WordPress - 3ème édition · 2013. 4. 10. · • "WordPress Multisite". Avec une simple...

Introduction1Soyez les bienvenus dans cette troisième édition du livre WordPress. Vous tenez entre les mains le condensé de plus de sept ans de connaissances et usages de WordPress, et l’aboutissement d’innombrables heures passées à expérimenter des techniques, méthodes et bonnes pratiques, et à les appliquer à des projets professionnels, solides et pérennes.

Nous vous remercions d’avoir choisi ce livre parmi le grand nombre de titres aujourd’hui disponibles sur le sujet. Après un premier bon choix en prenant WordPress comme CMS pour votre projet, nous estimons objectivement que vous en avez fait un second tout aussi bon en nous confiant le soin de vous présenter toutes les facettes de ce logiciel.

Que vous soyez débutant ou utilisateur confirmé, designer graphique ou développeur ne jurant qu’avec les raccourcis clavier d’Emacs ou Vim, nous, les trois auteurs de ce livre, nous sommes efforcés non seulement de répondre aux attentes de chaque profil, mais également de faciliter la montée en compétences des débutants afin qu’ils atteignent, au bout de ces centaines de pages, un niveau professionnel de connaissances – qu’il ne restera plus qu’à appliquer dans des projets réels.

Mais avant cela, quelques nécessaires introductions…

Qu’est-ce que WordPress ?WordPress est un logiciel de gestion de contenu gratuit (ou CMS, pour Content Management System) et open-source. Ce second point est important : tout le monde peut participer à son évolution et contribuer en donnant du code ou des idées. Âgé de presque 10 ans, il était initialement conçu pour gérer des blogs, mais est depuis longtemps en mesure de gérer bien plus : un magazine en ligne, un site vitrine, une boutique e-commerce, ou même un site d’hébergement de blogs !

Fondé en 2003 par deux développeurs, Matt Mullenweg et Mike Little, le projet WordPress est désormais essentiellement maintenu par une large communauté de contributeurs. Environ la moitié des plus importants contributeurs travaillent pour la société Automattic, créée par Matt Mullenweg en août 2005, l’autre moitié étant composée de développeurs indépendants ou d’employés de sociétés ayant intérêt à ce que le logiciel s’améliore sans cesse : hébergeurs, vendeurs de thèmes, agences.

Sous l’impulsion de cette communauté, WordPress a évolué pour exister sous plusieurs formes. C’est pourquoi son nom désigne trois projets aux racines communes :

• "WordPress", le gestionnaire de contenu open-source. Projet le plus connu, WordPress (ou WP) est un logiciel gratuit pouvant gérer un site web complet

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© 2013 Pearson France – Wordpress, 3e éd. – Xavier Borderie, Francis Chouquet, Amaury Balmer

4 Guide utilisateur WordPress

grâce à ses fonctionnalités avancées de gestion de contenu, telles que les pages statiques ou la gestion avancée des médias.

• "WordPress Multisite". Avec une simple manipulation, une installation normale de WordPress peut être transformée en un gestionnaire de réseau de sites (ou "ferme de blogs"). Au début un projet à part connu sous le nom de WordPress MU (WPMU), WordPress intègre désormais les deux modes sous un même habit. Le mode multisite reste à réserver aux spécialistes, car sa maintenance n’est pas aussi aisée que pour une installation classique.

• "WordPress.com", le service d’hébergement de blogs. C’est un service premium d’hébergement de sites WordPress. Géré par Automattic, ce service est fondé sur WordPress Multisite.

Afin de différencier WordPress-le-logiciel de WordPress.com-le-service-d’hébergement, ce livre utilisera régulièrement les appellations "WordPress monosite", "WordPress autohébergé" (par opposition à WordPress Multisite) ou "WordPress.org" (par opposition à WordPress.com) pour désigner la version "classique" du logiciel. Plus globalement, si le ".com" n’est pas mentionné, vous pouvez sans crainte partir du principe que le texte fait référence à la version monosite.

Ce livre parle en effet principalement de la version monosite, dans sa dernière incarnation : la version 3.5. La version multisite dispose également de sa propre section. Quant à la version ".com", elle ne sera que survolée.

Outsider à l’origine, WordPress est aujourd’hui l’un des outils de gestion de sites les plus populaires : les statistiques de 2009 relevaient environ 6 millions de sites WordPress ; de son côté, le service WordPress.com comptait plus de 4 millions de blogs et plus de 140 000 articles publiés chaque mois en moyenne.

En avril 2010, lors d’une conférence autour du CMS Drupal, les résultats d’une récente étude annonçaient que WordPress propulsait 8,5% de l’ensemble des sites web.

En août 2011, lors de la conférence WordCamp San Francisco, Matt Mullenweg a annoncé que, selon les statistiques du site Alexa.com, environ 14 % des sites web utilisaient WordPress.

Enfin, lors de la conférence WordCamp San Francisco d’août 2012, Matt a donné les derniers chiffres en date : 16,7 % des sites web utilisent WordPress, ce qui en fait certainement le CMS le plus populaire au monde.

