salle classée art & essai label Jeune public, répertoire, recherche & découverte
nOS rendez-vOuS...
lE CrimE dU SomEliErp. 8
lE CŒUr rEGUliErSoirée-débat p. 13
roSaliE BlUmavant-première et rencontre p. 10
loUiS-fErdinand CélinE Soirée-débat p. 7
THE aSSaSSinCoup de cœur p. 6
Good lUCK alGEriaSoirée-débat p. 12
ma pETiTE planÈTE vErTEp. 2
N° 369du 2 MARS
Au 5 AVRIL 2016
32
ZooTopiE DE B. HOWARD, R. MOORE ET J. BUSH
Film d’animation Etats-Unis, 2016, 1h40, V.F.
à parTir dE 6-7 anS
Judy, une adorable petite lapine vivant à la campagne, a la ferme intention d’accomplir son destin : intégrer la police de Zootopie…
Cette nouvelle production des stu-dios Disney transpose dans le monde animal certaines de nos in-terrogations et bouscule avec humour nos préjugés, le tout dans un univers visuellement très riche et à l’animation remarquable.Les enfants vont rire et frissonner devant ce vrai film policier au rythme effréné, alors que les adultes vont se délecter de ses multiples clins d’œil et références à notre société moderne. Mais, au-delà du divertissement drôle et enlevé, ce film évoque aussi la difficulté du vivre ensemble et constitue une véritable déclaration d’amour à la nation américaine.
Sous forme d’enquête policière, un récit plein d’énergie et des per-sonnages hauts en couleur.
SorTiE naTionalE
ma pETiTE planÈTE vErTE6 courts-métrages d’animation, Corée du Sud/Mexique/ Belgique/Finlande/Canada, 2016, 36 mn, V.F.
à parTir dE 4 anS
les igloos fondent, la forêt disparaît peu à peu et les animaux cherchent de nouveaux refuges. mais tout ça peut changer…
Voici des récits où les personnages sont courageux et font preuve d’inventivité, montrant l’exemple en prenant soin de la nature. Ces personnages astucieux et leurs histoires tou-chantes permettront aux enfants de comprendre qu’au quoti-dien les actes de chacun pourront sauver la planète.Ces petits films offrent par ailleurs au regard, un beau panel de techniques d’animation entre pâte à modeler, papier découpé, dessins et animation numérique !
Un programme de courts-métrages d’animation pour sensibiliser le jeune public à l’écologie et à l’environnement.
lE voyaGE dE CHiHiro DE HAYAO MIYAZAKI
Film d’animation Japon, 2001, 2h08, VF Film programmé dans le cadre d’Ecole et Cinéma
à parTir dE 9 anS
Chihiro, dix ans, s’apprête à emména-ger avec ses parents dans une nou-
velle demeure. Sur la route, la petite famille va se retrouver dans une étrange ville fantôme…
Ce film fait surgir le fantastique au cœur du Japon contempo-rain, un fantastique qui puise droit dans l’imaginaire animiste nippon et décline les valeurs écologiques chères au réalisateur. L’histoire campe également des personnages relativement com-plexes, loin du manichéisme de la plupart des contes pour enfants. Miyazaki réalise un film pour sortir la jeunesse nippone (qu’il trouve en perte de valeurs) de sa léthargie, et dénoncer un certain laxisme de l’éducation. En plaçant son héroïne dans un univers chimérique, il la confronte à de multiples épreuves jusqu’à la faire… travailler !
Un récit initiatique, un univers fantasmagorique et surtout un chef-d’œuvre de l’animation japonaise. à redécouvrir absolument sur grand écran !
lE voyaGE dE Tom poUCE 3 courts-métrages d’animation, République Tchèque, 2015, 57 mn, V.F.
Film soutenu par l’AFCAE
à parTir dE 5 anS
au royaume de Tom pouce, la com-pétition est serrée… Qui remportera
la main de la princesse ? Qui aura la plus belle des voitures ? Qui réussira à être le plus malin ?
Le court-métrage qui a donné son nom au programme, est une adaptation d’un conte de Jan Werich, illustre auteur tchèque du XXe siècle. À partir de cette histoire traditionnelle, le film propose une nouvelle version attachante, remplie d’humour et de philosophie.
Un programme de trois charmants courts métrages réalisés par de talentueux artistes tchèques, offrant de beaux exemples de l’expres-sivité unique de l’animation à la main.
mErCrEdi 23 marS à 14H30 SéanCE ExCEpTionnEllE en présence du distributeur, avec présentation des marionnettes et des décors des films
EnfanTS JEUnES poUr ToUSToUT-pETiTS jeuNe pubLIc
32
et aussi
la vaCHE DE MOHAMED HAMIDI
Avec Fatsah Bouyahmed, Lambert Wilson, Jamel Debbouze… France/Maroc, 2016, 1h32
fatah n’a comme seule richesse qu’une seule vache, qu’il aime plus que tout au monde. il la trouve si belle qu’il traverse l’algérie et toute la france pour la faire concourir au Salon de l’agriculture à paris…
Avec ce deuxième long-métrage (après « Né quelque part »), le réalisateur continue à explorer un thème qui lui est cher et tisse à nouveau des ponts entre l’Algérie (son pays natal) et la France (sa terre d’adoption). Cette fois-ci il le fait sur un ton plus léger et signe une comédie teintée d’optimisme et d’humanisme. Mo-hamed Hamidi brosse le portrait tendre, naïf et de la candeur rafraîchissante d’un paysan, gentil magnifique, doté d’une gran-deur d’âme qui permet à certains d’aller au bout de leurs rêves et nous entraîne sur ses pas pour partager son étonnant périple de son petit village jusqu’à la capitale. L’histoire prend ainsi des allures de conte, émaillé de rencontres bienveillantes (le toujours impeccable Lambert Wilson), tendres ou cocasses (le pétulant Jamel Debbouze), empruntant ainsi le chemin balisé du road-mo-vie. Pourtant le récit réussit à transcender le genre en livrant une histoire simple, lumineuse et touchante qui prône les valeurs de solidarité et de tolérance, de respect de soi et des autres et diffuse un message optimiste.
Une fable humaniste et un voyage inattendu et plein de tendresse dans la france d’aujourd’hui.
festival TErra di CinEmale Sélect accueille plusieurs séances
Hors-les-murs de la 16ème édition du festival du nouveau Cinéma italien TErra di CinEma
la ToUr 2 ConTrÔlE infErnalE Ce deuxième opus (qui figure comme le prequel du précédent) réunit, quinze ans après, l’irré-sistible duo Eric et Ramzy qui cultive toujours le non-sens et le burlesque avec une naïveté com-municative, poussant l’humour à son paroxysme. Avec ce pastiche du cinéma d’action, ponctué de gags à l’innocence et à la bêtise réjouissantes, ils nous proposent, à leur image, de retomber en enfance.
Une comédie loufoque et le retour au cinéma du binôme culte.
lE pETiT mondE dE léo DE GIULIO GIANINI (d’après LEO LIONNI)
5 courts-métrages d’animation, Italie, 1979, 30 mn, V.F.
Film soutenu par l’AFCAE
à parTir dE 2-3 anS
Un programme de petits films mettant en scène différents animaux tels qu’un poisson, un crocodile, des grenouilles, un crapaud ou encore des mulots qui vivent de folles aventures…
Avec ses récits remplis de douceur, de poésie et surtout de philosophie pour les plus petits, Léo Lionni a su créer un uni-vers à la beauté simple et évidente. Il ne cesse d’y affirmer son émerveillement devant le monde, les saisons qui défilent ou les petites joies de tous les jours. Quelques-unes de ses his-toires ont été magnifiquement mises en mouvements par le réalisateur Giulio Gianini.
venez découvrir le beau monde de léo, au charme indéniable, parfaitement adapté aux plus jeunes spectateurs !
CinEma paradiSo DE GIUSEPPE TORNATORE
Avec Philippe Noiret, Salvatore Cascio, Jacques Perrin…Italie, 1989, 2h04, V.O.
à parTir dE 9 anS
Salvatore, dit Toto, vit dans un petit village en Sicile, dont il fréquente assidûment le cinéma. il va nouer une grande amitié avec le projectionniste alfredo…
Ce film est une évocation nostalgique du cinéma, inspirée de la propre histoire du réalisateur. Il dépeint la grande épo-pée du cinéma populaire, où se croisent des personnages hauts en couleur dont les relations sont le centre du récit. Il montre également la vie des gens simples et s’inscrit ainsi dans la lignée de la grande tradition du cinéma italien, entre comédie et néo-réalisme.
