Volume 18, Numéro 1 Février 2012 - aphrso.org · La compilation de toutes les données...

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Volume 18, Numéro 1 Février 2012 Explication du concours 2 Dossiers en cours 3-4 Saviez-vous que: 5-7 Article de Stéphane Laporte 8 À venir 9 Retour sur la journée internatio- nale des personnes handicapées 10 Mesures préventives 11 Dans ce numéro : Organisme financé par Nous sommes sur ASSOCIATION DES PERSONNES HANDICAPÉES DE LA RIVE-SUD OUEST 100 RUE STE-MARIE LA PRAIRIE (QUÉBEC) J5R 1E8 Nous avons besoin de vous pour notre projet à venir! L’APHRSO travaille actuellement à développer un projet visant à éliminer sur son territoire les panneaux bleus identifiant les espaces de stationnement réservés aux personnes handicapées. Le lancement officiel de ce projet sera fait dans le cadre de la semaine qué- bécoise des personnes handicapées qui se déroulera du 1er au 7 juin pro- chain. Mais d’ici là, nous avons besoin de vous pour nous aider à élaborer un logo pour notre projet. Nous souhaitons que celui-ci soit inspiré par nos membres et leurs familles et c’est pourquoi, Nous vous invitons à participer en grand nombre à notre concours: Inspire l’APHRSO...Envoie ton logo ! Détails du concours à la page 2 Participez à notre nouveau concours !

Transcript of Volume 18, Numéro 1 Février 2012 - aphrso.org · La compilation de toutes les données...

Volume 18, Numéro 1

Février 2012

Explication du concours 2

Dossiers en cours 3-4

Saviez-vous que: 5-7

Article de Stéphane Laporte 8

À venir 9

Retour sur la journée internatio-nale des personnes handicapées

10

Mesures préventives 11

Dans ce numéro :

Organisme financé par

Nous sommes sur

ASSOCIATION DES PERSONNES HANDICAPÉES DE LA RIVE-SUD OUEST

100 RUE STE-MARIE

LA PRAIRIE (QUÉBEC) J5R 1E8

Nous avons besoin de vous pour notre projet à venir!

L’APHRSO travaille actuellement à développer un projet visant à éliminer

sur son territoire les panneaux bleus identifiant les espaces de stationnement

réservés aux personnes handicapées.

Le lancement officiel de ce projet sera fait dans le cadre de la semaine qué-

bécoise des personnes handicapées qui se déroulera du 1er au 7 juin pro-

chain.

Mais d’ici là, nous avons besoin de vous pour nous aider à élaborer un logo

pour notre projet. Nous souhaitons que celui-ci soit inspiré par nos membres

et leurs familles et c’est pourquoi,

Nous vous invitons à participer en grand nombre

à notre concours:

Inspire l’APHRSO...Envoie ton logo !

Détails du concours à la page 2

Participez

à notre nouveau

concours !

P A G E 2 V O L U M E 1 8 , N U M É R O 1

Participez en grand nombre à notre concours:

Inspire l’APHRSO...Envoie ton logo !

Le concept Avec la participation de nos membres, élaborer un logo représentant notre futur projet de sensibilisation visant à élimi-

ner, sur notre territoire, les panneaux bleus de signalisation pour les remplacer par les panneaux règlementaires et ce,

pour tous les stationnements réservés aux personnes handicapées.

Objectifs du concours Impliquer nos membres et leur famille dans un projet de l’organisme

Permettre à nos membres et à leur famille de participer à l’élaboration du logo qui servira à représenter visuelle-

ment notre projet

Mettre à profit les talents artistiques ou créatifs de nos membres et de leur famille pour soutenir le travail de l’A-

PHRSO

Rendre visible la collaboration de nos membres et leur famille par le biais de nos médiums de communication

Règlements Seuls les membres de l’APHRSO peuvent participer au concours mais tous peuvent se faire aider des membres de

leur famille

Le dessin final représentant votre idée de logo doit être fait sur la feuille prévue à cet effet

Le dessin doit être en couleur et inclure les 2 panneaux de signalisation qui feront partie de notre projet soit:

Un seul dessin par membre sera accepté

Le dessin doit être accompagné d’une brève description de votre idée

Avant de nous remettre votre œuvre, n’oubliez pas de compléter les informations au bas de la feuille

Date limite Vous avez jusqu'au 30 mars 2012 pour remettre votre dessin à l’APHRSO en utilisant l’enveloppe prévue à cet effet.

