VOLONTAIRES INTERNATIONAUX Passeport pour l'Export

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Le magazine des chefs d'entreprise mécaniciens - N°1- Avril-Mai 2007 News DÉLAIS DE PAIEMENT P.4 Interview PHILIPPE CONTET, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L'UNM P.10 En actions INNOVATION, FINANCEMENT, PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE… P.16 À 22 DOSSIER Passeport pour l'Export P.11 VOLONTAIRES INTERNATIONAUX EN ENTREPRISE

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Le magazine des chefs d'entreprise mécaniciens - N°1- Avril-Mai 2007

NewsDÉLAIS DEPAIEMENT P.4

InterviewPHILIPPE CONTET, DIRECTEURGÉNÉRAL DE L'UNM P.10

En actions INNOVATION, FINANCEMENT, PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE… P.16 À 22

DOSSIER

Passeport pour l'Export P.11

VOLONTAIRES INTERNATIONAUXEN ENTREPRISE

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AVRIL - MAI 2007 // MÉCASPHÈRE // 3

« MécaSphère au cœur des attentes du chef d'entreprise mécanicien »

Tribune à…

39-41 rue Louis Blanc92 400 CourbevoieTél : +33 (0) 01 47 17 60 27Fax : +33 (0) 01 47 17 64 37E-mail : [email protected]

ÉDITEUR : PROMECA

PRÉSIDENT ET DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Gérard MARIANI

RÉDACTEUR EN CHEF : Isabelle DOUVRY

Abonnement volontaireVous ne recevez pas ce magazine et souhaitez vousy abonner gratuitement. Envoyez vos coordonnées(nom, prénom, société, fonction, adresse complète,téléphone, fax, e-mail) à l'e-mail suivant :[email protected]

L’industrie mécaniquefrançaise est au cœurd'un monde industrielen profonde mutation.

Compétitive, dynamique et innovante,elle se bat chaque jour pour relever lesdéfis posés par un environnementmondialisé et hyper concurrentiel. Etses résultats sont à la hauteur desefforts fournis même si elle reste bri-dée par un facteur essentiel : la taillemoyenne modeste des PME qui la com-posent.

Aujourd'hui, le chef d'entreprise méca-nicien -à qui s'adresse ce nouveaumagazine- doit allier toutes les quali-tés pour rester dans le peloton de tête :acquérir une vision stratégique et pros-pective, demeurer à la pointe de la tech-nologie, anticiper les attentes de sesclients, réaliser les bons choix dans ledomaine des investissements, des mar-chés géographiques et sectoriels, savoirinvestir dans l'immatériel au traversde la propriété industrielle, rechercherla qualité totale…

La création de « MécaSphère » est doncnée d'une ambition : aider les chefsd'entreprises mécaniciens à relever lesdéfis qui se posent à eux en leur appor-tant les informations indispensables àleur développement.

Et qui mieux que les acteurs de la pro-fession, les partenaires économiqueset les centres techniques peuventrépondre à ce challenge ?

C'est donc sous la houlette de la Fédé-ration des industries mécaniques (FIM)et de ses syndicats membres et grâceà la collaboration de l'Afaq Afnor,l'AFM, le Cetiat, le Cetim, la Coface, le Crédit Coopératif, le GIIN, l'Ineris,l'INPI, l'Institut de Soudure, Oséo, Ubi-france et l'UNM, que ce magazine a étéélaboré. Au plus près de vos besoins etpar des spécialistes et des profession-nels qui sont au cœur de l'industriemécanique.

MécaSphère vous apportera ainsi, tousles deux mois, une actualité de la méca-nique riche et variée dans des domai-nes clés touchant à la vie de votre entreprise -financement, juridique,développement durable, innovation…-et ce, au travers de témoignages con-crets, reportages, enquêtes, dossiersde fond.

MécaSphère est là pour vous accom-pagner mais aussi pour créer ce lienentre nous, acteurs et entreprises, dansnotre belle sphère mécanicienne !

Yvon Jacob, Président de la Fédération des industries mécaniques (FIM)

L'EDITION DE CE MAGAZINE EST RÉALISÉE EN PARTENARIAT AVEC LES ORGANISMES SUIVANTSLes articles sont rédigés sous la responsabilité de leur auteur et leur contenu n'engage que ce dernier

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RÉDACTION : Amel OUANOUGHI, Alain LAMOUR

Et les contributions de : Akim DJOUADI, Laurence MIZRAHI, Claire PETITFRERE, Christophe PROUST, Anouk THEBAULT, ValérieHOCHET, Dominique WOLLBRETT, Philippe BOURILLON,Pierre DEVALAN, Gérard MAEDER, Eric TAINSH

CONSEIL ÉDITORIAL ET CRÉATION GRAPHIQUE- 41, rue Greneta - 75002 Paris

IMPRESSIONREBOUL IMPRIMERIE SASBP 351 - 42 015 SAINT-ETIENNE cedex 2

Dépôt légal en cours.

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4 // MECASPHÈRE // AVRIL - MAI 2007 AVRIL - MAI 2007 // MÉCASPHÈRE // 5

News

A compter du 1er septembre2007, le délai de paiement dans lesecteur automobile passe de 120 à90 jours, soit une réduction de 15 jours en moyenne. Signé entre lesacteurs de la filière le 24 janvier der-nier, ce compromis est le fruit de l'ac-tion menée par l'ensemble de la pro-fession, notamment au travers de laFédération des industries mécaniques(FIM) qui en a fait son cheval de batailledepuis de nombreuses années.Signé entre le Comité des constructeursfrançais d'automobiles (CCFA), la Fédé-ration des industries des équipementspour véhicules (FIEV) et la FIM, sousla houlette de la répression des frau-des et du ministre de l'Economie,

ENVIRONNEMENT

Garanties financières et installations classées :textes en cours definalisation

2Les dispositions introduites par la loi du 30 juillet 2003 sur les

risques technologiques imposent de constituer des garanties financièresavant de mettre en activité certainesinstallations. Relayées notamment par la Fédération des industries mécaniques(FIM), de nombreuses actions ont permisde limiter les garanties à la seule mise ensécurité du site, d'aboutir à la nonrétroactivité aux installations existantes,et à l'application aux installationsnouvelles - un an après la publication-lors d'un changement d'exploitant, oud'une modification notable ousubstantielle. Le Conseil d'Etat doitmaintenant faire connaître sa position.

Délais de paiement automobile :un bon accord pour les PME

Producteursd'équipements électriqueset électroniquesprofessionnels : anticipez !

2Les producteurs inscrits auregistre national des déchets

d'équipements électriques et électroniques (DEEE) avaient jusqu'au 31 mars 2007 pour adresser leur premièredéclaration de mise sur le marché des équipements électriques et électroniques concernés. Passé cedélai, une procédure de « retardataire »impliquant des démarchesadministratives supplémentairess'impose. S'agissant des déclarations de collecte et de traitement des DEEE,elles n'ont pas à être remplies si aucunecollecte n'a été réalisée. Attentiontoutefois à prévoir les modalités dereprise et de traitement, avant lespremières fins de vie.

SOUS-TRAITANCE DÉVELOPPEMENT

Une plate-forme interrégionale pour relier les pôles de compétitivité

2 COFACE SERVICES lance uneprestation complémentaire : lerachat de créances. Après analysedes créances préalablementsélectionnées par l'entreprise,Coface Services propose une

valeur de rachat du portefeuille.Cette prestation préserve lesrelations commerciales del'entreprise et présente denombreux avantages : plusd'incertitude liée au taux de

recouvrement et à la perte finalepossible, un bilan «nettoyé», unapport en trésorerie instantané,des coûts de gestion interneréduits et les frais associés aurecouvrement éliminés.

2 ODDIRAC : «Outils d'aide audéveloppement durable desinstallations de réfrigération deconditionnement d'air». Il s’agitde la nouvelle action menéeconjointement par le Cetim et le

Cetiat en association avec le CEAGreth et le Cethil et soutenue parla région Rhône-Alpes, la Drire etl'Ademe.ODDIRAC vise à accompagner les entreprises pour concevoir et

réaliser de nouveaux produitsutilisant le CO2 comme fluidefrigorigène en substitution deshydrofluorocarbones (HFC), fluidesà effet de serre.

TRACE DE PASSAGE D'OUTILTrace de passage d'outil sur une pièce aluminiumUGV (usinage à grande vitesse)

120 > 90jours(réduction du délai depaiement)

243projets labelliséset

700millions d'eurosalloués depuis2005

Pour atteindreune massecritique de R&Dsuffisante, la miseen réseau àl'échelleeuropéenne desinitiativesnationales estincontournable.

Demandez le programme

INTRODUCTION2 Ouverture de lajournée. GérardMaeder, Président del'AFM.2 Développementdurable à l'Agencenationale de larecherche. JacquelineLecourtier, Directricede l'ANR.

ENERGIES2 Eléments deprospective sur lesressources en énergieet place du nucléaire de4ème génération. Jean-Michel Delbecq, EDF.2 Energie dans lestransports : situationprésente etprospective. Philippe Pinchon,directeur du Centre deRésultats «moteurs-énergie », IFP.

MÉTROLOGIEENVIRONNEMENTALE2 Nouvelles méthodesde reconnaissance desmilieux naturels parmesures géophysiques,Thierry Villemin, LGCA.2 Mesures, modèles etprise de décision enpollutionatmosphérique.Richard Perkins, LMFA.

ECO-CONCEPTION ETVALORISATION2 Eco-conception enMécanique : le projetEcodis. ViolaineDaubresse, Directeurdu développementdurable, FIM.2 Maîtrise de lademande en énergie,éco-efficacité,économies d'énergie.Ademe, Intervenant ettitre à préciser.

Quinze jours de gagnés dans les délais de paiement du secteur automobile. L'accordconclu entre le CCFA, la FIEV et la FIM est favorable aux PME mécaniciennes.

l'accord contribue à donner une « boufféed'oxygène » aux PME de la filière etdevrait permettre de maintenir l'em-ploi dans un secteur stratégique pourl'industrie française. Les entreprises réalisant moins de 50 millions d'euros de chiffre d'affairesbénéficieront d'une réduction supplé-mentaire quand elles livreront desentreprises de la filière affichant unchiffre d'affaires supérieur à 300 millionsd'euros. Des dispositions particulièressont également prévues pour le paie-ment des moules et des outillages, auxquelles s'ajoute une clause de coopération sur la présence des sous-traitants à l'international et sur larecherche. L'impact pratique de cetaccord est important même si l'effet deseuil qu'il prévoit en limite les effets.

DES EFFORTS RÉCOMPENSÉSCet accord équilibré résulte de plusieursannées de collaboration entre la pro-fession et le ministère. Après la cons-titution d'un groupe de travail par leministre de l'Industrie François Loosen février 2006 et la signature d'un « code de bonnes pratiques » en juin2006, le député de Haute-Savoie Martial Saddier avait été mandaté pourrédiger un rapport sur la sous-traitanceindustrielle qu'il a rendu en décembre2006 accompagné d'une propositionde loi. Le recours à la voie législative aété évité in extremis grâce à l'accordconclu en janvier. La profession veilleraà son application par des opérations decontrôle, afin d'éviter les « ruses » sus-ceptibles de le vider de son contenu.

Le rapport de Martial Saddier et l'accord sontdisponibles sur le site Internet www.fim.net.

CONTACT :> FRANCK GAMBELLITél. : 01 47 17 60 [email protected] FILIÈRE AUTOMOBILE particulièrement touchée par les délais de paiement

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réponses aux appels à projets financéspar le Programme-cadre de R&D (PCRD).Déployé entre 2007 et 2013, le 7ème PCRDde la Commission européenne est cen-tré sur l'innovation, avec un budgetalloué de plus de 45 milliards d'euros. Des plate-formes technologiques euro-péennes ont été créées pour, notamment,que les actions de recherche financéesrépondent au mieux aux attentes desentreprises et des marchés. Ainsi, Manu-future est chargée de maintenir enEurope les capacités de production et lescompétences sur les systèmes de pro-duction.

