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Page 1: CHATEAU DE GRUYÈRES L'Orchestre des jeunes ce soir à FAula · 2017-05-28 · Notre-Dame de la Route, 21 chemin des ¦Rniiv-Vi^rps 17R9 VillnrQ-ciir_r:lânp tél. 037/24 02 21. Ecole

L'Orchestre des jeunes ce soir à FAulaDeux œuvres avec soliste et un pro-

gramme pour le moins inhabituel , voi-là ce que l'Orchestre des jeunesses mu-sicales de Fribourg présentera, mercre-di soir , lors de son concert à l'aulade l'Université. La première solistesera Tiny Westendorp, soprano, quidonnera un air de concert de Beetho-ven alors que le violoncelliste SandyWilson , un Anglais de vingt-quatre ans .interprétera le Concerto pour violon-celle et orchestre en mi mineur op. 85de Edward Elgar. Le programme seracomplété par la 5e Symphonie de Schu-hert.

Soit le Concerto pour violoncelled'Elgar , soit la « Scena ed Aria persoprano et orchestra » « Ah, perfido »de Beethoven sont des œuvres qui n 'ap-paraissent que très rarement dans lesprogrammes de concert. L'air deBeethoven est en fait une plainte d'une

amante délaissée et l'œuvre frappe parses envolées dramatiques.

Edward Elgar, comme beaucoup decompositeurs anglais du début de notresiècle, est un homme profondémentenraciné dans la tradition, et la mu-sique de ces maîtres a de la peine às'imposer sur « le continent » alorsqu 'elle dénote presque toujours d'uneexceptionnelle maîtrise de l'écriture.

Le chef de l'Orchestre des jeunessesmusicales de Fribourg. Michel Rosset ,poursuit avec ce programme une poli-tique qui mérite d'être relevée. D'unepart , il fait appel à des artistes fri-bourgeois et d'autre part à de jeunesmusiciens en début de carrière et celadans des programmes originaux. Ain-si , cet orchestre remplit un rôle bienprécis dans la vie musicale fribour-geoise, c'est-à-dire faire ce que les au-tres ne font pas. (m. fl.)

A VESIN : DES CHAUFFEURS A L'ECOLE

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V '-1rsries pverfiir.es snectaculaires à Vesin. YPhotn Lib.-G.P.)

Le terrain d'exercice que l'armée pos-sède à Vesin a vu se dérouler ces joursderniers un cours de conduite auquelprirent part 54 chauffeurs dont 12 scf.Mis sur pied par les sous-sectionsARTM de la Broyé et du Lac, cettejournée fut placée sous la responsabili-té technique de M. Jean-Charles Mar-my. Elle bénéficia de l'efficace appuides moniteurs de l'ER DCA 252 ainsimip An * pftitirïanf ç TVTaoripr fitnllpr niSchuwey. Les véhicules étaient prêtéspour la circonstance par les écoles derecrues DCA de Payerne. A Vesin , l'ins-truction porta essentiellement sur lesdifficultés de piste, de manœuvre etde treuillage. Une sortie dans le Gi-bloux permit enfin aux élèves d'affinerleurs connaissances dans la conduite surroutes principales et secondaires. Ou-vert aux sections ARTM de Fribourg,Jura Npnrhâtp l Vipnnhlp pt Montagne.

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ce cours fut inspecté par le cap MaxWuthrich, chef technique ARTM ro-mand.

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NOMINATIONLe Conseil d'Eta t genevois vient de

conférer à M. André Cottier le titre deprofesseur extraordinaire d'organisa-tion et analyse comptables à l'Univer-sité de Genève. Originaire du cantonde Fribourg, M. Cottier a obtenu sa li-cence et son doctorat è? sciences éco-nnminiips et pnmmprrialpç à l'TTnivpr-sité de Fribourg. Depuis octobre 1970, ilest chargé de cours au département,d'économie commerciale et industriellede la Faculté des sciences économiqueset sociales. Ses deux derniers ouvragesrelatifs aux mécanismes de la compta-bilité générale ont particulièrement re-tenu l'attention des spécialistes de cerinmainp /T.îh \

^^^PfPour la "Ire fois à Fribourg

un orchestre noir de

« ASHANTIS »et son show

En supplément de programme« Topiess Caraïb Show »

RENATO PAGEvous attend nombreux

CHATEAUDE GRUYÈRES150000e visiteur

Au début de ce mois, le château deGruyères a accueilli le 150 000e visiteurde l'année. Il s'agit de M. et MmeEdouard Dind et de leurs trois enfants,domiciliés à Uttigen. Selon une tradi-tion bien établie, un cadeau leur a étéremis sous forme d'un dietzo et d'unecuillère à crème aux armes de Gruyè-res

Il n'est pas sans intérêt de releverque l'année dernière ce n'est qu'entreNoël et Nouvel-An que cet événementest survenu. On peut donc parler d'uneannée record , ce d'autant plus que lechâteau a été fermé durant un moisdans le courant du printemps à l'occa-sion du tournaee d'un film. (Com.)

