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p. 07 AnimauxL’oreillard brun, un as de la voltige

p. 11 JuniorsVerbois, un barrageau fil de l’eau

p. 12 EcologieUn centre sportifécologiquementexemplaire

p. 14 PartenairesEntrepreneuriat social et frigos écologiques

p. 17 Actu SIGT-shirts officiels Eau de Genève

p. 19 LoisirsBalades secrètes à Genève

p. 20 AgendaDes idées de sortieen famille

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p. 4 InterviewL’Hydroptère.ch: au-delà de la performance sportive, un réel objectif environnemental

p. 08 ReportageA l’école de l’énergie

p. 15 PortraitLoïc Perizzolo, un cycliste explosif

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Editorial

SPoRT ET TRAnSPoRTLa révolution de l’énergie proprene s’arrête pas à la porte de la maison. Pour ce nouveau numérode «Vive la Vie», nous avons eu envie de relayer quelques bonnes nouvelles apparues récemment sur le front de la mobilité durable.

La mer d’abord. Le catamaran PlanetSolar, soutenu par SIG, a pu braver les océans et parcourir60’000 km sans autre apporténergétique que celui de ses propres cellules photovoltaïques (lire ci-contre); pendant ce temps,un autre multicoque suisse, l’Hydroptère.ch, atteignait des performances spectaculaires uniquement grâce au vent (p. 4).

Dans nos villes également, la vague silencieuse prend de l’ampleur. A Genève, le nombre de cyclistes a bondi de 30% enseulement trois ans, et le succèsdu vélo électrique prend des allures de phénomène de société.

C’est une véritable culture du véloqui se développe dans tout le pays,avec ses fanatiques et ses cham-pions, comme en témoignent les performances du jeune cycliste genevois Loïc Perizzolo (p. 15).

Consommer mieux et consommermoins, cela doit s’apprendre tôt.Les équipes de SIG ne s’engagentpas seulement pour le développe-ment des nouvelles énergies, mais contribuent aussi à sensibili-ser les enfants par des actions pédagogiques dans les écoles ge-nevoises (p. 8). Car autant que lesprogrès techniques, l’évolution descomportements est décisive pourpréserver le monde de demain.

Bonne lecture!

André Hurter, Directeur général Br

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IMPRESSUMLe magazine «Vive la Vie» paraît trois fois par an.

EditeursiGCommunication ClientsCase postale 2777CH-1211 Genève 2www.sig-ge.ch

RéalisationLargenetworkrue Abraham-Gevray 6CH-1201 GenèveT. +41 22 919 19 19info@Largenetwork.com

Impressionimprimé sur du papier refutura, 100% recyclé. sro-Kundig, Châtelaine

Tirage190’000 exemplaires

RédactionTania AramanMelinda MarcheseLouise rouxGeneviève ruizEmilie VeillonAlexandre Willemin

PhotographesFred Merz/rEZonicolas righetti/rEZoThierry Parel

CouvertureL’Hydroptère.ch, par Jean-Guy Python/HYDrosLoïc Perizzolo, par Thierry ParelL’école de l’énergie, par Fred Merz

Le cabas durable destiné au tri des déchets, conceptua-lisé par le graphistegenevois Yvan Hostettler, se décline désormais en diffé-rentes versions.

La série «Pantone» (CHF 16.–), également réalisée avec 25% de matériaux recyclés, en cinq nouveaux coloris tendance quitrouveront leur placedans les cuisines les plus déco. Le «sakatri’bord»,

offert aux participants du Bol d’or 2011 dans le cadre du programme«éco-navigation Y&Es», idéal pour trier les déchets sur son bateau est envente sur www.ecosailing.ch (CHF 15.–). Et le petit dernier, le «sakarécré»(CHF 15.–), un sac à goûter isotherme partiellement réalisé en PET recy-clé, pour le goûter des enfants. ⊠www.sakatri.ch

La famille «Sakatri» s’agrandit

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L’équipe du Ms Tûranor Planetsolar a fêté son arrivée à Monaco au début du mois de mai, après

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Des grillades respectueuses de l’environnementL’été arrive et avec lui s’ouvre la saison des barbecues. Grillermerguez, cervelas et chipolatas de manière écologique, c’est possible! il suffit d’utiliser du char-bon de bois et des allume-feux es-tampillés FsC (Forest stewardshipCouncil), une organisation nongouvernementale, à but non lucra-tif et indépendante, qui a été créée pour promouvoir à travers le monde un mode de gestion responsable des forêts. Ce label garantit que le bois est issu d’uneproduction respectueuse de l’envi-ronnement. En utilisant du char-bon de bois non certifié, on risquede brûler une ressource issue, par exemple, de la surexploitation de forêts. A noter qu’il existemême des piques en bois FsC pourles brochettes. A vos grils! ⊠

Un phénomènerare dans le Léman

Quel exploit! Le Ms Tûranor Planetsolar, le plusgrand bateau solaire jamais construit, vientd’achever son tour du monde. Parti de Monacole 27 septembre 2010, le bateau, recouvert de38’000 cellules photovoltaïques, a parcouru plusde 60’000 km en 585 jours, sans une goutte decarburant. Développé au Parc scientifique ettechnologique d’Yverdon, le projet a été initiépar raphaël Domjan. Très ému à l’arrivée de l’immense catamaran, l’éco-entrepreneur suissea déclaré que «Planetsolar est bien plus qu’unbateau. C’est un ambassadeur de l’énergie solaire. il s’agit maintenant d’utiliser sa notoriétépour promouvoir l’utilisation des énergies renou-velables». saluée à l’international, cette prouessetechnologique confirme le potentiel de l’énergiesolaire et encourage le développement de transports écologiques et durables. ⊠

Le premiertour dumonde à l’énergie solaire

La météo glaciale de cet hiver aura eu un effet bénéfique pour leLéman. Elle a provoqué un brassagecomplet des eaux du lac, permettantune oxygénation des couches pro-fondes. Les températures négativesen février ont refroidi les eaux de sur-face, riches en oxygène, qui, deve-nues plus denses et sous l’effet desvents, ont été entraînées vers le fond.Ce phénomène naturel rare ravive lavie aquatique et empêche la libéra-tion de phosphore par les sédiments.Un tel brassage ne s’était pas repro-duit depuis 2006, relève la Commis-sion internationale pour la protectiondes eaux du Léman. ⊠

30%C’est le pourcentaged’augmentation du traficcycliste dans le canton de Genève depuis 2009,d’après le comptage officiel des vélos effectuépar l’Etat et la Ville de Genève. Très présents aucentre-ville, sur de courtstrajets, les cyclistes se déplacent également sur de longues distances, été comme hiver.www.ville-geneve.ch

585 jours de navigation.

