Paris 3-4e - le bonbon 02/2010

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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 3eme et 4eme arrondissements du mois de février 2010.

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édito“bon”jour

RÉGIE PUBLICITAIRE06 33 54 65 [email protected]

Président

Jacques de la Chaise

[email protected]

Rédactrice en chef

Mathilde Cogne

[email protected]

Design original

Tom & Léo

[email protected]

Rédaction

Juliette Couderc, Romane Weber,

Camille Clance, Joséphine Cuervos,

Lola Leboulleux, Miliani Benzersa,

Gregory Casper, Manon Provost

Photographes

Virginie Le Gall, Philippe Sevrent,

Amélie Chassary, Juliette Couderc

Maquette

Pierre-Marie Lenoir

Illustrateurs

Davy Khau, David Rober

Styliste

Anthony Lee Watson

Remerciements

Lauren Leslie

Chef de Pub

Lionel Ponsin

[email protected]

06 33 54 65 95

Petites annonces

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09 75 71 48 34

Le Bonbon

30, place St Georges,

75009 Paris.

SIRET 510 580 301 00016

ISSN : en cours

Dépot légal : à parution

OJD : en cours de validation

Imprimeur

Centre Impression

Je parie que la saveur vous revient déJà en bouche. Un bruissement de papier, le susurrement d’un

titre gourmand qui fait écho à chaque rubrique du magazine et l’on se laisse tenter ! Avec ce Bonbon, pas

de risque de kilos superflus pour les adeptes du régime après fêtes. Se faire le plaisir de petites sucreries sans conséquences, ça vous était inconnu jusqu’à présent, non ?

Devinez quoi ? A partir d’aujourd’hui, votre palais aura la joie de goûter aux saveurs, chaque fois nouvelles, de cette gourmandise, tous les mois !

Sans vous dévoiler les clés de notre recette, je dois préciser qu’un Bonbon digne de ce nom nécessite une préparation minutieuse : un emballage attrayant, un nappage coloré, un cœur moelleux aux saveurs surprenantes. Goûtez-y donc et comprenez que nos apprentis confiseurs ont couru les rues de notre quartier pour en révéler les succulences : expo, sorties, idées shopping, lecture,…

Que vous soyez plutôt sucré ou salé, le piquant de ce bonbon vous étonnera toujours par son originalité : prenez donc exemple sur ce mois de février où nos explorateurs à toques vous ont déniché des idées sorties comme la visite de la Galerie Martine Harraca, créatrice insolite, qui mêle son génie à la fantaisie, artiste avec qui bijoux, sculpture et peinture renouent avec la nature. Faites un tour du côté du Marché des Enfants Rouges pour en battre les pavés à l’instar des orphelins qui y résidaient autrefois, en profitant cependant, d’avoir la joie d’y trouver tout à porter de main ! Et, surtout, que l’on se rassure, nous n’avons pas omis nos chers bambins que nous guidons tout droit vers la Maison des Contes et des Histoires, où « ouvrir ses écoutilles » rime plus que jamais avec « rêverie »…

Hep, pas si vite ! Encore un peu de patience : n’oubliez pas, répété deux fois de suite, le mot « bon » à parfois le pouvoir de rendre les gens égaux à celui-ci… Une douceur en bouche chez vos commerçants, et vous êtes le roi des rois !

Mathilde Cogne

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EnseigneLe nom du commerçant

CoordonnéesAdresse et téléphone

DescriptionLe type de commerce

AvantageDéfinition du type d’offre

LES BonBonS moDE D’EmPLoICommEnT PRofITER DES Bonbons

DESCRIPTIf D’Un Bonbon

1 ChoISISSEz

Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.

2 DÉTAChEz

Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.

3 PRofITEz

Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !

Restaurant/ Brasserie Traditionnelle19 place des Vosges 75004 ParisTel : 01 42 78 44 64* Pour tout repas

Ma BouRgogne

1 veRRe de vin offeRT*

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sommairemiam miam !

page 5. Le Bon Timingpage 6. Le Bon Commerçantpage 10. La Bonne Étoilepage 12. Les Bons Planspage 14. Le Bon Artpage 16. Le Bon en Arrièrepage 18. Le Bon Look

page 21. Le Casse Bonbonpage 22. La Bonne Recettepage 25. La Bonne Séancepage 26. Le Bon Astropage 28. Les Bons Tuyauxpage 31. Le Bon Filpage 32. Le Bon Écolo

page 34. La Bonne Femmepage 36. Les Bons Shopspage 38. Le Bon Artisanpage 40. Les Bons P’tits Diablespage 42. Les Bons Snapshotspage 44. Le Conte est Bonpage 46. Le Bon Agenda

page 6. les néréides

page 22. CHoCo roCKY road

page 14. galerie m. HaraCCa

page 34. virginie david

page 18. fred & jieldé

page 44. mr atlan

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le Bon timingles évènements à ne pas manquer

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Moi, Mon MaRi, MeS eMMeRdeS !Arielle s’ennuie dans son couple et décide de passer une annonce dans les journaux pour organiser une partie à trois… Ce qu’elle ne sait pas, c’est que son mari passe lui aussi une annonce, mais en vue de vendre sa voiture ! Quand les intéressés débarquent, les quiproquos se nouent. Une pièce cocasse aux répliques délirantes !THÉÂTRE DES BLANCS MANTEAUX, ParisLes lundi, mardi, mercredi 19h30 17 à 20 euros

on Y danSe La communauté française Wallonie Bruxelles présentent trois chorégraphies où se mêlent danse et photographie. Centre Wallonie BruxellesDu mercredi 3 au vendredi 19 février 2010 46 Rue Quincampoix, 75004 ParisToute la semaine de 20h à 22hPlein tarif : 10 eurosTarif réduit : 8 euros

deS fiLMS PouR PReveniR Le « Binge dRinKing »Jusqu’au lundi 8 mars 2010, avis aux amateurs de Scream et de Rec ! La Ville de Paris lance un concours de films d’horreur sur le site www.thebinge-lefilm.com autour d’un phénomène qui touche de plus en plus de jeunes adultes : le « binge drinking ». A la clef : des sommes allant de 250 à 1 500 euros.www.thebinge-lefilm.com

PoRTRaiTS d’aTeLieRSLa Mairie du 4e accueille l’exposition originale Portraits d’Ateliers présentée par la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse. Véritable plongée dans l’univers graphique et dans les techniques de douze artistes illustrateurs pour la littérature jeunesse.Du 4 février au 20 février 2010Entrée libre de 11h à 17h en semaine, jusqu’à 19h30 le jeudi Le samedi de 10h à 12h puis de 14h à 17h.

