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Hérault Juridique & Economique - 28 avril 2016 5

PROJET D’AGGLO Hérault Juridique

Sète - Bassin de Thau

Du nouveau à l’estEntamé il y a près de quinze ans avec la remise en perspec-tive de la promenade Maréchal Leclerc, suivie d’une vaste opération de réhabilitation en centre-ville, puis par les aménagements successifs à l’ouest du mont Saint-Clair sur le triangle de Villeroy et le Ramassis… le développement de l’Ile Singulière se poursuit désormais à l’est. Les anciennes friches industrielles vont ainsi céder du terrain à un projet urbain de grande ampleur. Le plan guide prévisionnel de cette zone vient d’être soumis à la sagacité des riverains à l’occasion de deux concertations publiques. Mais d’autres aménagements d’envergure intéressent le Bassin de Thau : l’ex-cimenterie Lafarge, la zone commerciale de Balaruc et le quartier des Hierles à Frontignan. Ils composent un ensemble de projets portés par Thau Agglo et destinés à valoriser des lieux structurants laissés longtemps en déshérence.

Dossier : Daniel CROCI

La ville de Sète a toujours mené de front deux chantiers identitaires de sa singularité : la culture pour tous et un aménagement volontariste de son patrimoine foncier. L’écoquartier projeté sur son entrée Est ne déroge pas à la règle. Il concerne la réalisation d’un quartier mixte dans un contexte éco-environnemental et inclut d’emblée un conservatoire signé par l’architecte Rudy RICCIOTTI. C’est même le premier projet annoncé par Thau Agglo, qui porte ce projet ambitieux. Deux concertations publiques, l’une en décembre 2015, l’autre en mars dernier, ont permis d’exposer les grandes lignes de ce vaste chantier qui va se construire par étapes et dans le temps sur près de 29 hectares, avec l’accueil d’environ 2 000 loge-ments (dont 30 % de sociaux et 20 % d’aidés), 30 000 m2 d’activités tertiaires, nautiques et commerciales et 5 000 m2 d’équipements publics. •••/•••

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L’actuelle gare de Sète va se transformer en Pôle d’échanges multimodal pour devenir un élément structurant reliant le nouveau projet de l’entrée est au centre-ville de Sète.

Le 14 avril dernier, le conseil communautaire de Thau Agglo a dressé le bilan de la concertation réglementaire. Les débats auront fait ressortir des préoccupations environne-mentales légitimes, comme la mobilité en modes doux, les espaces verts (qui représentent dans le projet 50 % des surfaces aménagées) ou l’intégration parfaite des programmes de construction dans le paysage local. Mais si le bilan de la concertation est aujourd’hui arrêté, les échanges avec le public se poursuivront tout au long de la réalisation du projet, indique Thau Agglo. Le conseil s’est ainsi prononcé en faveur de la signature de la charte écoquartier ; cette démarche implique une participation active de la population au projet urbain. L’agglomération a également mis en place un site dédié – amenagement.thau-agglo.fr – pour collecter l’ensemble des questions du public et y répondre directement en ligne (voir notre édition « Hérault Juridique » print du jeudi 17 mars 2016, n° 3090). Cette FAQ permettra d’affiner les attentes au fil du temps et de les traduire dans le projet.

De nouveaux accès et une nouvelle passerelle

Il est acquis que le périmètre de cette opération compren-dra les terrains allant de la pointe est au bassin du Midi, n’incluant qu’une part minime des terrains situés en zone RU1, zone rouge du PPR. Outre la création d’un quartier mixte offrant un cadre de vie de qualité, un rapport à l’eau accentué par une valorisation de l’ensemble des quais, l’aménagement de nombreux espaces publics et de rencontres et la mise en valeur du patrimoine remarquable et du paysage, le projet intègre la création d’un ouvrage de franchissement du canal de la Peyrade à l’est du site, pour permettre un nouvel accès et scinder les flux d’entrée

de ville. Les urbanistes du cabinet d’études souhaitent impulser une relecture des usages, qualifiée « d’apaisement des quais des Moulins », notamment aux abords de la centralité commerçante et du futur pôle culturel ; c’est-à-dire par une vision plutôt piétonne et en modes doux des déplacements des usagers. La création d’une nouvelle voirie d’accès est-ouest, à l’arrière des entrepôts du quai des Moulins, est présentée comme l’épine dorsale du quartier, amenée à recevoir l’ensemble des modes de déplacement au sein du quartier.

