Voyage d’Eleanor : de Vannes à Pierrelatte…

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1 Voyage d’Eleanor : de Vannes à Pierrelatte… : Du 19 au 31 décembre, 4 accidents mortels de travail et 10 graves. 1 suicide est également a déploré. Source : 141 alertes Google sur adresse mail et « Accident du travail : silence des ouvriers meurent », page twitter de Mathieu Lépine (@DuAccident). Une actu judicieuse pour cette revue ? 06 61 35 24 19 L’actualité de cette semaine VANNES : Le départ du crocodile Eleanor laisse présager la fermeture de l’aquarium. VANNES : Le crocodile Eleanor a rejoint la ferme aux crocodiles dans la Drôme. C’est une très bonne nouvelle. La femelle crocodile de Vannes a rejoint 200 de ses congénères à la ferme aux crocodiles, à Pierrelatte, dans la Drôme. Les marches du palais : FEYZIN : Le 4 janvier 1966, le site pétrolier de Feyzin était secoué par une violente explosion et ravagé par un incendie. Une catastrophe survenue à la suite d'une erreur de manipulation sur une cuve de stockage de gaz. Le sinistre a causé la mort de 11 pompiers, 7 salariés et fait des dizaines de blessés. SARTHE : Un salarié avait été percuté par un chariot en 2018 sur le pôle de Sablé du groupe LDC spécialisé dans l'agroalimentaire. L'entreprise a été lourdement condamnée par le tribunal du Mans. Pourtant la mise en place de signalétique et de protocole avait été mis en place. La Cause de la condamnation ? Les cadences. Les couleurs de l’égout : ASSAINISSEMENT : un outil pour soulever les grilles et plaques d’égout plus facilement. La marque Leborgne, spécialisée dans les outils à mains pour l’usage quotidien des professionnels des travaux publics, vient d’enrichir sa gamme Nanovib d’un nouvel outil : le Toucan Nanovib, un lève-grilles et plaques d’égout qui va faciliter la vie des professionnels de l’assainissement, notamment chez Sarp.

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Voyage d’Eleanor : de Vannes à Pierrelatte…

: Du 19 au 31 décembre, 4 accidents mortels de travail et 10 graves. 1 suicide est également

a déploré.

Source : 141 alertes Google sur adresse mail et « Accident du travail : silence des ouvriers meurent », page twitter de Mathieu

Lépine (@DuAccident). Une actu judicieuse pour cette revue ? 06 61 35 24 19

L’actualité de cette semaine VANNES : Le départ du crocodile Eleanor laisse présager la fermeture de

l’aquarium. VANNES : Le crocodile Eleanor a rejoint la ferme aux crocodiles dans la Drôme. C’est une

très bonne nouvelle. La femelle crocodile de Vannes a rejoint 200 de ses congénères à la ferme aux

crocodiles, à Pierrelatte, dans la Drôme.

Les marches du palais : FEYZIN : Le 4 janvier 1966, le site pétrolier de Feyzin était secoué par une

violente explosion et ravagé par un incendie. Une catastrophe survenue à la suite d'une erreur de

manipulation sur une cuve de stockage de gaz. Le sinistre a causé la mort de 11 pompiers, 7 salariés et

fait des dizaines de blessés. SARTHE : Un salarié avait été percuté par un chariot en 2018 sur le pôle

de Sablé du groupe LDC spécialisé dans l'agroalimentaire. L'entreprise a été lourdement condamnée

par le tribunal du Mans. Pourtant la mise en place de signalétique et de protocole avait été mis en place.

La Cause de la condamnation ? Les cadences.

Les couleurs de l’égout : ASSAINISSEMENT : un outil pour soulever les grilles et plaques d’égout plus

facilement. La marque Leborgne, spécialisée dans les outils à mains pour l’usage quotidien des

professionnels des travaux publics, vient d’enrichir sa gamme Nanovib d’un nouvel outil : le Toucan

Nanovib, un lève-grilles et plaques d’égout qui va faciliter la vie des professionnels de l’assainissement,

notamment chez Sarp.

