SALONSNe peut être vendu séparément - Jeudi 29 novembre 2018ÉVÉNEMENTS

■ En étroite collaboration avec de nombreux acteurs de la santé, Le Bien Public organise le mercredi 5 décembre Les Journées de la Santé au palais des Congrès. De nombreuses conférences en continu permettront de répondre à de nombreuses questions du grand public. En soirée, une remise de trophées mettra en valeur les innovations et les initiatives locales les plus remarquables en la matière. Photo DR

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Intervention du Pr Pierre-Marie Lledo sur Alzheimer

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ÉVÉNEMENTNe peut être vendu séparément - Jeudi 29 novembre 2018ÉVÉNEMENTS

■ En étroite collaboration avec de nombreux acteurs de la santé, Le Bien Public organise le mercredi 5 décembre Les Journées de la Santé au palais des Congrès. De nombreuses conférences en continu permettront de répondre à de nombreuses questions du grand public. En soirée, une remise de trophées mettra en valeur les innovations et les initiatives locales les plus remarquables en la matière. Photo DR

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Intervention du Pr Pierre-Marie Lledo sur Alzheimer

UN ÉVÈNEMENT

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Mercredi 5 décembre au palais des Congrès

Radiographie de la santé

des Côte-d’Oriens

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LE BIEN PUBLIC JEUDI 29 NOVEMBRE 2018

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EVÉNEMENT LE BIEN PUBLIC JEUDI 29 NOVEMBRE 2018

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La santé est au cœur des préoc-cupations de nos conci-

toyens. Des conférences en con-t i n u , a n i m é e s p a r d e sconférenciers reconnus, permet-tront de répondre à de nombreu-ses questions du grand public. Ensoirée, une remise de trophéesmettra en valeur les innovationset les initiatives locales les plusremarquables en la matière. Desanimations seront proposéeségalement, telles que le program-me “Vivons Vélo” d’AG2R LAMONDIALE, qui mettra à dispo-sition deux vélos devant la sallede conférences, afin que les per-sonnes viennent pédaler à leurguise et fassent une bonne actionpar la même occasion.

Des conférences gratuites et ouvertes à tousEn effet, 1 km réalisé = 1 €reversé à l’Institut Pasteur pourla recherche contre les maladiesd’Alzheimer et de Parkinson.Une animation musicale seraégalement proposée par le grou-pe Natural Swing Trio, dans unrépertoire abordant les plusgrands classiques des standardsdu jazz. Sachez que toutes lesconférences sont gratuites etouvertes à tous, n’hésitez pas !Parmi celles qui ont retenu notreattention, parlons notamment

du dossier médical partagé, quisera demain, la mémoire de votresanté !

Zoom sur le dossier médical partagé

Gratuit, confidentiel et sécurisé,le dossier médical partagé(DMP) est le carnet de santé dufutur ! Il conserve précieusementvos informations de santé en li-gne (traitements, résultats d’exa-mens, allergies…). Il vous permet de les partageravec votre médecin traitant ettous les professionnels de santé,qui vous prennent en charge, mê-me à l’hôpital. Venez découvrirtous ses avantages, comment çamarche et comment ouvrir votreDMP à travers une conférencedonnée par l’Assurance Maladie(CPAM). Autre rendez-vous dechoix, le professeur Sylvain La-doire, oncologue médical et di-recteur de l’enseignement auCentre Georges-François Le-clerc vous expliquera « Où enest -on avec les cancers en2019 ? », en dressant un état deslieux des cinq cancers les plusfréquents. Entre idées reçues,état actuel des connaissances etavancées majeures en termes derecherche et de traitements : thé-rapies ciblées, immunothéra-pie…, il répondra à toutes vosquestions.Pour clore cette journée “santé”,la soirée de remise des trophéessera présentée par Frédérick Ma-cé, journaliste au bureau infor-mation générale du Bien Public,à Paris, et par Audrey Monot,journaliste groupe EBRA.

L E S J O U R N É E S D E L A S A N T É P R E M I È R E É D I T I O N

La santé des Côte-d’Oriens au cœur des préoccupationsEn étroite collaboration avec de nombreux acteurs de la santé, Le Bien Public organise mercredi 5 décembre, Les Journées de la San-té de Côte-d’Or au palais des Congrès de Dijon. Une première édition qui promet d’être très intéressante.

■ Au programme de cette Journée de la Santé : des conférences autour de thèmes qui concernent toute la population de Côte d’Or, telle que la maladie d’Alzheimer ou le cancer. Photo illustration Julio PELAEZ

Entretien avec Frédéric Bouvier,directeur départemental du Bienpublic et du Journal de Saône-et-Loire.

Pourquoi le Bien Public crée-t-il les Trophées de la Santé ?« La santé est un des thèmesmajeurs de notre ligne éditoriale.À travers nos études, nous sa-vons que les lecteurs du BienPublic sont très attentifs à cesujet qui touche tout le monde.Or, en multipliant les sujets san-té, nous nous sommes aperçusqu’il existe une belle dynamiqueen Côte-d’Or, en termes d’inno-vation dans les disciplines depointe, mais aussi dans les prati-ques liées au confort du patientou au suivi des pathologies.