100 à 150 logements par an sur quinze ans

L’engagement dans une démarche d’écoquartier reste prépondérante, notamment par la recherche de solutions innovantes en matière de mobilité, de choix énergétiques adaptés, de gestion rationnelle des déchets, de prévention des risques naturels et de gestion des sols.Le projet intègre encore la réalisation d’aménagements provisoires, considérant que l’opération va s’étaler sur une durée de près de quinze ans, et prévoit la commercialisa-tion de 100 à 150 logements par an. Cette moyenne théorique est avancée sur la base des ventes actuelles de logements collectifs neufs dans le grand Sète.

Une ZAC à 65,3 millions d’euros HT

D’après les simulations financières prévisionnelles établies selon le programme de principe, le montant prévisionnel de l’opération de la ZAC s’élève à près de 65,3 millions d’euros hors taxes, incluant les frais d’études, les acquisi-tions foncières, les travaux, la commercialisation des terrains et les frais d’opération.

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PROJET D’AGGLO Hérault Juridique

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PROJET D’AGGLO Hérault Juridique

Selon les services de Thau Agglo, cela implique une participation publique prévisionnelle à hauteur de 18,9 millions d’euros, dont 3,1 millions d’euros de participation aux équipements dépassant l’intérêt de la ZAC et une recette prévisionnelle au titre de la cession des charges foncières et des participations prévisionnelles de 46,4 millions d’euros. La prochaine étape de concrétisation de ce projet hors normes a été fixée à l’été prochain, avec la mise à disposition de l’étude d’impact et la création de la ZAC.

De nouvelles conditions d’accès à la ville

Le bilan de la concertation traduit également les enjeux du projet, qui vont au-delà d’un aménage-ment de friches industrielles. Il s’agit ici de créer les infrastructures nécessaires à l’amélioration des accès au centre-ville et au Pôle d’échanges multimodal (la gare actuelle du cœur de Sète jouxtant le projet). Le futur quartier devra en effet intégrer les conditions d’accès au port de Sète et à la ZAC Entrée Est secteur sud, en cours de réalisation. •••/•••

Dans son intervention publique à l’occasion de la deuxième concertation publique, François Commeinhes, président de Thau Agglo, sénateur et maire de Sète, a précisé les enjeux du projet de l’entrée Est de sa ville : « C’est surtout un projet qui va nous permettre de rassurer nos jeunes et les généra-tions futures, qui vont pouvoir se loger dans les années à venir sur Sète. Ils ne seront plus obligés de partir, de consommer des espaces agricoles au nord du bassin de Thau ou en périphérie, avec des déplacements permanents pour se rendre sur leur lieu de travail chaque matin. Il faut pouvoir offrir à nos concitoyens des possibilités de se loger, de travailler sur place et de se déplacer en modes doux, confor-mément à la démarche d’écoquartier que nous mettons en place ». Il a également confirmé : « La concertation publique a permis aux élus, aux techniciens de l’agglo et aux bureaux d’études de tenir compte des remarques qui ont été appor-tées et des préoccupations des citoyens sur ce projet, qui est le véritable projet urbain de la Ville de Sète pour les vingt-trente prochaines années. Le périmètre de la ZAC a été arrêté en mars dernier. En bureau d’agglomération, nous avons voté à l’unanimité la démarche d’écoquartier et demandé ce label qui entraîne certaines obligations, notamment dans les déplacements ou dans la conservation des bâtiments anciens qui sont caractéristiques de ce quartier, témoins d’une activité économique significative qui a fait la spécificité de notre ville ». Sur la faisabilité technique du projet, le président de Thau Agglo reconnaît vouloir « s’adapter aux contraintes réglementaires qui s’imposent à nous, que ce soient les PPRI ou les possibilités de remblaiement de certaines zones, mais aussi les niveaux de pollution, parce que ces anciennes zones économiques ont pu à un certain moment accueillir des activités polluantes. Il faut continuer les études pour apprécier beaucoup plus finement la qualité des sous-sols, afin de ne pas être bloqués ultérieurement par des dépollutions très coûteuses ». Il a également précisé la future vocation de la zone située à proximité du futur Pôle d’échanges multimodal : « Elle sera orientée vers ce que l’on appelait hier une pépi-nière d’entreprises, aujourd’hui le coworking, et permettra d’implanter de jeunes entreprises en espaces partagés ».

