Le Fi l 262 du 12 Mai ”Plus LSD que VSD” -...

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EDITO! C’est fini les éditos qui par- lent que du Fil, c’est révolu le temps de la masturbation intel- lectuelle. Je vais parler mainte- nant, de moi. Vous savez, il est souvent dit dans les couloirs de notre abri nucléaire préféré, que Compiègne c’est aussi mort que Hiroshima après le délicat colis de nos amis d’outre-atlantique. A vu de certains au- tochtones, on peut en effet croire qu’il y a eu radia- tion à un moment de l’histoire compiègnoise. Bref, en tant que profond chieur, je me suis mis dans la tête de prouver le contraire. Je suis donc sorti, le 30 avril au soir. Savez-vous qui était de passage à Compiègne ce soir-la ? Jesus avait un rendez-vous à la Banque Mondiale, donc ce n’est pas lui qui était la, mais une personne de notoriété égale, Hélène Ségara en personne. En quelle occasion ? Un deuil important ? Non, pour fêter le travail, on invite une chanteuse connue. Logique. Remarquez, pour fêter le travail, on ne travaille pas. Bien sur, pour fêter la fête des mères, personne n’accouche. Je me suis dit que dans une vie, il y a des choses qui n’arrivent qu’une fois, et étant donné que j’ai déjà mangé du poulpe cru, je me suis dit qu’il était temps de passer à la vitesse supérieure, et d’aller voir cette star internationale en concert. Premier choc, les rues sont pleines. Il y a donc des gens dans Compiègne. Je me dirige vers la place du Château, lieu de prestige, digne de Hélène. Bien sur, je m’étais mis dans la tête de chercher des noises aux gamines de 14 ans, soutien gorge rembourré aux oranges et dents de métal. J’étais déjà armé de mon t-shirt « Punk not Dead » ainsi que mon déodorant spécial sueur. Arrivé devant le barrage de la sécu- rité, je m’attendais à une fouille. Et bien non, on ne fouillait que les sacs à main. J’aurais pu avoir une bombe dans ma poche, on s’en fout, c’est du ter- rorisme reflechi, on ne peut rien y faire. Deuxième choc, je me trouve face à une place bondée, remplie d’un public innattendu. Ai-je omis de préciser que ce concert était gratuit ? Ce détail a toute son importance. Dans notre monde, où il est devenu payant de se protéger contre des maladies mortelles, le gratuit a acquis un statut de divinité. Dans un supermarché, un produit avec 50% de produit gratuit, mais deux fois plus cher, attirera plus le consommateur. Le produit gratuit a un pe- tit gout en plus, ce petit pied de nez au capitalisme omni-présent. « T’as vu, j’ai deux fois plus de céré- ales, je t’ai bien niqué hein ». Bien sur, aucune idée de l’interlocuteur, mais il est évident que 200g de céréales en moins dans sa colonne profit, va changer le cours de sa vie et le faire basculer dans la drogue et la violence, et pourquoi pas, la religion. Bref, un concert gratuit, on fait un gentil coup de pied dans le cul à la SACEM, et on va se remplir de musique, gratuitement. Les vieux, les parents avec les gamins de 10 mois. En 10 mètres, vous pouviez trébucher sur 2 gamins et 4 poussettes, et pousser au moins 2 retraités. Bien sur, le barbecue d’a coté et son odeur printannière de merguez, nous permettait d’oublier un court instant, l’haleine au rouge, du vieil alcoolique d’a coté. Par- lons un peu du concert maintenant. Bon, je ne vais pas vous faire de dessin, mais Hélène Ségara est au- tant mon trip que la sodomie l’est pour un mormon. Et bien, aucun mormons ne s’enculera ce soir, par- ceque je n’ai pas changé d’avis. Inviter une star en déchéance, c’est chose commune lors des concerts de charité, c’est les moins chers. Pareil pour le télé- thon, on invite des handicapés, c’est les moins cher. Une star premier prix, au véritable morceau de star- ac, voila ce que la Mairie nous avait concocté. Bon, les fans étaient présentes, mais au premier rang. On n’a pas pu aller jusque la bas. On a juste entrapercu des mains se lever, deux ou trois appareils photos, afin de pouvoir remplir son skyblog de photos. On a du partir, j’avais peur que mes oreilles se mettent à saigner et que je commence à voler des enfants. Bref, Compiègne s’active une fois par an, non pas pour des journées de solidarité, mais pour un con- cert gratuit. Bref, amis humanitaires, si vous voulez toucher plus de monde, inventer le système de don gratuit, vous aurez plus de monde. Le Fi l 262 du 12 Mai :”Plus LSD que VSD” Cette semaine, dans Le Fil, vous trouverez: Page 1: Page 2: Page 3: Page 4: Page 5: Page 6: Page 7: Page 8: Un édito rrent Des Niouzes Kilo cools! Des Ogres et une Araignée Politique et Rock Un soupcon d’Assos Horoscope et Poésie APOCALYPSE Ballon explosif Page 9: Page 10: Plan de BF Guide de la Vie LES BideS du Prez’ Comment faire pour ne pas se taper sur les doigts en enfonçant un clou ? Il faut tenir le marteau à deux mains. Comment appelle t-on un ecureuil sans ailes ? Un ecureuil ! Thibo, Fan 2 TROUVE LE GARS! Qui-est-ce?

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EDITO!

C’est fini les éditos qui par-lent que du Fil, c’est révolu le temps de la masturbation intel-lectuelle. Je vais parler mainte-nant, de moi.