Nous avons donc décidé de lesmettre en valeur afin d’en assurerla plus large communication pos-sible. »

« C’est l’occasion de dialoguer avec les spécialistes qui seront présents. »

Vous organisez le même jour, le 5 décembre, une journée de conférences au palais des Congrès. Qu’en attendez-vous ?« L’objectif est de permettre augrand public d’avoir accès auxdernières innovations, de com-prendre comment le système desanté fonctionne, mais aussi dedialoguer avec les spécialistesqui seront présents. Chaque con-férence permettra, en effet, de

poser des questions aux interve-nants. C’est une vraie plus-valuepour nos lecteurs, mais aussipour tous les Côte-d’Oriens. »

En tant que président du jury des Trophées de la Santé, com-ment jugez-vous le palmarès de cette première édition ?« N’étant pas un spécialiste, j’aiété surpris par la qualité des dos-siers de candidature. Nous enavons d’ailleurs écartés à regret,en leur recommandant de candi-dater à nouveau l’année prochai-ne, tant ils ont interpellé les ju-rés. Hélas, il fallait faire un choixet la sélection établie par les ex-perts des différents partenairesde la manifestation est vraimentremarquable, par son originalitéet sa diversité. »

«La santé, un thème universel qui intéresse nos lecteurs »

■ « Chaque conférence permettra de poser des questions aux intervenants. » Photo LBP

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EVÉNEMENTJEUDI 29 NOVEMBRE 2018 LE BIEN PUBLIC

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L E S J O U R N É E S D E L A S A N T É P R E M I È R E É D I T I O N

La santé des Côte-d’Oriens au cœur des préoccupations

■ Au programme de cette Journée de la Santé : des conférences autour de thèmes qui concernent toute la population de Côte d’Or, telle que la maladie d’Alzheimer ou le cancer. Photo illustration Julio PELAEZ

Entretien avec Oliver Obrecht, di-recteur général adjoint de l’Agencerégionale de santé Bourgogne-Franche-Comté.

Quelle est l’actualité de l’ARS ?« L’Agence est entrée dans la phasede mise en œuvre du projet régio-nal de santé, arrêté en juillet à l’is-sue de plus de 20 mois de travaux,au cours desquels près d’un millierd’acteurs ont contribué à construi-re notre avenir santé en Bourgo-gne-Franche-Comté. Cette politi-que régionale rejoint l’engagementcollectif national “Ma santé 2022” :une transformation du systèmedans sa globalité, pour répondre àdes attentes très fortes et très con-crètes comme garantir à tous lapossibilité d’avoir un médecin trai-tant ou maintenir à domicile le plus

possible les personnes fragiles, ensituation de handicap ou âgées…

« Créer un collectif au service des patients »Le projet régional s’engage ainsirésolument dans quatre transfor-mations : le virage de la préventionou comment donner à chaque habi-tant de Bourgogne-Franche-Comtéles clés pour préserver et améliorersa propre santé ; le virage ambula-toire, c’est-à-dire s’organiser pourassurer au patient un retour le plusrapide possible à sa vie ordinaire,après un passage à l’hôpital ; le vi-rage dit inclusif ou comment faireen sorte que les personnes âgées etles personnes en situation de han-dicap vivent dans le “milieu ordi-naire”, en repensant l’offre de servi-ces pour accompagner leur

quotidien ; et enfin le virage numé-rique. »

À l’occasion de ce premier rendez-vous, que diriez-vous sur l’intérêt de cette journée ?« Ces premières journées sont uncreuset de l’innovation dans les do-maines de la prévention, de la rela-tion soignant-patient ou encore dela télémédecine. Elles s’inscriventdans l’état d’esprit qui doit nousanimer tous, structures privées etpubliques, professionnels de santélibéraux et établissements sanitai-res ou médico-sociaux, administra-tions et collectivités territorialespour créer un collectif au servicedes patients, engagé dans un fais-ceau d’actions qui sauront apporterdes réponses pragmatiques et coor-données à leurs besoins. »

« “Ma santé 2022” : notre projet régional de santé »

■ « “Ma santé 2022” est une transformation du système dans sa globalité. » Photo DR

Mercredi 5 décembre de 10 h à 18 h, le palais des Congrès de Dijon accueille Les Journées de la Santé de Côte-d’Or et les Trophées de la Santé récompensantles initiatives locales et les innovations.

Programme :10 h-18 h : 11 conférences gratuites et accessibles à tous.20 h 15 : Trophées de la Santé.21 h 45 : Cocktail dînatoire.