Propos recueillis par Daniel CROCI

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PROJET D’AGGLO Hérault Juridique

© Agence Rudy Ricciotti

© Agence Rudy Ricciotti

Les Chais des Moulins élevés au rang de Pôle culturelA l’entrée est de Sète, les Chais des Moulins, anciens Chais Dubonnet puis siège de la SCA Canet, pour partie propriété de la Ville et pour l’autre appartenant à un promoteur, occupent 8 000 m² de surface au sol. De cet ensemble de chapelles industrielles, dont la structure signée Eiffel est classée monument historique, émane un charme pictorialiste de fin du XIXe siècle, a précisé l’architecte du Mucem de Marseille, Rudy Ricciotti, chargé de métamorphoser les lieux (en association avec le sétois Pierre Di Tucci). Le pôle culturel regroupera à la fois le conservatoire à rayonne-ment intercommunal (CRI) de Thau Agglo, un auditorium de 400 places, un pôle administratif, une partie de l’école des Beaux-arts et le Miam (Musée international des arts modestes), agrémentés d’ateliers- résidences d’artistes (anciennement situés au collège Victor-Hugo). Édifiée à partir de 5 trames de chais quasiment identiques, la partie agencée par Rudy Ricciotti portera sur une surface de 5 500 m² dévolue aux beaux-arts et au conservatoire. L’accès aux différentes parties du bâtiment se fera à partir d’un atrium protégé des vents du Nord par un sas et de la pluie par un préau (esquisse du bas). Le futur pôle sera immédiatement identifiable avec sa longue façade en verre sophistiquée, qui sera protégée par des feuilles de pierre brute (esquisse du haut). Cette réalisation s’inscrit dans le concept « d’apaisement » des quais présenté lors de la concertation publique. L’avenue des Moulins devrait ainsi devenir à terme un cheminement pédestre protégé du tumulte.

Les premiers travaux sont annoncés pour 2017, pour une livraison fin 2018 ou début 2019. Le coût total de ce chantier porté par Thau Agglo est estimé à 15 millions d’euros. Le projet prévoit une réalisation des bâtiments dans l’esprit d’une démarche HQE.

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19 millions d’euros pour Balaruc Loisirs

Le conseil communautaire de Thau Agglo du 14 avril dernier a égale-ment permis de cerner les enjeux de la requalification de la zone commer-cale de Balaruc (voir en page 12). Ces travaux concernent l’espace Balaruc Loisirs (espace de M. Bricolage et Grand Frais), l’espace commercial de Carrefour, la zone de la Barrière, ainsi que la zone d’extension au sud jusqu’au secteur des Tamaris, et les voies d’accès adjacentes. L’emprise totale de cette opération porterait sur près de 36 hectares et inclurait la création d’une zone mixte à vocation de loisirs de près de 19 200 m² à l’ouest de la RD2, sur le secteur dit des Tamaris, pouvant accueillir une offre de cinéma de type multiplexe (l’intérêt d’opérateurs spécialisés se confirme). D’après les simulations financières prévisionnelles établies selon le programme de principe défini à l’issue de la concertation, le montant prévisionnel de l’opération s’élève à près de 18,95 millions d’euros HT incluant les frais d’études, les acquisitions foncières, les travaux au sein du périmètre de l’opération, la commercialisation des terrains et les frais d’opération. Cet investissement implique une partici-pation publique prévisionnelle à hauteur de 3,55 millions d’euros au titre des équipements de l’opération et à hauteur de 5,1 millions d’euros au titre des équipements dépassant l’intérêt de l’opération, plus une recette prévisionnelle au titre de la cession des charges foncières de 10,3 millions d’euros.

