VOL_38_NO_16_ADSUM_2010-02-10

Adsum, Garnison Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. No convention : 40012192

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LE MERCREDI 10 FÉVRIER 2010

Un débarquementhumanitaire Cent soixante-quatorze membres du 3e Bataillon, Royal 22e Régiment, débarquent

sur la plage de Léogâne, en Haïti, le 28 janvier. C’est la péniche de débarquement1663 de l’USS Battan qui les a transportés du NCSM Athabaskan jusqu’à la rive.

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� Articles sur l’Opération HESTIA, PAGE 4 à 9

- Photo : Philippe Brassard, Adsum

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UNE FAMILLEPOUR LISA � Article en PAGE 10


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10 février 2010 / Adsum

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UNE ARRIVÉE REMARQUÉE

Un débarquement de soldats de l’Arméede terre en HaïtiPar le caporal Julie TurcotteNouvelles de l’Armée, Montréal

LÉOGÂNE (Haïti) - Les 27 et le 28 jan-vier, 165 soldats de l’Armée de terre onttesté leur pied marin avant d’atteindreHaïti. Leur arrivée, hors du commun, aété très remarquée et appréciée par lapopulation présente sur la plage deLéogâne.

Transportés de la Jamaïque à Haïti par leNCSM Athabaskan, les soldats ont passé 24 heures mouvementées. À cause du nom-bre de marins présents sur le navire et dunombre important de soldats à déplacer,les visiteurs ont dû dormir à la belle étoilesur le pont du navire.

Vers 8 heures le 28 janvier, les militairesont quitté l’Athabaskan pour ensuite vivre ledébarquement à bord d’un bateau américain.

Les soldats ont dû faire des allers-retoursentre la plage et le bateau afin de débarquertout leur équipement. Mouillés jusqu’auxgenoux, ils étaient bien contents de retrou-ver leur élément : la terre.

«Personne ne s’attendait à passer du tempssur un bateau et, malheureusement, plusieursd’entre nous ont eu le mal de mer», expliquele soldat Josiane Taylor-Tremblay du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment (3 R22eR).«Je ne croyais jamais vivre un débarquementdans ma vie», ajoute-t-elle.

La grande majorité des nouveaux arrivantsont ensuite rejoint le camp canadien à Léogânetandis que d’autres ont pris la direction dePort-au-Prince. Ceux qui sont restés à Léogâneappartiennent principalement à la compa -gnie B du 3 R22eR. Présentement, le nombretotal de militaires sur le Camp Lynx est de394.

Le navire de Sa Majesté Athabaskan est arrivé le 27 janvier au port de Kingston, en Jamaïque, afin d’yfaire embarquer 174 membres du 3e Bataillon, du Royal 22e Régiment en route pour Haïti. Les fantassinsont eu l’occasion de tester leur pied marin. – Photo : cpl Johanie Maheu

LE SERGENT-MAJOR DE LA BRIGADEDE RETOUR D’HAÏTI

L’adjudant-chef Pierre Marchand,sergent-major du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC), est de retour d’Haïtiaprès un séjour de dix jours, tandis que le colonel Jean-MarcLanthier, commandant du 5 GBMC, continue son travail là-bas. Ayant servi à Haïti en 1997, l’ad-juc Marchand est en mesure deconstater les dégâts. «Port-au-Prince est probablement détruiteà 50-60 %, je dirais. C’est unendroit chaotique présente-ment», a-t-il témoigné lors d’unpoint de presse, le 26 janvier.«Comme militaires, on est trèsbien entraînés pour faire face àdes situations chaotiques commecelles qui se présentent à Haïti», a-t-il toutefoissouligné, précisant que la majorité des soldats quiquittent pour Haïti ont de l’expérience enAfghanistan. «En Haïti, les militaires ne retrouventaucune mine, aucun EEI (engin explosif impro-visé), personne ne veut nous tuer», a-t-il rappelé.Selon lui, les militaires trouvent ainsi du plaisirdans ce type de travail humanitaire.Cela n’empêche pas que la sécurité doit prévaloir.«Lorsqu’il y a de la distribution de nourriture etd’eau, rapidement, il y a beaucoup de gens qui

viennent, des foules qui s’amassent. Comme ilssont en détresse, des fois la foule s’agite. Mais lasécurité est très simple à faire. Rapidement, lepeuple haïtien va être sous contrôle», a-t-ilexpliqué.Le sergent-major de la brigade s’est égalementvoulu rassurant quant aux risques : «Person -nellement, je n’ai senti aucune menace là-bas. Jeme suis promené à Port-au-Prince, dans le trafic.Il y a beaucoup de gens du peuple haïtien quinous remercient de notre présence.» (P.B.)

Une famille pour la petite LisaUN COUPLE DE MILITAIRES RAPATRIE LEUR FILLE ET DES ORPHELINS D’HAÏTIPar Philippe BrassardJournal Adsum

Voyant l’adoption de leur premier enfant mise en péril à la suite du séisme en Haïti, le capitaine PascalCroteau et le caporal Julie Légaré ontvoyagé jusqu’à Port-au-Prince pourramener la petite Lisa dans son nou-veau foyer. Par la même occasion, ils ont collaboré à ramener 41 autresenfants haïtiens en adoption.

Tandis que le désastre frappait Haïti le12 janvier, le jeune couple de militaires acraint pour la vie de Lisa, une orpheline haïtienne de deux ans et demi qu’il devaitadopter dès la première semaine de février.«On pensait qu’elle était morte, car son orphelinat était à quatre kilomètres de l’épicentre», confie le capt Croteau, du 12e Régiment blindé du Canada.

Pendant trois jours sans aucune nouvelle,le couple a vécu «l’enfer». «Ça faisait deuxans et demi qu’on attendait cette petite, qu’onconnaît, qu’on aime, dont on suit l’évolution.Puis, lorsque c’est le temps d’aller la chercher,il arrive cette affaire-là», illustre le capt Croteau.

Le couple a finalement été soulagé d’ap-prendre que l’orphelinat de Lisa avait étéépargné par la catastrophe. «Savoir qu’elleétait encore en vie, c’était déjà une grosse vic-toire», dit le père. Le couple a ensuite atten-du que le processus normal suive son cours.

Dès qu’ils ont appris qu’il n’y avait «aucunemission organisée au niveau provincial» et

qu’«aucun organisme agréé n’allait pouvoirenvoyer de représentants pour s’occuper du rapatriement des enfants», il n’était pasquestion pour eux de rester à Portneuf les

bras croisés. «Quand on a vu qu’il y avait unpeu de néant dans la manière de rapatrier les enfants, c’est là qu’on a dit “il faut qu’ony aille”», raconte le capt Croteau.

MISSION-SECOURSIls ont donc acheté un billet d’avion à

destination de la République dominicaine,Port-au-Prince étant pratiquement inac-cessible par avion. Une fois en République,le couple a roulé en taxi pendant plus de 10 heures, traversant la frontière jusqu’à lacapitale d’Haïti.

À partir de l’ambassade canadienne, ils ont entrepris les démarches nécessaires aurapatriement de 42 enfants haïtiens, inclu-ant Lisa, tous destinés à l’adoption par desfamilles canadiennes. Ils se sont notammentassurés que les procédures de visas pourles enfants s’effectuaient promptement. Ils ont aussi dû dénicher un photographe àPort-au-Prince pour prendre les photos depasseport.

C’est à leur deuxième jour à Port-au-Princequ’ils ont pu cajoler Lisa pour la premièrefois, à l’orphelinat. Les parents ont eu seule-ment cinq minutes pour la voir ce jour-là.

«Julie s’est avancée, lui a tendu la main, elle l’a prise. C’était vraiment un beau moment», raconte le père, empli d’émotions.

Plus de 200 enfants vivaient dans la crèche de Lisa, la seule des trois crèches de la ville encore debout depuis le séisme.«On les aurait tous ramenés, honnêtement»,dit le capt Croteau. Aidé par des confrères des Forces qui leur ont fourni des rations militaires, le couple a toutefois pu ache minerchaque jour un peu de nourriture et d’eauaux orphelins.

Une fois la date fixée pour le vol de rapa-triement, ils ont transporté une premièrevague de 28 enfants à l’ambassade. Avec l’aide de deux autres adultes, les deux militaires se sont occupés de répondre auxbesoins de ces 28 bambins, jusqu’au départpour le Canada. Une douzaine d’enfants ontsuivi dans les jours suivants.

UNE PETITE PUCEArrivée dans sa nouvelle maison le

27 janvier, Lisa ne quitte plus d’un pouce sanouvelle mère depuis que cette dernière l’aprise dans ses bras pour de bon. «Pour l’instant, elle est toujours collée à moi, maistranquillement, on commence à introduireson papa», dit le cpl Julie Légaré, du 5e Régiment du génie de combat.

«Au début, elle a beaucoup dormi, car elleétait toute déboussolée», indique la jeunemère. Depuis, les parents tentent d’implanterune petite routine pour elle : des repas réguliers,une sieste, un bain, etc.

Bonne nouvelle, sa mère constate que l’adaptation générale de Lisa se déroule bien.«Quand il n’y a pas d’étranger, ça va bien, ellerit, elle joue. Au début, les dodos, ce n’étaitpas évident parce qu’elle faisait des crisesd’angoisse durant la nuit et me réveillait. Ona changé de tactique : on dort tous les deuxdans le même lit. Quand elle s’ouvre un œilet qu’elle ne sait pas où elle est, elle me voitet se rendort», explique le cpl Légaré.

Côté nourriture, Lisa s’adapte plutôt bienégalement, en considérant qu’elle avait seule-ment mangé trois types de repas différentsdans sa vie : de la bouillie, du riz et des pâtes au fromage. «On essaie d’introduire de nouvelles choses tranquillement pour améliorer son alimentation, parce qu’elle estvraiment petite. Elle a deux ans et demi etelle habille comme un enfant d’un an. Elle aété sous-alimentée», souligne le père.

Pour ce qui est du langage, les échangescréole-français ne posent pas de problème.La petite, plutôt «volubile», devrait appren-dre rapidement, selon le couple.

La petite famille entend maintenant prendre le temps qu’il faut pour s’apprivoi -ser et passer de beaux moments ensembleà Portneuf. Une nouvelle vie qui commence!

De retour au pays, le capitaine Pascal Croteau et le caporal Julie Légaré de Valcartier cajolent leur petitefille Lisa, une orpheline haïtienne de deux ans et demi qui a survécu à la catastrophe en Haïti. - Photo :Philippe Brassard, Adsum

L’adjudant-chef Pierre Marchand, sergent-major du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, parle de son séjour à Haïti lors d’unpoint de presse, le 26 janvier. - Photo : cpl Marc-André Gaudreault, Imagerie,Grn Valcartier

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Des soldats qui veulent faire la différence pour les HaïtiensPar Philippe BrassardJournal Adsum

Une vague de 85 militaires volontairesa quitté Valcartier le 26 janvier pours’envoler vers Haïti, où ils apporterontleur aide à la population haïtienne,dans le secteur de Léogâne. Faire ladifférence, voilà ce qui les motive.

Rencontré quelques heures avant son départ, le caporal Danny Ménard, technicienmédical de la 5e Ambulance de campagne,avait très hâte de s’envoler en mission. «Pourmoi, ce sera un défi sur le plan médical, parceque comparativement à ici, je vais être exposéà un grand champ de blessures et de mala -dies», a-t-il exprimé.

Ce dernier rappelle que les cas traités àValcartier sont souvent les mêmes, puisqueles soldats sont jeunes et en bonne forme. «Des malades, on n’en voit pas vraiment. Onva surtout soigner des grippes ou des blessures sportives, car le monde s’entraînebeaucoup», a-t-il indiqué.

Déployé en Afghanistan en 2007, où il a«vécu une belle expérience», soignant surtoutdes Afghans, le cpl Ménard croit qu’il pour-ra tester son bagage de connaissances encoredavantage en Haïti. Il pourra notammentprodiguer des soins à de jeunes enfants victimes du séisme.

L’idée de soigner dans un contexte huma -nitaire était d’ailleurs l’une de ses motiva-tions pour s’enrôler, il y a sept ans. «Quandje suis rentré dans les Forces, l’Afghanistan,ça commençait. Les missions dont j’avaisentendu parler, c’était Haïti, la Bosnie, desmissions plus humanitaires au niveau dessoins», a-t-il expliqué.

En somme, les attentes semblaient élevéespour le technicien médical. «Le défi sera depasser un beau tour, soigner le plus de monde

possible, de cas différents, mais voir des résul-tats aussi. Des fois si tu ne revois pas les gensque tu as soignés, tu ne sais pas ce qu’il leurest arrivé. Si nous sommes là durant plusieursmois, je pourrai constater des améliorations,des progrès. Ce sera vraiment valorisant», a-t-il souligné.

Pour sa part, le capitaine Bruno Talbot, unréserviste détaché au CI SQFT à Valcartier,est spécialiste en coopération civilo-militaire(COCIM) et membre de la 4e Compagnie derenseignement. Il est parti avec une seuleidée en tête. «Comme la majorité desCanadiens, j’ai le goût d’aider. J’ai travailléen Afghanistan deux fois, en Bosnie, et là c’estla première fois que j’ai la chance d’arriverlà dans les premiers. C’est un défi personnel,car c’est assez apocalyptique ce qui s’est passé.Il y a beaucoup de monde qui veulent aideret j’aimerais ça en faire partie», a expliqué lecapt Talbot.

L’officier se dit également motivé par lesentiment de bénéficier d’un appui «généra -lisé» de la population envers cette missiond’aide. «Pour l’Afghanistan, mon père me disait “c’est ton travail, je le comprends, maises-tu vraiment obligé d’y aller?”», a-t-il racon-té. «Pour Haïti, mon père m’a dit “vas-y mongars, on croit que tu vas vraiment faire unegrosse différence”.»

Ce dernier occupera un rôle de «cataly-seur» sur le terrain à Haïti : il mettra à pro -fit son expertise en coordination de tâches,pour synchroniser les actions dans le «carréde sable» canadien. Il veillera à ce que lesefforts canadiens ne nuisent à personne etsoient efficaces.

Naturellement, il anticipait certaines difficultés sur le terrain. D’abord, des pro -blèmes de mobilité. «Il n’y a pas de beaucoupde routes et on est montés. Ça risque d’êtrepénible», a-t-il expliqué. Ensuite, des trou-

bles de communication : «Tout se fait parInternet, on va avoir de la misère avec cela.Ce sera l’un des gros défis, parce qu’on est àl’ère du Blackberry.» Puis, il sera laborieuxde trouver qui est en charge de quoi. «Il y abeaucoup de nationalités et de personnes qui veulent tout faire, et il ne faut pas allerjouer dans la cour des autres», a conclu lecapt Talbot, visiblement enthousiaste à l’idée de partir.

