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p. 09 AnimauxLes hirondelles fontleur nid

p. 12 RencontreUne artiste réinvente Genève

p. 13 JuniorsL’eau de Genève, du lac au robinet

p. 14 PartenairesLe marathon et lesJournées de l’Eau

p. 15 PortraitRomuald Hausserou la passion de la navigation

p. 16 Actu SIGTout savoir sur lafibre optique

p. 20 AgendaDes idées de sortieen famille

p r i n t e m p s 2 0 1 2

Une énergie propre à chacun

p. 10 EcologieDenise Gautier, responsable de l’antenne romande de ProSpecieRara

p. 04 InterviewSébastien Dubail et ses panneaux solaires flexibles

p. 06 ReportageLe réseau de fibre optique

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Editorial

à lA vITESSE dE lA lUMIèREChers�clients,�

Télévision�en�haute�définition,�Internet�ultra-rapide,�téléphonie�à�prix�compétitif:�nos�besoins�en�matière�de�télécommunicationsne�cessent�de�croître�et�SIG�entendy�répondre�de�manière�ambitieuse.D’ici�à�2016,�près�de�80%�desfoyers�genevois�seront�reliés�au�réseau�de�fibre�optique.�

Grâce�à�des�signaux�lumineux,�ces�fibres�microscopiques�permet-tent�d’acheminer�les�données�à�une�vitesse�que�n’atteint�aucuneautre�technologie�du�marché.�Nos�équipes�travaillent�d’arrache-pied�afin�d’étendre�ce�réseau�d’avenir,�qui�contribue�à�l’attracti-vité�de�toute�la�région�et�à�son�dynamisme�économique.�SIG�en-tend�poursuivre�ses�efforts�dans�ce�sens,�comme�elle�le�fait�dans�les�domaines�des�énergies,�de�l’eau�et�de�l’environnement.�Notre�reportage�raconte�les�secrets�de�la�construction�de�cette�formidableautoroute�de�l’information�(p.�6).�

Avides�de�nouvelles�technologies,les�Genevois�s’investissent�égale-ment�pour�protéger�leur�environ-nement�et�leur�terroir.�Le�travaileffectué�par�Denise�Gautier,�res-ponsable�du�bureau�romand�deProSpecieRara,�représente�un�belexemple�de�persévérance�pour�sauvegarder�des�espèces�locales�(p.�10).�Sans�oublier�les�quelque100’000�participants�à�OpérationDoubléco�qui�contribuent�à�dimi-nuer�la�demande�d’électricité�du�canton�(p.�18).

Je�vous�souhaite,�chers�clients,�un�printemps�fleuri�et�une�agréablelecture�de�votre�magazine�durableVive�la�Vie.

André Hurter, Directeur général Br

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Journée du travail à domicile Tous à la maison le 10 mai prochain! on célébrera en effet le troisième Home office Day suisse durant lequel des employés de petites et grandes entreprisesrestent travailler une journée depuis chez eux. L’objectif? améliorer la qualité de vie tout en rédui-sant les émissions de Co2. L’an dernier, les milliers de participants à travers la Suisse ont permis un gain

de temps de 908 jours, équivalant à une réduction de 9198 t de Co2par an. il est possible de participer à la journée en tant qu’entreprise ou collaborateur personnel. Plus d’informations sont disponibles surwww.homeofficeday.ch. ⊠

IMPRESSUMLe magazine vive la vie paraît trois fois par an.

EditeurSiGCommunication ClientsCase postale 2777CH-1211 Genève 2www.sig-ge.ch

RéalisationLargenetworkRue abraham-Gevray 6CH-1201 GenèveT. +41 22 919 19 19info@Largenetwork.com

Impressionimprimé sur du papier Refutura, 100% recyclé. SRo-Kundig, Châtelaine

Tirage190’000 exemplaires

RédactionCamille DestrazSéverine GeroudetCynthia KhattarGeneviève RuizEmilie veillonalexandre Willemin

Photographesnicolas Righetti/REZoThierry Parel

CouvertureDenise Gautier, oriana Palivan et SébastienDubail par Thierry Parel

Dans un récent rapport, l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich(EPFZ) a développé trois nou-veaux scénarios pour évaluer lademande en matière d’électricitéd’ici à 2050, en imaginant des si-tuations où la demande serait«forte», «moyenne» ou«faible».Selon l’EPFZ, le solaire (photovol-taïque) deviendra une sourced’énergie nettement plus impor-tante. actuellement, le solaire ne contribue que pour 0,13% à lacouverture de la demande éner-gétique globale en Suisse.

Ce chiffre devrait s’élever à terme jusqu’à 15-20%. Mais il faudra développer l’énergie hydraulique (+ 5%), ainsi qued’autres énergies renouvelables.Face aux productions variables de ces énergies, il sera également nécessaire d’investir dans les centrales de turbinage et les réseaux. Enfin, l’aspect essentielde la nouvelle politique est l’efficacité énergétique grâce à laquelle d’importantes écono-mies d’électricité devraient pouvoir être réalisées. ⊠

Quelle électricité en 2050?

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Plus de 100 espèces de plantes, d’amphibiens, de papillons ou d’oiseaux peuvent être observées

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Watt d’or pour lesampoules de la rade

Les travaux de revitalisation des réserves naturelles de Mategnin sont terminés! il est temps d’aller découvrir la faune et la flore de ces marais classés d’importance nationale pour les batraciens. Pro natura Genève s’engage depuis près de cent ans pour la sauvegarde du site. Figurant parmi les rares zones humides du canton, Mategninabrite une faune et une flore particulièrementriches: 136 espèces végétales dont 13 sur liste rouge, 15 espèces de papillons, 20 de libellules, 7 d’amphibiens, 56 d’oiseaux nicheurs et bien d’autres trésors naturels vous y attendent. Sentier ouvert toute l’année, gratuit, libre d’accès, accessible aux personnes à mobilité réduite. Plus d’informations sur www.pronatura.ch/ge et www.espacemategnin.ch ⊠

en balade aux marais de Mategnin

Félicitations à la ville de Genève! début janvier, elle a reçu le Watt d’or pour la rénova-tion des 4200 points lumineux du cordon de la rade. la ville a en effet développé unelampe lEd qui reproduit les caractéristiques des ampoules à incandescence mais qui permet de réduire leur consommation élec-trique de 90%! le système est en place depuisnovembre 2010 sur les 2 km du cordon qui orne ce site exceptionnel. Remis par l’Office fédéral de l’énergie, le Watt d’or récompensechaque année les meilleures performances énergétiques. la distinction, purement honorifique, vise avant tout à faire connaître les projets et découvrir les atouts des technologies porteuses d’avenir. ⊠

70C’est le nombre de points d’accès Wi-Fi,gratuits et anonymes, installés à Genève. la ville est considéréecomme l’une des plus dynamiques au monde en matière de démo-cratisation de l’accès à Internet.www.ville-geneve.ch

dans les marais de Mategnin.