Une histoire pleine d’émotion et magnifiquement interprétée, vibrant hommage au cinéma, à faire découvrir aux jeunes cinéphiles en herbe !
mErCrEdi 30 marS à 14H séance précédée d’une préSEnTaTion et suivie (sur tirage au sort) d’une visite des cabines de projection du Sélect !
du 2 au 8 mars
54
SorTiE naTionalE
SainT amoUrDE BENOÎT DELÉPINE ET GUSTAVE KERVERN
Avec Gérard Depardieu, Benoit Poelvoorde, Vincent Lacoste…France, 2016, 1h42
Tous les ans, Bruno fait la route des vins… sans quitter le salon
de l’agriculture ! mais cette année, son père décide de l’emme-ner faire une vraie route des vins afin de se rapprocher de lui…
S’il est moins radical et dérangeant que leurs pré-cédents films, ce septième long métrage de Benoît Delépine et Gustave Kervern confirme l’audace et l’originalité d’un duo atypique dans le cinéma français.Après « Le Grand Soir » et « Mammuth », ils réu-nissent leurs acteurs fétiches, Gérard Depardieu et Benoît Poelvoorde, qui allient leur folie et leur gé-nérosité dans ce road-movie à l’humour absurde et poétique. Au cours de leur insolite périple à travers les terroirs viticoles de l’hexagone en compagnie de l’excellent Vincent Lacoste, ils croiseront, entre autres, Céline Salette, Chiara Mastroianni, Izïa Hi-gelin ou Ana Girardot, sans oublier l’intervention lu-naire et réjouissante de Michel Houellebecq ! Autant de personnages excentriques et hauts en couleurs dont les apparitions, alliées à la fraîcheur, à la gé-nérosité et au sens du rythme, donne une tonalité particulière au film.
delépine et Kervern nous offrent un très bon cru, doux, géné-reux, avec une pointe d’acidité.
Du 9 au 15 marsTOUJOURS
À L’AFFICHETOUJOURS
À L’AFFICHE
avanT-prEmiÈrE
no land’S SonG D’AYAT NAJAFI
Documentaire, Iran/France/All., 2015, 1h31, V.O.
Film soutenu par l’AFCAE
En iran, les chanteuses ne sont plus autorisées à se produire en solo, tout au moins devant des hommes. voulant rendre hommage aux grandes artistes des années 1920, Sara najafi est déterminée à faire revivre la voix des femmes et veut organiser un concert…
Ce remarquable documentaire, tant du point de vue artistique que politique ne fait pas que dénoncer : il rend aussi hommage aux grandes chanteuses d’avant la révolution qui animaient les caba-rets de Téhéran et à des figures de femmes solaires, résolues et courageuses. Le spectateur vibre avec ces femmes et ces hommes
passionnés et bouleversants de sincérité, tous musiciens et tous engagés. Ce voyage
musical nous tient en haleine, nous fai-sant partager aussi bien les doutes, les moments de découragement ou de colère que le travail musical, la complicité et l’enthousiasme de tous.
Un passionnant documentaire, vibrant, combatif, féministe et politique.
mardi 8 marS à 20H30à l’occasion de la Journée de la Femme, Avant- Première précédée d’une prestation de la chorale orCHESTrE voCal
avE CéSar !Les frères Coen, renouent pour le plus grand plaisir des spectateurs avec leur genre de prédilection : la comédie. Avec l’humour qu’on leur connaît, ils nous entrainent dans les coulisses d’un studio, offrant ainsi une mise en abîme amusée de l’industrie hollywoodienne, en cultivant toujours un univers très personnel, loufoque et très référencé.
la nouvelle et très attendue comédie des frères Coen.
pEUr dE riEnÀ travers les déboires d’une étudiante libanaise à Paris, la réalisatrice Da-nielle Arbid brosse un portrait doux-amer de la France des années 1990. Amour, rêve d’expatriation et enga-gement politique se conjuguent dans ce récit ouvert et généreux porté par l’énergie de sa jeune héroïne.
Un film lumineux et plein d’énergie, bel hymne à la jeunesse !
et aussi
et aussi
fEdora Sur fond d’atmosphère à la Edgar Poe, ce mélodrame raconte le com-bat insensé d’une actrice vieillissante pour maintenir une légende que les atteintes de l’âge risquent de détruire. Avec ce film assez méconnu de 1978, Billy Wilder pousse un peu plus loin sa réflexion sur l’usine à rêves hollywoo-
dienne et le star-system amorcée dans « Boulevard du crépuscule ». Marthe Keller
y est farouche et pathétique, avec Greta Garbo comme modèle de référence.
Un film grand mélodrame hollywoodien nos-talgique et magnifique.
lUndi 7 marS
à 14H
Ciné-ClUB
du 2 au 8 mars
54
et aussià UnE HEUrE inCErTainEDE CARLOS SABOGA
Avec Grégoire Leprince-Ringuet, Judith Davis, Joana Ribeiro… Portugal, 2015, 1h15, V.O.
1942. dans le portugal de Salazar, deux réfugiés français suspects sont arrêtés. l’inspecteur vargas, séduit par la jeune femme, décide
de les cacher chez lui…
Le scénariste de Raoul Ruiz filme le Portugal de 1942 (avec la guerre qui gronde au loin, telle une menace un peu fantomatique) et signe un second long métrage très maîtrisé formellement.Carlos Saboga orchestre un huis-clos singulier à la fois angoissant et mélancolique et réussit à instaurer une atmosphère étouffante entre jalousie perverse et séduction incestueuse dans un drame qui cultive l’art de la suggestion et de la concision (par sa durée). À l’instar de la situation du pays pendant la dictature, isolé du reste du monde et de l’histoire en marche, le décor d’un hôtel désaffecté devient à la fois un refuge et un espace de liberté. Si la toile de fond du récit s’inscrit bien dans un contexte historique, elle agit aussi comme un effet de miroir sur les personnages qui dérivent à la faveur de désirs exacerbés par l’enfermement du lieu. La question de l’exil est ainsi abordée à travers les deux réfugiés de guerre français (le toujours impeccable Grégoire Leprince-Ringuet). Le romanesque s’allie ici généreusement avec une description com-plexe et attachante des caractères dans un univers en clair-obscur (magnifiquement filmé) riche de tensions multiples, érotiques, af-fectives ou politiques.
Un huis-clos portugais troublant et intrigant.
prEJUdiCED’ANTOINE CUYPERS
Nathalie Baye, Arno Hintjens, Eric Caravaca… France/Lux., 2016, 1h45
Cédric, la trentaine mais vivant toujours chez ses parents, apprend que sa sœur attend un enfant, ce qui provoque chez lui un ressen-timent qui va se transformer en fureur…
La famille (et ses repas) est presque un genre cinémato-graphique en soi. Après Maurice Pialat, Thomas Vinterberg (« Festen ») et bien d’autres, le jeune Antoine Cuypers re-noue avec cette tradition. Peu de violence physique mais les mots sont des armes redoutables dans ce huis clos qui sert de décor à un rapport de forces familial avec une intensité dramatique qui ne faiblit pas. Dans ce psychodrame noir, âpre et ambitieux, l’émotion et la tension sont contrôlés même si la concorde et la sérénité vont éclater et se transformer en non-dits et paranoïa, révolte et faux-semblants, dans un terrible jeu de la vérité et de massacre.
Un premier film tout en tension sur les névroses familiales.
Un JoUr avEC Un JoUr SanSLe prolifique cinéaste coréen Hong Sang-Soo continue à s’interroger sur la nature humaine et le sentiment amoureux par le prisme du cinéma. Il s’invente un nouvel alter-ego dans le personnage principal d’un cinéaste et livre une variation sentimentale et facétieuse (le récit répète la même rencontre deux fois, se jouant ainsi du spectateur) sur les mêmes thèmes et motifs : les conséquences du hasard, l’homme et la femme, leur rencontre, leurs amours et leurs déchirements. L’argu-ment est habituel chez le cinéaste et cette toile de fond nous donne à partager ses éternelles interrogations sur le hasard et le sens des rencontres, ou les rapports entre l’art et la vie.
Un diptyque touchant et astucieux sur le miracle et le désordre amoureux.
GaZ dE franCEFilm soutenu par l’ACID
Dans son premier long-métrage, Be-noît Forgeaud nous entraîne dans les coulisses de l’Elysée, au sein d’une cel-lule de crise mise en place pour éviter la chute du Président récemment investi (savoureux Philippe Katerine, en Président improbable). De prime abord comédie loufoque, cette fable caustique et absurde sur l’influence prépondérante de la communication sur la politique se mue peu à peu en un huis-clos dérangeant, voire angoissant, faisant appel à des craintes bien réelles telles que la peur du chaos.
plus qu’une simple parodie, un film pertinent aux dialogues ciselés qui offre une représentation poétique du pouvoir et de la communication.
lES noUvEaUx loUpS dU WEBEn décrivant comment Internet a fait exploser la vie privée, ce documen-taire rappelle utilement que tout in-ternaute est la proie consentante de la police et du commerce. Nos profils, nos goûts et habitudes sont minutieu-sement épluchés, les réseaux sociaux, les chats et les e-mails étant des livres ouverts pour toutes sortes d’officines
et autres agences de renseignements.
Un documentaire indispensable à tous les internautes !
76
et aussi
et aussi
SorTiE naTionalE
THE aSSaSSinD’HOU HSIAO-HSIENAvec Shu Qi, Chang Chen, Satoshi Tsumabuki…Taïwan, 2016, 1h44, V.O.