Liste des trophéesTrophée de l’innovation en Santé remis par le Centre Georges-François LeclercTrophée de la prévention remis par AG2R La MondialeTrophée de la relation soignant-patient remis par le CHU Dijon BourgogneTrophée de la télémédecine remis par la Région Bourgogne-Franche-ComtéTrophée de l’application mobile remis par Spie ICSTrophée de l’accompagnement du patient remis par le professeur LledoTrophée de la relation Ville-Hôpital remis par Le Bien PublicTrophée coup de cœur du jury remis par les Hospices Civils de Beaune

■ Parmi les récompenses, le trophée de la relation soignant-patient sera remis par le CHU Dijon Bourgogne. Photo illustration Claude ESSERTEL

P R O GR A M M E D U M E R C R E D I 5 D É C E M B R E

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EVÉNEMENT LE BIEN PUBLIC JEUDI 29 NOVEMBRE 2018

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Vous dites que la maladie d’Alzheimer fait partie des enjeux de la recherche biomédicale au XXIe siècle…

« Tout à fait, tout comme leXIXe siècle fut le siècle de la

chimie et le XXe siècle celui de laphysique. Pour moi, la maladied’Alzheimer est autant un sujet d’ac-tualité scientifique qu’un défi. Je dois dire que je ne veux ni donnerd’espoir, ni trop sombrer dans lepessimisme, mais il n’y a pas destratégie thérapeutique fiable et effi-cace, malgré les moyens financiersimportants mis dans la recherche. Al’heure actuelle, les traitements per-mettent seulement de ralentir laprogression de la maladie. Toutesles pistes explorées n’ont jamais étécouronnées de succès jusqu’ici,mais il faut dire que le travail pourcomprendre comment fonctionnele cerveau est colossal. »

« Les mutations génétiquesliées à cette maladiese transmettent plutôt de la mère à la fille. »

Alzheimer est la forme de démence sénile la plus répandue ?« Oui, on connaît désormais tous

les symptômes et signes précurseursqui sont reconnaissables. Certainsmédecins estiment que comme l’es-pérance de vie augmente, le nombrede malades aussi. La maladied’Alzheimer existe, parce qu’on aatteint un certain plafond de verrelié à notre espérance de vie qui necesse de s’accroître. »

« Chez les plus de 65 ans, une personne sur quatre sera touchéepar la maladie. »

On parle aussi de facteurs génétiques…« Oui, si on sait que la maladied’Alzheimer est multifactorielle, il

existe aussi une base génétique. Ain-si les mutations génétiques liées àcette maladie se transmettent plutôtde la mère à la fille, tout comme lamaladie de Parkinson se transmetplus de père en fils. »

Et question espérance de vie ?« Entre les premiers symptômes etle décès, dix à quinze ans en moyen-ne. Mais vous savez, pour prévenirla maladie (ou la retarder), plusieurséléments sont à mettre en place.Tout d’abord, il ne faut pas prendrede façon continue, et au-delà de sixmois d’affilée des anxiolytiques etdes somnifères ; ensuite l’activitéphysique nous protège car l’obésitéest un autre facteur de risques. Il nefaut pas avoir une alimentation nitrop riche en graisse, ni trop richeen sucre. Enfin, il faut faire tra-vailler sa mémoire le plus possi-ble. »

C O N F É R E N C E M A L A D I E D ’ A L Z H E I M E R P R O F E SS E U R P I E R R E - M A R I E L L E D O

« Il n’y a pas encore de stratégie thérapeutique fiable et efficace »Pierre- Marie Lledo, directeur du dé-partement neurosciences à l’Institut Pasteur, interviendra dans le cadrede la soirée de remise de trophées qui débutera à 20h15, autour de la thématique « Maladie d’Alzheimer, où en sommes-nous dans la lutte des maladies neurodégénératives. Quelles découvertes en neurosciences ? ».

10 H 00 : VIVRE AVEC UNE ENDOMÉTRIOSE : UN COMBAT ?Pr Paul Sagot, Dr Laurence Filupuzzi, CHU Dijon Bourgogne.

10 H 40 : BRANCHEZ-VOUS SANTÉ (PRÉVENTION CANCER, MALADIES LIÉES AUX SOINS BUCCO-DENTAIRES, LES RISQUES LIÉS À LA SURCHARGE DE TRAVAIL…)M.Xavier Hauret, chef de projet deprévention de la DACA, AG2R LA MON-DIALE.

11 H 20 : BIEN VIEILLIR CHEZ SOI GRÂCE À LA TÉLÉMÉDECINEM.Ahmed El Mouafik, directeur généralNumerica, pôle régional numérique Région Bourgogne-Franche-Comté.

12 H 00 : QUE PEUT-ON FAIRE AU QUOTIDIEN POUR PRÉVENIR LES

RISQUES DE CANCER ?Dr Gilles Truc, oncologue, radiothéra-peute et directeur de la patientèle, Centre Georges-François Leclerc.

14 H 00 : DU PATIENT « COBAYE » AU PATIENT « CHERCHEUR » (RÔLES POUR LE PATIENT EN RECHERCHE CLINIQUE)Pr François-André Allaert, Dijon-Santé.

14 H 40 : L’INFIRMIÈRE LIBÉRALE : VOTRE ATOUT SANTÉ POUR RESTER VIVRE CHEZ VOUSMme Sylvie Regnier, présidente del’Union régionale des infirmières libé-rales Bourgogne-Franche-Comté et in-firmière libérale, URPS infirmiers libé-raux.

15 H 20 : COORDINATION

VILLE/HÔPITAL : UNE INITIATIVE LOCALE RÉUSSIEM. François Poher, directeur des Hospi-ces Civils de Beaune et le Dr Aurélien Vaillant, président du GPSPB (groupe-ment des professionnels de santé du pays Beaunois) Hospices Civils deBeaune.