WordPress n’est-il fait que pour les blogs ?De par ses origines, WordPress reste vu comme un simple logiciel de blog – et, soyons honnêtes, c’est l’usage qui en est fait dans une grande majorité de cas.

Mais l’écosystème de WordPress ne s’est pas construit autour des blogueurs. Depuis cinq ans, les développeurs de WordPress ont mis en place suffisamment de fonctionnalités pour qu’aujourd’hui, de très nombreux professionnels choisissent

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de travailler à partir de WordPress pour tous leurs projets web. En effet, à partir du moment où l’on voit WordPress comme une plate-forme de développement, on découvre que le logiciel dispose de nombreux avantages :

• il est très facile d’accès, tant pour l’utilisateur que le développeur ;

• il est très complet d’entrée de jeu, permettant de disposer dès l’installation d’outils éprouvés et conçus intelligemment ;

• il est extrêmement personnalisable, au point de pouvoir totalement disparaître au profit du projet ;

• il peut tenir la charge même en cas de succès soudain et massif, lequel ferait plier d’autres logiciels ;

• il est très sécurisé, et mis à jour dès que l’actualité l’impose ;

• il dispose d’un réseau mondial de créateurs et développeurs talentueux, qui tous les jours l’utilisent dans des projets variés : boutique e-commerce, site universitaire, magazine en ligne, site officiel de groupe de musique, etc.

En choisissant WordPress, vous pouvez aussi bien créer un simple blog familial que l’utiliser comme socle solide pour une multitude de projets.

WordPress en sept dates clésAvec ce livre, nous souhaitons vous faire entrer de plain-pied dans la commu-nauté des utilisateurs aguerris de WordPress. Une communauté vieille de presque 10 ans déjà, et dont l’histoire remonte à plus loin encore, jalonnée d’événements marquants qui l’ont façonnée telle qu’elle est désormais. En vous plongeant dans les moments essentiels de son histoire, vous comprendrez mieux les choix qui ont fait de WordPress le logiciel qu’il est aujourd’hui.

Juin 2001 : lancement de b2WordPress trouve ses origines en Corse, île natale du développeur Michel Valdrighi qui, le 12 juin 2001, se lança dans la réalisation de son propre logiciel de publi-cation de blog. Ce logiciel, baptisé b2 en référence à Blogger (qui à l’époque fonctionnait sporadiquement) et à la chanson Song 2 de Blur, fait le pari de se reposer sur une base de données (MySQL) plutôt que sur des fichiers statiques, afin d’éviter le laborieux processus de régénération des pages HTML à chaque publication – processus sur lequel reposait le logiciel Movable Type à ses débuts.

Le développement de b2 est open-source et réunit rapidement une petite commu-nauté de développeurs frustrés par les autres solutions disponibles, dont Matt Mullenweg.

Plongé dans le développement, Michel ajoutait de nombreuses fonctionnalités, jusqu’à ce qu’il disparaisse de la surface d’Internet en novembre 2002 (date de la dernière version de b2, la 0.6.1) pour des raisons personnelles. Comme il était

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le seul développeur du projet, son absence prolongée a commencé à inquiéter les utilisateurs de b2. Certains prirent les choses en main pour corriger les problèmes découverts dans b2, mais toujours chacun de son côté…

Lors du WordCamp Paris 2011, Michel a lui-même conté les origines de b2 (et donc de WordPress). Vous pouvez découvrir sa courte conférence ici : http://goo.gl/ZZa8n.

Janvier 2003 : reprise du projet b2, naissance de WordPressDès janvier 2003, l’Américain Matt Mullenweg lançait un appel à contribution pour reprendre proprement b2, appel auquel répondit aussitôt l’Anglais Mike Little. Tous deux se lancèrent dans la correction des bugs et l’ajout de fonctionnalités.

Leur évolution de b2, baptisée WordPress par une amie de Matt, sortit le 27 mai 2003, en version 0.70. Cette première version de WordPress suivait de quelques jours l’annonce par Michel lui-même, que WordPress devenait le successeur officiel de b2. Michel allait d’ailleurs rejoindre l’équipe de développement peu après. Le code de WordPress, son interface d’administration et son thème par défaut seront grandement revus et stabilisés avec la version 0.72, en octobre de la même année.

Mai 2004 : Mingus, Movable Type et Mark PilgrimDès la version 1.0, sortie en janvier 2004, il est décidé que chaque version majeure de WordPress portera le prénom d’un grand artiste de jazz. Pour la version 1.2, sortie le 22 mai 2004, ce fut "Mingus".

C’est avec cette version que le projet connut de grands bouleversements. Tout d’abord, elle fut la première à présenter des avancées notables sur la concurrence du moment : architecture d’extension, internationalisation (les premières équipes de traduction s’étaient formées dans les pays non anglophones, dont la France), sous-catégories, outil intégré de lutte contre le spam (avec un système de liste noire), etc.

Mais surtout, une lutte "politique" entoure cette version. En effet, une dizaine de jours avant la sortie de WordPress 1.2, la société Six Apart annonça une nouvelle politique de prix pour son produit Movable Type, concurrent direct et payant de WordPress, ainsi qu’un changement de licence d’utilisation.

