YACEF SAÂDI JETTE UN 4 7 0 PAVÉ DANS LA MARE 0 I N S I r e ...

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JEUDI 28 AVRIL 2011 - 24 JOUMADAAL-AWAL 1432 - N° 6243 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Y ACEF SA ÂDI JE TTE UN P A VÉ DANS L A MARE Il accuse Ighilahriz de n’avoir pas pris part à la révolution À TRA VERS UN DROIT DE RÉPONSE, ALI Y AHIA ABDENNOUR PRÉCISE : «Voilà pourquoi l’armée doit prendre ses responsabilités» Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 PAGE 3 PAGE 4 LE VERDICT A É RENDU HIER Les ex-P-dg du port d’Alger lourdement condamnés PAGE 7 APRÈS A VOIR RÉUSSI À MARCHER HIER Les psychologues prévoient des rassemblements hebdomadaires PAGE 6

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JEUDI 28 AVRIL 2011 - 24 JOUMADA AL-AWAL 1432 - N° 6243 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l YACEF SAÂDI JETTE UNPAVÉ DANS LA MARE

Il accuse Ighilahrizde n’avoir pas prispart à la révolution

À TRAVERS UN DROITDE RÉPONSE, ALIYAHIA ABDENNOURPRÉCISE :

«Voilà pourquoil’armée doit prendreses responsabilités»

Edi

tion

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NII

II-0

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l LE VERDICT A ÉTÉRENDU HIER

Les ex-P-dg du portd’Alger lourdement

condamnés PAGE 7

l APRÈS AVOIR RÉUSSIÀ MARCHER HIER

Les psychologuesprévoient des

rassemblementshebdomadaires

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Aen croire des sources crédibles, le servicedu protocole de la présidence de laRépublique connaîtra bientôt un nou-

veau changement à sa tête.L’actuel directeur du protocole présiden-

tiel, M. Mokhtar Reguieg, serait, en effet,pressenti pour prendre une ambassade d’Al-gérie en Europe, ajoutent les mêmessources.

Et les médicaments périmés ?Le chauffeur de la PCH (Pharmacie centrale des hôpitaux) a été

condamné à 4 ans de prison assortis d’une amende de 500 000 dinarspour avoir perdu 2,5 milliards de centimes de produits anticancéreux.

La sanction peut paraître juste. Mais qui va sanctionner les respon-sables de ces pertes de plusieurs centaines de milliards de médica-ments périmés ?

Un jour, un sondage

OUI

NON

sans opinion

Résultats du dernier sondagePensez-vous que c’est l’Etat qui ne fournit

pas assez d'efforts pour amener les citoyensà utiliser le chèque ?

OUI : 87,66%NON : 10,,03%SANS OPINION : 2,31%

Pensez-vous que le président Bouteflika estencore en mesure d’assurer ses fonctions ?

Déposez votre réponse sur le sitedu Soir d’Algérie

www.lesoirdalgerie.com

PP ERISCOOPERISCOOPJeudi 28 avril 2011 - Page 3

[email protected]

Déménagementdes AE : tout est

fin prêt ?Après l’épisode de la

climatisation du nouveausiège des Affaires étran-gères, on apprend qu’uneentreprise vient d’êtresélectionnée pour s’oc-cuper du déménagementdes documents et maté-riels.

Les cadres du ministè-re espèrent que c’est là ladernière phase avantd’occuper leurs nou-veaux bureaux.

epay.dz est néLe magazine IT dédié aux TIC nous

apprend dans son dernier numérocomment un jeune informaticien atransformé en réalité l’avènement due-commerce en Algérie. Le siteepay.dz est désormais fonctionnel etson promoteur affiche une volontéd’agrandir son entreprise.

Epay.dz est unservice de paie-ment en ligne quioffre la possibili-té de payer desachats, de rece-voir des paie-ments mais nepermet pas d’en-voyer et de rece-voir de l’argent.

L’OAS fêtée et honoréeà Nice

Christian Estrosi, maire UMP de Nice, a don-né son aval à la célébration, par certaines asso-ciations proches de l’extrême droite, du «soulè-vement contre la République des généraux àAlger en avril 1961». Malgré la protestation deplus d’une dizaine d’associations, dont la Liguedes droits de l’Homme, les amis de Max Mar-chand, de Mouloud Feraoun et de leurs compa-gnons, l’Association nationale des pieds-noirsprogressistes et leurs amis, le rassemblement aeu lieu à Nice devant le monument où se trouvegravé le nom du chef des tueurs de l’OAS RogerDegheldre, symbole de l’Algérie française. Sesreprésentants ont fait un éloge public de cetteinsurrection, et ce, avec la bénédiction du maireet la complicité du préfet de la région, qui n’arien fait pour empêcher cette célébration.

Amiroucherevient cette

semaineAmirouche, une vie,

deux morts, untestament, le livre écritpar le leader du RCD,Saïd Sadi, est désormaisdisponible en versionarabe. Au moment de saparution, l’auteur avaitpromis une traduction enarabe dans les meilleursdélais. Désormais, c’estchose faite.

Changement au protocole

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Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 28 avril 2011 - PAGE 4

Nawal Imès - Alger(Le Soir) - Sans détour, YacefSaâdi s’insurge contre ce qu’ilqualifie de «très bonnes comé-diennes», allusion, dit-il, à despseudo moudjahidate qui pré-tendent avoir pris part à larévolution.

«Ne croyez pas toutescelles qui versent des larmes.

Il y a des femmes qui préten-dent avoir pris part à la guerremais ce sont des menteusesqui excellent dans l’art de fairede la comédie. Je veux préci-sément parler de LouisetteIghilahriz qui dit avoir été tortu-rée, je vous confirme qu’ellen’a aucun rapport avec laguerre de révolution», a-t-il dit.

Des propos tenus en margede la présentation d’un filmdocumentaire intitulé Fidayate.

Le film réalisé par LamiaGacemi est une succession detémoignages de moudjahidate,dont celui de LouisetteIghilahriz.

Un témoignage qui n’a pasété du goût de Yacef Saâdi.Ce dernier n’hésite en effetpas à renier à Ighilahriz le titrede moudjahida.

La réaction de cette derniè-re ne s’est pas fait attendre.Louisette Ighilahriz se défendet menace d’attaquer YacefSaâdi en justice pour diffama-tion.

N. I.

YACEF SAÂDI JETTE UN PAVÉ DANS LA MARE

Il accuse Ighilahriz de n’avoirpas pris part à la révolution

Louisette Ighilahriz amené un véritable combatcontre d’anciens officiersde l’armée française qui ontparticipé à la guerred’Algérie. Un combat pourdénoncer des actes de tor-ture subis durant la Batailled’Alger.

Tarek Hafid - Alger (Le Soir) -Louisette Ighilahriz a enfoui au plusprofond d’elle-même son terriblesecret. Durant des années, elle s’estrefusé d’évoquer les tortures subiesdurant la terrible Bataille d’Alger. Ellefinit par tout dire, en 2000, dans lescolonnes du Monde puis sur le pla-teau d’une télévision française.

Louisette évoque les conditionsdans lesquelles elle a été blesséepuis arrêtée à Chebli, près d’Alger,par une unité de la 10e division deparachutistes. Elle raconte le viol etles séances de tortures infligées parun officier de l’armée française, lecapitaine Graziani.

Les révélations font l’effet d’unebombe en France. En ce début detroisième millénaire, l’opinionpublique prend conscience d’unepartie des exactions commisesdurant la colonisation de l’Algérie.Les langues finissent par se délier.C’est notamment le cas du général àla retraite Paul Aussaresses, alorsofficier de renseignement aumoment des faits, qui raconte sansdétour la torture. Le débat est lancé.En 2001, Louisette Ighilahriz publieun livre-témoignage Algériennes.«Bigeard était à deux pas de moi. Etle gros zèbre qui me torturait en per-sonne sous les yeux de son chef,c’était le capitaine Graziani. Il a ététué en Kabylie en 1958. (....) Bigeardne sortait de sa bouche que des pro-pos orduriers que je n’oserais pas,par décence, vous rapporter. Vouspensez bien, une femme combattan-te ! Je vous passe les sévices quej’ai subis. Ils sont tout simplementinnommables. C’était très dur, quoi !

Ils se sont acharnés contre moi. Jefaisais tout sur moi, je puais. C’étaitde la putréfaction... (...) Que Bigearddémente ou reconnaisse ce qu’il afait, je resterai toujours, à travers desmilliers de cas d’Algériennes etd’Algériens, sa mauvaise conscien-ce.(...) La torture était pratiquée àl’état industriel. Il en a tellement tor-turé qu’il ne se souvient sans douteplus de nous. J’ai été traumatisée àvie. Je ne suis qu’un cas parmi desmilliers d’autres.

Du 28 septembre au 26décembre 1957, je suis restée à la10e DP. Ils me torturaient presquetous les jours», écrit-elle. Une réalité

que réfute un des plus hauts respon-sables de l’armée française, le géné-ral Maurice Schmidt.

Pour l’ancien chef d’état-majordes armées, les déclarations deLouisette Ighilahriz ne sont qu’un«tissu de mensonge». La moudjahi-da décide de saisir le tribunal deParis. L’armée française se retrouvedans le box des accusés. De nom-breux témoins, dont des militaires,se tiennent aux côtés de Louisettequi finit par gagner ce procès. Legénéral Schmidt est condamné pourdiffamation à payer 1 euro symbo-lique.

T. H.

Outrée ! Le mot n’est cer-tainement pas assez fortpour décrire la réaction deLouisette Ighilahriz.

Contactée pour réagir aux pro-pos de Yacef Saâdi, Ighilahriz, quivenait de prendre connaissance despropos rapportés par un confrèrearabophone, s’est dit choquée.

«Je ne comprends pas cesattaques mais je ne suis pas éton-née que cela vienne de Saâdi. Il estdangereux», dit-elle. Ajoutant : «J’aides preuves de ma participation à laguerre. J’ai été blessée lors de lagrande bataille de Chebli. GhssierMohamed qui était à mes côtés esttoujours vivant. Beaucoup detémoins habitant le village peuventtémoigner. On ne m’a tout de mêmepas emprisonnée pour des prunes.»Sans mâcher ses mots, LouisetteIghilahriz se dit «sereine» mais pro-

met de ne «rien lâcher». Elle pour-suit : «je vais le poursuivre, il perdra.A l’avenir, il devra tourner sept foissa langue dans sa bouche avantd’oser parler. C’est tout de mêmeimpossible.» Ighilahriz a confirméhier qu’elle comptait contacter auplus vite son avocat pour «attaqueren bonne et due forme Saâdi». Elledit être en mesure de se défendre etd’apporter la preuve que les proposde Saâdi ne sont que des alléga-tions. «Moi, j’étais à la Wilaya IVtandis que lui était au niveau de laZone autonome d’Alger. Commentpeut-il affirmer ne m’avoir jamais vueen activité ? Je détiens des preuves.Des écrits de Florence Beauget etde Raymond Cloarec.» LouisetteIghilahriz s’est illustrée depuis desannées par son combat pourqu’éclate la vérité sur la torturedurant la guerre de libération. Dansun article du Monde puis dans un

livre intitulé Algérienne, publié en2001, Louisette Ighilahriz avaitraconté les sévices qu’elle avaitsubis, de fin septembre à décembre1957, dans l’un des baraquements

de la 10e division de parachutistesdu général Massu, à Alger. Un anplus tard, à l’occasion d’un débat surune chaîne française, consacré à laguerre d’Algérie, le témoignaged’Ighilahriz était violemment contes-té par le général Schmitt qui qualifiaitson récit de «tissu d’affabulations etde contrevérités».

Le procès qui avait opposé lesdeux protagonistes avait été unevéritable épreuve pour l’anciennemilitante qui confessait : «Oui, j’aisubi des actes innommables de lapart de Graziani. Oui, il m’a violée etquarante-cinq ans après, je n’endors plus. Il a brisé ma vie ! Alors,être traitée de menteuse parM. Schmitt, c’est très dur, je n’enpeux plus !» Elle se retrouve aujour-d’hui au cœur d’une polémiquequ’elle était assurément loin desoupçonner.

N. I.

LOUISETTE IGHILAHRIZ RÉAGIT :

«J’attaque Saâdi en diffamation !»

LE COMBAT DE LOUISETTE IGHLAHRIZ

Celle qui traîna l’armée française devant les tribunaux

C’est la polémique ! Yacef Saâdi jette un pavé dans lamare. Le sénateur, responsable de la Zone autonomed’Alger pendant la guerre de libération, s’attaque àLouisette Ighilahriz.

ATTENTAT À L’EXPLOSIF À CAP-DJINET

Deux gendarmes tuésLes terroristes d’Aqmi, activant dans l’est de la wilaya de Boumerdès, font

encore parler d’eux. Ils viennent, en effet, de commettre un attentat à l’aided’un engin explosif artisanal. La bombe, qui a explosé hier au milieu de lajournée, a tué, selon nos informations, deux gendarmes et blessé un troisiè-me, le chef de brigade de Cap Djinet. Les militaires circulaient à bord de leursvéhicules de service. L’engin explosif déposé au bord du chemin de wilaya CW23 (Bordj-Menaïel/Cap-Djinet) au niveau du village Boumlih a été actionné àdistance par les terroristes.

Abachi L.

SYNDICAT NATIONALDES JOURNALISTES

(SNJ)

Pétition : Pourune presse libre,

n’obéissantqu’aux règles universelles

Suite des signatairesBelhadjoudja Saïd (directeur depublication d’Akher Saâ)Lakhdar Ferrat (journaliste algé-rien à Bruxelles)Mohamed Guerfi (journaliste)Souag Abdelouahab (El Watan)Aomar Ferkouche (Le Jourd’Algérie)Wassim Zine (Al-Khabar)Lila Kahlouch (Waqt El Djazair)Ryma Dahmani (Waqt Eldjazair)Talal Daif (Ennahar)Amel Alahoual (Echourouk)Sabrina Hamdioua (El-Massa)Belal Enouri (Photographe)Ahmed Hafaf (Waqt El Dazair)Taleb Fayçal (Akher Saâ)Tarek Benali (El-MassaSahnoun Hamid (La NouvelleRépublique)El Houari Belazreg (Ennahar)Boumediene Benalia (Ennahar)M’Hamed Mehieddine (Radionet)Noredine Mzala (Le JeuneIndépendant)Mourad Aït Oufela (membre dubureau national du SNJ)Suivra…Cette pétition est ouverte auxseuls membres de la corpora-tion.N.B. : Envoyez vos signaturesà l’adresse :[email protected] appelez au 0554 839133

Syndicat national des journalistes

Yacef Saâdi.

Phot

o:S

amir

Sid

Louisette Ighilahriz.

Phot

o:S

amir

Sid

YACEF SAÂDI, CHEF DE LA ZONE AUTONOME D’ALGER :

«On ne m’a jamais signalé cette femme»Yacef Saâdi ne renie pas les propos qu’il a tenus, mardi, en marge de la

projection du film Fidaïyate. Le chef de la Zone autonome d’Alger préfères’interroger sur le cas de Louisette Ighilahriz.

«Ce que j’ai dit lui a peut-être fait du mal. Mais il faut savoir que j’étaischef de la Zone autonome d’Alger. Notre organisation était bâtie sur un sys-tème cloisonné. Il est possible qu’elle ait travaillé avec X ou Y. Mais pas avecmoi. On ne m’a jamais signalé cette femme», a précisé, hier, Yacef Saâdi lorsd’un entretien téléphonique.

Il a toutefois insisté sur le fait que Malika Ighilahriz, la sœur de Louisette,faisait bien partie des effectifs armés du Front de Libération nationale de lacapitale. «Sa sœur était avec nous, ça je peux en témoigner. Malika Ighilahriza travaillé à nos côtés dans la Zone autonome d’Alger.»

T. H.

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Dans la polémique, il faut tou-jours être maître de sa pensée etde sa plume, écarter l’ankyloseintellectuelle et le dogmatisme,mettre plus de bonne volonté àcomprendre son adversaire,conserver intacte l’ardeur combati-ve pour le changement du systèmepolitique, et dire quelques mots surle pouvoir qui développe tous lesabus dont le peuple souffre. La cri-tique doit faire honneur à l’objectivi-té. L’élite intellectuelle du pays n’aaucun intérêt au changement etveut maintenir le statu quo. Chacunlit entre les lignes, et n’y lit que cequi lui convient. Il ne faut pas tordreles faits et occulter la réalité. Unjournaliste m’a posé la question desavoir qui a amené Bouteflika aupouvoir. C’est l’armée, lui ai-jerépondu, qui doit prendre ses res-ponsabilités. Je n’ai pas employé lemot de putsch et je n’ai pas deman-dé à l’armée de déposer Bouteflikapar un coup d’Etat, ou de rejoindrel’opposition ou de dicter sa décisionaux institutions de l’Etat chargéesd’appliquer l’article 88 de laConstitution, mais de les libérer dela peur qui les écrase pour appli-quer la loi, seulement la loi, toute laloi. La voix des consciences librescertaine de bien traduire la penséedes républicains, s’élève pour flétrirma réponse au journaliste . Toutesles voix ont le droit de se faireentendre, mais il ne faut pas ajouterà l’erreur d’analyse la contrevérité.Comment parler des choses sim-plement sans simplifier ?

Maître Mokrane Aït-Larbi sedemande pourquoi j’ai attenduaujourd’hui pour demander l’appli-cation de l’article 88 et appeler à ladestitution du président Bouteflika.Dans ce milieu semé d'embûches,de pièges, d’interrogations, il nefaut pas s’oublier et se perdre, etconsidérer qu’entre sa professionde foi et les réalités de la vie, il y aun fossé, voire un abîme.

Dans son discours à la nation, leprésident a donné l’image pathé-tique d’un homme affaibli, usé,épuisé par la maladie. L’émotionvive et largement partagée par les

Algériens et les Algériennes estqu’il faut libérer le président de lafonction qu’il ne peut plus assurer.Le président est-il prêt à céder saplace ? Fidel Castro, qui ne peutrien contre la biologie, a renoncé àexercer le pouvoir parce qu’il n’en apas les moyens physiques. «Je tra-hirais ma conscience si j’occupaisune responsabilité qui requiertmobilité et dévouement total, ceque je ne suis pas physiquement encondition de fournir. Je le dis sansdramatiser.» Ma peur mais aussima colère est de voir le sang de lajeunesse couler, car le présidentqui ne veut pas quitter le pouvoirest prêt à sacrifier le pays pour lui.

Le professeur MadjidBencheikh, qui s’est exilé depuisplus d’une décennie, et qui vient detemps en temps nous rendre visite,pour s’apitoyer sur notre sort,déclare «qu’il n’est pas admissibled’appeler une nouvelle fois l’arméeà la rescousse». Il déplore l’absen-ce d’un bulletin de santé actualisédu président. Trois institutions ontle droit d’agir dans l’application del’article 88 : le ministère de la Santépeut désigner 5 à 7 professeurs demédecine pour faire un rapport surl’état de santé du président. Peut-on penser que dans l’état de dicta-ture que traverse le pays, la répon-se peut être autre que «état desanté satisfaisant». Le Conseilconstitutionnel qui a validé toutesles élections entachées de fraudesélectorales massives peut-il propo-ser au Parlement de déclarer l’étatd’empêchement ? L’immobilismepolitique permettra au président derester au pouvoir jusqu’à 2014. Aujournaliste Hakim Laâlam je dirai :J’aime la caricature et les caricatu-ristes parce qu’ils incarnent la liber-té, même quand je suis la cible,parce qu’il faut accélérer la prise deconscience, fût-ce au prix de l’ex-cès et même de l’injustice. Maisfaire un raccourci, un court-circuit,ce n’est pas une caricature, c’estune calomnie, ce n’est pas uneinjustice, c’est une insulte, et je larejette. Le journaliste KharroubiHabib du Quotidien d’Oran écrit :

«Ali Yahia a-t-il agi en pleineconscience du rôle qu’on a voulu luifaire jouer ?» Il faut avoir le coura-ge et la volonté de faire face auxerrements d’une dictature qui infan-tilise les Algériens et lesAlgériennes et atomise la société. Ilfaut insuffler un peu d’air frais dansune société habituée à étouffersous le culte de la personnalité duchef. Le ministre de l’Intérieur parlede ne reconnaître aucun parti avantla révision de la loi sur les partispolitiques. Il devrait veiller à l’appli-cation des lois qui existent. Les par-tis politiques représentent le plura-lisme et concourent à son expres-sion. Monsieur Kharroubi Habib, ilne faut pas avoir le mépris de touteréférence aux faits de l’histoire poli-tique et intellectuelle, qu’il fautpourtant bien connaître si l’on veutdiscuter du problème de la maladiedu président, de son éventueldépart qui constitue un facteurimportant dans l’environnementpolitique et social, dans le débatpublic pour la fin de la dictature et laliberté. Dans cette fantastiqueinversion des faits, seuls comptentla représentation, le déguisement,l’illusion. La conduite rationnelle,éclairée, pondérée, modérée d’uneaction politique ne peut qu’entrer enconflit avec cette agitation fantas-tique et bouillonne. Agitation qui a

pour cause, je le rappelle, la pertede contact délibérée d’une partie denos élites avec les plus élémen-taires principes de la réalité.

