Rapport des jurys des concours externe, externe spécial et interne de recrutement de professeurs des écoles de Nouvelle-Calédonie

Session 2017

Mai 2018

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Sommaire

Avant-propos p. 3

Textes officiels p. 4

Les rapports et recommandations du jury p. 16

Concours externe et externe spécial p. 16

Concours interne p. 35

Statistiques p. 37

Conclusions p. 41

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Avant-propos

Cette session de concours 2017 a été marquée par l’application de la loi du pays n° 2016-17 du 19 décembre 2016 relative à la protection, à la promotion et au soutien de l’emploi local pour l’accès aux fonctions publiques de Nouvelle-Calédonie. Le fait d’organiser deux concours distincts qui conservent tout à la fois les mêmes niveaux d’exigences et des conditions matérielles équitables a fortement mobilisé les ressources de la DRH comme les inspecteurs, formateurs et enseignants. Ce qui a pu paraître comme des difficultés structurelles et temporelles a donné lieu à une mise en œuvre aboutie nonobstant quelques ajustements à la marge. Aucune modification de calendrier n’est venue perturber le bon déroulement des épreuves et une fois de plus, tous les acteurs du concours ont fait preuve de capacités d’adaptation et de réactivité. Je tiens ici à leur adresser tous mes remerciements : chacun d’entre eux, membres des jurys, coordonnateurs, concepteurs et correcteurs a fait preuve de rigueur et d’impartialité, que ce soit dans l’élaboration des sujets, ou dans la notation des épreuves écrites et orales. Grâce à une étroite collaboration entre le Vice-Rectorat, la Direction des Ressources Humaines et de la Fonction Publique de Nouvelle-Calédonie (DRHFP-NC), et la Direction de l’Enseignement de Nouvelle-Calédonie, les différents concours de recrutement de professeurs des écoles auront permis, une fois de plus, d’opérer une rude mais nécessaire sélection parmi tous les candidats. Cette exigence permet de repérer les personnes les plus à même d’exercer le difficile et exigeant métier d’enseignant, mais aussi de répondre aux ambitions fortes du projet éducatif de la Nouvelle-Calédonie. A ceux qui n’ont pas réussi cette année, je prodigue tous mes encouragements et les invite à faire preuve de persévérance. Aux nouveaux candidats, je conseille une solide préparation et une motivation sans faille ni artifice. A tous, je souhaite une lecture fructueuse de ce rapport afin qu’ils acquièrent les compétences requises pour compter parmi les lauréats de la session 2018.

Jean-Yves KARTONO Inspecteur adjoint au vice-recteur de la Nouvelle-Calédonie directeur général des enseignements

Président du jury

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Textes officiels

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Arrêté n° 2009-2335/GNC du 5 mai 2009 portant modification de l'arrêté n° 2001-2625/GNC du 4 octobre

2001 fixant le programme et les modalités des épreuves des concours d'accès au corps de professeurs des écoles de

Nouvelle-Calédonie

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Vu la loi organique modifiée n° 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie ; Vu la loi modifiée n° 99-210 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie ; Vu la délibération n° 2007-28D/GNC du 24 août 2007 chargeant les membres du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie d'une mission d'animation et de contrôle d'un secteur de l'administration ; Vu la délibération n° 298 du 14 août 2007 fixant le nombre de membres du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ; Vu l'arrêté n° 2007-4818/GNC-Pr du 22 août 2007 constatant la prise de fonctions des membres du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ; Vu l'arrêté n° 2007-4820/GNC-Pr du 22 août 2007 constatant la prise de fonctions du président et de la vice-présidente du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ; Vu l'arrêté n° 2001-2625/GNC du 4 octobre 2001 fixant le programme et les modalités des épreuves des concours d'accès au corps de professeurs des écoles de Nouvelle-Calédonie, A r r ê t e : Article 1er : Le second alinéa du point II de l'article 1er de l'arrêté du 4 octobre 2001 ci-dessus référencée est ainsi réécrit : "Toute note égale ou inférieure à 5 sur 20 à l'une des épreuves d'admissibilité ou à la première épreuve d'admission est éliminatoire. La note 0 aux autres épreuves est également éliminatoire." Article 2 : Le présent arrêté sera transmis au haut-commissaire de la République et publié au Journal officiel de la Nouvelle-Calédonie. Le président du gouvernement Le membre du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, chargé d'animer et de