16 H : LE DOSSIER MÉDICAL PARTAGÉ : LA MÉMOIRE DE VOTRE SANTÉ !Gratuit, confidentiel et sécurisé, le Dossier Médical Partagé (DMP) est le carnet de santé du futur ! Parl’Assurance Maladie (CPAM).

16 H 40 : MUTUALISATION DES INFRASTRUCTURES ET DES SERVICES SPIE ICSM. Philippe Siraudin, directeur com-

mercial et Jacques Verdier, responsa-ble des marchés internationaux chezSPIE ICS.

17 H 20 : JE SUIS VIEUX MAIS JE ME SOIGNE !Dr Christelle Pernot-Belicard, praticien-ne hospitalière, spécialiste en géron-tologie et gériatrie, Hospices Civils de Beaune.

18 H 00 : OÙ EN EST-ON AVEC LES CANCERS EN 2019 ?Focus autour des 5 cancers les plusfréquents : idées reçues, état actuel des connaissances, avancées majeu-res en termes de recherche et detraitements. Pr Sylvain Ladoire, onco-logue médical et directeur de l’ensei-gnement, Centre Georges-François Le-clerc.

PROGRAMME DES ONZE CONFÉRENCES

EN CHIFFRES

n Trois millionsEn France, plus de trois mil-lions de personnes souffrentde la maladie d’Alzheimer.n200 000Plus de 200 000 nouveaux cas sont identifiés tous les ans.n4La maladie d’Alzheimer estla 4e cause de mortalité derrière le cancer, les maladies cardio-vasculaires et les maladiesmétaboliques.n1Un cas est diagnostiqué toutes les 180 secondes.

■ « Faire travailler sa mémoire est un facteur très important pour prévenir la maladie d’Alzheimer.» Photo BEP-PQR

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EVÉNEMENTJEUDI 29 NOVEMBRE 2018 LE BIEN PUBLIC

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Quels sont les grands axesde développement du CHU Dijon Bourgogne en 2019 ?

« Le CHU Dijon Bourgogne aadopté l’année dernière son

nouveau projet d’établissement. Autour de 135 actions médicales, ce dernier définit les axes majeurs de dé-veloppement du CHU, pour la périodeà venir. Au titre de l’année 2019, Rea-dapTIC apparaît comme un des pro-jets phares de l’établissement. Vérita-ble hôpital connecté, ce “bâtiment qui soigne” sera dédié aux soins de suite etde réadaptation. La réhabilitation de l’hôpital d’enfants est un autre chantiermajeur de l’établissement. Il s’inscrit dans la continuité de ceux achevés au cours des dernières années, pour amé-liorer la prise en charge des patients (“Bocage Central”, site de Champ-maillot).Enfin, le développement de la simula-tion pour la formation des profession-nels de santé, s’inscrit comme une des priorités du CHU Dijon Bourgogne pour 2019. Notre objectif est d’offrir des formations riches, en immersion, plus nombreuses et pour de nouvelles

spécialités. »

Le CHU Dijon Bourgogne remet le trophée de la “relation soignant-patient”, c’est quelque chose d’important pour vous ?« À l’hôpital, l’humain est au cœur de nos métiers. Le CHU Dijon Bourgo-gne dispose de bâtiments modernes et d’équipements technologiques de pointe, permettant d’offrir à l’ensemblede nos patients des soins d’une très grande qualité. Mais nous avons égale-ment à cœur de “prendre soin de la personne”, de considérer chaque pa-tient accueilli dans sa globalité, au-delàde sa pathologie. La relation patient-soignant est au cœur de cette préoccu-pation. »

Le thème de l’endométriose va être développé durant votre conférence : pourquoi ce choix ?« L’endométriose est une pathologie ayant une forte prévalence et des con-séquences importantes, pour le quoti-dien des femmes qui en souffrent. Pourtant, son diagnostic reste trèslong. Il nous semblait donc important de sensibiliser le grand public à cette maladie et de présenter les moyens spécifiques déployés par le CHU DijonBourgogne pour sa prise en charge. »

PA R T E N A I R E C H U D I J O N B O U R G O G N E

« L’humain est primordial pour nous »Entretien avec Élisabeth Beau, directrice généraledu CHU Dijon Bourgogne.

■ « La relation patient-soignant est au cœur de nos préoccupations. » Photo DR

Touchant une femme surhuit, l’endométriose est

une maladie gynécologique chronique, qui se caractérise par le développement de sa muqueuse en dehors de l’uté-rus. Il est primordial de la dia-gnostiquer au plus tôt, car ellepeut avoir des conséquences importantes en termes de fer-tilité. Depuis le milieu des an-nées 2000, le CHU Dijon Bourgogne déploie des moyens spécifiques permet-tant d’optimiser le diagnostic et la prise en charge de l’endo-métriose.Douleurs intenses au momentdes règles et lors des rapports sexuels, règles abondantes, cy-cles perturbés, troubles intes-tinaux et urinaires, fatigue, lombalgies, problèmes de fer-tilité… Autant de symptômes entraînant de nombreux ar-rêts de travail et absentéismes scolaires, susceptibles d’évo-quer l’endométriose. Ces si-