Je n’aime pas parler de ma per-sonne mais quand vous dites : «AliYahia a-t-il agi en pleine conscien-ce du rôle qu’on a voulu lui fairejouer ?», je vous dis : les droits del’Homme sont inscrits génétique-ment et politiquement chez moi. Ilssont présents dans mon esprit etdans mon cœur, et représentent maseule démarche.

Pour s’élever dans les affaireshumaines, il faut de l’esprit et ducœur. Dire la vérité avec force,avec constance, avec confiancefroisse les sentiments de certains.

L’impertinence, cette formedouce de rébellion, pour peu qu’el-le serve une cause généreuse,ouvre un champ d’écoute populaireautrement plus efficace que lesrelais habituels.

Monsieur Kharroubi, tout esttransparent dans mon comporte-ment et personne n’a la possibilitéde me dicter ma conduite. Le rôlede l’armée dans les pays de dicta-ture évolue. En Tunisie, le généralRachid Ameur, conseillé par l’am-bassadeur des Etats-Unis, a refuséd’obéir à l’ordre qui lui a été donnépar le président Ben Ali de tirer surles manifestants. Il en est de même

en Egypte. L’armée algérienne sus-cite des interrogations auxquelleselle doit répondre. Elle est le hautlieu de la concertation, de la vuepolitique où s’affrontent les enjeuxidéologiques et les conflits d’inté-rêts entre les clans du pouvoir.

Les signaux captés et décodéspar la presse informent chaque pré-sident de la République que lesdécideurs de l’armée détiennent laréalité du pouvoir, qu’ils auront tou-jours le dernier mot, et qu’il ne luireste plus, selon la formule consa-crée, qu’à se soumettre ou sedémettre. La marche des prési-dents vers et sur les sommets etleur prestige ne durent pas et ladescente peut être douce ou bruta-le. Cette époque est révolue. Denouveaux cadres supérieurs, politi-sés, reflet des divers courantsd’opinion qui traversent la société,d’un niveau intellectuel et militaireélevé, légalistes, sans arrière-pen-sée de putsch, lors des privilègesqui accentuent les injustices et éloi-gnent le peuple de l’armée, veulentl’émergence d’un pouvoir qui semanifeste de bas en haut de maniè-re démocratique, et désirent servirl’Algérie entière, nation, peuple etEtat. Les officiers des nouvellespromotions souhaitent que l’arméese prépare à se retirer de la vie poli-tique, à se moderniser pour menerà bien ses fonctions de défense dela patrie. L’armée ne portera jamaisl'infâme responsabilité de tirer surla foule. Il ne faut pas que la pen-sée de ceux qui s’interrogent surma demande soit la pensée vide duvide. Il ne faut ni déformer le langa-ge ni le sens des mots.

La responsabilité de l’arméedans le problème sérieux et gravede l’application de l’article 88 de laConstitution est qu’elle est la seuleforce de contrebalancer celle duprésident de la République,capable de libérer la commissiondes médecins, le Conseil constitu-tionnel et le Parlement qui délibére-ront alors en toute liberté pour ladestitution de Bouteflika.

Ali Yahia Abdennour

À TRAVERS UN DROIT DE RÉPONSE, ALI YAHIA ABDENNOUR PRÉCISE

«Voilà pourquoi l’armée doit prendre ses responsabilités»

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 28 avril 2011 - PAGE 5

Dans une récente déclaration à la ChaîneIII de l’ENRS qui a été relayée par la pressenationale, M. Abdelaziz Belkhadem, secrétai-re général du FLN, a commis ce qui peut êtreconsidéré comme un blasphème par rapportaux valeurs et aux principes du parti histo-rique qu’il est censé diriger.

Abordant l’hypothèse d’une évolution dusystème politique algérien vers le régime par-lementaire, M. Abdelaziz Belkhadem a estiméqu'une telle perspective exigeait, au préa-lable, une culture démocratique dont lepeuple algérien serait, à l’en croire, démuni.Pour enfoncer le clou, le secrétaire généraldu FLN s’interroge, d’ailleurs, si «l’électeuralgérien votait pour un programme ou pourdes personnes selon des considérations tri-bales ou régionales».

Cette déclaration de l’actuel secrétairegénéral du FLN appelle de nombreusesremarques dictées, autant par la morale quepar la raison. Soulignons, en premier lieu,que cette notion d’incapacité politique dupeuple algérien nous renvoie au leitmotiv dela politique coloniale qui a toujours défendul’idée selon laquelle les Algériens, appelésd’ailleurs «indigènes», étaient des citoyensde seconde zone. Pour mémoire, le régimecolonial avait institué deux collèges électo-raux, le premier collège ouvert aux citoyensde plein droit, parmi lesquels les Algériensnaturalisés, et le second collège, ouvert aureste du peuple algérien. Soulignons, ensecond lieu, que le Front de libération natio-

nale avait, expressément, signifié, dès la pro-clamation du 1er Novembre 1954 que le des-tin de l’Algérie était entre les mains non pasd’une élite, de quelque qualité qu’elle soit,mais de l’ensemble du peuple algérien.Toutes les étapes marquantes de laRévolution ont été le résultat, ainsi, de l’enga-gement lucide, conscient et résolu de tout lepeuple algérien, toutes composantes confon-dues, pas d’une catégorie particulièred’Algériens. Ce n’est pas sans raison que leslogan de la Révolution algérienne fut très

justement «Par le peuple et pour le peuple».Il est choquant que le FLN, le parti qui aconduit le pays à l’indépendance nationale,en vienne, aujourd’hui, à proclamer que lepeuple algérien n’est pas suffisammentconscient pour accéder à l’âge démocratique.

Soulignons, en troisième lieu, quel’Algérie s’enorgueillit, à juste titre, de l’effortcolossal que l’Etat a consenti pour l’élimina-tion de l’analphabétisme au sein de la popu-lation, parallèlement à l’œuvre gigantesquede démocratisation de l’enseignement entre-prise depuis l’indépendance. Que ne se rap-pelle-t-il, M. Abdelaziz Belkhadem, que lecombat contre l’analphabétisme est perma-nent, que des millions d’Algériens étudientchaque jour dans les établissements sco-laires sans compter LE UN MILLION DEUXCENT MILLE étudiants dans les universitéset les instituts. Une preuve éclatante duniveau d’instruction du peuple algérien, sitant est que cela est une condition pour l’ac-cès à l’âge de la maturité politique.

Soulignons, en quatrième lieu, enfin, quele peuple algérien, sous la direction du FLN,a toujours démontré une maturité exemplaireà chaque fois qu'il lui a été demandé de faireun choix fondamental ; à commencer par leréférendum de juillet 1962, qui s'est soldé parle recouvrement de l'indépendance nationale,jusqu'aux grandes discussions totalementlibres et démocratiques organisées à deuxreprises autour des grands axes de la chartenationale et qui ont été marquées par l'extra-

ordinaire degré de conscience politique desmasses populaires. A l’évidence, M.Abdelaziz Belkhadem qui a déjà ouvert lavoie au sein du FLN aux détenteurs de fortu-ne et autres responsables cooptés par effrac-tion, veut-il scier l’arbre sur lequel le FLNrepose, c'est-à-dire les valeurs de justice etd’égalité auxquelles le peuple algérien s’esttoujours identifié. Cette déclaration, en réali-té, n’est pas pour étonner ceux qui observentle cheminement insidieux de M. AbdelazizBelkhadem à la tête du FLN.

Comment un dirigeant qui n’étant pasconvaincu de la nécessité du fonctionnementdémocratique des instances du parti fait élireles bureaux des mouhafadhate dans la clan-destinité, pourrait-il accepter le fonctionne-ment démocratique du pays tout entier ? Il seconfirme que M. Abdelaziz Belkhadem nesaurait continuer se prévaloir de la légitimitéqu’il croit détenir en sa qualité de secrétairegénéral du FLN. Il suffit, en effet, de fréquen-ter la base du FLN dans toutes les kasmate,à travers le pays, pour se persuader qu’il n’aentre les mains qu’un FLN virtuel, le FLN his-torique dans lequel se reconnaissent les mili-tants authentiques lui échappant totalement.

De ce fait, ces militants regroupés enmajorité dans le mouvement du redresse-ment et de l'authenticité du FLN se considè-rent comme partie prenante dans tout dia-logue et débats futurs initiés par SonExcellence le président de la République .

Salah Goudjil

Salah Goudjil répond à Belkhadem

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Sid.

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F.-Zohra B. - Alger (Le Soir)- Les psychologues étaient, hier,au rendez-vous dès 10 h dumatin dans le quartier d’El-Mouradia. Mais ils n’ont pasréussi à aller plus loin que lesarrêts de bus du quartier, blo-qués par le dispositif de sécuritémis en place très tôt dans lamatinée. Malmenés puis tabas-sés, ils n’ont pas pu résister àl’étau qui s’était resserré sur euxet ont dû rebrousser cheminpour entamer une marche spon-tanée en direction de la placeAddis-Abeba. Le visage rougede colère, les vêtements de tra-vers et brandissant une bande-role, M. Keddad, président duSnapsy, criait des slogans

dénonçant «la marginalisation etle mépris subis pas les psycho-logues au niveau des départe-ments ministériels concernés».

Encadrés par deux colonnesde policiers, les psychologuesont descendu l’avenue del’Indépendance banderoles à lamain en criant leur colèredevant «les agressions subiesde la part des forces de l’ordrelors de leur tentative de rassem-blement», a déclaré M. Keddad.«Psychologues agressés, psy-chologues tabassés», «psycho-logues en colère», «wizara hag-gara», «profession en voie dedisparition», ont scandé les psy-chologues protestataires.Arrivés au niveau de l’hôpital

Mustapha-Pacha, les psycho-logues mobilisés ont pénétrédans l’enceinte de l’hôpital etimprovisé un rassemblement quia duré plusieurs heures. Ils ontmême tenté une sortie endehors de l’hôpital mais ont vule portail du CHU rapidementfermé et bloqué par les agentsde sécurité. «Nous demandonsà discuter avec les départe-ments concernés par nos reven-dications, à savoir un statutgénéral, un salaire adapté etune formation adaptée», adéclaré M. Keddad.

Il dira, par ailleurs, que tousles autres corps du secteur de lasanté ont été écoutés par lesdépartements concernés, saufles psychologues. «Nous nebaisserons pas les bras et nousallons poursuivre nos mouve-ments de protestation jusqu’à laprise en charge de nos revendi-cations. Nous demandons àavoir des discussions avec les

secteurs de la santé et de lasolidarité. Ils ne peuvent plusignorer la situation vécue par lespsychologues. Ils ne nous consi-dèrent que lorqu’ils font appel ànous lors des catastrophesnaturelles», s’est indigné M.Keddad. Ajoutant, par ailleurs,que «la Fonction publique est lacause des problèmes vécus parcette profession».

S’estimant satisfait du faitque les psychologues aient pumarcher, le président du Snapsyannoncera un rassemblementdevant le ministère de la Santépour lundi prochain à 10 h, unautre rassemblement la semai-ne d’après devant le siège duministère de la Jeunesse et desSports puis une semaine après,devant le ministère de laSolidarité nationale, avant queles psychologues ne se rassem-blent devant la présidence de laRépublique.

F.-Z. B.

APRÈS AVOIR RÉUSSI À MARCHER HIER

Les psychologues prévoient des rassemblements hebdomadaires

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 28 avril 2011 - PAGE 6

Les psychologues ont marché hier du quartier d’El-Mouradia à proximité de la présidence de la République jus-qu’à l’hôpital Mustapha-Pacha où ils ont tenu un rassemble-ment. Répondant à l’appel de leur syndicat national, leSnapsy, les psychologues qui avaient programmé un ras-semblement devant la présidence ont été repoussés par lesforces de police.

Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - Ilsétaient venus nombreux pour se solidariseravec leurs collègues licenciés pour avoirtenté de créer un syndicat. Peu habitués àde telles scènes devant une telle institutionpublique, quelques fonctionnaires sont sortisaux balcons. Les badauds curieux s’arrê-taient. Un gendarme s’était même approchédes protestataires pour s’enquérir de lasituation. «Tout a commencé le 11 avrilaprès l’élaboration du P-V d’installationd’une section syndicale affiliée au Snapap àl’APC. Nous avons été intimidés plusieursfois et convoqués devant le maire pour nous

expliquer», affirme Réda Mechri, le prési-dent de la section syndicale provisoire.Comme quatre autres collègues, il est sus-pendu depuis le 12 avril, jour de la présenta-tion du P-V d’installation au bureau d’ordrede la mairie. «Ils nous ont accusés de tout !D’être avec Malaoui et pas avec l’aile deFelfoul, de travailler pour Israël, de ne pasavoir d’agrément ! La cinquantaine de tra-vailleurs qui ont observé un sit-in dimanchedernier ont été sommés de s’expliquer dansun questionnaire ! C’est incroyable», dit-il.Deux autres fonctionnaires viennent d’êtresuspendus. La colère des travailleursmonte. Les protestataires estiment que la loialgérienne autorise le pluralisme syndical etque le maire doit respecter cela. «Les fonc-tionnaires sont libres de choisir leur organi-sation. La plupart des travailleurs ne sontpas venus à ce rassemblement de peurqu’on mette fin à leurs contrats. Beaucoupsont contractuels», confie l’un des syndica-listes. «Je suis resté en poste deux ans,sans travailler, tout en touchant l’intégralitéde mon salaire. Le maire Bourouina le

savait, il lui arrivait de me rencontrer dansl’escalier et ne me disait jamais rien. Maisquand j’ai adhéré à un syndicat, on m’a misà la porte», s’emporte Abdelhani, tout enexhibant le document qui atteste de sonlicenciement. «Abandon de poste», lit-on.«C’est parce que j’ai participé à un sit-in»,dit-il. Agé de 48 ans, Abdelhani est père decinq enfants, sa femme ne travaille pas. Iltravaille à la mairie de Sidi M’hamed depuis28 ans et a exercé différentes tâches. Lesdélégués des différentes wilayas ont étéinvités par le Conseil national du secteur descommunes (affilié au Snapap) pour se ras-sembler devant le siège de la commune deSidi M’hamed en vue d’exiger leur réhabilita-tion dans leurs droits et le respect du droitdes travailleurs de choisir leur syndicat. LeConseil national a également décidé d’enta-mer une grève illimitée à partir du 9 mai. Cedébrayage sera ponctué de sit-in au niveaudes sièges de wilaya, du pays chaque jeudi,jusqu’à satisfaction des revendications sou-levées.

I. B.

BÉJAÏADes villageois ferment

la RN 9 à KherrataDes citoyens des villages d’Aït-Laâziz,

Tighremt et Béni-Meraâ, relevant de lacommune de Kherrata ont procédé, dans lamatinée d’hier, à la fermeture à la circula-tion, de la RN9 reliant les wilayas de Béjaïaet Sétif, à hauteur du centre-ville deKherrata. Par cette action, ils expriment leurcolère et protestent contre «l’immobilisme»des autorités locales devant leurs déplo-rables conditions de vie. «Les problèmess’accumulent mais aucune solution ne poin-te à l’horizon», fait constater amèrement uncitoyen protestataire. Après plusieurs récla-mations auprès des autorités locales et duresponsable de la daïra de Kherrata pourune prise en charge de la réfection du tron-çon routier sur 7 km reliant le chef-lieu com-munal de Kherrata au village Aït-Laâziz,entre autres, les villageois ont décidé deprendre le taureau par les cornes, en procé-dant à la fermeture à la circulation de cetteimportante voie de communication pour sefaire entendre. «Nous sommes écœuréspar l’attitude de nos responsables qui n’ontrien fait pour mettre fin à notre calvaire.Basta aux fausses promesses !» tonnaientles manifestants. A. K.

SIT-IN DES DÉLÉGUÉS DU SNAPAP DEVANT L’APC DE SIDI M’HAMED

«Partez, Monsieur le maire, l’Algérie ne vous appartient pas !»

«Maire injuste», «Nous demandons ledépart du maire injuste», «Le droit àl’exercice syndical», «Partez monsieurle maire, l’Algérie ne vous appartientpas !», ont scandé, hier, d’une seulevoix, les syndicalistes du Syndicatnational autonome des personnels del'administration publique (Snapap),devant le siège de la commune de SidiM’hamed.

Les experts soulignent le «profond» dys-fonctionnement entre le système éducatif etle système productif. Ils appellent à larestructuration du système éducatif ainsi qu’àl’adoption d’un nouveau système de l’écono-mie nationale. Selon les experts, la crise dela problématique de l’emploi-formation estdue au «découpage» entre le système édu-catif, à travers les différents modèles adop-tés, et le régime de croissance. «Nous nepouvons plus continuer à faire des souduresentre la formation et l’emploi. Il faut restructu-rer le système éducatif en apprenant le pas-sage d’une démarche enseignement à unedémarche application», dira le Pr MohamedBahloul, économiste et directeur de l’IDRHOran, hier, lors de la journée d’étude sur laformation et l’emploi au Conseil de la nation,à Alger. Pour cet expert, il question égale-ment de «penser» les perspectives de solu-tions pour la construction d’un nouveau sys-tème économique national, qui s’impose.«L’Algérie doit adopter un nouveau systèmede l’économie nationale basé sur d’autresindustries, telle l’industrie manufacturière»,a-t-il précisé. Rym Nasri

Sofiane Aït-Iflis - Alger (LeSoir) - La reconnaissance par legouvernement français des vic-times des essais nucléairesfrançais en Algérie, intervenuedans le sillage de la mobilisationdes victimes polynésiennesd’essais similaires, a été consa-crée à travers la loi du 5 janvier2010. Philippe Pages, directeurdu service des anciens combat-tants près de l’ambassade deFrance à Alger a, dans uneconférence de presse conjointeavec l’ambassadeur de France,Xavier Driencourt, hier, à Alger,expliqué que la loi en questionn’est pas discriminatoire. C’est-

à-dire qu’elle s’applique auxAlgériens au même titre que lesPolynésiens. Pour être reconnuvictime des essais nucléaires etprétendre à une indemnisation,le postulant est tenu, selon la loi,de justifier de trois conditionscumulatives, à savoir justifier saprésence dans des zones géo-graphiques où ont eu lieu lesessais à une période bien déter-minée (entre le 13 février 1960et le 31 décembre 1967 pour lesAlgériens) et être atteint d’undes 18 cancers répertoriéscomme dû aux irradiations.

Philippe Pages n’a pas étéen mesure de fournir un chiffre

approximatif d’Algériens quiseraient victimes des essaisnucléaires. En revanche, il estallé dans le détail s’agissant dudossier des anciens combat-tants algériens dans les rangsde l’armée française durant laSeconde Guerre mondiale et laguerre d’Indochine. Son servicea recensé 47 500 personnes autitre d’anciens combattants etd’ayants droit, les veuves enl’occurrence. Sur ces 47 500personnes recensées, 11 000sont des veuves d’anciens com-battants. Les anciens combat-tants bénéficient, après la déci-sion du Conseil constitutionnelfrançais, du même traitementindépendamment de leurs natio-nalités et du lieu de résidence.Ainsi, la retraite du combattantperçue à partir de 65 ans estévaluée à 589,96 euros par an.

