Revue de presse déplacement Hérault

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HEXAGONE C laude Bartolone, le président PS de l’Assemblée nationale, a été appelé en renfort, hier soir, pour soutenir la candidature de Dolorès Roqué pour l’élection législati- ve partielle qui se jouera, sur le Biter- rois, les 9 et 16 décembre. La socialiste l’avait emporté de dix voix en juin mais le député UMP sortant, Elie Aboud, avait obtenu une annulation de l’élec- tion. Claude Bartolone est donc venu hier, à l’occasion d’un meeting à Ca- zouls-les-Béziers, donner un coup de pouce supplémentaire à une campagne qui profite déjà, côté PS, du psychodra- me national UMP... Interview. Que vous inspire le feuilleton UMP ? J’ai encore dans l’oreille les leçons de l’UMP et Copé expliquant après le congrès de Reims du PS en 2008 « Ils vont exploser, comment peut-on imagi- ner confier la France à un tel par- ti ? ». Quand j’assiste aujourd’hui à ce spectacle incroyable, j’aurais envie de sourire, mais je suis effrayé de voir qu’ils ne cessent de parler d’eux alors que la France est confrontée à des problèmes extrêmement difficiles. Les Français ont disparu de leur radar. Vous parliez de Reims et de l’UMP. Ça devient difficile de convaincre les Français, tous partis confondus, qu’on œuvre pour la démocratie quand on n’arrive pas à en respecter les règles en interne.... Au PS, on a fait énormément de progrès. Sinon, on n’aurait jamais réussi nos primaires. On a tiré petit à petit les leçons du passé. En refusant par exemple d’accepter le vote par procuration, dont on sait qu’il est toujours à l’origine de contestations. Imaginez que sur 160 000 votants, il y avait 40 000 procurations pour l’élection de l’UMP ! Que vous inspire l’exercice du pouvoir, la défiance des Français, la lourdeur de la crise tout autant que la lourdeur de la tâche ? La défiance, je la comprends. Mais ce n’est pas Hollande qui a laissé, en six mois, 1 700 milliards de dettes. Moi qui suis un vieux député, je ne pensais pas que la situation était aussi grave. Quel regard portez-vous sur les difficultés du Sénat à se trouver une majorité ? On savait qu’on avait plus une majorité pour élire un président de gauche que pour avoir une réelle majorité politique. Mais il faudra bien que nos camarades du Front de gauche choisissent, à la veille des élections locales. Il va aussi falloir qu’on continue à discuter avec nos amis écologistes. On ne peut pas accepter des positions, sur l’aéroport du Grand ouest par exemple, qui relèveraient du quitte ou double. Le Larzac est à deux pas. Certains disent qu’on vit un second Larzac à Notre-Dame-des-Landes. La contestation vous irrite-t-elle ? L’extension du camp militaire, c’était à l’époque une décision du pouvoir centralisé. L’aéroport du Grand ouest est une attente locale, pour tenir compte de l’évolution du transport aérien, pour qu’il y ait 2 300 personnes dans le cône de bruit et plus 45 000 comme c’est le cas actuellement. Ce n’est pas une décision du pouvoir jacobin. Comment pourrait-on justifier qu’une attente soit balayée pour une simple question de relations entre partis politiques au niveau national ? ARNAUD BOUCOMONT [email protected] Claude Bartolone est à Montpellier aujourd’hui, pour visiter la Maison des vins de Saporta et la cité des savoirs Pierrevives. Bartolone : « Les Français ont disparu du radar de l’UMP » PS l Le président de l’Assemblée nationale est en visite dans l’Hérault. 6 Midi Libre midilibre.fr JEUDI 29 NOVEMBRE 2012 TE06- France

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HEXAGONE

Claude Bartolone, le président PSde l’Assemblée nationale, a étéappelé en renfort, hier soir,pour soutenir la candidature de

Dolorès Roqué pour l’élection législati-ve partielle qui se jouera, sur le Biter-rois, les 9 et 16 décembre. La socialistel’avait emporté de dix voix en juin maisle député UMP sortant, Elie Aboud,avait obtenu une annulation de l’élec-tion.Claude Bartolone est donc venu hier, àl’occasion d’un meeting à Ca-zouls-les-Béziers, donner un coup depouce supplémentaire à une campagnequi profite déjà, côté PS, du psychodra-me national UMP... Interview.

