Violence a l Ecole

7/23/2019 Violence a l Ecole

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Myriam LECOMTE

Virginie MUSSET

La violence lcole

Psychologie du dveloppement et des apprentissages. Loc Pulido

Licence !" parcours pluridisciplinaire.

#nne universitaire $%%&'$%%(.


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SOMMAIRE

INTRODUCTION...........................................................................................................4

I. LES DIVERSES MANIFESTATIONS DE LA VIOLENCE..........................5

). Les di**rentes *ormes...........................................................................................(

#+ Les incivilits.................................................................................................(

,+ L-indiscipline.................................................................................................

C+ Les violences physi/ues................................................................................

0+ Le vol.............................................................................................................1

E+ Le harc2lement..............................................................................................1

$. # l-cole maternelle...............................................................................................1

II. LA VIOLENCE A LECOLE : ENTRE UI SE DEVELO!!E"T"ELLE #

VICTIME A$RESSEUR................................................................................................%

). Violence entre l2ves.............................................................................................3

#+ 0*inition de la violence entre l2ves...........................................................3

,+ La violence entre individu et individu 4 les *aits...........................................3

C+ Un groupe sur un individu 4 les mcanismes de groupe..............................)%

$. Violence entre l2ves et pro*esseurs....................................................................))

#+ 5uand les pro*esseurs sont victimes des violences de leurs l2ves.............))

,+ Le pro*esseur est l-agresseur.......................................................................))

III. LA VIOLENCE A LECOLE : A UOI EST"ELLE LIEE # DE UOI EST"

ELLE LE&!RESSION #.............................................................................................'(

). 6uerre en 7one ur8aine contre pai9 en 7one rurale.............................................)!

#+ Les avantages de la pro9imit campagnarde...............................................)!

,+ La ville a8rite des 7ones particuli2res.........................................................)&

$. :;le de l-ta8lissement et de l-/uipe pdagogi/ue dans les violences

/uotidiennes.................................................................................................................)&

#+ Taille de l-ta8lissement et de ses e**ecti*s.................................................)&

,+ :;le du che* d-ta8lissement.......................................................................)(

$


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C+ La /ualit de l-encadrement.


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INTRODUCTION

La violence = l-cole" sommes nous 8attus d-avance ?

0epuis tou@ours" les coles ont constitu des lieu9 de socialisation et de

rgulation des con*lits. #u@ourd-hui" les structures scolaires" au mAme titre /ue les

*amilles et les /uartiers" sont en crise et ne sem8lent plus Atre capa8le de @ouer ce r;le B

ce /ui e9pli/ue la monte du sentiment d-inscurit et de violence.

En e**et la violence scolaire est devenue une proccupation ma@eure et constitue

une ralit = la/uelle les en*ants comme les adultes sont con*ronts. Elle peut se d*inir

comme une contrainte" physi/ue ou morale" e9erce par /uel/u-un ou par un groupe sur

une ou plusieurs personnes.

ous avons choisi de parler de la violence = l-cole suite = l-agression d-une

petite *ille de trois ans par deu9 garDons et une *ille de cin/ ans dans une cole

maternelle d-#ltrich dans le Faut':hin


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I. LES DIVERSES MANIFESTATIONS DE LA

VIOLENCE

La violence scolaire cho/ue le plus car pendant longtemps" l-cole a t un lieu

pargn et privilgi. :endue o8ligatoire par Iules Jerry = la *in du KK si2cle" elle est

le lieu d-acc2s = la connaissance" l-apprentissage de la vie en socit Gmais cela

n-empAche pas l-inscurit et la violence.