Vous savez, il est souvent dit dans les couloirs de notre abri nucléaire préféré, que Compiègne c’est aussi mort que Hiroshima après le délicat colis de nos amis d’outre-atlantique. A vu de certains au-tochtones, on peut en effet croire qu’il y a eu radia-tion à un moment de l’histoire compiègnoise. Bref, en tant que profond chieur, je me suis mis dans la tête de prouver le contraire. Je suis donc sorti, le 30 avril au soir. Savez-vous qui était de passage à Compiègne ce soir-la ? Jesus avait un rendez-vous à la Banque Mondiale, donc ce n’est pas lui qui était la, mais une personne de notoriété égale, Hélène Ségara en personne. En quelle occasion ? Un deuil important ? Non, pour fêter le travail, on invite une chanteuse connue. Logique. Remarquez, pour fêter le travail, on ne travaille pas. Bien sur, pour fêter la fête des mères, personne n’accouche. Je me suis dit que dans une vie, il y a des choses qui n’arrivent qu’une fois, et étant donné que j’ai déjà mangé du poulpe cru, je me suis dit qu’il était temps de passer à la vitesse supérieure, et d’aller voir cette star internationale en concert. Premier choc, les rues sont pleines. Il y a donc des gens dans Compiègne. Je me dirige vers la place du Château, lieu de prestige, digne de Hélène. Bien sur, je m’étais mis dans la tête de chercher des noises aux gamines de 14 ans, soutien gorge rembourré aux oranges et dents de métal. J’étais déjà armé de mon t-shirt « Punk not Dead » ainsi que mon déodorant spécial sueur. Arrivé devant le barrage de la sécu-rité, je m’attendais à une fouille. Et bien non, on ne fouillait que les sacs à main. J’aurais pu avoir une bombe dans ma poche, on s’en fout, c’est du ter-rorisme reflechi, on ne peut rien y faire. Deuxième choc, je me trouve face à une place bondée, remplie d’un public innattendu.Ai-je omis de préciser que ce concert était gratuit ?

Ce détail a toute son importance. Dans notre monde, où il est devenu payant de se protéger contre des maladies mortelles, le gratuit a acquis un statut de divinité. Dans un supermarché, un produit avec 50% de produit gratuit, mais deux fois plus cher, attirera plus le consommateur. Le produit gratuit a un pe-tit gout en plus, ce petit pied de nez au capitalisme omni-présent. « T’as vu, j’ai deux fois plus de céré-ales, je t’ai bien niqué hein ». Bien sur, aucune idée de l’interlocuteur, mais il est évident que 200g de céréales en moins dans sa colonne profit, va changer le cours de sa vie et le faire basculer dans la drogue et la violence, et pourquoi pas, la religion. Bref, un concert gratuit, on fait un gentil coup de pied dans le cul à la SACEM, et on va se remplir de musique, gratuitement.Les vieux, les parents avec les gamins de 10 mois. En 10 mètres, vous pouviez trébucher sur 2 gamins et 4 poussettes, et pousser au moins 2 retraités. Bien sur, le barbecue d’a coté et son odeur printannière de merguez, nous permettait d’oublier un court instant, l’haleine au rouge, du vieil alcoolique d’a coté. Par-lons un peu du concert maintenant. Bon, je ne vais pas vous faire de dessin, mais Hélène Ségara est au-tant mon trip que la sodomie l’est pour un mormon. Et bien, aucun mormons ne s’enculera ce soir, par-ceque je n’ai pas changé d’avis. Inviter une star en déchéance, c’est chose commune lors des concerts de charité, c’est les moins chers. Pareil pour le télé-thon, on invite des handicapés, c’est les moins cher. Une star premier prix, au véritable morceau de star-ac, voila ce que la Mairie nous avait concocté. Bon, les fans étaient présentes, mais au premier rang. On n’a pas pu aller jusque la bas. On a juste entrapercu des mains se lever, deux ou trois appareils photos, afin de pouvoir remplir son skyblog de photos. On a du partir, j’avais peur que mes oreilles se mettent à saigner et que je commence à voler des enfants.Bref, Compiègne s’active une fois par an, non pas pour des journées de solidarité, mais pour un con-cert gratuit. Bref, amis humanitaires, si vous voulez toucher plus de monde, inventer le système de don gratuit, vous aurez plus de monde.

Le Fi l 262 du 12 Mai :”Plus LSD que VSD” Cette semaine, dans Le Fil,

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Un édito rrent

Des Niouzes Kilo cools!

Des Ogres et une Araignée

Politique et Rock

Un soupcon d’Assos

Horoscope et Poésie

APOCALYPSE

Ballon explosif

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Plan de BF

Guide de la Vie

LES BideS du Prez’

Comment faire pour ne pas se taper sur les doigts en enfonçant un clou ?Il faut tenir le marteau à deux mains.

Comment appelle t-on un ecureuil sans ailes ?Un ecureuil !

Thibo, Fan 2

TROUVE LE GARS!Qui-est-ce?

Et pendant ce temps, pendant que tu étais en train de réviser tes TDs, dans le monde...Justice expéditive ? Amis policiers, prenez exemple sur l’execution rapide d’un chef

taliban en afghanistan. Kevin vole un paquet de chewing gum, bam, deux balles dans la tête et on en parle plus. “Ils en feront d’autres des mioch-es” Bien sur, il faut envoyer la facture des balles à la famille, comme un certain pays asiatique.

Sorties Ciné des deux semaines:

En cadeau, voilà des pages arrachées d’agenda!

Nouveaux Zalbums:

Calendrier du Pic’: Mais que faire à Compiègne?