ConCours

festival

tHéâtre

eXposition

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le Bon commerçantteXte Juli ette CouderC / pHoto V i rg in i e le gall

Après avoir quitté la rue Tiquetonne, la marque craquante Les Néréides, décide de s’installer dans la petite rue du Bourg l’Abbé. Créée par Pascale et Enzo Amaddeo en 1980, elle insuffle un vent nouveau dans le monde de la bijouterie avec sa frivolité et son mordant.

A peine franchi la porte, on oublie déjà d’où l’on vient. Des murs bleu-vert, une décoration à la fois rétro et contemporaine sans oublier un accueil des plus chaleureux. La marque a connu rapidement un vif succès en France mais également à l’étranger, et il est aisé de comprendre pourquoi. Tout est soigné dans la présentation, les bijoux sont aussi alléchants que des pâtisseries. Blottis sous des cloches en verre près de lapins, de champignons rouges ou de nains, bagues et colliers, tous somptueux, trônent comme des trésors.

Le regard se plaît à vaquer un peu partout pour découvrir des détails qui lui avaient échappés... Sur une étagère verte, de jolies bougies et par-fums à l’effigie de la marque sont minutieuse-ment alignés.

Juste à côté, en se faufilant par une porte, se cache la petite benjamine du groupe : N2, présentée comme dans une chambre de pou-pée. Nouvelle depuis cinq ans, elle touche un créneau différent. Le bijou est fantaisiste, plus décalé, pour la jeune fille bobo et branchée. S’inspirant des contes pour enfants et des su-creries, la créatrice dénote une joie de vivre par son côté sacrément déjanté ! En effet, les Néréides sont symbole de bonne humeur et soucieuses de faire plaisir à leur clientèle. Ouvert depuis février 2009, l’idée d’un concept store a été, comme une évidence, un moyen de faire face à la crise. Le siège social a décidé de se réunir dans ce local de 800 m2. L’équipe commerciale, la production, l’admi-nistration et la vente, se situent juste à côté du coin boutique avec un réel souci d’être pro-che du client. Tout comme au sous-sol, où un magnifique showroom est prêt à le recevoir les divers partenaires internationaux qui viennent acheter en gros pour la collection de l’année suivante.

Les NéréidesLe commerce féérique et chic !

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les néréides

Cette fourmilière créative et énergique prévoit de ne pas s’arrêter là ! Les vitrines ne vont cesser de changer et seront de plus en plus attrayan-tes. Les soirées et évènements pour la presse se-ront complétés par l’accueil d’expositions avec des artistes « coups de cœur ». Des partenariats avec des créateurs se développent comme der-nièrement avec Princesse Tam Tam !

Une belle aventure qui compte se poursuivre avec les bijoux également. Faits mains comme à l’accoutumée, la tendance reste précieuse et luxueuse. Les bijoux de famille, s’appuyant sur le savoir-faire traditionnel, s’offriront pour toutes les occasions : mariage, baptême, com-munion, anniversaire. Quant à l’été prochain, on voyage... Destination les pays du Sud !

Petit lieu cosy, qui donne envie d’y passer la journée entière, véritable bol d’air, le but est qu’on se sente chez soi et ça marche, on est vite addict !

Avec une gamme de prix pour tous les budgets et tous les goûts, il serait dommage de s’en pri-ver, n’est-ce pas ?

ConCept store les néréides/ n25, rue du Bourg l’Abbé, Paris 3e

Tél. +33 (0)1 44 76 99 07Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 18h30

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la Bonne étoile

Jérôme Daran

teXte romane weber / pHoto Ph i l iPP e SerVent

Casquette vissée sur la tête façon Titi parisien, après quelques mains serrées à des clients accoudés au comptoir, c’est autour d’une bière que nous nous retrou-vons avec Jérôme, dans un petit bar, rue des Archives.

Ce Bisontin au regard d’enfant nous explique que, dès son plus jeune âge, il écrivait des poèmes et des chansons

pour les filles. Comme il aime le dire « les fem-mes, c’est la vie ». En 1997, son DEUG d’anglais pas en poche, il monte à Paris où il enchaîne les petits boulots. Véritablement indépendant, Jérôme n’est pas pour autant contre les télés-réalités « qui peuvent parfois révéler de vrais bons chanteurs comme Julien Doré ou Soan ». Des étoiles plein les yeux, un léger sourire nostalgique, il me raconte avec plaisir ce qui lui a donné envie de monter sur scène. « En 1992, j’ai vu mon premier one-man show à Paris : c’était celui de Dupontel. Depuis, je suis super fan. » Et c’est en écrivant des sketchs avec un ami qu’il trouve sa vocation.

Les belles rencontres s’enchaînent vite, comme celle avec Florence Foresti, il y a six ans, au Fes-tival Juste pour rire de Montréal, ce qui lui a

permis d’écrire avec elle quotidiennement les personnages de On a tout essayé et On n’est pas couché sur France 2. Devenu auteur reconnu, Jérôme n’en n’oublie pas pour autant ses envies de comédie et de chant. Il m’explique ses dé-buts avec détachement et en toute simplicité : « En 2006, j’ai connu mon producteur qui m’a laissé ma chance, avec un remplacement au Point Virgule à 22h15, puis j’ai repris le créneau de 21h et ça a duré un an et demi. C’est cette vraie rencontre qui a fait décoller ma carrière ».

Quand je lui demande où il puise son inspi-ration, il revient à son passé dans la restau-ration, car « c’est ce contact avec beaucoup de monde, boire des verres avec mes potes, c’est ça qui m’enrichit et m’inspire dans l’écriture de mes personnages ». Il s’amuse en m’avouant n’avoir pas préférence pour aucun de ses personnages :

« Ils risqueraient de beaucoup m’en vouloir. »

Bien entouré par sa famille et sa bande de potes, qui sont ses « premiers testeurs

de vannes », Jérôme essaie de rester intègre et fidèle à lui-même. Il trouve souvent excuses et petits mensonges pour ce dont il n’a pas envie. Ouf ! Il a eu la galanterie d’être disponible aujourd’hui. D’ailleurs le comédien est totale-

“ MA viE RiME AvEC PLAiSiR, JEU, RÉfLEXioN...”