Auparavant, Movable Type était simplement gratuit pour un usage personnel, et payant pour ceux qui voulaient vendre des services fondés sur le logiciel. La nouvelle situation rendait l’utilisation de Movable Type gratuite pour un auteur et trois sites au maximum, payante au-delà, à partir de 100 dollars. Un très grand nombre de blogueurs impliqués ont donc préféré quitter Movable Type pour WordPress ; notamment, le blogueur et développeur influent Mark Pilgrim a préféré faire don à WordPress des 535 dollars que lui aurait coûté une licence

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Movable Type, et a choisi de longuement expliquer son choix dans un article qui a eu un impact certain sur la communauté des blogueurs de l’époque.

La version 1.2 de WordPress marque donc un tournant majeur pour le logiciel, du fait que de nombreux blogueurs de premier ordre ont commencé à utiliser WordPress à ce moment-là : le projet prenait clairement position parmi les principaux outils de blogging.

Août 2005 : Création d’Automattic, lancement de WordPress.comLa version 2.0 de WordPress approche, et le logiciel est pris toujours plus au sérieux par les professionnels. Déjà, la version 1.5, sortie en février 2005, apportait le concept de pages statiques, ce qui permettait à WordPress de pouvoir être vu plus comme un CMS très simple qu’uniquement comme un outil pour créer des blogs.

Mais durant la longue période de développement entre la 1.5 et la 2.0, de nouveaux projets voient le jour dans l’écosystème de WordPress, et il devient clair que la création du logiciel doit être placée sous les auspices d’une société. Matt crée donc Automattic, qui chapote différents projets open-source, comme WordPress ou bbPress (un outil de gestion de forum basé sur les fondations de WordPress), mais également des projets commerciaux, ou plutôt "premium", comme Akismet (extensions antispam) et WordPress.com.

Lancé en version bêta en août 2005 et ouvert au public en novembre de la même année, WordPress.com marque une étape importante : non seulement le produit WordPress MU (sur lequel WP.com est fondé) prouve qu’il est commercialement viable, mais cela permet aussi à la marque WordPress de se placer comme concur-rente directe des autres hébergeurs de blog, comme Blogger (appartenant à Google) ou LiveJournal (appartenant à Six Apart). Les utilisateurs avancés de WordPress peuvent donc toujours installer WordPress sur leur propre hébergement, tandis que ceux qui ne souhaitent pas s’occuper du côté technique ont désormais le choix de simplement s’inscrire chez cet hébergeur.

La stabilité de WordPress MU progressant, d’autres hébergeurs de blogs s’ouvriront par la suite, comme la plate-forme de blogs du journal Le Monde, ou celle de L’Express – augmentant d’autant la visibilité de WordPress auprès du grand public.

Histoire de terminer l’année en beauté, la version 2.0 de WordPress, baptisée "Duke", présente notamment une toute nouvelle interface d’administration, ainsi que l’extension antispam Akismet, la rédaction en WYSIWYG, et aussi un gestion-naire de rôle des utilisateurs, ce dernier point étant encore une avancée importante sur le territoire des "vrais" CMS.

2008 : La quête de l’interface idéaleLes années passent et les fonctionnalités sont nombreuses à être intégrées, au point qu’une nouvelle révision de l’interface d’administration se révèle nécessaire.

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Ce qui devait être une évolution sur une seule version finira par prendre trois versions majeures et plusieurs mois pour parvenir à un résultat correspondant aux besoins du logiciel et de ses utilisateurs.

C’est avec la 2.5 que la révolution commence. Sortie en mars 2008 et baptisée "Brecker", son interface d’administration a été créée en collaboration avec les designers de Happy Cog (dont le fameux Jeffrey Zeldman, gourou du design web). Elle cherche à mettre en avant les principales fonctionnalités de publication, au risque de déboussoler certains utilisateurs habitués à la précédente interface, en place depuis de nombreuses années.

L’aventure continue avec WordPress 2.7 "Coltrane", diffusé en décembre 2008, et qui est une nouvelle révolution de la taille de la version 2.5. En effet, la nouvelle interface de la 2.5 n’a pas été si bien reçue par les utilisateurs, et les développeurs ont donc cherché pendant plusieurs mois à repartir de zéro pour créer une meilleure interface, plus accessible et agréable à l’usage. Conçue sous le nom de code CrazyHorse, l’interface de la 2.7 déplace le menu principal de WordPress depuis le haut vers la gauche, dans une colonne. Pour bien faire, Automattic a financé des tests oculométriques pour comparer les deux versions. Ces derniers ont révélé que CrazyHorse était plus efficace, aussi cette nouvelle interface a-t-elle été intégrée à WordPress.

Disposant désormais d’une interface solide avec la 2.7, l’équipe de développement peut enfin préparer l’évolution du logiciel vers de nouveaux sommets.

2010 : Fondation WordPress et intégration du multisitePour les projets open-source gérés par Automattic, une étape importante est franchie fin janvier 2010, avec le lancement de la WordPress Foundation, chargée de gérer le code source et les marques déposées liées à WordPress, bbPress, BuddyPress (une extension transformant un site WordPress en réseau social) et les thèmes et extensions libres de WordPress. Automattic n’est donc plus qu’une société qui participe au développement de ces projets.