CONTACT :> PHILIPPE CONTET Tél. : 01 47 17 62 [email protected]

COLLOQUE

Quel peut être l'apport des scien-ces et technologies de la mécaniqueau développement durable ? L'AFMorganise un colloque autour de cettequestion. Les sciences mécaniques peu-vent répondre aux préoccupations desindustriels sur le développement dura-ble. Forte de cette conviction, l'Associa-tion française de mécanique (AFM), quiregroupe l'ensemble des sociétés savan-tes du domaine des sciences mécaniques,organise une journée de réflexion/débatsautour de trois thèmes : « Energies »,« Métrologie environnementale », «Eco-conception et valorisation». Objectif :identifier les axes forts sur lesquels lacommunauté mécanicienne et les diver-ses instances de programmation de larecherche doivent s'engager.Le développement durable implique que les entreprises intègrent la protec-tion de l'environnement dans leur acti-

Mobilisation pour répondre auxenjeux du développement durable

vité et anticipent les effets de leur stra-tégie sur les ressources de la planète. Lesconséquences sur les activités de R&Dsont évidentes tant le développementdurable relève d'une logique de longterme.Cette prise de conscience a conduit aulancement de nombreuses initiatives, deprojets, d'appels d'offres de R&D dansde multiples secteurs disciplinaires. LesSciences et Industries Mécaniques ontune contribution essentielle à apporterdans la recherche ou la mise au point desolutions concrètes aux questions sou-levées. Rendez-vous le mardi 5 juin 2007à la Maison de la Mécanique (39-41 rueLouis Blanc à Courbevoie).

CONTACT :> SYLVIE BOXTél. : 01 47 17 60 [email protected]

La Fédération des industriesmécaniques (FIM) et le Centre tech-nique des industries mécaniques(Cetim) ont lancé, le 15 décembre 2006,une plate-forme interrégionale des pôlesà vocation mécanicienne. Elle regroupecinq pôles de compétitivité (Arve Indus-tries, EMC2, Microtechniques, MIPI etViaméca) et le cluster universitaire Gospi,centrés autour de la mécanique et dessystèmes de production.Ses missions : permettre à ses mem-bres de mieux connaître leurs thématiquesrespectives pour encourager les syner-gies ; être le correspondant français dela plate-forme européenne Manufuture;développer l'ouverture des pôles à l'in-ternational et contribuer à leur donnerune visibilité à l'étranger. La plate-forme prépare notamment les

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News

Comment PCM se positionne-t-ellevis-à-vis des industries agro-ali-mentaires ?Jacques Fay : PCM fait bénéficier lesleaders des industries agro-alimentai-res (IAA) de son savoir-faire. Si les IAAinnovent beaucoup, elles consacrentune faible part de leur chiffre d'affairesà la R&D. Elles reportent leurs effortsd'innovation sur leurs fournisseurs,parmi lesquels les mécaniciens. PCMfournit des équipements de process etde conditionnement, comme d'autresentreprises pourvoient en équipementsd'emballages, des machines de condi-tionnement, etc. Les relations entre lamécanique et les IAA sont fondées surl'échange. La première concrétisant lesvolontés des secondes.

A quels défis les équipementiers dela mécanique sont-ils confrontés ?J.F. : Nos challenges sont ceux de nosclients. Ils tiennent en premier lieu aunombre croissant de créations, dans

les pays en développement, de socié-tés agro-alimentaires qui ont doncbesoin d'être équipées. De même, lesIAA sont fortement concernées par leshausses des prix de l'énergie. Grossesconsommatrices d'énergie, elles serontamenées à se tourner de plus en plusvers l'écoconception. Chez PCM, nousavons devancé cette tendance puisquenous proposons des équipements éco-conçus dont l'impact sur l'environne-ment est réduit.

Quelles perspectives le marchéagro-alimentaire offre-t-il aux PMEmécaniciennes ?J.F. : Deux cas de figure se présentent.Dans des régions comme l'Europe oules Etats-Unis où la consommation aug-mente peu, les besoins en équipementssont faibles. La croissance des entre-prises dans ces pays provient donc del'innovation de leurs équipements. Enrevanche, les pays en développementcomme la Chine s'équipent fortement

Un deuxième pland'action pour la régionIle-de-France

2Le Comité mécanique Ile-de-France (FIM/Cetim/CCI

d'Ile-de-France) a présenté au Conseilrégional un deuxième plan d'action pourdévelopper la mécanique de la région. Ce plan repose sur la veille de l'évolutionde la filière, la valorisation de la filièremécanique francilienne etl'accompagnement des PME. Le Conseilrégional Ile-de-France a réservé un accueiltrès positif à ces propositions et a inscrit la filière mécanique parmi les neuf filièresprioritaires qu'il soutiendra dans le cadredu contrat de projet Etat-région.

L'évolution de la filièremétallurgie à l'étudedans les Pays-de-la-Loire

2Le Comité de développement de la métallurgie des Pays-de-la-

Loire (FIM/Cetim/ UI Pays-de-la-LoireCRCI) a obtenu le soutien des pouvoirspublics régionaux pour lancer une étudeprospective sur l'évolution de la filièremétallurgie dans ces régions. Lespartenaires du comité recueilleront lesdonnées disponibles au plan régional,national et européen et développeront un certain nombre d'hypothèsesd'évolution pour les années à venir.

Un nouveau conseild'administration pourl'ISTN

2Patrice Pennel, président deVannes Lefèvre et président

de l'UI Lille Flandre intérieure est nomméprésident de l'Institut supérieur destechniques du Nord (ISTN). Il remplaceAndré Tarnus, nommé présidentd'honneur. Jean Ledoux, directeur généralde la société DMS, occupe le poste desecrétaire, en remplacement de PierreGarçon.Marc Brabant, directeur général de la société Asselin-Thibeau, devientmembre du conseil. Créé à l'initiative de la FIM en partenariat avec l'InstitutCatholique d'Arts et Métiers (ICAM),l'ISTN forme 77 ingénieurs en 2007 par la voie de l'apprentissage. Un effectif enconstante progression depuis quinze ans.

QUATRE QUESTIONS à Jacques Fay, PDG de PCM Pompes

2 MECASTARPour indexer vos contrats, lesindices matières Mecastarfacilitent la répercussion desvariations sur les produits

sidérurgiques et les métaux nonferreux.Les indices matières Mecastarsont consultables surwww.fim.net.

480 000 salariés

140milliards d'euros de chiffred'affaires

10 600entreprises

29milliards d'eurosà l'export

en matériel alimentaire. Les industrielslocaux recherchent à la fois de la quan-tité et de la qualité. Les entreprises fran-çaises peuvent parfaitement répondreà leurs besoins d'investissements dansles capacités de production.

Les entreprises de la mécaniquesont-elles à même de répondre auxbesoins de ce marché ? J.F. : PCM, et bon nombre d'autresentreprises, ont besoin de mieuxconnaître la stratégie de développe-ment de nos clients, leurs projets, leurspolitiques commerciales… Plusieursstructures existent (voir encadré ci-des-sous) qui nous permettent de baliserle marché et d'approcher plus facile-ment nos clients. Il s'agit par exemplede « journées rencontres » organiséesen France avec nos donneurs d'or-dres (Nestlé, Cevital -1er groupe agro-alimentaire privé algérien-), de mis-sions de prospection sectorielles à l'étranger (filière produits laitiers fraisen Algérie)…

QUELQUES ACTEURS DEL'ACCOMPAGNEMENT DESENTREPRISES SUR LE MARCHÉ DES IAA2 ADEPTA www.adepta.com2 Cetim www.cetim.fr2 Equip'Agro (Rhône-Alpes)www.equipagro.com2 FIM [email protected] Ubifrance www.ubifrance.fr

«L'agro-alimentaire comptesur la mécanique pour soninnovation et sa productivité» En quoi l'agro-alimentaire est un marché porteur pour les entreprises de la mécanique ?Réponse de Jacques Fay, PDG de PCM Pompes, leader des pompes volumétriques et de ladynamique des fluides dans les secteurs de la production pétrolière, de l'industrie et del'agro-alimentaire, qui emploie 380 personnes dans le monde.

L'INDUSTRIEAGRO-ALIMENTAIREEN QUELQUESCHIFFRES :

CARTON PLEIN POUR LESDEUX PREMIÈRES ÉDITIONS

INTERNATIONAL

L'Institut de Soudures'implante en Iran

2Après le Maroc, l'Institut de SoudureIndustrie a ouvert en février une

nouvelle filiale à l'étranger en Iran : l'ISIndustrie Téhéran. Cette société qui devraitrapidement comprendre une cinquantaine desalariés a été créée en collaboration avec unpartenaire local comme IS Services Maroc. ISIndustrie Tehéran se consacrera à des activitésd'inspection, de contrôle, d'expertise et deconseil. Marchés visés : le gaz et le pétroleiraniens actuellement en plein essor, maisaussi l'automobile. Rappelons que Renault(pour la Logan) et Peugeot possèdent desimplantations dans le pays.

MACHINISME AGRICOLE

637 offres d'emploiproposées au SIMA 2007

2L'Association professionnelle dedéveloppement de l'enseignement

de machinisme agricole et desagroéquipements (Aprodema) a profité duSalon international du machinismeagricole (SIMA) de mars dernier pourproposer 637 offres d'emploi, en Francecomme à l'étranger. Un chiffre qui nereprésente qu'environ 20 % des postes àpourvoir à ce jour en France. Explications :les jeunes boudent les métiers desagroéquipements et l'agriculture pâtitd'une image dévalorisée. Cette situationpourrait mettre en péril, à court terme, ledéveloppement des entreprises du secteur.

Régions

Les transmissions oléo-hydrauliques etpneumatiques à l'heure de l'EuropeDans le cadre de l'expo-sition SCS Automation àVillepinte qui s'est tenue le4 décembre 2006, 49 jeunesde niveau 3 européen (BTS) en contrat de profes-sionnalisation se sont vu

remettre leur CertificatEuropéen CETOP de Niveau3. Les professionnels euro-péens se sont en effet misd'accord sur des référen-tiels communs en termesde compétences et de

connaissances dans ledomaine des transmissionsoléo-hydrauliques et/oupneumatiques.

CONTACT :www.unitop-france.com

MAINTENANCEd'un systèmepneumatique

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FORMATION

Campagne métiers,troisième !

VALORISATION DES MÉTIERS

Le ministère de l'Economie, des Finances et del'Industrie relance une campagne pour attirer lesjeunes vers l'industrie.

28 millions detéléspectateurs duprogramme diffusé sur M6

200 000visiteurs uniques sur le siteInternet

10 000 inscrits au jeuindividuel et 950 classesparticipantes

3 600 inscrits dans lesespaces professionnels,

300 relais de partenairessur les salons, forums…

POUR EN SAVOIR PLUS :www.industrie-jeunes.fr - Tél. : 01 41 34 00 [email protected]

« Avec l'industrie, mon aven-ture commence». Pour satroisième édition, la campa-gne lancée par le ministère del'Economie des Finances et del'Industrie, en partenariat avecle Groupe des fédérationsindustrielles (GFI), et le minis-tère de l'Education Nationale,vise à mobiliser les acteurs del'industrie, pour faire face à lapénurie de main-d'œuvrequalifiée.« On pâtit de la mauvaiseimage globale des métiersmanuels, et de l'industrie engénéral, auprès des jeunes etde leurs parents », déploreEtienne Boyer, chargé dudéveloppement de l'alter-nance chez Areva. « Aujourd'hui, nous avonsbesoin de recruter dans lesmétiers techniques - forge-rons, tôliers…- pour lesquelsil n'y a pas de candidats. Etnous aurons encore plus dedifficultés dans les années à

venir à cause des départs enretraites et de la reprise dunucléaire qui va nous amenerde l'activité », alerte-t-il. La solution, selon Etienne Boyer,c'est de « donner envie aux jeu-nes et prouver aux parents queleurs enfants ont un avenir dansl'industrie. Pour être efficaces,nous devons mettre en com-mun nos moyens de commu-nication», martèle-t-il. La campagne 2007 est placéesous le signe du rapprochementenseignants-entreprises, avecnotamment de nouveaux outilspour répondre aux besoins desenseignants, des profession-nels de l'orientation et desindustriels. Les entreprises peu-vent apporter leur contributionau succès de cette démarcheen disposant une bannière etune brève en page d'accueil deleur site Internet, ou en relayantle dispositif lors de conféren-ces, salons, forums…

JACQUES FAY, PDG de PCM Pompes

EDITION 2006-2007 : Industrielsmobilisez-vous pour vos métiers !