un eLectron Libre sur Les pLanches

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ment transparent face à toutes mes questions : « Ce que je déteste, c’est faire semblant et devoir faire plaisir à des journalistes aux interviews reloues qui posent des questions trop indiscrè-tes ». Superstitieux, décalé, pessimiste et grand amateur de poker, Jérôme gagne, remet tout en jeu, puis reperd, pour mieux regagner par la suite… C’est un peu comme dans la vie, Jérôme marche au feeling. « Ma vie rime avec plaisir, jeu, réflexion et liberté. »

Lorsque je lui demande ce que je pourrais lui souhaiter pour 2010, il me répond : « De l’inspiration pour l’écriture de mon premier long métrage, ainsi que pour une bande dessinée ; que mon projet d’album solo avance et surtout que la tournée, avec un passage à l’Olympia le 20 février, soit belle ». Et pour conclure sur

une note sucrée, je lui offre un petit sachet de bonbons, qu’il accepte bien volontiers, même s’il me confie qu’il préfère « les bons produits » comme un poulet fermier avec une salade et purée maison.

ses leCtures Les inrocks, frédéric Beigbeider , La BD, Manu Larcenet

ses adresses Les fous d’en face, 3 rue du Bourg-TibourgChez MonJul, 28 rue des Blancs-Manteaux

son aCtu Le 20 février à l’olympiaEurope 1, le répondeur VIP, Michel Drucker

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les Bons planson a testé pour vous

Comme à la campagne Quand le fleuriste devient artiste Joséphine Cuervos

Bonne pioche ! C’est un mercredi que nous poussons la porte du Pas-Sage obligé, et le mercredi, c’est dégustation de vin !

Gabriel, le directeur du restaurant, nous accueille donc avec sa sélection du soir. En passionné éclairé, il connait l’histoire des nectars qu’il nous sert, et propose gracieusement de nous la faire partager. Le partage, c’est un peu le mot d’ordre du lieu. Guillaume Class, créateur de ce restaurant, l’a voulu ainsi : la carte est un doux mélange de tradition française et de cuisine végéta-rienne, le décor un savoureux mix de design chaleureux et de lounge parisien. Le choix des vins, dicté par le sa-voir de Gabriel, donne la part belle à une sélection

d’années et de cépages. Et le dimanche, pour les adeptes de découverte, c’est brunch végétalien !

Situé en plein cœur de la rue du Bourg Ti-bourg, l’endroit est identifiable grâce

à ses vasques lumineuses surpre-nantes.

Et une fois devant la porte, plus aucune raison de ne pas en-trer pour vous délecter d’un lassi de soja à la fleur d’oran-ger, ou d’une crème de thé vert Macha à la pâte de mar-ron et brisures d’amandes...

Au choix !

Le Pas-Sage obligé29, rue du Bourg Tibourg

Tél. 01 40 41 95 03ouvert 7/7 jours, midi et soir

Le Pas-Sage obligé Histoire d’une découverte... par Camille Clance

A travers les fleurs j’ai eu envie d’apporter en ville cette douceur de

vivre que j’ai connue à la cam-pagne ». Ainsi parle le célèbre fleuriste Christian Tortu, et nous trouvons la même aspiration chez l’une de ses élèves de la rue du Roi

de Sicile qui a nommé sa boutique Comme à la campagne. Au cœur de Paris, elle offre l’essence de ce qui manque à la ville, cet éphémère fait de grâce et de légèreté, cette simplicité dans le don et la forme naturels qui sont la vie même et contrastent tant avec les

éléments citadins. Cependant, la nature a su ici s’adapter à la ville et se faire art. Les branches sont sculptées, les fleurs arrangées comme des couleurs de pein-tre. Dans cet univers féerique de verre et de végétaux, l’originalité est reine. Des créateurs travaillent

ces matériaux de façon toujours nouvelle. Des sirops de géranium, cactus, rose, lavande et autres sont aussi proposés. Des fleurs et des décorations peuvent être fournies pour tous les évènements classiques comme les mariages, mais on s’efforce toujours de créer une atmosphère particulière, inat-tendue, enveloppante, enivrante. Que ce soit pour un simple détail qui ornera une habitation ou pour une décoration à l’occasion excep-tionnelle, ici peuvent se trouver de multiples idées.

Comme à la campagne 29, rue du Roi de Sicile, Paris 4e

Tél. 01 40 29 09 90

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les bons plans

Quand je dis huile, je veux dire huile d’olive, toujours d’olive, rien que d’olive, grands dieux ! » Joseph Delteil, poète.

Cette phrase inscrite sur le fronton de la boutique an-nonce la couleur : place aux passionnés. Cette boutique est l’œuvre d’Olivier Baussan, dont la grande fierté est d’avoir réussi à faire connaître la culture et les produits provençaux dans le monde (il est notamment à l’origine de la marque L’Occitane). Sa petite dernière est toute entière dédiée à l’huile d’olive et on n’aurait jamais de-viné qu’il en existe autant de sortes !Ici, les huiles d’olive, comme le bon vin, se classent et se décrivent par leur composition et leur « bouquet ». Ainsi les fruités vertes, aux arômes d’artichaut et notes herbacées, sont recommandés pour les pâtes, marina-des et salades, tandis que les fruités mûres, aux notes douces et fruitées, se marient particulièrement bien avec des légumes cuisinés. Enfin, les mystérieuses fruités noires sont également en vente, on les associe en principe aux pommes de terre, au fromage ou aux pâtisseries pour les plus audacieux.Ces huiles pour amateurs curieux ou partisans des bons

produits artisanaux sont vendues au bidon, et leur nom est tout simplement celui du producteur artisanal et de son domaine. Cependant, la boutique ne s’enferme pas dans le passé, les contenants sont d’un joli mat argenté et les étiquettes de toutes les couleurs : adieu la vieille bouteille jaunasse qu’on n’ose sortir à table lors d’un dîner ! En plus, la marque, soucieuse de la protection de l’environnement, respecte cinq engagements respon-sables et éco-citoyens.On a aussi pensé à vos apéritifs, et là encore, l’origi-nalité et la qualité sont au rendez-vous. La boutique propose ainsi de la pulpe d’olive, et décline les goûts dans toute la gamme d’olives existantes (salonenque, picholine, grossane, lucques…). Pensez aussi à essayer les mélanges d’olives et de citron, mandarine, truffe, ba-silic ou piment. En effet, une petite table de dégustation à l’entrée du magasin vous permet d’essayer toutes ces trouvailles culinaires. Pas de barrière sucré/salé pour les vrais amoureux des olives. D’ailleurs, pour l’achat d’un coffret, trois macarons vous seront offerts.Première Pression Provence37, rue du Roi de Sicile Tél. 01 49 96 55 40Du mardi au dimanche de12h30 à 20h

Première Pression Provence Les huiles d’olive du Marais Lola Leboulleux

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le Bon artteXte Cam i lle ClanCe / pHoto V i rg in i e le gall

Galerie Martine HarracaPeintre reconnue, sculptrice hors du temps, sollicitée internationalement, créatrice de bijoux adorée au Japon, j’ai croisé Martine Harraca entre ses deux galeries parisiennes, l’une nichée sous les voûtes de la Place des vosges, l’autre faisant face au majestueux Centre Pompidou.