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Un vélo pratique et électriqueBasée à Gland, l’entreprise Voltitude a développé le pre-mier vélo électrique facilementpliable. Inspiré du scooter, il estdoté de larges roues adaptées àl’environnement urbain et d’unmoteur qui l’emmène à 25 km/h.Il présente également toutes les

qualités d’une bicyclette: il est silencieux et utilisable sans permis de conduire. L’engin au design soigné est disponiblepour l’instant uniquement ensérie limitée via le site internetde Voltitude. ⊠www.voltitude.com

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VIVE LA VIE Quels sont les objectifs de l’Hydroptère.ch?JérémIE LAgArrIgUE Le leitmotiv de notre projetest «optimiser les énergies mises à notre disposition en les multipliant». Avec ce bateau, nous utilisons le vecteur sportif pourcommuniquer nos valeurs, c’est-à-dire appor-ter des solutions à la problématique énergé-tique. Aujourd’hui, nous sommes conscientsqu’il faut utiliser au maximum les énergiespropres comme l’éolien ou le solaire. Noussouhaitons aussi nous concentrer sur la forcede l’eau, qui est pour l’instant moins connue.Et pourtant, à vitesse équivalente, elle peutproduire jusqu’à mille fois plus d’énergie quele vent. Nos recherches aideront au dévelop-pement des hydroliennes, qui servent à fabri-quer de l’énergie à partir des mouvements de l’eau. A moyen terme, un débouché indus-triel sera rendu possible grâce aux travauxmenés par notre équipe.

Des recherches qui permettront aussi un développement des technologies dansle domaine des transports...De nombreuses marchandises arrivent parvoie maritime, sur de gros porte-conteneursou des pétroliers. En optimisant les formesde ces bateaux, il est possible de réduire leurconsommation de pétrole. Nos recherchessur l’Hydroptère.ch permettent de tester desgéométries et des comportements différentsen fonction des conditions de navigation, en vue de la conception des bateaux du futur.Notre équipe est par ailleurs en train de mettre sur pied le Concours des GrandesEcoles. Cette compétition confrontera plusieurs écoles internationales sur le thème des bateaux à moteur de demain, dans le but d’apporter des idées et solutions à la problématique énergétique.

Votre bateau a pour particularité de «voler» au-dessus des eaux. Commentfonctionne cette technologie?L’Hydroptère.ch est le seul bateau hybride en Suisse. Il existe en fait trois sortes d’embarcations: les bateaux flottants qu’on nomme archimédiens, les hydrapla-neurs qui rebondissent sur l’eau comme

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Le «bateau volant» développé sur l’arc lémanique dépasse les 66 km/h grâce à la force du vent.rencontre avec le responsable du projet et capitaine du voilier,Jérémie Lagarrigue.TExTE Alexandre WilleminPhoToS Thierry Parel

«nous tentons d’obtenir le record absolu sur le Léman.»

L’Hydroptère.ch est au jour d’aujourd’hui le voilier le plus rapide du Léman. Sa voile, deplus de 200 m2, multiplie la vitesse du vent par deux, ce qui lui a déjà permis de naviguer à près de 70 km/h. une performance rendue possible également grâce à son statut d’hybride:le bateau flotte sur sa coque jusqu’à environ 25 km/h, puis passe en configuration «vol» dès que les conditions de vent le permettent. Le bateau impressionne aussi par ses dimensions: 15 m de long et 21 m de hauteur au-dessus de la ligne de flottaison!

Mais l’Hydroptère.ch est avant tout un importantlaboratoire de recherche. Bourré de capteurs en tout genre, il est conçu pour collecter unmaximum d’informations sur les modes de navi-gation archimédien (lorsque le bateau flotte) et hydroptérien (quand il décolle). Ces donnéespermettront d’accroître les performances des hydrofoils, les structures qui permettent de sortir complètement la coque de l’eau pour accroître la vitesse du voilier. elles seront égale-ment utilisées pour des recherches menées sur les éoliennes et les hydroliennes.

Un spectaculaire laboratoire flottant

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BIoExPRESSJérémie Lagarrigue, 29 ans

né à Bordeaux, JérémieLagarrigue se forge de solides compétencestechniques lors de soncursus universitaire,puis au sein du groupePSA Peugeot Citroën à Paris. Au début des années 2000, il estresponsable d’uneécurie moto, puiscoureur et responsablede l’entreprise decatamarans Mattia sur le lac de Côme.

Tout au long de sacarrière, il a su gérerdéveloppementtechnologique etperformance sportive.Il a d’ailleurs étémédaillé à de mul-tiples reprises lors decompétitions devoiliers ou catamaransde sport F18 auxChampionnats deFrance, d’Europe et du monde.

Aujourd’hui, JérémieLagarrigue vit à Bavois(VD). Il est chargé de la promotion et du développement du projet hydros.

Grâce à son statut d’hybride, l’Hydroptère.chs’adapte aux conditionsmétéorologiques. il est capable de flotter, de rebondir et de voler sur l’eau.

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où l’on trouve des bateaux de recherche en tel nombre. Nos technologies sont déve-loppées par les membres de notre designteam, avec l’appui des chercheurs de l’Ecolepolytechnique fédérale de Lausanne et le chantier «Décision SA», qui a construit les bateaux de l’équipe Alinghi. Notre but est de construire un bateau très performant,100% suisse, pour la prochaine Petite Coupede l’America. Une occasion de confronternotre savoir-faire, acquis grâce au développe-ment de l’Hydroptère.ch, à l’excellence tech-nologique actuelle.

Quel avantage y a-t-il à tester le bateausur les eaux du Léman plutôt qu’en mer?L’objectif de l’Hydroptère.ch est de démontrer et de développer sa polyvalence. Les conditions souvent changeantes duLéman sont propices à ces développements.Il est vrai que le vent manque parfois sur le lac. Les déplacements prévus à l’étrangernous permettront de tester davantage les capacités de notre bateau à voler. Ils nous seront également utiles pour faire rayonnernotre projet à l’international.

