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- Numéro 369 -22 Novembre

2016

Compiègne, vendredi soir, il fait tout noir.- Ta gueule!

Merci mon petit Grégoire. Il est 16h30 et je marche vers une maison qui n’est pas la mi-enne, traînée par deux gosses qui ne sont pas les miens, encore heureux il est vrai. Voilà un an qu’ils me traînent trois fois par semaine entre chez eux et l’école. Aïe, le mioche vient de m’écraser le pied. Arrivés chez eux, on prend le goûter parce que le goûter, c’est sacré. Et que je crève la dalle. Et qu’ils ont pléthore de gâteaux.

- Camille j’aime pas les chocos!- Camille j’aime pas le lait!

Fuck. Je savais que c’était l’inverse. Trop tard, pas le temps d’intervenir, la sentence est im-médiate: un gâteau dans l’oeil pour Claire, une douche de lait pour Grégoire. Brûlé au premier degré, pince-toi le lobe ça ira mieux.On a beau être vendredi soir, les gosses taffent sinon Papa Maman pas contents. Mais attends, tema l’exo de maths:

- “Si Denis est haut comme trois pommes, et qu’une pomme est haute comme une pomme, quelle est la taille de Denis en demi-portions?” Grégoire va chercher une pomme! Et le mètre-ruban de grand-mère!

C’était sans compter sur la voracité de Gré-gouille qui s’offre toujours une prolongation de goûter.

- A’ pu’ d’pomme Claire! répond-il la bouche pleine.

A peine rote-t-il de satisfaction qu’il est déjà l’heure du dîner. Là je gère, pâtes-jambon c’est imparable, ils avalent tout. Un petit flamby des familles pour terminer, misère, ils gobent déjà mieux que moi.Allez, fin du game, dix secondes de brossage de dents et au lit...

- Camille, raconte-nous une histoire!- Nan j’me casse... ou non raconte-moi une histoire toi pour une fois.- C’est l’histoire de mon copain Benjamin, tous l- es dimanches il va à l’église et il enfile une robe blanche. Après, il chante et il donne du pain plat à un m’sieur aussi habillé en robe. Après c’est fini, mais Benjamin sort toujours en retard d’une petite salle de l’église, et le m’sieur en robe sort toujours en retard en même temps que Benjamin. - Bref, le m’sieur en robe c’est pas un enfant de chœur. Voilà c’est fini merci Camille tu peux rentrer chez toi!

Morale de l’histoire: la vérité sort toujours de la bouche des enfants.

rédaction : Tom, Jérémy, Sophie, Justine, Théo, Éline, Garance, Paul, Alex-andre, Louise, Alice et Clément. Correcture : Caro Jeux : Sylvain mise en page : Aude

P2. Agora P3. Fils de Paint & vDm P4. Le Gorafil P5. Scientifil PP6. bobine X P7. K’uT

P8. CinéfilP9. La rubrique de Ga-rance LeroyP10. Enfin un chinois qui vous parle P11. mété’ut & boP’s

Un jeu d’enfants

clément

Pedofil

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agoraMaintenant que la BU est désertée de tous les étudiants révisant au dernier moment leurs médians, D2M et Pics’Art vous propo-sent une exposition, fruit d’une collaboration inédite entre ces deux associations. Tu peux y découvrir des lieux insolites et historiques de Compiègne. Savais-tu qu’à une certaine époque il y avait une piscine au bord de l’Oise ? Étais-tu au courant que le palais impérial a été transformé en hôpital pendant la pre-mière guerre mondiale ? Alors que certains lieux n’ont pas changé en presque un siècle, d’autres se sont totalement métamorpho-sés. Je suis sûr que j’ai attiré ta curiosité, alors n’hésite pas à passer au RDC de la BU du jusqu’au 30 Novembre. Une vingtaine de photos historiques et actuelles t’attendent avec plein d’anecdotes.

