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GSL-100 Global Software Leaders France 2013

100GSLGlobal Sof tware Leaders

S N J V S N J V

www.pwc.fr

2 Global Software Leaders France - Avril 2013

Pierre MartyPwCEuropean Software Lead Partner

100GSLGlobal Software Leaders

Nous sommes très heureux de vous présenter le classement des principaux éditeurs de logiciels Français pour l’année 2012, dans le cadre de l’initiative Global Software Leaders (GSL100) initiée par PwC en partenariat avec l’Association Française des Éditeurs de Logiciels et Solutions Internet. Cette année, le classement intègre pleinement les éditeurs de jeux vidéo ainsi que les services internet, compte tenu de la convergence des modèles économiques et des grandes tendances de fond qui affectent également l’ensemble de ces acteurs de l’économie numérique : la consumérisation des technologies, le cloud computing et le SAAS, la mobilité, le big data et l’intégration des réseaux sociaux.

Avec l’apport du jeu vidéo et des services internet, le top 100 change de physionomie, le chiffre d’affaires total de l’ensemble doublant à plus de 10,5 milliards d’euros. Les 7 éditeurs de jeux vidéo contribuent pour plus 5 milliards d’euros, tandis que les 10 entreprises répertoriées dans la catégorie « services internet » représentent environ 600 millions d’euros. Avec 83 entreprises, les éditeurs de logiciels dominent le classement en nombre sans pour autant égaler le chiffre d’affaires total des éditeurs de jeux vidéo. Au global, ce nouveau classement témoigne d’une concentration encore plus marquée que celle des années précédentes, les 10 premiers représentant 78 % du chiffre d’affaires total, tandis que les 50 derniers ne comptent que pour 7 %.

2012, une année contrastée

Par rapport à l’année dernière, si l’on raisonne à périmètre constant, c’est-à-dire pour les seuls éditeurs de logiciels, le chiffre d’affaires cumulé du top100 progresse de 5 %. Ce chiffre peut sembler flatteur par rapport à l’environnement économique français, mais il est bien moindre que les croissances constatées en 2011 ou en 2012 (respectivement 12 et 19 %). Ces moindres performances se reflètent aussi dans le détail. Ainsi 34 sociétés connaissent une baisse de leur chiffre d’affaires (contre seulement 17 en 2011). Bien entendu et a contrario, des réussites remarquables sont toujours à l’honneur, et pas moins de 9 entreprises auront connu une croissance de leur chiffre d’affaires logiciel supérieure à 25 %. Les potentialités et le dynamisme du secteur se reflètent mieux dans une perspective pluri annuelle. Ainsi, sur une période de cinq ans, le total du chiffre d’affaires logiciel généré par les 100 premiers éditeurs français croît de plus de 37 %, quand sur cette même période, le PIB du pays ne progresse guère. Placé dans la perspective des turbulences économiques qui ont affecté cette période, ces performances vont bien au-delà d’une simple résilience, mais démontrent une fois de plus le potentiel de croissance économique du secteur pour notre pays.

Sur le plan business, outre la résilience induite par l’importance de la base installée et des revenus récurrents associés, les perspectives de croissance restent en grande partie fonction de la politique d’acquisition ainsi que, à plus long terme, du positionnement par rapport aux grandes tendances de fonds du secteur : le cloud computing et le SAAS, la mobilité, l’intégration des réseaux sociaux, le big data. La course à la taille critique et/ou à l’acquisition de briques technologiques reste une priorité, permettant de rentabiliser les efforts de R & D et des cycles de ventes souvent longs et complexes. La croissance passe aussi nécessairement par une internationalisation croissante, difficile et coûteuse à gérer en pratique, et par l’accès aux financements. Et sur ce plan, si le recours aux marchés financiers est toujours aussi rare pour les éditeurs, les entreprises cotées du secteur ont bénéficié d’un rattrapage certain de leur cours de bourse pendant l’année 2012. Ainsi, depuis le premier janvier 2012, la performance boursière des éditeurs aura été supérieure au CAC 40, affichant en moyenne une progression de 27 %.

Avec le GSL 100, PwC confirme son engagement auprès des éditeurs de toutes tailles, en leur apportant une gamme complète de services adaptés au secteur, comprenant l’audit, l’advisory, l’assistance dans les transactions et le conseil juridique et fiscal.

Nous espérons que cette nouvelle publication vous apportera un éclairage pertinent pour notre industrie.

Jamal LABEDAFDELPrésident

Cloud computing, consumérisation de l’IT, usages sociaux, diversification des business models : il est de plus en plus difficile de tracer des frontières claires entre B2B et B2C, ou entre l’édition de logiciels qui voit le développement du Saas et les services internet qui diversifient leurs stratégies de monétisation. C’est pourquoi, il nous a semblé judicieux avec PwC de rassembler dans un classement commun « numérique », ceux des acteurs qui partagent déjà les

technologies, parfois les investisseurs et souvent les personnels. Le numérique est partout, le logiciel est au cœur du numérique, que ce soit sur Internet, dans les systèmes d’information des entreprises, dans les produits électroniques ou au cœur des réseaux physiques. Il est donc important que les observateurs extérieurs comprennent ce qui nous rassemble au sein de l’écosystème numérique, c’est-à-dire l’innovation numérique, la R & D, l’invention de nouveaux usages et process et des modèles d’affaires de plus en plus adaptés à ces usages.

Nous avons aussi mis en place des tops sectoriels

Pour autant, nos acteurs ont un besoin croissant de benchmarking et donc de pouvoir se comparer entre eux, dans la spécificité de leur métier et du besoin spécifique qu’ils adressent. C’est pourquoi aussi, nous avons mis en place ces tops sectoriels : édition de logiciels, services internet et jeu vidéo en partenariat avec notre confrère le SNJV… Pour le reste, cette étude a fait l’objet d’un long travail d’estimations et de vérifications de la part de nos analystes maison et de nos amis de PwC. C’est un gage évident de sérieux qui fait que le GSL 100 représente aujourd’hui l’étude et le classement les mieux reconnus par l’industrie et les observateurs.

Logiciels, Services

internet et Jeu vidéo :

l’écosystème numérique rassemblé

Éditos

Arrivée prochaine de nouvelles générations de consoles multi écrans et très connectées, transition pour nos usages numériques courants du pc vers les tablettes & mobile et en conséquence des sites web vers les applications et enfin, toujours plus de « gamification » dans l’ensemble de nos expériences numériques. Ces évolutions sont des remises en cause profondes des modèles qui ont fait le socle du développement de notre secteur. Distribution dématérialisée, nouvelles structures et nouvelles gammes de prix remettent fondamentalement à plat la chaîne de valeur et les modèles économiques de notre secteur. Cela pose de gros défis sur le financement de la création de jeux et de nos entreprises. Mais elles offrent aussi de formidables opportunités de conquérir de nouveaux joueurs et de développer nos marchés. Le jeu vidéo est clef dans l’économie numérique et son avenir. Les grands acteurs mondiaux de l’électronique et du web y sont tous activement impliqués. Le classement des entreprises de notre secteur reflète le dynamisme et l’excellence du secteur français nécessaires pour affronter avec appétit et efficacité la compétition mondiale d’Amérique, d’Asie et d’ailleurs.