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Acamas à fin 2006

10

Rhône-Alpes

Picardie

Ile-de-France

Haute-Normandie

10Champagne Ardenne

CentreLoire-Atlantique

30

22

10Poitou- Charentes

41Bretagne

Languedoc Roussillon

Franche Comté

Lorraine

Nord Pas-de-Calais

Auvergne

18

10

1025

36

40

Aquitaine10

300

10

Déploiement en coursMontage du dossierFaisabilité du projet

Nombres : entreprises prévues

News

58 000 entreprises accompa-gnées, 4,4 milliards d'euros d'enga-gements directs, 10,5 milliards d'eu-ros de financements accompagnés àmoyen et long terme, 5 milliards d'eu-ros de financements à court terme.Jean-Pierre Denis, Président d'OSEO,a dressé un bilan positif de l'activité dugroupe en 2006 lors d'une conférencede presse le 7 mars dernier. Priorités d'OSEO pour 2007 : montéeen puissance des nouvelles solutionsde financements de l'immatériel et desoutien à l'international proposées auxPME, et, en particulier, à celles du sec-teur de la mécanique qui franchissentun nouveau cap.

Et ce, à travers deux dispositifs : d'unepart, le Contrat de DéveloppementInnovation, un prêt d'une durée de sixans, sans garantie ni caution person-nelle, compris entre 40 000 et 400 000euros, qui facilite le financement desdépenses immatérielles (progiciels,équipement à faible valeur de revente,matériels, études, mise aux normes,frais de recrutement, formation…) et lefinancement des besoins en fonds deroulement. D'autre part, le Fonds deGarantie International, tout récemment

créé pour soutenir la croissance desPME qui souhaitent conquérir de nou-veaux marchés (financements garan-tis jusqu'à 60 %). Ce Fonds regroupedésormais l'ensemble des dispositifsde garantie d'OSEO qui relèvent decette finalité : garantie des finance-ments bancaires moyen et long terme;garantie des crédits de parrainage pourle préfinancement de commandes àl'export ; garantie sur les lignes d'en-gagements par signature ; garantie desapports en fonds propres à une filialeétrangère (Fasep).Ces dispositifs viennent compléter lesoutien apporté aux entreprises inno-vantes, le plus souvent exportatrices,à travers les aides à l'innovation et leFonds de Garantie Innovation créé en2006. OSEO permet ainsi aux entre-prises les plus dynamiques de gran-dir et se développer pour mieux affron-ter la concurrence.

CONTACTS :> FRANCIS LEMAIRE [email protected]> THIEN-MY PHAN - [email protected] > DIRECTIONS RÉGIONALES OSEO -www.oseo.fr

FINANCEMENTS

Dès sa création en 2005,OSEO, issu durapprochement entrel'Anvar, la Banque duDéveloppement des PMEet sa filiale Sofaris, s'estdonné pour mission, avecses partenaires bancaires,de financer etd'accompagner les PME à toutes les étapesdécisives de leurexistence : création,innovation,développement (y comprisà l'international),transmission. Sa gammede produits et de servicess'est sensiblementenrichie, chacun d'euxayant vocation à favoriserla croissance et la compétitivité des entreprises.Dans chaque Région, les équipes d'OSEOtravaillent en réseau avecl'ensemble des banquierset des acteurs publics etprivés qui agissent enfaveur des PME.

Appui aux PME : les priorités d’OSEO2006 : forte croissance de l'activité d'OSEO en faveur des PME. Deux grandes priorités pour 2007 :le soutien à l'innovation et à l'international.

150 PMI et 14 régions engagées, une trentaine de partenaires associés… Acamas voit grandet ne cesse de prendre de l'ampleur. Au total, 600 PMI pourront bénéficier du programme.

CARTE D’IDENTITÉ

RÉGIONS aveclesquelles des accordsont d'ores et déjà étésignés Source : Acamas

Anté-création Création > 3 ans Développement

Concourscréation

Recherche & faisabilité

Projet & recrutement

PPA GarantieInnovation CDI

nouveaux produits

Aidecréateur

Financement des investissements immatériels de l’innovationUn continuum dans le financement des projets de la jeuneentreprise innovante Pour pallier les

insuffisances du marchédans les phases les plusrisquées - PPA : Prêt Participatifd’Amorçage, - CDI : Contrat deDéveloppementInnovationSource : OSEO

Parole

«L'industrie est le moteur du progrès et de la croissance des pays développés. L'industrie mécanique est une pièce maîtresse de ce moteur.»Yvon JACOB, président du Groupe des fédérations industrielles (GFI) et de la Fédération des industries mécaniques (FIM)

FINANCEMENT

L'alternative CMGM-Crédit coopératif

2L'action conjointe de la CaisseMutuelle de Garantie de la

Mécanique (CMGM) et d'Oséo-Garantiepermet de couvrir, jusqu'à 85 %, les risquesdes banques lorsqu'elles cautionnent lesmarchés industriels des entreprises. Cetteintervention permet d'assurer à l'entrepriseun levier de financement efficace, deremplacer les garanties personnellesdemandées au chef d'entreprise et de faciliterles relations entre la banque et l'entreprise.La CMGM a ainsi permis à Vallet Pharma,constructeur d'équipements notammentpour les industries de la pharmacie et lachimie fine situé à Villeurbanne, d'obtenir lamise en place, par le Crédit coopératif, d'uneligne de cautions bancaires, ainsi qu'un crédità moyen terme destiné à financer son besoinen fonds de roulement. Tél. : 01 47 17 67 [email protected]

DÉVELOPPEMENT

Connaissez-vous Acamas ? Lancéen 2005 par la Fédération des industriesmécaniques (FIM), avec le soutien duCentre technique des industries méca-niques (Cetim), ce programme d'ac-compagnement des PME, qui s'étendsur trois ans, propose aux dirigeants dePME de mener une réflexion généraleleur permettant de se repositionner surdes secteurs qui conviennent mieux àleur capacité de production. Uneréflexion qui porte sur trois axes majeurs:stratégie de l'entreprise, évolution desmétiers et des technologies nouvelles,développement des technologies de l'in-formation et de la communication.

UN PROGRAMME À DIMENSIONNATIONALEDestiné à toutes les PME mécani-ciennes, les entreprises sous-traitantes,les fabricants de composants et les cons-tructeurs de biens d'équipement, Aca-mas est une opération d'ampleur natio-nale avec des déclinaisons régionales.Sa mise en œuvre associe des partenai-res nationaux et régionaux qui concou-rent au financement d'actions adaptéesaux spécificités et besoins locaux desentreprises. Fin 2006, quatorze régions étaient enga-gées dans le programme national Aca-mas. Une trentaine de partenaires sontactifs, parmi lesquels les comités méca-niques ou comité métallurgie (Pays-de-la-Loire), les centres techniques asso-ciés (Cetim-Cermat et Cetim-Certec), les

Acamas : un programme pour aider lesPME à relever leurs défis

structures régionales (CCI, CRCI,UIMM…), les organismes porteurs desdynamiques de filières de marchés (Per-foEst, Performance 2010, Pôle Autorégion Centre…). Une concertation existeavec plusieurs pôles de compétitivité(EMC2, Pôle Auto Haut de Gamme,Véhicule du futur, Viaméca…).

CONTACT :> MICHEL MOUSSET (ACAMAS)[email protected]

Consommation d'énergie pour la MécaniqueLa consommation d'énergie représente environ 1,5 % du chiffre d'affaires toutesénergies confondues. La mécanique est assezpeu sensible, dans son ensemble, à l'impactdes hausses de l'énergie sur ses coûts derevient. Les professionnels du traitementthermique et de la forge sont les plusconcernés. Par ailleurs, la mécanique produitles équipements destinés aux processindustriels et en améliore constamment leurefficacité énergétique pour faire baisser lesconsommations d'énergie chez ses clients.

Toutes énergies (y compris carburants)

35 %29 %

20 % 12 %

Transports et logistique

Fabrication force motrice

Fabrication thermique

Chauffage des locaux

3 % Éclairage1 % Autres

moyens

58 000 entreprisesaccompagnées

4,4milliards d'eurosd'engagementsdirects

10,5milliards d'eurosde financementsaccompagnés àmoyen et longterme

PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE

Dépôt de brevets : + 3,3 % en 2006

2Selon les chiffresde l'Institut

national de lapropriété industrielle(INPI), le nombre debrevets déposés pour des personnes moralesa augmenté de 3,3 % en 2006, pouratteindre le chiffre de 17 245 brevets. Les marques ont également connu unecroissance de 3,9 %. Quant aux dessins et modèles, ils augmentent de 4,5 % parrapport à 2005.

OPINION

Perception des risques : le public plus sévère

2Publiés en février 2007, les résultats del'étude PERPLEX sur la perception des

risques par le public et les experts révèlent une plus grande « sévérité » de la part du public. Par rapport aux experts, le public juge les risquesplus élevés, accorde moins sa confiance auxautorités et estime plus souvent que la vérité n'est pas dite sur les dangers. Cette enquête a été menée auprès de 2 000 personnes dont la moitié était issue de la constitution d'unéchantillon représentatif de la population françaiseet l'autre moitié était composée de personnestravaillant à l'IRSN, l'AFSSA, l'INVS, l'INERIS et l'INRA. Synthèse des résultats et rapport complet disponibles sur www.ineris.fr

News N°1 23/04/07 17:50 Page 8

Page 6: VOLONTAIRES INTERNATIONAUX Passeport pour l'Export

AVRIL - MAI 2007 // MÉCASPHÈRE // 1110 // MECASPHÈRE // AVRIL - MAI 2007

AFNOR, UNM, qui fait quoi ?L'association française denormalisation (AFNOR)coordonne les actions desbureaux de normalisationsectoriels et publie lesnormes élaborées au sein deces bureaux. L'UNMprépare, dans son domainede compétence, les normes

françaises, européennes ouinternationales qui donnentaccès aux différentsmarchés concernés.L'UNM réunit les partenairessocio-économiques(fabricants, utilisateurs,pouvoirs publics, centres decompétence…) pour prendre

News

Les PME ont-t-elles intérêt à parti-ciper à l'élaboration des normes ?Philippe Contet : Quand une PMEparticipe aux travaux, sa voix comptetout autant que celle des experts desorganismes publics ou des grandsgroupes, lesquels peuvent égalementêtre des clients de ces PME.

En quoi est-ce important pour unePME que son client sache qu'ellemaîtrise les normes ?P.C. : Bien connaître le fonctionnementdu système normatif, l'articulation desnormes entre elles et le contenu desnormes est une marque de profes-sionnalisme vis-à-vis des clients. Et de confiance : un produit conformeaux normes est sensé répondre aux exi-gences techniques, voire réglementaires. Cela permet de faciliter les relationsclients / fournisseurs, de simplifier larédaction des cahiers des charges tech-niques et de gagner des marchés.L'exemple de l'entreprise Etna Indus-trie, spécialisée dans les systèmes decommandes hydrauliques pour dis-joncteurs THT, est significatif. Grâce à son investissement dans lestravaux de normalisation, cette PMEde 60 personnes a réussi à s'imposerdans de nombreux pays où les normessont indispensables comme les USAet la Corée du Sud.

Au quotidien, quels avantages retireune entreprise qui s'engage en nor-malisation ? P.C. : Les bénéfices sont nombreux.Par exemple, le groupe Rabourdin,spécialisé dans la fabrication d'élé-ments standards pour les moules d'in-jection plastique et d'outillages depresse, rappelle régulièrement sonintérêt économique à proposer à saclientèle des produits normalisés. Saparticipation active aux travaux de nor-

malisation lui a permis de faire pren-dre en compte certaines caractéris-tiques de ses produits, de prévoir entemps utile, des changements néces-saires sur ses produits, de confronterses expériences avec ses clients ou sesconfrères.

Comment cela se passe t-il ? P.C. : Prenons l'exemple du groupeFacom, fabricant d'outillage à main : laprésidence de la commission de norma-lisation UNM «outillage à main» luidonne un rôle moteur dans le domaine.En effet, la connaissance des normes quivont paraître lui permet de délivrer desproduits conformes dès la sortie de lanorme. Par sa participation aux travaux,Facom agit sur le contenu des normes etévite ainsi des modifications non maîtri-sées de ses produits.

Finalement, quelles recommandationsdonnez-vous aux PME ? P.C. : Dans le contexte de la mondialisa-tion, la normalisation simplifie les échan-ges. Ne laissez pas aux autres, le soind'imposer leurs vues, les caractéristiquesde leur produits… N'hésitez pas à vousengager : tous ceux qui se sont lancés etont pu défendre leurs produits sontaujourd'hui les meilleurs promoteurs del'action en normalisation. L'expérience lemontre : il vaut vraiment mieux êtremeneur que suiveur !