gnes devraient ainsi alerter lesadolescentes et les femmes en souffrant, ainsi que les profes-sionnels de santé les prenant en charge. Il s’agit cependant d’une pathologie complexe,parfois asymptomatique, trop souvent diagnostiquée tardi-vement alors que le système génital est déjà endommagé, aggravant ainsi la qualité de

vie et fertilité ultérieures. Pourtant, en l’absence de tout geste invasif, un interrogatoirepoussé et un examen clinique associés à une échographie 3D voir une IRM pelvienne réalisées par un praticien spé-cialisé, permettent ce diagnos-tic. En cas de doute, il con-vient de proposer ce bilanauprès d’un centre spécialisé

au plus tôt, dès l’adolescence, afin d’enrayer rapidement les impacts de la maladie.Si aucun traitement ne soigne aujourd’hui l’endométriose, lamise en place de protocoles thérapeutiques hormonaux permet d’en diminuer les symptômes et de ralentir l’évo-lution de la pathologie. Pour les jeunes femmes ayant un

désir d’enfants, il s’agit égale-ment de préserver leur fertili-té. En dernier recours et si le traitement médical se révèle inefficace, une ou des inter-vention(s) chirurgicale(s), par-fois pluridisciplinaire(s), pour-ra (ont) être proposée(s).Pour répondre à la complexitéde cette pathologie, le CHU Dijon Bourgogne a structuré dès les années 2004-2005 des modalités de prises en charge adaptées, permettant d’appré-hender l’endométriose dans sa globalité. Sur le plan dia-gnostic, thérapeutique, mais aussi à travers son Centred’Assistance Médicale à laProcréation (AMP), l’établis-sement dijonnais déploie de nombreux moyens pour pro-poser une prise en charge plu-ridisciplinaire et personnali-sée de l’endométriose, dans le respect du projet de vie de chaque patiente. Très nova-teur, il s’inscrit aujourd’hui comme un centre de référenceà l’échelle du Réseau périnatalde Bourgogne, et se position-ne comme un précurseur à l’échelle nationale.

C O N F É R E N C E L ’ E N D O M É T R I O S E

Endométriose : le combat d’une vieLe CHU Dijon Bourgogne abordera le thèmede l’endométriose durant sa conférence.

■ Le CHU Dijon Bourgogne déploie des moyens spécifiques permettant d’optimiser le diagnostic et la prise en charge de l’endométriose. Photo DR

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Pourquoi participez-vous aux Journées de la Santé ?

« Aujourd’hui, en France, le can-cer touche un homme sur

deux, et une femme sur trois. Légiti-mement, il est donc au cœur des pré-occupations des concitoyens. En tantqu’unique établissement de santé en-tièrement dédié à la cancérologie enBourgogne-Franche-Comté, il noussemblait incontournable de prendrepart à la première édition des Jour-nées de la Santé, pour tenir informésle grand public et les autres acteurs dela santé de Côte-d’Or des enjeux liés àla prévention, et des dernières inno-vations en termes de diagnostic et detraitement des cancers. »

Justement, que représente pour vous, l’innovation en santé ?« C’est à mon sens, le meilleur moyende sauver plus de vies ! Aujourd’hui,l’innovation repose sur une “médeci-ne personnalisée”, c’est-à-dire un trai-tement “sur-mesure” administré à unpatient donné, au bon moment etavec la bonne tolérance. L’une desforces du CGFL est d’avoir un conti-

nuum permanent entre la rechercheet les soins. En pratique, un patientsur quatre pris en charge au CGFLaccède ainsi aux traitements les plusinnovants, pour augmenter ses chan-ces de guérison. Ces thérapeutiquesde pointe sont proposées sans sur-coût, quelles que soient les conditionsde ressources des patients. »

Quelle est l’actualité du Centre Georges-François Leclerc ?« Nous avons à cœur de proposer ànos patients une prise en charge glo-bale, résolument humaine et à la pointe des dernières technologies.Dans cette perspective, nous venonsd’acquérir un équipement de radio-thérapie révolutionnaire, guidé parIRM. Dijon est ainsi la 2e ville enFrance à en être équipée. Pour ac-cueillir nos patients, toujours plusnombreux, dans des conditions opti-males, nous lançons par ailleurs unprojet d’extension de 5 400 m². Enfin,dans un souci constant de réductiondes inégalités territoriales, nous déve-loppons de nombreuses coopérationsavec les hôpitaux locaux, pour offriraux malades une prise en charge ex-perte, au plus de près de leur domici-le. »

PA R T E N A I R E C E N T R E G E O R G E S - F R A N Ç O I S L E C L E R C ( C G F L )

« Être présent pour informer »Entretien avec le professeur Charles Coutant, directeur général du CGFL.

■ « L’innovation en santé est le meilleur moyen de sauverplus de vies. » Photo DR

L’excellence d’un Centre de soins à la pointe de l’innovation et de la recherche

+ de 22 000patients

141médecins

experts et engagé

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par an

84 personnesdédiées à larecherchecontre le cancer

835salariés

©AlexisChézière–CGFL

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Pourquoi participez-vous aux Journéesde la Santé ?