Nicolas GAUMESNJVPrésident

Le jeu vidéo vit

une période de mutations

sans précédent

Bonne lecture !


Les chiffres compris au sein des classements constituent uniquement des estimations réalisées par les analystes de l’AFDEL, suivant la même méthodologie que les éditions précédentes du GSL 100.

Global Software Leaders – Top 100 du Numérique – 2012 (Unité : million €)

Rang Entreprise Catégorie CA total

logiciel et

Service

Internet 2012

CA Total 2012 CA logiciel

et service

Internet

France

1 Activision Blizzard (1) JV 3 777 3 777 ns

2 Dassault Systemes (2) EL 1 843 2 028 187

3 Ubisoft JV 1 061 1 061 ns

4 Cegedim EL 309 922 121

5 Criteo SI 280 280 ns

6 Gameloft JV 208 208 ns

7 Murex EL 205 330 11

8 Axway EL 170 224 ns

9 Cegid EL 166 258 152

10 Meetic (Match) SI 165 165 ns

11 Linedata Services EL 113 144 48

12 Avanquest EL 78 101 3

13 Esi Group EL 78 109 8

14 Rentabiliweb SI 70 70 ns

15 Bull (incl. Evidian) EL 69 1 285 23

16 Deezer SI 65 65 ns

17 Talend EL 64 75 20

18 GFI EL 63 667 58

19 Emailvision EL 61 78 24

20 Isagri EL 60 87 51

21 Berger-Levrault EL 58 100 58

22 Lectra EL 55 198 6

23 E-buzzing SI 52 52 ns

24 Le guide.com SI 44 44 ns

25 Pharmagest EL 43 109 38

26 Ankama JV 43 43 ns

27 Generix Group (3) EL 42 64 34

28 Infovista EL 42 48 10

29 Viadeo SI 40 40 ns

30 Neolane EL 40 44 18

31 Esker EL 35 40 12

32 Trace One EL 34 43 17

33 Orsyp EL 34 41 17

34 Meta4 EL 33 56 9

35 SAB EL 32 38 21

36 DL Software EL 30 46 23

37 EBP EL 29 30 29

38 Cegi EL 28 94 28

39 Lefebvre Software EL 28 46 24

40 Hubwoo EL 27 33 5

41 Mega EL 26 35 12

42 Vocalcom EL 26 43 9

43 Atari (3) JV 25 25 ns

44 Groupe Sigma EL 25 70 25

45 Dailymotion SI 25 25 ns

46 Focus Home Interactive JV 25 25 ns

47 Bodet Software EL 24 63 18

48 Fiducial Informatique EL 24 60 24

PwC 5

EL-Editeur Logiciel/JV-Jeux Vidéos/SI-Services Internet

(1) Cours moyen du dollars sur 2012 appliqué au chiffre d’affaires(2) Le chiffre France de Dassault S. est une estimation Afdel(3) Extrapolation à partir des 3 premiers trimestres