Les pensions militaires d’invali-dité varient selon les pourcen-tages d’invalidité. Elles attei-gnent pour les invalides à 100%1150,84 euros par mois. Et lemontant des pensions militairesde retraites varient selon legrade et les campagnes de ser-vices effectuées. Ces pensionsde retraites, qui ont subi desrevalorisations graduellesdepuis 2002, coûtent au Trésorfrançais 71,8 millions d’euros,alors qu’elles ne lui coûtaient en2002 que 6,5 millions d’euros et52 millions avant 2010.

Cette revalorisation coûte auTrésor français 20 millions d’eu-ros supplémentaires par an surun total de 40 millions d’euros,soit la moitié. Le service desanciens combattants a recenséaussi 350 grands blessés deguerre. S. A. I.

ESSAIS NUCLÉAIRES FRANÇAIS EN ALGÉRIE

47 demandes algériennes d’indemnisationIls ne sont pour le moment que 47 Algériens s’estimant

être victimes des essais nucléaires français en Algérie àavoir fait des demandes pour indemnisation dans le cadrede la loi française promulguée à cet effet le 5 janvier 2010.Aucune décision n’a été rendue jusque-là par la commis-sion à charge du dossier.

SOUK-AHRASLa contestation

se poursuit à Aïn ZanaLe mouvement de contestation des vil-

lageois de la localité frontalière de AïnZana qui dure depuis trois jours est loin deconnaître son épilogue. Ce matin, ilsétaient des dizaines de personnes à serassembler devant le siège de l’APC pourprotester contre la précarité de leursconditions sociales, les manifestantsrevendiquent le raccordement au gaz deville, le revêtement des pistes de mechtasdésenclavées et la réhabilitation de lapolyclinique du chef-lieu de la commune etla construction d’un lycée au niveau decette localité. En sus, une poignée decontestataires sont allés trop loin, ils récla-ment même le départ du maire. D’ailleurs,ils se sont attaqués au véhicule de ce der-nier, ce qui a contraint les gendarmes àl’escorter. Pour avoir plus d’information,nous avons essayé de joindre le maire deAïn Zana, mais sans résultats.

Barour Yacine

PROBLÉMATIQUEDE L’EMPLOI-FORMATION

Les experts plaident pour une restructuration

du système éducatif

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Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 28 avril 2011 - PAGE 7

Abder Bettache - Alger(Le Soir) - Mis en délibérationsous quinzaine, le verdict pro-noncé, hier, a été qualifié parles avocats de la défense de«très sévère».

En effet, le tribunal correc-tionnel de Sidi-M’hamed acondamné les deux ex-P-dgdu port d’Alger en l’occurrenceMM. Ali Farah et son succes-seur Bourouaï Abdelhak res-pectivement à quatre et sixannées de prison ferme.

La même instance a pro-noncé des peines de six ettrois années dont une avecsursis respectivement à l’en-

contre de l’ex-directeur dupatrimoine du port d’Alger etde deux opérateurs privés.

Six relaxes ont été pronon-cées en faveur de six autrespersonnes exerçant au niveaudu port d’Alger.

Pour rappel, l’accusationaviait requis des peines de dixans de prison ferme contre dixprévenus, dont les deux ex-présidents-directeurs géné-raux du port d’Alger, Farah Aliet Bourouaï Abdelhak, pour-suivis pour association demalfaiteurs et conclusion d’uncontrat en violation des dispo-sitions de la loi et de la régle-

mentation pour l’octroi d’avan-tages injustifiés à autrui. Lesavocats de la défense, quicomptent d’ores et déjà faireappel du verdict prononcéhier, considèrent que la repré-sentante du ministère public,qui estime que les faits «sontgraves», n’a apporté aucunepreuve d’une quelconque rela-tion entre les prévenus pourétayer le délit d’«associationde malfaiteurs» ou de «traficd’influence», de «dilapidationde deniers publics», de «fauxet usage de faux» et de «pas-sation de contrat contraire à laréglementation des marchéspublics».

Lors de sa plaidoirie, ladéfense a plaidé l’innocence,arguant que l’affaire relève dudroit maritime et non du codepénal. «Le réquisitoire et lapeine de 10 ans de prisonferme demandée pour l’en-semble des prévenus sontjugés excessifs par rapportaux griefs», a-t-on souligné.

«Le parquet ne s’est pas sou-cié pour comprendre le dos-sier. Nous ne comprenons paspourquoi lorsque l’enquêtepréliminaire est menée par leDépartement du renseigne-ment (DRS), les magistrats nefont qu’avaliser l’enquête.Dans le dossier, même laconclusion de cette enquêten’est pas disponible. Noussommes devant un tribunalcorrectionnel, il faut despreuves que nous ne trouvonspas. Le dossier est vide et lescadres qui ont donné plusd’une trentaine d’années àl’administration auraient puêtre récompensés en fin decarrière au lieu de se retrouveren prison. Leur présence iciest une flagrante injustice. AliFarah était à la retraite depuisdéjà quatre ans avant que l’af-faire n’éclate ; il y a prescrip-tion», avait soutenu lors de saplaidoirie, l’avocat Mokrane AïtLarbi.

A. B.

De lourdes peines ont été prononcées, hier,par la présidente de la 3e chambre pénale rele-vant du tribunal correctionnel de Sidi-M’hamed,à l’encontre des mis en cause dans l’affaire duport d’Alger. Le verdict prononcé, hier, en débutde matinée stipule la condamnation des deuxex-P-dg du port d’Alger respectivement à quatreet six années de prison ferme.

TRIBUNAL D’ORAN

Incidents entre parquet et avocats au procèsde l’affaire Sonatrach

Tout a commencé quandl’avocat de la partie civile, laSonatrach, Maître FrimiAhmed, a déclaré à la cour :«Sonatrach n’a jamais déposéplainte dans le cadre de cetteaffaire et nous n’avons jamaisété entendus. Si nous noussommes constitués partie civi-le au lendemain de l’éclate-ment de cette affaire, c’est uni-quement pour avoir un droit deparole et d’accès au dossier.Si dès le départ, on avaitdonné la parole à la partie civi-le (Sonatrach, ndlr) ces cadresalgériens ne seraient proba-blement pas aujourd’hui enprison. Sonatrach n’a subiaucun préjudice», dira Me

Frimi Ahmed. A cet instant, la juge de

l’audience intervient pourdire : «Maître, vous n’êtes pasici pour prendre la défensedes accusés, leurs avocatss’en chargeront lorsque laparole leur sera accordée.»Malgré cette remarque, l’as-sistance, composée en majori-té des proches des accusés, avivement applaudi l’interven-tion de l’avocat de la partiecivile.

Le coup de théâtre serasuivi une heure plus tard parun autre après l’incident entrele procureur de la Républiqueet les avocats de la défense.Dans son long réquisitoire, oùil a repris, dans le détail, lagenèse de cette affaire, le pro-cureur de la République adéclaré : «Il est immoral pourla partie civile de défendre lesaccusés, et ce même s’il n’y apas eu préjudice. Les 35 mil-lions d’Algériens, eux, avaientle droit de se constituer partiecivile, car il s’agit de dilapida-tion de l’argent public.» Leterme «immoral» vaudra auprocureur de la République lacontestation des avocats de la

défense, menée par Me

Brahimi. Ce dernier n’hésitad’ailleurs pas à hausser le tonpour déclarer : «De quel droitosez-vous proférer de telspropos à l’encontre d’unconfrère ?! Nous exigeons desexcuses immédiates.» A partirde là, plus rien n’était contrô-lable. Les avocats, y compriscelui de la partie civile, se sontretirés poussant ainsi la prési-dente de l’audience à sus-pendre la séance.

Cinq minutes plus tard,alors qu’on pensait l’incidentclos après l’intervention duprocureur de la Républiquequi a déclaré : «Si toutefoiscertains de mes propos ont puheurter quelque personnes, ehbien ceci n’était pas monintention», les avocats ontexigé qu’il retire le mot qu’il autilisé et qu’il présente desexcuses claires. Ce qui n’apas été le cas. Et là, les avo-cats se retirent une secondefois. Quelques minutes plustard, ils sont tous convoquésau bureau de la juge. Leurretour dans la salle laisse croi-re que des excuses aient étéprésentées aux avocats.

Le réquisitoire a ainsirepris et le procureur de laRépublique a requis six ans deprison ferme assorties d’uneamende d’un million de dinarsà l’encontre des accusésBenamar Touati, ex-respon-sable de l’entreprise Cogiz,filiale à 100% de Sonatrach, etFeghouli Abdelhafid, ancienvice-président de Sonatrach-Aval et P-dg par intérim dugroupe Sonatrach, nommé àla direction de la compagnieTassili Airlines en mai 2010.Ainsi que de l'ancien P-dg dugroupe Sonatrach, MezianeMohamed, en liberté provisoi-re, qui est sous contrôle judi-ciaire pour deux affaires, à

Alger et à Oran. Contre lesdeux autres accusés, TidjiniNechnech, ex-DG de SafirSPA, et Henni Mekki, ex-direc-teur des études et du dévelop-pement de l'activité Aval, leparquet a requis quatre ans deprison ferme et une amended’un million de dinars. Durantle procès, il était question desavoir comment Sonatrachavait décidé de passer outre laréglementation en vigueurpour confier de gros contrats àSafir. Comment et pourquoi

l’activité Aval, dirigée parAbdelhafid Feghouli, avait-elleoutrepassé la procédure d’ap-pel d’offres via le Baosem(Bulletin d’offres du secteur del’énergie et des mines) alorsque rien ne justifiait le gré àgré, procédure d’urgence ?Les cinq accusés ont justifiéce recours en s’appuyant surtrois aspects : l’urgence desdélais de réalisation, la sécuri-té et la compétence de Safirdans le domaine de l’enginee-ring, ne considérant en cela

aucune entrave à la loi. Lestémoins, quant à eux, dont dixsur treize étaient présents auprocès, n’ont apporté aucunélément nouveau à cette affai-re, si ce n’est qu’ils devaientfaire le suivi du projet demanière ordinaire. Une foisl’incident entre les avocats etle procureur de la Républiqueclos, la partie civile a repris laparole pour préciser : «Il fautfaire la distinction entre l’ar-gent public et l’argent deSonatrach, qui est une per-

sonne morale, certes soumiseau contrôle de l’autoritépublique, mais ceci ne consti-tue pas l’argent public.»

Me Brahimi, avocat de ladéfense de l’accusé Henni, apris la parole à 14h30 etouvert ainsi la plaidoirie quidevait durer tout l’après-midi.Il dira sans ménagement que«ce procès est une pratiquepoliticienne d’un dossier quin’a rien à voir avec le judiciai-re».

Amel B.

PLAN QUINQUENNAL 2010-2014

Les entrepreneurs algériens veulentvoir leur part grandir

Lyas Hallas - Alger (LeSoir) - Le président de cetteorganisation patronale,Abdelmadjid Dennouni, a ainsiprofité de la tribune que lui aoffert le quotidien ElMoudjahid pour défendre l’ou-til national de construction qui,selon ses chiffres, a réalisé86% du plan quinquennal2005-2009. Une part de mar-ché qui a permis, souligne-t-il,aux entrepreneurs algériens,aussi bien publics que privés,d’acquérir un savoir-faireappréciable, d’investir davan-tage et de se doter du matérielnécessaire. Chose qui leurpermettra de mener avecbeaucoup plus de performan-ce le nouveau programme.

«C’est faux ce qu’ils disentde nous. Nous avions peut-être un problème de main-d’œuvre qualifiée mais nousl’avons réglé avec l’aide du

ministère de la Formation pro-fessionnelle et par la formationde nos ouvriers sur le tasmême. Nous avons investi etmaintenant nous sommes suf-fisamment outillés pour réali-ser le nouveau programmedans les délais et à des prixconcurrentiels», avance-t-il. Ilajoutera que «l’année 2010 aété consacrée aux études.L’Etat voulait éviter les erreurscommises lors du quinquennatprécédent, un plan lancé plu-tôt dans la précipitation et lesétudes n’étaient pas bien affi-nées, engendrant des retardset des surcoûts». Et de nuan-cer : «C’était une année deflottement. L’exécution du plan2010-2014 fut retardée d’uneannée et elle ne commencerapas avant mai ou juin 2011.Nous avons perdu une annéedurant laquelle nous étionscontraints, pour certains, à

assurer les salaires des tra-vailleurs, juste pour les gar-der». Or, suggère-t-il, l’Etatdoit favoriser l’outil national deréalisation dans toutes sescomposantes et pas unique-ment les entreprisespubliques. «Dans un souci decréer des champions natio-naux dans le secteur duBTPH, des contrats de perfor-mance ont été signés au profitd’un nombre d’entreprisespubliques, ce qui leur permetde bénéficier de marchés sui-vant la formule de gré à gré.Cette option nous inquiète.Plusieurs entreprises privéesprésentent les capacités orga-nisationnelles indispensables.Pourquoi leur faire signer descontrats de performance.L’Etat leur demande descomptes comme les entre-prises publiques. Nous propo-sons plutôt d’ouvrir le capitalde ces entreprises et les livrerà la concurrence et non pas defaire dans le protectionnisme,c’est la seule solution à mêmede permettre le développe-ment de ces entreprises»,déclare-t-il. Le président del’UGEA s’est également plaintde la complexité des procé-dures administratives. «Lesstructures décentralisées du

ministère des Ressources eneau continuent d’exiger la spé-cialisation dans les cahiersdes charges pour des tâchessimples (retenues colli-naires…), faisant fi des ins-tructions du ministre», note-t-il, à titre d’exemple.

Il convient enfin de signalerque l’intervention du DG de laCacobath (Caisse nationaledes congés payés et du chô-mage intempéries des sec-teurs du bâtiment, des travauxpublics et de l’hydraulique),Mourad Zemali, est venue cor-riger certains chiffres invrai-semblables que M. Dennounia eu à communiquer pour plai-der en faveur de l’outil nationalde réalisation. Des chiffres surl’emploi et la part du privédans ce secteur. «Au 31décembre 2010, la Cacobatha enregistré 5 276 entreprisespubliques actives, 62 447entreprises privées dont 791étrangères pour un total de1 030 000 emplois (les décla-rés). Cela fait que les entre-prises publiques représentent220 000 emplois, soit 25 %,contre 770 000 pour le privéalgérien. Les entreprisesétrangères emploient 36 000salariés», précise M. Zemali.

L. H.

Ayant été qualifiés, y compris par le ministre del’Habitat, de «bricoleurs», les entrepreneurs algérienss’inquiètent de voir leur part du marché diminuerdans le cadre de l’exécution du plan quinquennal2010-2014. L’Union générale des entrepreneurs algé-riens (UGEA), regroupant des opérateurs publics etprivés du secteur du BTPH, anticipe et clame désor-mais un savoir-faire national aiguisé au long du quin-quennat précédent.

Le procès de l’affaire Sonatrach/Safir SPA, impli-quant l'ex-n°2 de la compagnie pétrolière nationale etex-P-dg de sa filiale Aval, Feghouli Abdelhafid, qui adébuté hier au niveau du tribunal du pôle judiciairespécialisé d'Oran, a connu plusieurs coups dethéâtre des plus inattendus.

LE TRIBUNAL DE SIDI-M’HAMED A RENDU HIER SON VERDICT

Les ex-P-dg du port d’Alger lourdement condamnés

La défense qualifie le verdict de très sévère.

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Sid

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L’association des parents d’élèves du grou-pement scolaire Legrel-Amar (la petite école)dénonce le retard dans les travaux de rénova-tion de la bâtisse. Elle a choisi le 16 avril, jour-née du savoir, pour le faire. Dans un communi-

qué dont nous détenons une copie, il estdemandé aux autorités compétentes de faire ensorte que l’école puisse ouvrir ses portes lorsde la rentrée scolaire 2011/2012.

En effet, depuis la rentrée scolaire2009/2010, 236 élèves constituant 8 groupesqui y suivaient leur cursus scolaire ont ététransférés, faute d’achèvement des travauxdans les délais requis, et ce, pour plusieursconsidérations, vers le groupement scolaire El-Ghazali. L’école devait être réceptionnée enoctobre 2009. L’arrêt du chantier a été consé-cutif à une altercation entre l’entrepreneur et lechef de daïra de Skikda. La justice en auraitmême été saisie. Deux ans après, on est aumême point. Et ce sont, encore une fois, lesenfants qui sont pénalisés.

Zaïd Zoheir

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 28 avril 2011 - PAGE 8

Les problèmes du secteur del’éducation n’en finissent pas. Pasun jour ne passe sans que desenseignants ou autres travailleursdu secteur se présentent pourdénoncer une anomalie.

Les derniers à se lamenter sont lesenseignants contractuels de tamazight. Enjanvier dernier et après des années de lutte

pour leur réintégration au niveau de lawilaya de Bouira, ils ont enfin eu gain decause auprès du ministère qui a accepté deles intégrer.

Ce fut l’euphorie. Seulement voilà,comme dans notre pays rien ne se faitd’une manière normale, il s’est trouvé queparmi ces 31 enseignants seuls 20 d’entreeux furent intégrés.

Personne parmi les responsables auniveau de la DE de Bouira n’a pu fournir aux11 autres les raisons de cet oubli. Depuis,ils ne cessent de frapper à toutes lesportes, surtout celle du ministère de l’Edu-cation nationale.

Tous les responsables qui les ont reçusleur ont promis la prise en charge de leurcas et leur intégration prochaine mais lespauvres enseignants, qui sont toujours surposte, attendent toujours.

Outre ces enseignants contractuels detamazight, des PCEF qui enseignaient dansles lycées, depuis 10 ans pour certains,réclament, à la lumière de la loi du 28 marsdernier qui avait permis l’intégration de tousles contractuels en poste, leur permanisa-tion au niveau des lycées où ils exercent.Ils appuient leur requête par le fait qu’aprèsdes années, l’expérience qu’ils ont acquiseen tant qu’enseignants au lycée dans leurspécialité et avec le diplôme, licence ouDES qu'ils détiennent, ainsi que la compé-tence qu’ils ont, se voient aptes à être inté-grés dans ces postes et avec un salaire deprofesseur de lycée.

Aussi, viennent-ils de saisir officielle-ment le ministre de l’Education nationaleafin de prendre en charge leur cas et leurpermettre de poursuivre leur aventure.

Une aventure fabuleuse qui a commen-cé pour eux avec une décision d’affectationd’office prise par la direction de l’éducationpour nécessité de service en les envoyantdans des zones isolées, mais qui, au final,s’est avérée fort enrichissante pour eux.

Ils espèrent que leur dévouement pourla profession ne soit pas vain.

Y. Y.

FOIRE DE LA FRAISE À TIPASA

L’Algérie grandimportateur de plants

La chambre d'agri-culture de la wilaya deTipasa a organisé, le 26avril dernier, la 3e édi-tion de la traditionnellefoire de la fraise.

Onze concurrents ontpris part au concours de lameilleure variété de fraise,comme la toudla, nayed,festival, vantana, viva,amiga, tortuna, ciba et car-mela.

Le secrétaire général dela chambre d'agriculture, M.Benzehra Abdelmoumen, aprécisé lors de son allocu-tion d’ouverture que «255 hade terre ont été réservés à laculture de la fraise, essen-tiellement dans les localitésde Douaouda, Fouka, Koléa,Chaïba, Bou-Ismail etNador». Il indiquera que «lerendement moyen sousserre de la fraise est de 300quintaux à l'hectare et quecette culture nécessite une

main-d'œuvre importante. A ce titre, il rappelera que

cette culture exige une occu-pation intensive, soit 194jours. Selon M. Benhamadi,ingénieur agronome et pré-sident de la filière plasticul-ture, «l'Algérie reste ungrand importateur de plantsde fraise dont le prix avoisi-ne les 15 à 20 euros le plant.Si notre pays développe laculture in vitro, à l'instard'autres pays, notammentl'Egypte, le prix du plantserait divisé par deux, voireplus».

Plusieurs fournisseursd'intrants agricoles et deproduits phytosanitaires ten-tent de sensibiliser les culti-vateurs sur l'importanced'une lutte raisonnée contreles ravageurs, comme lateigne de la pomme de terre,la mineuse de la tomate etdu poivron, des thrips quisont de redoutables para-sites de la fraise, du melon,

de la pastèque et de lavigne.

