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Le Dome, une coupole géodésique légère de Richard Buckminster Fuller datant de 1978 et précédemment installée à Detroit aux États-Unis a été ajoutée au site en 2000. Elle est aujourd’hui utilisée pour accueillir les manifestations.

Richard Buckminster Fuller, 1978

Dome

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La station service dessinée par Jean Prou-vé et son frère Henry Prouvé avait été construite vers 1953 pour la société Mobiloil Socony-Vacuum et se trouvait au «Relais des Sangliers» dans le dé-partement de la Haute-Loire. Cet exemplaire, l’un des trois derniers existants, a été reconstruit sur le site Vitra en 2003. Le bâtiment se compose d’éléments en aluminium angulaires et de tôles percées d’œils-de-bœuf. La structure porteuse et les murs se dé-tachent clairement, le jeu de couleurs soulignant également cette dissociation.

Jean Prouve, 1953

Station service

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Le grand bâtiment sobre en briques d’Alvaro Siza rappelant l’anonymat des bâtiments industriels du XIXe siècle s’affiche plein de retenue aux côtés des autres bâtiments du site. Cette discrétion est soulignée par la construction en forme d’arc élancé reliant le hall au bâtiment voisin : elle est si haute qu’elle ne vient pas entraver la vue sur la caserne des pompiers de Zaha Hadid et s’abaisse automatiquement en cas de pluie pour protéger le passage vers le bâtiment de Grimshaw.

Alvaro Siza, 1994

Atelier de fabrication

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Tirant les leçons du grand incendie de 1981, Vitra a construit une caserne de pompiers dont les plans ont été dessinés par Zaha Hadid. Ce tout premier bâtiment de l’architecte anglo-irakienne comporte des garages pour les véhicules des pompiers, des locaux équipés de douches et de vestiaires et une salle de réunion doté d’une partie cuisine.

La caserne des pompiers est une sculp-ture en béton coulée sur place qui, telle une ex-plosion figée, contraste avec l’ordonnancement à angles droits des ateliers voisins. Le bâtiment est aujourd’hui utilisé pour des expositions.

Zaha Hadid, 1993

Caserne des pompiers

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Malgré des dimensions modestes, le bâti-ment du Vitra Design Museum est devenu une œuvre programmatique du déconstructivisme, un collage de tours, de rampes et de cubes.

Ses formes expressives ne sont en rien arbi-traires, elles sont dictées par leur fonction et par la distribution de la lumière. Les deux étages du bâti-ment offrent environ 700 m² de surface d’exposi-tion, la lumière naturelle pénétrant par de grandes ouvertures situées au niveau du toit.

Frank Gehry, 1989

Vitra design museum

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Le pavillon de conférences de Tadao Ando a vu le jour en 1993. Première création de l’architecte en dehors du Japon, ce bâtiment calme et plein de retenue regroupe plusieurs salles de conférence.

Le corps du bâtiment à la structure très ordonnée cache une partie de ses extensions en sous-sol. Le chemin menant au pavillon, évoquant les sentiers de méditation des jardins des cloîtres japonais, est remarquable.

Tadao Ando, 1993

Pavillon des conferences

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VitraHaus étant un édifice destiné à la présentation de mobiliers pour l’aménagement intérieur, ses architectes, Herzog & de Meuron, ont repris l’idée de la maison archétypique. Les pro-portions et les dimensions des volumes ne sont pas sans évoquer des espaces familiers. Les architectes parlent ici d’échelle domestique.

Les différentes « maisons » correspondent en général à une salle d’exposition et sont vitrées en façade seulement, sauf quelques exceptions. Sur cinq niveaux superposés, et avec des surplombs pouvant atteindre jusqu’à 15 mètres, les douze mai-sons s’imbriquent dans les zones de pignon du ni-veau inférieur, constituant ainsi un désordre savam-ment étudié.

Herzog et de Meuron, 2010

Vitahaus & Lounge Chair Atelier

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Textes : vitra.comPhotos : benjamin schmitt

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