Transports et livraisons à véloDepuis 2007, l’association Caddie Service propose un système de livraison à domicile au moyen de vélos électriques.Fruit d’un partenariat public-privé, divers commerces du canton sont associés au projet: les centres commer-ciaux de Carouge et La Praille, Cooponex, MeyrinCentre, Manor, ainsi que les marchés de Plainpalais et Rive.

a noter que pour les abonnés unireso, la livraison dans la zone concernée d’unou deux sacs (10 ou 20 kg) est gratuite au lieu de CHF 5.– (www.caddie-service.ch).

De son côté, Taxibike propose le transportde personnes en ville de Genève, soit en service taxi, soit pour des balades. Les véhicules servent également de support publicitaire mobile. Les réservations sefont par téléphone (078 607 10 10) ou pare-mail (reservation@taxibikegeneva.ch). ⊠

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VIVE LA VIE Votre société VHF-Technologiess’est développée autour d’un produit novateur, Flexcell, un panneau solairesouple. Quel est le secret de cette nouvelle technologie?SébASTIEn DubAIL Les�cellules�photovoltaïquesFlexcell�sont�constituées�de�couches�trèsfines�de�silicium�qui�peuvent�être�déposéessur�de�larges�surfaces.�Ce�procédé�permetde�fabriquer�trois�à�cinq�fois�plus�vite�deminces�panneaux�solaires�et�donc�de�réduire�fortement�leur�coût�de�production.Cette�technique�se�trouve�à�la�base�de�toute�la�fabrication�dans�notre�entreprise.�Elle�en�tire�d’ailleurs�son�nom:�«VHF»�pour«very�high�frequency».�Un�autre�intérêt�du�silicium�est�qu’il�permet�une�certaineflexibilité�des�matériaux�produits.

Quels sont les avantages des panneaux solaires flexibles?La�flexibilité�représente�un�atout�considérable�dans�bien�des�situations.�On�peut,�par�exemple,�couvrir�de�cellulesphotovoltaïques�n’importe�quelle�surface�préalablement�bâtie.�Les�panneaux�Flexcell�peuvent�également�s’intégrer�dans�des�matériaux�de�construction,�telles�des�vitres�ou�des�toitures.

Et en termes de bilan écologique?Notre�technologie�permet�de�produirel’énergie�solaire�la�moins�polluante�aumonde.�Dès�le�démarrage�du�projet,�nous�nous�sommes�fixé�deux�buts�précis:�fabriquer�des�panneaux�solaires�avec�un�minimum�de�matières�premières�et�utiliser�des�matériaux�ainsi�qu’un�procédéde�fabrication�peu�gourmands�en�énergie.�Ces�critères�nous�permettent�de�réduireconsidérablement�nos�émissions�de�CO2 .

Comment a débuté l’histoire de VHF-Technologies?Notre�société�a�vu�le�jour�à�l’Ecole�d’ingé-nieurs�du�Locle�en�2000.�L’idée�de�base

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Des panneaux solaires flexibles, légers, bon marchéet écologiques. C’est la spécialité de vHF-Technologiesà yverdon-les-Bains. Rencontre avec son directeur, Sébastien Dubail.TExTE alexandre Willemin

«Notre technologie produit l’énergie solaire la moins polluante au monde.»

consistait�à�créer�des�rouleaux�de�cellulessolaires.�L’entreprise�a�pris�son�envol�en2003,�lorsqu’il�a�été�vérifié�que�sa�produc-tion�pouvait�être�accomplie�de�manière�industrielle.�Aujourd’hui,�notre�société�regroupe�65�employés.�Deux�tiers�sont�actifsdans�la�fabrication,�y�compris�nos�ingénieurset�techniciens.�L’autre�tiers�est�composé�du�pôle�administration�et�surtout�dévelop-pement.�Un�secteur�qui�constitue�toujoursle�pilier�de�notre�entreprise.

Quels produits proposez-vous sur le marché aujourd’hui? En�premier�lieu,�nous�confectionnons�des�matériaux�de�construction�étanches,munis�de�capteurs�photovoltaïques.�Ils�peuvent�notamment�être�utilisés�pourréaliser�des�toitures,�comme�cela�a�été�le�cas�pour�le�nouveau�centre�sportif�d’Yverdon-les-Bains.�

Nous�proposons�également�d’autres�types�de�panneaux�solaires�qui�peuvent�être�intégrés�facilement�aux�bâtiments.�Leur�poids�n’est�que�de�1�kg�par�m2!�Un�autre�produit�qui�me�tient�particulière-ment�à�cœur�est�le�store�photovoltaïque.L’électricité�produite�à�partir�de�ses�capteurs�solaires�peut�être�directement�injectée�dans�le�réseau.�Ce�store�possèdeaussi�la�particularité�de�se�dérouler�automa-tiquement�lorsqu’il�y�a�du�soleil,�puis�de�se�replier�si�le�vent�devient�trop�violent.�Cet�article�sera�disponible�dès�le�moisd’avril�dans�le�commerce�sous�forme�de�kits�à�monter�chez�soi.

Quelles sont vos prévisions pour le développement de l’énergie solaire?Le�photovoltaïque�sera,�dans�le�futur,�complètement�intégré�aux�surfacesconstruites.�Les�bâtiments�positivementorientés�vers�le�soleil�sont�de�plus�en�plusnombreux.�Cela�deviendra�bientôt�une�évidence�d’intégrer�des�cellules�solaires�dansleurs�matériaux�de�construction.�Par�ailleurs,les�coûts�de�production�de�l’énergie�solairedeviennent�toujours�plus�concurrentiels.�Sonprix�sera�bientôt�égal�à�celui�d’autres�techno-logies.�J’estime�entre�2015�et�2025�le�réelboom�du�photovoltaïque.�VHF-Technologiess’est�montrée�précurseur�dans�le�domaine�de�l’intégration�architecturale.�Nous�pour-rions�bien�avoir�lancé�le�mouvement!

Néanmoins, développer une innovationprometteuse, de fabrication 100% suisse, ne représente plus aujourd’hui une garan-tie de succès. La crise et l’émergence de la concurrence chinoise laissent actuelle-ment planer un nuage sombre au-dessusde notre entreprise. Mais nous mettonstout en œuvre pour continuer et resterdans la course! ⊠Grâce à un procédé de fabrication innovant, les produits Flexcell ont un impact Co2 réduit.

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BIOExPRESSSébastien dubail, 40 ans.

Né à Neuchâtel,Sébastien dubailaccomplit uneformation delaborantin en chimie à l’Université decette même ville.

