Yaakov finit d'ordonner ses enfants, il ajusta ses pieds...

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Ne pas jeter ce feuillet il comprend des divré Torah Yaakov finit d'ordonner ses enfants, il ajusta ses pieds sur le lit, agonisa et retourna vers ses pères (peuples). (49-33) Les descendants assurent l'éternité (relative) de l'homme. Comme il est dit dans Baba batra (116a) : il n'a pas été dit sur David la mort (qu'il est mort) car il a laissé un fils comme lui (Chlomo). Le nom et le message de l'ancêtre est préservé, dans le cas de Tsadikim. C'est d'ailleurs une des intentions à avoir lors de la birkate haCohanim (d'après Rabbi Abraham Azoulay), lorsqu'est prononcé la première bérah'a Yévaréh'éh'a Hachem Véyichméréh'a (et Il te gardera), cela concerne la continuité familiale (voir nationale). La compréhension basique nous apprenant que la semence en tant que descendance de Yaakov Avinou est le signe de son état vivant, n'est pas un h'idouch. Comme nos Maîtres nous l'ont appris, les Tsadikim dans leur mort sont appelés vivant. Que vient donc nous apprendre la Torah au sujet de Yaakov Avinou ? Nos Maîtres nous enseignent (Taanit 5b): Yaakov Avinou n'est pas mort ! C'est un cas dans cette Paracha qui est traité, et non un principe général, dont il fait parti. Car étant Tsadik, il est évident que sa descendance constitue sa continuité, et étant que Tsadik, il est appelé vivant dans sa mort. En étudiant les Richonim (jusqu'au Choulh'an Arouh'), on s'aperçoit qu'ils sont un peu prés tous d'accord (à part le Rachba) pour comprendre les paroles de Rav Nah'man dans son pure sens littéral. N'oublions pas que le Radbaz, le H'ida et le Ariza'l (Chaar Haguilgoulim) insiste pour que nous comprenions les Midrachim et Aggadote dans leur sens littéral. L'incompréhension provient de l'étudiant et non de ce qui est étudié. Soit, comme l'explique le Maharal de Prague (Gour Arié sur la Torah, sur ce passouk) la différence entre ce qui est dévoilé et la réalité, provient non pas du dévoilement, mais de celui qui appréhende. Moins la hassaga (appréhender) est développée, plus la réalité du message est voilée et matérialisée. Pour en revenir à la Paracha, effectivement, Yaakov Avinou n'était pas mort, mais avait cessé toute forme de mouvements physiques. Ce que personne ne savait, à part Yossef Hatsadik (passouk 15 chapitre 50, les frères de Yossef virent que leur père était mort et non Yossef). Lorsque les embaumeurs préparèrent le corps de Yaakov, ils ne vidèrent pas ses entrailles, comme ils en avaient l'habitude, mais ne firent que l'embaumer extérieurement. Les explications sont nombreuses, car il n'y avait aucune raison de l'embaumer, si ce n'est pour atténuer l'odeur de décomposition du corps. Chose impossible pour Yaakov Avinou, par son niveau de Tsidkoute (n'oublions pas que l'apparence de Yaakov Avinou est gravé dans le Trône Céleste. C'est aussi son visage que reflétait un des Kéroubim du Aron habrite, dans le Kodech hakodachim). C'est donc que les embaumeurs, mais aussi les frères de Yossef, n'était point au courant. En quoi consistait la mort de Yaakov, puisque deux pssoukim utilisent le mot mort ? En fait, le corps physique de Yaakov Avinou a été enterré et embaumé. Mais, étant un des trois Avote, toutes les parties de son âme (nefech, rouah', néchama) sont restées présentes. Cependant, c'est