Rang Entreprise Catégorie CA total

logiciel et

Service

Internet 2012

CA Total 2012 CA logiciel

et service

Internet

France

49 Oodrive EL 24 24 19

50 Cast EL 24 26 9

51 Proginov EL 23 23 23

52 Graitec EL 22 31 6

53 Missler Software EL 22 28 13

54 E Front EL 21 39 7

55 GenApi EL 20 57 19

56 Cylande EL 19 29 17

57 IGE + XAO EL 19 23 ns

58 Planisware EL 19 30 12

59 Astellia EL 19 42 3

60 Jvs Group EL 18 26 18

61 Ipanema Technologies EL 18 30 7

62 4D EL 17 17 4

63 Systar EL 17 23 9

64 Sword EL 16 118 3

65 TESSI EL 16 247 ns

66 Dalet EL 16 34 1

67 Solware EL 16 23 14

68 Dimo Gestion EL 16 24 15

69 Cassiopae EL 16 36 14

70 VIF (Vignon informatique) EL 15 16 9

71 STS Group (hors Risc Group) EL 15 80 10

72 Harvest EL 14 16 14

73 Medasys EL 14 25 8

74 Itesoft EL 14 22 14

75 AT Internet SI 14 14 ns

76 PC Soft EL 13 19 11

77 Mappy (Solocal Groupe) SI 13 13 ns

78 Softway Medical EL 13 22 13

79 Divalto EL 13 14 12

80 Quantic Dream JV 12 13 ns

81 Finance Active EL 12 14 11

82 Sidetrade EL 12 13 10

83 Arkoon EL 12 13 11

84 Streamwide EL 12 15 3

85 Visiativ (yc VDoc) EL 12 50 10

86 Tinubu Square EL 11 16 6

87 SIS EL 11 14 11

88 Keynectis EL 11 20 8

89 Witbe EL 11 14 7

90 Prologue Software EL 11 22 4

91 EasyVista EL 10 12 7

92 Ciril EL 10 17 1

93 Groupe Cogeser EL 10 30 10

94 Coheris EL 10 17 8

95 A2iA EL 10 10 2

96 Fircosoft EL 10 14 5

97 CORYS T.E.S.S. (Areva) EL 10 30 7

98 Talentsoft EL 9 12 9

99 Qualiac EL 9 14 9

100 Groupe GOTO software EL 9 10 9

6 Juin 2013

Analyse boursière

Les éditeurs français font mieux que le Nasdaq !Malgré les incertitudes économiques, les éditeurs français ont en moyenne connu de belles performances boursières sur 2012. Et font largement mieux que le Nasdaq. Ceci annonce-t-il enfi n la prise de conscience du potentiel de l’économie numérique de ce côté-ci de l’Atlantique ?L’environnement économique ne cesse de distiller ses mauvaises nouvelles, et même quand les craintes d’un effondrement de la zone euro semblent peut-être temporairement s’apaiser, d’autres menaces prennent aussitôt le relais. Tandis que chacun doute donc, que la confi ance s’étiole et que même le Nasdaq ne fait plus autant rêver), les éditeurs français affi chent, eux, en moyenne, une progression de 27 % de leur cours de bourse en 2012. Le secteur « sur-performe » très largement à la fois le CAC 40 (+18 %) et le Nasdaq (+14 %), certes impacté fortement par la cure d’amaigrissement de la valorisation d’Apple.Bien sûr, d’aucuns n’y verront que l’amorce d’un rattrapage pour des multiples de valorisation jugés encore bien timides par nombre d’éditeurs. Mais cela témoigne aussi du fait que le logiciel résiste bien aux crises et que les perspectives du secteur restent encourageantes, un beau message à contre-courant du pessimisme actuel qui mériterait peut-être d’être mieux relayé. Certes, il faut comme toujours se garder de l’emballement, et les premiers résultats de 2013 pourraient vite refroidir un trop plein d’optimisme, l’aggravation de l’environnement économique pouvant affecter ceux dont les résultats dépendent trop de la conclusion de nouveaux contrats non récurrents.Autre point positif, la perfomance boursière de 2012 est largement partagée. Ainsi, presque tous les éditeurs ont vu leur cours de bourse progresser au cours de 2012. Seuls six, parmi notre panel de 30 sociétés, ont des cours orientés à la baisse. Certaines hausses sont impressionnantes, supérieures à 25 % sur la période pour près de la moitié du panel et de plus de 50 % pour 1/5 des éditeurs. De belles perfomances donc, porteur de confi ance en l’avenir qui, espérons le, favorisera la croissance de l’économie numérique dans son sillage.

Global Software Leaders France 7

90

95

100

105

110

115

120

125

130

2/1 16/1 30/1 13/2 27/2 12/3 26/3 9/4 23/4 7/5 21/5 4/6 18/6 2/7 16/7 30/7 13/8 27/8 10/9 24/9 8/10 22/10 5/11 19/11 3/12 17/12 31/12

Moyenne So ware

CAC index

Nasdaq

PwC 9

Logiciel



Global Software Leaders – Top 100 des éditeurs français – 2012 (Unité : million €)

Rang Entreprise CA total logiciel CA Total 2012 CA logiciel France

1 Dassault Systemes (1) 1 843 2 028 187

2 Cegedim 309 922 121

3 Murex 205 330 11

4 Axway 170 224 ns

5 Cegid 166 258 152

6 Linedata Services 113 144 48

7 Avanquest 78 101 3

8 Esi Group 78 109 8

9 Bull (incl. Evidian) 69 1 285 23

10 Talend 64 75 20

11 GFI 63 667 58

12 Emailvision 61 78 24

13 Isagri 60 87 51

14 Berger-Levrault 58 100 58

15 Lectra 55 198 6

16 Pharmagest 43 109 38

17 Generix Group (2) 42 64 34

18 Infovista 42 48 10

19 Neolane 40 44 18

20 Esker 35 40 12

21 Trace One 34 43 17

22 Orsyp 34 41 17

23 Meta4 33 56 9

24 Mega 26 35 12

25 SAB 32 38 21

26 DL Software 30 46 23

27 EBP 29 30 29

28 Cegi 28 94 28

29 Lefebvre Software 28 46 24

30 Hubwoo 27 33 5

31 Vocalcom 26 43 9

32 Groupe Sigma 25 70 25

33 Bodet Software 24 63 18

34 Fiducial Informatique 24 60 24

35 Oodrive 24 24 19

36 Cast 24 26 9

37 Graitec 22 31 6

38 Missler Software 22 28 13

39 E Front 21 39 7

40 GenApi 20 57 19

41 Cylande 19 29 17

42 IGE + XAO 19 23 ns

43 Planisware 19 30 12

44 Astellia 19 42 3

45 Proginov 23 23 23

46 Jvs Group 18 26 18

47 Ipanema Technologies 18 30 7

48 4D 17 17 4

49 Systar 17 23 9

50 Sword 16 118 3

PwC 11

(1) Le chiffre France de Dassault S. est une estimation Afdel

Rang Entreprise CA total logiciel CA Total 2012 CA logiciel France

51 TESSI 16 247 ns

52 Dalet 16 34 1

53 Solware 16 23 14

54 Dimo Gestion 16 24 15

55 Cassiopae 16 36 14

56 VIF (Vignon informatique) 15 16 9

57 STS Group (hors Risc Group) 15 80 10

58 Harvest 14 16 14

59 Medasys 14 25 8

60 Itesoft 14 22 14

61 PC Soft 13 19 11

62 Softway Medical 13 22 13

63 Divalto 13 14 12

64 Finance Active 12 14 11

65 Sidetrade 12 13 10

66 Arkoon 12 13 11

67 Streamwide 12 15 3

68 Visiativ (yc VDoc) 12 50 10

69 Tinubu Square 11 16 6

70 SIS 11 14 11

71 Keynectis 11 20 8

72 Witbe 11 14 7

73 Prologue Software 11 22 4

74 EasyVista 10 12 7

75 Ciril 10 17 1

76 Groupe Cogeser 10 30 10

77 Coheris 10 17 8

78 A2iA 10 10 2

79 Fircosoft 10 14 5

80 CORYS T.E.S.S. (Areva) 10 30 7

81 Talentsoft 9 12 9

82 Qualiac 9 14 9

83 Groupe GOTO software 9 10 9

84 Netasq 9 18 7

85 Techsia (Schlumberger) 9 11 1

86 Geoconcept 9 12 7

87 Groupe IGA 9 12 8

88 Systran SA 9 10 3

89 Acteos 8 11 ns

90 ACA 8 14 8

91 Arpson 8 11 8

92 Ivalua 8 9 ns

93 ASP64 8 17 8

94 Sefas Innovation (Doc@Post) 8 11 ns

95 Synertrade 8 11 6

96 Spring Technologies 8 9 ns

97 Evolucare 8 13 8

98 Dictao 8 13 7

99 Ordirope 8 15 8

100 Archimed 7 10 ns


Malgré le ralentissement économique, les taux de croissances dans l’industrie du numérique sont impressionnants. Cette industrie confirme son rôle levier pour notre économie :• + 17,9% : croissance des revenus SaaS du Top 100• + 17,7% : croissance des revenus du Top 10 des Services Internet• Le Top 100 des Éditeurs français de Logiciels est proche des 5 %

Les volumes et les croissances de cette industrie témoignent de la profonde mutation en cours : le logiciel est au service de la croissance de notre économie et sa consommation se réalise de plus en plus via Internet. Comme le confirme notre dernière étude Cockpit, le logiciel, et plus largement, le numérique est considéré comme un investissement stratégique. Malgré la morosité ambiante, les investissements des entreprises ne peuvent pas être indéfiniment retardés, sauf à menacer la compétitivité de ces dernières notamment sur les marchés internationaux.