Son diplôme en poche, il rejoint en 1990 l’Institut demicrotechnique.l’équipe qu’il intègre lui transmet alors levirus des technologiesphotovoltaïques.

En 2001, il rejoint la société vHF-Technologies à Yverdon-les-Bains et en devient co-fondateur.Travaillant tout d’abordcomme ingénieur, il occupe ensuite des fonctions demanagement lors du décollage del’entreprise. En juilletdernier, il accepte la place de directeurgénéral de l’entreprise.

Marié, père de deuxenfants, Sébastiendubail habite Bevaix(NE). Un système de panneauxthermiques alimentesa villa en eau chaude.

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Le nouveau réseau ultra-rapide de transfert de données s’étend dans l’agglomération genevoise. D’ici à 2016, 80% des foyers du canton seront reliés à la fibre optique, grâce auxefforts menés par SiG.TExTE alexandre WilleminPHOTOS Thierry Parel

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Conor Fahy, responsable du centre de contrôle des télécommunications.

la fibre genevoise

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elle une gigantesque araignée, un réseau de fibre optique tisse une toilesur Genève. Cette nouvelle technologie

de transfert de données ultra-rapide permetde surfer beaucoup plus vite sur internet, de capter des chaînes Tv en haute définition, la radio et le téléphone. Sans parler d’autresservices futuristes qui sont encore à inventer.

Pour comprendre le fonctionnement de ce nouveau réseau, nous avons visité les en-trailles du système d’un quartier, là où 35’000lignes s’acheminent dans une immense salle à la lumière blafarde. nous y avons rencontréla responsable des installations et de l’exploi-tation du réseau, oriana Palivan. «Chaquefoyer ou entreprise possède sa propre fibrequi le relie directement jusqu’à la centrale, explique-t-elle. ainsi, les vitesses de transfertde données ne peuvent interférer avec d’autres réseaux, comme c’était le cas avec les câbles de cuivre.»

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Mais comment fonctionne la fibre optique? Le mécanisme à la base de cette nouvelletechnique est la lumière. «L’information esttransmise sous forme d’un signal lumineuxproduit par des lasers, résume oriana Palivan.Une couleur est utilisée pour les informationsqui partent et une autre pour celles qui entrent. Ces données sont transmises à traversdes cylindres de verre pas plus épais qu’uncheveu. Cela permet de souffler aisément de nouveaux câbles jusqu’aux prises télépho-niques de chaque foyer ou entreprise.»

oriana Palivan, responsable des installations et de l’exploitation du réseau.

«au début du projet, seules de grandes entreprises étaient reliées à la fibre optique,raconte oriana Palivan. Chacune possédaitalors une équipe informatique qui connaissaitdéjà bien le sujet. aujourd’hui, il s’agit d’expli-quer le fonctionnement et les avantages du réseau à toute la population. nous partons de zéro. Mais c’est aussi cela qui rend notretâche captivante.»

Le 30 janvier dernier, olivier Gudet, responsa-ble télécommunications de SiG, se trouvait

~Aujourd’hui, 65’000 foyers et entreprises sont déjà couvertspar le réseau de fibre optique

C’est depuis cette salle que sont distribués les services vers les utilisateurs finaux.

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à Thônex avec son équipe pour rencontrer la population avant le démarrage des travauxsur cette commune. «nous sommes en trainde construire le réseau de demain, mais aussi d’aujourd’hui, déclarait-il devant la foulevenue en masse dans la salle des fêtes. Les demandes de transfert de données explosent.Bientôt le réseau existant, sur fils de cuivre, arrivera à saturation. avec la fibre, nous pourrons assurer la relève à temps.»

actuellement, 65’000 foyers et entreprisessont couverts par la fibre optique à Genève.SiG possède donc déjà une bonne connais-sance du sujet, d’autant plus que le quartierdes Charmilles avait été relié à la fibre optiqueen 2005. «Pour poser 700 prises de fibre optique dans ce quartier, nous avons dû passer environ 35’000 appels téléphoniques,

précise olivier Gudet. aujourd’hui nous préférons que les clients intéressés prennent contact avec nous dès que leur quartier est équipé. Ce test grandeur nature a ensuite permis de définir la meilleure méthode pour construire le réseau. En ville de Genève, SiG se greffe sur celui de Swisscom, mais pour le reste du canton, nousdevons mettre en place de nouvelles lignes.»

Le nombre de foyers qui pourront disposer des services de la fibre optique devrait atteindre 125’000 à la fin de l’année. La fin de la couverture de tout le canton est prévue vers 2020.

Il est possible de savoir si les services sont disponibles à une adresse précise surwww.sigfibreoptique.ch. ⊠

olivier Gudet et son équipe à la rencontre des habitants de Thônex.

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Les populations d’hirondelles régressenten Suisse. Comment aider l’homme à vivre en harmonie avec ce migrateur? Le conseillerscientifique en ornitho-logie du canton livre ses conseils.TExTE Camille DestrazIllUSTRATION Sébastien Fourtouill

e retour d’afrique, les hirondelles vont bientôt pointer le bout de leursbecs. après avoir parcouru des

milliers de kilomètres, elles auront encore la lourde tâche de se construire un nid pour y accueillir et élever trois ou quatre petits. Malheureusement, même si la loi interdit de détruire leurs nids, les hirondelles ont de plusen plus de mal à trouver un lieu d’habitationadéquat. Résultat: ce passereau fait désormaispartie des 50 espèces prioritaires du pro-gramme de conservation des oiseaux en Suisse.«il y a de plus en plus de supports vitrés ou métalliques dans les constructions et les nids ne tiennent pas le coup», explique Patrick Jacot,président-fondateur du Centre ornithologiquede réadaptation (CoR) à Genthod. «Si le prin-temps et l’été ont été trop secs, les vibrationsdues au trafic montent sur les parois et les nids risquent de tomber.»

nichoir artificiel parfaitement adaptéautre souci: le bétonnage, qui empêche les oiseaux de récolter le matériel dont ils ont besoin pour fabriquer leur abri. «Pour un seulnid, l’hirondelle rapporte 700 à 1500 boulettesde terre, d’argile et de petits morceaux de gravier. imaginez, en arrivant d’afrique, si elledoit encore aller loin pour trouver de quoi fabriquer son nid... au lieu de cinq à sept jours pour terminer son travail, elle aura besoin dedeux semaines.» Une fois les oisillons hors de la coquille, les parents devront encore trou-ver l’énergie pour leur rapporter une moyenne de 150’000 insectes pour les nourrir!

Pour aider les hirondelles, le CoR propose la solution du nichoir parfaitement adapté aufonctionnement de l’animal. il faut en effet notamment une entrée assez étroite pour éviter que les moineaux ne puissent «squatter». «Les nids d’hirondelle attirent l’attention desmoineaux domestiques, précise Patrick Jacot. ils en élargissent l’entrée et jettent les petits del’hirondelle. ils rajoutent ensuite leurs propres

matériaux et des brindilles. Ce phénomène aune incidence sur la régression de l’hirondelle.»Le nichoir artificiel résout donc ce problème.