l'âme de Yaakov qui est concernée, alors que celle d'Yisrael, plus élevée, est retournée entièrement vers son origine. La mort de Yaakov Avinou ressemble plus à un évanouissement, proche de la téh'iyate hamétim. D'après le Rambam (expliqué par Rabbi Yéhouda Fétaya), la mort qui précède la Téh'iyate Hamétim, est un évanouissement et non un véritable décès. Car le décès d'un individu suppose que les divers niveaux de son âme se séparent du corps. Ce qui a été le cas pour Israel et non Yaakov. Car en lui, sont restées toutes ces trois parties. C'est donc qu'il n'a pas gouté à la mort. On voit certains exemples, comme Rabbi Yéhouda Hanassi qui revenait réciter le Kiddouch de la nuit de Chabbat pour rendre quitte sa femme, ou encore, Rabbi Eliezer le fils de Rabbi Chim'on bar Yoh'aï, qui après sa mort resta dans la chambre (de sa maison) 22 ans (!) pour juger le peuple d'Israel. Dans les générations suivantes, on peut relater Rabbi Yaakov Abouh'atséra, qui aida la h'évra Kadicha lors de l'immersion rituelle du corps avant l'enterrement dans le Mikvé. Effectivement, il redressa son corps et encore d'autres prodiges, alors qu'il était déjà mort. De même que Rabbi Israel Baal chem Tov se dévoilait à son fils Rabbi Tsvi, dés que ce dernier appelait son père. Ou encore, Rabbi David H'azan disciple de Rabbi H'ayim Pinto, qui revenait réciter le Kiddouch de la nuit de Chabbat à sa femme tout comme Rabbénou Hakadoch (Rabbi Yéhouda hanassi). Et cependant, ces grands Tsadikim n'ont gardé qu'une partie infime du nefech dans le corps. Alors que Yaakov Avinou avait dans sa 'dépouille', les trois parties de l'âme ! Ainsi, il était immobilisé mais encore vivant lorsqu'ils l'embaumèrent, sur l'ordre de Yossef (qui subira le même sort, voir la fin de la paracha, mais sans que personne ne leur indique quoi faire). Cet embaumement était différent de celui pratiqué en egypte, car les spécialistes ne touchèrent pas au corps de Yaakov Avinou, et n'extirpèrent pas les entrailles du mort, comme ils en avaient l'habitude. Enfin, Yaakov avinou fut enterré dans la caverne double (méarate hamah'péla) de H'ébron, mais non enfoui dans la Terre. La Méara (caverne) est aussi l'endroit vers lequel toutes les néchamote se dirigent pour monter vers le Gan Eden supérieur, alors que la Caverne des Patriarches est elle-même une des 3 portes du Gan Eden terrestre, dans lequel évoluent les Tsadikim authentiques. Comme nous l'a dévoilé Rabbi Abraham Azoulay, lorsqu'il rencontra Eliezer serviteur d'Abraham Avinou, mais aussi les trois Avote. Si ce n'est son corps, ni son âme, qu'est devenu Yaakov Avinou qui n'est pas mort ? En fait, l'individu a plusieurs corps, le plus basique étant celui qui est le plus matériel. Cependant, Yaaov Avinou mérita de posséder un corps beaucoup plus fin et pure. Ce corps se place entre le corps vulgaire de ce monde, et celui d'Adam harichon (qui n'était pas en ongle, mais qui y ressemblait par sa sainteté et sa pureté). C'est avec ce corps que Yaakov Avinou se dévoile aux Tsadikim dans ce monde, et est chargé par Hachem de réaliser telle ou telle mission. Ce corps qui n'est ni physique, ni entièrement spirituel est appelé h'alouka dérabbanane (cf saba démichpatim dans le Zohar). Et, de la même façon que Yaakov Avinou était présent physiquement lors de la Délivrance d'egypte, ainsi son corps physique sera בס" ד

