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Votre Raid ... Votre Aventure

Vibraction RB08

Traces Berbères


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Un parcours idéal pour une première découverte du Maroc.

«Maroc, traces berbères» est un périple de 2150 kilomètres dont plus de 880 kilomètres de pistes. Nous pourrions le nommer Traces

Berbères ou Les Vallées Heureuses tant les lieux ont conservé un mode de vivre séculaire en équilibre parfait avec la nature.


LES POINTS FORTS

*Marrakech *La Vallée heureuse d'Assarag *Le Djebel Siroua *Taliouine & le safran *Les plissements de Tata *Les oasis de montagne *Tafraoute & les rochers bleus *Taroudant "la rouge" *Le Souss & l'Anti Atlas *Ouarzazate *Les kasbahs de Telouet & Aït Benhaddou *La région d'Imouzzer *Agadir *La côte océane *Essaouira

D I F F I C U L T E S

Ce road book est un excellent circuit pour un premier voyage sur les pistes marocaines. Il se

déroule en majeure partie sur des pistes de montagne donc pas mal de cailloux mais

également des pistes roulantes. Attention aux orages pouvant faire gonfler les oueds et

modifier considérablement l'état des pistes, comme partout au Maroc.

Dans le road book vous trouverez toutes les informations nécessaires pour l'organisation

de votre voyage et pour votre séjour sur place. Formalités, GPS CB, ravitaillements essence,

alimentation, hôtellerie et autre.

F I C H E T E C H N I Q U E 2150 kilomètres pour 8 étapes MARRAKECH / TALIOUINE TALIOUINE /TATA TATA / TAFRAOUTE TAFRAOUTE / TAROUDANNT TAROUDANNT / OUARZAZATE OUARZAZATE / MARRAKECH TAFRAOUTE / AGADIR AGADIR /ESSAOUIRA Selon le temps dont vous disposez, plusieurs tracés sont proposés.

Des points GPS 136 pages format A4 / 8 à 10 jours


Les paysages sont essentiellement de montagne, parsemés de villages

construits sur les flancs escarpés ou nichés au fond des vallées, profitant de l’oued généreux. Nature dénudée des plateaux d’altitudes, exubérance des plantations dans les petites oasis de montagne, pauvres cultures de blés

confondues dans les cailloux au bord des pistes, étonnants plissements

géologiques des montagnes vers Tata, arganiers dans la plaine du Souss et les plus beaux massifs rocheux du Maroc à Tafraoute. Changement de décor vers l’océan où de grandes plaines agricoles précèdent la remontée plein Nord sur Agadir, avec l’alternance des falaises

côtières et de longues plages où courser les vagues, passages de dunes et petits ports de pêche. Également une petite incursion dans la vallée du Paradis

autour d’Imouzzer, encore un peu de calme avant d’atteindre Essaouira ou

vous prendrez un grand bol d’air et un bon bain de foule.

Pour ceux qui ont choisi de remonter sur Marrakech, ce sera l’occasion de visiter les kasbahs de Taourirt, Aït

Benhaddou ou Télouet qui représentent un échantillon du

patrimoine architectural le plus fragile du Maroc.

Ainsi «Maroc, traces berbères» est un condensé tout en finesse des multiples

visages du Maroc. Paysages somptueux, surprenants d’une région où couleurs et lumières se mêlent afin d’inventer aux yeux et aux sens mille

plaisirs. Nous mettons entre vos mains ce road book pour assouvir votre

passion du tout-terrain… votre envie de voyager différemment, de vivre

autre chose.


Le road book des Traces Berbères prend son départ à quelques kilomètres de Marrakech. Belle route du Tizi N Tichka avec de vastes

paysages de montagnes. Vous pouvez faire une halte à Taddert pour y manger quelques brochettes et acheter des fossiles aux

nombreux étalages. Vous en verrez tout au long de la route du col. On rejoint Agouim, petite agglomération animée où faire les dernières provisions avant de quitter le

goudron. Départ de la piste.

Belle, roulante, on pénètre dans une vallée bordée par un premier rideau de montagne à la roche noire, et tout autour s’élèvent les sommets enneigés de l’Atlas.

Toute la vallée encaissée est traversée par un oued généreux qui offre verdure et fraîcheur. Les nombreux villages s’étagent au dessus de l’eau pour laisser place aux jardins, plantés sous l’ombre d’énormes noyers, figuiers et amandiers.