Puisque nous devons finaliser le logo en avril prochain, notez qu’aucun dessin ne sera accepté après la date limite.

Notez que:

Le ou les dessins qui seront retenus pour le concept final du logo permettront aux membres qui les auront fait de

recevoir un cadeau surprise provenant de l’APHRSO et ce, en guise de remerciement.

Il n’est pas nécessaire d’avoir de grands talents artistiques pour participer au concours. Considérant que le logo

final pourrait être fait par un infographiste, l’APHRSO souhaite simplement s’inspirer de vous alors, laissez aller

votre imagination et soumettez-nous vos idées!

P A G E 3 V O L U M E 1 8 , N U M É R O 1

Les problématiques se multiplient en santé et services sociaux

MOT DE LA DIRECTRICE Je ne vous apprendrez rien en vous disant que notre système de santé ne va pas en s’améliorant au Québec. Je ne

vous apprendrez rien non plus en vous disant que les fonds publics disponibles en santé et services sociaux sont insuf-fisants pour répondre à la demande. Cela étant dit, bien que nous soyons tous conscients de cette réalité, il n’en de-

meure pas moins que nous devons composer avec tout ce que cela comporte pour les personnes handicapées et leur famille.

En tant que directrice de l’APHRSO, je dois admettre qu’en regardant l’ampleur des problématiques engen-drées par le manque de fonds disponibles mais aussi, disons-le, par des décisions administratives et politi-

ques de nos décideurs, je suis inquiète pour le quotidien de nos familles mais aussi pour leur avenir.

Après avoir vu se développer au fil des ans différents services ou programmes pour supporter et améliorer la qualité

de vie des personnes handicapées, voilà que nous assistons progressivement à leur disparition ou à leur manque d’ac-cès. Plusieurs exemples me viennent en tête pour illustrer le tout: listes d’attentes qui prennent de l’ampleur pour un

très grand nombre de services, les allocations ou aides financières qui sont revues à la baisse ou simplement inacces-sibles aux familles, le manque de professionnels dans le réseau pour répondre aux nombreuses demandes ou encore

le changement de vocation des instances, l’absence de milieux de vie adéquats pour les différentes clientèles à be-soins particuliers, les services de soutien à domicile qui diminuent de plus en plus, le manque de ressources de répit et

je pourrais sans doute poursuivre ainsi pour un long moment.

Mais pendant que je fais le bilan de cette dure réalité et que j’essaie, avec mes collègues et de nombreux partenaires,

de trouver des façons de renverser cette tendance qui nous apparait aussi nocive que destructrice au plan humain et collectif, je ne peux m’empêcher de penser qu’au même moment, quelqu’un est en train d’en faire les frais et/ou de

pallier à ce manque de ressources. Je pense bien sûr à nos membres et à leur famille sur qui retombe forcément ce

fardeau. Et en même temps, c’est à vous que nous demandons de vous impliquer, en plus de votre quotidien, pour dénoncer et faire valoir vos besoins et ce, par diverses démarches que nous mettons sur pied. Quand j’y pense, je

trouve cela désolant mais en même temps, qui de mieux placé que vous pour nous dire ce que nous devons faire pour vous aider.

Au fil des ans, nous avons certainement appris à mieux vous connaître et à faire reconnaître vos besoins les plus légiti-mes mais nous sommes forcés d’admettre qu’aujourd’hui, nous devons pousser encore davantage nos démarches et

nos cueillettes de données car le constat que nous faisons, c’est que nos dossiers ne sont pas toujours suffisamment étoffés pour avoir un véritable rapport de force avec l’État qui lui, dispose d’un plus grand nombre de ressources à sa

disposition.