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Ne pas jeter ce feuillet – il comprend des divré Torah

Yaakov finit d'ordonner ses enfants, il ajusta ses pieds sur le lit, agonisa et retourna vers ses pères (peuples). (49-33)

Les descendants assurent l'éternité (relative) de l'homme. Comme il est dit dans Baba batra (116a) : il n'a pas été dit sur David la mort (qu'il est mort) car il a laissé un fils comme lui (Chlomo). Le nom et le message de l'ancêtre est préservé, dans le cas de Tsadikim. C'est d'ailleurs une des intentions à avoir lors de la birkate haCohanim (d'après Rabbi Abraham Azoulay), lorsqu'est prononcé la première bérah'a Yévaréh'éh'a Hachem Véyichméréh'a (et Il te gardera), cela concerne la continuité familiale (voir nationale). La compréhension basique nous apprenant que la semence en tant que descendance de Yaakov Avinou est le signe de son état vivant, n'est pas un h'idouch. Comme nos Maîtres nous l'ont appris, les Tsadikim dans leur mort sont appelés vivant. Que vient donc nous apprendre la Torah au sujet de Yaakov Avinou ? Nos Maîtres nous enseignent (Taanit 5b): Yaakov Avinou n'est pas mort ! C'est un cas dans cette Paracha qui est traité, et non un principe général, dont il fait parti. Car étant Tsadik, il est évident que sa descendance constitue sa continuité, et étant que Tsadik, il est appelé vivant dans sa mort. En étudiant les Richonim (jusqu'au Choulh'an Arouh'), on s'aperçoit qu'ils sont un peu prés tous d'accord (à part le Rachba) pour comprendre les paroles de Rav Nah'man dans son pure sens littéral. N'oublions pas que le Radbaz, le H'ida et le Ariza'l (Chaar Haguilgoulim) insiste pour que nous comprenions les Midrachim et Aggadote dans leur sens littéral. L'incompréhension provient de l'étudiant et non de ce qui est étudié. Soit, comme l'explique le Maharal de Prague (Gour Arié sur la Torah, sur ce passouk) la différence entre ce qui est dévoilé et la réalité, provient non pas du dévoilement, mais de celui qui appréhende. Moins la hassaga (appréhender) est développée, plus la réalité du message est voilée et matérialisée. Pour en revenir à la Paracha, effectivement, Yaakov Avinou n'était pas mort, mais avait cessé toute forme de mouvements physiques. Ce que personne ne savait, à part Yossef Hatsadik (passouk 15 chapitre 50, les frères de Yossef virent que leur père était mort – et non Yossef). Lorsque les embaumeurs préparèrent le corps de Yaakov, ils ne vidèrent pas ses entrailles, comme ils en avaient l'habitude, mais ne firent que l'embaumer extérieurement. Les explications sont nombreuses, car il n'y avait aucune raison de l'embaumer, si ce n'est pour atténuer l'odeur de décomposition du corps. Chose impossible pour Yaakov Avinou, par son niveau de Tsidkoute (n'oublions pas que l'apparence de Yaakov Avinou est gravé dans le Trône Céleste. C'est aussi son visage que reflétait un des Kéroubim du Aron habrite, dans le Kodech hakodachim). C'est donc que les embaumeurs, mais aussi les frères de Yossef, n'était point au courant. En quoi consistait la mort de Yaakov, puisque deux pssoukim utilisent le mot mort ? En fait, le corps physique de Yaakov Avinou a été enterré et embaumé. Mais, étant un des trois Avote, toutes les parties de son âme (nefech, rouah', néchama) sont restées présentes. Cependant, c'est l'âme de Yaakov qui est