1. Les diffrentes formes

Les conduites des en*ants violents peuvent aller des simples acc2s de col2re

*r/uents = des v2nements plus importants comme 4

A Le/ incivili0/

La violence scolaire prend de l-ampleur depuis /uel/ues annes et gagne peu =

peu les coles primaires sous une *orme attnue d-incivilits. Celles'ci constituent

l-ensem8le des dsagrments comme le 8ruit" le chahut permanent" l-a8sence d-coute"

les mo/ueriesG/ui viennent empoisonner l-am8iance d-une classe et dgradent toutesles relations /ue ce soit entre en*ants" entre adultes et en*ants. En e**et" les incivilits les

plus 8anales sem8lent Atre des menaces contre l-ordre ta8li" transgressant les codes de

la vie en socit" le code des 8onnes mani2res. 0-apr2s Eric 0e8ar8ieu9" cette *orme

de violence est rvlatrice d-une crise du lien social. N il a@oute /ue ce n-est pas

*orcment la classe ingouverna8le ou l-clat des grands chahuts" mais la certitude d-une

dgradation constante" /ui compli/ue le malaise actuel N.

Les violences ver8ales sont une autre *orme d-incivilit. Ces violences sont

omniprsentes et 8analises. Elles sont ma@oritairement le *ait d-l2ves et vont de

l-in@ure au9 menaces envers les autres l2ves ou les enseignants. Elles comprennent

aussi les mo/ueries de l-enseignant /ui malheureusement humilient l-l2ve concern et

le plus souvent devant la classe.

(


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+ Lin1i/ci2line

L-indiscipline se caractrise par la non o8issance au9 r2gles scolaires. Le re*us

de travailler" la pertur8ation des activits et du climat de travail de la classe en sont des

e9emples. Elle se retrouve le plus souvent dans les EP montre /ue la violence che7 les

en*ants est de plus en plus prcoce et touche l-enseignement primaire. Les enseignants

signalent une augmentation de l-indiscipline" de l-agitation /ui rendent leur mtier de

plus en plus di**icile. #insi" les actes de violence sont asse7 *r/uents dans &$ des

classes lmentaires et !& des classes maternelles de EP.

C Le/ violence/ 23/i6e/

La plupart d-entre elles sont commises en pu8lic cHest'='dire devant la classe

enti2re ou dans la cour de rcration = l-a8ri des regards comme dans les toilettes ou les

recoins /ui ne sont pas visi8les par les enseignants ou les surveillants. Par cons/uent"

d-apr2s une tude *inance par la Jondation de Jrance" il est normal de lire /u-un en*ant

sur /uatre ne s-y sente pas en scurit dans certaines coles. La violence physi/ue est

essentiellement des 8agarres" des coups de pieds" de poing" des @ets de caillou9" de sa8le

/ui sont lis = un dsaccord avec un enseignant ou un camarade. Par e9emple" un l2ve

peut renverser un pupitre contre un de ses camarades /u-il avait dans un premier temps

insult pour avoir re*user de @ouer avec lui.

Les violences physi/ues peuvent Atre la cons/uence de violence copie N

comme nous l-e9pli/ue Qannic Ioyeu9


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D Le vol

0ans les coles primaires" il e9iste des vols de trousses" de crayons" d-o8@et

appartenant = l-un de leurs camaradesG0ans la plupart des cas il s-agit d-un

phnom2ne de @alousie envers leurs camarades et ces vols ne sont pas tou@ours commis

par des en*ants dans le 8esoin.

L-cole primaire est aussi concerne par le racet /ui commence = se produire

ds les classes de CE)CE$. Les en*ants su8issent des pressions rptes d-autres

camarades. #u d8ut" il s-agit de petits racets 4 goters" 8illesG

Le racet n-est pas une simple in*raction. l ta8lit une relation agresseur

victime 4 dvalorisation de l-un et domination de l-autre" par des menaces lourdes" en

particulier sur le plus *ai8le.

E Le 3a7c8le9en0

Celui'ci peut Atre moral ou se9uel et il s-agit du *ait pour une personne a8usant

de l-autorit /ue lui con*2rent ses *onctions" de harceler autrui en usant d-ordres" de

menaces ou de contraintes dans le 8ut d-o8tenir des *aveurs de nature se9uelle. N

2. A lcole maternelle

En maternelle" la violence est gnralement 8r2ve 4 elle s-inscrit dans un dsir

immdiat. ls s-arrachent un @ouet ou 8ien se poussent.