Chaque village abrite une multitude d’enfants curieux et rieurs qui nous assaillent dés que nous arrêtons le 4X4, essayant dans un français réduit à quelques mots, de demander quelque chose. Nous repartons dans des éclats de rire, coursés par les gamins. Enfants pieds nus, hommes juchés sur les mulets, femmes à l’ombre des maisons, la vallée est très vivante et semble prospère.


La population est typiquement berbère, les habits des femmes maquillées sont très chatoyants. Dévolues aux travaux des champs, elles ont toujours serpettes et paniers à la main, ramassant l’herbe pour le bétail et cueillant diverses herbes pour le repas. Toujours souriants à notre passage, on se sent bien accueillis tout au long du parcours.

On pourrait l’appeler la vallée heureuse. La piste est roulante, traversant l’oued de temps à autre, passages plus ou moins faciles selon le débit des eaux, offrant parfois des moments de baignades aux enfants. Trouver un point de bivouac est difficile et peu après le village d’Assarag se présente un endroit idéal. Sableux, au bord du ruisseau et sous les arbres, l’espace est suffisant pour une dizaine de véhicules. Avril est la saison idéale avec ses journées chaudes et des soirées fraîches et étoilées. La nature est dans l’exubérance du printemps, égayant tous les paysages.

On quitte la belle vallée dans un cadre toujours à couper le souffle, rejoignant le goudron à Askaoun. Le souk du matin permet de faire provision de fruits et légumes. Une large route coupe la vallée. On reste surpris de croiser de très jeunes enfants au bord des lacets escarpés de la route, loin des villages. Certains ont tout juste trois ans, trottant la main en l’air pour un salut, et il faut rouler prudemment, inquiets de les voir traverser devant nos voitures.


Rejoignant le grand axe de Ouarzazate, on passe à Taliouine, halte obligatoire pour les amateurs d’authentique safran. On reprend la piste après un plein d’essence à Agadir Melloul. Le décor est volcanique, les abords du chemin n’incitent pas à s’écarter, hérissés de pierres coupantes. Après quelques kilomètres de ce désert de roches noires, on commence à voir quelques surfaces cultivées. Difficile parfois de discerner les plantations de blés ou d’orge d’avec l’herbe sauvage car tout est sec, parsemé de cailloux. On devine des conditions de vies nettement plus rudes que dans la vallée d’Assarag. Peu de possibilités de bivouac car tous les espaces un peu dégagés sont utilisés pour la culture. On finira par s’installer aux pieds de grandes falaises, au départ d’un joli canyon où l’eau ne semble pas couler souvent. Bientôt une dizaine d’enfants, cartables au dos, sont postés au bord de la piste et nous observent. Un ballon fera le lien avec les nôtres et une belle partie de football s’engage entre pieds nus et baskets. Le village n’est pas bien loin mais les petits marocains ne partiront qu’après la nuit tombée.

Au matin nous poursuivons la piste qui grimpe à travers un massif rocheux à la végétation rare et maigre. Paysages sauvages et lunaires, on traverse encore quelques villages puis les lieux se font totalement désertiques.

On circule sur un immense plateau cerné de montagnes, longeant un grand canyon au fond duquel la piste nous descend pour serpenter entre l’oued asséché et de beaux massifs de lauriers roses. À nouveau une ascension pour franchir un autre col qui nous fait surplomber une large vallée au loin. On la rejoint par une belle descente en lacets sur une piste de poussière blanche. Les montagnes au loin commencent à se distinguer par les étonnants plissements aux couleurs roses et ocres qui les ornent. Chacun y verra soit un cœur, soit un visage, soit une simple géométrie originale, telle est la liberté de nos imaginations.


Quelques kilomètres de goudron avant de s’engager sur une large piste fréquentée par de gros camions qui transitent d’une mine d’or vers l’usine de collecte, énorme et bien protégée. Le paysage est aride, rocailleux.