C’est un Fil assez normal, avec un nouveau rédacteur musical qui nous change des rubriques rock, permettant de diversifier. Mais

Paris Hilton en prison! Enfin, peut-etre qu’on pourra voir une nouvelle vidéo de cette dernière “Eight Guards in Paris”.

Affaire à suivre.

Zodiac, n’est pas le remake de Cars avec des bateaux mais l’adaptation du téléfilm de TF1 avec des acteurs.

Steppin’, est un film sur un ancien gangsa qui décide de faire la danse. Il interpretera le lac des cygnes.

Pirates des Caraibes 3 est la suite du 2. Un film avec des pirates, des communistes, des boyaux, et des sales voileux de merde.

En Vrac: El Cielo dividido, Héros fragiles, Shinobi...

Are you listening ? de Dolo-res O’Riordan, la chanteuse des Cranberries. Bien sur, aucun rap-port avec la BD Bluberry.

The boy with no name de Travis, quatuor reconnu (j’ai placé le mot quatuor) Un album dont on ne connait pas le nom, ni meme le prix. Et encore moins.

The Bird & The Bee d’une abeille et d’un oiseau. Un album dont la musique vous prends aux tripes et vous donne envie de tabasser les écureuils, et autres animaux de la forets.

Un ipod utilisable par derrière? Peut-etre une future innovation. Je propose aussi

l’ordinateur portable ou le clavier est en des-sous du portable et la souris derrière l’écran. Ou encore une voiture ou le volant est dans le cof-fre. Pour paraitre fashion, Apple ferait n’importe quoi. Et est-ce que l’Eglise approuve cette nou-velle position de l’ipod?

Après le concert de Hélène Ségara, Compiègne choisit de proposer un nouvel évenement Djeuns et international.Le lacher de pucelles, tradition papouasienne. On lache dans la rue, une trentaine de pu-celles. Le principe est simple, la ville d’a coté fait un “lacher de névrosés sexuels” et le but est d’empecher ces névrosés de toucher à nos pucelles, afin qu’on puisse les sacrifier sur l’Autel de Satan le soir-meme.

Fun garantit à 200%

LE GOUGUEULE BLAINDE TEST

Voila un nouveau Blind test encore plus mal traduit! Un petit indice ? C’est un homme qui a un prénom et un nom. Bon, je suis de bonne humeure, alors en plus, je vais vous dire qu’il a aussi été dans un groupe un jour. Puis une fois, il a mangé une pomme.

Un jour parfait à sortir de litLa douche de lit, robe, rasage, vous em-brassent sur la têteAlors que je frappe le bureau et mes débuts principaux pour nager

Un jour parfait à marcher juste autour

Voient un film violent, vérifient les bruitsMais même sur la rue quand j’entends un téléphone sonner mes débuts de coeur pour battreQuand je m’obtiens à la maison ne voulez pas que vous parliez

Ne me parlez pas au sujet du travailSvp ne me parlent pas au sujet du travail Que je suis jusqu’à mes globes oculaires en saleté Avec le travail, avec le travail

Le Pape au Brésil. Il se serait délécté de drogue en arborant un sombrero et en

hurlant “Me llamo Zorro”, oubliant qu’on parle portugais au brésil. Il se serait aussi fait opérer afin de se rapprocher du peuple brésilien. On peut maintenant le trouver dans les favelas, avec 3 gosses, 2 femmes et 4 MST, sous le nom de “Victoria”. Source à vérifier.

Les Serbes gagnent l’Eurovision. Il fallait bien leur donner un truc pour espérer.

Imaginez vous, si dans un pays en crise, meme vos chanteurs étaient merdiques, il n’y a qu’une seule solution: le suicide collectif. Mais mainte-nant grace à l’Eurovision, ils reprennent espoir.

Al Gore dit que la situation climatique est catastrophique, il faut réagir. Tous ensem-

ble, retournons dans la foret, copulons avec les animaux, vivons dans les arbres et mangeons des touristes, afin de faire survivre notre planète.

Un otage liberé. Il parait que ses ravis-seurs l’ont bien traité. Ils le prévenaient

avant de le torturer, et lui donner a manger du sable de bonne qualité. Le gouvernement a-t-il payé une rancon ? On ne saura jamais, mais le ravisseur s’est acheté hier un ipod, suspect.

Bon, le Pic’, a changé de nom comme vous l’avez vu. Per-sonnelement je suis contre ce nom, je propose qu’on appelle tous Le Pic’asso par un autre nom au choix parmis la liste suivante:

- La crypte-Le Dojo du Fil-La Basilique Saint Bière-Jean-Claude-Oputte

Les actionnaires Google acceptent la cen-sure en Chine. En effet si jamais, tous les

chinois avaient accès aux sites pornographiques, ca sera du gachis de semence qui pourrait être utilisée pour la création de nouveaux petits Ca-marades Coco.

Pêche record en espagne, 360 en une journée! Grace à la politique maritime du

gouvernement socialiste, on revitalise pas mal d’ile. Un espagnol dit “Ola, ca fera plus de vi-ande pour nos paella”. Ah au fait, on parle de clandestins africains.

