin d’assurer une protection immédiate à chaque démarrage du moteur, le choix d’un grade de viscosité à froid SAE 5W est idéal. >> Le second chiffre (40) indique la viscosité de l’huile à chaud, c’est-à-dire quand le moteur a atteint sa tempéra-

ture de fonctionnement. Il est très important de respecter la préconisation du motoriste pour cette viscosité. En effet le choix de la viscosité est le fruit d’un savant calcul prenant en compte l’épaisseur du film d’huile nécessaire à une bonne protection, le cisaillement, la vitesse de circulation du lubrifiant pour évacuer les calories, etc… ainsi, plus ce nombre est élevé, plus épais sera le film d’huile à chaud et meilleure sera la protection et l’étanchéité. Les grades à chaud SAE 40 sont donc à privilégier par rapport aux grades SAE 30.Les huiles synthétique entrant dans la composition des lubri-fiants SLV sont des huiles haut de gamme garantissant les meilleurs résultats de lubrification à chaud et à froid et donc de protection de la mécanique.

Pour fonctionner de façon optimale , le moteur de votre dameuse doit être lubrifié dès le démarrage et en permanence pendant les périodes de services.

LES BONS CONSEILS Du MéCANO OCTOBRE 2012

La LUBRIFICaTION “HIgH TeCH”

Contacts Technico-commerciaux France et Andorre :- Alpes du Nord, Alpes du Sud (04.05), Jura, Massif Central : Francis NIAUFRE (06 74 95 27 62).- Pyrénées, Andorre : Jean-François DUBOS (06 46 01 24 73)- Vosges : Michel Favre-Novel (06 85 23 14 53)- Alpes maritimes : Freddy BOGLIOLO (06 74 9

de protection des moteurs. Utiliser les lubrifiant YORK SLV, c’est aussi faire un geste pour l’environnement car en améliorant les performances de votre moteur et en diminuant les frottements, les lubrifiants YORK SLV réduisent sensiblement votre consommation de carburant. Parmi les idées reçues, beaucoup pensent que des lubrifiants plus fluides contribuent à faire augmenter la consommation d’huile. Les lubrifiants YORK SLV ont passé avec succès les tests NOACK simulant la consommation d’huile : pour les huiles YORK 1147 SAE 5W40, YORK 1047 SAE 5W40 et YORK 847 SAE 5W40 la volatilité (donc la consommation d’huile) est du même ordre de grandeur que celle obtenue avec des lubrifiants conventionnels de type 10W40 ou 15W40.

Réduction des usures, espacement des opérations de maintenance, augmentation de la durée de vie des matériels et économies de carburant : l’utilisation des huiles YORK SLV permet incontestablement de réduire les coûts d’exploitation.

2) HAUTEURS DE SUSPENSION DES 600 Nous vous rappelons ci-dessous les valeurs « constructeur » des hauteurs de manivelles des 600. Ces valeurs correspondent au meilleur compromis, selon notre expérience, entre braquage, adhérence et fraisage en neige difficile.Bien sûr en fonction du résultat recherché il est toujours possible de modifier ces valeurs afin d’obtenir soit un meilleur braquage, soit une meilleure adhérence.

Ces valeurs (voir schéma) sont mesurées entre le dessus du châssis et l’extrémité de la fusée coté opposé à la roue.

3 ) LISSEURS DE FRAISE ALPINFLEXLes lisseurs de fraise ont un dessin particulier afin de laisser derrière la machine une trace bien définie. Lors de la préparation des pistes de ski alpin, la géométrie de la trace est fortement « prononcée » : les creux et bosses sont importants. Par contre en ski nordique la géométrie de la trace est beaucoup moins prononcée afin de permettre au « skateurs » de ne pas être déséquilibrés en particulier le matin sur neige dure.Pour cette raison la face inférieure des lisseurs de PistenBully 100 est différente de la face inférieure des Alpinflex.Pour ceux qui le souhaitent il existe maintenant des lisseurs « Alpinflex » ayant une face inférieure similaire à celle des lisseurs de PistenBully 100 : de cette manière il est possible d’obtenir une finition piste de fond avec votre Pistenbully 400 ou 600. Notre magasin de pièces détachées peut vous fournir ce type de lisseurs sur demande.

4) NOUVEAU PALIER D’ESSIEU DE TENSION Les essieux de tension des PistenBully 200, 300, 400 et 600 sont montés sur des bagues (position 1) qui nécessitent pour fonctionner correctement d’être graissées régulièrement.Un graisseur positionné sur l’essieu permet cette opération. Afin de faciliter le remplissage en graisse, les bagues ont été modifiées avec ajout d’une rainure longitudinale.

