Unité 01 La Disparition Du Monde Clasique

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Unité 1 La disparition du monde classique

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Unité 1

La disparition

du monde classique

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1. LA DÉSINTÉGRATION DE L’EMPIRE

En 476, Odoacre, chef des

Hérules et les Skires, a déposé le

dernier empereur, Romulo

Augustulo; c’était la fin de

l’Empire Romain d’Occident.

Néanmoins, Rome était déjà en

pleine décadence : les Wisigoths

conduits par Alaric Ier avaient pris

et pillé la « ville éternelle » en

410.

Les causes de cette décadence

étaient les conflits internes et

les grandes invasions.

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1. LA DÉSINTÉGRATION DE L’EMPIRE

1.1. Les conflits internes

a) La barbarisassion de l’armée;

le limes est devenu une frontière

défensive stable qui avait besoin

d’une augmentation du nombre de

soldats; c’est la cause du

recrutement massif de barbares et

les traités avec des peuples

germaniques (foedera);

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1. LA DÉSINTÉGRATION DE L’EMPIRE

1.1. Les conflits internes

b) La décadence des institutions romaines:

le déclin du pouvoir du Sénat, la décadence du gouvernement municipal, la

corruption administrative…

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1. LA DÉSINTÉGRATION DE L’EMPIRE

1.1. Les conflits internes

c) Les conflits sociaux :

l’augmentation de la pression fiscale a

provoqué l’agrandissement des

différences sociales entre les honestiores

et les humiliores, qui sont obligés de

s’endetter ; souvent ils devaient céder ses

propriétés aux puissants;

le poids de la fiscalité romaine conjugué à

la misère causée par le refroidissement du

climat et les pillages des barbares venus

du nord a été la cause des bagaudes,

bandes armées de brigands, de soldats

déserteurs, d'esclaves et de paysans sans

terre.

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1. LA DÉSINTÉGRATION DE L’EMPIRE

1.2. Les invasions barbares

L’affaiblissement de

l’état romain a permis

aux peuples barbares

―parfois alliés à Rome,

parfois ennemis― de

pénétrer dans l’empire.

Ces peuples, pressés

souvent par des autres

peuples, voulaient

obtenir des terrains

pour s’y installer.

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1. LA DÉSINTÉGRATION DE L’EMPIRE

1.2. Les grandes invasions

Les Francs ont occupé

la Gaule.

Francs

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1. LA DÉSINTÉGRATION DE L’EMPIRE

1.2. Les grandes invasions

Les Angles, les

Saxons et les Jutes ont

occupé la Britannia, qui

venait d’être

abandonnée par les

légions romaines pour

défendre les menacées

frontières de la Gallia.

Angles

Saxons

Jutes

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1. LA DÉSINTÉGRATION DE L’EMPIRE

1.2. Les grandes invasions

Les Suèves, les

Vandales et les Alains

ont envahi l’Hispanie.

Puis, les Vandales ont

traversé l’Étroit à la

recherche des fertiles

terrains d’Afrique.

Suèves

Vandales

Alanes

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1. LA DÉSINTÉGRATION DE L’EMPIRE

1.2. Les grandes invasions

Les Ostrogoths ont

occupé l’Italie.

Ostrogoths

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1. LA DÉSINTÉGRATION DE L’EMPIRE

1.2. Les grandes invasions

Les Wisigoths, après

piller Rome en 410, ont

signé un accord

d’alliance avec l’Empire.

En qualité de fédérés,

ils ont occupé l’Hispanie

pour expulser les

envahisseurs Vandales,

Alains et Suèves.

Wisigoths

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1. LA DÉSINTÉGRATION DE L’EMPIRE

1.2. Les grandes invasions

La plus grave menace

pour l’Empire a été

Attila, roi des Huns, un

peuple originaire des

steppes d’Asie centrale.

À la tête d’une coalition

de peuples (Gépides,

Alains…), Attila, le

« fléau de Dieu », s’est

lancé dans une

campagne contre la

Gaule.

Selon la légende, là où

passait son cheval,

l'herbe ne repoussait

pas.

Huns

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1. LA DÉSINTÉGRATION DE L’EMPIRE

1.2. Les grandes invasions

La bataille des champs Catalauniques, où

une coalition de Gallo-romains et peuples

fédérés (Wisigoths, Francs…) a vaincu

l’armée des Huns, et la mort subite d’Attila

ont provoqué la dissolution de la grande

coalition barbare.