*UTRIP fait son retour ce semestre pour une nouvelle édition… Cette année, l’asso te pro-pose un voyage d’une semaine pour décou-vrir l’Italie et sa magnifique capitale de la mode et du design… j’ai nommé MILAN ! Au programme : plein de visites super sympas, des sorties, de la gastronomie italienne (on adore !), des rencontres, PLEIN de rencon-tres ! Et oui, cette année UTRIP a entre autres prévu une journée suivie d’une soirée avec l’ESN de Milan. Tout ça pour un budget de seulement 270 euros…Pour en savoir un peu plus sur notre voyage, tu peux venir nous voir ce mardi soir à 19h30 pour notre amphi de présentation ! Si tu ne peux pas venir mais que le voyage t’intéresse quand même, note notre adresse mail utrip.asso@gmail.com et la date du SHOTGUN qui se fera le mardi 29 novembre !

Et comme on ne fait pas les choses à moitié…

On tient aussi une perm au PIC le lundi 28 novembre au soir ! On espère donc vous voir tous très nombreux !!En attendant, on vous envoie plein de baci !

*Ingénieurs Sans Frontières, avec Cinemutc et On veut durableTu as entendu parler de cette super soirée hier ? Mais si, la projection-débat d’ISF sur le thème de “Comment nourrir la planète en 2050 ?” ! Et bien, rebelote jeudi soir avec deux films sur le brevetage du vivant, comment protéger le droit aux semences des popula-tions locales face aux industries privées. Et encore une fois, ce sera suivi par une discussion enrichie par le témoignage d’intervenants géniaux ! Rendez-vous à 19h15 jeudi en FA106, on te prépare même la soupe !

*Le Téléthon, c’est la semaine prochaine ! On vous a gardé au chaud des places sur le vil-lage du samedi 3 décembre en centre-ville, on compte sur vous pour les remplir avec vos idées les plus folles, ou moins folles on prend aussi. On a un foodtruck rien que pour vous, utilisez-le pour réaliser vos rêves culinaires les plus fous ;) Entre un jeu Fort Boyard, des jongleries, des free hugs, un concert jukebox et d’autres an-ims, venez vous éclater tout en servant une noble cause ;)Rendez-vous sur le site dédié telethon.fedec.fr pour répondre à l’appel à projets ou sim-plement proposer votre coup de main et, sur-tout, parlez-en autour de vous : grosse asso, groupe de potes voire bénévole en puissance mais tout seul, on n’est jamais trop pour ser-vir des beaux projets !

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fils de paint tom

Aujourd’hui, dans ma classe de maternelle petite section, travail sur le temps qui passe. J’ai 57 ans et je leur explique que je suis vieille par rapport à eux. Un gamin me répond : “ Meuh non t’es pas vieille maîtresse… T’es grosse mais t’es pas vieille ! “ VDM

Aujourd’hui, je suis arrivée au boulot avec 3 h de retard. Panne de réveil ? Presque. Mon bébé de 4 mois, qui me réveillait chaque matin à 5 h, a décidé de faire la grasse mat’. VDM

Aujourd’hui, ma fille nous a annoncé qu’elle souhaitait mettre de l’argent de côté pour sa retraite. Elle a 9 ans. VDM

vdm Qu’est-ce qui est pire que 10 bébés cloués à un arbre?

Un bébé cloué à 10 arbres

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Site Benjamin Franklin, UTC, ce mardi 31 Février 1045 : le terme fait froid dans le dos, mais c’est bien en train de lire un article du Fil que cet étudiant aurait été aperçu. Reportage.

Plusieurs témoins auriculaires, encore en vie après les examens médians, déclarent que l’individu était “à vue de nez”, en train de feuilleter le journal suce-nommé “Fil”, voire de s’attarder parfois pour lire les articles hautement culturels. Devant une telle extrémité, certains, souhaitant ten-ter l’expérience en cours de mécanique, seraient parvenus à ne pas tomber dans les pommes.

Un autre étudiant interrogé, que nous ap-pellerons Beubeu pour des raisons éviden-tes, explique l’affolement : “Mais atten-dez...il y a des articles écrits dans le Fil?? Ce n’est pas que des jeux et des Bops?”