En e**et" comme le dit icole Cathelin" la distance = l-autre n-est pas *acile =

matriser = cet ge. #insi il *aut un certain temps pour /ue les en*ants sentent /u-ils

appartiennent = un ensem8le appel classe N dans le/uel on prAte les di**rents o8@ets

/ui s-y trouvent. Certains en*ants" surtout au d8ut de la scolarisation" vivent ces

emprunts N comme une dpossession et *ont tout ce /ui leur est possi8le pour

rcuprer l-o8@et. On remar/ue alors des tiraillements de cheveu9" des coups" des

morsuresG

# cet ge" l-en*ant ne matrise pas su**isamment 8ien le langage pour e9pli/uerclairement ses soucis et ses chagrins" c-est pour/uoi un changement de comportement

1


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peut arriver 4 il peut s-agir de l-apparition d-une insta8ilit ou au contraire d-un repli sur

soi et par*ois mAme d-une agressivit" d-un 8esoin de mordre ses camarades.

Par contre il ne *aut pas condamner trop rapidement ce type de comportement

car une priode d-adaptation de /uel/ues mois est ncessaire. ,ien sr si ce

comportement persv2re il *aut prendre les mesures ncessaires pour le changer. La

meilleure solution" dans un premier temps est d-en parler avec les parents pour savoir si

il e9iste le mAme type de comportement = la maison.

Les comportements violents des en*ants sont tr2s divers et voluent avec l-ge. ls

ont cependant deu9 points communs 4 ils se mo/uent rguli2rement des droits d-autrui

et g2ne progressivement le dveloppement de l-en*ant.

>


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II. LA VIOLENCE A LECOLE : ENTRE UI SE

DEVELO!!E"T"ELLE # VICTIME A$RESSEUR

1. Violence entre lves.

A Dini0ion 1e la violence en07e l8ve/

ous venons d-e9pli/uer les *ormes de violence e9istantes. Si on les prend

glo8alement" nous pouvons di**rencier deu9 cas de violences entre l2ves. 0-une part

le cas oW l-individu agresse un autre et d-autre part le cas oW l-agresseur devient un

groupe d-individus.

0-apr2s Monsieur 0an OlXeus 4 un l2ve est victime de violences ou de

victimisation lors/u-il est e9pos" de mani2re rpte et = long terme" = des actions

ngatives de la part de d-un ou plusieurs autres l2ves. N l ne s-intresse dans sa

d*inition /u-au9 sou**re'douleur N" soit au9 victimes en position de *ai8lesse par

rapport = leur agresseur. l ne *aut pas ou8lier /ue des violences interindividuelles entre

gau9" e9pli/ues par ,ernard 0e*rance" e9istent comme une concurrence entre deu9l2ves de mAme *orce.

+ La violence en07e in1ivi16 e0 in1ivi16 : le/ ai0/

Les *orts et les *ai8les

l se dgage des tudes ralises un portrait caractristi/ue des victimes *ai8les

et des agresseurs *orts.

Pour les victimes" il s-agit en gnral d-en*ants plus rservs /ue les autres"

mar/uant une *ai8le estime d-eu9'mAmes" une *orte an9it et se repliant sur eu9'

mAmes. Victimes idales pour les agresseurs" /ui n-auront pas = su8ir les cons/uences

de leur *aits et gestes" puis/ue ces victimes ne se d*endront pas. En langage courant"

c-est la tAte de turc N. l e9iste un deu9i2me type de victime" moins courant" les

3


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victimes" /ui par leur comportement /uerelleur ou agressi* provo/uent des ractions

violentes de la part de leurs camarades.

