Visite du Président de la République à Cotonou, au Béninnigerdiaspora.net/journaux/Sahel...

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N°1566 Sahel Dimanche du 8 novembre 2013 — Prix : 250 francs OFFICE NATIONAL D’EDI- TION ET DE PRESSE Place du Petit Marché Tél : 20 73 34 86/87 Télécopieur : 20 73 30 90 BP : 13 182 Niamey - Niger 24 ème ANNÉE lDR Visite du Président de la République à Cotonou, au Bénin Les questions de la boucle ferroviaire et du port autonome de Cotonou au centre des entretiens D D emain, plaise à Dieu, les députés nationaux sont appelés à se prononcer sur le Programme de Développement Economique et Social (PDES) 2012- 2015 par un vote d’une motion de confiance du gouvernement. Au-delà de son caractère solennel, ce vote de la représentation nationale revêt une importance capitale pour notre pays. Il intervient à la veille d’une importante mission de la communauté internationale, conduite par le Secrétaire général de l’ONU, et qui a marqué toute son admiration face aux prouesses réalisées par le gouvernement de la 7 ème République, en si peu de temps. Les témoignages de satisfaction et les félicitations à l’endroit de l’équipe gouvernementale ayant émaillé les différentes interventions, lors la récente mission conjointe conduite par le Secrétaire Général de l’ONU, sont là pour attester, s’il en est besoin, du capital de confiance et de crédibilité dont jouissent les plus hautes autorités de notre pays aux yeux des partenaires du Niger. Ce qui s’est d’ailleurs traduit par la signature, à cette même occasion, de quatre conventions et d’un avenant avec l’Union Européenne, pour un montant de 120 milliards de FCFA. C’est dire donc la responsabilité qui incombe aux députés nationaux lorsqu’ils vont se retrouver dans l’hémicycle pour discuter de l’action gouvernementale. Il ne s’agit point de sanctionner un homme, mais d’évaluer les résultats réalisés par le gouvernement, sous la conduite du Premier ministre Brigi Rafini. Là-dessus il n’y a nulle ombre d’ambiguïté. On a beau être aveugle et même refuser de voir, l’on ne saurait dénier l’importance des progrès réalisés par l’équipe gouvernementale durant ces deux dernières années qui marquent l’action des autorités de la 7 ème République. Sur le plan de l’équipement, c’est un travail titanesque qui a été entrepris pour doter nos villes et villages d’infrastructures sociales viables et profitables aux populations. L’imposant échangeur de Niamey ; les routes bitumées qui relient les quartiers au sein des villes d’une part et les villes entre elles d’autre part ; la construction des classes en matériaux définitifs dans les écoles des villes et villages du Niger ; les forages, châteaux et autres infrastructures hydrauliques mis en place pour charrier l’eau potable dans les foyers ; l’exploitation judicieuse des ressources minières et autres richesses du sous- sol pour permettre aux Nigériens d’en tirer le meilleur profit ; le recrutement de milliers de jeunes diplômés ; l’amélioration des conditions sanitaires des populations, etc. Ce sont là des résultats palpables et quantifiables que nul ne saurait ignorer. S’ajoute à cela le regain de crédibilité du Niger sur la scène diplomatique internationale soutenu par le leadership remarquable du Président de la République dans le règlement des crises dans la sous- région, voire sur le plan international. Tout ceci doit être perçu et accepté comme étant un capital d’atouts pour conduire le Niger vers des lendemains meilleures, disons, un avenir radieux. Au regard de tout cela, nous pouvons réitérer notre confiance au Premier ministre, SEM. Brigi Rafini, qui conduit l’action gouvernementale avec sagesse et efficacité. Les qualités d’homme d’Etat pondéré, humble mais travailleur, qui caractérisent la personne du Chef du gouvernement sont des valeurs sûres pour lui permettre de conduire avec succès les programmes porteurs mis en œuvre par le gouvernement pour le bonheur des Nigériens. Et ceci expliquerait bien pourquoi le Président de la République lui a clairement réitéré sa confiance en le reconduisant récemment à la tête de la nouvelle équipe gouvernementale. Le sens de la responsabilité Editorial Mahamadou Adamou P.3

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N°1566 Sahel Dimanche du 8 novembre 2013— Prix : 250 francs

OFFICE NATIONAL D’EDI-TION ET DE PRESSEPlace du Petit MarchéTél : 20 73 34 86/87

Télécopieur : 20 73 30 90BP : 13 182 Niamey -

Niger24ème ANNÉE

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Visite du Président de la République à Cotonou, au Bénin

Les questions de la boucle ferroviaire et du portautonome de Cotonou au centre des entretiens

DDemain, plaise à Dieu, lesdéputés nationaux sont appelésà se prononcer sur le

Programme de DéveloppementEconomique et Social (PDES) 2012-2015 par un vote d’une motion deconfiance du gouvernement. Au-delà deson caractère solennel, ce vote de lareprésentation nationale revêt uneimportance capitale pour notre pays. Ilintervient à la veille d’une importantemission de la communautéinternationale, conduite par leSecrétaire général de l’ONU, et qui amarqué toute son admiration face auxprouesses réalisées par legouvernement de la 7ème République,en si peu de temps. Les témoignagesde satisfaction et les félicitations àl’endroit de l’équipe gouvernementaleayant émaillé les différentesinterventions, lors la récente missionconjointe conduite par le SecrétaireGénéral de l’ONU, sont là pour attester,s’il en est besoin, du capital deconfiance et de crédibilité dont jouissent

les plus hautes autorités de notre paysaux yeux des partenaires du Niger. Cequi s’est d’ailleurs traduit par lasignature, à cette même occasion, dequatre conventions et d’un avenantavec l’Union Européenne, pour unmontant de 120 milliards de FCFA.C’est dire donc la responsabilité quiincombe aux députésnationaux lorsqu’ilsvont se retrouver dansl’hémicycle pourdiscuter de l’actiongouvernementale. Il ne s’agit point desanctionner un homme, mais d’évaluerles résultats réalisés par legouvernement, sous la conduite duPremier ministre Brigi Rafini. Là-dessusil n’y a nulle ombre d’ambiguïté. On abeau être aveugle et même refuser devoir, l’on ne saurait dénier l’importancedes progrès réalisés par l’équipegouvernementale durant ces deuxdernières années qui marquent l’actiondes autorités de la 7ème République. Surle plan de l’équipement, c’est un travail

titanesque qui a été entrepris pour doternos villes et villages d’infrastructuressociales viables et profitables auxpopulations. L’imposant échangeur deNiamey ; les routes bitumées qui relientles quartiers au sein des villes d’unepart et les villes entre elles d’autre part; la construction des classes en

matériaux définitifs dansles écoles des villes etvillages du Niger ; lesforages, châteaux etautres infrastructures

hydrauliques mis en place pour charrierl’eau potable dans les foyers ;l’exploitation judicieuse des ressourcesminières et autres richesses du sous-sol pour permettre aux Nigériens d’entirer le meilleur profit ; le recrutement demilliers de jeunes diplômés ;l’amélioration des conditions sanitairesdes populations, etc. Ce sont là desrésultats palpables et quantifiables quenul ne saurait ignorer. S’ajoute à celale regain de crédibilité du Niger sur lascène diplomatique internationale

soutenu par le leadership remarquabledu Président de la République dans lerèglement des crises dans la sous-région, voire sur le plan international.Tout ceci doit être perçu et acceptécomme étant un capital d’atouts pourconduire le Niger vers des lendemainsmeilleures, disons, un avenir radieux. Au regard de tout cela, nous pouvonsréitérer notre confiance au Premierministre, SEM. Brigi Rafini, qui conduitl’action gouvernementale avec sagesseet efficacité. Les qualités d’hommed’Etat pondéré, humble mais travailleur,qui caractérisent la personne du Chefdu gouvernement sont des valeurssûres pour lui permettre de conduireavec succès les programmes porteursmis en œuvre par le gouvernementpour le bonheur des Nigériens. Et ceciexpliquerait bien pourquoi le Présidentde la République lui a clairement réitérésa confiance en le reconduisantrécemment à la tête de la nouvelleéquipe gouvernementale.

Le sens de la responsabilitéEdito

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Mahamadou Adamou

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M. le Coordonnateur résident, le Secré-taire Général des Nations Unies, M. BanKi-Moon, était en visite au Niger hierdans le cadre d’une mission conjointe.Quel est le sens qu’il faut donner à cettevisite?Cette visite conjointe de haut niveau du Se-crétaire général avec la Présidente de laCommission de l’Union Africaine, les prési-dents de la Banque Mondiale et de laBanque Africaine de Développement, et leCommissaire au développement de l’UnionEuropéenne, s’inscrit dans le cadre de laStratégie intégrée de l’ONU pour le Sahel.C’est une visite historique, car la premièredu genre. Elle s’appuie sur la convictionque le cycle de la pauvreté et des crises àrépétition (sécuritaires, humanitaires, ali-mentaires) peut être rompu, et témoigne dela solidarité de la communauté internatio-nale avec les pays du Sahel et de sa vo-lonté d’appuyer, politiquement etfinancièrement, les efforts déployés pourpromouvoir la bonne gouvernance, mettreen place des institutions efficaces et fiableset élargir les perspectives d’avenir des peu-ples de la région, en particulier les jeuneset les femmes. Comme l’a dit le Secrétairegénéral, ‘’les défis auxquels est confrontéle Sahel ne connaissent pas de frontièreset les solutions à y apporter ne devraientpas non plus en connaître’’. Le choix defaire étape au Niger s’explique par la posi-tion géostratégique du pays et le rôle stabi-lisateur qu’il a joué et peut continuer dejouer dans la sous-région, en faisant preuvede leadership dans la mise en œuvre despriorités de la Stratégie intégrée pour leSahel que sont la gouvernance, la sécuritéet la résilience. La vulnérabilité du Nigeraux changements climatiques, aux criseshumanitaires et alimentaires répétées, et àl’instabilité et l’insécurité exige une réponseurgente, forte et concertée de la coopéra-tion internationale et du Gouvernement ni-gérien dont les efforts en matière detransparence, de renforcement des capaci-tés, de respect et de mise en œuvre desdroits fondamentaux de chaque citoyen doi-vent se poursuivre sans relâche. L’accueil chaleureux qui a été réservé auSecrétaire général et à sa délégation parles autorités et le peuple nigériens montrela détermination de tous les acteurs à ap-profondir les progrès déjà réalisés, notam-ment dans le cadre du Plan deDéveloppement Economique et Social, in-cluant l’initiative 3N et la Stratégie de déve-loppement et de sécurité dans les zonessahélo-sahariennes, pour relever les défiset s’engager sur la voie d’un avenir plus sta-ble et plus prospère bénéfique à tous. Entant que coordonnateur du système desNations Unies au Niger, je tiens à remercierSon Excellence le Président Issoufou Ma-hamadou qui a personnellement, avec lesmembres du Gouvernement, mené les dis-cussions avec la délégation, et mis enexergue les synergies entre la stratégie duNiger et celle des Nations Unies. Je salueaussi son appel pressant et courageux surles questions démographiques. Je veuxégalement remercier l’Assemblée nationaleet son Président qui ont accueilli la déléga-tion dans une salle comble pour écouterses messages.Le Niger a été choisi en même tempsque quelques pays de la sous-régionouest africaine pour accueillir les som-mités qui accompagnent le SecrétaireGénéral de l’ONU. Qu’est-ce qui a pré-sidé au choix de ces différents pays ?Le choix des pays visités par le Secrétairegénéral et sa délégation - le Mali, le Niger,le Burkina Faso et le Tchad - a été dicté parleur importance géostratégique, et leur im-

portance dans le cadre de la Stratégie inté-grée de l’ONU pour le Sahel. Ces pays sonten effet au cœur de la sous-région. Ils sontaussi parmi les plus pauvres et les plus fra-giles de la planète, et exemplifient les mul-tiples défis auxquels le Sahel est confronté.Ces pays font face à des problèmes com-muns qui ignorent les frontières et auxquelsdes solutions communes doivent être cher-chées car ils ne pourront assurer seuls nileur sécurité, ni leur prospérité. L’interdé-pendance des enjeux rend en effet plus quejamais nécessaire le renforcement de lacoopération régionale et une approchecommune pour relever les défis de la gou-vernance, de la paix, de la sécurité et de larésilience. Il faut aussi noter que la régionse situe au carrefour des routes reliantl’Afrique du Nord à l’Afrique sub-saha-rienne, l’Atlantique à la Mer Rouge, et lacommunauté internationale y voit un enjeuimportant pour la sécurité. Mais cette situa-tion géographique peut être exploitéecomme un atout si les pays de la régions’entendent pour s’attaquer ensemble auxcauses profondes des vulnérabilités régio-nales, prendre les mesures nécessairespour ouvrir la voie à la croissance écono-mique dans la région et améliorer les condi-tions de vie de leurs populations. C’estaussi le message qu’a voulu transmettre ladélégation dans le choix des pays visités.

Lors de son adresse devant les députés,M. Ban Ki-moon, disait : ‘’Nous sommesici pour écouter. Nous sommes ici pouragir’’. Quelle lecture faites-vous de cetteassertion?‘’Nous sommes ici pour écouter, et noussommes ici pour agir’’; écouter parce quepour nous, Nations Unies, nous ne voulonspas nous substituer aux gouvernements.Dans tous les pays, nous devons partir desbesoins des populations; nous devons par-tir des politiques élaborées par les autoritésnationales pour pouvoir les appuyer sur labase de notre mandat respectif. Ecouteraussi parce que la représentation nationaleest un condensé des populations nigé-riennes. Ce sont les députés qui ont man-dat des populations qui les ont élus pouravoir un rôle de contrôle sur la manière dontle gouvernement exécute et s’acquitte duservice qu’il s’est engagé à fournir aux po-pulations. La représentation nationale aaussi une incidence profonde sur la ma-nière dont le pays est conduit. Parce quec’est eux qui élaborent ou approuvent leslois ; donc définir la trajectoire d’un pays,c’est au niveau de la représentation natio-nale: approuver les différents budgets, lesdifférentes stratégies, les différentes poli-

tiques, et ratifier les traités internationaux.Donc écouter, c’est pour comprendrequ’est-ce que les populations nigériennesont dit à leurs mandants, et comment cesmandants peuvent donner une voie qui per-mette à ces députés de pouvoir influer surle cours de la gestion par un contrôle del’action gouvernementale. Agir, cela veutdire que sur la base de vos besoins, voilànous ce que nous pouvons faire ensemble,Nations Unies et autres acteurs, BanqueMondiale, Banque Africaine de Développe-ment, Union Africaine, Union Européenne.Je voudrais ici rebondir sur la question dela responsabilité. Comme je l’ai dit, il nes’agit pas de substitution. Il s’agit d’appui,mais il s’agit d’appui responsable. Chacundoit jouer sa partition. Et la représentationnationale est là pour veiller à ce que l’exé-cutif aussi joue correctement sa partition aubénéfice des populations nigériennes. Jepense que l’adresse du Président de l’As-semblée Nationale était une très bonneadresse. J’ai bien aimé sa conclusion, où ildit qu’il est convaincu que les promessespourraient être traduites en actions au bé-néfice des populations. Et c’est ce que nousvoulons, pour que la représentation natio-nale joue véritablement son rôle de déve-loppement de la cohésion politique, socio-économique, d’élaboration de politiques quisoient sensibles aux besoins des popula-tions nigériennes dans tous les domaines :éducation, santé, politiques économique etsociales, renforcement de la femme et sonautonomisation, sécurité et développe-ment. Sur tous ces aspects, je pense quela représentation nationale peut faire évo-luer le pays. A l’ occasion de la célébration de la jour-née des Nations Unies, le 24 octobredernier, vous avez réaffirmé l’engage-ment des Nations Unies à accompagnerle Niger dans la mise en œuvre de sonprogramme de renaissance incluant lePDES et l’Initiative 3N. Est-ce que vouspouvez nous rappeler l’accompagne-ment apporté par votre institution dansle cadre de l’exécution du Programmede la Renaissance ?Les appuis du SNU dans ce cadre, renfor-cés par la visite de la délégation de haut ni-veau, ont notamment porté sur la facilitationde la concertation et du dialogue sur les po-litiques, qui a permis d’aboutir à la définitionconsensuelle des grandes orientations stra-tégiques en matière de développementdans le contexte du processus de formula-tion du Plan de Développement Econo-mique et Social 2012-2015 et de l’initiative3N (les Nigériens Nourrissent les Nigé-riens). Les NU jouent également un rôle dé-

cisif dans la mobilisation des ressources envue de la mise en œuvre du PDES, incluantl’initiative 3N. A la faveur de la coordinationdes appuis et du plaidoyer mené auprèsdes partenaires, la table ronde des bailleursco-organisée avec le Gouvernement a étéun succès qui a enregistré des engage-ments de 4,8 milliards de dollars US, soitplus de 100% du gap de financement re-cherché de 4,7 milliards de dollars. Les ef-forts doivent néanmoins être poursuivis afind’améliorer l’efficacité du développementavec une plus grande responsabilité mu-tuelle et des capacités nationales de coor-dination et d’absorption des ressourcesrenforcées. Comme vous le savez, le PDES ambitionned’accélérer le rythme des progrès socioé-conomiques, à travers 5 orientations straté-giques: un développement durable,équilibré et inclusif; la consolidation de lacrédibilité et de l’efficacité des institutionspubliques; la sécurité alimentaire et le dé-veloppement agricole durable; la promotiond’une économie compétitive et diversifiée;et la promotion du développement social.Du reste, les NU les ont choisis comme do-maines de coopération, en liaison avec lesacteurs nationaux, dans le cadre de l’élabo-ration de l’UNDAF 2014-2018. Sur cettebase, les domaines de coopération les plusprometteurs du système des Nations Uniestournent essentiellement autour de la rési-lience; du développement du capital hu-main et de promotion sociale; et de lagouvernance, la paix, la sécurité et le déve-loppement.Dans le domaine de la résilience par exem-ple, le cadre d’accélération des OMD(MAP), initiative portée par le système desNations Unies, a particulièrement bénéficiéde l’appui des agences du système ainsique des partenaires bilatéraux et multilaté-raux. En effet, il repose sur une bonne coor-dination et articulation des interventions despartenaires dans le domaine de la sécuritéalimentaire et nutritionnelle. Ainsi, le Sys-tème des Nations Unies (SNU) à traversl’initiative REACH soutient aussi la mise enœuvre du Plan d’actions du MAP. Il en estde même de l’Union Européenne avec soninitiative OMD qui soutient l’axe du MAP re-latif à l’accès à l’eau potable et à la nutrition.Pour leur part, des coopérations bilatéralestelles que le France et le Japon appuient lamise en œuvre de l’axe du MAP relatif àl’accroissement de la production agricole.Sur la période 2012-2015, les interventionsdu SNU avec l’appui d’autres partenairesdépasseront les 600 millions de dollars US.Ces 600 millions n’incluent pas les interven-tions de la Banque Mondiale.La résilience des communautés est par ail-leurs renforcée à travers une meilleure arti-culation des interventions des acteurs dudéveloppement et humanitaires, axées enparticulier sur l’aide alimentaire, la préven-tion et la gestion de la malnutrition, et lagestion des crises. Permettez moi à cet ins-tant de réitérer nos condoléances pour cequi s’est passé au niveau de la régiond’Agadez. Ces jeunes qui allaient chercherun espoir. Ce que nous voulons avec legouvernement, c’est que le Système desNations Unies crée lui-même cet espoir iciet maintenant pour que ces jeunes n’aillentplus en aventure dans ces pays-là. Et nouspensons que nous pouvons le faire et nousdevons le faire parce qu’il faut restaurerl’espoir pour les jeunes et les femmes etpour l’ensemble de la population nigé-rienne; et briser le cercle vicieux de l’huma-nitaire pour s’orienter vers undéveloppement plus durable et plus inclu-sif.

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M. Fodé Ndiaye, Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Niger‘’Sur la période 2012-2015, les interventions du Système des Nations Unies, avecl’appui d’autres partenaires, dépasseront les 600 millions de dollars US’’

Réalisée par Oumarou Moussa

(Suite en page 3)

Le Président de la République, SE Issou-fou Mahamadou, a regagné Niamey,hier soir, de retour de Cotonou au Bénin

où il a effectué une visite d’amitié et de travaild’une journée. A sa descente d’avion à l’aéro-port international Diori Hamani de Niamey, leChef de l’Etat a été accueilli par le Premier mi-nistre, SE Brigi Rafini.A son arrivée à l’aéroport de Cotonou, dansla matinée, le Président Issoufou Mahamadoua été accueilli au pied de l’avion présidentielpar son homologue béninois, Dr. ThomasBoni Yayi. Après avoir écouté les hymnes na-tionaux des deux pays respectifs, les deuxhommes d’Etat ont passé en revue un déta-chement de la Garde Nationale qui leur ren-dait les honneurs militaires. Ils ont par la suiteété salués par les membres du gouvernementbéninois, les responsables des institutions dela République, par une forte communauté ni-gérienne vivant au Bénin, ainsi que par plu-sieurs corps constitués. Les deux Chefs d’Etat ont pris un bain defoule à l’Aéroport international de Cotonou.SEM. Issoufou Mahamadou, qui répondaitaux questions de la presse nationale et inter-national, a exprimé toute sa satisfaction de seretrouver au Bénin, aux côtés de son frère etami Yayi Boni.Parlant de l’objet de sa visite, il a souligné lerôle économique important que joue le port deCotonou dans le système économique nigé-rien. ‘’C’est par le port de Cotonou que passela plupart de nos importations, ainsi que laplupart de nos exportations. Le Bénin est leNiger sont des pays frères et amis’’, a-t-il in-diqué. ‘’Nous allons également aborder laquestion de la boucle ferroviaire, un projetstructurant et intégrateur pour nos pays et lasous région’’, a ajouté SEM. Issoufou Maha-madou. Après un premier tête-à-tête au salon de l’aé-roport international, une longue séance de tra-vail a regroupé les délégations nigérienne etbéninoise au Palais de la Présidence de laRépublique. Deux points essentiels ontconstitué le menu des discussions entre la dé-légation nigérienne, conduite par le Président

Issoufou Mahamadou et béninoise conduitepar le Président Thomas Boni Yayi : la boucleferroviaire Cotonou-Niamey-Ouagadougou-Abidjan et le port autonome de Cotonou,maillon central dans les échanges commer-ciaux entre le Niger et le Bénin.Les deux Chefs d’Etat sont sortis, visiblementsatisfaits de leur longue séance de travail quia abouti à une parfaite identité de points devue, eu égard aux questions débattues toutela journée. ‘’Ce qui s’est passé aujourd’huiprouve l’excellence des relations entre leNiger et le Bénin ‘’, dira le Président IssoufouMahamadou, au cours d’une conférence depresse conjointe. ‘’Aujourd’hui, c’est un grandjour pour nos peuples, car nous avons décidé

de reprendre la marche arrêtée en 1936’’, a-t-il ajouté, faisant allusion à la boucle ferro-viaire, dont l’idée remonte à 1936. Pour lui, lareprise et la réalisation de ce projet va incon-testablement renforcer l’intégration entre leNiger et le Bénin d’une part, et à l’intérieur detous les pays concernés par ce projet d’autrepart. ‘’Nous avons confirmé notre volonté d’al-ler de l’avant, de créer les conditions du pro-grès’’, a-t-il affirmé. Mais les discussions entre les deux déléga-tions, et précisément entre les deux Chefsd’Etat, ne se sont pas limitées aux questionséconomiques. Les deux parties ont également abordé laquestion de la sécurité dans la sous-région

ouest-africaine, plus spécifiquement au Sahel.‘’Nous avons également évoqué la questionde la sécurité et nous sommes parvenus àune identité de points de vue quant à la ré-ponse à y apporter’’, dira le Chef de l’Etat ni-gérien.Prenant la parole à son tour, le Chef de l’Etatbéninois dira également que c’est un grandjour dans l’avenir de la coopération écono-mique et commerciale entre le Niger et leBénin. ‘’Nous avons consacré cette journée àla boucle ferroviaire et au port autonome deCotonou, et nous avons pris l’engagementd’améliorer chaque jour le fonctionnement dece port’’, a promis le dirigeant béninois. Ils’est dit satisfait que 90% des marchandisesqui sortent du port de Cotonou viennent versle Niger. ‘’Je suis fier que le Niger soit au-jourd’hui une puissance avec laquelle il fautcompter’’, a dit le Président Yayi Boni, ajou-tant que le Président Issoufou Mahamadou etlui, travaillent chaque jour, main dans la main,pour le bonheur de leurs deux peuples’’.A l’issue de cette visite, le ministre d’Etat, mi-nistre du Plan, de l’Aménagement du Terri-toire et du Développement Communautaire,M. Amadou Boubacar Cissé, et le ministre desTransports de la République du Bénin, ontsigné un mémorandum d’entente intervenueentre les deux parties par rapport à la ques-tion de la boucle ferroviaire. Selon les termesde ce mémorandum, les travaux de la boucleferroviaire, qui couteront 70 milliards deFCFA, débuteront en fin mars 2014.

Dalatou M. Mamane, envoyé spécial de l’ANP

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Le Chef de l’Etat chaleureusement accueilli à l’aéroport de Cotonou

Visite du Président de la République à CotonouLes questions de la boucle ferroviaire et du port autonome de Cotonou au centre des entretiens

Office National d’Editionet de PressePlace du Petit Marché

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Oumarou Moussa

La consolidation de la paix constitue undes axes fondamentaux de vos inter-ventions au Niger. Quel bilan tirez-vousde toutes les actions que votre institu-tion a menées dans ce cadre ?Comme j’ai eu à le dire à maintes reprises,le développement est indissociable de lasécurité et de la paix. Cette paix seconstruit également à travers l’éducation,la justice, la santé, le dialogue et la tolé-rance, les droits de l’Homme et l’équitéavec l’implication de toutes les compo-santes de la population, notamment desjeunes, les femmes, les leaders tradition-nels et religieux.Parmi les actions de consolidation de lapaix, les agences du Système des NationsUnies, de concert avec d’autres parte-naires, ont notamment apporté un soutienimportant aux initiatives socioéconomiquescitoyennes et notamment des jeunes, aurenforcement des structures nationales etcommunautaires pour la consolidation dela paix, aux migrants ou encore aux réfu-giés mais également à travers l’éducationet la promotion des droits de l’Homme.C’est pourquoi, le plan cadre d’assistancedu Système des Nations Unies (UNDAF2014-2018), en cohérence avec le PDES2014-2018, a identifié la gouvernance, paixet sécurité comme un domaine de coopé-ration majeur. Ainsi, toutes les agences, depar leurs efforts quotidiens, contribuent àcréer un environnement propice à la co-existence et à la cohésion sociale entre lescommunautés au Niger. A cela, il faut ajou-ter une dimension sous-régionale, puisquele pays, de par sa position géographique (7frontières), se trouve au cœur de la crisequi prévaut actuellement au Sahel et dontles expressions sont transnationales. Lepays s’est très vite rendu compte du carac-tère multidimensionnel de ces menaces etde la nécessité d’y opposer une approchecollective eu égard à la dynamique paix,sécurité et de développement, car il nepeut y avoir de paix à l’intérieur du payssans une action concertée sous-régionale.Les Nations Unies sont disposées à ac-

compagner le Niger à travers notammentla Stratégie intégrée pour le Sahel.Quelle est votre appréciation globalesur l’évolution des OMD au Niger ?D’une manière générale, il faut soulignerque le Niger continue à faire des progrèsappréciables dont il faut se féliciter. Ainsi,deux des Objectifs du Millénaire pour leDéveloppement, à savoir les objectifs 4 (ré-duction de 6% par an de la mortalité infan-tile réalisée entre 2006 and 2012 qui a étécitée comme exemple de réussite par larevue Lancet) et 6 (recul du VIH à 0,4%)devraient être atteints d’ici à 2015. Par ail-leurs, des améliorations notables ont étéenregistrées en matière de scolarisationuniverselle (79% en 2011-2012 contre72.9% en 2010-2011).Toutefois, la proportion de pauvres de-meure élevée, bien qu’en recul ressortantà 48,2% en 2011 contre 59,5% en 2008, et63% en 1993 pour un objectif de 31,5% en2015. Au regard des difficultés d’atteinte dela plupart des OMD en dehors de ceux liésà la mortalité infantile et au VIH/SIDA, leGouvernement a mis en œuvre des me-sures d’accélération des OMD en général(PDES) et de l’OMD l en particulier (3N,MAP), avec l’appui du SNU, pour contri-buer à renforcer la sécurité alimentaire etréduire la pauvreté. Il vient par ailleurs delancer un appel pressant pour prendre encharge, de manière approprié, le défi dé-mographique qui pèse sur l’atteinte desOMD. Le Système des Nations Unies aaussi appuyé les consultations nationalessur l’après-2015 qui vont ouvrir davantagede perspectives pour le développementéconomique et social du pays. Les NationsUnies restent prêtes à soutenir le Nigerdans ce cadre.Il faut continuer à appuyer sur l’accéléra-teur. Nous ne sommes plus très loin de lafin de l’échéance qui nous est fixée pour at-teindre les OMD. Il faut qu’on ait de la vi-tesse pour répondre ensemble à l’appelpressant de prendre en charge, de manièreappropriée, des défis importants comme ledéfi démographique qui pèse sur l’atteintedes OMD. Le Niger, malheureusement, ale taux de fécondité le plus élevé au

monde, avec 7,6 enfants par mère; et letaux de croissance démographique le plusélevé, 3,9%. Cela atteint même des picspar endroits. On m’a dit que la région dontétaient originaires les migrants morts dansle désert est à plus de 8 enfants par mère;et le taux de croissance démographiqueest à plus de 4,6%. Donc, il y a une pres-sion sur tous les actifs; ce qui fait que lesgens n’ont plus d’accès à la terre, ils n’ontplus de sources de revenus. Même dupoint de vue de l’Indice de DéveloppementHumain, le Niger a fait des progrès sensi-bles. Mais tous les indices ont comme dé-nominateur commun le nombre depersonnes. Si vous faites des efforts, etque la population croît à un rythme plusélevé, vous allez même décroître. Je penseque cette question est d’un enjeu impor-tant. Et le Président de la République, SEMIssoufou Mahamadou, a lancé un appeltrès bien soutenu. C’est une question im-portante à laquelle il faut s’attaquer : la dy-namique de population, pour transformercela en dividende démographique (deuxtiers de la population nigérienne a moins de24 ans) en les mettant au travail pour créerdavantage de richesses. Donc, on va augmenter le numérateur encréant davantage de richesses, mais ré-duire aussi le dénominateur en s’attaquantà l’enjeu démographique. Donc sur ce plan,le ratio va augmenter puisque le numéra-teur augmente et le dénominateur diminue.Et on pourrait atteindre davantage de résul-tats. Pour 2015, nous savons que l’agendan’est pas terminé; donc nous en tant queSystème Nations Unies, nous avons ap-puyé les consultations nationales sur la pé-riode 2015. Ces consultations montrentqu’il faut mettre davantage l’accent sur laquestion des droits de l’Homme, les possi-bilités de choix, et les perspectives de dé-veloppement économique et social, maisqui soient partagés, inclusifs et équitableset durables. Nous sommes prêts sur ceplan à continuer à jouer notre partition, deconcert avec l’ensemble des partenaires audéveloppement dans le pays. Et je penseque nous sommes sur une bonne trajec-toire.