La part du SaaS dans le Top 100 des éditeurs atteint 8 % en 2012, alors qu’elle était inférieure à 5 % avant 2010. Les investissements de la majorité des éditeurs dans le domaine du Cloud et la transformation de leur Business Model, qui nécessitent un fort engagement de la part des éditeurs en particulier pendant la phase de transition, deviennent une réalité. Ainsi en 2012, Cegid, premier éditeur français de solutions de gestion, observe que, pour la première fois, la courbe des revenus liés au SaaS rejoint le volume généré par les licences traditionnelles : les courbes se croisent. On retrouve désormais le Saas dans des secteurs traditionnels comme le secteur public, comme le montre le cas de Cegid mais également de Berger Levrault dont l’activité SaaS est en forte croissance.

Les pure players continuent de tirer la transition et cela dans les principaux domaines. Les croissances de quelques-uns de nos champions en témoignent :

Neolane dans le CRM : 37,5%, Talentsoft dans la RH : + 20%, Trace One dans le PLM : +17%, Synertrade dans les Achats : + 19%, Oodrive dans la gestion de fichiers : + 41%, EasyVista dans la gestion des actifs informatiques : +20%.

Concentration

Notre industrie continue de se concentrer. Dassault Systèmes représente 38 % du Top 100 contre 34 % l’an dernier. C’est le signe de la bonne santé de Dassault mais également d’une concentration accrue.

Les SSII continuent d’investir dans le logiciel. Ainsi, le groupe Sopra après avoir constitué Sopra Banking en additionnant son entité avec le belge Callatay & Wouters et Delta Informatique notamment, se renforce également dans la RH en réalisant l’acquisition d’HR Access. C’est une bonne nouvelle pour l’industrie française car l’entité revient dans le giron français après un passage par un fonds de pension américain. Par ailleurs, GFI Informatique consolide son activité dans le domaine public par le rachat de 3 éditeurs. La reconversion d’un distributeur comme Visiativ constitue un autre exemple de cette dynamique.

La RH est un secteur propice à la concentration puisque Lefebvre Software a finalisé le rachat de l’anglais Cezanne Software après avoir repris la société Prisme.

L’industrie du logiciel confi rme son rôle levier pour notre économie

PwC 13

Après la Banque, la RH, l’Information Management, nous assistons également à des signes de consolidation dans la santé avec Medasys qui fusionne avec une société italienne.

A l’inverse, nos fleurons dans le domaine technique continuent de se faire racheter, ainsi Esterel Technologie issue de l’Inria est rachetée par l’américain Ansys.

L’international

L’industrie française du logiciel ne brille pas par ses taux d’exportation et ce pour différentes raisons : des entreprises de petites tailles qui n’ont pas la capacité d’investir, une culture entrepreneuriale restée peu encline à sortir des frontières et une production du logiciel dans le domaine applicatif, domaine marqué par les règlementations et les spécificités locales.

Pour se développer, les éditeurs de logiciels doivent pourtant nécessairement s’adresser au marché mondial. Rappelons qu’aujourd’hui les 10 premières entreprises logicielles françaises tirent +80 % de leur CA à l’export (90 % pour le leader Dassault Systèmes) et que cette moyenne tombe à 4 % pour les quelques 2 000 éditeurs de moins de 5 m euros de chiffre d’affaires.

Face à un marché national ralenti, des opportunités liées notamment à la vague technologique du Cloud et enfin l’arrivée d’une nouvelle génération d’entrepreneur, l’international a donc le vent en poupe dans la stratégie des éditeurs. Ainsi, dans le dernier baromètre Cockpit l’international arrive en tête des axes de développement stratégique !

Source : AFDEL


Directeur Général DéléguéPhilippe Simon

« Une diversification à l’international »

PwC 15

Quel bilan tirez-vous de l’année 2012 pour votre entreprise ?L’année 2012 a été satisfaisante pour Cegedim Activ, avec une reprise de notre croissance de l’ordre de 2 % par rapport à l’année précédente, un chiffre d’affaires de 74,3 M€ et une rentabilité préservée.

Quel bilan tirez-vous de votre activité dans le domaine du SaaS : les investissements engagés, les changements induits au sein de votre entreprise et les opportunités ouvertes ?Engagés dans une compétition exacerbée, des restructurations, concentrations, nos clients voient dans nos offres SaaS et nos offres de BPO une réponse adaptée en terme de variabilisation des coûts et de déploiement rapide de leurs offres ; de notre côté, nous valorisons ainsi un positionnement unique sur notre marché où les offreurs restent encore majoritairement dans un modèle « Licences » traditionnel. Nous poursuivons donc nos investissements en R & D et dans nos moyens industriels.

Quel bilan tirez-vous sur le plan de votre activité internationale ? Le niveau de priorité de cette activité a-t-il changé et quels sont les moyens mis en œuvre ?Notre leadership sur le marché français de l’assurance de personnes nous a amené à engager une diversification à l’international. Nous avons franchi un nouveau cap significatif en 2012, avec la conclusion d’un partenariat avec le groupe Saham Finances pour déployer nos solutions sur une zone de plus de 50 pays en Afrique et au Moyen Orient. Nous sommes désormais engagés dans une démarche d’identification du potentiel des autres zones géographiques susceptibles d’élargir le champ de nos opérations, et d’analyse des meilleurs moyens pour les conquérir rapidement.


Directeur Général déléguéVincent Chaillou

PwC 17

Quel bilan tirez-vous de l’activité de l’année 2012 pour votre entreprise ?La solide croissance enregistrée en 2012 renforce le leadership d’ESI Group sur le marché du prototypage virtuel, dont le rythme de développement s’est accéléré dans les grands comptes, lié aux besoins de rupture technologique et d’innovation. Cela explique la forte progression de notre activité de Services, en particulier dans les industries soumises à une pression concurrentielle et à des contraintes environnementales croissantes, où la forte valeur ajoutée technologique et méthodologique de l’approche d’ESI répond à ces enjeux essentiels ! Le développement de l’activité, notamment dans des secteurs fortement impactés par la conjoncture comme le transport, souligne le caractère « anti-crise » des solutions d’ESI Group. Ce besoin de rupture méthodologique est également perceptible dans la plupart des grandes industries manufacturières où le Groupe enregistre une progression des partenariats avec les grands donneurs d’ordre, à l’image de celui signé avec EADS/Astrium dans le domaine de l’Aéronautique en novembre 2012.

Quel bilan tirez-vous de votre activité pour vous conduire vers le domaine du SaaS : les investissements engagés, les changements induits au sein de votre entreprise et les opportunités ouvertes ?Nos acquisitions récentes sont en bonne voie d’intégration et nous maintenons notre stratégie de croissance externe. L’activité de réalité virtuelle « VR » issue de l’acquisition d’IC.IDO mi-2011 a connu une forte croissance suite aux investissements réalisés au travers du réseau de distribution du Groupe, notamment en Asie. L’activité de modélisation physique s’est renforcée avec l’acquisition de la société OpenCFD, par laquelle ESI Group s’est adapté à la demande naissante de logiciels en «open source» du marché de l’ingénierie virtuelle en intégrant le logiciel et la marque OpenFOAM®, leader dans le domaine de la dynamique des fluides. Cette acquisition est créatrice de valeur pour le client qui pourra bénéficier de l’expertise métier d’ESI Group, tandis que l’accès à une base d’utilisateurs de dimension mondiale représente un réel atout pour développer et diversifier les ventes du Groupe. Ces solutions donnent une ouverture vers de nouveaux business modèles, tels que ceux du SaaS.