concernée, alors que celle d'Yisrael, plus élevée, est retournée entièrement vers son origine. La mort de Yaakov Avinou ressemble plus à un évanouissement, proche de la téh'iyate hamétim. D'après le Rambam (expliqué par Rabbi Yéhouda Fétaya), la mort qui précède la Téh'iyate Hamétim, est un évanouissement et non un véritable décès. Car le décès d'un individu suppose que les divers niveaux de son âme se séparent du corps. Ce qui a été le cas pour Israel et non Yaakov. Car en lui, sont restées toutes ces trois parties. C'est donc qu'il n'a pas gouté à la mort. On voit certains exemples, comme Rabbi Yéhouda Hanassi qui revenait réciter le Kiddouch de la nuit de Chabbat pour rendre quitte sa femme, ou encore, Rabbi Eliezer le fils de Rabbi Chim'on bar Yoh'aï, qui après sa mort resta dans la chambre (de sa maison) 22 ans (!) pour juger le peuple d'Israel. Dans les générations suivantes, on peut relater Rabbi Yaakov Abouh'atséra, qui aida la h'évra Kadicha lors de l'immersion rituelle du corps avant l'enterrement dans le Mikvé. Effectivement, il redressa son corps et encore d'autres prodiges, alors qu'il était déjà mort. De même que Rabbi Israel Baal chem Tov se dévoilait à son fils Rabbi Tsvi, dés que ce dernier appelait son père. Ou encore, Rabbi David H'azan disciple de Rabbi H'ayim Pinto, qui revenait réciter le Kiddouch de la nuit de Chabbat à sa femme tout comme Rabbénou Hakadoch (Rabbi Yéhouda hanassi). Et cependant, ces grands Tsadikim n'ont gardé qu'une partie infime du nefech dans le corps. Alors que Yaakov Avinou avait dans sa 'dépouille', les trois parties de l'âme ! Ainsi, il était immobilisé mais encore vivant lorsqu'ils l'embaumèrent, sur l'ordre de Yossef (qui subira le même sort, voir la fin de la paracha, mais sans que personne ne leur indique quoi faire). Cet embaumement était différent de celui pratiqué en egypte, car les spécialistes ne touchèrent pas au corps de Yaakov Avinou, et n'extirpèrent pas les entrailles du mort, comme ils en avaient l'habitude. Enfin, Yaakov avinou fut enterré dans la caverne double (méarate hamah'péla) de H'ébron, mais non enfoui dans la Terre. La Méara (caverne) est aussi l'endroit vers lequel toutes les néchamote se dirigent pour monter vers le Gan Eden supérieur, alors que la Caverne des Patriarches est elle-même une des 3 portes du Gan Eden terrestre, dans lequel évoluent les Tsadikim authentiques. Comme nous l'a dévoilé Rabbi Abraham Azoulay, lorsqu'il rencontra Eliezer serviteur d'Abraham Avinou, mais aussi les trois Avote. Si ce n'est son corps, ni son âme, qu'est devenu Yaakov Avinou qui n'est pas mort ? En fait, l'individu a plusieurs corps, le plus basique étant celui qui est le plus matériel. Cependant, Yaaov Avinou mérita de posséder un corps beaucoup plus fin et pure. Ce corps se place entre le corps vulgaire de ce monde, et celui d'Adam harichon (qui n'était pas en ongle, mais qui y ressemblait par sa sainteté et sa pureté). C'est avec ce corps que Yaakov Avinou se dévoile aux Tsadikim dans ce monde, et est chargé par Hachem de réaliser telle ou telle mission. Ce corps qui n'est ni physique, ni entièrement spirituel est appelé h'alouka dérabbanane (cf saba démichpatim dans le Zohar). Et, de la même façon que Yaakov Avinou était présent physiquement lors de la Délivrance d'egypte, ainsi son corps physique sera