Que vous inspire le feuilletonUMP?J’ai encore dans l’oreille les leçons del’UMP et Copé expliquant après lecongrès de Reims du PS en 2008 « Ilsvont exploser, comment peut-on imagi-ner confier la France à un tel par-ti ? ». Quand j’assiste aujourd’hui à cespectacle incroyable, j’aurais envie desourire, mais je suis effrayé de voirqu’ils ne cessent de parler d’eux alorsque la France est confrontée à desproblèmes extrêmement difficiles. LesFrançais ont disparu de leur radar.

Vous parliez de Reims et de l’UMP.Ça devient difficile de convaincreles Français, tous partisconfondus, qu’on œuvre pour ladémocratie quand on n’arrive pas àen respecter les règles en interne....Au PS, on a fait énormément de

progrès. Sinon, on n’aurait jamaisréussi nos primaires. On a tiré petit àpetit les leçons du passé. En refusantpar exemple d’accepter le vote parprocuration, dont on sait qu’il esttoujours à l’origine de contestations.Imaginez que sur 160 000 votants, il yavait 40 000 procurations pourl’élection de l’UMP !

Que vous inspire l’exercice dupouvoir, la défiance des Français,la lourdeur de la crise tout autantque la lourdeur de la tâche ?La défiance, je la comprends. Mais cen’est pas Hollande qui a laissé, en six

mois, 1700 milliards de dettes. Moi quisuis un vieux député, je ne pensaispas que la situation était aussi grave.

Quel regard portez-vous sur lesdifficultés du Sénat à se trouverune majorité?On savait qu’on avait plus unemajorité pour élire un président degauche que pour avoir une réellemajorité politique. Mais il faudra bienque nos camarades du Front degauche choisissent, à la veille desélections locales. Il va aussi falloirqu’on continue à discuter avec nosamis écologistes. On ne peut pasaccepter des positions, sur l’aéroportdu Grand ouest par exemple, quirelèveraient du quitte ou double.

Le Larzac est à deux pas. Certainsdisent qu’on vit un second Larzac àNotre-Dame-des-Landes. Lacontestation vous irrite-t-elle?L’extension du camp militaire, c’étaità l’époque une décision du pouvoircentralisé. L’aéroport du Grand ouestest une attente locale, pour tenircompte de l’évolution du transportaérien, pour qu’il y ait 2 300 personnesdans le cône de bruit et plus 45 000comme c’est le cas actuellement. Cen’est pas une décision du pouvoirjacobin. Comment pourrait-on justifierqu’une attente soit balayée pour unesimple question de relations entrepartis politiques au niveau national?

ARNAUD [email protected]

◗ Claude Bartolone est à Montpellieraujourd’hui, pour visiter la Maison des vins deSaporta et la cité des savoirs Pierrevives.

Bartolone : « Les Françaisont disparu du radar de l’UMP »PS l Le président de l’Assemblée nationale est en visite dans l’Hérault.