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2. LA CHRISTIANISATION DE L’EMPIRE

2.1. La religion romaine

La religion romaine, de type polythéiste,

était une religion civique, caractérisée par

les rites publics et officiels.

L’empereur avait un caractère divin aussi : le

culte impérial était une manière d'habituer

les habitants de l'Empire, si dissemblables

par la culture et les croyances à respecter le

pouvoir de Rome à travers un empereur

divinisé.

Les Romains se montraient assez tolérants

avec la plupart des cultes des peuples

soumis, mais pas avec certains rites ou

religions; par exemple, les sacrifices

humains étaient interdits et les juifs étaient

considérés des fanatiques en raison de leur

monothéisme et leur refus du culte impérial.

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2. LA CHRISTIANISATION DE L’EMPIRE

2.2. Les cultes orientaux

Les commerçants et les soldats Romains ont

« importé » les cultes orientaux de tout le

bassin méditerranéen : la déesse anatolienne

Cybèle, l’égyptienne Isis-Meri, l’indo-iranien

Mithra, Déméter, Jésus-Christ, Dionysos-

Bacchus, Apis…

CybèleIsis Mithra

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2. LA CHRISTIANISATION DE L’EMPIRE

2.2. Les cultes orientaux

C’étaient des cultes à Mystères, qui se

différenciaient des cultes officiels sur

différents points :

a) les participants subissaient une initiation

aux mystères de la divinité ;

b) ces cultes apportaient un espoir pour

l'après-vie ;

c) tous provenaient de l’Orient.

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2. LA CHRISTIANISATION DE L’EMPIRE

2.3. Le Héros aux mille et un visages

Tous ces cultes avaient un mythe en commun :

le Héros aux mille et un visages, un

personnage conceptuel.

Ils suivaient les mêmes schémas archétypaux :

né d’une vierge les 25 décembre, voyage avec

douze disciples, réalisation de miracles

(délivres des démons, marcher sur les

eaux…), crucifiement, mort, résurrection,

ascension dans le ciel, dies solis consacré à

Dieu…

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2. LA CHRISTIANISATION DE L’EMPIRE

2.3. Le Héros aux mille et un visages

L’origine de tous ces mythes était le culte au Soleil, commun à toutes les

civilisations depuis le néolithique.

« Tu es la lumière du monde. »

Saint Jean 11, 1-45

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2. LA CHRISTIANISATION DE L’EMPIRE

2.4. Les persécutions des chrétiens

Jusqu’au début du IVe siècle, les chrétiens, considérée une secte juive, ont

connu des alternances de tolérance et de persécution à cause du culte

impérial, perçu comme une déloyauté politique.

Les persécutions, qui

seront exagérées par les

historiens chrétiens, n'ont

pas affaibli le christianisme

sur le long terme mais ont

plutôt fortifié les

communautés chrétiennes

(« Le sang des chrétiens

est une semence »).

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2. LA CHRISTIANISATION DE L’EMPIRE

2.5. La tolérance religieuse

En 313, Constantin Ier promulgue

l’Édit de Milan, par lequel chacun

pouvait « adorer à sa manière la

divinité qui se trouve dans le ciel».

L’Édit s'accompagne d'une

politique impériale favorable aux

chrétiens : le dimanche devient un

jour férié, on accorde des dons en

argent et en terrains à l'Église,

soutenant la construction de

grandes basiliques…

Finalement, Constantin Ier

adoptera le christianisme comme

religion personnelle. Il est le

premier empereur romain à se

convertir au christianisme.

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2. LA CHRISTIANISATION DE L’EMPIRE

2.6. Le christianisme, religion officielle

Théodose Ier, né en Hispanie,

élève le christianisme au rang de

seule religion officielle et

obligatoire par l’Édit de

Thessalonique (380).

Bien que l’empereur ne soit plus

considéré un dieu, son pouvoir

avait augmenté, puisqu’il

représentait l’autorité de Dieu sur

la Terre.

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2. LA CHRISTIANISATION DE L’EMPIRE

2.6. Le christianisme, religion officielle

Après l’Édit de Thessalonique, les

rôles ont été drastiquement

renversés : toutes les œuvres et

manifestations jugées païennes

ont été progressivement

interdites.

Une émeute encouragée par

l'évêque Saint Cyrille a conduit au

lynchage d'Hypatie,

mathématicienne et responsable

de la Bibliothèque d’Alexandrie;

son corps a été mis en pièces et

brûlé.