contrôler le secteur de l'économie, du travail et de la fonction publique,

HAROLD MARTIN ANNIE BEUSTES Les sujets des concours de la session 2013 sont disponibles sur le site de la DRHFPNC :

http://www.drhfpnc.gouv.nc

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LES RAPPORTS DES JURYS 2017

CONCOURS EXTERNE ET EXTERNE SPECIAL

EPREUVES D’ADMISSIBILITE

Epreuve écrite de français

Bilan de la coordonnatrice : Agnès LEGROS

Epreuve écrite de mathématiques

Bilan du coordonnateur : Lionel MARIN

Premier concours : L’épreuve vise à évaluer la maîtrise des savoirs disciplinaires nécessaires à l’enseignement des mathématiques à l’école primaire et la capacité à prendre du recul par rapport aux différentes notions. Dans le traitement de chacune des questions, le candidat est amené à s’engager dans un raisonnement, à le conduire et à l’exposer de manière claire et rigoureuse.

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L’épreuve a été notée sur 20 points : 8 attribués pour la question complémentaire et 12 pour la résolution de trois exercices (exercice 1, 6 points ; exercice 2 et 3, 3 points chacun). 3 points au maximum peuvent être retirés pour tenir compte de la qualité orthographique de la production du candidat. Une note globale égale ou inférieure à 5 est éliminatoire. Durée de l'épreuve : 3 heures. Des indications sur le barème sont fournies par les concepteurs. Les correcteurs de l’épreuve s’accordent préalablement sur le barème qu’ils testent ensuite avant la correction proprement dite. Les « binômes » de correction sont constitués d’un personnel du 1er degré (professeur des écoles, conseiller pédagogique ou inspecteur) et d’un professeur de mathématiques (certifié ou agrégé). Ils travaillent selon le principe de la double correction et après harmonisation de leurs notes pour chacun des exercices, transmettent leurs résultats. Ces derniers sont naturellement susceptibles d’être revus selon les écarts éventuels à la moyenne générale. Toutes les procédures permettant de trouver la ou les solution(s) sont prises en compte. La « démarche scientifique » est considérée et appréciée à sa juste valeur au-delà du ou des résultat(s) attendu(s). Deux « binômes » ont corrigé en 2 jours 78 copies. Résultats généraux Les 78 copies corrigées se répartissent en 9 pour le concours externe spécial et 69 pour le concours externe. Les moyennes sont respectivement de 5,94/20 et 12,38/20 et les médianes de 6/20 et 12,5/20. Au total, 23 bonnes copies ont été notées entre 15 et 20 dont une obtient la note maximale de 20. Elles proviennent toutes du concours externe. Seulement 4 candidats, deux dans chacun des concours, ont obtenu une note éliminatoire (au plus 5/20). Cela concerne malgré tout 22,22% des candidats du concours externe spécial contre seulement 2,90% du concours externe.

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Analyse globale et recommandations aux candidats Seulement 5,13 % des copies ont eu une note éliminatoire. La moyenne générale a augmenté comparativement à la session précédente de plus de trois points. Le niveau d’ensemble est relativement satisfaisant. Le jury n’en attendait pas moins au regard du sujet proposé qui ne présentait pas de difficultés particulières. D’ailleurs, les moyennes sur chacun des exercices 1, 2, 3 et de la question complémentaire sont respectivement de : 3,41/6 ; 1,66/3 ; 1,71/3 et 4,85/8. Les 37,17 % candidats qui n’ont pas obtenu la moyenne générale de 10/20, ont rédigé des copies avec des démarches incohérentes et/ou trop de questions restées sans réponse. Des lacunes ont parfois été repérées en ce qui concerne les connaissances pédagogiques et didactiques. Les meilleures copies présentent heureusement des connaissances théoriques sûres, une réflexion de qualité, une écriture lisible, une mise en page correcte. Il convient de :

- rechercher, extraire et organiser l’information utile qui est à développer ; - mettre en œuvre une rédaction rigoureuse et précise au service de démonstrations

mathématiques ; - éviter les rédactions longues, imprécises et pouvant entrainer des erreurs syntaxiques et

orthographiques ; - s’exercer à une analyse critique des supports pédagogiques et des productions des élèves ; - réviser les notions mathématiques attendues lors de l’épreuve ; - paginer correctement la copie.

Conclusion : Le sujet ne contenait pas de piège particulier ou de question difficile. Au regard des résultats généraux, l’épreuve a été relativement bien réussie par la grande majorité des candidats.