De récentes études montrent que 112% des UTCéens pensaient que les autres pages ne servaient qu’à une meilleure prise en main pour faire les sudokus, quand les 46% restants se demandent : “Ah mais c’est pas du brouillon?” (un grand merci encore à l’UV NP90 pour ses sujets d’étude toujours plus intéressants.)

Tandis que la direction éditoriale euro-péenne du Fil étudie en ce moment même le rajout de coloriages magiques, c’est un véritable chamboulement que l’on voit se concrétiser à l’Université. Alors qu’il y a quelques jours, déjà, certains participants au Gala étaient pris en flagrant débit de boire autre chose que de la bière, on est en droit de se demander : l’étudiant UTCéen ne fil t’il pas un mauvais coton?

smurPhyle gorafilICONOCLASTE : Un étudiant pris sur le fait en train de lire les articles de son journal Uni-versitaire.

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Le monde de l’enfance est un monde mer-veilleux peuplé de papillons voletant entre des arcs en ciel. Y vivent de petits trolls che-vauchant des licornes roses aux sabots dorés faisant du caca multicolore ainsi qu’un vieux monsieur avec une longue barbe blanche, un manteau rouge et des rennes.

Mais il arrive une période de notre vie où l’on n’est plus considéré comme un « en-fant » mais comme un « adulte ». On en-tre brusquement dans un monde mono-chrome, compliqué, géré par les chiffres et l’argent. Licornes et dragons disparaissent pour laisser place au monde réel où l’idéal du prince charmant et de la princesse n’existe pas (pardon de casser votre rêve…). Mais pourquoi et comment ce changement s’opère t-il ? Qu’est-ce que l’enfance et com-ment peut-on définir le « passage à la vie adulte » ? Légalement, on est considéré comme « adulte » à 18 ans en France et à 21 ans à l’international.

Toc toc, pardon de te déranger mais qu’est-ce que cela signifie ?Eh bien cela veut dire que l’on n’est plus à la charge des parents, que l’on peut se dé-brouiller seul.e et être pleinement respon-

sable de ses actes. Mais devenir « adulte », c’est aussi devenir mature et responsable.

Mat… et resp… quoi ?Mature et responsable! C’est sûr que tout le monde ne connaît pas ces termes ! Être mature c’est un « plein développement physique, intellectuel et affectif » (merci Wikiqui ?). Haha ! Ça t’en bouche un coin ! Oui bah moi j’ai pas tout compris. Bon al-ors décortiquons cette phrase à la manière d’une cacahuète : petit bout par petit bout. « Plein développement », bon jusque-là je pense n’avoir perdu personne. « Physique ». Une personne mature a donc terminé la puberté, cette joyeuse période de ta vie au cours de laquelle des poils et des boutons vont grouiller sur un corps plein d’hormones plus revigorantes les unes que les autres. Être mature implique une maturité sexuelle. « Intellectuel »… Bon. Être mature signifie être capable de penser par soi-même. Ne pas être influençable et établir son propre jugement. « Affectif ». Love Love Love <3. Bon bah c’est aussi être capable de « vivre ensemble », vivre en société.Pour finir, je te propose un test pour savoir si tu es mature, remplis-le et découvre ton résultat !

scientifil sofil

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Cher lecteur, chère lectrice, j’ai encore beaucoup pensé à toi (toi, toi, toujours toi) ces deux dernières semaines, et dans des moments de tourmente, j’ai eu un petit moment de nostalgie que j’aimerais partager avec toi, alors souviens toi. Sou-viens-toi, il y a quelques années, quand tu ignorais encore ce qu’était un théorème, la thermodynamique, la gravité... Souviens-toi du temps où rien n’avait d’importance, tu jouais, riais et même souriais tout le temps. Envie de retrouver cette insou-ciance et innocence (je crois que dans l’histoire du Fil, ces mots ne se sont jamais retrouvés au sein de Bobine X, profitez-en...). Alors ramène tes copains, tes co-pines et le petit Grégory, on va se refaire les jeux de notre enfance, mais avant toute chose, je te rappelle les règles…

La marelleCe jeu nécessite un peu plus de matos que les autres (encore la #TeamLog). Avec des craies, on dessine sur le sol un parcours d’une dizaine de cases, de la terre au ciel. Ensuite chacun leur tour, les joueurs tentent de lancer un palet sur chaque case (d’abord la première, puis la deuxième... Enfin tu as compris). Si le lancer est réussi, le joueur s’élance pour aller le récupérer, en passant par les cases le séparant de son palet, à cloche pied, et revient. Alors, bébé, tu es prêt.e à atteindre le ciel avec moi ?