(Suite de la page 2)

Page 8 novembre 2013 Sahel Dimanche

Invité

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Monsieur le Médiateur, la semaine der-nière, le Niger a observé, du vendredi 1er

au dimanche 03 novembre 2013, un deuilde trois jours suite à la disparition tra-gique, dans le désert du Sahara nigérien,de 92 compatriotes en partance pour l’Al-gérie. Quel sentiment vous anime au re-gard de cette tragédie ?C’est avec une profonde consternation quej’ai appris ce tragique évènement concernantla mort de nos chers compatriotes, en majo-rité des femmes et des enfants qui partaientà la recherche hypothétique de ressourcesnécessaires à une vie meilleure. Je saisiscette occasion pour présenter mes sincèrescondoléances aux familles des victimes, àtoutes les autorités nigériennes et à l’ensem-ble du peuple nigérien si éploré. Puissent lesâmes des défunts reposer en paix. Concernant les leçons à tirer de ce drame hu-main, je pense que nos compatriotes doiventobserver le changement intervenu dans notrepays, changement qui leur permet de menerles mêmes activités que celles qu’ils mène-ront à l’extérieur, avec même, des fois, plusde profits sans compter la tranquillité et la sé-curité. Cependant, les exigences de la mon-dialisation pousseront certains à ce genred’exode périlleux. Dans ce cas, la puissancepublique a le devoir de sécuriser les voyagesen créant, par exemple, un service national desécurité pour la circulation sur nos routes dé-sertiques.

Certaines sources font état de l’existencede nombreux réseaux de passeurs qui en-couragent l’émigration clandestine des Ni-gériens. Lors du Conseil des ministres du1er novembre 2013, le gouvernement a dé-cidé de mener des investigations pouridentifier et sanctionner les auteurs decette pratique honteuse. Quelle est votreappréciation de cette question ?A ma connaissance, les migrants qui quittentle Niger ne partent pas dans la clandestinitédans la mesure où ils utilisent les moyens detransport qu’ils empruntent dans les auto-gares publics à destination des pays voisinsdu Maghreb. Ils voyagent au su et au vu desautorités administratives et des agents decontrôle à bord de véhicules inappropriés et,de surcroit, surchargés.En quittant le Niger, ces migrants déclarenttous se rendre en Libye ou en Algérie à la re-cherche de travail, échanges qui ont coursdepuis des millénaires entre l’Afrique du nordet l’Afrique subsaharienne. Pour cette tragé-die, il faut déplorer ce qui est advenu, surtoutle nombre élevé des morts (92), majoritaire-ment des femmes (33) et des enfants (52)dont la présence peut laisser penser à un tra-fic dont l’enquête annoncée par le gouverne-ment saura déterminer la nature et l’ampleur. C’est cet aspect de la chose qui me paraît nonseulement répréhensible, mais aussi et sur-tout source de préoccupation pour tout lemonde. Je profite de l’occasion que vousm’offrez ainsi pour interpeller la Commissionet l’Agence chargées de la lutte contre la traitedes personnes qui doivent redoubler de vigi-lance et d’ardeur.

L’exécution de deux journalistes françaisde RFI à Kidal dans le nord du Mali a étéun autre événement triste et douloureuxsurvenu au cours de la même semaine.Peut-on connaître les sentiments qui vousaniment en apprenant cette triste nou-velle ?Il s’agit d’un assassinat lâche et barbare queje déplore et condamne fermement. Il pourraitégalement s’agir d’un acte de représaillesdans cette région devenue désormais unezone de guerre. Cependant, rien ne justifiel’assassinat de deux personnes innocentes,

acte fermement interdit par l’Islam, religionpar excellence de tous les habitants de cetterégion. J’aimerais rappeler que le musulmanne doit pas ôter une vie, il la donne plutôt, laprotège et l’entretien dans la voie du salut. Avec ce qui se passe actuellement dans leSahara et ailleurs, l’ensemble de la commu-nauté humaine est interpellée. Nous devonstous nous investir à réfléchir sereinementpour trouver des solutions globales durablesau phénomène du terrorisme qu’aucunepuissance militaire ne saurait vaincre. C’estpourquoi, j’estime, à mon humble avis, quel’ère des grandes armées est révolue face auterrorisme. La réponse la plus appropriée ré-side dans le développement du renseigne-ment, la coordination et la coopération entreles différentes armées de nos pays, ainsi quedans la formation adéquate du personnel dedéfense et de sécurité. Il va falloir plutôt ins-taurer un système de forces spéciales for-mées, entrainées et dotées de moyensadéquats. Cette approche du problème peutconstituer une réponse appropriée, moinsonéreuse, aux terroristes qui vivent parminous et opèrent par petits groupes mobiles etisolés.

Finalement, la seule bonne nouvelle decette fin du mois d’octobre 2013 est la li-bération des quatre français enlevés enseptembre 2010 à Arlit et détenus depuislors par AQMI au Mali. Quel commentairecette libération vous inspire-t-elle ?Comme vous l’avez dit, les quatre otagesfrançais ont été enlevés au Niger. Cela abeaucoup affecté l’image de notre pays connupour son hospitalité et sa tolérance légen-daires, car les Nigériens ont bon cœur. A pré-sent, par la grâce d’Allah, ils ont recouvré laliberté, retrouvé leurs familles et leur pays. Jeleur présente mes sincères félicitations et mesvœux les meilleurs. Cette libération que noussaluons et célébrons, nous la devons, engrande partie, à Son Excellence Monsieur Is-soufou Mahamadou, Président de la Répu-blique, Chef de l’Etat, qui n’a ménagé aucuneffort pour y arriver dans la plus parfaite dis-crétion, gage de l’efficacité. La libération desquatre ex-otages français constitue un réelmotif de soulagement et de légitime fiertépour tous les Nigériens.C’est aussi un appel fort à la paix en directionde tous ceux qui ont maille à partir avec la lé-galité et la démocratie, afin que l’espace sa-hélien devienne une large plate-forme dedéveloppement où tous les fils du pays viventensemble, travaillent et réussissent ensem-ble.

Beaucoup de Nigériens ne savent pasexactement le rôle de la Médiature. Quelleest la mission assignée à l’Institution quevous dirigez ?Ce que vous dites est vrai, mais le Médiateurde la République est une institution nouvelleen cours d’installation et dont la nécessitéd’être plus connue, plus visible, se heurte auxmoyens limités. Mais dans peu de temps,l’institution du Médiateur de la République vadéployer une activité de médiatisation. Pourle moment, sachez que le Médiateur est uneinstitution chargée de s’interposer entre les ci-toyens et l’administration à travers l’examendes dysfonctionnements des services admi-nistratifs et de proposer des remèdes ou desaméliorations. C’est une sorte de justice deproximité, indépendante, rapide, gratuite etaccessible à tous, qui reçoit toutes les plaintesdes citoyens quand ils sont lésés par l’admi-nistration ou par tout organe investi d’une mis-sion de service publique. Je profite pour direà tous les Nigériens que les services du Mé-diateur de la République sont désormais opé-rationnels et qu’ils ne doivent pas hésiter à s’y

adresser, ceci sans aucune restriction.

Ces derniers mois, la classe politique ni-gérienne est sujette à des remous préjudi-ciables à la quiétude sociale et à lastabilité politique dont le Niger a besoinpour son développement. Quel a été votrerôle pour apporter du bémol à cette situa-tion ?Pour l’instant, sachez que la loi instituant leMédiateur de la République du Niger ne l’au-torise pas à se saisir de questions politiques,sauf sur demande du Président de la Répu-blique, de l’Assemblée Nationale et du Pre-mier ministre, ou avec leur accord. C’est dansce cadre que j’ai eu à intervenir dans ce quevous appelez remous de notre classe poli-tique, intervention qui a fait l’objet d’un com-muniqué du Médiateur de la Républiquelargement diffusé. En effet, suite à la déclara-tion du Bureau Politique du MODEN-FA Lu-mana du 18 août 2013 annonçant lasuspension de la participation de ses minis-tres au gouvernement, j’ai entrepris, dès lelundi 19 août 2013, des démarches tendant àrapprocher les deux parties afin de trouverune solution amiable à leur différend. Il setrouve que, malgré plusieurs navettes effec-tuées entre les deux parties, le Médiateur dela République n’est pas parvenu à réconcilierles deux parties dans le but de maintenir l’in-tégrité de la mouvance présidentielle néces-saire au renforcement de la stabilité et de laquiétude politique et sociale du Niger. No-nobstant ce qui est advenu, le Médiateurcontinue dans la dynamique de la recherched’un climat apaisé permettant aux plus hautesautorités de se consacrer aux tâches de dé-veloppement.

Depuis que vous êtes à la tête de cette Ins-titution est-ce que vous avez reçu des ré-clamations de la part des citoyens ?Jugez-en par vous-même. La Loi instituant leMédiateur de la République a été votée le 8août 2011. Le Médiateur de la République lui-même a été nommé le 18 août 2011. Les bu-reaux sont disponibles en janvier 2012, lescrédits d’installation en mars 2012 et le dé-marrage effectif des activités en juin 2012avec une effectif réduit. Jusqu’en août 2012,le Médiateur n’avait que son Directeur de Ca-binet et deux autres collaborateurs. Pourtant,dès cette première année, le Médiateur de laRépublique a reçu 67 plaintes dont 49 trai-tées. A ce jour, le nombre total des plaintes re-çues depuis notre nomination dépasse 120. Je dois préciser que ces plaintes ne concer-nent que la ville de Niamey. Ces plaintes necouvrent pas non plus certains domaines degrandes préoccupations pour les Nigériens oùle Médiateur de la République n’est pas habi-lité à intervenir. C’est le cas des conflits cham-pêtres, des injustices perpétrées à l’encontre

des fonctionnaires par leurs administrations.Là aussi, j’espère qu’un jour la loi élargira lesdomaines d’intervention du Médiateur de laRépublique pour réponde à d’autres frustra-tions. Je m’efforce d’obtenir des autorités de mefournir les moyens de rapprocher le Média-teur de la République de toutes les régionsde notre pays en créant des délégués régio-naux dans un premier temps, ceci afin decréer l’équité au niveau de l’ensemble de nospopulations.

Monsieur le Médiateur de la République,avez-vous des relations avec les Institu-tions similaires de la sous-région ?Avec la mondialisation et la globalisation, rienne peut se concevoir ni prospérer en dehorsdes regroupements, qu’ils soient petits ougrands ensembles. L’environnement des Mé-diateurs et Ombudsmans n’échappe pas àcette règle. C’est pourquoi, j’ai déployé, dèsma prise de fonction, une diplomatie activepour être membre des organisations interna-tionales des Médiateurs et Ombudsmans. Ils’agit de l’Association des Médiateurs desPays membres de l’UEMOA (AMP-UEMOA),de l’Association des Ombudsmans et Média-teurs des pays Francophones (AOMF), del’Association des Ombudsmans et Médiateursd’Afrique (AOMA) et de l’International Om-budsman Institute (IOI). Je voudrais souligner ici que j’ai dû me heur-ter à des difficultés sérieuses d’adhésion, dif-ficultés tenant aux insuffisances de notre loiinstituant le Médiateur de la République rela-tivement à l’indépendance et à l’autonomie duMédiateur, conditions essentielles de crédibi-lité d’une Institution de Médiateur selon lesstandards internationaux. Grâce à la nouvelleloi N°2013-30 du 17 juin 2013 modifiant etcomplétant la N°2011-18 du 08 août 2011, leMédiateur de la République du Niger a puadhérer aux organisations des Médiateurs etOmbudsmans ou enclencher le processus quisuit son cours. Il est désormais membre del’AMP-UEMOA dont il a accueilli la réunionannuelle de concertation du bureau en février2013 à Niamey, avant d’être élu vice-prési-dent en septembre 2013 à Abidjan. L’institu-tion du Médiateur est également membre del’AOMA et de l’AOMF.Toutefois, à l’occasion des assises de la 10ème

Conférence Mondiale tenue du 8 au 16 no-vembre 2012 à Wellington, en Nouvelle–Zé-lande, mon institution n’a pu obtenir que lestatut d’observateur au niveau de l’Associa-tion Internationale des Ombudsmans et Mé-diateurs (IOI) qui regroupe les Médiateurs etOmbudsmans du monde entier. La raison estqu’à l’époque, la loi N°2011-18 du 08 août2011 instituant le Médiateur ne répondait pasaux standards internationaux.Dans le cadre des relations bilatérales, j’ai ef-fectué plusieurs visites de travail en Afrique,en Europe et au Canada auprès du Protecteurdu Citoyen du Québec pour m’inspirer deleurs expériences et de leurs systèmes detraitement des réclamations. Il convient de si-gnaler, pour s’en féliciter, que les événementsdes organisations des Médiateurs et Ombuds-mans ont l’heureuse particularité d’être desécoles itinérantes de formation à la fois desMédiateurs et Ombudsmans et de leurs colla-borateurs. C’est ce qui explique que le Média-teur est toujours accompagné d’au moins uncollaborateur. Ceci est fondamental pour lerenforcement de l’expertise de l’Institution. Pour vous édifier davantage sur les activitésdu Médiateur de la République, le rapport an-nuel d’activités 2012 sera bientôt édité et pré-senté au Président de la République, auPrésident de l’Assemblée Nationale et au Pre-mier ministre avant d’être rendu public.

Monsieur Cheffou Amadou, Médiateur de la République« Cette libération (des quatre otages français) que nous saluons et célébrons, nous la devons au Président dela République, Chef de l’Etat, qui n’a ménagé aucun effort pour y arriver dans la plus parfaite discrétion »

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M. Cheffou Amadou

Réalisée par Oumarou Moussa

Entre nous

Humour

Cruauté gratuite, barbarie, ignominie…Depuis bientôt une semaine, tous lesvocables chargés de hargne ont été

utilisés pour essayer de qualifier, à la hau-teur de la gravité des faits, le lâche assassi-nat de nos confrères de RFI, GhislaineDupont et Claude Verlon, tous deux morts lemicro à la main, samedi dernier, dans la‘’jungle’’ de Kidal, aux confins du Nord Mali.Enlevés à la sortie d’une interview avec unleader de la rébellion, les deux reporters ontété lâchement abattus par leurs ravisseurs.Complètement désabusés par la cruauté del’acte, et sans doute poussés par l’élan del’incessible solidarité corporatiste, leshommes de média, aux quatre coins dumonde, n’ont pas tari de mots pour condam-ner, dénoncer et décrier l’horreur, tout ententant d’y décrypter les contours sombres.Le ton est dominé par la tristesse et la rage.Mais, comme si les uns et les autres ont unpeu perdu de leur latin, les qualitatifs restenttoujours moins forts pour exprimer l’émotionressentie. Pour la circonstance, le vocabu-laire français accusait quelque délit d’insuf-fisance, aucun des vocables ne semblantassez expressif pour dire l’amertume éprou-vée.Dans cette fronde contre l’atrocité, le mondedes médias est soutenu par tous les leaderspolitiques et toutes les autres composantessocioprofessionnelles. De Paris jusqu’auxconfins des pays africains, ce sont des mil-liers de voix qui se sont élevées pour fustigerle crime. Un acte insensé perpétré par desindividus sans foi ni loi, qui n’ont trouvémieux à faire qu’à s’en prendre à des jour-nalistes dont le seul tort a été de vouloir serendre sur place, dans la chaudière de Kidal,pour donner la parole et recueillir les préoc-cupations des populations, donc dans l’exer-cice de leur noble métier. En agissant ainsi,les auteurs du crime n’ont pas attenté qu’àla vie des deux journalistes, ils ont aussivoulu ‘’assassiner’’ la liberté de la presse etl’inaliénable droit à l’information de tous lescitoyens du monde. Voilà pourquoi, tout entémoignant de la solidarité et de la compas-sion de l’ensemble de la Rédaction du‘’Sahel’’ et de ‘’Sahel Dimanche’’ aux famillesdes disparus et à nos confrères de RFI, nousdisons que ce crime doit être puni, pour quetriomphe la liberté de la presse.

Assane Soumana

L’air du temps

Morts, le micro à la main…

Faits divers

Le syndicat des conducteurs de taxis vient de faire une déclarationrelative, entre autres, à la nécessité de rendre fluide la circulationdans la ville de Niamey. Après la rencontre de prise de contact entrele ministre en charge de l’Intérieur et la Police Nationale au coursde laquelle la question avait été débattue, nonobstant le colmatagede certaines artères de la capitale par la mairie et la promesse deréaliser 70 kilomètres de routes urbaines et périurbaines à Niamey,il importe, entre nous, pour les pouvoirs publics, de saisir la balleau bond pour faire de ce vœu général une réalité. Cela se fera encommençant par instruire la police chargée de la circulation routièrede se consacrer plus à fluidifier la circulation qu’au contrôlesystématique des pièces de véhicules et autres opérations coup depoing contre les engins à deux roues.

DIFFÉRENTS POINTS DE VU...

La scène: un poulet au bord d'une route. Il la traverse.La question: pourquoi le poulet a-t-il traversé la route?RENÉ DESCARTES : Pour aller de l'autre côté.PLATON : Pour son bien. De l'autre côté est le VraiARISTOTE : C'est la nature du poulet de traverser lesroutesKARL MARX : C'était historiquement inévitable.CAPITAINE JAMES T. KIRK : Pour aller là où aucunautre poulet n'était allé auparavant.HIPPOCRATE : En raison d'un excès de sécrétion deson pancréas.MARTIN LUTHER KING JR. : J'ai la vision d'unmonde où tous les poulets seraient libres de traverserla route sans avoir à justifier leur acte.MOÏSE : Et Dieu descendit du paradis et Il dit au pou-let : " Tu dois traverser La route". Et le poulet traversala route et Dieu vit que cela était bon.RICHARD M. NIXON : Le poulet n'a pas traversé laroute, je répète, le poulet n'a JAMAIS traversé laroute.NICOLAS MACHIAVEL : L'événement importantc'est que le poulet ait traversé la route. Qui se fichede savoir pourquoi ? La fin en soi de traverser la routejustifie tout motif quel qu'il soit.

SIGMUND FREUD : Le fait que vous vous préoccu-piez du fait que le poulet ait traversé la route révèlevotre fort sentiment d'insécurité sexuelle latente.BILL GATES : Nous venons justement de mettre aupoint le nouveau "Poulet Office 2012", qui ne secontentera pas seulement de traverser les routes,mais couvera aussi des oeufs, classera vos dossiersimportants, etc...BOUDDHA : Poser cette question renie votre proprenature de poulet.GALILÉE : Et pourtant, il traverse.ÉRIC CANTONA : Le poulet, il est libre le poulet. Lesroutes, quand il veut il les traverse.CHARLES DE GAULLE : Le poulet a peut-être tra-versé la route, mais il n'a pas encore traversé l'auto-route !SARKOZI : Parce que je n'ai pas encore dissout laroute.L'ÉGLISE DE SCIENTOLOGIE : La raison est envous, mais vous ne le savez pas encore. Moyennantla modique somme de 1500 euros par séance, plusla location d'un détecteur de mensonges, une analysepsychologique nous permettra de la découvrir.BILL CLINTON : Je jure sur la constitution qu'il nes'est rien passé entre ce poulet et moi.EINSTEIN : Le fait que ce soit le poulet qui traverse

la route ou que ce soit la route qui se meuve sous lepoulet dépend uniquement de votre référentiel.ZEN : Le poulet peut vainement traverser la route,seul le Maître connaît le bruit de son ombre derrièrele mur.JEAN-PIERRE RAFFARIN : Le poulet n'a pas encoretraversé la route, mais le gouvernement y travaille.JEAN ALESI : Je ne comprends pas, théoriquement,le poulet il avait le temps de passer.RICHARD VIRENQUE : C'était pas un lapin ?KEN LE SURVIVANT : Peu importe, il ne le sait pas,mais il est déjà mort.JEAN-CLAUDE VANDAMME : Le poulet la road il latraverse parce qu'il sait qu'il la traverse, tu vois laroute c'est sa vie et sa mort, la route c'est Dieu c'esttout le potentiel de sa vie, et moi Jean-Claude SuperStar quand je me couche dans Timecop quand letruck arrive je pense à la poule et à Dieu et je fusionneavec tout le potentiel de la life de la road ! Et ça c'estbeau !FOREST GUMP : Cours poulet cours !!!STALINE : le poulet devra être fusillé sur le champ,ainsi que tous les témoins de la scène et 10 autrespersonnes prises au hasard, pour n'avoir pas empê-ché cet acte subversif.

barrière. Elle a dit oui [...] Je voulais qu'elle sacheque, peu importe la situation, on allait l'aider. Çane méritait pas de se jeter d'un pont."Cet acte de bravoure émouvant lui a valu desapplaudissements fournis de la part de ses jeunespassagers, à son retour aux commandes du bus.Mais pour Darnell, secourir la jeune femme estapparu comme une évidence : "Je suis un garsdu football. Quand tu es assis sur le banc et quele coach t'appelle, tu y vas et tu fais ce qu'onattend de toi. Je pense que c'est ce que j'ai fait."

"Un bon gars avec un bon coeur"Depuis cet épisode, Darnell est devenu unevéritable star outre-Atlantique, où de trèsnombreux médias se sont intéressés à sonhistoire. Désormais, ses collègues de travail lesurnomment "Big Country", soit "un grand hommeavec un grand cœur", et ses péripéties son mêmearrivées jusqu’aux oreilles de Donald Trump, quilui a offert 10 000 dollars (7 500 euros) pour lerécompenser de son humanisme. "Je pense qu’ilest un bon gars avec un bon cœur. Pour êtrehonnête, je suis fier de le récompenser. Il a résolucette situation d’une manière incroyable", adéclaré le célèbre milliardaire.

(Gentside )

Chauffeur de bus, Darnell Bartonempêche une femme de se suicider etdevient un héros nationalDepuis quelques jours, Darnell Barton estle nouveau héros national américain.Alors qu'il conduisait son car scolaire pourramener des élèves chez eux le 18octobre dernier, ce chauffeur de bus de laville de Buffalo (Etat de New York) ainterrompu son service pour portersecours à une femme sur le point de sejeter d'un pont.

Arrivé au niveau de cette dernière, quiavait déjà franchi la rambarde de sécurité,Darnell a stoppé son bus et s'estapproché d'elle, comme le montre cettevidéo capturée par la caméra embarquéedu bus. Il l'a ensuite saisie par le bras pourl'éloigner du vide, avant de s'asseoir surle trottoir à ses côtés pour la raisonner.

Un acte héroïque"Elle était bouleversée, distante. Elle étaitvraiment déconnectée", raconte leconducteur à la chaîne de televisionlocale WIVB. "J'ai attrapé son bras, passéle mien autour d'elle et lui ai demandé sielle voulait revenir de l'autre côté de la

Initiatives

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Société

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Madame HabibatouMoussa Hassan estune mère de famille

que la passion pour la couturea poussée, il y a 8 ans de cela,à créer un atelier de couture auquartier Cité Fayçal, à mi-che-min entre la clinique et la phar-macie du même nom.Habibatou Moussa Hassan af-firme avoir débuté ses activitésavec 5 employés, et 1 000 000de francs CFA d’investisse-ment. Aujourd’hui, c’est un ate-lier fort d’une vingtaine depersonnes qu’elle gère, sanscompter les fournisseurs desmatériaux entrant en ligne decompte. ‘’Cet atelier me permetde prendre en charge, et defaire travailler de nombreusespersonnes de mon entourage’’,nous explique cette chef d’en-

treprise qui ambitionne de met-tre sur pied un centre d’appren-tissage qui accueillera desjeunes filles, à qui l’apprentis-sage et l’exercice du métier decouture offrira du travail et une

vie descente. En outre, ajoute-t-elle, ‘’j’aimerais créer uncomplexe pour exposer toutesces créations et tous mes pro-duits’’. En effet, à l’administration de

son entreprise de couture, Ma-dame Moussa Hassan allie lavente de divers articles et ac-cessoires d’habillement, notam-ment es chaussures, des sacsà main, des foulards, desvoiles, etc. Femme de tête etd’initiative, elle s’est égalementlancée dans le domaine de l’im-mobilier, une activité générale-ment chasse-gardée deshommes. Quand on lui demande à quoielle attribue sa réussite, Habi-batou répond illico que la per-sévérance, l’esprit de créativité,et surtout l’écoute des besoinsde la clientèle, sont les clés dusuccès. ‘’ Cet atelier m’a toutdonné, et il permet à des di-zaines de personnes de subve-nir à leurs besoins’’.

Samira Sabou

Madame Habibatou Moussa Hassan, promotrice d’un atelier de couture Mon ambition, ouvrir un centre d’apprentissage des jeunes filles

Auprès du Grand Niger Puissant Qui rend la nature plus belle

Soyons fiers et reconnaissants De notre liberté nouvelle

Evitons les vaines querelles Afin d'épargner notre sang Et que les glorieux accents De notre race sans tutelle

S'élèvent dans un même élan Jusqu'à ce ciel éblouissant Où veille son âme éternelle Qui fera le pays plus grand

Debout Niger, debout !Que notre oeuvre féconde

Rajeunisse le cœur de ce vieux continentEt que ce chant s'entende aux quatre coins du monde

Comme le cri d'un peuple équitable et vaillant

Debout Niger, debout !Sur le sol et sur l'onde

Au son des tam-tams dans leur rythme grandissantRestons unis toujours, et que chacun réponde

A ce noble avenir qui nous ditEn avant...

Hymne national

Madame Habibatou Moussa Hassan

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La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) informe le public qu’elle a procédé, le mercredi 06 novembre 2013,à la demande de l’Etat du Niger, à la troisième adjudication de bons du Trésor en compte courant, au titre de l’année 2013, émis parle Trésor du Niger, sur le marché des titres publics de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), pour un montantde 35,00 milliards de FCFA.

Cette adjudication s’inscrit dans le cadre de l’animation du marché régional des titres publics qui offre aux Etats membres de l’UEMOAune source alternative pour la couverture de leurs besoins de trésorerie.

Lancé le 24 octobre 2013 selon le système d’enchères à taux multiples, l’appel d’offres a enregistré la participation de vingt (20)investisseurs provenant des Etats membres de l’Union, qui ont soumissionné pour un montant global de 51,300 milliards de FCFA,soit un taux de souscription de 146,5714%.

Les soumissions retenues ont porté sur une valeur nominale de 36,150 milliards de FCFA, soit un taux de couverture du montantmis en adjudication de 103,2857%.

Le taux d’intérêt marginal est ressorti à 4,7500% et le taux moyen pondéré à 4,7045%.

Ces résultats, qui consacrent la réussite totale de l’opération, reflètent la confiance en la qualité de la signature de l’émetteur qu’estle Trésor du Niger et le dynamisme des intervenants du marché.