&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& Second concours L’épreuve vise à évaluer la maîtrise des savoirs disciplinaires nécessaires à l’enseignement des mathématiques à l’école primaire et la capacité à prendre du recul par rapport aux différentes notions. Dans le traitement de chacune des questions, le candidat est amené à s’engager dans un raisonnement, à le conduire et à l’exposer de manière claire et rigoureuse. L’épreuve a été notée sur 20 points : 8 attribués pour les deux questions complémentaires (4 points pour chacune) et 12 pour la résolution de trois exercices (exercice 1, 6 points ; exercice 2 et 3, 3 points

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chacun). 3 points au maximum peuvent être retirés pour tenir compte de la qualité orthographique de la production du candidat. Une note globale égale ou inférieure à 5 est éliminatoire. Durée de l'épreuve : 3 heures. Des indications sur le barème sont fournies par les concepteurs. Les correcteurs de l’épreuve s’accordent préalablement sur le barème qu’ils testent ensuite avant la correction proprement dite.

Les « binômes » de correction sont constitués d’un personnel du 1er degré (professeur des écoles, conseiller pédagogique ou inspecteur) et d’un professeur de mathématiques (certifié ou agrégé). Ils travaillent selon le principe de la double correction et après harmonisation de leurs notes pour chacun des exercices, transmettent leurs résultats. Ces derniers sont naturellement susceptibles d’être revus selon les écarts éventuels à la moyenne générale. Toutes les procédures permettant de trouver la ou les solution(s) sont prises en compte. La « démarche scientifique » est considérée et appréciée à sa juste valeur au-delà du ou des résultat(s) attendu(s). Deux « binômes » ont corrigé en 2 jours 75 copies.

Résultats généraux

Les 75 copies corrigées se répartissent en 7 pour le concours externe spécial et 68 pour le concours externe. Les moyennes sont respectivement de 12,5/20 et 14,36/20 et les médianes de 12,5/20 et 14,75/20. Au total, 35 bonnes copies ont été notées entre 15 et 20 soit 46,67% des candidats. Seulement 4 candidats ont une note inférieure à 10/20 et un seul a obtenu une note éliminatoire (au plus 5/20).

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Analyse globale et recommandations aux candidats : La moyenne générale de 14,50 est relativement haute. Elle est liée à deux facteurs :

- le premier est relatif à l’exercice 3. Au regard, d’une part, d’un défaut d’impression du document ôtant une partie du texte et d’autre part d’une difficulté avéré des candidats à réaliser l’exercice, le jury a préféré attribuer la totalité des trois points qui lui sont dédiés à l’ensemble des candidats ;

- le second vient de la facilité des questions complémentaires proposées qui ont bien été réussies. D’ailleurs, les moyennes de celles-ci sont pour la première et la seconde de respectivement 3,43/4 et 2,49/4.

Le niveau d’ensemble est satisfaisant. Le jury n’en attendait pas moins au regard du sujet proposé qui ne présentait pas de difficultés particulières. Les moyennes des autres exercices 1 et 2 sont respectivement de 3,28/6 et 1,98/3. De manière générale, afin de bien réussir cette épreuve, le jury recommande de :

- rechercher, extraire et organiser l’information utile qui est à développer ; - mettre en œuvre une rédaction rigoureuse et précise au service de démonstrations

mathématiques ; - éviter les rédactions longues, imprécises et pouvant entrainer des erreurs syntaxiques et

orthographiques ; - s’exercer à une analyse critique des supports pédagogiques et des productions des

élèves ; - réviser les notions mathématiques attendues lors de l’épreuve ; - paginer correctement la copie.

Conclusion : Le sujet ne contenait pas de piège particulier ou de question difficile. Au regard des résultats généraux, l’épreuve a été bien réussie par la très grande majorité des candidats.

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Etude de documents sur la culture océanienne en général, kanak en particulier

Bilan de la coordonnatrice : Chantal MANDAOUE

L’épreuve d’étude de documents sur la culture océanienne en général, kanak en particulier à partir de textes, supports audiovisuels ou iconographiques, permet d’apprécier chez le candidat sa capacité à repérer l’intérêt du support et à exploiter son contenu symbolique et culturel. (cf. A. n° 2001-2625/GNC du 4 octobre 2001). Le sujet comprend 9 pages numérotées de 1 à 9. Il est organisé en quatre parties et s’appuie sur quatre documents désignés de A à D. Remarques à l’attention des candidats :

1. La qualité orthographique de la production des candidats devait être prise en compte à hauteur de trois points au maximum.