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: Article du Dauphiné.com : Le corps sans vie d’un brigadier de police âgé de 44 ans et affecté à la police aux

frontières de Montgenèvre a été retrouvé par les gendarmes à son domicile situé sur la commune de Puy-Saint-

Pierre",

AMT 004 AGT 010 AMEC 000 AGEC 000 ST: 01 COVID-19 00

AMT : accident mortel de travail. AGT : accident grave de travail. AMEC : accident mortel en espace confiné ou à proximité.

AGEC : accident grave en espace confiné ou à proximité. ST : suicide au travail-

Le 01 Janvier

Article de France Bleu : Un grave accident de la route s'est produit dans l'après-midi sur l'A1, entre le Blanc-

Mesnil et Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis. Un poids lourd s'est encastré dans la pile d'un pont de

l'autoroute. Le conducteur et son passager se sont retrouvés pris au piège dans la cabine du camion. Il a fallu

plus de 3 heures pour les secourir et les désincarcérer. Grièvement blessé, le conducteur a été transporté par

hélicoptère, qui a dû se poser sur l'autoroute. Son passager est plus légèrement touché.

Le 04 Janvier

Article d’Objectif Gard : Un homme, âgé de 61 ans, a été transporté dans un état grave avec un pronostic vital

engagé suite à une chute. L'artisan est tombé de quatre mètres de haut avant de s'écraser au sol, sur la commune

de Thoiras près d'Anduze, au lieu-dit "Les Arnauds". Le blessé a été pris en charge et évacué par l'hélicoptère

du SAMU vers les urgences du CHU de Nîmes. Article de France Bleu : Accident mortel de travail : C’était

son premier jour de travail dans cette entreprise. Un ouvrier âgé de 54 ans mort sur un chantier de démolition

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d'un pavillon à Plouaret dans les Côtes d'Armor. Un mur s'est effondré sur lui. Prévenus à 15h10, les secours

n'ont rien pu faire pour le sauver. Un ouvrier blessé légèrement et un autre choqué ont été transportés à

l'hôpital de Lannion. Article de La Voix du Nord : Une employée du laboratoire Eurofins, spécialisé dans

l’analyse des eaux et installé dans la rue Maurice-Caullery (zone industrielle de Dorignies) à Douai, a été

grièvement blessée sur son lieu de travail, ce lundi en fin de matinée. La femme, âgée de 30 ans, s’est

ébouillantée. Grièvement brûlée aux 1er et 2e degrés sur une partie du corps, elle a été prise en charge par les

sapeurs-pompiers de Douai peu avant midi, médicalisée par une équipe du SMUR de Douai et transportée au

CHR de Lille. Article de France Bleu : Les pompiers ardéchois spécialistes des secours en milieu périlleux,

ont été mobilisés au Cheylard (Ardèche) ce lundi après-midi pour venir en aide à un bûcheron qui s’est cassé

la jambe. L’homme a glissé sur la neige, il a chuté en contrebas d'un ravin d'une centaine de mètres. Les

pompiers espéraient l'appui d'un hélicoptère isérois pour les aider à hélitreuiller le blessé, mais l'appareil n'a

jamais pu décoller compte tenu des trop mauvaises conditions météo. Les hommes du GRIMP 07 ont dû aller

le chercher à pied et le remonter en brancard avec des cordes. Cette opération a pris à elle seule 45 minutes.

Le bûcheron a ensuite été transporté à l’hôpital. Article de L’éveil de Pont Audemer : Accident mortel de

travail : Il est décédé avant l’arrivée des secours. Mardi 29 décembre 2020, vers midi, les responsables d’une

ferme de Flancourt-Crescy-en-Roumois (Eure) ont retrouvé un de leurs ouvriers agricoles, âgé de 55 ans,

inconscient et allongé au sol dans une salle de traite laitière. Dépêchés sur place, les sapeurs-pompiers n’ont

pas pu réanimer la victime qui aurait succombé à un malaise cardiaque, selon les premiers éléments.