110 couples à l’aéroporta Genève, le lieu qui accueille le plus grandnombre de nichoirs artificiels est le hangar de l’aéroport. En 2011, le taux d’occupation de ces nids s’est élevé à 61%, soit 110 couples.«Grâce à l’appui de Genève aéroport, nousavons pu poser 181 nichoirs, se réjouit PatrickJacot qui est également conseiller scientifiqueen ornithologie et se déplace très fréquemmentpour évaluer des situations. a cela s’ajoutentbien sûr des nids naturels. Si plus d’entreprises pouvaient accueillir des colonies, ce serait bien.Mais il y a toujours cette problématique liée à l’architecture.»

avant l’arrivée du printemps, nombreuses sont les régies qui contactent le spécialiste pour bénéficier de conseils sur les hirondelles.La destruction des nids étant formellement interdite, une procédure doit se mettre en placepour reloger les hirondelles dans un lieu plusapproprié. «Ces démarches se font en dehorsde la période de nidification», précise l’expert.Principal souci des propriétaires et des régies:les salissures dues aux fientes, qui sont particu-lièrement importantes. Là encore, le CoR propose une excellente solution sous formed’une planchette d’au moins 40 cm, peinte auxcouleurs de la façade de la maison. Juste assezéloignée pour éviter que des prédateurs nepuissent s’y accrocher et faire des dégâts dansles nids. «L’objectif consiste à trouver un terraind’entente entre l’homme et l’oiseau. il faut réfléchir à la protection des hirondelles, quisont le symbole de la biodiversité.» ⊠

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25 mm

50 mm

Téléphone du CoR: 079 624 33 07www.cor-ge.ch

Conseil: pour se procurer un nichoir adapté à l’hirondellede fenêtre (CHF 25.–, pose gratuite), contacter le Serviced’études et de protection du CoR, centre-nature aSPo la Sauge, Station ornithologique suisse Sempach.

Un symboleprintanier en difficulté

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Responsable du bureauromand de ProSpecieRaraau Jardin botanique deGenève, Denise Gautier se bat depuis quinze anspour la protection desraces d’animaux locaux et des variétés locales de fruits et légumes.TExTE Camille DestrazPHOTO Thierry ParelIllUSTRATIONS Jérémie Mercier

onnaissez-vous la côte de bette frisée de Genève? Le chou à pied court de Plainpalais? Et le cardon épineux

argenté? Jour après jour, Denise Gautier, res-ponsable du bureau romand de la fondationProSpecieRara, se bat pour la survie des variétésde fruits, légumes et races d’animaux locaux.Traversant quotidiennement Genève à véloélectrique pour atteindre son bureau situé aucœur du Jardin botanique, voilà quinze ans quecette ethnobotaniste de formation a pris lesrênes de l’antenne romande de ProSpecieRara.

après plus de trois ans de thèse en Côted’ivoire sur les plantes de cueillette utiliséesdans l’alimentation, puis un travail sur le projet«Fleurs des alpes», cette mère de trois enfantsn’a pas hésité à se lancer dans ce challenge savoureux. «ProSpecieRara n’était pratique-ment pas connue ici, alors que la fondation

existe depuis trente ans en Suisse alémanique.Je suis arrivée dans un bureau vide.» Premierprojet mis sur pied: une grande exposition nationale des races et variétés menacées (bovins, volaille, moutons, chèvres et toutessortes de légumes), dans les prés du Domainede Penthes, en 1998. «nous avons rassemblédans de grands enclos toutes les races proté-gées par la fondation. Des éleveurs sont venusde la Suisse entière avec leurs animaux.»

Denise Gautier estime que les événements internationaux donnent parfois un sacré coupde pouce à son travail. Comme les répercus-sions du sommet de Rio en 1992, grâce auquella notion de conservation de la diversité est devenue un débat public. «avant, on nousconsidérait comme des originaux.» L’année internationale de la biodiversité, en 2010, a également joué un rôle déterminant.

Chez ProSpecieRara, Denise Gautier gère une équipe qui travaille d’arrache-pied pour préserver 26 races animales et des milliers

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«Il existe plus de 1000 variétés de pommes en Suisse.»

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de variétés de fruits et de légumes.

«Ce genre d’événement aide à mieux nousfaire connaître. Mais chaque année devrait êtreproclamée année de la biodiversité!» Parmi les événements mémorables, la responsable dubureau romand de ProSpecieRara mentionneencore celui d’Expo.02: une exposition sur les fruits, à l’arteplage de neuchâtel. «nousavions mis 365 variétés de pommes, fabriquéesen cire d’après des photos, dans des bocaux. Généralement, les gens parviennent à citer une dizaine de sortes de pommes, grand maxi-mum. Donc lorsqu’ils apprenaient qu’en Suisseil en existe 1000, ils étaient très étonnés!»

Quand on lui demande de nous parler de sa plus grande victoire, Denise Gautier s’en-flamme: «il y a deux ans, la Suisse a revu la législation sur le commerce des semences.Tout à coup, on nous a interdit la commerciali-sation de certaines variétés de légumes,

alors que jusque-là, il n’existait pas de catalogue officiel des variétés.» affolement général, lettre remise au Conseil fédéral, réaction immédiate du gouvernement. «ils ont tenu compte de notre avis. ils n’avaientpas pensé aux effets néfastes pour la conserva-tion de la biodiversité d’une telle législation. on a pu créer une catégorie de niche qui tientcompte des jardins amateurs et des anciennesvariétés. nous avons eu une dérogation quetoute l’Europe essaie d’obtenir. Sur cette affaire-là, la Suisse est pionnière! Je suis heu-reuse d’avoir pu participer à ce mouvement.S’aligner aurait été une catastrophe.» ⊠

Pour en savoir plus: www.prospecierara.ch

Marché de plantons de la ville de vernier le 12 mai prochain, en collaboration avec ProSpecieRara. vente de plantons et semences.

lES 4 vAlEURS dURABlES dE dENISE GAUTIER:

CUlTIvER dES FRUITS ET léGUMES, MêME SUR SON BAlCON

ACHETER dES PROdUITS dE SAISON

BAISSER lE CHAUFFAGE

PORTER dES PUllS TRICOTéS AvEC dE lA lAINE dE NOS ANCIENNES RACES

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«J’ai imaginé un réseau urbain de télécabines.»

omment «Chloropolis» imagine-t-il Genève autrement?Le�point�de�départ�de�ce�projet�était�

d’imaginer�comment�la�ville�dans�laquelle�je�vis�pourrait�être�différente.�J’ai�développé�Chloropolis�en�trois�étapes.�Pour�la�première,j’ai�travaillé�sur�des�fragments�de�la�maquetteofficielle�de�la�ville�de�Genève.�J’ai�rempli�les�rues�de�végétation�et�d’arbres�et�trans-formé�les�toits�plats�en�jardins�suspendus.�J’ai�imaginé�pour�la�seconde�étape�les�TPC(Transports�publics�de�Chloropolis),�un�réseau�de�télécabines�et�de�télésièges�urbain.�Enfin,�je�me�suis�intéressée�aux�énergies�de�Chloropolis,�en�proposant�un�système�d’éoliennes�domestiques.