Lors de toute commande de bague (ref 8.241.999.986.0) le magasin vous enverra systématiquement le nouveau modèle avec rainure.

5) JOYSTICK DES PISTENBULLY 600 Dans le cadre du développement technique et de l’amélioration du confort, le manipulateur des PistenBully 600 peut être positionné plus bas grâce au montage d’une bague adaptée se plaçant sous le support du joystick et le rabaissant de 8 voire 10 mm.Sur demande nous pouvons vous fournir les pièces nécessaires à cette modification.

Pour toute question ou précision : Laboratoire YORK : Olivier Duperriez (06 74 95 27 85. [email protected])

Type Moteur Barre de 1. LA 2. LA 3. LA 4. LA torsion PistenBully OM 460 LA 28.7 mm 172.0 169.5 167.0 164.5 600

PistenBully OM 460 LA 28.7 mm 178.0 183.0 188.0 193600 W

YORK 847 YORK 1047 YORK 1147Viscosités disponibles SAE 5W40 SAE 10W40 SAE 5W40 SAE 10W40 SAE 5W40 SAE 10W40Normes API CI4 ACEA E4/E7 API CI4 ACEA E6/E7/E9 API CJ4 ACEA E6/E4/E7/E9Normes Motoristes MB 228.5 MB 228.51 MB 228.51 CUMMINS CUMMINS CUMMINS 20077 20078 20081

L’utilisation d’huiles SAE 5W40 favorise par ailleurs les économies de carburant.

Mesure de la hauteur

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Les modes de gestion des domaines skiables évoluent chaque saison, notamment sous l’effet des conditions

climatiques. Dans ce contexte où recherche de productivité rime avec rentabilité et optimisation des outils, le

poste damage dispose de leviers d’économies parfois insoupçonnés.

L’ imminence des nouvelles normes appliquées aux carburants (GNR), la généralisation progres-

sive de moteurs moins polluants, (Euromot 3 B), la hausse régulière des prix des combustibles apportent à chaque saison son lot d’évolutions. Dans une conjoncture mondiale agitée où les devises ne tombent pas du ciel comme des flocons, il s’avère qu’un certain nombre d’initiatives judicieuses et pertinentes peuvent compléter les principes de bonne gestion auxquels tout professionnel est astreint dans l’exploitation des domaines skiables. Objectif invariable : optimiser la productivité et la rentabilité des engins de damage pour davantage d’économies.

Durer pour économiserOu comment choisir la robustesse permet de générer de la rentabilité. La réputation du savoir-faire allemand dans la construction mécanique et automobile n’est pas née du hasard. Kässbohrer s’inscrit dans cette tradition besogneuse où le soin prévaut au gain. Robustes, les PistenBully sont-ils rentables ? Rapportée aux coûts des pièces et à celui d’une maintenance moindre sur une machine solide que sur un équivalent plus fragile, la réponse s’avère affirmative. Un fait atteste de ce raisonnement : les PistenBully restitués au marché d’occasion comptent majoritairement plus d’heures que d’autres engins de damage et leur valeur de retour reste élevée. Solides, fiables, les machines rouges génèrent donc la rentabilité qu’apporte la technique, laquelle concourt à des perfor-mances et à un comportement exemplaire dans toutes conditions de damages, fussent-elles extrêmes.

Penser « entretien »Source de diminution des coûts de fonctionnement et d’augmentation de la valeur de reprise en occasion, l’entretien des engins de damage est l’une des pistes générant plus de gains que de coûts. Outre le respect témoigné à la machine, ce suivi régulier limite les pannes et donc les perturbations d’exploitation et les incidents inhérents à celles-ci. La faiblesse des budgets dédiés aux pièces détachées ou la politique du minimum vital ne sont pas toujours les stratégies gagnantes, au contraire. Et au moment du retour en fin de contrat ou de la reprise, les valeurs de rachat témoignent, dans un sens ou dans l’autre, de l’incidence des politiques d’entretien sur la côte des machines.