Le 05 Janvier

Article de L’Est républicain : Accident mortel de travail : Coup dur pour la société Scepma et pour la

commune de Marcilly-sur-Eure, un salarié de cette entreprise de commerce en gros est occupé à un

déchargement de marchandise. Un élément du chargement est tombé sur cet homme d'une quarantaine

d'années, qui est mort écrasé sous la charge. Le Samu de l'Eure et les sapeurs-pompiers sont intervenus auprès

de la victime. Ils n'ont rien pu faire pour cet homme qui réside à Champigny-la-Futelaye, près de Marcilly-

sur-Eure. Article de Sud-Ouest (2) : Lot-et-Garonne : deux ouvriers sérieusement blessés après une chute de

6 mètres. L'enquête devra déterminer les raisons de l'écroulement de la chape horizontale. L’accident du travail

a eu lieu ce mardi 5 janvier vers 11h15 sur le chantier d’un parc de jeux indoor sur la commune d’Estillac.

Article de Tendance Ouest : Dans une entreprise spécialisée dans l'isolation située sur la commune de

Dénestanville, entre Dieppe et Totes, un homme de 27 ans s'est coincé la main droite dans une machine-outil.

Il a été rapidement pris en charge par le médecin du SMUR. Il a été transporté par les sapeurs-pompiers vers

le service SOS mains au CHU de Rouen. Son pronostic vital n'était pas engagé. Huit pompiers ont été

mobilisés pendant l'intervention.

Le 06 Janvier

Article du Journal du Centre : Accident mortel de travail : Le conducteur d'un poids-lourd, emmenant une

toupie contenant 7 mètres cube de béton, a perdu le contrôle de son véhicule, à Neuvy-sur-Loire. L’accident

a coûté la vie à cet habitant de Boulleret (Cher) âgé de 59 ans. Il s'est produit à la sortie de Neuvy-sur-Loire,

le poids-lourd se dirigeant vers Annay. Selon les premiers constats sur place, le camion a mordu l'accotement

à droite, avant d'aller s'écraser dans le fossé de l'autre côté de la route à gauche. Le choc a été très violent, le

quinquagénaire a été tué sur le coup. Article de La Charente Libre : Un des ouvriers de l’entreprise de

maçonnerie Desport et fils de Turgon près de Champagne Mouton a reçu une décharge électrique d’une ligne

à haute tension qui surplombe le terrain ou il était en train de travailler. Plusieurs ouvriers de la SARL Desport

intervenaient sur un terrain constructible, rue du Roc à La Péruse. Ils y effectuaient des relevés pour une étude

de faisabilité pour l’implantation d’une maison individuelle sur ce terrain constructible. L’ouvrier travaillait

avec une perche. Celle-ci a-t-elle touché accidentellement la ligne de 20 000 volts où un arc électrique s’est -

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il formé entre les fils et la perche ? L’enquête devra le déterminer. L’ouvrier a alors reçu une violente décharge

avant de s’écrouler au sol, en arrêt cardiaque. Rapidement, des voisins sont intervenus pour prodiguer les

premiers secours, un massage cardiaque manuel puis à l’aide d’un défibrillateur. L’homme de 49 ans, un

habitant de Roumazières, très gravement blessé a été admis en réanimation à l’hôpital de Girac. Article de La

Gazette Val d’Oise : Les pompiers ont été alertés à la suite d’un accident au sein d’une entreprise de l’avenue

du Noyer, à Louvres (Val-d’Oise). Dans des circonstances qui restent à déterminer, un homme est tombé d’un

échafaudage faisant une lourde chute de 3 mètres. Sérieusement blessée, la victime, âgée de 35 ans, a reçu les

premiers soins avant d’être transportée en urgence absolue vers le centre hospitalier Beaujon, à Clichy (Hauts-

de-Seine).

Le 07 Janvier

Article de France 3 Normandie : Un employé de l'écluse de Tancarville près du Havre a fait une chute.

"L'équivalent d'un étage et dans un endroit sec" nous informe le SDIS 76. Les sapeurs-pompiers spécialisés

du GRIMP (groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux) sont intervenus pour secourir cet

homme d'une cinquantaine d'années. La victime, blessée au dos, a été ensuite prise en charge par une équipe

du SMUR avant d'être transportée au CHU de Rouen. On ne connaît pas le degré de gravité de son état.