Quelles sensations ressentez-vous lorsquevous êtes à la barre de l’Hydroptère.ch?Je ne suis pas le barreur attitré, il s’agit deDaniel Schmaeh, mais quand je le remplace,il y a toujours une certaine appréhension.

Je me demande à chaque fois si nous avons fait les bons calculs. L’équipe est très appliquée car il s’agit d’un prototype. C’est un laboratoire flottant avant tout. Mais le voilier a de telles performances et de telles capacités de vitesse que les impressions sont uniques. On s’y habitue très vite et ces sensations nous manquentlorsqu’on est de retour sur terre. C’est vraiment un privilège exceptionnel de pouvoir naviguer sur une telle embarca-tion et de savoir qu’au-delà de la perfor-mance purement sportive, il y a un réelobjectif environnemental.

L’Hydroptère.ch a été victime d’un acte de vandalisme, au large de Morges, la nuit du 20 au 21 mai. Quelles sont lesdéprédations constatées sur le bateau?Les dégâts se montent à 12’000 francs. Quatre panneaux du pont ont été arrachésavec leurs 60 vis titane, ainsi que lesamarres. Il semble que les vandales avaientpour projet de couler le bateau! Mais grâce au travail acharné de notre équipe, nous sommes parvenus à réparer ces dégâts en deux jours et deux nuits seule-ment. Nous sommes déjà prêts à battre de nouveaux records sur le Léman. Nous n’attendons plus que le vent!⊠

www.hydros.ch

le font les hydravions et les voiliers dotés d’hydrofoils, qui volent sur l’eau. Chaquetype de bateau est plus performant que l’autre, selon les conditions météorologiques.L’avantage de l’Hydroptère.ch est qu’ils’adapte, en fonction des conditions, à l’un de ces modes de navigation. Nous arrivonsainsi à pousser l’Hydroptère.ch à une vitesse2 fois supérieure à celle du vent. Les voilierstraditionnels parviennent à une rentabilitéqui ne dépasse pas les 0,7 à 0,8 fois la vitesse du vent.

Cette technologie vous a-t-elle permis de battre de nouveaux records?L’an dernier, l’Hydroptère.ch a réussi à atteindre une vitesse maximale de 36 nœudsuniquement avec la force du vent, c’est-à-direun peu plus de 66 km/h. Nous détenonsaussi le «record de l’heure et du kilomètre»sur le Léman, avec une vitesse moyenne de 31,46 et 22,66 nœuds, donc environ 42 km/h. Prochain défi: le Ruban Bleu, sur le parcours du Bol d’Or, dont nous noussommes rapprochés l’an passé, en 5h35.Nous tenterons cette fois-ci d’obtenir le record absolu.

Pourquoi développer un bateau sur les bords du Léman?Nous bénéficions d’un grand savoir-faire surl’arc lémanique. Il n’y a pas d’autre endroit

L’équipe de l’Hydroptère.ch s’attelle à construire un bateau extrêmement performant. Au-delà de l’aspect purement sportif, il y a un réel objectif environnemental.

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Elu «Animal de l’année2012» par Pro natura,l’oreillard brun, aussi appelé oreillard roux ou commun, se révèle être un as de la voltige et un redoutable chasseur. Portrait d’une espèce menacée.TExTE Tania AramanILLUSTRATIon sébastien Fourtouill

est-il pas mignon avec sa fourruresoyeuse, ses oreilles démesurées et ses yeux brillants? sûr que l’oreil-

lard brun, cette chauve-souris petit format – 5 cm sans la queue, mais 24 cm d’envergureavec les ailes déployées –, jouit d’un certain capital sympathie. «C’est une star auprès des enfants», confirme Bastien Amez-Droz, spécialiste des chauves-souris chez Pro natura. «Avec ses grandes oreilles, presque aussilongues que son corps, il est aisément identi-fiable et a même été le héros d’un album pour les petits, intitulé ‹Edouard l’oreillard›.» nouvel honneur, il est nommé «Animal de l’année 2012» par l’organisation nationale de protection de la nature, rejoignant ainsi la liste des lauréats après l’abeille à longues antennes en 2010 et le lombric en 2011.

Ambassadeur de la biodiversitéPourquoi une telle distinction? «outre sa notoriété, il est également un excellent indica-teur de l’état de santé de notre environnement,poursuit Bastien Amez-Droz. or, comme la plupart des 30 espèces de chauves-souris indi-gènes de suisse, l’oreillard brun est menacé.»signe donc que quelque chose cloche dans nospaysages, à commencer par nos forêts, où cemammifère volant aime se loger. «Quand iln’élit pas domicile dans nos greniers, il s’installede préférence dans les cavités des vieux arbres,formées naturellement par la chute d’unebranche ou creusées par des pics, poursuit lespécialiste. Une monoculture de jeunes sapinsne lui convient donc pas. Pour lui, l’habitat idéal est un mélange de feuillus et de conifères, une forêt où on laisse vieillir certains arbres. Ce qui n’est guère le cas dans notre pays.»

Autre problème soulevé par Bastien Amez-Droz: la banalisation des paysages.«Comme toutes les chauves-souris, l’oreillardbrun se déplace grâce à l’écholocalisation. ses cris viennent se heurter à des structurestelles que des haies ou des vergers et l’écho lui permet de s’orienter. or, dans nos paysagesuniformisés – les grandes zones de culture, par exemple – il manque de points de repère.Pour lui, un vaste champ de maïs équivaut à une immense salle obscure.» En choisissant l’oreillard brun comme Animal de l’année, Pro natura espère donc sensibiliser les esprits à cette problématique.