Devant l’ampleur des dossiers qui nous préoccupent actuellement, je ne peux faire autrement que de me tourner une

fois de plus vers vous pour vous sensibiliser à l’importance de nous faire connaître toute problématique que vous pourriez rencontrer afin que nous soyons informés pour mieux intervenir. De notre côté, nous réfléchissons actuelle-

ment en vue de trouver un moyen de vous consulter davantage sur vos réalités personnelles sans toutefois que cette démarche soit un irritant de plus dans votre quotidien.

Nous vous tiendrons au courant de nos prochaines démarches mais d’ici là, n’hésitez surtout pas à nous contacter pour nous faire savoir vos besoins ou encore pour nous informer de coupures ou de manque d’accès à un quelconque

service.

Plus nous serons informés, plus efficaces nous serons… Nancy Côté

APHRSO

P A G E 4 V O L U M E 1 8 , N U M É R O 1

Sondage: Les personnes handicapées et les loisirs municipaux À l’automne dernier, l’APHRSO a lancé une invitation à compléter un sondage visant à connaître

les besoins des personnes et des familles en matière de loisir municipal. L’objectif était de mieux

cibler les orientations à privilégier pour bien répondre aux besoins des citoyens handicapés qui

souhaitent avoir accès aux loisirs de leur municipalité.

Comme vous le savez sans doute, l’APHRSO travaille en collaboration avec les 7 villes de son territoire et en ce sens, nous

trouvions important de pouvoir les aider à cibler les besoins de leurs citoyens en terme de loisirs.

Voilà pourquoi nous avons procédé à une cueillette de données et grâce à la participation de plus de 80 personnes, l’A-

PHRSO sera à même de pouvoir faire ressortir, de façon plus précise, vos intérêts et vos besoins en ce qui concerne les

loisirs.

La compilation de toutes les données recueillies tire à sa fin et par conséquent, nous pourrons prochainement transmettre

l’information aux municipalités pour les soutenir dans leur volonté d’améliorer leur offre de services aux citoyens présen-

tant des limitations.

Merci à tous ceux et celles qui ont participé à notre sondage!

Campagne 2011 de Centraide: Une somme historique de 58,7 M$! L’appel à la générosité lancé en septembre par Centraide a été entendu. Votre implication et vos généreux dons ont per-

mis d’amasser l’impressionnante somme de 58,7 M$ au cours de notre campagne annuelle 2011. C’est 3,6 M$ de plus

que l’an dernier! Avec ce résultat, Centraide enregistre sa plus forte progression en 5 ans.

Ces dons permettront à Centraide de venir en aide, par le biais de ses 360 organismes parte-

naires, à quelque 500 000 personnes démunies du Grand Montréal. Les sommes seront redis-

tribuées là où les besoins sont les plus criants, dans l’espoir de briser le cycle de la pauvreté.

Rappelons que près du quart de la population montréalaise vit sous le seuil du faible revenu.

Dans le Grand Montréal (Montréal, Rive-Sud, Laval), ce taux atteint 18 %.

Pétition : Services pour les personnes handicapées de 21 ans et plus

Plus de 5000 signatures ont été enregistrées sur le site de l’Assemblée nationale pour la pétition demandant

des services adéquats pour les adultes présentant une déficience intellectuelle. S’ajoute à cela les signatures

obtenues par les organismes en version papier qui seront à leur tour transmises au gouvernement.

À elle seule, l’APHRSO a recueilli une centaine de signatures et ce, à l’intérieur de quelques semaines seule-

ment. Nous remercions d’ailleurs tous les parents qui se sont impliqués à leur tour pour faire circuler et ren-

dre visible les informations relatives à cette démarche nationale qui, nous l’espérons, fera bouger les choses.

***

P A G E 5 V O L U M E 1 8 , N U M É R O 1

Pour assurer votre sécurité en cas d’évacuation, vous auriez avantage à vous inscrire au plan de mesures

d’urgence de votre municipalité

L’APHRSO profite de cette parution pour vous inviter une fois de plus à vous faire connaître au-près de votre municipalité afin qu’elle puisse assurer votre sécurité en cas d’évacuation ou de

sinistre. Plusieurs municipalités ont d’ailleurs mis en place des plans de mesures d’urgence

pour vous protéger mais pour être efficaces, ces plans doivent vous inclure.