Fait à Niamey, le 06 novembre 2013

COMMUNIQUE DE PRESSEADJUDICATION DE BONS

DU TRESOR DU NIGER

PROCES-VERBAL D'ADJUDICATION DE BONS DU TRESOR

Nature des titres : Bons du TRESORNuméro d’identification: H 60019149 Emetteur : Etat du NigerDénomination de l’émission H 60019149 BTA TRESNE TXMLT MAI 2014Adjudication n°: 03/2013 du 6 novembre 2013Date de valeur : 7 novembre 2013 Date d’échéance: 7 mai 2014Durée : 182 joursValeur nominale unitaire: 1 million de FCFAMontant mis en adjudication: 35 000 millions de FCFA

Nombre de participants: 20 Nombre de soumissions : 38Montant global des soumissions: 51 300 millions de FCFASoumissions retenues: 36 150 millions de FCFASoumissions rejettées: 15 150 millions de FCFA Taux de couverture du montant misen adjudication par les soumissions 146,5714% Taux de couverture du montant

mis en adjudication par les soumissions retenues 103,2857%

Taux d’intérêt marginal : 4,7500% Taux d’intérêt moyen pondéré : 4,7045%Taux maximum : 5,0000% Taux d’absorption : 70,4678%

RESULTAT GLOBAL

LIEU DE SOUMISSIONMONTANT PROPOSÉ MONTANT RETENU(en millions de FCFA) (en millions de FCFA)

BENIN 2 000 1 000BURKINA 5 000 3 000COTE D’IVOIRE 2 900 2 900GUINEE BISSAU 1 000 1 000MALI 10 500 7 750NIGER 15 900 12 000SÉNÉGAL 5 000 3 500TOGO 9 000 5 000AUTRES 0 0

TOTAL 51 300 36 150

Le ministre des Finances, M. GillesBaillet, et le commissaire européenchargé du développement, M. An-

driss Piebalgs, qui était en mission dansnotre pays avec le Secrétaire Généraldes Nations Unies, ont procédé, mercredidernier, à la signature de quatre (4)conventions de financement et d’un ave-nant à un projet existant, pour un montantde 181 millions d'euros, soit 120 milliardsde FCFA. Cet appui est destiné aux sec-teurs essentiels des infrastructures rou-tières et à l'appui budgétaire consacré àla santé et à l'éducation, ainsi qu'aux as-pects fondamentaux de la stabilisation etdu développement local, dans uncontexte marqué par des défis sécuri-taires énormes pour le Niger.Ces conventions de financement et cetavenant présentent la particularité de clô-turer ainsi l'engagement de la totalité desfonds alloués au Niger par le 10èmeFonds Européen de Développement(FED) durant la période 2008-2013, qui aété marqué par la mise à disposition parl'Union Européenne d'un montant impor-tant de 508 millions d'euros pour l'enve-loppe A, dans le cadre de la mise enœuvre du Programme Indicatif National(PIN).En prenant la parole à cette occasion, lecommissaire européen chargé du déve-loppement, M. Andriss Piebalgs, a indi-qué qu’il avait relevé, lors de son dernierpassage dans notre pays, que le Niger aconnu, quatre ans après la signature, àLisbonne, du Document de StratégiePays et du Programme Indicatif National,des évolutions politiques, économiques etsociales qui nécessitaient une adaptationde notre coopération. Suite au rétablisse-ment de la vie constitutionnelle normale,‘’notre coopération a contribué à releverles défis multiples en matière de dévelop-pement, à l'aune des menaces sécuri-taires qui se sont amplifiées depuis lors,avec l'impact de la crise malienne sur

l'ensemble de la région, et singulièrementsur votre pays’’, a-t-il ajouté. Il s’est ditravi de pouvoir signer les deux conven-tions de financement pour un montanttotal de plus de 40 milliards de FCFA, auseul bénéfice d'infrastructures routières,tant dans la région du nord du pays quedans sa partie sud. Ces infrastructures,ciblées d'un commun accord, permettrontd'assurer le lien entre la sécurité desbiens et des personnes, et le développe-ment socio-économique durable de cesmêmes populations. D'autre part, cesroutes et pistes rurales favoriseront nonseulement le désenclavement des ré-gions du Niger à l'échelon national, maisparticiperont également à l'intégration ré-gionale du Niger.Par ailleurs, l'avenant de 6,5 millionsd’euros en faveur du projet PAJED IIcontribuera au renforcement de la sécu-rité et des capacités en matière de luttecontre la criminalité organisée, et à mo-

derniser les cadres d'intervention des po-litiques prioritaires. Cette contributionsupplémentaire s'inscrit dans le cadre gé-néral des différentes actions financéespar l'Union Européenne dans le domainede la sécurité, à savoir le projet contre-terrorisme Sahel à travers de l'Instrumentde Stabilité long terme et la missionEUCAP qui participe également à l'effortimportant que consacre le Niger dans salutte constante contre le terrorisme et lacriminalité organisée. Toutes ces actionsfont l'objet d'un cadre de concertationentre PTF qui nécessiterait à terme d'êtreétendu aux services compétents nigé-riens, comme le Comité Technique et dePilotage de la mission EUCAP.Dans l'objectif de contribuer à la stabilisa-tion et au développement local dans lesrégions du Nord du Niger, une Conven-tion de financement de 25,6 millions d’Eu-ros visera à améliorer les conditions devie des communautés de ces régions.

Elle fournira des appuis aux activités pro-ductives (agriculture, élevage), la forma-tion professionnelle, la réhabilitation desinfrastructures sanitaires, ainsi qu'aux ca-pacités des collectivités territoriales deces régions, dans le cadre de la politiquenationale de décentralisation. Enfin, unnouveau programme d'appui budgétairegénéral (85 millions d’Euros), sous lanouvelle modalité de Contrat de BonneGouvernance et Développement, vacontinuer à soutenir pour la période 2013-2015 les dépenses prioritaires du gouver-nement du Niger, fixées par le Plan deDéveloppement Economique et Social2012-2015.Ce programme, a dit le commissaire eu-ropéen chargé du développement vise àaméliorer la capacité financière du Gou-vernement pour lui permettre d'atteindreles objectifs des politiques publiques,d'améliorer la gestion des finances pu-bliques et la délivrance de services pu-blics dans les secteurs sociaux(éducation, santé). La signature de cesdifférents engagements financiers té-moigne de la ferme volonté de l'UE desoutenir le Niger d'une part à éradiquer lapauvreté, à promouvoir une croissancesoutenable et inclusive, et à développerla gouvernance économique et démocra-tique ; et d'autre part de promouvoir sastabilité et sécurité intérieure, dans uncontexte régional marqué par de multi-ples menaces, a-t-souligné.Le ministre des Finances, M. Jules Bail-let, a indiqué que les conventions queNiger vient de signer vont trouver incon-testablement leur point d’application dansle programme de renaissance du Prési-dent de la République, Chef du gouver-nement S.E Issoufou Mahamadou. Ceprogramme a été décliné axe par axedans la Déclaration de Politique Généralede S.E Brigi Rafini.

Hassane Daouda

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Nation

« Monsieur le président de l’Assem-blée NationaleMessieurs les membres du bureaude l’Assemblée NationaleMesdames et Messieurs les députés« Je sens un grand privilège de metrouver devant vous. Par cette visiteconjointe, la première du genre, nousvoulons apporter notre soutien à votrepays, à la région du Sahel, au plus hautniveau. Nous voulons œuvrer pour lapaix, la stabilité et le développement duSahel. Le défi de cette région dépassede loin les frontières des Etats. Eneffet, aux problèmes anciens de la sé-cheresse et de la famine, se sont ajou-tés ceux liés à la sécurité. C’estpourquoi nous entendons y apporterdes réponses régionales concertées.C’est le moment de saluer mon col-lègue, M. Ban Ki-Moon, qui est le cer-veau de cette initiative. La région del’Afrique de l’Ouest a beaucoup souf-fert pendant les années 80 et 90 de lasécheresse, de la crise du Liberia, de la crise dela Sierra Léone, de la crise en Côte d’Ivoire, dela crise en Guinée Bissau. Et voilà aujourd’hui s’ouvre le chapitre de la crisemalienne que toute la région ressent au momentoù la sortie de la crise en Côte d’Ivoire a ouvertune fenêtre de stabilité et de croissance. Celle-ci exige de nous tous, de devoir mieux coordon-ner ensemble ce que nous faisons ; cela exige

des institutions nationales fortes, de bonne gou-vernance. Je vais donc saisir cette occasionpour saluer la démarche démocratique de votrepays, votre engagement pour la stabilisation dela région et votre engagement pour le dévelop-pement du Sahel. Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,15 ans de stabilité dans le Sahel passe avanttout par le renforcement de l’intégration régio-nale à travers l’accroissement des échanges

commerciaux et la réduction de toutes les bar-rières et entraves à ce défi. Le Niger a été l’undes partenaires privilégiés de la Banque Afri-caine depuis fort longtemps. Au cours de cestrois années, la Banque a investi 85 milliards deFCFA. Notre porte-feuille actif aujourd’hui est de 173milliards de FCFA et concerne principalementles infrastructures, l’eau, l’agriculture, l’éducationet la santé, sans parler du tronçon saharien. Eneffet, le Niger est un carrefour entre l’AfriqueCentrale, l’Afrique de l’Est, l’Afrique de l’Ouestet l’Afrique du Nord et ce tronçon est très impor-tant pour tout Africain ici aujourd’hui présent.Mais, nous ne sommes pas ici pour parler desprojets, nous sommes ici pour parler d’un rêvepour tout Africain d’avoir un continent stable. Après trois (3) décennies d’une économie assezfaible, d’une croissance négative, l’Afrique sub-saharienne et un tiers des pays connaissent unecroissance de 6,5 %. Mais nous savons très bien

ce dont l’Afrique a besoin ce n’est pas 5 %, c’est7 % parce qu’à cause du taux de natalité, il fautlever la barrière de croissance en commençantpar la barrière régionale. Mais l’expérience nousenseigne que pour le financement des projets,le taux de croissance n’est qu’un moyen. L’objectif est de créer des emplois, surtout pourles jeunes pour une inclusion sociale, et de ren-forcer la résilience du pays à faire face auxcrises récurrentes, surtout en ce moment oùl’économie nationale ne se porte pas très bien.En tant qu’élus du peuple, nous savons le rôledéterminant que vous jouez dans la conceptionet le suivi de la mise en œuvre des transforma-tions dont notre continent a besoin. Je voudraisvous remercier au moment où vous œuvrez pourles transformations au Niger, et dans la régiondu Sahel. Vous pouvez toujours compter sur laBanque africaine et mes collègues ici présents».

Signature de quatre conventions de financement et d’un avenant120 milliards de FCFA au bénéfice des secteurs sociaux de base

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Echange de documents entre les deux parties

Dr. Donald Kaberuka, Président de la Banque Africaine de Développement«Par cette visite conjointe, la première du genre, nous voulons apporter notresoutien à votre pays, à la région du Sahel, au plus haut niveau »

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Dr. Donald Kaberuka

AVIS DE PERTEII est porté à la connaissance du public de la perte de l'acte de cession de la parcelle J îlot 1120 lotissement

BOUKOKI d'une superficie de six cent (600) mètres carrés au nom de SAMARI MODI ALZOUMA.Prière à toute personne qui les aurait retrouvé ou qui le retiendrait pour une raison quelconque de le déposer

à l'Etude de Maître Kadri Bagouma, Notaire à Niamey, Face EX- pharmacie populaire Maourey

BP : 2920 Tél. : 20-73-84-02 Rue du Maourey, immeuble Intecfi ou au bureau du conservateur de la propriété

foncier de Niamey.

Le Notaire Maître Kadri Bagouma

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Annonces

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BANQUE

CENTRALE DES

ETATS DE

L'AFRIQUE DE

L'OUEST

EMISSION D’OBLIGATIONS DU TRESORAVIS D’APPEL D’OFFRES

Adjudication n°01/2013 du 20 novembre 2013

- Etat émetteur : Etat du Niger- Montant maximum global : 25 000 millions de FCFA- Valeur nominale unitaire : 10 000 FCFA- Prix de Souscription : multiple- Date de valeur : 20 novembre 2013- Date et heures limites de dépôt des soumissions : 21 novembre 2013, à 10 h 30 mn TU

- Taux d’intérêt : 6,2500% l’an- Durée : 5 ans dont un différé d’un (1) an- Echéance finale : 20 novembre 2018- Modalités de remboursement : amortissements annuels constants

Personnes à contacter :Mahaman Lawan SABO MAZADOU: Tél. 20 72 24 91 E.mail : [email protected] Nafissa TANDJA: Tél. 20 72 24 91 E.mail : [email protected]. Sont autorisés à soumissionner directement sur le marché primaire des obligations du Trésor, les banques, les établissements financiers et les organismesfinanciers régionaux disposant d'un compte courant ordinaire dans les livres de la BCEAO, ainsi que les SGI.Les autres investisseurs sont autorisés à soumissionner sur le marché primaire par l'intermédiaire de banques implantées sur le territoire de l'UEMOA

LA BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST PORTE A LA CONNAISSANCE DU PUBLIC QU'ELLEORGANISE POUR LE COMPTE DU TRESOR, A L'ATTENTION DES INTERVENANTS AUTORISES1, AGISSANT POURLEUR PROPRE COMPTE OU POUR CELUI DE LEUR CLIENTELE, UN APPEL D'OFFRES POUR CESSION D’OBLIGATION DU TRESOR AUX CARACTERISTIQUES SUIVANTES :

LES TITRES EMIS SONT REMBOURSABLES LE PREMIER JOUR OUVRABLE SUIVANT LA DATE D'ECHEANCE.LES INTERETS SONT PAYABLES ANNUELLEMENT.

1.Le présent Avis d’Appel d’Offres fait suite à l’Avis général de passation demarché du projet indiqué ci-dessus publié dans le journal DevelopmentBusiness, en date du 22 octobre 2010.

2.Le Gouvernement du Niger a reçu un Don de l’Association Internationale deDéveloppement (IDA) pour le financement du Projet Renforcement desCapacités, et a l’intention d’utiliser une partie du montant de ce Don poureffectuer les paiements au titre de l’accord ou des accords résultant du présentAOI : pour l’acquisition d’équipements informatiques, le câblage réseaux etl’interconnexion des structures régionales du Ministère des FinancesAOI/001/MF/PRC/UGP/2013.

3. Le Projet Renforcement des Capacités invite par le présent Avis d’Appeld’Offres, les candidats remplissant les conditions requises à présenter une offresous pli cacheté pour l’acquisition d’équipements, le câblage réseaux etl’interconnexion des structures régionales du Ministère des Finances.

4.Le processus se déroulera conformément aux procédures d’Appel d’OffresInternational (AOI) décrites dans les Directives : Passation des marchésfinancés par les prêts de la BIRD et les crédits de l’IDA ; sont admis àsoumissionner tous les candidats des pays satisfaisant aux critères deprovenance énoncés dans les Directives et répondant aux critères dequalification minimums suivants : clause 6.1 (a) ;(b) ; (c) des IS.

5.Les candidats intéressés remplissant les conditions requises peuvent obtenirun complément d’information auprès du Projet Renforcement des Capacités etpeuvent examiner le Dossier d’Appel d’Offres à l’adresse indiquée ci-après BP : 11040 Niamey – Niger, Tél : (+227) 20722653.

6.Les candidats intéressés peuvent également acheter un jeu complet dedocuments d’appel d’offres rédigés en Français, sur demande écrite à l’adresseindiquée ci-après: Projet Renforcement des Capacités (PRC) BP : 11040Niamey Tél : (00227) 20722653 Fax : (00227) 20722654

E-mail : [email protected] moyennant paiement d’un montant nonremboursable de 100 000 FCFA ou dans une monnaie convertible donnée. Le paiement devra être effectué en espèce ou par chèque au compte de dépôt420 4810 ouvert au Trésor National ou directement auprès de l’Unité de Gestiondu Projet Niamey.

Le dossier sera retiré à l’Unité de Gestion du Projet (UGP/PRC). Il pourra êtreexpédié sur demande, moyennant paiement des frais d’envoi par le candidat.

7.Les offres doivent être envoyées à l’adresse indiquée ci-après : Projet deRenforcement des Capacités (PRC)BP : 11040 Niamey Tél : (00227) 20722653Fax : (00227) 20722654 au plus tard le 16 décembre 2013 à 9 heures heurelocale. Elles doivent être accompagnées d’une garantie d’offre d’un montantminimum de : 8 000 000 FCFA ou d’un montant équivalent en monnaielibrement convertible.

8. Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées. Les plis seront ouvertsen présence des représentants des soumissionnaires qui décident d’assister àla séance d’ouverture à l’adresse indiquée ci-après : Projet Renforcement desCapacités BP : 11040 Niamey Tél : (00227) 20722653 Fax : (00227) 20722654E-mail : [email protected] au plus tard le 16 décembre 2013, à 9 heures 30 mn heure locale.

9.Le PRC appelle à l’attention des Soumissionnaires éventuels sur le fait : i)qu’il leur sera demandé, dans le cadre de leur soumission, de certifier que tousles logiciels sont couverts par une licence valide ou ont été produits par eux ; et ii) que les infractions seront considérées comme des cas de fraude pouvantdonner lieu, entre autres sanctions, à l’exclusion du Soumissionnaire concernéde toute participation future à des marchés financés par la Banque mondiale.

Projet Renforcement des Capacités BP : 11040 Niamey Tél : (00227) 20722653 Fax : (00227) 20722654

E-mail : [email protected]

AVIS D’APPEL D’OFFRES : AOI/001/MF/PRC/UGP/2013

L’Acquisition d’équipements Informatiques, le câblage réseaux etl’interconnexion des Structures Régionales du Ministèredes Finances.

REPUBLIQUE DU NIGER

MINISTERE DES FINANCES

Projet Renforcement des Capacités

Don IDA H 4810 NE

Une campagne gratuite dechirurgie de la cataracte,initiative des chirurgiens de

l’association Woodaabé- Niger deBarcelone et de la fondation espa-gnole Barraquer, a eu lieu dansles locaux de l’Hôpital National deNiamey. Le ministre de la SantéPublique, M. Mano Aghali, est alléhier après-midi suivre ces séancesde chirurgie de la cataracte et pré-senter ses vifs encouragements àces organisations qui œuvrentpour la lutte contre la cécité. Cetteopération gratuite, la deuxième dugenre, et qui a duré six (6) jours,a concerné environ 212 malades.Le ministre était accompagné dansce déplacement de l’ambassadeurd’Espagne au Niger, SE SoledzolFueutes, du coordonnateur natio-nal adjoint du Programme nationalde lutte contre la cécité, des res-ponsables du Ministère de laSanté Publique et de ceux de l’Hô-pital National de Niamey. La cataracte ou opacification ducristallin est la première cause decécité au Niger. C’est une maladiequi est beaucoup plus fréquentedans les zones rurales. Générale-ment, la plupart des malades, parfaute de moyens financiers, ne

peuvent se procurer le moindremédicament ou soins, d’où la né-cessité de ces campagnes gra-tuites. Après avoir écouté lesexplications fournies par le coor-donnateur adjoint du Programmenational de lutte contre la cécitésur les séances d’opération, le mi-nistre de la Santé Publique a vive-ment salué cette initiative.‘’L’équipe de l’association soutient

le Niger; elle travaille surtout avecles peulhs bororos, mais c’est uneopération qui concerne l’ensembledes Nigériens, pas seulement lesWoodaabé. Nous sommes venusles féliciter, les encourager et nousles invitons à poursuivre ces ac-tions’’, a indiqué le ministre. L'ob-jectif visé à travers de cettecampagne est d'opérer gratuite-ment 212 personnes atteintes de

la cataracte, et de leur assurer unsuivi post-opératoire. ‘’Cette action de la fondation Bar-raquer par le biais de l’associationWoodabé, est une action humani-taire qu’il faut soutenir et encoura-ger’’, a dit le ministre avant ded’émettre le souhait ‘’de rendre for-melle la coopération sanitaire entrel’Espagne et le Niger’’. La représentante de la mission,Mme Eva Chadwick, a brièvementfait l’historique des liens qui unis-sent l’association Woodaabé-Nigerde Barcelone et les Peulhs Woo-daabé du Niger. ‘’C’est ladeuxième fois que nous venons auNiger pour ces campagnes de chi-rurgie de cataracte. Nous avionsdéjà eu à faire des réalisationspour ces populations, notammentdes puits, et nous avons voulufaire plus en procédant à cesséances d’opération’’, a-t-elleajouté. Elle a en outre soulignéqu’à la date d’hier, l’équipe a eu àprendre en charge 177 patients.Le ministre Mano Aghali a mis àprofit cette sortie pour visiter le ma-gasin central de l’Hôpital Nationalde Niamey.

Aissa Abdoulaye Alfary

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Nation

Le ministre de la Fonction Pu-blique et de la Réforme Adminis-trative, M. Laouali Chaibou, a

présidé hier matin, à l’immeuble de laCaisse Nationale de la Sécurité So-ciale, la cérémonie d’installation du co-mité ad hoc chargé de préparer la miseen place de la Caisse Autonome desRetraites du Niger (CARENI). La céré-monie s’est déroulée en présence desmembres du comité ainsi que plusieursinvités. II y a bientôt un an, l'Assemblée Natio-nale adoptait la loi 2012-69 du 29 dé-cembre 2012, portant création de laCaisse Autonome des Retraites duNiger, la CARENI. L'article 15 de cetteloi dispose qu'un délai de trois ans estaccordé au Gouvernement pour mettreen place la nouvelle institution.Selon le ministre de la Fonction Pu-blique et de la Réforme Administrative,M. Laouali Chaibou, la création de laCARENI répond aux dispositions del'article 25 de la Constitution et de la loi2007-26 du 23 juillet 2007, portant sta-tut général de la Fonction Publique del'Etat, qui en son article 38, stipule queles agents de la Fonction Publique bé-néficient d'une protection sociale enmatière de risques professionnels, deprestations familiales, de pensions deretraites et de soins de santé dans lesconditions fixées par la loi. Cette dernière, précise-t-il, intervientaussi dans le cadre de la mise enœuvre du Programme de Renaissancedu Président de la République et de laDéclaration de Politique Générale quifont de la protection sociale des travail-leurs en général, et des fonctionnairesen particulier, une priorité des autoritésde la 7ème République. ‘’La mise enœuvre des textes précités a conduit le

Gouvernement de la 7ème Républiqueà initier un processus de réforme et demodernisation de la gestion du FondsNational des Retraites (FNR), en vued'adapter le régime des pensions et desretraites au nouveau contexte de gou-vernance démocratique que connaîtnotre pays’’, affirme le ministre. Aussi,à l'instar de la Caisse Nationale de Sé-curité Sociale, qui assure les presta-tions sociales aux travailleurs régis parle code du travail et la convention col-lective interprofessionnelle, la CARENIoffrira des services sociaux aux fonc-tionnaires régis par le Statut Général dela Fonction Publique, admis faire valoirleurs droits à la retraite.Malheureusement, constate-t-il, le ré-gime applicable aux fonctionnaires enmatière de retraites et de pensions est,à bien des égards, inadapté et peu sé-curisant. Il est loin de constituer au-jourd'hui un instrument véritable deprotection sociale des fonctionnairesadmis à la retraite. En effet, ajoute-t-il,la gestion actuelle des pensions estprincipalement caractérisée par denombreuses difficultés dont notammentles difficultés dans la constitution desdossiers; l'inadaptation du régime juri-dique régissant les pensions et les re-traites ; les retards dans lemandatement des pensions; le non ver-sement de la cotisation patronale del'Etat employeur; la faible mobilisationdes cotisations des fonctionnaires dé-tachés.Les défis pour la modernisation de lagestion du Fonds National des Re-traites, répondant aux principes detransparence et de bonne gouver-nance, restent encore importants à re-lever.A cet effet, Laouali Chaibou exhorte des

membres du comité ad hoc, un inves-tissement individuel et collectif, pourl'élaboration d'un plan d'action pertinenten vue d'installer la CARENI dans lesmeilleurs délais, afin de répondre à l'at-tente des fonctionnaires retraités, civilset militaires, qui n'ont que trop attendu.Dans ce cadre, estime-t-il, il est impé-ratif que le comité s'attèle à la réalisa-tion de certaines actions dontl'adaptation de la réglementation rela-tive aux pensions civiles, para militaireset militaires conformément aux disposi-tions du Statut Général de la FonctionPublique et des statuts autonomes; lafinalisation du projet de statuts de laCARENI en prenant en compte les prin-cipes édictés par la Conférence Inter-

africaine de Prévoyance Sociale (CI-PRES); l'actualisation de l'étude portantsur la viabilité financière de la CARENI; la mensualisation des pensions àmoyen terme; l'information et la sensi-bilisation des partenaires sociaux surles enjeux de la réforme du FNIR; l'éla-boration d'un manuel de procédurespermettant de garantir une gestion sé-curisée et transparente de la CARENI ;l'élaboration du guide d'information desretraités; l'élaboration d'un organi-gramme fonctionnel appuyé par unedescription des postes.

Mamane Abdoulaye

Visite du ministre de la Santé Publique au service Ophtalmologie de l’Hôpital National de NiameyM. Mano Aghali au chevet des personnes atteintes de la cataracte

Installation du comité ad hoc chargé de préparer la mise en place de la Caisse Autonome des Retraites du Niger (CARENI).Bientôt la Caisse Autonome des Retraites du Niger (CARENI) verra le jour

Le Niger et le Cameroun signentun Accord Bilatéral pour l'éva-cuation du Pétrole brut nigérien

à travers le pipeline Tchad -Came-roun.Dans un communiqué rendu public le2 novembre 2013, le ministre del'Energie et du Pétrole Monsieur Fou-makoye Gado, informe le public de lasignature, le 30 octobre 2013, ausiège de la Société Nationale des Hy-drocarbures (SNH) à Yaoundé, d'unaccord bilatéral entre la Républiquedu Niger et la République du Came-roun. Cet accord fixe les conditions detransit, sur le territoire camerounais,des hydrocarbures en provenance duNiger et leur évacuation jusqu'à lacôte atlantique camerounaise, à tra-vers le pipeline Tchad-Cameroun.

Les négociations ont été menées,pour la partie nigérienne, par un co-mité mis en place par le ministre del'Energie et du Pétrole, et pour la par-tie camerounaise, par une commis-sion ad' hoc mise en place parl'administrateur directeur général de laSNH.L'accord a été signé, pour la Répu-blique du Niger par le ministre del'Energie et du Pétrole, M. FoumakoyeGado, et pour la République du Ca-meroun, par le ministre de l'Industrie,des Mines et du DéveloppementTechnologique, en présence du minis-tre des Relations Extérieures du Ca-meroun, M. Pierre Moukoko, et del'ambassadeur de la République duNiger au Cameroun, avec résidence àAbuja, SEM. Maman Haj Dado.

Exploitation pétrolièreAccord entre le Niger et le Cameroun

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Le ministre en compagnie des membres de la mission

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Annonces

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1. Dans le cadre de l’exécution du programme d’amélioration du niveau tertiaire de lapyramide sanitaire sous financement du budget National, le Ministère de la SantéPublique lance un Appel d’Offres National Ouvert pour les travaux de réhabilitation etextension de la Maternité Issaka Gazoby de Niamey en deux (2) lots distincts libelléscomme suit:

Lot N°1: Construction d’un bloc opératoire

Lot N°2: Construction d’un bloc de services administratifs

Chaque lot est indivisible. Le délai d’exécution des travaux est de: 8 mois

2. La participation à la concurrence est ouverte à toutes les personnes physiques oumorales ou groupements desdites personnes en règle vis-à-vis de l’Administrationpour autant qu’elles ne soient pas sous le coup d’interdiction, de suspension,d’exclusion ou de liquidation des biens.

3. Les candidats ont la possibilité de soumissionner pour un ou les deux (2) lots.Toutefois chaque Soumissionnaire ne peut être adjudicataire que d’un seul lot, enmoins que le nombre de Soumissionnaires qualifiés techniquement soit réduit et nepermet pas une telle adjudication. Dans ce cas, un candidat peut être adjudicatairede pus d’un lot.

Les candidats peuvent obtenir des informations supplémentaires et consultergratuitement le Dossier d’Appel d’Offres du lundi au jeudi de 8h00 à 16h00 et levendredi de 8h00 à 12h00 à l’adresse suivante:

Economat de la Maternité Issaka Gazoby

4. Tout candidat peut acquérir un jeu complet du Dossier d’Appel d’Offres, auprès del’Econome de la Maternité Issaka Gazoby moyennant paiement d’un montant nonremboursable de deux cent mille (200.000) francs CFA.

5. En cas d’envoi par la poste ou tout autre mode de courrier, les frais y afférents sontà la charge du Soumissionnaire et le maître d’ouvrage ne peut être responsable de lanon réception du dossier par le candidat.

6. Les offres présentées en un original et trois copies, conformément aux Instructionsaux Soumissionnaires, et accompagnées d’une garantie de soumission d’un montantégal à :3.000.000 FCFA pour le lot n°1 ;2.000.000 FCFA pour le lot n°2 ;

devront parvenir à l’adresse indiquée ci-dessus indiquée.

Toute offre non accompagnée de la garantie de soumission sera écartée.

7. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour un délai de 120 jours,à compter de la date d’ouverture des offres.

8. Les offres présentées en un original et trois copies conformément auxInstructions aux Soumissionnaires et accompagnées d’une garantie de soumissionde 2% du montant de l’offre devront parvenir ou être remises à l’adresse indiquée aupoint.4 ci-dessus au plus tard le 20 novembre 2013 à 9h30 mn, heure locale.