De son côté, le caporal Katia Delva est mem-bre du 51e Bataillon des services du Canada.Bien qu’elle soit citoyenne canadienne et originaire de Montréal, elle a aussi des racines haïtiennes. Cette dernière se montre

Le caporal Danny Ménard, technicien de la 5e Ambulance de campagne et le caporal Jean-Claude Bégin,fusilier du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment, sont partis pour Haïti, le 26 janvier. - Photo : Philippe Brassard,Adsum

À Haïti, le caporal Katia Delva occupe le rôle d’interprète pour la langue créole, et le capitaine BrunoTalbot aide à coordonner les efforts canadiens, lui qui est spécialiste en coopération civilo-militaire. Lesdeux réservistes se sont envolés le 26 janvier. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

sensible à la misère vécue par le peuple deses ascendants.

Lorsqu’elle a appris que les Forces cana-diennes collaboreraient à l’aide humanitaireen Haïti, elle n’a donc pas hésité deux secon-des. «Je me suis tout de suite portée volon-taire», a signalé la réserviste, qui participe àune troisième mission à Haïti.

En accomplissant sa tâche de mission, ellesouhaite aider le peuple haïtien à sa façon.«Ma contribution pour eux, c’est de partir là-bas en mission», a-t-elle dit.

Sa connaissance du créole haïtien – unelangue parlée par huit millions d’habitantsen Haïti – lui concède le rôle d’interprète. Cebagage linguistique, qui lui a été transmispar sa famille, sera précieux sur le terrain enraison de la rareté des interprètes, indique lecapt Talbot. Ainsi, le cpl Delva pourra assis-ter certaines équipes dans leurs efforts decommunication avec la population haïtienne.

C’est avec gratitude et considération que Commissionnaires-Québec a rendu hommage à plusd’une cinquantaine de ses employés en leur remettant la Médaille de Long Service (MLSC) pourl’accomplissement de 12 années de loyaux services au sein des Commissionnaires ainsi que desbarres de service pour chaque tranche de 5 années additionnelles de service.

Des Médailles du Service Distingué (MSDC), pour reconnaître des actes au-dessus et au-delà del’exécution fidèle du devoir furent également attribuées à certains membres qui ont rendu desservices particuliers au Corps Canadien des Commissionnaires. Cette reconnaissance est perçuecomme une étape significative dans le cheminement de carrière des lauréats et, pour plusieurs, dedeuxième carrière.

Cette cérémonie s’est déroulée le 7 novembre 2009 au pavillon Alphonse-Desjardins del’Université Laval, sous la présidence d’honneur du Lieutenant-gouverneur du Québec, l’hono -rable Pierre Duchesne. Tout le protocole y était, incluant la garde d’honneur, les hymnesnationaux et les allocutions.

“Pour assurer la sécurité, combien de travail se réalise dans l’ombre, mais combien deCommissionnaires, hommes et femmes, assurent cette quiétude par leur présence assidue, de jourcomme de nuit, la semaine comme la fin de semaine ?Tant d’efforts se réalisent en sourdine pour assurer la sécurité, pour veiller et demeurer attentifsau moindre signe d’urgence, pour répondre à la moindre demande suspecte, pour lire entre leslignes de l’ordinaire et de l’établi en décelant le moindre risque de danger ou pour protéger parvotre présence rassurante…’’ a affirmé le Lieutenant-gouverneur lors de son allocution.

Arrivée du Lieutenant-gouverneur au pavillon Alphonse Desjardins

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LE SÉISME EN CHIFFRES• Bilan :environ 200 000 morts, selon les autorités haïtiennes • Nombre de sans-abri :1 million (selon la Commission européenne) • Nombre de gens dans des camps de fortune :entre 700 000 et 800 000 • Faim : le Programme alimentaire mondial de l’ONU serait venu en aideau moins une fois à 500 000 personnes. • Vols humanitaires prêts à atterrir : 800 à 1000 • Atterrissages quotidiens : 140 • Décès confirmés de Canadiens : 21• Canadiens manquant à l’appel : 146

• Canadiens retrouvés :1939• Canadiens qui seraienten Haïti : plus de 6000• Canadiens évacués :2939 (en 31 vols)• Aide canadienne :hôpital de campagne àLéogâne, clinique à Jacmel

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L’avenir d’Haïti se construit avecl’aide canadiennePar l’élève-officier Adriana Amador GarayAffaires publiques, 5e Groupe de soutien de secteur

Il y a quatre semaines, le séisme a laisséune trace impossible à effacer dans l’his-toire d’Haïti. Il reste encore beaucoup de travail à faire afin de reconstruire «laperle des Antilles». Les survivants espèrentmaintenant une nouvelle vie et se permet -tent de rêver d’un meilleur avenir.

Pour le travail de reconstruction, Haïtipeut compter sur l’aide internationale, uneaide importante dans l’histoire de l’huma -nité. Différents pays ont offert leur aideinconditionnelle tels que le Canada, lesÉtats-Unis, la France, la Russie, la Chine,les pays d’Amérique du Sud et plusieursautres.

Le Canada a été l’un des premiers paysà réagir face à la tragédie en Haïti. Unsondage d’opinion réalisé par La PresseCanadienne Harris-Décima révèle que 71pour cent des répondants qualifient debons ou d’excellents les gestes posés par le gouvernement canadien après le trem-blement de terre qui a secoué Haïti.

Depuis ce jour, plus de 2000 militairesont été déployés. L’Opération HESTIA estl’un des plus importants déploiements desForces canadiennes après l’Afghanistan.

Aéroport de Port-au-Prince, Haïti, 29 janvier 2010 – Une militaire canadienne sort une orpheline d’unhélicoptère Griffon après leur atterrissage à l’aéroport de Port-au-Prince. Les orphelins étaient sur lepoint d’être adoptés par des familles canadiennes au moment du tremblement de terre. Les Forces cana-diennes ont participé au transport en hélicoptère des enfants de Jacmel à Port-au-Prince, une étape deleur long voyage jusqu’au Canada. — Photo : cplc David Hardwick

Tom Gato, Haïti, 31 janvier 2010 – Le caporal-chef Michel Racine, un membre de l’équipe médicale mobile,examine un petit garçon de Tom Gato en Haïti. — Photo : cpl Julie Bélisle, Caméra de combat des FC

Jacmel, Haïti, 28 janvier 2010 — Des membres de l’équipe médicale du DARTqui ont accouché la mère de la petite Monique-Lucie Marie prennent la poseen compagnie des nouveaux parents. De gauche à droite : caporal KarineRousselle, Jean-Charles Pierre tenant Monique-Lucie Marie, caporal PetraSutton, caporal-chef Lucie Rouleau, caporal Cheryl Bélanger, caporal AlexRobitaille, caporal Monique Bartlett and Jean-Jilles Marie. — Photo : capt AlexMunoz, JTF Haïti

Port-au-Prince, Haïti, 25 janvier 2010 – Le colonel Jacques Morneau, assistantspécial de l’ambassadeur canadien, travaille fort dans le garage de l’ambas-sade à Port-au-Prince. Les membres de l’ambassade se sont installés dans legarage en attendant que l’ambassade soit considérée assez solide pour réinté-grer ses locaux. — Photo : cplc David Hardwick

• Matériel distribué par les militaires canadiens :plus de 2,5 millions de tonnes• Matériel distribué par l’ACDI : 1000 tentes, 1900trousses d’hygiène, 2000 moustiquaires, 2900 couvertu -res, 5000 abris montables, 5800 jerricans, 11 400 bâches• Contributions du gouvernement : 60 millions $ à l’appel des Nations unies; au moins 82,5 millions $ pour égaler les dons des particuliers; 11,5 millions $ à six ONG; 8,5 millions $ à la Croix-Rouge internationale; 5 millions $ pour de l’équipement; 1 million $ à l’hôpitalde campagne de la Croix-Rouge. • Dons des Canadiens : plus de 82,5 millions $• Aide totale provenant d’autres gouvernements :environ 1 milliard $• Présence militaire canadienne : 2000 soldats, marinset membres d’équipage sur la terre ou au large de la côte• Équipement militaire canadien : les navires Halifaxet Athabaskan, un hélicoptère Sea King, six hélicoptèresGriffon, un avion de transport lourd C-17, un avion cargo C-130, des centaines de véhicules et un hôpital de campagne• Contribution militaire internationale :les États-Unis disposent de plus de 12 000 soldats dans la région; les Nations unies comptent 7000 casques bleuset 2100 policiers.

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L’aide estarrivéeL’EFFORT PRINCIPAL DESFORCES CANADIENNESPar le caporal-chef Jean-Nicolas Minville Les Nouvelles de l’Armée, Montréal

LÉOGÂNE (Haïti) – Le 29 janvier, desmembres du 1er Hôpital de campagnedu Canada (1 H Camp C), une unité basée à Petawawa, ont construit un com-plexe hospitalier de secours en bordurede la ville de Léogâne. Sitôt ouvert, despatients y ont été accueillis et les opéra-tions ont débuté. Cet hôpital est déjàtrès prometteur.

L’hôpital fonctionne normalement le jour et est ouvert 24 heures sur 24 pour lesurgences. Le but est d’aider la popula-tion locale lourdement frappée par le tremblement de terre, mais également àapporter une aide hospitalière de basepuisqu’aucun établissement médical n’asurvécu au cataclysme.

Le personnel de l’hôpital s’élève à 116personnes incluant des techniciens médi-caux, des chirurgiens, des infirmières, etc.

Le complexe comprend également deuxsuites chirurgicales, un laboratoire, unepharmacie, une salle de rayons X et denombreux lits.

«Surtout si c’est des blessures qui ont été causées par le tremblement de terre,on s’attend à faire des amputations. Ons’attend aussi à faire du débridement, doncde traiter des plaies ouvertes qui ont mal été traitées et qui se sont infectées”,explique le major Patrick Brizay, comman-dant du 1 H Camp C.

Le caporal Jérôme Boulay a été un des premiers techniciens médicaux à rencontrer des Haïtiens. – Photo : cpl Julie Turcotte, Nouvelles de l’Armée Montréal

Le 29 janvier en matinée, l’équipe médicale du Rôle 2 coordonne les dernierspréparatifs avant l’arrivée des patients. – Photo : cpl Julie Turcotte, Nouvelles de l’ArméeMontréal

Le soldat Gilles Doucette et le soldat Caroline Savoie examinent une petitefille, leur première patiente. – Photo : cpl Julie Turcotte, Nouvelles de l’Armée Montréal

De plus, la sécurité est assurée par dessections d’infanterie du 3e Bataillon duRoyal 22e Régiment et par certains mem-bres de l’équipage de l’Athabaskan qui contrôle les accès au complexe.

«Ce que l’équipe a fait pour déployerl’hôpital en si peu de temps, c’est quelquechose je crois qui ne s’est pas fait à date»,affirme le maj Brizay

L’OUVERTUREAprès trois jours de construction, l’hôpi-

tal a pu ouvrir ses portes le 28 janvier aumatin.

«L’annonce à la radio a été très efficaceparce que les gens savaient déjà qu’on était ouvert. À 10 heures pile, il y avait déjàdes gens qui faisaient la file», raconte lemajor Amélie Proulx du 1 H Camp C.

L’établissement de l’hôpital constituaitla priorité au sein de la mission canadi-enne. Maintenant que celle-ci est opéra-tionnelle, l’attention peut maintenant se tourner vers les opérations régulièrespour le bon fonctionnement de la mission.Pour personnel du Rôle 2 ainsi que pourle reste des membres de l’OP HESTIA, letravail ne fait que commencer.

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10 février 2010/ A

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Au marché du désastreAPPROVISIONNEMENT EN TEMPS DIFFICILESPar le caporal-chef Jean-Nicolas MinvilleLes Nouvelles de l’Armée, Montréal

LÉOGÂNE (Haïti) – Le 25 janvier, lesergent René Purcell, technicien enapprovisionnement du quartier-maîtredu 3e Bataillon du Royal 22e Régiment(3 R22eR) ravitaille le bataillon enmatériel nécessaire aux opérations.Pour ce fa ire , i l doit trouver lesressources et les acheter sur le marchélocal.

Le séisme qui a frappé Haïti a secouétoute la planète. Répondant à l’appel, lesForces canadiennes ont rapidement dépê -ché des troupes sur les lieux. En raison del’urgence de ce déploiement, les gens envoyés sur le terrain n’ont pu apporteravec eux que le strict nécessaire.

«Moi, je suis arrivé dans les premièresenvolées et il n’y avait rien. On a commencéà zéro», explique le sgt Purcell. «Le “basic”pour être capable de bâtir un camp n’étaitpas là. Il y avait notre équipement person-

Le sergent René Purcell achète une machette et de la corde à ce commerçant de Léogâne. – Photo : cplc Jean-Nicolas Minville, Nouvelles de l’Armée

Le sergent Purcell demande à son interprète de lui traduire l’offre que ce marchand de bois vient de luifaire. – Photo : cplc Jean-Nicolas Minville, Nouvelles de l’Armée

nel, nos “barrack box” et nos “rucksac”mais c’est tout», poursuit-il.

Il ajoute que son travail consiste à trou-ver le matériel nécessaire, soit en faisantdes achats locaux, soit en faisant une requête à sa chaîne de commandement.Sans cette aide, il serait beaucoup plus difficile pour les troupes de monter uncampement efficace et sécuritaire.

RELATIONS AVEC LES HAÏTIENSLe sgt Purcell doit travailler quotidien-

nement avec la population locale. Il doitétablir des contacts et trouver les ressources

utilisables par nos troupes. «Les liens sefont bien. C’est du bon monde. Plus ça va,plus on a à engager des interprètes dansdifférentes compagnies pour nous aider àcommuniquer avec les Haïtiens.»

Le matériel est parfois difficile à trou-ver, car les infrastructures et ce qu’ellescontenaient ont, dans bien des cas, étéréduites en tas de débris. L’équipement sefait donc rare et c’est pourquoi des genscomme René Purcell rendent un immenseservice à nos troupes en s’assurant queleurs besoins en matériel sont comblés.

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2010

Fondé par le 12e Régiment blindé du Canada

Le journal Adsum est une publication non officiellepubliée un mercredi sur deux avec la permission duCommandant du 5e Groupe de soutien de secteur. Lesopinions et les points de vue exprimés dans ce journalne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FC etde l’ASPFC/Personnel des FNP.

Le journal Adsum informe la communauté militaire de la garnison et de la grande région deQuébec depuis 1972. Notre publication constitue l’undes principaux outils de com munication interne del’Armée au Québec. C’est un moyen privilégié pour leSecteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) decommuniquer avec son personnel et les familles. Lessuccès, les intérêts et les préoccupations de la grandeéquipe du SQFT, voilà la matière avec laquelle est bâtil’Adsum.