Oser damer avec GPS et PCDepuis quelques années, de nouveaux systèmes évolutifs d’aide à la gestion du damage ont fait leur apparition. Partagées entre gestionnaires et conducteurs, les indications fournies par ces systèmes augmentent la productivité de la machine, amoindrissent la fatigue de conduite et dopent le résultat sur piste.Témoin de la vie de la machine, de ses usages et modalités, le système SNOWSat est un véritable allié qui indique les marges de progrès dans la gestion de flottes. Là : le régime moyen optimal accordant la puissance max pour une

consommation 100 % rendement. Ici : l’amélioration des passes par lecture GPS. Plus tard : la récupération des codes défaut et des horamètres pour répondre aux préconisations constructeur et anti-ciper les opérations de maintenance.Encourageant l’échange d’expériences, le PC embarqué ouvre la voie des améliorations : chute des consommations, judicieuse sollicitation des accessoires et outils, durée ajustée, régime optimisé.S’assurer d’une juste épaisseur, n’est-ce pas optimiser la production et la distribution de neige, limiter les temps d’heure machine, les poussées et le façonnage inutiles ? Lisibles sur carte télématique, ces

mesures comparées d’un jour sur l’autre permettent d’anticiper les passages, de réaliser un bullage efficace, d’optimiser l’usage des enneigeurs pour, au final, un tapis régulier mais surtout une optimisation des ressources naturelles, humaines et techniques.

Continuer à se formerFace à une évolution permanente des tech-nologies et matériels, la formation au pilotage des engins

de damage gagne à se répéter avec régularité. Par delà les réti-cences qui redouteraient un discours

orienté, une évidence se confirme sur les cimes montagneuses : le concepteur d’un produit en reste le meilleur connaisseur. C’est le sens des cursus proposés par Kässbohrer sur les volets techniques et mécaniques. Les sessions d’éco-conduite permettent non seulement de réaliser d’importantes économies de carburant mais elles assurent aussi l’acquisition de connaissances sur les fonctionnalités et les possibilités des machines, des informations que les chauffeurs demandent eux-mêmes pour optimiser l’utilisation de leur outil.

DOSSIER DAMER MOINS CHER, C’EST POSSIBLE !

La saison 2013-2014 devrait voir se généraliser la « ComBox », un module de communication apte à recueillir les informations utiles à la maintenance et à l’entretien courant, et à échanger au besoin avec SNOWsat.

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Envisager le PistenBully selectFort de la fiabilité des PistenBully, légendaire dans le monde du damage, le constructeur lance cette année le programme PistenBully select. Objectif : proposer des machines d’occasion « top niveau », entièrement reconditionnées, affichant les garanties d’un engin neuf, mais avec un coût d’acquisition moindre. Cette approche économique est aussi écologique. Outre le dynamisme apporté au marché de l’occasion, le programme PistenBully select répond d’une logistique durable en redonnant une nouvelle vie aux engins de damage. Bien adaptés aux domaines de moyenne altitude, ces

modèles repartent pour plusieurs années avec des usages de 600 à 800 heures par saison.

Choisir le bon modèleMême si la considération peut sembler une lapalissade, le choix du modèle de PistenBully doit être pertinent et adapté au besoin, pour éviter tout surdimensionnement et sous dimensionnement d’équipe-ment. Un parc homogène participe au respect des plages de fonctionnement des moteurs et des accessoires des diverses gammes. L’introduction d’un PistenBully 400 dans un parc de PistenBully 600 par exemple peut générer des sur consommation de carburant, une fatigue mécanique accentuée

sur des pentes trop raides ou en cas de poussées trop exigeantes. A l’inverse, le choix de la même machine, ou d’un PistenBully 100 selon le contexte, sera pertinent sur les tracés nordiques où les engins de plus petite envergure répondent opportunément aux besoins.

Calculer les coûts horairesSi l’habitude est bien ancrée dans les approches comptables des gestionnaires de domaines skiables, le calcul d’amortissement des engins de damage n’est pas du meilleur conseil lorsqu’il se contente d’une division annualisée : valeur/nombre d’années conservées. A l’inverse, le coût d’investissement ramené à la

ExEMPLE DE COûT D’INvESTISSEMENT / uSAgE DES MACHINES Valeur machine 1 = 220 000 € - 20 000 € de reprise à terme = 200 000 €pour une durée de 5 000 h = 40 €/hValeur machine 2 = 260 000 € - 40 000 € de reprise à terme = 220 000 €pour une durée de 6 000 h = 36,66 €/hSoit un gain d’amortissement supérieur à 9 % pour la machine 2.

Ce calcul est aisé à mener à partir des valeurs réélles (prix d’achat de la machine, horamètres et prix de reprise). Au-delà du calcul de l’investissement rapporté à l’heure de machine, ces éléments chiffrés permettent également et surtout d’orienter les choix pour les achats à venir.