C’est un travail qui a beaucoup été sollicité par la suite...Oui,�ce�projet�vit�toujours.�Il�a�intéressé�diverses�manifestations,�autant�artistiquesqu’écologiques,�avec�notamment�des�sollicita-tions�d’associations�citoyennes�qui�question-nent�la�mobilité.�Je�trouve�intéressant�que�ce�Chloropolis�se�développe�de�différentes�manières�et�dans�plusieurs�contextes,�qu’il�se�frotte�aussi�à�d’autres�réalités�que�celle�de�l’art.�Ainsi,�il�peut�toucher�un�autre�type�de�population.�Je�pense�que�cet�intérêt�estvenu�aussi�du�fait�que�ces�dernières�années,�

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il�y�a�eu�une�grande�vague�médiatique�pour�le�développement�durable�et�que�le�travail�faitécho�à�cette�philosophie.

Selon vous, comment chacun peut-il contri-buer à soutenir le développement durable?De�plus�en�plus,�nous�avons�le�choix�de�favoriser�les�produits�et�les�artisans�locaux,d’adhérer�au�mode�de�production,�et�de�ne�pas�choisir�uniquement�le�produit�fini.

Quel est votre moteur de création?Mon�travail�a�pour�fil�conducteur�la�relationau�temps�et�au�devenir.�J’essaie�de�rendre�visible�ce�vers�quoi�l’on�tend�ou�l’on�pourraittendre.�Et�forcément,�un�terrain�d’explorationde�ce�thème�est�l’espace�public.�Je�le�voiscomme�un�espace�de�partage�à�questionner.

Avez-vous une nouvelle idée en tête?Oui,�mais�je�ne�peux�pour�l’instant�en�direplus,�si�ce�n’est�qu’elle�touche�elle�aussi�à�l’espace�public.�Sinon,�j’ai�tout�récemment�participé�à�un�projet�collectif�avec�Actif-Traficdans�le�cadre�de�l’«Autre�Salon�2012»,�une�manifestation�dynamique�et�culturelle�que�je�trouve�bienvenue�à�Genève.�Elle�se�déroule�en�parallèle�au�Salon�de�l’auto�et�propose�de�questionner�les�modes�de�déplacement�urbains.�⊠

C«Chloropolis», Marie velardi, 2006. Edition de 10 cartes postales éditée avec le soutien du Fonds cantonal d’art contem-porain, SCC /DiP, Genève. Le projet «Chloropolis» a été initié à attitudes – espace d’arts contemporains, Genève.

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Le travail de Marie velardi exploreles possibles de l’espace public.

L’artiste plasticienne genevoise Marie velardi a créé «Chloropolis», un projet qui propose une vision différente de sa ville, plus verte et plus durable. TExTE Séverine Géroudet

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Du lac au robinet, l’eau de Genève est filtrée et purifiée avant de devenir potable.TExTE Séverine GéroudetIllUSTRATION Clémence anex

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Le traitement de l’eau potableL’eau que nous utilisons vient à 80% du lac. On la prélève

à plus de 1 km de la rive et à 35 m de profondeur pour

l’acheminer jusqu’à une station de traitement.

La floculation (1) permetde regrouper les matièresen suspension en formantdes flocons qui sont retenus dans des filtres à sable (2).

L’eau est ensuite purifiée par un traitement à l’ozone (3) qui détruit les bactéries.

Les filtres à charbon actif (4) retiennent les dernières impuretés.

Une faible quantité de désinfectant (5) est ajoutée à l’eau pour garantir sa qualité bactériologique pendantson voyage jusqu’à nos maisons.

le chemin de l’eau potable

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Soutenir des projets sportifs, humanitaires et culturels. Une autre manière pour SiG de s'impliquer dans la vie de la cité. TExTES Cynthia Khattar

Genève Marathon: d’une rive à l’autre, sous le signe de l’eau

Petits et grands sportifs ont rendez-vous du 4 au 6 mai prochain dans la Cité de Calvin pour le désormais traditionnel Genève Marathon. Pour accueillir au mieux les participants toujours plus nombreux, grande nouveauté: le lieu d’arrivée de la course est déplacé sur la rive gauche, au cœur du Jardinanglais. L’an passé, le marathon avait en effetconnu un record d’affluence: près de 5700 participants inscrits et 45’000 spectateurs!

Le samedi 5 mai, en prélude, une course réservée aux femmes de plus de 14 ans (La Genevoise) et quatre épreuves pour les juniors de 6 à 13 ans sur des parcours adaptésà chaque catégorie. Le dimanche, les coureursdu Marathon et du Semi-marathon auront lachance de découvrir des parcours pittoresquesà travers une partie du canton. Le départ seradonné à Chêne-Bourg et la course sillonnera la campagne genevoise avant de retrouver son port d’attache, la rade.

Comme lors des deux précédentes éditions, le Marathon s’engage auprès de l’Unicef à reverser 5% des finances d’inscription dansl’installation de pompes à eau dans les paysnécessitant une aide d’urgence. De son côté,SiG s’associe pour la première fois à l’événe-ment. Les équipes «Eau potable» de SiG relèveront le défi: fournir l’eau du réseau aux milliers de participants ainsi qu’à l’équipe organisatrice. Des postes de ravitaillement seront installés tout au long du parcours du Marathon et du Semi-marathon. Pour étancher la soif des coureurs sans distribuer de bouteilles en plastique et limiter ainsi les déchets.