Tirage : 6710 copies

ÉditeurCol Daniel Genest, cmdt 5 GSSRédactrice en chefCaroline Charest, poste [email protected] Brassard, poste [email protected]ère en publicitéGinette Demers, 418 [email protected] petites annonces et comptabilitéMarie-Josée Simard poste [email protected] Dionne-Raymond poste [email protected] Presses du Fleuve

Toute correspondance doit être adressée à larédactrice en chef. Les demandes de publicationdoivent être acheminées par courrier élec troniqueà [email protected]. Soumettre les textes enformat Word et les photos en jpg. La rédactrice enchef se réserve le droit de rejeter ou de modifiertout matériel rédactionnel ou publicitaire. Lesauteurs des textes ne seront pas nécessairementavisés des modifications apportées à leurs textes.

Les articles publiés dans ce journal sont la pro-priété de l’Adsum et ne pourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation de larédactrice en chef ou de l’auteur.

Le journal Adsum est une entité des Programmesde soutien du personnel (PSP) et est financé engrande partie par les fonds non publics. Lesrevenus générés par les annonces publicitairescontribuent en majeure partie au financement dujournal. Nous vous remercions d’encourager nosannonceurs.

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ISSN 0705-0992

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38e année, No 16, mercredi 10 février 2010

PROCHAINE PARUTION mercredi 24 février 2010

DATE DE TOMBÉElundi 15 février 2010

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NOUVELLESEEXXPPRREESSSSUn anneau de sécurité pour la ville de Kandahar

Le brigadier-général Daniel Ménard,commandant de la Force opérationnelleinterarmées en Afghanistan, a indiqué quel’implantation d’un anneau de sécuritéautour de la ville de Kandahar fera par-tie des objectifs pour 2010, lors d’une entre-vue avec Associated Press. Cet anneau, quidevrait être en place avant la saison descombats (au printemps) selon le bgénMénard, permettra aux citoyens de la villede reprendre une vie normale, à l’abri destalibans et des attentats. «Ce qui m’im-porte, c’est de faire en sorte que la popu-lation comprenne qu’elle n’a pas besoin de subir les menaces (des talibans) et quecette façon de vivre est inacceptable», a-t-il déclaré à l’agence de presse. Tout demême, avec l’aide des forces américaines,le brigadier-général pense être en mesured’affaiblir les talibans durant l’été, lui quia 2800 militaires canadiens sous son commandement.

La Force aérienne prête pour les Jeux olympiques

Selon D-Nouvelles, la Force aérienne estfin prête pour les Jeux olympiques deVancouver, où elle assurera la composanteaérienne de la Force opérationnelle inter-armées des Jeux olympiques, d’après le

colonel Bill Veenhof, commandant de la composante aérienne. Les appareils CH-146 Griffon, CH-124 Sea King, CP-140 Aurora et CC-138 Twin Otter serontmobilisés pour la sécurité des Jeux, enappui à la Gendarmerie royale du Canada(GRC). Les principales responsabilités decette force comprendront le transport dupersonnel et de l’équipement de la GRC etdes Forces canadiennes, les évacuationssanitaires pour le compte de la GRC et desFC et le soutien aérien pour les patrouillesde la GRC et la surveillance de la région.

Les Canadiens ont donné 113 millions de dollars à Haïti

Les Canadiens ont donné plus de 113millions de dollars à des organismes œuvrant

en Haïti depuis le désastre, a annoncé laministre de la Coopération internationale,Bev Oda. Selon la Presse, tel que convenu,le gouvernement fédéral étale un dollarpour chaque dollar en don des citoyens, ce qui signifie que 226 M $ auront été versés à ces organismes. Les citoyens pourront continuer à faire gonfler ceschiffres jusqu’au 12 février, date butoir decette initiative, a rappelé la ministre.

Les sinistrés haïtiensregagnent Port-au-Prince

Malgré les consignes, les sinistrés duséisme en Haïti regagnent la capitale Port-au-Prince et pourraient ainsi compli-quer la tâche de reconstruction, a rapportél’agence Associated Press, le 6 février. Lesautorités locales et internationalesentendaient profiter de la destruction dePort-au Prince pour reconstruire au mieuxla capitale et décentraliser le pays. La cap-itale abritait un tiers des neuf millionsd'habitants du pays avant la catastro-phe. En dépit des consignes émises par le gouvernement haïtien, des milliers deréfugiés s’entassent sur les décombres,vont dans les files de distribution et dansles camps de réfugiés de cette ville détru-ite. Les autorités avaient averti que la régionne pouvait accueillir un nouveau flux de population avant la reconstruction. Àl’heure actuelle, un demi-million de personnes vivent dans 315 camps, selonles estimations de l’ONU. Pendant ce temps,le dernier bilan des décès en Haïti faisaitétat de plus de 200 000 morts, selon laPresse.

Un hélicoptère CH-146 Griffon de la Force aériennesurvole Vancouver, l'automne dernier, dans lecadre des préparations pour les Jeux olympiquesd'hiver. - Photo : sgt Paz Quill, Caméra de combat des FC

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TOUS ENSEMBLE POUR LES HAÏTIENS

L’Armée et la Marineaident un ONG canadienPar le caporal Julie TurcotteNouvelles de l’Armée Montréal

LÉOGÂNE (Haïti) – Des militaires del’Armée de terre et de la Marine travail-lent conjointement pour appuyer unorganisme non-gouvernemental (ONG)canadien : «Canadian Medical AssistanceTeam» (CMAT). Ce dernier procure dessoins médicaux à la population deLéogâne depuis le 19 janvier.

«Nous avons fait une reconnaissancedeux jours avant l’installation de la clini -que. À ce moment-là, nous étions un despremiers groupes à arriver à Léogânedepuis le tremblement de terre», expliqueSteve Johnson, coordonnateur sécurité etlogistique CMAT. «La population était àla fois frustrée et heureuse de nous voir.

Il avait beaucoup d’appréhension dansl’air», ajoute-il.

Depuis l’installation du CMAT, des cen-taines de personnes de Léogâne se présen-tent à chaque jour à la clinique afin derecevoir des soins. Des chirurgies tellesque des amputations ont lieu quotidien-nement. Les installations sont modestes,

Le capitaine Réal Hébert et le caporal Amélie Cases de la 5e Ambulance de campagne font des points desuture à une jeune Haïtienne. – Photo : cplc Jean-Nicolas Minville, Nouvelles de l’Armée

Le major Bethann Marnier du 1er Hôpital de cam-pagne canadien, détachement Kingston, donneune anesthésie avant une chirurgie. – Photo : cplc Jean-Nicolas Minville, Nouvelles de l’Armée

Le caporal Sandie Walsh, de la 5e Ambulance decampagne, et Maida Mrakovic, bénévole du CMATde Toronto, préparent l’équipement médical et lesmédicaments en vue de traiter des patients. – Photo : cplc Jean-Nicolas Minville, Nouvelles de l’Armée

mais l’équipe médicale soigne les blessésdu mieux qu’elle le peut avec les ressourcesen place.

Étant donné l’ampleur de la demande,un docteur ainsi que des techniciens médi-caux qui accompagnent le 3e Bataillon duRoyal 22e Régiment (3 R22eR) se rendentau CMAT à tous les jours pour aider l’ONG.Au total, environ 250 patients sont ren-contrés chaque jour.

Le risque de pillage est très élevé. Lesmarins du NCSM Athabaskan, en plusd’aider pour le triage des blessés, assurentla sécurité du site pendant la journée.Au début de la soirée et pour le reste de lanuit, les marins sont remplacés par dessoldats du 3 R22eR.

«Notre but est toujours de collaborer leplus possible avec les Forces armées. Nousavons déjà collaboré au Pakistan et nous

Les militaires présents n’hésitent pas à aiderl’équipe médicale lorsque vient le temps dedéplacer des blessés. – Photo : cpl Julie Turcotte, Nouvellesde l’Armée

sommes très excités de travailler de nou-veau avec vous», explique M. Johnson.

En attendant l’ouverture prochaine du rôle 2, les militaires qui travaillent auCMAT ont la chance d’aider un grand nombre d’Haïtiens.

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FILIALE 265 DE LA LÉGION

Un milieu d’entraide et de cohésion pour lacommunauté militairePar Philippe BrassardJournal Adsum

L’entraide et la cohésion entre mem-bres de la communauté militaire deQuébec; voilà ce qui rassemble lesmembres de la filiale 265 de la Légionroyale canadienne.

Légionnaire depuis 15 ans, Ronald Maillet occupe depuis quatre ans le rôled’officier de bien-être de la filiale à Québec. Chaque semaine, il rend visite àplus de 90 vétérans hospitalisés au Foyerdes vétérans du CHUL et à la Maison Paul-Triquet du CHUQ, deux centresd’hébergement pour soins longue durée.

Selon M. Maillet, toutes ces personnesont connu la réalité de la guerre, que cesoit lors de la Deuxième guerre mondialeou en Corée. «Ces vétérans sont allés au front et ils ont été exposés aux tirs ennemis, au stress», précise-t-il.

L’oreille attentive, le légionnaire apporteun peu de chaleur humaine à ces vétérans.«On va là pour leur parler, avant tout. Avoir quelqu’un qui les aide et les écoute,on dirait que ça leur fait du bien. Ils peu-vent partager un poids», dit le légionnaire.Quand il ne les visite pas, il les appelle pour avoir de leurs nouvelles.

Grâce aux dons du coquelicot, il indiqueque la Légion aide ces personnes en ache -

tant certains biens tels que des disques demusique, des films ou des livres. «Je leuroffre ce qu’on est capable de leur donner»,résume M. Maillet.

De son côté, Louis-Marie Blouin, directeurdes aînés et des pensions, se charge de con-seiller des vétérans ou des veuves en matièrede pensions à la Légion. Ancien respon -sable aux Anciens combattants, il connaîttoute la mécanique du système et désiredonc partager ce bagage avec ses pairs.

Pour ce membre de longue date, la Légion, «c’est appartenir, partager, s’aidermutuellement». «On est des amis. Ici, iln’y a pas de général, de capitaine ou decaporal. On est là pour s’entraider : si tuas besoin de quelqu’un, il est là pour toi,si quelqu’un a besoin de toi, tu es là pourlui. C’est ça être légionnaire», souligne M. Blouin.

«Tu viens ici, tu peux parler de quelquechose qui t’es arrivé dans le service et onva te croire», poursuit-il, expliquant quedans le monde civil, ce n’est pas néces-sairement le cas. «On est capable de partagermutuellement les bonnes choses qui noussont arrivées dans le service, mais surtoutles coups durs, car ce sont ceux-là qu’onretient le plus», ajoute-t-il.

Même son de cloche chez Yvan Cottenoir,le président de la filiale. À ses yeux, êtrelégionnaire signifie «donner aux autres ce

qu’on a eu, ce dont on a pu profiter». «Aider», tout simplement.

COHÉSION DANS LA COMMUNAUTÉPour d’autres, la Légion représente un

milieu social. «Je suis devenu membrepour rencontrer des gens et participer àdes activités», indique Réginald St-Laurent,membre depuis quatre ans. Ce dernierfréquente la Légion au moins une fois parmois.

Nombreuses à être membres, les con-jointes de militaires et leurs amies y trou-vent aussi leur compte. «Personnellement,ça m’amène beaucoup de satisfaction personnelle, mais aussi de la fraternité.On revoit des gens qu’on n’a pas vus depuis longtemps, on fait des rencontres»,affirme Lucienne Morand, entourée de ses amies.

Selon ces femmes, le partage occupeune place de choix dans leurs relations.«On est ici pour se rassembler, mais surtout

pour se soutenir moralement. C’est trèsimportant pour nous. Dans les momentsdifficiles, on a toujours une ressource»,précise Mme Morand.

«Il y a un beau partage qui se fait ici.» Pour ces femmes comme pour les mili -

taires, devenir membre de la Légion estégalement une façon de garder un lienavec la communauté, après la retraite.Particulièrement, la Légion est un lieusocial intéressant pour les anciens soldatsà l’extérieur des mess, indique Al Maillet,responsable des adhésions. Il rappelle qu’àla base, la Légion avait été fondée pourmettre sur pied un lieu de cohésion entremilitaires. «Elle a été créée par des vétéransqui voulaient un lieu de rassemblementoù ils se comprenaient entre eux. Parlerde la guerre à quelqu’un qui ne l’a jamaisvu, ce n’est pas pareil. Je pense que c’estce qu’on continue ici», exprime l’anciensergent-major de la Force terrestre.

Des légionnaires jouent aux cartes dans la salle principale de la filiale 265 de la Légion royale canadi-enne, à Loretteville. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

FILIALE 265 DE LA LÉGION ROYALE CANADIENNE

Un vent d’ouverture souffle sur la Légion à QuébecPar Philippe BrassardJournal Adsum

Depuis quelques mois, les membres de la filiale 265 de la Légion royale canadienne s’efforcent d’ouvrir davan-tage les portes de leur organisation aux jeunes et aux civils. Leur stratégie :informer et organiser de nouvelles activités.

Président de la filiale depuis juin, YvanCottenoir n’est pas étranger à ce nouveausouffle. Celui-ci constate qu’un effort particulier doit être investi pour attirer les jeunes de Québec à la Légion, plus que dans les provinces anglophones oùelle a été fondée.

«Les jeunes soldats de 20-25 ans pensentqu’il faut être sorti des Forces pour êtremembre de la Légion. C’est faux. Il fautdémystifier ça», dit-il.

«Attirer la nouvelle génération, c’est vrai-ment un défi pour nous», reconnaît poursa part Al Maillet, responsable sortant des adhésions à la filiale. «On veut rajeu -nir, notamment avec le groupe de jeunesvétérans qui sont revenus d’Afghanistan»,ajoute-t-il.

M. Cottenoir souhaite également rejoin-dre les civils, qui peuvent devenir mem-bres s’ils sont parrainés par un membrerégulier. «On veut que le monde vienne,que les gens voient la place. Il faut ouvrir»,exprime le président. Ultimement, il souhaite que la salle de la Légion grouille

de vie, qu’elle serve à un paquet de gensdans la communauté. «Tout le monde estle bienvenu», répète-t-il.

DE LA PAROLE AUX ACTESAu-delà des paroles, cette volonté

d’ouverture s’observe dans les actions desmembres. Afin d’intéresser les amateursde sport, la filiale s’est dotée tout récem-ment d’un projecteur avec écran géantdans la grande salle, qui servira notam-ment lors d’événements sportifs tels que le Superbowl et les Jeux olympiquesd’hiver.