Festival de Cannes 2015
Film soutenu par l’AFCAE
Chine, ixème siècle. alors que la province de Weibo tente de se soustraire à l’autorité impériale, nie yinniang revient dans sa famille après de longues années d’exil…
Après huit ans d’absence, le grand cinéaste taïwanais est enfin de retour avec un magnifique film d’arts martiaux hypnotique et pictural qui revisite l’histoire d’une dynas-tie qui régna sur la Chine et offre une plongée lente et harmonieuse dans le IXème siècle. Si le récit aux multiples ellipses, qui donne la part belle aux héroïnes au pouvoir plus moins occulte (la comé-dienne Shu Qi, tel un ange de la mort, promène sa beauté vénéneuse), s’avère parfois légèrement abscons (notam-ment dans ses différents enjeux politiques), le spectacle hypnotique et contemplatif n’en demeure pas moins grandiose. Ainsi, les décors et les costumes d’époque, le soin apporté aux plans (certains sont à couper le souffle), les scènes de combats – même si trop rares ! – d’une vir-tuosité incroyable et la direction artistique générale très recherchée font du film un spectacle magnifique à regar-der. Avec une économie de la retenue, qui ne multiplie pas la surenchère d’effets, Hou Hsiao-Hsien privilégie les sensations et signe sans doute son plus beau film.
Un splendide film de sabre épique et hyp-notique.
SorTiE naTionalE
dES noUvEllES dE la planETE marSDE DOMINIK MOLLAvec Francois Damiens, Vincent Macaigne…France/Belgique, 2016, 1h41
philippe mars, un père de famille di-vorcé, se sent à la fois coincé dans la routine métro-boulot-dodo et dépassé par le monde qui l’entoure…
Pour son cinquième long métrage écrit avec son fidèle complice Gilles Marchand, Dominik Moll (auteur de l’in-quiétant « Harry un ami qui vous veut du bien ») continue à cultiver une veine singulière teintée de fantastique qui dénote au sein d’un paysage cinématographique français qui a souvent du mal à s’éloigner des chemins balisés.Dans cette comédie existentielle à l’atmosphère étrange et troublante, on retrouve un schéma récurrent chez Dominik Moll : la rencontre entre le protagoniste et un personnage perturbateur (souvent assez insondable de prime abord, et source de situations comiques) qui dés-tabilise peu à peu - mais profondément - son quotidien. Ainsi, le film démarre d’une situation “normale“ qui peu à peu se dérègle et nous entraine dans un savoureux chaos ou une sorte de cauchemar joyeux plus réjouis-sant qu’effrayant, avec notamment le personnage princi-pal obstinément raisonnable dans un monde qui s’éloigne inexorablement de la raison.Ponctué de personnages aussi cocasses qu’attachants et de situations ou de péripéties saugrenues, le film oscille avec intelligence entre humour et émotion. La réussite du film, qui offre aussi une peinture ironique du monde de l’entreprise, doit aussi beaucoup à ses interprètes : le Belge François Damiens (« La famille Bélier »), Vincent Macaigne ou Léa Drucker.
Une comédie fran-co-belge existentielle fantaisiste et décalée.
du 9 au 15 mars
Du 16 au 22 marsTOUJOURS
À L’AFFICHETOUJOURS
À L’AFFICHE
Du 16 au 22 marsTOUJOURS
À L’AFFICHETOUJOURS
À L’AFFICHE
l’HiSToirE dU GéanT TimidECe film islandais porteur de géné-rosité et d’espoir dresse le portrait d’un homme solitaire et offre avec un humour nordique aussi discret qu’efficace deux beaux portraits de reclus tentant de s’apprivoiser l’un l’autre et d’affronter le monde extérieur.
Une comédie douce-amère et humaniste en compagnie d’un per-sonnage décalé.
lE TréSorLe cinéaste de la «nouvelle vague roumaine» renoue avec le registre comique de ses débuts (« 12h08 à l’Est de Bucarest ») et nous livre ici son œuvre la plus accessible de par ses différents niveaux de lectures, son récit à suspense et ses allures de conte. À travers l’épopée burlesque (inspiré d’une histoire vraie ) de deux hommes qui se mettent en tête de chercher un trésor enfoui à l’arrivée des soviétiques, Corneliu Poru-mboiu exhume l’Histoire de la Roumanie et nous dresse le portrait féroce, mais parfois aussi teinté de mélancolie, de son pays..
Une satire acerbe de la roumanie contemporaine, aux allures de fable empreinte d’humour.
76
et aussi
épErdUmEnTCe film retrace l’histoire vraie du di-recteur de la prison de Versailles qui fut condamné pour avoir entretenu une liaison avec une de ses détenues, qui avait servi d’appât au terrifiant gang des barbares en 2006. Le récit de cet amour impossible, entre mani-pulation et passion déchirante, révèle un duo à fleur de peau, intensément interprété par Adèle Exarchopoulos « La vie d’Adèle » et Guillaume Gallienne qui s’empare d’un person-nage très différent de ses précédents emplois.
l’histoire vraie d’un amour impossible, avec un couple de cinéma inédit.
adapTé(S)Avec ce documentaire, Se-bastiano d’Ayala Valva pro-pose une réflexion autour du handicap mental en sui-vant l’équipe de France de Basket sport adapté. Au fil de cette aventure sportive et collective, c’est l’identité même de ce handicap que le film questionne.
Un regard émouvant et un coup de projecteur sur un handicap méconnu et sur les vertus du sport dans son traitement.
SorTiE naTionalE
aliaS mariaDE JOSE LUIS RUGELES GRACIAAvec Karen Torres, Carlos Clavijo… Colombie/Fr., 2016, 1h31, V.O.
Un Certain Regard - Cannes 2015
maria, 13 ans, est une jeune soldate de la guérilla à qui on donne pour mission de protéger le nouveau-né du commandant…
À travers les yeux d’une adolescente soldate de la gue-rilla, le réalisateur José Luis Rugeles signe un deuxième long métrage tendu et déroutant sur la perte de l’inno-cence face aux conflits dévastateurs en Colombie. En montrant la guerre à hauteur d’enfant et à travers le point de vue de cette jeune fille, ce récit cauchemardes-que montre comment la féminité du personnage est an-nihilée par la tâche qu’elle a à accomplir. Et lorsqu’elle tente de s’échapper de ce triste destin, le film, précisé-ment documenté (le scénario se base sur des interviews d’enfants soldats), devient un “survival“ dans la jungle dont la tension se fonde sur la perte de repères de cette héroïne sacrifiée. Vif, viscéral, violent, gênant parfois, ce film balaie une pa-lette d’émotions large, sans jamais déborder dans la vio-lence ou dans l’angélisme, mais avec tact et intelligence. Sans sombrer dans le film-dossier, cette déambulation solitaire prend les accents d’un brûlot enflammé en fa-veur des femmes qui luttent pour leur liberté.
Etonnant et poignant portrait d’une enfant sol-dat victime de la loi de la guérilla.
RHAYUELA CINE, SUDESTADA CINE, AXXON FILMSET SOPHIE DULAC DISTRIBUTION PRÉSENTENT
UN FILM DE JOSE LUIS RUGELES
RÉALISATEUR JOSE LUIS RUGELES AVEC KAREN TORRES ERIK RUIZ ANDERSON GOMEZ CARLOS CLAVIJO CASTING MANUEL ORJUELA, CARLOS MEDINA INGÉNIEUR DU SON & MIXEUR MARTIN GRIGNASCHI, FEDERICO BILLORDO PHOTOGRAPHE DE PLATEAU MAX MORALES MUSIQUE CAMILO SANABRIA MONTAGE DELFINA CASTAGNINO ASSISTANTE RÉALISATION DANIELA CASTRORECHERCHES ROCÍO CARO DIRECTION ARTISTIQUE OSCAR NAVARRO COMMUNICATION L BLACK VELVET DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE SERGIO IVAN CASTAÑO HISTOIRE ORIGINALE ET SCÉNARIO DIEGO VIVANCO DIRECTION DE PRODUCTION MIRLANDA TORRES, HUGO MOLINA PRODUCTEURS ASSOCIÉS JOSE LUIS RUGELES, OSCAR NAVARRO, JADER RANGEL,
JAIME OSORIO, STEVEN GRISALES, FERNANDO CHICA, SERGIO IVÁN CASTAÑO, ALEJANDRO ZITO, JUAN PABLO GARCIA COPRODUCTEURS IGNACIO REY, GASTON ROTHSCHILD, GILLES DUFFAUT PRODUCTEUR FEDERICO DURAN AMOROCHO
“Un hommage à toutes les femmes qui luttent à travers le monde.”MEDIAPART
Du 16 au 22 marsTOUJOURS
À L’AFFICHETOUJOURS
À L’AFFICHE
SorTiE naTionalE
loUiS-fErdinand CélinED’EMMANUEL BOURDIEUAvec Denis Lavant, Géraldine Pailhas…France/Belgique, 2016, 1h37
1948. accusé par la justice française d’avoir collaboré avec les nazis, Cé-line s’est exilé au danemark. Un jeune écrivain juif américain le rejoint avec l’intention de tirer de leur rencontre un livre…
Si les grands créateurs ont souvent été des person-
nages de films avec des options et fortunes diverses, Louis-Ferdinand Céline, l’un des plus grands et contro-versé écrivain du 20ème siècle, ne l’avait encore jamais été. Le réalisateur philosophe Emmanuel Bourdieu (fils de Pierre Bourdieu) répare cet oubli, même s’il ne s‘agit pas d’un biopic exhaustif, d’une thèse littéraire ou d’une étude critique, mais plutôt d’une invitation ciné-matographique à la découverte d’un épisode étonnant et une histoire d’admiration et d’amitié passionnelle devenant un élément scénaristique et dramaturgique passionnant. Denis Lavant (« Holly Motors ») "surjoue" avec talent et un investissement physique et mental saisissant cet homme atrabilaire, misanthrope, tyran-nique, narcissique, en proie au délire de la persécution et antisémite obsessionnel. Dans le rôle de son épouse, Géraldine Pailhas, joue au contraire dans la sobriété et l’intériorité avec une rare conviction. L’œuvre, évitant l’écueil de la reconstitution historique, cultive des huis clos et des affrontements verbaux, tout en offrant au spectateur de belles promenades dans la nature fores-tière scandinave.