9. L’ouverture des plis aura lieu le même jour à 10h30, heure locale dans la sallede staff de la Maternité Issaka Gazoby en présence des représentants dessoumissionnaires qui souhaitent y assister. Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées.

Par décision motivée, l’Administration se réserve le droit de ne donner aucune suiteà tout ou partie du présent Appel d’Offres.

LE DIRECTEUR GENERAL de la Maternité Issaka Gazoby

Lawali ALI

Marchés Publics

Avis d’Appel d’Offres National OuvertREPUBLIQUE DU NIGER

MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUEDIRECTION GENERALE DES RESSOURCES

DIRECTION DES INFRASTRUCTURES ET EQUIPEMENTS SANITAIRES

1. Dans le cadre de son programme d'investissement 2013, l'Agence pour laSécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar, Délégation auxActivités Aéronautiques Nationales du Niger (ASECNA/AANN) lance un Appeld'Offres pour l'acquisition de deux (02) émetteurs récepteurs VHF pour tour decontrôle, six (06) émetteurs récepteurs VHF pour véhicules de pisteaéroportuaire et deux (02) émetteurs récepteurs VHF portatifs fonctionnantdans la bande VHF aviation.

2. Le Dossier d'Appel d'Offres peut être consulté gratuitement et obtenumoyennant le paiement obligatoire par chèque certifié ou en espèces d'unesomme non remboursable de vingt cinq mille (25 000) Francs CFA à partirdu 4 novembre 2013 au Service Chargé de la Maintenance de la Délégationaux Activités Aéronautiques Nationales du Niger (AANN) sis à l'AéroportInternational Diori Hamani ( AIDH) de Niamey, BP 1096 Niamey,Téléphone: 00227 20743308.

3. Les offres seront déposées au secrétariat de la Déléguée du DirecteurGénéral de l'ASECNA aux AANN sis à l'Aéroport International DioriHamani (AIDH) de Niamey, BP 1096 Niamey, au plus tard le 06 décembre2013 à 10 heures, heure locale sous plis scellés.

4. L'ouverture des plis interviendra le même jour (06 décembre 2013) à 11heures, heure locale, dans la salle de conférence de la ReprésentationASECNA, sis à l'Aéroport International Diori Hamani (AIDH) de Niamey enprésence des soumissionnaires qui le souhaitent ou de leurs représentants.

Aucune offre arrivée hors délai ne sera acceptée.

Le Délégué du Directeur Général PiMr EL MAHAMAN ISSA Salifou

Agence Pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar Siège Social : 32-38 AV. Jean Jaurès DAKAR B.P. 3144

Tél. : 849.66.00 - Fax : 823.46.54 -TélexADMINSTRATION DES ACTIVITES AERONAUTIQUES NATIONALES DU NIGER

AEROPORT INTERNATIONAL DIORI HAMANI B.P. 1096-Téléphone 20 73 25 17/18/19-20.73.23.83-Téléfax. : 20 73.58.95

AVIS D'APPEL D'OFFRES NATIONALASECNA/AANN/003/2013

Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a l’honneur de porter à laconnaissance des employeurs que le nouveau plafond de l’assiette des cotisations sociales et lesnouveaux taux applicables pour compter du 1er janvier 2014 sont fixés comme suit :I - PLAFOND DE L’ASSIETTE DES COTISATIONS SOCIALESConformément au décret N°2013-279/PRN/MFP/T du 24 juillet 2013, le plafond de l’assiette descotisations est fixé à un montant de 6 000 000 francs cfa par an, soit 1 500 000 francs cfa partrimestre ou 500 000 francs CFA par mois.II- TAUX DES COTISATIONS SOCIALESConformément aux décrets N°154-2009/PRN/MFP/T et N°155-2009/PRN/MFP/T du 1er juin 2009publiés au journal officiel de la République du Niger N°12 du 15 juin 2009 et le Décret N°2013-281/PRN/MFP/T du 24 juillet 2013, le nouveau taux global des cotisations sociales est de 21,65%dont 16,40% à la charge de l’employeur et 5,25% à la charge du salarié. Il se décompose commesuit en fonction des trois (3) branches gérées.

II convient de préciser qu’à ce taux s’ajoute le taux de 0,5% de la cotisation de l’Agence Nationalepour la Promotion de l’Emploi (ANPE), instituée par le Décret N°2002-277/PRN/MFP/T du 29novembre 2002 recouvrée dans les mêmes conditions que les cotisations de la CNSS.III- CAS PARTICULIERSIII 1. Fonctionnaires détachés : 10,15% exclusivement à la charge de l’employeur, dont 8,40% autitre des prestations familiales et 1,75% au titre des accidents du travail et maladies professionnelles.III 2. Apprentis et stagiaires : 13,25% dont 1,75% au titre des accidents du travail et maladiesprofessionnelles (à la charge de l’employeur) et 11,50% au titre des pensions (5,25% à la charge del’assuré et 6,25% à la charge de l’employeur).III.3 Assurés volontaires; 11,50% au titre des pensions et 1,40% au titre des accidents du travail etmaladies professionnelles à la charge du demandeur.Nos services sont disposés à vous fournir toutes les informations complémentaires sur ces nouvellesdispositions.

COMMUNIQUEAUX EMPLOYEURS DE TOUS

SECTEURS CONFONDUS

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Economie

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Stratégie qui consiste à terme à faire ensorte que les ‘’Nigériens nourrissent lesNigériens’’ par leurs propres efforts de

production et d’organisation, l’Initiative 3 N(I3N) est un credo et un engagement politiquesforts du Président de la République du NigerSEM Issoufou Mahamadou. La réalisation decette politique implique que des solutions ap-propriées soient trouvées pour réduire la fré-quence des déficits céréaliers et fourragers,améliorer la qualité nutritionnelle des repas desménages et surtout des enfants, assurer un ap-provisionnement régulier des marchés et ga-rantir leur accessibilité à toutes les catégoriessociales du pays. Dans le cadre de la mise en œuvre de cettestratégie, le Président de la République, SEMIssoufou Mahamadou, a décidé de la créationd’un Haut Commissariat à l’I3N, rattaché à sonCabinet, et la nomination d’un Haut commis-saire à la l’I3N. Globalement, il s’agit à traverscette initiative, de ‘’contribuer à mettre les po-pulations nigériennes à l’abri de la faim et leurgarantir les conditions d’une pleine participationà la production nationale et à l’amélioration deleurs revenus’’, et, spécifiquement, de ‘’renfor-cer les capacités nationales de productions ali-mentaires, d’approvisionnement et derésilience face aux crises alimentaires et auxcatastrophes’’. C’est une stratégie sur le longterme avec un plan d’investissement pour lapériode 2012-2015, évalué à environ 1000 mil-liards de Francs CFA, que prend en compte lePlan de Développement Economique et Social(PDES) 2012-2015, explique Dr Amadou Alhaoury Diallo, Haut Commissaire à l’I3N. Cette politique ambitieuse est bâtie sur les ac-quis de la Stratégie de Développement Rural ets’inscrit ainsi dans le processus de mise enœuvre du Plan de Développement Détaillé pourl’Agriculture en Afrique (PDDAA) et de la Poli-tique Agricole Commune de la CEDEAO (ECO-WAP) ainsi que la Politique Agricole del`UEMOA (PAU). L’I3N devra permettre auNiger d’accélérer l’atteinte des Objectifs du Mil-lénaire, notamment l’OMD1 et l’OMD7. Cetteinitiative repose sur cinq axes qui sont l’ac-croissement et la diversification des produc-tions agro-sylvo-pastorales et halieutiques;l’approvisionnement régulier des marchés ru-raux et urbains en produits agricoles et agroa-limentaires; l’amélioration de la résilience despopulations face aux changements climatiques,crises et catastrophes; l’amélioration de l’étatnutritionnel des Nigériennes et des Nigériens;l’animation et la Coordination de l’I3N et l’im-pulsion des réformes. Déjà, les différentes ré-gions du Niger sont dotées de coordinationsrégionales. Pour la mise en œuvre opérationnelle de l’I3N,ces cinq axes sont traduits en plans straté-giques. La méthode de travail, au niveau duHaut Commissariat à l’I3N est intersectorielle,souligne Dr Amadou Alhaoury Diallo. L’I3N,rappelait le Premier ministre Brigi Rafini lors del’ouverture de la 4ème édition de la JournéeAfricaine de la Sécurité Alimentaire et Nutrition-nelle que le Niger a abritée le 30 octobre der-nier, ‘’repose sur un ensemble d’actions et demesures permettant au Niger de faire un sautqualitatif vers la réalisation de la sécurité ali-mentaire et l’éradication de la malnutrition, ense fondant principalement sur l’amélioration del’exploitation agricole familiale, sur laquelle re-pose notre secteur agricole, et d’autre part,l’augmentation des capacités de résilience descouches vulnérables de la population sans sa-crifier pour autant les potentialités productivesde nos écosystèmes’’. Les investissements et les réalisations dans lecadre de la concrétisation de l’I3N sont en traind’être exécutés. D’ici 2015, il est attendu de samise en œuvre un accroissement des produc-tions agro-sylvo-pastorales et halieutiques d'aumoins 45%. Les réalisations sont enregistréesprincipalement dans les domaines de l'amélio-ration de la productivité et des revenus agri-coles, la modernisation des cultures pluviales,la sécurisation des systèmes et l'intensificationdes productions animales, la gestion durable

des terres et des écosystèmes, la valorisationdes produits forestiers ligneux et non ligneux,la transformation et la commercialisation desproduits, la prévention et la gestion des crisesalimentaires, la prévention et la prise en chargede la malnutrition et le renforcement des capa-cités pour la mise en œuvre de l’I3N. Entre au-tres réalisations on retrouve dans le premierrapport annuel de mise en œuvre du PDES2012-2015, des actions qui concernent beau-coup de secteurs. Pour ce qui est de l’amélioration de la produc-tivité et des revenus agricoles par la maîtrisede l'eau, l'année 2012 a été focalisée sur la re-cherche d'une meilleure performance de l'ac-croissement des superficies aménagées et deleur mise en valeur. Ainsi, sur des prévisions de5 843 hectares de superficies à aménager, 6571 hectares ont été réalisés ou réhabilités, soitun taux de réalisation de 112%. Et l’objectif visé, dans le domaine de la moder-nisation des systèmes de cultures pluviales etdes filières pour la sécurité alimentaire et nutri-tionnelle, était d'accroitre les rendements de35% sur 25% des superficies cultivées. Les ac-tivités menées ont permis essentiellement defaciliter l'accès des producteurs aux facteurs deproduction ainsi qu'aux technologies et informa-tions. Ce qui a permis l'acquisition de 8 000tonnes de semences améliorées certifiées demil, sorgho, niébé, arachide, sur des prévisionsde 10000 tonnes, soit un taux de réalisation de80% ; l'acquisition de 43 000 tonnes d'engraissur des prévisions de 20 000 tonnes, soit untaux de réalisation de 215% avec une exten-sion des points de vente passant de 87 en 2011à 217 en 2012; l'acquisition de 100 tracteurs sur110 prévus, soit un taux de réalisation de 91%;l'acquisition de 37000 litres de pesticides sur 50000 litres prévus, soit un taux de réalisation de74%; le renforcement du réseau des boutiquesd'intrants à travers la création de 6 boutiques,et le suivi agro-¬météorologique de la cam-pagne, la collecte, le traitement, l'analyse et lavalidation des données statistiques.Pour la sécurisation des systèmes de produc-tions animales, les activités ont porté sur lasanté animale, l'hydraulique pastorale et l'appuià l'alimentation animale. Il y a eu ainsi laconstruction et l'équipement de 60 Banques Ali-ments pour Bétail (BAB); l'approvisionnementdes BAB avec 32137 tonnes d'aliments bétail;l'acquisition de 337 broyeurs; la réalisation etla réhabilitation de 422 ouvrages hydrauliquespastoraux (puits et forages) ; la vaccination ducheptel (76% des bovins vaccinés contre laPPCB, 66% des petits ruminants vaccinéscontre la RPR, 25% des camelins vaccinéscontre la pasteurellose) ; l'installation de 13services vétérinaires privés de proximité sur 20prévus, soit un taux de réalisation de 65%.Les résultats obtenus dans au niveau de l'in-tensification des productions animales au coursde l'année 2012 se résument quant à elles àl'installation de 127 fermes modernes d'éle-vage, sur 500 prévues, soit un taux de réalisa-tion de 25,40% ; l'installation d'une mini laiteriepériurbaine sur 50 prévues, soit un taux de réa-

lisation de 2% ; la réalisation de 538 hectaresde cultures fourragères sur 10000 hectares pré-vus, soit un taux de réalisation de 5,38% ; lamise en place de 4 710 kits de petit élevage fa-milial sur 200 000 kits prévus, soit un taux de0,92% ; la réhabilitation du centre de formationdes jeunes volontaires de l'Elevage de Maradi.Du côté de la production halieutique, ont notela réalisation d'une enquête sur les statistiquesde pêche ; l'empoissonnement de 66 maressur 80 prévues, soit un taux de réalisation de83%.Relativement à la gestion durable des terres etdes écosystèmes, les activités ont essentielle-ment porté sur la réhabilitation des écosys-tèmes naturels et agro forestiers dégradés etsur leur protection. Les réalisations se résu-ment à la récupération de 82 503 hectares deterres dégradées sur une prévision de 30 000hectares, soit un taux de réalisation de 275% ;la fixation de 9 872 hectares de dunes, sur 8000 hectares prévus, soit un taux de réalisationde 123% ; la production de 10 824 341 plantsforestiers sur 10 000 000 plants prévus, soit untaux de réalisation de 108%; 48 937 hectaresde plantation en bloc sur 25 000 hectares pré-vus, soit un taux de réalisation de 196% ; 625hectares d'agroforesterie sur une prévision de50 000 hectares prévus, soit un taux de réali-sation de 1% ; l'ouverture de 16 783 km debandes pare-feux, sur 22 000 km prévus, soitun taux de réalisation de 75,6% ; la lutte contreles plantes aquatiques et terrestres envahis-santes sur 5834 hectares.La réalisation majeure en matière de gestion dela biodiversité est la création de la Réserve Na-turelle Nationale de Termit Tin Tourna qui a per-mis d'amener le taux de superficie des airesprotégées de 6,6% en 2011 à 14,29% en 2012.On note également le dénombrement des gi-rafes et l'élaboration de la stratégie de valori-sation et de conservation de la faune. Lesproduits forestiers ligneux et non ligneux ont faitaussi l’objet d’un travail de valorisation avec lesuivi de la mise en œuvre des actions d'amé-nagement sur 821 721 hectares de forêt, soitenviron 20% du potentiel aménageable; la pro-duction de 8 375 litres de miel; et l'aménage-ment de 2 148 % des forêts aménageables.Les investissements sur la transformation etde la commercialisation des produits agro-sylvo- pastoraux, on porté sur la constructionde 15 marchés de bétail sur 64 prévus, soit untaux de réalisation de 23,43% et des comptoirsde commercialisation.Les activités de prévention et de la gestiondes crises alimentaires ont été principalementorientées vers l'appui aux populations à traversla réalisation de plusieurs actions en cashtransfert et/ou cash for work. Elles se résument à l'ouverture de 2 579 kmlinéaires de bandes pare-feux sur 15 300 km li-néaires prévus, soit un taux de réalisation de17% ; la récupération de 20 455 hectares deterres (demi-lunes et banquettes) sur 26 991hectares prévus, soit un taux de réalisation de76% ; la fixation de 1 763 hectares de dunessur 1 919 hectares prévus, soit un taux de réa-

lisation de 92% ; la plantation de 2 634 225 ar-bres sur 4 305 799 prévus, soit une réalisationde 61% ; la réalisation de 18 km de pistes ru-rales, sur 18 km prévus, soit un taux de réali-sation de 100%; le traitement de 5 990 mètreslinéaires de Kori, sur une prévision de 1440 ml,soit un taux de réalisation 416%; l'aménage-ment de 19 mares sur 19 prévues, soit 100%de réalisation; la dotation de 1 000 tonnes desemences sur 3 050 tonnes prévues, soit untaux de réalisation de 33% ; l'achat de 800tonnes d'aliments pour bétail sur 800 tonnesprévues, soit 100% de réalisation.Pour ce qui est de la prévention et la prise encharge de la malnutrition, la supplémentationen vitamine A pour 4 611 839 enfants de 6 à 59mois, l'élaboration et la diffusion de 200 mo-dules de formation en nutrition au niveau desécoles primaires, la mise en place d'intrantsthérapeutiques au niveau des 8 régions, le suivides groupes vulnérables et la formation de 16équipes cadres de district, ont constitué l'es-sentiel des activités menées. A ces réalisations,il faut ajouter cependant l'admission de 1 244899 enfants dans les CRENAM et CRENI et laprise en charge de 831 052 cas de malnutritionaiguë.Enfin, en vue du renforcement des capacitéspour la mise en œuvre de l'I3N, il a été élaboréet adopté des supports stratégiques et opéra-tionnels, ainsi qu'une étude sur la mise en placed'un Fonds d'Investissement pour la SécuritéAlimentaire et Nutritionnelle. Au-delà de ces ac-tions, il faut mentionner également le renforce-ment des capacités des structures chargées dela mise en œuvre de l’I3N. Ainsi, 861 cadres ontété mis à disposition, dont 257 appelés duService Civique National au niveau des com-munes, 304 agents des Eaux et Forêts et 300cadres de l'Agriculture ; des mécanismes du-rables de production de semences, à traversnotamment des appuis conseils aux organisa-tions paysannes, ont également été mis enplace.L’année 2014 s’annonce pleine de réalisations.‘’On peut dire que 2014 sera l’année de vitessede croisière. Il y aura beaucoup plus d’inves-tissements, un engagement plus important despopulations avec un travail de communication,de sensibilisation pour qu’elles s’engagentdans la production et la transformation. Et onpeut s’attendre aussi à des appuis plus impor-tants de nos partenaires au développement’’,affirme le Haut Commissaire à l’I3N, Dr Ama-dou Alahoury Diallo.Stratégie centrée sur les communautés, avecune approche de la base au sommet, l’I3N am-bitionne en effet de garantir un minimum d’in-frastructures et de services nécessaires pour ledéveloppement agricole et la sécurité alimen-taire à la base. Dans cette perspective, le HautCommissaire à l’I3N annonce la dotation dechaque village d’une boutique d’intrants agri-coles, d’une banque céréalière ou d’un grenierde réserve, d’une banque d’aliments pour bé-tail, d’un parc de vaccination, d’une aire pasto-rale, d’un bois villageois, d’un champ écolepaysans, d’un centre d’éducation et de récupé-ration nutritionnelle. Aussi, au niveau de la com-mune, porte d’entrée de l’I3N, il s’agit de mettreen place un magasin de réserve de vivres, unecentrale d’approvisionnement en intrants agri-coles et zootechniques, un centre d’achat et decommercialisation de produits agricoles, d’uncentre d’équipement et de réparation de maté-riel agricole, d’un centre de formation desjeunes agriculteurs, d’un marché à bétail, d’unabattoir, d’un centre ambulatoire de récupéra-tion nutritionnelle.‘’L’année 2014 sera véritablement celle du dé-ploiement à la base de l’Initiative 3N. Et toutcela va permettre aux populations d’être rési-lientes face aux sécheresses, à l’insécurité ali-mentaire’’, a affirmé le Haut Commissaire àl’I3N, Dr Amadou Alahoury Diallo. A terme,grâce à l’I3N, les phénomènes de sécheressesauxquels le Niger est confronté de façon récur-rente ne seront plus synonymes de famine.

Souley Moutari

L’Initiative 3 N, ‘’Les Nigériens Nourrissent les Nigériens’’Après les premières réalisations, le déploiement de la stratégie à la base

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Intensification des cultures irriguées

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Annonces

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I. Présentation et motivations du ProgrammeLa Cellule d’Analyse et de Prospective en Développement (CAPED) a pour missionprincipale, d'aider le Gouvernement dans le processus de prise de décision en matière dereforme et de formulation des politiques publiques sur la base des analyses stratégiquesdans les différents secteurs économiques et en matière de gestion des finances publiques.

C’est dans cette perspective que la Cellule d’Analyse et de Prospective en Développementlance le Programme des Jeunes Professionnels Spécialisés (PJPS) qui vise à créer uncentre d’excellence pour des diplômés talentueux âgés de 36 ans au plus et ayant uneambition pour le développement économique et social du Niger. Cette initiative esthautement compétitive et s’intéresse aux jeunes nigériens ayant réalisé de brillantsparcours universitaires et dotés d’un esprit d’équipe et de leadership.

Ce programme traduit la volonté du Premier Ministre, dans sa Déclaration de PolitiqueGénérale (DPG) qui fait de la promotion de l’emploi des jeunes l’une des priorités de l’actionGouvernementale en mettant l’accent sur la valorisation et la participation de ressourceshumaines jeunes et dynamiques dans le processus du développement économique etsocial du Niger.Cette initiative constitue également une phase pilote pour un Programme général deJeunes Professionnels pour le Niger qui a pour objectif d’apporter des réponses aux défisprincipalement liés au renforcement des capacités des ressources humaines et lapréparation de la relève dans l’administration publique.

A travers cette phase pilote, vingt (20) Jeunes Professionnels (JP) seront recrutés etsuivront une formation sur le terrain, bénéficieront d’un encadrement mettant en exerguedes compétences, des connaissances, des outils et des techniques d’analyse requis pourcomprendre au mieux les défis du développement au Niger. La finalité étant de créer un espace dynamique pour mener des analyses prospectivespertinentes. Au terme de six (6) mois d’encadrement professionnel, les JP sont ainsipréparés pour des postes techniques et spécialisés.

II. Les critères de sélection

Peuvent faire acte de candidature, les nigériens âgés de 36 ans au plus le 31 décembre

2013, détenteurs :1. d’un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA), d’un Diplôme d’Etudes SupérieuresSpécialisées (DESS) ou d’un Master spécialisé, en sciences économiques, en gestion desentreprises, en finances publiques ou en banque finance, avoir un doctorat serait un atout;

2. d’un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA), d’un Diplôme d’Etudes SupérieuresSpécialisées (DESS) ou d’un Master spécialisé en sciences politiques, en droit, enadministration, en organisation et méthode, en sciences de l’éducation ou en santépublique, avoir un doctorat serait un atout;

3. d’un Diplôme d’Ingénieur Statisticien Economiste (ISE), d’un Master spécialisé, d’unDESS ou d’un DEA en méthode statistiques et économétrique, avoir un doctorat serait unatout ;Les candidats seront sélectionnés sur la base de leurs références académiques et/ouprofessionnelles (2 ans) et la maîtrise de l’outil informatique (les candidatures féminineset celles des nigériens à l’extérieur sont vivement encouragées). Les candidats retenus sur dossier seront convoqués pour participer à des interviews.III. Composition du dossier de candidature

Les dossiers de candidature devront comporter les pièces suivantes :1. Une lettre de motivation ;2. Un curriculum vitae ;3. Les références académiques avec précision des mentions des diplômes et les relevésde notes. Tout dossier de candidature incomplet sera rejeté.

NB : Aucune dérogation de diplôme ne serait acceptée.

IV. Dépôt des candidaturesLes candidatures doivent être envoyées par E.mail à l’adresse suivante :[email protected]

DATE LIMITE DE DEPOT DES CANDIDATURES : 29 NOVEMBRE 2013 Pour tout renseignement veillez contacter le (+227) 20 75 55 26. Merci pour l'intérêt que vous portez au processus du développement du Niger.

AVIS DERECRUTEMENT

REPUBLIQUE DU NIGERCABINET DU PREMIER MINISTRE

CELLULE D’ANALYSE ET DE PROSPECTIVE EN DEVELOPPEMENT PROGRAMME JEUNES PROFESSIONNELS SPECIALISES

Dans le cadre de la mise en œuvre de ses budgets defonctionnement et d’investissement 2013, la SociétéNigérienne d’Électricité – NIGELEC – lance un Appeld’Offres National, sur fonds propres, pour l’acquisitionde matériel de branchement.

Le matériel objet du présent Appel d’Offres est répartien quatre (04) lots :

• Lot 1 : Câbles préassemblés pour réseaux bassetension;

• Lot 2 : Disjoncteurs et compteurs pour branchementbasse tension;

• Lot 3 : Accessoires de branchement basse tension;• Lot 4 : Poteaux bois.

Les soumissionnaires intéressés par le présent Appeld’Offres peuvent retirer le dossier au Service

Approvisionnement, Commandes et Marchés(SACM) sis en Zone Industrielle à compter du 23 octobre 2013 contre payement d’un montant nonremboursable de deux cent cinquante mille (250 000) FCFA.

Les Soumissionnaires sont invités à déposer leursoffres au plus tard le 22 novembre 2013 à 10 heures30 mn au siège de la NIGELEC à l’adresse suivante :

NIGELEC Division Courrier201, avenue du Général de GAULLE PL 30 Plateau

BP 11202 Niamey/NIGER

L’ouverture des plis aura lieu le 22 novembre 2013 à11 heures 30 mn dans la salle de réunion de laDirection Générale de la NIGELEC en présence desreprésentants des soumissionnaires qui souhaitent yassister.

AVIS D’APPEL D’OFFRES N°08/2013/NIGELECPOUR LA FOURNITURE DE MATERIEL DE BRANCHEMENT

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Dossier

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Pour traduire en actions les grands axes duProgramme de la Renaissance du Nigerdu Président de la République, le gouver-

nement a misé sur l’harmonisation des pro-grammes de développement à travers le Plan deDéveloppement Economique et Social (PDES)2012-2015. Avec cet instrument adéquat de pro-grammation, les autorités de la 7ème Répu-blique se sont ainsi donné le moyen de réussirleur ambition de propulser la locomotive du dé-veloppement du Niger à bon port. Il s’agit,comme l’a indiqué le ministre d’Etat en chargédu Plan, M. Amadou Boubacar Cissé, dans uneinterview qu’il a accordée à Sahel Dimanche,d’échafauder la charpente, à travers le PDES,« d’une économie dynamique, diversifiée, dura-ble et harmonieusement répartie sur le territoirenational ».Un des atouts majeurs du PDES réside dans lefait qu’il est avant tout le fruit d’un large consen-sus entre l’Etat et ses démembrements, les or-ganisations de la société civile, le secteur privé,les structures traditionnelles et les partenairesau développement. Un consensus qui vise à enfaire un véritable cadre de référence de pro-grammation pluriannuel pour les interventionsde l’Etat et des partenaires techniques et finan-ciers. Au regard de sa pertinence, le PDES asuscité une adhésion des acteurs du développe-ment nationaux, mais aussi des partenairestechniques et financiers à la stratégie de déve-loppement déclinée à travers le PDES. En té-moigne le résultat édifiant de la Table Ronde deParis sur la PDES qui a débouché sur des an-nonces de financements pour un montant globalsupérieur à 4,8 milliards de dollars US, soit unpeu plus de 100% des 4,7 milliards de dollarsUS qui représentaient le « gap » de ressourcesnon encore mobilisées à l’intérieur des 10,8 mil-liards de dollars US de financements néces-saires pour la réalisation du Plan d’ActionsPrioritaires (PAP) défini à l’intérieur du PDES.Il importe de souligner que, entre autres résul-tats attendus de la mise en œuvre du PDES, il ya le renforcement de la crédibilité des institutionspubliques pour assurer une gouvernance har-monieuse et efficace ; la concrétisation degrands projets structurant, tels que la construc-tion du barrage de Kandadji et la réalisation d’unpôle de développement économique régional ;d’importants investissements en AménagementsHydro-Agricoles ; la construction de la centralede Salkadamna dans sa composante extractionde charbon et énergétique et la construction debriquettes ; la construction de la centrale élec-trique de Gorou Banda pour renforcer notre ca-pacité de production de l’électricité ; ledémarrage des travaux la boucle ferroviaire Co-tonou-Niamey–Ouagadougou-Abidjan. S’ajoutent également la mise en œuvre d’impor-tants investissements routiers (tronçons Flingué-Tahoua ; Maradi-Madaroumfa-Nigéria ; la routedu Pétrole ; la route de l’Aïr ; la route Arlit– As-samaka et la route de Goudel) ; de très forts in-vestissements dans les secteurs de l’éducation,de la santé et de l’eau potable et assainissement; la construction de la cimenterie de Kao en vuede satisfaire la demande nationale de plus enplus importante ; la poursuite et l’intensificationdes aménagements du programme NiameyNyala, concernant aussi bien la capitale que lesagglomérations régionales ; l’intensification desprogrammes d’investissements des industriesextractives (Anou Araren, seconde phase d’ex-traction pétrolière…..). On est aussi prévu unedisparition progressive de l’insécurité alimentaireet nutritionnelle par la mise en œuvre réussiede l’Initiative 3N; une compétitivité retrouvée denotre économie, notamment par la valorisationde nos ressources hydrauliques et minières ;l’amélioration sensible des conditions de vie despopulations, avec la réduction sensible de lapauvreté et une augmentation de 5% par an dela consommation des ménages, etc.Le Programme de Développement Economiqueet Social du Niger (PDES 2012-2015) est un do-cument complet qui s’articule en trois parties,selon la synthèse qui en a été faite. Il y a d’abordla partie consacrée au bilan diagnostic quidresse une sorte d’état des lieux dans tous les

domaines de la viesocio-économiqueset politique de notrepays. La Secondepartie, assurémentl’une des plus im-portantes, porte surles orientations stra-tégiques du PDES.Déclinant la visionet objectifs duditprogramme, les au-teurs de la synthèseindiquent que lePDES s’appuie surune vision prospec-tive du développe-ment national fondéesur « l’édificationd’un pays émergent, bâti sur une économie dy-namique, diversifiée, durable et harmonieuse-ment répartie sur le territoire national, uneRépublique moderne, démocratique, citoyenneet bien gouvernée, une Nation riche par sa cul-ture et ses valeurs partagées, une société ou-verte sur le monde et attachée au savoir et àl’innovation technologique, prospère, équitable,solidaire, unie et en paix, engagée à favoriserl’intégration africaine ».Le PDES 2012-2015, précise-t-on, s’inscrit dansun objectif global de promotion du bien-être éco-nomique, social et culturel de la population. Ilvise principalement une accélération de la crois-sance et une amélioration sensible des condi-tions de vie des populations nigériennes. « Cesrésultats se matérialiseront par l’atteinte d’untaux de croissance économique, en moyenneannuelle, de 8% sur la période 2012-2015 et unerépartition équilibrée des fruits de cette crois-sance. Ces résultats seront mesurés à traversdes indicateurs dans chacun des secteurs »,souligne la synthèse.De part son contenu, le PDES apparaît commeétant le véritable reflet de la vision de dévelop-pement à moyen terme, définie par les autoritésde la 7ème République sur la période 20122015.Ainsi, ce Plan s’articule autour de cinq axes stra-tégiques complémentaires, le tout convergeantvers l’atteinte de 11 résultats stratégiques, à tra-vers notamment la mise en œuvre de 86 pro-

grammes relevant des différents secteurs del’action publique. L’axe stratégique numéro 1 porte sur la consoli-dation de la crédibilité et de l’efficacité des insti-tutions publiques. En effet, la structuration del’action publique est essentielle pour servir desocle une nouvelle dynamique de développe-ment économique et social. Des institutions pu-bliques solides sont d’abord garantes de stabilitépolitique et de respect des droits conduisant lesindividus à investir et à participer à la vie écono-mique. Les résultats stratégiques visés portentsur la facilitation de la gestion du développement; la garantie de l’équité et l’égalité des citoyensaux services publics ; une meilleure crédibilitédes institutions démocratiques et républicaines.L’axe stratégique 2 porte sur la création desconditions de durabilité d’un développementéquilibré et inclusif. Là, souligne la synthèse duPDES, « l’accélération de la croissance reposesur l’affermissement des bases de l’économie etla mise en valeur du potentiel national mais éga-lement sur des actions visant l’environnementglobal de l’activité économique et sociale quiconditionnent une croissance inclusive durableet équitable ». A ce titre, cinq dimensions sontessentielles : la paix et la sécurité, la maîtrise dela croissance démographique, la gestion durablede l’environnement, la création des conditionsd’un développement régional équilibré et la miseà profit des opportunités offertes par le proces-sus d’intégration régionale.