De son côté, l’attente de la version 3.0 se fait sentir. Dès mai 2009, Matt a commencé à annoncer dans les différents WordCamps auxquels il participait autour du monde que cette version serait l’occasion d’intégrer totalement le code multisite au sein de WordPress, et ne plus avoir qu’une version.

À partir de WordPress 3.0, sortie en juin 2010, WordPress MU n’a plus de raison d’être : les fonctionnalités multisite seront directement accessibles pour toutes les installations de WordPress – moyennant quelques réglages inaccessibles aux débutants, heureusement…

2010-2012 : La progression vers le CMS simple d’usageDepuis la version 3.0, WordPress n’a de cesse d’ajouter des fonctionnalités, toujours en cherchant à répondre aux besoins du plus grand nombre, tout en facilitant

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l’utilisation de WordPress pour des projets complexes. Interface plus accessible et ergonomique, formats d’article (pour concurrencer notamment Tumblr et Twitter), éditeur plein écran, pointeurs d’aide, outils de personnalisation du thème, et d’innombrables améliorations à destination des développeurs et des designers.

Quoi de neuf dans WordPress 3.5 ?Sortie le 11 décembre 2012 et baptisée "Elvin", la version 3.5 apporte principa-lement une refonte très attendue de l’interface de gestion des fichiers médias. Il devient beaucoup plus facile de gérer ses images et de créer des galeries photo à l’aide d’une interface en glisser-déposer très visuelle, bien plus agréable que celle en place depuis plusieurs versions.

La 3.5 utilise également le nouveau thème annuel, Twenty Twelve, qui n’avait pas pu être terminé pour la version 3.4 de juin 2012. Ce nouveau thème répond à tous les impératifs du web de 2012, notamment sa capacité à s’adapter à de nombreux formats d’écrans, dont les formats mobiles (responsive design).

Parmi les autres apports de cette version, on trouve une administration redessinée pour les écrans haute définition (Retina ou HiDPI), une meilleure accessibilité pour les lecteurs d’écran, la disparition du gestionnaire de liens pour les nouvelles installations (remplacé par une extension à installer pour ceux qui le souhaitent), et de nombreux ajouts pour les développeurs.

Vous découvrirez toutes ces nouveautés dans ce livre, mis à jour à l’occasion de cette version.

À qui appartient WordPress ?La réponse standard est : WordPress n’appartient à personne, puisque le code du projet est sous licence open-source.

C’est l’un des grands principes du mouvement open-source : le code n’appar-tient à personne, n’importe qui peut créer une version alternative de WordPress (un "fork") et en faire ce que bon lui semble (même revendre le logiciel !), tout dépend de la communauté qu’il parviendra à réunir autour de sa version. C’est ce qu’il s’est passé quand Matt Mullenweg et Mike Little ont décidé de reprendre le logiciel b2/cafelog pour en faire WordPress, sans avoir à demander l’accord de Michel, l’auteur de b2…

Cependant, la présence de la société Automattic tend à faire douter les plus sceptiques. Créée par Matt Mullenweg, gestionnaire de WordPress.com, proprié-taire des serveurs qui hébergent le code de WordPress, employeuse des principaux développeurs de WordPress… Nombre de faits portent à croire que malgré la licence open-source, Automattic garde la main-mise sur le code, et pourrait en faire ce que bon lui semble.

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C’est une fois de plus oublier que la licence autorise n’importe quel mécontent à prendre l’intégralité du code et à aller le faire développer ailleurs, avec la commu-nauté idoine. Plus prosaïquement, si Automattic emploie effectivement nombre de personnes qui travaillent exclusivement sur WordPress et WP.com (notamment les chefs de projet de WP), plus de 260 contributeurs (hors développeurs officiels) ont fait progresser WordPress avec quelque 1 240 participations au code de la version 3.5. WordPress reste un projet communautaire avant tout.

Reste que tout porte à croire que c’est Automattic qui tire les ficelles ; aussi, pour parer à ce type ce critique, Matt Mullenweg a lancé en 2010 un projet qui lui tenait à cœur : la Fondation WordPress (http://wordpressfoundation.org/). Celle-ci est aujourd’hui propriétaire du code ainsi que des marques liées à WordPress, BuddyPress, bbPress et le concept de WordCamp. Il s’agit d’une association à but non lucratif ("501(c)3 non-profit organization"). Automattic et Matt Mullenweg ne sont donc pas propriétaires de WordPress… du moins pas directement : Matt est président de la Fondation.

Combien vous coûtera WordPress ?Le fait que WordPress soit disponible sous licence open-source n’est pas toujours clair pour tous les utilisateurs – et encore moins quand on mentionne la licence GPL. La présente section est donc nécessaire pour une meilleure compréhension de son utilisation.