Quel bilan tirez-vous sur le plan de votre activité internationale ? Le niveau de priorité de cette activité a-t-il changé et quels sont les moyens mis en œuvre ?ESI Group est une société résolument tournée vers l’export, dont la part du chiffre d’affaires représentait déjà 88.6 % en 2012. Pour être au plus près des grands pôles industriels, le Groupe s’est encore renforcé dans les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) en 2012, pour accompagner la progression de leur activité, en particulier en Chine et en Russie. Cette progression résulte du succès rencontré dans ces économies nouvelles, où une politique d’innovation agressive au-delà d’un prix compétitif est devenue une priorité stratégique.Citons par exemple, la signature d’un accord stratégique signé en 2011 entre ESI Group et AVIC-BIAM, l’un des principaux centres de Recherche Technologique dans le domaine des matériaux et de la fabrication des matériaux avancés pour l’industrie aéronautique en Chine. Cet accord a été ensuite renforcé par la signature d’accord de création d’une Joint-Venture en automne 2012. En Russie, ESI a ouvert des bureaux à Ekaterinbourg, afin de renforcer les solides liens tissés avec des comptes clé tels l’Institut d’Aviation de Moscou (MAI) et l’Institut Central des Moteurs d’Aviation (CIAM) ; et de soutenir la demande locale, pour simuler notamment les procédés de Fabrication & Assemblage Virtuels, qui constituent une partie majeure de l’économie russe, pour des applications dans les métiers de la fonderie, l’emboutissage, le soudage & traitement thermique ou encore la fabrication des composites.


Directeur Général et cofondateurJacques Descourtieux

« 400directions financières abonnées en Europe »

PwC 19

Quel bilan tirez-vous de l’année 2012 pour votre entreprise ?En 2012, avec plus de 150 nouveaux clients signés en Europe, Finance active a poursuivi son implantation auprès des directions financières pour la gestion de leurs risques et engagements financiers en mode Saas. Nous concluons 2012 avec un CA de 13,6 M€ constitué à 92 % d’abonnements. Avec le renforcement de notre équipe de R & D et le lancement d’un nouveau service dédié aux cautions, le bilan est donc positif pour Finance active.

Quel bilan tirez-vous de votre activité dans le domaine du SaaS : les investissements engagés, les changements induits au sein de votre entreprise et les opportunités ouvertes ?Nos services sont nativement développés en mode SaaS depuis la création de l’entreprise en 2000. Tous nos clients sont abonnés et utilisent quotidiennement nos plateformes technologiques pour la gestion de leurs financements ou de leurs risques de change. Nous avons poursuivi notre programme de fidélisation avec le rapprochement de nos équipes consulting et commerciales. Avec un investissement continu en R & D technologique et financière, à hauteur de 25 % du CA, Finance active a maintenu un taux de fidélisation de ses clients à un niveau de 97 %.

Quel bilan tirez-vous sur le plan de votre activité internationale ? Le niveau de priorité de cette activité a-t-il changé et quels sont les moyens mis en œuvre ?L’International est un axe majeur du développement de Finance active depuis plusieurs années. Nous comptons 400 directions financières abonnées en Europe auprès de nos filiales, et nous avons réussi les premiers déploiements mondiaux de nos services au sein de grands groupes. En 2012, une acquisition nous a permis de doubler de taille en Italie et d’y devenir leader du SaaS financier. Nous consacrons un effort de R & D important pour adapter nos services aux spécificités financières rencontrées dans chaque pays.


Président Directeur GénéralJean-Marie Savalle

« SaaS : des savoir-faire en infrastructure propre au groupe »

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Quel bilan tirez-vous de l’année 2012 pour votre entreprise ?Notre activité s’articule autour de 2 domaines : l’Agriculture et la Profession comptableLe contexte agricole favorable depuis 3 ans (cours des céréales élevé, réglementation environnementale nécessitant l’utilisation de logiciels de suivi) nous permet de poursuivre une forte croissance sur ce secteur (+10 %), renforcée par un CA dynamisé par la mise en marché de produits innovants basé sur la Mobilité.Par ailleurs, les investissements importants que nous avons réalisé ces dernières années pour la profession comptable portent leurs fruits et nous permettent aussi une croissance très forte sur ce marché très concurrentiel.

Quel bilan tirez-vous de votre activité dans le domaine du SaaS : les investissements engagés, les changements induits au sein de votre entreprise et les opportunités ouvertes ?

Nous avons mis en place le SaaS pour l’activité Profession Comptable depuis 2 ans avec notre Offre SaaS360. Sur le « new business », ce type d’usage représente une part significative du CA. Nous avons fait le choix d’une offre SaaS sur mesure, capable d’apporter à nos clients grands comptes une offre de services large. Nous disposons au sein du Groupe ISAGRI de notre propre filiale Telecom et hébergement et nous nous appuyons sur ses savoir-faire et ses infrastructures. Nous adaptons notre organisation pour satisfaire aux nouvelles exigences inhérentes à ce mode de mise à disposition.

Quel bilan tirez-vous sur le plan de votre activité internationale ? Le niveau de priorité de cette activité a-t-il changé et quels sont les moyens mis en œuvre ?

Le développement de notre activité internationale est conforme à notre plan stratégique 2010-2014 qui comprend 2 axes :• Renforcer nos filiales existantes (une dizaine) en dynamisant la

conquête par l’augmentation de nos forces commerciales.• Ouvrir un pays par an, soit en créant une filiale dans des pays

émergeants (les dernières en date : Roumanie et Maroc) soit à travers des croissances externes dans des pays où l’agriculture est fortement informatisée (filiale acquise au Canada en 2010).


PrésidentStéphane Dehoche

« L’Europe doit mûrir sur le SaaS »

PwC 23

Quel bilan tirez-vous de l’année 2012 pour votre entreprise ?Neolane a réalisé une excellente année 2012 avec un chiffre d’affaires de 44 millions d’euros en progression de 40 %, au terme d’une nouvelle année bénéficiaire. Notre plate-forme de marketing conversationnel est le catalyseur du changement pour les marques d’aujourd’hui qui évoluent dans un environnement marketing toujours plus digital. Nous les aidons à créer un lien plus intense avec les consommateurs, sur tous les canaux, afin d‘en augmenter la valeur sur le long terme.

