UV- ANA1 Spectroscopie Atomique et moléculaire Absorption et émission atomique dans une flamme.
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UV- ANA1
Spectroscopie Atomique et moléculaire
Absorption et émission atomique dans une flamme
Spectroscopie atomique
On s’intéresse ici aux niveaux d’énergie électronique de l’atome
Atomisation dans les flammes
Introduction
Ex : sodium Na
1s22s22p63s
1s22s22p63p
Niveau fondamental
1er niveau excité
Cu, Cu2+, Cu2O Cu
atomisation
Mélange à analyser
Atome sous forme de gaz
Atomisation dans les flammes
Introduction
Réaction de combustion : fortement exothermique
panache
dard
Buse du brûleur
Réchauffement du gaz
Dans le dard début de la combustion
Au dessus du dard produits de combustion partielle
Réaction des produits de combustion partielle avec l’air
I. La flamme
1. Description
2300
3400
3000
Air
Oxygène
Protoxyde d’azote
acétylène
2175
3175
Air
Oxygène
butane
2200
3125
Air
Oxygène
propane
2115
3015
Air
Oxygène
Gaz de ville (méthane)
Température
(K)
comburantcombustible
I. La flamme
2. température de flamme
Importance du type de combustible
Importance du type de comburant
Importance des débits
CH4(g) + 2 O2(g) = CO2(g) + 2 H2O(g)
2 volumes de dioxygène pour un de méthane
C2H2(g) + 5/2O2(g) = 2 CO2(g) + H2O(g)
2,5 volumes de dioxygène pour un d'acétylène
I. La flamme
2. température de flamme
Si excès de combustible : flamme réductrice
Si excès de comburant : flamme oxydante
I. La flamme
2. température de flamme
II. De l’ion en solution à l’atome dans la flamme
1. la nébulisation
II. De l’ion en solution à l’atome dans la flamme
1. la nébulisation
M+ solvaté et A-
solvatéM+ solvaté et A-
solvaté
Solution à analyser
nébulisation
MA solidedésolvatation
Flamme
MA liquide
MA gaz
M gaz +A gaz
Les caractéristiques de chaque étape dépendent de la nature de M mais aussi de A
II. De l’ion en solution à l’atome dans la flamme
2. Processus physico-chimique et chimique de l’atomisation
Tk
)EE(exp
g
g
n
n
B
rrr 0
00
Boltzman
n0 est la population au niveau fondamental
nr est la population au niveau de résonance
On va considérer les transitions entre le niveau fondamental E0 et le niveau le plus favorable Er (niveau de résonance)
II. De l’ion en solution à l’atome dans la flamme
3. Population des niveaux électroniques des atomes
élément en nm E en
eV gr/g0
nr/n0
2000 K 2500 K 3000 K
Na 589 2,104 2 9,9.10-6 1,14.10-4 5,83.10-4
Ag 382,07 3,778 2 6,03.10-10 4,84.10-8 8,99.10-7
Cu 324,75 3,817 2 4,82.10-10 4,04.10-8 6,65.10-7
Pb 283,31 4,375 3 2,83.10-11 4,55.10-9 1,34.10-7
Zn 213,86 5,795 3 7,45.10-15 6,22.10-12 5,5.10-10
Beaucoup plus d’atomes disponibles à l’état fondamental qu’à l’état excité donc l’absorption est plus sensible que l’émission
En pratique, on n’utilise l’émission que pour les alcalins et les alcalino-terreux
II. De l’ion en solution à l’atome dans la flamme
3. Population des niveaux électroniques des atomes
Dosage des alcalins et des alcalino-terreux
Atomes excités dans la flamme
Retour au niveau fondamental et émission d’un photon de longueur d’onde caractéristique de l’atome
III. Spectroscopie d’émission de flamme
Le photomètre de flamme
Solution à analyser
Mesure I proportionnelle à la quantité d’atomes émetteurs donc à la concentration en ions dans la solution
Filtre sélectionnant la longueur d’onde correspondant à l’atome à doser
III. Spectroscopie d’émission de flamme
Combustible : propane ou butane Comburant : air
Température de flamme modérée :
- alcalins et alcalino-terreux faciles à atomiser
- niveaux faciles à peupler
- si température trop élevée risque d’ionisation (I diminue)
III. Spectroscopie d’émission de flamme
IV. Spectroscopie d’absorption atomique de flamme
Dosages plus variés que l’émission
On s’intéresse à l’absorption :
Atome dans la flamme
Photon Absorption du photon
Le niveau fondamental est de loin le plus peuplé donc l’absorption est plus sensible que l’émission.