WordPress, parce qu’il est placé sous la licence open-source GPL, est un logiciel gratuit et libre d’usage. Cela signifie donc, tout simplement, que :

• jamais vous n’aurez à payer pour l’utiliser ;

• vous pouvez parfaitement vous en servir pour gérer un site web à vocation commerciale – ou pour afficher des publicités, type Google Ads.

Dans le texte, la licence GPL vous assure les libertés suivantes :

• La liberté d’utiliser le programme, dans n’importe quel but.

• La liberté d’étudier la manière dont le programme fonctionne, et de le modifier pour lui faire faire ce que vous voulez.

• La liberté de le redistribuer.

• La liberté de distribuer des copies de votre version modifiée à n’importe qui.

Mais attention, notez bien que seul le logiciel lui-même est gratuit et libre d’usage ! Il existe autour de WordPress, comme pour tout logiciel open-source, un véritable écosystème, construit au fur et à mesure des besoins des utilisateurs : concep-teurs de thèmes, développeurs d’extensions, et autres services. Si de nombreux membres de cette communauté participent à titre gratuit, une portion non négli-geable d’entre eux vendent leurs services – et ils en ont parfaitement le droit. Dans votre quête d’un blog qui vous ressemble vraiment, vous rencontrerez donc certainement des thèmes payants (et même quelques extensions), et nombre de

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services se proposant d’installer un blog pour vous. Certains vivent très bien de cette activité à plein temps (surtout les concepteurs de thèmes), et nous espérons qu’avec ce livre, vous pourrez vous aussi devenir un de ces "lucky few" qui vivent à 100 % grâce à WordPress.

En définitive, WordPress ne vous coûtera que le temps que vous voudrez bien passer à (apprendre à) vous en servir, et en retour vous offrira une forme de liberté : contrairement à un outil fermé (payant ou non) que vous ne pourrez pas quitter sans lui abandonner vos données, WordPress peut être installé chez tous les hébergeurs, et dispose d’outils d’import-export vous assurant de toujours pouvoir faire héberger votre site là où il vous sied. Cette liberté des données n’est pas une spécificité des logiciels open-source, mais des formats ouverts, qui en découlent… mais c’est un autre débat.

Bien sûr, il vous faudra quand même payer votre hébergeur, ainsi que votre fournisseur d’accès à Internet !

La communauté de WordPressEn 2003, b2/cafelog disposait d’un développeur, d’une dizaine de contributeurs, et de quelques milliers d’utilisateurs. Dix ans plus tard, WordPress compte plusieurs dizaines de développeurs, des centaines de contributeurs, des millions d’utilisa-teurs et un véritable écosystème permettant à certains de vivre totalement de leur passion pour ce logiciel.

La communauté s’est donc largement agrandie, et de nombreux sites existent pour relayer les informations. Pour ne pas vous perdre de cette jungle, voici les principaux.

Les sites officielsWordPress.org est LE site de référence et chapeaute un bon nombre de sites importants, parmi lesquels :

• Le site principal, bien sûr, qui comprend le blog d’annonces officielles (http://wordpress.org/news/), la vitrine (http://wordpress.org/showcase/), les forums de support en anglais (http://wordpress.org/support/), et le réseau Extend où l’on peut trouver des milliers de thèmes et extensions gratuitement (http://wordpress.org/extend/).

• http://codex.wordpress.org : le wiki de documentation, auquel tout le monde peut participer. Il utilise le même logiciel que Wikipédia. La documentation française, pas toujours très à jour malheureusement (il ne tient qu’à vous d’y remédier !) se trouve à l’adresse http://codex.wordpress.org/fr:Accueil.

• http://fr.wordpress.org : un petit site, mais essentiel, car c’est ici que les traducteurs de WordPress-Francophone mettent à disposition la version française de WordPress.

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• http://make.wordpress.org : créé en 2012, peu connu mais très fréquenté par ceux qui contribuent au développement de WP, Make contient un ensemble de sites thématiques où les contributeurs peuvent échanger et présenter les évolutions du logiciel. L’un des plus importants est Make/Core (http://make.wordpress.org/core/), où se discute l’avenir du cœur du logiciel ; mais également Make/Docs (http://make.wordpress.org/docs/) pour ceux qui participent à l’amélioration constante de la documentation, Make/Polyglots (http://make.wordpress.org/polyglots/) où se retrouvent les traducteurs de WordPress, ou encore un blog pour les validateurs de thèmes (http://make.wordpress.org/themes/).

Par ailleurs, d’autres sites utiles sont gérés par l’équipe principale :

• http://central.wordcamp.org/ : depuis 2006, de nombreuses conférences locales se sont mises en place pour regrouper les membres de la communauté et échanger, ce afin de renforcer l’écosystème de WordPress et de "diffuser" la bonne parole. Paris dispose de son propre WordCamp depuis 2011, et vous pouvez vous-même monter un WordCamp dans votre ville !

• http://wordpress.tv/ : beaucoup de conférences WordCamp sont filmées. Ces vidéos sont ensuite centralisées sur WordPress.TV, un site dédié aux vidéos sur WordPress et permettant à chacun d’apprendre depuis chez soi.

• http://buddypress.org/ : projet parallèle à WordPress, BuddyPress est une extension permettant de créer son propre réseau social à partir d’une instal-lation normale de WordPress. Idéal pour lancer son Facebook familial ou un intranet d’entreprise.