Autre nouveauté: les Journées Eau de Genève, organisées chaque année par SIG, se dérouleront au sein du village Marathon.Elles permettront au public et aux coureursde découvrir toutes les qualités de l’eau durobinet à travers de multiples animations. ⊠

www.genevemarathon.org

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«a la tombée de la nuit», c’est le titre de l’exposition que consacre actuellement le Musée d’art et d’histoire au thème de l’éclairage. De Lascaux à aujourd’hui, l’art et l’histoire de l’éclairage sont abordés dans un vaste parcours à travers les siècles. L’exposition présente non seulement

l’aspect technique et les usages de la flammeapprivoisée, mais aussi sa valeur symbolique,par le biais de représentations picturales, avec une sélection d’estampes et de tableaux. a découvrir jusqu’au 19 août. ⊠

www.ville-ge.ch/mah

l’éclairage à travers le temps

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portrAit

«Pour être un bon navigateur, il faut de l’instinct.»

es amis m’en-vient d’être tou-jours en voyage,

mais il ne s’agit vraiment pasde vacances!» sourit le jeunenavigateur Romuald Hausserde retour de Marseille, avantde se rendre à Cadiz, puis àMajorque. Lui-même et soncoéquipier zurichois yannickBrauchli s’entraînent en effetpour différentes compétitionsqui leur permettront peut-êtrede valider leur ticket aux Jeuxolympiques de Londres. En décembre dernier, ils avaientdéjà qualifié la Suisse lors desMondiaux de Perth. il s’agitmaintenant d’être dans le Top15 pour confirmer leur place.

Un résultat impressionnantalors que Romuald, âgé de 23 ans, commençait la voile il y a dix ans à peine au Clubnautique de versoix, lors

d’un stage d’été. Petit à petit, il se lance dans différentescompétitions, catégorie 470,au sein du Centre d’entraîne-ment à la régate. En 2008, il fait équipe pour la premièrefois avec son ancien adversaireyannick Brauchli et ils partici-pent à une compétition «pour le fun» en Grèce. Maisleur excellent résultat attirel’attention de l’équipe suisse. «ils nous ont proposé de les rejoindre pour une course en Hongrie. Et c’était parti! nous nous sommes classés 6es et par la suite nous avonsintégré l’équipe suisse.»

Désormais, Romuald naviguequasiment deux cents jourspar an. L’an dernier, il séjour-nait un mois en australie. «Ce qui signifie des entraîne-ments quotidiens de douzeheures. Mais j’ai quand même

pris une semaine de vacances,histoire de voir où j’étais!» a part la pratique de la naviga-tion, le jeune sportif doit également suivre un entraîne-ment physique et se perfec-tionner au niveau tactique et technique. «Pour être un bon navigateur, il faut aussi un bon instinct.»

S’il passe en moyenne un joursur deux au large, RomualdHausser parvient quand mêmeà poursuivre ses études de physique à l’Université de Genève, grâce à un programmeaménagé en accord avec leBureau des sports. Et l’avenir?Romuald vise les Jo de Rio en 2016. Par la suite, il s’ima-gine bien météorologue. «Mais ça n’a rien à voir avec lavoile!» dit-il. nul doute que son instinct de navigateur lui seraquand même bien utile. ⊠

Bio express

roMUaldHaUsser

16.04.1988Naissance à Genève

2001Commence la voile au Club nautique de versoix

2004Intègre l’équipe decompétition du club

2007Rejoint le Centre d’entraînement à la régate (CER) de Genève

2009Champion suisse avec son coéquipierYannick Brauchli

SIG EncourAGELES JEunESSporTIfS D’éLITEdepuis octobre dernier,romuald Hausser bénéficie du soutien de sig, qui sponsorisedes sportifs d’élite âgés de moins de 25 ans. pour avoir droità ce soutien, il faut habiter ou s’entraînersur le canton de genève et pratiquer un sport individuel non violentet non motorisé.

Plus d’informations surwww.sig-ge.ch

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Des économies d’énergie et des clientsqui privilégient l’écologie: la durabilité bat son plein au cœur de SiG. TExTES Emilie veillon

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Grâce au choix volontaire des Genevois, plus de 87% de l’énergie électrique fournie par SiG est d’origine renouvelable et certifiée. Face aux enjeux énergétiques de demain,il est néanmoins essentiel de poursuivre le développement des énergies renouvelables les plus écologiques.

Près de 50’000 Genevois ont déjà opté pour SiG vitale vert. En partie fournis par lesquelque 400 centrales photovoltaïques actuel-lement installées sur le canton, ils ont permis de multiplier par 29 la production solaire en dix ans! Par leur choix, ils ont contribué à fairede Genève la référence nationale dans le domaine de la production d’énergie solaire.Une étude menée par le WWF et Pro naturaplace d’ailleurs SiG en tête du classement des fournisseurs suisses d’électricité, en matière de performance écologique.

De plus, pour chaque kWh d’électricité SiG vitale vert acheté, un centime est versé auFonds Eco-électricité qui finance des mesuresd’amélioration écologique autour des centralesde production. Et un autre centime est alloué à un fonds qui soutient des projets romands derecherche et développement dans le domainedes nouvelles énergies renouvelables.

En 2012, le prix de l’électricité baisse à Genève. Cette baisse se traduit par une dimi-nution moyenne d’environ 10% de la facture.En investissant une partie de cette baisse, il est possible d’opter pour l’offre découverte– une énergie plus verte, et bénéficier du rem-boursement du supplément fédéral pour ledéveloppement des énergies renouvelables etla protection des eaux. le moment idéal pours’investir dans le développement de l’énergiesolaire à Genève, sans payer plus! ⊠

solAire

SiG vitale vert: un grand pas pour l’énergie solaire

Une énergie propre à chacunwww.sig-ge.ch

ÊTRE C'EST AGIR POUR L'ÉNERGIE

SOLAIRE À GENÈVE.C'EST AGIR POUR L'ÉNERGIE

SIG VITALE VERT

Maria et Dino Soldatos avec leur fi lle Eleni Hongmei,

SIG Vitale Vert comme déjà près de 50’000 Genevois.

La fibre optique sous toutesses coutures. Du 26 avril au 20 juin 2012, l’espace ExpoSIG du pont de la Machineaccueille une expositionconsacrée à ce mince fil. Desexpériences didactiques et ludiques, réalisées en collabo-ration avec le Musée d’histoiredes sciences et le CERN, permettent aux visiteurs

de découvrir cette nouvelle technologie de l’Internet, de la TV et de la téléphonie. Et de comprendre pourquoi la fibre optique représentel’outil du futur, en la compa-rant à l’ancien réseau de fils de cuivre. Une réplique de la fontaine de Colladon, l’instru-ment qui permit de prouver,en 1841 déjà, que la lumière

pouvait être propagée à l’infini dans des cylindres, sera également exposée. Une découverte à la base de la fibre optique: un fil en verrede la taille d’un cheveu per-mettant, par un signal lumi-neux, une vitesse de transmis-sion illimitée. ⊠

www.sig-ge.ch/espace-exposig

le futur à portée de main

La première démonstration scientifique du principe de la réflexion totale a été faite par le physicien genevois Jean-DanielColladon en 1841.

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atteindre la neutralité énergétique, c’est-à-dire compenser la consommation parla production d’énergie sur le site de son siège au Lignon, c’est l’objectif que s’est fixé SiG à l’horizon 2020.