Il y a des rencontres auxquelles on ne s’attend pas. En guise d’accueil à l’entrée de la galerie-boutique-atelier de la rue Saint-Martin, au milieu des parures multicolores, des sculptures envahissent discrètement l’espace, des grappes de bouteilles en plastique flottent au-dessus de nous. « Tout part de la nature, prévient Martine Harraca. Ce sont des bouteilles à la mer qu’on sauve de l’océan, on les empêche de finir à la poubelle. Elles ont un coté féérique. » Le ton est donné.

L’artiste confesse rapidement une fascination pour la Normandie, où elle a fait ses premiers pas. « J’aime le coté pâle, horizontal, mystérieux de ces paysages de plage. Ma peinture est mariée à la nature. J’ai dessiné tant et tant de déferlements de vagues pour tendre vers le minimum de lignes possibles dans mes toiles… »

L’autre influence majeure dans l’art de Martine Harraca, c’est la musique. « Les formes sont de la musique et la musique est des formes. J’ai besoin de ces sons qui m’emmènent vers l’espace, de ces successions de rythmes. Debussy, Bach, Bethoveen. Si je commence une toile en écoutant un concerto, je me le repasse en boucle durant des semaines… »Les bijoux créés par Martine ont empreinté un peu de ces recherches sur les formes et les couleurs. L’histoire de leur naissance est des plus poétiques. Au lendemain d’un cambrio-lage, Madame Harraca, invitée dans une soirée mondaine, trouve son coffre vide et n’a plus de

quoi se parer. Elle bricole alors un collier avec des tubes de plexiglas et suscite l’admiration des convives, dont Nina Ricci, qui en fait partie.

Mais le point d’orgue de cette création ultime tient en une rencontre… En 1980, Martine Harraca croise la route de Charles Roehl, ins-pecteur nucléaire américain, qui deviendra son mari. « Je suis très alchimiste, il était chimiste. Je découvrais des choses, il me les expliquait. » Ensemble, ils créent de nouvelles matières syn-thétiques, explorent, innovent, transforment. Ces recherches seront à l’origine des créations

“ ToUT PART DE LA NATURE”

rencontre avec une aLchimiste

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de bijouterie Harraca. De son époux, elle ap-prend aussi « l’hospitalité à l’américaine », va-leur primordiale à ses yeux. « On devrait pou-voir entrer n’importe où, boire un verre, d’eau, passer un coup de fil, s’asseoir un moment sans rien avoir à acheter. Je veux que les gens se sentent bien quand ils entrent dans une de mes galeries. » Aujourd’hui, elle exprime cette volonté de par-tage en proposant à ses clientes des créations personnalisées.

Et si on demande à Martine Harraca pourquoi tant de rebondissements dans son parcours, elle rétorque : « Cézanne aurait dit ‘le hasard’… »

Galerie Harraca13, place des Vosges, 4e - Tél. 01 40 27 02 7189, rue Saint-Martin, 3e - Tél. 01 42 78 21 19

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Bon en arriÈre

Il était une fois le Marché des Enfants

RougesLe début du xviie siècle voit naître ce marché convi-vial et insolite, symbole du Paris authentique. Construit pour répondre aux besoins d’une ville en plein essor, il est aujourd’hui le plus vieux marché de la capitale, accueillant sous ses halles poéti-ques, producteurs du terroir, traiteurs exotiques et bios, restaurants et estaminets traditionnels…

1615. La place de la République constitue l’ultime frontière de Paris et le donjon du Temple veille sur l’activité croissante de la ville. La demande d’approvisionnement est telle qu’elle nécessite la construc-tion d’un lieu de ravitaillement conséquent. Louis XIII signe donc, cette même année, l’acte de nais-sance du « Petit Marché du Marais ».

Sulfice Richard et Jean Duclos, tous deux commissaires de guerre, sont chargés d’ouvrir et de construire le marché, et acquièrent ainsi le vaste terrain situé à l’angle des rues de Breta-gne et de Berry, propriété du notable Pigou. Perceval Noblet, maitre charpentier du roi, est chargé de réaliser la halle en chêne, les étaux de boucherie, la fosse à purin et le puits…

Presque un siècle auparavant, Marguerite de Valois, sœur de François Ier, crée un hôpital-orphelinat pour

recueillir les enfants dont les parents sont emportés par la maladie à l’Hôtel-Dieu, célèbre hôpital parisien. Nous sommes en 1536.

Ces enfants, que l’on nomme habituellement « les Enfants de Dieu », portent des vêtements d’étoffe rouge, couleur symbolique de la charité chrétienne. Le peuple les rebaptise donc « les Enfants Rouges ».L’établissement ferme ses portes en 1772, et en

hommage aux orphelins qui animaient le quartier, celui qui est devenu le

« Marché du Marais du Temple » dans sa rapide ascension est désormais

connu sous le nom de « Marché des Enfants Rouges ».

La ville de Paris rachète l’en-droit en 1912. A l’époque, la

halle abrite, entre autres, une vacherie qui, grâce à une dou-

zaine de bêtes, approvisionne en lait frais tout le quartier jusqu’à sa

fermeture temporaire en 1914.

Classé Monument Historique depuis 1982, sa réouverture quelques années plus tard fera de ce marché le « cœur vivant » du 3e arrondissement. Bouchers, fleuristes, fromagers et cavistes venant des quatre coins de la France, restaurants et traiteurs ita-liens, marocains, japonais… Les 2000 m2 de ce marché couvert rivalisent de terras-ses chaleureuses et de cartes addictives…

teXte Cam i lle ClanCe

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teXte gregory CaSPer pHoto Ph i l iPP e SerVent

Ma mère me dit souvent « l’inconvénient avec la ville c’est que c’est pas la cam-pagne ». Elle ajoute parfois : « En même temps la campagne c’est pas la ville ». Ma mère pose bien les problèmes, mais elle a rarement les solutions.

Alors ? Alors comment on fait pour avoir les jardins de Babylone dans son appart quand on n’a pas un balcon-terrasse-jar-din-potager au 7e étage d’un im-meuble haussmannien en plein Paris ?