DOSSIER DAMER MOINS CHER, C’EST POSSIBLE !

durée horaire des engins permet de constituer un ratio horaire. Cet indice nettement plus sincère mesure un coût de travail effectif et privilégie une valeur d’usage dans des conditions de fonctionnement réelles plutôt qu’une valeur numéraire à l’année.

Optimiser la gestion des pièces Pour simplifier l’entretien de ses gammes de PistenBully, Kässbohrer propose deux types de contrats.• Le contrat pièces s’adresse plus spécifiquement aux stations disposant de leurs garages et de leurs techniciens. Cet accord de quatre à six ans basé sur la première vie d’une machine (entre 4 000 et 7 000 heures), intègre des paliers de coût horaire (de 0-1 000 h et ainsi de suite par millier d’heures) dont la valeur s’indexe à la vétusté et à l’amoindrissement des garan-ties. Avantage : les coûts pièces sont aisément « budgétisables » compte tenu des données connues

de fonctionnement. Hors câbles de treuil, barrettes de chenilles et casse accidentelle, toutes les pièces sont inclues dans le contrat, le remplacement est géré en interne par Kässbohrer. Ces PistenBully bénéficient par ailleurs d’un bilan annuel incluant analyse technique et budgétaire, permettant d’éclairer la synthèse globale en fin de contrat. S’applique alors la clause « Win- Win » dans laquelle les valeurs restantes à la restitution de l’engin bénéficient de réduction.• Le contrat pièces et maintenance intéresse plutôt les petites stations sans garage, ni technicien. Il reprend les fondamentaux du précédent et ajoute la maintenance. Si certains coûts s’indexent sur l’éloignement entre la station et la base technique, la valeur d’entretien est lissée sur la durée du contrat, assurant un principe de « forfait annualisé ». La typologie de pannes est également précisée dans les accords de maintenance.

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un télésiège débrayable, deux à pinces fixes ainsi qu’un télécorde) et du damage offre un espace insolite, réputé pour les free-riders en conditions de sécurité. Avec 1 000 lits marchands, en résidence ou aménagés par les particuliers ou habitants, Orelle assume jusqu’à 3 000 montées/jours lors des pics de fréquentation. « Notre volume d’affaire est influencé par l’ensoleillement et les quantités neigeuses, notamment le week-end » observe Robert Guillermet. Inspirant majoritairement un ski journée auprès d’un bassin de clientèle couvrant Rhône-Alpes et le Piémont italien, la station trouve dans son parc résidentiel le fond de roulement précieux au lissage du chiffre d’affaires (de l’ordre de 4 à 5 M€). « Selon le contexte météo, nous enregistrons des oscillations de notre volume d’activité de +40 %, comme en 2010, à -20 %, en 2011. Nos clients choisissent bien évidemment des journées de grand beau et de bonne neige » ajoute le patron des 50 salariés de la STOR*.Corollaire, l’homme gère avec finesse l’ensemble de ses charges, dont celles liées au damage. Equipées de la version SNOWsat Can, les machines sont ici attribuées à un conducteur.

« Le résultat est satisfaisant pour tous les collabora-teurs qui accèdent dans la transparence à tous les indicateurs de performances des engins » souligne Robert Guillermet. L’état d’esprit encou-rage une prise en

« Il supprime la casse et l’usure prématurée. Nos conducteurs ont la fierté de leurs machines. En réponse, nous mettons les moyens. Les réparations sont immédiates. Les valeurs de revente au plus haut après 7 à 8 ans ».*STOR : société des téléphériques d’Orelle.

ORELLE, STATION ATyPIquE Modèle unique en France par l’accès qu’elle offre au sommet des 3 Vallées grâce à la télécabine la plus longue du monde, la station d’Orelle exploite un domaine caractéristique à plus d’un titre.

D ans une société où le bénévolat s’effrite un peu, l’Association nationale des Directeurs de Pistes et de la Sécurité de Stations de Sports d’Hiver (ADSP) revoit sa gouvernance. Conscients que les secours effectués par le service des pistes se placent sous

la responsabilité du maire dans le cadre d’un contrat de prestation spécifique, les administrateurs ouvrent le conseil d’administration de l’ADSP aux maires. « Il nous est apparu cohérent que les élus prennent cette place attendu qu’en qualité de dirigeants, ils participent à l’avenir de la profession » souligne Benjamin Blanc. Le président de l’association distribue d’ailleurs un « kit » à ses adhérents les encou-rageant à rencontrer leurs maires de communes supports de stations

