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Aurore Saury décembre 2010 Analyse merchandising Paris

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Analyse merchandising de l' Eclaireur, Merci, Louis Vuitton, Hermes.

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Analyse merchandising

Paris

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Le merchandising est depuis maintenant une dizaine d’années au cœur des stratégies des marques de luxe, toutes à la recherche d’outils et de solutions pour pouvoir augmenter leurs ventes, la qualité du service proposé au client et le sell-out de leurs produits. Une marque n’est pas perçue comme une marque de luxe juste parce qu’elle l’a décidé. Une stratégie cohérente véhiculant clairement les points essentiels que sont l’identité de la marque, son univers, les ser-vices qu’elle propose et la rareté de ses produits est essentiel… `Un concept merchandising bien étudié permet de véhiculer toutes les valeurs de la marque aux clients et de répondre le plus favorablement à ses attentes. En effet, dans le secteur du luxe les problématiques d’univers de marque et d’expérience d’achat proposée au consommateur sont prédominantes. Le concept merchandising est l’image de ce qu’est la marque sur le point de vente. Développer un concept merchandising efficace, suscitant l’intérêt du consommateur, cohérent et régit par des règles applicables à l’ensemble des points de ventes c’est assurer à sa marque un avantage concurrentiel et le moyen de se différencier.

Le concept merchandising est le seul moyen pour la marque de s’affirmer sur le point de vente en véhiculant ses valeurs, ses codes et son esprit. Le but étant de s’approprier un point de vente reconnaissable au milieu de ses concurrents afin de gagner en visibilité. En effet, un produit qui ne se voit pas ne se vend pas.

L’expérience d’achat devenant plus importante que le produit en lui-même, le consommateur at-tendra bien plus de la marque qu’une simple mise à disposition de l’ensemble de sa gamme. C’est pour cela que les centres commerciaux à l’image d’Harrods à Londres en Angleterre, Printemps et les Galeries Lafayette Haussmann à Paris, se sont transformés en véritables « centres de vie ».

Nous allons voir quatre exemples de merchandising Parisien.

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- L’éclaireurConcept store qui donne à rêver.

- MerciConcept store qui fait du bien.

- Louis VuittonUne Balade.

- HermèsLa maison mère.

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L’éclaireur40 rue de Sévigné, 75003 PARIS

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AU COEUR DU MARAISUN NOUVEAU LIEU

UNE NOUVELLE AVENTUREUNE EXPERIENCE UNIQUE

« C’EST LE LIEU DONT NOUS RÊVIONS. NOTRE LUXE EST DE POUVOIR ALLER À CHAQUE FOIS PLUS LOIN. SANS RAPPORT

AVEC CE QUI EXISTE DÉJÀ. SUSCITER LA RECHERCHE, LA RELATION, LA SURPRISE. MARQUER LA DIFFÉRENCE, EN TROUVANT

L’EXPRESSION JUSTE DU MOMENT »ARMAND HADIDA

« CE N’EST PAS UN MAGASIN, C’EST UNE EXPÉRIENCE. CE PROJET EST LA MISE EN FORME D’UN RÊVE, D’UNE

INTENTION NOURRIE D’ÉMOTIONS, D’HISTOIRES, DE MÉMOIRE, COMME UN CONTE DANS LEQUEL, J’ESPÈRE, CHACUN POURRA

RETROUVER UN PEU DE LUI-MÊME » ARNE QUINZE

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1980 Ouverture de la première boutique « L’Éclaireur » aux Champs Elysées (Paris 8).

Armand Hadida ouvrait son premier point de vente aux Champs Elysées, au sous-sol d’une galerie. Une manière d’affirmer son parti pris, en proposant aux clients des vêtements de créateurs qui allaient devenir les phares des décen-nies à venir… Premier à diffuser en France des marques telles que les Girbaud, Prada, Helmut Lang, John Galliano, Ann Demeulemeester, Dries Van Noten, Martin Margiela, l’Eclaireur a ouvert depuis quatre autres boutiques, qui se sont imposées comme de véritables lieux, des ren-dez-vous pour tous les aficionados que le seul mot « shopping », terrifie.

1990 Ouverture d’un espace de 300m2, rue des Rosiers (Paris 4), association de plusieurs expressions artistiques autour de la mode, de l’orfèvrerie, du verre, du design.2000Ouverture d’un nouvel espace, 12 rue Malher (Paris 4), dédié au vestiaire masculin et aux fragances.2001 Ouverture d’un espace de 500 m2, 10 rue Hérold (place des Victoires, Paris 1). La boutique sera consacrée numéro 1 dans le parcours du monde du luxe de Goldman Sachs (2004).2007 Ouverture d’un espace de 500 m2, 10 rue Boissy d’Anglas (Paris 8), avec le premier restaurant habillé en hommage à Piero Fornasetti.2009 Inauguration d’un nouvel espace de 450 m2, 40 rue de Sévigné (Paris 3), conçu en collaboration avec Arne Quinze.2010En janvier, l’Eclaireur fêtait ses 30 ans d’existence.

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les créateurs de l’enseigneARMAND ET MARTINE HADIDA

Premiers à mélanger le design et la mode, premiers à briser les codes de la distribution traditionnelle, Armand et Martine Hadida ont donné un nouveau sens au métier trop souvent banalisé qu’est la « vente au détail ». Choix ultra pointus, service sur mesure, le client devient chez l’Eclaireur, l’invité d’une histoire dont les créateurs sont les acteurs.

En 2001, le couple pousse le challenge jusqu’à ouvrir rue Hérold (place des Victoires), un lieu sans vitrine, sans nom, sans ouverture sur la rue.

« Nous voulions que le succès de cet espace repose uniquement sur le caractère exclusif des créateurs présentés, et non sur les moyens financiers injectés dans le marketing… » Le succès sera immédiat, marquant la force d’un duo visionnaire, aimanté par l’intuition et l’instinct de la différence.

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Sur le designer

ARNE QUINZE

« Impossible n’est pas Arne Quinze … » Quinze est intrigué par des rythmes réguliers dans les villes.

Dans chaque culture, il rencontre, il démêle ces processus physiques tirant de l’inspiration pour son oeuvre, qui est alimenté par un positivisme accablant.

Arne Quinze est né le 15 Décembre 1971 à Gand, en Belgique. Il réalise ses idées avec énergie et il est capable de générer un lien entre l’art et l’architecture. Fondateur du Studio Arne Quinze, atelier ‘d’architecture conceptuel, Arne Quinze est un autodidacte dont le talent s’exprime dans de multiples domaines : des arts plastiques, des vidéos, des moyens de transports aux lieux

Ses objets et ses concepts futuristes – magnifient une personnalité hors du commun. Sa force est de capter toutes les métamorphoses du vingt et unième siècle, en incluant dans son travail des procédés ultra technolo-giques et des éléments recyclés (bois, béton, lattes, clous) ; en mélangeant étoffes luxueuses et étagères en plastiques. Arne Quinze n’a pas hésité à imaginer des sculptures géantes sous forme d’installations publiques entièrement constituée de planches de bois.

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Arnaud Quinze et le magasin rue de Sévigné:Recherches, obsessions, émotions de l’artiste :

« Destructurer ne signifie pas casser, mais plutôt démanteler pour mieux connecter les gens ensemble.

Dans les villes, ils sont seuls, derrière leur ordinateur. L’idée de la grande place, du forum, se perd.

Dans ma tête, je vis entre mes sculptures et mes bidonvilles. Ce qui m’intéresse, ce sont les limites des gens qui se limitent eux-mêmes.