Pour les agresseurs" il s-agit en gnral d-en*ants n-ayant pas peur d-employer la

violence pour arriver = leur *in. Ces en*ants veulent dominer. ls sont souvent en

contradiction avec leur milieu. ls a**irment leur supriorit en ra8aissant les autres.

0-gal = gal

0ans le cas de deu9 individus de *orce gale" il s-agit de violence motive par un

r2glement de compte. L-agresseur *rustr veut se venger et n-entrevoit aucune autresolution /ue de se 8attre pour rta8lir ses droits.

C Un ;7o62e /67 6n in1ivi16 : le/ 9cani/9e/ 1e ;7o62e

La violence peut galement Atre gnre par un groupe d-individus.

Comment un groupe entier peut'il s-atta/uer = un seul individu ? Les individus

du groupe suivent l-agresseur che* N et le prennent pour mod2le. Ce sont souvent des

en*ants de *ai8le personnalit /ui tentent de s-imposer en entrant dans une 8andeB leur

vision idylli/ue de l-agresseur provo/ue un changement de leur apprhension de la

violence. #gression ne rime plus avec mauvaises intentions. 0e plus l-e**et groupeN

provo/ue une diminution de leur responsa8ilit individuelle. Par e9emple 4 @e n-tais

pas seul" ce n-est pas ma *aute" ce n-est pas /ue de ma *aute ou l-ide ne venait pas de

moiN.

La culpa8ilit peut mAme tendre = disparatre au cours du temps dans le cas oW la

victime su8it au9 yeu9 des ses agresseurs" une dpersonnalisation" /ui la conduit =

devenir un o8@et mritant le traitement /u-on lui a**lige.

)%


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2. Violence entre lves et professeurs

A 6an1 le/ 27oe//e67/ /on0 vic0i9e/ 1e/ violence/ 1e le67/

l8ve/

Les violences envers les pro*esseurs e**ectues par des l2ves du primaire

rel2vent essentiellement de la violence ver8ale. Ce sont des grossi2rets" des insultes et

de l-insolence. l arrive rguli2rement /u-un l2ve mcontent mette des grossi2rets =

l-intention de son pro*esseur a*in de lui *aire part de son dsaccord.

Comme l-illustre Eric 0e8ar8ieu9 ces violences entranent des tensions

/uotidiennes /ui agissent sur l-tat psychologi/ue du pro*esseur. l s-agit donc de

violences psychologi/ues dont les l2ves ne sont pas *orcment conscients" car elles

sont en gnral de *ai8le intensit mais peuvent *inir par avoir un impact considra8le


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un placard Y pour calmer les moins sages Y" ou encore la traditionnelle r2gle pour ceu9

/ui n-arrivent pas = comprendre.

Pascal Vivet cite plusieurs e9emples pour illustrer ces *aits. L-un d-eu9 a

particuli2rement retenu notre attention. l s-agit d-une institutrice utilisant des mthodes

sadi/ues telles /ue la corde" le local = pou8elles pour en*ermer les en*ants et les *esses

devant toute la classe. Les rpercussions sur les en*ants *urent grandes" d-autant /u-elle

a pu continuer = enseignerN @us/u-= sa retraite" 8n*iciant de la protection de

l-inspection acadmi/ue.

Violences psychologi/ues

Cette institutrice usait aussi de violences psychologi/ues pour *aire taire les

en*ants. Une autre sorte de violence psychologi/ue concerne les instituteurs /ui ont leur

tAte de Turc" comme ce pro*esseur /ui a pris pour ci8le tous les en*ants d-une mAme

*amille au *ur et = mesure des annes en les humiliant de toutes les *aDons possi8les" ou

cet en*ant /ui a su8i humiliation" mpris et sarcasmes de la part de son institutrice pour

avoir ou8li un livre. Cette sorte de violence est 8eaucoup plus sournoise mais tout aussi

malsaine /ue les violences physi/ues.