�je suis pas la pour vous parler de musique, mais de profit. Vous allez dans un bar, vous commandez un coca, ou un soft de base, et

>Du simple au néant par Benito, qui change du rock

10 ans après leur premier album, c’est exactement ce 4 avril der-nier qu’est né le 10ème bébé de ce groupe qu’on ne présente plus,

un groupe acclamé par tous, un groupe qui nous a fait rêver, fantasmer, transpirer, un groupe inoubliable, indémodable : les Ogres de Barback ! (Mea Culpa chère UTCéenne si tu t’attendais au 2 be 3...). Petit topo pour les ignorants : les Ogres sont nés il y a 13 ans d’un papa Ogre et d’une maman Ogre ! Après avoir fait la manche durant des années dans la rue, le métro, les bistrots les Ogres se sont imposés au fur et à mesure comme un des groupes français les plus riches tant sur le plan instrumental qu’au niveau des influences. Aujourd’hui, ce n’est pas moins de 40 instruments qui se succèdent lors de leur concert allant du plus commun comme la guitare au plus inconnu, la scie musicale en passant par l’accordéon, la flûte traversière, le piano, le violon, la contrebasse, le cor, le tuba, le trombone et tout récemment … l’orgue d’église …

Tout ça c’est bien joli, mais venons-en au vif du sujet : « Du simple au néant » puis-qu’il s’agit du titre de leur album. Comme à leur habitude les ogres nous offrent une pochette d’excellente facture, avec une somptueuse illustration. Une fois l’embal-

lage ausculté dans tous les sens, je saisis le disque tout aussi magnifique et l’insère dans ma chaîne JVC –UX G60 (tu en trou-veras une bon marché a Conforama ...). Je m’installe confortablement dans mon lit de chez Confo (indispensable pour une écoute optimale !) et c’est parti pour 58 minutes. Les 16 pistes s’enchaînent et me laissent perplexes après cette première écoute. Je vérifie la pochette … oui, oui c’est bien les Ogres de Barback. Ok, j’avoue dans un pre-mier temps ce fut l’incompréhension la plus complète. Certes pour la première fois de-puis trois ans on a un album complètement neuf et non un énième « best-of », mais où sont passés ces airs entraînant tels Rue de Paname, Grand-mère sur lesquels on ne se lassait de pogoter ? Qu’a-t-il pris aux Ogres de caser de l’orgue entre les solos de gui-tare et violons ?

Alors non, je ne peux rester sur une telle impression! Aussitôt la première écoute terminée que je repars pour une seconde puis une troisième... Et c’est alors que l’on découvre la beauté et les subtilités de cet album. C’est sans aucun doute une nouvelle maturi-té qui en ressort. Les textes plutôt mélanco-liques témoignent de l’engagement citoyen des Ogres qui n’hésitent pas à aborder les problèmes de sociétés actuels (le mariage homo, le racisme, le suicide, les vieux (tu comprendras enfin tes voisins jeune UT-Céen!!)). Sur le plan instrumental, la palette s’enri-

chit encore avec l’apparition de l’harmo-nium, du theremin et des percussions bien plus présentes. On atteint bien sûr l’apo-théose avec le solo d’orgue sur la chanson Jérôme, qui bien que surprenant se révèle grandiose !Enfin, c’est bien par la diversité des sono-rités et des influences que ce nouvel album brille. Les Ogres jonglent adroitement entre différents styles et nous proposent un véri-table tour du monde. C’est ainsi que l’on peut entendre successivement du Raï, du Rock aux guitares saturées, de la musique africaine, un semblant de rap. Et pour les amateurs de musique électronique, ne vous inquiétez pas, les Ogres n’ont pas lésiné sur les effets électro (ne t’emballe pas trop non plus fan de House, on reste loin de Bob Sin-clar).

Cet album marque réellement un tournant dans la musique pratiquée par les Ogres. Plus mature, plus mélancolique, plus en-gagé, il s’avère aussi moins accessible que « Un air deux familles » ou « Concert ». Ceux qui ne juraient que par le côté festif des Ogres n’accrocheront sûrement pas. Pour ceux qui appréciaient cette richesse instrumentale, cette virtuosité et l’esprit en-gagé « Ogres » alors « Du simple au néant » vous enverra directement au septième ciel.

Bon, je l’ai vu. Le jour de la sortie meme, j’étais agglutiné devant le cinéma, pret à payer 9€ pour voir un film. Alors, tout d’abord, parlons du scénario. Peter Parker a été mordu par une bebete mutante, et paf, il lance de la toile avec ses mains et il grimpe sur les murs, le tout dans un collant ridicule. Bien sur, comme tout américain normal, il cherche à utiliser son don pour faire le bien. Bon, dans le premier film, il bute un super méchant. Dans le deuxième, c’est un autre super-méchant. Mais dans le troisième, c’est carrément dingue: trois super-méchants rien que pour lui. Tous aussi méchants et pas beau les uns

que les autres, votant surement républicain. Voila, on ne fait pas dans l’originalité c’est un comics-film de base.

Parlons un peu de l’aspect visuel. C’est beau. Le super-méchant «Homme-sable» est assez impressionnant, ainsi que le Bouffon Vert qui a la «Djeunz-classe», en s’injectant de la drogue et en prenant du LSD et en tabassant les vieilles dames. Le dernier, Venom, est assez impressionnant, meme si il reste un peu trop maigre à mon gout comparé à la bd.

Bon, je sais très bien que vous attendez mon avis personnel subjectif sur ce film. Bien,

ca m’a decu. Je m’attendais à un film assez profond sur le racisme (Spiderman devient noir, donc il se met à chanter du Gangsta Rap et voler des voitures), ou au moins sur le coté sombre de sa super-identité. Et bien non. C’est le meme principe que pour le 1 et le 2, sauf que la, les méchants meurent plusieurs fois avant de se décider a partir. Les rebondissement sont autant prévisibles que la réaction d’un anorexique à MacDo. Cela reste un bon film bien sur, distrayant à souhait. Le parfait blockbuster.