Manifestationsdu jour

Musée d'histoire naturelle : Exposi-tion « Une oasis arctique », ouvert de8 à 11 h et de 14 à 17 h.

Galerie de la Cathédrale : Expositionde Rowland Fade et Lisbeth Doyer, ou-vert de 14 h 30 à 18 h 30.

Galerie RB : Exposition de BrunoBaeriswyl, ouvert de 15-18 h. 30.

Galerie l'Arcade : Exposition d'Icônesroumaines, ouvert de 15-19 h.

Galerie Mara : Exposition de sculp-tures en terre cuite, avec Bersier, Bert-schinger, Angéloz et Magnin, ouvert de14 h an à m b an

Atelier Galerie Hofstetter : Exposi-tion du « Groupe Mouvement », ouvertde 9 à 12 h et de 15 à 18 h 30.

L'Art chez nous : Grand-Rue 11, ex-position de Paul Barras, hommage àl'abbé Bovet , ouvert de 9-11 et 14 h 30à 18 h.

Musée historiaue de Morat : Exposi-tion de « Vieilles poupées », de 1840 à1920, ouvert de 14 à 17 h.

Cabaret Chaud 7, : 20 h 30, tout nou-veau spectacle.

Aula de l'Université : 20 h 30, concertsymphonique de l'orchestre des Jeunesde Fribourg, dir. Michel Rosset, solistesTiny Westendorp soprano et SandyWilson violoncelle.

Chapelle Ste-UrsuleDemain , jeudi 13 décembre à 15 h

messe de préparation à Noël, pour lesaînés , la Vie montante et leurs amis.Homélie par M. l'abbé Chammartin.

Noël en communautéTïu "•) =11 9fi Jimmhro (Vfnniit 1B l-il

on pourra vivre, méditer, chanter , joueret célébrer Noël ensemble à Notre-Dame de la Route. Ces journées serontanimées par Jean Rotzetter sj, Sr IrèneBùrge et Sr Andréa Dicht. Inscription :Notre-Dame de la Route, 21 chemin des¦Rniiv-Vi^rps 17R9 VillnrQ-ciir_r:lânptél. 037/24 02 21.

Ecole ménagèreagricole de Grangeneuve

Jeudi 13 au dimanche 16 décembre de8 h à 20 h à l'Ecole ménagère de Grange-npilup PYnnQltinn Hpc trïnrall-v m antiplo

CinémaFRIBOURGCapitole. — Les bronzés font du ski :

14 ansCorso. — Le livre de la jungle : pour

tous.Eden. — Dossier 51 : 16 ans.Alpha. — Cause toujours, tu m'intéres-

ses : 16 ans.Rex. — Le tambour : 16 ans.Studio. — La ceinture noire : 16 ans. —

Jeux de minettes : 20 ans.

PAYERNEApollo. — Driver : 16 ans

INFOMANIE

037 - 22 26 22

Jura et fascismeMonsieur le rédacteur ,

Je viens de prendre connaissancede l'article que vous avez consacréau débat du 3 décembre dernier surla question jurassienne qui a eu lieuau centre Fries à Fribourg.

J' ai lu votre compte rendu avecintérêt. Bien qu'il soit toujours d i f f i -cile de rendre dans le détail — etavec toutes les nuances — une tel]p .discussion , vous avez f idèlement ré-sumé les propos tenus... sauf sur unpoint. Je vous saurais donc gré debien vouloir à ce propos publier unemise au point. Je conteste f o r m e l l e -ment les propos que vous me f a i t e stenir (3e colonne) lorsque vous di-tes : « ...Il (M. Crevoisier) reconnaîtque le mouvement jurassien est à lalimite de cette d éfinition (du fasc i s -me) ... ».