De grandes oreilles... pour mieux manger!il est également important de souligner que l’oreillard brun remplit un rôle écologique primordial en chassant pendant la nuit insecteset papillons. «De manière générale, leschauves-souris aident à réguler la populationd’insectes, dont certains peuvent s’avérer néfastes pour les cultures», explique BastienAmez-Droz. L’oreillard brun se révèle être un excellent chasseur, doublé d’un as de la voltige. «ses larges ailes lui permettent devoler sur place et ses grandes oreilles de perce-voir le moindre petit bruissement d’un insecte, sans avoir besoin, contrairement aux autreschauves-souris, de crier pour provoquer unécho et repérer ses victimes. il se contente de chuchoter.» ses proies ne l’entendent doncqu’au dernier moment... trop tard pours’échapper! Mignon, peut-être, mais d’une redoutable efficacité... ⊠

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La chauve-sourisqui chuchote à l’oreille des papillons

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Dario Morisoli parcourt les écoles genevoises poursensibiliser les enfants aux thèmes de l’énergie et des écogestes, de l’eau et de l’environnement. Visite pendant sa leçon à l’école de Confignon. TExTE Alexandre WilleminPhoToS Fred Merz

Les expériences permettent de comprendre les énergies hydrauliques,solaires, éoliennes et thermiques.

A l’école de l’énergie

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ous connaissez tous siG?» Un «oui» unanime est lancé en chœur par les élèves de

7e primaire de l’école de Confignon. C’est déjà la seconde visite de Dario Morisoli, responsabledes activités pédagogiques au sein de l’équipecommunication de siG, dans la classe de Vincent Dupertuis. «Quel plaisir de se rendre au travail le matin lorsque les enfants nous réservent un tel accueil, confie l’animateur.Lorsqu’ils m’aperçoivent dans la cour de l’école, les élèvent viennent à ma rencontre et m’appellent par mon prénom!»

La leçon d’aujourd’hui est consacrée à la forcehydraulique. «Vous connaissez le grand bar-rage qui se trouve tout près de votre école, le

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barrage de Verbois?» demande Dario Morisoli aux enfants âgés de 10 à 12 ans. «Je vais vousexpliquer comment il fonctionne, grâce à une expérience.» Un tuyau vert est branché du robinet d’eau de la classe jusqu’à une maquette de centrale hydraulique, montée sur un plateauLego. «L’eau fait tourner la turbine. Cette forceest ensuite transmise jusqu’à un alternateur quicharge en électricité des fils de cuivre. Qui veut

~Les enfants retiennent ces expériences et s’empressent de les raconter à la maison.

m’aider?» Les mains des enfants se lèvent.«L’ampoule est allumée!» repère une élève attentive. L’expérience a fonctionné!

Dario Morisoli partage son savoir dans lesécoles primaires genevoises depuis seize ans.Technicien en électricité de formation, il a d’abord été mandaté par siG pour créer du matériel pédagogique destiné aux élèves

«Ah, ça tire la langue!» Les élèves testent la force du cou-rant électrique de la maquette de centrale hydraulique enposant deux fils électriques sur leur langue. Une déchargeélectrique de 6 volts, inoffensive mais surprenante!

de suisse romande. Une expérience qui lui donne envie d’aller lui-même à la rencontredes enfants. «Lorsque j’ai débuté, j’ai dû toutimaginer. il faut être très créatif et débrouille.Le contact direct avec les enfants est très enri-chissant. Lorsqu’ils sont plusieurs à me poserla même question, je comprends que mes ex-plications ne sont pas assez claires et j’adaptemon programme en conséquence.»

L’animateur intervient sur demande des ensei-gnants pour les classes genevoises de la 6P à la 8P. Des demandes qui dépassent toujoursses disponibilités. Vincent Dupertuis est d’au-tant plus enthousiaste d’accueillir aujourd’huil’animateur dans sa classe: «C’est une chancepour les enfants. nous, les enseignants,n’avons ni les compétences ni les possibilités

techniques de réaliser des expériences pratiques avec les élèves dans le cadre descours de sciences. Et pourtant ce sont ces expériences que les enfants retiennent etqu’ils s’empressent de raconter à la maison.»

Le programme proposé aux classes est varié. Les expériences imaginées par Dario Morisoli permettent de comprendre les énergies hydrauliques, solaires, éoliennes et thermiques. D’autres cours sont consacrés aux économies d’énergie ou à l’eau. Des brochures pédagogiques, conçues spéciale-ment à cet effet, permettent aux enseignantsde retravailler ces thèmes avec leurs élèves. six camps verts sont également organiséschaque année par Dario Morisoli: «Pendantune semaine, nous passons en revue les quatre

éléments: air, terre, eau et soleil. Des expé-riences pratiques mais aussi des activités artistiques permettent aux enfants de mieuxles appréhender.»

En plus des connaissances techniques enseignées de manière ludique aux enfants, c’est surtout un respect des ressources naturelles qui leur est inculqué. «il arrive parfois que les parents adoptent des habi-tudes plus écologiques grâce aux conseils de leurs enfants, relève Dario Morisoli. Et puis, j’espère que mes interventions dansles classes pourront susciter aussi des idées de profession future. on a toujours besoin de relève à siG!» ⊠

www.sig-ge.ch/activites-pedagogiques

Quels matériaux sont conducteurs d’électricité? Lesquelsau contraire sont isolants? Les enfants tentent l’expé-rience avec du cuivre, du plastique, du verre, de l’alu, du caoutchouc ou la mine d’un crayon.

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Comment fonctionne le barrage de Verbois?Cet ouvrage utilise l’énergie fourniepar l’eau qui coule pour produire de l’électricité. ILLUSTRATIon Clémence Anex

1) L’eau est retenue par la centrale hydroélectriquequi fait barrage sur le fleuve.

3) Le passage del’eau fait tournerune turbine.

Vannes d’évacuation d’eau

Passe à poissons

Visites guidéesdu barrage les 8 et 9 septembre2012 de 11 h à 17 h.

5) L’électricité est acheminéesous terre à travers un câble de cuivre vers un transformateurqui élève la tension de 9000 à 130’000 volts.

4) Un alternateurrelié à la turbine fabrique l’énergieélectrique.

6) Le courant électriqueest ensuite transporté pardes lignes à haute tension.