CONTACT :> PHILIPPE [email protected]

«Normalisation : PME, votre voix compteautant que celle d'un grand groupe»

INTERVIEW

PHILIPPE CONTETUNM

Fruit d'un consensus entre les acteurs d'un marché, la norme représente le meilleur compromis entre les besoins des clients et les possibilités des fabricants. D'où l'importance de participer aux travaux de normalisation. Entretien avec Philippe Contet,Directeur général de l'Union de Normalisation de la Mécanique (UNM).

Parole

« Bien connaître, le fonctionnement du système normatif est une marque de professionnalisme vis-à-vis des clients. »Philippe Contet, UNM

en compte leurs besoins.Elle anime un réseaud'experts, nommé par cesmêmes partenaires, afin de préparer les normes NF,EN et ISO, et sélectionne lesmeilleurs outils pourpromouvoir les positionsfrançaises à l'international.

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V.I.E : passeport pour l'export1I UNE SOLUTION BON

MARCHÉ et peu contraignantepour prospecter à l'étranger. Voilà ceque propose Ubifrance avec ledispositif V.I.E (Volontariatinternational en entreprise). Cedispositif prend toute sa dimensiondans le contexte de la mondialisationqui oblige les entreprises à porter leurregard au-delà de l'Hexagone.

2I AVEC LA FIM, LES V.I.ETRAVAILLENT pour plusieurs

entreprises, ce qui réduit un peu plusleur coût. La Fédération des industriesmécaniques s'occupe de les recruter,de les former, de leur trouver un pointde chute et de régler leursindemnités. Un système quifonctionne avec succès depuis 1994.

3I D'UN CÔTÉ, DES JEUNESMOTIVÉS désireux d'avoir une

expérience à l'étranger. De l'autre, desentreprises soucieuses de sedévelopper sur des marchés, sansdisposer de moyens importants. V.I.Ede la FIM et responsables d'entreprisetémoignent de leur expérience.

DOSSIER

News N°1 24/04/07 9:15 Page 10

Page 7: VOLONTAIRES INTERNATIONAUX Passeport pour l'Export

Les 10 premières destinations

États-Unis Chine

Allemagne Royaume Uni

Belgique Italie

Japon Mexique

Maroc Espagne

Répartition des affectations par zones géographiques

22 %

42 %

15 %

6 %

12 % 3 %

12 // MECASPHÈRE // AVRIL - MAI 2007

DOSSIER

V oilà un septennat que l'on peutqualifier de globalement positif.17 000 jeunes ont bénéficié dudispositif V.I.E (Volontariat inter-

national en entreprise) depuis sa création en2000. Pour la deuxième année consécutive, lenombre de volontaires a fortement augmenté :+ 28 % en 2006 et + 30 % en 2005.

Intégrer l'international dans sastratégieLe V.I.E constitue le prolongement sous formecivile du CSNE (Coopérant du service natio-nal en entreprise). Il permet de confier à un(e)jeune de 18 à 28 ans une mission de six moisà deux ans, qui concourt à développer l'en-treprise sur des marchés étrangers : étude etprospection de nouveaux marchés, renforce-ment technique ou commercial d'équipes locales en place, recherche de partenaires, d'agents ou de distributeurs, création et miseen place de bureaux…« Alors que la globalisation des marchés impose de plus en plus une présence sur leterrain, les PME françaises perdent souventdes opportunités de contrats, faute de suivicommercial, ou faute d'avoir détecté à tempsune niche sur un marché, explique Louis-

Michel Morris, directeur général d'Ubifrance,l'Agence française pour le développementinternational des entreprises. Le dispositifV.I.E leur offre la possibilité d'intégrer la pro-spection des marchés internationaux dansleur stratégie. » En effet, il prévoit une exonération des impôtset des charges sociales en France, ainsi que lapossibilité d'intégrer une grande partie desdépenses induites par la mission dans le cré-dit d'impôt export (voir encadré), pour lesentreprises de moins de 250 salariés et réali-sant un chiffre d'affaires inférieur à 50 millionsd'euros. Par ailleurs, le volontaire n'est pasconsidéré comme faisant partie des effectifsde l'entreprise. La formule V.I.E est donc unesolution de recrutement de compétences dehaut niveau, à moindre coût et à moindrerisque.

Des solutions réservées aux PMEPour les jeunes, c'est un moyen efficace des'insérer sur le marché du travail. En effet,selon les enquêtes d'Ubifrance, 95 % desanciens volontaires estiment que cette expé-rience a facilité leur insertion professionnelle,et 70 % se voient proposer un poste par leursociété d'accueil à l'issue de leur mission.

« Les entreprises intègrent progressivementcette formule dans leur politique de ressour-ces humaines, estime Louis-Michel Morris.Pourtant, nous constatons que beaucoup dePME connaissent encore mal le dispositif etses avantages, même si elles représentent 60 % des sociétés y ayant recours. » Faciliter l'accès de ces entreprises au V.I.Edevient donc l'une des priorités d'Ubifrancequi propose des solutions qui leur sont réser-vées. Ainsi, l'Agence propose le soutien desConseillers du Commerce Extérieur pour par-rainer des jeunes, lorsque l'entreprise nedispose pas de cadre sur place. Ce tutorat per-met de solliciter des structures agréées parUbifrance, telles les filiales de grands grou-pes, pour accueillir le volontaire. Enfin, lesPME peuvent obtenir l'affectation d'un V.I.Eà temps et à coût partagé (voir article p 13 et14). Actuellement, seules 4,6 % des PME fran-çaises exportent leurs produits, et parmi elles,une sur deux ne vend que dans un seul pays.Le potentiel est donc considérable : le V.I.E asans doute de beaux jours devant lui.

Pour plus d'information > 0810 659 659, (n° Azur) > [email protected], www.ubifrance.fr

Combien ça coûte ?De 1 455 euros pour une affec-tation au Maghreb à 3 250euros pour un poste à NewYork. Voilà ce que coûte enmoyenne un V.I.E à une PMEpar mois, hors les frais opéra-tionnels (fonctionnement dubureau d'accueil, déplacementdans le pays…). Sont ainsi à la charge desentreprises : les frais devoyage et le transport desbagages, les frais de gestion et

de protection sociale à l'étran-ger, ainsi que l'indemnité ver-sée au V.I.E qui dépend de lazone géographique (taux dechange et coût de la vie).

LE V.I.E EST EXONÉRÉ D'IM-PÔTS ET DE CHARGES SOCIA-LES EN FRANCE. L'ensemble du budget peutêtre intégré dans une assu-rance-prospection Coface. Dans certains cas, le V.I.E

bénéficie de subventionsrégionales, pouvant prendreen charge jusqu'à 50 % de soncoût. Enfin, le recours à unV.I.E ouvre droit au crédit d'im-pôt export, mesure destinéeaux PME qui engagent desdépenses de prospection com-merciale afin d'exporter. Elleleur permet de bénéficier d'uncrédit d'impôt plafonné à 40 000 euros, égal à 50% desdépenses engagées.

Comment ça marche ?Vous souhaitezrecruter un V.I.E ?Pour cela, vousdevez préalablementadresser unedemande d'agré-ment à Ubifrance.Les formulaires sont téléchargeables sur le site www.ubifrance.fr.Cet agrément estvalable 5 ans. Vouspouvez ensuiteconsulter et sélec-tionner parmi 45 000 candidats les CV sur le siteinternet d'Ubifrance,et déposer une offrede mission. Ubi-france peut égale-ment effectuer unepremière sélectionparmi les candidatureset promouvoir lamission offerte parl'entreprise dans lesécoles dont la spé-cialité correspond au profil recherché.

UNE FOIS LE CANDI-DAT SÉLECTIONNÉ,Ubifrance et l'entre-prise se mettentd'accord sur unemission qui tientcompte du cadreglobal du dispositif

V.I.E, des contrainteslocales et des objec-tifs de l'entreprise.Ubifrance établitensuite une estima-tion budgétaire.Une fois le projetfinalisé, le dossierest transmis auxéquipes d'Ubifrancequi en assurent lagestion administra-tive, sociale et logis-tique (billet d'avion,protection sociale,versement desindemnités). La prise en chargedu volontaire com-prend également lesuivi des difficultéspouvant surgirdurant sa mission(rapatriement sani-taire, conflit entre le volontaire et sonentreprise, parexemple), et l'orga-nisation, si néces-saire, du transfert du V.I.E d'un pays d'affectation à unautre chez unclient… La cellule V.I.E/PMEd'Ubifrance vouspropose de vousaccompagner tout au long de votre démarche.

V.I.E : PASSEPORT POUR L'EXPORT 17 000

jeunes ont bénéficié du dispositif V.I.E(Volontariat international en entreprise)depuis sa création en 2000.

4,6 %des PME françaises exportent leurs

produits, et parmi elles, une surdeux ne vend que dans un

seul pays.

AVRIL - MAI 2007 // MÉCASPHÈRE // 13

DOSSIER

Difficile d'ignorer la prospection des marchés internationaux à l'heure de la

mondialisation, même pour les petites entreprises. Le dispositif V.I.E

(Volontariat international en entreprise) permet aux PME d'intégrer les

marchés extérieurs, proches ou lointains, à leur stratégie de

développement. Et ce, au moindre coût.

LOUIS-MICHELMORRIS, directeurgénéral d’Ubifrance

IV.I.E MODED'EMPLOI

“B eaucoup d'entreprises dela mécanique n'ont pasforcément besoin oun'ont pas les moyens de

prendre un jeune volontaire à plein temps. »Forte de cette constatation, la FIM propose àses adhérents, depuis 1994, de mettre à dispo-sition des jeunes ingénieurs souhaitant effec-tuer une expérience professionnelle de lon-gue durée à l'étranger. Et ce, à temps partagéentre plusieurs entreprises. A ce jour, ellessont 243 à avoir confié 345 missions à 46 jeunes recrutés par la FIM. Six volontaires sontactuellement en poste : trois en Chine, un enAlgérie, un en Turquie et un au Brésil.

Des pays cibles« Chaque année, nous déterminons des payscibles, à partir de nos enquêtes export-mar-chés, explique Anne de La Salle, chef de ser-vice « V.I.E-marchés internationaux » à la FIM.Par exemple, la Chine et la Russie reviennentrégulièrement ces dernières années. Nousrecrutons ensuite des jeunes par l'intermé-diaire du site Internet d'Ubifrance et nous lesproposons à nos adhérents ». En général cinq entreprises se partagent lesservices du volontaire. Pourquoi cinq ? « Parceque cela facilite l'organisation du jeune quipeut consacrer une journée par semaine parentreprise », répond Anne de La Salle. Coût

Partager un jeune volontaire à l'étranger entre plusieurs entreprises. Voilà ce

que propose la FIM à ses adhérents depuis 1994. Tout en prenant en charge le

recrutement, la formation et la gestion administrative de ces opérations.

ILes volontaires de la FIM

de l'opération pour chacune : de 14 000 à 21 000 euros par an, tout compris (rémuné-ration et frais professionnels) en fonction despays où ils partent.Chaque société fixe au volontaire avant sondépart les objectifs qu'il doit atteindre. Elaborépar les deux parties, ce cahier des charges estannexé au contrat signé entre l'entreprise etl'association Promeca, la filiale commercialede la FIM qui gère ces opérations.

Des ingénieurs mécaniciens deformationAvant leur départ, les jeunes restent pendantdeux à trois mois à la Fédération. D'une part,ils prennent contact avec les entreprises inté-ressées et, d'autre part, ils passent 4 à 5 joursdans chaque société qui leur confie une mis-sion, pour bien les connaître. La FIM ne recruteque des ingénieurs mécaniciens de formationayant le goût du travail commercial de terrain.Et c'est tout l'enjeu de la réussite du bon recru-tement ! Une fois en poste, ils rendent compteà chaque entreprise une fois par mois de leuractivité, en fonction des objectifs qui leur ontété assignés. En milieu de mission, ils revien-nent en France, pour faire le point avec lesentreprises. « Nous conseillons égalementaux entreprises de leur rendre visite », indiqueAnne de La Salle. La FIM s'occupe de toute l'ingéniérie de

Source : Ubifrance

Source : Ubifrance

Dossier N°1 24/04/07 8:41 Page 12

Page 8: VOLONTAIRES INTERNATIONAUX Passeport pour l'Export

AVRIL - MAI 2007 // MÉCASPHÈRE // 1514 // MECASPHÈRE // AVRIL - MAI 2007

DOSSIER V.I.E : PASSEPORT POUR L'EXPORT

Ils ont été recrutés comme volontaires par la FIM. Elles

ont été utilisatrices de leurs services. Le V.I.E vu des

deux côtés. Témoignages.