Ces projets s’inscrivent dans le temps – sur le long terme – a rappelé le président de Thau Agglo, François Commeinhes (également sénateur- maire de la Ville de Sète) à l’occasion de la concertation publique. Ils devraient changer durablement l’image de la presqu’île sétoise et ses modes de fonctionnement. Le challenge semble aller au-delà d’une simple prise en compte esthétique et de la création de nouveaux pôles économiques et culturels ; la nouvelle approche intègre des liaisons pertinentes entre les quartiers de la ville, notamment par la redéfinition des usages et des modalités de transport. r

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PROJET D’AGGLO Hérault Juridique

Des requalifications tous azimutsBalaruc Loisirs, Lafarge, Frontignan…

Esquisse de la future entrée de la zone commer-ciale de Balaruc en voie de requalification, dont les travaux devraient débuter en 2017.

Thau Agglomération a inscrit plusieurs opérations de réhabilitation dans son diagnostic de mise en valeur de sites et friches industrielles nécessitant une intervention longtemps attendue.

Balaruc : aménagements et extension

C’est le cas de l’espace commercial de Balaruc-le-Vieux, qui est un des deux pôles commerciaux majeurs du territoire avec le centre-ville de Sète. Il génère à lui seul 173 millions d’euros de chiffre d’affaire annuel (contre 179 millions d’euros cumulés pour les commerces de la ville de Sète en 2013). Sa zone de chalandise sur cette partie du bassin de Thau regroupe approximativement 100 000 habitants. Cet espace commercial est soumis à une rude concurrence provenant notamment de Montpellier (d’après des études sur la consommation locale des ménages, trois achats sur quatre se font à l’extérieur du territoire). Le projet de Thau Agglo se fixe pour objectif de retenir les clients sur le territoire en enrichissant le panel d’enseignes dans les domaines de l’équipement de la maison, du sport, de la culture et des loisirs. Thau Agglo a ainsi engagé une étude opération-nelle en vue de l’extension et de la requalification de l’espace commercial vieillissant de Balaruc, sur une zone de 14 hectares. Cette extension, au sud de la zone commerciale actuelle, s’étendra de part et d’autre de la RD2. La reconfiguration des accès des automobiles permettra de libérer une partie de cette emprise, le reste

étant situé sur le territoire de Balaruc-les-Bains et en partie couvert de garrigues. Sur ce périmètre, trois grands principes de programmation ont été retenus : le renforcement du pôle commercial actuel par une requalifi-cation complète de ses espaces publics, son extension sous la forme d’une façade commerciale se déployant autour d’un parking mutualisé de 1 400 places et le développement d’un pôle de loisirs clairement identifié de l’autre côté de la RD2. Le projet prévoit la création d’une nouvelle entrée sur le barreau entre la RD2 et la R600.L’extension du pôle commercial de 25 000 m² entend accueillir une offre complémentaire non concurrentielle, aussi bien pour la zone de Balaruc que pour le centre-ville. La priorité sera donnée aux enseignes d’équipement de la maison, de sport et de loisirs occupant de grandes et moyennes surfaces, qui sont les plus à même de retenir et de capter une nouvelle clientèle.De l’autre côté de la RD2, le pôle de loisirs, qui s’organisera autour d’une rivière sèche, offrira un potentiel de près de 19 000 m² pour l’accueil d’activités de loisirs et de détente (restaurants, services, multiplexe cinéma, hôtellerie). La création de la ZAC sera réalisée à la fin de ce premier semestre 2016, la désignation de l’aménageur intervenant au second semestre 2016, pour un lancement des travaux début 2017.