J’ai pas réussi à caler cette blague: «En fait l’Homme Sable, c’est un peu comme une litière géante». J’aurais pas du la dire.

>Spiderman 3 par Thibo, ciné-fist

� la plupart du temps, le prix dépasse les 2€. Bon ok, les glacons du verres sont surement fait avec de la vittel de luxe, le verre doit

>Billet d’humeur par Caroz, beta-testeuse politique

« Je continue avec vous et près de vous » …à condition qu’on me laisse parler, j’ai qu’une envie, qu’on m’entende ! malheu-reusement, heureusement, à vous de vous situer, Madame Royal ne restera que le nom d’un vulgaire pizza dans ce monde de brute, sans plus de pitié…Nous continuerons donc à avancer (il paraît) mais sans elle, sans une gauche qui voulait rassembler demain pour d’autres victoires (laquelle était la premiè-re ? j’y réfléchis)… Et voilà, les paris sont fermés, le champagne est resté au frigo, la tension est montée pour finalement aboutir au résultat oh combien surprenant… Sarko président ! sortez les « allons enfants de la patrie » et mettez vous au garde à vous, on nous conseille même de Garder confiance et intact notre enthousiasme…

Ce sont les doigts en V (V pour Voilà j’y suis) que Monsieur Nicolas Sarkozy avance triomphant dans sa sublime voiture vers ses nouvelles responsabilités… rien que d’y

penser, ça le fait partir voyager : première action : les vacances et le soleil, suivi du re-pos, de l’éloignement, de la tranquillité, rien de mieux pour échapper au bruit insoutena-ble d’un portable hystérique clamant « féli-citation, t’es dans d’beaux draps mon gars »… Sarkozy remporte largement l’élection présidentielle avec 53,5% des voix, contre 46,5% pour son adversaire, Ségolène Royal, largement est un bien grand mot, mais rien de mieux qu’un peu de soutien médiatique pour se donner confiance et croire en soi…

Que retenir de cette élection présidentielle ? … l’émotion brute et sincère de la prise de conscience de ce pouvoir que nous avons pu exploiter : notre devoir de citoyen et la vie secrète dans l’isoloir…On est des Hommes maintenant, on a voté ! youhou, elle est ici la victoire, nous avons porté notre jugement sur ce pays et nous avons participé (ou pas, la liberté est un bien précieux à exploiter comme on le sent) à l’orientation de notre

pays.Que ce résultat nous convienne ou pas, nous sommes partis pour 5 ans de folies et pures envolées, parce que « ensemble, tout est possible » (on y croirait presque…).

NdRC: Bien sur, Le Fil choisit de parler doucement de la politique sans cependant prendre parti. C’est un article test, si ja-mais il vous a dérangé, merci de PAS nous le dire.Mais de toute facon, tout le monde sait que Le Fil a voté pour Staline qui lui seul pro-pose un programme digne d’interet:- On donne du travail au chomeurs- On donne de l’argent aux pauvres- On vire les francais et on laisse que les étrangers en France.

PS: Arretez de raler.

Objet du troisième volet de cette petite saga qui, je l’espère, permet au plus curieux de découvrir de nouvelles sonorités, ou aux moins assidus de se distraire pendant quel-ques amphis roboratifs (mais cela existe-t-il dans notre belle école compiégnoise?), un groupe allemand qui a plus d’un tour dans son sac : The Notwist.

A l’écoute de la discographie de certains musiciens, on a parfois la fâcheuse impres-sion d’entendre un peu toujours la même chose, comme si ceux-ci avaient délibéré-ment choisi de rester dans les sentiers bat-tus et de ne pas prendre quelconque risque. On reconnaîtra à ces derniers que par cette démarche ils réduisent les risques de faire de gros bides mais on ne pourra s’empê-cher de leur montrer d’un doigt taquin cette autre catégorie, celle des artistes qui font de la remise en question et du renouvelle-ment un mot d’ordre permanent. C’est bien à classe de musiciens exigeants et créatifs qu’appartient The Notwist.Fondé à la toute fin des années 80, le groupe bavarois sort un premier album qui fleure bon le hardcore, la saturation et l’énergie. Pourtant, sous cette coque bruitiste se ni-

che un réel talent mélodique (écouter pour s’en convaincre “Nothing Like You”), qui ne fera surface que cinq ans plus tard avec le troisième album, « 12 ». Trait d’union entre les racines heavy du groupe, avec encore des guitares archi-sa-turées et une batterie parfois très présente (utilisation de la double-pédale - pour les spécialistes -), et des inspirations pop ma-gnifiques, c’est un disque quelque peu bancal mais qui augure du meilleur. Et effectivement, l’opus suivant, “Shrink”, constitue non seulement la Grande Oeuvre des Notwist, mais aussi et tout simplement l’une des plus formidables créations mu-sicales des années 90 (oui, au même titre que “Grace”, “Ok Computer” ou “Blood Sugar Sex Magic”). Les Notwist cassent des frontières en mélangeant pop, électro, rock et jazz pour un résultat qui influencera notamment Radiohead pour l’album Kid A. Le dosage des styles est parfait, l’album re-cèle des compositions épatantes et distille une atmosphère dépressive post-industriel-le absolument fascinante. Apres ce coup de maître, le groupe revient en 2002 avec l’ex-cellent « Neon Golden », disque qui tend encore plus vers l’électro, plus compact

et minimaliste que son prédécesseur mais également d’une grande richesse.Impossible aussi d’évoquer les Notwist sans mentionner leurs prestations scéni-ques, dans lesquelles ils se muent en vérita-bles terroristes sonores, mêlant à la finesse et l’originalité des dernières années le côté noisy de leurs débuts pour des concerts dont on ne ressort pas indemne. Enfin, les membres de The Notwist, en plus de leurs magnifiques productions com-munes, sont aussi des activistes prolifiques d’une scène électro allemande en ébulli-tion : Lali Puna, Console ou 13&God sont autant d’excellents groupes dans lesquels les musiciens de The Notwist sont direc-tement impliqués et que l’on se doit de ne plus ignorer.