Alors saute !

Jacques a ditOn désigne un maître du jeu qui donne des ordres commençant par “Jacques a dit” à ses partenaires de jeu et concernant des parties de leur corps, et ces derniers exécutent cet ordre. Attention, on ne fait rien si la phrase ne commence pas par “Jacques a dit” ! Tu es prêt.e à obéir au doigt et à l’oeil ? Jacques a dit “Pose les mains sur tes cuisses” (qui sont... mag-nifiques !), Jacques a dit “Titille tes tétons” (très très beaux eux-aussi), Jacques a dit “Jacques va se calmer”.

Colin maillardUn joueur se bande les yeux et essaye d’attraper un autre participant. Dès qu’il y parvient, il tente de deviner, uniquement au toucher, l’identité de ce joueur attrapé. S’il y parvient, le joueur identifié se bande les yeux, et on recommence. C’est pas si facile, prends ton temps pour toucher, palper, tâter, presser, chatouiller, tâtonner, masser, saisir, caresser, pétrir...

Tout le monde a compris les règles ? Alors déshabillez-vous et on commence... Ah et dernière chose, on évite le ni oui ni non, niveau consentement, on est à la limite de la légalité, et c’est pas très bien.Sinon, qui a des MST à échanger ? J’ai plein de doubles !

furetbobine x

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Des œuvres morales.Chez PédoFil, nous aimons la jeunesse. Et parce que nous croyons en elle, nous militons pour lui donner la meilleure des éducations, à l’église comme ailleurs. Aujourd’hui, pour aller plus loin et éduquer les enfants que vous êtes, nous vous proposons de réfléchir, en-semble, au sens du respect. Car chez PédoFil, nous re-spectons nos jeunes lecteurs, à notre manière.

« L’égoïsme inspire une telle horreur que nous avons inventé la politesse pour le cacher, mais il perce à travers tous les voiles et se trahit en

toute rencontre ».Arthur Schopenhauer, Über die Grundlage der

Moral, 1879.

C’est donc sans cordialité aucune que nous commençons notre billet. Comprenez bien que ce manque volontaire de politesse n’enlève rien au respect que nous vous dev-ons. Au XVIIIe siècle déjà, Emmanuel Kant avait réfléchi, pour vous, à la question du re-spect : de son Grundlegung zur Metaphysik der Sitten, nous retiendrons deux principes, impératifs pour guider notre comporte-ment moral.

Lorsque j’oriente mes comportements uniquement vers les finalités qui serviront à mon intérêt propre, j’agis sous le joug de l’impératif hypothétique. Ce concept kantien, fondé en 1785, renvoie aux at-titudes qui poussent à considérer que nos actions ne sont que les moyens pratiques d’atteindre nos fins. Dans cette approche du réel, seuls nos buts personnels compt-ent et ceux des autres individualités ne sont que des parasites au parachèvement de notre fin. Cette perception utilitaire de nos actions s’oppose à celle que désigne l’impératif catégorique. Dans cette posture morale, l’individu agit pour des fins incondi-tionnelles et impersonnelles qui s’imposent

au monde ; les actions menées sont désin-téressées et contribuent au bien du col-lectif et non plus seulement de l’individu ; elles relèvent d’un devoir moral. Le respect d’autrui (parce qu’il relève, justement, d’un devoir moral) n’est donc possible qu’à trav-ers l’adoption de cette dernière attitude, qui nous porte à considérer nos actions comme inscrites dans un processus collectif.