2) Pour arrêter les déchets qui pourraient abîmer les turbines,l’eau traverse des grilles. Evacuation de l’eau

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Le centre de sous-Moulin,à Thônex, a fait appel à siG pour optimiser saconsommation d’eau etd’énergie. Le plus difficilereste à faire évoluer lescomportements, raconteLaurent Hirt, le directeur.TExTE Tania AramanPhoTo nicolas righettiILLUSTRATIonS Clémence Anex

n ne le réalise pas forcément, mais un centre sportif de 100’000 m2

comme celui de sous-Moulin, à Thônex, consomme beaucoup d’énergie.il faut notamment éclairer cinq terrains de foot, cinq courts de tennis et une patinoire, chauffer de l’eau et d’immenses espacescomme la salle omnisport. Voilà plus de huit ans que Laurent Hirt, le directeur, se batpour intégrer le développement durable dansl’exploitation du Centre sportif sous-Moulin(CssM), qui reçoit chaque année 200’000 visi-teurs. Un mandat qu’il s’est lui-même fixé à son entrée en fonction en septembre 2003. sa conviction: «D’ici à dix ans, le développe-ment durable sera devenu un élément indisso-ciable de la vie de tout un chacun».

Pour Laurent Hirt, le défi le plus important– et le plus difficile – à relever est celui de faire

évoluer les comportements et les mentalités.«Même si nous avons instauré un systèmede tri des déchets au CssM, nous continuons à trouver des ordures dans nos containerspour les bouteilles en PET. Les gens ont simple-ment la paresse de soulever le couvercle des poubelles traditionnelles, pourtant situéesjuste à côté...»

Laurent Hirt, philosophe, ne se décourage pas pour autant: «il s’agit de procéder par étapes, petit à petit.» Du bannissement des distributeurs de canettes – le recyclage de l’aluminium consommant trop d’énergie – à l’installation de luminaires plus économiquessur les divers terrains de sport et salles du centre, en passant par le remplacement deschaudières à mazout au profit du gaz, plusieursactions ont d’ores et déjà été menées. «La première, effective dès janvier 2004, a été de

Du bannissement des distributeurs de canettes à l’installation de panneaux solaires, Laurent Hirt se bat depuis dix ans pour intégrer

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Un centre sportifécologiquementexemplaire

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le développement durable dans l’exploitation de son centre sportif.

rendre le CssM non-fumeurs, avant même que la loi antitabac n’entre en vigueur à Genève.»

Pour redéfinir le concept énergétique du centre sportif, Laurent Hirt et son équipe sesont adressés à siG, qui a procédé à un audit en 2004. «Les spécialistes de siG nous ont ensuite proposé toute une série de mesurespour diminuer la consommation des éclairages,du chauffage, de la ventilation, des doucheset de la production de froid.» Et de rappelerqu’en 1989, le CssM fut parmi les premiers à installer sur son toit des panneaux solaires. «Et après tout ce temps, ils continuent de fonctionner.»

Les investissements pour transformer sous-Moulin en un centre sportif respectueux de l’environnement s’élèvent à ce jour à près de 800’000 francs. «Mais il nous reste encore

plusieurs travaux importants à réaliser, pour lesquels nous n’avons pas encore fixé de budget précis.» Et de citer l’exemple d’un des plus gros projets: la transformation del’ancienne citerne à mazout en réservoir pour récupérer l’eau de pluie. «L’idée est égalementd’installer une sonde météo reliée à cette citerne qui lancerait l’arrosage automatique-ment en fonction du temps.»

Mais d’où vient l’intérêt de Laurent Hirt pour le développement durable? «En 1991, lorsque je travaillais comme responsable de la sécurité à Palexpo, notamment pour des événementstels que Telecom, j’avais été frappé par cer-taines aberrations, comme la masse de déchetsproduits après la destruction des stands. Un groupe de travail avait alors été créé afin de trouver des solutions. A sous-Moulin, nous essayons de montrer l’exemple.» ⊠

4 GESTES D’EnGAGEMEnT qUoTIDIEnPoUR LE DéVELoPPEMEnT DURABLE:

TRIER DES DéChETS

RéDUIRE AU MInIMUM LA ConSoMMATIon D’ALUMInIUM

LIMITER L’UTILISATIon D’EMBALLAGES

MAnGER DES FRUITS ET DES LéGUMES DE SAISon

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res Encourager l’entrepreneuriat social

Les entrepreneurs sociaux sont des personnesqui s’engagent pleinement pour résoudre unproblème social ou environnemental à grandeéchelle. Leur champ d’action peut concerneraussi bien l’éducation que la santé, les droitsde l’homme, la protection de l’environnementou le développement économique. Autantdire que le monde a besoin d’eux!

Fondée en inde dans les années 1980, l’organisation Ashoka œuvre justement à étendre le réseau mondial de ces «pionniersdu changement» pour faire évoluer les sociétés. Près de 3000 personnes sont accom-pagnées aujourd’hui par Ashoka dans 70 pays. Lancé pour la première fois cette année,

le concours impact vise ainsi à soutenir de jeunes organisations à vocation sociale ou environnementale. «Les lauréats sélection-nés sont accompagnés gratuitement par des experts du domaine et peuvent participer à trois séminaires axés sur les stratégies de développement», explique olivier Fruchaud,responsable du développement d’Ashoka en suisse romande. Pendant quatre mois, ils bénéficient de l’appui de professionnels pour les aider à structurer leur business plan à vocation sociale. Trois projets seront finalement élus en novembre 2012.⊠

www.concours-impact.chwww.ashoka.org

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Transporter des denrées dans des frigos écologiques, attelés à des vélosà assistance électrique, c’est le projetexemplaire que vient de concrétiserl’association genevoise Partage. Lacentrale, créée en 2005, récolte, trie,stocke et conditionne quotidienne-ment les produits alimentaires et d’hy-giène fournis par 260 entreprises pourles redistribuer gratuitement aux asso-ciations et services sociaux membres.

Jusqu’à présent, le transport était assuré par des vans motorisés et destriporteurs électriques. Afin de respec-ter les règles d’hygiène et la chaîne du froid inhérentes à ses activités, tout en restant en phase avec sa poli-tique de développement durable,

l’association a développé un enginpour le moins novateur. «nous avonseu l’idée d’aménager des triporteursavec un frigo fixé sur une plateformemontée sur deux roues, explique Vincent Gall, directeur de Partage. on peut ainsi y stocker 1 m3 de pro-duits alimentaires à une température

de 4° C.» Le frigo est branché sur un secteur la nuit. Pendant les trajets, c’est la batterie du vélo qui maintient la fraîcheur du caisson isotherme. Cinq nouveaux enginscompléteront prochainement les deux premiers prototypes. ⊠

L’organisation Ashoka récompense les projets à vocation sociale et environnementale. A gauche, Laurent de Cherisey, de l’association simon de Cyrène, est l’un des lauréats du concours impact.