Différentes actions ont déjà été menées: remplacer certaines installations trop gour-mandes en énergie, adapter la consommationaux besoins réels des occupants et sensibiliserces derniers aux économies qu’ils peuvent réaliser en modifiant leur comportement. Les consommations de froid, de chaleur etd’électricité ont ainsi baissé respectivement de 45%, 30% et 35%. Et d’autres mesures

sont à l’étude pour continuer à améliorer la performance énergétique du siège. Telle que le chauffage des bâtiments et de l’eau sanitaire à partir de la récupération des rejets thermiques de la centrale à gaz naturelinstallée sur le site.

Côté production d’énergie électrique, près de 6000 m2 de panneaux solaires photo-voltaïques ont été posés sur les toits des bâtiments du site du Lignon. Prochaine étape:étendre la surface à 30’000 m2 et augmenter la puissance de l’installation pour atteindreune production annuelle de 4500 MWh d’ici à 2020. ⊠

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l’objectif ambitieux de SIG

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CompensAtion de Co2

Depuis 2009, La Poste Suisse propose à ses clients de compen-ser les émissions de Co2 généréespar l’expédition de courrier par le biais du supplément «Pro clima». Les fonds récoltés sont alloués à des projets liés à la protection de l’environnement disséminésaux quatre coins du monde. Participant à l’opération, SiG estparvenu à compenser 1256,3 t de Co2 en 2010 et soutient ainsi financièrement le projet d’un parcéolien en nouvelle-Calédonie.

Cette île du Pacifique, célèbre pour sa biodiversité, est fortementmenacée par les effets du réchauf-fement climatique. L’installation de six petites centrales éoliennessur Grande Terre, en remplacementdes centrales à charbon, diminuerales rejets de gaz polluant, créera 50 emplois et encouragera l’île à réduire sa consommation de combustibles fossiles. ⊠

Plus d’informations sur le sitewww.poste.ch/climat

SiG soutient l’action Pro clima de La Poste

opérAtion douBléCo

Economie d’électricité équivalente à laconsommation de plus de 3000 foyers!

opération Doubléco est lasolution proposée par éco21,le programme d’économied’électricité de SiG qui ac-compagne et récompenseles particuliers et indépen-dants genevois dans leurs efforts de réduction de leurconsommation d’électricité.

Depuis son lancement ennovembre 2010, les résul-tats sont très bons! En effet,plus de 100’000 Genevois y participent déjà et laprime moyenne annuelle

est de 100 francs par gagnant. L’économie de 10 GWh actuellement réali-sée équivaut à la consom-mation pendant une annéede plus de 3000 foyers. Pour continuer cette chasseaux énergivores et contri-buer ainsi à diminuer la de-mande d’électricité ducanton, SiG poursuit l’opéra-tion en 2012.

Pour encourager les partici-pants et les aider à faire encore plus d’économies,

opération Doubléco leur propose un ensembled’avantages supplémen-taires. ainsi, éco’frigo offredes rabais de 30% à l’achatd’un réfrigérateur ou congé-lateur de classe a+ ou a++et la prise en charge gra-tuite de l’ancien modèle. En parallèle, récup’frigo incite les Genevois qui disposent d’un deuxièmeappareil de réfrigération,branché mais peu utilisé, à s’en débarrasser gratuite-ment tout en profitant

d’une déduction de 100 francs sur leur pro-chaine facture d’électricité.

La rubrique Market Place du site éco21 apporte également des conseils, astuces et solutions en matière d’éclairage. Et 20 à 40% de rabais sont offertssur du matériel efficient tel qu’ampoules LED et ap-pareils de visualisation. ⊠

Plus d’informations et inscrip-tion gratuite sur www.eco21.ch

à lA renContre d’un Client Economiser l’eau, rouler plus vert...Créée en 1978 à Chêne-Bourg, l’entreprisesanitaire familiale Dallais SA a toujours misun point d’honneur à privilégier l’écologieet le développement durable. La preuve, le chalet du fondateur fonctionne en autar-cie depuis quarante ans grâce à l’énergiesolaire thermique et photovoltaïque.

A la pointe des nouvelles technologies, lasociété propose une gamme de produits quifavorise l’économie d’eau: des robinetteriesà débit contrôlé, des chasses d’eau écono-miques, des systèmes de récupération d’eaude pluie qui alimentent des canaux de wc,d’arrosage et de buanderie. Mais aussi desinstallations solaires thermiques pour lepréchauffage de l’eau sanitaire, complétéespar le gaz naturel. «Avec ces différents élé-ments et en adoptant de nouveaux gestes

de vie au quotidien, nos clients consom-ment en moyenne 25% d’eau en moins», se réjouit le directeur Olivier Dallais.

Engagée jusqu’au bout, l’entreprise s’est par ailleurs équipée d’un centre de tri des déchets de chantier ainsi que de troisvéhicules qui roulent au gaz naturel carburant (GNC). ⊠

dans cette nouvelle rubrique, nous donnons la parole à des clients,tant particuliers que professionnels, qui s’engagent d’une manière ou d’une autre pour notre planète.

A l’honneur dans cette édition, une entreprise familiale pour laquelle le développement durable n’est pas qu’un mot.

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notre sélection d’applications gratUitessUstainaBle gUide FisH

Cette application répertorie les poissonsque l’on peut consom-mer sans provoquerd’impact négatif sur la biodiversité. elaborée notammentà partir des données de greenpeace, elleindique quels poissonssont à éviter pour des raisons de sur-pêche ou d’élevageécologiquement non conforme.

recycling Map d’igora

la coopérative igora liste tous lespoints de collecte de matériaux recycla-bles en suisse, pour 24 matières (pet, alu, verre, tissus,huiles usagées...).l’application peut notamment géolocali-ser son utilisateur et lui proposer unecarte des containersou magasins les plus proches.

MoBile cFF

il suffit d’entrer un lieu de départ et un lieu d’arrivée pour savoir comments’y rendre en trans-ports publics (train,bus, bateau...). les Cff fournissent les horaires, des infor-mations en tempsréel, une fonction gpset un service d’achatde billets par carte decrédit ou postcard via l’application.

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tous les derniers tests de l’émission «A Bon entendeur» de la rts, dans unguide pratique. une application à avoir toujours sous la main pour bienconsommer en touteconnaissance decause, que ce soitpour un casque de ski, un déodorant ou un hamburger.