C’est ainsi que j’en suis venu, rue de Sévigné, à recréer des murs dans les murs, des caissons dans les caissons, et des limites sans limites.

J’aime provoquer des contradictions. Habiller la technologie de récup, associer la lumière et le gris, pour qu’on ne voit que les lignes, les ombres.

C’est en regardant de près que les reliefs apparaissent. Au-delà de l’effet premier de chaos, il y a un côté très tactile, sensuel, doux. C’est comme une peau… »

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« Ce n’est pas un magasin, c’est une expérience. Ce n’est ni un décor, ni une oeuvre d’art, c’est une ex-pression. Ce sera aux gens de se l’approprier. Ma plus grande joie serait qu’ils voyagent dans leur tête. »

Recherches, obsessions, émotions de l’artiste :« Destructurer ne signifie pas casser, mais plutôt démanteler pour mieux connecter les gens ensemble. Dans les villes, ils sont seuls, derrière leur ordinateur. L’idée de la grande place, du forum, se perd. Dans ma tête, je vis entre mes sculptures et mes bidonvilles. Ce qui m’intéresse, ce sont les limites des gens qui se limitent eux-mêmes. C’est ainsi que j’en suis venu, rue de Sévigné, à recréer des murs dans les murs, des caissons dans les caissons, et des limites sans limites. J’aime provoquer des con¬tradictions. Habiller la technologie de récup, associer la lumière et le gris, pour qu’on ne voit que les lignes, les ombres. C’est en regardant de près que les reliefs apparaissent. Au-delà de l’effet premier de chaos, il y a un côté très tactile, sensuel, doux. C’est comme une peau… »

En 2009, un nouveau défi est relevé. En confiant la réalisation de leur nouveau lieu à Arne Quinze, l’Eclaireur va encore plus loin. Il ne s’agit pas d’une simple boutique, mais d’une véritable installation inte-ractive, où chaque visiteur va vivre une expérience particulière C’est dans le secret de l’architecture iné-dite de ce lieu qu’il faudra chercher les réponses, découvrir la sélection d’Armand et Martine relayée par la technique. La réalité et l’illusion s’y frôlent dans un jeu permanent. La nuit, le lieu devient même parfois galerie, véritable espace expérimental rythmé par les projections vidéos…Plus de deux tonnes de planches de bois ont été livrées pour que la scénographie prenne corps, sous la forme d’une sculpture organique, aux parois animées par la présence d’écrans numériques. Fixés, ils semblent en apesanteur.

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Comme une ville imaginaire dans la ville, le lieu impressionne par la force de ses lignes en mouvement, ses jeux de lumière et de perspective qui brouillent les codes du « retail ». Aux antipodes du « merchandising des années 90 », Armand Hadida, inspiré par le dressing room d’une amie, a cherché à provoquer des accidents eux-mêmes inspirateurs d’envies, de désirs, là où les accessoires de mode voisinent avec des pièces uniques, des objets chinés aux quatre coins du monde. « J’aime le désordre bien ordonné » affirme Armand Hadida, attentif à offrir une approche plus sensuelle et plus gourmande de la mode, et de l’art de vivre en général. Près d’un an de travaux a été nécessaire: les éléments de récupération, planches de bois, plaques d’imprimantes, cartons peints, rutilants comme des carrosseries et vernis au polyuréthane pour leur donner cet incomparable aspect bombé, font corps avec la technologie la plus poussée… Qu’il s’agisse des écrans vidéo ou de la lumière, magnifiés par le système modulaire LED de Zumtobel.

Dans le cadre d’un partenariat étonnant et trans¬disciplinaire, le nouvel espace de l’Eclaireur accueillera également la fameuse et très attendue table Microsoft Surface pour une de ses toutes premières inté-grations dans un espace parisien. Première pierre d’une rencontre entre les deux univers, cette table évo-luera dans les toutes prochaines semaines jusqu’à pouvoir totalement interagir avec l’espace tout entier, comme elle le fait dans l’installation Windows Experi¬ence, d’Electronic Shadow, inaugurée le même jour dans le nouveau siège de Microsoft à Issy-les-Moulineaux. Jamais les frontières n’auront été aussi po-reuses entre les domaines de l’expérience utilisateur, du design, de l’art et de la technologie, entre réel et imaginaire, monde physique et numérique...http://www.microsoft.com/surface/

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Le magasin, n’a pas d’enseigne, il reste discret. Il est situé dans une allée privé qui déjà annonce l’ambiance du lieu, car les parrois sont déjà recouvertes de bois, cartons argentés. De la rue on ne voit qu’un porche sombre et deux petites vitrines très sombres avec des stores où il y est écrit le nom de la marque. Il compte sur sa réputation et le bouche à oreille pour attirer la clientèlle.

Pourquoi se caché du monde ainsi?

«Il y a 20 ans, quelques vêtements habilement présentés dans une boutique suffisaient à attirer l’attention», analyse-t-il. «Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Avec la démocratisation de la mode par la télévision et internet, les clients sont mieux informés, et en même temps la surenchère de moyens des marques institutionnelles a affaibli l’intérêt du public pour les plus petites maisons. Notre rôle est de fournir à ces dernières l’écrin qui sublimera leurs créations.»

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Quand on entre dans le magasin, on s’appercoit vite que l’ambiance générale est tournée vers la ville ou plutot son antithèse de la ville, le magasin semble venir d’ailleurs, d’un autre monde, du futur peu être. Car il ressemble a un bidon ville avec ses murs destructurés aux matières étranges et aux couleurs métaliques.En contradiction l’ambiance est aussi très feutré, on si sent comme dans un cocon, c’est une sorte de monde imbriqué dans un autre monde.

Cet univers feutré est amplifié par la moquette et le beton laqué -mais mat- qui recouvre le sol du store.

L’ éclairage est en parti naturelement apporté par un toit vitré et en parti artificiel et technologique car priduit par le système modulaire LED de Zumtobel.

Au niveau des espaces de pose produit, des niches sont prévus à cet effet. Ces espaces sont agencés de façon à rappeler la construction d’un bâtiment, d’une ville. Comme un empilement de cubes. L’éclairage dans ses niches s’effectue à partir du haut pour mieux subblimer le produit. Ce contraste entre les parois argentés et et l’éclairage doré donne un aspect à la fois métalique, froid et confère au produit un aspect unique et précieux. Au fur et à mesure que l’on progresse dans cet univers on découvre ça et là d’autres niches mais de tailles aléatoires, pouvant parfois n’accueillir qu’un seul cintre.A

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On retrouve du mobilier tel que des tables de différentes hauteurs mais toujours fabriquées avec le même procédé. Tables servant aussi bien d’assise que de table d’appoint pour présenter le produit au client. Comme autre mobilier on retrouve une sorte de chaise longue croisé quelque peu avec un divan. Ce divan est recouvert d’un tissus beige aux imprimés grisonnants.

Les cabines d’essayages sont au nombre de deux, elles sont parées d’immenses rideaux épais. Le client ne peut que se sentir à l’aise dans cet espace qui est concentré sur sur confort. D’ailleurs le sol des cabines est en moquette. Ainsi dailleurs que cette partie du magasin qui est consacré à l’essayage des collections. C’est pourquoi il y a un divan-chaise longue, pour que les accompagnateurs puissent se mettre à l’aise. Il est conçu comme un petit show room, le client devient alors le centre de ce petit monde.