InnOVAtIOn

Des frigos écologiques à vélo

www.partage.ch

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siG exprime pleinementson rôle et sa mission deservice public en soutenantdes actions durables et des initiatives locales. TExTES Emilie Veillon

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pOrtrAIt

«A vélo, je suis explosif.»

ur piste ou sur route,Loïc Perizzolo enchaîneles sprints sans jamais

perdre de vue la ligne d’arrivée.Et c’est sans doute ce qui ex-plique qu’il fait partie des meilleurs sportifs nationaux de sa catégorie. Car pour excellerdans le cyclisme, il faut tout autant de force physique que mentale. «En plus d’être explosif, j’essaie de garder unebonne vision de la course etd’être malin», explique d’em-blée le jeune homme de 23 ans.

Membre de l’équipe nationalede cyclisme, il ne cesse de pédaler depuis qu’il a enfour-ché son premier VTT à l’âge de10 ans, puis un vélo à pignonfixe, cinq ans plus tard, au vélo-drome de la Queue d’Arve.

«J’ai tout de suite adoré sentir le contact de la roue avec la piste en bois et pédalerconstamment pour avancer.J’ai rejoint l’école de cyclismedu Veld’Hiv et rapidementgagné une course.»

remarqué par le Vélo Club deLancy, il passe les cinq annéessuivantes à participer à descompétitions et remporte lamédaille de bronze au scratch,une course individuelle de 15 km, lors des Championnatsdu monde juniors en 2005.

sa discipline préférée? La course américaine qui se joue sur un relais à deux pendant 50 km. «Un coureurroule vite en bas, l’autre tourne au ralenti en haut;

quand on se rejoint à la mêmehauteur, celui qui fonçait at-trape le poignet de l’autre pourle relancer dans le peloton. La vitesse, qui peut atteindre 70 km/h, l’ambiance entre coureurs et le soutien du publiccréent une alchimie capti-vante.» Loïc a obtenu la mé-daille d’or avec l’équipe suisselors de la Coupe du monde de course américaine 2011.

soutenu par siG depuis le débutde l’année, Loïc va pouvoir fi-nancer ses déplacements, sonmatériel et ses entraînementsd’une vingtaine d’heures par se-maine pour se préparer à la pro-chaine Coupe du monde prévuecet automne en Colombie. ⊠

http://loic-perizzolo.blogspot.com/

SoUtIEn DESJEUnES SportIfSAssumant avec entrainson rôle de service public et sa responsabi-lité sociale, SIG accom-pagne depuis 2010 destalents genevois demoins de 25 ans qui pra-tiquent à haut niveau un sport individuel non violent et non motorisé.

Plus d’informations sur www.sig-ge.ch

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BIO expreSS

Loïc perizzoLo

20.10.1988naissance à Veyrier

2005Devient membre duclub de vélo de Lancy

2005Intégration en équipenationale et médaillé debronze aux Champion-nats du monde juniors

2006 Champion suisse juniors

2007 Médaillé de bronze aux Championnatsd’Europe U23

2010 Champion suisse élite

2011 Médaille d’or avecl’équipe suisse lors dela Coupe du monde

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Le navigateur Romualdhausser, jeune sportifsoutenu par SIG (voir«Vive la Vie» printemps2012), a été sélectionnéet s’apprête à vivre sa première expérienceolympique!

ActU

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siG mise sur la créativitéde ses collaborateurs et de ses clients pour innover en permanence. TExTES Emilie VeillonILLUSTRATIonS Clémence Anex

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Depuis quelques jours, les internautes ont pu découvrir le fil Twitter et la page Facebook de siG. ils s’ajoutent aux pages Facebook éco21 et Eau de Genèvequi accompagnent depuis mainte-nant plus d’un an les fans de cesdeux communautés. L’objectif dela présence de siG sur les réseaux sociaux est de favoriser une plusgrande proximité et un nouveaudialogue avec les Genevois. ⊠

rejoignez-nous sur Facebook pour partager les nouveautés et les bons plans à Genève.

facebook.com/sig.geneve facebook.com/eaudegeneve facebook.com/eco21.sig

Et sur Twitter pour suivre l’actualité siG

@siggeneve

Pour la quatrième année consécu-tive, le magazine économique«Bilan» vient de publier le palma-rès des 30 meilleurs employeurs romands. siG arrive en troisièmeposition dans la catégorie «Entitéspubliques et semi-publiques».

Cette enquête détaillée a été réalisée sur la base d’un question-naire envoyé aux entreprises,comprenant 63 questions qui trai-tent de 11 thématiques, allant des prestations salariales aux for-mations poussées, en passant parl’accès à une salle de sport ou

une crèche. Les points forts de la politique des ressources humaines siG? De nombreuses possibilités de formation, généra-trices d’une plus grande maîtriseprofessionnelle. Une vigilance en matière d’égalité salariale. Unepolitique de promotion internetrès forte. Des conditions de tra-vail favorisant l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. En d’autres termes, des leviers quipermettent à la fois de motiver, de fidéliser les collaborateurs et également d’attirer ceux qui feront partie de la relève. ⊠

SIG sur le podium des meilleurs employeurs

Fontaines mobiles

entreprISe

En temps réel sur le web

réSeAux SOCIAux

eAu de GenèVe

Pour promouvoir la consommation de l’eau du robinet genevoise, une eau saine, fraîche et écologique, siG proposedes «fontaines mobiles». Elles se branchent directement surle réseau d’eau potable lors de manifestations tant sportivesque culturelles. ⊠

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Du 3 mai au 14 juin, siG a lancé un grandconcours pour proposer aux Genevois de créer les T-shirts officiels «Eau de Genève». D’emblée, les habitants se sont fortement impliqués: plus de 700 propositions de sloganset d’illustrations ont été envoyées.

Les participants ont fait preuve d’une créativitéétonnante. Un vote public (plus de 6000 voix) a permis de sélectionner les 25 propositionsles plus appréciées de chacune des deux catégories. Dans un deuxième temps, le jurycomposé de Zep, Manuella Maury, Annestorno (siG) et renaud Cusenier (Euro rsCG) a attribué un prix à la plus belle illustration, un autre au meilleur slogan ainsi qu’un prixspécial «coup de cœur».