L'intervention a nécessité la présence de 4 engins et de 10 sapeurs-pompiers.

L’actualité de la semaine

Vannes : Le départ du crocodile Eleanor

laisse présager la fermeture de l’aquarium

L’aquarium de Vannes (Morbihan) s’est séparé de son crocodile emblématique, qu’il avait

recueilli en 1984. Une page se tourne, qui annonce, de manière quasi inéluctable, la fin

d’une (belle) aventure.

La femelle crocodile Eleanor a quitté l’aquarium au sein duquel elle vivait depuis 36 ans. |

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Article de Ouest France, publié le 21 décembre 2020

C’est une page qui se tourne. Eleanor, le crocodile de l’aquarium de Vannes, dans le Morbihan,

est définitivement parti. L’animal avait été retrouvé et capturé dans les égouts de Paris, en

1984. L’enclos qu’il occupait depuis cette date rappelait d’ailleurs l’origine de cette étonnante

découverte. Ce départ, intervenu durant le week-end, est à la fois une bonne et une mauvaise

nouvelle. La bonne, c’est que l’emblématique femelle crocodile terminera ses jours au sein

d’un autre aquarium, dans un autre univers.

La fermeture de l’aquarium ?

La mauvaise, c’est que ce départ annonce, de manière quasi-certaine, la fermeture définitive

de l’aquarium de Vannes. Son propriétaire et fondateur n’a pu être joint, mais selon plusieurs

sources concordantes, il ne rouvrira pas ses portes.

Le sort des autres animaux

Le sort des autres animaux s’annonce, aussi, préoccupant. Certains sont trop communs pour

intéresser une autre structure, d’autres sont très difficiles voire quasi-impossibles à déplacer…

Et si aucune solution n’est trouvée, ils seront euthanasiés.

Vannes : Le crocodile Eleanor a rejoint la

ferme aux crocodiles dans la Drôme

C’est une très bonne nouvelle. La femelle crocodile de Vannes a rejoint 200 de ses

congénères à la ferme aux crocodiles, à Pierrelatte, dans la Drôme. Elle dispose de 3 000 m²

de bassins.

Article de Ouest France, publié le 23 décembre 2020

Après 36 ans passés à l’aquarium de Vannes, à l’intérieur d’un « loft » reconstituant les égouts

parisiens, Eleanor va retrouver l’air libre. La femelle crocodile a, en effet, quitté la ville

préfecture du Morbihan, dimanche, pour rejoindre la ferme aux crocodiles, à Pierrelatte

(Drôme), à 900 kilomètres de distance.

« Le voyage s’est plutôt bien passé, indique Hervé Perret, le responsable d’exploitation du

site. La femelle crocodile a été relâchée avec ses congénères. »

Une descendance attendue

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L’animal a voyagé dans une caisse en bois. L’ancien responsable zoologique de la ferme aux

crocodiles, aujourd’hui directeur du micro-zoo de Saint-Malo, s’est chargé du transport.

« Il faut être assez rapide, poursuit Hervé Perret, car il ne fait pas très chaud en ce moment,

mais c’est un animal qui supporte bien les différences de température. »

Créée en 1994, la ferme aux crocodiles est habituée à accueillir des animaux d’autres sites,

notamment de manière temporaire, à l’occasion de travaux par exemple. Elle s’étend sur 5 000

m², dont 3 000 m² de bassins. Actuellement Eleanor est à l’intérieur, avec quelque 200 autres

crocodiles du Nil, mais elle pourra bientôt profiter des joies de l’extérieur, batifoler et même

se reproduire. « Elle aura certainement des descendants », estime le responsable

d’exploitation.

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Les marches du palais

CATASTROPHE. Il y a 55 ans, l'explosion

de Feyzin causait la mort de 11 pompiers

dans la vallée de la Chimie (Rhône)

Le 4 janvier 1966, le site pétrolier de Feyzin était secoué par une violente explosion et

ravagé par un incendie. Une catastrophe survenue à la suite d'une erreur de

manipulation sur une cuve de stockage de gaz. Le sinistre a causé la mort de 11 pompiers, 7

salariés et fait des dizaines de blessés.