Aussi le barème suivant a-t-il été retenu : de 0 à 2 fautes : - 1 point de 0 à 4 fautes : - 2 points de 0 à 6 fautes : - 3 points

2. La qualité des productions des candidats: Le sujet comporte quatre parties distinctes. Il fallait donc les traiter de façon distincte, quitte à en inverser l’ordre, voire en occulter. La correction orthographique et syntaxique est correcte pour la grande majorité. Toutefois, les correcteurs ont noté beaucoup de paraphrases, peu de connaissances personnelles et une relative faiblesse des analyses produites.

- La première partie consistait à analyser et commenter les idées essentielles contenues dans chacun des (4) documents présentés.

- Nombre de candidats ont effectué une dissertation avec une introduction un développement et une conclusion, et allant pour certains de ceux-ci, jusqu’à fusionner les deux, voire les trois premières parties du sujet. Il est essentiel de bien se conformer à la consigne.

- La deuxième partie consistait à répondre à la consigne « précisez les énoncés ou expressions suivantes » à partir de deux expressions issues des documents A et B.

- Même si la consigne est jugée peu précise par les correcteurs, les candidats n’ont généralement pas correctement traité avec pertinence cette partie en se contentant très souvent d’un traitement à minima de la consigne.

- La troisième partie consistait, à partir d’une phrase extraite du document D, à développer sa réflexion personnelle en s’appuyant sur quelques exemples concrets. Le jury attendait une dissertation en bonne forme faisant état d’une réflexion personnelle.

- Encore une fois, si la forme était généralement respectée, le traitement a souffert d’une certaine pauvreté des connaissances et de la réflexion personnelle.

- La quatrième partie consiste à proposer des activités pédagogiques, à partir d’une programmation d’activités en histoire des arts, de la direction de l’enseignement de la Nouvelle-Calédonie (le document C) dans le cycle choisi par le candidat.

Les correcteurs ont apprécié des productions selon quatre critères : la pertinence des activités proposées, la pertinence des compétences et objectifs retenus, l’identification claire des liens culturels et la cohérence de la démarche utilisée au niveau de l’exploitation pédagogique. D’une manière générale, les propositions sont peu développées, d’un intérêt très relatif et semblent plutôt avoir été « bâclées », peut être par manque de temps en cette fin d’épreuve.

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EPREUVES D'ADMISSION

Epreuve orale d’entretien avec le jury, 1ère partie

Bilan du coordonnateur : Philippe GUAENERE

Correcteurs : 4 jurys : membres qui ont toujours respecté les horaires. Pas d’incident à signaler. Méthodologie : Sur le temps de 30 minutes à consacrer, les membres se sont entendus sur l’idée de laisser le candidat se présenter et de consacrer 6 minutes aux questions concernant l’adaptation à l’emploi et à la connaissance des Institutions : organisation de l’Ecole en NC, exercice des compétences, ambitions du projet éducatif etc. Remarques sur les contenus : Points positifs : Des candidats qui se sont sérieusement préparés à l’épreuve : bonne élocution, plan détaillé, idées principales énoncées, enrichissement par des lectures personnelles de livres ou du projet éducatif ou qui font appel à leurs propres expériences. Points négatifs : D’autres candidats qui manquent de préparations, de présence, d’argumentations. Remarque essentielle et conseils : Parmi les candidats, on remarque très vite ceux qui se sont préparés et ceux ou celles qui s’étonnent d’avoir réussi. Les aspects réglementaires (Accords de Matignon et Accord de Nouméa) ainsi les conséquences au niveau de l’enseignement pour les compétences transférées, ne sont pas toujours bien maîtrisées. Nous recommanderons donc aux candidats de préparer un plan d’intervention, de connaître non seulement les Accords ou les Institutions locales mais de saisir les conséquences dans la mise en œuvre des compétences partagées sur l’enseignement. Les membres du jury constatent que cette remarque vaut pour tout le monde : les promo-arrivants, les stagiaires IS1, IS2, IS3 comme pour les titulaires.

Epreuve écrite d’histoire et géographie

Bilan du coordonnateur : GUAENERE Philippe

Méthodologie : Une lecture commune et de brefs échanges ont permis aux correcteurs de prendre connaissance de la problématique en histoire (sujet intégrant la Révolution industrielle, hors programmes du concours). - Deux groupes de correcteurs se sont répartis les copies mixant le 1er et le second degré. -Les membres ont procédé à une lecture et à une correction communes d’une copie, afin d’apprécier les contenus, de comparer les appréciations effectuées par chacun et afin d’harmoniser les notes. On retiendra ici le barème concernant les fautes d’orthographe, exemple : à partir de 3 fautes (- 0,5point) – à partir de 5 fautes et plus (-1 point). Cette partie a été harmonisée avec le groupe de sciences comme composante majeure.