Le projet résidentiel Les Hierles

Situé en cœur d’agglomération, le site des Hierles repré-sente un projet résidentiel de 600 à 800 logements avec une forte part de logements sociaux. Il doit être implanté le long du boulevard urbain central de Frontignan •••/•••

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Hérault Juridique PROJET D’AGGLO

(l’ancienne route départementale), qui est un des axes structurants de l’agglomération. Particularité, chaque habitant sera logé à moins de 10 minutes maximum d’un espace naturel. Pour valider cet engagement, un parc de plusieurs hectares sera créé. Il accueillera ainsi petits et grands autour d’espaces paysagers, de voies piétonnes et de pistes cyclables. Le calendrier prévisionnel prévoit, dans le courant de ce premier semestre 2016, les sondages de sols et la définition du Plan d’aménagement. La concertation publique doit être lancée au second semestre 2016, la nécessaire révision du PLU devant intervenir courant 2017. Avec le réaménage-ment du site Lafarge, c’est une véritable métamorphose de l’entrée Est de Balaruc que projette Thau Agglo.

Le projet Les Hierles à Frontignan-la-Peyrade.

Un Palais des sports sur le site Lafarge.

Le Plan d’ensemble de la future zone commer-ciale de Balaruc Loisirs.

Le site de la cimenterie LafargeLe site de la cimenterie et de l’ancienne carrière, en bordure du Bassin de Thau entre Balaruc et Sète, fait l’objet d’une étude pour l’accueil d’un projet tourné vers le sport, les loisirs et le développement économique. Un palais des sports pourrait prendre place sur le site de l’ancienne cimenterie, et des rives seraient aménagées pour la déambulation. Une ouverture de la carrière pour accueillir des loisirs, tout en conservant son caractère naturel, est également envisagée.Le projet prévoit la création d’un secteur de développement économique sur le site de l’ancien hall, entre la carrière et le palais des sports. Enfin, la RD2 pourrait être requalifiée en boulevard ; des arrêts de bus seraient aménagés et des cheminements doux mis en place. r

•••/••• Les Hierles (suite)…

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ZELIDOMUn nouvel acteur « social » à Montpellier intéressé par Sète…Présent pour la première fois au Salon de l’Immobilier de Montpellier en mars dernier, le promoteur toulousain ZELIDOM, filiale de CILÉO, se positionne sur le marché de l’accession à la propriété et du logement PSLA. Zelidom ambitionne dans un premier temps de proposer une centaine de logements par an dans la métropole montpelliéraine. Et s’intéresse aussi à Sète…

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Filiale du groupe toulousain Ciléo (membre d’Action Logement), Zelidom est une marque ombrelle créée il y a près de deux ans pour regrouper les activités de quatre bailleurs sociaux membres de Ciléo : Promologis, Cité Jardins, Promo Pyrène et Maison Claire. Avec 300 logements commercialisés en location-accession à son actif en 2015 (34,3 M€), Zelidom se déploie désormais dans l’est de l’Hérault et la métropole montpelliéraine. Déjà présente pour la commercialisation de 34 logements à Castelnau-le-Lez (« Le Madison ») et de21 pavillons à Beaulieu, la marque lance trois programmes en copromotion dans le quartier Ovalie (« La Conviviale », 17 logements), à Lunel-Viel (12 pavillons) et à Saint-Brès (« Le Mélia »). Particularité, Zelidom se positionne sur le créneau des logements PSLA – avec pour cible les jeunes actifs – permettant des prix de vente inférieurs de 20 à 30 % aux tarifs du marché, annonce l’opérateur, qui ouvrira une agence à Montpellier en octobre 2016 (« Tour Europa », quartier Antigone). Stéphane Moisset (photo) est le directeur de Zelidom. Il partage pour l’instant son temps entre Toulouse et Montpeller. (DC)