De son côté, Claude Vincent, un mem-bre de la Légion, travaille à mettre sur piedune chorale intergénérationnelle. (VoirBloc-note, page 21) À la recherche de mordus de musique, M. Vincent sou haite

ouvrir ses portes à tous les types de voix,aux militaires, amis et civils, jeunes etmoins jeunes. La chorale pratiquera àmême la salle de la Légion, qui est offerteen location pour les groupes.

Autre nouveauté, des enchères ouvertesà tous sont maintenant organisées deuxmardis par mois.

Par ailleurs, une plus grande représen-tation de la Légion est également mise del’avant au sein des unités de la garnisonafin d’informer les jeunes, par l’intermé-diaire de légionnaires bénéficiant d’un lienavec une unité. Lors d’événements sur la

Yvan Cottenoir, président de la filiale 265 de laLégion royale canadienne située à Loretteville,multiplie les efforts pour rejoindre les jeunes etles civils, dans un objectif de relève. - Photo : PhilippeBrassard, Adsum

L’IMPORTANCE DE LA RELÈVE

garnison, les légionnaires prévoient par-ticiper davantage. Un groupe Facebook aaussi été créé pour rejoindre les jeunes.

Depuis deux ans, Al Maillet constate qu’ilest «plus intéressant pour les gens de veniret d’être membres de la Légion» dans lesnouveaux locaux de Loretteville, plus spa-cieux et adaptés à toutes les conditionsphysiques.

À noter que plusieurs activités à carac-tère social ont également lieu sous le toitde la Légion : billard, soupers, jeux decartes, danse, bar, jeux de dards, etc.

La filiale 265 a plus que jamais besoin de relève. «On abesoin de monde, mais pas seulement pour cette année.Pour dans 10 ans», exprime Yvan Cottenoir, conscient quela moyenne d’âge des membres demeure élevée.Les filiales de la Légion ne recevant aucune subvention dugouvernement, elles comptent sur le revenu des adhé-sions (60 $ par année) et des collectes de fonds comme la vente de billets pour la Maison Kinsmen, afin de pour-suivre leurs activités.Bien que la filiale 265 se situe parmi le peloton de tête dessuccursales de la Légion royale au Québec, avec 346membres, le noyau actif – ceux qui fréquentent les acti -vités sur une base régulière – tourne davantage autour de60-70 personnes, dont une majorité de militaires retraités,selon M. Maillet. Plus de jeunes seront nécessaires dansl’avenir pour soutenir ce noyau, convient le responsable.La relève devra notamment prendre le flambeau du man-dat le plus important de la Légion, la campagne ducoquelicot. Cette campagne sans but lucratif redistribue

les dons aux anciens combattants et à leurs familles.Chaque année, environ 60 organismes de Québec enbénéficient.Tous les légionnaires doivent y participer. «Offrir lecoquelicot, c’est la seule obligation qu’on demande auxmembres», précise le président. D’ailleurs, Elsie Godin,responsable de la campagne, croit qu’elle aurait pudépasser la récolte de 67 000 $ en 2009 si elle avait pucompter sur davantage de bénévoles.M. Maillet mentionne qu’il faut préserver cette traditionpour honorer la mémoire des soldats disparus. «Il fautreconnaître le service que nos militaires ont fait pour avoirla liberté qu’on a aujourd’hui. C’est grâce aux militairesqui ont combattu dans les guerres mondiales, en Corée etailleurs, que cette liberté existe. Le coquelicot est l’em-blème de nos soldats qui sont morts au combat. En pensant aux coquelicots, je crois que c’est important defaire partie d’une organisation comme la Légion, pourcontinuer d’avoir cette liberté-là».

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COURRIER DU LECTEUR

Un message de l’écoleAlexander-Wolffaux militairesChers et chères militaires, au nom de tousles élèves et du personnel de l’écoleAlexander-Wolff, le conseil des élèves tient à vous soumettre ces quelques motsd’encouragement.

«Notre cœur vous accompagne danscette mission que nous savons aussi impor-tante pour vous que pour les Haïtiens.Comme tous, nous sommes très touchéspar la catastrophe qui a fait des milliersde victimes en Haïti dont plusieurs enfantsblessés, perdus ou toujours prisonniersdes décombres. Nous sommes assurés quevous prendrez bien soin d’eux. Nous voussouhaitons tout le courage et la persévérancequ’une telle tragédie commande. Nous

sommes très fiers du travail que vousaccomplirez là-bas. Bonne chance!»Les élèves de l’école Alexander-WolffGarnison Valcartier

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Pour soumettre une lettre

pour le courrier du lecteur,

envoyez-la à

à [email protected]

MISSION ACCOMPLIE POUR CENTRAIDE EN 2009

La Garnison Valcartier a officiellement remis un chèque de 337 243 $ à Centraide Québec-Chaudière-Appalaches, au sortir de sa campagne record en 2009. Tous les participants peuvent maintenant diremission accomplie pour Centraide en 2009, se réjouit le major Serge Lapointe, coordonnateur de lagarnison et responsable de la campagne. Sur la photo, le capitaine Michel Vallée, Sylvie Simard, Kim Des Cormiers et le major Serge Lapointe présentent le chèque versé à Centraide au nom du ministère de la Défense nationale.

- Photo : Courtoisie

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10La Ville de Québecreçoit «son» régimentPar le sous-lieutenant Derek Picard-FortinResponsable Affaires publiques, Voltigeurs de Québec

Les Voltigeurs de Québec ont accueil-li dignitaires et amis, à l’hôtel de villede Québec, pour le traditionnel Cocktaildes Rois qui s’est tenu le 16 janvier.

C’était la première fois que cette activi -té, qui se tenait historiquement au Manègemilitaire des Voltigeurs de Québec, avaitlieu à l’hôtel de ville de Québec.

Pour l’occasion, le président d’honneurde la soirée était le maire de Québec, RégisLabeaume, qui a même offert au lieutenant-colonel Jean-François Bédard, comman-dant des Voltigeurs de Québec, d’accueil-lir l’activité à l’hôtel de ville pour lesprochaines années.

Le Cocktail des Rois, qui a lieu annuelle-ment à l’occasion de la fête des Rois, estl’occasion pour les officiers des Voltigeursde Québec de recevoir les dignitaires militaires et civils de la région de Québecpour leur souhaiter la Bonne Année, etainsi renforcer les liens d’amitié qui lesunissent. Cette activité, qui regroupe lescommunautés militaires et civiles, est lereflet de la vie des Voltigeurs, qui sontréservistes, citoyens-soldats, et qui combinent donc des carrières civiles etmilitaires.

L’activité avait été planifiée, organiséeet mise en place de main de maître par l’équipe de la compagnie des servicesdes Voltigeurs et notamment par l’offi ciercommandant cette compagnie, le capi-taine Lysanne Bissonnette. La coopéra-tion et les efforts des employés de la Villede Québec doivent aussi bien sûr être mentionnés, car sans eux, rien de tout celan’aurait été possible.

Les convives étaient nombreux au Cocktail desRois 2010.

Régis Labeaume, le président de la Régie desVoltigeurs, le colonel à la retraite Marcel Jobin, lecommandant des Voltigeurs, le lieutenant-colonelJean-François Bédard, et le colonel honoraire desVoltigeurs, le brigadier-général à la retraite Marc-André Bélanger. – Photos : cpl Jean-Sébastien MacKay

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Réintégration des Voltigeurs de laFO 1-09, une affaire de famille!Par l’adjudant-chef Maurice Bolduc en collaboration avec le sous-lieutenant Derek Picard-FortinRespectivement officier d’état-major et représentantAffaires publiques, Voltigeurs de Québec

Les membres des Voltigeurs de Québecqui se sont déployés sur la FO 1-09 etqui revenaient d’Afghanistan ont étéreçus par les autorités du régimentau Cercle de la garnison de Québec,le 7 décembre.

Lors de ce souper, les membres ont pudiscuter avec le président de la Régie, lecolonel à la retraite Marcel Jobin, avec

le colonel honoraire du régiment, lebrigadier-général à la retraite Marc-AndréBélanger, ainsi qu’avec le commandant,le lieutenant-colonel Jean-François Bédard,et le sergent-major du régiment, l’adju-dant-chef Denis Bédard.

Tous ont ainsi pu échanger sur les expéri-ences vécues en Afghanistan lors de leurdéploiement, ainsi que sur l’entraînementpréparatoire et le retour au pays. Ces dis-cussions ont eu un effet formateur pourtous, d’autant plus que la gamme d’expéri-ences vécues par ces Voltigeurs est fortvariée puisqu’ils évoluaient aussi bienau sein de l’Élément de soutien national,

du Groupement tactique, de l’Équipe dereconstruction provinciale qu’au sein dela coopération civilo-militaire.

Cette soirée fut également l’occasionpour l’adjudant Éric St-Gelais de remet-tre à Raymond Falardeau, conservateurdu Musée des Voltigeurs, un étendard régi -mentaire qui avait été signé par tous lesVoltigeurs avant leur départ pour «l’autrebord». M. Falardeau s’est engagé à lui trou-ver une place de choix dans le musée, oùd’autres étendards viendront certainementle rejoindre à mesure que cette nouvelletradition prend racine. Qui sait? Ils seretrouveront peut-être à côté du dra-

L’adjudant Éric St-Gelais remet au conservateur dumusée des Voltigeurs, Raymond Falardeau, unétendard des Voltigeurs signé de la main de tousles Voltigeurs déployés sur la FO 1-09.

peau des Voltigeurs qui a fait la campagnedu Nord-Ouest en 1885 et qui a survécu à l’incendie du Manège militaire desVoltigeurs de Québec en 2008…

Exercice CASTOR ROUTIERPar le lieutenant Braden GreavesOfficier d’information du GT 1er Bataillon, Royal 22e Régiment

Le 12 janvier dernier, le Groupement tac-tique du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment(GT 1 R22eR) a effectué son deuxièmeentraînement collectif qui fait partie d’unechaîne d’exercices à venir avant sondéploiement en Afghanistan prévu pournovembre 2010.

Cet exercice, intitulé CASTOR ROU TIER,incluait des opérations de convoi qui étaientappuyées par des membres du 12e Régimentblindé du Canada et du 5e Régiment dugénie de combat.

Cet entraînement a permis aux comman-dants des sous-unités d’évaluer leurs jeunesofficiers qui vont avoir la tâche éventuellede diriger leurs troupes dans un des envi-ronnements les plus hostiles.

Pour la plupart des commandants depeloton, cet exercice était la première opéra-tion avec VBL III depuis leur dernière phased’entraînement à Gagetown. La majoritédes soldats avaient déjà travaillé avec leVBL III et le reste détenait un minimumd’expérience sur le véhicule. Malgré tout,grâce à l’immense expérience que détien-nent nos sous-officiers et certains de nosvieux caporaux, il a été facile pour eux detransmettre leurs connaissances aux plusjeunes afin qu’ils puissent atteindre unniveau élevé de compétence.

À cette étape de l’entraînement, les pelo-tons ont mis en pratique leurs connais-sances sur les embuscades de convoi ainsique les réactions aux frappes de disposi-tif explosif improvisé (DEI). Puisque lesscénarios devaient être réalistes, nous avonsintégré une force ennemie qui était consti-tuée de personnel de la compagnie D nou-vellement revenu de la Roto 7 (1-09). Ceux-

ci ont définitivement apporté du réalismeaux épreuves qu’ont dû traverser les con-vois.

La force d’intervention rapide (FIR) a étéutilisée à maintes reprises lorsque les pelo-tons se trouvaient dans une impasse. Avecdes véhicules qui ne pouvaient plus bougeret en ajoutant les blessés, il a fallu que laforce réagisse très vite en prenant les actionsnécessaires pour réussir la mission.

L’un des critères d’évaluation était l’uti -lisation des rapports spécifiques aux pro -blèmes que les pelotons rencontraient telsque les demandes d’évacuation médicale

(9 liner), le rapport de UXO/IED (10 liner)et d’autres rapports pertinents à la mission.

Afin d’assister les pelotons lors des attaques, la FIR se présentait sur demandeavec une force bien structurée. On pouvaitvoir des chars Léopard, véhicule de récu -pération, l’équipe des contre-DEI et desvéhicules de sécurité. De plus, la nouvelletechnologie informatique a permis de sui -vre chaque mouvement des convois routiers.

Pour clore cette partie d’entraînement,tous les joueurs se sont réunis afin de faireune révision post-exercice (RPE) et cela àtous les niveaux. Après de telles perfor -mances pendant CASTOR ROUTIER, nousne pouvons ignorer que le GT 1 R22eR esten voie de devenir la meilleure unité decombat de l’Armée.

Cet exercice s’est avéré un excellententraînement préparatoire pour le déploie -ment et pour les prochains exercices à venir. Dans sa troisième lancée des exerci-ces CASTOR, le GT 1 R22eR continuera deprogresser, mais cette fois dans les patrouillesdémontées aux niveaux de peloton et decompagnie.

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10 février 2010/ A

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La Musique desVoltigeurs, tout feu,tout flammePar le caporal Jean-Philippe Côté-AngersMusique des Voltigeurs

Afin de finir la décennie en beauté, laMusique des Voltigeurs a offert au pu -blic deux activités originales et, surtout,d’une précieuse visibilité, juste avantles vacances de Noël.

Le samedi 21 novembre, le capitaineFrançois Dorion et ses troupes étaient àMontréal, dans le cadre du congrès annuelde la Fédération des associations de musi-ciens éducateurs du Québec (FAMEQ),pour participer à un cours de maître endirection d’orchestre. L’expérience con-sistait à confier la direction de la Musiquedes Voltigeurs à cinq enseignants au secondaire, qui devaient diriger du mieux qu’ils pouvaient des œuvres de calibre professionnel; leur interprétationétait ensuite commentée et corrigée parun maître invité.

Le public présent était constitué d’unesoixantaine de personnes, essentiellementdes enseignants et des étudiants en édu-cation musicale. Ce qui rendait ce regroupe-ment si particulier, c’est qu’ils prove naientde plusieurs régions différentes, de l’Abitibijusqu’à la Côte-Nord, et que plusieurs d’entre eux entendaient la Musique desVoltigeurs pour la première fois.

Josée Laforest, directrice de l’HarmonieCalixa-Lavallée à Sorel et l’une des chefsles plus expérimentées de la province, ditavoir «découvert un ensemble absolumentfantastique. Je ne pensais qu’il y avait auQuébec un groupe qui se spécialisait dansla musique d’harmonie qui était de ce cali -bre et de cette qualité tant pour sa sonorité,sa justesse, sa technique et sa fougue». Laplupart des spectateurs en ont profité pourse procurer les disques de la musique régimentaire en se promettant bien de lesfaire découvrir à leurs élèves et d’en faireun élément de motivation.