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Un peu partout dans le magasin on retrouve aussi des sculptures représentant des bêtes imaginaires parfois à deux têtes, avec des pustules sur le dos ou des mamelons par milliers. créations réalisées en tissus et platre.

A l’entrée une sculpture en bois rapelant les constructions des land artistes Nils Udo - avec ses nids - et Goldsworthy avec ses installation in situ. Cette sculpture permet ainsi de contraindre le client à prendre à gauche en rentrant dans le store. elle crée un sens de circulation. Les client vont donc prende a gauche et parcourir tout le magasin bizarrement de le sens des aiguilles d’une montre. Sans doute pour prendre le contre pied des autres enseignes.

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Ce n’est pas un exemple de signalétique tape à l’oeil. D’ailleurs il n’y a ni enseigne, ni signalé-tique indiquant les cabines d’essayages ou la caisse. C’est aux vendeurs de servir de guides.

Caisse dissimulée dans un recoin, comme pour éviter de passer pour un magasin où l’on consomme mais plus comme un lieu de vie, un endroit où l’on passe du temps. C’est une expé-rience d’achat qui est proposée. On donne à rêver aux clients, et c’est ce côté sensoriel et émotionel . Avant tou cela, il y une conquete à réaliser celle du coeur du client.

On retrouve clairsemé dans tout le magasin, 147 écrans numériques où sont projetés des vidéos,réalisées également par Arnaud Quinze.Ce sont les yeux de sa femme qu’il a recouvert de boue donnant une métaphore allégorique de l’homme et de l’annimal.

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Le lieu renferme quelques petites merveilles technologiques du genre de la table Microsoft Surface qui est ame-ner à interagir avec l’espace de vente.

Près de l’entrée trône une table Microsoft Surface. Ce grand écran tactile permettra de présenter les collections en stock de manière interactive. A moyen terme, un outil pourra même scanner le corps des clientes afin de réali-ser des essayages virtuels. «Tout va passer par la technologie!».

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- Au coeur de ce lieu, une pièce dérobée, la RoomBook, signée par les artistes d’Electronic Shadow, fait basculer le visiteur de l’autre côté du miroir. Cette pièce est une carte blanche donnée à Naziha Mestaoui et Yacine Aït Kaci, qui en font l’écrin d’une création en devenir, à travers différents chapitres qui s’écriront au fil du temps.

Ce premier chapitre, Echo et Narcisse, met en scène une installation qui confronte le visiteur à une perception intime de statistiques mondiales en temps réel, dans un grand écart entre soi et le monde, Echo et Narcisse. Ces données, population mondiale, énergie, dépenses, prennent corps en temps réel pour remplir un bassin de leurs ondes. Dans les reflets provoqués par les jeux de lumière, chacun pourra alors percevoir l’écho du monde…

Electronic Shadow travaille depuis 2000 sur la fusion de l’espace construit et de l’image numérique. En parlant de réalité hybride, il ne s’agit pas d’opposer ces deux mondes mais de les faire fusionner sous le signe de l’imaginaire et de la poésie.

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Dans une telle configuration des lieux, le vendeur joue volontairement un rôle crucial:

«Le dispositif a été pensé pour revaloriser sa fonction. On se sent trop souvent agressé en arrivant dans un magasin. La vente est une des activités les plus délicates et les plus ingrates qui soit. Elle exige beaucoup de talent, de sensibilité et de compréhension. Un vendeur doit être là pour accompagner et informer, pas pour poser des questions et servir un discours pauvre.»

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Le camaieu de ce lieu est principalement le gris argenté. Cette couleur est dû aux parois recouvertes de cette cou-leur grise argenté. Mais aussi grâce à la couleur et aux différentes matières du sol. Par endroit béton laqué gris , par endroit moquette toujours dans les ton gris. Ces camaieu confère au lieu une ambiance cosi, secrète et mystérieuse.

L’aspect le plus surprenant du dispositif n’est toutefois révélé qu’une fois arrivé au fond du magasin: actionnés par les vendeurs, des panneaux muraux révèlent alors une partie des vêtements, jusque là demeurés cachés. «Le but est de créer un équilibre et de continuer de surprendre. Dans une boutique normale, saturée de vêtements, le regard ne sait plus où se poser. Ici, l’environnement est zen et la cliente peut se focaliser sur les pièces exposées.»

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Près d’un an de travaux a été nécessaire pour la création de l’armature du magasin. Les murs sont constitués d’un assemblage de plus de deux tonnes de bois recyclé. Les éléments recyclés, planches en bois, plaques d’impression, cartons peints, rutilants comme des carrosseries et vernis au polyuré-thane pour leur donner cet incomparable aspect bombé, et métallique font corps avec la technologie la plus poussée…

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Merci111, Boulevard Beaumarchais, 75003 paris

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Merci...C’EST UNE IDÉE en réponse à une question : Comment DONNER ? Comment être SOLIDAIRE ? Comment générer des

fonds d’une façon pérenne sans faire appel aux dons ou à la charité ?C’EST L’IDÉE que l’on peut donner son savoir-faire, son temps, son talent, son énergie... en créant du succès. C’est ce

qu’ont fait les fondateurs, Marie-France et Bernard Cohen, après la vente de Bonpoint, en imaginant un LIEU D’EXCEP-TION géré comme une affaire commerciale classique et performante et non pas comme un charity store.

C’est ce que font certains CRÉATEURS en réalisant un modèle spécial pour Merci et en acceptant d’abandonner leur marge. Ces produits sont identifiés par la petite médaille or.

C’est ce que font les fondateurs en étant totalement bénévoles et en reversant les profits de cette entreprise à un fonds de dotation qu’ils ont créé pour VENIR EN AIDE aux enfants pauvres parmi les plus pauvres, notamment à Madagascar.

C’est ce que font les fournisseurs de Merci en PARTICIPANT, s’ils le souhaitent, au fonds de dotation.Il nous tarde de vous rendre compte des résultats de cette première année. Vous êtes LE SUCCÈS de merci ! Sans vous

rien n’est possible. Merci.

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Mars 2009: Création du concept store Merci.A 60 ans passés, cette aveyronnaise, qui a créé la marque pour enfant Bonpoint, a décidé d’ouvrir un concept store solidaire. Un projet révolutionnaire auquel elle a consacré trois ans de sa vie. On y trouve un bric à brac dans l’air du temps, rien à voir avec Colette, l’autre grand concept store parisien. Le choix d’objet est inédit. On y trouve des pièces exclusives comme la fa-meuse saharienne d’Yves Saint Laurent rééditée pour Merci, et également de nouvelles marques telles que Acne, Forte Forte, ... On peut y trouver des meubles anciens comme des tabourets du xixe siècle. Bref, Marie-France Cohen a rassemblé tous ce qu’elle aime, un subtil mélange d’inédits et de quotidiens. Côté design, on y trouve les créations d’Oskar Zieta, de FrançoisA-zambourg, Jasper Morrison, Patricia Urquiola, Paola Navone, super choix!Merci se veut ainsi tendance et à la fois pérène, rassurant, avec une dimension acces-sible à tous. Merci est à ce jour le seul magasin solidaire où 100 % des bénéfices seront reversés, via une fondation, à des associations qui aident les femmes et les enfants de Madagas-car. L’un des pays les plus pauvres de la planète. Leur priorité étant de récupérer les petites filles dans la rue et de les former à un métier. La couture en l’occurrence !