Heureusement pour nous, une petite boutique du Marais a trouvé comment amener un bout de cam-pagne dans son appart’. Flower Box, c’est son nom, a imaginé et commercialisé un nouveau concept. Grâce à cette boutique située rue des Archives, on peut désormais se faire son petit mur végétal ultra design chez soi pour un minimum de 15 euros !

Oubliez tout ce que vous savez sur les fleurs et les plantes, plus de bouquet, ou de com-position, et fini la petite plante « alibi » posée dans un coin pour avoir un peu de verdure. La

tendance c’est d’exposer ces végétaux au mur et le vert se montre ! Oui, oui, oui… comme des tableaux !

De magnifiques tableaux 100% végétal et 0% banal, voilà ce qui transformera votre intérieur et lui donnera sans doute cette touche de fo-lie que vous recherchez depuis si longtemps !

Vous êtes invitée chez votre amie qui sait tout faire en cuisine et vous

voulez être à la hauteur ? Optez pour une jolie boîte de fleurs

qui ravira votre hôte et épa-tera… tout le monde ! Une jolie idée cadeau originale et chic !

Ces Flower Box, véritables tableaux végétaux, sauront

orner délicatement tous les murs, de quoi se faire un inté-

rieur ultra tendance et définitivement écolo !

flower boX54, rue des Archives, 75004 ParisTél. 01 42 71 47 10Métro Rambuteau

iMPÉRiSSABLE ET ÉPATANT, LE MUR vÉGÉTAL

Boîte de fleurs

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la Bonne femmeteXte math i lde Cogne / pHoto V i rg in i e le gall

Virginie DavidDeux drapés rouges tombant de cha-que côté de la vitrine attirent le regard. La boutique « Les indiennes » ne cache aucun spectacle, mais, rideaux ouverts elle recèle de précieux souvenirs, visible des passants de la rue Saint-Paul. Poussez-en la porte et découvrez quelques merveilles aux côtés de virginie David, la septuagénaire gardienne de ce lieu…

Non, ne vous attendez pas à trouver de quel-conques plumes, machettes et autres outils ayant appartenus aux amérindiens en met-tant un pied dans cette boutique. Non, vous n’y découvrirez pas non plus les secrets de dé-tente et de beauté qui subliment nos voisines orientales. Un peu d’his-toire, s’il vous plaît, pour remettre les choses au clair ! Le terme « Indienne » est né dans le domaine du textile entre le XVIIe et le XVIIIe siècle pour qualifier un tissu en vogue auprès de la haute bourgeoisie qui se l’arra-chait à prix d’or. Pourquoi un terme comme celui-ci pour qualifier un produit bien de chez nous, me direz-vous ? Pas si vite ! En France, l’engouement pour ces tissus a pu se déve-lopper avec la création de la Compagnie des Indes, comptoirs commerciaux que la France a maintenus dans le sous-continent indien et d’où étaient importés ces « petits bijoux ».

Vous l’avez bien compris, Virginie David, tient dans ce lieu quelques tissus précieux, indiennes et autres prestigieuses étoffes anciennes. « Mes repérages se font selon les attentes de ma clientèle, nous apprend-t-elle, musées, collectionneurs et amateurs éclairés.» Lorsqu’on en vient à parler de son parcours professionnel, l’experte egréée par l’Union française des experts, avec un léger sourire en coin, vous lance : « Je suis venue à ce métier par accident ! Ma famille exerçait dans trois branches distinctes, dont le commerce des antiquités. J’y ai fait mes preuves un temps », ex-plique-t-elle. Mais, les Indiennes ne sont pas venues à elles si rapidement. Avant cela, il y a eu l’époque show-biz et la variété française, du temps où elle exerçait le métier de produc-

trice. « J’en ai eu marre et ai tout lâché du jour au len-demain ! » s’exclame t-elle. C’est alors que commence l’histoire qui sent la veillée au coin du feu, celle qui

vous paraît incroyable gamin et que vous lisez avec béatitude dans les yeux des anciens : « La gouvernante m’a demandé des draps pour changer les lits un beau matin, un jour comme un autre, me direz-vous, mais en voyant dans mon armoire mon vieux linge de maison, j’ai eu comme une révélation ! » Virginie avait en sa possession des pièces de musée sans penser qu’elles allaient éveiller un jour en elle une véritable passion. « J’ai d’abord vendu mon linge, puis, j’ai commen-

de fiL indienne

“ JE SUiS vENUE à CE MÉTiER PAR ACCiDENT !”

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cé à faire l’étude de la dentelle et des tissus anciens avant de devenir experte auprès des commissaires priseurs. » En 1980, elle ouvre sa première bou-tique avant d’en changer pour celle du trottoir voisin. Aujourd’hui, plus que jamais, depuis son magasin, elle regarde le passé en face avec vue sur les numéros impairs. Un réel état d’es-prit chez Virginie pour qui le passé est, de ma-nière intrinsèque, « le fondement de l’avenir ».

leS i nd i enneS10, rue St Paul 75004 Paris

pour boire un verre et Croquer un bout Mère et fille, - Bar à Vin8, rue Saint-Paul, 75004 Paris

pour se poser Salon de thé Comme à la Maison,9, rue Saint-Paul, 75004 Paris

pour manger Restaurant Thaï Spices, 7, rue de l’Ave Maria, 75004 Paris

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les Bons shopsles nouvelles boutiques du quartier

niouDu nouveAu PouR Les enfAnts et LeuRs ADuLtes

11, rue Saint-Paul se trouve la boutique Niou qui déploie toute une gamme d’objets destinés aux enfants, des plus classiques aux plus inattendus.