Quant à l’axe stratégique 3, il se concentre surla sécurité alimentaire et un développement agri-cole durable. Le résultat stratégique est de per-mettre aux Nigériens d’assurer de manièredurable leur sécurité alimentaire. Pour atteindrecet objectif, cinq domaines d’intervention ma-jeurs ont été identifiés : l’accroissement et la di-versification des productionsagro-sylvo-pastorales et halieutiques ; l’approvi-sionnement régulier des marchés ruraux et ur-bains en produits agricoles et agroalimentaires ;l’amélioration de la résilience des populationsface aux crises et catastrophes ; l’améliorationde l’état nutritionnel des populations, et l’impul-sion des réformes dans le secteur de la sécuritéalimentaire et du développement agricole dura-ble. Pour ce qui est de l’axe stratégique 4, il vise lamise en place d’une économie compétitive et di-versifiée pour une croissance accélérée et inclu-sive. Les résultats stratégiques : la croissanceéconomique est forte et soutenue, inclusive,créatrice d’emplois ; les jeunes sont intégrésdans le circuit économique. Globalement, lePlan ambitionne de créer 50 000 emplois par ansur la période 2012-2015. Pour renforcer la com-pétitivité de l’économie nigérienne et assurer sadiversification tout en permettant une croissanceinclusive, quatre leviers sont retenus : l’amélio-ration du climat des affaires, le développementdes relations avec l’extérieur, l’amélioration dela compétitivité des secteurs économiques, et ledéveloppement de la participation des jeunes àl’activité économique.Enfin, l’Axe stratégique 5 orienté vers la promo-tion du développement social. Ici, le résultat stra-tégique doit se traduire par une améliorationsignificative du niveau de développement social.Cet axe vise à améliorer le niveau de dévelop-pement des indicateurs sociaux par un accèsaccru des populations aux services sociaux debase et la mise en œuvre d’une politique de pro-tection sociale à l’encontre des populations lesplus vulnérables. Bref, les résultats principauxportent sur l’amélioration de l’état de santé despopulations, le renforcement des niveaux d’édu-cation et de connaissances des individus et unaccès plus équitable de la population à l’eau po-table et aux infrastructures d’assainissement, laréduction de l’inégalité et l’iniquité du genre, laprotection sociale des populations les plusvulnérables, l’amélioration du cadre de vie et laprotection et la promotion de la jeunesse.

Assane Soumana

La santé est inscrite dans l’axe 5 du Plan deDéveloppement Economique et Social(PDES) 2012-2015 qui s’oriente vers la pro-

motion du développement social. Cet axe vise àaméliorer le niveau de développement des indi-cateurs sociaux par un accès accru des popula-tions aux services sociaux de base et la mise enœuvre d’une politique de protection sociale en fa-veur des populations les plus vulnérables. Ainsi,les résultats principaux portent sur l’améliorationde l’état de santé des populations, le renforce-ment des niveaux d’éducation et de connais-sances des individus et un accès plus équitablede la population à l’eau potable et aux infrastruc-tures d’assainissement, la réduction de l’inégalitéet l’iniquité du genre, la protection sociale des po-pulations les plus vulnérables, l’amélioration ducadre de vie et la protection et la promotion de lajeunesse. L’objectif recherché à travers l'axe ‘’pro-motion du développement social’’, c’est de parve-nir à l’amélioration du capital humain et d’assurerla protection sociale. Il s'agit entre autres d'amé-liorer le rang du Niger en termes d'Indice de Dé-veloppement Humain. Du point de vue des maladies transmissibles etnon transmissibles, le renforcement des capaci-tés des centres de santé en matière d'équipe-ment, d'intrants, des plateaux techniques et despersonnels ont aidé à une amélioration de l'accèset de la qualité des services en termes de dépis-tage et de la prise en charge des différents casrecensés.Dans le domaine de la santé, le premier rapportannuel de mise en œuvre du PDES indique que

le bilan de l'exercice 2012 fait ressortir qued'énormes efforts ont été réalisés pour améliorerla disponibilité en ressources humaines au niveaudes structures de soins avec respectivement lerecrutement de 1.178 paramédicaux, 536 méde-cins et 226 agents auxiliaires. Avec le renforce-ment de ces équipes, le taux de couverturesanitaire passe de 47,18% en 2011 à 47,48% en2012. Ce taux devrait évoluer rapidement avec leprocessus de transformation en cours de 56cases de santé en Centres de Santé Intégrés. Au plan national, le taux d'utilisation des soins cu-ratifs est en nette progression, passant de59,37% en 2011 à 65, 61,93% en 2012 pour unobjectif de 70%. Il varie de 51,42% à Diffa, à84,93% à Agadez. Afin de permettre aux nou-velles recrues et à leurs collègues d’œuvrer dansdes conditions optimales, 9 Centres de Santé In-tégrés (CSI), dont 5 dans la région d'Agadez, 2dans la région de Zinder, 1 dans la région de Til-labéry et 1 dans la région de Maradi, 17 materni-tés réparties entre Maradi, Tahoua et Niamey, 15Hôpitaux de District dont 3 à Maradi, 3 à Tahoua,1 à Dosso, 3 à Tillabéry et 5 à Zinder ; 4 CentresHospitaliers Régionaux (CHR) à Maradi, Tahoua,Niamey et Agadez, ont été réhabilitées. A cela s’ajoute la construction de plus de 7 406latrines dans les formations sanitaires et de 6 in-cinérateurs modernes pour la destruction des dé-chets issus des soins. En outre, 4 nouveaux CSIont été construits dont 1 à Agadez, 2 à Maradi et1 à Tillabéry, et 4 autres cases de santé transfor-mées en CSI. De même, on note la constructionde 45 brûleurs, 4 incinérateurs modernes aux ni-

veaux des CSI, et 7 406 latrines dans les forma-tions sanitaires. Il faut aussi noter que les réalisa-tions dans le domaine des équipementscomprennent la dotation des formations de 14groupes électrogènes; l'acquisition de 42 véhi-cules dont 12 ambulances; la dotation des dis-tricts sanitaires et des régions de 119 motos DT125; la fourniture et l'installation de 9 tables de ra-diologie dans les hôpitaux; l'acquisition des équi-pements biomédicaux pour les CHR et lesHôpitaux Nationaux. Sur le plan de l'amélioration de la couverture vac-cinale, toutes les régions du pays ont atteint l'ob-jectif fixé. Au niveau national, ce taux est de124,92% pour un objectif de 90%. Il y a lieu desouligner les avancées majeures observées avecla baisse significative de la mortalité des enfantsde moins de cinq ans (40%) et de la mortalité ma-ternelle (535 pour 100.000 naissances vivantesen 2012, contre 554 pour 100.000 naissances vi-vantes en 2010).Il faut dire que d'énormes efforts ont été réaliséspar l'Etat et les Partenaires Techniques et Finan-ciers pour améliorer la disponibilité en ressourceshumaines au niveau des structures de soins avecrespectivement le recrutement des différentsagents qui concourent à la volonté de l’Etat de ga-rantir un accès équitable aux soins à tous les ci-toyens. En définitive, des réalisations importantesont été faites dans le domaine de la santé, favo-risant ainsi l'évolution des indicateurs du secteurvers l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour leDéveloppement (OMD).

M.S. Abandé Moctar

Programme de Développement Economique et Social du Niger (PDES 2012-2015) Vision, démarche et objectifs du PDES

Mise en œuvre du Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2012-2015 dans le domaine de la santéD’énormes efforts consentis pour des résultats efficients

Intervention du Chef de l'Etat , à l'ouverture de laTable ronde sur le PDES à Paris

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Page 8 novembre 2013 Sahel Dimanche

Dossier

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La mobilisation des ressources est uneétape décisive de la mise en œuvre duPlan de Développement Economique et

Social (PDES) dont le coût global du Pland'Actions Prioritaires, adopté en septembre2012, est estimé à 5421 milliards de FCFA.C’est pourquoi le gouvernement a organiséune importante table-ronde en novembre2013, à Paris, pour présenter le plan d’ac-tions du PDES, son coût et ses orientationsafin de susciter l’adhésion des partenairesdans sa mise en œuvre. Cette rencontre deParis a, on se rappelle, donné des fruits, carbeaucoup de partenaires ont fait des an-nonces de financements importants. D’unmontant d’environ 2418,4 milliards de FCFA,ces annonces de financements qui comblententièrement l'écart de financement présentéau forum, émanent de plusieurs partenairesde notre pays.Le premier rapport annuel de mise en œuvredu PDES 2012-2015 a cité la commission del’UEMOA, l’Allemagne, la France, la Belgique,la BIDC, la Banque mondiale, la BAD, la BID,le Danemark, l’Espagne, World vision, l’UnionEuropéenne, la Suisse, le Système des Na-tions Unies, l’OCI, l’Italie, le FMI, la BOAD, leGroupe de coordination arabe (OFID, Fondskoweitien pour le développement et BADEA),le Fonds saoudien de développement. L’après-Paris a été marqué par la poursuitedes négociations avec les partenaires ayantdéjà fait des annonces de financements. Cequi a permis au gouvernement de signer plu-sieurs conventions de financement des diffé-rents programmes du PDES. Lesnégociations engagées par le Ministère encharge du Plan ont abouti, selon la mêmesource, à la signature et/ou à l'approbation decadres stratégiques avec la Banque Islamiquede Développement, la Banque Africaine deDéveloppement et la Banque Mondiale. ‘’Des

conventions spécifiques de financements sontégalement signées avec notamment lesagences du Système des Nations Unies(UNDAF 2014-2018), l'Agence Française deDéveloppement, l'Union Européenne, laBanque Ouest Africaine de Développement,la Banque d'Investissement et de Développe-ment de la CEDEAO, l'USAID et la sociétéAREVA’’, a-telle ajouté.Aussi, un accord cadre a été également signéavec la Chine, et les différents départementsministériels ont engagé le processus de pré-paration et/ou de mise à jour de leurs pro-grammes.Le rapport souligne également un effort im-portant fourni pour la concrétisation d'un cer-tain nombre de projets de valorisation dupotentiel minier et dans les domaines des in-frastructures. C’est ainsi que dans le cadre duprolongement de la boucle ferroviaire, le do-

cument relève la mise en place du comité depilotage, l'organisation de la table ronde pourle financement de la Boucle ferroviaire, la mo-bilisation de l'appui financier de l'UEMOA pourla mise en place du secrétariat permanent etl'organisation de plusieurs réunions de hautniveau auprès des partenaires. ‘’Ces actionscontribuent à la réalisation de l'objectif demise en œuvre d'une nouvelle politique detransport qui prend en compte la combinaisondes modes et la diversification des offres detransport’’.Le rapport a aussi évoqué le domaine de ladiversification minière où il a noté la rechercheet l'obtention des financements auprès de laBanque Mondiale, du PNUD et de la BADpour le renforcement des capacités des ac-teurs en charge du secteur et l'appui à la miseen œuvre des réformes.Dans le cadre du désenclavement interne et

externe, des requêtes introduites ont permisla mobilisation de financement pour les infra-structures routières d’Arlit-Assamaka, Filin-gué-Tahoua (loti),Maradi-Madarounfa-Frontière Nigeria, Nia-mey-Namaro, Zinder-Magaria-frontière du Ni-geria ainsi que la rénovation du salon del'Aéroport Diori Hamani de Niamey.S’agissant de la stimulation de la productionet de l'utilisation de l'énergie, le rapport qui in-dique ‘’qu’un soutien important a été fournipour la mobilisation des ressources en vuede la construction de la centrale thermiquede Gorou Banda et de la ligne SORAZ-Zinder-Maradi-Malbaza auprès des partenaires res-pectifs’’, précise également que ‘’le plaidoyerauprès des bailleurs a permis de boucler le fi-nancement du Barrage de Kandadji’’.En somme, d’après le premier rapport annuelde mise en œuvre du PDES 2012-2015, ‘’lesefforts de mobilisation se sont accrus en2012. Le montant des conventions est passéde 323 milliards de FCFA à 781 milliards entre2011 et 2012’’.Au total, près de 1364,5 milliards de francsCFA ont été mobilisés sur la période 2012 àjuillet 2013 auprès des différents partenairesbilatéraux et multilatéraux, à travers l'instruc-tion et la signature de plusieurs accords etconventions de financement, indique le rap-port qui précise qu’entre 2012 et juillet 2013,le montant total des conventions signées estde 409 milliards de CFA.Concernant l'aide non remboursable, elle re-présente, selon la même source, près de 44%du montant total des ressources mobilisées,tandis que les ressources mobilisées auprèsde la population sont d’environ 46 000 FCFApar habitant en 2012.

Idé Fatouma

Dans le Plan d’actions prioritaires duProgramme de Développement Eco-nomique et Social adopté le 21 sep-

tembre 2012, figure en bonne placel’hydraulique qui constitue un des volets del’axe 5, et également une partie intégrante del’axe 3 relatif à la sécurité alimentaire et audéveloppement agricole durable. En effet,c’est un truisme de dire que l’eau, c’est lasource de la vie, et que sans eau, il n’y auraitni règne animal ni règne végétal. C’est pourquoi, selon les données fourniespar le premier rapport annuel de mise enœuvre du Plan de Développement Econo-mique et Social 2012-2015, le Programmed’Investissement Prioritaire prévoit d’investirdans ce secteur la coquette somme 350.000millions de francs CFA sur quatre ans, soit de2012 à 2015, répartis comme suit : 31 904millions en 2012 ; 82 269 millions en 2013 ;172 861 millions en 2014 ; et 62 966 millionsen 2015. Il s’agit d’accroitre la desserte en eau potabledes populations et d’augmenter les superfi-cies des plans d’eau destinés à la piscicultureet aux cultures irriguées. Aussi, plusieurs po-litiques et stratégies sectorielles ont été éla-borées et leur mise en œuvre amorcée. Ils’agit notamment du Programme nationald’alimentation d’eau potable et d’Assainisse-ment (PANAEPA) ; du schéma directeur pourla gestion des ressources en eau ; de la stra-tégie de l’Initiative 3N pour la sécurité alimen-taire et le développement agricole ; de lapolitique et stratégie pour l’eau et l’assainis-sement ; des lettres de politique sectorielle del’hydraulique rurale et de la politique secto-rielle de l’hydraulique. Dans le domaine de l'hydraulique et de l'as-sainissement, le PDES s'inscrit dans la miseen œuvre des orientations stratégiques du

Programme de Renaissance etdu Programme National d'Alimen-tation en Eau Potable et d'Assai-nissement 2011-2015. Troisprogrammes sont retenus dans lePDES, à savoir l’approvisionne-ment en eau potable des popula-tions, l’assainissement de base etla gestion intégrée des res-sources en eau.Dans ce cadre, plusieurs réalisa-tions ont été enregistrées. Lepremier rapport annuel de miseen œuvre du PDS 2012-2015 faitétat de 2144 nouveaux pointsd'eau modernes (PEM) en milieurural, dont 241 puits cimentés vil-lageois; 58 puits cimentés pasto-raux; 423 forages équipés depompes à motricité humaines; 10postes d'eau autonomes; 131mini adductions d'eau potable‘’pour un village’’; et 56 mini ad-ductions d'eau potable ‘’multi vil-lages’’.En outre, 29 puits cimentés villa-geois, 27 puits cimentés pasto-raux, 56 forages équipés depompes à motricité humaine, 1mini adduction d'eau potable multivillages et 7 stations de pompages pastoralesont été réhabilités.Grâce à la réalisation de ces 2.144 équiva-lents points d'eau modernes en milieu ruralpour un objectif de 3.000 en 2012, et à la ré-habilitation de 684 points d'eau modernesexistants en milieu rural pour un objectif de1.875, le taux de couverture des besoins eneau potable des populations en milieu ruralest passé de 66,48% % en 2011, à 69,12%en 2012.

En ce qui concerne le milieu urbain, la qualitéde la desserte en eau potable a égalementété améliorée grâce aux progrès réalisés, no-tamment dans l'optimisation des réseaux desAdductions d’Eau Potable des localitésconcédés à la Société du Patrimoine desEaux du Niger (SPEN). On peut retenir laconstruction de 2 réservoirs d'eau de 2000 m3et 1000 m3 à Niamey 2000 et au quartier Aéroport; la pose de 541,7 km de conduites(refoulement et distribution) ; la réalisation de18 064 branchements sociaux et l'installation

de 537 bornes fontaines. A cela s’ajoutent 2stations dont 1 de pompage et 1 de reprised'eau, ainsi que 2 centres intégrés au périmè-tre concédé à la SPEN. Le taux de desserte en eau potable au niveaunational est passé de 72,71 % en 2011 à73,78% en 2012. Au regard de ces différentsindicateurs du secteur, on constate que la si-tuation en matière de couverture et de des-serte en eau s’est nettement améliorée,nonobstant un écart négatif relatif à la réhabi-litation des PEM existants, dû à des pannesmoindres, au niveau des mini-AEP particuliè-rement.Le seul couac dans cette vaste entreprise del’amélioration de la desserte en eau potabledes populations et d’augmentation des super-ficies des plans d’eau, c’est l’arrêt des travauxdu barrage de Kandadji, dû à l'incapacité del'entreprise adjudicataire à respecter lesclauses contractuelles et à réaliser les tra-vaux. Néanmoins, selon le haut Commissaire àl’Aménagement de la Vallée du Niger, M.Amadou Harouna, le Niger compte lancer lapré-qualification au mois de décembre pro-chain, et les travaux préparatoires du barragede Kandadji débuteront Inchah Allah en février2014. C’est dans cette optique que s’est tenue, le30 octobre dernier, une réunion des bailleursde fonds pour le financement du Barrage deKandadji. Cette réunion technique s’est atte-lée à faire le point des conclusions de l’audittechnique financé par la Banque Islamique deDéveloppement (BID), à présenter l’étatd’avancement des travaux des différentesphases, à évaluer le niveau d’exécution desdifférentes phases et enfin à définir les condi-tions du bouclage de financement du Barrage.

Tchirgni Maïmouna

Mobilisation des ressources Près de 1364,5 milliards de francs CFA mobilisés de 2012 à juillet 2013

De l’eau potable pour tous

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Volet HydrauliqueNette amélioration de la desserte en eau potable

Le Chef de l’Etat avec les partenaires au développement

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Notre pays a été déclaré éligible auMillénium Challenge Corporation(MCC) grâce en partie aux efforts

fournis en matière de protection de l’envi-ronnement et de développement durable.Cette admission au MCC est le fruit des ef-forts déployés par le Niger en matière de ré-cupération des terres dégradées, dereboisement et d’agroforesterie. L’augmentation de la superficie des airesprotégées en a aussi été un facteur très im-portant. En effet, le classement, en 2012,du Massif de Termitt et de Tintoumma, afait passer la superficie des aires protégéesde notre pays de 8,410 millions d’hectaresà 18,110 millions d’hectares, soit de 6,6 %à 14,29 % de la superficie du territoire na-tional. Le seuil souhaité pour cet indicateurenvironnemental dans le cadre de l’atteintedes Objectifs du Millénaire pour le Déve-loppement des Nations-Unies se situe dansl’intervalle de 10 à 12 %, seuil que le Nigera même dépassé. Au Niger, les produits et sous-produits fo-restiers jouent des rôles socioéconomiquesdéterminants, tant en milieu rural que dansles centres urbains. En effet, en temps nor-mal comme en temps de crise alimentaire,les ménages nigériens intègrent de plus enplus les feuilles et fruits de plusieurs es-pèces forestières dans leur régime alimen-taire. Ainsi, des 2.143 espèces de labiodiversité végétale inventoriées, 468 es-pèces, soit 21,8%, sont exploitées dans lesdomaines variés, comme l'alimentation, lasanté, l'habitat, l'artisanat, la culture, le petitoutillage agricole, etc. Il est aussi établi queles arbres et les forêts contribuent à hau-

teur de 25 à 30% à l’alimentation du chep-tel. Par ailleurs, les forêts constituent desréserves pastorales stratégiques et desaires de parcage des animaux, notammentpendant la saison des cultures. La protection de l’environnement est uneœuvre de longue haleine et notre paysmène, depuis plusieurs décennies, de mul-tiples actions de lutte contre la désertifica-tion, de conservation et de réhabilitationdes écosystèmes naturels. Au titre de cesactions, on peut citer entre autres: la récu-pération des terres et le reboisement à desfins agro-sylvo-pastorales ; la lutte contrel’ensablement ; les mises en défens ; lalutte contre les feux de brousse ; l’aména-gement et la gestion des forêts ; la luttecontre les adventices aquatiques et terres-tres ; la pêche ; la création et l’aménage-ment des aires protégées de faune ; la luttecontre les pollutions et nuisances ; l’amélio-ration du cadre législatif et règlementaire ;la protection de la nature ; le renforcementdes capacités des services et des autresacteurs, etc..Depuis plusieurs décennies de multiplesactions de lutte contre la désertification, deconservation et de réhabilitation des éco-systèmes naturels ont été entreprises. Plu-sieurs réalisations physiques ont été faitesd’avril 2011 au 30 juin 2013 dans le do-maine de l’environnement. Il s’agit notam-ment de la récupération de 172 182 ha deterres dégradées ; la fixation de 25 679 hade dunes ; l’ouverture de 52 437 km depare-feux ; la production de 21 407 991plants forestiers ; le reboisement de 78 638ha ; la lutte contre les adventices aqua-

tiques et terrestres sur 9 074 ha ; l’empois-sonnement de 193 mares ; le classementde la Réserve Nationale Naturelle de Termitt-Tintouma d’une superficie de9.700.000 ha.Ces réalisations, au-delà de leurs impactsau plan environnemental, ont permis decréer 87 144 emplois ruraux temporaires de6 mois, de générer des revenus d’environ30 milliards de FCFA pour les populationssous forme de main d’œuvre locale, et decontribuer ainsi à l’amélioration de la sécu-rité alimentaire.En matière d’environnement, les impacts nesont perceptibles qu’à moyen et longtermes, tant sur le plan physique que sur

les plans socio-économique et comporte-mental. D’importants efforts ont été consen-tis surtout au cours de ces trois dernièresdécennies. Ces efforts ont eu des impactscertains sur le milieu physique, notammentle reverdissement du paysage et la conser-vation des ressources naturelles. L’impactdes actions de traitement des bassins ver-sants du Fleuve Niger menées au coursdes trente (30) dernières années ont permisde sauvegarder cette importante ressourceet de lui éviter ainsi le sort du Lac Tchad quia perdu plus de 90 % de sa superficie enl’espace d’une quarantaine d’années.

Oumarou Moussa

Le secteur de l’éducation constituel’axe 5 du Programme de Développe-ment Economique et Social (PDES).

Et dès son accession à la magistrature su-prême de notre pays, le Chef de l’Etat s’estengagé à consacrer 25% du budget natio-nal à ce secteur. Aujourd’hui, les résultatssont là. Indépendamment des rapports ad-ministratifs, il suffit de faire un tour dans nosécoles aussi bien dans la capitale qu’à l’in-térieur du pays, pour mesurer l’effortconsenti par les pouvoirs publics, notam-ment en matière d’infrastructures.Et la tendance est en train de s’inverserpetit à petit, les classes en matériaux défi-nitifs remplacent progressivement les in-nombrables paillotes incommodes. A titreillustratif, et pour la seule année 2012, 452classes du préscolaire et des cycles debase 1 et 2 sont entièrement construites etéquipées. 2528 autres salles sont enconstruction et l’Etat procède à l’équipe-ment de 3000 autres d’après les statis-tiques de la Direction des Etudes et de laProgrammation (DEP) du Ministère de l’En-seignement Primaire, de l’Alphabétisation,de la Promotion des Langues Nationales etde l’Education Civique (ME/A/PLN/EC).A côté de cet effort d’équipement, l’Etat aprocédé au recrutement de personnel.Ainsi, il ressort du rapport de laDEP/ME/A/PLN/EC, pour la seule année2012, que quelque 93 éducateurs et 255animateurs du préscolaire, 5000 ensei-gnants contractuels de cycle de base 1,1000 enseignants contractuels de cycle debase 2, ont été recrutés. Il faut ajouter,d’après la même source, l’ouverture de1350 centres d’alphabétisation (en carac-tères latins) et 70 autres centres en arabeet ajami. Dans la même année, 3540 ensei-gnants, 245 animateurs du préscolairessont en formation dans les écoles nor-males. Et dans le but de rendre plus inclusifs notre

système éducatif, 50 professeurs de col-lèges et 50 autres du Lycée ont suivi uneformation pour l’accueil des enfants en si-tuation de handicap, tandis 180 autres en-seignants ont subi une formation enapproche genre. En outre, 60.051 ensei-gnants de base 1 sont suivi une formationcontinue à travers les CAPED. Les mêmesefforts sont consentis dans le domaine del’acquisition du matériel scolaire. On peutretenir à titre indicatif l’acquisition de200.000 livrets du préscolaire, 1.410.000

manuels d’élèves et 24.000 guides de maî-tres de mathématiques, 720.000 manuelset 18.000 guides de lecture, 31.484.494 ca-hiers. Et pour faciliter le suivi et l’encadre-ment, le ministère a acquis 60 motos crosset 44 véhicules d’après la DEP du Ministèreen charge de l’Enseignement primaire. Le Premier rapport annuel de mise enœuvre du 2012-2015, publié par le Minis-tère du Plan de l’Aménagement du Terri-

toire et du Développement Communautaire,donne une vision plus globale des réalisa-tions et des progrès enregistrés ces der-nières années. Les investissements ainsiréalisés ont permis d’améliorer les indica-teurs scolaires. Ainsi pour l’enseignementformel de base 1, le taux brut de préscola-risation est passé de 5,7% en 2011à 6,3%en 2012. Le Taux Brut de Scolarisation(TBS) a connu une amélioration substan-tielle entre 2011 et 2012, passant de 76,1%à 79,2%. Le taux brut de scolarisation des

filles est passé de 67,3% en 2011 à 70,7%en 2012, niveau légèrement inférieur à lacible de 2012 qui est de 71%. Le tauxd'achèvement du cycle de base 1 est passéde 51,2% en 2011 à 55,8% en 2012 dépas-sant largement la cible, alors que dans lecycle moyen, il est passé de 2,4% en 2009-2010 à 3,70% en 2012-2013. Le tauxd'achèvement de base 1 (TAP) filles est de47,7% en 2012.