Les trois lauréats ont été dévoilés le 25 juin sur le site internet Eau de Genève ainsi que lapage Facebook. imprimés à 1000 exemplaireset en vente au prix de 20 francs à l’espace ExposiG du pont de la Machine, ces T-shirtspermettent aux Genevois de célébrer la qualité de leur eau et d’aider en même tempsceux qui n’ont pas accès à l’eau potable. siG s’engage en effet, comme pour sa carafe, à verser 100% des bénéfices, soit 5 francs par T-shirt, à des associations humanitairesœuvrant pour donner accès à l’eau dans les pays en voie de développement. ⊠

www.eaudegeneve.ch

COnCOurS

Les trois lauréats du concours «Créez les T-shirts officiels Eau de Genève»

Entre nous,tout est clairet limpide…

…

Elle m’a tout de suite fait de l’effet …

Demain,je la présenteà mes parents

Chez vous, chaque jour, une eau du robinet de qualité, écologique et économique.

inspiré

Elle m’a

...suite tout de

Découvrez les trois lauréats sur www.eaudegeneve.ch ou à l’espace ExpoSIG, pont de la Machine

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à LA renCOntre d’un CLIent Un Genevois au service du solairePour promouvoir l’énergie solaire, Antoine Mayerat ne manque pas d’idées.En parallèle à son activité d’acuponcteur,ostéopathe et étiopathe, ce quinquagénairea d’abord créé l’association Sun-Power en 2007 qui récolte des fonds destinés à la construction de centrales photovol-taïques. Plus récent, son projet SolPark développe une gamme d’abris pour vélos, scooters et voitures à propulsionélectrique, équipés d’une centrale photo-voltaïque. Il propose également aux «électrocyclistes» de financer, à hauteur de 15 francs, une petite cellule solaire. «Sachant que plus de 100’000 véhiculesélectriques circuleront en Suisse d’ici à2020, il faut impérativement développerdes solutions pour recharger leurs batte-ries autrement qu’avec le réseau classique.Il serait ridicule de devoir construire unecentrale de production d’électricité non

renouvelable pour fournir cette énergie»,argumente l’initiateur. Afin de soutenir ses actions et contribuer ainsi un peu à la sauvegarde de l’environnement, lesautomobilistes peuvent verser l’équivalentde 1% de leur consommation d’essence à l’association. ⊠

www.sun-power.chwww.solpark.ch

dans cette rubrique, nous donnons la parole à des clients, tant particuliersque professionnels, qui s’engagentd’une manière ou d’une autre pournotre planète.

A l’honneur dans cette édition, un citoyen genevois qui développe des solutions durables en matièred’énergies renouvelables.

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BIOdIVerSIté

Regards sur nos rivièresPatrimoine inestimable, les rivières sont des espaces indispensables à la vie; à la fois ressources, habitats naturels et lieux de détente. A travers les regards des différents acteurs concernés par la renaturation de l’Aire, l’exposition «Regards sur nos rivières» présentée par l’Etat de Genève et SIG met en scène de manière ludique et interactive les enjeux liés à la gestion des cours d’eau dans notre canton.

Ainsi, à travers les regards des représentantscommunaux, des agriculteurs, des architectes,des ingénieurs et des protecteurs de la nature,l’exposition décrit les problématiques et mesuresliées à la renaturation du cours de l’Aire.

Depuis l’initiation du premier programme de renaturation en 1997, près de 20 km de rivesont été revitalisées à Genève. ⊠

Exposition du 6 juillet au 19 septembre 2012 Espace ExpoSIG, Pont de la Machine Du lundi au vendredi, de 9 h à 18 h Samedi et dimanche, de 10 h à 17 h Entrée libre www.sig-ge.ch/espace-exposigPlus d’information au 0844 800 808

Regards sur nos rivières

Espace ExpoSIG Pont de la Machine06.07.1219.09.12 Entrée librewww.ge.ch/eau

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notre séLection D’AppLicAtions grAtUitesgvApp

Cette application officielle de GenèveAéroport propose de nombreuses informations pra-tiques. Outre les renseignements sur le statut des vols, elle permet de vérifierla disponibilité dansles différents parkingsde l’aéroport et de calculer le coût du stationnement surune période donnée.

LA tAche

pour se rendre la tâche facile! uneapplication remplie de trucs de grand-mère pour nettoyertoutes les taches pos-sibles et imaginables. elle permet aussi de décrypter et mé-moriser les étiquettes d’un vêtement.

pocket

pas le temps, tout de suite? La solution:pocket (Formerly read It Later), une application qui permet de mettre de côté articles, photos ou vidéos chinés sur le web pour les consulter plus tard, même hors connexion.

Les incoLLABLes

Le fameux jeu dequestions-réponsesexiste à présent sousforme d’application.Les amateurs de quiz,de 7 à 77 ans, peuventla tester (Spécial Famille Lite) et secreuser les méninges en famille.

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Balades secrètes à GenèvePour échapper à la frénésie de l’environnement urbain, il n’est pas forcément indispensable de se rendre à la campagne. Il existe, à Genève, des paradis insoupçonnés, dépaysants etcalmes, souvent méconnus des citoyens. Ariel Pierre haemmerlé, guide touristique diplômé,est parti à leur découverte et les a collectés dans un livre intitulé «Genève et ses environs au calme». Véritable guide pour explorer les trésors cachés dans les divers quartiers, cet ouvrage offre un bon moyen pour se ressourcer et méditer avant de replonger dans l’atmosphère agitée de la ville.

«Genève et ses environs au calme», Ariel Pierre Haemmerlé, 180° éditions, mars 2012.

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Le Jardin de la paix.

AgenDALes événements genevois à ne pas manquer ces prochains mois.

