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L’aventure, autrement!

Aventure zoothérapeutique 2010

© Coopérative de solidarité INAQ

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Aventure zoothérapeutique!Association québécoise de la dysphasie – Saguenay- & Coopérative INAQ - L’AVENTURE, Autrement!

Les coordonnées de l’équipe d’intervention responsable du programme

Nom Karine TremblaySpécialisation Coordonnatrice, facilitatrice en contexte d’aventureTéléphone au travail (418) ???Autre # de téléphone (418) ???Courriel ???Télécopieur (418) 615-1219

Adresse 555 boul. UniversitéChicoutimi (Québec)G7H 2B1

Nom Sébastien RojoSpécialisation Facilitateur/ logisticien bénévoleTéléphone au travail (418) 615-1218Autre # de téléphone (418) 815-0689Courriel [email protected]

Nom Emmanuelle Fournier ChouinardSpécialisation Psychologue, intervenante en zoothérapie1

Téléphone au travail (418) 615-1218Autre # de téléphone (418) 815-4296Courriel [email protected]

1 L’Aventure zoothérapeutique! est le premier programme de la Coopérative INAQ pour lequel la pierre angulaire de l’intervention fut la relation à l’animal. Souhaitons qu’il y en aille d’autres.

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Le contexte de la demande

Le programme Aventure zoothérapeutique est pensé en 2009 (et développé par la suite) afin d’offrir aux adolescents membres de l’Association québécoise de la dysphasie – Saguenay- la possibilité de vivre un nouveau type d’aventure. Pour cette troisième année de collaboration, l’innovation animalière est proposée par M. Sébastien Rojo et Mme Vivianne Boudreault, tous deux porteurs du projet depuis ses débuts. C’est ainsi que, forts de l’expertise en zoothérapie, offerte par Mme Emmanuelle Fournier Chouinard, membre clinicienne à la coopérative INAQ, ils recourent à ses services pour le développement du projet. Aux effets bénéfiques de l’aventure en contexte de grande nature vient alors s’ajouter ceux attribuables à la relation à l’animal.

Grâce à ce programme, des adolescents ont la chance de vivre de nouvelles expériences, en traîneau, à l’écurie et au chalet. Voilà autant d’opportunités qui leurs sont offertes afin d’apprendre à prendre soin des autres (à deux ou quatre pattes), à «se voir aller» davantage, à découvrir de nouveaux «lieux/espaces/activités» de confort ainsi qu’à tabler sur les aspects non-verbaux de la communication. Tout ceci avec la dimension de plaisir associé à la vie de groupe et aux contacts avec les animaux.

Pour l’équipe INAQ, la réalisation de ce programme est essentiellement une adaptation «aux couleurs animalières» d’une formule gagnante réalisée à deux reprises par le passé. Toutefois, cette adaptation n’est pas sans défis à relever! Le présent rapport se veut donc l’outil qui, pour nous de l’INAQ, permet de mettre en lumières les points forts à utiliser comme leviers, les obstacles rencontrés ainsi que les pistes de solutions à envisager pour une prochaine Aventure zoothérapeutique. Pour vous, de l’Association québécoise de la dysphasie, il est le support écrit qui relate le déroulement de ce programme. Notez que les outils cliniques employés sont aussi annexés à ce document. Cette rétrospective s’inscrit donc dans une démarche de rehaussement continu de la qualité des services.

La description de la sélection/provenance des participants

La clientèle ciblée pour l’Aventure zoothérapeutique est constituée d’adolescentes et d’adolescents entre 12 et 19 ans membres de l’Association québécoise de la dysphasie. Le groupe a été constitué de trois filles et de cinq garçons ayant une dysphasie. Initialement, deux autres garçons sont du nombre. Toutefois, sur la base des observations faites lors des rencontres préparatoires en groupe, il est convenu que leur participation soit interrompue. En effet, le risque de voir les trois jours sur le terrain s’avérer trop soutenu et inadapté est jugé trop élevé et irrespectueux de leur rythme.

De manière générale, les jeunes constituant le groupe vivent chez leurs parents,



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vont à l’école et ont eu, par le passé, un suivi au Centre de réadaptation en déficience physique. Ils ont tous un niveau de communication fonctionnelle.