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6 MidiLibre midilibre.frJEUDI 29 NOVEMBRE 2012

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2 MidiLibre midilibre.frVENDREDI 30 NOVEMBRE 2012

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Béziers

LA PUCEÀ L’OREILLE

PolitiqueL’aéroport de Nantessur tous les frontsMercredi matin, en marged’une rencontre politique, lecommuniste Jean-ClaudeGayssot a évoqué le sujet dumoment : l’aéroport deNotre-Dame-des-Landes. Levice-président biterrois de laRégion, a rappelé qu’en 2000,c’est lui, alors ministre desTransports de Jospin, qui aréactivé le dossier.Quelques heures plus tard, àCazouls-les-Béziers, ClaudeBartolone a repassé unecouche.Alors qu’on l’interrogeait surl’exercice du pouvoir et lacontestation qui en découlepar essence, l’exemple del’aéroport nantais est revenusur le tapis dans un parallèleavec la lutte du Larzac.Et le président de l’Assembléenational de répondre :« L’extension du campmilitaire, c’était à l’époque unedécision du pouvoir centralisé.L’aéroport du Grand ouest estune attente locale. » Deuxversions pas tout à faitopposées... Mais pastotalement semblables !

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Claude Bartolone visite PierresvivesPolitique ❘ Le président de l’Assemblée accueilli par André Vezinhet.

La tornade Vignal a encore frappé.Avec la finesse qui le caractérise,le nouveau député de l’Hérault(Montpellier-Lunel), conseiller spé-

cial aux sports auprès d’Hélène Man-droux, exige des primaires pour les mu-nicipales 2014 à Montpellier. « Les can-didats à la candidature se multiplientau PS, c’est le western. Notre camp sefissure, se divise. Je crie halte aufeu ! », évoquait hier le parlementaire,qui estime qu’après trente ans de Frê-che, il est temps « de procéder autre-ment ». C’est-à-dire qu’en l’absence dechef indiscutable, il convient de sollici-ter les habitants et d’organiser des pri-maires citoyennes en Ville.En gros : « demander aux Montpellié-rains » de choisir le meilleur d’entreeux. Entre qui ? Vignal en donne une lis-te précise : « Il y a le maire sortant, Hé-lène Mandroux, qui est légitime, et monami Philippe Saurel, qui sont candi-dats. Jean-Pierre Moure n’est pas décla-ré mais il pèse un milliard d’euros et ila de l’ambition pour Montpellier. AndréVezinhet n’a pas perdu une bataille àLa Paillade. Il y a aussi une nouvelle gé-nération de députés, qui ont40-50 ans... » Dont lui ? « Oui, dont

moi ! », assure-t-il après quelques tergi-versations autour de son cas. « Mais passeulement, il y a Christian Assaf, Fan-ny Dombre-Coste... Et aussi ChristianBourquin », lance-t-il histoire den’oublier personne. Bref, l’état des lieuxest exact... il y a trop de candidats. « Etmoi, je ne veux pas voir arriver Domer-gue ou Dumont à la mairie de Montpel-lier. » Or, selon l’élu, « si on n’y fait pasattention, il y a une triangulaire dange-reuse, voire une quadrangulaire meur-trière qui se profilent ». Avant ce juge-ment définitif : « Sans primaires, on vase tirer dans les pattes. Sans primaires,on est mort. »

«Cela peut êtrele meilleur ou le pire»Christian Assaf, député

Une organisation que le député veut « ca-drer », pour éviter « toute forme de clien-télisme. Il faut l’ouvrir à tous les ci-toyens pour éviter l’achat de commu-nautés », propose-t-il un peu naïvement.Patrick Vignal et son groupe d’experts, adéjà lancé un site internet actif (1) pourappuyer son vœu.Les principaux concernés, eux, n’ontpas été consultés : « Je suis grand. Je

n’ai pas à lever la main pour demanderl’autorisation. J’entends ce que les gensme disent. Moi, je vais dans les quar-tiers. Au contact des gens. Au contact deceux qui me disent, chaque jour, qu’ilsne croient plus aux politiques. »Christian Assaf, député et organisateurde la primaire nationale du PS dans l’Hé-rault, entend la proposition mais se mé-fie : « Cela peut être le meilleur ou le pi-re. Cela peut être un formidable outil derassemblement ou, au contraire, lemoyen idéal d’étaler nos dissensions. »Sans compter que sur un collège électo-ral relativement faible, « on peut trouverderrière une formation politiqueconcurrente qui pourrait être tentée dechoisir son candidat », précise encoreChristian Assaf. Machiavélique mais, entout état de cause, Patrick Vignal comp-te sur « 7 000 Montpelliérains qui di-sent oui aux primaires ». Après, « celaira vite. On peut les organiser enmars 2013, un an avant les municipa-les ». C’est déjà demain...