Plusieurs methodes delutte sont préconisées parles experts agricoles. A l'is-sue de la cérémonie dedégustation organisée parles entreprises concurrentesproductrices de fraises, desparticipants ont été recom-pensés à l'instar de l'entre-prise Hadjouti de Attatba, del'EAC 26 de Cherchell et decinq entreprises agricoles deBou- Ismail.

Il convient de noter queles entreprises agricoles deHadjout, de Merad, de Sidi-Amar et de Douaoudaavaient, quant à elles, pre-senté des variétés de fraisestrès appréciées pour leurgoût, leur couleur et leurpoids exceptionnel.

Larbi Houari

UNIVERSITÉ DE GUELMA

Riche débat surl’optimisation des systèmesd’information

Les experts de l’informatique déclarentque l’optimisation des systèmes d’informationconsiste à mettre en œuvre un processusd’information rigoureux et de qualité, quirépond aux besoins en information de ses uti-lisateurs, et adapté aux environnementsactuels qui sont, souvent, contraignants.Selon eux, «c’est un système efficace et amé-lioré qui répond également aux exigences etpréoccupations actuelles».

L’optimisation des systèmes d’informationconstitue donc un nouveau défi à relever pourles universitaires spécialistes de la question.

C'est dans cette optique que la faculté desmathématiques, informatique et sciences dela matière de l'université du 8-Mai-1945 deGuelma a organisé la 8e édition du Colloqueinternational sur l'optimisation et les systèmesd'information (Cosi). Cette manifestationscientifique qui se tient du 24 au 28 avril faitsuite à une série d’éditions abritées successi-vement par les universités de Tizi-Ouzou(2004) , Béjaïa (2005), Alger (2006), Oran(2007), Tizi-Ouzou (2008), Annaba (2009) etOuargla (2010). Ce colloque, qui selon lesorganisateurs «se veut un lieu convivial derencontres, de discussions et d'échanges,entre chercheurs du sud et du nord», a permisaux différents intervenants de débattre surdiverses questions, notamment, base de don-nées, fouille de données, systèmes d'informa-tion et applications dédiées, algorithmiquediscrète. Rappelons que cette manifestationscientifique a regroupé plus d’une centaine dechercheurs venus de pays divers (Algérie,Canada, France et Tunisie).

Noureddine Guergour

DEUX ANS APRÈS LA FERMETUREDE LA PETITE ÉCOLE À SKIKDA

L’association des parentsd’élèves réagit

MM. les travailleurs du complexe matières plastiques

(CP1K), Skikda

LETTRE OUVERTE À SON EXCELLENCELE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Nous, employés du CP1K, relevant de l’ENIP, au sein de la plateforme pétrochimique de Skikda,dénonçons les disparités et les subjectivités concernant notre absorption par la société-mère Sonatra-ch et la non-application de la bonification ministérielle de 25%. Les maints recours ont été épuisés, ilne nous reste que Votre Excellence pour résoudre notre problème. Ou nos problèmes. Soucieux durespect de la voie hiérarchique, nous avons alerté aussi bien le vice-président Aval, le président-direc-teur général de la Sonatrach que le ministre de l’Energie et des Mines. Trois délégations nous onthonorés par une visite sur place. Toutes ont été unanimes à reconnaître le bien-fondé de nos revendi-cations, du moins ne pas les rejeter. Tout ce beau monde n’a pas, jusqu’à nous mettons sous presse,daigné y répondre favorablement. Le pire, c’est que de fortes pressions et représailles se sont abattuessur nous (six d’entre nous ont été poursuivis par la justice, arbitrairement, ils ont été désignés commeincitateurs aux troubles). L’union de wilaya de l’UGTA n’est pas étrangère à ce que nous subissons.Et comment ! Nous qui avons pu pacifiquement dissoudre la section syndicale de l’entreprise, sonbras droit. Comment expliquer aussi le fait, symptomatique, que le directeur du CP1K a été obligé desortir en congé ? En quoi consistent nos revendications ? En deux points essentiels :

Le premier. Le «conflit» au sujet de la date de la fusion-absorption de l’ENIP par Sonatrach et,partant, celle du versement de notre revalorisation salariale. Si on prend l’exemple de Naftec, celle-ci a vu son absorption à partir de juin 2009, alors que celle de la nôtre n’a été effective qu’à partir du1er janvier 2011. Deux poids, deux mesures. Pourtant, l’ex-P-Dg de l’ENIP, Noureddine Gordache,nous a informé comme suit : le conseil d’administration de la Sonatrach, réuni le 3 novembre 2009,a adopté la résolution portant fusion-absorption de l’ENIP Spa par la société-mère Sonatrach et satransformation en division pétrochimie relevant de l’activité Aval à compter du 1er janvier 2010.Outre cela, une correspondance a été adressée à Monsieur le vice-président Aval par le même ex-P-DG le 28/03/2010, référencée n°=54/DG/10, qui a pour objet : dossier raccordement intitulé ENIP àceux de SH, et dans laquelle est mentionné que la validation finale de l’ensemble du dossier a été faitepar le comité de pilotage de la société au cours de sa dernière séance de travail, le 11/03/2010, et lacréation sur paye Sonatrach des effectifs ENIP pourrait intervenir en mai/juin 2010, soit un mois avantla signature de l’acte de fusion/absorption.

Le deuxième. La bonification de 25% du ministre de l’Energie et des Mines de juillet 2007, accor-dée à Sonatrach et à ses filiales à 100% (ENIP, NAFTEC, ENGTP, ENTP, ENSP…). Il faut que voussachiez, Monsieur le Président, que tous les travailleurs des filiales en ont bénéficié, sauf ceux del’ENIP. No comment ! A relever aussi que nous attendons, entre autres, l’application des décisions duprocès-verbal de la réunion de novembre 2009 relative au glissement de deux catégories pour l’en-semble des agents en activité au moment où les cadres ont déjà bénéficié de cette mesure. Les agentsde maîtrise et d’exécution, contrairement au personnel d’encadrement, ont été épargnés. C’est cequ’on appelle des augmentations partielles.

En dépit de tous ces problèmes, nous avons, sur demande conditionnée du wali de satisfaire nosdoléances, de rejoindre nos postes de travail. Chose que nous avons faite pour la pérennité de notreentreprise et l’essor de notre économie nationale. L’Algérie d’El Izza Ouel Karama est dans noscœurs.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, nos salutations les plus distinguées.Ci-joint les signataires

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RENOUVELLEMENTDE BUREAU

Conformément à la loi 31/90 du04.12.1990 relative aux associations, il a étéprocédé au renouvellement du bureau de l’as-sociation religieuse de la Mosquée du villageAït Salah, Cne et daïra de Bouzeguène.

Agréée sous le n°160 du 07 avril 2011. Estélu :

Président : Hamouchas RabahR123687/B1 R117461/B13

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Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 28 avril 2011 - PAGE 9

OUM-EL-BOUAGHI

Arrestation d’une bandede malfaiteurs

AÏN-TÉMOUCHENT

Le P/APC de Hassi El-Ghella

démissionneMoins d'un mois après la démis-

sion du maire de la commune d'El-Maleh, voilà qu'un autre présidentd'APC lui emboîte le pas.

Il s'agit du maire de la commu-ne de Hassi El-Ghella, M. GherrasBaroudi, de la formation politiquedu RND qui a décidé de quitter sonposte pour des raisons person-nelles qui l'ont empeché de conti-nuer à gérer les affaires de samunicipalité juqu'au terme de sonmandat.

Ce mardi, une commission de lawilaya de Aïn-Témouchent a pro-cédé, au siège de l'APC de la ville,à son remplacement par M. FarsiMustapha qui assurait le posted'adjoint-maire. Ce dernier, pourrappel, est issu de la formationpolitique du FLN.

S. B.

MOSTAGANEM

Les intempériescausent

la mort d’unefemme

Les pluies torrentielles qui se sontabattues, ces derniers jours, dans lawilaya de Mostaganem ont causé ledécès d’une personne et des dégâtsimportants. Ainsi, un décès est àdéplorer au douar Mehaïlia, relevantde la commune de Hassi-Mamèche.

Une mère de famille agée de 45ans est décédée vers 3 heures dumatin le mardi 26 avril, suite à l’effon-drement d’un mur de sa modestehabitation, qu’elle occupait avec sesenfants.

De nombreuses maisons représen-tent de par leur vétusté un dangerpotentiel pour leurs occupants, carelles risquent de s’effondrer à toutmoment.

Les éléments de la Protection civi-le ont enregistré 29 interventions lorsde ces intempéries.

A. B.

MASCARA

4 morts et3 blessés dans un accident dela circulationUne collision entre un camion et

un véhicule léger a fait 4 morts,dont une fillette de 5 ans, et3 blessés. Par ailleurs, à Bouhen-ni, sur la RN17, une fillette de 5ans est décédée après avoir étérenversée par un véhicule.

M. Meddeber

Des investigations sont enta-mées par les services de police.Ces derniers sont arrivés à iden-tifier deux jeunes âgés d'unetrentaine d'années présumésêtre les mis en cause. Munis

d'une perquisition délivrée par leprocureur de la République, lesservices de sécurité découvrent,après une minutieuse fouille dudomicile, une quantité de drogueestimée à 260 g de kif traité ainsi

qu'une douzaine de plaques depsychotropes.

Dans le même domicileappartenant à l'un des mis encause, la police a trouvé uneimportante quantité d'objets enor volés d'un domicile d'unedame qui s'avère avoir déposéune plainte pour cette affaire.

Cette bande de malfaiteursest spécialisée aussi dans lesvols de domiciles par effraction,

puisque une série importantedépassant une centaine de clefsest retrouvée en possession dumis en cause qui ne tarda pas àdénoncer son acolyte.

Une fois les procéduresadministratives accomplies, lesdeux malfaiteurs sont présentésdevant le magistrat instructeurqui ordonna leur mise en déten-tion préventive.

Moussa Chtatha

Les éléments de la Sûreté de daïra de Aïn-Babouche, située à 9 km au nord du chef-lieu dewilaya, ont découvert une quantité de drogue prête àêtre commercialisée entre les jeunes de cette paisiblelocalité.

SUITE À LA FERMETURE DES ATELIERS DE MENUISERIEET FERRONNERIE DE L’ENPI (EX-EPLF) DE TIZI-OUZOU

Onze travailleursse retrouvent à la rue

Alors que les tra-vailleurs des ateliers demenuiserie et ferronneriede Tizi-Ouzou, une filiale del’Entreprise nationale depromotion immobilière(ENPI), ne demandent quel’amélioration de leursconditions de travail, latutelle n’a pas trouvé mieuxque de procéder à la ferme-ture de cette petite unité deproduction.

Résultat, onze travailleurs sesont heurtés, dimanche, à desemployés d’une société de gar-diennage engagée par leur entre-prise. C’est ce que dénoncent lesconcernés dans une déclarationrendue publique et adressée auxautorités du pays.

Cela fait maintenant trois ansque le bras de fer est engagéentre les travailleurs et leur tutel-le. Les protestataires, depuis2008, n’ont pas cessé de tirer lasonnette d’alarme quant à leursconditions de travail : plafonds enamiante-ciment, mauvaise aéra-tion de l’atelier de soudure, indis-ponibilité de masques contre lapoussière, manque de gants deprotection, comme en témoignele procès verbal d’un maître-assistant en médecine du travail.Ils n’ont trouvé aucune oreilleattentive du côté de leurs respon-

sables. Ces travailleurs consti-tués en collectif, et devant le mûrde silence auquel ils se sontheurtés, ont tenu une dizained’assemblées générales depuisle début de l’affaire. Et c’est cequi a donné naissance à d’autresrevendications socio-profession-nelles.

Comme leur direction, saisiemaintes fois par écrit, se muredans le silence, les contestatairesont frappé à toutes les portes etadressé, dans un premier temps,un courrier au président de laRépublique, au Premier ministre,au directeur général de l’ENPI...,

expliquant leur calvaire quotidien.Voyant leurs requêtes restéessans suite, ils portent l’affairedevant l’inspection du Travail etengagent un avocat et un huis-sier de justice.

La constat alarmant de l’huis-sier de justice et le PV du maître-assistant en médecine du travailne font que confirmer le bien-fondé des réclamations des pro-testataires. Comme un malheurne vient jamais seul, les onze tra-vailleurs qui luttent depuis prati-quement trois ans ont eu,dimanche, la surprise de leur vie: des vigiles d’une société privée

de gardiennage leur interdisentl’accès aux ateliers. Les portesauraient été cadenassées ven-dredi, alors que les travailleursétaient en repos hebdomadaire.Devant cet état de fait, les vic-times de ce licenciement qui nedit pas son nom se sont déplacésà notre bureau ; ils ne décolèrentpas. «D’autres actions serontprises dans les prochains jours»,nous disent-ils. L’inspection duTravail, pour sa part, a adresséune mise en demeure à l’ENPI,avant qu’une procédure judiciairene soit entamée.

B. Bougdal

VIOLENCE À L’ENCONTRE DES PERSONNES ÂGÉES À ORAN

Alzheimer, une piste d’explicationRécemment, lors d’une rencontre

scientifique qui a regroupé à Oran desneurologues et des juristes autour dela question «comment protéger les per-sonnes atteintes de la maladie d’Alz-heimer», des observations troublantesont été effectuées par des intervenantspour analyser les répercussions decette maladie au quotidien.

En effet, un médecin légiste de Tlemcen,évoquant son expérience professionnelleconcernant la recrudescence des violencesà l’encontre des personnes âgées, a lancéune piste à exploiter pour les chercheurs.

Ce dernier expliquera que le constat desviolences contre les personnes âgées, quisont souvent le fait de proches, parfois des

descendants, a jusqu’ici été abordé sous leprisme de la crise des valeurs en Algérie, lesbouleversements socioéconomiques ayanttransformé les rapports et le fonctionnementtraditionnel de la cellule familiale : «Il y apeut-être une autre piste à étudier, lors desentretiens que nous avons eus avec des per-sonnes âgées victimes de violence pour fairele constat, nous avons réalisés que la majo-rité d’entre eux présentaient des troublescomme : difficultés de s’orienter dans letemps, mémoire défaillante, difficulté aussi àse repérer dans l’espace, etc.

Ce sont là des symptômes que l’onconstate lors des tests déterminant de lamaladie d’Alzheimer.» Et ce dernier de pour-suivre : «Il est connu que les personnesatteintes de la maladie d’Alzheimer souffrent

de troubles comportementaux éprouvant dumême coup des difficultés à maintenir desrapports sociaux avec leurs familles, leursproches et la société en générale…»

Ce qui donc pourrait provoquer unenchaînement de situations qui débouche-raient alors sur des actes de violencescontre eux.

Cela soulève d’autant la question de laprise en charge sociale et psychologique dumalade mais surtout de son entourage quien Algérie sont totalement seul pour faireface à une maladie très lourde à assumer.

Pour rappel, l’on dénombre aujourd’huien Algérie quelque 100 000 personnesatteintes de la maladie d’Alzheimer, unchiffre sous-estimé, selon les spécialistes.

Fayçal M.

Phot

o:D

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Page 10: YACEF SAÂDI JETTE UN 4 7 0 PAVÉ DANS LA MARE 0 I N S I r e ...

D emain, vendredi saint pour cer-tains, vendredi «ceint» pourd’autres (la prière du jour ras-

semble toujours des milliers d’opposantsaux régimes dictatoriaux arabes...). Il estdonc prévu plus de deux milliards de scot-chés (à travers 150 pays !) rien que pourzieuter «le mariage du siècle», celui de Kateet William en Angleterre. Damned ! Tant depaires d’yeux rien que pour des cloches,celles de Westminster, qui sonneront, paraît-il, pendant trois heures, ça fait cher le «Oh,my God !»... F2 bien sûr (avec StephaneBern, le spécialiste des têtes couronnées età couronner), TF1 est bien d’autres signauxse mettront à l’heure de la fière Albion, com-menteront la folle sarabande des 1900 invi-tés du jour (pour Charles et Diana en 1981,ils étaient 35 000 !) et pour respecter la tra-dition la «love story» du jeune couple serade la revue (donner une image moderne dela royauté...) pendant que le motus etbouche cousue sera de rigueur sur les cas-seroles de la famille royale. En tête d’affichede ce côté casseroles, le prince Andrewd’York, représentant spécial du royaumepour le commerce international et... ami per-sonnel de l’ex-président Ben Ali est commetrès proche de la famille Kadhafi. Son ex-femme, Sarah, ses frasques et ses fréquen-tations peu recommandables ont fait le chougras des tabloids anglais, mais pour la télé,tout doit baigner dans le silence des conve-

nances. Idem pour le frangin, prince Harry. Ilaurait traité un camarade aux origines pakis-tanaises de «Paki», autrement dit de nègreou d’enturbanné... On se souvient aussi deson déguisement de nazi, brassard et croixgammée bien en évidence lors d’une sortiearrosée en boîte de nuit. Mais son «humour»reste, paraît-il, apprécié... Quant à la reineElisabeth, faut taire l’entretien de ses deuxrésidences (palais de Buckingham et châ-teau de Windsor) qui revient cher aux contri-buables anglais ! L’an dernier, elle a deman-dé à un fonds social de l’aider à régler sesfactures, notamment de chauffage.

Seul hic, cette structure de fonds n’aideen principe que les plus démunis d’où lerefus et le surnom de «nécessiteuse» attri-bué depuis à la maîtrisse de cérémonie dujour... Finalement, plus de deux milliards descotchés ou pas, festin royal ou pas, il n’yaura que des péquenots pour se réjouir à cenuméro de cirque où a été convié, of course,Beekham et... Sir Elton John mais sans son«conjoint» David.... Quant à la Dame de fer,baronne et chevallière de l’Ordre de laJarretière (ne riez pas, c’est sérieux) soninvitation coulait de source mais à 85 ans,maladie d’alzheimer en plus, inutile d’espé-rer pillule plus amère à avaler, en ce vendre-di où chaque scotché aura heureusement laliberté de zapper !

Plusieurs, répulsions, obsessions…Et restons dans les vendredis pour

renouer avec le fil de l'intrigue que ne ces-

sent de signer Sami Bouadjila et SandrineBonnaire sur F2. Cette intrigue sera à sontroisième épisode demain et l’on a déjà hâtede se laisser conter la fable moderne, tou-chante et hypnotique filmée dans les décorsféeriques de l’île de la Réunion.«Signature», cette série de suspense est unsubtil mélange d'ambiguïté et de sensualité.La rencontre de deux solitudes, Toman lepêcheur au passé d’enfant sauvage etDaphné la journaliste en quête obsession-nelle de vérités enfouies dans le passé, faitque les instincts et les sentiments se bous-culent au portillon d’une mystérieuse poésieamoureuse. Sami Bouadjila, qui est d’originemaghrébine comme on le sait, donne descouleurs à cette poésie.

Il donne pleine mesure à la confusion desgenres, le meurtrier potentiel ou l’homme àaimer Les traumatismes du passé iront-ilsjusqu'à noircir le tableau d’une troublante etdéjà fascinante histoire d’amour ?

Violentes pulsions, répulsions, obses-sions, tel est le menu concocté par un scé-nario qui se promet déjà à une saison 2 pourl’année prochaine.

D’ici là, voyageons via les hauts luxu-riants de l’île de la Réunion, c’est quandmême plus gratifiant qu’une abbaye, cellede Westminster, ne carillonnant que pour lafausseté des sentiments... Et en parlant desentiments, les vrais, ceux qui traînent enTunisie après le fameux vendredi qui vit BenAli décamper dare-dare et en catimini, c’est«Le monde en marche» présenté par Hervé

Chabalier sur F5 dimanche dernier qui lesaura mis en scène. Trois mois après la révo-lution dite du «jasmin» où mènent les che-mins de la démocratie ?

La Turquie, comme modèle ? Pour mesurer la réalité d’un pays secoué

par de nombreux dysfonctionnementssocioéconomiques, notamment, les 90minutes consacrées aux évènements tuni-siens ont surfé sur la vague des décenniesde répression, de clientélisme et de corrup-tion. Des jeunes et des moins jeunes ontparlé. Ils ont exprimé leurs craintes, leursespoirs et leur envie de voir la Tunisierenaître de ses cendres...