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e-Le bâtiment a aussi beaucoup de caractère. En effet l’enseigne est installée dans un bel immeuble du XIXe siècle, coincé entre une cour pavée et un jardin, et autrefois occupé par les maisons de tissus Braquenié puis Pierre Frey. Un espace de 1 500 mètres carrés avec 10 mètres de hauteur sous plafond, inondé de lumière par une somptueuse verrière. Seuls le café littéraire et la boutique de fleurs ont pignon sur rue.Un vrai havre de paix. Il contraste vraiment avec le tumulte des voitures qui circulent sur le boulevard Beau-marchais.

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Trois entrée son possible, soit on entre par le corner fleuriste, comme dans une petit boutique, ou par le Used book cafe, comme son nom l’indique un café où l’on peut consulter et acheter des livres anciens, ou bien par la cour intérieure, pas facile à trouver du premier abord.

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Quand on entre par la grande porte, par la cour intérieure, on se retrouve face à un vaste espace, bai-gné de lumière grace à la verrière immense qui le surplombe. Différents niveaux, différents univers. l’oeil est attiré de toute part par des objets insolites, par des formes inattendues et des matériaux surpre-nants. Comme par exemple des vases en plastique plat comme des feuilles et que l’on remplis d’eau, pour acceuillir une fleur ou un créateur de parfum.

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Pour ce qui est de l’éclairage, une grande vérrière ainsi qu’une paroie verrer procure a l’endroit une lumino-sité naturelle et douce. Si ajoute des lustres qui sont enfait des objets en vente mais mis en exposition. Il ya aussi parfois des spots.

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L’espace est donc divisé en plusieurs univers, chaque univers à ses propres caractéristiques.

Il y a l’espace principal où se trouve les caisses, le used book, la fleuristerie, une partie est dédié aux bijoux réalisés spécialement pour l’enseigne, ainsi qu’un espace dédié a Annick Goutal pour la création de parfum. Quand on monte on trouve le secteur du prêt à porter et chaussures, ainsi que tout ce qui est accessoire maison, et l’univers enfant.

A l’étage, il y la partie exclusivement dédié à l’agencement de la maison, l’espace enfant ainsi que tout ce qui est linge de maison.

Au sous-sol, il ya tout pour le bricolage, les objets du quotidien ainsi qu’un coin restaurant, où l’on peu déguster gateaux fait maison avec un bon chocolat chaud. Il y a aussi un jardin.

La particularité est que, dans n’importe quel endroit du magasin où on se trouve, on a toujours une vue sur le reste.

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C’est un espace de vie, le chaland, si sent bien, nous ne sommes même pas obligé d’acheter...

Le magasin est plein de recoins, dans l’un d’eux se dissimule les cabines d’essayage., un vrai espace cosi, jouant sur des matériaux translucides, pour donner des effet de transparence, de caché, dévoilé.

Le mobilier pour la plupart ce sont des meubles qui sont mis en vente et qui servent de display sinon c’est du mobilier récupéré, et réabilité. La plupart des display/ rangement sont des tables d’ateliers munies de caisse faisant office de tiroirs.

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Les produits sont bien mis en valeurs, la description de cette mise en valeur serait trop complexe à détailler et en même temps elle est tellement changeante , car chaque secteur est installé différem-ment. Les bijoux sont pour la plupart sous vitrine en verre. les meubles eux sont agencés de manière a recréer un espace de vie. Les vetements eux sont suspendu a des cintres sur des tringle accroché au plafond. Les accesoires de bureau et literie sont rangés plutot par couleur et utilité.

Il n’existe pas signalétique au sein de merci, il faut avancer et découvrir chaque partie de cet endroit. Il y a juste des sktickers collés un peu partout et des tableau ou coussin,reprenant les textes la ligne directrice de merci, ou tout siplement le mot «merci».M

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e-Les vendeurs sont des bénévoles ou des jeunes adultes recruté par l’association. Ils portent des t-shirts a l’éfigie du magasin. Ils ne sont pas omniprésents, ne vous collant pas pour vous forcer à acheter.

-Les caisses se trouvent au rez de chaussé, exactement face a l’entrée principale. Devant ces caisses sont évidement proposé des achats d’impulsion, tels que ces pendentifs liberty avec une médaille où est gravé «merci». Ces petits produits augmente le panier moyen , mais communique aussi la marque.

-Pour ce qui est de la communiquation de l’enseigne hors magasin, il y a le packaging pour tout produit acheter on vous l’emballe dans un petit sachet en papier ou on vous le met dans un sac de grandeur adapter à votre achat

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e Ce qui me dérange beaucoup dans le concept de Merci est que dans la publicité et dans les infor-mations que l’on peut trouver sur internet, il est explicitement dit que les bénéfices de la vente sont entièrement consacrés à aider des enfants et des femmes de Madagascar.Rien de plus faux puisqu’il n’y a qu’une petite partie (autour du 20%) sur la vente des livres (et uni-quement de livres) qui est dévolue à la charité et au soutien !!

Nous sommes actuellement dans une ère où les concepts tels que « capitalisme » « consommation » et « luxe » prennent une connotation négative et ne sont plus vendeurs. Alors que des valeurs telles que « commerce équitable » et « écologie » prennent de plus en plus d’importance aux yeux des consommateurs.

Chez Merci, ces derniers se sentent en paix avec leur conscience et ils se débarrassent dusentiment de culpabilité puisqu’ils achètent en croyant que c’est pour faire du bien à quelqu’un de défavorisé et pas seulement pour une consommation impulsive. En quelque sorte, ils justifient leur dépense.Il ne s’agit enfait que d’un business !!Ce magasin s’adresse aux consommateurs surnommés « Bobos » c’est à dire «BOurgeois BOhèmes » qui sont de plus en plus en nombreux.

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Louis Vuitton101 avenue des Champs-Elysées, 75008 paris

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1854 : Louis Vuitton fonde sa MaisonLouis Vuitton observe les changements qui sont en train de s’opérer sous ses yeux : il assiste à l’essor des transports, tels que la locomotive, le bateau à vapeur, l’avion et l’automobile. Les classes aisées commencent à voyager de plus en plus fréquemment, et leurs bagages sont loin d’être adaptés à cette nouvelle soif de découverte.En visionnaire éclairé, Louis Vuitton crée sa société avec l’idée de concevoir des bagages alliant fonctionnalité, luxe et innovation. Il crée la malle plate, plus facilement empilable que les

malles bombées de l’époque, et accompagne ainsi la révolution qui sévit dans les transports, en faisant du voyage son thème d’inspiration.

1870 : George, le fils de Louis, animé par la même passion que son père, qui lie voyage et excellence, rejoint la société familiale. C’est lui qui pousse son père à se développer à l’étranger : Louis Vuitton ouvre alors une boutique à Londres, puis à New York.1888 : Confrontée à la contrefaçon, la maison lance la toile Damier avec la mention "Marque L.Vuitton dé-posée". Une première.1896 : Création de la toile Monogramme par George Vuitton1914 : Ouverture du Louis Vuitton Building sur les Champs Elysées : plus grand magasin d'articles de voyage du monde.1987 : Fusion et Naissance du Groupe Louis Vuitton Möet Hennessy (LVMH). LVMH devient alors le leader mondial du Luxe...

1989 : Bernard Arnault devient actionnaire majoritaire du groupe, et s’emploie à faire de la griffe Louis Vuitton un véritable empire, en diversifiant ses produits. La maroquinerie ne sera plus le seul secteur à bénéficier de l’aura extraordinaire de la marque : l’horlogerie, les chaussures, les cosmétiques, les parfums et le prêt-à-porter vont devenir autant de facettes de l’univers Vuitton.