IV.I.E : La preuve par le terrain

Du côté des entreprises

Antonio Mendes Nazare,directeur commercial et marketing, ActiCM

« Nous avons actuel-lement 3 V.I.E :

un en Allemagne àtemps plein, un au Bré-sil et un en Chine entemps partagé par l'in-termédiaire de la FIM.La formule V.I.E estintéressante, car ellepermet d'approcher de

nouveaux marchés sans s'engager lourde-ment. C'est également un bon moyen pourrecruter des jeunes.Par ailleurs, en passant par la FIM, nous par-tageons les coûts avec d'autres entreprises etnous nous déchargeons des tâches adminis-tratives. Mais bien entendu il est indispen-sable de garder un contact permanent avec leV.I.E tout au long de sa mission, qu'elle soità temps plein ou à temps partagé. »

« Au moment de chercher un emploi,j'hésitais entre m'orienter vers un

3ème cycle en commerce international outrouver un poste pour apprendre la pra-tique commerciale sur le terrain. Les mis-sions proposées par la FIM alliaient letechnique et le commercial. C'est une bonne expérience pour com-mencer dans la vie active : représenter sixsociétés et six activités différentesdemande de l'organisation, le sens desresponsabilités et la capacité à suivre desprojets. Depuis, j'ai créé une société de service enTunisie et je travaille toujours pour cinqdes sociétés de mon V.I.E. »

Alexandre Bellemin-Laponnaz, 27 ans,diplômé de Centrale Marseille spécialité méca-

nique, Mastère spécialisé entrepreneuriat à

l'EM Lyon. V.I.E FIM en poste au Brésil.

« Le V.I.E est le contrat rêvé pour toutjeune diplômé qui veut une expé-

rience sérieuse à l'international. Celui dont je bénéficie actuellement m'ap-porte une dimension internationale etcommerciale, me donne confiance dansmes capacités et mes compétences. Il me permet de faire la preuve de monesprit entrepreneurial et de mon auto-nomie.»

Marjorie Falbierski, 25 ans, diplômée de

l'école d'ingénieur Icam (Institut Catholique

des Arts et Métiers). V.I.E FIM en Pologne jus-

qu'en 2006. Embauchée par Kremlin Rexson

« Le V.I.E m'a permis de partir rapi-dement à l'étranger, dans des condi-

tions avantageuses, en termes de salaire,de couverture sociale et de suivi. Dès lepremier contact avec la FIM, j'ai senti quec'était une bonne structure qui ne m'en-verrait pas sans préparation et sans sou-tien à l'autre bout de l'Europe. J'ai appré-cié l'ambiance un peu «familiale». Maissurtout, j'ai aimé que le poste proposé nesoit pas figé. C'est à nous de construirechaque projet et de le mettre en valeur.Cela étant, j'ai rapidement pris consciencequ'il était fondamental de garder uncontact constant avec les sociétés pour les-quelles je travaillais, de ne pas s'enfermer.Aujourd'hui, je m'occupe du développe-ment technique de la zone Europe de l'Estde Kremlin Rexson.»

“LE V.I.E EST LECONTRAT RÊVÉ POURTOUT JEUNE DIPLÔMÉQUI VEUT UNEEXPÉRIENCE SÉRIEUSE À L'INTERNATIONAL.”

ALEXANDRE BELLEMIN-LAPONNAZ, 27 ANS

« Depuis trois , nous utilisonsdes V.I.E de la FIM en Tuni-

sie et en Algérie, comme technico-commerciaux : études de marché,de la concurrence, prospectioncommerciale et développement demarché, prise de contact avec lesclients existant…

L'un d'eux, Thomas Peix, estdevenu notre agent en Tunisie.Nous envisageons aujourd'huid'engager un V.I.E en Libye.Pour que cela fonctionne, il fautque le jeune aime le travail qu'onlui propose, qu'il ait le goût de l'aventure et de l'autonomie. »

Henri dePoncheville,directeur

commercial Europe

Nord/Est et Asie,

Kremlin Rexson

« Le V.I.E estune bonne

solution, car pastrop onéreuse, tout en procurant un tra-vail de qualité. Nous utilisons à la fois lesV.I.E de la FIM mais aussi des V.I.E àtemps plein que nous pouvons embaucherpar la suite, comme Marjorie Falbierski.Celle-ci est à présent chargée du dévelop-pement technique des Pays d’Europe cen-trale et orientale (PECO) à partir de notrefiliale polonaise de Varsovie, où elle estdétachée, après y avoir été testée en tantque V.I.E FIM durant 18 mois. Le dispositif de la FIM est en effet appro-prié lorsqu'on cherche une plus grandetechnicité. La Fédération dispose en effetd'une culture technique qui lui permet desélectionner les bons candidats. »

l'opération : elle sélectionne et embauche leV.I.E, règle les indemnités à Ubifrance,trouve un bureau local soit dans une Mis-sion économique, un correspondant ouun adhérent de la FIM, ou dans unegrande entreprise (et ce n'est pas tou-jours facile !), donne au V.I.E les moyensfinanciers et techniques de sa mission (enve-loppe budgétaire pour ses frais profession-nels, ordinateur et téléphone portable, etc.)puis répartit la somme entre les entreprisesparticipantes.

5 nouveaux V.I.E pour 2007L'un des jeunes V.I.E de la FIM est actuelle-ment en poste à Pékin et est hébergé parAreva. « Il travaille pour 4 entreprises four-nisseurs du secteur nucléaire et pour le GIIN(Groupement intersyndical de l'industrienucléaire), précise Anne de La Salle. Nous souhaitons renouveler de plus en plus ce type d'opération : inciter les entreprises d'une mêmeprofession à se regrouper pour faire travaillerun volontaire dans un pays.» Le gage d'uneinformation plus homogène et donc plus pro-ductive. Pour cette année, la FIM enverra 5 nouveauxV.I.E au Maroc, en Russie, en Inde, en Algé-rie et au Brésil. Elle est par ailleurs ouverte àétudier tout projet d'une profession qui sou-haiterait se partager un jeune V.I.E dans unpays donné. Avis aux amateurs.

Pour plus d'information > ANNE DE LA SALLE, 01 47 17 60 [email protected]

Tous azimutsAU COURS DES 13 ANS, LES 46 JEUNES SE SONT RÉPARTIS DE LA MANIÈRE SUIVANTE :

2 17 en Europe (4 en Allemagne, 4 en Russie, 3 en Turquie, 2 en Pologne, 1 en Espagne, 1 en Italie, 2 en Roumanie)

2 17 en Asie (8 en Chine, 5 enInde, 2 au Japon, 1 en Corée, 1 enThaïlande)

2 5 en Amérique (1 aux Etats-Unis, 2 au Brésil, 1 en Argentine, 1 au Mexique)

2 6 en Afrique (3 au Maroc, 1 enAlgérie, 1 en Tunisie, 1 en Afrique du Sud)

2 1 au Moyen-Orient(Iran)

Thomas Peix, 26 ans, diplômé de l'EIGSI

(Ecole d'ingénieur en génie des systèmes

industriels). V.I.E FIM en Tunisie jusqu'en

2006. Fondateur et gérant d'une société de

service en Tunisie

Evolution du nombre de V.I.E. en poste depuis 2001

28 %

30 %

18 %

4500

4000

3500

3000

2500

2000

1500

1000

500

0

10 %

2 0

85

2 2

90

2 6

94

3 5

12

4 4

90

Du côté des jeunes

ANTOINE BELLEMIN, VIE Brésil et Christine Lagarde, ministre déléguéau Commerce Extérieur en visite au Brésil du 1er au 6 février 2006.

Cré

dit

ph

oto

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aulo

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s.

Source : Ubifrance

Jean-Michel Lleu, responsable zone export Sulzer Pompes

Dossier N°1 24/04/07 8:41 Page 14

Page 9: VOLONTAIRES INTERNATIONAUX Passeport pour l'Export

16 // MECASPHÈRE // AVRIL - MAI 2007 AVRIL - MAI 2007 // MÉCASPHÈRE // 17

Partenariat autourdes composites Le groupe Institut de Soudure,expert en contrôles nondestructifs, et le Pôle dePlasturgie de l'Est (PPE),centre spécialisé dans lesmatériaux composites,s'associent pour créer uneentité dans le domaine ducontrôle non destructif descomposites. Objectifs :développer des méthodes de contrôle adaptées auxcomposites ; participer à desprogrammes de R & D ; et déployer ces techniquesdans l'industrie (prestationsde services). Le projet estsoutenu par les principauxgroupes industriels du secteurde l'aéronautique. Le futur centre (ouverturecourant 2008) devrait eneffet contribuer audéveloppement descomposites dans ce secteurdont l'intérêt pour cesmatériaux est évident (gainde poids et de résistancemécanique). Ce développement butaitjusqu'à maintenant sur lafaiblesse des moyens decontrôle disponibles. Descontrôles pourtantindispensables compte tenudu niveau de fiabilité visé.

QUELLES TECHNOLOGIES À L'HORIZON 2010

Contact

L'industrie est confrontée

à triple défi : économique, avec

la concurrence des pays à bas

coûts ; technique avec le déve-

loppement de matériaux

sophistiqués ; environnemen-

tal avec la multiplication des

réglementations. Un triple défi

dont il faut tenir compte

lorsqu'on choisit son procédé

de soudage, et que les quatre

solutions innovantes étudiées

dans les laboratoires de l'Ins-

titut de Soudure permettent de

relever.

RUPTURE TECHNOLOGIQUELe Friction Stir Welding (FSW)

ou soudage par friction mal-

axage est la plus novatrices de

ces solutions. Véritable rupture

technologique, ce procédé d'as-

semblage se déroule sans

fusion du métal. Une caracté-

ristique qui apporte une solu-

tion radicale à l'assemblage des

alliages d'aluminium, les pro-

cédés classiques n'apportant

pas de réponses satisfaisan-

tes. L'aéronautique, le spatial,

les transports terrestres, la

construction navale…, les indus-

tries friandes de ces alliages se

montrent donc très intéressées

par le FSW. A noter l'autre point

fort de ce procédé : sa prop-

reté (pas de métal d'apport,

pas de gaz de protection, pas

de fumées). Plusieurs entre-

prises ont déjà pu évaluer les

avantages du FSW sur leurs

applications en s'appuyant sur

les moyens du centre dédié à

ce procédé de l'Institut de Sou-

dure.

LA PRODUCTIVITÉ, UN AUTRE DÉFILe soudage par «laser hybride»,

répond lui aussi aux attentes

des industriels mais sur le plan

de la productivité : il combine

les avantages du laser (pro-

ductivité, faible échauffement,

faible déformation, automati-

sation), à ceux du soudage à

l'arc TIG ou MIG/MAG (flexibi-

lité, grande tolérance d'accos-

tage et de préparation des

bords). Le laser hybride est

appelé à fortement se déve-

lopper dans tous les secteurs

industriels et en particulier l'au-

tomobile.

Pour autant, les procédés

conventionnels à l'arc ne sont

pas en reste sur le plan de la

productivité si l'on considère

les améliorations qui leur ont

été apportées. Ainsi, variantes

high-tech du procédé conven-

tionnel à l'arc, les procédé TOP-

TIG et CMT permettent notam-

ment pour les tôles fines,

d'atteindre une vitesse de sou-

dage dépassant celle du MAG

pour une qualité équivalente à

celle du TIG !

CETIM Elisabeth Garnier, 03 44 67 36 82, [email protected]

ContactMichel Dijols, 03 82 59 86 20, [email protected]

CETIMPoint de convergencedes métiers, desconnaissances et desorganisations enmécanique, le Cetim estporteur de l'innovationmécanicienne au profitde la compétitivité desentreprises

Dans le prolongement de l'exercice «Technologies clés 2010 pour l'industriefrançaise» du ministère délégué à l'Industrie, le Centre technique des industriesmécaniques (Cetim) en collaboration avec la Fédération des industries mécaniques(FIM) a identifié 44 technologies prioritaires pour les entreprises de mécanique àl'horizon 2010.