Un drame de l’exil et la rencontre inédite du cinéma et de la littérature.
Du 16 au 22 marsTOUJOURS
À L’AFFICHETOUJOURS
À L’AFFICHE
vEndrEdi 11
marS à 21H
SoiréE-déBaT
avec le réalisateur
Emmanuel
BoUrdiEU lUndi 14 marS à 21H - SoiréE-déBaT avec le producteur Laurent SEGAL et le psychologue
Eric CHIATTO, en partenariat avec l’EPS Erasme
8
du 16 au 22 mars
avanT-prEmiÈrE
roSaliE BlUmDIMANCHE 20 MARS à 16H : Découvrez ROSALIE BLUM en avant-première à l’occasion du Printemps du Cinéma (tarif unique : 4 €). Une comédie at-tachante, humaniste, poétique et optimiste qui dissipera avec bonheur l’amertume de l’hiver. En présence du réalisateur Julien RAPPENEAU et (sous réserve) du comédien Kyan KHOJANDI.
et aussi
SorTiE naTionalE
THE lady in THE vanDE NICHOLAS HYTNERAvec Maggie Smith, Dominic Cooper…R.U, 2016, 1h42, V.F. et V.O.
Un homme découvre qu’une femme habite dans sa voiture, qui se trouve être garée dans l’allée de sa maison.
Une relation étonnante va alors naître…
Adapté d’un roman qui a par la suite connu une transposition théâtrale, ce film relate une incroyable mais bien réelle his-toire, la rencontre entre l’écrivain-dramaturge britannique Alan Bennett avec une femme qui allait changer sa vie et donner un sens nouveau à son existence. En prenant un parti pris minimaliste de décors, cette version cinématographique par le réalisateur de « La folie du Roi George » se centre prin-cipalement sur le personnage aussi attachant qu’excentrique de cette vieille dame indigne, irrévérencieuse et désopilante, acariâtre et d’une excentricité attachante, formidablement interprété par une Maggie Smith toujours aussi pétulante malgré ses 90 printemps. Le personnage de l’auteur (qui se dédouble malicieusement) offre aussi une réflexion sur l’art et l’écriture, ou la solitude de l’écrivain, mais toujours évoqué sur une tonalité légère.
Entre tendresse et humour grinçant une comédie an-glaise douce-amère.
Du 23 au 29 marsTOUJOURS
À L’AFFICHETOUJOURS
À L’AFFICHE
paCo dE lUCÌaléGEndE dU flamEnCoDernier hommage rendu au génie andalou disparu en 2014, ce do-cumentaire réalisé par son fils retrace l’incroyable destin d’un guitariste et compositeur hors-norme, qui a fait du flamenco une musique universelle. Avec les té-moignages exceptionnels de Chick Corea, John McLaughin, Jorge Pardo ou encore Rubén Blades.
4 ans après son concert à antony Hommage au génie de la guitare.
mardi 22
marS à 21H
HommaGE à
paCo dE lUCia
projection précédée
d’une présentation
et d’une animation
musicale.
lE CrimE dU SommEliEr(vinodEnTro)
DE FERDINANDO VICENTINI ORGNANI
Avec Lambert Wilson, Giovanna Mezzogiorno, Vincenzo Amato…Italie, 2015, 1h40, V.O.
l’expert en vins le plus réputé d’italie est accusé d’avoir tué sa femme…
Avec ce quatrième long mé-trage, qui mélange à souhait les genres et les atmosphères, le cinéaste italien Fernandino
Vincentini Orgnani construit une intrigue faustienne assez réjouissante et nous invite aux détours de situations labyrin-thiques et de personnages intrigants à partager sa passion pour le vin. À mi-chemin entre le film noir et la comédie, le récit, ingénieux, ludique et tortueux, invite le spectateur à reconstituer les fragments de la vie du protagoniste par le prisme d’une enquête de police. Si l’univers de l’œnologie et ses rituels servent de fil conducteur à cette histoire originale et déroutante, le film, centré autour de cet homme dévoré par une passion soudaine pour les grands crus, offre aussi une galerie de personnages secondaires savoureuse, dont Lambert Wilson, méphistophélique à souhait.
Un film italien aux effluves fantaisistes et poli-cières qui se déguste comme un bon vin.
Du 23 au 29 marsTOUJOURS
À L’AFFICHETOUJOURS
À L’AFFICHE
* L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération.
vEndrEdi
18 marS à 20H30
film suivi
de la dégustation
d’un vin italien*
9
et aussi
SorTiE naTionalE
aU nom dE ma fillEDE VINCENT GARENQAvec Daniel Auteuil, Marie-Josée Croze, Sebastian Koch…France/All., 2016, 1h27
Un jour de juillet 1982, andré apprend la mort de sa fille de 14 ans qui pas-sait ses vacances auprès de sa mère
et de son beau-père. rapidement, les circonstances de sa mort lui paraissent suspectes…
Le nouveau film de Vincent Garenc est tiré d’un fait divers qui a défrayé la chronique durant plus de 30 ans. Mis en scène avec sobriété, le film s’attache donc à relater avec force le combat de ce père, Daniel Auteuil, déterminé à ce que justice soit rendue. Le réalisateur, déjà auteur de « L’enquête » (centré sur l’affaire Clearstream) et de « Pré-sumé Coupable » (aussi d’après un fait divers), continue de puiser son inspiration dans la réalité, s’affirmant comme un fin observateur de notre époque, ses maux et ses dysfonc-tionnements. Si l’intrigue s’articule autour de l’enquête ju-diciaire et les recherches personnelles que livre cet homme animé par une conviction insensée, le film s’attache avant tout à la quête de vérité de ce père meurtri, à son boulever-sant combat et sa fronde contre le système.
Un drame intime et judiciaire poignant.
SorTiE naTionalE
midniGHT SpECialDE JEFF NICHOLSAvec Michael Shannon, Joel Ed-gerton, Kirsten Dunst...Etats-Unis, 2016, 1h51, V.O.
fuyant d’abord des fanatiques religieux et des forces de police, roy, père de famille et son fils
alton, se retrouvent bientôt les proies d’une chasse à l’homme à travers tout le pays…
Avec son quatrième long métrage et premier film de studio, Jeff Nichols (« Mud ») remet au goût du jour le cinéma fantastique des années 80 et en utilise les codes du genre : enfant aux pouvoirs mystérieux, secte millénariste, agents gouvernementaux… Si l’on connaît depuis « Take Shelter » le goût du réalisateur pour les films teintés d’un fantastique du quotidien, il confirme avec ce nouvel opus sa virtuosité pour repro-duire le merveilleux, sans pour autant déployer une pa-lette d’effets superflus et sensationnalistes. Il bâtit un film profondément personnel, à nouveau hanté par des peurs domestiques, où la cellule familiale est menacée par des éléments extérieurs que l’on ne peut que fuir sans pouvoir totalement leur échapper, rappelant que toute grande œuvre de SF ne se joue pas tant dans les confins métaphysiques de l’univers, que dans ceux, encore plus insondables, du cœur humain. La force de la mise en scène, précise et élégante, sert ici un perma-nent effet de sidération, le surnaturel est filmé comme un surgissement à la portée visuelle ensorcelante, im-primant à l’histoire l’atmosphère sombre et mélanco-lique d’une fable ou d’un conte sur un étrange garçon aux pouvoirs et surnaturels.
Un grand et “mer-veilleux film“ de science-fiction, une œuvre intense et en-voûtante à découvrir absolument.
Du 23 au 29 marsTOUJOURS
À L’AFFICHETOUJOURS
À L’AFFICHE
CE SEnTimEnT dE l’éTéMalgré la tonalité grave de l’histoire (un récit sur le poids des souvenirs et du deuil qui s’étend sur trois années entre Berlin, Paris et New York), Mikhaël Hers signe un film qui aborde avec délicatesse et sensibi-lité l’absence, le temps qui passe et la vie qui reprend ses droits.