« Les Hospices deBeaune défen-

dent depuis près de sixsiècles, l’idée simple quela santé de tous mérite lemeilleur des énergies denos contemporains. Ré-compenser, honorer, fai-re connaître les initiati-ves de notre région autravers dec e s t r o -phées, esta p p a r up o u rn o u sc o m m eune év i -dence, aur e g a r dt a n t d enos prin-cipes fon-d a t e u r sque de nos projets ac-tuels. Nous aurions puconcourir en présentantnos actions, mais nousavons préféré être du cô-té du jury pour cette pre-mière édition. »

Vous remettez le trophée “coup de cœur du jury” ?« Parmi tous les tro-phées, je pense que leTrophée “coup de cœurdu jury” est celui qui estle plus personnel et leplus subjectif donc ! Enapparence, ce n’est pasune initiative en santé. Etpourtant… Du fait de sonengagement profondé-ment humain et des va-leurs qu’il porte, ce projets’avère être un puissantmoyen de prévention ensanté.Les valeurs sont un piliertrès important pour lesHospices Civils de Beau-ne. Rappelez-vous de no-tre histoire qui a com-mencé en 1443 par lavolonté de Nicolas Rolinet Guigone de Salins deconstruire un hôpital :l’Hôtel-Dieu. Les fonda-teurs ont fait œuvre decharité et acte de mécé-nat, instituant ainsi une

tradition qui a permisaux Hospices de Beaunede traverser l’histoiredans des conditions ex-ceptionnelles. L’humainest depuis toujours aucœur de nos préoccupa-tions. »

Quelle est l’actualité des Hospices Civils de Beaune ?« Les Hospices Civils deBeaune sont pleinement

i n s c r i t sdans le pro-jet régionalde santé.Nous t ra -vaillons ac-t i v e m e n tsur de nom-breux pro-jets, tel quele passaged e n o t r emate rn i t éen niveau

2, permettant ainsi l’ac-cueil des naissances pré-maturées, la créationd’un service de soins desuite et de réadaptationcardiovasculaire (SSR),l’ouverture d’un servicede court séjour gériatri-que, le développementdes alternatives à l’hospi-talisation (hôpitaux dejour, HAD), mais aussi,l’ouverture d’une consul-tation de la douleur, lerenouvellement de notrescanner ou encore notreautorisation en cancéro-logie. Mais le plus impor-tant pour nous, est sansdoute d’aller plus loindans la coordination desprofessionnels et des as-sociations. La responsa-bilité territoriale en santése partage avec la méde-cine libérale, tous les ac-teurs libéraux de la santéet les professionnels dusecteur du médico-social.C’est dans ce sens, quenous avons eu l’honneurde partager notre confé-rence avec le Groupe-ment des Professionnelsde Santé du Pays Beau-nois lors des Journées dela Santé et que nous vousferons connaître nos fu-tures initiatives. »

PA R T E N A I R E H O S P I C E S C I V I LS D E B E A U N E

François Poher : « Honorerles initiatives régionales »Entretien avec François Poher, directeur des Hospices Civils de Beaune.

■ « Les Hospices Civils de Beaune sont pleinement inscrits dans le projet régional de santé. » Ph. DR

■ L’Hôtel-Dieu avec ses façades gothiques, ses toits vernissés, tapissés de figures géométriques aux couleurs flamboyantes, fait partie du patrimoine des Hospices de Beaune, institution charitable créée en 1443 par Nicolas Rolin, chancelier du Duc de Bourgogne et son épouse Guigone de Salins. Photo DR

■ Au total, il accueillera 191 lits : 90 en médecine, 60 en chirurgie (10 en ambulatoire),35 au pôle mère-enfant (dont 12 en pédiatrie), et 6 en réanimation «polyvalente». Photo DR

} Le projet récompensé est un puissant moyen de préventionen santé ~

Trophée “Coup de cœur”

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Lancement d’un centre deressources en ligne dans lesecteur sanitaire, social et

médico-social.

Vous êtes employeurs, salariés,représentants du personnel, re-joignez-nous :

Mercredi 5 décembre 2018 à14h30

à Congrexpo3, boulevard de Champagne

21000 DIJON.

Nous vous invitons à la présenta-tion de PassEvolutionPro, plate-forme numérique qui recense destémoignages, des outils, des res-sources afin de vous aider à :

Prévenir la pénibilité,Maintenir dans l’emploi,Anticiper les mobilitésprofessionnelles.

Cette action est financée grâce au concours de : Cette manifestation s’inscrit dans le Mois de l’ESS :

Pour participer, veuillez vous inscrire auprès de info@passevolutionpro.fr (places limitées).

PassEvolutionPro

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EVÉNEMENTJEUDI 29 NOVEMBRE 2018 LE BIEN PUBLIC

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Qu’attendez-vous de ces Journées de la Santé ?