Quel bilan tirez-vous de votre activité dans le domaine du SaaS : les investissements engagés, les changements induits au sein de votre entreprise et les opportunités ouvertes ?Nous avons investi dans le SaaS dès 2003, en parallèle de la vente de licence. Nous tirons actuellement les fruits de cet investissement initial : la part du récurrent dans notre chiffre d’affaires est très significative et cela constitue un vrai amortisseur en période de crise. Toutefois, si le marché américain est mûr sur le sujet, l’Europe continentale doit évoluer car le SaaS est encore parfois associé à des logiciels bas de gamme et peu cher et non à des logiciels d’entreprise.

Quel bilan tirez-vous sur le plan de votre activité internationale ? Le niveau de priorité de cette activité a-t-il changé et quels sont les moyens mis en œuvre ?Nous réalisons plus de 55 % de notre CA hors de France. Déjà présents en Europe et aux US, nous renforçons actuellement notre présence globale avec l’ouverture de l’Allemagne et surtout notre implantation en Asie Pacifique. C’est un véritable atout en période de crise car celle-ci ne touche pas tous les pays en même temps. C’est également un élément de motivation important pour nos collaborateurs qui apprécient l’ouverture sur d’autres cultures et la mobilité à l’international.


Président Directeur GénéralOlivier Novasque

« Nous lançons une application smartphone et tablette »

PwC 25

Quel bilan tirez-vous de l’année 2012 pour votre entreprise ?Sans surprise, les revenus issus du SaaS ont continué à afficher une croissance à deux chiffres avec une progression de 21 % sur 2012. Les clients-abonnés au Cloud de Sidetrade ont géré un volume record de 30,5 millions de factures, totalisant 82 Mds€ de transactions interentreprises. Les études nous égrènent quotidiennement des délais de paiements peu réjouissants en France comme à l’international. Il reste un marché considérable à conquérir en matière de relation financière clients...

Quel bilan tirez-vous de votre activité dans le domaine du SaaS : les investissements engagés, les changements induits au sein de votre entreprise et les opportunités ouvertes ?Le SaaS est le moteur solide de la croissance de SIDETRADE et le restera. La demande en faveur de telles technologies repose sur la conjonction de nouveaux modes de consommation du logiciel, de nouveaux usages, dans une conjoncture propice à des solutions à fort ROI. Nous innovons en permanence. Pour répondre aux enjeux de la mobilité et de la maîtrise des données, nous lançons une application pour Smartphones et tablettes offrant le suivi en temps réel des situations de comptes clients et une App sociale, véritable réseau client-fournisseur, permettant une gestion interactive de sa relation financière clients.

Quel bilan tirez-vous sur le plan de votre activité internationale ? Le niveau de priorité de cette activité a-t-il changé et quels sont les moyens mis en œuvre ?SIDETRADE a ouvert une filiale au Royaume-Uni avec le pari audacieux d’implanter outre-manche un des pures-player SaaS français dans le domaine financier. Aujourd’hui, SIDETRADE enregistre ses premiers succès commerciaux avec des références anglaises, signe que nos solutions sont pertinentes. Nous avons la volonté d’accompagner nos clients dans les zones à forte expansion (USA, Asie…). 2013 devrait être marquée par des recrutements très nombreux à l’international.

PwC 27

Services Internet


Grâce au e-commerce, aux logiciels et aux télécoms, le numérique est un élément majeur de la croissance économique française puisqu’il représente 8,2 % du PIB et plus d’un million d’emplois. Malgré l’évolution de certains secteurs, des indices révèlent aussi l’attentisme des investisseurs.

L’année 2012 a confi rmé la place prépondérante des terminaux mobiles. Environ 40 % des personnes détiennent un smartphone. Les ventes de tablettes ont progressé de 140 % pour atteindre 3,6 millions d’unités. Résultat, le trafi c mobile a été multiplié par 2,6 l’an passé dans l’Hexagone. De plus en plus de Français regardent des vidéos sur leurs terminaux mobiles, mais ils effectuent aussi des achats (le m-commerce ayant progressé de 4 %)

Pour les entreprises, ce décollage du Web mobile ne fait que renforcer le poids d’Internet. Seules les entités « à forte intensité Web » sont capables d’en tirer profi t : au cours des 3 dernières années, elles ont progressé 2 fois plus vite que les autres et ont exporté 2 fois plus. Conséquence, les investissements réalisés dans les technologies internet sont rentables : 1 € dépensé dans le marketing en ligne présente un ROI de 2,50 €, et 1 € investi dans la création d’un site internet facilite la commande ou la vente en ligne et offre un rendement de 200 %

Les investisseurs ont privilégié deux profi ls d’acteurs du net : premièrement, ceux qui ambitionnent de renforcer leur position en se développant à l’étranger et, deuxièmement, ceux qui se lancent sur un nouveau marché jugé porteur. Ainsi, la plus grosse augmentation de capital a concerné Deezer. En octobre, la plate-forme musicale a fi nalisé une levée de fonds de 100 m€. Criteo, le spécialiste de la publicité display à la performance a levé en septembre dernier 30 m€. La présence dans ce tour de table de SoftBank Capital et Yahoo ! Japon marque une volonté forte de développement sur le marché japonais et asiatique en général. La troisième levée la plus importante a été réalisée par le groupe grenoblois Spartoo. Ce spécialiste du commerce de chaussures et de sacs sur Internet a annoncé en octobre une levée de fonds de 25 M€. À noter que Viadeo a récupéré 24 millions d’euros. À côté de ces quatre acteurs bien installés, il faut souligner la performance de Sensee (start-up d’optique en ligne) qui a réalisé un tour de table de 17,5 millions d’euros en mai 2012.

Néanmoins, ces levées de fonds bénéfi ciant à quelques stars du secteur ne sauraient masquer la baisse globale des investissements. Selon une étude de l’Afi c (Association Française des Investisseurs pour la Croissance), les montants investis dans les entreprises ont reculé de 42,5 % entre le 1er semestre 2012 et le 1er semestre 2011 (à 2,2 milliards €.) Cette baisse concerne notamment les Business Angels qui ont investi en moyenne 114 000 € par entreprise, contre 136 000 € en 2011, au travers de tours de table allant de 50 000 € à 1 million. Cette chute des investissements n’a pas débuté l’année dernière. La conjoncture économique, la baisse de l’incitation fi scale pour les FIP/FCPI et les incertitudes concernant la réforme de l’ISF apparaissent comme les principales causes de ce repli.

Source : AFDEL

Les stars du Net francophones prennent le large, l’amorçage prend l’eau !