ד"בס

Ne pas jeter ce feuillet – il comprend des divré Torah

délivré lors de la Guéoula finale, de nos jours, Amen ! [RaChi, Ein Yaakov, Taanit 5b, Ramban, Rabbénou Béh'ayé, Ben Yéhoyada,

H'essed LéAbraham, Chivh'é haBaal Chem Tov, Sefer Haméfoar Rabbi Chlomo Molh'o]

Chabbat Chalom.

Avant de disparaitre de ce Monde, Rabbi Israel Baal Chem Tov, dévoila à

certains de ses disciples, ce qu'ils devaient faire. Rabbi Yaakov, qui était un des proches du Tsadik reçut une mission particulière : celle de raconter les histoires extraordinaires de son Maître. Ce serait aussi la source de parnassa principale. Rabbi Yaakov dut attendre deux ans avant qu'il ne puisse commencer à passer de ville en ville et rapporter les récits de son Maître disparu. Puis, il entendit qu'un juif italien versait beaucoup d'argent pour entendre les récits du Baal Chem Tov. Rabbi Yaakov décida de voyager de Pologne en Italie, et fit connaissance du fameux mécène. Ce dernier, reçut le voyageur de pologne, et après la séouda de la nuit de Chabbat, tous les convives ainsi que l'hôte, attendaient impatiemment une histoire sur le Baal Chem Tov. Alors qu'il allait commencer à parler, Rabbi Yaakov oublia tout ce qu'il avait vu et entendu. Tous furent très consternés. Rabbi Yaakov se sentait

humilié et toute la nuit de Chabbat il implora Hachem pour lui faire retrouver la mémoire. Il n'arrivait même plus à se rappeler le visage de son maître le Saint Baal Chem Tov. Le lendemain, alors que la séouda de Chabbat prenait fin, l'hôte se tourna une nouvelle fois vers son invité, mais ce dernier ne pouvait parler. Aucune histoire, fait ou souvenir ne faisait surface. Il en fut de même lors de la séouda chlichite. A ce moment là, la patience des attablés et même d'autres habitants, prit fin. Insultes, cris, vexations furent les réactions de juifs qui pensaient, que ce Rabbi Yaakov était un piètre menteur. Il était évident qu'il n'avait même pas connu le Baal Chem Tov. La Havdalla récitée, on entama de suite la Mélavé Malka, si chère au Baal Chem Tov. Avec une grande patience, l'hôte demanda à Rabbi Yaakov de raconter une histoire du Baal Chem Tov. Mais là encore, aucun son ne sortait de Rabbi Yaakov. Ce dernier avait bien compris que ce n'était pas un hasard. Mais il ne comprenait pas la raison d'une telle épreuve. L'hôte laissa à Rabbi Yaakov un délai de trois jours, peut-

être se rappellerait-il d'un récit, d'un fait. Le mardi après midi, Rabbi Yaakov fit ses adieux à son hôte, s'excusant profondément. L'hôte lui remit un somme, et Rabbi Yaakov monta dans la calèche. Soudain, il en ressortit et se dirigea vers son hôte : "je me rappelle qu'un motsaé Chabbat, alors qu'à l'habitude, le Baal Chem Tov prenait son temps, cette fois, il récita la havdalla rapidement, et prit trois hommes avec lui, dont moi. Nous voyageâmes toute la nuit et au petit matin, nous nous arrivâmes dans une ville lointaine, qui nous était inconnue. Nous nous dirigeâmes vers une maison et le Baal Chem Tov frappa à la porte. Une vieille juive nous ouvrit, et commença à se lamenter, puis à crier de terreur. Ce jour était la fête païenne des chrétiens. Et ceux-ci descendaient dans le quartier pour tuer des juifs, pour vengeant leur idole. Cette année, ils avaient tiré au sort, et la victime devait être le fils du Rav de la ville. La présence dans la rue, voir dans la ville de juifs polonais, pouvait attiser la haine des chrétiens et la décupler. La vieille femme rentra en hystérie. Le Baal Cham Tov entra dans la demeure, sans faire attention à la panique des juifs qui s'y trouvaient. Soudain, le baal