Violences se9uelles

On ne peut pas clore cette liste sans parler des violences se9uelles et des

attouchements /ui malheureusement e9istent aussi. C-est le cas d-une classe dans

la/uelle le matre a e**ectu des attouchements sur toutes les petites *illes. Elles ont

vcu un vrita8le calvaire avant /ue l-instituteur ne soit condamn.

l ne s-agit ici /ue de cas e9trAmes" des e9ceptions mais il nous sem8lait important

de les signaler

)$


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III. LA VIOLENCE A LECOLE : A UOI EST"ELLE

LIEE # DE UOI EST"ELLE LE&!RESSION #

#pr2s avoir e9pli/u les relations victimes agresseurs" nous nous intressons au9

*acteurs provo/uant ou induisant ces violences. E9iste't'il des raisons in*luenDant le

dveloppement de la violence ? Cette /uestion soul2ve des ractions di**rentes" car

tous les spcialistes ne sont pas d-accord 4 voici une synth2se de leurs e9plications.

1. Guerre en zone urbaine contre paix en zone rurale

A Le/ avan0a;e/ 1e la 27o


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+ La ville a=7i0e 1e/ >one/ 2a70ic6li87e/

En ville" d-apr2s l-tude de ,ernard 0e*rance" l-entassement de la population dans

des ha8itations prcaires telles /ue les F.L.M.


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+ R?le 16 c3e 10a=li//e9en0.

La violence dans une cole peut se propager rapidement si les l2ves ne sont pas

su**isamment encadrs. Cet encadrement commence par la prsence du directeur. l est

responsa8le des l2ves et de l-/uipe ducative. Les relations au sein de l-/uipe

ducative auront de grands impacts sur l-am8iance gnrale de l-ta8lissement. Une

/uipe soude r2glera les pro8l2mes avec nettement plus de *acilit /u-une /uipe en

con*lit. #u pr2s des l2ves le directeur reprsente la plus grande autorit. l est la

r*rence. C-est lui /ui instaure le climat de l-cole. En cas de la9isme" les

d8ordements ne tardent pas = su8venir. S-il n-assume pas ses responsa8ilits ce sont les

l2ves /ui prennent le dessus. Cette importance du che* d-ta8lissement se remar/ue

tr2s *acilement dans les nom8reu9 cas oW un changement de directeur su**it pour

changer le comportement des l2ves.

C La 6ali0 1e lenca17e9en0. @!7oe//e67/ e0 2e7/onnel/.

La violence peut se dvelopper = cause des incapacits du personnel ducati*.

Cela se traduit tout d-a8ord par une mauvaise gestion des l2ves comme lors de chahut

en classe provo/uant de mauvaises conditions de travail" des nervements inutiles /ui

a8outissent = des actes violents. L-incapacit du personnel peut se rvler par un

man/ue de raction vis'='vis des violences commises laissant le soin au9 l2ves de

rgler leurs pro8l2mes eu9'mAmes. l peut galement s-agir d-un man/ue d-attention des

surveillants comme se *ut le cas a #ltirch le $$ octo8re dernier oW une petite *ille de

!ans *ut 8attue par ! autres en*ants de ( ans pendant la rcration


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#. Violences dues $ lc%ec scolaire.

L-chec scolaire provo/uerait des ractions violentes che7 certains en*ants en

di**icult. L-ennui issu du man/ue d-intrAt" provo/u par l-a8sence de rsultats positi*"

induit un esprit de rvolte che7 ces en*ants. Cette rvolte s-e9prime par la violence. Ces

en*ants entrent dans un cercle vicieu9 tournant autour de la violence et de l-chec.

Certains auteurs


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Les en*ants ont 8esoin d-un mod2le = suivre" de r*rences sur les/uelles ils peuvent

s-appuyer" d-une cellule *amiliale sta8le.

'. Autres facteurs provo!uant la violence.