ADSP, ELARgIR LA gOuvERNANCE pour une adhésion (dont les barèmes sont à l’étude) d’ici l’hiver 2012-2013 au titre du pouvoir de police. L’ADSP prépare également une lettre semestrielle destinée à « créer des liens et ajouter du

contenu » entre ses 90 adhérents : La Lettre des Pistes.La prochaine devrait notamment relater les suites données au décret d’application réformant la formation de pisteur 1er et 2e degré, à paraître d’ici l’hiver. « C’est un moyen d’améliorer le contenu des formations de base ou celles continues suivies chaque année par 600 pisteurs, et d’orienter certains efforts, par exemple cet hiver vers les régulateurs des secours sur pistes » conclut le président Blanc.

C’est un peu une exception dans le monde des stations françaises, un

domaine skiable éclos au terme d’une épopée politique et écono-mique. Orelle alimente ses sept pistes longues et larges, trois rouges, deux bleues, une noire et une verte, à l’aide de la plus longue télécabine du monde : cinq kilomètres d’un seul tenant à une quinzaine de mètres du sol. Le site est connu pour la praticité qu’il accorde aux clients du domaine de Val Thorens-Orelle, dont les pentes mauriennaises représentent le quart de surface, et plus largement des 3 Vallées. Indépendante, l’exploitation des quatre remontées mécaniques (dont

J uste revenu des Etats-Unis où il a consacré deux mois à préparer l’hydroptère DCNS dans la perspective de battre le record de la « Trans Pac », traversée du pacifique sud entre Los Angeles et Honolulu,

Luc Alphand est venu, a vu, mais n’a pas encore vaincu. Le parrain de la maison Käss et son navigateur Alain Thébaut ont enduré des retards consécutifs dans la finition du seul bateau « volant » au monde. Là un mois de chantier imprévu, ici un ralenti avec les douanes, et une fois à Los Angeles, quelques ajustements complémentaires ont éloigné le créneau météorologique. Conséquence : l’équipage reporte. Compte tenu des saisons et l’arrivée imminente des grandes houles du pacifique, le navire le plus rapide au monde restera donc cet hiver en chantier aux Etats-Unis. Pour autant les tests sont bons. Quittant le port de L.A pour naviguer jusqu’à San Francisco, l’hydroptère a suivi en parallèle l’America’s Cup. Et il en a profité pour battre le record du mille

nautique dans la célèbre baie. « J’ai découvert un pays, un environnement singulier et des contacts vraiment chaleureux avec les Américains. Ils n’ont jamais vu de navire pareil » avoue Lucho « C’est juste incroyable de constater à quelle vitesse il avance ». Avant de reprendre les préparatifs préalables à un départ mi-juin 2013 qui prouvera que l’hydroptère DCNS peut aussi naviguer en haute mer (une petite révolution dans l’univers cadré de la navigation ?), Luc participe aux voiles de Saint-Tropez du 29 septembre au 7 octobre. Le champion du monde de ski alpin a même acquis un petit catamaran pour s’entraîner cet automne. Mais avant de voguer en haute mer, c’est sous les latitudes sud- américaines qu’il cheminera en tant que chroniqueur sportif du Paris-Dakar. Puis, une fois de retour, place aux championnats de ski sur France Télévision et à sa participation, parrain fidèle, à l’incontournable Challenge PistenBully les 27 et 28 mars 2013 à Chamonix. Agenda blindé jusqu’au printemps !

Nous utilisons trois engins pour l’entretien des pistes : un PistenBully 600 et deux PistenBully 600 Polar Treuil car les pentes sont techniques. Un 4e engin entretient l’itinéraire tracé sous la télécabine, conformément aux

obligations de secours ; mais ce n’est pas une piste. Chaque début d’après-midi, nos deux chefs de secteurs inspectent le domaine puis participent à la réunion relative au plan de damage. Nous le concevons sur logiciel avec des cartes pour noter où ramener la neige, où buller, où prélever les barrières. Le travail s’organise ici en un seul poste. Les chauffeurs interviennent de 16 h 30 à 1 h du matin. A leur retour, les machines sont connectées aux ordinateurs et les chauffeurs rejoignent le chalet de la STOR, à 2 400 m, pour la nuit car la télécabine ne fonctionne pas. Ils redescendent le lendemain matin, lorsque les chefs de secteur font leur tour du domaine et attribuent une notation à la qualité du damage. Nos discussions sont très ouvertes pour optimiser le résultat. Depuis 3 ans, nous utilisons le carburant GNR Eco polaire pour s’affranchir des problèmes de gel et surtout être conforme à la nouvelle réglementation. Pour diminuer les consommations, nous avons ramené les ralentis à 5 % du temps de fonctionnement. Du coup, un moteur en route est forcément en action ; avec un départ en douceur pour gagner le lieu de travail et atteindre le bon régime. Les machines sont stoppées pendant les repas et les pleins. Les économies sont perceptibles. Nous tournons à 22 L/h sur la machine standard, à 26 L/h pour les machines treuil, à raison de 1 200 heures par saison.