Le processus de sélection des participants s’est articulé de la manière suivante :

1. Déterminer la clientèle cibles et la taille du groupe;

2. Déterminer les critères d’exclusion;

3. Identifier des participants potentiels;

4. Prise de contacts avec les parents, explication du projet et cueillette multimodale d’informations;

5. Mener une rencontre d’information avec les jeunes et leurs parents;

6. Confirmer par téléphone les candidatures retenues.

Points forts Obstacles Pistes de solutionProcessus de sélection complet;

Respect des aspects liés à la confidentialité;

Opportunité de promotion pour la coop INAQ en général;

Possibilité de mettre à l’essai un nouveau programme dans un contexte de gratuité.

La clientèle recrutée n’est pas notre clientèle cible (c.-à.-d., plus jeune, plus «lourde»)…

Confusion quant aux rôles et mandats de chacun;

Manque de disponibilités des personnes impliquées dans la sélection;

Difficultés à entrer en contact avec des personnes clés potentielles;

Personnes clés ou participants potentiels ne savent plus vers qui se tourner en cas de questions;

Stresseurs tels : la nécessité de réaliser le programme sous peine de «perdre l’enveloppe budgétaire» et la question : «Aurons-nous des participants?» qui nous incitent à faire des compromis…CLSC de Jonquière sont les seuls à cibler des participants;Absence de la psychologue à la

Les personnes clés doivent être ciblées dans le milieu scolaire (ex. profs, animateur en loisirs/ récréo., animateur pastoral, psy., TS), ce qui avait été pensé mais qui ne s’est pas actualisé.

Le recrutement est une tâche complexe et cruciale s’échelonnant sur une longue période :

- Temps;- Présence-disponibilité;- Structuration;- Contacts;- Moyens.

Elle pourrait peut-être être jumelée aux activités de promotion-mise en marché. La psychologue n’est nécessaire qu’aux étapes 9 et 10. Ces étapes devraient d’ailleurs être inversées. Il serait alors possible de dépister la présence de critères d’exclusion (via le questionnaire) et d’aller sous-questionner au besoin lors



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rencontre d’info jeune-parent;

Contraintes budgétaires invitant à une démarche de sélection basée en majorité sur un format questionnaire (avec toutes les limites associées).

d’une rencontre. Le recours au partenaire-chien est un atout pour repérer certains «dysfonctionnements» chez les personnes. De plus, toujours au besoin, il devrait demeurer possible de faire une rencontre individuelle téléphonique ou en présence réelle.

Le recours à une personne unique (sauf pour 9 et 10) serait souhaitable.



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Un programme à développer, une aventure à expérimenter…

Bien que l’expédition en contexte de grande nature au cœur du processus d’intervention génère des effets bénéfiques… voire thérapeutiques… à elle seule, l’aventure Azimut souhaite aller plus loin. Plus qu’une simple sortie en plein air, Azimut repose sur une programmation séquencée visant à favoriser l’atteinte d’objectifs éducatifs, développementaux mais aussi thérapeutiques. L’aventure de mars 2009 est donc une première à plus d’un égards. Une première pour la psychologue, nouvelle membre travailleur; une première pour toute les équipiers à l’intervention qui travaillent ensemble pour la première fois; une première pour le programme même… Et une première pour plusieurs participants! Plusieurs ajustements découleront donc de cette mise à l’essai.

Comme la plupart des programmes de la coopérative INAQ, la démarche Azimut passe par la structuration du cadre clinique et logistique, les rencontres préparatoires, l’aventure et la rencontre finale visant à «boucler la boucle». Le tableau ci-bas illustre le canevas de base de la séquence d’aventure INAQ duquel s’est inspirée l’équipe.

ÉVALUATION INTERVENTION SUIV

IORIENTATION AVENTURE CÉLÉBRATION

Besoins, buts, objectifsApproche sensorielle et acclimatation

Connaissance et désinhibitionConfiance

Communication et coopérationRésolution de problèmes

Défis personnels et de groupeRéflexion et solo

PartageCélébrationAccompagnement

Les buts et objectifs du programme…

À travers la relation à Soi, à l’Animal (non-humain comme humain) et à la Nature, le jeune est invité à…

Vivre une expérience où l’animal occupe une place centrale et peut être perçu



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comme un «modèle de communication non-verbale efficace»;

Reconnaître la diversité du Monde naturel, explorer de nouvelles avenues de contacts riches avec celui-ci et y voir ex. des sources de valorisation, des lieux de confort, etc. contribuant au bien-être;

Contribuer à développer une meilleure connaissance de soi et un plus grand sentiment de compétence.

Et ce, de manière générale, à travers des cibles d’intervention telles…

Identifier et expérimenter les modes de communication non-verbaux avec lesquels le jeune se «sent bien»

- Parler en images- Parler en gestes, en intentions, en contacts- Parler en actions

Développer des compétences permettant une relation humain-animal sécuritaire et riche (prendre contact, prendre soin, collaborer);

Reconnaître ces compétences comme généralisables aux interactions humain-humain et les appliquer à la vie de groupe.