Un bon travail journalistique avec descitoyens, des responsables politiques, éco-nomistes ou intellectuels. Mais alors quepersonne n’a parlé de la Turquie proche surle mode de la laïcité, l’émission basculerasur les rives du Bosphore et vantera lefameux modèle turc dirigé par un parti isla-miste... «Suivez le guide» semblait suggérerce «Monde en marche» et le danger islamis-te potentiel trouvera à qui parler...

Les donneurs de leçon démocratique,outre la sphère diplomatique, avaient éludomicile sur le cathodique, ce soir- là. Cesoir-là, un match de foot — Bizerte contreSfax — dégénérait en envahissement de ter-rain et Nessma TV avec son langage victi-maire déplorait 1 million 200 000 DA dedégâts. Avec ça cherchez l’erreur...

M. N.

Par Mourad N.

A chacun son vendredi...en coinen coinL’L’

SNS SSooiirr NNuumméérriiqquuee Jeudi 28 avril 2011 - PAGE 10

Comment créer un dual boot Windows 7 avec Windows XPou VistaSi vous mourez d'envie d'essayer Windows 7, mais vous ne voussentez pas prêts à renoncer à votre installation XP ou Vista, lasolution du dual boot avec Windows 7, XP ou Vista est pourvous. En supposant que vous avez déjà téléchargé une nouvel-le copie de Windows 7, vous aurez besoin de la graver sur unDVD pour pouvoir exécuter une nouvelle installation.

Étape 1: partitionnez votre disque dur La première chose que vous devez faire est de créer une

nouvelle partition sur votre disque dur pour contenir la nouvelleinstallation de Windows. Le partitionnement du disque dur varieen fonction de si vous êtes sous XP ou Vista, parce que Vistadispose d'un outil de partition inclus, alors que XP n’en possèdepas.

Partitionner votre disque dur sous XPPour partitionner votre disque dur dans Windows XP, vous

aurez besoin de télécharger un logiciel de partitionnement tiers.Il y a beaucoup d'options disponibles, mais nous vousconseillons GParted Live, un service gratuit, CD de démarrageopen source qui peut traiter toutes sortes de fonctions de parti-tionnement. Pour l'utiliser, il suffit de télécharger le GParted LiveCD, le graver sur un CD, puis redémarrez votre ordinateur(démarrage à partir du disque). La procédure est la suivante :

a. «retaillez» (ajuster la taille) de votre disque renfermant lesystème d'exploitation actuel pour libérer suffisamment d'espacepour une partition Windows 7 (la configuration minimale requiseest de 16 GB) ;

b. créez une nouvelle partition dans l'espace libéré ;c. appliquez vos modifications.

Partitionner votre disque dur sous VistaAllez au Panneau de configuration -> Système et maintenan-

ce -> Outils d'administration -> Gestion de l'ordinateur. Une foisque vous lancez l'outil Gestion de l'ordinateur, cliquez surGestion des disques sous la rubrique de stockage dans la barrelatérale.

En un mot, vous aurez besoin pour redimensionner votre par-tition système d'exploitation actuel de libérer au moins 16 God'espace disque, puis créer un «Nouveau volume simple» dansl'espace libre.

Etape 2 : installer Windows 7 Maintenant que vous avez fait l’essentiel, il est temps d’ins-

taller Windows 7 sur votre nouvelle partition. Donc, insérez votredisque de Windows 7 et redémarrez votre ordinateur (vousdevez avoir activé l'amorçage depuis votre lecteur DVD dansvotre système BIOS, mais la plupart des PC auront cette optionactivée par défaut). Lorsque vous choisissez le type d'installa-tion, veillez à sélectionner Personnalisé (avancé) et choisissez la

partition que vous avez configuré ci-dessus. (Faites attention ici.Choisir la mauvaise partition pourrait signifier effacer votre instal-lation Windows précédente, alors assurez-vous de choisir lanouvelle partition que vous venez de créer.)

Après avoir sélectionné la partition, aller prendre un café etlaissez l'installateur faire son travail. Finalement, vous serez invi-té à créer votre compte, entrez votre clé de licence et configurezWindows. Vous devriez maintenant avoir une nouvelle entréepour Windows 7 sur votre écran de démarrage. Vous avez main-tenant tous les outils nécessaires pour dual-boot Windows 7 etXP ou Vista, ou même à triple-boot Windows 7, Vista et XP.

Optimisez votre espace de stockageSi vous avez installé Windows 7, comme une mise à niveau

de Windows Vista, vous trouverez un dossier nommé C: \Windows.old. Ce dossier, comme on pouvait s'y attendre,contient la totalité du contenu de votre ancien système WindowsVista. C'est énorme, et c'est un gaspillage d'espace. Faites défi-ler les dossiers pour tous les fichiers que vous souhaitez enre-gistrer dans votre nouveau système d'exploitation Windows 7, etpuis supprimez tout le dossier de votre disque.

Si votre PC possède plusieurs disques durs, vous pouvezaméliorer les performances en déplaçant l'emplacement dufichier de pagination du système à partir du lecteur contenant lapartition C: \ pour un disque dur séparé. Pour ce faire, ouvrez lePanneau de configuration et cliquez sur Système. De là, cliquezsur Paramètres système avancés. Sélectionnez l'onglet Avancé,puis cliquez sur le bouton Paramètres dans la catégoriePerformance. Sur la nouvelle fenêtre qui apparaît, choisissezl'onglet Avancé. Enfin, cliquez sur Modifier. Décochez la caseGérer automatiquement le fichier d'échange pour tous les lec-teurs. Sélectionnez C: à partir de la boîte de dialogue et passer

à l'option Aucun fichier d'échange. Ensuite, sélectionnez un autredisque dur et choisissez la taille du système à gérer. Cliquez surOK et redémarrez votre ordinateur.

Booster vos performancesCliquez sur le bouton Démarrer de Windows et tapez regedit.

Bienvenue dans le Registre de Windows 7. Ne touchez pas oune modifiez quoi que ce soit sans raison valable. Clic gauche surla flèche extensible à côté de HKEY_CURRENT_USER.Développez le dossier Panneau de configuration, puis cliquezdirectement sur le bureau dans la hiérarchie. Dans le volet droit,recherchez et double-cliquez MenuShowDelay. Modifiez lavaleur de 400 à un moins grand nombre que de 1 ou plus.

Ce chiffre représente les millisecondes de délai de votreécran et cliquez sur un menu. Redémarrez l'ordinateur pourappliquer les modifications immédiatement, ou continuer à peau-finer vos réglages. Si vous êtes prêt à sacrifier l'apparence pourla vitesse, vous pouvez modifier les paramètres visuels de l'inter-face Windows 7 pour souligner les performances sur la présen-tation. Retour à la section Système du Panneau de configurationet cliquez sur Paramètres système avancés à nouveau. Dans lafenêtre Propriétés système qui s'affiche, choisissez l'ongletAvancé, puis cliquez sur la zone Paramètres sous la catégoriePerformance. La fenêtre Options de performances s'affiche. Là,vous verrez une liste des cases cochées correspondant à l'en-semble des processus exécutés par le système d'exploitation.

Si vous n'avez pas à l'esprit de transformer votre systèmed'exploitation en un clone de Windows 2000, cliquez sur le bou-ton qui indique à Windows comment ajuster ses paramètresvisuels pour une meilleure performance. C'est une étape dure àréaliser. Si vous préférez une approche fragmentaire, décochezuniquement les cases qui se rapportent à Windows Aero (telsque le PEEK Aero et le transparent).

Conserver des performances optimalesSi vous souhaitez conserver votre système rapide, assurez-

vous de vider votre dossier C: \ Windows \ Temp, à l'occasion.Faites-le dès que vous démarrez le système d'exploitation, ouencore par le mode sans échec, et veiller à ce que vous effacieztous les fichiers inutilisés de votre dernier disque.

Dans le même ordre, ne pas utiliser la fonction de désinstal-lation de Windows 7 par défaut. Au lieu de cela, utiliser le logicielgratuit Revo Uninstaller. Cette application supprime les pro-grammes en utilisant leurs routines de désinstallation par défaut,mais il va également plus loin en scannant votre système etregistre pour nettoyer les traces de tout programme de votredisque dur.Régler le système d'exploitation pour augmenter sesperformances vous aide à obtenir de meilleurs résultats avecl'équipement que vous avez, mais le plus sûr moyen de renfor-cer les prouesses de votre PC est de mettre à niveau le matériel.Une fois que vous avez fait cela, n'oubliez pas de garder votresystème exempt de virus ou autre spyware.

Nacer Aouadi

Astuces Windows 7

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Culture Jeudi 28 avril 2011 - PAGE [email protected]

Le Soird’Algérie

L es sons de trash-deatrock des groupesc o m m e M e t t a l i c a ,

Sepultura, Pantera ou Mor-bid Angel résonnent dansla tête de deux teenagersalgérois, Ould Hamlat etson ami Athmane Medjber.En parallèle, ils découvrentle black metal norvégiendes groupes Emperor,Mayhem, Burzum ou Dark-throne. «Pourquoi pasnous ?» se disent-ils unbeau jour. Et voilà ! En1998 et à l’âge peu cano-nique de 20 ans, ils déci-dent de fonder un groupede rock : Barbaros. OuldHamlet devient «Kabal» àla batterie et au synthé tan-dis que Medjber (chant,guitare et basse) choisit«Ayrod» comme pseudo.La même année, le groupeenregistre une démo épo-nyme avec le label DarkArts Production. Le groupesera renforcé par le drum-mer Mounir Canigula, lechanteur Samir Strauss, lebassiste Raouf Cannibalpuis par Lord Igret à labasse. Sur scène, il y a

aussi Moh Strogg, un autrebatteur. Mais encore étu-diants, Ayrod et ses amisn’ont pas beaucoup detemps à consacrer à lamusique. En septembre2001, c’est le premiergrand concert live de Bar-baros au festival Les Nuitsde la correspondance à laBibliothèque urbaine deMohammedia à Alger. Maisà cause de problèmesdivers, les musiciens seséparent et, en 2002, legroupe avec seulementses fondateurs Kabal etAyrod se retrouve à la casedépart. Cela n’a pas empê-ché la sortie la mêmeannée de Forest for anger,la deuxième démo.En 2006, c’est un autredépart. Barbaros enre-gistre My blood for…Tamazgha chez Eisiger

Mond Productions (Fran-ce) le label undergrounddu black metal en Europe.Sur scène, ça repart deplus belle. En 2008, sort leCD Amalu n zik chez TLR,Svartgalagh Records.Goboff, qui vient après, estenregistré avec Ayrod,Hamidi alias Nihil (basse),Hammache Morbid (leadguitar), Idir Panzer (leadvocal) et Lotfi Smuk à labatterie. L’album Agur (lalune, en kabyle) est uneautoproduction. Il compor-te une reprise et six com-positions du groupe. Bondof blood est une reprised’une chanson du groupesuédois Bathory en hom-mage à son fondateur Tho-mas Quorthon mort en2004, considéré comme lefondateur du black metal etd’un de ses sous-genres,

le viking metal. Les autreschansons du nouvel albumsont Targuit, Cold wind, Heand you Black steel, Aguret enfin Umeri.

Dans l’itinéraire de Bar-baros, il y a eu des départset des arrivées. D’autresmusiciens ont fait partie dugroupe, notamment, AmineAmon, Sofiane Janitta,Saci Meztoll, Aala Havok etSiam Slave.

Pour Athmane Medjber,«le hard rock et le metalsont une forme d’art uni-verselle» qui a de nom-breux adeptes en Algérie.Aussi, il considère que ceserait une bonne chose sile ministère de la Cultureinstitutionnalise un festivalannuel du rock à l’instar deceux du raï, du gnawi oude la musique actuelle.

Kader B.

LE GROUPE BARBAROS

Berbère hard rockLLee RRaaïïss HHaammiiddoouuUn enfant joue dans un petit square à la porte de

Bab El-Oued, près du palais des Raïs d’Alger. Deshommes sont en train de discuter à côté. L’enfantregarde attentivement la statue au milieu du square.«Papa, c’est la statue de Raïs Hamidou ?»

Son père lui répond d’un air moqueur : «Non, c’estla statue du raïs Qoqo !», avant d’éclater de rire. Tousses amis «adultes» se mettent eux aussi à rire bruyam-ment. L’enfant, qui n’a visiblement rien compris, repartjouer plus loin à l’écart. Voilà un père qui décourage lavolonté d’apprentissage chez son enfant et qui, enoutre, risque de dévaloriser à ses yeux une personna-lité historique. Ce «padré padrone» sait-il que cetteœuvre d’art a été réalisée par le sculpteur et artiste-peintre Réda Cheikh Bled ?

K. [email protected]

Le coup de bill’art du SoirPar Kader Bakou

Barbaros chante le rock en berbère et en anglais. Le groupe algérois a toutesles qualités pour réussir. Dans son dernier album, Barbaros rend hommage à

Thomas Quorthon Forsberg, fondateur du black metal.

CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNEJournée courts

métrages

T hala Films, en collaboration avecl’Agence algérienne de rayonne-ment culturel (AARC) et la Ciné-

mathèque algérienne, organiseaujourd'hui une séance de projectionà la Cinémathèque d’Alger, à partir de18h. Quatre courts métrages serontprésentés par leurs auteurs : DemainAlger ? (16 mn) de Amin Sidi Boume-diène, Procrastination (10 mn) deEtienne Kaleb, Un homme, face miroir(10 mn) de Zakaria Saidani et Un jourà Alger (10 mn) de Raouf Benia.

K. B.

Phot

os :

DR

THÉÂTRE RÉGIONAL DE BATNAl Jusqu'à la fin du mois d’avril :Première édition du «Printemps théâ-tral» de Batna.CENTRE CULTUREL FRANÇAIS D’ALGER l Jeudi 28 avril à 19h :Pièce de Théâtre L’écho… du pas del’homme, une adaptation du texted’Ahmed Ghazali Tombouctou 52 joursà dos de chameau par DiarriétouKeïta (mise en scène : LaurentMassé).SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)l Jeudi 28 avril à 19h : L’Institut culturel italien d’Alger en col-laboration avec l’ONCI organise unereprésentation de la pièce de Spiro

Scimone Nunzio, avec Andrea DeLuca et Marcello Scuderi (spectacleen langue française).CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNEl Jeudi 28 avril à 13h et 16h :Film Le doublure de Francis Veber(France 2008).PALAIS DE LA CULTUREMOUFDI-ZAKARIA (KOUBA,ALGER) l Jeudi 28 avril à 14h :A la bibliothèque «Une lecture de Ned-jma de Kateb Yacine», par Mme AmhissOuksel Djouer, inspctrice de l’Acadé-mie d’Alger.l Jeudi 28 avril à 17h : Vernissage de l’expo «L’art de la fetlaà travers les âges : des origines à nosjours» de Abdelaziz Zerari.A 19h : Concert de chants aïssaoua

avec Mustapha Boustouh.l Lundi 2 mai à 16h : Rencontre-débat en marge de l’exposition pré-sentée par Abdelaziz Zerari. PALAIS DE LA CULTURE IMAMADE TLEMCEN l Jusqu’au 6 mai : Festival international de musiqueandalouse et des musiquesanciennes, dans le cadre de «Tlem-cen, capitale de la culture islamique».l Jeudi 28 avril : Soirée en homma-ge à Redouane Bensari avec l’asso-ciation Mustapha-Belkhoudja, Oran, etRanadjit & Shirin Sengupta, Inde. l Vendredi 29 avril : Soirée dédiée àYahia Belkacem Ghoul avec KhaledArman d’Afghanistan, et l’associationNassim El-Andalous.COMPLEXE CULTUREL LAÂDI-

FLICI (ALGER) l Jeudi 28 avril à 19h (à l’espaceCasbah) :Soirée chaâbi avec Sid-Ali Dris etKamel Aziz, suivie par une pièce musi-cale jouée par le pianiste Krimo Fed-dag.GALERIE D’ART DE L’HÔTELHILTON D’ALGERl Samedi 30 avril :Exposition de peinture «Couleurs enfolie» de l’artiste Soraya Habbes.LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE (PLACE EMIR-ABDELKADER,ALGER)l Samedi 30 avril à 14h :Les auteurs Ahmed Mebarek Ben Allelet Nicolas Chevasus-au-Louis présen-teront leur livre intitulé La tête dans unsac de cuir, paru aux éditions Tell.

THÉÂTRE RÉGIONAL DE GUELMA

En grève !L es travailleurs du

théâtre régional Mah-moud-Triki de Guelma

sont entrés en grèvedepuis presque unesemaine, affirmant que «leclimat social de la structures'est considérablementdégradé».

Ils s’élèvent principale-ment contre les agisse-ments du premier respon-sable qu’ils qualifientd’«intolérables». Les gré-vistes demandent pure-ment et simplement ledépart du directeur, ce der-nier, considérant ce

débrayage comme illégal,a intenté une action enréféré devant le tribunal deGuelma contre lesmeneurs de ce mouve-ment. Cette grève a pro-fondément affecté le pro-gramme des activités duthéâtre régional Mahmoud-Triki de Guelma, qui, faut-ille rappeler, a connu cesderniers temps un véri-table engouement de lapart des citadins, aprèsavoir sombré dans uneprofonde léthargie pendantplusieurs années.

N. Guergour

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Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsJeudi 28 avril 2011 - PAGE12 Jeudi 28 avril 2011 - PAGE13

LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE

La veille, Alex Ferguson avaitassuré que Manuel Neuer n'étaitpas sur ses tablettes pour succé-der au futur retraité Edwin Vander Sar. «Je connais pas», avait-ildéclaré dans un allemand rudi-mentaire. Pas sûr que Sir Alexvoulait dire qu'il ne connaissaitpas le gardien de l'équiped’Allemagne, mais si c’était lecas, Neuer lui a montré pourquoile Bayern Munich voulait débour-ser plus de 20 millions d’eurosdès cet été alors qu’il sera libre en2012. Neuer, ramasseur de ballelors de la finale de Ligue deschampions 2004 disputée dansce même stade, n’a pas chômé.Dès la 6e minute, il repoussait untir du Sud-Coréen Park, puis s’in-terposait en deux temps devant

Hernandez (14). ManchesterUnited monopolisait le ballon ettrouvait souvent l’ouverture sur leflanc droit où le Ghanéen Sarpeisouffrait face à la vivacité et auxdribbles du Brésilien Fabio et del’Equatorien Valencia. A la 25e

minute, Hernandez s’appuyait surValencia et décochait un tir quirasait le montant droit des buts deNeuer, apparemment battu.

Rooney, passeuret buteur

Trois minutes plus tard, ladéfense des vice-championsd’Allemagne 2010 peinait une foisde plus à dégager un ballon etGiggs croyait ouvrir la marque dela tête, mais Neuer, du bout des

doigts, sauvait son équipe.A la 35e minute, Hernandez,

toujours lui, se retrouvait seuldevant Neuer, mais le portierdétournait le ballon, récupérédans l’axe par Fabio dont le tirétait cette fois contré par undéfenseur. Sentant son adversai-re proche de la rupture, MU conti-nuait son pillonage et, juste avantde regagner les vestiaires, Neuersauvait une énième fois son équi-pe devant... Hernandez.

De retour des vestiaires,ManU repartait pied au plancheravec un coup de tête de Carrick(46’) repoussé par Neuer. PuisGiggs se débarassait dans la sur-face de réparation de deux défen-seurs mais ratait complétementsa frappe (48’). Timide jusque-là,

Schalke 04 se rebellait enfin avecun centre de Raul pour Edu quiétait devancé de justesse parFerdinand (63’), puis le Brésiliententait sa chance de loin (65’).Mais Manchester United mettaitfin rapidement à cette rébellion :servi par Rooney, décevantjusque-là, Giggs trompait Neuer

avec le 26e but pour sa 125e appa-rition en Ligue des champions.

Abattu, Schalke 04 coulaitdéfinitivement quelquessecondes plus tard sur un mouve-ment conclu par Rooney (67) quimettait au placard ses mauvaissouvenirs de Gelsenkirchen où ilavait été exclu lors du quart de

finale du Mondial-2006 perdu(aux tirs au but) contre lePortugal. Schalke 04, tombeur del’Inter Milan en quart de finale, apris conscience en 90 minutes deses déficits par rapport à un cadoreuropéen et de l’importance deson gardien dans son improbableépopée européenne.