Nicolas Carraz, responsable damage

L’avis du spécialiste

charge responsable, confirmée par la propreté et l’état de fonctionnement de chaque appareil. Ce maintien de l’outil de travail en condition favorise un damage en mono poste.

Robert Guillermet, directeur de l’exploitation et des pistes.

LuC ALPHAND PREMIER RECORD EN MER… EN ATTENDANT 2013

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Depuis 2003, Kässbohrer E.S.E. est installé à Tours-en-Savoie dans un bâtiment de 2 800 m2 qui abrite bureaux, atelier et magasin de pièces détachées. Un investissement de 250 000 € a été engagé cet été afin d’agrandir la partie atelier de 220 m2. L’objectif est d’étoffer l’activité de réparation des machines d’occasion avant qu’elles repartent sur les pistes pour une deuxième vie. Cette extension permettra de mieux maitriser l’expertise et les coûts de remise en état de ces dameuses. Elle s’accompagne de l’embauche de 2 mécaniciens supplémentaires qui viennent de prendre leur fonction portant les équipes de Kässbohrer E.S.E. à 48 personnes.

INFO n° 46

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S tandard ou treuil, les PistenBully 600 proposés dans le cadre du programme

« PistenBully select » soutiennent sans problème la comparaison avec les modèles neufs. Intégralement reconditionnés sur les chaînes de fabrication selon les critères de qualité Kässbohrer, ces machines font littéralement peau neuve. Hydraulique, faisceau, transfert, flexibles, train roulant, habitacle et carrosserie bénéficient d’une remise en état complète. Quant au moteur, il est entièrement révisé et certifié par Daimler. S’ajoute un panel

PISTENBuLLy SELECT : LA STAR DE L’HIvER !Modèle phare de la gamme Kässbohrer, le PistenBully 600 entre en piste cet hiver sous sa version « PistenBully select » : une technologie de pointe à un prix extrêmement attractif. Les avantages du neuf, les conditions de l’occasion !

C’EST quAND vOuS vOuLEz…

STAgES D’éCO-CONDuITE Ou LA PERFORMANCE juSqu’Au BOuT DE LA LAME

A près la mise sur CD-rom des catalogues depuis 2009, le Net apporte aujourd’hui des modalités de fonctionnement encore plus simples. Grâce à un site

entièrement en langue française, un guide en ligne, des vues éclatées et des références précises mises à jour mensuellement, aucun risque de se tromper !

Kässbohrer ouvre son catalogue de pièces en ligne : à toute heure du jour ou de la nuit, les pièces détachées PistenBully peuvent désormais être commandées directement sur internet.

Confirmant le principe que personne ne connaît aussi bien ses machines que le constructeur, les formations d’éco-conduite proposées depuis quelques années par Kässbohrer E.S.E. aux conducteurs d’engins de damage ont le vent en poupe.

KäSSBOHRER S’AgRANDIT…

d’accessoires neufs : éclairage Xénon, roues pleines, fraise Alpineflex et train de chenilles combi. Enfin, avant leur livraison, les PistenBully Select font l’objet d’une certification par les services Dekra, avec plus de 100 points d’inspections. De quoi affronter les saisons sans se poser de question. Disponibles auprès du réseau commercial de Kässbohrer, les PistenBully 600 select sont comme neufs, mais disponibles en nombre limité chaque année. Incontestablement la star de la saison pour les budgets serrés.