Article de France 3 région, publié le 04 janvier 2020

Comme chaque année depuis 55 ans, les Sapeurs-pompiers du département du Rhône et de la

métropole de Lyon organisent des cérémonies de commémoration de la catastrophe de Feyzin.

L'une au cimetière de Loyasse dans le 5e arrondissement de Lyon et l'autre devant la stèle.

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Ce 4 janvier 1966, alors que le jour se levait à peine, un agent du site pétrolier de Feyzin

effectue une erreur de manipulation sur une des sphères de stockage de propane. Impossible

de refermer les vannes et le gaz qui s'échappe alors de la cuve forme une vaste nappe de 40

000 mètres cubes autour de la raffinerie. L'autoroute A7, voisine du site, est fermée à la

circulation. Pourtant vers 7h15, un jeune salarié, au volant de sa voiture, ne voit pas les

barrages de sécurité et s'engage sur l'axe. Son véhicule cale dans le nuage de gaz qui

s'enflamme soudain. S'en suit un gigantesque incendie. Les pompiers de Lyon mais aussi ceux

de Vienne et de Givors sont envoyés sur place pour tenter de venir à bout des flammes. Autre

tâche périlleuse des soldats du feu : tenter de refroidir les sphères de gaz.

Malgré leurs efforts, sous l'effet de la chaleur, la sphère 443 explose après une heure.

L'explosion donne lieu à une boule de feu meurtrière qui s'élève jusqu'à 400 mètres de hauteur

dans le ciel. La réaction en chaîne est inévitable. L'une après l'autre, quatre cuves sautent et le

feu semble alors hors de contrôle : les flammes gagnent l'ensemble du site pétrolier. Les

pompiers viennent à bout du sinistre au bout de trois jours mais le bilan humain est lourd.

L'explosion et l'incendie ont causé la mort de 11 pompiers et 7 salariés du site pétrolier. En

outre, on déplore plus de 90 blessés, notamment des personnes brûlées.

C’était il y a 55 ans, le 4 janvier 1966. À Feyzin dans le Rhône, une nappe de gaz s’échappe

d’une raffinerie de pétrole. 18 personnes décèdent dans l’explosion. Si l’on excepte l’activité

minière, il s’agit de la première catastrophe industrielle en France : retour sur ce drame.

Cette catastrophe industrielle est restée gravée dans les mémoires. C'est l'une des plus

meurtrières dans la France de l'après-guerre. De ce drame, naîtra une "culture du risque

industriel". Mais encore aujourd'hui, ce site classé Seveso place la commune de Feyzin sur la

carte des zones à haut risque.

Feyzin, une ville verte méconnue

Catastrophe de 1966, raffinerie et site pétrolier, industries classées Seveso… dans l’imaginaire

collectif, la commune de Feyzin, située dans le couloir de la chimie, n’a pas vraiment l’image

d’une ville verte. Et pourtant, sur le plateau des Grandes Terres, à l’Est du territoire, ça sent

plutôt la rose !

Sur le plateau des Grandes Terres, plusieurs centaines d’hectares offrent une vue sur le Bugey,

le Pilat et les Alpes. Ce secteur offre un visage méconnu, celui d’une ville verte et même

agricole. Une vingtaine d’agriculteurs cultivent des céréales comme le blé et le maïs. C’est

aussi une terre de roses. « On produit environ 60 000 rosiers chaque année, sur le plateau

des Grandes Terres, » explique Pierre Orard. Ce dernier est issu d’une lignée de rosiéristes.

Depuis 1930, sa famille produit des rosiers de jardin et crée de nouvelles variétés. « Les terres

Feyzinoises sont des terres de haute valeur agronomiques, » selon Pierre Orard. « A Feyzin, il

y a eu jusqu’à 5 familles de rosiéristes, des années 30 jusqu’au milieu des années 70. Nous

sommes les derniers à poursuivre cette activité sur la commune ».