Mais pour revenir à la fonction qu’occupe la politesse dans notre langage, nous dirons ceci : alors que bien des personnes voient dans la politesse le respect même, sans doute devraient-elles plutôt y trouver une emphase inutile d’un respect qui leur est – ou non – effectivement accordé. La politesse aide à faire société : elle permet de mettre en exergue une estime particulière pour la personne à laquelle l’on s’adresse. Mais la politesse ne saurait masquer la fin person-nelle d’une requête égoïste : elle devient al-ors mesquine et fausse, n’inspirant plus que « l’horreur » dont nous parle Arthur Scho-penhauer plus haut.

Pour en finir avec la politesse, nous con-viendrons que cette dernière n’est en rien le marqueur du respect. S’offusquer d’un manque de politesse est peut-être ridicule : cela revient à s’indigner du manque de syn-taxe d’un énoncé dont la valeur sémantique n’est nullement ambigüe. En somme, nous espérons très sincèrement que nous aurons ici réussi à dé-corréler respect et politesse. Aucune de ces deux notions ne recouvre complètement l’autre : la politesse est une tournure linguistique, une fiction sociale qui ne trouve sa légitimité que dans la posture de l’impératif catégorique. Que cela puisse vous inspirer, et longue vie à l’orthodoxie. K ?

chaPi & chaPok’ut - la rubrique kritik

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Matthieu

Le fiLm de La semaine à Ciném’utC

Food Chains – mercredi – 19h30 – FA205

Dans le Sud des États-Unis, les ouvriers agricoles de Immokalee s’engagent dans un bras de fer contre les géants de la grande distribution. À travers des images d’archives et des interviews, ce documentaire engagé aborde les enjeux de la mondialisation sous un angle social, celui des droits des travailleurs.

cinéfilY’a quoi au cinéma ?

Poesia sin fin [zherbes]Pitch, oh mon Pitch : Dans le Santiago (Chili) des années 1940-1950s, le jeune Jodor-owsky découvre un nouveau monde : celui de l’art, de la poésie et du rêve. Une bouffée d’air dans ce monde de brutes. La morale : « Dis Camion ! Poète poète ».

Mademoiselle [T’as pas un 06 ?]Pitch, oh mon Pitch : Corée, 1930. Sookee est engagée comme servante auprès de Hideko, riche japonaise vivant recluse dans un manoir. À partir de là, tout par en sucette.La morale : « Séduisez, manipulez et circu-lez svp ».

La folle histoire de Max et Léon [de Brux-elles]Pitch, oh mon Pitch : Les deux compères du Palmashow proposent leur premier long métrage, c’est comme Olive et Tom mais pendant la Seconde Guerre mondiale. Leur société de production ? Blagbuster. Ça don-ne le ton de cette comédie ! La morale : « Vivent les moules ! ».

Pédo-cinéfil : les recomman-dations maison

Les cerfs volants de Kaboul, Marc Forster (2008) : Entre histoire de famille et viol sug-géré, un très beau film qui nous fait pleurer. Boyhood, Richard Linklater (2014) : La vie d’un enfant, puis d’un adolescent, puis d’un jeune adulte et de sa famille qui vieillit au même rythme que lui. Les 400 coups, François Truffaut (1959) : « C’est ma mère M’sieur, elle est morte ». Une virée buissonnière avec un sacré gamin !

On a rencontré pour vous…

le téléphone por-table dans Polisse

Tout le monde s’en souvient, ce téléphone portable avait fait l’objet d’une gâterie as-sez poussée dans une scène cul(te) de ce film de Maïwenn en 2011. Pourtant, si nous reconnaissons qu’effectivement, ce télé-phone avait le swag de notre actuel Iphone Galaxy 95C, il était encore sous le choc d’avoir tourné une scène pornographique à son insu. D’autant plus vénère qu’il était en mode avion et qu’il n’a rien pu faire pour arrêter ce chantage fellatif dont il était l’objet, il a souhaité nous faire part de son ressenti-ment :

« Quand je faisais bip bip bipLa pauvre faisait pipe pipe pipe

J’étais en mode vibreur,Et vous salauds en mode mineure

Quand Sade occupait un boudoirC’était déjà pas joli joli,

Tandis qu’un piètre couloirMal éclairé vous suffit

Arrêtez ce sale chantage,Descendez de quelques étages :Qui a dit qu’un pauvre zéro six

Devait être prétexte à jeux érotiques ? »

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Matthieu

Fast fast : on aurait pu vous parler de The Growlers et de leur chanson Naked Kids pour rester dans notre thème du numéro, mais il était trop tard.