La piste s’est faite plate et roulante. Avant de rejoindre Tagmoute de Tata, nous faisons un détour vers le village de la réf.169 page 62. Nous y admirons la porte ancienne, arche de pierre qui garde l’entrée des lieux, et à l’ombre de laquelle s’abritent des femmes désormais entièrement voilées de noir. Nous arrivons à Tata et la température qui frôle les 40% confirme sa réputation d’être une des portes du Sud marocain. La ville abrite toutes sortes de commerces et un petit souk où flâner. Également des hôtels confortables, des restaurants et un camping au centre ville.

Remontant à travers l’Anti Atlas nous changeons de massif pour entreprendre une boucle qui nous fait remonter la très jolie vallée de Timkiet. La piste serpente au fond d’un oued encadré des parois d’un haut canyon. Les portions irriguées sont plantées de petites palmeraies abritant villages et jardinets soigneusement cultivés. Le temps nous manque mais on aurait envie de se promener sous les arbres pour surprendre la vie de ces oasis cachées. Une superbe


ascension pour quitter la vallée suivie de la traversée de hauts plateaux par des pistes rocailleuses. Cela nous mène à l’aplomb d’une nouvelle faille du massif dans laquelle nous descendons. La vallée de Tazegzaoute est identique à la précédente, oasis de verdure au fond d’un oued à sec, offrant un beau contraste en fin de journée avec les falaises qui se colorent de tons ocre et rosés. Après cette boucle, nous reprenons la direction de Tafraoute que nous atteindrons en traversant le plateau qui rejoint Tazalarite avec de belles pistes bien balisées par des cairns. Paysages toujours désolés, cailloux parsemés de petits buissons de thym et de lavande. Nous ferons une halte près d’une tente berbère plantée en bord de chemin.

Nous sommes surpris par le dénuement de toute une famille qui vit sous cet abri précaire. Les ressources ne semblent pas abondantes autour des lieux. La grand-mère qui est présente nous montre quelques chèvres, des volailles, et la cueillette dans la montagne. Le foyer de sa cuisine fume sous la tente. Nous échangeons quelques mots et reprenons la route.

On poursuit une piste rapide, dans ce secteur vallonné, on monte et descend au rythme des collines, roulant parfois en crête au dessus d’un nouveau canyon. Nous descendons vers la vallée encaissée et arrivons à Tazalarite. Quelques kilomètres de pistes encore et l’on arrive sur le goudron qui nous conduit à Tafraoute.


Les paysages sont superbes. Massifs de granite à la roche rouge, ponctués de verdures, montagnes enchevêtrées aux flancs en terrasses, villages perchés ici et là... la réputation de Tafraoute est méritée. Comme le laissent supposer le nombre important d’hôtels et campings, la petite ville attire de nombreux touristes et les maisons des alentours sont souvent les résidences secondaires des gens d’Agadir.

Lorsqu’on attaque la piste, le décor change du tout au tout en dehors des arganiers toujours présents. Dédale de pistes, villages, champs cultivés, on roule dans une plaine assez vallonnée où l’on sent davantage de prospérité. Nous faisons un détour pour aller visiter «le souk abandonné», ambiance surréaliste des vieux bâtiments abandonnés, qui dégagent une histoire. L’endroit fut bâti vers 1930, sous protectorat français, bien placé au bord d’un large oued bordé de lauriers roses, arganiers et palmiers.

On quitte Tafraoute par la route sinueuse de Tanalt, avec un très beau panorama, accentué par les brumes matinales montant de la vallée.

Nous quittons les lieux pour reprendre le parcours par des pistes rapides, avec de nombreux embranchements, à travers d’immenses plaines. Les montagnes ont disparu et nous arrivons sur la côte océane où falaises et plages alternent agréablement. Nous poursuivons le circuit avec un passage de dunes où tout le monde s’essaie à la conduite sur le sable, avec plus ou moins de bonheur.


C’est une belle arrivée sur Agadir dont la traversée via les faubourgs est un peu moins sympathique et rapidement stressante, soudain plongés dans la circulation citadine.

Pour ceux qui souhaitent continuer vers Essaouira, nous avons poursuivi par la route de la côte océane et rejoint des pistes vers Imsouane où se fait la jonction avec la variante par Imouzzer.

Nous rejoignons Imouzzer De Ida Outanane niché sous les arbres à 1250m d’altitude, en surplomb d’une belle palmeraie. L’histoire du village raconte qu’il est resté rebelle au pouvoir central jusqu’en 1927 et aujourd’hui, est encore la capitale d’une confédération de tribus berbères. À quatre kilomètres de là (réf. 426 page 134), on peut admirer de grandes cascades de calcaire blanc, surnommées «le voile de la mariée», façonnées par l’eau qui ne coule qu’en saison des pluies, environ de Janvier à Avril.