0eu9 autres e9emples peuvent Atre cits sans /u-ils soient rellement dmontrs. Le

premier met en cause les violences = la tlvision. En e**et" un en*ant regardant trop de

sc2nes violentes aurait des tendances nettement plus agressives /u-un en*ant non

ha8itu =" ces programmes. En*in" le *acteur hrditaire n-est pas = e9clure il pourrait

in*luencer le comportement de l-en*ant.

)1


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IV. LES LIMITATIONS ET !REVENTIONS DES

RISUES DE VIOLENCE EN MILIEU SCOLAIRE

0-apr2s l-tude" *inance par la Jondation de Jrance" sur la prvention de la

violence = l-cole" la non'violence n-est pas une attitude humaine spontane et naturelle"

c-est le rsultat d-une ducation car comme le dit Iean'Luc #u8ert


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+ La /67veillance

Les violences sont plus *r/uentes sur la cour de rcration oW les enseignants sont

en nom8re relativement levs et en pro*itent pour discuter et se donner des nouvelles.

Par cons/uent" il est important /-un nom8re su**isant d-adultes soit prsent parmi les

en*ants pour assurer une 8onne surveillance de leurs activits. l ne su**it pas /ue les

enseignants et les autres adultes


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2. Au niveau de la classe

Les mesures au niveau de la classe rpondent = peu pr2s au9 mAmes o8@ecti*s /ue

celles au niveau de l-cole sau* /u-elles ont la totalit des l2ves de la classe comme

groupe ci8le.

A Le/ 78;le/ 1e vie

L-instauration de r2gles de vie collectives est ncessaire pour /u-elles deviennent

un recours systmati/ue en cas de 8esoin. Elles sont des rep2res scurisants pour les

en*ants surtout s-ils participent = l-criture.Le dossier Les petits font la loiN nous le dmontre. En e**et dans une cole

maternelle de Mont*ermeil


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+ Le/ /anc0ion/

C-est avec un mlange de compliments en cas d-activits positives et de sanctions

cohrentes en cas de comportement agressi* ou d-in*raction au9 r2gles de la classe /ue

l-on o8tient les rsultats les plus prometteurs. Les sanctions doivent Atre *acile =

appli/uer par les en*ants concerns mais elles doivent /uand mAme Atre dsagra8les.

On peut par e9emple envoyer les l2ves pertur8ateurs et agressi*s voir le directeur /ui

reprsente plus *acilement l-autorit = leurs yeu9" les o8liger = rester assis contre un mur

pendant /ue les autres s-amusent lors de la rcration. Si cette sanction se rp2te

*r/uemment" il devrait y avoir un changement positi* du comportement des l2ves

concerns car ils seront agacs de voir les autres s-amuser pendant /u-ils doivent rester

tran/uilles.

#. Au niveau individuel

Les mesures au niveau individuel ont pour 8ut de modi*ier le comportement ou la

situation des l2ves concerns cHest'='dire les agresseurs comme les victimes.

A En07e0ien avec la;7e//e67

Lors/ue l-enseignant connat ou soupDonne l-e9istence de violences parmi ses

l2ves" il doit agir sans attendre. l est ncessaire de dialoguer rapidement avec le ou les

agresseurs ainsi /ue la ou les victimes. L-o8@ecti* principal de ce contact est de *aire

cesser les violences. Pour cela le message /ui est adress au9 agresseurs doit Atre clair

comme le prcise Iean'Luc #u8ert 4 ous ne voulons pas de violence entre les l2ves

dans cette colecette classe et nous allons tout *aire pour y mettre *in. N. 0ans le cas oW

plusieurs en*ants sont concerns" il vaut mieu9 leur parler individuellement et = la suite.

#insi ils auront moins de chance de se concerter et d-adopter une stratgie commune

mAme si les en*ants concerns sont petits.