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1997 : Arrivée de Marc Jacobs comme Directeur Artistique de Louis Vuitton.Ce dernier, en dépit de son goût pour l’irrévérence, intègre cette maison au passé chargé de prestige, mais encore vierge de véritables collections de prêt-à-porter.Il aura carte blanche pour définir l’image mode de la maison. La folie de ce créateur, mixant luxe et style grunge, est exactement ce dont avait besoin la griffe Louis Vuitton. Marc Jacobs présentera la première collection décapante de prêt-à-porter Louis Vuitton en 98.Marc Jacobs séduit, rend Louis Vuitton incontournable, et confère à cet univers une modernité libérée qui rend complètement addict les modeuses du monde entier. Marc Jacobs devient une véritable icône et son aura ressurgit sur Louis Vuitton.

2001 : Marc Jacobs dessine la première pièce de joaillerie Louis Vuitton 2002 : Lancement de Tambour, la première collection de montres pour homme et femme de Louis Vuit-ton. Ouverture d’un nouveau global store à Tokyo, sur l’avenue Omotesando : le plus grand magasin Louis Vuitton du monde.2008 : Louis Vuitton fête avec éclat son retour sur les Champs-Elysées. Une soirée prestigieuse de plus de 1 000 invités aura lieu pour célébrer la réouverture de son magasin sur la plus fameuse avenue au monde.

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e La marque est présente dans plus de 60 pays et possède en nom propre 320 magasins, ce qui lui permet de maîtriser son image.Par ailleurs, en dépit de son expansion mondiale, Louis Vuitton conserve la majorité de ses ateliers en France (au nombre de 10). Il en existe également deux en Espagne et un aux États-Unis.

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Cette toile est tout de même une jeune fille de 112 ans, mais grâce aux talents cosmétiques de Marc Jacobs, elle n’a pas pris une ride. À côté du motif source, convoité par toutes les femmes en quête de reconnais-sance, elle a été rafraîchie en version mini, verni, glacé, denim … sous l’impulsion du créateur qui a fait po-tasser maints artistes sur le sempiternel motif : et ce fut la toile Grunge Graffiti conçue pour Vuitton par l’ar-tiste underground Stephen Sprouse, le Eve love Monogram multicolore et le Monogram cerises de Takashi Murakami. De l’art de relancer indéfiniment le désir et séduire même les très jeunes filles…

Outre la maroquinerie, le prêt-à-porter masculin et féminin Louis Vuitton, la création maison engendre aujourd’hui des montres Louis Vuitton, une ligne de joaillerie Louis Vuitton, des lunettes Louis Vuitton, des chaussures Louis Vuitton, des carnets de voyage aquarellés Louis Vuitton, des city-guides Louis Vuitton et même une collection de livres sur le voyage, car aucun ne saurait se faire sans l’accompagnement de la marque …

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ion Casser l’image de Louis Vuitton pour la renforcer … L’image d’un rocker fragile et indestructible ne

pouvait pas mieux illustrer cette dynamique. Ainsi, c’est Keith Richards avec sa gueule gothique-triste qui s’imposera pour le dernier visuel institutionnel de la marque. Le fameux guitariste éclaire le thème du voyage sur un mode très personnel. Sublimement photographié par Annie Leibovitz dans une chambre d’hôtel dont il a transformé l’atmosphère en drapant les lampes d’écharpes noires imprimées de têtes de mort, un crâne posé sur une table de chevet.

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tVuitton est sur tous les fronts. Celui du sport avec la Vuitton Cup et la Louis Vuitton Classic (concours d’élégance automobile), mais aussi et surtout de l’art sous l’impulsion de Bernard Arnault qui projette une fondation Louis Vuitton pour la création et l’art contemporain qui devrait réunir la collection privée de l’homme d’affaire et les œuvres acquises par LVMH dans une surprenante chrysalide de verre conçue par l’architecte Franck Gehry au jardin d’acclimatation (prévue en 2010). La maison Vuitton aime faire travailler les artistes comme en témoigne la ligne de sacs Monogram mais aussi les carnets de voyage édités par la maison ; le célèbre metteur en scène Robert Wilson et l’artiste suisse Ugo Rondinone ont créé des scénographies pour les vitrines des magasins. Aux Champs-Élysées, la maison abrite des œuvres de James Turrell, Olafur Eliasson et Tim White-Sobieski. Outre ces collaborations directes, Louis Vuitton s’engage dans le mécénat artistique en contribuant au financement de la nouvelle bibliothèque de l’Opéra de Paris lors des gros travaux de rénovation à la fin des années 198O et en offrant à l’Opéra de Hong-Kong, un spectaculaire rideau de scène peint par le peintre Olivier Debré.

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e L’architecture est une tradition familiale. En 1912, le fils de Louis Vuitton fait construire en plein cœur de Paris, sur les Champs-Élysées, un bel immeuble d’inspiration art nouveau.Les boutiques présentent toutes, au niveau de leur architecture intérieure, des similitudes comme notamment dans le choix des matériaux : volumes de bois clair, verre et laiton pour les vitrines, les étagères et les comptoirs. Toutefois, depuis quelques années maintenant, le style architectural «made in Vuitton» semble se diversifier, délaissant dans une certaine mesure ses principaux ingrédients architecturaux au profit d’autres plus contemporains, voire avant-gardistes.L’œuvre la plus emblématique de la marque Louis Vuitton se trouve sur les Champs-Élysées, signées par l’architecte américain Éric Carlson de l’agence Carbondale.

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rée On entre par la grande porte, des portiés sont là pour nous ouvrir. On sent bien que l’on entre dans un

monde de luxe et chic. Dans l’entrée un comptoir d’acceuil avec une petite place où les gens peuvent s’aggrouper. On peut voir les vitrines par transparence grace aux grilles à l’éfigie de la marque recouvrant les fonds des vitrines. Il existe une deuxième entrée au 60 rue de Bassano. Cette entrée Nous fait rentré par l’arrière de Louis vuitton.

Les vendeurs sont à disposition, ils sont tous en costume ou tailleur, avec un petit foulard autour du cou pour ces demoiselles. Le corps de vente est multiculturel.

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ines Il y a environ une quinzaine de vitrines. D’une taille quelque peu impérial,

grace à la maille métallique Monogram, qui est devenue un élément signature de l’architecture Louis Vuitton dans le monde, pour doubler ces vitres de l’intérieur.Les vitrines sont tellement hautes, que les décorateurs doivent être équipé d’un baudrier d’escalade et sont arnachés pour pouvoir installer les décors.

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Art Il existe au cinquème étage de l’immeuble un espace réservé aux arts. Cest

l’espace culturel de louis Vuitton. On y rentre par la rue bassano. « Qui es-tu Peter ? », c’est la question qui ouvre la 13ème exposition de l’Espace culturel Louis Vuitton invite à parcourir unecontrée fantastique où enfance et création dialoguent, s’inspirent, se galvanisent.

Treize artistes contemporains investissent l’Espace culturel Louis Vuitton en choisissant d’explorer chacun un aspect dumythe, esquissant ensemble le profil du trublion. L’installation de Melonie Hennessy pénètre le temps et Laurent Pernotenvisage la mort et l’éternité. Virginie Yassef, en une pépite d’or géante, ouvre un ailleurs qu’Arnaud Kalos évoque en un film où des ombres font irruption dans le trésor de l’enfance. Grégoire Bourdeil aborde les pirates par surprise, Jerôme Zonder se risque à l’amplitude de l’amour et de la haine quand le Chinois Ji Ji descend en rêve sur terre. Jean-Philippe Illanèsa présente, dans la vitrine de la rue de Bassano, la maison de Peter Pan où les objets ont subi de drôles de détournements. L’Argentine Marina de Caro imagine des utopies d’éducation et la vidéo de l’Hydrophile (peluche géante) de Nicolas Julliard sonde des confins abyssaux. Janaina Tschäpe propose l’écologie du Neverland, l’île de Peter Pan où Lothar Hempel met en scène des charades et Michel François des constructions d’idées.