Disques conseillés:

-The Notwist : “ Shrink “;“ Neon Golden “-Lali Puna : “Faking the Books”

>The NotWist par PAL, Altermusicaliste

�être en cristal, et la cannette une édition spéciale, mais quand meme, une cannette doit leur revenir 50 centimes! Dans ce monde

FESTUPIC A BESOIN DE TOI !!

Alors si tu ne connais pas FESTUPIC, c’est : • LE FEStival de Théâtre Univer-sitaire de PICardie,• Un festival de théâtre d’envergure internationale (enfin presque), • Une semaine de folie dans Com-piègne, • Du 2 au 9 Juin, • Plein de gens qui viennent des quatre coins de la France et même du monde entier pour jouer,

• Une asso pleine de joie de vivre et de bonne humeur et qui a besoin de toi !

- T’as un grand appart’ tout vide et tu veux faire profiter de cette place ? Ou alors un tout petit appart et tu aime la chaleur humaine ? Tu aimes les rela-tions humaines et les échanges in-terculturels ? Alors on a besoin de toi pour loger des acteurs venant de Metz à Nantes en passant par l’Ukraine ! Si tu es intéressé contacte nous à [email protected] en indiquant ton adresse, le nombre de personnes que tu peux loger et les jours pendant lesquels tu peux les loger (entre le 2

et le 9 juin) !-Par ailleurs, nous recherchons aussi des ouvreurs pour les soirées du 5 au 8 Juin à l’espace Jean Legendre. Alors un ouvreur ça sert juste à faire entrer les gens dans la salle et voir le spec-tacle gratos ! Si t’es intéressé, c’est comme tout à l’heure, tu nous envoies un mail à [email protected] en in-diquant ton ou tes soirs de disponibilité (après 18h).

Ne rate pas l’occasion de participer à un des plus grands événements du printemps UTCéen !!

Xavier pour FESTUPIC

Journées natio-nales 2007 de la Croix Rouge

La Croix Rouge a be-soin de vous le samedi 9 et dimanche 10 juin 2007 pour apporter un peu de réconfort aux plus démunis.

Donnez 2 heures de votre temps, par-ticipez avec nous à la quête nationale !

Envoyez un mail dans la première quinzaine de mai à [email protected] avec: - votre nom, prénom, e-mail et tel. - quel jour et entre quelles heures vous êtes disponibles

MERCI, nous vous contacterons en retour.

La Croix Rouge et Secourut’’s

GALA J-12Bonjour à tous!!Pour le lancement de la vente des places, ETUVILLE paye son Barbeuc ce soir à partir de 18h30. Vous pourrez évidement acheter votre place àcette occasion!Les places du GALA UTC 2007 seront également en vente dès mardi midi au RU, au polar et dans le SAS AB!!Le prix de la place est fixé à 25 euros cependant pour tout achat d’une place, le magasin ATAC vous offre une carte de fidélité remise lors de votre premier passage en caisse et créditée de 10 euros!

Afin d’éviter la queue lors de la soirée aux points de vente de tickets conso vous pouvez acheter votre place + 12 tickets(35euros) ou + 24 tickets(45 eu-ros). Les tickets vous seront remis à

l’entrée.

Si des amis a vous souaitent venir, pas de probleme!! Ils peuvent dès mainte-nant acheter leur place sur www.gala-utc.com grâce au moyen de paiement PAY-PAL.

De plus pour vous toutes qui ne savez pas comment vous aller voushabiller pour la plus grande et la plus prestigieuse soirée de l’UTC, laboutique Sacré Toi vous offre -25%.

Profitez en!!(plus d’infos sur le site)

Pour tous renseignements www.gala-utc.com

Grand concert!

Stravaganza, Chorut’s et l’orchestre universitaire de Picardie vous invitent à venir vous détendre lors d’un concert de musique classique : le jeudi 24 Mai auThéatre Impérial. Si tu n’as jamais vu d’orchestre symphonique en vrai, si tu n’as jamais visité le Théâtre Impérial,

c’est l’occasion! D’autant plus que laplace ne te coutera que 5 euros.

Venez nombreux!(Réservation au Polar, au RU et au Théâtre)

� de capitaliste, le monde profit est intéressant. Petit apercu du futur: bac à sable payant ou sinon tu as cas jouer sur le béton la bas,