$)


22/26

+ En07e0ien avec la vic0i9e

Comme nous avons pu le voir" la victime est un l2ve angoiss et sou**rant d-un

man/ue de con*iance. Par cons/uence elle craint de causer des ennuis = ses agresseurs

en rvlant leurs activits au9 adultes et 8ien souvent elle a t menace de vengeances

si elle rapportait. 0onc sous de telles menaces" la plupart des victimes dcident de

sou**rir en silence.

Par cons/uence" il est imprati* de tout mettre en Zuvre pour o**rir = la victime

une protection. Celle'ci passe en gnral par une troite coopration et de nom8reu9

changes d-in*ormations entre l-cole et la *amille de l-l2ve.

Si les violences persistent voire s-aggravent" la victime et sa *amille doivent

chercher l-aide de pro*essionnels comme des psychologues pour supporter le

traumatisme ce /ui vitera = la victime de sou**rir plus tard des e**ets = long terme. Ceci

s-appli/ue galement pour les enseignants victimes.

C La 27i/e en c3a7;e 2/c3olo;i6e

La partie suivante a t d-apr2s le livre de Iean'Luc #u8ert et la revue Sciences

Fumaines.

Jace = la violence" l-en*ant ou l-enseignant est livr = sa propre angoisse. ls ont

8esoin de soutien a*in d-e9primer leurs angoisses. l est possi8le d-agir concr2tement

notamment par un plan de traitement adapt et cela avec la participation active des

parents lors/u-il s-agit de l-en*ant. La visite che7 un psychologue permet de mettre en

place ce plan /ui le plus souvent est une thrapie. Elle permet de parler de ses peurs" de

ses craintes" de ses angoisses pour pouvoir les vacuer et mieu9 les matriser.

Toute intervention du psychologue commence apr2s une valuation appro*ondie

des di**icults 8ase sur des entrevues dtailles" des tests psychologi/ues et des

o8servations = l-cole mais aussi = la maison. Les rsultats sont ensuite travaills en

/uipe soignante avant d-Atre restitus = la *amille" et avec l-accord des parents = l-cole

si cela sem8le ncessaire pour le traitement de l-en*ant. On la8ore alors un traitement

adapt au9 8esoins /ui propose tou@ours un travail de colla8oration dans le/uel les

adultes doivent autant s-impli/uer /ue l-en*ant.

$$


23/26

Cette *orme de plan s-appli/ue de la mAme mani2re lors/ue ce sont les adultes

/ui sont concerns par la violence mais 8ien sr le plan est adapt = l-ge et = la

situation.

D Aec0a0ion 1an/ 6ne a607e cla//e o6 cole

Si le pro8l2me persiste malgr les tentatives rptes d-y mettre *in" la solution

d-un changement de classe ou d-cole peut Atre envisage.

Un regroupement regretta8le d-l2ves agressi* dans une classe doit pousser

l-cole apr2s la consultation des parents = rpartir ces l2ves dans une autre classe voire

d-autre cole si le premier cas est impossi8le. On o8tient souvent de 8ons rsultats endispersant ainsi une 8ande N. Et la perspective du renvoi de l-l2ve peut servir de

pression pour provo/uer un changement de comportement.

La solution = retenir en premier est de dplacer les agresseurs et non les

victimes. Cependant on peut envoyer la victime dans une autre classe ou une autre cole

si cet arrangement sem8le prometteur.

5uoi /u-il en soit" ces changements doivent Atre soigneusement tudis et

prpars = travers des concertations entre les enseignants et les parents pour augmenterles chances de parvenir = un a8outissement satis*aisant.

Ces di**rentes a**ectations peuvent galement Atre prises en compte lors/u-il

s-agit des enseignants /u-ils soient agresseurs ou victimes.

$!


24/26

CONCLUSION

Les violences scolaires ont t a8ordes en partant d-a8ord des diverses

mani*estations /ui peuvent Atre di**rencies selon leurs caractristi/ues physi/ues


25/26

+I+LIO$RA!,IE

Ouvrage :

#u8ert" I'L.


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ANNE&E

Violence a l Ecole

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