INSTITUT DE SOUDURE Le groupe Institut deSoudure (750 personnes),apporte aux industrielsson expertise dans lesdomaines du soudage, des CND, de l'inspection et de la formationprofessionnelle.

SOUDAGE : LES PROCÉDÉS QUI BOULEVERSENTLA DONNE

Mutualiser le coût des étudessur le soudage

Implanté en Lorraine, le centre de R & D de l'Institut de Sou-dure propose aux industriels de participer à des étudesassociatives, c'est-à-dire de partager le coût d'une étude

sur un sujet d'intérêt commun. Ces études rencontrent un vifsuccès tel le projet SOFI qui associe sept partenaires et dontl'objectif est d'évaluer les procédés de soudage innovants (etnotamment le procédé laser hybride) pour l'assemblage destôles minces (applications automobile notamment).

RECHERCHE APPLIQUÉE

« Avec l'accélération desprogrès technologiques, lesconditions de la concurrenceinternationale changent denature. A présent, celle-ci sefonde essentiellementsurl'in-novation et la capacité à pré-senterde nouveauxproduitsetservices. En effet, la mondiali-sation desmarchésetdescapi-taux ne maintient aujourd'huisurle territoire françaisque desproductions ou des produitspossédantun avantage concur-rentiel certain. »Comme un écho à cette

réflexion d'Yvon Jacob, Prési-

dent de la FIM, le Cetim publie

l'étude «Technologies clés 2010

pour l'industrie française», réali-

sée en collaboration avec la FIM.

Son ambition : délivrer quelques

clés pour assurer un dévelop-

pement durable des entreprises.

Il en ressort huit briques princi-

pales regroupant 44 technolo-

gies, sur lesquelles les entrepri-

ses mécaniciennes devront

construire leur offre à l'horizon

2010.

2 1 et 2 MATÉRIAUX ET PROCÉDÉS DE FABRICATIONL'offre des matériaux comporte

des améliorations sur le plan des

caractéristiques comme l'allé-

gement, la tenue aux chocs, etc.

De réels changements comme

le remplacement d'un matériau

métallique par un polymère ou

un composite sont envisagea-

bles.

Côté procédés, les «classiques»

continuent de progresser

(machine 5 axes, formage à

grande vitesse avec des caden-

ces soutenues, etc.) ; leur simu-

lation numérique commence à

être adoptée dans les entre-

prises.

Quant aux robots, de nouvelles

tâches leur sont affectées : usi-

nage de pièces dans un envi-

ronnement sécurisé permettant

ainsi le travail avec des opéra-

teurs.

2 3 et 4ENTREPRISE ÉTENDUE ETDÉVELOPPEMENT DURABLECes deux poids lourds du

moment sont à la fois sources

d'opportunités et de menaces

pour le développement à moyen

et long termes du secteur de la

mécanique.

La coconception oblige tous les

fournisseurs à contribuer simul-

tanément à la création d'un

prototype. Le concept de déve-

loppement durable (méthodes

et technologies «soucieuses»

de l'impact sur l'environnement)

constitue une opportunité d'in-

novation malgré les contraintes

réglementaires notamment.

2 5OUTILS ET MÉTHODES DECONCEPTIONOutils et méthodes de concep-

tion et outils de contrôle et sur-

veillance du système de pro-

duction constituent deux

briques technologiques pas

directement liées au coeur de

métier de l'entreprise et qui

pourtant doivent être assimilées

rapidement pour pouvoir profi-

ter de solutions innovantes. Pour

cette première, modélisation et

simulation du produit procure nt

une optimisation virtuelle des

solutions avant réalisation phy-

sique.

2 6OUTILS ET MÉTHODES DECONCEPTIONL'instrumentation du procédé

permet de réaliser un produit

dans le temps escompté et de

respecter un cahier des charges

négocié sur des bases claires.

En outre, ces appuis technolo-

giques permettent de mainte-

nir l'outil de production. Pilotage

et adaptation en temps réel du

système de production pour

garantir la qualité du produit

sont les principaux progrès enre-

gistrés.

2 7MÉCATRONIQUECette discipline permet de conce-

voir, de valider et de fabriquer

de manière intégrée, des fonc-

tions dont les performances sont

assurées par un assemblage

optimal de composants méca-

niques, électriques, électro-

niques, informatiques ou autres.

2 8SYSTÈME D'INFORMATIONET DE CONNAISSANCEIl interconnecte en interne les

acteurs d'un projet, il suit la mar-

che de l'entreprise et il forma-

lise les compétences et les

savoirs pour les rendre accessi-

bles et utilisables en toute sécu-

rité : tels sont les avantages

dévolus à cette dernière brique

technologique.

Le guide ne donne évidemment

pas toutes les clés du savoir.

C'est avant tout un moyen de

communication au bénéfice des

PME. Une démarche qui vise à

faciliter l'accès de tous aux infor-

mations stratégiques.

Le GIS Cimeo : un nouvel élan pour la mécatronique

C ’est au cœur de la plus importanteconcentration « industrie - formation- recherche » en mécatronique qu'a

été annoncé le partenariat.Le Cetim, Thésame, le CTDec, C4i, Polytech'-Savoie, l'Agence économique départemen-tale de Haute-Savoie, le GIE Électronique etdéveloppement et le pôle de compétitivitéArve Industries ont, en effet, divulgué àAnnecy la création du groupement d'intérêtscientifique Cimeo en Haute-Savoie le 29 jan-vier 2007. Cette nouvelle structure permet-

tra, notamment de réaliser des projets inno-vants au service de ses cotisants.Cimeo devrait, par ailleurs, permettre de rem-plir d'autres objectifs comme la labellisation deprojets mécatroniques du pôle Arve Industries.Cette nouvelle plate-forme s'accompagne dela mise en place d'un centre de ressources àAnnecy. Une équipe de cinq personnes ratta-chée au Cetim travaillera dans les bureaux dePolytech'Savoie, et également de Thésame.

Olivier Duverger, 03 44 67 36 82, [email protected]

INNOVATIONS TECHNIQUESEn actions

« Notre vocation estd'apporter auxindustriels lasolution qui leurpermettrad'accroître leurcompétitivitécomme par exemplel'assemblage de matériauxnouveaux ou demultimatériaux »Michel Dijols, directeur ducentre de Recherche etDéveloppement Industriels del'Institut de Soudure.

SOUDAGE PAR FRICTIONSTIR WELDING de profilés enaluminium dans le centre dédié à ceprocédé de l'Institut de Soudure.

Plus productifs, compatibles avec une plus large gamme d'alliages, respectueuxde l'environnement, telles sont les vertus de quatre nouveaux procédés de soudage actuellement à l'étude dans les labos de l'Institut de Soudure.

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Page 10: VOLONTAIRES INTERNATIONAUX Passeport pour l'Export

18 // MECASPHÈRE // AVRIL - MAI 2007 AVRIL - MAI 2007 // MÉCASPHÈRE // 19

RÉGLEMENTATION TECHNIQUE

Le matériel présente-t-il

un risque d'inflammation non

électrique ? Pour répondre à

cette question dans le cadre

de la directive ATEX 94/9/CE,

le fabricant de matériels des-

tinés aux atmosphères explo-

sives peut s'appuyer sur des

normes harmonisées.

La norme de base EN 13463-1

demande au constructeur de

réaliser une analyse du risque

d'inflammation lors du fonc-

tionnement de l'équipement.

Des risques de friction ou d'im-

pact sont identifiés ? Le cons-

tructeur doit alors déterminer

si l'énergie dissipée peut

enflammer une atmosphère

explosible.

LE PROGRAMME MECHEXLe programme MECHEX, auquel

ont participé l'INERIS, le HSL* ,

le PTB* et INBUREX* , a étu-

dié le processus d'inflamma-

tion par impact ou friction, sur

une large gamme de vitesses,

de forces, de nature de maté-

riaux et de tailles d'équipe-

ment. Durant les essais, plu-

sieurs paramètres ont été

contrôlés : la vitesse, les tem-

pératures… Ces essais ont per-

mis de tracer par exemple des

abaques indiquant les tempé-

ratures atteintes en fonction

de la vitesse de frottement et

de la charge, qui peuvent être

comparées aux températures

d'inflammation des ATEX dans

lesquelles le matériel va fonc-

tionner.

Dans la deuxième édition de la

norme EN 13463-1 vont figurer

des limites tenant compte du

binôme couple/vitesse de frot-

tement considéré, car les essais

menés dans le programme

MECHEX remettent en cause la

«limite» de 1m/s en dessous de

laquelle il n'y aurait plus de

risque d'inflammation (limite

figurant dans une note de la

norme EN 13463-5).

Il a par ailleurs été noté que la

température réelle d'inflam-

mation par frottement, appe-

lée «température critique d'in-

flammation», n'est pas corrélée

aux températures standard

d'autoinflammation données

habituellement pour les sub-

stances inflammables.

LA RECHERCHELe programme de recherche a

également permis de modéli-

ser le phénomène de friction.

Ce modèle prend en compte la

nature des matériaux utilisés,

la taille de l'équipement, les pro-

priétés de l'atmosphère explo-

sive, la vitesse, la charge et la

surface de friction considérée

en cas de dysfonctionnement.

A partir de ces données d'en-

trée, il calcule la température au

point de contact et la compare

à la température critique d'in-

flammation de l'atmosphère

considérée.

*Health and Safety Laboratories*Physikalish-TechnischeBundesanstalt*INBUREX Consulting GmbH est unesociété de conseil, internationale etindépendante, spécialisée dans lesecteur de la sécurité d'installationsindustrielles : protection contre lesexplosions, contre les incendies,sécurité des procédés, transport etstockage, gestion de la sécurité etlaboratoire.

Obligatoire depuis le 1er juillet 2003, la directive ATEX 94/9/CE, exige desfabricants de matériels destinés aux atmosphères explosibles (gaz, vapeurs, poussières combustibles …) d'examiner les sources d'inflammation non électriques (friction ou impact) créées par ces matériels, avant la mise sur le marché.

INERISL'INERIS a pour mission de contribuer à laprévention des risques queles activités économiquesfont peser sur la santé, la sécurité des personnes et des biens, et surl'environnement

ATEX : VOS ÉQUIPEMENTS SONT-ILSCONFORMES ?

ContactAure Aubry01 47 17 64 [email protected]

En actions

LIBRAIRIE

Des guides pourmieux comprendrela directive Piloté par la Fédération desindustries mécaniques (FIM),un groupe de travail élaboredes guides pratiques autourde la problématique ATEX. Cegroupe comprend notammentle Centre technique desindustries mécaniques(Cetim), l'Institut National del'environnement industriel etdes risques (Ineris), et desindustriels fabricants etutilisateurs de matériel ATEX.Ses dernière publications : • L'application et la mise enœuvre de la directive ATEX(champ d'application,exigences, marquage) ;• L'installation du matérielATEX ;• L'interface entre laréglementation ATEX pour lefabricant et ATEX pourl'utilisateur (faciliter ledialogue client/fournisseur,limite de fourniture) ;• Zones internes et ATEX (àvenir).

Les guides sont réservés auxadhérents de la FIM etaccessibles sur le sitewww.extranet.fim.net ou surdemande (coordonnées ci-dessous).

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Comment intégrer environnement, santé et sécurité dans une politique de management globale ? Bodycote Western Europe a résolu la question en décrochant la certification ILO-OSH 2001*. Une certification qui laisse la part belle à la participation des salariés.

AFAQ AFNORCertificationPremier organisme de certification en France et l'un des tout premiersau niveau mondial, AFAQAFNOR Certificationpropose une offrecomplète de certificationet d'évaluation (systèmes,produits, services,compétences) pour tousles secteurs d'activité.

BODYCOTE, LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ AUTRAVAIL INTÉGRÉES AU MANAGEMENT

CERTIFICATION

Le cas d'une turbine

C onstituée d'une par-tie mobile en alumi-nium et d'un carter

en alliage acier-aluminium,une turbine a été modéli-sée afin d'étudier le risquelié au frottement dû à l'in-troduction d'une pièce ouà la déformation du carteren cas de dysfonctionne-ment. Pour un diamètre departie mobile de 340 mmet une vitesse périphériquede 62 m/s, il a été consi-déré le cas d'une pièce en

acier-aluminium bloquéeentre le rotor et le cartergénérant une force decontact de 3,6 N. L'utilisa-tion du modèle a permisd'estimer une températureau point de contact d'envi-ron 415°C. En comparantcette température à la tem-pérature critique d'inflam-mation de l'atmosphèreconsidérée, il a été démon-tré qu'il n'y avait pas derisque d'inflammation.