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Une matinée avec les Aigles

Réponses: 1)a – 2)c – 3)b – 4)a – 5)b

Quel est le nombre de points d’accès Wi-Fi publics et gratuits installés à Genève?A.  Près de 70B.  Près de 120C.  Plus de 200

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Quel était, début2010, le temps moyenpassé par jour et par utilisateur sur Facebook?A.  20 minutesB.  45 minutesC.  55 minutes

2 En quelle année a étélancé le véritable pre-mier téléphone mobile?A.  1947B.  1983C.  1992

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Quel est le nouveau réseau en passe de relier la ville de Genève d’ici à fin 2012?A.  Le réseau de fibre

optiqueB.  Le réseau mobileC.  Le réseau cellulaire

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Quel est le pays européen qui possède la plus grande propor-tion d’internautes?A.  La RussieB.  L’islandeC.  La Suisse

5Trouvez la réponsecorrecte parmi lestrois propositions.

le quiz des geeks

Les réponses à trouverétaient: 1) La vitesse maximale enregistrée pour un pucklors d’un tir: 170 km/h 2) La perte moyenned’eau d’un gardien lorsd’un match: entre 4 et 6 l 3) Le retour du GSHC en Lna: 2002

Economiser l’eau, rouler plus vert...

Dans le dernier vive la vie, SiG lançait un concours avec une visite des coulisses du Genève-Servette Hockey Club à la clé. Les gagnants ont pu vivre un moment privilégié en découvrant les infrastructures du club, avant d’assister à la fin de l’entraînement et de chausser des patins pouréchanger quelques passes avec les joueurs. ⊠

agendales événements genevois à ne pas manquer ces prochains mois.

Made in Genève ❶

JUSQU’aU 31 Mai 2012Bibliothèque d’art et d’archéologie (BAA)Genève foisonne d’artistes qui ne cessent de renouveler l’objetlivre. La Baa présente les parcourscréatifs de galeries, de maisonsd’édition et d’artistes genevois et leur donne carte blanche pourdévoiler au public certaines de leurs œuvres.www.ville-ge.ch/baa

la Fête de la musique ❷

DU 22 aU 24 JUin 2012dans l’ensemble du cantonUn événement incontournable de la vie culturelle genevoise qui célèbre chaque année ledébut de l’été. La musique estmise à l’honneur à travers de multiples concerts, spectaclesdansés et stands divers. Chaqueédition fait découvrir aux Gene-vois d’autres groupes locaux.www.ville-ge.ch/culture/fm

les Jeux de Genève 12 ET 13 Mai 2012Centres sportifs des vernets,de la Queue-d’Arve, du Bois-des-Frères et Port NoirDurant ce week-end, organisé par l’association genevoise des sports, la ville et l’Etat de Genève mettent à l’honneur les nombreuses associations sportives du canton. Des compéti-tions de football, tennis, volley-ball, basketball et autres sports, entre participants de 10 à 18 ans, sont au programme, ainsi que des matchs de gala et diverses démonstrations.www.sportsge.ch

Orchestre de la Suisse Romande ❹

SaiSon 2012-2013victoria HallDécouvrez la Série Grands Classiques de l’orchestre de la Suisse Romande, soutenuepar SiG, et abonnez-vous dèsmaintenant! Saison complète et informations, dès le 4 avril,sur www.osr.ch

voir

bouger

découvrir

Journée Caves ouvertes ❺

12 Mai 2012dans les caves et domaines viticoles du cantonDurant cette journée, la plupartdes domaines du canton ouvrentleurs portes aux visiteurs. Une occasion unique de déguster les derniers crus tout en décou-vrant le vignoble genevois dansune ambiance de fête. www.lesvinsdegeneve.ch

Portes ouvertes de l’association Nature,énergies et patrimoinesde vessy 12 Mai 2012Ancienne station de pompage et microcentrale hydroélectrique de vessy ateliers pédagogiques, visites guidées, expositions et conférences sur les thèmes des énergies renouvelables, du patrimoine, de la nature et del’eau sont au programme decette journée au bord des rivesde l’arve. L’association nature,énergies et patrimoines devessy a pour objectif de redon-ner vie à l’ancienne usine depompage d’eau, en la transfor-mant en un pôle de sensibilisa-tion au développement durable.www.espacevessy.ch

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Genève Marathon for Unicef et JournéesEau de Genève ❸

DU 4 aU 6 Mai 2012Jardin anglaisLe Genève Marathon consacretrois jours à la course à pied sur les abords du lac Léman. initiés et amateurs peuvent ainsi participer à plusieurs courses: Le Marathon (42,195 km), Le Semi-marathon (21,097 km), La Genevoise (6 km) et les courses juniors (de 0,5 à 3 km). L’événement a choisi pour champ d’action le problème de l’eau etsoutient l’Unicef. L’Eau de Genèvealimentera les postes de ravitaille-ment et de nombreuses anima-tions seront proposées par SiG au sein du village Marathon.www.genevemarathon.org

la Fête de l’Espoir ❷

26 Mai 2012Stade du Bout-du-MondeUne manifestation culturelle gratuite et fédératrice autour d’un thème positif. L’après-midi, des animations (dédicaces, maquillages, jeux, stands d’associations, etc.) et le soir,place aux concerts. Des artistes fidèles se produisent lors dechaque édition, comme MC Solaar,qui est notamment accompagnécette année du groupe françaisSinsemillia. www.espoir.ch

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Fibre optique. le futur à portée de main DU 26 avRiL aU 20 JUin 2012Espace ExpoSIG, pont de la MachineUne exposition pour découvrir la fibre optique, de ses origines à ses utilisations d’aujourd’hui et de demain. Une scénographieinédite et une série d’expériencesludiques pour mieux comprendrecette technologie et ses applica-tions dans la recherche.www.sig-ge.ch/espace-exposig

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A la tombée de la nuit JUSQU’ aU 19 aoûT 2012Musée d’art et d’histoireCette exposition retrace, de la préhistoire à nos jours, le rôle du luminaire dans la vie quotidienne de l’homme. De la découverte du feu à la création de la lampe, le Musée d’art et d’histoire présente non seule-ment les techniques et les usagesde l’éclairage, mais aussi la valeursymbolique et spirituelle de laflamme. Plusieurs conférences, visites commentées ainsi que des ateliers pour le jeune publicsont organisés ponctuellementdans le cadre de l’exposition.www.ville-ge.ch/mah

Printemps carougeois DU 19 aU 29 avRiL 2012CarougeUn printemps carougeois Superapocalyptistik qui proposeaux visiteurs de vivre des expé-riences novatrices, inédites et insolites: déambuler dans Carougeen suivant une parade spectacu-laire avec les «Tambours de laMuerte», participer à «Point zéro»,un spectacle de danse et de vidéo en étant les témoins d’uncompte à rebours effréné menépar des danseurs et danseusesdans une piscine, vivre la vie urbaine avec «Don’t be Zombies»,ou se régaler avec l’Ensemblevocal de Lausanne et «Le jour du jugement».www.printemps-carougeois.ch

la Fête de la nature 12 ET 13 Mai 2012Suisse romandeUn week-end exceptionnel pour découvrir la nature: plusde 200 sorties et ateliers propo-sés sur tout le territoire romand.Programme complet et inscrip-tions sur www.fetedelanature.ch

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