Niou fut d’abord le nom d’une liste de jouets pour enfants – comme on peut faire des listes de mariage – qui fut publiée sur internet ; puis ce fut un magasin. Son propriétaire a toujours travaillé dans le monde de l’enfance, que ce soit comme acheteur dans une entreprise, libraire ou éditeur, il est donc familiarisé avec leurs goûts et préférences. Par courrier ou voyage à l’étranger, il découvre des créateurs qui lui proposent de nouveaux jouets. Ainsi il vend des marionnettes faites pour projeter des ombres chinoises qui viennent de Chicago et ne se trouvent nulle part ailleurs en France. De la décoration au jeu ou à l’apprentissage, tous les éléments propres à faire plaisir sont présents : livres, puzzles, disques, dînettes, lampes, coffrets, peluches, atelier de styliste, jeux de construction… Empreint d’une sorte d’atemporalité, ce magasin offre des jouets si classiques qu’ils semblent symboliser l’enfance. Rarement, on ne trouve autant de simplicité et de beauté dans les lignes et les couleurs : théâtres de marionnettes, cabanes,

jeux de cubes, marelles ou circuits de billes… Les classiques sont aussi renouvelés comme le prouve la corde à sauter aux manches marguerite. Comme matériau, le bois domine généralement, imprégnant les objets de douceur et de poésie. Les déguisements sont d’un rare raffinement, particulièrement celui de Peau d’âne et ceux d’officiers. Et du côté de l’originalité, vous trouverez l’arbre à crayons – idéal pour ne plus perdre ses crayons que l’on plante dans son tronc et qui forment des branches de couleur –, la girafe, qui lève la tête pour se régaler des feuilles d’un arbre et à laquelle sont accrochés un singe, un panda et un koala, et qui permet de se mesurer, de marquer ses tailles successives par des autocollants, et se laisse déplacer aisément. Enfin une couverture noire et blanche en forme d’élan, venue du Grand Nord suédois, en velours ras, protège du froid dans la poussette ou le landau, et plus tard peut servir de déguisement. Ainsi les présents sont aussi agréables à chercher qu’à offrir et aussi porteurs de souvenirs que d’avenir. J.Cuervos

Niou - [email protected], rue Saint Paul - Paris 4ème - Tél. 01 48 87 24 21Ouvert du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 19h - le dimanche de 14h30 à 19h

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les bons sHops

LiTChiun monDe kitsch et bARioLé

En promenade dans les rues du Marais, impossible de manquer la boutique violette « Litchi, be lucky ! », dont l’intérieur multicolore invite à s’y engouffrer. ici, tous les continents se mêlent et on ne sait où poser les yeux.

Aurore Frimbois est créatrice de bijoux et lance son projet en 2002 avec l’envie de faire partager sa passion pour les croyances du monde. Au départ, les bijoux sont surtout travaillés autour du religieux (avec la forme phare de la médaille) mais, très vite, notre créatrice s’intéresse à toutes sortes d’icones (jusqu’aux Beatles !). Son ambition est de créer des bijoux auxquels une valeur spirituelle et affective forte peut être attachée. Si le design est français, la réalisation a toujours été brésilienne, et les fabricants n’hésitent pas à rajouter leur petite touche personnelle. La marque s’associe souvent à de jeunes créateurs comme Laissez Lucie Faire ou Isa Duval.

Entrez-y et vous n’en sortirez plus ! La nouvelle collection s’inspire des thèmes du pop art des années 1960, ses pin-ups et son le cinéma de la Nouvelle Vague, mais aussi du Bollywood et du monde de l’enfance, avec des colliers « petit chaperon rouges », des bijoux princesse, des bracelets bonbons. Les collections permanentes sont bien sûr toujours là, avec leurs thèmes foisonnants : voyages (notamment

les bagues « kisses from London », « bon baisers des Pyramides », « souvenirs de Paris » ou « Viva Espana »), poupées russes, animaux, fées et contes, rock and roll, Vierge Marie, Joconde et Sacré Cœur (idéal pour les touristes un peu originaux !). L’épingle garnie de trèfles et de fers à cheval « Be Lucky », qui permet de personnaliser un sac ou une veste, est charmante.

A la caisse des pièces seules sont vendues à un euro pour ceux qui seraient tentés de fabriquer eux-mêmes leurs accessoires. D’autres éléments sont proposés autour de l’espace bijoux : boîte d’allumettes customisée, boule de neige-Bouddha, bougie-fleur de lotus, décorations murales lumineuses kitschissimes ou encore mobiles composés de petites geishas en origami. Pensez à venir admirer la collection du printemps qui ne devrait pas tarder, et n’hésitez pas à faire un tour sur leur site internet qui est très joli et bien détaillé. L.Leboulleux

Litchi - www.litchi.com4, rue des Ecouffes - Tél. 01 44 59 39 09Du mardi au samedi 12h - 19h, le dimanche 13h30-19h00

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My Sachale Bon artisanteXte Cam i lle ClanCe / pHoto V i rg in i e le gall

Avis à la population en talons, la rue Elzévir abrite depuis juillet dernier un trésor dont on n’osait plus rêver. Un doute sur la longueur de votre carré, la teinte de votre anti-cerne ? Devriez-vous devenir rousse ? Le slim est-il une grosse erreur ? Pas d’affolement, Sacha est là.

C’est un peu l’appartement qu’on rêve-rait d’avoir au milieu de Paris. Sacha, le maître des lieux, a imaginé lui-même

cet espace. « Les architectes d’intérieur que j’ai contacté me proposaient du rouge, de l’acier. Moi, je voulais une ambiance feutrée, comme dans une chambre d’hôtel, un lieu où l’on se sente à l’aise… »Et en effet, on se sent bien chez Sacha. L’an-cienne robinetterie de la rue Elzévir, qui a conservé ses poutres et son monte-charge d’époque, s’habille aujourd’hui de capi-tons argents, de papiers peints baroques, de bergères lamées… et c’est autour d’une table d’atelier recouverte de magazine de mode qu’on attend que sa couleur prenne. Bienvenue dans l’antre de la féminité. Coiffu-re, maquillage, esthétique, relooking, le salon est né d’une envie simple : accompagner les

femmes. L’équipe travaille en bonne intelli-gence pour conseiller, écouter, coacher, donner du sens à nos envies, apporter des réponses à nos questions…« Un look, ça change l’existence, ce n’est pas négligeable ! Notre souhait, c’est que nos clientes quittent le salon en étant heureuses et en phase avec leurs désirs. » Ici, les coiffeurs cou-pent et colorent dans le respect des cheveux et des personnalités. La maquilleuse explique, en-seigne, sublime, en adaptant ses choix grâce à la colorimétrie, procédé qui permet de choisir les couleurs de votre make-up en fonction de votre flux sanguin. L’esthéticienne masse, épi-le, soigne, dans une cabine cosy où on passerait bien tous nos après-midi... Enfin, cerise sur le gâteau : une conseillère en style vous reçoit sur rendez-vous dans un bureau de tendance in-tégré (si, si !), pour vous aider à trouver vos looks de tous les jours ou d’une soirée… En prenant en compte vos impératifs profession-nels, les évènements de votre vie, et vos dé-sirs de changement, elle vous accompagnera faire votre shopping dans les boutiques alen-tours dans le respect de votre porte-monnaie ! A l’origine de ce lieu unique, véritable concept-store tout-en-un : Sacha, coiffeur tatoué au re-

femmes, je vous aime…

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gard angélique. Du haut de ses 27 printemps, il s’est laissé guidé par son amour des femmes « J’aime les observer, leur faire plaisir, les voir heureuses. Ce qui m’intéresse, c’est de mettre en avant leur charisme, d’exploiter leur potentiel ! » De ses débuts à l’âge de 15 ans, il a conservé la passion et la fascination pour son métier. Il parle de chevelure comme Kandinsky évoque la peinture. « C’est une matière flexible, vivante, dont on peut modifier la texture, la forme, la cou-leur… C’est une fibre avec laquelle on peut créer à l’infini ». Officiant auparavant rue Vieille du Temple, il habite depuis une dizaine d’année dans le quartier du Marais et entretient des liens d’amitié et de confiance avec ses clien-

tes, qui mettent même souvent leurs hommes entre ses ciseaux ! « J’aime Paris et l’énergie des parisiennes »… on pourrait parier que c’est ré-ciproque.