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Remarques sur les contenus (sur 14) : - Les correcteurs ont noté que la partie « Révolution industrielle » n’a pénalisé les candidats, bien au contraire, elle leur a donné des points. Il y a un manque de connaissances sur les questions 1 et 2, un déficit de vocabulaire au niveau de la géographie. - On note 4 copies « qui sortent du lot » : 13 et 12,5 sur 14 et 10 copies au-dessus de 10 - Confusion sur les époques. - Il y a de bonnes copies qui ne comportent pas trop de fautes d’orthographe (majeure) et d’autres qui sont vides : exemple pour la mineure, avec quelques perles, comme ci-après : - On assiste à une révolution géographique… - De l’horticulture dans la mer… - Le XVème siècle marque la fin de l’occupation romaine et le règne de Jules César… - Dans les villes, les espaces sont très urbanisés… - Il y a un peuple autochtone et un peuple de colombs de Christophe Colomb… - La NC a été découverte à l’époque par Christophe Colomb… - L’Europe est composée de plusieurs pays répartis sur le globe… - 1453 : la prise de la Bastille… -..le français Christophe Colomb… - La Chine se trouve en Europe… Observation essentielle : La Révolution industrielle n’a pas perturbé les candidats. Ce sujet où se sont portées les contestations connues leur a apporté plus de points que celles des questions de cours 1 et 2 (22 copies n’ont pas traité au moins une question de cours, et parmi celles-ci, 6 n’ont rien traité (composante majeure). Seuls 2 candidats n’ont pas traité le sujet 2 (la Révolution industrielle). Pour les candidats, mieux vaut garder l’épreuve et ne pas l’annuler.

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Epreuve écrite de sciences expérimentales et technologie

Bilan du coordonnateur : HUART Alain

Premier concours :

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Second concours :

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Epreuve orale d’entretien avec le jury, 2ème partie

Domaine de la littérature de jeunesse

Bilan de la coordonnatrice : PUISAIS Anne

Rappel de l’épreuve : Cette partie de l’épreuve dure 25 minutes. Elle se déroule en deux temps et comprend : - un exposé d’une durée totale de 10 minutes dont une partie correspond à une lecture à voix haute d’un extrait de l’ouvrage choisi. Le candidat procède à la lecture à haute voix d’un extrait d’au moins 20 lignes (prose, poésie, théâtre) qu’il a choisi dans le domaine de la littérature de jeunesse et qu’il apporte le jour de l’épreuve. L’exposé, qui prend appui sur ce texte, doit faire apparaître les connaissances (histoire, thèmes, tendances, relations avec la littérature) et la culture du candidat (textes, illustrations) dans ce domaine et s’attacher à montrer les apports de la littérature de jeunesse à l’enseignement à l’école maternelle et élémentaire. - un entretien de 15 minutes avec le jury. L’entretien permet d’approfondir les points développés par le candidat, afin de vérifier ses connaissances et sa réflexion dans le domaine choisi et son aptitude à les relier à l’enseignement primaire. Constats pour l’épreuve de 2017 : Comme l’an passé, les jurys ont apprécié la bonne qualité matérielle des supports proposés à chaque membre pour pouvoir suivre l’exposé et conduire l’entretien. Tous les candidats avaient prévu un exemplaire de l’œuvre choisie pour chaque examinateur ou une photocopie de bonne qualité. Les jurys ont approuvé que certains candidats se présentent avant de commencer l’épreuve. Choix des œuvres Il s’agissait uniquement de récits, avec une majorité d’albums. Les candidats doivent aussi envisager de présenter des textes poétiques ou de théâtre. Les œuvres étaient toutes de qualité, la grande majorité inscrite sur la liste des œuvres recommandées, avec une bonne moitié environ choisie dans la littérature océanienne. L’exposé La grande majorité des candidats ont présenté un discours bien construit, très peu ont improvisé. Les membres du jury ont pu constater qu’un véritable travail d’étude et de recherche sur l’œuvre présentée avait été mené. Travail visiblement mené en s’appuyant sur un canevas, une progressivité très semblable d’un candidat à l’autre : présentation de l'auteur, qualité littéraire de l'œuvre et justification de leur choix, analyse littéraire de l'œuvre, pistes pédagogiques et mises en réseau. Si la plupart des lectures de l’extrait étaient expressives avec des modulations et des intonations variées et une élocution claire, malheureusement certaines manquaient de relief et trop souvent les liaisons n’étaient pas effectuées. Attention également à distinguer les « on » et les « an ». Il n’est pas attendu des candidats qu’ils soient capables d’une analyse littéraire très poussée, ce ne sont pas des spécialistes et ils n’auront pas à faire preuve de telles compétences pour enseigner, mais s’ils évoquent des éléments particuliers (les mots d’analepse, prolepse et ellipse ont été employés plusieurs fois), ils doivent être capables de les expliquer. La plupart des pistes pédagogiques correspondent, en difficulté, au niveau scolaire choisi. Elles se sont enrichies par rapport à l’année dernière. L’entretien L’entretien doit permettre d’approfondir les points évoqués par les candidats et d’évaluer son niveau de connaissance et de réflexion. Comme l’an dernier, les jurys ont constaté que cette année, la majorité