C’est pourquoi, il est important que chaque personne ayant des besoins particuliers en cas d’évacuation se fas-

se connaître auprès de sa municipalité. Nous vous rappelons d’ailleurs que toutes les informations que vous donnerez pour vous identifier seront conservées de manière strictement confidentielles et ne serviront qu’à assurer votre sé-curité.

Pour vous inscrire ou pour de plus amples informations, contactez votre municipalité ou encore, contactez l’APHRSO afin que nous puissions vous référer au bon endroit et vous soutenir dans cette démarche.

Intégration des enfants handicapés dans les camps de jour municipaux

C’est le temps de faire connaître vos besoins d’accompagnement en camp de jour pour la période

estivale. Plusieurs municipalités ont d’ailleurs déjà commencé à analyser leurs besoins en fonction

des demandes reçues.

Donc, si vous souhaitez que votre enfant soit intégré au camp de jour de votre municipalité, vous

devez le faire savoir maintenant au service des loisirs afin de faire connaître vos besoins pour que

la ville analyse les possibilités d’y répondre adéquatement.

L’Office des personnes handicapées du Québec a publié le Guide des mesures fiscales à l’intention des per-sonnes handicapées, de leur famille et de leurs proches. Ce document regroupe l’ensemble des mesures fiscales, tant provinciales que fédérales, dont peuvent bénéficier les personnes handicapées, leur famille et leurs proches. Ces mesures permettent de compenser les coûts supplémentai-res liés à une déficience ou à une incapacité. L’ouvrage compte 29 fiches d’informations faciles à consulter. Chaque fiche indique en quoi consiste la mesure, qui y est admissible, comment en bénéficier, et propose des références pertinentes. Il s’adresse aux personnes handica-pées, à leur famille et leurs proches et à toute personne ayant à remplir des déclarations de revenus pour autrui.

Le Guide des mesures fiscales à l’intention des personnes handicapées, de leur famille et de leurs proches peut être consulté directement sur le site Web de l’Office au : www.ophq.gouv.qc.ca

P A G E 6 V O L U M E 1 8 , N U M É R O 1

Innovation dans le domaine du tourisme adapté

Les personnes à capacité physique restreinte peuvent maintenant bénéficier de services d’accompagnement novateurs offerts par l’entreprise Quiétude chez soi, en partenariat avec Kéroul. Quiétude chez soi innove par des services d’ac-compagnement-voyage adaptés aux personnes en perte d’autonomie ou à capacité physique restreinte. L’entreprise a d’ailleurs développé une entente de partenariat avec l’organisme Kéroul, ratifiée le 20 octobre dernier. Les personnes à capacité physique restreinte sont de plus en plus nombreuses à vouloir faire des sorties et des voya-ges. C’est dans ce contexte d’un besoin croissant d’accompagnants-voyage compétents et dignes de confiance que Quiétude chez soi fait figure de pionnière. Ses préposés, choisis pour leurs connaissances techniques et leurs qualités humaines, peuvent maintenant exercer leurs compétences (lever et coucher, déplacements, transferts et positionne-ments, habillage, soins d’hygiène, assistance au bain, aide à l’alimentation) dans le cadre de voyages ou de sorties ponctuelles. À propos de Quiétude chez soi : Quiétude chez soi a pour mandat de soutenir les personnes dont l'autonomie est rédui-te afin d'accroître leur qualité de vie et leur bien-être. La compagnie offrait déjà des services de soutien à domicile et d’accompagnement pour rendez-vous médicaux ou emplettes, disponibles sur un large territoire, mais principalement dans la grande région de la Rive-Sud de Montréal. Pour de plus amples informations, contactez: Julie Gosselin, présidente Quiétude chez soi Tél. 450 907-1591 [email protected] www.quietudechezsoi.com