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3. LES ROYAUMES GERMANIQUES

3.1. La formation des royaumes germaniques

Royaume

des Wisigoths

Royaume

des Ostrogoths

Royaume

des Vandales

Royaume

des Francs

Heptarquie

Anglo-Saxone

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3. LES ROYAUMES GERMANIQUES

3.2. L’organisation militaire

La plupart des peuples germaniques

combattaient à pied.

Ils utilisaient un armement

technologiquement développé. Les

guerriers portaient un argon (lance à

crochet), un bouclier en cuir, scramasaxes

(épées de taille moyenne) et francisques,

haches de jet qui étaient lancées d'une

distance d'environ dix à douze mètres.

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3. LES ROYAUMES GERMANIQUES

3.3. La société

D’abord, les envahisseurs ne sont qu’une

minorité militaire isolée du reste de la

population romaine à cause de plusieurs

facteurs :

a) la loi, différente pour les barbares et

pour la population native ;

b) la langue, d’origine germanique chez

les barbares et latin chez les Romains ;

c) la religion, catholique chez les Romains

et arienne ou païenne chez les

barbares.

c) le territoire, puisque les barbares

préfèrent s’installer sur les terrains

presque déshabités (les campi

gothorum, chez les Wisigoths) et évitent

les villes.

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3. LES ROYAUMES GERMANIQUES

3.4. L’organisation politique

À l’origine, les rois barbares n’étaient que

des chefs des tribus ou clans, choisis par

leurs guerriers ; alors, il n’y avait pas de

règles de succession.

Ils gouvernaient accompagnés d’une

escorte armée qui avait juré fidélité à la

personne du roi (les antrustiones, chez les

Francs; les gardingos, chez les

Wisigoths…) et aidés par quelques officiers

de sa cour.

Pour administrer chaque territoire, le roi

nommait aussi un comte.

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3. LES ROYAUMES GERMANIQUES

3.4. L’organisation politique

Le royaume des Wisigoths avait d'abord

Toulouse comme capitale.

Ils contrôlaient le midi de la France, mais

les Francs les ont battu à la bataille de

Vouillé (507).

Toulouse

Vouillé

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3. LES ROYAUMES GERMANIQUES

3.4. L’organisation politique

Après la bataille de Vouillé, les Wisigoths

ont perdu le midi de la France sauf la

Septimanie.

Pour compenser cette défaite, ils ont

conquis l’Hispanie et installé leur capitale à

Tolède.

Les rois wisigoths gouvernaient aidés par

l’Aula Regia, un conseil formé par les

aristocrates ou optimates.

Puisqu’il n’y avait pas de règles de

succession, les conspirations et les

régicides étaient très fréquents (morbo

gothique). Tolède

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3. LES ROYAUMES GERMANIQUES

3.4. L’organisation politique

Après la bataille de Vouillé, Clovis,

rois des Francs, a conquis presque

toute la France actuelle et installé

leur capitale à Paris.

À la mort de Clovis, ses fils se sont

partagé son royaume et ont lutté

pour agrandir leur territoire. On

formera ainsi plusieurs royaumes

francs :

a) l’Austrasie;

b) la Neustrie;

c) l’Aquitaine;

d) la Bourgogne.

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3. LES ROYAUMES GERMANIQUES

3.4. L’organisation politique

Les rois mérovingiens,

descendants de Clovis, ont de

moins en moins de pouvoir, car les

maires de palais (une sorte de

Premier ministre) deviennent plus

puissants qu’eux.

« Les rois mérovingiens, n’avaient

plus en dehors de leur titre, que la

satisfaction de siéger sur le trône

avec leurs longues chevelures et

leurs barbes pendantes.

Quand ils se déplaçaient, ils

montaient dans une voiture attelée

par des bœufs.

L’administration et toutes les

décisions à prendre, tant à l’intérieur

qu’au-dehors, dépendaient du maire

du palais. »

Éginhard, IXe siècle

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3. LES ROYAUMES GERMANIQUES

3.5. L’économie

Les mauvaises récoltes, les

épidémies et l’insécurité générale

provoquent la diminution de la

population. Le commerce et les villes

déclinent.

La terre est la seule source de

richesse. Les grands propriétaires

agrandissent alors leurs domaines.

Beaucoup de paysans renoncent à

leur liberté et préfèrent se mettre sous

leur protection.