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des candidats a été capable d’entrer dans un échange constructif avec lui. Cependant, il est souvent apparu que le discours tenu lors de l’exposé n’était pas complètement compris par les candidats, qu’il leur restait parfois étranger : analyse littéraire non maîtrisée, choix audacieux difficile à tenir, exercices inadaptés par méconnaissance des modalités pédagogiques. Les membres du jury ont pu constater que la grande majorité des candidats disposent d’une connaissance précise des textes officiels (ambitions du PENC, réforme en cours) et des opérations, scolaires ou grand public, autour du livre en Nouvelle-Calédonie. Recommandations aux candidats Il est important de garder à l’esprit que la finalité de la littérature de jeunesse à l’école est avant tout de susciter le plaisir de lire en accédant à une bonne compréhension grâce à des activités attrayantes. Un véritable projet d’accès au texte et à sa compréhension doit être élaboré, détaillé et planifié. Les exploitations pédagogiques de type écriture de textes à partir de l’œuvre ne doivent pas alourdir sa découverte, interférer négativement dans la transmission du goût de la lecture. L’œuvre retenue doit d’abord être appréciée pour sa valeur littéraire et culturelle. Une approche globale du texte est à favoriser avant d’envisager des axes d’études spécifiques. De même, l’approche sensible est à préférer à l’approche techniciste toutefois, cette dernière, en restant accessible aux élèves, ne doit pas être oubliée, car elle outille l’élève pour accéder à l’autonomie dans la compréhension. La manière d’aborder les thèmes difficiles, délicats est à prévoir avec attention et à adapter en fonction de l’âge. Les images, les illustrations tiennent une place, un rôle important dans beaucoup d’œuvres présentées, les candidats doivent interroger l’intérêt, les enjeux, les limites de leur utilisation dans une démarche pédagogique. Il est attendu des candidats qu’ils disposent d’une bonne culture littéraire de jeunesse, des œuvres classiques de ce champ et des œuvres relevant de la culture kanak et océanienne. Les notes et documents ne sont pas autorisés durant l’épreuve.

Epreuve orale de langue vivante étrangère et épreuve facultative

Il convient de se référer aux recommandations des sessions précédentes.

Epreuve réservée au concours externe spécial :

épreuve orale d’admission en langue kanak

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Epreuve orale d’entretien avec le jury, 2ème partie

Domaine des arts visuels

Bilan du coordonnateur : Christian LUCIEN

18 candidats ont choisi l’épreuve. Comparé aux années précédentes, l’effectif est augmentation, montrant ainsi un intérêt certain à l’épreuve. Les candidats ont généralement préparé l’épreuve avec sérieux. Les supports de présentation sont soignés et respectent bien les contraintes du concours : présentation, analyse de l’œuvre choisie, mise en réseau, exploitation pédagogique. Le cahier des charges a bien été étudié. Les œuvres choisies sont intéressantes tant au niveau de la plastique qu’à celui de la sémiologie. Les candidats ont pour moitié, utilisé un support numérique (diaporama). Une partie d’entre eux s’est imprégné du projet éducatif de la Nouvelle-Calédonie. Il est à souligner que les candidats se focalisent plus sur l’interdisciplinarité. Ils oublient que les arts visuels constituent une discipline à part entière. L’art visuel devient alors un prétexte pédagogique.