Les représentations de l'AQIS ont porté fruits

C'est avec grand plaisir que nous vous annonçons que les représentations de l'AQIS ont porté fruits puisque nous avons

la confirmation que l’allocation des dépenses personnelles des adultes (18- 65 ans) hébergés en ressources de type fami-

lial (RTF) sera ajustée et indexée. Ainsi, dès le 1e février 2012, le montant qui restera dans les poches des personnes hé-

bergées, une fois leur loyer payé, passera de 180$ à 197$ par mois. Par la suite, ce montant sera indexé au 1e janvier de

chaque année. Cela fait près de 20 ans que cette allocation était au même niveau (180$), appauvrissant les personnes

d’année en année en raison de l’augmentation du coût de la vie . Il en résultait, par de savants calculs, que chaque in-

dexation annuelle du chèque de l’aide de dernier recours (Programme solidarité sociale) était absorbé par une augmenta-

tion équivalente des coûts de la ressource d’hébergement.

Après plus de 15 ans de revendications, en 2009, l’AQIS avait remis le dossier à un avocat qui l’avait fait débloqué très

rapidement pour les personnes hébergées en ressources intermédiaires (RI) qui jouissent, depuis février 2010, d’un ajus-

tement et de l’indexation annuelle. Le sous-ministre adjoint avait dit que ça prendrait un peu plus de temps pour dénouer

le dossier pour les personnes en RTF puisque les règles étaient différentes. Deux ans plus tard, enfin, la règlementation a

été modifiée pour les personnes en RTF. C’est donc à leur tour de pouvoir bénéficier RÉELLEMENT d’environ 200$ de

plus par année.

AQIS www.aqis-iqdi.qc.ca

P A G E 7 V O L U M E 1 8 , N U M É R O 1

Powerchair football sur la rive-sud

Vous êtes en fauteuil roulant électrique? Vous voulez faire du sport avec beaucoup d'action? Et bien le powerchair est fait pour vous! Juni-sport a une équipe à Montréal mais l’organisme désire en avoir une aussi sur la rive-sud. Pour cela, il leur faut des joueurs. Vous êtes intéressés? Pour plus d'informations: www.juni-sport.com Téléphone:514-498-4808

PARU DANS LE REFLET

Une nouvelle association sportive voit le jour En effet, l’Association montérégienne de soccer Sport Pur s’apprête à lancer sa première saison de soccer récréatif en 2012. L’organisme à but non lucratif est la première au Canada à établir ses fondements sur les valeurs et les principes de l’organisme fédéral Sport Pur Canada. Elle a pour objectif premier de développer un système sportif communautaire inclusif et accessible à tous les jeunes enfants provenant de toutes les classes de la société. Sous son pseudonyme AMS Sport Pur, cette organisation a vu le jour à La Prairie au cours de l’année 2011. Depuis plus de six mois, les trois membres fondateurs de l’association, Michel St-Arnaud, Stéphane Parent et Ghislain Thibeault, appuyés par de nombreux bénévoles, s’affèrent à terminer la planification de deux saisons de soccer distinctes : une saison de printemps de mai à la fin juin, ainsi qu’une deuxième saison de juillet à août. L'organisme s’introduit comme une toute nouvelle alternative aux joueurs et joueuses de soccer de la Montérégie, offrant non seu-lement une réduction considérable des frais d’inscription, mais aussi l'opportunité pour tous d’avoir accès à une activité sportive sécuritaire et très bien encadrée. D’ailleurs, le comité est en discussion avec diverses associations pour jeunes handicapés afin de leur permettre de jouer du soccer adapté à leurs besoins…L’association a élu domicile au Complexe sportif Bell de Brossard, le complexe le plus moderne de la province. Les membres de cette association bénéficieront d’infrastructures de pointe et de programmes d'apprentissage adaptés aux niveaux de tous. Les membres fondateurs prônent l'apprentissage par le jeu, pour les petits comme pour les grands, chacun développant ainsi des habilités à leur rythme tout en s'amusant. Dans le cadre de leurs activités, les valeurs tels le respect, l'esprit sportif et la santé sont des éléments indispensables. L'AMS Sport Pur est ainsi fier de promouvoir une saine pratique du sport dans une ambiance fami-liale et dépourvue de toutes formes de violence. L’association non fédérée a le mérite d’offrir du soccer à taux ridiculement bas grâce à son principe de gestion entièrement bénévole par ses membres : une saison complète de 16 parties coûte 65$ pour un enfant de 4 ans ; une saison pour les 5 à 8 ans est 85 $ et pour les adultes c’est 145 $. Avec le programme Donnez en retour à la collectivité, l’AMS Sport Pur invite les jeunes filles de 11 à 17 ans à s’inscrire comme monitrices. Sous la supervision et les conseils de techniciens sportifs qualifiés, les jeunes filles apprendront les rudiments du poste d’entraineur et auront la chance d’aider les petits de 4 à 8 ans à développer des habiletés tout au long de leur apprentissage. Pour plus d’informations: www.amssp.ca.