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3. LES ROYAUMES GERMANIQUES

3.6. L’Église chrétienne

Après la désintégration du monde

classique, l’Église est le seule vestige

de la tradition romaine ; elle maintient

la division administrative en diocèses,

l’emploi du latin, la capitale romaine…

D’une certaine façon, l’Église hérite du

pouvoir impérial disparu en Occident :

elle organise la défense et le

ravitaillement des villes, fait élever des

monuments…

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3. LES ROYAUMES GERMANIQUES

3.6. L’Église chrétienne

Puisque l’Église était la seule héritière de

l’Empire romain, les rois barbares, afin de

légitimer leur pouvoir, se convertissent au

catholicisme.

Il s’agit d’une alliance entre les royaumes

germaniques et l’Église : l’Église légitime au

nom de Dieu le pouvoir des rois et les rois

reconnaissent l’autorité de l’Église et

défendent leur intérêts (dons en argent et

terrains, persécution des cultes païens…).

Le baptême des rois germanique permettra

aussi la progressive fusion de la population

germanique et la population romaine.

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3. LES ROYAUMES GERMANIQUES

3.7. L’art des royaumes germaniques

La conception de l’art du monde classique a

disparu : l’art médiéval à une rapport plutôt

avec la magie que avec l’esthétique.

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3. LES ROYAUMES GERMANIQUES

3.7. L’art des royaumes germaniques

Ce que l’on appelle aujourd’hui « art

médiévale » avait trois fonctions :

a) c’était un présent que l’on offrait à Dieu,

pour le remercier, apaiser sa colère et

gagner sa faveur ;

b) c’était un moyen de favoriser la

dévotion des fidèles;

c) c’était une affirmation du pouvoir de

l’Église.

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3. LES ROYAUMES GERMANIQUES

3.7. L’art des royaumes germaniques

L’église de Saint-Jean-Baptiste de Baños

à Palencia, consacrée par le roi

Recceswinth en 661, est un exemple de

l’art wisigothe.

Elle comprend trois nefs couvertes d'une

charpente de bois et trois absides.

On adopte le plan basilical à trois nefs pour

perpétuer le mythe d’une continuité avec

Rome et ainsi unifier les deux peuples

hispano-roumain et wisigoth.

Portail

Abside AbsideAbside

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3. LES ROYAUMES GERMANIQUES

3.7. L’art des royaumes germaniques

L'architecture wisigothique utilisait

abondamment l'arc en fer à à cheval.

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3. LES ROYAUMES GERMANIQUES

3.7. L’art des royaumes germaniques

Les wisigoth étaient d’habiles orfèvres.

Un exemple est la couronne votive de

Recceswinth, utilisée dans les cérémonies

religieuses avec une fonction rituelle.

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4. L’EMPIRE BYZANTIN

4.1. L’origine de l’Empire byzantin

L'Empire byzantin ou Empire

romain d'Orient, est le nom donné

à la moitié orientale de l'Empire

romain.

Les habitants de ce pays, que nous

appelons les « Byzantins »,

appelaient leur état « Empire des

Romains ».

Le mot « byzantin » vient de

Byzance, l'ancien nom de la capitale

impériale Constantinople.

Constantinople

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4. L’EMPIRE BYZANTIN

4.1. L’origine de l’Empire byzantin

En 395, lorsque meurt l'empereur

Théodose Ier, l’administration de

l’empire est partagé entre ses deux

fils, Honorius et Arcadius, qui se

répartissent un Empire d'Occident

et un Empire d'Orient.

Honorius établit sa capitale à Rome

et Arcadius à Constantinople.

Il s’agissait d’une simple division

administrative. Cet événement

n’est pas perçu à l'époque comme

définitif, mais il marque la naissance

de l‘Empire byzantin.

Constantinople Rome

Empire d’Occident Empire d’Orient

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4. L’EMPIRE BYZANTIN

4.2. L’expansion de l’Empire

Après la disparition de l’Empire

romain d’Occident et les invasions

barbares, l’empereur Justinien Ier va

essayer de récupérer le control

impérial sur le bassin méditerranéen.

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4. L’EMPIRE BYZANTIN

4.2. L’expansion de l’Empire

Justinien, aidé par ses généraux Bélisaire et

Narsès, réussit à conquérir le nord de l’Afrique,

l’Italie et une partie de la Bétique.

Constantinople

Empire byzantine à l’époque d’Arcadius

Trace

Conquêtes de Justinien

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4. L’EMPIRE BYZANTIN

4.2. L’expansion de l’Empire

Descendant direct des légions

de l'ancien empire romain,

l'armée byzantine a maintenu un

niveau similaire de discipline et

d'organisation.

La langue utilisée dans l'armée

était au départ le latin.

Cependant progressivement, le

grec a commencé à s'imposer et

il est devenu la langue officielle

de tout l'empire.