Expérimenter des moyens de communiquer et développer la capacité à moduler son énergie

- Savoir se motiver et motiver- Savoir demander, répondre et remercier- Savoir s’apaiser et apaiser- Savoir solutionner

Points forts Obstacles Pistes de solutionLa clientèle n’étant pas notre clientèle cible, le cadre clinique est inadapté (trop large, s’adresse à des jeunes plus vieux, s’adresse à des jeunes ne présentant pas de problématiques aussi importantes);

Le médium «aventure» et l’intensité du défi y étant associé prenant tout l’espace, les participants sont peu disponibles à ramener l’aventure intérieur dans leur champ de conscience;

Peu d’échanges cliniques

S’assurer de recruter notre clientèle cible;

Diminuer l’intensité du défi physique et augmenter l’intensité du «défi intérieur» (???);

Structurer davantage les séquences d’intervention;

Faciliter des stratégies de communication efficaces au sein de l’équipe d’intervention (rendu possible notamment par un ratio 1 :2);

S’assurer d’une bonne



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systématiques au sein de l’équipe d’intervenants;

Les outils cliniques développés ne sont peu ou pas employés. S’ils le sont, ils ne le sont pas sur une base récurrente.

connaissance par tous des clients;

Systématiser, à travers la routine d’expédition, les temps d’enlignement clinique et les temps d’entraînement des stratégies enseignés.

Le déroulement…

PRÉ-RENCONTRE

Accueil parents-jeunes

Atelier «brise-glace» Si j’étais un animal

Explication du programme et objectifs

Signature des formulaire d’acceptation des risques + autorisation de filmer et photographier

Atelier Escalade

Réinvestissement sur l’activité via la Boussole de l’expérience

Points forts Obstacles Pistes de solution«Brise-glace» révélateur du type de personne;

Bonne gradation des activités.

Peine à trouver le local;

Certains ne savaient pas qu’il devait apporter leurs vêtements pour l’escalade;

Absence d’une intervenante en début de rencontre;

Rencontre finit tard;

Il manque une dyade.

Préciser les indications pour se rendre au local et le matériel nécessaire à travers un courriel d’invitation;

S’assurer de se rendre disponible pour la totalité des rencontres;

Prévoir une rencontre plus longue ou plus de rencontres préparatoire;

Aller plus loin avec une activité assistée par l’animal pour évaluer les personnes en présence;

Passer davantage par une approche expérientielle pour présenter le programme.

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11/03/09Atelier I

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Groupe parents

Atelier L’adolescence de l’intérieur

Atelier Parent d’ado de l’intérieur (dont Modes d’être)

Verbalisation sur les plaisirs partagés dans la relation.

Points forts Obstacles Pistes de solutionBonne participation des parents;

Soutien émergeant entre les parents;

L’adolescence de l’intérieur permet une prise de contact avec sa propre adolescence;

Recentrer sur les éléments positifs de la relation est important et nécessaire.

Pas assez long;

Espace dédiée au besoin de ventiler des parents insuffisante;

Contrairement à notre clientèle cible, ces parents avaient déjà bénéficiés de services en lien avec l’adolescence donc la partie psychoéducation est moins adaptée; Atelier Parent d’ado de l’intérieur donne une impression d’être inachevée. Que fait le parent avec cette info ?

Réduire la quantité de contenu par rencontre et augmenter le nombre de rencontres;

Structurer des espaces pour ventiler et réorienter-encadrer les contenus afin d’éviter un dérapage vers le parent-victime et l’ado-bourreau;

Avec l’atelier Parent d’ado de l’intérieur, aller plus loin dans les stratégies adaptées découlant des différents profils possibles.

Préparation de l’expédition parents-jeunes

Signature des formulaires médicaux

Présentation du matériel

Atelier Mes frontières

Jeunes

Contact et distribution du matériel

Préparation «psychologique»

Atelier Mon mode d’être

Groupe parents

Atelier Observer, encourager, oser… avec l’animal

Parents-jeunes

Retour sur points de vue parent vs jeune par rapport à Mon mode d’être

Points forts Obstacles Pistes de solutionMes frontières : A1! Permet de lire la dynamique relationnelle

Thèmes des inquiétudes, des déclencheurs («boutons

Nécessité de faire l’acquisition de compétences techniques


15/03/09Atelier IIA

18/03/09Atelier IIB

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entre parent-ado, mais aussi les modes d’être de chacun.

rouges») possibles, etc. non-abordés;

Atelier Mon mode d’être lacunaire. Que fait-on avec cela? + possibilité d’utiliser des acétates que l’on superpose

liées à la vie en nature, et ce, avant le départ;

Atelier Mon mode d’être, aller plus loin dans l’exposition et la discussion de stratégies concrètes découlant des différents profils et discuter les différences soulevées (ex. en dyade).