YANNICK [email protected]

◗ (1) www.lesprimairesmontpellieraines.fr

◗ Vous pouvez voter sur notre site internetwww.midilibre.fr

Web Saurel et lesréseaux sociauxPhilippe Saurel, et surtout sonéquipe, développent leurprésence sur les réseauxsociaux. Depuis le début decette semaine, le candidat à lamairie de Montpellier a ouvertune page pour ses “fans”.Hier, trente-quatre personnesavaient levé le pouce poursouligner l’intiative.« Facebook, c’est aussi uneentrée pour orienter lesvisiteurs sur mon site internet,présentant ma démarche plusen détail », précise Saurel. Lecandidat, qui avoue se laisserguider sur les réseauxsociaux, va égalements’afficher, dans les semainesà venir, sur Twitter.

PS (2) La motion 1sous tutelle?L’élaboration du conseilfédéral relève de l’alchimie.Surtout pour désigner lesreprésentants de la motion 1(soutien d’Harlem Désir).Les dosages sont si subtilsà trouver qu’Hussein Bourgienvisagerait de faire valider laliste, mardi prochain, par Parislors d’un bureau national.Dans cette motion, oùémargeaient tous les poidslourds du gouvernement,on devait trouver un tiers dereprésentants hollandistes,un tiers aubryiste et un tiers“reste du monde”, partisansde Valls, Montebourg,Hamont...

P’tit déj’ Le mieux,c’est à l’hôtel !Claude Bartolone, le présidentde l’Assembée nationale a dûtrancher dans le vif. Devantla querelle naissante entre lesdifférents responsables descollectivités locales pourl’inviter, jeudi matin,à petit-déjeuner, il a conviétout le monde à l’hôtel qu’ilavait réservé à Montpellier.En espérant que lesparticipants laissent, aucontraire de la veille, lors dumeeting de soutien à DolorèsRoqué, leur ego au vestiaire.

■ Claude Bartolone « bluffé » par la qualité de l’équipement décidé par le conseil général. Photo J-M. MART

■ Jean-Christophe Lagarde et les centristes de l’Hérault.

Comme un goût d’inaugura-tion qui s’éternise… Plus dedeux mois après son ouvertu-re, Pierresvives, la cité du sa-voir et du sport pour tous dé-partementale, a reçu, hieraprès-midi, la visite d’un hôtede prestige : Claude Bartolo-ne, président de l’Assembléenationale. Le troisième person-nage de l’État s’est dit bluffépar l’équipement dessiné parl’architecte Zaha Hadid et leséquipements qu’il abrite : ar-chives départementales, mé-diathèque, salle de conféren-ce, amphithéâtres… Le“patron” des députés a profitéde cette visite pour rencon-trer collégiens et bibliothécai-res du réseau du Départe-ment, présents sur les lieux.Cette visite s’intègre dans leplanning de Claude Bartolo-ne. Chaque semaine, il sillon-ne la France pour rencontrerles élus des collectivités loca-les, pour jauger la qualité desrelations entre celles-ci etl’État.

■ Beaucoup y pensent : de g. à d. et de haut en bas, Mandroux, Moure, Saurel, Vezinhet, Bourquin, Dombre-Coste, Vignal et Assaf. DR

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Montpellier

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L'Hérault du jourVendredi 30 Novembre 2012

ThèmeVisite

Tous socialistes mais divisés en deux clans apparemment irréconciliables. DR

Politique. Pour recevoir hier le président de l'Assemblée national'e, H. Mandroux,c. Bourquin, A. Vezinhet et J-P. Moure ont donné l'image rare de l'unité.