Manu ramène Schalkeet Neuer sur terre

Manchester United a fait un pas sans doute décisif vers sa 3e finale de Ligue des championsen 4 ans avec sa victoire (2-0) mardi sur le terrain de Schalke 04 qui, sans un excellent Neuer,aurait pu garder un cuisant souvenir de sa première demi-finale de C1.

Époustouflant mardi soir contre ManchesterUnited (0-2) en demi-finale aller de la Ligue deschampions, le gardien de Schalke 04 Manuel Neuera impressionné, entre autres, Alex Ferguson, coachdes Red Devils. De quoi envisager un transfert versMU à la prochaine intersaison ?

Depuis quelques mois, les journaux allemandsfont leurs choux gras de Manuel Neuer. Un jourannoncé au Bayern Munich, le lendemain enAngleterre : l’avenir de l’actuel titulaire de laNationalmannschaft au poste de gardien de but estau cœur de toutes les attentions à l’est du Rhin. Ilfaut dire qu’à 25 ans, le natif de Gelsenkirchenconfirme l’excellence de l’école allemande en mar-chant sur les traces de Sepp Maier, Andreas Köpkeet Oliver Kahn. Ce mardi, dans le premier volet de lademi-finale de Ligue des champions opposantSchalke 04 à Manchester United, il a été tout bon-nement héroïque durant les quarante-cinq pre-mières minutes, réussissant la bagatelle de septparades décisives pour maintenir son équipe à flot.Si Ryan Giggs (67e) et Wayne Rooney (71e) sontparvenus à tromper sa vigilance et mettre fin au sus-pens, Neuer a imprégné les esprits, notammentcelui d’Alex Ferguson. Son nom ayant déjà circulédans les travées d’Old Trafford afin de prendre lasuccession d’Edwin Van der Sar, ses exploits vontprobablement réactiver les rumeurs.

Le mur de GelsenkirchenOn se doutait que face à l’armada offensive man-

cunienne, le portier de Schalke 04 aurait un rôledéterminant à jouer. A la nuance près qu’il ne s’at-tendait sûrement pas à une telle porosité de sonarrière-garde. Alors, il s’est lancé dans la bataille,sortant d’emblée les tentatives de Rooney (3e) et dePark (6e) avant de dégoûter successivement JavierHernandez (14e) et Ryan Giggs (28e et 44e). Sûrdans ses sorties, habile dans les duels en un contreun, il entretient l’espoir des siens, jusqu’à ce que lesDiables Rouges trouvent la faille sans qu’il n’y ait lemoindre scandale à faire. «Nous ne sommes pasassez projetés vers l’avant et notre positionnementtactique n’était pas suffisamment resserré, analyse-

t-il sur le site officiel de son club. Nous avons laissébeaucoup trop d’espace à notre adversaire. Nousvoulions montrer que nous étions capables de prati-quer un bon football. Malheureusement, nousn’avons pu y parvenir». Le constat, sans appel, n’au-gure rien de bon pour la confrontation retour àManchester. Néanmoins, à l’image de son entraî-neur Ralf Rangnick, Manuel Neuer y croit toujours :«La semaine prochaine, nous n’aurons rien àperdre. La première mi-temps sera essentielle. Sinous réussissons à mener 1-0, il y aura encore unechance.»

L’hommage de FergusonPour mieux mesurer la portée du one man show

de Neuer, les propos dithyrambiques de l’adversairesont un indice précieux. Ceux d’Alex Ferguson,encore plus : «Il a été fantastique ; depuis mon arri-vée à MU, il s’agit probablement de la meilleureprestation d’un gardien contre nous. Je suis sûr qu’ily a eu d’autres performances exceptionnelles maisj’ai vu un très bon joueur ce soir.» De la part d’untechnicien qui a vu passer sous sa coupe desSchmeichel, Barthez ou encore Van der Sar, le com-pliment vaut son pesant d’or. Et ouvre peut-être laporte à une arrivée du gardien allemand. Celui-cidevrait, sauf revirement de situation, prendre la tan-gente et découvrir un nouvel environnement. LeBayern Munich le suit assidûment et souhaite leconvaincre de rejoindre ses rangs. Son coéquipieren sélection, Philippe Lahm, lui a même fait un appeldu pied. Mais Manchester United n’a pas dit son der-nier mot. A la recherche d’un dernier rempart dignede son Néerlandais qui se retire, il aurait jeté sondévolu sur le prometteur David De Gea (AtleticoMadrid) avec accord en prime, à en croire la radioespagnole Onda Cero. C’était avant mardi soir,avant que Neuer ne fasse encore des siennes.Ferguson pourrait en fin de compte changer son fusild’épaule et se rabattre sur un joueur plus mûr et quipossède également une marge de progressionimportante. Ce qui donnerait encore du grain àmoudre aux journalistes allemands.

Eclipsé par la prestation exceptionnelle deManuel Neuer mardi soir, le duo Hernandez-Rooneys’est pourtant montré irrésistible lors du succès desRed Devils à Schalke (0-2). Une idylle naissante quiest amenée à durer...

De son canapé à Manchester, Dimitar Berbatova pu apprécier à sa juste valeur la performance deses partenaires, monstrueusement dominateurs faceà Schalke 04 (0-2). Mais aussi s’inquiéter de sonfutur temps de jeu à la pointe de l’attaque des RedDevils au regard des prestations de Wayne Rooneyet Javier Hernandez, auteurs à eux deux d’un but etde deux passes décisives mardi soir. Des chiffresqui mettent à peine en lumière la production desdeux compères de l’attaque mancunienne àGelsenkirchen, tant le duo a mis au supplice ladéfense allemande tout le temps où il fut sur lapelouse.

On comprend maintenant pourquoi le jeuneMexicain a littéralement éclipsé le Bulgare, meilleurbuteur de Premier League (ndlr, 21 buts) au demeu-rant et forfait mardi soir, au sein des Diables rouges.Aligné en pointe, avec Rooney en soutien,Hernandez excelle dans un style à l’opposé de ceque propose Berbatov. Mobilité, puissance et rapidi-té, autant d’aspects qui se marient à merveille avecle profil de l’international anglais. A l’image du

deuxième but de Man U inscrit par Rooney, après unservice lumineux de l’ancien joueur du Chivas (69e).

Ferguson a fait son choixEn parfait métronome, Sir Alex Ferguson a flairé

l’idylle naissante entre les deux compères. Depuis lehuitième de finale aller à Marseille (0-0) et le matchfamélique de Berbatov, l’Ecossais privilégie l’asso-ciation Hernandez- Rooney en Ligue des championset ... en Premier League. Pour un résultat immédiat.Avec cinq buts à eux deux contre l’OM, Chelsea etSchalke, le Mexicain et l’Anglais se trouvent les yeuxfermés et martyrisent les défenses adverses. «Cegarçon est incroyable, avance Ferguson au sujet duMexicain. Ses mouvements sont une aubaine pourWayne (Rooney).» Utilisé dans un premier tempscomme joker par Sir Alex, Chicharito est aujourd’huititulaire indiscutable dans tous les grands matches.Pour le plus grand bonheur de Manchester... et deRooney, lequel retrouve une forme resplendissanteces derniers temps. «Il revient fort», témoigne Evra.Impliqué dans une dizaine d’occasions mardi soir, leduo explosif est seulement tombé sur un grandManuel Neuer pour éviter qu’une telle prestationfasse la Une des journaux britanniques. A ce ryth-me-là, ils ne pourront plus se cacher bien longtemps.Au grand désespoir de Berbatov.

MANCHESTER EN ROUTE POUR WEMBLEY

Tout feu tout flamme

L’attaquant espagnol deSchalke 04 Raul a admis que leschances de son équipe d’at-teindre la finale de la Ligue deschampions étaient réduites aprèsla défaite à domicile (2-0) contreManchester United mardi, maisqu’il gardait tout de même espoir.«Au match retour, tout est pos-sible, on ne sait pas ce qui peutse passer, un penalty pour nous,une expulsion contre eux, rienn’est impossible en football», asouligné le meilleur buteur del’histoire de la Ligue des cham-pions avec 71 réalisations. «Onespérait un autre résultat, unautre déroulement du match,mais nous sommes contentsquand même, car on a joué ànotre niveau, le problème, c’estque Manchester était à une autreniveau», a reconnu l’ancienjoueur de Real Madrid qui a rem-porté l’épreuve à trois reprises.

«Le seul regret, c’est que nous nesommes pas assez créé d’occa-sions de but et qu’on a concédédeux buts en deux minutes.Arriver en demi-finale est pour ceclub, ses supporteurs un grandmotif de fierté, on a tout essayé,les supporteurs s’en sont renduscompte, ils nous ont applaudi cha-leureusement après le match», aajouté l’attaquant de 33 ans quine s’est pas créé une seule occa-sion contre ManU.

La demi-finale retour la semai-ne prochaine à Manchester pour-rait être son dernier match enLigue des champions, puisqueSchalke 04, 10e du Championnatd’ d’Allemagne, ne participera pasà l’épreuve la saison prochaine.«Finir à Old Trafford, cela neserait pas mal», a-t-il admis. «Onveut finir en vendant chèrementnotre peau et en donnant unebonne image de nous devant une

grande équipe dans un grandstade et dans une belle ambian-ce», a conclu Raul, sous contratavec Schalke 04 jusqu’en 2012.L’attaquant espagnol de Schalke04 Raul a admis mardi qu’il pour-rait prolonger son contrat avec leclub du bassin de la Ruhr, demi-finaliste de la Ligue des cham-pions.

«C’est possible, on le sauradans les prochaines semaines, jesuis content ici», a répondu Raulà la question de savoir s’il étaitprêt à prolonger d’un an soncontrat qui expire en 2012.

«Je suis bien ici, aussi bien aupoint de vue sportif que familial»,a reconnu l’ancien attaquantvedette du Real Madrid qui aurabientôt 34 ans. Son agent devaitrencontrer cette semaine les diri-geants de Schalke 04, très dési-reux de garder la nouvelle coque-luche du public de Gelsenkirchen.

RAUL

«Rien n’est impossible»

TRANSFERT

Bordeaux veut Meghnià titre de prêt

L'équipe française des Girondinsde Bordeaux souhaiterait obtenir leprêt avec option d’achat du milieuinternational algérien du SS Lazio,Mourad Meghni, a rapporté le sitespécialisé la Gazette des transferts.Le club bordelais serait disposé àmettre 500 000 euros pour obtenir leprêt du meneur de jeu des Verts, pré-cise la même source. L'intérêt del'actuel 6e de Ligue 1 ne date pas d'aujourd'hui, puisque lesdirigeants, et à leur tête le président Jean-Louis Triaud, sesont déjà manifestés pour s'attacher les services deMourad Meghni en 2010. Dans une déclaration mardi ausite spécialisé El Meydane, Mourad Meghni a affirmé qu'ilveut rejoindre un club qui lui permettra de relancer sa car-rière, après une saison difficile. «Je sais que je ne vais pasjouer cette saison avec la Lazio, et je ne veux pasconnaître le même sort la saison prochaine, donc je veuxconnaître d'autres sensations et signer au sein d'un clubqui me donnera l'opportunité de jouer régulièrement, neserait-ce dans une équipe de seconde zone», a-t-il indi-qué. L'aubaine de s'engager avec Bordeaux, un club quijoue les premiers rôles en France, va certainement per-mettre à Meghni de retrouver un temps de jeu qui corres-ponde à ses ambitions, et du coup réintégrer les rangs del'équipe nationale. Outre la piste de Bordeaux, Meghnipourrait rebondir en Turquie où le club de l'internationalalgérien, Karim Ziani, Kayserispor, serait sur ses traces.Mourad Meghni, dont le contrat avec la Lazio expire en2012, a repris les entraînements avec le club romain aumois de février dernier, après avoir souffert d'une blessureau niveau du tendon rotulien qui l'avait éloigné des terrainspendant une longue période, sans toutefois prendre part àun match officiel de l'équipe. Il s'est contenté de quelquesapparitions avec l'équipe réserve du club romain.

ALLEMAGNE

12 entraîneurs limogés, un record !

Le limogeage de Frank Schaeferpar Cologne hier est le douzièmedépart d'un entraîneur en cours desaison, un nouveau record dans l'his-toire du Championnat d'Allemagne.Cologne avait débuté la saison avecZvonimir Soldo, remplacé parSchaefer, entraîneur de l'équiperéserve en octobre qui a lui-mêmecédé sa place à Volker Finke, ledirecteur sportif, à trois journées du terme de la saison.Stuttgart et Wolfsburg ont également limogé deux entraî-neurs en cours de saison. La valse des entraîneurs a éga-lement touché le Bayern Munich qui a dans un premiertemps annoncé qu'il allait abréger le contrat de Louis vanGaal, avant de résilier son contrat avec effet immédiat lemois dernier. En incluant les départs en fin de saison,comme celui de Jupp Heynckes qui passera du BayerLeverkusen au Bayern Munich, il y aura un total de 18changements d'entraîneurs.

Le précédent «record» datait de la saison 2006-07 avecdix entraîneurs remerciés et limogés en cours de saison.

ANGLETERRE

Gérard Houllier va mieux

L'entraîneur d'Aston Villa GérardHoullier a donné des nouvelles ras-surantes sur son état de santé unesemaine après avoir été hospitaliséà Birmingham en raison de douleursthoraciques. «Mon état s'améliore etc'est extrêmement encourageant», adit le Français dans un communi-qué. Le médecin du club, MarkWaller, s'est lui aussi déclaré«encouragé par les progrès accomplis par Gérard depuissix jours».

«Tous les tests ont confirmé que son cœur fonctionneparfaitement. Nous pensons qu'il pourra quitter le servicede cardiologie de l'hôpital Queen-Elizabeth d'ici à trois ouquatre jours», a-t-il dit, précisant que les douleurs ressen-ties par l'entraîneur mercredi dernier provenaient de l'aor-te. Houllier a remercié les fans, ses joueurs et le monde dufootball dans son ensemble pour les nombreux messagesde soutien qu'il a reçus.

EUROPA LEAGUE (1/2 FINALES, ALLER)

Début des demi-finalesde Ligue Europa aujour-d’hui. En déplacement àPorto et Benfica, Villarrealet Braga tenteront derésister et de se mettre enbonne position avant lematch retour même si lesdeux ennemis portugaissont bien souvent intrai-tables sur leur pelouse.

Porto – VillarrealTous deux impression-

nants depuis le début decette Ligue Europa, Porto etVillarreal devront endécoudre ce soir lors dumatch aller à l’Estadio doDragao. Les Portugais par-tent, cependant, favoris auvu d’un bilan record cettesaison. Porto n’a concédéque trois nuls et une défaitedepuis le mois d’août, lereste n’étant qu’une succes-sion de victoires comme leprouve la série en cours deonze succès consécutifs.De ce fait, Villarreal devraréaliser un véritable exploitmême s’il pourra peut-êtres’appuyer sur l’uniquecontre-performance de l’an-née du FC Porto, qui plusest, en Ligue Europa et àdomicile face au FC Séville(0-1). Hormis cela, lesrécents champions duPortugal, consacrés à cinqjournées du terme de la sai-son, n’ont jamais laissétransparaître de point faible,bien au contraire… LesEspagnols devront seméfier de l’une desmeilleures paires actuellesau monde constituée duBrésilien Hulk et duColombien Falcao, compta-bilisant à eux deux pasmoins de 52 buts toutescompétitions confondues.Ce dernier est, d’ailleurs, lemeilleur buteur de cetteLigue Europa avec onzeréalisations. En face,Giuseppe Rossi ne s’en sortpas mal non plus avec ses22 buts dont 10 inscrits surla scène européenne.L’Italien est, logiquement,l’arme la plus dangereusecôté Villarreal même si lemarquage du BrésilienNilmar ne sera pas à négli-ger. Au pied du podium deLiga, le Sous-marin jaunereste sur une défaite àSéville (3-2) mais semblesurtout connaître quelquesdifficultés à se remettre desa désillusion chez le voisinet ennemi Valence (5-0) il ya deux semaines. Mais lesjoueurs de Juan CarlosGarrido ont démontré toutesleurs ressources lors deleurs sorties en LigueEuropa comme le démon-trent les sept victoiresconsécutives.

Benfica – BragaUn club portugais est

assuré de participer à lafinale de cette Ligue Europapuisque la seconde demi-finale opposera Benfica àBraga. Fraîchement vain-

queur de la Coupe de laLigue, le club de la capitaleréalise une belle saisonmême si Porto n’a cessé decontrecarrer ses plans quece soit en championnat ouen Coupe du Portugal. A cetitre, les Lisboetes aimeraitbeaucoup retrouver leursmeilleurs ennemis en finalede cette Coupe d’Europeafin de prendre enfin leurrevanche. Avant cela,

Benfica devra franchir l’obs-tacle Braga. Le petit poucetde ces demi-finales n’acessé de surprendre cettesaison, battant Arsenal enLigue des Champions et éli-minant coup sur coupLiverpool et le Dynamo Kieven Ligue Europa. De plus,les Lusitaniens restent surdix matches sans défaitemême si ceux-ci viennentd’enchaîner deux matches

nuls. En championnat,l’équipe locale a pris le des-sus sur son adversaire. Unestatistique que Braga tente-ra évidemment de déjouerdans le bouillant Stade de laLuz.

Start (ce soir, 20h05)Benfica – BragaPorto – Villarreal.

Domingos Paciência, l'entraîneur deBraga, n'est pas aussi connu que AndréVillas Boas (Porto) ou José Mourinho (Real)mais il a, comme ses compatriotes portu-gais, un talent indéniable. Si son club est endemi-finale de la Ligue Europa face àBenfica ce soir (20h05), c'est grâce à lui.Portrait.

José Domingos Paciência, ditDomingos, n'a pas le phrasé de JoséMourinho. Ni la classe ou la jeunessed'André Villas Boas. Pourtant, il y a unequalité que l'entraîneur de Braga partageavec ses compatriotes : le talent. Les plusanciens évoqueraient peut-être ici sa carriè-re de buteur prolifique avec le FC Porto(106 buts en 263 matches) ou ses 35 sélec-tions internationales. Une expérience duhaut niveau comme joueur qui, d'ailleurs, ledifférencie de ses deux collègues. Maisdepuis cinq ans, c'est sur les bancs quel'homme de 42 ans s'affirme un peu pluschaque saison comme le «Special Three».«Aujourd'hui, il est même considéré commecelui qui a le plus d'avenir parmi la nouvellegénération d'entraîneurs», nous expliqueNuno Santos, spécialiste football pourEurosport au Portugal.

Comme ses petits camarades, c'est àPorto que Domingos a fait ses classes.Dans les équipes de jeunes puis pour laréserve qui s'avèrera très vite trop étroite.Domingos veut diriger une équipe de pre-mière division et il obtient sa chance en2006 avec l'Uniao Leiria. Il mène cette for-mation moyenne à la 7e place avec unedéfense de fer (21 buts encaissés en 22matches) et un réalisme à faire peur, mêmeaux trois grands que sont Porto, Benfica etle Sporting. Au bout d’un an, il s'engageavec l'Academica Coimbra, formation debas de tableau à qui il redonne un peu deson lustre d'antan et son meilleur classe-ment depuis plus de vingt ans (7e). Maisaprès deux ans, l'équipe des «estudantes»

(étudiants) ne peut retenir Domingos, appe-lé par un club plus huppé, en l’occurrenceBraga.

«Rigoureux et réaliste»Dans le nord du Portugal, il a la lourde

tâche de succéder à Jorge Jesus, parti auBenfica Lisbonne. Au bout d'un an et unedeuxième place historique qualificative pourla Ligue des champions, il l'a remplacé dansle cœur des Arsenalistes. «Il a fait de Bragal'une des équipes les plus fortes de la Ligueavec un effectif et des moyens limités parrapport aux trois grands, explique NunoSantos. C'est un entraîneur rigoureux etréaliste qui avait conscience que parfois,abdiquer de l'aspect attractif du footballpour gagner était nécessaire. De plus, il amobilisé la ville autour du club et s'est rap-proché des supporters et des habitantsavec de nombreuses actions dans lesécoles. C'est un homme respecté. Mêmepar les supporters des autres équipes.»