Macky, c’est son surnom. De nationalité ca-nadienne, Mac DeMarco a vécu à Vancou-ver puis à Montréal avant de s’expatrier, en 2014, du côté de Brooklyn : il y vit avec son âme sœur, Kiki, et ses autres muses, les cigarettes Viceroy. Mac dédie plusieurs de ses chansons à ses deux passions, qui occu-pent une place centrale de sa vie partagée entre dérision et planification de tournées mondiales. Sur son album Salad Days (2014) Mac s’adresse ainsi à ses cigarettes en leur demandant de ne plus l’attendrir, histoire qu’il arrête un peu de fumer ; sur notre chanson préférée Let My Baby Stay, l’artiste interpelle les autorités de NYC pour leur de-mander d’accorder un visa à Kiki : il le fait avec une telle simplicité qu’on oublierait presque qu’il s’agit d’une réelle demande d’expatriation pour sa copine.

I was made to love her, been working at itHalf of my life, I’ve been an addict

And she’s been good to meFar as I can tell she’s happy, livin’ with her

Macky

So please don’t take my love awayLet my baby stay, let my baby stay

Please don’t take my love awayLet my baby stay, let my baby stay

And where would I be, feeling lonelySeparated from my one and only

And what’s there left to say

Far as I can tell that day could be on its way

So please don’t take my love awayLet my baby stay, let my baby stay

Mac a dû se constituer un groupe en 2010, lorsqu’il s’est embarqué dans les tournées : à chaque nouvelle recrue, il introduces le nouveau membre avec une nouvelle mu-sique ou une reprise. Mais Mac enregistre aussi seul, dans son appartement, les dem-os qu’il présente à sa maison de production : ces perles sont disponibles sur YouTube et nous font entrer dans l’univers extravagant du canadien. Vous l’aurez compris, Mac DeMarco est un artiste déjà accompli et à découvrir très rapidement, puisqu’en 2015 déjà, il annonçait qu’il ne prévoyait pas de mourir de vieillesse : « Touring is never gon-na stop ; probably I will pass away, some-where, but that’s ok, cause I love it so much ». Une belle épigraphe.

La prochaine fois, on vous parlera de quelque chose qui nous tient à coeur...

la rubrique de garance leroy angoulême

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Les ravages de la politique de l’enfant unique

I. Souvent, des profs, chauffeurs de bus scolaires, ayis que nous côtoyions fréquem-ment, demandaient, à mon frère et moi, lequel de nous deux notre mère préférait ? J’étais à chaque fois horrifié et dégoûté qu’ils puissent même penser ainsi !

II. Plusieurs de mes amis du collège et du ly-cée étaient des chinois nés au Canada, aux US, en Australie ou à HongKong, ainsi ils ob-tenaient la nationalité de leur pays de nais-sance et leurs parents pouvaient avoir un deuxième enfant en restant en Chine.

III. Lorsque nous jouions dans le 中兴花园 ZhongXing HuaYuan, (Parc Central) de la résidence, nombre de mes amis chinois étaient suivis de leurs 阿姨 AYi, (nounou/femme de ménage/cuisinière) qui veillaient à les éponger à la moindre goutte de sueur perlant sur leur petit front, à leur faire boire quelques gorgées d’eau de leur gourde Toy Story, à ce qu’il ne sautent pas du haut des toboggans comme Mathieu et moi le fai-sions et à ce qu’ils rentrent bien à l’heure pour leur cours de badminton/violon/maths/peinture.