La procédure est simple :• Il suffit d’ouvrir un compte avec accès sécurisé sur www.pistenbully.fr. Comment ? Par l’emploi du numéro de compte client,

la constitution d’un compte d’utilisateur et d’un mot de passe, comme sur toute interface Web sécurisée.• Une fois validé par Kässbohrer, cet accès permet un usage simplifié et rapide de tous les catalogues de pièces ; que ce soit celles d’usure courante ou les éléments standard.La démarche se réalise pas à pas, facilement, le long de l’architecture du site, qui reste visible sur la partie gauche de l’écran. La saisie du numéro de châssis de la dameuse simplifie également l’identification des pièces. Quelques clics plus tard, les demandes sont traitées en temps réel puis expédiées depuis le stock d’Albertville ou bien acheminées à partir de l’un des cinq points de service décentralisés en France.Accessible 24h/24, intuitive, la boutique en ligne complète le « bon vieux téléphone » et les contacts commerciaux avec les spécialistes de la maison Käss. Appelé à évoluer, le www.pistenbully.fr devrait élargir son offre au printemps 2013 à la visualisation des stocks, voire des prix.

L e métier est exigeant, il ne s’exerce pas sans passion ni sans compétences. Et les

enjeux sont à la hauteur. Maitrise de la consommation, connaissance des machines, gestion des performances technologiques, anticipation des contraintes d’entretien, prise en compte des spécificités climatiques et nivologiques, … de nombreux paramètres interviennent tant sur la maitrise des coûts que sur la qualité finale du manteau neigeux obtenue sans oublier l’impact environnemental de l’activité.Afin d’optimiser ces éléments, le groupe Kässbohrer a mis en place une véritable stratégie et construit une offre soigneusement élaborée de formation à l’éco-conduite. Christian Zimmerman, spécialiste

en la matière, centralise à Laupheim l’expérience et les savoir-faire issus de tous les pays où le groupe est présent. Une inestimable valeur ajoutée transversale sur laquelle s’appuie Pascal Chatelain en France pour construire ses programmes de formation.

Les formations à l’éco-conduite proposées aux conducteurs sont articulées autour de sessions théoriques et/ou de sessions pratiques sur le terrain. Elles peuvent être délivrées

en station ou à Albertville, et sont systématiquement adaptées à la spécificité et aux besoins de chaque domaine skiable. Plébiscitées par de nombreux exploitants, elles s’avèrent un des meilleurs investis-sements de début de saison dont les effets se répercuteront de manière concrète tout l’hiver.

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château où flotte encore l’esprit de Madame de Sévigné. L’après-midi, toujours ensoleillée, permettra aux motards de s’encanailler sur d’autres petites routes perdues de la Drôme puis du Sud Vercors, direction Die, le Col de Rousset, La Chapelle en Vercors, Villard de Lans et enfin Grenoble. Une seule journée donc cette année, dans un emploi du temps bien chargé pour tous, mais quelle journée. Mémorable !!Avis aux amateurs : le rendez-vous est pris en juin 2013 pour la prochaine édition… Il faudra juste un peu de patience !

Suite des belles équipées pour les Kassrider qui se sont lancés cette

année à la découverte des petites routes sinueuses de la Drôme provençale et du Vercors. En provenance de nombreuses stations – Chamonix, Corrençon, Le Grand Bornand, Herboully, Les Houches, Praz de Lys, Réallon, La Rosière, Valloires et Villard de Lans – ils étaient une vingtaine de motards à rejoindre les équipes Kässbohrer pour une parenthèse hors du temps.

C’est sous un soleil radieux, comme de coutume, que les équipages ont quitté Albertville et Grenoble pour rejoindre la partie alpine de la Grande Route des Alpes et ses panoramas mythiques. Passage du col de Lus-la-Croix-Haute, bifurcation vers Serres où la montagne se teinte de couleurs provençales et direction Valréas, l’ancienne cité des états Pontificaux au patrimoine chargé de 1 000 ans d’histoire. Champs de lavande, vignobles ensoleillés, forêts de chênes truffiers, villages fortifiés, les paysages se succèdent, plus sauvages les uns que les autres. Etape à Grignan pour la pause déjeuner au Clair de la Plume, un relais de charme niché dans le quartier historique de la ville et visite du superbe

INFO n° 46

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INfOS PRATIQUES

AgENDA ExPRESS

Kässbohrer E.S.E.BP 218

73277 ALBERTVILLE

Cedex france

Standard général➤ Tél. : +33 04 79 10 46 10

fax : +33 04 79 10 46 40

➤ Mail : [email protected]

Services TechniquesService PiècesRichard Coutin

➤ Tél. : 04 79 10 46 46

fax : 04 79 10 46 41

[email protected]

Service InterventionEmmanuel Ruggiero

➤ Tél. : 04 79 10 46 10

➤ ruggiero.m@pistenbully. fr

Assistance techniqueJean-Pierre Estèves

➤ Tél. : 04 79 10 46 10

[email protected]