Le chrisme est devenu un

symbole très utilisé sur les

boucliers des soldats : il

s'agissait des deux premières

lettres du mot Χριστός (Christ).

Page 44: Unité 01    La Disparition Du Monde Clasique

4. L’EMPIRE BYZANTIN

4.2. L’expansion de l’Empire

À la différence des légions romaines, sa

force résidait dans l'utilisation d'une

cavalerie lourde, appelée

cataphractaire.

Le cataphractaire était équipé d’une

cuirasse qui couvrait la totalité du corps

du cavalier et de celui de son cheval.

Les cataphractaires portaient chacun une

lance, un arc et une masse, donc ils

combinaient la force corps-à-corps et la

mobilité ; pourtant, la cavalerie lourde

était très chère à entretenir.

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4. L’EMPIRE BYZANTIN

4.2. L’expansion de l’Empire

Le plus célèbre de tous les régiments byzantins fut

la légendaire garde varangienne.

Les Varègues étaient des Vikings suédois qui ont

voyagé vers l’est depuis la Scandinavie.

Ces mercenaires ont accédé au grade de garde

personnelle de l'empereur grâce à leur habileté

terrible avec l’hache et leur intense loyauté.

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4. L’EMPIRE BYZANTIN

4.2. L’expansion de l’Empire

La marine byzantine employait les

dromons, un navire long,

manœuvrant et rapide mû à la rame.

L’arme le plus terribles de la marine

byzantine était le feu grégeois, une

mélange particulièrement inflammable

qui était jetée sur les bateaux ennemi

et qui possédait une propriété

stupéfiante : il brûlait même au contact

de l’eau.

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4. L’EMPIRE BYZANTIN

4.2. L’expansion de l’Empire

Pour protéger l’Empire, les empereurs

byzantins ont crée les thèmes,

circonscriptions administratives et

militaires dirigées par le stratège, un

général qui cumulait à la fois le

pouvoir civil et le pouvoir militaire.

Les murailles de Constantinople

étaient presque inexpugnables.

Muraille

extérieure

Muraille

intérieure

Peribolos

Parateichion

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4. L’EMPIRE BYZANTIN

4.3. L’art byzantine

L’œuvre la plus importante de l’art

byzantine est la basilique de

Sainte-Sophie, à Constantinople,

construit par l’empereur Justinien et

dédiée à la Sagesse Divine.

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4. L’EMPIRE BYZANTIN

4.3. L’art byzantine

Justinien a choisit comme

architectes le physicien

Isidore de Milet et le

mathématicien Anthémius

de Tralles.

Les architectes dessinènt un

bâtiment inspiré du Panthéon

de Rome.

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4. L’EMPIRE BYZANTIN

4.3. L’art byzantine

L'empereur avait fait venir

des matériaux de tout

l'Empire : des colonnes

hellénistiques du temple

d'Artémis à Éphèse, du

porphyre d'Égypte, du

marbre vert de Thessalie,

des pierres noires de la

région du Bosphore, d'autres

de couleur jaune en

provenance de Syrie…

Plus de dix mille ouvriers

furent employés pour cette

construction.

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4. L’EMPIRE BYZANTIN

4.3. L’art byzantine

La coupole, d'un diamètre maximal de 31,25

m (un quart plus petit environ que la coupole

du Panthéon de Rome), et d'une hauteur

maximale de 55,60 m au-dessus du sol

semble ne reposer sur aucun appui solide,

mais flotter en apesanteur au-dessus de sa

galerie d'arcades ininterrompues de 40

fenêtres qui contribuent largement à inonder

de lumière l'intérieur polychrome de la

basilique.

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4. L’EMPIRE BYZANTIN

4.3. L’art byzantine

La coupole est assise sur

quatre pendentifs

triangulaires concaves qui

reportent les forces exercées

par la coupole sur quatre

piliers massifs disposés aux

quatre angles.

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4. L’EMPIRE BYZANTIN

4.3. L’art byzantine

Sa décoration intérieure, ses

mosaïques, ses colonnes de

porphyre et sa couverture en

coupole sont d'une immense

valeur artistique.

Sainte-Sophie sera la

basilique la plus grande

construit jusqu’au XVe siècle.

Theotokos

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4. L’EMPIRE BYZANTIN

4.4. Le déclin de l’Empire

Les conflits religieux, la

fiscalité oppressive

(nécessaire pour entretenir

l’armée et le luxe de la cour)

et les guerres civiles ont

provoqué le déclin de

l’Empire Byzantin.