Éléments analysables en spectroscopie d’absorption atomique
IV. Spectroscopie d’absorption atomique de flamme
IV. Spectroscopie d’absorption atomique de flamme
1.Le spectrophotomètre
Solution à analyser
On sélectionne la longueur d’onde caractéristique du métal à doser
Mesure directe de l’absorbance à la longueur d’onde étudiée
Couple combustible comburant :
- le plus répandu acétylène – air
- parfois acétylène-protoxyde d’azote (N2O)
Prix = 14000 €
IV. Spectroscopie d’absorption atomique de flamme
1. le spectrophotomètre
Lampe à cathode creuse
Cathode revêtue du métal à analyser
IV. Spectroscopie d’absorption atomique de flamme
2.Lampe à cathode creuse
Principe de fonctionnement
la décharge provoquée entre la cathode et l'anode ionise le gaz de remplissage
le gaz ionisé fournit l'énergie nécessaire à la vaporisation d'atomes de métal
lors de collisions entre Ar+ et les atomes de métal, le métal reçoit de l'énergie qui lui permet de passer à l'état excité
la désexcitation de l'atome de M0* entraîne l'émission d'un photon caractéristique du métal
IV. Spectroscopie d’absorption atomique de flamme
2.Lampe à cathode creuse
Interférences physiques:
V. Interférences 1. Interférences physiques
-Viscosité de la solution
- respect et régulation des différents débits (nébulisation, combustible et comburant)
Interférences spectrales
On parle d’absorption non spécifique (a.n.s.)
Solution :
-changement de longueur d’onde mais en général cela ne marche pas
- utilisation de dispositif correcteur : lampe au deutérium ou effet Zeeman
V. Interférences 2. Interférences spectrales
Certains éléments sont plus faciles à ioniser ex: alcalinRéaction avec des
éléments présents dans la flamme pour former des composés réfractaires
V. Interférences 3. Interférences chimiques
Exemple : avec le dosage du calcium dans une solution contenant des ions nitrates et chlorures
CaCl2
Ca(NO3)2 Chaleur
Ca
CaO+N205
Solution : traitement préalable de l’échantillon à HCl
Interférences Chimiques: formation de composés réfractaires
réfractaire
V. Interférences 3. Interférences chimiques
Interférences Chimiques
formation d’oxyde mixte (en général réfractaire)
Exemple : détermination de Mg en présence de Al
Formation dans la flamme d’un oxyde mixte MgAl2O4 réfractaire
(erreur sur le dosage)
Solution :
- augmenter la température
- ajouter un correcteur d’interférences (Sr, La)
V. Interférences 3. Interférences chimiques
Exemple dans le cas d’un dosage de Na en présence de K
Na seul :
Na = e- + Na+
Na et K : Na = e- + Na+
K = e- + K+
L’équilibre d’ionisation de Na est modifié donc modification de la teneur en Na
K est un interférent pour Na
Solution : utiliser un tampon d’ionisation (exemple CsCl)
Interférence due à l’ionisation
V. Interférences 3. Interférences chimiques
Facteurs influençants ces réactions :
Température de la flamme (choix du couple (comburant/combustible) zone de la flamme à observer.
Flamme réductrice ou oxydante
Nature de la matrice
Littérature abondante et conditions d’analyse fournies par le constructeur.
V. Interférences 3. Interférences chimiques
Il y a cependant souvent des interférences difficilement corrigeables malgré les techniques déjà évoquées
Comment régler le problème ?
- si la matrice est connue, il faut la reconstituer pour faire les étalons
- si la matrice n’est pas connue : on utilise la méthode des ajouts dosés
V. Interférences 3. Interférences chimiques
Si la réponse I est linéaire alors I = K(cava/V +civi/V)
cava/V=x
I
-civi/V
D’où ci
extrapolation
V. Interférences 3. Interférences chimiques
FAA : Flame Atomic Absorption
GFAAS : Graphite Furnace AAS ou absorption atomique électrothermique
ICP : Inductive Coupling Plasma
ICP -MS: ICP couplée à un spectromètre de Masse
VI. Autres modes d’analyse des métaux
Limite de détection pour différentes méthodes de dosage :
Bien entendu le coût est fonction de la limite de détection : compter 150000 € pour un ICP-MS et 14 000€ pour un FAA.
VI. Autres modes d’analyse des métaux