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Handicapé Stéphane Laporte,

Collaboration spéciale

Handicapé. C'est un mot que je n'ai jamais accepté. C'est un mot qui m'a toujours fait mal, qui m'a toujours fermé. Pourtant, quand

les gens me croisent dans la rue, c'est sûrement le premier mot qui leur vient en tête. Sans méchanceté. Tout simplement parce que,

pour eux, c'est ce que je suis. Une personne qui a de la misère à marcher. Une personne en fauteuil roulant. Une personne handica-

pée.

Je m'en fous. J'ai toujours refusé de me nommer ainsi. Pourquoi réduire une personne à ce qu'elle ne peut accomplir, alors qu'il y a

tant de choses qu'elle peut faire? Le corps humain est bien fait. Nos yeux sont tournés vers les autres, pas vers nous. Si bien que

mon handicap, je suis la personne qui le voit le moins. Bien sûr, parfois il m'arrête, il me bloque. Et ce n'est que dans ces moments

que je me sens limité. Le reste du temps, je me prends pour Superman, comme vous tous. Je hais tellement le mot handicapé que,

sur ma voiture, il n'y a pas de vignettes de handicapé. Et je paie l'amende quand je me gare dans les endroits réservés.

Petit, j'ai décidé que je n'allais pas laisser ce mot m'isoler, m'embarrer. Ma mère a convaincu la directrice de m'accepter à l'école

des enfants normaux. Et j'ai fait ma place, avec les autres, comme les autres. Évidemment, j'étais le plus poche au ballon chasseur

mais, au moins, j'étais. Et quand les enfants me demandaient ce que j'avais aux jambes, je répondais: des pantalons. Je ne parlais

jamais de mon handicap. Ni à ma famille, ni à mes amis, ni à mes blondes. À personne. Était-ce du déni? Peut-être, il y avait de ça.

Pour moi, c'était la meilleure façon d'imposer tout ce que j'étais d'autre que cette erreur de la nature. C'était la meilleure façon de

ne pas me laisser réduire à ça.

Savez-vous à qui j'ai parlé de mon handicap pour la première fois? C'est à vous, chers lecteurs. Parce que lorsqu'on a le privilège

de chroniquer dans un journal, il faut écrire franc, il faut écrire net. Quand on a la prétention de révéler des vérités, il faut d'abord

révéler la sienne. Même la partie qui ne nous plaît pas. J'ai brisé mon tabou comme on brise le silence. Pour me rapprocher de

vous. Avec ma façon particulière d'avancer. Je vous en remercie. Je crois qu'en me rapprochant de vous, je me suis rapproché de

moi aussi.

Bien que j'aie traité de mon infirmité à quelques reprises dans ces pages, je n'en ai jamais parlé ailleurs, sauf à de très rares occa-

sions. Seule l'écriture permet les nuances et les délicatesses nécessaires aux révélations de l'intime. Dans la vraie vie, je changeais

de sujet parce que le mot handicapé sonnait toujours aussi dur à mon cœur. Et surtout, parce que je n'en avais pas besoin. Tout

simplement. Récemment, j'ai compris que les autres en avaient peut-être besoin. Je suis un magané chanceux. Je suis sorti pas si

poqué que ça de mon accouchement difficile. J'ai eu des parents qui m'ont donné confiance en moi. Et j'ai rencontré des gens, tout

au long de ma vie, qui m'ont permis de faire ce que j'aime. Toutes les personnes différentes ne sont pas aussi gâtées que moi.