Cette saison, Domingos a permis àBraga de franchir un nouveau cap en attei-gnant le dernier carré de la Ligue Europa.Son 4-3-3 (qui parfois se mue en 4-2-3-1) adéjà eu raison du Celtic, du FC Séville,d'Arsenal (en poule de Ligue des cham-pions), de Liverpool et du Dynamo Kiev. Untableau de chasse auquel l'homme aimeraitajouter celui de Benfica, adversaire ce soir.Au moins la finale, peut-être un titre euro-péen, voilà ce que Domingos, qui a héritécomme Villas Boas ou Mourinho de l'espritconquérant des Dragons de Porto, aimeraitlaisser à Braga avant de partir. L'annoncen'a pas été officialisée mais l'homme adonné son accord au Sporting Portugalpour la saison prochaine. L'occasion demontrer l'étendue de son talent avec devrais moyens et de replacer les Lionscomme candidats au titre avant, sansdoute, de franchir un cap supplémentaire.

Neuer, héros malheureuxNeuer, héros malheureuxSCHALKE 04

Résisterà la tornade

SC BRAGASC BRAGA

Domingos, c’est aussiSpecial

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Le Soird’Algérie Sports Jeudi 28 avril 2011 - PAGE15

FOOTBALL BASKET-BALL

CYCLISME

LIGUE 2 (23e JOURNÉE)

Le CSC joue grosà Mostaganem

Longtemps leader de laLigue 2 de football, le CSConstantine pourraitperdre ce week-end sa pre-mière place en cas de fauxpas à Mostaganem face àl'ESM, pour le compte de la23e journée du champion-nat professionnel.

Le CSC, qui semblaitintouchable il y a quelquessemaines encore, a perdu unnombre incalculable depoints en cours de route etrisque d'être délogé dèssamedi avec ce déplacementpérilleux chez l'ESM (4e) quijoue, elle aussi, l'accessionen L1.

Les deux dauphins, le CABatna et le NA Hussein-Dey,qui sont revenus à deux lon-gueurs du CSC mardi à l'is-sue de la 22e journée,accueilleront, de leur côté,deux équipes a priori à leurportée, l'O Médéa (7e) et laJSM Skikda (13e). Le CAB etle NAHD, vainqueurs respec-tivement du MSP Batna (1-0)et du SA Mohammadia (3-1)au moment où les Sanafir sefaisaient accrocher par leurvoisin du MOC (0-0), joue-ront, à coup sûr, avec uneoreille tendue à Mostaganemavec l'espoir de voir le CSCrevenir bredouille de sonvoyage à l'Ouest. L'USM Bel-Abbès (5e), large vainqueurdu RC Kouba (3-0), suit deprès la course à l'accessionet tentera de mettra à profitsa rencontre à huis clos àMerouana face à l'ABM (15e)pour garder le contact avecle peloton de tête.

Battue mardi par l 'OMédéa sur un doublé deHamid Berguigua, l 'ASMOran, sixième, à six pointsdu podium, tentera de serelancer à l'occasion de laréception, vendredi, du RCKouba (8) qui a, lui, complè-tement décroché après sa

lourde défaite à Bel-Abbès. Les équipes du bas du

tableau seront mises à rudeépreuve samedi avec undéplacement périlleux pourle Paradou AC (11e) qui rendvisite à l 'US Biskra (10e),alors que le MOC (14e) et leCR Témouchent (16e) endécoudront au stade Chahid-Hamlaoui de Constantinedans un match à six pointsoù le faux pas leur est inter-dit.

Enfin, le SAM (11e)accueille un MSPB (9e) quisort d'une défaite dans lederby batnéen avec la fermevolonté d'engranger les troispoints de la victoire pours'éloigner de la zone rouge.

StartVendredi 29 avril (16h) A Oran : ASM Oran - RCKouba Samedi 30 avril (16h) A Constantine : MOConstantine - CRTémouchent A Mohammadia : SAMohammadia - MSP Batna A Alger (Réghaïa) : NAHussein-Dey - JSM Skikda A Biskra : US Biskra -Paradou AC A Mostaganem : ESMostaganem - CS

Constantine A Merouana : AB Merouana- USM Bel-Abbès (huis clos) A Batna : CA Batna - OMédéa.

Phot

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CONDOLÉANCESTrès attristés par le décès du père de notre collègue et

ami Bensaâdi Azeddine, secrétaire général de la Fédérationalgérienne du sport scolaire, Lahmar Saci et tous lesmembres de la Ligue du sport scolaire de Sétif présentent àce dernier leurs sincères condoléances et l’assurent de leurprofonde sympathie

FINALE DE LA COUPED'ALGÉRIE

55 000 billets mis en ventedès demain

Cinquante cinq mille (55 000) billets d'accès au stadeseront mis en vente à partir de demain vendredi en prévisionde la finale de la coupe d'Algérie de football qui opposeral'USM El Harrach à la JS Kabylie dimanche (16h) au stadeolympique du 5-Juillet (Alger), a annoncé le directeur généralde l'Office du complexe olympique Mohamed-Boudiaf (OCO),M. Noureddine Benmihoub. «La direction de l'OCO a décidéde mettre en vente, vendredi et samedi (9h) 55 000 billetsd'accès au stade à un prix de 300 DA l'unité pour les suppor-ters des deux équipes, ainsi que pour tous les amateurs dufootball», a déclaré à l'APS le DG de l'OCO. «Vingt sept millecinq cents (27.500) tickets ont été imprimés aux couleurs del'USM El Harrach et autant de billets aux couleurs de la JSKabylie. Les billets seront vendus au niveau des guichets del'OCO vendredi et samedi seulement et pas le jour de la ren-contre qui se jouera à guichets fermés», a-t-il assuré. «Leclub qui veux acheter des billets et les vendre par la suite àses supporters n'a qu'à présenter un bon de commande à ladirection de l'OCO qui répondra à sa demande selon la dispo-nibilité des billets», a expliqué Benmihoub, qui a affirmé que«les portes du stade du 5-Juillet seront ouvertes aux suppor-ters dimanche à partir de 8h du matin». Le stade du 5-Juilletabritera dimanche la 32e finale de la coupe d'Algérie sur les47 disputées depuis l'avènement de cette compétition popu-laire en 1963.

Accord de partenariat

Ouled El Houma-fondationGoal Foot

Dans le cadre deséchanges avec le mouve-ment associatif américain,la fondation Goal Foot deLos Angeles a séjournédurant quatre jours enAlgérie. En partenariatavec l’association Ouled ElHouma, un programme aété mis en place dans dif-férentes régions du pays(Alger, Oran et Relizane).La délégation américaine amontré un très grand inté-rêt pour le développementdu football féminin et lesactivités sportives et cultu-relles en milieu carcéral etla préparation de la réin-sertion des jeunes déte-nus. Lors de la visite de ladélégation américaine Mlle

Lorraine Ming, ex-cham-pionne du monde, a prispart à une rencontre defootball ayant opposé desdétenus. Aussi, à l’occa-sion de son passage dansla wilaya de Relizane, ellea rencontré l’équipe fémini-ne détentrice de la couped’Algérie. La délégation aété reçue au siège de lawilaya par la wali, KadaAbdelkacer.

La délégation américai-ne a reçu un accueil cha-leureux que ce soit à Alger,Oran ou Relizane ainsiqu’au niveau de la FAF oùelle a été reçue par M.Mécherara. Elle a aussivisité le centre de forma-tion de Sidi-Moussa. C’esten présence des représen-tants de l’ambassade amé-ricaine et des représen-tants de la FAF qu’uneconvention, portant sur deséchanges de programmeset dans le domaine sportifet culturel et du program-me en milieu carcéral dansle cadre de la réinsertionde jeunes détenus, a étésignée entre cette fonda-tion et Ouled El Houma.

CHAMPIONNAT DE SUPERDIVISION(4e JOURNÉE DE LA 2e PHASE)

À l’assaut du GSP et du CSMCLa 4e journée du

Championnat de superdivisionde basket-ball, prévuedemain, constituera un impor-tant tournant pour tous ceuxqui gardent intactes leurschances de qualification pourles demi-finales, notammentles poursuivants du GSPétroliers (groupe A) et duCSM Constantine (groupe B),toujours invaincus jusque-là.C’est le CSMC, l’invité surpri-se, qui jouera peut-être saqualification en affrontant leWA Boufarik à la salle deMansourah, un adversairequ’il a déjà surpris à Alger (76-75). Les Constantinois, qui nes’attendaient nullement seretrouver en si belle compa-gnie, tenteront tout simple-ment la passe de quatresachant qu’une victoire devant

l’ogre boufarikois les propulse-rait vers le dernier carré, et ce,quels que soient les résultatsdes deux derniers matches.Pour le WAB, revenu au galopaprès un faux départ, le matchde Constantine constitue unvéritable quitte ou double,dont le résultat déterminera engrande partie ses chancesdans cette compétition. Pourle NB Staouéli, qui partage ladeuxième place avec le WABet l’O Batna, son adversairedemain, ce match sera égale-ment déterminant, surtout qu’ilreste sur deux défaites et qu’ilappréhende beaucoup sondéplacement dans la capitaledes Aurès. L’OB, tout auréolépar sa victoire sur le WAB (77-73), tentera de refaire soncoup, même si la tâchesemble quelque peu difficile

devant un adversaire biensupérieur sur le papier, maisqui pourrait tomber face à unOB terriblement motivé.

Au niveau du groupe A, leGS Pétroliers, l’éternel invain-cu depuis le début de la sai-son, passera son dernier testprobatoire à Dar-El-Beida,devant l’adversaire le pluscoriace du groupe, à savoirme le CRBDB. Ce dernier, quiaura l’avantage du terrain etdu public, a toujours fourni debelles prestations devant cetteéquipe, depuis l’ère de l’ex-MC Alger. Une victoire propul-serait les hommes de HakimMeddour, qui connaît, bienson adversaire du jour pour yavoir joué avec l’ex-MCA, endemi-finales, en compagnie duGSP, bien sûr. A Blida, le TBBBlida, qui reste sur deuxdéfaites à domicile dont celleface au GSP (67-104, partiralargement favori contre la lan-terne rouge du groupe, l’IRBBArréridj, auteur de troisdéfaites en autant de matcheset qui a eu la malchance detomber dans un groupe trèsrelevé.

M. A.

StartVendredi 29 avril (15h)• Groupe AA Dar-El-Beida : CRB Dar-El-Beida – GS Pétroliers (16h)A Blida : TBB Blida – IRBBArréridj• Groupe BA Constantine : CSMConstantine – WA BoufarikA Batna : O Batna – NBStaouéli.

PREMIÈRE ÉDITIONDU TOUR

DE BOUFARIK

La premièreétape

de «l’Emeraudede la Mitidja»

démarreaujourd’hui

La première étape du tourcycliste baptisé l’Emeraudede la Mitidja démarreraaujourd’hui à Boufarik cettepremière édition, qui com-prend quatre étapes verra, enplus des coureurs algériens,la participation de la Tunisie.Au total, 146 athlètes, toutescatégories confondues, pren-dront aujourd’hui le départ deBoufarik pour une distance de145 km.

Ainsi, les participants tra-verseront le col de Sidi-Rached et celui de Sidi-Amarpour passer par Hadjout, laChiffa et revenir à Boufarik.Durant la dernière étape quiaura lieu le dimanche 1er mai,les coureurs des 14 équipesauront parcouru 505 km avecdes profils de routes plates,vallonnées, cols et pentes.

A noter que cette éditioncycliste a été organisée par laLigue de cyclisme de Blidaavec le concours de la sec-tion cycliste de Boufarik, de lawilaya de Blida et de l’APCde Boufarik.

M. Belarbi

HANDBALLAPRÈS SON AGRESSIONSUR SON ENTRAÎNEUR

Guerra Lies suspendupour deux années

Médiatisée à grande échelle, l’agression de l’entraîneur del’équipe de handball messieurs du Chabab de Bordj-Bou-Arréridjpar son joueur Guerra Lies n’a pas été enterrée, elle a plutôtconnu une issue disciplinaire. La commission de gestion descompétitions nationales de la FAHB a, dans sa réunion hebdo-madaire, suspendu l’athlète en question pour deux annéesfermes avec demande de radiation du mouvement sportif. Ceverdict fait suite au rapport des officiels de la rencontre, comp-tant pour les quarts de finale de la Coupe d’Algérie messieurs,jouée vendredi dernier, à Aïn-Touta entre le CR Bordj-Bou-Arréridj et le Mouloudia de Saïda d’agression physique en publicde l’athlète Guerra Lies sur son entraîneur, et ce en public. Lacommission s’est basée aussi, pour prendre cette sanction, surles droits d’évocation de la FAHB (Cf. n° 134 règlements géné-raux de la FAHB) et sur le contenu de la feuille de match.Espérons que cette sanction donnera à réfléchir à d’autres.

O. K.

COUPE D'ALGÉRIE JEUNES(DEMI-FINALES)

Les petites associationsau premier plan

Parallèlement à la compéti-tion des seniors, les jeuneshandballeurs seront aussi dela partie ce week-end avec ledéroulement des demi-finalesde la Coupe d’Algérie. Ce seral’occasion pour les jeunesassociations de présenter lefruit de la formation qui se faitau niveau des petites catégo-ries. Restons sur ce mêmevolet pour déplorer le manquede considération de certainesassociations de l’élite.

O. K.

START• U16 Vendredi 29 avril (10h30) A Mascara : HHB Saïda -HBC Gdyel A Aïn-Bessem : MF Akbou-NRKG Alger. • U17Vendredi 29 avril (10h30)A Sétif, salle Djemila : JSESkikda - GS Pétroliers Samedi 30 avril (11h)A Chettia : M Aïn-Taya - MC

Saïda. • U18Vendredi 29 avrilA Sétif, salle Djemila (11h30): BB Constantine - HBC El-Biar A Aïn-Benian (14h) : CHBBachdjarah - EC Aïn Naâdja. • U19Vendredi 29 avril (09h30)A Aïn-Benian : MC Saïda-WRB Bou-Arréridj Samedi 30 avril (14h)A Chettia : RC Arbaâ - MCOran. • U20Vendredi 29 avril (10h30)A Akbou : JS Azellaguen -MF Akbou Samedi 30 Avril (9h30)A Chettia : HBCF Arzew - GSPétroliers. • U21Vendredi 29 avril (11h)A Aïn-Benian : ES Aïn-Touta -ESM Koléa Samedi 30 avril (12h30) :A Chettia : MC Saïda - HBCEl Biar.

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Le Soird’Algérie Jeudi 28 avril 2011 - PAGE 16

Ainsi, dans un communiquéémis mardi dernier, le maire deParis exprime son inquiétudequant à l’attitude de la France etde l’Europe suite à l’arrivée de 20000 Tunisiens en Italie. Le maireconsidère alarmant le fait de voirles autorités françaises «se limi-ter, sur ce sujet majeur et quiconcerne collectivement l’Unioneuropéenne» à des pourparlersbilatéraux avec l’Italie. Il consta-te que les conclusions de cetterencontre (voir Le Soir d’Algériedu mardi 26 avril) sont «étroiteset aux arrière-pensées évidem-ment électoralistes».

Après avoir rappelé que lepeuple tunisien a mené seul unerévolution qui a «bouleversétoute une région du monde», etce, sans le soutien ni la solidaritéde la France comme celle del’Europe d’ailleurs, ce pays, quise trouve dans une situation éco-nomique désastreuse, reçoit mal-gré tout des milliers de voisinsréfugiés libyens, confirmant ainsises traditions d’hospitalité. Ne selimitant cependant pas auconstat, le maire de Paris infor-me dans ce communiqué quepour les 200 immigrés qui setrouvent actuellement sur le terri-toire parisien et qui sont butés àune situation des plus précaireset des plus déplorables, il vientde décider un certain nombre demesures d’urgence, dont : ladélégation par la Mairie de Paris

d’une mission à l’associationFrance Terre d’asile et àEmmaüs «pour mettre en placedes dispositifs de soutien et d’ac-compagnement social et sanitai-re, mais aussi l’accès à deshébergements hôteliers», la miseà disposition de 100 000 eurosen faveur de certaines associa-tions et notamment «Chorbapour tous» qui assurent depuisl’arrivée des migrants tunisiens lanourriture de ces derniers.

Il est à noter que jusque-là,ces migrants, dans le dénuementle plus complet, se retrouventdans des parcs et dorment enplein air sur des cartons. Si cesmesures ne régleront pas le pro-blème de ces migrants, le mairede Paris en est bien conscient, luiqui parle de mesures d’urgence.C’est pourquoi il en appelle au

«devoir» des autorités françaisespour «accueillir quelques milliersde jeunes Tunisiens – ainsi quele prévoit l’accord de coopérationsigné le 28 avril 2008 entre nosdeux pays» et qui pourraientainsi, explique-t-il, commencerleur vie professionnelle dansl’Hexagone et repartir ensuite enTunisie pour prendre part audéveloppement de leur pays.

Et le maire de conclure : «Ilserait grave qu’en cette circons-tance, quelques mois après larévolution du Jasmin, l’Europe etla France passent, une fois enco-re, à côté de l’Histoire». Il en estsûrement parmi nos lecteurs quipourraient penser que Delanoëagit ainsi parce qu’il a un lien par-ticulier avec la Tunisie.

Cependant, et eu égard à sonaction en faveur de tous lesétrangers, quelle que que soitleur origine, l’on ne peut lui fairece procès.

K. B.-A.

Bertrand Delanoë ne s’indigne pas seulement et va bienau-delà de la condamnation de l’attitude du pouvoir fran-çais dans le dossier des migrants tunisiens.

Delanoë se démarque du sort faitpar la France aux migrants tunisiens

Monde

DANS UN MESSAGE DIFFUSÉ MARDI

Al-Qaïda exige le retrait de la France d’AfghanistanAl-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)

refait parler d’elle. Une vidéo contenant desmessages des quatre otages français auNiger a été diffusée mardi.

L’enregistrement d’une durée de 3minutes et 36 secondes montre successive-ment Pierre Legrand, Daniel Larribe, ThierryDol et Marc Furrer, les otages français, sup-pliant le président Nicolas Sarkozy de retirerles troupes françaises d'Afghanistan.

Tour à tour, ils ont répété le même textedans lequel ils disent «nous supplions le pré-sident de la République française NicolasSarkozy de répondre favorablement à la

demande d'Al-Qaïda de retirer les troupesfrançaises d'Afghanistan. Parce que lesFrançais n'ont vraiment aucun intérêt dans laguerre en Afghanistan».

Réagissant aussitôt, le ministre desAffaires européennes Laurent Wauquiezconsidérait, hier, que «ce n'est pas des pre-neurs d'otages qui dictent la politique étran-gère de la France. La première tâche, c'estd'expertiser cette vidéo. La deuxième chose,c'est que nous faisons tout pour faire en sortequ'ils soient libérés».

Le groupe Areva, employeur des otages,n’a quant à lui pas souhaité faire de commen-

taires. Les quatre Français retenus en otagesfont partie d'un groupe de sept personnesenlevées le 16 septembre 2010 à Arlit, un sited'extraction d'uranium du géant nucléairefrançais Areva dans le nord du Niger.

Le 24 février, trois de ces otages ont étérelâchés, ce qui avait été interprété par desexperts comme une volonté de négocierd'Aqmi. Une source proche de la médiationen cours avait déjà révélé qu'Aqmi exigeait ledépart des soldats français d'Afghanistan enplus d'une demande de rançon de 90 millionsd'euros formulée en mars et rejetée par laFrance. N. I.

Je suis un citoyen algérien résidant à Alger. J’ai acquis deux lots de terrain en1998 auprès de l’Agerfa, colline Alzina Bab-Ezzouar (n°6 et 7).

Je suis en possession de deux contrats de propriété, deux livrets fonciers, lecertificat négatif et les planches cadastrales. Au moment de construire, j’aiconstaté l’existence d’un mur qui m’empêchait d’accéder à ma propriété.

Ce mur a été érigé par Mme H. F., qui habite au même endroit. J’ai alors tentéde régler ce différend à l’amiable, mais sans aucun résultat.

J’ai donc été contraint d’ester en justice cette personne. J’ai obtenu un juge-ment définitif du tribunal d’El-Harrach qui m’a permis de démolir le mur et d’ac-céder à ma propriété. Je tiens à vous signaler, par ailleurs, Monsieur lePrésident, que j’ai obtenu 13 jugements en ma faveur.