Une chronique simple, pudique et touchante qui célèbre avant tout le caractère de la vie.
mErCi paTron !DE FRANCOIS RUFINDocumentaire,France/Belgique, 2016, 1h30
à l’automne 2012, françois ruffin se lance dans une course poursuite humoristique avec Bernard arnault, l’homme le plus riche de france…
François Ruffin, rédacteur en chef du journal Fakir, ancien reporter pour l’émission « Là-bas si j’y suis » et collaborateur au Monde Diplomatique, se définit lui-même comme un «journaliste-activiste». C’est dans le cadre de reportages effectués pour France Inter autour des délocalisations textiles qui vont toucher Poix-du-Nord qu’il va rencontrer les protagonistes de son film, confrontés à la fermeture de l’usine qui les employait. Il décide alors de porter leur cas à l’assemblée générale de LVMH, responsable de la
délocalisation, et fomente une action digne d’un Robin des bois des temps modernes, tendance carnavalesque. drôle, touchant et exaltant, un documentaire social sarcastique et culoté.
lUndi 21 marS à 21H
SoiréE-déBaT avec le réalisateur François RUFIN
1110
du 23 au 29 mars
l’HommE QUi réparE lES fEmmESCe documentaire, brosse le portrait du Docteur Mukwege, qui a consacré sa vie à soigner des femmes victimes de viol au Congo et voué son temps et son énergie à dénoncer ces abomi-nations. Le film, récompensé du Magritte du meilleur do-cumentaire (l’équivalent belge de nos César), retrace son combat pour la défense de ces femmes et fillettes ainsi que sa lutte pour mettre fin aux atrocités et dénoncer l’im-punité des coupables. Le film croise un épisode tragique et barbare de l’histoire de la République démocratique du Congo et le portrait de ce médecin, figure de courage, de persévérance et d’engagement, véritable héros prenant en charge le destin d’une communauté (militant des droits de l’Homme, couverts de prix internationaux, devenu cé-lèbre pour avoir reçu le prix Sakharov pour la liberté de l’esprit et être nommé pour le prix Nobel de la paix). C’est donc à la fois son histoire personnelle, son vécu dans sa pratique et les discours qu’il prononce dans de hauts lieux internationaux qui structurent le récit. Le film, ponctué de panoramiques des superbes paysages de la région, donne la parole à ces femmes, parfois très jeunes, terribles té-moignages faisant écho à quelques images d’archives.
Un documentaire percutant, éprouvant et édifiant.
la TErrE ET l’omBrEDE CESAR AUGUSTO ACEVEDOAvec Haimer Leal, Hilda Ruiz, Marleyda Soto…Colombie/Fr./Chili/Brésil, 2015, 1h37, V.O.Caméra d’Or - Festival de Cannes 2015
Un vieux paysan revient au pays après 17 ans d’absence et découvre un paysage apocalyptique,. Son foyer est cerné par d’immenses plantations de cannes à sucre dont l’exploitation provoque une pluie de cendres conti-nue...
Film d’atmosphère au rythme lent et à la puissance for-melle rare, cette œuvre austère nous emmène sur une terre chargée d’une douleur vibrante et redonne de la dignité à des gens ignorés de tous. Le jeune cinéaste parvient à nous faire ressentir l’injustice que subissent ces femmes et ces hommes et nous conte l’agonie d’un paysan comme s’il s’agissait de celle de l’humanité toute entière.
Un magnifique requiem pour toutes ces vies sacrifiées dans le labeur forcené.
LA COLèRE D’HIPPOCRATE
UN FILM DE THIERRY MICHEL ET COLETTE BRAECKMAN RéALISé PAR THIERRY MICHEL
LES FEMMESL'HOMME
QUI RéPARE
jhR FILMS PRéSENTE
PRoDUIT PAR CHRIsTINE PIREAux ET ERIC vAN ZuYLEN / ScéNARIo THIERRY MICHEL ET COLETTE BREACKMAN / RéALISATIoN THIERRY MICHEL MoNTAgE IDRIss GABEL / MUSIqUE MICHEL DuPREZ - EDO BuMBA
UNE coPRoDUcTIoN LEs FILMs DE LA PAssERELLE / RYvA PRODuCTION / RTBF SEcTEUR DocUMENTAIRES / PuBLIC sENAT / LICHTPuNT / WALLONIE IMAGE PRODuCTIONPRoDUIT AvEc L’AIDE DU CENTRE Du CINéMA ET DE L’AuDIOvIsuEL DE LA FéDéRATION WALLONIE BRuxELLEs ET DE vOO / RTs / Tv5 MONDE / COOPéRATION BELGE Au DévELOPPEMENT - DGD / sPF AFFAIREs éTRANGèREs / OIF / NED
FONDATION GEORGE A. FORREsT / BRussELs AIRLINEs / BIsANGA / CIRCus BELGIuM / LEs EDITIONs RuRALEs / LABORATOIREs sTEROP / LIEGE AIRPORT / NEO-TECH CREATIvE EuROPE – MEDIA PROGRAMME OF THE EuROPEAN uNION / PARLEMENT EuROPéEN
DISTRIbUTIoN jHR FILMs / vENTES INTERNATIoNALES CAT&DOCs
et aussi
SorTiE naTionalE
roSaliE BlUmDE JULIEN RAPPENEAUAvec Kyan Khojandi, Noémie Lvovsky, Anemone…France, 2016, 1h48
vincent croise par hasard rosalie Blum, une femme mystérieuse et solitaire, qu’il est convaincu d’avoir déjà rencontrée...
Pour son premier long-métrage, Julien Rappeneau (scénariste notamment de « Cloclo », « Faubourg 36 ») adapte librement le roman graphique éponyme de Camille Jourdy pour livrer un film personnel et géné-reux qui oscille entre émotion et comédie. La structure particulière du récit, découpée en trois parties avec la même histoire vue par plusieurs personnages, dessine des portraits d’êtres qui à un moment particulier de leur existence se trouvent paralysés par leurs peurs ou leur solitude et que les heureux hasards de la vie va aider à se rencontrer et à se reconstruire. Comme rarement dans le cinéma, cette histoire donne la part belle à des personnages souvent invisibles aux yeux de la société mais qui par la magie de l’image, et à travers le regard du réalisateur, sont magnifiés et deviennent de belles personnes, particulièrement attachantes.Ainsi cette histoire très humaine nous est contée à plusieurs voix et autant de points de vue, au fil d’une filature aussi ludique qu’intrigante qui instaure une forme de suspense savoureux et imprime au film des accents de conte réaliste. Pour donner chair à ses personnages, le réalisateur a réuni une galerie de comédiens (tous croqués avec empathie) qui para-chève le charme de cette première œuvre au bon-heur communicatif. On retrouve ainsi Kyan Khojandi (découvert dans la série télévisuelle Bref) et dans le rôle-titre Noémie Lvovsky qui mêle le désarroi à une fantaisie décalée.
Une fable humaine très attachante, sensible et poétique et résolument optimiste.
dimanCHE 20 marS à 16H - avanT-prEmiÈrE en présence du réalisateur Julien RAPPENEAU et (sous réserve) du comédien Kyan KHOJANDI
(tarif unique : 4e)
1110
TEmpÊTEDE SAMUEL COLLARDEYAvec Dominique, Matteo et Mailys Leborne… France, 2016, 1h29 Film soutenu par l’AFCAE
a 36 ans, dom est marin pêcheur en haute mer et ne rentre que quelques jours par mois à terre. En dépit de ses longues absences, il a la garde de ses deux enfants…
Après avoir déjà bousculé les frontières entre fiction et documentaire (« L’apprenti », « Comme un lion »), Samuel Collardey continue avec autant d’inspiration et de talent cette délicate expérimentation. Ainsi le personnage princi-pal interprété par Dominque Leborne est un rôle plus vrai que nature inspiré par son véritable parcours de marin pê-cheur et de père divorcé. Devant la caméra et avec ses deux enfants, il a rejoué une partie de leur vie, tentant de conci-lier son travail contraignant et l’éducation de ses enfants. Le réalisateur transcende cette matière réaliste, mais scé-narisée, en la filmant comme une odyssée du quotidien. À l’instar de son décors vendéen revigorant, le portrait de ce père aimant mais parfois désemparé (brossé avec empa-thie et respect), révèle un naturel étonnant. Le film réussit à dépasser le simple dispositif aussi singulier soit-il, pour livrer une reconstitution cinématographique qui laisse la place à d’heureux imprévus et à une prise de conscience des responsabilités parentales, en brossant en creux la lutte des classes et les difficultés sociales.
Entre documentaire et fiction, un récit familial touchant à hauteur d’homme.
SorTiE naTionalE
rEmEmBErD’ATOM EGOYANAvec Christopher Plummer, Martin Landau…Canada, 2016, 1h34, V.O.
atteint de démence sénile, un survivant de l’Holocauste parcourt les Etats-Unis en suivant les instruc-tions d’un ami invalide afin de retrouver l’ex-nazi qui a exterminé leurs familles…
Le Canadien Atom Egoyan (« De beaux lendemains », « Ararat »…) nous livre le récit de l’ultime quête d’un vieil homme déterminé à remplir sa mission, malgré ses problèmes de mémoire. Ce thriller est un conte sinistre de vengeance, imprégné de gravité morale et
d’humour noir, dans lequel un des moments les plus noirs de notre Histoire se heurte à une histoire contemporaine et où la possibilité d’une vengeance arrive à échéance. Dans le rôle principal, le septuagénaire Christopher Plummer offre une superbe performance en réussissant à jouer ce vieil homme souffrant de perte de mémoire sans aucun cliché. Il rend son personnage touchant, sans tomber dans le mélodramatique. À ses côtés, les vétérans Martin Lan-dau et Bruno Ganz l’appuient de belle façon, rendant cette vengeance obsessive aussi troublante qu’intéressante.
Un thriller efficace autour de la question de la mémoire, ou plutôt de l’oubli.