S’agissant de l’enseignement moyen, le 1errapport de mise en œuvre fait ressortir laréalisation de 193 salles de classe, la réha-bilitation de 163 autres, la construction de10 blocs administratifs; 6 bibliothèques/bu-reaux et 45 systèmes d'électrification. Enmatière d'équipement des infrastructures,on retient l'acquisition de 3157 tables bancset la réhabilitation de 6000 autres. Le tauxbrut de scolarisation est passé de 4,10% en2010-2011 à 5,45% en 2012-2013 et le tauxd'achèvement est passé de 2,4% en 2009-2010 à 3,70% en 2012-2013.Au plan de l’alphabétisation le 1er rapportsouligne l’ouverture de 1816 centres d'al-phabétisation en caractères latins (zonessédentaires, nomades et péri urbaines)fonctionnels sur 2461 prévus; 38 centressur 150 prévus ouverts pour les caractèresarabes harmonisés (Ajami). En outre, 135centres ont été créés sur 120 prévus auprofit des membres des COGES, soit untaux de réalisation de 112%. Au plan de l’Enseignement supérieur, l’Etata mis en œuvre un important programmede constructions et de réhabilitation desalles de cours, d'amphithéâtres, de labo-ratoires, de bibliothèques, de dortoirs, desalles informatiques et infrastructures spor-tives et culturelles, ainsi qu’un soutien auxétudiants dans les quatre (4) universités pu-bliques (Niamey, Maradi, Tahoua et Zinder).Au plan de la formation professionnelle, leseffectifs de l'enseignement professionnelsont passés de 10.951 en 2008/2009 à22.755 en 2011/2012. Le taux de réussiteau CAP est passé à 59,69% en 2012 contre52,76% en 2011, celui de réussite au BEPest passé à 58,29% en 2012 contre 54,59%en 2011. Il faut en outre ajouter la créationde 2 centres à Téra et à Say ; la construc-tion de 24 salles de classe et 4 blocs admi-nistratifs à Doutchi, Tahoua, Téra et Zinder;l’équipement des lycées de Doutchi, Téra,Agadez, Diffa, Zinder et Tahoua et l'équipe-ment de 3 centres régionaux de Niamey(CFPP, CTK, CFPT Koira), et enfin la dota-tion en fournitures et l’équipement de 80CFDC.

Siradji Sanda

Restauration et préservation de l’environnementDes résultats palpables en matière de conservation et de réhabilitation des écosystèmes naturels

Fixation des dunes

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EducationDes progrès réels

Le développement passe par l’Education des enfants

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Message

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Le cabinet COSEF recherche pour le compte d’un projet d’un bureau deCoopération Internationale, le personnel ci-dessous pour servir au niveaude son bureau de Niamey et de son Antenne de Tillabéry.

I. Deux (02) Ingénieurs Agronomes (Niamey & Tillabéry)1.1 Responsabilités et tâches Sous l’autorité du Coordonnateur ou du Responsable Régional d’Antenneet en collaboration avec le spécialiste en suivi évaluation du projet,l’Ingénieur Agronome aura pour mission, la supervision des activités dansdomaine de compétences, notamment la mise en œuvre des activitésvisant à améliorer le système de gestion des risques et catastrophes autour du fleuve Niger. Dans ce cadre, il est chargé d’assurer les tâchessuivantes :• Représenter les intérêts du projet vis à vis des partenaires intervenantdans le secteur ; • Assurer le suivi de projet avec des visités régulières sur le terrain ;• Procéder à l’évaluation des risques et catastrophes ;• Développer des plans /stratégies de préparation, formation en sauvetageà base communautaire;• Développer des systèmes d’alarme précoce et de sensibilisation descommunautés;• Développer des réseaux des relations avec les institutionsgouvernementales et les projets partenaires ;• Sensibiliser les communautés locales sur la protection de leurenvironnement ; • S’assurer que les procédures techniques sont respectées et les ressourcesdu bailleur des fonds sont bien utilisées ;• Entretenir un dialogue permanent avec les communautés bénéficiaires duprojet ;• Faire des actions de renforcement des capacités à l’endroit descommunautés bénéficiaires ; • Assurer les activités de prospection dans le cadre du projet ;• Compiler les études et les travaux de synthèse et d’actualisationd’information ainsi que las rapports des consultants ;• Evaluer les approches techniques et assurer l’institution de leur mise enœuvre par le biais des consultants ;• Préparer et suivre les missions au niveau du bureau de Niamey/del’Antenne du projet à Tillabéry ; • Assurer la préparation des rapports finaux sur les travaux du projet ;• Contribuer au bon fonctionnement du projet.

1.2. Profil• Avoir un diplôme du niveau (BAC+5) en Agronomie, gestion desressources naturelles ou équivalent ;• Avoir une expérience en gestion/prévention des risques liés auxcatastrophes et des connaissances des concepts de base en adaptationaux changements climatiques;• Avoir au moins une expérience professionnelle de cinq (5) ans dansles projets (planification, exécution, monitorage/évaluation) ou programmesde développement intervenant dans le domaine de la gestion des risqueet catastrophes naturelles et dans le domaine de la coopérationInternationales ainsi que dans le secteur agricole au niveau interrégionalet, notamment au Niger ;• Parler couramment les langues de la région du fleuve Niger (Djema & Haoussa);• Avoir l’esprit d’équipe, le sens de responsabilité et les capacités à gérerdes conflits.

II. Deux (02) Ingénieurs Génie Civil (Niamey & Tillabéry)2.1. Responsabilités et tâches Sous l’autorité du Coordonnateur ou du Responsable Régional d’Antenneet en collaboration avec le spécialiste en suivi évaluation du projet,l’Ingénieur génie civil aura pour mission, la supervision des activités dansson domaine de compétences, notamment garantir l’intégrité techniquedes projets mis en œuvre dans le domaine de la gestion des risques etcatastrophes au tour du fleuve Niger. Dans ce cadre, il est chargé d’assurerles tâches suivantes: • Superviser et de suivre les travaux réalisés ;• Assurer la maîtrise d’œuvre et maîtrise d’ouvrage des projets ;• Vérifier la conformité de l’exécution technique des marchés ;• Identifier les points devant faire l’objet de réserve ;• Conduire les travaux sur les chantiers de la structure ;• Suivre les travaux réalisés par les principaux partenaires et les tiers ;• Contrôler et suivre le programme de renouvellement contractuel despartenaires ;• Examiner les dossiers des travaux soumis par les promoteurs et lesagences d’exécution ;• Examiner les lotissements ;• Effectuer les levés topographiques ;• Elaborer les rapports périodiques de missions sur les contrôles effectués ;• Elaborer et mettre à jour les plans et schémas.

2.2. Profil- Avoir un diplôme du niveau (BAC + 5) en Iingénierie Génie Civil, GénieRural, ou équivalant ;- Avoir une expérience professionnelle de cinq (5) ans minimum dans lesuivi de l’exécution des travaux au sein d’un projet ;- Maitrise de l’outil informatique : Word, Excel, MS Project, tout autre logicielcomme Auto-Cad, serait un atout ;- Avoir une expérience en contrôle de travaux, suivi de chantier, bureaud’études, serait également un atout ;- Etre rigoureux, méthodique et apte à travailler en équipe avec une grandecapacité d’anticipation;- Parler couramment les langues de la région du fleuve Niger (Djema &Haoussa).

III. Deux (02) Spécialistes en Sensibilisation, Mobilisation etVulgarisation (Niamey & Tillabéry)3.1. Responsabilités et tâches

Sous l’autorité du Coordonnateur ou du Responsable Régional d’Antenneet en collaboration avec le spécialiste en suivi évaluation du projet, lespécialiste en sensibilisation, mobilisation et vulgarisation aura pourmission, la supervision des activités dans son domaine de compétences,notamment la mise en place d’un dispositif d’animation et de communicationdes actions de projet. Dans ce cadre, il est chargé d’assurer les tâchessuivantes :• Assurer l’accompagnement, la concertation et l’harmonisation desinterventions des prestataires du projet ;• Faciliter l’utilisation des animatrices du MDS, en cas de besoin des ONGprestataires selon les procédures clairement définies ;• Etudier et valider en collaboration avec les acteurs du projet lespropositions motivées des zones d’accompagnent ;• Sélectionner et valider des offres de formation pour les groupements(appel d’offre technique) ;• Participer à la mise en œuvre des activités de formations de groupementset de recherche –action paysanne ;• Préparer les prévisions budgétaires pour ce volet ;• Appuyer et assurer le suivi des réalisations du projet et animateurs MDSassociés.et élaborer une grille d’évaluation ;• Faciliter et maintenir l’assurance et le maintien de la cohésion du volet avecles acteurs externes au projet ;• Préparer l’évaluation participative des résultats et de l’impact ;• Appuyer la capitalisation des acquis du volet.

3.2. Profil• Avoir un diplôme supérieur du niveau (BAC + 5 ans) en Sciencesd’Animation, Sciences sociales, Agro-Sociologie ou un diplôme équivalent;• Avoir une expérience pertinente en développement rural participatif etsensibilisation;• Avoir une expérience en animation et vulgarisation des actions d’un projetou programme ;• Avoir des connaissances en pédagogies participative ;• Avoir des connaissances de la région du fleuve Niger (parler courammentle Djema et Haoussa et le français);• Avoir le sens d’organisation et de planification du travail ;• Pouvoir travailler au sein d’une équipe multidisciplinaire ;• Avoir une capacité de rédaction ou d’’élaboration de notes techniques(rapports et autres documents) ;• Avoir une expérience en milieu associatif ;• Etre capable de mener une communication et une négociation en milieurural avec différents acteurs et notamment les acteurs de bases etassociatifs;• Etre disponible et apte à effectuer de fréquents déplacements dans lazone d’intervention ;• Etre capable de travailler sous-pression et avoir des connaissances del’outil informatique ;• Avoir au moins un permis de conduire auto.

IV. Un (01) Spécialiste en Suivi Evaluation (à Niamey)4.1. Responsabilités et tâchesSous l’autorité du Coordonnateur, le spécialiste en Suivi Evaluation aurapour mission, la supervision des activités dans son domaine decompétence au niveau du projet. Dans ce cadre, il est chargé d’assurerles tâches suivantes :• Contribuer d’une façon substantielle à l’amélioration continue du systèmeSuivi Evaluation des réalisations et des résultats du programme régionalconformément à la planification cadre (plan d’opération) et du projet engénéral ; • Appuyer la mise à jour permanente des indicateurs de processus, de leurssources de vérification, en collaboration avec l’unité de coordination duprojet, l’équipe technique et des consultants à cour terme ;• Elaborer des fiches de suivi et de collecte d’informations en collaborationavec les membres de l’équipe régionale et de concert avec l’unité suivi-évaluation et communication ;• Organiser la collecte des informations et de données à des différentsniveaux (national, régional, local) en lien avec le programme régional selonune périodicité adaptée ;• Créer les bases de données et assurer leur mise à jour régulière ;• Assurer et organiser la saisie de données et d’informations à traiter dansle système de Suivi Evaluation ;• Dépouiller et analyser les informations et formuler des recommandationspour la suite des actions ;• Etudier et faire des analyses comparatives des réalisations et des résultats;• Participer à la préparation et la réalisation des missions de supervision etde la revue annuelle du programme ;• Elaborer des rapports de synthèse de Suivi Evaluation de réalisations etdes résultats ; • Conduire le processus de suivi d’impact de projet en collaboration avectous les acteurs ;• Assister à la formulation des Termes De Référence pour les consultants etassurer leur suivi ;• Assurer la capitalisation de résultats du système Suivi Evaluation etcontribuer à la prise en compte dans des systèmes et des réseaux de SuiviEvaluation au niveau national en collaboration avec le dispositif global duprogramme ;• Assurer la sécurisation de toutes les données physiques et électroniquesdu système de Suivi Evaluation.

4.2. Profil • Avoir un diplôme du niveau (BAC+5) en Planification ou une expérienceprofessionnelle équivalente ;• Avoir au moins une expérience professionnelle de trois (3) ans au moinsdans les projets (planification, exécution, monitorage/évaluation) etprogrammes de développement intervenant dans le suivi évaluation deprogramme/projets de coopération au développement ;• Avoir une bonne connaissance des principes de recueil, d’analyse et dediffusion de données en milieu rural, notamment au moyen d’outils de basesde données ;

• Avoir des aptitudes organisationnelles et de formation dans le domained’expertise requise ;• Avoir un esprit d’équipe et faire preuve d’une capacité à communiquer avecdes collègues et interlocuteurs de niveaux socio-économiques différents ;• Avoir une bonne capacité d’analyse, de synthèse et de rédaction ;• Avoir la maîtrise des logiciels courants (traitement de textes, tableurs, etc.)et une bonne connaissance des logiciels de base de données estnécessaire;• Avoir une expérience pertinente dans la problématique du genre constitueun atout.

V. Un (01) Coordonnateur (à Niamey)5.1. Responsabilités et tâchesSous l’autorité du Comité de Supervision, le Coordonnateur est responsablede la Cellule de Coordination du Programme et coordonne le travail del’ensemble de l’équipe du Programme. Il aura pour tâches : • Assurer la coordination de l’ensemble des activités liées à la préparationet au suivi de l’exécution des projets ;• Procéder à l’élaboration et la publication des rapports périodiques de suiviet d’exécution physique et financière des programmes ;• Mettre à la disposition de l’Administration et du Comité de Supervision, desinformations qualitatives et quantitatives concernant les programmes ;• Rédiger des rapports sur les indicateurs de performance relatifs àl’exécution des programmes.

5.2. Profil • Avoir une formation minimale de (BAC + 5 ans) d’études supérieuresuniversitaires d’Ingénieur des Travaux Publics ou Génie Civil, titulaire d’undiplôme post universitaire en Planification de l’Economie ;• Avoir une expérience d’au moins de dix (10) ans dans la gestion des projetset/ou programmes ;• avoir une bonne connaissance du cadre de l’Administration Nigérienne ;• avoir une bonne connaissance du cadre de passations des marchés auNiger ;• avoir une bonne expérience des rapports avec des bailleurs de Fonds ;• avoir une bonne connaissance de l’outil informatique (traitement des textes,tableur, MS Project etc.) ;• Etre libre de tout engagement et être disponible immédiatement.

VI. Un (01) Assistant Technique Maraichage (à Agadez)6.1. Responsabilités et tâches Sous l’autorité hiérarchique du Responsable Régional d’Antenne, le titulairedu poste aura pour mission principale, d’assurer le pilotage technique desactivités d’irrigation et de production maraichère sur les sites de productiondans la zone d’intervention du programme. De façon spécifique, il (elle) estchargé (e) d’assurer les tâches suivantes :• Assurer l’application sur le terrain, et ce à travers les agents dedéveloppement et les prestataires de service (publics et privés), de toutesles techniques et technologies approuvées et adoptées au sein duprogramme ;• Participer à l’élaboration d’une démarche participative pour l’identificationdes sites de productions à appuyer par le programme et accompagner leprocessus d’identification des producteurs à appuyer ;• Appuyer l’identification et l’analyse des besoins en renforcement decapacité des différents acteurs exploitants des sites accompagnés par leprogramme (besoins technico-économiques des producteurs etproductrices) ;• Appuyer les prestataires de service privés et les services déconcentréstechniques de l’Etat dans la mise en œuvre des conseils techniques etéconomiques aux producteurs (technique de production, parcellaire, miseen place et entretien des pépinières, repiquages, protection des sites,compte d’exploitation…etc.) sur les sites pilotes ;• Analyser les systèmes d’irrigation au niveau des sites d’intervention(gestion de l’eau d’irrigation, canaux d’irrigation, parcellaires, sources d’eauutilisées, et systèmes d’exhaure, etc.) et proposer des solutionsd’amélioration ;• Appuyer le développement des activités maraichères durables, respectantl’environnement et prenant en compte les questions du changementclimatique ;• Elaborer sur la base des expériences réussies et ce en collaboration avecles prestataires de service et les autres membres de l’équipe, des boites àimages sur les bonnes pratiques en matière de conduite de l’irrigation et dela GRN;• Faciliter l’accès des producteurs aux intrants et petits matériels de qualitéet accompagner l’exécution et la recherche de solutions relatives auxcontraintes identifiées suite à l’analyse des systèmes de production auniveau des sites ;• Contribuer à l’identification, l’adaptation et la mise en œuvre desinnovations dans le domaine de la petite irrigation ;• Participer aux ateliers d’élaboration du plan d’opération, de planificationannuelle, aux présentations et autres séances d’informations sur les activitésdu programme;• Elaborer les rapports d’activités et contribuer à l’élaboration du rapportd’avancement périodique de la coordination régionale ;• Exécuter toutes tâches liées au poste que sa hiérarchie pourrait lui confier.

6.2. Profil• Etre titulaire d’une Maîtrise (BAC+4 ans ) en Agronomie, Agroéconomie,Génie Rural, Développement Rural, Irrigation ou tout autre diplôme similaireen Sciences d'Ingénierie;• Avoir une expérience professionnelle d’au moins cinq (5) ans de travailpratique dans les projets ou programmes de développement intervenantdans le domaine d’appui à la production agricole, dans le domaine dumaraichage et de la petite irrigation;• Avoir des bonnes aptitudes à la rédaction, à l’analyse, à la communicationet avoir l’esprit du travail en équipe et la capacité à travailler sous pression;• Avoir une parfaite maîtrise de la langue française et au moins une langue

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nationale de la région d’intervention ;• Etre disponible immédiatement.

VII. Un (01) Administrateur Comptable (à Niamey)7.1. Responsabilités et tâchesSous l’autorité du Chef de Projet, l’administrateur comptable aura pourmission, d’assurer le bon fonctionnement de la comptabilité du projetconformément aux procédures standard du bureau de coopération à traversnon seulement, l’exécution des tâches administratives du projet ; la gestiondes subventions locales et les contrats des prestataires et consultant duprojet mais aussi, la gestion des ressources humaines du projet et lagarantie du respect des prescriptions d’ordre financier et administratif. Dansce cadre, il (elle) est chargé (e) d’assurer les tâches suivantes :• Assurer l’organisation administrative et logistique des activités de projet(réunions, ateliers, etc.) ; • Surveiller la disponibilité des accessoires et des stocks, et procéder auxapprovisionnements conformément aux directives ; • Appuyer la mise à jour permanente des indicateurs de processus, de leurssources de vérification, en collaboration avec l’unité de coordination duprojet, l’équipe technique et des consultants à cour terme ;• Préparer les virements de fonds,• Piloter et contrôler mensuellement la gestion financière prévisionnelle etles dépenses du projet• Assurer la gestion financière (prélèvements de fonds, tenue du livre decaisse et comptes bancaires, traitement et saisie des justificatifs) etcomptable du projet et des antennes ;• Vérifier les décomptes de frais de voyage descollaborateurs/collaboratrices avant la présentation pour signature ausupérieur hiérarchique ;• Gérer les dossiers du personnel et élaborer les bulletins des salaires dupersonnel du programme ;• Gérer le planning des congés, des absences du personnel national etcollaborateur du programme;• Suivre l’élaboration et le renouvellement des contrats de travail dupersonnel ;• Planifier et organiser les entretiens annuels du personnel (élabore lecalendrier des entretiens)• Superviser les activités du personnel administratif et les sorties dupersonnel national ;• Etablir les états de paiements CNSS – IUTS ;• Assurer le remplissage des déclarations annuelles d’impôts ;• Exécuter toutes tâches liées au poste que sa hiérarchie pourrait lui confier.

7.2. Profil • Avoir un diplôme du niveau (BAC+4 ans) d’études supérieuresuniversitaires en comptabilité finances, sciences de gestion [MBA]) ou undiplôme équivalent ;• Avoir une expérience de trois (3) ans au minimum dans un poste degestionnaire ou administrateur comptable dans un projet ou programme ;• Avoir une bonne connaissance pratique de l’utilisation des technologies de

l’information et de la communication (logiciels correspondants ainsi quetéléphone, télécopie, courrier électronique, Internet) ainsi que desapplications informatiques (telles que MS Office);• Avoir des connaissances en allemand souhaitées;• Avoir une connaissance approfondie en gestion financière prévisionnelleet en comptabilité et une grande ; expérience en gestion et enadministration.

VIII. Une (01) Secrétaire Caissière (à Tillabéry)8.1. Responsabilités et tâches Sous la supervision de l’Administrateur Comptable, la Secrétaire Caissièreaura pour mission, d’assurer le bon fonctionnement du secrétariat et lagestion de la caisse du programme. Dans ce cadre, il est chargé d’assurerles tâches suivantes:• Assurer une bonne communication et transmission de l’information au seindu programme régional ;• Organiser et coordonner le planning du responsable ;• Gérer les appels téléphoniques (répondre au téléphone, vérifier les appels,les transférer ou les traiter); • Gérer le courrier entrant et sortant (courrier postal, télécopies, messagesélectroniques) ;• Apporter une assistance pour l’organisation d’événements et préparer ladocumentation de réunions/ateliers/séminaires au sein et en dehors duprojet ; • Assurer la préparation de programmes de visite, gérer le planning desdéplacements, organiser le transport des visiteurs/visiteuses faire lesréservations d’hôtels et l’achat de billets d’avion ; • Participer aux réunions d’équipe (ateliers internes et externes), préparerla documentation et rédiger les procès-verbaux ;• Gérer les opérations de la caisse et payer les frais des missionsconformément aux procédures en vigueur ;• Contrôler la conformité des factures et reçus aux procédures internes duprogramme et en assurer le traitement ;• Suivre de façon régulière les carnets de bord des véhicules et motos ;• Assurer le traitement des informations de manière confidentielle, enparticulier dans les domaines de l’administration et de la comptabilité ;• Assurer un bon accueil aux visiteurs, partenaires, collaborateurs/collaboratricesde projet et consultants en leur proposant des journaux, rafraîchissements) ;• Exécuter toutes tâches liées au poste que sa hiérarchie pourrait lui confier.

8.2. Profil• Avoir un diplôme du Niveau (BAC + 2 ans) en gestion comptabilité,secrétariat comptabilité ou administration;• Avoir une expérience d’au moins trois (3 ans) d’expérience à un poste desecrétaire caissière ou secrétaire comptable;• Avoir une bonne connaissance pratique de l’utilisation des technologies del’information et de la communication (logiciels correspondants ainsi quetéléphone, télécopie, courrier électronique, Internet) ainsi que desapplications informatiques (telles que MS Office).

IX. Deux (02) chauffeurs (à Tillabéry)9.1. Responsabilités et tâches

Sous la responsabilité hiérarchique du Responsable Administratif etFinancier le titulaire du poste aura pour mission d’assurer d’une manièresûre et responsable tous les déplacements professionnels et effectuer descourses pour le programme avec des véhicules de service. Dans ce cadre,il est chargé d’assurer les tâches suivantes :• Assurer avec le véhicule de service, le transport de personnes(collaborateurs/collaboratrices du programme, hôtes et visiteurs/visiteusesofficiels) et effectuer des courses pour compte du projet ;• Tenir le carnet de route de manière précise et consciencieuseconformément aux standards du bureau de coopération;• Assurer de façon régulière, l’entretien du véhicule ou des véhicules ;• Assurer la gestion des papiers des véhicules du projet et leur intégrité, latenue quotidienne du carnet de route et l’enregistrement de l’entretienmensuel ;• Signaler les besoins d’entretien et exécuter de petites réparations ;• Déclarer immédiatement toute implication dans un accident, tout dommageau véhicule du projet et toute détérioration ou vol des équipements duvéhicule ;• Utiliser toutes les sources d’information disponibles afin de se renseignersur l’état des routes, des itinéraires et localités accessibles, et échanger cesinformations avec d’autres chauffeurs du bureau de coopération ;• Exécuter toutes tâches liées au poste que sa hiérarchie pourrait lui confier.

9.2. Profil • Avoir un permis de conduire catégorie B depuis plus de 5 ans et un niveausecondaire au minimum ;• Avoir une expérience professionnelle de trois (3) ans dans l’exercice deprofession de chauffeur au sein d’un projet ;• Avoir une bonne Maîtrise du code de la route et des procédures en casd’accidents;• Avoir des connaissances de base et des compétences en mécanique auto;• Avoir une bonne connaissance de la langue française et des langueslocales ;• Avoir des connaissances de la région d’intervention du projet (Tillabéry);• Avoir fait une formation en mesures de sécurité et conduite à tenir dansles situations de conflit sera un atout ;• Etre présentable sur le plan attitude et la tenue vestimentaire ;• Etre disponible, disposer à travailler à des heures exceptionnelles et fairepreuve de motivation.

COMPOSITION ET LIEU DE DEPOT DES DOSSIERS DE CANDIDATURESLes dossiers de candidature comprenant : une lettre de motivation (précisantle poste et la localité), un curriculum vitae détaillé, des copies légalisées desdiplômes et des attestations de travail, une copie légalisée du permis deconduire pour le poste de chauffeur et toute pièce pouvant justifier l’aptitudeet l’expérience du candidat doivent être déposés au Cabinet COSEF sisà l’Immeuble UGAN Niamey, Rue du Kalley – Tel : 20 73 64 80 Email : [email protected] ou à l’Inspection du Travail de la Région deTillabéry ou d’Agadez selon le poste, au plus tard le vendredi 22novembre 2013 à 12 heures 30 minutes.

(NB : Les Candidatures Féminines sont vivement encouragées)

1. Le présent Avis d’Appel d’Offres est lancé sous l’autorité du Gouverneur de la Régionde Maradi dans le cadre de l’amélioration des conditions d’approvisionnement en eaupotable des populations rurales. Il a pour objet les travaux de réalisation de six (6) forages productifs dans la régionde Maradi, en un (1) seul lot.

2. COMPOSITION DES LOTS ET LOCALISATION

Les travaux objet de ce marché sont repartis en un (1) lot comme suit :

3. La participation à la concurrence est ouverte à toutes les personnes physiquesou morales ou groupements desdites personnes en règle vis-à-vis del’Administration (voir détails dans les instructions aux soumissionnaires) pour autantqu’elles ne soient pas sous le coup d’interdiction, de suspension, d’exclusion ou deliquidation des biens.

4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires etconsulter gratuitement le Dossier d’Appel d’Offres à la Direction Régionale del’Hydraulique de Maradi Tél. (227) 20 410 526 à compter du 30 /10 2013 à partir de 9h00 heure locale. Le délai prévisionnel d’exécution est de quatre (4) mois à compter de la date denotification de l’ordre de service de démarrage des travaux.

5. Tout candidat, intéressé par le présent avis, doit acquérir un jeu complet duDossier d’Appel d’Offres, auprès de la Direction Régionale de l’Hydraulique deMaradi Tél. (227) 20 410 526, moyennant paiement d’un montant non remboursablede deux cent mille francs (200.000) CFA.

6. En cas d’envoi par la poste ou tout autre mode de courrier, les frais y afférentssont à la charge de l’acheteur et le maître d’ouvrage ne peut être responsable de lanon réception du dossier par le candidat.

7. Les offres présentées en un (1) original et trois (3) copies, conformément auxInstructions aux Soumissionnaires, et accompagnées d’une garantie de soumissiond’un montant de 2 % du montant de la soumission , devront parvenir ou êtreremises à la Direction Régionale de l’Hydraulique de Maradi au plus tardle 27 /11/2013 à 9 heures. L’ouverture des plis sera faite le même jour 27/11/2013 à 10 heures locales dansles locaux de Direction Régionale de l’Hydraulique de Maradi en présence desreprésentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister.

Les offres reçues après le début de l’ouverture des enveloppes seront rejetées.

8. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour un délai d’unepériode de 120 jours, à compter de la date de remise des offres. Par décision motivée, l’administration se réserve le droit de ne donner aucune suiteà tout ou partie du présent appel d’offres.

LE SECRETAIRE GENERAL DE LA REGION DE MARADI

Marchés PublicsAVIS D’APPEL D’OFFRES

N°001/FE/DRH/BIE/2013

REPUBLIQUE DU NIGER REGION DE MARADI

GOUVERNORAT MARADI

(Suite de la page 17)

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Ecrits bahá’ísL'ordre dans le monde ne peut s'établir que par la conscience inébranlable de l'unité du genre humain, unevérité spirituelle confirmée par toutes les sciences humaines.L'anthropologie, la physiologie, la psychologie ne reconnaissent qu'une espèce humaine malgré ses variétésinfinies. La reconnaissance de cette vérité exige l'abandon de tous les préjugés de race, de classe, de cou-leur, de croyance, de nation, de sexe, de degré de civilisation matérielle, bref, de tout ce qui permet à certainsde se croire supérieurs à d'autres.L'acceptation de l'unité du genre humain est la condition fondamentale à la réorganisation et à l'administrationdu monde en tant qu'un seul pays, la patrie de l’humanité. L'acceptation universelle de ce principe spirituelest essentielle si l'on veut essayer, avec succès, d'établir la paix mondiale.