« L’objectif de cette pre-mière des Journées de

la Santé en Côte-d’Or est de sen-sibiliser le plus grand nombre de nos concitoyens locaux sur leur santé. Différentes thémati-ques seront abordées par des professionnels du monde la Santé au travers de conféren-ces. Par ailleurs, ces Journées dela Santé doivent permettre de mettre en lumière les innova-tions et les initiatives locales les plus remarquables en matière de santé. AG2R LA MONDIA-LE est le groupe de protection sociale des terroirs et des terri-toires, c’est donc naturellement que nous nous sommes asso-ciés à cet événement, pour ré-compenser les entreprises ou les associations de la Côte-d’Or qui œuvrent pour une bonne santé. »

Quel est le thème de votre conférence ?« Le thème de notre conférenceporte sur les actions de préven-tion menées auprès des bran-ches professionnelles et des en-treprises. En janvier 2019, nous lançons une nouvelle campa-gne de communication “Bran-chez-vous Santé ®”. Ce pro-gramme vise à concrétiser et installer une culture de préven-tion via les branches profession-nelles et les entreprises. Cette démarche s’inscrit directement dans la politique de gestion du risque, souhaitée et initiée par les partenaires sociaux au ni-veau des branches profession-nelles. L’objectif principal de la démarche s’inscrit dans l’ac-compagnement d’AG2R LA MONDIALE dans la gestion des régimes de protection socia-le des branches professionnel-les et des entreprises. Des ac-tions ciblées, sont menées sur les risques auxquels chaque mé-tier est spécifiquement confron-té. Nous avons une offre “pré-v e n t i o n e t r i s q u e s professionnels” qui propose aux entreprises et branches pro-

fessionnelles d’agir pour une meilleure santé en entreprise, mesurer les risques profession-nels pour mieux les gérer, et agirsur les comportements indivi-duels et les enjeux collectifs.Dans ce cadre, nous proposons des actions de sensibilisation et de prévention (troubles muscu-lo-squelettiques, sommeil, ryth-mes de travail, risques rou-tiers,). Des diagnostics terrain sont réalisés par des experts agréés, grâce à un outil nova-teur d’évaluation, de suivi et de gestion des risques profession-nels. »

Quelle place tient la prévention chez vous ?« Fort de sa double expertise ensanté et en retraite, c’est naturel-lement qu’AG2R LA MON-DIALE œuvre chaque jour dans le domaine de la préven-tion santé, pour le bien-être et lebien vieillir. AG2R LA MON-DIALE, dans son approche de la prévention santé, considère l’ensemble des mesures desti-nées à améliorer l’état de santé, pour parvenir à un état completde bien-être physique, mental et

social et non seulement de l’ab-sence de maladie. Il prend doncen compte le bien-être de façon majeure et regarde la personne dans sa globalité, c’est-à-dire en contribuant à agir : sur l’ensem-ble des facteurs déterminants de la santé, qu’ils soient internesou externes (habitat, travail, vie sociale, etc.) en intégrant les en-jeux sociétaux ; sur les risques du comportement individuel.

Afin de mettre la prévention santé à la portée de tous, il mènedes actions de prévention auprès de tous les publics : grand public, retraités, actifs et entreprises, branches profes-sionnelles. Dans ce cadre, il pro-pose des actions adaptées, non stigmatisantes, afin que les per-sonnes puissent les intégrer dans leur quotidien, en deve-nant actrices de leur santé. »

PA R T E N A I R E A G 2 R L A M O N D I A L E

« Mettre en lumière les innovations »Sylvie Barthen, directrice régionale Bourgogne Franche-Comté AG2R LA MONDIALE remet le Trophée de la prévention.

■ « En janvier 2019, nous lançons une nouvelle campagnede communication “Branchez-vous Santé ®”. » Photo DR

Savoir s’adapter aujourd’hui,c’est le meilleur moyend’être encore là demain.

La prévoyance, la santé, laretraite, le développementde l’épargne, la protectiondes proches, ce sontnos sujets, au quotidien,depuis plus de 100 ans. Aufil des années, nous avonsdéveloppé une compétenceparticulière : la protectiondes personnes et de leursproches tout au long de la vie.

Pour servir les intérêts denos assurés dans la durée,nous nous adaptons à notreenvironnement et auxévolutions économiques,sociales, technologiques etrèglementaires.

Ainsi, depuis plus de 100 ans,la santé de nos assurés estprotégée ; leurs retraitessont versées ; leur patrimoineest renforcé.

Société de personnes, noncotée en bourse et dirigéepar ses assurés, AG2R LAMONDIALE s’adapte sanscesse pour les accompagnersur le très long terme.

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Pourquoi participez-vous à ces Journées de la Santé ?