Balaruc-les-Bains / Les nouveaux thermes, fleuron économique du bassin de ThauAprès une saison d’activité pour le nouvel établissement,les thermes de Balaruc-les-Bains reçoivent déjà reconnaissance et récompenses. Implanté sur le site exceptionnel de la presqu’île de Balaruc face à l’étang de Thau et au mont Saint-Clair de Sète, le nouvel établissement thermal, qui a ouvert en mars 2015, regroupe sept secteurs de soins, dont quatre dédiés à l’applica-tion de boue thermale, soin réputé de la station. Doté d’une silhouette élégante en coque de bateau de 16 800 m², le bâtiment a été conçu par les agences DHA (Lyon) et AMG Architectes du Montpelliérain Marc Galligani, qui a aussi assuré la réalisation, empruntant son esthétique à l’univers maritime. Première station thermale de France, les thermes de Balaruc-les-Bains, spécialisés en rhumatologie et phlébologie, ont accueilli près de 51 800 curistes en 2015. Une nouvelle technique, innovante et unique en France, a été développée et brevetée après cinq ans de recherches : le lit de diffusion de boue thermale. Ce procédé a été récompensé au congrès de l’ESPA (European Spas Association) en mai 2015 en Pologne, puis en novembre 2015 par l’Association Française des Techniques Hydrothermales.

Les chiffres clés des thermesInvestissement : 60 M€ (subventions de 10 M€ de Thau Agglo, 11 M€ de la Région LR et 5 M€ du Département) / Statut : SPLE société publique locale d’exploitation, SCE anonyme à capitaux publics (85 % commune, 14 % Thau Agglo, 1 % Département) / 1er employeur privé du bassin de Thau / 400 collaborateurs / 36 tonnes de peignoirs par saison soit 25 000 peignoirs utilisés par semaine / 1,8 tonne de compresses et 6 tonnes de serviettes utilisées par saison. (DC)

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Trois ans après la mesure prise par le gouvernement portugais en 2013 exonérant l’impôt sur le revenu des retraités français installés au Portugal, l’attrait pour ce pays ne s’essouffle pas ; au contraire, il s’intensifie. Depuis 2013, près de 25 000 Français s’y sont installés. Ils sont chaque année plus nom-breux à franchir le cap (+ 25 %). Un engouement partagé aussi par les touristes : le Portugal a accueilli 10,2 millions de touristes étrangers (chiffre pratiquement équivalent à la population du pays).

Un salon décliné en région avec un espace dédié à l’innovation : « Portugal Lab »

Les visiteurs pourront d’ailleurs découvrir gratuitement les atouts et les spécificités touristiques des 7 régions portu-gaises. L’occasion pour eux de s’informer sur les meilleures offres immobilières en fonction de leurs attentes. Ils pourront aussi consulter gratuitement des experts fiscalistes, notariaux, juridiques, immobiliers et bancaires. Nouveauté cette année, la Chambre de Commerce et d’Industrie franco-portugaise a décidé de dédier un espace à l’innovation. Le « Portugal Lab » sera décliné en quatre pôles : immobilier, tourisme, services à la personne et gastronomie. Le Portugal souhaite aussi partir à la conquête des Français au cœur des régions,

pour les informer et leur faire découvrir ses atouts. La Chambre de Commerce et d’Industrie franco-portugaise organisera à cet effet un roadshow itinérant en octobre 2016, dans 3 villes françaises (Lyon, Lille et Nantes).

Créer son entreprise en moins d’une heure et bénéficier du statut de « résident non-habituel »

Une autre tendance marque cette édition 2016. Si 80 % des expatriés sont retraités, une nouvelle cible semble émerger : celle des entrepreneurs français, qui représentent désormais 20 % des expatriés. Visiblement enthousiasmés par la proximité géographique avec la France, par la rapidité de la création d’entreprise (en moins d’une heure) et par la qualité de vie, ils bénéficient aussi du statut de « résident non-habituel », qui prévoit l’application d’un taux d’imposition forfaitaire à 20 % sur le revenu généré et perçu au Portugal dans le cadre de l’activité développée (professions libérales, techniciens, investisseurs, cadres, architectes, ingénieurs, artistes, professionnels de la santé, etc). La Chambre de Commerce et d’Industrie franco-portugaise a ainsi choisi d’aider les entrepreneurs français désireux de développer leur activité au Portugal en leur proposant de bénéficier gratuitement de conseils d’experts sur le salon.