Regards sur nos rivièresDU 6 JUiLLET AU 19 sEPTEMBrE 2012Espace ExpoSIG, pont de la MachineA travers les regards des différentsacteurs concernés par la renatura-tion de la rivière de l’Aire, cetteexposition met en scène de manière ludique et interactive les enjeux liés à la gestion descours d’eau dans notre canton.www.sig-ge.ch/espace-exposig

KK-ZooJUsQU’AU 21 AVriL 2013Muséum d’histoire naturelleCette exposition surprenante a pour thème... le caca. Vous découvrirez que cette matièremalodorante fait partie intégrante de la vie sociale des animaux, leur permettant de marquer leur territoire, de se reconnaître et même parfois de séduire. on y apprend également que les déjections peuvent se révélerutiles pour les scientifiques.www.ville-ge.ch/mhng

Les dimanches à pied ❷

15 JUiLLET, 19 AoûT, 16 sEPTEMBrE ET 21 oCToBrE 2012GenèvePour le plaisir de marcher et de découvrir autrement la ville,Genèverando propose, tous les 3es dimanches du mois, des promenades à thèmes gratuites. Parcours facile, pour tous publics dès 12 ans. Participation sur inscription.www.dimancheapied.ch

Marche de l’Espoir14 oCToBrE 2012 GenèveCette traditionnelle manifestationde solidarité, organisée par Terredes hommes suisse en faveur desenfants défavorisés, a lieu pour la 21e fois. siG soutient cette action et encourage les vaillantsjeunes marcheurs.www.marchedelespoir.ch

Brunch à la ferme ❸

1Er AoûT 2012Dans toute la SuisseQuelque 400 paysans aux quatrecoins de la suisse accueillent les citoyens chez eux, autour d’unbrunch, pour célébrer la Fête nationale. on pourra goûter auxproduits du terroir, participer à diverses activités et admirer lesanimaux vivant sur les domaines.réservation indispensable.www.brunch.ch

voir

bouger

découvrir

The Meal – un repaspour notre avenir15 sEPTEMBrE 2012Plaine de PlainpalaisPartager un repas le même jour,sur toute la planète, pour soutenirles paysans. C’est l’idée de The Meal, un dîner géant organisé simultanément dans différentesvilles du monde et dont lesconvives sont connectés viaskype. L’intégralité des sommesrécoltées sera reversée à des projets soutenant les populations rurales. Des fontaines mobiles,branchées directement sur le réseau d’eau potable par siG,fourniront de l’Eau de Genève aux convives.www.the-meal.net

Pierre et béton8 ET 9 sEPTEMBrE 2012Barrage de VerboisDans le cadre des Journées du pa-trimoine, siG organise des visitesguidées de la principale centralehydroélectrique genevoise. A côtédu barrage, le Pavillon de l’énergiesiG raconte la grande aventure de l’électricité: les mystères de sa production, l’ingéniosité de sa distribution et son impact sur l’environnement. Le site est ouvert exceptionnellement ces deux jours de 11 h à 17 h. www.ge.ch/patrimoine

Les samedis du vélo7 JUiLLET, 4 AoûT ET 1Er sEPTEMBrE 2012Genèveorganisées par l’association ProVélo en collaboration avec Genèveroule et Péclôt 13, desjournées pour découvrir tous lesaspects du vélo à travers des acti-vités gratuites et variées. Des coursde conduite cycliste pour se sentirà l’aise. Des ateliers de mécaniqueet de nettoyage, pour apprendre à entretenir et à réparer sa petitereine. Et des balades thématiques,guidées et encadrées, à la décou-verte du patrimoine genevois. Participation sur inscription, saufpour l’atelier nettoyage. www.samediduvelo.ch

Songe d’une nuit JUsQU’à Fin 2012Pointe-à-la-BisePro natura a choisi comme Animal de l’année l’oreillard brun. La nouvelle exposition du Centrenature invite à explorer le mondenocturne des chauves-souris. Animations gratuites pour les écoles, anniversaires, visites guidées pour les groupes. www.pronatura-ge.ch

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Univers de particules ExPosiTion PErMAnEnTECERnsituée au sein de l’imposantglobe de la science et de l’innova-tion qui domine le site, cette exposition plonge le visiteur au cœur des particules. D’où vien-nent-elles? Quelles sont les loisqui les régissent? Dans une atmo-sphère tamisée, des bornes inter-actives illustrent ces questions, de l’infiniment grand à l’infini-ment petit, du Big Bang à nosjours, et relatent les recherches et les avancées technologiques effectuées dans ce domaine. www.cern.ch/expoglobe

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Ciné Transat ❶

DU 12 JUiLLET AU 19 AoûT 2012Parc de la Perle du LacVous avez toujours rêvé de visionner des blockbusters, desfilms d’horreur ou des dessins animés en plein air, enfoncé dansune chaise longue avec un sand-wich à la main? Alors rendez-vousà Ciné Transat! Des projectionsgratuites pour tous les goûts, des soirées à thèmes et autres surprises autour du cinéma. www.cinetransat.ch

Fête de la Tomate13 ET 14 JUiLLET 2012CarougeLa traditionnelle célébration de la tomate organisée parl’Union maraîchère de Genèveouvre cette année ses portes le vendredi soir dès 18 h. Au pro-gramme, stand de dégustationd’anciennes variétés du savou-reux fruit rouge, gaspacho géantet ateliers de cuisine pour petitset grands.www.umg.ch

Sport et innovation:entre talent et technologie? 7 noVEMBrE 2012SIG LignonL’édition 2012 d’innoTECH, le séminaire technologique annuel organisé par siG, porte sur l’innovation dans le domainedu sport. Des intervenants dehaut niveau viennent présenterleur point de vue et débattre avec le public sur les défis et enjeux futurs. Plus d’information et inscription cet automne sur www.sig-ge.ch/innotech

Les énergies renouvelables au Jardin botanique4 sEPTEMBrE 2012Jardin botaniqueDepuis 2011, les CJB tirent la quasi-totalité de leur énergie du soleil etdu bois. Une visite guidée gratuitepour découvrir les nouvelles ins-tallations et leur fonctionnement.sur inscription au 022 418 51 00.www.ville-ge.ch/cjb

Triathlon internationalde Genève (TIG)22 JUiLLET 2012GenèveVous pensez que le triathlon, alliant 1,5 km de natation, 40 km de vélo et 10 km de course à pied, est hors de portée desamateurs? Le TiG balaye cettecroyance en proposant, parallèle-ment à l’épreuve officielle, deuxcourses adaptées aux néophytes.ils peuvent s’inscrire à la «shortdistance serie», où les distancessont réduites de moitié. Délaid’inscription online: le 19 juillet à 18 h. siG soutient cette manifes-tation avec l’Eau de Genève. www.tig.ch

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