« La première raison c’est queSPIE ICS est un acteur his-

torique du monde de la Santé. En-treprise de services numériques,spécialisée dans les infrastructures,nous avons à ce jour en charge,quatre marchés publics, allant de latélémédecine à la gestion des data-center en passant par des presta-tions Microsoft. Participer à cesJournées de la Santé en Côte-d’Orest une évidence, tant la santé est aucœur de notre métier. »

Quel est le thème de votre conférence ?« SPIE ICS a choisi le thème de lamutualisation des infrastructures,car c’est un sujet d’actualité sur le-quel nous travaillons avec nos par-tenaires. La transformation desGHT (Groupement Hospitalier de

Territoire) est au cœur des évolu-tions du monde de la Santé, lui-mê-me en pleine révolution. Le suivi des équipements, l’optimi-sation et l’automatisation des tâ-ches sont désormais des priorités.Où sont posées les bouteilles de gazvides ?Quel est le niveau de la pompe àinsuline ou de la bouteille d’oxygè-ne ? Autant de questions essentiel-les, auxquelles on peut répondre,grâce aux équipements connectés.Gérer ses stocks, ses équipements etêtre plus performant économique-ment, sont des préoccupations ma-jeures pour les professionnels de laSanté. »

Pourquoi remettre le trophée de “l’application mobile” ?« Parce que c’est pertinent et que çaa du sens. Aujourd’hui la relationavec le patient se digitalise, et latraçabilité des équipements est unepriorité. Tout se pilote à distance etl’application mobile à un rôle àjouer, dans cette transformation di-gitale. »

Quelle est votre actualité ?« SPIE ICS travaille beaucoup surl’Internet des objets, car c’est unethématique en pleine mutation. Cô-

té développement, nous travaillonsen partenariat avec L’Insa Lyon, quiteste nos produits avant que l’on nedécide de les commercialiser. »

PA R T E N A I R E S P I E I CS

« La relation avec le patient se digitalise »Philippe Siraudin, directeur com-mercial des activités Grand Est de SPIE ICS remet le Trophée “de l’application mobile”.

■ « Le suivi des équipements, l’optimisation et l’automatisation des tâches sont désormais des priorités. » Photo DR

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EVÉNEMENTJEUDI 29 NOVEMBRE 2018 LE BIEN PUBLIC

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Quelles sont les grandes orientations de la politi-que régionale en matière de santé ?

« Bien que la Régionne dispose pas de

la compétence “santé”, cel-le-ci fait l’objet d’une fortevolonté politique. Nousnous sommes d’ailleurs en-gagés à réduire les inégalitésd’accès aux soins, en accom-pagnant l’installation des professionnels, le dévelop-pement de l’e-santé et enétant aux côtés des person-nes en précarité dans les zo-nes rurales. Un soutien affir-mé qui vise à réduire lesinégalités d’accès aux soinssur le territoire et à amélio-rer le suivi apporté aux per-sonnes âgées, en proposantde nouvelles réponses à leurs besoins sanitaires etsociaux : facilitation des dia-gnostics, soins à distance,maintien à domicile, préser-

vation de l’autonomie… »

La télémédecine apparaît aussi comme l’une de vos priorités ?« Tout à fait. Notre partici-pation financière à “l’appelà projets télémédecine” lan-cé en juin 2017 par l’Agencerégionale de santé le prou-ve. Il s’adressait déjà auxmaisons de santé, mais étaitaccessible à des projets por-tés par des Ehpad ou desmédecins libéraux. Il offreaujourd’hui aux projets lau-réats un soutien en termesd’investissement et de fonc-tionnement. La Région ycontribue à hauteur de200 000 euros. 58 dossiers,principalement dans leschamps de la cardiologie, dela dermatologie et de la gé-riatrie, ont été étudiés. Ceplan télémédecine se con-crétisera, jusqu’en 2019,dans les Maison de serviceau public, les groupementset les cabinets généralistesdans les zones fragiles, puisdans le secteur médico-so-cial et les Ehpad, et enfin

dans le secteur des person-nes à mobilité réduite. »

Qu’attendez-vousde ces premiers “Trophées de la santé” ?« Nous souhaitons récom-penser une innovation perti-nente dans le domaine de lasanté, qu’elle porte sur unproduit, une dynamique ouune technologie. Toutes cesinitiatives en matière de té-lémédecine pourront à ter-me s’interconnecter avec ladémarche déjà enclenchéesur le territoire, tels les pro-jets e-TICSS ou Numérica.J’espère que cette journée dedébats et de mise à l’hon-neur de projets novateurscréateurs de lien social dé-montrera qu’il existe des al-ternatives à l’hospitalisa-tion, une autre prise encharge des traitements à dis-tance, qu’une améliorationdes systèmes de communi-cation est possible et que lamutualisation des outils per-m e t t r a , à t e r m e , u n emeilleure prise en chargedes patients. »

PA R T E N A I R E R É G I O N B O U R G O G N E F R A N C H E - C O M T É

« Développer davantage l’e-santé »Entretien avec Marie-Guite Dufay, présidentede la Région Bourgogne-Franche-Comté.

■ « Nous nous sommes engagés à réduire les inégalités d’accès aux soins. » Photo Yves PETIT/Région BFC

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NOS MISSIONS :

Quelques Actions :

- Faciliter l’émergence decoopérations entre membres

- Favoriser les échanges pourdévelopper la compétitivité

- Soutenir l’attractivité régionaleen matière de talents etd’investisseurs.

Convention Business For Care(RDV B2B)

Ateliers d’échanges de bonnespratiques (Serialisation, ICH Q3D... )

INNO2Care, Initiative pour imaginerles solutions du futur

Groupement d’entreprises etd’acteurs du secteur Santé basésen Bourgogne - Franche Comté

Relevant de 3 grands domainesd’activité :

- contact@pole-bfcare.com- https://pole-bfcare.com

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