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y L’art contemporain a également la part belle et est complètement intégré à l’architecture du magasin. Les travaux de trois artistes de renommée internationale y sont exposés de manière permanente.

Telle une sculpture lumineuse modulaire projetée sur un écran plat, «First Blush, Oct. 2005» de l’artiste américain James Turrell créé une rencontre visuelle au cours de laquelle le visiteur prend conscience de la fluctuation de ses propres perceptions.

Tim White-Sobieski, reconnu comme l’un des vidéastes les plus audacieux de la scène contemporaine, a créé spé-cialement pour Louis Vuitton «Alpha «, une installation vidéo d’une ampleur sans précédent puisque réalisée sur toute la longueur d’un escalier mobile. Basée sur la technologie de la fibre optique, l’installation se présente en un champ continu de 20 mètres de long sur 2,5 mètres de haut. L’artiste décrit son œuvre comme une peinture en mouvement dont le thème est la vie, les saisons qui avancent, mûrissent et se transforment.

L’artiste danois, Olafur Eliasson encourage le visiteur à s’interroger sur sa perception du monde physique. Cet instant de perception intense, où le spectateur marque un temps d’arrêt pour se demander ce qu’il est en train de vivre, est décrit par l’artiste comme un instant où l’on «se regarde sentir».

Sa création intitulée «Votre Perte des Sens» est un ascenseur conceptuel qui permet à chacun de faire le vide. L’artiste a en effet éliminé tout stimuli sonore et visuel de l’ascenseur qui relie le rez-de-chaussée au 7e étage en le tapissant d’un matériau qui absorbe le son et en supprimant toute lumière à l’intérieur – y compris celle des bou-tons de commande.

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ace La conception de l’immeuble Louis Vuitton des Champs-Elysées et l’idée même de la promenade sont

l’œuvre de l’architecte américain Eric Carlson qui a découpé les volumes intérieurs de la structure exis-tante pour créer un exceptionnel système de circulation multiniveaux qui favorise la fluidité du mouve-ment. Historiquement, l’avenue des Champs-Elysées est une promenade. Aujourd’hui encore, toute personne qui vient à Paris veut aller flâner sur les Champs-Elysées. Nous avons voulu accentuer cela en intégrant la notion de “promenade” dans cette maison. A l’intérieur du magasin, le visiteur découvre avec étonnement l’absence de niveaux traditionnels. Une succession de terrasses disposées selon un parcours en spirale le conduisent vers le cœur du magasin : un atrium de 20 mètres de hauteur d’où descendent quelque 1 900 tiges d’inox poli sur lesquelles la lu-mière se diffracte, évoquant les dômes étincelants des célèbres fontaines Lalique qui décorent l’avenue.

Le cahier des charges consistait à repenser l’espace existant sur quatre niveaux. Mais le problème consiste, avec les réalisations de plus de deux étages, à faire monter les clients. Il a donc eu l’idée de créer un espace de quatre niveaux sur un seul étage. Pour y parvenir, son équipe a conçu un système de circulation qui élimine la notion classique d’étages et la remplace par une succession de terrasses, dispo-sées selon un schéma en spirale.

Un peu comme un Guggenheim inversé. Au Guggenheim, vous remontez les rampes, les oeuvres d’art sont accrochées sur les murs extérieurs et l’espace intérieur est vide. Dans cet immeuble, vous tour-nez autour d’un périmètre qui vous dirige en douceur vers le bas, et les produits sont à l’intérieur. Le concept consiste finalement à utiliser l’espace de façon innovante pour faciliter la circulation. Il permet de se promener, de découvrir les produits de façon ludique et d’en avoir une vue d’ensemble. Elle est ainsi parfaitement intégrée à son environnement.

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Dans la librairie, au côté des éditions publiées par Louis Vuitton comme le City Guide ou les carnets de voyage, le visiteur découvrira une sélection d’ouvrages sur l’art, le voyage et l’art de vivre ainsi que «Louis Vuitton : La naissance du luxe moderne» de Paul-Gérard Pasols, premier livre qui relate l’extraordinaire épopée de Louis Vuitton.

Il y a un espace mode femme et aussi chaussures, il y a le même pour les hommes. Il y a les accesoires louis vuitton, les grosses mallesE

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La conception intérieure est signée par l’architecte Peter Marino. Il n’utilise que des matériaux nobles – bois, cuir, acier inoxydable, et ses finitions sont parfaites, illustration de la longue tradition de savoir-faire et d’excellence de la Maison. La "maison" des Champs-Elysées reprend également certains concepts de présentation Louis Vuitton comme le luggage lounge ou le bag's bar au-dessus duquel des malles anciennes sont suspendues et où le visiteur est invité à s’asseoir pour y choisir son sac.

L’éclairage est en grande partie apportée par les immenses baies vitrées, mais elle vient aussi des spots incrustés dans le plafond. Dans les étagères des néons sont fixés au fond des boxe pour illuminé le produit..

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ueCinq générations d’hommes visionnaires, attentifs aux exigences et aux désirs d’une clientèle aimant les mille et un détails qui font le luxe Hermès. De Paris au Brésil, du Baron Haussmann à Jean-Paul Gaultier…

Thierry Hermès est le fondateur de l’entreprise. Né en 1801, à Créfeld, en Allemagne, sa famille protestante ayant dû fuir en Allemagne. Il est mort en 1878. Au cours de sa vie, il rejoint Paris, où, en 1837, il ouvre son premier magasin, rue Basse-du-Rempart (aujourd’hui disparue), près de l’église de la Madeleine. Il s’agit alors d’un atelier de bourrelier et de sellier qui confectionne et vend des harnais et des équipements pour les chevaux.

L’usage intensif du cheval dans la capitale en pleine expansion suscite l’émulation des meilleurs carrossiers, selliers et harnacheurs, qui doivent exceller pour satisfaire une clientèle exigeante, dans un souci d’innovation en un siècle de progrès spectaculaires...

Les descendants de Thierry Hermès, Émile-Maurice et Adolphe, puis Robert Dumas-Hermès, poursuivent le déve-loppement de l’entreprise en l’orientant vers la voie du luxe de qualité avec des produits de renommée mondiale tel que l’historique sac «Kelly». Ils parient sur l’essor de l’industrie du bagage par le développement de l’automobile.

Alors que la société française vit de grands bouleversements après la chute du Second Empire et la Révolte de la Commune, que le monde de l’art est renouvelé par la lumière impressionniste, Thierry Hermès s’éteint, laissant à ses successeurs la passion d’un métier habité par l’élan initial du fondateur.

A la suite des transformations de Paris menées par le Baron Haussmann, la Maison Hermès s’installe vers 1880 au 24 Faubourg Saint Honoré, se rapprochant d’une clientèle fortunée dont les équipages luxueux se croisent sur les Champs-Elysées.

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A la suite des transformations de Paris menées par le Baron Haussmann, la Maison Hermès s’installe vers 1880 au 24 Faubourg Saint Honoré, se rapprochant d’une clientèle fortunée dont les équipages luxueux se croisent sur les Champs-Elysées.