Comme tout citoyen algérien détenteur d’un acte de propriété et d’un livretfoncier, je me suis présenté au service technique de l’APC de Bab-Ezzouar pourobtenir un permis de construire conformément à l’article 34 du décret exécutif n°91/176 du 28 mai 1991.

L’article 40 du même décret prévoit que le président d’APC envoie une copiedu dossier de demande de permis de construire à la Duch dans un délai de 8jours. Mon dossier a été volontairement laissé traîner à l’APC durant 25 jours. Ila fallu que j’effectue plusieurs réclamations pour qu’enfin il soit envoyé et revien-ne avec un avis favorable le 16 mars 2011.

Au moment de me rendre au service technique pour récupérer le permis deconstruire, quelle ne fut ma surprise de savoir que le président d’APC, M.Chemlal Youcef, avait refusé de le signer.

Lui demandant des explications, il ma répondu qu’il n’avait pas signé parceque mon affaire était en justice. J’ai répondu au président d’APC que j'étais enpossession d’un jugement définitif.

Un dossier complémentaire me fut alors demandé que j’ai remis le 27 mars

2011. Je l’ai sollicité une seconde fois pour savoir s’il avait signé mon permis deconstruire. L’excuse qu’il a trouvée a consisté à dire que la Duch, lors de son envoi,n’avait pas intégré l’avis favorable de la Drag sachant pertinemment que cette piècen’est pas exigée dans la constitution du dossier de permis de construire.

Une troisième fois il prendra pour excuse une erreur sur les numéros de lots(7 et 8 au lieu de 6 et 7).

La correction fut effectuée à travers une copie corrigée datée du 7 avril 2011.Ce président d’APC décida alors que cette copie corrigée devait lui être

adressée à lui et qu’elle soit envoyée sous le parrainage du wali délégué deDar-El-Beïda.

Il en fut ainsi et la copie nouvellement corrigée lui a été adressée le 14 avril.Je suis revenu à l’APC une énième fois en espérant que mes souffrances

allaient cesser.Le président d’APC a continué ses manœuvres en disant que mon affaire

était pendante auprès de la Cour suprême. Sachant que ce président d’APC aété huissier de justice, il ne peut ignorer que toutes les lois relatives à la cassa-tion ne suspendent pas l’exécution en matière de foncier.

Alors comment ce président d’APC s’autorise-t-il à bloquer la délivrance d’unpermis de construire pour ce motif, M. le Président?

Je suis face à un cas flagrant d’abus de pouvoir à travers le refus injustifié etillégitime du président d’APC de me donner mon document. L’article 43 dudécret exécutif n° 91/176 accorde un délai de 3 mois au président d’APC pourcommuniquer sa réponse au demandeur. Depuis plus de 4 mois, je n’ai aucuneréponse. Vous êtes mon dernier recours, M. le Président, pour être rétabli dansmes droits face à cette hogra caractérisée.

Avec mes respectueuses salutations.Bakalem Abdelghani

LETTRE OUVERTE À MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Monsieur le président

De notre bureau de Paris,Khadidja Baba-Ahmed

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 28 avril 2011 - PAGE 17

[email protected]

250 g de lentilles, 1 poireau, 2 carottes, 1 oignon, 2 l d’eau, 30 g de beurre,

2 clous de girofle, 20 cl de crème fleurette,merguez de dinde, sel fin, poivre du moulin

Lavez, épluchez les carottes et le poireau, émincez-les finement. Epluchez l’oignon et piquez-le avec lesclous de girofle. Dans une grande casserole, faiteschauffer le beurre et versez les légumes émincés,faites-les suer. Ajoutez les lentilles, le bouillon,l’oignon et portez à ébullition.Baissez le feu et laissez cuire 25 à 30 minutes.Pendant ce temps, coupez les merguez de dinde enfines tranches et faites-les griller.Ôtez l’oignon. Versez le contenu de la casseroledans le bol du robot ou celui du blender et mixezlonguement pour que la préparation deviennemousseuse. Ajoutez la crème. Versez dans des bolsindividuels avec quelques tranches de merguezgrillées. Servez immédiatement.

On parle de dorsalgie lorsque la douleurest localisée au milieu du dos, trèssouvent entre les omoplates. Les causesposturales sont au premier plan,notamment le dos rond et la tête enavant. Ainsi, les dorsalgies sont trèsfréquentes en cas de travail surordinateur, surtout chez les femmes…

La dorsalgie, très féminine !En effet, la dorsalgie touche deux foisplus de femmes que d’hommes. D’oùprovient cette inégalité ? Les douleursentre les omoplates sont très souventissues de la nuque ! Or, les dames ontune musculature du cou moinsdéveloppée que celle des messieurs.Ainsi, lorsque survient le moindreproblème de colonne cervicale, ladouleur diffuse rapidement le long desmuscles et sera ressentie entre lesomoplates.

Soigner la dorsalgiePour soulager les dorsalgies, il faut éviterde garder trop longtemps la mêmeposition avec le dos arrondi. Pour ce faire, «n’hésitez pas à faire despauses régulières, même au bureau. Des pauses fréquentes et courtes sontplus efficaces que des pauses rares etlongues, surtout si elles sont prises avantl'installation de la fatigue. Faites des moulinets avec les bras et lesmains. Bougez le cou en petits cercles etétirez le dos, mains vers le plafond».Côté médicaments, les antidouleur et lesdécontracturants sont efficaces, mais pasles anti-inflammatoires. Des séances de kinésithérapiepermettront le renforcement et la détentemusculaire, mais aussi l’amélioration dela posture.

Pyramide coco

2 blancs d’œufs, 100 g de sucre semoule (150 ml), 180 g de noix de coco râpée

Faites préchauffer le four à 200°C,thermostat 7. Battez les blancs d’œufs en neige avec lesucre ; cela donne une meringue. Quand ilsont bien fermes ajoutez la noix de coco. Faites des boules avec vos mains, posez-lessur une plaque anti-adhésive et aplatissez lepourtour pour leur donner une forme oumettez dans des moules en forme depyramide. Faites cuire 8 minutes à 200°C ou pluslongtemps si vous mettez moins fort. Se conserve très bien dans un récipienthermétique.

Sommeil et scolarité sont étroitement liés.Les troubles du sommeil entraînent de fortesperturbations dans l'apprentissage. Si nousen avons tous conscience, il existecependant encore des idées fausses quicirculent, notamment à propos de lasemaine des 4 jours et des horaires decoucher.La régularité avant tout.Coucher tôt, lever tôt ou coucher tard,lever tard ?A l'âge adulte, la mauvaise qualité dusommeil a un retentissement nonnégligeable sur l'activité professionnelle.Chez l'enfant, les troubles du sommeilperturbent aussi leur scolarité, parfois defaçon très conséquente. Sans un sommeil suffisamment réparateur, de par sa qualité et sa durée, lesperformances diminuent, l'attention est moins bonne et le risque d'accident augmente rapidement. Pour un bonsommeil, un enfant doit être rassuré et le coucher doit s'entourer d'un rituel. Mais la régularité des horaires et letemps de sommeil jouent également un rôle essentiel.

L e r i r e p o u r v o u s g u é r i r !Le rire est une manifestation biologique d'un état de plaisir absolument essentielle pour

rester en bonne santé. Il est en effet prouvé aujourd'hui que le rire estsouverain non seulement pour toujours prévenir de nombreux troubles etmaladies, mais également pour souvent aider à en guérir un grand nombre. Ne

manquez donc jamais une occasion de rire en recherchantsystématiquement les personnes, les livres, les dessins, les films, lesspectacles, les émissions et, maintenant, les sites Internet (trèsnombreux) susceptibles de le provoquer.Alors, dès demain, pour être bien ou mieux «dans votre peau», riez auquotidien sans restriction, retenue ou tabou. Souvenez-vous qu'il vautmieux rire de tout plutôt que d'en pleurer. Le rire est une véritablethérapeutique naturelle. C'est le tranquillisant parfait car agréable àprendre, gratuit, d'une parfaite innocuité même à très fort dose, sanscontre-indication ni effets secondaires fâcheux, non allergisant, sansdate de péremption et utilisable à tous les âges de la vie ! Il estrecommander donc d'en user sans aucune modération pour vivreheureux, plus vieux et en bonne — ou meilleure — santé.

IInnffooss Les œufs sont richesen cholestérol doncnéfastes pour la santé :Faux.Il est vrai que les œufssont riches encholestérol. Cependant,ils sont également richesen lécithine. Celle-ci sertd'émulsifiant aucholestérol de l'œuf etl'empêche de se déposersur les parois desvaisseaux sanguins.Toutefois, pour que lalécithine puisse faire sontravail, il faut que lejaune d'œuf soitconsommé coulant. Unecuisson d'environ 3minutes maximum estrecommandée. En outre,l'œuf a une valeurnutritive intéressante auniveau protéinique,vitamines B12, A, D etminéraux : phosphore,zinc, fer et potassium.

Velouté de lentilles

EENNFFAANNTTSS BBoonn ssoommmmeeiill,, bboonnnnee ssccoollaarriittéé

Dorsalgies

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Page 16: YACEF SAÂDI JETTE UN 4 7 0 PAVÉ DANS LA MARE 0 I N S I r e ...

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSReine

d’Egypte----------------Distraction

De même----------------

Tolérés

Pays----------------

Dévoiler----------------induration

Préposition----------------Personnel

Grecque----------------Formede pouvoir ----------------Sélénium

Filet d’eau----------------Pour gentilé----------------

Rigole

Précieux----------------Arrêter(pho.)----------------Méchantes

Queue de souris

----------------Parti

Tenta----------------

Objectif----------------

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DÉCÈS––––––––––––––––––––

La famille Khaznadji a l’immensedouleur d’annoncer le décès de son cheret regretté fils, frère et époux

le Dr Nacer Khaznadjisurvenu le 25 avril 2011. L’enterrement aeu lieu le 26 avril 2011 au cimetière deRouiba. La veillée du 3e jour aura lieu lejeudi 28 avril 2011, au domicile familialsis aux Castors, Rouiba.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––Les familles Hammoudi, Hammoum

et Attoumi de Sidi-Aïch (Béjaïa) ont l’im-mense douleur d’annoncer le décès deleur cher et regretté parent

Hammoudi Mohandsurvenu à Paris (France). Le rapatriementdu corps du défunt est prévu pour aujour-d’hui jeudi 28 avril 2011, à 16 h, à l’aéro-port Soummam Abane-Ramdane deBéjaïa.

L’enterrement aura lieu au cimetièrede son village natal de Tighzert(Tinebdar, Sidi-Aïch), demain vendredi29 avril 2011 à 13 h 30.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––A la mémoire de ma très chère et

tendre mamanHadja Beldjena-Bahi Amar Zineb

née Chibani Bahirappelée àDieu.

Triste etcruel fut etrestera pournous le2 8 a v r i l2006 où tunous asquittés pourun mondemeilleur. Tafille Kheïra,ta petite-fille Ratibasouffrent toujours. Rien ni personne nepourront apaiser notre profonde douleur.

En ce triste et douloureux souvenir, tesenfants et tes petits-enfants d’Alger,d’Oran, de Annaba et de France deman-dent à tous ceux qui t’ont connue et aiméed’avoir une pieuse pensée à ta mémoire,ma tendre maman chérie. A Dieu nousappartenons et à Lui nous retournons.

Ta fille Kheïra d’Alger. F123686

––––––––––––––––––––Cela fait 18 années déjà, le 28 avril

1993, que nous a quittés à jamais notretrès cher père

Boulassel Mohamedpour un monde meilleur, nous laissant unimmense vide.

Nous demandons à tous ceux qui l’ontconnu d’avoir une pieuse pensée à samémoire. A Dieu nous appartenons et àLui nous retournons.

NECROLOGIE

Edité par la SARLSIÈGE :

DIRECTION-RÉDACTION :Fax : 021 67.06.76

ADMINISTRATION :Fax : 021 67.06.561, Rue Bachir Attar

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DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

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Tél./fax : (024) 81 64 18Email : lesoir-

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Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76

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103, Avenue Ben-BoulaïdBlida

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Tél. : 026 22.87.04Fax : 026 22.87.01

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Maison de la presse.Tél./Fax : 045 80.28.43

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Tél. : 043 27.30.61 / Fax : 043 27.30.82

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3e étage - Tél. : 026 94 2919

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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Page 19: YACEF SAÂDI JETTE UN 4 7 0 PAVÉ DANS LA MARE 0 I N S I r e ...

Le 24 avril dernier, pour la troisième foisdepuis les manifestations du 20 févrieret du 20 mars, des centaines de mil-

liers de Marocains ont manifesté dans laplupart des vil les du pays – Rabat,Casablanca, Tanger, Marrakech, Fès,Tétouan, Hoceïma, Agadir, Kuneïtra,Oujda… — pour réclamer une nouvelleConstitution limitant les pouvoirs du roi etexigeant la démocratie, la justice sociale, lafin de la corruption et la laïcité. L’appel avaitété lancé par le «Mouvement des jeunes du20 Février». Mais qui est ce mouvementsoutenu par un Conseil national regroupantl’AMDH (Association marocaine des droitsde l’Homme), les partis de la gauche radi-cale — Nahdj dimocrati et le PSU – ainsique par des syndicats et des organisationsde la société civile, et qui parvient à mobili-ser des centaines de milliers de personneset fait peur au Makhzen ?

A l’origine, personne n’accordait un tantsoit peu de crédit à un appel diffusé sur leréseau social Facebook signé «Mouvementdes jeunes du 20 Février». Lors de laconférence de presse organisée par ses ini-tiateurs dont le leader, Oussama El Khlifi,chômeur diplômé et à peine âgé de 23 ans,ces jeunes ne demandaient rien de moinsqu’une «Constitution démocratique qui

reflète la vraie volonté du peuple», la disso-lution du gouvernement et du Parlement etla mise en place d’un gouvernement transi-toire» …

Bien évidemment, l ’audace de cesimpertinents a été raillée par les thurifé-raires du Makhzen, qui les ont traitésd’agents du… Polisario et de l’étranger ! Le20 février, à la surprise générale, ils sontplus de 350 000 personnes manifestantdans plus d’une vingtaine de villes, dontCasablanca (20 000 manifestants) et Rabat(15 000). «Avant, on se cachait derrière lesocial pour exiger plus de démocratie,maintenant on le fait publiquement. Çachange tout», assurait Yousra Saher, unedes animatrices du mouvement, étudianteen maths, rencontrée à Rabat.

Le ton à leur égard change. Le regardaussi. Des partis tentent de prendre contactavec eux. Ils ne cèdent pas. La manifesta-tion pacifique du 24 avril, qui a montré quele mouvement est loin de

s’essouffler, les a confortés. Elle interve-nait dans un contexte où la Commissionconsultative doit présenter un projet de révi-sion constitutionnelle d’ici au mois de juin.Présidée par le juriste constitutionnalisteAbdelatif Menouni, elle a rencontré unetrentaine de partis politiques et d’associa-

tions dont l’Istiqlal, l’USFP, le PPS (ex-com-muniste), le PJD (islamiste) et le PAM (Partide l’administration, créé par des proches dusouverain). Aucune de ces formations poli-tiques ne s’est prononcée pour une monar-chie parlementaire dans laquelle le roirégnerait et ne gouvernerait pas, ni pour lasuppression de l’article 19 (le roi est com-mandeur des croyants) qui consacre lasacralité de la monarchie. Leurs proposi-tions ne visent qu’à des aménagements àla marge.

Seuls deux partis politiques – le PSU etNahdj Democrati – ainsi que l’AMDH (droitsde l’Homme), Attac-Maroc, mais aussi leMouvement du 20 Février, ont décliné l’invi-tation de cette commission à faire part deleurs propositions.

En phase avec les aspirations au chan-gement des jeunes Marocains, leMouvement du 20 Février exige, outre lamise en place d’une nouvelle Constitutionlaïque, et démocratique où «le roi règne etne gouverne pas», la dissolution de laCommission de révision constitutionnellemise en place par le monarque. «Elle estcomposée de conservateurs, de gensdociles et dévoués au Palais, qui n’ontjamais contesté le caractère despotique durégime, ni la Constitution actuelle» estime

Abdelhamid Amine, vice-président del’AMDH.

Le Mouvement du 20 Février, fort de ses30 000 membres, qui a provoqué un vastedébat sur la nature du régime marocain, adonné un sacré coup de vieux à ces partissiégeant au Parlement dont la politiques’est toujours inscrite dans le cadre fixé parle souverain.

H. Z.

Maroc, ces jeunes qui font tremblerle Makhzen

PANORAMAPANORAMA

Le Soir sur Internet : http:www.lesoir-dalgerie.com

E-mail : [email protected]

Conflits du travail. Nous sommes le seul pays au monde où le P-dgd’une société qui s’occupe d’électricité avoue que sa seule priorité dumoment, c’est de faire…

… baisser la tension

Le premier niet est venu du FFS. Je prends le pari que lesautres refus vont arriver «incessamment sous peu». Ce quecompte ce pays comme opposition a déjà dit ce qu’il pensaitdes annonces de réformes constitutionnelles faites parAbdekka : inaudibles. Travaux de maçonnerie bâclés.Bricorama. Sauvetage du système. Effet boule de neige sansneige, en plein été, par plus de 38 degrés à l’ombre. En clair,l’opposition démocratique, ainsi d’ailleurs que l’opposition isla-miste et conservatrice ont recalé l’élève Abdekka à son piteuxexamen télévisé du 15 avril dernier. Alors, que va-t-il rester pour«débattre» des réformes de la Constitution ? L’Alliance ? MonDieu ! Même dans la scène de l’assaut contre Fort Alamo, j’aitrouvé les acteurs plus sympas, moins féroces entre eux. Mais ily a plus grave. Cette Alliance-là a d’abord défendu le mandat àvie. Puis est revenue ces derniers jours nous susurrer qu’il estvital pour nous de retourner dare-dare à la limitation des man-dats. Et c’est ça qui va débattre, qui va faire des propositions ?Plus grave encore que ce qui était déjà plus grave deux lignesau-dessus : tout ce beau monde, Président, Alliance et la boîteévénementielle qui s’occupe du casting général n’ont pas com-pris un truc pourtant tout bête à comprendre : ce n’est pas d’unmauvais maçon dont l’Algérie a besoin. Ce n’est pas non plusquelques kilos de ciment rouge, de ciment blanc et de plâtre

périmé qui vont raffermir l’édifice au bord de la ruine. A croireque là-haut, ils ont été apprentis-maçons dans une vie antérieu-re ! Que les vrais artisans maçons m’excusent pour la comparai-son. Avez-vous lu une fois, ne serait-ce qu’une fois sur une ban-derole de manifestants en colère «Le peuple exige lereplâtrage» ? Ou bien encore «Nous demandons de réparer lesfissures» ? Non ! Jamais ! Abadan ! Du coup, c’est toute ladémarche actuelle qui est vide de sens. Discuter, formuler despropositions pour maquiller encore et encore la Constitution ?Une pôvre Constitution qui, à force d’être fardée contre son gré,va finir par ressembler à une vieille rombière et peut-être mêmealler jusqu’à se… constituer partie civile et déposer plainte pourviol avec violence. Juste pour que les mauvais maçons qui nousgouvernent, les bricoleurs du samedi qui nous pourrissent la viecomprennent : savent-ils quel est le sujet numéro un dans lesplaces publiques, dans les cafés, dans les bureaux du pays, ence moment ? La 5678e réforme de la Constitution ? Mais non ! Larue algérienne ne parle plus que de ces ministres de l’actuelgouvernement qui se sont empressés ces derniers jours dechanger en devises fortes leurs fortunes initialement en dinarset qui, au passage, se sont délestés de leurs maisons ici pouren acquérir d’autres à l’étranger. Alors ? C’est avec ça queAbdekka et son Alliance veulent entamer les réformes ? C’est àceux-là que les partis d’opposition et la société civile doiventformuler des propositions de sortie de crise ? M’enfin ! Ceux-là,la seule réforme qui pourrait les intéresser, c’est celle desrègles de change et de la convertibilité du dinar ! C’est tout ! Jefume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

La maison en ruine, les apprentis maçonset le taux de change au noir !

POUSSE AVEC EUX !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

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CE MONDE QUI BOUGE

Par Hassane Zerrouky

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