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Feyzin est aussi une terre de randonneurs avec « 17 km de sentiers et 63 000 passages par

an », d’après Lisa Briel, responsable de l’"aménagement urbain et environnement » de Feyzin.

Ce sont pour l’heure essentiellement des habitués qui fréquentent ces sentiers. Mais la ville

entend bien développer les activités vertes. Ainsi plusieurs balades nature sont organisées

chaque mois sur les Grandes Terres ou dans les bois situés abords du fort de Feyzin. Le secteur

est riche en biodiversité avec ses sous-bois, ses espaces agricoles, ses mares et ses haies.

Le "Feyzin Vert" dispose aussi d’un fort militaire qui connaît une deuxième vie. Construit à la

fin du 19e siècle pour défendre Lyon, le site est aujourd'hui dédié à la culture et aux loisirs. Il

abrite une ferme pédagogique et un centre équestre. Le fort est ouvert tous les jours et attire

chaque année plus de 70 000 visiteurs, passionnés de nature et de patrimoine.

Sarthe : Accident du travail : le groupe

LDC condamné

Un salarié avait été percuté par un chariot en 2018 sur le pôle de Sablé du groupe LDC

spécialisé dans l'agroalimentaire. L'entreprise a été condamnée par le tribunal du Mans.

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Article de Les Nouvelles L’écho Fléchois, Publié le 05 janvier 2021

Un accident du travail qui pourrait coûter cher à l’entreprise spécialisée dans l’agroalimentaire

LDC de Sablé-sur-Sarthe (Sarthe). En septembre 2018, un salarié se faisait percuter par un

autre employé qui conduisait un chariot tri-fourches sur le Centre d’expéditions de produits

alimentaires (Cepa). Conséquence pour le travailleur heurté : double fracture du bassin.

À la suite de cette affaire, jugée au tribunal correctionnel du Mans le 18 décembre dernier,

LDC écope de 40 000 € d’amende.

Une décision que Jérôme Sanz, Directeur des Ressources Humaines (DRH) au sein du pôle

sabolien, juge « sévère. Le groupe a rarement été condamné dans ce type de situation ».

L’entreprise devrait « très probablement » faire appel.

Des actions mises en place

« Comme après chaque accident, une enquête est engagée pour analyser les causes. On met

ensuite en place des actions afin d’améliorer la situation » et de prévenir au maximum les

risques de récidive. « Ces actions peuvent être de différents ordres. Cela peut passer par des

formations, de la communication ou encore via la signalétique », précise le DRH. Dans le

cadre précis de cet accident, des avertisseurs sonores et lumineux avaient été installés, la zone

piétons a été balisée et une communication autour des risques a été engagée. Pour Mickaël

Ménard, délégué syndical central Sud Industrie 72, ces mesures ne suffisent pas puisque « des

accidents se produisent encore au même endroit ».

En juin dernier, un important débrayage avait été organisé devant le site de l’entreprise pour

réclamer de meilleures conditions de travail. Parmi leurs revendications : l’accélération des

cadences pesante pour les salariés. Un facteur qui, pour le délégué syndical, a joué dans cet

accident du travail de 2018.

« Il faut vider les camions en dix minutes. C'est infernal », dénonce-t-il.

Jérôme Sanz vient apporter une autre analyse. « Dans ce cas, la cadence n’a rien à voir. » Il

met davantage en avant le problème de manque de visibilité.

« On n’écoute plus les gens »

Mickaël Ménard dénonce également un manque de communication et de considération des

employeurs envers les salariés.

« On n'écoute plus les gens sur le terrain. Il n'y a plus d'humain. »

Là encore, le DRH du pôle sabolien répond en évoquant l’opération Cap Santé lancée en 2019

« en lien avec les syndicats. Ils ont participé à cette démarche », insiste-il. Dans le cadre de

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cette opération, les salariés ont répondu à différentes questions portant sur la santé et la sécurité

au travail.