La Musique des Voltigeurs s’est égale-ment avantageusement fait connaîtreauprès de quelques invités bien spéciauxlors de cet événement, en particulier auprèsde Roger Boutry, le maître invité pour l’occasion. M. Boutry, colonel à la retraitede l’Armée française ayant dirigé l’im-posant Orchestre de la Garde républicainede 1973 à 1996, a chaudement félicitéles musiciens pour leur professionnalisme,

leur flexibilité et leur attitude respectueuseenvers les candidats tout au long de cecours de plus de trois heures. Il a soulignéles difficultés et même le risque que repré -sentait une telle activité pour le maître,qui ne peut pas connaître d’avance le degréde préparation de l’orchestre, ni sa manièrede réagir à ses interventions. Lui qui refu-sait d’abord catégoriquement de dirigerla Musique à cause de mauvaises expéri-ences dans le passé, il s’est finalement lais-sé convaincre et n’avait que de bons motspour le travail du capitaine Dorion et deses musiciens.

Après la visibilité plus spécialisée offertepar le congrès de la FAMEQ, le concert deNoël du 6 décembre, donné en collabora-tion avec la Société lyrique de Nouvelle-Beauce, était l’occasion de rejoindre unpublic beaucoup plus large, encore unefois à la grandeur de la province. Si, déjà,quelques 800 personnes s’étaient donnéesrendez-vous en l’église de Saint-GeorgesOuest pour assister au concert, sa télédif-fusion intégrale par TVCOGECO devaitdonner l’opportunité aux citoyens deSalaberry-de-Valleyfield jusqu’à Sept-Îlesd’entendre la Musique des Voltigeurs àhuit reprises pendant la période des Fêtes,entre autres les soirs du 24, du 25 et du31 décembre.

Par la nature de ce concert, intitulé «Tout feu, tout flamme», la Musique desVoltigeurs s’associait aux festivités entou -rant le passage de la flamme olympiqueen Beauce et contribuait à rendre plus concrète pour les gens d’ici l’ouvertureprochaine des Jeux Olympiques deVancouver. Par ailleurs, il s’agissait aussid’une participation importante à la célé -bration des fêtes les plus importantes del’année dans notre pays, à un moment oùl’éloignement et le souvenir des prochesdisparus peuvent affecter plus facilementles familles de militaires et de civils; decette manière, la Musique des Voltigeursapportait un réconfort bienvenu à cesfamilles de toute la province.

Enfin, signe que la notoriété de la Musique des Voltigeurs a des racines deplus en plus solides au-delà même de laville de Québec, le maire de Saint-Georges-de-Beauce, François Fecteau, a invité lecapitaine Dorion à signer le livre d’or desa ville.

JOURNÉE DE PRÉVENTION DU SUICIDE À VALCARTIER

Dans le cadre de la Semaine de prévention dusuicide du 1er au 5 février, la Promotion de lasanté a organisé une journée spéciale au Centreplein air Castor, le 2 février. D’entrée de jeu, uneprésentation du documentaire «Le voyage d’unevie», réalisé par Maryse Chartrand, a donné leton à l’événement. Ce documentaire racontantl’histoire d’une famille dont le père choisit des’enlever la vie à la suite d’un voyage au tour dumonde avait de quoi toucher les quelque 200spectateurs militaires et civils rassemblés.Ensuite, tout le monde a pu profiter d’une pause-café pour échanger avec différents intervenantsen lien avec la problématique du suicide, tels quele Centre de prévention du suicide de Québec oul’organisme Autonhommie, qui avaient deskiosques sur place. Les participants ont ensuitepu échanger avec Mme Chartrand sur la réalitédu suicide (photo). Puis, ils ont pu écouter l’inter-vention de Marc-André Dufour, psychologue auservice de santé mentale du Centre de santé deValcartier. En après-midi, une deuxième présen-tation du documentaire a eu lieu, en raison dugrand nombre d’inscriptions. (P.B.) - Photo : Philippe Brassard, Adsum

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10Changement decommandement au 6 RAC

UN SALON DES MISSIONS ET UNMÉMORIAL À LA SOCIÉTÉ D’HISTOIRE

MILITAIRE MAURICIENNELa Société d’histoire militaire mauricienne (SHMM) a procédé le 30 janvierà son siège social de Shawinigan à l’inauguration de son Salon des missionsainsi qu’à un mémorial dédié aux militaires décédés en Afghanistan entre2002 et 2009. Ce sont l’adjudant-maître Stéphane Beauchesne du 12e Régiment blindé du Canada ainsi que le bombardier-chef Michaël Gagnédu 5e Régiment d’artillerie légère du Canada qui ont fait le dévoilement du mémorial. Un Livre du Souvenir dans lequel sont inscrits les noms des137 militaires décédés en Afghanistan ainsi que leurs photos s’y trouve. Surla photo, assis de gauche à droite, capitaine Marcel Girardeau, vétéran 39-45, Georges Villemure, vétéran 39-45, et Dollard Petit, vétéran Corée.Debout de gauche à droite, le major (retraité) Guy Arcand, président de laSHMM, le soldat Sylva David, Anouk Séguin, bombardier-chef MichaëlGagné portant la photo du soldat Jonathan Couturier, soldat PhilippeBourassa-Raymond et le caporal Jonathan Breton.

– Photo : Michel Landry

L ’année qui vient de se terminer au 6e Régiment d’ar-tillerie de campagne (6 RAC) a été une année de grands chan gements. Outre les modifications dansle commandement des trois batteries qui composentle régiment, il y a eu la construction d’un nouveaumanège sur la rive nord du fleuve, plus précisémentà Val-Bélair dans l’arrondissement Lauren tien. Ensuite le départ du lieutenant-colonel Richard Garon a également marqué l’année.

En effet, le lcol Garon a quitté ses fonctions pourun poste de commandement au sein de la FO 6-09en Afghanistan. Il a œuvré de nombreuses années ausein de l’unité dont les cinq dernières en tant quecommandant.

Parmi ses nombreuses réalisations, deux ont par-ticulièrement marqué le régiment. La première estla rédaction et la publication de l’histoire du régi-ment dans le livre intitulé «Les Rendre… Jamais! –L’histoire du 6e Régiment d’artillerie de campagne».

La seconde a été la poursuite de l’implantation duleadership participatif instaurée par le lieutenant-colonel Brault au sein du régiment. Cet esprit ducommandement permet aux membres de l’unité dedémontrer ce qu’ils sont capables de réaliser au seinde la chaîne de commandement.

En somme, un commandement marqué par la com-pétence, l’intégrité, la loyauté, le positivisme et ladisponibilité. Au revoir, lcol Garon.

Mais le 6 RAC n’est heureusement pas resté orphe-lin longtemps. Soulignons le commandement intéri-maire admirablement assumé par le major AndréGagné entre le départ du commandant sortant et l’ar-rivée de notre nouveau commandant. En effet, depuisle 5 novembre 2009, le lieutenant-colonel Serge Jeanest devenu le nouveau commandant du 6 RAC.

BIOGRAPHIE DU NOUVEAU COMMANDANTEnrôlé dans les Forces canadiennes en 1978, il a

obtenu son brevet d’officier en 1981. Il est bachelieren administration de l’Université Laval. Il a débutésa carrière au sein du 5e Régiment d’artillerie légère

du Canada (5 RALC) où il occupe les postes d’offi -cier de commandement, officier de tir et de commandement de troupe. Par la suite, il est affec-té en Colombie-Britannique à l’école des aspirantsofficiers comme commandant de peloton. Il com-plète son cours d’état-major à Toronto durant cettepériode.

Promu major en 1993, il est muté au 5 RALC oùil commande la batterie Q. En 1995, il est attachéavec sa batterie au 3e Bataillon du Royal 22e Régimentpour servir en Bosnie-Herzégovine. À son retour, il est affecté au QG du Secteur du Québec de la Force terrestre à Montréal comme chef de cabinetdu général commandant. Durant cette période, ilcomplète sa formation au Collège d’état-major et decommandement des Forces canadiennes à Torontoet est désigné commandant adjoint du 5 RALC aprèsce cours.

Promu lieutenant-colonel en 2000, il poursuitses études à l’Université Laval pendant un an avantd’être muté à Kingston où il assume les fonctions dedirecteur de la doctrine de puissance de feu. À cetitre, il est impliqué comme président du groupede travail quadripartite appui feu pour les arméesABCA et représente le Canada au sein de plusieursgroupes de travail internationaux tels que celui de laterminologie de l’OTAN. Il est nommé chef d’état-major du 35e Groupe-brigade du Canada, en juin2004. En juillet 2008, il prend le commandement, àtitre de chef d’état-major, du Quartier général du 34e Groupe-brigade du Canada, à Montréal.

Le lcol Jean est marié à Ann Fournier et est le pèrede quatre enfants, Catherine, Élisabeth, Émilie etWilliam.

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Des nouvelles du Centre de coordinationprovincial des opérations à KandaharLa mission du Centre de coordinationprovincial des opérations (CCPO) àKandahar est de coordonner les effortsdes agences du maintien de l’ordre afind’appuyer les efforts du gouvernementprovincial de Kandahar à l’égard de la sécurité, de la stabilisation, de la recons -truction et du développement.

Pour ce faire, une équipe de Canadiens,militaires, policiers et civils, travaillent deconcert avec des officiers de liaisonprovenant des forces de sécurité nationalesafghanes. Nous travaillons d’une manièreextrêmement rapprochée dans le but depromouvoir un esprit d’équipe et de colla -boration au sein des forces afghanes quiperdurera au-delà des escarmouchesfréquemment rencontrées.

Nos relations sont très étroites et bienque notre rôle soit principalement la coor-dination des efforts et la liaison avec legouvernement, notre personnel agit également à titre de mentor auprès desofficiers afghans. C’est un défi très intéres-sant qui apporte son lot de frustrationsmais également beaucoup de satisfaction.

Le CCPO-Kandahar réside sur le CampMario-Mercier, nommé ainsi en honneurde l’adjudant-maître Mario Mercier duRoyal 22e Régiment, décédé en sol afghanle 22 août 2007. Notre situation géo-graphique est parfaite, car elle permet unaccès central aux agences principales dumaintien de l’ordre.

L’expérience vécue par les membres duCCPO-Kandahar est unique; tous s’enten-dent pour dire qu’il s’agit d’un dépayse-ment complet, notamment en raison descontacts quotidiens avec les Afghans. Nousapprenons énormément sur la cultureafghane, les besoins de la population ainsique les aspirations de la classe dirigeante.Les négociations avec les Afghans sontdevenues routines, le «chai», une habitudequotidienne et les gestes de politesse, uneseconde nature. Il sera intéressant de voir

comment nous saluerons nos concitoyensà notre retour au Canada…

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Le partenariat entre les membres desforces de sécurité nationales afghanes etles Canadiens est essentiel pour remplirle rôle du CCPO-Kandahar et constitue enlui-même un défi de taille. Les méthodesde travail afghanes diffèrent grandementdes nôtres, et c’est ce qui caractérise le plusle quotidien de notre personnel. Nousapprenons les uns des autres, tout en main-tenant un grand respect envers nos cul-tures respectives et en partageant le mêmeobjectif : participer au développement d’unenvironnement paisible et sécuritaire afinde permettre aux Afghans de s’épanouirpleinement.

Première rangée (de gauche à droite) : sgt Ruppert (GRC), maj Mannard (2 I/C), lcol Lavoie (OC), adjucTrépanier (SM), Neil Clegg (DFAIT). Deuxième rangée (de g. à dr.) : sgt Samuels (USA), capt Saillant (OOps), cplc Pouliot-Champagne (Sup Sig), cpl Deschenes (Sig), sdt Pilote (Sig), cpl Mutezintare (Sig).Absent : capt Hottin (OD) et cpl Wade (cuisinier).

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10Un match desCanadiens pour nosvaleureux soldatsPar le caporal-chef Jean-Simon DuchesneLes Nouvelles de l’Armée

Le 2 février, 35 soldats de Valcartier etde Bagotville ont rejoint 8 autres soldatsde la région de Montréal ainsi que le chefd’état-major de la Défense, le général WalterNatynczyk, pour une soirée mémorableau Centre Bell de Montréal.

Ces derniers ont été traités aux petits oignons par l’organisation du Canadien deMontréal qui avait organisé un excellent souper dans le salon des directeurs.

Ils se sont ensuite dirigés vers la salle deconférence de l’entraîneur-chef où le joueurdu Canadien Mike Cammalleri leur a livré unbeau message. «Nous sommes très reconnais-sants du travail que vous faites en Afghanistan.C’est une mission dure et dangereuse, et votretravail doit être reconnu. Lorsque j’étais jeune,

Le lieutenant-colonel Jocelyn Paul et l’adjudant-chef Jules Moreau avec l’ailier gauche du Canadien, MikeCammalleri. – Photo : cplc Jean-Simon Duchesne, Les Nouvelles de l’Armée

Militaires au salut pendant l’hymne national. – Photo : cplc Jean-Simon Duchesne, Les Nouvelles de l’Armée

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mon entraîneur nous disait de jouer en équipeet de prendre l’armée en exemple, car voustravaillez très bien en équipe», a-t-il affirmé.

L’ailier gauche, natif de Richmond Hillen Ontario, a ensuite pris quelques minutespour autographier sa carte de hockey pourtous les militaires présents. Beaucoup en ontprofité pour se faire prendre en photo avec lejoueur vedette.

Nos militaires sont ensuite retournés ausalon des directeurs où ils ont rencontré GuyLafleur, Réjean Houle ainsi que les frères Geoff et Andrew Molson.

La cérémonie d’avant-match a été très émouvante lorsque les soldats ont fait le salutmilitaire pendant l’hymne national joué parla Musique du Royal 22e Régiment qui étaitsur la glace devant 21 000 spectateurs.

Enfin, les soldats ont assisté au match entreles Canadiens et les Canucks de Vancouver àpartir de la passerelle des journalistes. Ils yont rencontré Bob Gainey, Dave Morrissette,Bob Hartley, Ron Fournier et Rock Voisineentre autres.

Nos soldats sont retournés à la maisonheureux, leurs glorieux Canadiens ayant gagné le match 3 à 2.

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DÉFI «LE 1ER MARS, J’ARRÊTE!»

Tourner le dos à 44 ans de tabagismePar Philippe BrassardJournal Adsum

Vaincre la cigarette, pour MichelLambert, agent de liaison au Centre de la famille Valcartier, ça signifiait de mettre fin à une habitude adoptéeà l’âge de 12 ans et soutenue durant 44 ans!

Il y a deux ans, ce dernier est parvenu àjeter la cigarette hors de sa vie. Sans êtrefumeur de nuit, il consommait environ un paquet par jour.

Comme bien des gens, il commence àfumer à l’aube de l’adolescence, par effetd’entraînement. «Dans ce temps-là – onparle des années 60 – fumer, c’était trèssocial», se rappelle-t-il. «Si tu ne fumaispas, tu ne faisais pas partie de la gang.»