>Allo l’Espagne par Yann, le Bernardo cochon

Hola seňor Zorro ! Una tortilla con chorizo por favor ! Me revoilà pour un nouvel article de la ru-brique la plus lue du Le Fil (sondage Sofres mai 2007). Cette fois-ci, je vous parlerai de quelques coutumes espagnoles, histoire d’étendre votre savoir terriblement maigre sur le monde extra-Compiègnois. Vous avez peut-être été témoin de l’une des périodes les plus troubles de l’histoire de l’UTC, l’âge dit « Post-Pic ». Tel en mai 68, les étudiants se rassemblaient pour combattre la dictature, en manifestant leur désaccord lors de nombreuses Garden-Par-ty. Un nom très évocateur, pour un principe simple : tout ceux qui ont envie de faire la fête se rejoignent dans le jardin de la MDE pour boire des bouteilles (contenant la plu-part du temps des substances éthyliques ! Dieu m’en préserve !) et passer du bon temps entre amis. Et bien, en Espagne, c’est une sorte de tra-dition, et surtout, ça porte un nom : le Bo-tellon. Littéralement, la « grosse bouteille ». Oui c’est pas très poétique. La différence avec les Garden Party, c’est que les « Bo-

tellones » ne sont pas organisés dans un but concret ; en réalité ils ne sont pas organisés du tout. C’est quelque chose de spontané, peut-être comme les mamans phoques qui reviennent pondre leurs œufs toutes les an-nées sur la même plage, une sorte de tra-dition dont personne ne sait l’origine. Tout le monde sait juste que (c’est un exemple) « tous lé yeudi souare c’est la grosse fiesta dans lé parque ! », et hebdomadairement c’est quelques centaines de personnes qui sont présentes sur le lieu, qui varie selon la ville (ex : parc, place, parking, maison de retraite…). Pourquoi ne pas aller boire dans des bars, où on est au chaud, où on peut boire des cocktails exotiques, et où il y a des toilettes propres (avant 9h du soir) ? Le premier élé-ment de réponse : l’aspect financier. Pour 5 euros au supermarché du coin, vous avez de quoi atteindre un état d’ébriété assez avancé, alors que dans un bar, pour cette somme, vous avez le droit à un verre d’eau chaude, du sel et du citron. Second élément de réponse : le philanthropisme. La plupart du temps, pour discuter dans un bar, vous

êtes obligés de brailler à moins de 10^-3 mètres de l’oreille de votre interlocuteur, et de répéter 3 fois « SALUT ! » pour être compris. Au botellon, l’ambiance favorise les débats politico-culturels, les rencontres, la franche rigolade, le contact tactile, les échanges de numéro et parfois… un bisou ! WAWAWEEWAH ! De plus, vous pouvez parfaitement combiner Botellon et bar, dis-cothèque ou cleube échangiste. Bref, le Botellon, en Espagne, ça fait partie de la culture de la jeunesse. Non pas que le phénomène ne soit pas présent en France, mais on ne lui a pas attribué de nom particu-lier. La tradition a aussi ses mauvais côtés, le voisinage est souvent dérangé, il y a sou-vent des dégradations, des « débordements », quelques mesures ont été prises pour ten-ter de maîtriser ces rassemblements, mais rien n’y fait, puisqu’ils sont de par nature incontrôlables. Avertissement : cet article ne fait l’éloge de l’alcool, et je vous mets en garde, n’accep-tez de boissons proposée par un inconnu, ce pourrait être du panach’ ou pire, du cidre !

Tiens vous avez fait quoi dimanche dernier ? Personnellement, j’ai vérifié, grâce à la SNCF, la maxime d’une écrivain québecoise « Attendre, c’est être entre l’immobilité et l’espoir. ».« Un train devant partir à 21h03 ne part que très rarement à 21h03 » aurait pu être un au-tre proverbe. Au départ, 20 minutes de re-tard sont annoncées. Tant pis, me dis-je, j’en profiterai pour relire mes notes de cours et préparer mon TD de mercredi matin (ceux de lundi et mardi étant déjà préparés lors des retards du voyage aller – tout cela si l’on émet l’hypothèse que je n’écris pas ces lignes afin de paraître sérieux). Au terme de 20 heures passées assis à regarder les min-utes défiler aussi lentement que des heures, je lève la tête et m’aperçois que les 20 min-utes de retard ont fait des petites, 40 pour être exact. Qu’importe, je m’avance pour les cours de ce jeudi (je vais en cours les jours fériés, oui et ?).Au bout de la première heure d’attente, je lève la tête, et là…BIM ! Au lieu de « Re-tard : 01h00 » était maintenant affiché : « Brasserie Chez Gérard ». Qui a dit que je

levais la tête toujours du même côté ? Bref, le retard était passé à « 02h00 ». Grrr, au-rais-je pu dire, mais je ne suis pas malpoli, que voulez-vous ? De l’argent, et du bon-heur ? Euh je vais voir ce que je peux faire, je vous dis ça plus tard. On aurait presque dit que la SNCF avait dé-cidé de nous obliger à faire des jeux de mots. La « Société Nationale des Chronomètres Fallacieux » ou alors la « Si Nous faisions Chier nos Fidèles clients ? » pouvait même se mettre à la poésie, en faisant rimer « perte de temps » avec « Ils m’emmerdent complètement », « A la SNCF y’a que des truands », et même « Ils font chier, la putain de sa maman » ; et donc finalement avec « clients mécontents » (ça rime aussi avec « Goéland », tiens).Et comme, pour couronner le tout, le nombre de sièges dans la Gare du Nord est environ égal au nombre de trains à l’heure par jour, inutile de vous dire que « Il vient ce train pourri ? » ne rimait bizarrement pas avec « assis ». Ainsi, l’immobilité mentionnée au début de ce texte n’était que toute relative tant mon envie de poser une bombe dans

cette @@@@ de gare était proportionnelle à mon envie de me dégourdir les jambes à force d’attendre. L’immobilité suivait ainsi une courbe exponentielle décroissante, tan-dis que l’espoir – mentionné au début de ce texte aussi, faut suivre t’sais – croisait pour ne plus le quitter l’axe y=0 pour x=10 minutes. Quand finalement arrivait ce @@@@ de train, les 800 000 voyageurs accumulés au cours des 2 heures accoururent comme un seul homme (mais un gros homme alors) dans la même direction, faisant fi des règles élémentaires ayant usage dans nos lieux publics, tel que le « non-écrasement des étudiants entre un lampadaire et un pan-neau publicitaire ».Quoiqu’il arrive, 45 minutes d’arrêt inex-pliqué à Creil finirent d’achever les plus enthousiastes d’entre nous, si bien que, ni moi ni mes camarades d’infortune ne dispo-sons d’argent et de bonheur, désolé (j’avais dit que je vous dirai ça plus tard…). Morale de l’histoire : Le train, c’est bien, mais les grincheux, c’est mieux.