Voilà pourquoi, avant Noël, lorsque l'Office des personnes handicapées m'a demandé de devenir porte-parole de la remise des prix

À part entière, j'ai dit oui. Toute ma vie, j'ai fui le mot handicapé, et voilà que je vais devoir l'assumer. Ça vaut la peine. La cause

est beaucoup plus importante que mon orgueil. Le prix À part entière récompense les individus, les entreprises et les organismes

qui font des gestes significatifs pour faire progresser la participation sociale des personnes handicapées. Parce que le miracle, il est

là. Le principal handicap d'une personne handicapée, ce n'est pas de ne pas marcher, de ne pas voir, de ne pas entendre ou de ne

pas parler, c'est de ne pas compter. Le besoin vital de tout être humain, c'est de donner un sens à son existence. Les personnes han-

dicapées sont trop souvent laissées de côté. On oublie de les intégrer. Il ne faut pas seulement les aider, il faut leur permettre de

nous aider. Car nous avons besoin d'elles. Car vous avez besoin de nous.

Plein de gens au Québec ont le souci de donner aux personnes handicapées la place qui leur revient. Il faut souligner leur effort en

espérant que leur exemple en inspirera d'autres. Handicapés ou pas, tous les êtres humains sont limités, mais ils doivent tous avoir

la chance d'aller au bout de leurs limites. Devenir porte-parole des prix À part entière me permet d'aller au bout d'une de mes limi-

tes. Celle que le mot handicapé dressait devant moi depuis toujours. Cette crainte d'être exclu par lui, d'être réduit par lui, en l'assu-

mant, je l'ai vaincue. Handicapé ou pas, on ne se sent vraiment bien que lorsqu'on aide les autres. Merci à l'OPHQ de me permettre

de me sentir comme ça. Je vais essayer de bien faire ma job de porte-parole...

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E XPRIMEZ-VOUS!

Saviez-vous que notre journal La Lumière est également mis à la disposition de nos membres afin qu’ils puissent s’exprimer sur des sujets qui les préoccupent ?

Donc, si vous souhaitez nous faire parvenir un texte sur un sujet que vous trouvez intéressant ou encore si vous souhaitez nous faire réfléchir sur une réalité qui vous touche, nous vous invitons à nous faire parvenir le tout par courrier ou encore par courriel à: [email protected]

Nous serons heureux de vous publier

dans le journal de VOTRE association.

Dans le cadre de cette semaine thématique, l’APHRSO fera paraître un article

dans le journal Le Reflet qui fera référence à un beau projet d’intégration que

nous avons réalisé avec la collaboration d’un partenaire du milieu.

Surveillez bien cet article à venir en mars prochain!

Semaine de l’action bénévole 15 au 21 avril 2012

L’APHRSO

profite de cette édition pour remercier tous ceux et celles qui donnent généreuse-

ment de leur temps au profit de l’organisme.

P A G E 1 0 V O L U M E 1 8 , N U M É R O 1

Rappel Veuillez prendre note que les bureaux de l’APHRSO seront fermés les 6 et 9 avril ainsi que le 21 mai 2012.

Notez que les activités prévues à ces dates feront également relâche. Bons congés à tous !