• http://bbpress.org/ : autre projet parallèle à WordPress, bbPress est une extension permettant de transformer une installation de WordPress en un forum de discussion. C’est cet outil qui est utilisé pour les forums officiels.

Les sites de la communauté francophoneLes francophones ont longtemps dû utiliser WordPress en anglais et n’avaient que les forums officiels (anglophones) où poser leurs questions. De fait, WordPress n’a été accessible pendant longtemps qu’aux personnes bilingues.

WordPress n’a pu être correctement traduit qu’à partir de la version 1.2 (mai 2004), qui ajoutait quelques fonctionnalités allant dans ce sens, et surtout la version 1.5 (février 2005). L’équipe de développement a laissé la maintenance de la traduction à des volontaires, Myriam Faulkner et Xavier Borderie, rejoints par la suite par Sébastien Erard, puis Amaury Balmer. Amaury et Xavier restent encore aujourd’hui en charge de la traduction officielle.

Le besoin de forums d’entraide en français se faisant cependant de plus en plus sentir, le site communautaire WordPress Francophone est lancé en août 2005 par une poignée d’utilisateurs : Matthieu Bellon, Damien Gayrard et Xavier Borderie. Cette équipe de bénévoles s’agrandit rapidement avec l’arrivée de volontaires enthousiastes : Amaury Balmer, Benoît Catherineau et Hubert Selliah, puis Arnaud

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Mangasaryan et Thomas Grim. L’adresse du site est http://wordpress-fr.net/. L’équipe active compte aujourd’hui principalement Amaury, Benoît, Marie-Aude Koiransky et Xavier, ainsi que les modérateurs du forum, incommensurablement utiles et nécessaires.

WordPress Francophone s’occupe également d’organiser des événements à Paris, depuis 2008 : après avoir organisé des barcamps pendant 5 ans, l’équipe organise également une conférence WordCamp depuis 2011 – dont la deuxième édition s’organise en même temps que s’écrivent ces lignes…

De nombreux sites francophones sont apparus autour de WordPress au fur et à mesure que la popularité de ce CMS a grandi. Beaucoup sont des sites généralistes ou des sites d’agences web avec une section WordPress plus ou moins importante, mais certains sont totalement dédiés à WP :

• http://www.wordpress-fr.fr : le site de la communauté francophone, qui propose la traduction française officielle, un blog d’annonces et de revue des publications de la communauté, et surtout un forum d’entraide en français. Créé en 2005, c’est le premier et plus important site francophone sur WordPress. Deux des coauteurs de ce livre sont membres fondateurs de WPFR.

• http://www.geekpress.fr/ : Jonathan Buttigieg mène ce site spécialisé dans les trucs et astuces pour développeurs.

• http://wpchannel.com/ : Aurélien Denis propose de nombreux conseils et tutoriels, tant pour les professionnels que pour les amateurs éclairés.

• http://blog.boiteaweb.fr/ : Julio Potier décortique les extensions WordPress pour en exposer les failles, et offre des nombreux conseils en matière de sécurité.

Il en existe de nombreux autres. Vous pouvez les retrouver sur le Planet de WordPress-Francophone : http://www.wordpress-fr.net/planet.

Les sites de la communauté anglophoneLes sites anglophones sont, logiquement, beaucoup plus nombreux, et il est difficile d’en choisir. Voici les plus importants, notamment parce qu’ils proposent en général du contenu original plutôt que des reprises d’autres sites :

• http://wprealm.com/ : monté par des Européens pour donner une voix plus importante aux communautés du Vieux Continent.

• http://wpcandy.com/ : nombreux et réguliers articles sur les dessous de WordPress.

• http://weblogtoolscollection.com/ : l’un des plus anciens sites, toujours à la pointe de l’actualité.

• http://www.wprecipes.com/ : présente de nombreux conseils et astuces pour améliorer son utilisation de WordPress.

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Un peu de terminologieComme tout corps de métier, le Web dispose de son vocabulaire propre, connu aujourd’hui de la plupart des internautes, même débutants : navigateur, site, e-mail, pop-up, spam, foire aux questions, smiley… Le monde de la publication en ligne, et plus particulièrement des blogs, dispose lui-même d’un vocabulaire très spécifique, auquel il faut s’habituer si l’on souhaite par exemple comprendre les discussions relatives aux flux RSS, aux podcasts ou aux rétroliens.

La plupart de ces mots sont utilisés tout au long de cet ouvrage, il est donc dans votre intérêt de les connaître afin de savoir de quoi il retourne dans les pages qui suivent.

En raison de l’origine souvent anglophone des technologies du Web, nombreux sont les néologismes, voire les emprunts directs. Ici, nous mettons en avant les termes qui semblent les plus couramment admis ; vous trouverez néanmoins des traductions et des synonymes après leur définition.

Vocabulaire du blog• Agrégateur. Outil permettant de recevoir les mises à jour et de lire les derniers

articles de blogs choisis par le biais de l’abonnement à leurs flux. Également : lecteur RSS, lecteur de flux, lecteur de news.