À l’époque, la publicité clame égalementhaut et fort l’usage du tabac. La plupartdes héros vus à la télévision et au ciné-ma affichent fièrement ce vice. «C’étaitdans le vent, comme on dit. Avoir la ciga -rette dans la bouche, c’était importantpour ton bien-être», souligne-t-il d’un tonironique.

Au fil des années, M. Lambert prendtoutefois conscience des méfaits du tabacsur sa santé. «Un moment donné, quandtu te mets à avoir des palpitations cardiaques, à tousser, tu te dis qu’il seraitpeut-être temps d’arrêter de fumer, et quela cigarette est en cause», soutient-il. Maisl’habitude persiste.

L’ancien militaire tente sans succès d’arrêter à une occasion, avec un pro-gramme qui nécessitait de griller cinq cigarettes l’une à la suite de l’autre pour«s’écœu rer». On est loin des timbres!

Avant d’en finir avec sa dépendance, M. Lambert traverse d’abord un événe-ment difficile : un accident de voiture, oùil subit des blessures. «J’ai pris ma dernièrecigarette juste avant l’accident. Depuisle 5 décembre 2007, je n’ai plus jamaisretouché à une cigarette», affirme-t-il.«Qu’est-ce qui explique ça exactement, jene le saurai jamais. La seule chose que je peux dire aujourd’hui, c’est que je suisbien content d’avoir cessé de fumer!»

Dans les semaines qui ont suivi, le goûtde fumer a refait surface, mais il n’a pas

Après 44 ans de tabagisme, Michel Lambert, agentde liaison au Centre de la famille Valcartier, estparvenu il y a deux ans à tourner le dos à sadépendance avec une bonne dose de volonté. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

flanché. La clé de son succès? «Il faut levouloir. Tant et aussi longtemps que tu nevoudras pas, ça ne marchera pas. Si on ala volonté entre nos deux oreilles, je pensequ’on peut y arriver», conseille celui quin’a utilisé aucune méthode médicale.

Et pour remplacer sa vieille habitude,M. Lambert a trouvé un substitut plutôtoriginal. «Manger des carottes!», lance-t-il en riant. «Le bon vieil adage dit que situ arrêtes de fumer, tu prends du poids. Je dois être l’exception», remarque-t-il,ajoutant que le sport a été une autre bonne façon pour lui de canaliser ses énergies.

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Solidarité pour les enfants haïtiensPar Philippe BrassardJournal Adsum

En visite lors d’une collecte pour Haïti au Centre communautaire de la Garnison Valcartier le 4 février, Elizabeth Dallaire, ambassadrice del’Unicef au Canada, a insisté sur l’ur-gence des besoins des enfants victimesdu séisme en Haïti.

La conjointe du lieutenant-général(retraité) et sénateur Roméo Dallaire aexpliqué que, depuis le séisme, l’Unicefœuvre à répondre aux besoins de premièrenécessité des enfants, qui sont «criants»après un tel désastre naturel.

En plus de leur donner de l’eau potable,l’organisme veille à leur nutrition. Ainsi,pour éviter toute progression de la mal-

nutrition aiguë, les jeunes enfants ontbesoin d’aliments thérapeutiques, d’aliments enrichis et d’une distributiongénéralisée de rations, ce que l’Unicef leurprocure.

Les intervenants de l’Unicef veulent aussi vacciner 600 000 enfants de moinsde cinq ans contre le tétanos, la rougeoleet la diphtérie, des maladies qui frappentmortellement dans le pays en ces tempsdifficiles.

Par ailleurs, l’organisme offre des espaces de sécurité aux enfants non-accompagnés qui errent dans les rues, afin de les garder à l’abri des kidnappeurspotentiels.

L’Unicef fournira également des «écolesen boîte», des contenants robustes qui renferment des fournitures et du matériel

Environ 100 personnes ont répondu à l’appel desenfants haïtiens au « Café Haïti», le 4 février auCentre communautaire de la Garnison Valcartier. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

pour enseigner aux jeunes sous la tente etainsi continuer leur éducation.

Lorsque le temps sera venu de recon-struire en Haïti, l’organisme pourra axerses efforts pour relancer l’éducation des enfants, a indiqué Mme Dallaire, quis’implique dans cette cause depuis 20 ansau moins. Notamment, les futures écolesdevraient être construites avec des mursde bétons et des toits en tôle, pour éviterles drames causés par les toits lourdsadvenant un effondrement.

D’autre part, le «Café Haïti» tenu auCentre communautaire, a rejoint une centaine de personnes, qui ont pu offrirune petite contribution monétaire, enéchange de cafés, muffins ou galettes, pourun total de 320 $. Sept femmes de la com-munauté – Johanne Lévesque, Nancy

Charrette, France Tremblay, DanielleLacroix, Mélanie Lamothe, Marie-AnneHarvey et Dorothé Mercier – ont organisécette collecte bénévolement.

Cesser de fumer pour son enfantPar Philippe BrassardJournal Adsum

Pour quelqu’un qui éprouve des diffi-cultés dans ses tentatives d’arrêter defumer, la motivation se cache parfoischez un être cher. C’est ce qui est arrivéà Denis Jullien, directeur du Centreplein air Castor, qui a fumé pendant 22 ans.

Avant d’écraser pour de bon en 2001, cedernier fumait entre un paquet et demi etdeux paquets par jour.

C’est à l’âge de 16 ans, en 1979, qu’il noueavec cette mauvaise habitude. «J’ai com-mencé à l’école, pour faire le malin commeles autres, raconte-t-il. Ça donnait l’im-pression d’être plus viril auprès des filles.Tu avais aussi un sentiment de liberté parrapport à tes parents, mais en fait, tu n’enavais pas parce que tu fumais en cachette!»

À 20 ans, il fume déjà plus d’un paquet parjour; l’habitude a fait son nid.

Les années passent. Il diminue sa con-sommation sur de courtes périodes, con-fronté aux méfaits du tabac. «Je me rendaiscompte que je n’avais plus d’odorat, plusde souffle… Que j’étais dépendant, quoi!Dès que je n’avais pas mon paquet de ciga -rettes, j’étais prêt à faire 10 kilomètrespour aller m’en chercher un!», explique-t-il. À maintes reprises, il tente d’écraserla cigarette pour de bon et chaque fois,le sevrage dure moins d’un mois.

Un beau jour, en 2001, son fils Thomasâgé de huit ans vient le voir et lui demande :«Combien ça coûte un timbre?». «Je pensais qu’il voulait écrire à ses grands-parents, donc je lui réponds : “va voir dansle tiroir de la salle à manger, il y en a!”»,raconte M. Jullien. Son fils revient bre-douille et lui dit : «Je ne parlais pas de

timbres pour écrire, je parlais des timbrespour arrêter de fumer!» Surpris, M. Jullienréplique qu’il ne sait pas. Après réflexion,il rappelle Thomas : «Pourquoi m’as-tuposé cette question?»

Le jeune garçon explique qu’il a vu despublicités de timbres à la télévision etappris sur les dangers du tabac à l’école.«Je n’ai pas envie que tu meurs d’un can-cer», ajoute Thomas.

«Est-ce que ça te ferait plaisir si ton père arrêtait de fumer?», lui demande alorsM. Jullien. Son fils s’empresse de répon-dre par l’affirmative. «Je fais un pari avectoi : tu arrêtes de te ronger les ongles etmoi j’arrête de fumer», propose le père.Et les deux se tapent dans la main. «Depuisce jour, – cela fait maintenant neuf ans –je n’ai jamais retouché à une cigarette,même pas une touche, rien!», soulignefièrement M. Jullien.

Cette fois-là, la différence était bien sim-ple. «C’est uniquement la parole donnéeà mon fils», affirme celui qui n’a eu besoind’aucun timbre.

Pour ne pas tenter le diable, M. Julliena toutefois changé quelques habitudes.«J’ai fait attention aux cafés, aux soiréesapéritifs entre amis où tout le monde fume,pendant deux ou trois mois. Après, je buvaisun grand verre d’eau lorsque j’avais desenvies», mentionne-t-il.

Même s’il a pris quelques kilos durantla première année en «grignotant» – kilosqu’il n’a pas perdus complètement – il sedit prêt à accepter cet inconvénient, devantles avantages d’arrêter de fumer. «Je n’aiplus de gêne au niveau de la respiration,j’ai retrouvé du goût, de l’odorat. Tout estpresque redevenu comme quand j’étaisjeune! C’est vraiment une saloperie letabac», dit-il, aujourd’hui libéré de sonemprise.

Hélas, Thomas, de son côté, a recom-mencé à se ronger les ongles après quelquetemps. La prochaine fois sera la bonne!

La saison des REER bat son pleinPar Pierre Goulet, CFP, CGF, FICVM Gestionnaire spécialisé en planification financière et en assurance, SF RARM

Les Canadiens cotisent typiquement à leur régime enregistré d’épargne-retraite(REER) au mois de janvier et février.Pendant les soixante premiers jours de lanouvelle année, vous pouvez effectuer desversements supplémentaires pour comblervos cotisations, emprunter en vue de cotiser – si vous ne l’avez pas déjà fait aucours de l’année – ou contribuer à un nou-veau REER. Toute cotisation versée avantle 1er mars 2010, inclusivement, peut êtreréclamée dans votre déclaration de revenusde 2009 ou dans celle de 2010.1. N’attendez pas à la dernière minute

N’attendez pas jusqu’à la date limitepour vous renseigner sur vos options de

placement. Il est plus facile d’investir àpetites doses. Si vous prenez des décisionssur vos placements tout au long de l’an-née, vous aurez plus de temps pour y réfléchir, évitant ainsi la folie furieusedu mois de février.2. Combien devriez-vous cotiser?

Lorsque vous contribuez à un REER, letemps, c’est de l’argent! Toutefois, étantdonné qu’il est possible de reporter indéfi -niment le montant des cotisations inuti -lisées, certains d’entre nous ont énormé-ment de droits de cotisation. Il s’agit de délimiter le montant que vous voulezcotiser en 2009 et de prévoir celui de 2010.Faites preuve de bon jugement...N’investissez pas tout votre argent excé-dentaire et n’empruntez pas un montanttrop élevé au moyen d’un prêt REER.Autrement, vous pourriez éprouver des

difficultés financières, ce qui vousempêcherait de bien planifier vos cotisa-tions ultérieures.

Si vous ne disposez pas de fonds excé-dentaires et ne voulez pas emprunter, ilvaut mieux vous concentrer sur l’annéeà venir et établir un plan de cotisation mensuel à un REER. Vous aurez ainside l’avance à cette même période l’anprochain.3. À quel REER devriez-vous cotiser?

En règle générale, le but d’un REER estd’accroître les épargnes afin de fournirune source de revenus au moment de la retraite. Si vous avez un REER, maisvotre conjoint(e) n’en possède pas, vouspourriez songer à cotiser à un REER deconjoint. Ces cotisations sont tout de mêmeprélevées du revenu du contributeur, maisservent à constituer un revenu de retraitepour le conjoint sans régime d’épargne-retraite.

4. Connaissez votre tolérance au risqueet vos options de placement

Pour réussir en matière de placement,il faut bien connaître ses objectifs et satolérance au risque. Vous songez peut-être à un Compte d’épargne libre d’impôt(CELI), qui vous permet de déposer unmaximum de 5000 $ par année dans uncompte à l’abri de l’impôt. Un planifica-teur financier des Services financiers duRARM (SF RARM) peut vous aider à prendre connaissance de votre seuil detolérance au risque et à choisir le véhiculede placement correspondant; les conseilsprofessionnels peuvent être très rentables.Rendez-vous au bureau des SF RARM leplus près, composez le 1 800 680-8177 ouvisitez le www.sisip.com.

Cet article est publié à titre informatif etreprésente uniquement l’opinion de l’auteur.

Prochaine parution :

24 février 2010Soumettez vos suggestions d’activités au plus tard le 15 février par la poste (voir notre adresse dans l’encadré en

page 8), par télécopieur au 418 844-6934 ou par courriel à : [email protected].

CONFÉRENCE SUR LE CHOCOLATUne conférence gratuite ayant pour

thème «Le chocolat, complice de l’amour?»sera présentée par la conférencièreGeneviève Fradette, le 10 février à 19 h auCentre communautaire de la GarnisonValcartier. La conférence sera suivie d’une dégustation. Info : 418 844-5000,poste 8143.

CONFIRMATIONLa rencontre d’information et d’inscrip-

tion pour la confirmation est offerte pourles parents et les jeunes, le 10 février à19 h à la chapelle Sainte-Jeanne d’Arc. SVP apporter la copie du certificat de baptême de votre enfant. L’enfant doit êtreen 6e année ou au secondaire pour être éligible. Le coût est de 20 $. La prépara-tion inclut une activité pastorale à la chapelle, une journée à la Villa des jeunes(28 février) et des présences aux messesdominicales. La célébration de la confir-mation aura lieu le 2 mai. Info : Mme JuneReid, au 418 844-5000, poste 6380.

SOUPER DANSANT ET RANDONNÉE POUR LA SAINT-VALENTIN

Un souper dansant avec orchestre et unerandonnée au flambeau auront lieu le 13 février au Centre plein air Castor. Le souper cinq services débutera à 19 h 30. La réservation du souper coûtera28 $. Pour la randonnée au flambeau, qui débutera à 17 h 30, la locationd’équipement sera gratuite avec le repas.Les prix pour la randonnée seulement :sans équipe ment, 6 $, avec raquettes, 9 $,ou avec skis, 12 $. Tous les prix incluentles taxes. Info et réservation : 418 844-3272,poste 221 ou 224.

SOUPER DE SAINT-VALENTINUn souper avec soirée dansante pour la

Saint-Valentin est organisé le 13 février

10 février 2010/ A

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Bloc-noteà la filiale 265 de la Légion royale canadi-enne (45, rue Paquet, Loretteville). Au menu, spaghetti italien, avec entrée etdessert. Le coût du billet sera de 20 $. Cet événement est ouvert à tous. Info etbillets : 418 802-0597.

MIDI-DÉTENTE POUR LA SAINT-VALENTINLa Promotion de la santé vous invite à

vous détendre un peu en profitant de notremidi-massage, le mardi 16 février, de 11 hà 14 h à l’entrée du Centre des sports de laGarnison Valcartier. Pour l’occasion, desmassothérapeutes seront disponibles pour de courtes séances de massage. Deplus, comme c’est la Saint-Valentin, il nousfera plaisir de vous servir une surprisechocolatée… Venez en grand nombre, c’est gratuit! Info : Sylvie Roy, au 418 844-5000, poste 4678.

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Un cours d’essai gratuit de condition-nement physique maman-bébé sera animéle 24 février à 19 h au Centre des sports de la Garnison Valcartier.