SorTiE naTionalE
médECin dE CampaGnEDE THOMAS LILTIAvec Francois Cluzet, Marianne Denicourt, Felix Moati…France, 2016, 1h42
Tous les habitants, dans ce coin de campagne, peuvent compter
sur Jean-pierre, le médecin qui les ausculte, les soigne et les rassure jour et nuit, 7 jours sur 7. malade à son tour, Jean-pierre voit débarquer nathalie, médecin depuis peu, venue de l’hôpital pour le seconder…
Après son retentissent « Hippocrate », le réalisateur Tho-mas Lilti, lui-même médecin il y a encore deux ans, puise de nouveau son inspiration dans la médecine et nourrit cette fiction de son expérience personnelle. Si son film n’est ni un état des lieux ni une sonnette d’alarme sur le manque de médecins dans nos campagnes, il met néan-moins l’accent sur une réalité et un enjeu majeur dans nos sociétés contemporaines et rend surtout un bel et vibrant hommage à un métier qui tend à disparaitre. En brossant le tableau d’un village dont la vie s’articule autour de cette figure emblématique, véritable héros populaire, le réalisateur tisse un récit parcouru d’humanisme. Plus op-timiste que dans son précédent film, Lilti reste toujours bienveillant envers ses personnages - patients ou prati-ciens - auxquels François Cluzet et Marianne Denicourt prêtent formidablement leurs traits. Sensible mais aussi ponctué d’humour, tout en évitant l’écueil du pathos ou du mélodrame, ce récit à la dimension sociale et politique se teinte d’accents documentaires mêlés à une trame ro-manesque.
Entre humour et émotion, le touchant portrait et hommage d’une belle profession.
du 30 mars au 5 avrilTOUJOURS
À L’AFFICHETOUJOURS
À L’AFFICHE
du 30 mars au 5 avrilTOUJOURS
À L’AFFICHETOUJOURS
À L’AFFICHE
SorTiE naTionalE
QUand on a 17 anSD’ANDRÉ TECHINÉAvec Sandrine Kiberlain, Kacey Mottet Klein, Alexis Loret…France, 2016, 1h56
Film soutenu par l’AFCAE
l’histoire de deux garçons qui se battent tout le temps et que les familles respectives n’arrivent pas à séparer…
Co-écrit avec la cinéaste Céline Sciamma (fine et sensible observatrice de l’univers de l’enfance et de l’adolescence : « Tomboy », « Bande de filles »), le nouveau film d’André Téchiné s’attache au délicat passage à l’âge adulte à travers la relation triangulaire entre une mère et deux adolescents. À 72 ans le réalisateur des « Roseaux sauvages » et des « Témoins » renoue ainsi avec les amours adolescents et signe un film très physique. Filmé dans la magnifique na-ture sauvage de l’Ariège, sur laquelle passent le temps et les saisons, l’histoire instaure une véritable dramaturgie avec les fulgurances et même la violence parfois propres à la jeu-nesse. Avec une formidable bienveillance, Téchiné porte un regard et une attention empathiques sur tous ses person-nages et ne sacrifie jamais les adultes au détriment de ses jeunes protagonistes. Avec une rafraîchissante modernité et juvénilité, il montre comment tout vole face à l’amour, les étiquettes sociales comme les préjugés sexuels.
Un magnifique récit d’ap-prentissage adolescent, romanesque, fulgurant et lumineux.
KEEpErDE GUILLAUME SENEZAvec Kacey Mottet Klein...Belgique/France/Suisse, 2016, 1h31
maxime et mélanie, 15 ans, sont amou-reux et vont avoir un bébé...
Sur un sujet délicat, ce premier film du franco-belge Guillaume Senez brosse avec délicatesse et une grande justesse le portrait d’une jeunesse et offre une ré-flexion sur l’impossibilité d’être père, à un âge où l’enfance est encore proche. L’histoire aux accents naturalistes et réalistes n’est pas sans évoquer le cinéma d’Alain Tanner, Mike Leigh ou des frères Dardenne, tout en embrassant de belles ambitions esthétiques avec le choix du Scope. Affir-mant aussi de belles qualités d’écriture, cette œuvre sen-sible est portée par l’énergie de ses jeunes comédiens qui réussissent à traduire toute la fragilité et l’insouciance de nce, mais aussi sa force aussi et son coté jusqu’au-boutiste.
Une chronique de l’adolescence justement récompensée dans de nombreux festivals.
du 30 mars au 5 avril
Du 6 au 12 avril TOUJOURS
À L’AFFICHETOUJOURS
À L’AFFICHE
SorTiE naTionalE
Good lUCK alGEriaDE FARID BENTOUMIAvec Sami Bouajila, Franck Gastambide,Chiara Mastroianni, Hélène Vincent…France, 2016, 1h30
deux amis d’enfance conçoivent avec passion des skis haut de
gamme mais leur entreprise est en péril. pour la sauver, ils se lancent dans un pari fou : qualifier Sam aux Jeux olym-piques d’hiver sous la bannière de l’algérie…
Entre comédie sociale et importance de l’héritage familial et culturel, cette histoire singulière et tou-chante célèbre l’amitié et les valeurs de solidarité et d’entraide, tout en brossant le combat et la victoire d’un homme qui va se dépasser. Cette histoire très personnelle et sincère s’inspire ainsi de l’aventure incroyable qu’a vécue le frère du réalisateur et ré-sonne aujourd’hui comme l’affirmation d’une vision positive et d’un humanisme revigorant. Car au-delà de l’exploit sportif, ce défi improbable est aussi l’occasion pour le héros de renouer avec ses racines algériennes, avec en creux une vision po-sitive de l’immigration ou de la double culture. Entre émotion et légèreté, le premier film de Farid Ben-toumi réussit ainsi à osciller entre humour, légèreté et émotion en nous invitant à suivre ses traces et comme lui à croire en la force de ses rêves.Sami Bouajila se révèle particulièrement touchant et généreux aux côtés de Franck Gastambide (le ré-alisateur de « Pattaya », dans un registre différent) et de la comédienne Chiara Mastroiani dans le rôle délicat de l’épouse, sans oublier la figure paternelle avec la relation très émouvante entre un fils et son son père âgé et une vision juste et touchante de la transmission.
Un premier film personnel, sincère et généreux aux ac-cents de fable… Une comédie réso-lument tournée vers l’Humain qui fait du bien !
JEUdi 31 marS à 21H
SoiréE-déBaT avec le réalisateur Farid BENTOUMIDu 6 au 12
avril TOUJOURS
À L’AFFICHETOUJOURS
À L’AFFICHE
12
lETTrES aU pÈrE JaCoBDE KLAUS HAROAvec Kaarina Hazard, Heikki Nousiainen, Jukka Keinonen…Finlande, 2010, 1h15, V.O.
Condamnée à perpétuité pour meurtre, leila est mystérieuse-ment libérée et envoyée auprès d’un vieux prêtre aveugle pour être sa nouvelle assistante…
Ce beau film finlandais, grave, austère et chrétien s’ins-crit dans la grande tradition du cinéma de Dreyer ou Bergman. Cette histoire simple et émouvante relate la rencontre magnanime et improbable de deux person-nages, formidablement interprétés, qui essaient de s’apprivoiser. L’histoire se tisse au fil de leurs échanges d’abord compliqués, pour les conduire vers un chemine-ment d’une immense humanité, pétri de justesse et de drôlerie entremêlée à la mélancolie. En explorant les thèmes de la rédemption, du bien et du mal, de la faute et du pardon, Klaus Härö signe un conte bucolique bercé par une atmosphère solaire de douce quiétude. Cette histoire simple et profondément humaine nous interroge sur la faiblesse humaine et sur notre place au sein du monde, dans nos moments forts comme dans nos moments faibles.
Entre récit initiatique et crépusculaire, une curiosité venue du nord à découvrir.
CraCHE CŒUrDe JULIA KOWALSKIAvec Andrzej Chyra, Liv Henneguier…France/Pologne, 2016, 1h23
Film soutenu par l’ACID
Un ouvrier polonais arrive en france pour rechercher son fils qu’il a abandonné quinze ans plus tôt. il tente de le retrouver avec l’aide de rose, la fille de son patron.
Ce premier long métrage de la franco-polonaise Julia Kowalski semble s’inscrire dans une longue lignée de récits d’apprentissage de jeune fille, avec ses amours contrariées et ses difficultés familiales. En évoquant la découverte adolescente du désir, thème maintes fois exploité au cinéma, son auteure-réalisa-trice qui s’inspire très largement de sa vie, revisite les passages obligés du genre mais avec un regard per-sonnel. Porté par la présence magnétique de sa jeune actrice principale, cet audacieux récit à la frontière poé-tique du réel entrelace un entre deux culturel : la Po-logne et la France, musique folklorique et rock électro et joue encore sur ces oppositions à travers la relation fille/père. Une dimension sociale parcoure le film qui à travers ce portrait évoque aussi en creux la cruauté des rapports de classes.
Un premier film fougueux, authentique et touchant.
SorTiE naTionalE
lE CŒUr réGUliErDE VANJA DALCANTARAAvec Isabelle Carré, Niels SchneiderFrance/Belgique, 1h30
alice part au Japon sur les traces de son frère. Elle arrive dans un petit village où les japonais mettent fin à leurs jours en sautant d’une falaise...