Epreuve orale d’entretien avec le jury, 2ème partie

Domaine de la musique

Il convient de se référer aux recommandations des sessions précédentes.

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Epreuves d'éducation physique et sportive

Bilan de la coordonnatrice de l’épreuve : PUISAIS Anne Résultats aux épreuves physiques Concours professeur.e.s des écoles

1er concours 2ème concours

MOYENNE générale 10,1 10,4

MOYENNE DANSE 10,3 11,4

MOYENNE 1500 m 10,2 9,5

MOYENNE DANSE FEMME 9,9 11,4

MOYENNE 1500 m FEMME 10,2 8 ,4

MOYENNE générale FEMME 10,1 9

MOYENNE DANSE HOMME 12,5 _

MOYENNE 1500 HOMME 10,3 10,5

MOYENNE générale HOMME 10,5 10,5

Constats sur l’épreuve pratique Danse Les examinateurs ont constaté cette année un niveau très hétérogène. Visiblement des candidats n’ont pas préparé l’épreuve de manière satisfaisante. Les prestations montraient parfois une compréhension trop parcellaire des attentes lors d’une épreuve de danse : la construction chorégraphique pêchait dans certaines des composantes du mouvement attendues (mouvements trop répétitifs, une occupation de l’espace trop pauvre et une variation de l’énergie trop peu exploitée). En revanche les examinateurs soulignent la qualité des supports matériels présentés et le respect du temps imparti. Course 1500 m La grande majorité des candidats a bien préparé l’épreuve, seuls 3 personnes sur les 32 présentes ont montrés des difficultés à finir la course. Constats sur l’entretien Dans l’ensemble les candidats étaient bien préparés sur la forme comme sur le fond. Toutefois, les examinateurs ont pu constater que certains ignoraient les attentes précises de l’épreuve (durée des différents temps, connaissances attendues, le fait que les documents sont interdits). Des faiblesses ont été notées :

Des séances proposées non contextualisées dans une séquence ; Un manque d’ouverture vers d’autres activités physiques et sportives ; Une tendance à rester dans l’anecdotique, une difficulté à mettre en perspective plus large ; Une connaissance des réglementations peu précises.

En revanche, les points forts des candidats ont été :

Un bon transfert du vécu de la préparation (ressenti mental et physique, construction d’un projet, dépassement de soi) vers une pratique auprès d’élèves ;

Les liens entre les pratiques de l’EPS et les valeurs civiques, la santé, les cultures en présence.

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Conseils aux candidats (identiques à la session 2016) : Danse : La production doit montrer un véritable travail de construction et de traitement personnel. L’évaluation du jury repose sur trois critères : - La construction chorégraphique de la composition : axe des choix gestuels en rapport avec les paramètres du mouvement et les modes d’écriture ; - La qualité de l’interprétation : maîtrise technique, motricité spécifique à la danse et engagement personnel ; - Les intentions personnelles : lisibilité et cohérence du projet artistique. Durée de la prestation, le jury recommande de veiller à respecter le temps réglementaire. Les prestations étant chronométrées, un dépassement du temps entraîne toujours une pénalisation. Le support sonore : Le candidat est encouragé à effectuer une recherche musicale, de manière notamment à éviter les supports musicaux trop connus voire rebattus. Le titre : Le jury invite les candidats à donner un titre à leur prestation. Le candidat doit veiller à la cohérence entre le titre et la production. Il ne s'agit pas d'expliquer la construction de la chorégraphie, mais plutôt d’indiquer une atmosphère. Course 1500 m : Se préparer suffisamment à l’avance, courir 1500 m ne s’improvise pas ; Prévoir une tenue vestimentaire adaptée à la pratique de la course ; Bien utiliser le temps d’échauffement dont le déroulé doit être pensé préalablement ; Surveiller la régularité de sa course (au besoin à l’aide d’un chronomètre, d’une montre). Entretien : S’appuyer sur sa pratique personnelle pour proposer un enseignement adapté à l’école primaire. Réaliser des liens entre pratique personnelle, programmes scolaires, développement de l’enfant. Présenter des situations d’apprentissage concrètes et être capable de proposer des évolutions vers la simplification ou la complexification. Connaître les capacités des élèves d’âge primaire par l’observation préalable d’enfants (durée de course, distance de lancer, etc.) en tout cas faire preuve de bon sens dans ce domaine.