• Archives. Regroupement d’un ensemble d’articles d’un blog. Le regroupement est le plus souvent chronologique, mais peut également être thématique : par sujets, par catégories, par auteurs…

• Article. Élément atomique du blog, comprenant un titre, un contenu, une date et un permalien. Un blog est composé d’une suite d’articles triés par dates. C’est la base du blog : sans article, pas de blog. Également : billet, entrée, note ; post, blogpost, entry.

• Blog. Site personnel ou d’entreprise, prenant la forme d’une suite d’articles affichés antéchronologiquement (du plus récent au plus ancien). Également : blogue, weblogue, carnet web, cybercarnet, joueb ; weblog, webdiary.

• Blogosphère. Ensemble des blogs sur Internet, qui peut être subdivisé au besoin en autant de communautés (francoblogosphère, tricoblogosphère). Également : blogobulle, carnetosphère.

• Bloguer. Action de publier sur son blog. Également : carnétiser.

• Blogueur. Personne qui écrit les articles du blog. Elles peuvent être plusieurs à écrire pour un seul blog. Également : carnetier, diariste ; blogger.

• Catégorie. Regroupement d’articles créé par le blogueur afin de réunir les entrées portant sur le même thème. Un article peut se trouver dans plusieurs catégories. Les catégories forment une méthode hiérarchique de classement des données.

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• CMS. Outils de gestion de contenu, de l’anglais Content Management System, qui simplifient grandement la mise en ligne de contenu multimédia (textes, images, sons, vidéos). Les outils de blog comme WordPress sont des CMS spécialisés dans la gestion de blogs.

• Commentaire. Entrée attachée à un article précis, écrite par un lecteur ou le blogueur lui-même, en réponse à l’article ou à un commentaire précédent. Les commentaires forment la base des discussions sur un blog et servent à l’enrichir par les discussions ainsi engagées. Pour autant, certains blogueurs préfèrent fermer leurs commentaires, ou du moins ne les ouvrir que pour certains articles.

• Entrée. Contenu ajouté par le blogueur. Il peut s’agir d’un article, d’une page, d’un lien, d’un commentaire… Également : item.

• Flux de syndication. Fichier contenant les derniers articles, automatiquement mis à jour par le CMS lors d’une nouvelle publication. Ce fichier, difficilement lisible tel quel car en format XML, est destiné à être lu par les agrégateurs. Il contient l’essentiel de chaque article : titre, date de publication, adresse directe, et au choix un extrait de l’article ou le texte complet. Les deux formats les plus répandus sont les flux RSS (Rich Site Summary ou Really Simple Syndication) et les flux Atom. Également : fil ; feed.

• Horodatage. Date et heure de publication d’un article.

• Métadonnée. Information associée à une entrée, qui sert à la décrire et qui peut être exploitée par le CMS : auteur, date de publication, catégorie… Également : metadata.

• Mots-clés. Regroupement d’articles créé par le blogueur afin de réunir les entrées listant les mêmes mots-clés. Un article peut disposer d’autant de labels que le blogueur l’estime utile. Les mots-clés forment une méthode non hiérar-chique de classement des données et ne doivent donc pas être utilisés comme des catégories. Également : labels ; tags.

• Permalien. Lien permanent vers un article, une catégorie, un label ou une date du blog. Permet d’accéder directement à un article, même ancien, sans devoir passer par la page d’accueil du site, ni son moteur de recherche. Sert d’identifiant visuel dans le cas où le blog dispose d’URL propres.

• Ping. Fonction interne du logiciel de blog, destinée à indiquer à un site lié qu’on parle de lui dans l’article publié. Sert également à signaler une mise à jour aux moteurs d’indexage.

• Podcast. Série d’émissions enregistrées au format audio ou vidéo, diffusée par le biais d’un blog. Le lecteur de podcast télécharge le fichier MP3 ou vidéo à partir de son URL contenue dans le flux RSS, sous le nom d’enclosure.

• Publier. Action de mettre un article en ligne, accessible à tous. Un article peut également être prépublié si sa date de publication est future. Également : poster.

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• Référent. Sites web ou blogs d’où proviennent les lecteurs. Vérifier ses référents permet de savoir quels sont les sites/blogs qui font un lien vers son blog, ou de connaître les mots-clés qui affichent son blog dans les moteurs de recherche. Également : referer.

• Rétrolien. Lien explicite placé par le blogueur vers un autre blog, afin de lui signaler qu’il est mentionné dans l’article publié. Fait le plus souvent office de doublon avec le système automatisé de ping. Également : pisteur ; trackback.

Vocabulaire propre à WordPressWordPress dispose également d’un langage spécifique, auquel nous aurons recours tout au long de ce livre. De fait, si certaines définitions vous laissent perplexe, ne vous inquiétez pas, tout va s’éclairer dans les chapitres qui suivent.

Quelques technologies et logiciels utiles

• Apache. Serveur web. C’est le logiciel avec lequel communique le navigateur et qui se charge d’envoyer les fichiers (code HTML, image, sons, etc.) attachés à une adresse web. Un fichier .htaccess placé à la racine du site permet de contrôler certains aspects du serveur. Gratuit, le serveur Apache est utilisé par la grande majorité des sites web.