Rachetant les parts de son frère en 1922. Emile-Maurice étend avec succès la griffe du sellier à la maro-quinerie, ajoutant à ses activités traditionnelles les ceintures, les gants, la couture, les bijoux et les bra-celets-montres, les nécessaires de voyage et accessoires sport et automobile...

En réponse à la Grande Crise naissent quelques unes des plus célèbres créations d’Hermès : le sac à main baptisé ultérieurement «Kelly», l’agenda, le «Sac à Dépêches», le bracelet en argent «Chaîne d’ancre», la veste et la tenue de cavalière, toutes rapidement devenues des objets mythiques de la Mai-son. La soie utilisée pour les casaques des jockeys donne naissance au foulard, dont le dessin est lancé par Hermès en 1937.

1983 : Hermès acquiert les chaussures John Lobb

En 1987, Hermès fête ses 150 ans et s’affirme dans sa singularité d’entreprise industrielle se nourrissant des valeurs artisanales de ses métiers.

1995 : Hermès acquiert la cristallerie Saint Louis1999 : Hermès rentre dans le capital de Jean-Paul Gaultier (35 %) Arrivée de Jean-Paul Gaultier à la direction artistique2007 : Rénovation du magasin de la rue Saint-Honoré

La Maison fête son jeune centenaire. Des magasins naissent à Cannes, Biarritz et Deauville. Après la Seconde Guerre Mondiale, la boîte orange et le bolduc, ainsi que la voiture attelée, logo d’Hermès, deviennent les signes de reconnaissance d’une grande marque. Emile-Maurice Hermès disparaît en 1951.

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Logo

Cadeau des privations, la couleur orange, d’abord imposée par la pénurie de colorants sous l’Occupation, sera défi-nitivement adoptée pour les emballages de la maison. Et pour parfaire cette signature, Émile Hermès élira un dessin de sa collection, « le Duc attelé » (souvent baptisé par erreur « Calèche »), un équipage parisien à deux chevaux dessiné par Alfred de Dreux (1810-1860). Déposé en 1945, le logo évoluera librement avec le temps, pour témoigner de la mobi-lité volontaire de l’enseigne. Ses chevaux ont ainsi pu se transformer en escargots, en autruches, en hippocampes ou encore en chameaux…

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tsLes ateliers (exception faite de la sellerie et des commandes spéciales) quittent le faubourg en 1992 pour s’installer à Pantin. La mode masculine s’installe alors au rez-de-chaussée et la mode féminine au premier étage.Il existe actuellement 14 familles de produits, : cuir, sacs, parfums, prêt-à-poter, les incontournables «carrés», cra-vates, bijouterie, draps de bain et aussi les non moins célèbres arts de la table.

42 % : maroquinerie, sellerie ;19 % : vêtements et accessoires ;13 % : divers métiers (arts de la table…) ;12 % : soie et textiles ;7 % : horlogerie ;7 % : parfum.

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é Le 24 octobre 2007, la maison Hermès vient en effet de s’agrandir à une superficie totale de 1.700 m2, en investissant l’immeuble voisin, devenant ainsi le plus grand point de vente de la marque devant le Japon.Le quatier du Faubourg st Honoré regroupe plusieurs enseignes de luxe, tels que Lanvin, Chanel, Cartier, Dolce Gabbanna, Bon point, Ladurée, Dior, Gucci. PLus vers la Madelaine on retrouve encore de l’enseigne de luxe a gogo: Massimo Dutti, Kenzo, Fauchon et Hediard. On s’appercoit que cet un quatier emblématique du luxe. Car proche de l’élysée et de l’ambassade améri-caine et japonaise.

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Le shop du 24, faubourg St Honoré, est le premier magasin qui a ouvert ses portes en 1880. Malgré qu’aujourdhui rue de Sèvre est ouvert dans les bains du Lutécia un nouveau concept store à l’éfigie de la marque,le magasin qui se trouve au 24 faubourg St honoré reste néanmoins, le magasin image, c’est l’emblème de la marque. C’est la preuve qu’il a su conserver les valeurs familliale qui lui sont chers.Hermès reste le symbole du luxe à la française. de chic par excelence.

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hAprès l’ouverture du nouveau magasin Hermès Rive Gauche, le lancement de «petit h» est l’autre évé-nement de la maison de luxe française. Jamais en panne d’idées pour émerveiller ses clients, Hermès pratique avec «petit h» la création de façon ludique et poétique. « L’idée est d’offrir une seconde chance à une matière, à un objet. De réinventer une forme, un usage. Re-naissance, nouveau cycle, une nouvelle vie naît de l’intuition d’un artiste face à une matière », explique la maison.Pour donner naissance à ces objets d’un autre genre, un nouvel atelier est né, c’est l’atelier de re-création. Sur place, tous les artisans sont complices : maroquiniers, couturières, orfèvres, artisans du cristal et de la porcelaine… Leur matière première : les rebuts ! Une chute de cuir tombe de la table de coupe du sellier-maroquinier. Elle ne sera pas utilisée pour la fabrication d’un sac. Une bulle d’air apparaît sur le pied d’un verre en cristal, une minuscule tache sur un carré de soie… Chaque défaut est écarté. C’est l’intransigeante loi de l’excellence Hermès. Mais pour la griffe, ces rebuts sont aussi riches d’un immense potentiel de matières belles et précieuses dans lesquels les chercheurs de trésors trouvent des pépites propices à de nouvelles créations. Rien ne se perd, tout se transforme et quelque chose se crée. Une philosophie qui est celle de Pascale Mussard, directrice artistique d’Hermès. Depuis son enfance, celle-ci est en effet surnommée :« On-ne-jette-pas, ça-pourra-toujours-servir ». Membre de la 6ème génération de la famille Hermès, elle a depuis toujours le désir de tisser un fil entre héri-tage-inspiration et futur à inventer. Avec la volonté de préserver l’alchimie d’Hermès : esprit, créati-vité, magie de la main, capacité à surprendre. Elle est donc à l’origine de ce qu’elle appelle des OPNI : « Objets Poétiques Non Identifiés ». Cela donne des colliers de soie et d’air, une commode en cuir et tapis de plage, des animaux en cuir, une théière avec des ailes en veau Barénia, des haltères en cuir et cristal, un vase sanglé de cuir, un tube néon habillé de tasses, une lampe en carrés de soie, un collier plastron en porcelaine et cuir… Les créations sont regroupées et présentées lors d’évènements, de ventes nomades. La première a eu lieu au magasin Hermès du Faubourg Saint-Honoré. So chic !