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Rang Entreprise CA Total 2012

1 Criteo 280

2 Meetic 165

3 Rentabiliweb 70

4 Deezer 65

5 E-buzzing 52

6 Le guide.com 44

7 Viadeo 40

8 Dailymotion 25

9 AT Internet 14

10 Mappy (Solocal Groupe) 13

Top 10 des Éditeurs de Services Internet

L’ensemble des chiffres de ce classement sont des estimationsCe classement n’a pas pour vocation à être exhaustif et l’Afdel ne peut être tenue responsable de tout oubli


Simon BaldeyrouDirecteur Général France

« Le streaming : la vraie rupture sur le marché de la musique »

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Quel bilan tirez-vous de l’année 2012 pour votre entreprise ?En 2012, pour la première fois depuis quinze ans, le marché de la musique est reparti à la hausse. Jusqu’alors, le numérique n’était pas parvenu à compenser la chute des ventes de supports physiques. Le numérique regroupe en réalité deux marchés distincts : le téléchargement, l’équivalent dématérialisé du CD, et les solutions d’abonnement. C’est ce second modèle, ouvrant un accès illimité à un vaste catalogue, qui constitue la vraie rupture dans le monde de la musique.

Comment Deezer se développe-t-il à l’international ?Créé en 2007, Deezer avait levé 14 M€ jusqu’en 2012 pour atteindre une dimension de leader en France. Depuis l’année dernière, grâce à une nouvelle levée de fonds de 100 m€, nous avons changé d’échelle en nous déployant dans 182 pays dans le monde. Ce qui suppose d’acquitter des droits de diffusion dans chacun de ces pays. Les sommes reversées aux ayants droits sont basées sur une quote-part de nos revenus, mais assorties de minimas.

Quelles sont vos priorités stratégiques pour 2013 ?En France, l’enjeu consiste à faire prendre conscience aux utilisateurs que le nouveau mode de consommation dominant de la musique sera le streaming. Et à transformer notre énorme base d’utilisateurs gratuits en abonnés payants. À l’étranger, en dehors de quelques pays où dominaient de grands réseaux de distribution, le piratage avait souvent pris le pas sur les modes de distribution légaux. Avec son principe d’abonnement illimité à une offre enrichie en permanence, le streaming fournit une occasion de rebattre les cartes dans ces pays qui n’étaient jamais parvenus à monétiser la musique.


Co-fondateur et PDGDan Serfaty

« Cultiver notre positionnement d’acteur multi-local »

PwC 33

Quel bilan tirez-vous de l’année 2012 pour votre entreprise ?L’année 2012 a été marquée par une levée de fonds de 24 millions d’euros bouclée en avril. Cette levée nous a permis essentiellement d’enclencher des investissements significatifs sur la plate-forme Viadeo, tant en terme humains (recrutement de plus de 100 ingénieurs sur le deuxième semestre 2012) que d’outils. Afin d’offrir un service toujours optimal à nos utilisateurs, nous avons lancé une gamme complète d’applications mobiles, une solution ultra moderne destinée aux recruteurs ainsi qu’une série de nouveaux produits, dont nos « Pages Entreprise ».

Quelles sont vos priorités stratégiques pour 2013 ?Nous avons trois priorités stratégiques cette année : consolider notre positionnement d’acteur multi-local sur des marchés émergents dynamiques (Chine, Russie et Afrique), donner tous les moyens nécessaires à notre équipe mobile, véritable start-up dans la start-up, et, enfin, renforcer notre position sur le segment TPE/PME représentant 70 % des entreprises françaises.

Quel bilan tirez-vous de votre activité internationale ? Le niveau de priorité de cette activité a-t-il changé et quels sont les moyens mis en œuvre ?Notre activité internationale se concentre sur la Chine, la Russie et l’Afrique. Ces marchés en fort développement représentent un potentiel incroyable en terme de démocratisation et d’utilisation des réseaux sociaux professionnels. Notre approche multi-locale nous confère une certaine flexibilité dans notre évolution : croissance externe (avec Tianji en Chine et Apna Circle en Inde), en joint-venture lorsque la connaissance de la culture locale est essentielle (avec Sanoma, premier groupe média en Russie) ou en direct (Afrique).

PwC 35

Jeux Vidéos


La période actuelle est marquée par une transition importante, amorcée il y a quelques années par une profonde transformation du marché des passionnés de jeu vidéo, vers un marché très grand public, fragmenté où la dématérialisation occupe une place de plus en plus importante.Malgré cela le secteur demeure une des rares industries culturelles en croissance (4 à 7 % par an).Le chiffre d’affaires de l’industrie du jeu vidéo au niveau mondial en 2012 a été d’environ 60 M€ et les prévisions tablent sur un revenu mondial à 75 M€ en 2017.

La décroissance continue du marché physique traditionnel en France et dans le monde avant la reprise espérée pour 2014.Les marchés physiques sont au plus bas depuis 2006 et la baisse est désormais régulière tant sur les ventes de consoles que sur les ventes de jeux.Mais le lancement des nouvelles consoles en 2013 devrait redynamiser les ventes d’équipements en attendant le retour de la croissance début 2014.

L’engouement pour les plateformes mobiles et la fi n de la lune de miel sur FacebookLes jeux en ligne et les jeux proposés en téléchargement représentent 30 milliards d’euros en 2012. Avec plus de 400 jeux et applications nouveaux, chaque jour, les Smartphones et les tablettes se sont durablement installés dans le paysage vidéoludique mondial.Même si la popularité des jeux vidéo sociaux ne se dément pas, le succès des jeux vidéo sur Facebook a marqué le pas ces derniers mois. La rentabilité est plus diffi cile à atteindre sur ce segment de marché qui nécessite de gros investissements pour attirer et fi déliser les (nouveaux) joueurs.

Le Cloud, nouvel espace de jeux vidéoLe « Cloud Gaming » permet d’accéder à un catalogue de productions de façon instantanée. Certains opérateurs télécoms proposent déjà ce type de contenus et l’arrivée des acteurs majeurs du jeu vidéo sur ce type d’offres, avec leurs consoles qui offriront des services de jeux en nuage devrait concrétiser ce nouvel espace de jeux.

Le paiement à l’acte, modèle économique d’avenirDans cette période de transition, l’émergence du modèle économique basé sur le paiement à l’acte, bouleverse la façon que l’on a de produire et vendre les jeux vidéo. Ainsi IDG prévoit que les ventes de biens virtuels devraient représenter plus de 50 % des revenus du marché dématérialisé en 2016.

Vers de nouvelles sources de fi nancement de la productionDans cette période de transition, l’assèchement du fi nancement des productions contraint les concepteurs de jeux vidéo à se tourner vers des modèles alternatifs de fi nancement. Si au niveau mondial le marché n’a pour l’instant généré que 50 Millions d’euros de revenus en un an, ce modèle alternatif de fi nancement et de relation aux utilisateurs devrait prospérer rapidement et connaître de beaux succès à court termes.