Remarques en «vrac»…- Manque de rencontres préparatoires;- Cadre clinique et séquence d’intervention à compléter et à structurer en format «fiche

d’atelier»;- Toute l’équipe se doit d’être informée du profil de chaque jeune et doit être impliquée dans

l’intervention;- Réaliser les plan d’intervention lors des rencontres préparatoire et, le soir un, revenir et

réajuster (au besoin);- Les intervenants, pour intervenir, doivent nécessairement développer une alliance

thérapeutique. S’il espère la bâtir lors des premiers jours de l’aventure, il doive maîtriser les habiletés liés au médium (au minimum les compétences générales que l’on vise à enseigner aux participants) qui permettront de sécuriser les participants. Sinon, il est peut-être possible de bâtir cette alliance en maximisant les opportunités lors des rencontres préparatoires. Cette alliance pourrait alors être basée davantage sur le démarrage de «l’aventure intérieure»;

- Possibilité de pré-formation sur les compétences liées à la vie en nature;- Les intervenants en plein air voulant intervenir auprès de clientèles ayant des besoins

spéciaux doivent avoir une connaissance minimale des diagnostiques et des enjeux associés aux difficultés présente. Piste de solution : pré-formation clinique.



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EXPÉDITION -jeunes-

Expédition

Les jeunes partent du lundi au samedi et les parents se joignent à l’équipe du vendredi au samedi.

Objectifs personnels

Savoir faire lié à la vie en forêt

Routines d’expédition

Tâches individuelles liés à la vie au camp

Progression

Solo de jour et solo de soir

Feu au Lac-tout-nu

Activité Traîneau à chiens

Technique de relaxation + chi kung

Retours liés aux activités structurées

Points forts Obstacles Pistes de solutionLogistique

Séquence de déplacement du matériel (navette et cie.);

Trajet : capacité à réajuster le trajet lorsque l’on réalise que le défi est trop grand;

Avoir prévue une tente à part pour les intervenants;

Gradation adéquate de la séquence d’hébergement;

Intervention

Capacité à responsabiliser le jeune (ex. Si tu ne veux pas appliquer les techniques proposées et faire à ta façon… OK! Fais tes tests, mais assumes!»

Belle souplesse!

Logistique

Nombre optimal de personne lorsque l’on dort en tente prospecteur :6;

Nourriture : manque de diversité dans les lunchs + attention à l’hygiène;

Trajet : adapter davantage aux besoins (notamment psychologiques) de la clientèle;

Questionnement quant à la présence de polka vs le fait de traîner son pack dedans…

Intervention

Le solo de jour n’est pas respecté;

Le jour 4 fut difficile pour tous!

Dynamique de groupe : trop

Logistique

Alternatives avec plus de «salé» pour les lunchs +«cup a soup» plutôt que «ramen» +sac identifié pour les lunchs;

Mieux envisager l’impact psychologique et l’investissement en énergie associée à la gestion de l’humeur;

En tente prospecteur, utiliser un grand tapis de caoutchouc (un quart ou une demie);

Intervention

Co-animation basée sur un partage des tâches en déterminant à l’avance la responsabilité de l’animation de chaque étape de la séquence d’intervention (ex, VG anime le solo de jour, MT anime l’activité


Du 23/03/09 au 28/03/09Jeunes

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d’intensité des projections + effet de contamination;

Fatigue des intervenants;

Vu le manque de compétences techniques, vu les problématiques plus lourdes, vu le plus jeune âge… Un solo de nuit de 3h est inapproprié;

Techniques d’étirement-relaxation ne sont pas réalisées systématiquement;

Feu au Lac-tout-nu, EFC anime le retour X, etc.) ;

S’assurer d’inclure dans la séquence de vrai temps de répit pour les intervenants et établir une stratégie de relais;

Dans le cas d’un gros groupe, scinder le groupe en deux (ex. 2 tentes) ;

Chi kung-étirements + relaxation : le faire vraiment et systématiquement chaque matin avant le départ. C’est le moment pour donner l’enlignement de la journée (mise en train; trajet sur carte… objectif de la journée… rappel des objectifs persos.)