(Maison Universelle de Justice)

Téléphone 20 75 22 80 B.P. 12858 Niamey, [email protected]

Assistant(e) « Gestion de projets » : RÉFÉRENCE : EUCAP-NI-112013-AL12

Assistant(e) Administratif/ve Bureau Etat de droit :RÉFÉRENCE : EUCAP-NI-112013-AL17

La Mission européenne EUCAP SAHEL NIGERdont le siège est à Niamey lance un appel à candidatures

pour la sélection des agents locaux pour les postes ci-dessus.

L’appel à candidatures complet peut être retiré à l’adressesuivante :

(S’adresser au guichet d’accueil du lundi au vendredi de 08h30à 12h00 et de 14h30 à17h30)

Mission EUCAP SAHEL NIGERBoulevard Zamaganda

Quartier Plateau – Issa BériBP 13 708 Niamey, NIGER

Date limite pour la remise des dossiers de candidatures :

mardi 19 novembre 2013 à 12h00

En cas de nécessité, la Mission EUCAP SAHEL NIGER seréserve le droit d’annuler le présent appel à candidatures à toutmoment, sans justification ni dédommagement.

Mission EUCAPSAHEL NIGER

Appel à candidatures pour des postes de :

Une Société de la place recherche pourengagement immédiat pour ses bureaux à NiameyUn Assistant administratif, un Technicien demaintenance informatique, 2 agents commerciaux,une Secrétaire caissière et un Planton-Chauffeurayant les qualifications ci après :

Poste d’Assistant administratif- être titulaire d’un Bac + 3 ou +4 ou équivalent- une bonne connaissance Word, Excel etInternet- une expérience professionnelle au moins de 2 ans

Poste de Secrétaire caissière- Etre disponible immédiatement;- être titulaire au moins d’un BEP en comptabilité/secrétariat ou équivalent;- une maîtrise de Word, Excel et Internet;- une expérience professionnelle minimum de 2ans ou stages confirmés.

Poste de chauffeur planton- avoir un niveau d’études de la classe de 5ememinimum;- une expérience professionnelle minimum de 2ans ;- avoir une bonne connaissance de la ville deNiamey;- savoir conduire une moto et un véhicule léger- être titulaire d’un permis de conduire B.

Poste de Technicien de maintenance - être titulaire au moins d’un BTS enmaintenance informatique ;- Etre disponible immédiatement;- une maîtrise de Word, Excel et Internet;- une expérience professionnelle minimum de 2ans ou stages confirmés.

Les dossiers composés d’un acte de naissance,une lettre de motivation, un certificat de travail,un curriculum vitae détaillé avec photo, copiesdes diplômes et attestations de stages doiventêtre postés à la Boîte postale 12503 Niameyau plus tard le vendredi 30 novembre 2013 à 12h délai de rigueur.

Offre d’emploi

Nos Séminaires de Janvier 2014nAtelier des Responsables Commerciaux et Marketing : 20-24 Janvier; Abidjan

nEtats Financiers selon les Normes IAS/IFRS : 20-24 Janvier; Abidjan

nFonction Administrateur Réseaux : 20-31 Janvier; Lomé

n Principes de Management : 20-31 Janvier; Lomé

nBonnes Pratiques d'Evaluation du Personnel : 20-31 Janvier; Ouaga

nCompétences de l'Assistante Confirmée, Session 1 : 20-31 Janvier; Abidjan

nGRH : Bases de Données et Statistiques, Session 1 : 20-31 Janvier; Abidjan

nLes Nouvelles Réformes du Droit OHADA : 20-31 Janvier; Abidjan

nCulture Financière pour Responsables Non Financiers : 20-31 Janvier; Abidjan

nCOBIT 5: la mise en œuvre pratique : 27-31 Janvier; Lomé

nTechniques Informatisées d'Analyse de Données en Audit : 27-31 Janvier; Abidjan

Contact: Institut International de Management d’Abidjan (IMA),

Email : [email protected] ou [email protected],

Tél: (225)22477409/ 05058105, Fax: (225) 22.47.63.76

INSTITUT INTERNATIONAL DEMANAGEMENT D’ABIDJAN (IMA)

L’Association Nigérienne pour le Bien Etre Familial (ANBEF) partenairede la Fédération Internationale pour la Planification Familiale (IPPF) etd’autres Organismes Internationaux, intervient dans les domaines de laSanté, la Santé de la Reproduction et le VIH/SIDA à travers ses structuresmédicales, en appui aux actions de l’Etat du Niger.

L’ANBEF cherche pour recrutement immédiat un Cabinet d’audit pourla révision de son manuel de Procédures Administratives etFinancières.

Les termes de référence peuvent être retirés à son siège sis au Quartierplateau, face à l’ancien bureau de l’Ambassade du Canada.

Les offres doivent parvenir sous pli fermé à son siège au plus tard le vendredi 15 novembre 2013 à 13 h.

AVIS DE RECRUTEMENT D’UN CABINET

Le Ministre de l'Environnement, de la SalubritéUrbaine et du Développement Durable a leprofond regret d'annoncer le décès deMonsieur Hassane Harouna, Ingénieur desTechniques Forestières en instance dereclassement, Mle 50 291/S, décès survenu le11 octobre 2013 à l'Hôpital National de Niameydes suites d'une maladie.Né vers 1963 à Sona - Bellah (Tillabéri), feuHassane Harouna fut intégré dans le Cadre desEaux et Forêts le 1er octobre 1984 et mis à ladisposition du Ministère de l'Hydraulique et del'Environnement. L'intéressé est mis en positionde stage auprès de l'Université Fédéraled'Agriculture de Makurdi (Nigeria) où il obtint lediplôme d'Ingénieur en Pisciculture.Il servit successivement à la DirectionDépartementale de l'Environnement de Diffa, à la

Direction Départementale de l'Environnement deMaradi, au Projet Aquaculture Niamey, au Serviced'Arrondissement de l'Environnement de Gaya, àla Direction Départementale de l'Environnementde Tahoua, au Service Communal del'Environnement de Birni N’Konni et à l'InstitutPratique de Développement Rural (IPDR) deKollo, où la mort l'a surpris.Il laisse quatre (4) enfants.

Agent travailleur, consciencieux et dévoué, iljouissait de l'estime de ses supérieurshiérarchiques et de ses collègues de travail.Le Ministre de l'Environnement, de la SalubritéUrbaine et du Développement Durable au nomdu Gouvernement, de l'ensemble du personnelet à son nom propre présente sescondoléances les plus attristées à sa famille,ainsi qu'à ses parents, amis et connaissances.

Que Dieu l'accueille dans son paradiséternel, AMEN !

NECROLOGIE

Voir l’intégralité de notre calendrier annuel 2014 sur notresite www.ima-ci.com ou à www.cabinet-ima.blogspot.com

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1. Crédit IDA N° H855-NE (26.700.000DTS)2. FEM (5.5I8.000$US)3. Etat du NIGER (3.000.000$US)4. Bénéficiaires (2.000.000$US)

Le Gouvernement de la République du Niger, P/C du Ministère del'Agriculture a obtenu un Don de l'Association Internationale deDéveloppement (IDA), pour financer le coût du troisième projet auProgramme d'actions communautaires (PAC3), et se proposed'utiliser une partie des fonds pour régler des fournitures, travaux etservices devant être acquis dans le cadre de ce projet. Le Projet est conjointement fiancé par :-L'Association Internationale de Développement (IDA) : H 855-NE --Fond de l'Environnement Mondiale (FEM) : TF014700 –NE-L'Etat du Niger-Les Bénéficiaires

Le Programme d'actions communautaires (PAC3) phase IIIcomprend les composantes suivantes :-Composante A : Renforcement des capacités ;. -Composante B : Fonds d'investissement local ;-Composante C : Coordination, Gestion, Suivi et Evaluation etcommunication du Projet ;-Composante D : Intervention rapide en cas de crise.

Les marchés financés par l'Accord de Financement seront passésconformément aux procédures spécifiées dans les « Directives » : en matièrede prévention et de fraude du 15 octobre 2006 et revus en janvier 2011.

Les consultants seront choisis conformément aux dispositions desSections I et IV des «Directives: Sélection et Emploi de Consultantspar les Emprunteurs de la Banque mondiale », publiées en mai 2004et révisées en octobre 2006 et en janvier 2011.

Les avis relatifs aux différents marchés qui doivent être passésconformément aux procédures d'appel à la concurrenceinternationale de la Banque mondiale seront publiés, dès leurcommunication, dans Development Business, le site Web Nationalpour la publication des Appels d'Offres nationaux et internationaux,le Sahel Quotidien et le Sahel Dimanche.

Les soumissionnaires potentiels satisfaisant aux critères deprovenance et souhaitant figurer sur la liste des destinataires d'avis[de présélection/d'appel d'offres] dans le cadre des procéduresd'appel à la concurrence internationale ou ceux ayant besoin derenseignements complémentaires, devront s'adresser à l'adresseci-dessous :

Programme d'actions communautaires (PAC3) phase IIICellule Nationale de Coordination

B.P:12 946 - Kouara Kano - Rue KK4I - NiameyTél. :+227 20 37 27 17Fax:+227 20 37 4l 11

E-mail:[email protected]

AVIS GENERAL DE PASSATIONDES MARCHES

REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DE L'AGRICULTURE

Programme d'actions communautaires (PAC3) phase IIICellule Nationale de Coordination B.P 12 946 Niamey Tél.

:+227 20 37 27 17 Fax:+227 20 37 4l II

* Notez que l'attribution dépend de la réceptiondu financement des donateurs *

SOMMAIRECatholic Relief Services (CRS) vient de publierun appel à propositions à l’attention de la sociétécivile au Tchad, au Nigeria, en Inde, en Haïti, enGuinée, au Libéria et en Ouganda pour créer unréseau de la société civile nationale et / ourenforcer les capacités d'un réseau existant à:• S'engager dans le renforcement du système etdes processus de la vaccination et de la santé;• Influencer et dialoguer avec les gouvernementsnationaux et les partenaires de développement ;• Faire le lien des communautés avec dessystèmes de vaccination et de santé ;• Agir en tant que partenaires clés dans la miseen œuvre du Plan d'action mondial pour lesvaccins (GVAP) au niveau des pays et de lacommunauté.

ADMISSIBILITÉLes sous-bénéficiaires doivent être desorganisations de la société civile au Nigeretrépondre à tous ou la plupart des critères ci-dessous:• Participation au Comité national decoordination du secteur de la santé (CCSS) ouun organe équivalent ;• Expérience dans la mobilisation des réseauxd'ONG et de coordination des avis des OSC dansla planification du secteur de la santé nationale et

le dialogue sur les politiques sanitaires ;• Expérience dans le plaidoyer auprès des collectifsd’ONG partenaires à divers niveaux (Être focalisé surla vaccination; la santé maternelle, des nouveau-néset des enfants SMNE est un atout supplémentaire) ;• Participation à des activités de mobilisationsociale pour accroître la demande et remédieraux inégalités de vaccination ;• Expérience confirmée et forte capacité dans lasupervision de projet et la gestion financière(Expérience dans l'élaboration et le suivi d'un plande travail correspondant et mettre en œuvre desactivités en tant que sous-bénéficiaires) ;• Familiarité avec l'histoire et de l'application definancement GAVI/RSS dans le pays ;• Sensibilisation à l'introduction de nouveauxvaccins dans le pays et les idées de la façondont les OSC peuvent soutenir ce processus.

Les organisations de la société civile intéresséespar le présent appel, doivent entrer en contactavec CRS pour retirer le formulaire de laproposition auprès de : [email protected]

Les subventions sont pour un maximum de US$ 74.000par an et par bénéficiaire et couvrirontla période du 1 Janvier 2014 - 31 Décembre2015. Veuillez envoyer les demandes rempliesà [email protected] et [email protected] au plus tard le 25 novembre 2013

APPEL A PROPOSITIONSALLIANCE MONDIALE POUR LES VACCINS ET LA VACCINATION (GAVI)

PROJET RENFORCEMENT DE LA SOCIÉTÉ CIVILE 2013-14

1. ContexteLa Régie Administrative Chargée de laGestion de l'Assistance en Escale organise unconcours public pour choisir son logo. Le logo retenu figurera sur toute documentationimprimée, électronique ou vidéo concernant laRAE-NIGER.2. Condition de participation (tout publicintéressé)Le concours est ouvert à tout public intéressé.

3. Spécification du logoA travers le logo, il s'agit de trouver ungraphisme à même de refléter les missions dela Régie. Ainsi, le logo devra satisfaire auxcritères suivants :• Contenir un symbole matérialisant l'activitéd'assistance en escale ;• Se basant sur les critères de créativité etd'esthétique, le logo doit faire appel aupatriotisme et au civisme ;• Les couleurs nationales doivent clairementapparaître sur le logo ;• Le logo doit être simple et lisible, facilementrepérable et accrocheur pour les publicsconcernés (institutions étatiques, organisationsinternationales, médias, etc);• Le logo doit être facile à reproduire, adepteaux supports imprimés et électroniques et àtoutes les dimensions ;• Le logo doit être une œuvre originale.

4. Spécifications techniquesLes propositions de logo devront être fournies enformat imprimé et en clé USB accompagnéesd'une description du logo proposé.

5. Critère de sélectionUn jury composé de professionnels des artset des responsables de la RAE-NIGERstatuera sur les spécificités techniques et lapertinence des œuvres. 6. Sélection et prix aux lauréatsUn classement des œuvres sera effectuésuivant des critères prédéfinis et les œuvresretenues aux trois premières places serontprimées.• 1er prix : cinq cent mille (500.000 FCFA)francs CFA ;• Deuxième prix : deux cent cinquante mille(250.000 FCFA) francs CFA ;• Troisième prix : cent cinquante mille(150.000 FCFA) francs CFA.

7. Droits d'auteurLes œuvres retenues deviendront la propriétéexclusive de la RAE-NIGER.

8. Transmissions des œuvresII n'est exigé aucun frais pour le dépôt desdossiers, cependant les candidats sont tenusde faire parvenir leurs dossiers et les œuvresà partir du lundi 04 novembre au lundi 25novembre 2013 à 10 heures au siège de laRAE-NIGER, à l'Aéroport InternationalDiori Hamani de Niamey, BP: 1.006tél.: 20 73 21 33/34/35.

9. Proclamation des résultatsLes résultats du concours seront publiés àl'occasion d'une cérémonie solennelleorganisée par la RAE-NIEGER.

REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DES TRANSPORTS

Régie Administrative Chargée de la Gestion de l'Assistance en Escale (RAE-NIGER)Aéroport International Diori Hamani de Niamey

B.P: 1006, Niamey, Niger TEL: 20732133 - FAX: 20735866

Règlement du Concours de Logo

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Dossier

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Le Niger est un pays où plus de la moitié de lapopulation a moins de 15 ans. Le taux annueld’accroissement de la jeunesse sur la période

2001-2010 est estimé en moyenne à 3, 81% paran, alors que le chômage et le sous emploi, surtoutdes jeunes diplômés, constituent une préoccupa-tion fondamentale pour le développement socio-économique du pays. Dès lors, il va falloir adopterune démarche visant à résoudre la problématiquede l’emploi au Niger. Aussi, depuis l’installation desautorités de la 7ème République, le tableau del’emploi dans notre pays connait une améliorationsubstantielle, comme en témoignage la volonté po-litique clairement manifestée pour la prise encompte de la question de l’emploi parmi les priori-tés de la Déclaration de Politique Générale du Pre-mier ministre S.E Brigi Rafini et du Programmepour la Renaissance du Niger du Président de laRépublique.Dans le domaine de la santé, le bilan de l’exercice2012 fait ressortir que d’énormes efforts ont étéréalisés pour améliorer la disponibilité en res-sources humaines au niveau des structures desoins avec respectivement le recrutement de 1.178paramédicaux, 536 médecins et 226 agents auxi-liaires. Ce recrutement dans ce domaine prioritairea permis d’améliorer la couverture sanitaire dupays. C’est dire que des avancées sensibles ontété enregistrées en matière de valorisation du ca-

pital humain et de protection sociale. Le gouvernement a également mis l’accent sur l’ac-croissement des revenus et de l’emploi, le dévelop-pement de l’éducation, de l’enseignement et de laformation techniques et professionnels. C’est pour-quoi, dans le domaine de l’éducation, il a été re-cruté 5000 enseignants pour le cycle de base 1 ;1000 pour la base 2 ; 93 éducateurs et 255 anima-teurs au niveau du préscolaire. On note égalementla formation de 150 encadreurs pédagogiques surles approches viSant la construction des compé-tences ; 73 encadreurs des Ecoles Normales surles approches en vigueur ; 201 encadreurs desécoles normales en planification interdisciplinaireet 53 encadreurs des écoles normales en didac-tique de français etc. En matière d’insertion éco-nomique des jeunes, l’effet escompté est uneréduction considérable du sous-emploi des jeunes.C’est pourquoi, dans le cadre de la mise en œuvredu Plan de Développement Economique et Social,des programmes de promotion de l’emploi ont étémis en œuvre, une stratégie nationale de dévelop-pement de l’emploi des jeunes a été élaborée etvalidée ; on note également la création d’unebanque de données à travers les statistiques col-lectées sur les emplois permanents et temporaireset la réalisation d’une enquête sur l’emploi et le sec-teur informel. Les emplois créés sont en augmentation, et pas-

sent de 65 641 en 2011, dont 54 551 permanents,2949 temporaires et 333 auto-emplois privés, à 185506 en 2012, dont 27 935 permanents, 157 514temporaires et 57 auto-emplois. En outre, 12 228 emplois ont été créés à la Fonc-tion Publique avec une prédominance des recrute-ments dans les secteurs de l’éducation et de lasanté. De 2011 à juin 2013, 12.288 nouveaux agents ontété recrutés. Ces effectifs sont répartis entre le sec-teur de l’éducation et de la formation qui a bénéficiéde plus de la moitié avec 7031 agents ; le secteurde la santé avec 2635 agents ; le secteur de déve-loppement rural avec 1406 agents ; les régies fi-nancières avec 724 agents, et les autres secteursavec 492 agents. Les effectifs des agents de la

Fonction Publique sont passés de 40.565 agentsen 2011 à 48.206 agents en 2012, soit une aug-mentation de 18,84% en une année. Ces effectifssont répartis en 2011 entre les fonctionnaires pour39. 303 agents et les contractuels pour 1262agents ; en 2012, cette répartition a été de 46.863fonctionnaires contre 1343 contractuels.Dans le domaine touristique, on note une bonneperformance du secteur qui s’est matérialisé parune contribution majeure dans la création de la ri-chesse nationale, avec des emplois créés. Ces der-niers passent de 172 en 2011 à 322 en 2012, soitune progression de 33,6%.

Hassane Daouda

Le secteur de l’emploi (Suite dossier PDES)De milliers d’emplois créés dans le secteur public et parapublic

Une ONG de la place œuvrant dans lesdomaines de la Santé, la Santé de laReproduction et le VIH/SIDA à travers sesstructures médicales, en appui aux actions del’Etat du Niger cherche pour recrutement un(une) Directeur(trice) des Affaires Administrativeset Financières pour son Siège à Niamey.

Titre du poste : Directeur (trice) du DépartementAdministration et FinancesSuperviseur immédiat : Directeur ExécutifDurée du Contrat : Le contrat sera d’unedurée déterminée d’un (1) an renouvelable

I. Responsabilités et tâches principalesSous la responsabilité du Directeur Exécutif,Directeur(trice) des Affaires Administrativeset Financières sera chargé(e) de.

Attributions • Planifier, organiser, diriger, superviser etcoordonner les fonctions et activitésconcernant: la gestion du personnel, lesfinances, les achats, les magasins, lesfournitures et les services généraux.• S’assurer que les règles et procéduresAdministratives et financières adoptées parl’Association sont conformes aux lois etrèglements du pays et des bailleurs.• Veiller à ce que des rapports périodiquesd’évaluation de la performance du personnelde l’ONG soient préparés.• Préparer les rapports trimestriels, Semestrielset Annuels aux principaux bailleurs.• Mettre tout en œuvre pour la tenue d’unecomptabilité conforme aux normes généralementadmises. • Effectuer toute tâche et assumer desresponsabilités qui peuvent lui être confiéespar le Directeur Exécutif dans le cadre duservice.

Qualifications • Formation de base : BAC. • Formation Universitaire : Maîtrise en Gestionou Equivalent d’une Ecole reconnue.

Expérience • Trois (3) ans au poste de DirecteurAdministratif et Financier ou dans un cabinetd’expertise comptable.Exigences • Gestion financière.• Probité morale.• Respect du bien d’autrui.• Contact facile.• Disponibilité.• Bonne santé physique.

Avantages• Salaire de base plus diverses indemnités delogement et transport plus prise en chargepartielle des frais médicaux.

III. Date de dépôt de candidature Le dossier comprenant les pièces suivantes :une lettre de motivation, un curriculum vitae àjour, des copies certifiées des diplômes, uncertificat de nationalité Nigérienne, doit êtreadressé au nom du Directeur Exécutif avec lamention Poste de Directeur des AffairesAdministratives et Financières «Confidentiel»au plus tard, le Vendredi 22 Novembre 2013à l’Agence Nationale pour la Promotion del’Emploi (ANPE), qui transmettra.

L’Organisation se réserve le droit de nedonner suite qu’aux candidatures présentantpour elle un intérêt au regard des attributions,qualifications et expériences.

AVIS DE RECRUTEMENT

La Fondation Stromme est une ONG de développement norvégienne dontla vision est ‘’un monde sans pauvreté’’. Créée en 1976, elle a pour objectifd’éradiquer la pauvreté dans le monde. Elle intervient dans quatre régionsdu monde que sont : l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique de l’Est, l’Asie et l’Amériquedu Sud. En Afrique de l’Ouest, la Fondation Strømme intervient au Mali, auBurkina Faso et au Niger avec son bureau régional basé à Bamako au Mali.Elle est en fin d’exécution de son plan stratégique 2009-2013 dont lesrésultats obtenus sont satisfaisants suite à l’évaluation effectuée dans lestrois pays. Un nouveau plan stratégique 2014-2018 vient d’être élaboré et sa miseœuvre intègre de nouvelles orientations stratégiques qui l’ont conduite àrevoir son dispositif et sa stratégie d’intervention sur le terrain. La Fondation Strømme intervient essentiellement dans deux domaines àsavoir l’éducation et la micro finance. Au Niger, elle a choisi d’intervenir dansles départements de Say, Boboye et dans le sud de la région de Dosso.Ayant comme modèle d’intervention ‘’le faire-faire’’, la Fondation Strømmeinvite les ONG/Associations souhaitant collaborer avec elle pour la mise enœuvre de ses programme/projets à bien vouloir soumettre leur candidatureà l’adresse suivante : Cabinet LABORI-DEV sis au quartier Cité Fayçal, rueCI-5, porte T15 (1ère rue avant celle de la Clinique de la Cité en venantde la Place Toumo ; contacts: 96 99 70 29 ; 90 97 33 33 ; 96 98 04 80.

Les informations détaillées et le dossier de candidature sont disponiblesauprès du même cabinet. La date limite de soumission des candidatures est fixée au 20 Novembre2013.Seules les organisations dont les candidatures ont été retenues serontcontactées pour la suite du processus. Pour toutes informations, veuillez vous adresser au siège du Cabinet LABORI-DEV dont l’adresse est mentionnée ci-dessus.

APPEL A CANDIDATURE POUR LA SELECTION DESONG PARTENAIRES DE LA FONDATION STROMME

AU NIGER, DANS LE CADRE DE LA MISE ENŒUVRE DU PLAN STRATEGIQUE 2014-2018

Pour des raisons indépendantes de notre volonté, la

séance d'ouverture des plis de l'Appel d'Offre Ouvert

N°28/13/MEL/LABOCEL relatif à l'acquisition de deux

(02) véhicules prévue pour le 08 novembre 2013 est

reportée au 20 novembre 2013 à 10 heures.

République du Niger Ministère de l'Elevage

Laboratoire central de l'Elevage LABOCELB.P. 485/ Quartier Terminus - CN 2

Niamey - NIGER / Tél. : (227) 20 73 20

Report de séance d'ouverturedes plis de l'Appel d'Offre Ouvert

N°28/13/MEL/LABOCELNaissance

Mr HAMADOU MOROU, Directeur Commercial ONEP Niamey et MADAME néeKALTOUMI HAROUNA, Secrétaire au Ministère de l’Education Nationale sontheureux de vous annoncer la naissance d’une fille dans leur foyer le Mardi 5 Novembre 2013. La maman et le bébé se portent bien. Le baptême auquel vousêtes cordialement invités aura lieu Incha’Allah le Mardi 12 Novembre 2013 à07H30 mn à leur domicile sis au quartier Bobiel, 2ème virage à droite après Bédiren allant vers Koubia sur la grande latérite venant de SOS.

Selon M. Moussa Boubacar,Coordonnateur Régional del’Immunisation à la Direction

Régionale de la Santé Publique deZinder, pour l’année 2013 en cours,la Région de Zinder s’est fixéecomme objectif de lutte contre la po-liomyélite de vacciner 1 million083.430 d’enfants âgés de 0 à 5 ans.Dans le cadre de l’atteinte de cet ob-jectif, l’Organisation mondiale de laSanté (OMS) a consenti d’injecterdans le cadre des activités de vacci-nation 116.Millions 218.146FCFA,tandis que l’UNICEF a injecté 14 mil-lions 458.490FCFA au titre de la mo-bilisation sociale. Pour sa part, legouvernement japonais a mis à ladisposition du Niger une enveloppede 8 milliards de FCFA au cours descinq dernières années dans le cadrede la réponse aux crises nutrition-nelles (prise en charge de la malnu-trition sévère et aigue) et dans ledomaine de la survie de l’enfant.En 2013, les fonds attribués à l’UNI-CEF par le gouvernement du Japonpermettront de vacciner 8.000 en-fants au Niger. En Septembre dernierdéjà, les résultats enregistrés sontassez reluisants dans la mesure où

ce sont un (1) million 117.578 enfantsqui ont reçu leurs doses, soit un tauxde couverture vaccinale de 103,15%.‘’Tous les objectifs liés à cette cam-pagne de vaccination seront atteintset même largement dépassés car lesmoyens mis à la disposition de la Di-rection régionale de la santé sontconsistants’’, a indiqué Coordonna-teur Régional de l’Immunisation à laDirection Régionale de la Santé Pu-blique de Zinder. Celui-ci déplore quepar ailleurs que 13 cas de réticenceont été relevés lors des précédentspassages dont un (1) cas à Magaria,3 cas à Matameye, 3 cas à Mirriah et6 cas dans les communes de Zinder.Mais avec la sensibilisation menéetous azimuts ,les différents comitésdes gestion des cas de refus ap-puyés par les autorités administra-tives et coutumières, les élus locauxet les médias mis à contribution ontpermis de surmonter ces difficultésoù les familles qui affichaient une

hostilité vis-à-vis de la vaccinationont accepté que leurs enfants vien-nent à se faire administrer leursdoses de vaccin. La Direction Régionale de la Santépublique de Zinder, affirme le Coor-donnateur Moussa Boubacar, a

rendu public le 5 novembre dernierles résultats du récent passage devaccination contre la poliomyélite oùsur un objectif de 1.083.430 cibles,1.120.805 enfants de 0 à 5 ans ontreçu leur traitement contre cette ma-ladie, soit un taux de couverture de103,45 pour cent pour l’ensemble dela région de Zinder.S’agissant des spécificités départe-mentales, le département de Magariaa comme cibles 236.715 et 243.181enfants âgés de 0 à moins de 59mois ont été vaccinés, soit un taux de105,61%.A Gouré, sur 100.169 cibles ,105.784enfants ont été vaccinés, soit un tauxde couverture de 105,61%, tandisqu’à Matameye sur un objectif de149.575, les résultats obtenus indi-quent que 155.345 enfants ont reçuleurs doses de vaccin.Dans le département de Mirriah sur306.161 cibles, 316.854 ont été vac-cinés, soit un taux de couverture de

102,82%. A Tanout, sur 146.290 ci-bles, 152.121 ont reçu leurs dosesde vaccin, soit 103,99% et la ville deZinder sur 142.520 cibles, 147.520ont été vaccinés soit un taux de103,45%. L’autre motif de satisfac-tion se trouve être la synchronisationétablie par les districts de Gouré, Ma-garia et Matameye avec les Etatsfrontaliers du Nigeria. « Aucun cassuspect de poliovirus sauvage n’aété signalé dans la région et la sur-

veillance est tout de même renforcée», a-t-il dit.Néanmoins trois cas de prélève-ments liés à la paralysie flasqueaigue ont été effectués et envoyés àNiamey pour analyse. Dans les dé-partements de Magaria et Dungass,les quatre journées de vaccinationprévoient de faire vacciner au niveaude 22 CSI 236.715 enfants de 0 à 5ans du 28 au 31 novembre dernier.Au total 708 vaccinateurs renfermant354 équipes ont été mobilisés pouraccomplir cette tâche, a déclaré le DrAdamou Elhadj Marouga, Medécin-Chef Adjoint du District sanitaire deMagaria. En plus, 18 équipes de vac-cination pour la revisite ont étéconstituées.Dix huit véhicules ,134 motos et 61charrettes seront utilisés pour cesquatre journées de vaccination. MSF/Suisse et Save The Children ont ap-porté un véhicule chacun pour ren-

forcer le dispositif de terrain. Deuxcents soixante mille doses de vaccinont été réparties au niveau des diffé-rents CSI. Dans le cadre de la vacci-nation transfrontalière, les 8 CSIinstallés sur le long de la frontièreavec le Nigeria ont synchronisé avecles Etats de Jigawa et Katsina. Pour toucher un plus grand nombred’enfants la stratégie qui consiste àfaire de porte à porte et au niveau

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Société

22

Les équipes administrant ....