Portugal Les entrepreneurs français s’intéressent à l’immobilier lusitanien

La 5e édition du Salon de l’immobilier et du tourisme portugais à Paris, organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie franco-portugaise (CCIFP), aura lieu du 20 au 22 mai 2016, dans le hall 5.1 du Parc des Expositions, Porte de Versailles. Les organisateurs projettent d’accueillir cette année près de 20 000 visiteurs. Si 80 % des expatriés sont retraités, une nouvelle cible d’acquéreurs de biens immobiliers au Portugal a émergé : celle des entrepreneurs français (20 %), séduits aussi par les avantages fiscaux liés à la création d’entreprise ou de commerce sous statut de « résident fiscal non-habituel ».

France / Baisse mesurée des volumes investis dans les commercesD’après une étude de Cushman & Wakefield, avec un milliard d’euros environ, les volumes investis pour des locaux commerciaux au 1er trimestre 2016 enregistrent une baisse mesurée de 8 % sur un an. Ils représentent néanmoins 35 % de l’ensemble des montants engagés en immobilier d’entreprise en France (26 % à la même période en 2015), en raison de la chute nettement plus marquée des acquisitions de bureaux. L’activité a principalement porté sur des actifs de périphérie. La répartition par types d’actifs montre d’ailleurs une forte hausse de la part des retail parks (47 % contre 10 % un an auparavant). Avec une part de 3 %, les centres commerciaux et les galeries accusent un fort recul lié à l’absence de transactions significatives, avant un rebond probable en cours d’année. La part des actifs situés en pied d’immeuble progresse aussi (29 %, contre 21 % un an plus tôt). Source : « Le marché des commerces », France, 1er trimestre 2016, de Cushman & Wakefield, 19 avril 2016.

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Hérault Juridique & Economique - 28 avril 2016 19

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Le concours des Pyramides, organisé depuis douze années, en deux étapes (en région puis au niveau national), par la Fédération des promoteurs immobiliers, a pour objectif de valoriser les plus beaux exemples de réalisations dans toute la France. Entièrement revisités en 2016, les thèmes des 9 pyramides régionales puis nationales sont aussi variés que « la responsabilité sociétale », « les premières réalisations », « le bâtiment connecté », « la mixité urbaine » ou encore « le parcours résidentiel ». Les Pyramides d’argent régionales ont été remises le 21 avril 2016, dans le cadre de La Voile Bleue, à La Grande-Motte. Autre nouveauté des Pyramides régionales 2016 : pour la première fois, le grand public a été appelé à voter en ligne durant une semaine, pour élire la meilleure réalisation dans chaque région, parmi trois programmes présélectionnés par le jury.

Trophées La FPI L-R a remis ses Pyramides 2016

Le palmarès• PYRAMIDE D’ARGENT (GRAND PRIX RÉGIONAL) Lauréat : Résidence Platinium, Montpellier (M&A),• PRIX DE L’INNOVATION INDUSTRIELLE Lauréat : Gatsby (M&A),• PRIX DU PARCOURS RÉSIDENTIEL Lauréat : Issho (Nexity),• PRIX IMMOBILIER D’ENTREPRISE Lauréat : @7Center (FDI Groupe),• PRIX SPÉCIAL DE L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE Lauréat : La Mantilla (Bouygues),• PRIX DE LA MIXITÉ URBAINE Lauréat : Clemenceau (Pitch/Kaufmann/M&A),• PRIX DE LA CONDUITE RESPONSABLE DES OPÉRATIONS Lauréat : Bella Castias (Corim),• PRIX DU BÂTIMENT CONNECTÉ Lauréat : Patio de Nysa (Bouygues Immo Perpignan),• PRIX DE LA PREMIÈRE RÉALISATION Lauréat : Cocoon (Emeris),• PRIX DU GRAND PUBLIC Lauréat : Havane (groupe SPAG).

L’ensemble tertiaire @7Center (Montpellier quartier Odysseum) porté par FDI Groupe a reçu une Pyramide d’argent dans la catégorie « Immobilier d’entreprise ».

Prix de la mixité urbaine pour Le Clém’ réalisé par Pitch Promotion