JOURNÉE PLEIN AIR FAMILIALELa journée de lancement de la semaine

de relâche scolaire est organisée le 28 févri-er de 10 h à 15 h au Centre plein air Castor.Glissade, animation et plusieurs surpri -ses seront au rendez-vous. L’activité estgratuite. Info : 418 844-5000, poste 8143.

JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMMECette année, c’est sous le thème «Les

luttes qu’elles ont menées : les racines denotre succès» que l’Équipe de la Défensecommémore la Journée internationale de la femme (JIF). Divers événement etactivités de sensibilisation auront lieu à la grandeur de l’organisation. Pour obtenirdes affiches, faites parvenir votre demandeà Lise Charron au 613 944-7172 ou àl’adresse [email protected]. Pour en connaître davantage sur la JIF,visitez le site Intranet des Événements

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16 FÉVRIER

24 FÉVRIER

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commémoratifs d’équité en emploi, àl’adresse http://hr.ottawa-hull.mil.ca/eec-ece/index.html . Le site comprend unmanuel sur «Comment organiser un événement commémoratif d’équité enemploi». Les régions sont invitées à fairepart de leurs programmes, histoires deréussites et photos via ce site.

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Une chorale en émergence est à larecherche de membres passionnés parla musique, de tous les âges et de tousles horizons. Cette chorale est ouverte àtous les types de voix (soprano, alto, ténor,basse). Le répertoire musical se présenteen deux facettes : la musique militaire,pour éventuellement participer à des événements militaires, ainsi que des chantstirés du cinéma ou de la culture populaire.Les pratiques auront lieu sur une base hebdomadaire, les mardis de 13 h à 15 h, au local de la filiale 265 de la Légionroyale canadienne (45, rue Paquet,Loretteville). Info : Claude Vincent, au418 847-7538 (si absent, laissez un mes-sage).

CHAPELLE ST-ALBANChaque dimanche à 9 h, il y a culte à

caractère liturgique (deux fois en anglaiset deux fois en français chaque mois) à la chapelle St-Alban. Ensuite, il y a culteà caractère évangélique francophone à 10 h 45. Une étude (bilingue) et une discussion biblique a lieu les mercredisde 12 h à 13 h. Info : padré André Harper,418 844-5000, poste 6716 ou 7929.

ATELIER DE NUTRITION SPORTIVE POUR MILITAIRES

«Bouffe-santé pour un rendement assuré» est un programme de promo-tion de la santé orienté vers la nutritionsportive. Les militaires et les athlètesont beaucoup en commun quand il

s’agit de trouver des moyens pour favori -ser la performance. Une nutrition appro-priée est fondamentale pour tous les gensactifs physiquement. Cet atelier vous permettra d’en connaître davantage survos besoins énergétiques, d’apprendre les principes de base d’une saine alimen-tation et de les appliquer avant, pendantet après les périodes d’entraînement. L’atelier aura lieu le vendredi 12 février de 8 h 30 à 12 h au Centre des sports de laGarnison Valcartier, local 182. L’inscrip -tion doit se faire avant le 10 février. Info et inscription : Sylvie Heintz au 418 844-5000, poste 4677 ou à l’[email protected] .

PROGRAMME D’APPUI À L’ÉDUCATION DU PERSONNEL CIVIL

Chaque année, le Programme d’appui à l’éducation du personnel civil (PAEPC)offre aux employés du ministère de laDéfense nationale nommés pour une période indéterminée et travaillant au ministère depuis plus de deux ans, la pos-sibilité de poser leur candidature afind’obtenir un soutien financier pour pour-suivre et compléter des études à tempsplein. La date limite pour soumettre votrecandidature est le 16 mars prochain. Infos : Nathalie Bilodeau, CAC Valcartier, au 418 844-5000, poste 4088, ouhttp://hr.ottawa-hull.mil.ca/CPESP-PAEPC.

MAGASIN VESTO-RECYCLODu 2 au 6 mars, le magasin Vesto-

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Besoin d’aide pourarrêter de fumer?Ça y est, vous avez pris votre désicion dechanger cette habitude, bravo! Par con-tre, vous n’êtes pas certain d’être bien outillé pour atteindre votre objectif, et bien voici quelques trucs et conseils…Qu’est-ce qui vous motive?

Abandonner une habitude vieille deplusieurs années est une démarche exi -geante pour la plupart des fumeurs. Ainsi,il vous faut toute votre motivation et votredétermination pour arrêter pour de bon.Vous pensez arrêter, car votre famille vous met de la pression ou vos amis vousagacent avec cette habitude? Certes, celapeut vous conduire à cesser de fumer pourleur faire plaisir ou les faire taire, mais

est-ce assez? Pour que ça fonctionne, vousdevez faire ce changement pour vous etpour des raisons qui vous tiennent à cœur.Ces raisons vous motiveront dans lesmoments les plus difficiles. N’hésitez pas à vous les remettre en tête lorsque latentation sera trop forte…Êtes-vous en mesure d’y mettre toutevotre énergie?

Plusieurs rechutes surviennent parceque les gens n’ont simplement pas choisile bon moment pour arrêter. Vous êtesentre deux exercices, sur un cours, à laveille d’un départ en mission? Ce n’est peut-être pas le meilleur moment pourarrêter. Bien des gens veulent arrêter rapidement et choisissent une période de

stress important. Malheureusement, ilsdimi nuent ainsi leurs chances de succès.

Tout changement d’habitude de viedemande du temps et des efforts. Choi -sissez donc une période où vous aurez letemps de vous concentrer sur cette nou-velle habitude et où le stress ne sera pasle facteur responsable de votre rechute.Devenir non-fumeur demande du tempset des efforts, on ne s’en sort pas! Et si lestress est votre facteur de rechute, pourquoine pas apprendre à mieux le gérer? Utiliser une aide pharmacologique

Certaines personnes arrivent à arrêter«à froid», mais il demeure tout de mêmeplus difficile de le faire ainsi. Plusieursaides pharmacologiques sont disponibleset peuvent grandement vous aider en dimi -nuant les symptômes de sevrage tels quel’irritabilité, les maux de tête, l’insom-nie, etc. Généralement, plus votre dépen-dance à la nicotine est grande, plus l’aidepharmacologique peut vous être utile.

En communiquant avec la Promotionde la santé, vous pourrez obtenir toute l’in-formation nécessaire au sujet des aidespharmacologiques autorisées par les Forcescanadiennes en partenariat avec la phar-macie du Centre de santé Valcartier.Obtenez un coup de main supplé -mentaire

Il est prouvé qu’obtenir des courtesséances de counseling, en même tempsque l’utilisation d’une aide pharmacolo -gique, augmente grandement vos chancesde succès. C’est pourquoi le programme«Écrasez-la» offert par la Promotion de lasanté est disponible à chaque semaine. Enplus d’avoir droit à votre médication gra-tuitement en participant à ce programme,vous recevrez des conseils et du soutienpour vous préparer à arrêter de fumer età demeurer non-fumeur par la suite. Venezdonc nous rencontrer les mardis à 10 h aulocal 182 du Centre des sports.

Bougez plus, mangez mieux!Arrêter de fumer amène une diminution

du métabolisme de base qui à son tour estresponsable d’une légère prise de poids.Tentez de contrecarrer cet effet en aug-mentant votre pratique d’activité physique.Cela vous permettra de brûler quelquescalories supplémentaires tout en vous permettant de faire passer des envies defumer. Par exemple, vous aimez fumeraprès les repas? Pourquoi ne par sortir

pour une courte marche? De plus, cer-taines personnes ont tendance à grigno -ter plus après avoir arrêté. Assurez-vousde faire des choix santé aux repas et auxcollations.De l’encouragement s’il-vous-plaît!

Demandez à quelqu’un de votre entou -rage de vous soutenir dans vos efforts.Cette personne pourra vous motiver dansles moments plus difficiles ou être votreange gardien qui vous empêchera de direoui à une cigarette offerte dans un prochain party. Avertissez également lesmembres de votre famille ou vos amis quisont fumeurs de vos intentions. Certainsse font un malin plaisir à vous offrir descigarettes et vous tester dans certainesoccasions. Tentez donc de les mettre de votre côté afin qu’ils puissent vous donner un coup de main.Finalement, inscrivez-vous au «Défi 1er mars j’arrête»!

Vous avez jusqu’au 28 février pour vous inscrire soit en remplissant le dépliant, soit en allant sur le sitewww.forces.gc.ca/health-sante/iquit-jarrete/. Qui sait, savoir que vous pouvezgagner des sous pourrait également êtreune source de motivation pour changercette habitude!

Pour obtenir de l’aide via le programme «Écrasez-la»ainsi que sur nos autres programmes qui pourraientvous apporter une aide complémentaire, commu-niquez avec la Promotion de la santé au 418 844-5000, poste 4677, ou par courriel à[email protected]. Vous pouvez égale-ment passer nous voir au Centre des sports, local 181.

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(Inscription jusqu'à 18h30)

MAISamedi, 1 &Dimanche, 2 8H00 - 16H00 - Zérotage des armes Champ tir OrtonaSamedi, 8 Appâtage des secteurs de chasse à l'ours.

Ensemencement des lacs, Location des chalets.

Samedi, 15 Ouverture de la saison de chasse à l'ours.Ouverture de la saison de pêche.

JUINSamedi, 5 & Dimanche, 6 Tournoi annuel de pêche avec souper. Mercredi, 30 Fin de la chasse à l'ours.

JUILLETAEC Pêche en herbe pour les enfants de 6 à15 ans

SEPTEMBRELundi, 6 Coordonnée de point de rencontre sécuritaire proche du three stan pour le range

contrôle et arrangement avec les autres équipes.Fin de la saison de pêche.

Samedi, 18 8H00 - 12H00 - Zérotage des armes de chasse. Champ tir Ortona.

OCTOBRESamedi, 2 Ouverture chasse à l'orignalDimanche, 17 Fin chasse à l'orignalDimanche, 17 Fin de location de chalet.Lundi, 18 Ouverture de la chasse aux petits gibiers.Samedi, 30 Ouverture chasse chevreuil

NOVEMBREDimanche, 7 Fin chasse aux chevreuils.Samedi, 13 Souper de fermeture et Fermeture du club pour la saison hivernale.

MARS 2011Jeudi, 31 Fin chasse petit gibier.

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INFORMATION : 418 844-5000, poste 5977Les dates sont sujettes à changement.

LE CLUB DE CHASSE ET PÊCHE EST MAINTENANT SITUÉ AUCENTRE PLEIN AIR CASTOR

10 février 2010/ A

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CHRONIQUE LECTURE

TITRE : Je joue à Toc Toc Toc - La mer

TEXTE : Carole Tremblay

ÉDITEUR : Éditions Imagine

INFORMATIONS TECHNIQUES :32 pages, 23 x 23 cm, couverture soupleISBN 978-289608-085-416,95$

JE JOUE À TOC TOC TOC - LA MER

Le cahier «Je joue à Toc Toc Toc – La mer» reprendles aventures de Youï, Alia, Zalaé et Kao, qui pro-posent des jeux créatifs imaginés pour les enfants.Le livre est tiré directement de la série télé à suc-cès Toc Toc Toc, qui se déroule dans un village mys-térieux avec des portes permettant de découvrir lesquatre coins du monde. Le thème cette fois-ci est lamer et ses secrets. Les activités ont été conçues poursusciter la curiosité des enfants, qui apprennent touten s’amusant. De la cuisine, au chant, au rire, enpassant par les mystères et les devinettes : tous lespetits curieux en raffoleront.

PAROLE D’AUMÔNIER

Exercer un ministère deprésence en AfghanistanL’un des aspects les plus significatifs dutravail d’un aumônier militaire est de rap-peler la présence de Dieu au cœur mêmedes interventions des Forces canadiennespartout dans le monde. Ce qui impliquepour l’aumônier d’«être avec» les mili-taires, peu importe l’endroit où ils se trou-vent sur la planète. C’est ce qu’on appelledans notre profession un «ministère deprésence».

Naturellement, j’ai exercé ce ministèrependant la montée en puissance, en théâtreopérationnel et au retour en garnison, maisil a pris un sens particulier lors de mondéploiement. J’ai donc exercé mon min-istère de présence en Afghanistan pendantsept mois auprès des militaires et des civilscanadiens. Que ce soit à KAF, sur les routes,dans les airs, dans les bases d’opérationavancées ou dans les maisons de peloton,j’ai été là où les militaires allaient.

En tant qu’aumôniers militaires, il estimportant de souligner que l’urgencedes situations auxquelles nous sommessouvent confrontés nous oblige à êtreprésents auprès des militaires. Ces situa -tions ne sont pas sans conséquence surnotre travail et ont une incidence certainesur la façon dont nous sommes appelésà intervenir.

Ainsi, notre ministère de présence se définit tout d’abord par l’accueil et le respect de l’autre, de même que par l’em-pathie et la conscience spirituelle que nous avons pour ceux que nous accompa-gnons. Bref, c’est un engagement incon-ditionnel qui fait que l’aumônier marcheaux côtés des militaires et qu’il va où ilsvont.

J’ai donc accompagné les militaires dansleur quotidien, dans les bons momentscomme dans les pires. En les visitant àl’hôpital afin de les réconforter, en dis-tribuant les repas, en offrant une oreilleattentive à ceux qui en avaient besoin,en partageant avec eux leurs angoisses etleurs inquiétudes tout en les accompa -gnant au cœur de cette aventure parfoistroublante mais remplie d’espoir. Uneprésence parfois discrète qui témoigneque Dieu ne les a pas abandonnés.

Je reviens d’Afghanistan après sept mois d’aventures incroyables où j’ai puexercer un ministère de présence très significatif. Maintenant que je suis deretour à la maison, j’assure un suivi auprèsde ces mêmes militaires qui reviennentd’Afgha nistan et je continue à «être avec»eux.

Le padré Audet en VBL pendant la Roto 7.

TITRE : La petite rapporteuse de mots

TEXTE : Danielle Simard

ÉDITEUR : Éditions Les 400 coups

INFORMATIONS TECHNIQUES :32 pages, 23 x 23 cm, couverture soupleISBN 978-2-89540-148-314,95$

LA PETITERAPPORTEUSE DE MOTS

Comment expliquer à son enfant que grand-mamanperd la mémoire? En grandissant, les enfants sonten mesure de voir les effets du vieillissement sur lamémoire de l’être cher (ou de l’Alzheimer), sanstoutefois en comprendre le sens. Le livre «La petiterapporteuse de mots» a été écrit spécialement pourles aider à mieux comprendre le vieillissement. Elleraconte l’histoire d’une petite fille qui veut décou-vrir pourquoi sa grand-mère perd ses mots. Le récitvalorise également les liens générationnels. Illustréavec une grande simplicité, ce livre s’adresse prin-cipalement aux enfants de cinq à huit ans.