En e f f e t , une telle a f f i rma t ion , ci-tée hors de son contexte, est unemonstruosité et. conduit à une d é f o r -mation particulièrement malvenuede ma pensée. Je ne doute pas quevous comprenez la nécessité de pro-céder , dans votre journal , à la rec-tification qui s'impose.

Reprenons les choses dès le début.Dans un premier temps , j' ai donnéune déf ini t ion sommaire du f asc isme.tel que j e le vois (et le vis par fo i sdans la partie bernoise du Jura). Lefascisme c'est d' abord — à monsens — le re fus de la démocratie etla soumission à une autorité toute-

puissante. C'est ensuite la valorisa-tion sans mesure, absolue , exclusive,ségrégationniste des valeurs et del'identité du groupe social dont onfa i t partie.

J' ai dans un deuxième tp- mna indi-qué que le Rassemblement jurassienétait un mouvement de combat etqu 'à ce titre il ne p ouvait remettrede façon permanente en question lesdécisions prises. La démocratie àl'intérieur de l'organisation présided'une part à la détermination desprocédures (statuts) et d' autre partà la désignation des organes puis àla définition de la politique généra-lp . T.PK Tn.pmhrps An î i i n r i t emuint-n n n_

cepter la discipline nécessaire à laconduite de la lutte politique.

J' ai également indiqué combien ilétait indispensable, pour un mouve-ment autonomiste, d' a f f i rmer lesspécif ici tés du peuple qu'il veut li-bérer d'une tutelle étrangère , en re-connaissant bien que cette a f f i rma-tion ne saurait aller jusq u'au mé-pris sinon à la négociation des va-le i fëe Aoe n t l t rec /<nmiM,/«/,ufne

Parlant de là, j' ai montré commentles contraintes de tout combat auto-nomiste pouvaient situer le Rassem-blement jurassien , aux yeux des ob-servateurs non avertis, à la limite

de ce que j' ai appelé plus haut uncomportement fascis t e . Les respon-sables politiques jurassien s veillent,cependant étroitement au respecttant de In. démocratie nue AP In Ai.gnitê et de l'identité des « autres ».Il s u f f i t d'ailleurs de voir le com-portement politiqu e général dès J u -rassiens (notamment lors de la plu-part des scrutins f é d é r a u x ) pour seconvaincre de l ' inconsistance des ac-cusations de fascism e qui leur sontlancées.

JC Crevoisiern n n e ni l l n y . „r t l i r i . l f l l

Nous prenons acte de la lettre duconseiller national Crevoisier. Ledébat ayant été enregistré sur cas-sette, nous reproduisons intégrale-ment son intervention sur ce sujet :

Oui, à propos du fascisme, je croisque c'est bien de poser ce problème-là. C'est vrai qu'on accuse les auto-nomistes d'avoir un comportementet une idéologie fascistes. Si on défi-nît lp faKp ismp pnmmp un pnmnnrto-ment d'abord anti-démocratique, re-fus de la démocratie, de son fonc-tionnement et puis valorisation duchef , de celui qui sait , qui dirige ouqui décide, d'une part , ça quant aufonctionnement interne de l'institu-tion et d'autre part , quant à l'idéolo-gie, valorisation extrême de l'entitéculturelle qu'on représente, de l'en-tité sociale qu'on représente, et ,valo-risation An pp ftp pnti tp nnni-rn nupl'on oppose aux autres, en disantnous sommes les meilleurs, noussommes les plus forts, les plus beauxet caetera. C'est vrai que, un mouve-ment comme le nôtre se trouve à lalimite de ces situations et de ces at-titudes. Mais il y a des explications.Concernant la démocratie à l'inté-rieur du mouvement, nous ne devonspas oublier que nous sommes unmouvement politique en lutte et que

remettre en discussion continuelle-ment toute action qui est menéedans un combat politique, parceque sinon on n'avance jamais. II y aà avoir des formes démocratiques deconstitution de l'organisation , de dé-cision de l'action politique, de dési-gnation des responsables , mais dèsque ce passage-là est fait , dans l'ac-tion politique nous devons ensuiteaccepter une discipline de mouve-ment sinon — beaucoup de mouve-mpn + c nnlitimioc nn rt—+ f^i+ Vovnô.

rience — sinon je pense qu 'on peutêtre à peu près certain de courir àl'échec. Alors c'est vrai que le dan-ger est grand d'aller au-delà de celaet d'arriver à un moment où desdécisions ne sont plus, alors qu'el-les pourraient l'être, ne sont plussoumises démocratiquement à l'en-semble de l'organisation. Mais , voilàdisons mon explication sur l'absenceconstatée d'une certaine démocra-tie dans l'action politique dans lalutte.