Structurer des routines plus encadrantes (–centrer sur la tâche—Ex. Monter une cuisine avec comptoir de neige + cuisiner) nécessite une première journée complète d’acquisition des compétences techniques de vie en plein air. Les «procédures» peuvent être enseignées par étapes avec des stratégies d’enseignement : théo, démo, coaching, pratique, évaluation.;

Envisager un duo de jour et un duo de soir + encadrer l’exercice en le centrant sur une tâche précise et utile;

Importance de tenir compte et de nommer l’effet de contamination du découragement;

Nécessité d’une clarification des rôles mais aussi de souplesse dans la mise en oeuvre…



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EXPÉDITION –jeunes et parents-

Expédition

Les parents se joignent à l’équipe du vendredi au samedi.

Progression avec jeunes supportant leurs parents

Mon arbre

Feu en dyade

Retour juste avec les parents

Souper

Retour au feu le soir

Points forts Obstacles Pistes de solutionSéquence super!

Avoir prévu un temps où les jeunes peuvent se retrouver juste ensemble pour vivre leur «dynamique de groupe» (pendant que les parents font un retour);

Le matin du départ : brunch et ménage + réjouissance. L’heure est à la légèreté et à l’excitation du retour!

Des intervenantes sortent du bois pour aller chercher les parents en ville;

Confidentialité restreint les possibilités de partage éclairant avec les parents en ce qui a trait à leur jeune… Et vive versa!

Nécessité d’un transporteur pour amener les parents;

La difficulté, les parents ont eux-aussi besoin d’être préparés et rassurés sur ce qui s’en vient… Possibilité qu’un intervenant soit là juste lors des implications parents… Hum!? La difficulté est qu’il est difficile, ex. pour la psy, de livrer du matériel pertinent pour la dynamique parent-jeune si elle ne connaît pas vraiment le jeune;

Discuter ce point avec le syndic de l’OPQ et faire signer une autorisation de communiquer à cet effet.


Du 28/03/09 au 29/03/09Jeunes-parents

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Retour final

Suivi avec les jeunes et les parents.

Accueil

Atelier Symbolique de la nature

Souper

Diaporama

Feu

Points forts Obstacles Pistes de solutionLieu : Simoncouche + belle température

Merci au stagiaire pour montage diaporama!

Merci aux stagiaires pour leur présence!

Une éduc. était présente;

Remise d’un CD avec diaporama.

Des dyades sont absentes. Une mère n’avait pas été informée par son fils;

Souper pot-lock – demande que les dyades cuisinent ensemble non-rencontrée;

Activité Symbolique de la nature : difficile à saisir compte tenu de l’âge et des problématiques de la clientèle. De plus, les personnes présentes n’ont pas toutes été en expédition. Les participants sont, quant à eux, «déconnectés» de l’expédition;

Que faire face au suivi avec les intervenants des jeunes car nous n’avons pas les autorisations de communiquer?

Importance, lors du contact téléphonique, de parler aux parents et aux jeunes + s’informer d’eux.

Si on veut faire cuisiner ensemble, elles doivent cuisiner sur place;

La séquence…

L’activité brise-glace a pour but la «connexion» des personnes en présence, et ce, afin de partager des souvenirs d’Aventure;

Souper (attention à la disposition de la table. Éviter le linéaire.);

Diaporama (plus long svp!! Si l’aventure a été filmée, il faut un extrait vidéo). Intérêt de commenter afin de faire ressortir les objectifs, les obstacles rencontrés et les acquis faits;NB Diaporama et montage vidéo : débloquer montant… mais doit y avoir vraiment usage clinique.

Feu-retour (avec support ex. photo… «De quoi ça te parle ça?»). Plus intéressant lorsqu’il fait noir… Avec saucisses et guimauves!


25/04/09

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Conclusion

Le programme Azimut a été testé en «grande première». Bien que nécessitant des ajustements, l’Aventure fut, à n’en point douter, un moment fort (quoique parfois difficile) pour les jeunes et leurs parents. Nous souhaitons que la lecture du présent rapport amène des réflexions et offre des pistes de solution intéressantes à considérer pour l’amélioration du programme, et ce, en vu de la prochaine sortie. Pour toutes questions supplémentaires, l’équipe d’intervention demeure disponible.

______________________________________________ Emmanuelle Fournier ChouinardPsychologue pour la coop INAQ

______________________________________________ Virginie GarganoFacilitatrice en contexte d’aventure pour la coop INAQ



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