Pour sa seconde réalisation, la cinéaste belge Vanja Dalcantara signe un film aussi beau que profond, tout en émotion feutrée. Avec une infinie délicatesse et une grande sensibilité d’écriture, elle signe une adaptation inspirée du roman d’Olivier Adam et offre une poignante méditation sur la disparition.Le film est une invitation au voyage et ne craint pas d’évoquer la mort, mais surtout la vie et le chemin initia-tique vers une nouvelle forme de liberté, d’ouverture aux autres et à soi. On assiste ainsi à la belle et apaisante renaissance de son héroïne incarnée par Isabelle Carré, lumineuse et vibrante, qui après un événement tragique va être obligée de lâcher prise en partant sur les traces de son frère disparu, mais surtout à se réconcilier avec elle-même. En délocalisant une partie de l’intrigue dans un Japon rural, le film ne se contente pas de changer de décor, mais offre aussi un point de vue occidental et assez inédit dans le cinéma sur le pays du soleil levant, loin de tout exotisme facile. Cultivant par petites touches un cinéma de sensations et d’impressions, la réalisatrice fait se côtoyer le monde des vivants et des fantômes devant revenir des limbes du passé et de leur chagrin pour pouvoir se retrouver et se reconstruire.
Une magnifique et poignante histoire de renaissance.
vEndrEdi 1er
avril à 21H
SoiréE-déBaT
avec la réalisatrice
vanja dalCanTara
13
14
DU
2 A
U 8
MA
RS
mer
cred
i 2Je
udi 3
vend
redi
4Sa
med
i 5di
man
che
6lu
ndi 7
mar
di 8
SorT
iE n
aTio
nalE
ma
pETi
TE p
lanÈ
TE v
ErTE
36
mn
- V.f.
14h3
0 / 1
5h30
10h4
514
h / 1
5h16
h / 1
7h15
h30
/ 16h
1514
h15
/ 15h
45
ZooT
opiE
1h
40 -
V.f.
14h
/ 16h
30
18h3
010
h30
14h
14h
10h3
018
h14
h / 1
6h45
16h
/ 18h
16h
/ 18h
14h3
0 / 1
6h30
la T
oUr
2 Co
nTrÔ
lE in
fErn
alE
1h2
815
h45
19h
16h1
5 / 2
2h16
h15
/ 22h
18h4
521
hSo
rTiE
naT
iona
lESa
inT
amoU
r 1
h41
13h4
515
h15
16h
18h
10h3
0 / 1
4h15
14h3
014
h18
h30
/ 21h
17h1
5 / 2
1h19
h45
/ 21h
4520
h / 2
2h17
h15
/ 21h
16h3
0 / 2
1h16
h / 2
1h
avE
CéSa
r !
1h46
- V.
o.18
h30
/ 21h
10h3
018
h20
h / 2
2h10
h30
14h
16h1
5 / 1
8h30
16h3
0 / 1
8h45
20h
/ 22h
16h4
5 / 2
1h18
h30
/ 21h
la v
aCHE
1h
3216
h30
/ 20h
4510
h30
14h
/ 20h
14h1
510
h30
16h3
0 / 1
8h45
14h
/ 21h
14h
/ 21h
18h
/ 20h
19h
/ 21h
pEUr
dE
riEn
2h
16h1
514
h15
21h
14h
18h3
018
h30
16h1
5
préJ
UdiC
E 1
h45
14h
16h4
518
h45
21h1
514
h14
h15
16h1
5
lES
noUv
EaUx
loU
pS d
U W
EB
1h19
- V.
o.19
h15
19h1
514
h
à Un
E HE
UrE
inCE
rTai
nE
1h15
- V.
o.17
h45
21h1
518
h15
14h
19h1
517
h
Un J
oUr
avEC
, Un
JoUr
San
S 2
h01 -
V.o
.20
h45
18h4
516
h15
18h4
516
h16
h30
/ 20h
4518
h30
/ 21h
GaZ
dE f
ranC
E 1
h26
14h1
521
h19
h14
h15
fEdo
ra
1h54
- V.
o. •
Ciné
-ClU
B21
h16
h30
14h •
18h3
0AVANT-PREMIÈRE
: no
land
’S S
onG
1h3
1 - V
.o.
20h3
0
DU
09
AU
15
MA
RS
mer
cred
i 9Je
udi 1
0ve
ndre
di 11
Sam
edi 1
2di
man
che
13lu
ndi 1
4m
ardi
15
ma
pETi
TE p
lanÈ
TE v
ErTE
36
mn
- V.f.
14h3
016
h14
h30
/ 15h
45So
rTiE
naT
iona
lETH
E aS
SaSS
in
1h45
- V.
o.14
h14
h / 2
1h16
h15
14h
16h4
518
h30
/ 20h
4514
h15
18h4
5 / 2
1h15
19h
/ 21h
18h4
5 / 2
1h30
18h4
5 / 2
1h16
h30
/ 21h
épEr
dUm
EnT
1h5
016
h15
/ 21h
14h
14h1
516
h30
10h3
014
h16
h30
16h3
0 / 1
8h45
16h3
0 / 2
1h15
19h1
5 / 2
1h14
h / 1
8h45
16h1
5 / 2
0h45
18h4
5 / 2
1hSo
rTiE
naT
iona
lEdE
S no
UvEl
lES
dE l
a pl
anÈT
E m
arS
1h4
114
h30
14h3
014
h / 2
2h14
h / 1
6h20
h10
h30
16h3
0 / 1
8h45
14h
/ 21h
16h3
0 / 2
0h45
16h4
5 / 1
8h45
16h
/ 20h
45
Sain
T am
oUr
1h4
215
h30
/ 19h
1516
h30
/ 21h
14h
/ 18h
4516
h / 2
2h10
h30
16h1
5 / 1
8h30
14h1
5 / 1
8h45
16h3
0 / 2
1hSo
rTiE
naT
iona
lElo
UiS-
fErd
inan
d Cé
linE
1h
37•
Soir
éE-d
éBaT
ave
c le
réa
lisat
eur
et le
com
édie
n (s
ous
rése
rve)
16h3
0 / 1
8h30
16h4
5 / 2
1h14
h15
/ 21h
•17
h / 2
0h10
h30
14h1
5 / 2
1h16
h45
/ 19h
14h
/ 18h
15
l’Hi
SToi
rE d
U Gé
anT
Tim
idE
1h3
6 - V
.o.
18h4
519
h16
h30
/ 19h
18h
14h3
016
h30
19h
SorT
iE n
aTio
nalE
alia
S m
aria
1h
31 -
V.o.
14h1
5 / 2
1h14
h30
/ 21h
16h
/ 20h
14h
/ 18h
16h4
5 / 1
8h45
14h1
5 / 1
8h45
16h3
0 / 2
1h
lE T
réSo
r 1
h29
- V.o
.17
h30
19h
18h
22h
20h4
5ad
apTé
(S)
52
mn
Soi
réE-
déBa
T av
ec l’
hôpi
tal E
rasm
e21
hop
éra-
SélE
CT 2
h10
- V.o.
Jo
naS
KaUf
man
n U
ne s
oiré
e av
ec p
UCCi
ni14
h
15
DU
16
AU
22
MA
RS
mer
cred
i 16
Jeud
i 17
vend
redi
18Sa
med
i 19
dim
anch
e 20
lund
i 21
mar
di 2
2
lE v
oyaG
E dE
CHi
Hiro
2h
02 -
V.f.
14h3
014
hL
E P
RIN
TE
MP
S D
U C
INÉ
MA
SorT
iE n
aTio
nalE
THE
lady
in T
HE v
an
1h42
• C
iné-
thé
V.f.
16h
14h
18h4
5
V.o.
14h •
16h4
5 / 2
1h16
h / 2
1h18
h / 2
0h16
h 18
h / 2
1h10
h30
15h3
0 / 1
8h45
16h
/ 19h
16h1
5 / 2
1h15
SorT
iE n
aTio
nalE
aU n
om d
E m
a fi
llE
1h2
714
h30
14h
/ 21h
14h
14h
10h3
0 / 1
4h13
h30
14h
19h1
5 / 2
1h18
h / 2
2h16
h30
/ 20h
17h3
0 / 2
1h15
h15
/ 21h
1519
h / 2
1hSo
rTiE
naT
iona
lEm
idni
GHT
SpEC
ial
1h5
2 - V
.o.
14h
18h3
0 / 2
1h14
h16
h30
10h3
014
h16
h30
/ 21h
18h4
5 / 2
0h45
18h1
5 / 2
2h18
h45
/ 22h
16h1
5 / 1
8h45
18h
/ 21h
lE C
rim
E dU
Som
mEl
iEr
1h4
0 - V
.o.
• So
irée
dég
usta
tion
18h3
016
h45
/ 18h
4520
h30 •
20h
10h3
0 / 2
1h15
13h3
015
h30
THE
aSSa
SSin
1h
45 -
V.o.
17h
/ 21h
16h3
0 / 1
8h45
14h
/ 16h
1514
h15
/ 21h
14h
/ 21h
17h
/ 18h
4514
hm
ErCi
paT
ron
! 1h
23•
Soir
éE-d
éBaT
ave
c le
réa
lisat
eur
15h3
015
h45
/ 19h
3021
h •17
h30
dES
noUv
EllE
S dE
la
plan
ÈTE
mar
S 1
h41
16h1
5 / 1
8h45
14h1
5 / 2
1h14
h / 2
0h16
h / 2
2h13
h45
/ 19h
1516
h30
/ 19h
1514
h / 1
8h15
CE S
EnTi
mEn
T dE
l’é
Té
1h46
18h3
018
h45
17h3
016
h
loUi
S-fE
rdin
and
Céli
nE
1h37
17h1
516
h17
h15
19h1
5
alia
S m
aria
1h
31 -
V.o.