Au delà d’Imouzzer, nous ferons encore quelques kilomètres de goudron, sans trouver de pistes, ce qui nous incitera à arrêter la fabrication du road book. Cependant, nous nous engageons sur un chemin, roulant au départ, on passe aux abords de plusieurs cratères au fond desquels on trouvera divers fossiles en abondance. Cherchant le bivouac, nous poursuivons la progression qui se fait moins roulante. La piste s’engage entre les parois d’un canyon, offrant un décor de toute beauté. Rochers, arganiers, lauriers roses fleuris, un relief torturé au fond duquel coule un mince filet d’eau. On trouve notre «paradis nomade» sur une terrasse au dessus de l’oued où le sable rose dessine des arabesques, prenant le dessus


sur les quelques vasques d’eau qui subsistent. Une belle falaise face à nous, on ramasse du bois mort et le campement s’installe.

Nous arrivons au bout de cette traversée dans le village d’Arba Des Ida, où se déroule le souk hebdomadaire. Les images se bousculent, pour le plus grand plaisir de l’appareil photo. Marché aux ânes, dromadaires, étalages de fruits et légumes colorés, le tout traversé par une population assez dense, essentiellement composée d’hommes habillés de gandouras à capuches. Nous traversons à pied le village, touristes incongrus dans les regards et l’effervescence de ce marché inattendu. Seule l’averse orageuse nous fera remonter dans les voitures et reprendre la route. Quelques kilomètres et l’on retrouve une piste qui conduit vers l’océan. Jusqu’à Essouira nous alternerons entre falaises surplombantes et bords de mer. Ce sera l’occasion de baignades dans les vagues toniques et de quelques remontées de plage en 4X4, pied au plancher, les roues léchées par les vagues. Nous arrivons à Essaouira où le vent et la foule nous laisseront étourdis après ces journées de pistes et de rares rencontres.


L’autre option de ce road book est de remonter à Marrakech au départ de Tafraoute. Les paysages de la descente sur la plaine du Souss sont superbes, particulièrement en fin de journée, on est dans les bosquets d’arganiers et les vallées verdoyantes alternent avec les traversées de plateaux arides.

On fait halte à Taroudant, très belle ville fortifiée d’anciens remparts, ayant conservé un patrimoine architectural important. Taroudant était la capitale des Saadiens et se voit souvent qualifiée de «petite Marrakech». Beaucoup moins investie par le tourisme, elle bénéficie d’une sérénité et d’un calme reposant.

Quittant Taroudant on rejoint Ouarzazate, centre administratif important, situé à la croisée des vallées de l’Atlas et des régions sahariennes.

Nous quittons la ville pour la dernière étape qui nous ramène à Marrakech.

Courte en piste mais très belle balade en perspective, avec la visite de la kasbah du Glaoui de Telouet et du Ksar de Aït Benhaddou. Très jolie piste de Tamdaght à Anemitèr (ancienne piste des caravanes de


sel) qui serpente d’abord le long de l’oued Asif Ounila, parsemé de jolis petits villages, avant une montée assez raide sur un plateau de cailloux arides. Ensuite on retrouve le goudron au niveau du Tizi N Tichka (2260 m) pour une dernière descente sur Marrakech.

Aït Benhaddou est l’un des Ksours les mieux préservé du Sud marocain. Son décor à servi dans plusieurs films, entre autre «Lawrence d’Arabie» en 1962, mais il est aujourd’hui inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco et protégé à ce titre.

La Kasbah de Telouet est un ensemble de corridors, salles, ruelles, petites cours intérieures. Le tout n’est pas entretenu mais laisse imaginer le superbe palais d’origine. Le Glaoui qui l’habitait jusqu’en 1956 était le Pacha de Marrakech.

La piste d’Aït Benhaddou est très encombrée dans le sens Marrakech / Ouarzazate (sens inverse du road book). Conduite prudente ou piste à entreprendre le matin de bonne heure ou bien au delà de 17 h.

Retour à Marrakech où s’achève ce périple.

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