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CONCOURS INTERNE

Première épreuve d’admissibilité

« Analyse de documents pédagogiques » Analyse de documents

Coordonnateur de l’épreuve : FREICHEL Hervé

Il convient de se référer aux recommandations des sessions précédentes.

Seconde épreuve d’admissibilité Etude de documents portant sur la culture océanienne en général

et kanak en particulier

Bilan de la coordonnatrice : Marie-Hélène WAMO

Il convient de se référer aux recommandations des sessions précédentes.

Rapport du jury pour l'épreuve orale d'admission

Bilan du coordonnateur : GUAENERE Philippe

Correcteurs : 2 jurys : membres qui ont respecté les horaires. Aucun incident à signaler. Méthodologie : Sur le temps de 30 minutes à consacrer, le jury a accordé l’idée de laisser le candidat se présenter afin de le mettre à l’aise, de répondre aux 3 questions puis d’ouvrir la discussion sur l’actualité avec le projet éducatif et sur l’exercice des compétences transférés en matière d’enseignement. Remarques sur les dossiers : - Attention : un titre ne correspondait pas au dossier de l’enseignant. Cet incident a été rattrapé et n’a pas posé de difficulté particulière. - Les candidats ont répondu aux 3 questions pendant 1 heure : un temps assez long qui leur aurait permis de sortir du contexte classe, de prendre du recul par rapport au dossier exposé.

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Conseils : - Les candidats doivent être capables d’expliquer certains termes utilisés dans leur dossier (exemple : -métacognition, classe inversée, carte mentale…) ou certains courants de pensée (Montessori, Freinet). - Sortir du contexte semble encore difficile pour certains. Ils doivent se décentrer davantage afin d’analyser les pratiques et en extraire les intérêts pédagogiques. - Des manques dans la didactique des disciplines. - Par rapport à des représentations mentales (lieu stimulant de la ville, appauvrissant ailleurs), on note que le lieu d’exercice n’est pas un paramètre à retenir. Exemple : une note particulière pour une enseignante exerçant à Panié qui a donné une bonne prestation.

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LES STATISTIQUES

BILAN DE LA SESSION 2017 DU CONCOURS EXTERNE

Premier concours : Données de l’admissibilité :

Données de l’admission :

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Second concours : Données de l’admissibilité :

Données de l’admission :

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BILAN DE LA SESSION 2016 DU CONCOURS EXTERNE SPECIAL

Premier concours : Données de l’admissibilité :

Données de l’admission :

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Second concours : Données de l’admissibilité :

Données de l’admission :

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BILAN DE LA SESSION 2017 DU CONCOURS INTERNE

Conclusions

La session 2017 a été celle qui a inauguré la mise en œuvre concrète de la loi du pays n° 2016-17 du 19 décembre 2016 relative à la protection, à la promotion et au soutien de l’emploi local pour l’accès aux fonctions publiques de Nouvelle-Calédonie. Les candidats citoyens calédoniens qui ont pu se présenter aux deux concours, ont montré des performances similaires quelle que soit la nature des épreuves. Comme pour les sessions précédentes, l’ensemble des candidats ont dû faire la preuve du haut niveau de leurs connaissances et de leurs compétences afin de compter parmi les heureux lauréats. Les écarts entre les meilleures notes et les plus basses restent importants. Cette observation confirme le niveau de sélectivité d’un cours de catégorie A mais elle révèle également le niveau de compétences initiales qui ne peut être compatible, en l’état, avec le métier d’enseignant. Si le concours externe demeure sélectif au niveau des épreuves d’admissibilité, la session 2017 a montré une marge de progression remarquable dans la réussite aux épreuves d’admission. Ainsi le nombre de postes ouverts a-t-il été largement couvert dans les concours externes, à l’exception cependant du concours spécial LCK dont les résultats restent largement au-dessous des objectifs escomptés. On note une fois de plus, pour ce concours comme à l’endroit de nombre de candidats, la faiblesse générale des résultats dans les disciplines fondamentales, alors que les épreuves proposées étaient bien situées dans le niveau d’exigence universitaire attendu. Les résultats du concours interne dénotent un seuil de réussite qui a permis de couvrir le nombre de postes ouverts. Nous encourageons les candidats de la session 2018 à examiner attentivement les recommandations des coordonnateurs des épreuves et à se préparer en s’appuyant sur les annales, afin de prendre la mesure des connaissances et compétences attendues.

Jean-Yves KARTONO Inspecteur adjoint au vice-recteur de la Nouvelle-Calédonie

directeur général des enseignements

Président du jury