ContactChristophe ProustClaire Petitfrere03 44 55 66 77www.ineris.fr

Déjà engagée dans les

démarches de certification

Qualité et Environnement,

Bodycote Western Europe

intègre désormais la dimen-

sion santé/sécurité. En choi-

sissant le référentiel ILO-OSH

2001 pour développer une

politique de management glo-

bal, elle devient la première

société industrielle du secteur

de la mécanique à obtenir ce

certificat au niveau mondial.

UNE LOGIQUE CORPORATE« Pour mener notre projet de

double certification environ-

nement et sécurité en France

et en Belgique (33 sites, envi-

ron 900 personnes), nous

avons su imposer notre choix

pour le référentiel ILO-OSH

2001 et son modèle de mana-

gement participatif » se sou-

vient la direction Qualité-

Sécurité-Environnement de

Bodycote Western Europe.

Pour cette entreprise leader

de traitement thermique, il

était impératif de construire

les systèmes de management

environnement et sécurité

ensemble, dans une logique

de certification globale. « Nous

avions la volonté de construire

notre système - et sa certifi-

cation - dans une logique «cor-

porate » : du site de la direc-

tion générale aux usines, le

même schéma devait pouvoir

s'appliquer à tous», commente

la direction de l'entreprise.

PARTICIPATION DESTRAVAILLEURSLa décision de favoriser le réfé-

rentiel du Bureau International

du Travail reposait en partie sur

la notoriété de l'organisme

auprès d'établissements de

prévention (CRAM, INRS), mais

surtout sur sa composante

«participation des travailleurs».

Outil résolument pratique, le

référentiel ILO-OSH 2001 place

l'homme au centre de l'organi-

sation. « Les salariés les plus

exposés, qui opèrent dans des

ateliers à risque, faisaient jus-

qu'alors l'objet de toutes les

attentions. Désormais, chaque

collaborateur, qu'il manipule

des pièces métalliques ou qu'il

travaille dans les bureaux,

trouve sa place dans le sys-

tème et devient partie pre-

nante de notre organisation »,

explique la direction générale

de l'entreprise.

ILO-OSH 2001 : le socle d'uneculture sécurité durable

Le management de lasécurité et de la santé autravail est un enjeu

majeur pour tout organismequi s'engage dans une démar-che de progrès. Il permet deprendre en compte des exi-gences de plus en plus com-plexes (juridiques, régle-mentaires, contractuelles…),tout en satisfaisant desbesoins et attentes du per-sonnel et de ses représen-tants. Il permet aussi d'iden-tifier et d'évaluer les risquesprofessionnels, financiers et

juridiques liés à la sécurité desbiens et des personnes.Développé par le BureauInternational du Travail, l'ILO-OSH 2001 est le seulréférentiel international adoptédans un cadre tripartite -pou-voirs publics, employeurs ettravailleurs - qui confère à cetoutil de progrès une légitimitésans équivalent. AFAQ AFNOR Certification adéveloppé, en accord avec leBIT, un référentiel de certifi-cation directement inspiré del’ILO-OSH 2001.

FORMALISER LE DIALOGUEL'ILO-OSH imposant une

approche systémique, Body-

cote a recherché les points

d'amélioration : pour y arriver,

l'entreprise a construit un dia-

logue interactif avec les sala-

riés et les partenaires sociaux.

Concrètement, les réunions

avec les représentants du per-

sonnel se sont enrichies d'un

chapitre environnement/sécu-

rité. « La démarche a bien été

comprise dans sa logique d'a-

mélioration continue, et elle

s'est naturellement intégrée »,

se réjouit la direction QSE de

Bodycote. Avec ce nouveau

volet, l'industriel, déjà titulaire

de nombreux certificats Qua-

lité, aéronautique, automo-

bile…, renforce encore sa répu-

tation de fiabilité et d'expertise,

et s'en félicite : « Précurseurs

dans la démarche, nous som-

mes persuadés d'avoir choisi

le bon référentiel ! ».

*ILO-OSH 2001 : Principes directeursconcernant les systèmes de gestion dela sécurité et la santé au travail.

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Page 11: VOLONTAIRES INTERNATIONAUX Passeport pour l'Export

20 // MECASPHÈRE // AVRIL - MAI 2007 AVRIL - MAI 2007 // MÉCASPHÈRE // 21

PROSPECTIVE

Avec 18% des demandes

de brevets déposées en

France, l'industrie automobile

est le secteur d'activité le plus

actif en matière de propriété

industrielle. Parmi les cinq pre-

miers déposants de deman-

des de brevets publiées en

2006, trois appartiennent à la

construction automobile ou à

l'industrie équipementière. Les

constructeurs automobiles

français se positionnent aux

2e et 3e rangs des entreprises

françaises en termes de bud-

get alloué à la R&D.

Ce qui justifie l'étude « Auto-

mobile & environnement »,

publiée par l'INPI en janvier

2007. En analysant les deman-

des de dépôts de brevets,

l'INPI dégage les grandes ten-

dances technologiques de ce

secteur particulièrement dyna-

mique. Trois grands axes se

distinguent : l'environnement

(40 % des dépôts de brevets

liés à l'automobile), la sécurité

(35 %) et l'habitabilité (25 %).

Les innovations portent prin-

cipalement sur le véhicule en

lui-même et sur la motorisa-

tion

AMÉLIORER LES PERFOR-MANCES ÉNERGÉTIQUESDES VÉHICULESL'amélioration des perfor-

mances énergétiques est

aujourd'hui incontournable,

contraintes environnementa-

les obligent. Tout le problème

consiste à limiter autant que

possible la surconsommation

de carburant liée au fonction-

nement des équipements de

sécurité et de confort.

En parallèle des avancées por-

tant sur la dépollution et l'hy-

bridation des moteurs actuels,

la réduction de la consomma-

tion, et donc des émissions de

gaz carbonique, passe par des

gains aérodynamiques et une

réduction du poids du véhicule.

On observe également une

meilleure prise en compte de

la valorisation des véhicules

en fin de vie.

La maîtrise des ressources en

énergie électrique apparaît

comme essentielle dans la

conception des véhicules

actuels, et incontournable dans

le cas des véhicules hybrides.

MOTORISATION : LE NERFDE LA GUERREEn matière d'environnement,

la motorisation reste le « nerf

de la guerre», car située au car-

refour des questions de réduc-

tion de la consommation d'é-

nergie et des émissions de gaz

à effet de serre et polluants.

L'analyse détaillée des dépôts

de brevets révèle deux axes

de développement : l'amélio-

ration des technologies tradi-

tionnelles de motorisation et

les alternatives au moteur à

combustion.

Dans le premier cas, l'essentiel

des dépôts porte sur l'amélio-

ration de l'existant, à savoir le

moteur thermique.

Près du tiers des dépôts

concerne le moteur à combus-

tion. Le défi lancé par la sévé-

rité accrue des normes euro-

péennes limitant les émissions

de polluants et les engage-

ments des constructeurs en ter-

mes d'émission de gaz à effet

de serre est relevé, notamment

grâce à l'électronique. Le tiers

des dépôts traite directement

du contrôle électronique du

moteur.

Le traitement des gaz d'échap-

pement (pot catalytique, filtre

à particules ou piège à oxydes

d'azote, etc.) constitue un

exemple particulièrement par-

lant de la forte activité d'inno-

vation qui anime ce secteur :

+ 160% de demandes déposées

en France entre 2000 et 2006.

Cette forte progression témoi-

gne du dynamisme de l'inno-

vation en matière de réduction

des émissions de polluants des

véhicules terrestres ainsi que

de la contrainte des industriels

à trouver des solutions per-

mettant de satisfaire aux exi-

gences des normes environ-

nementales.

LES ALTERNATIVES AUMOTEUR À COMBUSTIONDans le second cas, les déve-

loppements sur les systèmes

de propulsion hybrides ou élec-

triques augurent une indus-

trialisation à moyen terme, à

condition de réduire fortement

le surcoût engendré par ces

techniques.

Concernant la pile à combusti-

ble, le nombre et la nature des

dépôts de brevets, ainsi que les

défis à relever (stockage, sécu-

rité, poids, prix de la pile à com-

bustible, réseau de distribution

d'hydrogène…), ne permettent

pas d'anticiper une industriali-

sation rapide.

Environnement, sécurité, habitabilité : tels sont les trois axes de recherche et développement de l'industrie automobile. Une analyse de l'INPI menée à partirdes demandes de brevets des constructeurs.

INPIL'Institut national de lapropriété industrielleprotège et valorisel'innovation en délivrantdes brevets, marques,dessins et modèles.

L'AUTOMOBILE DE DEMAIN

ContactRetrouvez l'étude complètesur le site www.inpi.fr,rubrique « Actualités »

ContactCEMECA Sylvaine Vandamme 01 47 17 67 34 [email protected]

COFACEService Relation Client0825 123 456 [email protected]

En actions

Présentez-nous l'activité deTurquais ?Turquais est installée depuis

plus d'un siècle dans les Arden-

nes. Son savoir-faire est le tra-

vail de fils ou tubes d'aciers.

«Turquais Industrie» est fabri-

cante de très grosses pièces,

notamment pour l'industrie

automobile (ex. support de pot

d'échappement, armatures de

siège, ...) tandis que «Turquais

Distribution » s'occupe de

négoce d'articles de bouclerie.

Dans le cadre de la gestionde votre Poste clients, quel(s)outil(s) utilisez-vous ?Une assurance-crédit Global-

liance souscrite auprès de

Coface par l'intermédiaire de

CEMECA qui en assure la ges-

tion et le suivi. Ce contrat cou-

vrait initialement uniquement

nos transactions export, mais

depuis 2005, l'ensemble de

notre chiffre d'affaires France

et export est assuré chez

Coface.

Quelles sont vos probléma-tiques au quotidien ?Nos deux sociétés ont des pro-

blématiques crédit différentes.

«Turquais Distribution» a une

masse de petits clients, arti-

sans et commerçants, avec les-

quels le risque d'impayé est

fort ; les liquidations judiciaires

sont malheureusement assez

fréquentes. Il y a quelques

années, nous avions un contrat

d'affacturage adossé à une

assurance-crédit chez un

concurrent de Coface. Aujour-

d'hui nous avons uniquement

une assurance-crédit Coface,

avec un module spécifique-

ment conçu pour gérer les

«petits encours» (ce que l'on

appelait auparavant le « non

dénommé») ; pour nous c'est

plus simple et beaucoup de

temps gagné. Je n'ai pas dans

mon service suffisamment de

personnes pour gérer la masse

de travail engendrée par de

multiples relances.

Et pour Turquais Industrie ?Les clients sont de grosses

sociétés, les encours de crédit

portent sur des sommes

importantes, un impayé pour-

rait être lourd de conséquen-

ces ; nous sommes donc là

dans un fonctionnement nor-

mal d'assurance-crédit et affac-

turage afin de faire face à nos

besoins de financement.

Les prestations utiliséesaujourd'hui sont-elles en adé-quation avec vos besoins ?Nous vivons, depuis 2 ans

environ, une crise de l'acier

avec des hausses de matières

premières régulières et sou-

vent importantes ; les prix peu-

vent passer du simple au tri-

ple ou au quadruple. Nous

sommes parfois obligés de

payer les fournisseurs au

comptant sur proforma.

Dans ce contexte, Coface fait

son métier d'assureur ; c'est

pour nous un partenaire moins

frileux que le précédent, mieux

placé en terme de coût grâce

à la Convention passée entre

Coface et CEMECA. Et avec

une quotité garantie supé-

rieure sur certains clients ce

qui permet un « sur-finance-

ment » non négligeable.

Vous conseilleriez donc cetype d'outil à vos collèguesde la FIM ?Mais nous avons déjà eu l'oc-

casion de recevoir certaines

entreprises, avec et à la

demande de CEMECA, afin

d'apporter notre témoignage

sur ces questions et nous l'a-

vons fait bien volontiers !

L'optimisation de la gestion du poste clients passe par l'utilisation conjointe ou séparée de 4 outils complémentaires : l'information d'entreprise, la gestion de créances, l'affacturage et l'assurance-crédit. Directeur administratif et financier de la Société Turquais, Elie Housset nous présente sa solutionmodulaire pour « coller » au mieux aux besoins de l'entreprise.