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eThierry Hermès avait fondé sa manufacture dans le quartier des Grands Boulevards, à Paris en 1837, et c’est seulement en 1880 que la maison Hermès se pose au 24, Faubourg-Saint-Honoré, à proximité du palais de l’Élysée, déjà siège de la présidence. Après la Première Guerre mondiale, Émile-Maurice Her-mès acquiert tout l’immeuble et lance, entre 1924 et 1926, un plan de travaux destiné à métamorphoser la manufacture familiale en une belle maison néoclassique, dotée d’un magasin et d’une vaste vitrine d’angle pour exposer les nouveautés. À l’étage, le bureau du maître des lieux et les ateliers. Les vitrines Hermès font partie intégrante de la féérie légendaire de la marque. Au fi l de leurs métamorphoses saisonnières, des tableaux inventifs, audacieux et poétiques, parfois cocasses, s’ingénient à renouveler l’étonnement. Conceptrice avant-gardiste de cette théâtralisation de l’étalage, Annie Beaumel les a créés et animés de 1927 jusqu’en 1978, date à laquelle sa collaboratrice Leïla Menchari a pris sa suite. C’est une approche bien particulière, bien plus qu’une vitrine, il s’agit de créer un univers où se mélangent produits de la griffe et oeuvres d’art, les matières de la maison sous-tendent le décor et délivrent leur message silencieux. Le 24 Faubourg St-Honoré étant le magasin historique, Leila Menchari se doit donc de présenter ce que la mai-son a de plus beau, en surprenant les passants par la mise en scène de ses vitrines renouvelées 4 fois par an. Regorgeant d’un luxe raffi né, elles sont un délice pour les sens, à la fois par le jeu impressionnant des matières et des couleurs mais aussi par la musique diffu-sée dans la rue. Cela fait 50 ans que la décoratrice d’origine tunisienne est la chef d’orchestre de ces contes imagés.On retrouve deux thèmes bien distinct dans les vitrines qui viennent d’être dévoi-lées au public. Le premier thème fait une éloge aux macarons du célèbre Pierre Hermé. On se retrouve transporté dans un univers magique avec des animaux sortis de l’arche de Noé. Les couleurs merveilleuses de ses vitrines donne envie de s’évader et rêver. on retrouve une référence assez forte au liberty avec toutes ces fl eurs qui envahissent l’espace. Les seuls espaces où l’oeil peut se reposer sont les produit Hermès.

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uxChez Hemès , nous pouvons remarquer qu’il existe plusieurs type de mobilier de présentation dit «display». Malgré leurs différences ils s’intègrent tous avec beauté et excellence dans le magasin et dans l’univers où ils se trouvent. Des niches encastrées dans les murs, des portants futuristes aux allures pour le moins primitives. Leur forme de sabre et en même temps leur matière si pure laisse perplexe et pourtant on ne peut qu’admirer comment il sublime les vêtement. On trouve des étagère en acajou, des meubles d’appoints en noyer. Mais il y a aussi des étagères en verre...La liste n’est pas exhaustive.

Soit plier soir sur cintre le vêtement Hermès surprend surtout pas sa matière, et c’est au toucher que l’on avance dans cet univers texturé. Les portants comportent un nombre choisi de modèles, en règle général on propose un chemisier, un pull et une veste et pantalon. Pour suciter l’acte d’achat. Le principe du less is more est repris par les enseignes du luxe, Hermès n’échappe pas à la règle. Ce précept conciste à ne pas remplir les displays pour ainsi mettre mieux en valeur le produit, qu’il puisse parler de lui même, ainsi le produit est sublimé par lui même.

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ueIl y a deux entrées a cet immense magasin. avant même que vous aillez pénétré dans ce lieu magique, on vous ouvre les portes. En entrant une demoiselle s’occupe de l’acceuil des clients, elle s’occupe de les diriger dans le magasin suivant leurs exigencesOn arrive ensuite dans un vastes, très vaste espace. Un espace plein de recoin, construit semble t-il sur le modèle d’un labyrinthe. Cette mosaïque qui recouvre le sol, ces miroirs, ces moulures, ces fresques, nous montre que bien où nous sommes, Nous somme dans les entrailles de ce monstres du luxe qu’est Hermès.

Comme nous avons pu voir précédemment, ce magasin est un vrai labyrinthe, il n’y a pa de signalétique clair et vi-sible. Mais malgré cela, j’ose à espérer que les clients/ touristes aiment à se perdre dans cet univers si magique. Il y a néanmoins la présence des vendeurs, si l’on ne se perd, où si l’on a besoin de quelconque renseignement.

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Là, les 300 m2 supplémentaires donnent au lieu une atmosphère très épurée. En charge de l’architecture intérieure du magasin, l’agence Rena Dumas a pris le parti d’apporter une touche de modernité tout en respectant l’architecture existante et ceci grâce au verre.La matière noble qu’est le bois ainsi que le métal et le cuir apparaissant sur plusieurs façades ou sur la rampe des escaliers sont aussi des matières très présentes chez Hermès.

Au rez de chaussé on retrouve les carrés de soie, l’univers masculin, les parfums,et la maroquinerie.Au sol il y a de la mosaïque. Cela rappelle quelque peu les mosaiques des grandes demeures grecques. D’ailleurs c’est un des nombreux métiers d’artinsanat d’Hermès. Pour monter à l’étage, un immense escalier en verre qui date de la rénovation de 2007 . Au premier étage, on retrouve l’univers femme-enfant, décoration de table et ‘intérieur. Au sol on retrouve de la moquette, très duveteuse. on y retrouve aussi la bijouterie.

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geChez Hermès on met un point d’honneur sur l’éclairage. Chaque étagère du magasin est équipé d’une ligne de spots incrustés pour que les produits placé sur l’étagère du dessous soit «Parfaitement» illuminés et sublimés. Autrement dans le magasin la lumière naturelle amenée par les nombreuses fenêtre confert au lieu une ambiance douce et naturelle. Des spots incrusté dans le plafond rajoute un côté chaleureux au lieu. Des spots au design antique surplombe parfois les spots incrustés au plafond ce qu’on regrette peu être c’est un manque d’unicité dans le style de l’éclairage.

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Aurore Saury décembre 2010

Vent

eLes éspace de paiements se veulent discrèt et l’abri des regards un peu partout dispersé dans le magasin,l’on retrouve des simples espace de rencontre où vendeur et acheteur se retrouvent pour échanger un chèque contre un article hermès. Ces ventes sont très discrète pour ne pas choquer les autres chalands, pour ne pas qu’ils se sentent dans une obligation d’achat.

On reconnait les vendeurs Hermès par leur «uniforme» de noir vétu, tailleur ou costume, un carré noué autour du coup pour mesdames, cravate rouge pour messieurs. On remarque la grande diversité culturel entre chaque vendeur. La maison se veut multiculturel et est prête à donner sa chance à n’importe qui, à partir du moment qu’il possède les qualifi cations re-quises pour le poste.Ce sont des professionnels ils sont au courant de toute la gamme de leurs produits et sont la pour conseiller et son une aide à la vente.

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Cab

ine

d’es

sage

- V

IP Des cabines d’essayages sont présentes dans l’univers femme et homme. Elles sont d’un incroyable confort et en plus de ça elles sont très spacieuses. L’intérieur des cabines sont tapissés de cuir et de miroirs. Pour les accom-pagnateurs des fauteuils ainsi que des tables sont mis à disposition. Dans les cabines des hommes un espace de confection sur mesure est proposé, avec une vitrine proposant plusieurs formes de cols et de manchettes ainsi que des échantillons de tissus.pour le divertissement ou bien pour que les clients s’inspire des produits, le dernier défilé de mode est projeté sur un miroir.

Il éxiste chez Hermès un espace VIP, pour ses client(e)s célèbres ou très fortunés qui souhaite faire leurs achat en toute discrétion. Cet espace est en total contradiction avec les reste du magasin, il est rigide, peu chaleureux par ses couleurs et ses matériaux froids et neutres.

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Con

clus

ion

On a donc pu voir, au travers de quatre enseignes que le merchandising est très important pour vendre aujourd’hui. tout est important,il ne faut donc rien négliger pour la création d’un univers. Le concept doit être bien ficelé, pour parraître clairement aux yeux du chaland. De l’éclairage, a la matière et la tex-ture du sol, en passant par les display et les vendeurs, tout devient important quand il s’agit de l’élabo-ration d’un concept et de la création d’un univers attractif.