Concernant la valorisation de l'en-tité culturelle , c'est une nécessitépour fonder le groupe, disons, pourlui donner une identité, pour luidonner une unité. U est nécessaireque le groupe se reconnaisse dansquelque chose, qu 'il puisse se défi-nir , qu 'il puisse dire nous sommesceci, c'est au nom de cela que noussommes réunis et pour cela que nousagissons. Mais c'est vrai que là aussion est très près de la limite qui vadire et qui va nous amener à dire :« nous sommes nous, francophones,etc. meilleurs que, ou plus intelli-gents que , etc. ». Et c'est vrai quenmic Hpvnn*! rnnstainmpnt lllttprcontre ces démons de la facilité etêtre en éveil permanent pour éviterde franchir ces limites. Mais biensûr que ce n'est jamais facile, leshommes sont des hommes et peu-vent commettre des erreurs, et par-fois certains franchissent ces limites,parce que nous sommes très près deces limites, dans une action politiquecomme celle aue nous menons. (Lib.)

Ces sacrés Italiens !Monsieur le rédacteur ,Ce matin, en roulant vers la route

Jean-Bourgknecht , j e voulais bi f u r -quer à gauche. Je me réjouissais dubeau soleil , sans me rendre comptequ'il m'éblouissait. Ma f e m m e , assiseà côté de moi, criait aux alarmes.Je freinai brusquement. Une voiture1-iP-nrrni p-n. spns in.lierRe fît d.P. même.Quelques centimètres nous sépa-raient d'une « belle » casse. C'au-rait été de ma faute.

Le type de l'autre voiture sortitet vint à ma fenêtre, que j' avaisouverte entre-temps pour prendrel'air... Je voulais m'excuser. Troptard. Une main rentra par la f e n ê -tre... se posa sur ma tête... la se-coua gentiment... et une voix so-lide niier -un arcp nt. italien me dit .'« Oui, t' es vraiment encore un peuendormi ». Je regardai le visage d' oùvenait cette voix. Il y avait un beaugros sourire. Et hop ! La voitureétait dé jà loin. Je n'ai pas eu letemps de prendre le numéro de pla-ques pour le remercier de ce geste« paternel ».

71 faut être né dans un pays de so-leil pour faire un truc pareil. Cest . e n~ n e J i n l l n v t e I JW' n-r ni

Tf e . .nn Vimmnrnniin

Bientôt NoëlMonsieur le rédacteur ,Elle tourne... Elle tourne même

très bien la puissante centrale ato-mique de Goesgen. Elle ronronne in-solemment au centre de notre belleSuisse en dépit des mises en garden* Aoe nvnteeini invin t .e rnnit.nl. pt lascience ont eu le dessus.

Et nous, qu'allons-nous fa ire ?Noël arrive. Nous avons de l'énergieen abondance. Alors , illuminons,mangeons, dansons , échangeons descadeaux. Nos enfants et petits-en-f a n t s se débroixilleront avec nos dé-chets radioactifs.

n n

A quoi donc jouele législatif

Monsieur le rédacteur ,Quand Messieurs et Mesdames les

députés se mettent à pratiquer avecpassion la tactique du ping-pong, lesimple citoyen ne sait plus guère àquels saints se vouer.

En e f f e t , le Grand Conseil dansu-no -nyp m iÔTo <mnfîn*i A' nrAro Au fidécembre 1979 , décide , à la satisfac-tion générale , de d i f f é r e r les datesde la session de févr ier 1980 , sou-cieux, ce faisant , de favoriser lepartage , l'unité et l'harmonie au seindes fami l les pendant la période desvacances scolaires de Carnaval.

Au lendemain du jour béni, cer-tains d' entre eux , pour des raisons

prendre la balle au vol , en proposantune nouvelle motion d' ordre pour lemême objet , mais cette fo i s en sensopposé et ces derniers, me croirez-vous, l'ont emporté.

Le commun des mortels f r ibour -geois se trouve à nouveau désem-Tiniré ni mémo ivrïfô fnnn n nv in -nn_

litique aussi antifamtliale qui neparle plu s le même langage que lesslogans préélectoraux proclaméshaut et f o r t par certains partis dela place.

Il me tenait à cœur de le souli-gner.

— i :_j: T i

(Les textes publiés sous cette ru-brique ne reflètent pas forcément