« Une synthèse des réponses a été réalisée. Il faudra restituer les résultats aux salariés, mettre

en place des actions sur 3 à 4 ans et travailler sur les sujets prioritaires. »

LDC dit « être très attachée aux conditions de travail de ses salariés » que l’entreprise estime

comme « satisfaisantes mais toujours améliorables ». Elle s’apprête à recruter plus de 250

personnes sur le pôle sabolien. De son côté Mickaël Ménard a réaffirmé son intention de

« toujours défendre les ouvriers ». Des actions syndicales seraient déjà prévues pour 2021.

Les couleurs de l’égout

Assainissement : un outil pour soulever les

grilles et plaques d’égout plus facilement

Article de Réseaux VRD, publié le 4 janvier 2021

La marque Leborgne, spécialisée dans les outils à mains pour l’usage quotidien des

professionnels des travaux publics, vient d’enrichir sa gamme Nanovib d’un nouvel outil : le

Toucan Nanovib, un lève-grilles et plaques d’égout qui va faciliter la vie des professionnels

de l’assainissement, notamment chez Sarp.

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« Alors que certaines plaques d’égout pèsent jusqu’à plusieurs dizaines de kilos et ont souvent

des systèmes d’ouverture différents, jusqu’à présent nos collaborateurs n’avaient pas toujours

les bons outils ou des outils difficiles à utiliser et à manier. Leur utilisation provoquait des

douleurs vertébrales et il y avait des risques d’écrasement avec des plaques qui pouvaient

retomber, par exemple, sur les mains de nos opérateurs. Leur proposer ce nouvel outil illustre

bien la volonté de notre groupe de déployer une démarche de prévention engagée et proche

du terrain. L’idée ici est surtout de faire en sorte que nous ayons un outil qui sera adopté par

tous nos collaborateurs afin de réduire les risques de TMS », indique Véronique Godard,

responsable Prévention Sécurité Santé chez Sarp. C’est donc pour répondre aux besoins de

l’entreprise, que Leborgne a développé, conjointement avec le Groupe SARP, le Toucan

Nanovib. Un outil léger et facile d’utilisation qui réduit l’inconfort quotidien et qui remplace

un outil développé auparavant en interne et les traditionnels marteaux d’égoutiers.

Légèreté et ergonomie

Pensé pour faciliter le travail des opérateurs, Le Toucan Nanovib de Leborgne permet de

décoller et soulever les plaques avec trou ou encoche, les plaques à charnières et les grilles. Sa

poignée arrondie offre une meilleure prise en main et surtout une prise en main multiples pour

les différents usages de l’outil. Son poids, seulement 4,7 kg, offre davantage de confort dans

sa manipulation. Son manche tubulaire en acier haute-résistance en fait un outil solide et

durable. Enfin, il est universel puisqu’il s’adapte facilement à tous les types de grilles et de

plaques jusqu’à 80 kg et aux plaques, grilles et avaloirs « PMR » (Personnes à Mobilité

Réduites).

Un outil 3 en 1

Le Toucan se présente comme un outil 3 en 1 : un côté « bec » pour les tampons, un côté

« Forme T » pour les grilles et une surface de frappe pour décoller les grilles et les plaques.

Ce nouveau lève-grilles et plaques d’égout offre ainsi à l’opérateur la possibilité de réaliser

différentes actions comme taper sur la plaque avec la surface de frappe pour décoller la grille

ou la plaque d’égout, insérer l’outil dans l’encoche de la grille ou de la plaque, soulever la

grille ou la plaque en faisant levier vers le haut, ou encore tirer la grille ou la plaque pour la

dégager.

Conçu pour diminuer et prévenir les risques

La conception ergonomique du toucan permet de réaliser des tâches répétées tout en prévenant

le risque de mauvaises postures. Il prévient le mal de dos en respectant les courbures

physiologiques. Grâce à cet outil, il est désormais possible de tirer la majorité des plaques et

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grilles, à savoir des plaques ou des grilles allant jusqu’à 80 kilos, en gardant le dos bien droit.

L’opérateur n’a plus besoin de travailler avec le dos voûté pour décoller les plaques. En

maintenant la colonne vertébrale droite, les contraintes au niveau de la région lombaire sont

également supprimées.

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