mY saCHa Coiffure / Relooking / Esthétique13, rue Elzévir, Paris 3e

Tél. 01 42 74 32 18Ouvert 7j/7Du mardi au samedi de 10h30 à 20h30, dimanche et lundi de 12h à 18h

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les Bons petits diaBlesteXte Juli ette CouderC

Enfin, une boutique pas comme les autres ! Empreinte de joie, source d’énergie, « Petit Pan » illumine la rue françois-Miron par son monde haut en couleurs ! Ce revirement des codes de la mode est issu de la culture asiatique revisitée de façon plus urbaine. Une réussite !

Tout a commencé par une belle rencontre. Les cerfs-volants de Gang Pan ont su charmer Myriam De Loor, artiste bruxel-

loise. La Chine et la Belgique ont alors dépassé les frontières en unissant leurs talents pour créer un univers qui se nourrit de la tradition populaire chinoise. Installés dans le douzième arrondissement à leurs débuts, ils décident aussi de conquérir le quartier du Marais. Une divine idylle qui transporte le visiteur dans un voyage oriental combinant vêtements, jouets et objets chinés sélectionnés soigneusement. Sur des étagères, des plaids bariolés aux im-pressions raffinées répondent à des poufs, des chaises bleues, roses ou vertes. Dragons,

poupées, tricycles, envahissent les locaux sur-veillés par les poissons et papillons volants. Pour s’habiller, les vestes bien molletonnées et les chaussons donnent envie de s’emmi-toufler cet hiver. Les boîtes aux composi-tions florales, les crayons, les perles et les paillettes scintillantes égayent le quotidien. Symbole de « zen attitude » et de « branchitude », la marque s’attache à respecter l’éthique des ateliers avec lesquels elle travaille. Une atten-tion des plus délicates et qui mérite tout le res-pect qu’il se doit.

petit pan39, rue François-Miron - Paris 7500476, rue François-Miron - Paris 75004

Tél. 01 42 74 57 16 Tél. 01 44 54 90 84Ouvert du lundi au samedi de 10h30 à 14h et de 15h à 19h30http://www.petitpan.com

Pan Un soupçon d’exotisme

Petit

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Blottie au coin de la rue Pecquay, la Maison des contes et des histoires ouvre ses portes aux enfants avides de rêverie. Une association bien prometteuse qui ne manque pas d’idées !

Ce lieu chaleureux aux couleurs criardes rouges et jaunes, se présente comme une salle de théâtre. Pourtant, que nenni !

Sa particularité est d’être à la fois une galerie d’art et un lieu de contes. Sylvie Danaud, confé-rencière, et Wanda, l’une des trois conteuses, ont su trouver la formule magique. Chaque mois, des ateliers-visites pour les 0-12 ans débutent avec une exposition thématique mettant en va-leur un conte au travers de belles illustrations qui ornent les murs. Les enfants découvrent les personnages, certaines scènes et s’imprè-gnent de l’univers de l’auteur. Ensuite, place aux échanges ! Ils posent des questions, se livrent à de petits jeux. Les groupes scolaires et les centres de loisirs sont convivialement invités à suivre le programme. Car, le petit plus est de

se laisser guider tout doucement dans l’arrière salle douillette aux jolis coussins multicolores pour écouter à voix haute un récit captivant. Touche de bonne humeur, les différents anni-versaires proposent de parer de friandises les héros des livres avant de les dévorer de plaisir ! Les adultes peuvent également participer en se formant à l’art de conter et aux ateliers d’écri-ture. Parents et enfants partageront de la sorte un moment unique où les histoires finissent tou-jours bien !

la maison des Contes et des Histoires7, rue Pecquay - Paris 75004

Tél. 01 48 87 04 01La Galerie est ouverte du lundi au dimanche de 14h30 à 18h - Entrée libreAnniversaires sur réservation

et des histoiresIl était une fois...

des contes

teXte Juli ette CourdeC / pHoto Juli ette CourdeC

La Maison

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Pour profiter des “bonbons” de réductions, il vous suffit de prononcer le mot magiquele Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !

© Thibault Brunie

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retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon .fr

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le conte est BonteXte lola leboulleux / pHoto V i rg in i e le gall

M. AtlanLa Retoucherie du Marais, c’est la boutique verte où accourent les shoppeuses éplo-rées des vêtements trop petits, trop grands, trop vieux et j’en passe... Parcours d’un self-mademan.

Dans les années 1980 notre magicien créait ses propres collections dans son petit magasin du quartier Montparnasse. Son banquier le pousse alors à investir : le couturier se lance et ouvre une boutique plus luxueuse ; mais celle-ci, trop proche de l’autre, ne trouve pas sa clientèle : « Elle n’avait pas sa prière comme on dit, elle n’avait pas sa chance », nous apprend il.S’ensuivent un dépôt de bilan et un divorce. « J’ai alors perdu la tête, j’ai vendu l’autre maga-sin aussi, j’étais presque à la rue », ajoute-t-il. Il décide de tout recommencer à zéro. « J’aurais été plus malin, moins honnête peut être, je ne me serais pas retrouvé ici, et pourtant j’y suis ! Et j’en suis content, le malheur m’a fait découvrir une joie que je n’avais pas. »