Face à Claude Bartolone, ilsplaident la cause des collectivités

parler de "l'incroyable évolution dé"mographique" qui fait que 1500ha-bitants supp~émentaires viennentvivre chaque année dans l'Héraultavec les "cohortes d'exigences" quecela suppose. "La mule se chargetous les jours un peu plus ", illustrele présiden~ du Département quidemande la .'prise en compte de cettespécificité réÎ;ionale ": "",.Lediscours des élus languedocie~ -Jean-Pierre (Mourea dit son souhaitd~;p.ontiquel'." offensives, sqUdaireset éguitàble.$~~' n~étaitpas- u;ue,s;urc"prise'pour Ç~,Bartolonequia anti-cipé hier de'possibles tiraillementsà venir.Enfin,a.indi~m~,.fIélènf;!JYI~l);W°lU{,,l'entretien a porté sur deux autressujets: le cumul des mandats etl'installation de"la parité dans lesConseils généraux. Deux mesuresqui devraient chacune dans leur do-maine faire aussi grincer queiqu~~'dents. A.M.

France, mais Claude Bartolone .prévient: "Elles ne pourront pasaugmenter leurs dépenses quandl'Etat est obligé défaire attention,compte tenu de la situation finan-cière". S'il ajoute, "on ne vous don-nera pas des responsabilités sup-'"plémentaires sans les moyens quivont avec " - ce qui est évidemmentnouveau - Christian Bourquin in-siste en citant François Hollande:"Ce n/est pas dans l'austérité qu/ons'en sortira ".Il n'en demeure pas moins que lesdotations de l'Etat seront probable-ment revues à la baisse et que la, réforme territoriale ne correspon-dra pas à ce pourquoi certains sesont battus durant la présidenceSarkozy. Cela n'apparaît pas dansles discours mais André Vezinhetne cache pas que, sans plaider "uneexception régionale et héraultaise",les quatre élus ont profité de la pré-senCe de Claude Bartolone pour

moins à quelques mois du débutde la campagne des municipalesquand le spectacle d'un PS déchiréne fait pas meilleur effet localementque celui du feuilleton de l'UMP ;mais surtout, le Sepersonnage de laRépublique se doit de resserrer'lesliens entre l'Etat et les collectivités,territoriales à l'heure d'une l-éforme'qui pourrait assombrir leurs rela-tions. D'oùses déclarations hier ma-, tin sur " le paCte.de_cQnfiaf/,ce;entreles collectivitésloèi.tles et l'È.tcit)~'et··"ce message "gué Claude Bartdionea voulu porter,àyeè"~tte'photo derassemblement qui permet de démon-trer ici dans cette région, dans. cedépartement, dans cette aggloméra-tion et dans cette ville, la volonté desélus de répondre à l'attente de noscompatriotes d'une manière solide etsolidaire ".Tous l'ont'répété hier: les col-,lectivités réalisent plus de70% des investissements en

L'image est forte et rare. Hier, autour d'une meme table dans unsalon de l'hôtel Courtyard-Mariott,qui jouxte la mairie de Montpellier,étaient assis côte à côte ChristianBourquin, président de Région, Hé-lène Mandroux, maire de Mont-pellier, André Vezinhet, présidentdu Conseil général et Jean-PierreMoure, président de l'Aggloméra-tion deMontpellier.Tous socialistesmais divisés en deux clans appa-remment irréconciliables, les deuxpremiers contre les deux derniers.L'homme qui a réussi le prodige deles rassembler hier matin à l'heuredu laitier, autour d'un petit déjeuneraveccroissants mais sans collabora-teur, est Claude Bartolone, le prési-dent de l'Assemblée nationale.Le moment évidemment est cru-cial pour le PS à quelques jours del'élection partielle de Béziers oùDolorès Roqué joue son manda,t dedéputée. Il ne l'est pas beaucoup

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