>Billet de Mauvaise Humeur par Pietro, couche tard

�sale pauvre; parc payant, si tu veux t’allonger gratuitement, y’a le chantier la bas.... Bref, c’est une ligne du bas coup de gueule!

>Le Monde est en Danger par Yan, qui reste un sale communiste

En cette année 2057, le soleil se meurt, entraînant dans son déclin l’extinction de l’espèce humaine. Ne vous affolez pas, inutile de sauter sur votre voisin(e) de sexe opposé pour une dernière étreinte passionnée avant la fin du monde. En effet, ils vous reste encore 50 ans pour forniquer en toute tranquillité, se-lon le scénario du film catastrophe du mo-ment : Sunshine. La bande annonce vous aura peut-être déjà agressé les pupilles : plus de 10 explosions en moins d’une mi-nute, avec en fond la musique de Requiem For A Dream (scandaleux d’ailleurs d’oser réutiliser cette chanson). Incroyable mais vrai, je suis parvenu à deviner le scénario de ce film juste avec le trailer : John McGalowan le valeureux américain a répondu « oui » à l’appel du président du monde pour sauver la Terre, sa mission étant de lancer une bombe atomi-que dans le soleil pour le régénérer. Je dois avoir des pouvoirs surnaturels de divination, ou alors peut-être est-ce le fait d’être gavés de films dans le genre « In-dependence day » depuis notre enfance,

qui a fait que ma prédiction s’est réalisée. Aussi, en tant que prophète du Sas AB, je vous propose quelques scénarios de films qui seront sur vos écrans dans les années à suivre. « Moon’s revenge ». Dans ce film, la lune menace de s’écraser sur la Terre, à cause de l’attraction qu’elles exercent l’une sur l’autre (dans un référentiel galiléen bien sûr). Jack Stevens, ancien pilote d’avion de combat, une femme charmante et 3 enfants mignons comme tout, est le valeureux pa-triote désigné pour sauver le monde. Il doit former une équipe pour défoncer la lune à coups de gros missiles, et pour cela il rap-pelle ses anciens collègues de l’US navy, partis chacun de leur côté. Malheureuse-ment rassembler l’équipe d’anciens pilo-tes d’élite ne sera pas tâche aisée : Bernard surnommé « le corbeau noir » a sombré dans la vodka à bas prix, Tony, « la terreur du désert » s’est reconverti dans la prostitu-tion des filles de l’est (il faut bien qu’il y ait du cul dans le film). A la fin, ils sauvent le monde grâce à un acte héroïque de Bernard qui s’écrase sur la lune en criant « La lune,

va te faire foutre au nom de la libertéééé ! ». « Fatal Virus ». Un virus mortel, crée par un méchant désireux de dominer le monde, menace de tuer tous les humains sur la pla-nète. Jonathan le gentil héros tente de s’in-filtrer dans la base du méchant pour décou-vrir le remède au virus. A la fin du film, il tue tous les méchants, et trouve la solution contre le virus : une simple aspirine suffit. « BlackHole ». Un trou noir se dirige droit sur la Terre ! Djohn n’a plus que 24h pour sauver le système solaire ! Aidé de sa charmante et plantureuse amie Melinda la hackeuse surdouée, ils parviennent à pira-ter le flipper Windows et à créer un record de plus de 999 milliards de points ! (entre deux scènes de sexe torride). Le score est si prodigieux qu’il crée une courbure dans l’espace temps et repousse le trou noir.

NdRC: Yann, on t’avait dit d’écrire sur l’Espagne, on s’en bat de tes reflexions sur la fin du monde!

Ici, il n’y a pas d’articles. Bon on rapelle rapidement que :

1/ Tout le monde peut envoyer un article, pas besoin d’être doué, la preuve, j’ai bien écrit dedans au début2/ C’est facile, tu envois ca à [email protected] avant le vendredi précedent la parution3/ Tu auras la gloire éternelle, les gens se prosterneront devant toi, il n’y aura plus aucune limite.4/ On t’attends!

Youhou les amis! Voila pour le pirntemps, un nouveau concour à couper le souffle à un comateu sous respira-tion artificielle.

1er prix: L’amour éternel2eme prix: Une sieste dans l’herbe3eme prix: une ballade dans Atac.

Un nouveau jeu dans Le Fil. Ca s’apelle Hinoto-LSD, ou en langue de Molière : “Ninja bourré sous LSD”. Vous prenez une feuille de papier, ainsi qu’une arme coupante comme une machette ou un couteau du RU. Votre but est de lancer cette arme sur les tigres de l’amphi. A défaut de tigre, visez les gens avec des cheveux. Apres cela, vous devez manger la feuille de papier en hurlant “J’aime pratiquer le sex oral avec des Caribous” et en dansant une danse tribale ancienne et respectée, connue sous le nom de Macarena.

Et si on en parlait ?

Imprimé au Polar

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