En 1991, la Retoucherie du Marais est créée. Rapidement, son concept de « faire de la créa-tion dans la retouche » fait mouche. M. Atlan trouve son bonheur en faisant usage de ses dons de couturier pour véritablement transformer, recréer les vêtements qu’on lui confie. Sa côte commence à grimper lorsque l’Eclaireur de la rue des Rosiers lui envoie ses clientes. A cette époque, une éditrice de province lui envoie un colis de robes Valentino et de pantalons Côté Sud. A partir de sa description physique et d’indication sur ses goûts, le magicien se met à l’œuvre. La cliente lui déclare n’avoir jamais eu de vêtements qui lui tombaient aussi bien. « On a travaillé comme ça pendant des années alors que je ne l’ai jamais vue ! », lance t-il.Parmi d’autres fidèles, ce couple américain qui vient deux fois par an faire les soldes à Paris. « Pendant trois jours je ferme le magasin et on ne travaille que pour eux, il y a des vêtements partout ! »Il y a une vrai éthique derrière le métier de

Le magicien de La retouche

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M. Atlan: « C’est ma fierté d’apprendre aux gens de leur apprendre à choisir ce qui leur va. Quand un nouveau client arrive, je le repère tout de suite : ses vêtements ne correspondent pas à son physique, à sa personnalité, il vient parce qu’on lui a dit que je faisais des miracles. » Car son succès est avant tout dû au bouche à oreille. « Les gens disent que ce qui fait ma force est que je suis un artiste, un créateur et que je donne du cachet au vêtement. » Son bonheur, c’est aussi sa famille : « Alors que je travaillais le diman-che, mes fils s’occupaient à dessiner tout près de

moi. Mes clientes devenues amies les emmenaient manger au café des Psaumes. » Et cela semble leur avoir plutôt réussi : son fils Ouri est créa-teur de films d’animation à Hollywood !

la retouCHerie

19, rue des Ecouffes - Tél. 01 42 78 81 46Lundi à Jeudi 9h- 12h et 14- 19hVendredi 9h-12h et 14- 16hDimanche 14h- 19h

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agenda des manifestations Culturelles

le Bon agenda

spectacles

Point virguleDu dimanche au mardi - olivier de BenoistOne man show - 21h15Du mercredi au samedi - alex Lutz One man show - 20h00

spectacles enfants

Théâtre de l’Essaïon Jusq’au 14 mars - Les Sorcières au bois ronflant ou Sushi & auberginetous les jours à 14h30

eXpOsItIOns

Péristyle de la Mairie du 3e

Ils habitent le Cameroun, le Yémen, la Malaisie ou la Jamaïque. Ils n’ont pas choisi de naître là, ils n’ont pas choisi d’être gay. Ils sont chrétiens, musulmans ou athées. Grâce aux sites de rencontres sur Internet, Philippe Castetbon a recueilli les témoignages et les photos d’hommes gay vivant dans 51 pays (de A comme Afghanistan à Z comme Zimbabwe) où l’homosexualité est interdite par la loi.

tables rOndes

Salle des mariages, Mairie du 3e

« Être lesbienne aujourd’hui, ce qu’ils et elles en pensent. » Table ronde précédée d’un micro-trottoir sur l’homosexualité féminine. Le 11 février à 19h

Salle odette Pilpoul, Mairie du 3e « État des lieux de l’homophobie dans le monde : discrimination d’état et discrimination individuelle »En présence de Mathilde Chevalier et Nicolas Loeuille, membres de la commission LGBT d’Amnesty International, Patrick Awondo, sociologue,

Thomas Fouquet-Lapar, Président de l’ARDHIS, Philippe Castetbon, journaliste et Bartholomé Girard, Président de SOS-Homophobie.Mercredi 24 février 2010 à 19h

École Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’ArtAprès la Préhistoire et le Moyen Age, place à la Renaissance italienne.Robert Morcellet, ancien Professeur d’histoire de l’Art à l’Ecole Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art, nous livre sur un plateau Giotto, Lorenzetti, Masaccio, Mantegna et Michel-Ange, grâce à une série de conférences consacrées aux styles et techniques des peintures murales de la Renaissance italienne.

arezzo - San francesco - Piero della francescaLe 08 février 2010 L’ensemble des peintures consacrées à la légende de la Vraie Croix est une « spectaculaire action liturgique » dans laquelle les personnages participent à un rite fastueux et solennel.

cafe prOJet

QUATTRoLiBRiMercredi 17 février 2010 à 18h30Dans un esprit convivial et participatif, Café Projets est un concept de soirées originales où les porteurs de projets de l’économie sociale et solidaire viennent à la rencontre des associations et du public pour exposer leurs idées, rencontrer des partenaires et collecter des soutiens. Comment réduire de manière significative les émissions de gaz à effet de serre d’un territoire (20% minimum par rapport à 1990 d’ici 2020 et 80% d’ici 2050) ? Quattrolibri propose une démarche innovante pour mobiliser les acteurs du territoire, financer et engager des chantiers prioritaires : l’alimentation, le bâtiment, les transports de proximité et l’emploi.Inscription souhaitée sur www.cafeprojets.fr

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Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.

les Bonnes adresses

1/J e an -mar i e P o i n ot

85, rue du Vieille duTemple, 75003

Tél. 01 48 04 06 63

2/ l e S fée S

9, rue Charlot, 75003

Tél. 01 43 70 14 76

3/ S h i S o

42, rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, 75004

Tél. 01 42 78 54 03

4/ l e S d e SS o uS d ’a P o l lo n

15, rue du Bourg Tibourg, 75004

Tél. 01 42 71 87 37

5/ S e l fo r déC o r

19, rue Réaumur, 75003

Tél. 01 42 74 48 08

6/ mél i -mélo déC o r

27, rue Saint Paul 75004

Tél. 01 42 74 08 74

7/ Cyra lyd o r i V o l i

22, rue de Rivoli – 15, rue du Roi de Sicile, 75004

Tél. 01 58 28 15 70

8/ P o i nt S o l e i l

32, rue St Antoine / 15 rue du Temple

Tél : 01 48 87 78 47

9/ l e PaS - Sag e ob l i gé

29-31 rue du Bourg-Tibourg, 75004

Tél : 01 40 41 95 03

10/ S e l fo r déC o r

119, rue Réaumur 75003

Tél : 01 42 74 48 08

11/ ma b o u r g o gn e

19 place des Vosges

Tel : 01 42 78 44 64

12/ Sab l e C hau d

11, rue des Ecouffes, 75004

Tél. 09 64 06 61 80

13/ bag e l to m

12, rue Volta, 75003

www.bageltom.com

14/ r r o S e Sél aVy

5, rue Fromentin, 75009

Tél. 01 40 23 05 95

16/ Ca fé d u marC hé

53, rue Vieille du Temple 75004

Tél. 01 42 71 14 14

RÉGIE PUBLICITAIRE06 33 54 65 [email protected]

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