... les doses du vaccin antipolio à domicile

Lutte contre la poliomyélite dans la région de Zinder

D’importants moyens financiers mobilisés

lD

R

Elhadj Ibrahim Harouna,Chef de Canton de Magaria

M. Moussa Boubacar,Coordonnateur Régional de l’Immunisation à la Direction régionale de la Santé Publique

des marchés sont privilégiées. Plu-sieurs équipes féminines de vaccina-tion ont été mobilisées dans laperspective de prévenir des cas derefus. Le District sanitaire de Magariaa bénéficié d’un appui de 21 millions461.472 FCFA de l’OMS et 2 mil-

lions de FCFA de l’UNICEF pour en-treprendre les activités devaccination contre la poliomyélite,selon Mamadou Ari Mado, Gestion-

naire Adjoint.Pour le Responsable de la surveil-lance épidémiologique au District sa-nitaire de Magaria, M. AbdouBoubacar, le ‘’passage des JNV enSeptembre 2013, la couverture VPOest de 99 à 56% à Gayi à 123% à

Malawa et 104% pour l’ensemble duDistrict.’’. Au passage de Juin 2013la couverture VPO est de 102,93 %au niveau de 22 CSI de Magaria et

Dungass. Commentant les résultatsréconfortants enregistrés au niveaude son entité administrative, le Préfetde Magaria, M. Souleymane MalamMoussa, estime que ceci n’est que lefruit des efforts conjugués des parte-naires qui ont mobilisés les moyenset des agents de santé qui se sontmis à l’œuvre avec abnégation. « Siles résultats enregistrés obtenus for-cent l’admiration des uns et des au-tres, c’est grâce à l’effort conjuguédes autorités administratives et cou-tumières, des élus locaux et des co-mités de gestion des cas de refus »,explique M. Souleymane MalamMoussa. Selon lui, en dépit du reportdes JNV, les activités de vaccinationsynchronisées au niveau des CSIinstallés tout le long de la frontièreavec le Nigeria ont bien fonctionné. «Ici, tout le monde se félicite de l’effi-

cacité du dispositif de mobilisationsociale mis en place lors des diffé-rents passages des JNV avec l’ap-pui financier de l’UNICEF », seréjouit de souligner le Préfet de Ma-garia .Idem pour le Chef de Canton de Ma-garia, l’honorable Ibrahim Harounaqui ne cache pas sa profonde satis-faction au regard des différents pas-sages des journées de vaccination

couronnés de succès. « Nous avionsinstallé dans tous les villages des co-mités de sensibilisation dans l’op-tique de couper court à tout cas derefus susceptible de surgir ça et là »,a-t-il assuré. « Nous sommes déter-minés à relever tous ces défispuisqu’il s’agit du domaine sensiblede la santé, en particulier la protec-tion de nos progénitures’’, a encoreajouté le Chef de Canton de Magaria. L’honorable Ibrahim Harouna a réi-téré son engagement personnel, entant que leader coutumier, à s’investirchaque jour pour soutenir les effortsde l’Etat et des partenaires au déve-loppement dont l’OMS et l’UNICEFqui accompagnent le Niger dans sesimpératifs de croissance relative-ment au secteur de la santé.Le district sanitaire de Magaria acomme principaux partenaires lefonds Commun, l’OMS, l’UNICEF, leCentre Carter, le PAM, Save TheChildren, l’ong Karkara qui accordentun appui conséquent dans la mise enœuvre de Programme Annuel d’Acti-vités se rapportant notamment auxvaccinations, la formation des agents

,la dotation en matériel roulant(véhi-cules et motos),en médicaments etkits CPN, appui dans le cadre de lacollecte du sang et renforcement enpersonnel au niveau des CSI et récu-pération nutritionnelle.

Siddo Yacouba, ANP/ONEP-Zinder

Photos : Ibro Youka

Page 8 novembre 2013 Sahel Dimanche

Société

23

Marchés PublicsADDITIF N°5 AU PLAN DE

PASSATION DE MARCHES 2013(pour avis général)

REPUBLIQUE DU NIGERPRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

Haut Commissariat à l'Aménagement de la Vallée du NigerPROGRAMME "KANDADJI’’ DE REGENERATION DES ECOSYSTEMES ET

DE MISE EN VALEUR DE LA VALLEE DU NIGER (P_KRESMIN)Immeuble SONARA II 3ème étage BP: 206 : Tel: (227) 20 73 23 13

Fax : 20 73 21 85 Email : [email protected], [email protected],

et des résultats édifiants

Une vue du centre de santé de Magaria

M. Souleymane Malam Moussa, Préfet du département de Magaria

Dr Adamou Elhadj Marouga,Médecin-Chef Adjointdu District sanitaire de Magaria.

Page 8 novembre 2013 Sahel Dimanche

Loisirs

24

Suivant délibérations du Conseil d’Administration de la société INCOINTERNATIONAL en date du 1er octobre 2013, il a été décidé, aprèsrévocation de l’Administrateur de la succursale INCO NIGER de nommerMonsieur Hasan Cekmecelioglu comme nouveau Administrateur de INCONIGER en remplacement de Monsieur Antonio Bricco.Inscription^ modificative : les statuts modifiés ont été déposés au Greffedu Tribunal de Grande Instance Hors classe de Niamey, la mention de lamodification a été faite au RCCM de Niamey sous le numéro RCCM-NI-NIA-2013-M-3135 du 04 novembre 2013.

Pour avis et mention Maître KADRI BAGOUMA

NaissanceM. Lawali Mahamadou Guéro, Chef de Fabrication, Nouvelle Imprimerie du Niger etMadame née Hadjara Seyni ont la joie de vous faire part de la naissance d'une fille dansleur foyer, le lundi 04 novembre 2013. Les parents et le bébé se portent à merveille. Le baptême auquel vous êtes cordialement invités aura lieu Incha Allah, le lundi 11novembre 2013 à leur domicile sis au quartier Nord-Lazaret, école Nord Faisceau, 2ème

virage après le faisceau 900 m environ jusqu'à l'école et virage à gauche à 7 h 30 mn.

ETUDE NOTARIALE MAITRE KADRI BAGOUMA RUE DU MAOUREYBP : 2920 TEL : 20 73 84 02

ANNONCE LEGALE

LA CONFÉRENCE...

Un homme qui déambulait dans la rueà une heure du matin, se fait arrêterpar la police qui lui demande: ‘’Oùallez-vous comme ça à une heurepareille’’?

L'homme répond: ‘’Je m'en vais à uneconférence sur les abus de l'alcool etleurs effets sur le corps humain’’.

L'officier lui demande alors:‘’Vraiment? Et justement, qui peutbien donner une telle conférence àcette heure-ci de la nuit’’ ?

Et l'homme répond: ‘’Ma femme’’…

L’ivrogne

Dupont est un gros buveur. Avant

de partir il met une pancarte sur sa

porte: "Dupont est au bistrot d'en

face".

Après un moment, il est ivre bien

sûr. De retour chez lui, il lit la

pancarte:

Ah ! Ce sacré Dupont encore au

bistrot. Il retourne au bistrot: - Vous

n'avez pas vu Dupont. - Mais, c'est

vous! - Ah! C’est moi, il faut que je

me dépêche de rentrer, il y a un

gars qui m'attend devant ma porte.

Rions-en

HOROSCOPEPrévisions de vendredi-samedi-dimanche

VENDREDIVENDREDI: Vous ne vous faites pas assezconfiance et laissez passer des opportunités.Quel dommage!SAMEDISAMEDI: Vos amis voient la vie sous un autreangle, et vous proposent d’autres perspectives.DIMANCHEDIMANCHE: Agissez pour vous, pas pour lesautres.

1 Bélier (21 mars - 19 avril)

VENDREDIVENDREDI: Mettez de l’ordre dans vos dos-siers administratifs, vous serez soulagé en-suite.SAMEDISAMEDI: Laissez votre bonne étoile vous gui-der. Soyez attentif aux signes.DIMANCHEDIMANCHE: Vous aurez la nostalgie d’unpays qui fait entièrement partie de votre cul-ture.

3 Gémeaux (21 mai - 21 juin)

VENDREDIVENDREDI: Négociez un contrat. Vous avez

une marge de manoeuvre, donc pas de préci-

pitation.

SAMEDISAMEDI: Triez les papiers, classez les dos-

siers, vous y verrez plus clair.

DIMANCHEDIMANCHE: Votre optimisme sera mis à rude

épreuve. Restez positif.

4 Cancer (22 juin - 22 juillet)

VENDREDIVENDREDI: Avant d’acheter des billets pour

voyager, interrogez-vous sur ce que vous avez

envie de voir, de vivre.

SAMEDISAMEDI: Oubliez le travail pendant le week-

end.

DIMANCHEDIMANCHE: Pas de précipitation, vous avez

encore le temps de la réflexion.

2 Taureau (20 avril - 20 mai)

VENDREDIVENDREDI: Ne prenez pas de risques inu-tiles. Pourquoi changer une formule quimarche?SAMEDISAMEDI: Il convient de mieux choisir sespriorités. Restez disponible pour les gens quivous aiment.DIMANCHEDIMANCHE: Dialoguez et ne fuyez pas la rai-son.

5 Lion (23 juillet - 21 août)

VENDREDIVENDREDI: Vous vous précipitez, alors quece n’est pas le moment. Soyez patient.SAMEDISAMEDI: Vous vous remettez au sport etaurez l’impression de rajeunir grâce à ces ef-forts.DIMANCHEDIMANCHE: Soyez romantique et atten-tionné. tout n’est pas gagné en amour, faites-le vivre.

7 Balance (22 sept.- 22 oct.)

VENDREDIVENDREDI: Ne vous faites pas arnaquer. Desgens malhonnêtes en ont après votre argent.SAMEDISAMEDI: La famille passera avant tout. Unproche a besoin de votre aide.DIMANCHEDIMANCHE: Vous serez très sollicité. N’hési-tez pas à dire quand vous avez besoin que l’ons’occupe de vous.

9 Sagittaire (22 nov. - 22 déc.)

VENDREDIVENDREDI: Vous n’êtes pas le centre du

monde. Montrez un peu de modestie.

SAMEDISAMEDI: Affirmez votre motivation. On ne

vous fera pas de cadeau. A vous de vous démar-

quer.

DIMANCHEDIMANCHE: Ne dépensez pas sans réfléchir.

avez-vous besoin de tout ce que vous achetez?

10 Capricorne (21 déc. - 19 janv.)

VENDREDIVENDREDI: Les soucis que vous nourrissez

concernant la santé pourraient faire naître des

symptômes. C’est un cercle vicieux!

SAMEDISAMEDI: La journée se déroulera comme

vous l’espérez.

DIMANCHEDIMANCHE: Vous vous fiez trop aux appa-

rences.

11 Verseau (20 janv. - 18 février)

VENDREDIVENDREDI: Ça fait plaisir de vous voir fairela fête entouré de vos amis. Profitez à fond deces moments.SAMEDISAMEDI: Les secrets sont trop lourds à porter.Confiez-vous, ça allégera.DIMANCHEDIMANCHE: La santé n’est pas au top, maisvous en inquiéter ne résoudra rien. Soyez se-rein.

12 Poissons (19 Fév. - 20 mars)

VENDREDIVENDREDI: Vous ne faites pas assez de sport.

Trouvez un partenaire pour rendre ça plus

amusant.

SAMEDISAMEDI: Prenez cette journée pour vous. Les

problèmes des autres attendront...

DIMANCHEDIMANCHE: On vous empêche de vous repo-

ser? Restez zen, c’est primordial.

6 Vierge (22 août - 21 sept.)

VENDREDIVENDREDI: En famille, plutôt que de créerdes problèmes, on cherche des solutions.SAMEDISAMEDI: Même si vous en avez gros sur lecoeur, ce n’est peut-être pas le bon momentpour tout déballer. Protégez-vous sans atta-quer.DIMANCHEDIMANCHE: Si le moral est bas, essayez unelongue marche, ça aidera.

8 Scorpion (24 oct. - 22 Nov.)

HORIZONTALEMENT1. Rapprochée pour les personnali-tés;2. Pour l’aviation civile internatio-nale ­ Article ­ Glucinium; 3. Télévision ivoirienne ­ Divisionadministrative;4. Règle ­ Ville du Maroc ­ Bienheu-reux;5. Pied de vigne ­ Rapière phoné-tique;6. Praséodyme ­ Preuves de règle-ments;7. Fatigué ­ Inscrira;8. Note à chef ­ Indien renversé ­Etendue bleue;9. Décomposé ­ Magiciennes;10. Ratifier.

VERTICALEMENT1. A l’école, il a été remplacé par lestylo à bille (2 mots);2. Loupe ­ Jeune rongeur; 3. Organisation pan-islamique ­ Surcertaines plaques;4. Titane ­ Métal ­ Direction sur laboussole;5. Regretter (Se...);6. Eléments d’un trousseau ­ Sup-port de chef;7. Graffiti ­ Hors filet ­ Parti racistefrançais;8. Fin de série ­ Distancée;9. Aumône ­ Crier dans les bois;10. Plantes aquatiques.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

1

2

3

4

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6

7

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9

10

M I E N N E R O C

E O U I R E N O

D A L L A S R E M

I D E M U S P P

E N T E R N I R

V E V E E L L E

A R A N E L U S

L I T S T R I E S

E X I T A F C E

S E C R E T I O N S

So

lu

ti

on

d

u n u m é r o p r é c é d e n t

MOTS CROISES

+

Pharmacies de gardeNuméros utiles

Renseignements: 12

Réclamations : 13

SAMU: 15

Police secours : 17

Sapeurs Pompiers: 18

Hôpital : 20 72 25 21

Médecins de nuit: 20 73 47 37

CAs SalamCJangorzoCRond PointCKaocenCEcole CanadaCMaison EconomiqueCKalley EstCBanifandouCEcole CanadaCVogueCBonkaneyCAlbarkaCAmanaCDjeddahCFrancophonieCNiamey 2000CPopulaire Soni Ali BerCPop. Hôpital (sauf les dimanches)

Du Samedi 9 au Samedi 16 Novembre 2013

Du Samedi 2 au Samedi 9 Novembre 2013

CAéroportCTaranCNourCHaro BandaCSagaCSayéCChâteau 1CCité FayçalCGrand MarchéCAny KoiraCEspoirCSaboCDan GaoCCampingCAskiaCPopulaire BanizoumbouCPop. Hôpital (sauf les dimanches)

Page 8 novembre 2013 Sahel Dimanche

Annonces

25

1. L’invitation à soumissionner suit l'avis général

d'acquisition pour ce projet qui a été publié sur

UNDB online sur le site web de la BAD du

15/01/2010 et sur le site Web du groupe de la

Banque Africaine de Développement.

2. Le Gouvernement de la République du Niger a

reçu un financement de la Banque Africaine de

Développement en diverses monnaies à l'effet de

financer le Programme «Kandadji » de

Régénération des Ecosystèmes et de Mise en

valeur de la vallée du Niger (P_KRESMIN).

Il est prévu qu'une partie des produits de ce prêt

soit appliquée aux règlements éligibles faisant

partie du contrat pour des travaux de construction

des Fossés à Dos et Demi Lunes dans les

Départements d’Ayorou et Tillabéri, dans le

département de Tillabéri.

3. Le Haut Commissariat à l’Aménagement de la

Vallée du Niger invite (ONG, Entreprise etc.) par la

présente des offres sous pli fermé de la part de

soumissionnaires éligibles pour l’exécution des

travaux de construction des Fossés à Dos et Demi

Lunes dans les Départements d’Ayorou et Tillabéri,

dans le département de Tillabéri. Les travaux

consisteront à :

- Waita-Koira (Département d’Ayorou) la

réalisation de 600 ha de Fossés et 250 ha de

Demi -Lune;

- Alsilamé (département de Tillabéri) la réalisation

de 361 ha de Fossés et 200 ha de Demi -Lune;

L’ensemble des travaux constitue un (01) seul

lot.

4. Les soumissionnaires éligibles intéressés

peuvent obtenir des informations complémentaires

et consulter le dossier d'appel d'offres aux bureaux

du Haut Commissariat à l’Aménagement de la

vallée du Niger, Immeuble SONARA II, 3ème étage

; Téléphone 00227 20 73 2313 ; E mail :

[email protected] [email protected]

5. Un jeu complet de Dossier d'Appel d'Offres peut être

acheté par les soumissionnaires intéressés sur

soumission d'une demande écrite à l'adresse indiquée

ci-dessus et suite au règlement d'un droit non

remboursable de Cinquante Mille (50 000) FCFA.

6. Les dispositions dans les instructions aux

soumissionnaires et dans les conditions générales

du contrat sont les dispositions du Dossier d'Appel

d'Offres de la Banque Africaine de Développement:

Passation des marchés des biens ou des travaux.

7. Les offres doivent être soumises à l'adresse ci-

dessus au plus tard le 24 décembre 2013 à 9 h

30 mn (GMT+1) et doivent être accompagnées

d'une garantie de quatre millions (4 000 000)

FCFA

8. Les offres seront ouvertes en présence des

représentants des soumissionnaires qui désirent

être présents le 24/12/2013 à partir de 10 heures

dans la salle de réunion du Haut Commissariat

à l’Aménagement de la Vallée du Niger ;

Immeuble SONARA II : 3ème étage.

LE HAUT COMMISSAIRE

Amadou HAROUNA

Avis d’Appel d’Offres InternationalN° 28/2013/HCAVN/P_KRESMIN

REALISATION DES FOSSES ET DEMI LUNES DANS LES

DEPARTEMENTS D’AYOROU ET TILLABERI

REPUBLIQUE DU NIGERPRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

Haut Commissariat à l'Aménagement de la Vallée du NigerPROGRAMME "KANDADJI’’ DE REGENERATION DES

ECOSYSTEMES ET DE MISE EN VALEUR DE LA VALLEE DUNIGER (P_KRESMIN)

Immeuble SONARA II 3ème étage BP: 206 : Tel: (227) 20 73 23 13 Fax : 20 73 21 85 Email : [email protected],

[email protected],

1. L’invitation à soumissionner suit l'avisgénéral d'acquisition pour ce projet qui a étépublié sur UNDB online sur le site web de laBAD du 15/01/2010 et sur le site Web dugroupe de la Banque Africaine deDéveloppement

2. Le Gouvernement de la République duNiger a reçu un financement de la BanqueAfricaine de Développement en diversesmonnaies en don et prêt à l'effet de financer leProgramme « Kandadji » de Régénération desEcosystèmes et de Mise en valeur de la valléedu Niger (P-KRESMIN). Il est prévu qu'unepartie des produits soit appliquée auxrèglements éligibles faisant partie du contratpour des travaux de mise en défens dans lesdépartements d’Ayorou et Téra.

3. Le Haut-Commissariat à l’Aménagement dela Vallée du Niger invite (ONG, Entrepriseetc…) par la présente des offres sous pli ferméde la part de soumissionnaires éligibles pourl’exécution des travaux de mise en défens

dans les départements d’Ayorou et Téra. Lestravaux consisteront à :- Alsilamé (département de Tillabéri) laréalisation de 250 ha de mise en défens ;- Tégué (département de Téra) la réalisationde 150 ha de mise en défens. L’ensemble des travaux constitue un (01) seullot.

4. Les soumissionnaires éligibles intéresséspeuvent obtenir des informationscomplémentaires et consulter le dossierd'appel d'offres aux bureaux du HautCommissariat à l’Aménagement de la valléedu Niger, Immeuble SONARA II, 3ème étage ;Téléphone 00227 20 73 2313 ; E mail :[email protected] [email protected]

5. Un jeu complet de dossier d'appel d'offrespeut être acheté par les soumissionnairesintéressés sur soumission d'une demandeécrite à l'adresse indiquée ci-dessus et suiteau règlement d'un droit non remboursable deCinquante Mille (50 000) FCFA.

6. Les dispositions dans les instructions auxsoumissionnaires et dans les conditionsgénérales du contrat sont les dispositions dudossier d'appel d'offres de la Banque Africainede Développement: Passation des marchésdes biens ou des travaux.

7. Les offres doivent être soumises à l'adresseci-dessus au plus tard le 24 décembre 2013à 10 h (GMT+1) et doivent êtreaccompagnées d'une garantie de DeuxMillions (2 000 000) FCFA

8. Les offres seront ouvertes en présence desreprésentants des soumissionnaires quidésirent être présents le 24/12/2013 à partirde 10 h 30 mn (GMT+1) dans la salle deréunion du Haut Commissariat àl’Aménagement de la Vallée du Niger ;Immeuble SONARA II : 3ème étage.

LE HAUT COMMISSAIREAmadou HAROUNA

Avis d’Appel d’Offres InternationalN° 30/2013/HCAVN/PKRESMIN

REALISATION DES TRAVAUX DE MISE EN DEFENS DANS LESDEPARTEMENTS D’AYOROU ET TERA

REPUBLIQUE DU NIGERPRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

Haut Commissariat à l'Aménagement de la Vallée du NigerPROGRAMME "KANDADJI’’ DE REGENERATION DES

ECOSYSTEMES ET DE MISE EN VALEUR DE LA VALLEE DUNIGER (P_KRESMIN)

Immeuble SONARA II 3ème étage BP: 206 : Tel: (227) 20 73 23 13 Fax : 20 73 21 85 Email : [email protected],

[email protected],

Page 8 novembre 2013 Sahel Dimanche

Annonces

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1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passationdes Marchés paru dans le numéro Sahel Dimanche N°1462 du 28octobre 2011.

2. La République du Niger a reçu un prêt de l’AssociationInternationale pour le Développement pour le financement duProgramme de productivité Agricole de l’Afrique de l’Ouest (PPAAO– Niger) et à l’intention d’utiliser une partie de ce crédit pour effectuerdes paiements au titre du Marché de fourniture d’une (1)étiqueteuse, d’ingrédients et de petits matériel de laboratoirepour la Laboratoire Central de l’Elevage, objet de l’Appel d’OffreNational N°007/2012/AON/PPAAO.

3. Le Programme de productivité Agricole Pour l’Afrique de l’Ouest(PPAAO – Niger) sollicite des offres fermées de la part desoumissionnaires éligibles et répondant aux qualifications requisespour fournir une (1) étiqueteuse, des ingrédients et du petitsmatériel de laboratoire pour la Laboratoire Central de l’Elevage.

4. le matériel roulant comme suit :. - Lot N°1 : une (1) étiqueteuse;- Lot N°2 : ingrédients pour vaccins;- Lot N°3 : petit matériel de laboratoire.

5. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres national(AON) tel que définit dans les « Directives Passation des Marchésde fournitures, de travaux et de services (autres que lesservices de consultants) par les Emprunteurs de la Banquemondiale dans le cadre des Prêts de la BIRD et des Crédits et

Dons de l’IDA de janvier 2011», et ouvert à tous lessoumissionnaires de pays éligibles.

6. Les soumissionnaires éligibles et intéressés peuvent obtenir desinformations auprès du Programme de Productivité Agricole pourl’Afrique de l’Ouest, Unité de Coordination du Projet sise auQuartier Plateau, Rue des lacs, N° PL 54, B.P. : 10 037, Niamey,Niger. Tél : 00227 20 72 67 98, Fax : 00227 20 37 29 53 de 9 heures à 13 heures du lundi au vendredi.

7. Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir un Dossierd’Appel d’Offres complet en français au près de l’UCP - PPAAOcontre un paiement en espèce non remboursable de cinquantemille. Ils peuvent soumissionner pour un ou plusieurs lots.

8. Les offres devront être soumises à la Direction des RessourcesFinancières et du Matériel du Ministère de l’Agriculture au plus tardle 22/11/2013 à 10 heures.

La soumission des offres par voie électronique ne sera pasautorisée. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées.

Les offres seront ouvertes en présence des représentants dessoumissionnaires qui désirent y assister dans la salle de réuniondu Ministère de l’Agriculture le 22/11/2013 à 10 heures 30 minutes.

Les offres doivent comprendre une garantie d’offre pour un montantde cinq cent mille (500.000) FCFA par lot.

AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONALN°007/2013/AON/PPAAO

pour la Fourniture d’une (1) étiqueteuse, d’ingrédients et de petits matérielde laboratoire pour la Laboratoire Central de l’Elevage (LABOCEL)

REPUBLIQUE DU NIGERMINISTERE DE L’AGRICULTURE

Programme de Productivité Agricolepour l’Afrique de l’Ouest

(PPAAO – Niger )

1. L’invitation à soumissionner suit l'avis

général d'acquisition pour ce projet qui a été

publié sur UNDB online sur le site web de la

BAD du 15/01/2010 et sur le site Web du

groupe de la Banque Africaine de

Développement

2. Le Gouvernement de la République du

Niger a reçu un financement de la Banque

Africaine de Développement en diverses

monnaies à l'effet de financer le Programme

« Kandadji » de Régénération des

Ecosystèmes et de Mise en valeur de la vallée

du Niger (P_KRESMIN). Il est prévu qu'une

partie des produits de ce prêt soit appliquée

aux règlements éligibles faisant partie du

contrat pour des travaux de fixation de dunes

dans le département de Téra.

3. Le Haut-Commissariat à l’Aménagement de

la Vallée du Niger invite (ONG, Entreprise

etc..) par la présente des offres sous pli fermé

de la part de soumissionnaires éligibles pour

l’exécution des travaux de fixation de dunes

dans le département de Téra.

Les travaux consisteront à :

- Kora Tégui et Takourzat (Département de

Téra) la fixation de 150 ha dunes;

- Gayya (département de Téra) la fixation

de 250 ha de dunes;

L’ensemble des travaux constitue un (01)

seul lot.

4. Les soumissionnaires éligibles intéressés

peuvent obtenir des informations

complémentaires et consulter le Dossier

d'Appel d'Offres aux bureaux du Haut

Commissariat à l’Aménagement de la vallée

du Niger, Immeuble SONARA II, 3ème étage ;

Téléphone 00227 20 73 2313; E mail :

[email protected] [email protected]

5. Un jeu complet de Dossier d'Appel d'Offres

peut être acheté par les soumissionnaires

intéressés sur soumission d'une demande

écrite à l'adresse indiquée ci-dessus et suite

au règlement d'un droit non remboursable de

Cinquante Mille (50 000) FCFA.

6. Les dispositions dans les instructions aux

soumissionnaires et dans les conditions

générales du contrat sont les dispositions du

Dossier d'Appel d'Offres de la Banque

Africaine de Développement: Passation des

marchés des biens ou des travaux.

7.Les offres doivent être soumises à l'adresse

ci-dessus au plus tard le 24 décembre 2013

à 9 h 30 mn (GMT+1) et doivent être

accompagnées d'une garantie de deux

millions (2 000 000) FCFA

8. Les offres seront ouvertes en présence des

représentants des soumissionnaires qui

désirent être présents le 24/12/2013 à partir

de 10 heures (GMT+1) dans la salle de

réunion du Haut Commissariat à

l’Aménagement de la Vallée du Niger ;

Immeuble SONARA II 3ème étage

LE HAUT COMMISSAIRE

Amadou HAROUNA

Avis d’Appel d’Offres InternationalN° 29/2013/HCAVN/P_KRESMIN

TRAVAUX DE FIXATION DES DUNES DANS LE DEPARTEMENT DE TERA

REPUBLIQUE DU NIGERPRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

Haut Commissariat à l'Aménagement de la Vallée du NigerPROGRAMME "KANDADJI’’ DE REGENERATION DES

ECOSYSTEMES ET DE MISE EN VALEUR DE LA VALLEE DUNIGER (P_KRESMIN)

Immeuble SONARA II 3ème étage BP: 206 : Tel: (227) 20 73 23 13 Fax : 20 73 21 85 Email : [email protected],

[email protected],

Page 8 novembre 2013 Sahel Dimanche

Message

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Page 8 novembre 2013 Sahel Dimanche 28

Message

LANCEMENT OFFICIEL POSTePAIEMENT

Signature de convention tripartite et lancement officiel de POSTePAIEMENT

Service de paiement électronique des factures d'électricité,disponible dans tous les bureaux de Poste de la Communauté Urbaine de Niamey et bientôt à l'intérieur du pays.

Très sûr : vous avez un reçu juste à la fin du paiement de votre facture. Ce reçu est la preuve palpable que vousavez payé votre facture.Très abordable : 300f TTC Très rapide : Avec POSTePAIEMENT payez votre facture Nigelec en un temps record.Disponible partout : Payez votre facture d'électricité dans n'importe quel bureau de Poste.

De gauche à droite

DG BSIC Niger MAMADOU DIOUF,

DG NIGELEC : HALID ALHASSANE

DG NIGER POSTE : AMADOU

ABDOU WAZIRI

POSTePAIEMENT : PAYEZ SIMPLE !