Journée internationale des personnes handicapées 3 Décembre 2011

VOICI L’ARTICLE PARU DANS LE REFLET

Encourager la différence

DELSON - Depuis trois ans, Alexandre s’occupe de l’entretien du salon de quilles le Riverain à Sainte-Catherine. Pour l’homme de 31 ans vivant avec une déficience intellectuelle, c’est de loin son travail préfé-ré. Et c’est en grande partie en raison de Céline Malo, «la meilleure boss» en ville! «Je peux jouer aux quilles gratuitement! J’ai aussi le dîner gratuit! C’est spécial, je suis le Ti-loup à Céli-ne», explique avec enthousiasme l’employé qui a plusieurs responsabilités dont vider les poubelles, passer la vadrouille, laver la vaisselle et nettoyer à l’extérieur. En plus des gratuités, Alexandre apprécie beaucoup les clients qu’il côtoie trois jours par semaine. «Je vois beaucoup de monde. Les personnes âgées sont vraiment gentilles», confie-t-il. Sans «sa meilleure boss», il ne pourrait bénéficier de toute la joie et l’accomplissement que lui procure son travail. «Ça lui fait du bien de se sentir apprécié et intégré. Plus les gens vont l’accepter, plus ça va être une réus-site», explique Mylène Pérusse, adjointe à la direction de l’Association des personnes handicapées de la Rive-Sud Ouest (APHRSO) à La Prairie. «Avec des encouragements, il peut faire n’importe quoi! Il nous donne tellement! Plus que n’importe qui. Il veut tout le temps nous faire plaisir», ajoute Mme Malo qui em-ploie une autre personne handicapée. Favoriser les rencontres La responsable du salon entretient aussi de bonnes relations avec la vingtaine de membres de l’APHRSO âgés de 18 ans et plus qui jouent une fois par semaine aux quilles. «Ils ont tellement de plaisir. C’est l’acti-vité la plus populaire!», mentionne Mme Pérusse en ajoutant qu’une deuxième soirée de jeu sera ajoutée en janvier pour répondre à la demande. En plus de s’amuser, les participants vivent une expérience pour mieux s’intégrer socialement. Et les clients réguliers du salon sont sensibilisés à la différence. «C’est le fun parce qu’il y a une chimie grandis-sante entre la ligue qui joue en même temps. Sans la gang de l’APHRSO, ils seraient tristes!», continue Mme Malo, qui accueille l’association depuis une dizaine d’années. «Ailleurs, ils peuvent se faire ignorer. Les gens manquent de connaissances et ne savent pas comment les approcher. C’est un travail de sensi-bilisation. Et ici, grâce à Céline, on a fait un grand pas», souligne la responsable. Les grands honneurs L’APHRSO a décidé d’honorer Mme Malo pour sa grande ouverture d’esprit et sa gentillesse, en lui remet-tant une plaque de reconnaissance dans le cadre de la Journée internationale des personnes handica-pées, le 3 décembre. «On veut continuer à en remettre une chaque année et Céline était absolument la première personne qu’on devait remercier. Elle est toujours prête à nous accueillir. C’est une partenaire fondamentale», conclut Mme Pérusse.

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Sachant que cette période de l’année est propice aux virus et aux maladies infectieuses de toutes sortes, l’A-PHRSO considère important d’appliquer certaines mesures visant à réduire les risque de propagation à l’in-térieur de ses activités. Consciente que la transmission des virus s’effectue soit par contact avec un personne ou avec une surface contaminée, l’APHRSO prend toutes les précautions nécessaires et en ce sens, nous portons une attention particulière à la désinfection quotidienne des endroits et des objets manipulés fréquemment. Nous comptons également sur l’ensemble de notre personnel pour qu’il limite les contacts de proximité avec les membres et qu’il applique toutes les mesures relatives à l’hygiène. De plus, le personnel de l’A-PHRSO a été sensibilisé à l’effet de ne pas se présenter au travail s’il présente des symptômes de grippe ou de maladie infectieuse. Dans le même ordre d’idée, l’APHRSO demande également la collaboration des membres et de leurs famil-les et en ce sens, nous demandons que les membres participant à nos activités demeurent à la maison s’ils présentent l’un de ces symptômes: Fièvre Toux Maux de tête Douleurs et courbatures Fatigue intense Nausées, vomissements Diarrhée Congestion nasale, écoulements, éternuements Mal de gorge Douleur thoracique Éruption cutanée non diagnostiquée Notez que si un participant se présente à nos activités avec l’un ou l’autre des symptômes décrits ci-haut, l’APHRSO contactera le parent ou la personne responsable du participant afin qu’il retourne à la maison dans les plus brefs délais. Nous vous remercions à l’avance de votre compréhension et de votre précieuse coopération.

Pour toute question relative à votre santé ou à celle de vos proches, appelez Info-Santé au 8-1-1. Des infirmières vous répondront 24 heures su 24, 7 jours sur 7.

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