• CSS. Langage de description permettant de séparer le contenu (texte, image, son) du contenant (mise en page).

• FTP. Protocole de transfert de fichiers. Par le biais d’un client FTP, le blogueur peut accéder à son espace web et ainsi mettre en ligne ou effacer des fichiers. C’est la première étape de l’installation d’un blog ou de la mise en place d’un thème ou d’une extension.

• HTML/XHTML. Langage de balisage de données permettant de décrire le contenu d’une page web. C’est le socle d’une page web, à partir duquel sont appelés les images, les sons et autres fichiers tiers. Il est surtout utile de le connaître si l’on veut maîtriser le code de ses articles ou créer/modifier son thème.

• JavaScript. Langage de programmation web, côté client, permettant de mettre en place une certaine interactivité sur une page web.

• MySQL. Système de gestion de base de données (SGBD). Le contenu d’un blog n’est pas stocké dans des fichiers texte, mais sur un serveur MySQL. Gratuit, c’est l’un des SGBD les plus populaires sur le Web actuellement.

• PHP. Langage de programmation web, côté serveur. PHP permet de créer selon les besoins des pages HTML différentes, sans intervention de l’utilisateur. Un très grand nombre de sites sont programmés à l’aide de PHP, parmi lesquels Wikipédia, Facebook, Digg et, donc, WordPress.

• phpMyAdmin. Logiciel écrit en PHP permettant de gérer une base de données MySQL par le biais d’une interface web plutôt qu’en ligne de commande.

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17Introduction

Côté utilisateur• Administration. Ensemble des pages permettant de gérer le blog, notamment

l’écriture d’articles. Cette section n’est accessible qu’au propriétaire du blog et aux coblogueurs qu’il aura désignés.

• Barre latérale. Zone annexe du blog, généralement affichée à côté des articles de la page d’accueil et contenant certaines informations : catégories du blog, calendrier, données en provenance de certaines extensions. Également : sidebar.

• Champ personnalisé. Métadonnée créée par l’utilisateur ou une extension plutôt que par WordPress. Également : custom fields.

• Codex. Site principal de documentation de WordPress. Le codex repose sur un système de type wiki, ce qui signifie que la documentation peut être améliorée par n’importe qui.

• Extension. Programme conçu par un développeur tiers, et qui étend ou modifie le fonctionnement de WordPress. Une extension typique est un filtre antispam.

• Modèle. Fichier dynamique utilisé pour générer le code HTML du blog. Un modèle est l’élément atomique d’un thème. Ses fichiers sont écrits en PHP. Également : patron, gabarit ; template.

• Page. Entrée publiée en dehors de la chronologie du blog. Les pages fonctionnent de la même manière que les articles, mais sont traitées diffé-remment par WordPress : elles ne peuvent pas appartenir à une catégorie, mais une page peut contenir plusieurs sous-pages. Pour les différencier de l’expression générale de "page web", on parlera ici de "page statique".

• Rôle. Identité que peut prendre un membre du blog. WordPress gère cinq rôles : administrateur, éditeur, auteur, contributeur, abonné. À chaque rôle se rattachent des capacités, c’est-à-dire des droits d’accès à certaines fonction-nalités de l’administration.

• Thème. Ensemble de modèles PHP, d’images et de fichiers CSS définissant l’apparence du blog pour les visiteurs.

Côté développeur• Action. Crochet utilisé par WordPress au cours de son fonctionnement interne.

Il permet au développeur d’extensions de modifier ce fonctionnement à son gré.

• API. De l’anglais Application Programming Interface, traduit en "interface de programmation", il s’agit d’un ensemble de fonctions mises à la disposition des développeurs de thèmes ou d’extensions, afin d’exploiter les données du blog.

• Boucle. Cœur de l’affichage du blog, la boucle parcourt les entrées du blog selon certains critères établis par le développeur du thème et influencés par les actions du visiteur, afin d’afficher du contenu plus ou moins spécifique (tous les articles du blog, tous les articles d’une catégorie, un seul article, etc.)

• Champ personnalisé. Métadonnée rattachée à un article ou une page statique.

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• Crochet ou point d’accroche. Fonctionnalité de WordPress à laquelle un développeur d’extensions peut attacher du code. On distingue deux types de crochets : l’action et le filtre, la différence la plus visible étant que le filtre renvoie une valeur, au contraire de l’action. Également : point d’accroche, hook.

• Filtre. Crochet utilisé par WordPress avant d’écrire une donnée dans la base de données ou de l’afficher à l’écran. Le filtre permet au développeur d’exten-sions de modifier la donnée avant l’écriture ou l’affichage.

• Marqueur de modèle. Fonction PHP utilisée dans un modèle, permettant d’y placer un contenu tiré de la base de données du blog. Typiquement, il s’agit des données liées à une entrée : titre, contenu, horodatage, lien, auteur…

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WordPress - 3ème édition · 2013. 4. 10. · • "WordPress Multisite". Avec une simple...

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