COFACECoface accompagne lesentreprises dans la gestionde leur Poste clients, enFrance et partout dans lemonde.

GESTION DU POSTE CLIENTS : FAIRE LE BON CHOIX

Le savez-vous ?

Coface et la FIM ont conclu une convention de partena-riat qui permet aux membres de la Fédération d'avoiraccès à certaines prestations - information d'entreprise

et assurance-crédit - à des conditions tarifaires avantageu-ses car mutualisées. La gestion et le suivi des contrats peu-vent être externalisés auprès de CEMECA , interlocuteur pri-vilégié de Coface.

ASSURANCE CRÉDIT

CONVENTION INPI / FIM

PME, intégrez la propriétéindustrielle à votre stratégie

D ans le cadre de leur convention de partenariat,l'INPI et la FIM proposent aux PME des réunionsd'information ainsi qu'un programme de for-

mations. Objectif : les aider à acquérir des compé-tences en matière de gestion de la propriété indus-trielle. De plus, l'INPI offre aux PME mécaniciennesdes pré-diagnostics. Cet outil simple et efficace per-met, à partir d'un état des lieux, de faire prendre cons-cience aux entreprises de la nécessité et de la valeurajoutée d'une politique de propriété industrielle.

« Coface est mieuxplacé en terme decoût grâce à laconventionCoface/CEMECA. »Elie Housset

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Page 12: VOLONTAIRES INTERNATIONAUX Passeport pour l'Export

22 // MECASPHÈRE // AVRIL - MAI 2007 AVRIL - MAI 2007 // MÉCASPHÈRE // 23

RÉMUNÉRATION

Tout accord de participa-

tion conclu à compter du

31 décembre 2006 doit être

adossé à un plan d'épargne

salariale : Plan épargne entre-

prise (PEE) ou Plan d'épargne

retraite collectif (PERCO). De

plus, toute entreprise dispo-

sant d'un PEE depuis plus de

5 ans doit ouvrir des négocia-

tions sur la mise en place d'un

dispositif collectif de retraite

complémentaire (PERCO par

exemple). Ces deux exemples

d'obligations nouvelles résul-

tant de la loi pour le dévelop-

pement de la participation et

de l'actionnariat salarié

devraient amener les entre-

prises à s'interroger sur les

dispositifs d'épargne salariale

à mettre en place.

PEE ET PERCO, POUR QUOIFAIRE ? Le PEE permet de motiver les

salariés en les aidant à se

constituer une épargne per-

sonnelle, à des conditions très

avantageuses pour l'entre-

prise comme pour le salarié.

En effet, cette aide peut pren-

dre la forme d'un abondement

exonéré de charges sociales

et adaptable annuellement en

fonction des capacités finan-

cières de l'entreprise. Exem-

ple : un dirigeant qui veut don-

ner une prime de 1 000 euros

à chacun de ses salariés a tout

intérêt à la verser sur un PEE

sous forme d'abondement. Il

en coûtera deux fois moins à

l'entreprise.

L'abondement par l'employeur

peut représenter de 0 à 300 %

du montant épargné volon-

tairement par le salarié sur

son PEE (avec un plafond par

épargnant inférieur ou égal

à 8 % du plafond annuel de

la Sécurité Sociale, soit

2 574,72 euros pour 2007).

L'abondement de l'employeur

n'est pas imposable ; quant

aux revenus de cette épar-

gne, ils sont taxés à ce jour à

11 % libératoires seulement.

Certes, les sommes versées

sur un PEE sont bloquées

durant 5 ans, mais 9 cas par-

ticuliers permettent un déblo-

cage anticipé : achat ou agran-

dissement de la résidence

principale, mariage, divorce,

3e enfant, décès, invalidité,

surendettement, cessation du

contrat de travail, création ou

reprise d'entreprise.

PRÉPARER SA RETRAITEL'entreprise peut compléter le

PEE par un PERCO. Le PERCO

lui permet d'aider ses salariés

à préparer leur retraite, en

constituant une épargne.

Comme pour le PEE, l'abonde-

ment versé sur un PERCO est

exonéré de charges sociales.

Bloquées jusqu'à la retraite, les

sommes versées sur un PERCO

peuvent être débloquées de

manière anticipée dans 5 cas

particuliers : achat de résidence

principale, décès, invalidité, sur-

endettement, expiration des

droits au chômage.

Depuis quelques années, les

principaux indicateurs de l'é-

pargne salariale sont en

hausse, et, en 5 ans, le nombre

de PEE a plus que décuplé.

Dans un contexte de tension

sur le marché du travail, l'é-

pargne salariale est un argu-

ment supplémentaire pour

conserver des équipes moti-

vées et attirer de nouveaux

potentiels, de plus en plus

conscients des vertus de ces

dispositifs.

Entrée en vigueur le 31 décembre 2006, la loi 2006-1770 pour le développement de la participation et de l'actionnariat salarié crée de nouvelles obligations pour les entreprises. Des obligations qui peuvent devenir opportunités en termes de motivation des collaborateurs et d'attractivité de l'entreprise. Mode d'emploi et avantages de ces dispositifs d'épargne salariale.

EPARGNE SALARIALE : LE CONTRAT GAGNANT

ContactSébastien Marc'hicResponsable Ingénierie SocialeCrédit CoopératifTel 01 47 24 82 [email protected]

En actions

Epargne salariale : conventionsignée entre la CMGM et leCrédit Coopératif

L a Caisse Mutuelle deGarantie de la Méca-nique (CMGM), outil

financier au service desentreprises de la méca-nique, vient de signer uneconvention de partenariatavec le Crédit Coopératifet Natexis Interépargnesur le Plan d'épargneentreprise, plus connusous le nom de P.E.E. etson complément, leP.E.R.C.O. (Plan d'épargneretraite collectif).

Cet accord intervient dansla droite ligne de la nou-velle loi votée en fin d'an-née 2006 sur l'épargnesalariale qui oblige touteentreprise non dotée deces outils à discuterannuellement de l'op-portunité de les mettre enplace.

CONTACT :CMGM - Emmanuelle Audet 01 47 17 67 33

Agenda Ouvrages

Des conditions générales de ventespécifiques à la machine-outilUn groupe de travail composé dechefs d'entreprises du secteur dela machine-outil, de représen-tants du Symop (Syndicat desentreprises de technologies deproduction) et de la Fédérationdes industries mécaniques (FIM) apermis d'aboutir à la rédaction deconditions générales profession-nelles d'affaires spécifiques à laprofession. Elles s'appliquent auxrelations contractuelles client-fournisseur et concernent tout

contrat, en commande fermée ououverte. En complément, unguide d'utilisation des conditionsgénérales professionnelles d'af-faires a été rédigé par le servicejuridique de la FIM à l'usage desseuls adhérents du Symop. Ilapporte aux forces de vente desentreprises un mode d'emploiconcret de ces conditions.

Vincent Schramm - 01 47 17 64 [email protected]

TABLEAU DE COMPARAISON

Abondement sur PEE : le meilleur calcul pour votre entreprise Prime sur salaire Abondement sur le PEE

Montant net perçu par le salarié 1 000 1 000

Impôt sur le revenu 120 0

CSG-CRDS 109 84

Charges salariales 171 0

Montant brut versé au salarié 1 400 1 084

Charges sociales pour l'employeur 700 0

Montant décaissé par l'employeur 2 100 1 084

Exemple non contractuel pour 1000 euros perçus par le salarié

Conférences Séminaires

4 juillet 2007Séminaire Diresd'expert : ILO-OSH2001 - Saint-Denis (93)Appréhender l'ILO-OSH2001 et son guide pratique,découvrir les modalités demise en œuvre duréférentiel, identifier lesconditions de réussite avecdes ateliers d'échanges. www.boutique-

formation.afnor.org

17-19 sept 2007Fan noise 2007 (Cetim)- LyonLes ventilateurs feront ànouveau parler d'eux. Enpartenariat avec le Cetiat etl'INCE Europe.www.fannoise2007.org

13-15 nov 2007HSIMP (Cetim) - SenlisProcédés de fabricationindustrielle à grandevitesse : découpageadiabatique, forgeage àgrande vitesse,thixoforgeage… Lesprocédés et leursinteractions explorés soustoutes les coutures. Enpartenariat avec l'École desMines de Paris.www.hsimp.com

21 et 22 nov 2007Fatigue Design (Cetim)- SenlisMaîtriser le risque réel dedéfaillance d'unéquipement sollicité enfatigue dès la conception.En partenariat avec l'UTC.www.fatiguedesign.org

Salons5 et 6 juin 2007Salon Progiforum -Paris Expo Porte deVersailles Hall 1Une zone « Credit Clients »permettra aux visiteurs dusalon de rencontrer lesprincipaux acteurs de la

« Développementdurable, l'intégrerpour réussir. 80 PMEface au SD 21000 » Cet ouvrage est le fruitd'une enquête menéeauprès d'une centaine dePME françaises qui ont misen œuvre le guide SD21000. L'auteur passe enrevue les incitations régle-mentaires et fiscales quiencouragent les entrepri-ses dans la voie du déve-loppement durable, et exa-mine les outils d'approchevolontaire. 320 pages, 2007. ISBN978-2-12-475537-0.www.boutique-livres.afnor.org

Un memento poursatisfaire à laqualité techniqued'un produit

Le memento « Lire,interpréter, mesurer,

gestion du poste clients. Coface sera présente sur unespace dédié AFDCC etespère vous accueillirnombreux pour vousproposer ses solutions degestion des risques.www.progiforum.com

25-27 sept 2007Mesurexpo - Paris ExpoPorte de VersaillesSalon de l'instrumentationpour la recherche, lesessais et l'industrie.www.mesurexpo.com

25-27 sept 2007Vision-Show - ParisExpo Porte deVersaillesPremier salon deséquipements et dessolutions en vision.www.vision-show.com

13-16 nov 20071ère édition de SCSAutomation & ControlLyon - Lyon EurexpoLe rendez-vous destechnologies d'électricité,d'automation, detransmission et demécatronique pour laperformance des

industries.www.scs-automation.com

13-16 nov 2007MIDEST 2007 - Parc desExpositions de Paris-Nord Villepinte.Salon International de laSous-traitance Industrielle www.midest.com

comparer, déclarerconformes les états desurface » rassemble lesprincipaux élémentscontenus dans les normesde base de tolérancementet de mesure des états desurface. Outil pratique etsynthétique à l'usage desbureaux d'étude, desméthodes et des servicesde contrôle, cet ouvragedonne une vision globalede l'ensemble des normesdu domaine.Élisabeth Garnier Cetim - 03 44 67 33 [email protected]

Réussir sonétanchéité, le guidedu professionnel

Les industriels de l'Unionnationale des industries detransmission oléo-hydrau-liques et pneumatiques(UNITOP) ont élaboré unguide documentaire trèsdétaillé (180 pages) consa-cré à la construction et l'u-tilisation d'étanchéitésappliquées aux compo-sants et aux systèmes oléo-hydrauliques et pneuma-tiques. Ce sujet estdéterminant, tant pour lesconcepteurs et les constru–cteurs que pour les utilisa-teurs de systèmes ou demachines qui font appel àces techniques, et ce, danstous les domaines d'appli-cation de l'[email protected]

«Lire, interpréter, mesurer, comparer,déclarer conformes les états desurface. » Réf. 4C12

27 au 31 août 2007

Congrès Français deMécanique - Grenoble

Le 18ème CongrèsFrançais de Méca-nique, organisé parl'Association fran-çaise de mécanique(AFM), réunira cher-cheurs, enseignantset industriels fran-çais et francopho-nes de la méca-nique. Ce congrèssera l'occasion d'a-border les différen-tes facettes de lamécanique et seraparticulièrementouvert aux jeuneschercheurs qui ytrouveront un lieu

de présentation deleurs travaux et dediscussions avecleurs aînés.Christian Ngô,directeur scienti-fique auprès duHaut commissaire àl'énergie atomique,assurera la confé-rence d'ouverturedédiée aux « Per-spectives énergé-tiques ».

Sylvie Box 01 47 17 60 74 [email protected]

CRÉDITCOOPÉRATIFBanque partenairede la FIMLe Crédit Coopératif est la banque coopérative desentreprises industrielles et de services à l'industrie.Il entretient des relationsétroites avec leursfédérations et leurs UI.

En action4 24/04/07 8:59 Page 22