Chem Tov se dirigea vers la fenêtre et poussa le rideau. Tous ceux qui se trouvaient dans la demeure poussèrent des cris e mécontentement, quelle était cette folie ? Le Baal Chem Tov m'ordonna de sortir et de me diriger vers l'évêque qui arrivait au centre de la ville et soulever les chrétiens contre les juifs. Il m'ordonna d'y aller et de ne pas avoir peur. Les gens de la maison étaient terrifiés. Je partis donc vers l'évêque qui tout juste arrivait, et scindant la foule, je me dirigeai vers lui. "Le Baal Chem Tov t'attend dans cette maison, en face". Il me répondit qu'il viendrait après son discours. Je repartis donc rapporter la réponse à mon Maître. Le Baal Chem Tov m'y renvoya en lui disant de venir de suite et de ne pas faire l'idiot. Je réalisai les paroles de Baal Chem Tov, et l'évêque me suivit, non sans avertir ses ouailles qu'il allait revenir dans quelques instants. Le chrétien entra dans la demeure à la stupéfaction générale, et rejoignit le Baal Chem Tov dans une chambre, dans laquelle ils s'enfermèrent durant

deux heures. Le Baal Chem Tov sortit ensuite et nous partîmes en retour sur les champs. Je n'ai jamais su ce qui advint à l'évêque. L'hôte loua Hachem. Saches, Rabbi Yaakov, que c'et moi, l'évêque, et dés ton arrivée je t'ai reconnue. Je suis devenu apostat malheureusement, mais le mérite de mes ancêtres m'aida. Ceux-ci qui étaient des saints,

demandèrent au Baal Chem Tov de me sauver. Et c'est ce qu'il fit. Lors des deux heures dans la chambre, il m'indiqua ce que je devais réparer et comment. Plus tard je prétextais au Roi de vouloir me rendre à l'étranger pour des raisons médicales. Je donnais ma fortune aux pauvres juifs et m'enfuis. Le Baal Chem Tov m'avait indiqué que je devais réaliser une réparation chaque année, jusqu'à ce qu'un juif se dévoile à moi et raconte mon histoire. Ce sera là le signe que ma faute a été complètement réparée. Lorsque je t'ai vu et reconnu, et que tu avais oublié toutes les histoires, je compris que je ne méritais pas. J'ai donc prié Hachem et Il m'a aujourd'hui répondu, Yichtabah' Chémo Laad.

10 Tévet Nous ne parlerons pas en détails de ce

jeûne qui est le rappel du début du

siège de Yérouchalayim, par

nabuchodonosr le racha, roi de babel.

Bien que le but du jeûne est de réaliser

une profonde Téchouva et non faire

une cure d'amaigrissement, il est de

notre devoir d'essayer de comprendre

les raisons qui font que le 10 Tévet

tombe un Chabbat.

Alors que nous devrions pleurer sur les

méfaits de l'histoire, voici que la

Téchouva prend un aspect d'espoir et

de joie. Car on ne peut décemment

préparer Chabbat dans la peine et les

pleurs.

C'est donc véritablement une

Téchouva optimiste qu'Hachem nous

donne à portée.

Comme nous le savons,

Yérouchalayim était en état de siège or,

depuis Jeudi après midi, cette année,

veille du 10 Tévet, voici que

Yérouchalayim est totalement bloquée.

La police et l'armée essaient de

secourir les bons citoyens (qu'Hachem

les protège) en mauvaise situation. Plus

rien ne fonctionne donc dans notre

demi-capitale (tant qu'il n'y a pas de

Bet Hamikdach, comptez en demi) et

cela ressemble bien à un siège…

Pour conclure, le mizmor du 10 Tévet

(Chir Mizmor LéAssaf) rapporte un

passouk qui image bien ce qui se passe

aujourd'hui en Syrie et au Liban :

"Ainsi Tu les poursuivras par Ta

tempête (séara), et par Ta tempête

(soufa) Tu les feras paniquer".

Voilà, et sans aucune prétention !

Chabbat Chalom

Abraham, Erets Israel –

[email protected]