16h3
013
h45
/ 19h
1516
h30
/ 21h
14h
/ 18h
13h4
5 / 2
1h15
15h3
013
h45
paCo
dE
lUCÍ
a 1
h35
- V.o
. •
Soi
réE
GUiT
arE
21h•
AVANT-PREMIÈRE
: roS
aliE
BlU
m
1h35
• rE
nCon
TrE
avec
le r
éalis
ateu
r Ju
lien
rapp
enea
u et
le c
oméd
ien
Kyan
Kho
jand
i (so
us r
éser
ve)
16h•
opér
a-Sé
lECT
: Bo
riS
GodU
nov
3h
20h1
5
DU
23
AU
29
MA
RS
mer
cred
i 23
Jeud
i 24
vend
redi
25
Sam
edi 2
6di
man
che
27lu
ndi 2
8m
ardi
29
lE v
oyaG
E dE
Tom
poU
CE
57 m
n - V
.f.•
prés
enta
tion
des
mar
ionn
ette
s14
h30•
16h1
515
h45
SorT
iE n
aTio
nalE
méd
ECin
dE
Cam
paGn
E 1
h42
14h1
514
h15
/ 21h
14h
14h
10h3
0 / 1
4h15
13h4
514
h15
17h
/ 21h
18h4
5 / 2
1h16
h / 2
2h16
h30
/ 21h
16h3
0 / 2
1h17
h / 2
1h
THE
lady
in T
HE v
an
1h42
- V.
o.16
h30
14h1
514
h16
h / 2
0h10
h30
17h
18h3
019
h / 2
1h18
h30
/ 21h
16h1
5 / 2
0h16
h30
/ 18h
3018
h45
/ 21h
SorT
iE n
aTio
nalE
roSa
liE
BlUm
1h
3514
h19
h / 2
1h16
h30
/ 21h
14h
16h3
0 / 2
1h14
h18
h / 2
0h10
h30
16h1
5 / 2
1h14
h15
19h
/ 21h
16h3
019
h / 2
1h
mid
niGH
T Sp
ECia
l 1
h52
- V.o
.16
h / 1
8h30
18h3
0 / 2
1h18
h30
/ 22h
14h
14h
14h
16h1
5 / 2
1h17
h45
/ 22h
18h4
5 / 2
0h45
16h1
5 / 1
8h45
lE C
rim
E dU
Som
mEl
iEr
1h4
0 - V
.o.
16h1
519
h18
h / 2
2h18
h14
h15
16h3
014
h15
SorT
iE n
aTio
nalE
rEm
EmBE
r 1
h35
- V.o
.14
h16
h30
/ 19h
16h
14h
10h3
014
h15
/ 21h
14h1
5 / 1
8h45
18h4
5 / 2
1h 18
h / 2
0h18
h / 2
0h16
h30
/ 18h
45la
TEr
rE E
T l’
omBr
E 1
h37
- V.o
.16
h30
14h
22h
21h
16h3
0
l’Ho
mm
E QU
i rép
arE
lES
fEm
mES
1h
5216
h30
22h
14h
18h3
018
h45
TEm
pÊTE
1h
2914
h30
16h
16h
/ 20h
19h
21h
jeun
esfa
mil
leSé
ance
s au
dio
desc
ript
ion
et s
ous-
titr
ées
pour
mal
ente
ndan
ts, r
ende
z-vo
us s
ur le
sele
ct.v
ille-
anto
ny.fr
coup
de
cœur
enfa
nts
tout
-pet
its
cinÉ
-tHÉ
AC
HE
TE
Z A
US
SI
VO
S P
LA
CE
S S
UR
IN
TE
RN
ET
: les
elec
t.ville
-anto
ny.f
r
Prin
ciPa
ux
Ta
riFS
: Ta
rif
norm
al :
6,5
€ T
arif
JEU
nES
(-14
ans
et
cart
e du
11)
: 4 €
Tar
if E
nfan
TS C
iné-
GoûT
Er :
3,5
€ T
arif
réd
UiT
poUr
ToU
S lE
S lU
ndiS
ET
mEr
CrEd
iS :
5,5
€
et p
our
les
étud
iant
s, -
18 a
ns, +
de
65 a
ns, f
amill
es n
ombr
euse
s, c
hôm
eurs
, à t
oute
s le
s sé
ance
s, s
auf w
eek-
end
et jo
urs
féri
és. T
arif
Gro
UpE
(nou
s co
nsul
ter)
Bal
lETS
ET
opér
aS :
20 €
/12
€
(Jeu
nes,
abo
nnés
...) C
arTE
d’a
Bonn
EmEn
T (1
0 e
ntr
ées,
val
able
po
ur
2)
: 52
€ +
1 €
au
1er
ach
at.
impr
imer
ie/m
aque
tte
: art
epri
nt
Conc
epti
on g
raph
ique
: fr
édér
ic c
oyèr
e • c
oule
urkf
édé
pôt
léga
l n
°2 -
199
3
Pr
og
ra
mm
e d
u c
iné
ma l
e Sé
lect
Cin
éma
mU
niC
ipa
l d
E la
vil
lE d
’an
Ton
y •
10 a
vEn
UE
dE
la d
iviS
ion
lEC
lErC
- 9
2160
an
Ton
y
prog
ram
mat
ion
& ré
dact
ion
: Ch
rist
ine
Be
auch
em
in-F
lot
• Co
urri
el :
cine
ma.
lese
lect
@vi
lle-a
nton
y.fr
• H
orai
res
: 01 4
0 96
68
88
Sam
Edi 1
2 m
arS
à 14
H : J
onaS
KaU
fman
n : U
nE S
oiré
E av
EC p
UCCi
niJ
on
as
Kau
fman
n,
le p
lus
gra
nd t
énor
viv
an
t, s
e pro
du
it d
an
s u
n h
om
mage
à P
ucc
ini
enre
gis
tré
à L
a S
cala
de
Milan
en
ju
in
der
nie
r : u
n v
érit
able
tri
om
ph
e !
lUnd
i 21 m
arS
à 20
H15
: Bor
iS G
odUn
ovR
etra
nsm
issi
on
en
dir
ect
dep
uis
le R
oy
al O
per
a H
ou
se d
e L
on
dre
s de
l’opér
a d
e M
uss
org
sky
, mis
en
scè
ne
par
Ric
hard
Jon
es.
DU
30
MA
RS
AU
5 A
VR
ILm
ercr
edi 3
0Je
udi 3
1ve
ndre
di 1er
Sam
edi 2
dim
anch
e 3
lund
i 4m
ardi
5
lE p
ETiT
mon
dE d
E lé
o 3
0 m
n - V
.f.16
h16
h
CinE
ma
para
diSo
2h
0414
h•10
h30
SorT
iE n
aTio
nalE
QUan
d on
a 17
anS
1h
5614
h15
14h
14h3
0 / 2
1h14
h15
14h
14h
14h
18h4
5 / 2
0h45
16h1
5 / 1
8h30
17h1
5 / 2
1h16
h45
/ 21h
18h3
0 / 2
1h18
h30
/ 21h
méd
ECin
dE
Cam
paGn
E 1
h42
14h1
514
h15
/ 21h
14h3
014
h10
h30
14h3
0 / 2
1h16
h30
/ 21h
16h3
0 / 2
1h16
h45
/ 18h
4518
h45
/ 21h
16h
/ 18h
30So
rTiE
naT
iona
lEGo
od l
UCK
alGE
ria
1h3
0•
Soir
éE-d
éBaT
ave
c le
réa
lisat
eur
14h1
519
h / 2
1h16
h30
/ 21h
•17
h19
h / 2
1h16
h30
20h
/ 22h
10h3
0 / 1
4h18
h45
/ 21h
16h4
5 / 1
9h14
h30
19h
/ 21h
KEEp
Er
1h35
16h3
0 / 1
9h15
14h
14h
19h
16h3
0 / 1
8h30
16h3
0 / 1
8h45
14h3
0 / 1
8h45
16h3
0 / 2
1h21
h30
SorT
iE n
aTio
nalE
lE C
oEUr
réG
UliE
r 1
h35
• So
iréE
-déB
aT a
vec
la r
éalis
atri
ce16
h45
/ 21h
1514
h15
/ 18h
4516
h21
h•14
h10
h30
/ 14h
16h3
013
h45
16h4
5 / 2
0h 19
h / 2
1h18
h45
/ 21h
16h3
0 / 2
1h
lETT
rES
aU p
ÈrE
JaCo
B 1
h15
- V.o
.19
h18
h14
h15
16h3
014
h30
15h4
5
rEm
EmBE
r 1
h35
- V.o
.17
h / 1
8h45
16h4
5 / 2
1h17
h / 1
9h16
h15
/ 22h
14h3
0 / 2
1h16
h15
/ 21h
16h3
0 / 1
9h
CraC
HE C
ŒUr
1h
2319
h19
h45
18h1
517
h15
Top Related