IV. En Chine, l’abortion est très fréquente et se pratique jusqu’au neuvième mois. De gré ou de force.

Ces quatre phénomènes font partie des con-séquences - ravages? - indirectes de la Poli-tique de l’Enfant Unique mise en oeuvre le 18 Septembre 1980 par la République Populai-re de Chine. Jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il s’était un peu gouré, Mao encourageait les familles à faire le plus d’enfants possi-

ble. Mao était persuadé qu’une population grandissante amènerait prospérité au pays. Ainsi les mères-aux-dix-enfants recevaient une médaille et la population de Chine est passée de 540 millions en 1949 à 940 mil-lions en 1976. Fort heureusement, il y avait quelque têtes pensantes dans le gouverne-ment qui réalisèrent que bientôt la Chine allait déborder. Les mesures qu’ils prirent furent radicales : un enfant par famille.

Bien que le gouvernement chinois affirme qu’ainsi 400 millions de naissances ont pu être évitées, chiffre évidemment erroné, l’impact de cette politique a eu beaucoup de conséquences négatives sur le développe-ment de la Chine. L’une d’entre elles étant le phénomène du 小皇帝 Xiao HuangDI (Pe-tit Empereur). Ou l’enfant aux six parents si vous préférez. En effet, une fois qu’ils com-mencent à gagner suffisamment, les enfants commencent à prendre soin de leur parents, parfois même de leurs grands parents, la re-traite n’existant quasiment pas dans l’empire du milieu. Ces mêmes enfants faisant partie de la génération post années 80 n’ont donc qu’un enfant. Ce petit dernier est choyé par toutes les générations et reçoit toutes les louanges des membres de la famille. Tout l’amour, l’espoir, la confiance, la pression des ses aïeuls reposent sur les épaules de ce petit “empereur”. D’une part il devra réus-sir brillamment à l’école et dans ses cours du soir, d’autre part ses désirs seront des or-dres, ses besoins des priorités.

Autres phénomène néfaste : la crainte d’avoir une fille. Une fille se mariera-t-elle? Une fille s’occupera-t-elle de ses parents quand elle sera femme ? C’est certaine-ment en se posant trop de questions com-me celles-ci que des parents en arrivent à éliminer leurs enfants pour pouvoir en avoir

enfin un chinois qui vous parle 保尔

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MT12C’est la domination qui règle l’affaire.

DI05Avec le chat qui passe, on a du mal à

enlever le givre.

SU01Commençons par derrière.

TN01Une coque c’est quelque chose de vide,

comme une coque.

GE28Vous répondez: ferme ta gueule petit

con, à la manière de Sarkozy.

NF16100%. 100% ... des gens qui ont joué au loto, un jour ils ont gratté. Alors

allez-y!Mesdames, je sens de l’excitation

là-bas!

AR04 Les allemands, euh, je veux dire les

Nazis…

MQ01Je vais donc venir serrer mes doigts

sur ce... cette... ce tampon.

HT04Il y a une autre sorte de guerrier, ceux

possédés par la rage du sanglier…

SY01 : Le test c’est Noël avant l’heure, après

c’est plus Noël.

NF93Qu’est-ce que ça veut dire pomper la

partie X?

GE10:Si vous respectez la propriété, par

définition, y a pas de mafia

HT00On reproduit des types en tant que

moules

Envoyez-nous vos BoP’s via

assos.utc.fr/lefil

Combien de bébés morts faut-il pour changer une ampoule?En tout cas pas 11, ma cave est toujours aussi sombre

Combien de temps faut-il au micro-onde pour qu’un bébé explose?Je ne sais pas, j’arrive pas à compter quand je me masturbe

Bop’s

jeux sylvain

un deuxième et espérer que ce sera un garçon. Cela semble barbare et l’est sans doute. Mais ne pensez pas seulement au crime commis par ces individus, pensez aussi et surtout aux conditions de vie de ces personnes pour lesquelles de telles actions devien-nent envisageables.

Depuis le 1er janvier 2016, la Politique de l’Enfant Unique a multiplié par deux le nombre maximum d’enfants par couple.

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