Service techniqueSecrétariat : fabienne fath

➤ Tél. : 04 79 10 46 22

fax : 04 79 10 46 42

[email protected]

Démonstration / formationPascal Chatelain

➤ Tél. : 04 79 10 46 25

➤ Mob. : 06 76 48 88 23

[email protected]

Service livraison Vincent Magaud

➤ Tél. : 04 79 10 46 17

[email protected]

Service garantiesArjan Botterman

➤ Tél. : 04 79 10 46 23

[email protected]

Services CommerciauxBernadette Be

➤ Tél. : 04 79 10 46 12

fax : 04 79 10 46 40

[email protected]

Service commercial Pièces frédéric Lannes-Brun

➤ Tél. : 06 82 81 86 48

[email protected]

Service Occasionsgaëtan Tilly

➤ Tél. : 06 86 07 16 14

[email protected]

Service Comptabilitéfabrice Lauterbach

➤ Tél. : 04 79 10 46 35

fax : 04 79 10 46 43

[email protected]

> 5 au 10 novembre 2012Formation technique KässbohrerPistenBully 600 standard, PistenBully 400 et TreuilTours en Savoie> 20 au 22 novembre 2012 Salon des Maires et des Collectivités Locales - SMCL stand commun CCI Savoie Hall 2.2 stand B25 et B26> 12 et 13 janvier 2013 Marathon de Bessans, Bessans> 22 et 23 janvier 2013 Grand Ski, Chambéry> 26 et 27 janvier 2013 La Foulée Blanche, Autrans> 28 au 31 janvier 2013 Ecureuils d’Or, La Bresse

INSOLITE : LA CABINE SuSPENDuE

ADHéREz DèS MAINTENANT, PROFITEz-EN TOuTE L’ANNéE !

L es résultats du Concours photo 2012 organisé par Kässbohrer ont été dévoilés. Le jury a désigné

14 lauréats parmi les nombreux candidats allemands, suisses, autrichiens, italiens, canadiens, tchèques et français. A l’occasion de ce palmarès, Romain Dudu Dujean a su tirer son épingle du jeu avec une superbe photo prise le 9 mars dernier sur un snowpark.

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KASSRIDER : AvENTuRES PRINTANIèRES

C’ est une drôle de construction érigée à Flumserberg en Suisse et composée d’éléments plus hétéroclites les uns que les autres : structures

d’acier, barils et ponts de bois, troncs d’arbres, cordes, mur d’escalade, mais également un vélo de cirque, un transat de plage, un bateau à rames, des perches de téleski pour franchir les abimes et même un surf des neiges évoluant à 15 m au-dessus du sol... Attraction numéro un, la cabine d’un PistenBully 300 trone, suspendue au centre de l’installation. Elle accueille, tous feux allumés, petits et grands grimpeurs au cours de leur périple aérien. L’imagination n’a décidement pas de limites...

Catalogue sur demande au 04 79 10 46 10 ou sur le site www.pistenbully.frInscription au Club PistenBully : bulletin sur demande au 04 79 10 46 10 ou sur le site www.pistenbully.fr

CONCOuRS PHOTO 2012 : uN FRANçAIS LAuRéAT

La nouvelle carte du Club PistenBully est sortie ! Tarifs préferentiels, invitations, abonnements gratuits, elle fait le plein d’avantages et c’est le moment d’en profiter !> Des réductions jusqu’à -15% sur tous les objets publicitaires du catalogue. Nouvelle maquette de dameuse au 1/87ème, sweat, T-shirts, lampes, … cette année le club met le paquet pour satisfaire toute la famille à petit prix !> Une invitation au prochain Challenge PistenBully les 27 et 28 mars 2013 à Chamonix, déjeuner inclus !

> Retrouvez toute l’actualité du damage sur www.pistenbully.fr

> Le K-Info envoyé à votre domicile pour rester informé de l’actualité KÄSSBOHRER Et une avalanche de cadeaux :

> 3 février 2013 La Bornandine, Le Grand Bornand> 9 et 10 février 2013 La Transjurassienne, Mouthe> 21 au 24 mars 2013 Ecureuils d’Or, Lelex> 27 et 28 mars 2013 Challenge PistenBully, Chamonix> 9 au 12 avril 2013 Ecureuils d’Or, Finale, Les 3 Vallées> 24 au 26 avril 2013 Alpipro, Chambéry

> Le Calendrier PistenBully 2012 offert pour toute commande avant le 15 décembre 2012> La livraison offerte dès 60 € d’achat.