Source : SNJV

Le jeu Vidéo dans une période de transition technologique et économique

PwC 37

Rang Entreprise CA total logiciel et

Service Internet 2012

CA Total 2012

1 Activision Blizzard 3 777 3 777

2 Ubisoft 1 061 1 061

3 Gameloft 208 208

4 Ankama 43 43

5 Atari (1) 25 25

6 Focus Home Interactive 25 25

7 Quantic Dream 12 13

8 Mediastay 8 19

9 IsCool Entertainment 7 7

10 BigBen Interactive (1) 5 164

Top 10 des Éditeurs de Jeux Vidéo

(1) Extrapolation à partir des 3 premiers trimestres

L’ensemble des chiffres de ce classement sont des estimations Ce classement a pour vocation à être exhaustif mais l’Afdel ne peut être tenue responsable de tout oubli


Co-fondateurCorentin Raux

« Structurer une société à l’acti-vité par essence mondiale »

PwC 39

Quel bilan tirez-vous de l’année 2012 pour votre entreprise ?2012 a été l’année de Criminal Case, qui depuis sa sortie en novembre a été joué par plus de 20 millions de personnes, et s’est imposé comme le jeu social d’investigation de référence. Chez Pretty Simple, ce succès est le fruit de plus d’un an de travail. Un travail technique important a également été mené pour réussir à réaliser des économies d’échelle importantes sur l’infrastructure technique nécessaire à un service qui regroupe des millions d’utilisateurs actifs tous les jours.

Quelles sont vos priorités stratégiques pour 2013 ?Nous avons deux grandes priorités : croître et réaliser la transition vers le mobile. Tout d’abord, il s’agit donc de bien gérer notre croissance, c’est-à-dire nous structurer et recruter. Nous étions 40 personnes au début 2013, et allons recruter 40 talents supplémentaires pour agrandir notre équipe. Dans les métiers créatifs et techniques, l’équipe est l’alpha et l’oméga du succès, et trouver les bonnes personnes n’est pas une mince affaire. À cela, s’ajoute la nécessité de structurer l’équipe de façon à fonctionner aussi bien à 80 qu’à 40... et à garder autant plaisir à travailler ensemble.La transition de nos jeux vers les plates-formes mobiles, smartphones et tablettes, suit la tendance du marché des jeux vidéos, et c’est donc naturellement que nous allons viser ce marché.

Quel bilan tirez-vous sur le plan de votre activité internationale ?Les jeux sociaux et casual (destinés aux joueurs occasionnels, NDLR) sur Facebook sont diffusés mondialement, et notre activité est donc internationale par nature. Nous faisons l’immense majorité de notre chiffre d’affaires à l’export. L’international est et restera une priorité dans la diffusion de nos jeux.


Méthodologie


Ces estimations sont réalisées à partir des résultats de l’enquête annuelle GSL 100 menée auprès de l’ensemble des entreprises du périmètre et s’appuient également sur les différentes communications publiques quand elles existent : rapports financiers, communiqués de presse…

Le chiffre d’affaires total regroupe l’ensemble des activités de l’entreprise considérée, au-delà du périmètre des activités numériques.

Catégories & périmètre

Éditeur Logiciel (EL)

Le chiffre d’affaires (CA) logiciel regroupe les revenus provenant des ventes de licences, de la maintenance & support et des abonnements pour le SaaS et l’Open Source. Il ne comprend donc pas le conseil, la formation et les services d’intégration.

Services Internet (SI)

L’accès à un service fourni par une plateforme logiciel est au cœur des services internet délivrés par ces entreprises : réseaux sociaux, moteurs de recherche, comparateurs de prix… Les modèles de revenus intègrent l’abonnement sur le modèle du Saas ou les revenus publicitaires. Les entreprises

de revente de marchandises et de services pour lesquels les services internet représentent essentiellement un canal de vente (unique ou complémentaire) ne sont pas concernées. Les médias web sont également exclus de ce périmètre.

Jeux Vidéos (JV)

Le chiffre d’affaires comprend la vente de logiciel de jeux sur un support matériel ou via internet.

Entreprise française

Une entreprise est considérée comme française si son siège social ou son principal centre de décision est situé en France et/ou si ses actionnaires majoritaires sont français.

Responsabilité

Les estimations fournies dans le cadre des classements, des diagrammes ou des notes d’analyse, ne constituent en aucun cas un engagement de service de la part des analystes, de l’AFDEL ou des partenaires de l’étude GSL 100.

PwC 41

À propos

PwC

PwC développe en France des missions d’audit, d’expertise comptable et de conseil créatrices de valeur pour ses clients, en privilégiant des approches sectorielles. Plus de 180 000 personnes dans 158 pays à travers le réseau PwC partagent idées, expertises et perspectives innovantes au bénéfice de nos clients et partenaires. Les entités françaises membres de PwC rassemblent 4 000 personnes dans 25 bureaux.

AFDEL

L’Association Française des Éditeurs de Logiciels et Solutions Internet, AFDEL, a pour vocation de rassembler les éditeurs autour d’un esprit de communauté et d’être le porte-parole de l’industrie du numérique en France. L’AFDEL compte aujourd’hui plus de 330 membres (CA global : 3,5 Mds€) dans toute la France : grands groupes de dimension internationale dont les premiers français (50 % du Top 100 France en CA), PME et Start up. L’AFDEL est membre de la FIEEC et de la CINOV (ex. CICF) et participe à la gestion de la convention collective Syntec-CICF et de l’offre de formation de branche.

SNJV

Créé en 2008, le Syndicat National du Jeu Vidéo (SNJV) rassemble aujourd’hui plus de 200 entreprises et professionnels de la production et de l’édition de jeux vidéo et de programmes multimédias ludiques, ainsi que les organisations œuvrant au développement de la filière jeu vidéo en France ; Le SNJV œuvre pour la promotion et la croissance de l’industrie du Jeu Vidéo en France. Le SNJV travaille en étroite collaboration avec les différents territoires de production de Jeux vidéo en France, à travers l’implication des associations régionales et des pôles de développement économiques locaux. Le SNJV est l’un des membres fondateurs de l’EGDF (European Games Developer Federation) qui assure la représentation des 600 entreprises de production de Jeux vidéo basées en Europe.

S N J V S N J V

Contacts

PwC63, rue de Villiers92208 Neuilly-sur-Seine Cedex

Pierre Marty+33 (0) 1 56 57 58 [email protected]

Michael Brilhault+33 (0) 1 56 57 12 [email protected]

AFDELAssociation Française des Éditeurs de Logiciels et Solutions Internet11-17 rue de l’amiral Hamelin75016 Paris+33 (0) 1 49 53 05 89Fax +33 (0) 1 45 62 01 [email protected]

SNJVSyndicat National du Jeu VideoPassage du Cheval Blanc2, rue de la Roquette75011 Paris09 70 460 [email protected]

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