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Le sgt Sandra Vermette est l’heureuse gagnante des livres présentés dans notre chronique du 27 janvier : «Osez bien manger» et «Soupes». Félicitations!

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Un mois dedécembre occupépour les LionsPar Kerry-Ann DowMonitrice en conditionnement physique et aux sports militaires, PSP

Depuis la fin de novembre, une série dechampionnats régionaux militaires ont eulieu dans la région du Québec. Ceux-ci onttous été convoités par les équipes représen-tatives des Lions de Valcartier.

Nos Lions se sont rendus à Bagotvillepour le Tournoi de hockey junior, du 28 novembre au 2 décembre. Ils affron -taient les équipes de Bagotville, d’Ottawaet de Montréal. L’équipe n’a rencontréaucune opposition face à ces équipes. Ellea accédé à la finale avec aucune défaite en main. Les Lions ont finalement gagnéla finale par la marque de 9 à 3 contrel’équipe d’Ottawa. Les joueurs sont doncen route vers le national qui aura lieu du8 au 14 mai à Ottawa.

Pour leur part, les Lionnes ont remportéle Championnat régional de hockey féminin qui a eu lieu du 1er au 4 décem-bre, ici même à Valcartier (lire l’articlepublié le 14 janvier dans l’Adsum à ce sujet).

Les Lions ont aussi participé auChampionnat régional de basketball quiavait lieu du 10 au 13 décembre à Ottawa.Ils ont fourni un très grand effort sanstoutefois réussir à se tailler une place enfinale. Cependant, ce tournoi leur aurapermis de travailler leur esprit d’équipe etd’améliorer leur travail sur le terrain. Ilsont terminé au troisième rang.

Enfin, du 14 au 18 décembre à Ottawaavait lieu le Championnat régional de hockey vétéran. L’équipe représentative ajoué très bien tout au long du tournoi. LesLions ont remporté la demi-finale con-tre Montréal, ce qui leur a donné accès àla finale contre Ottawa. La partie a été très serrée jusqu’aux dernières minutesde jeu, mais Valcartier a dû s’incliner faceà Ottawa par la marque de 5 à 4.

La section des sports militaires souhaitebonne chance à nos Lions pour leChampionnat national.

Calculez votre VO2max à l’aide du rameur Concept 2Par David LarocheMoniteur de conditionnement physique et sports des PSP

L’entraînement cardiovasculaire surrameur est particulièrement complet.Avec une bonne technique, vous sol-liciterez environ 70% de votre massemusculaire pendant le mouvement,alors qu’il n’y aura pas d’impact répétéqui est la cause de bien des blessuressportives.

Plusieurs sportifs de tous les niveauxdésirent connaître leur VO2max, mais comment le calculer? À l’aide d’unrameur Concept 2, calculer votre VO2maxsera un jeu d’enfant. Tout ce dont vousavez besoin est d’un rameur de marqueConcept 2, une technique relativementadéquate afin d’obtenir une estimation la plus près possible de votre VO2max réel possible, d’une balance et d’une condition physique vous permettant depous ser sécuritairement votre capacitéaérobie à 100%. Une fois ces éléments réunis, vous n’aurez qu’à suivre les étapes suivantes afin de faire le calcul.

CALCULER VOTRE VO2MAX1- Pesez-vous à l’aide d’une balance et

conservez la mesure. Effectuez cette mesureà jeun pour un résultat plus précis.

2- Faites un 2000 mètres sur un rameurde marque Concept 2 et conservez votretemps à la seconde près.

3- Rendez-vous maintenant sur le siteInternet de la compagnie Concept 2(www.concept2.com) et allez dans l’onglet«online tools». Dans cet onglet, sélection-nez «calculators» puis «VO2max».

4- Répondez aux quelques questionsdemandées et vous aurez rapidement votrerésultat. Il y a même un tableau vous permettant de vous situer par rapport àl’ensemble de la population.

CONSEILS TECHNIQUESSi vous n’avez jamais ramé, il se peut

que l’estimation de votre VO2max obtenuau rameur soit largement inférieure com-parativement à votre VO2max réel. En effet, l’efficacité technique y est pour beau-coup. En utilisant une meilleure technique,vous pourrez rapidement diminuer lesmouvements parasites pour conserver cetteénergie pour la phase de traction. Afind’obtenir un résultat plus juste, il seraitbon de suivre les conseils suivants :

1- Fléchissez les jambes le plus possibleafin d’aller chercher le mouvement avantplutôt que de fléchir les hanches et depencher le dos. En penchant le dos versl’avant de façon exagérée, les fessess’éloigneront des pieds et il en résulte uneperte de puissance.

2- Utilisez principalement les jambesdans la traction plutôt que le haut du corps; les jambes sont bien plus fortes etendurantes que les masses musculairesdu haut du corps.

3- La traction doit se terminer avec ledos légèrement fléchi vers l’arrière, soitenviron 20 à 30 degrés. En exagérant l’an-gle du dos, il en résulte une surutilisationdes muscles abdominaux pour le retourdu mouvement vers l’avant et une aug-mentation inutile du niveau de fatigue.

Les coudes doivent demeurer près du corps, les mains doivent être alignées avecles coudes (poignet droit) et le manche dela rame doit être environ à la hauteur dunombril pour un maximum d’efficacité.

4- Pour le retour, aussi appelé phasede glisse, poussez les mains vers l’avantpour aider le corps à revenir vers les pieds.Évitez de tirer sur les pieds pour rame nerle corps à la position de départ. Relâchezles mains sur la poignée, décontractez lesépaules et restez souple afin de réduire laconsommation d’énergie.

5- Tentez de garder la mâchoire à l’hori -zontale. À la fin de la traction, le mentonsera près du sternum alors qu’à la posi-tion de départ, communément appelée «lecatch» en aviron, le menton sera éloignédu sternum.

Si vous voulez augmenter votre VO2maxafin d’accroître vos performances, l’en-traînement par intervalles demeure essen-tiel. Demandez aux moniteurs de condi-tionnement physique et sports des PSPpour obtenir un programme d’entraîne-ment par intervalles adapté à votre con-dition et ainsi, gagner plusieurs positionsau classement!

QU’EST-CE QUE LE VO2MAX?

Le VO2max est le volume maximal d’oxygèneconsommé par vos muscles à l’effort à chaqueminute. Normalement, il s’exprime en mLd’oxygène/kg de masse corporelle/minute (mLkg-1 min-1). C’est l’indicateur numéro 1 de votrecapacité aérobie. Plus votre VO2max sera élevé,plus vous serez capable de maintenir un niveaud’effort élevé longtemps. Les sports comme l’aviron, le vélo, la course à pied, le triathlon,pour ne nommer qu’eux, demandent unVO2max très élevé afin d’obtenir de bonnes performances. Il existe plusieurs tests différentspour estimer son VO2max, mais la seule façonde le calculer précisément est en laboratoire.

FORME ET FUN LESMERCREDIS MIDIS!

Tous les mercredis de midi à 13 h, Véronique Lamothe,monitrice en conditionnement physique, donne desclasses d’aérobie et de step au Centre des sports.Venez vous joindre à un petit groupe qui s’entraînetout en s’amusant sur de la musique entraînante! C’estpour tout le monde, qu’on soit débutant ou avancé.Gratuit pour les militaires et les membres du PSL.

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QUIZ SPORTIFTESTEZ VOS CONNAISSANCES SPORTIVES

1. Qui est Harvey the Hound et où est-ce qu’il«joue»?

2. Qui a choisi le nom «5 for fighting» pourson groupe?

3. Quelle médaille olympique les Granites deToronto ont-ils gagnée en 1924?

4. En quelle année le hockey a-t-il été présentéaux Jeux de la Bonne volonté? Où avaient lieules Jeux?

5. Quelles anciennes équipes de la LNH et dela LAH ont joué dans le Duquesne Gardens?

6. Quelle équipe antérieure à la création de laLNH était surnommée le «Fighting Irish»?

7. Quelle est la différence de largeur entre unepatinoire olympique et une patinoire de laLNH?

8. Quelle entreprise a été pendant de nombreusesannées le fabricant principal de cartes de hock-ey pour la LNH?

9. Quel était le nom de l’aréna des Scouts?

10. Qui étaient les Rebels de Rideau Hall?

11. Quelle équipe a joué seulement quatre partiesdans la LNH?

12. Où a eu lieu le tout premier tournoi de hockey?

13. Qui composait la «Punch Line»?

14. Quelle équipe de la ville de Québec a gagné lacoupe Stanley?

15. Quelle équipe occupait le colisée Richfieldpour ses parties à domicile dans les années70?

16. Qu’est ce que le prix «Silver Puck»?

17. Où se trouve le Temple de la renommée inter-national du hockey et qui l’a créé?

18. Qui a gagné l’or au hockey lors des Jeuxolympiques de 1948?

19. Qui est la mascotte des Sénateurs d’Ottawa?

20. Combien d’équipes canadiennes ont jouédans la LNH?

Réponses :

1. La mascotte des Flames de Calgary, au Pengrowth Saddle Dome.2. John Ondrasik.

3. L’or.

4. Les jeux de 1990, à Seattle.

5. Les Pirates (LNH) et les Hornets (LAH) de Pittsburgh.

6. Les Shamrocks de Montréal.

7. 15 pieds. La surface olympique mesure 200par 100 pieds, tandis que la surface de la LNHfait 200 par 85 pieds.

8. O-Pee-Chee.

9. L’aréna Kemper, à Kansas City, au Missouri.

10. Une équipe composée de la famille et desamis de Lord Stanley.

11. Les Wanderers de Montréal. Leur aréna abrûlé et pendant leur recherche d’un nouveaudomicile, ils ont déclaré forfait pour deux par-ties, ce qui leur fait six parties dans le registreofficiel.

12. À Montréal, lors du carnaval de 1883.

13. Toe Blake, «Rocket» Richard et Elmer Lach.

14. Les Bulldogs, en 1913 (avant la création de laLNH).

15. Les Barons de Cleveland.

16. Un prix qui était remis à l’équipe champi-onne du Missouri pour les matchs réguliers dis-putés entre les Scouts et les Blues.

17. À Kingston, en Ontario. Créé en 1945 par lecapt James Sutherland.

18. Les Flyers de l’ARC.

19. Spartacat.

20. Douze équipes : Sénateurs, Canadiens, MapleLeafs, Hamilton, Bulldogs et Nordiques deQuébec, Maroons et Wanderers de Montréal,Jets, Flames, Oilers et Canucks.

Les Jets d’Alexander-Wolffcélèbrent leur victoireavec les Kebs de QuébecPar Philippe BrassardJournal Adsum

Deux jours après avoir remporté lechampionnat de basketball MoustiqueDD, les jeunes Jets d’Alexander-Wolffont pu compter sur trois joueurs desKebs de Québec pour affronter leursenseignants dans un match amical, le26 janvier.

Des dizaines d’élèves accompagnés deparents ont assisté à cette partie dans legymnase d’Alexander-Wolff, l’école pri-maire francophone située sur la GarnisonValcartier. Chaque année, un affrontementdes Jets contre les enseignants souligne lafin de saison de basketball, mais cette fois-ci l’entraîneur Mélanie Cormier réservaitune surprise à ses jeunes champions.

Les joueurs des Kebs de Québec, FiloseTshimbomba, Jamaal Wise et Joseph Flegler étaient parmi eux pour leur prêtermain-forte. Ces grands athlètes ont impres-sionné la galerie avec leurs prouesses deprofessionnels, multipliant les «lay up» etles paniers de trois points.

L’ambiance était survoltée : la foule etles meneuses de claques ont chaudementencouragé les athlètes et les exclamationsfusaient de partout à chaque panier.

Divisés entre les deux équipes en coursde partie pour équilibrer, les jeunes Jetsont également impressionné en enfilantles paniers avec habileté et aisance.

Aidé des Kebs, ces derniers ont finale-ment défait leurs enseignants 46 à 26.Forces égales? Peut-être pas, mais le plaisir était au rendez-vous!

UN MOMENT MÉMORABLEBien qu’ils aient l’habitude d’assister aux

matchs des Kebs à l’occasion, les jeunesétaient émerveillés d’avoir pu côtoyer leursmodèles. «C’était impressionnant. Je nem’attendais pas à ça», a affirmé un petitJet, juste après le match. «J’aimerais devenir comme eux. Ils avaient un but dansla vie, et ça a marché. Mais ce n’est pasfacile», a soutenu un autre jeune.

De son côté, le centre des Kebs FiloseTshimbomba a lui aussi apprécié son expérience à Alexander-Wolff. «C’étaitamusant! Les jeunes ont bien aimé ça etc’était le but», a-t-il dit en esquissant ungrand sourire. «Ça m’a rappelé des sou-venirs de jeunesse, quand on voyait desgrands joueurs et qu’on était vraimentimpressionnés», a ajouté l’athlète, quimesure aujourd’hui deux mètres et pèse118 kilos.

Filose s’est aussi montré encourageantà l’endroit des petits joueurs qu’il a vus enaction sur le terrain de basket. «Les jeunesont l’air talentueux. Il y a du bon poten-tiel», a-t-il souligné.

Et il avait quelques conseils à donnerà ces sportifs en pleine croissance :«Travaillez bien à l’école, travaillez fort aubasket et allez au camp des Kebs! Les jeunes sont vraiment chanceux d’avoiraccès à ce camp, car on leur apprend vrai-ment beaucoup de trucs. J’aurais été con-tent de pouvoir faire ça à leur âge!»

L’APOGÉE D’UNE BELLE SAISONLe 24 janvier, les Jets se sont rendus

au championnat de sports-étudiantsMoustique DD, au CFP de Limoilou. Ilsont mérité le titre de champions Mous -tiques DD en basketball, région de Québec-Chaudière-Appalaches. Ce titre,ils l’obtiennent après seulement trois ansdans la ligue.

«Ils jouent en équipe : les passes sontextrêmement fréquentes, il n’y a pas dedribble pour rien, pas de mangeur de balle. C’est vraiment une équipe qui setient, où tout le monde a sa place et s’en-traide. L’esprit d’équipe est incroyable», adit l’entraîneur Mélanie à propos de sesjeunes de sixième année.

Le 13 février, les Jets assisteront à la partie des Kebs de Québec contre les Millrats de Manchester, et les meneusesde claques des Jets seront celles des Kebspour l’occasion.

Le jeune Maxime Gaudreault des Jets d'Alexander Wolff tente d'enfiler un panier avec l'aide de FiloseTshimbomba, un joueur de basketball des Kebs de Québec. Cette partie opposant les Jets et les Kebs contre les enseignants de l'école soulignait la victoire des Jets au championnat Moustique DD dansQuébec-Chaudière-Appalaches. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

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