Une perspective internationale sun les soins intensifs par infirmière

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I?\‘l’ENSIVE CARE NURSING, 1985. I, W-67 1, Lmgmar, Group 1985 Rl%UMl% Le contrBle hkmodynamique avec le cath6ter Swan-Ganz Pauline Stokes, Nigel Jowett Le catheter Swan-Ganz est l‘un d’entre beaucoup d’outils diagnostiques qui aident la determination des variables hemodynamiques chez les souffrants critique- ment malades. Beaucoup de types en sent disponibles, aux capacitts differentes, mais ils sont tous a Ccoule- ment dirigeable g&e a un ballon go&e a air a l’extremitt. L’emploi principal de ces catheters est la determination de la pression de coin de l’arttre pul- monaire (PAWP), qui est une mesure indirecte de la pression atriale gauche. Par l’enregistrement des chan- gements subtils dam l’hemodynamique cardiovascu- laire, on peut faire une diagnose precise, et contrbler la reponse a la therapie. Malgre les avantages de cette methode d’tvaluation hemodynamique, il y a certains risques pour le malade. L’infirmitre doit se familiariser prtalablement avec les problemes qui se produisent frequemment, afin de pouvoir soit anticiper soit reconnaitre rapidement ceux-ci. En plus, une erreur peut facilement se produire avec la mesure ou l’intrerpretation des indications differentes. L’appreciation de ces problemes peut aider considerablement avec les soins du malade. Comment on se dkbrouille avec le syndrome de Guillain-Barr6 (une experience personnelle) K. June Clark Une jeune infirmitre diplomee, jusque la en bonne Sante, avec une famille, a developpi une attaque aigue du syndrome de Guillain-Barre, qui exigeait la tracheo- tomie et la ventilation artificielle pendant bien des semaines dam une unite de soins intensifs moderne et bien equip&e, dont le personnel prenait conscience des traumatismes psychologiques soufferts par de tels malades. J’ai eprouvt les effets de l’insomnie, de la douleur, de I’anxiCtC, de l’ennui, du bruit, de la lumiere, de l’impossibilite de communiquer, des procedes de soins d’infirmiere et de physiothitrapie, ainsi qu’un sentiment de dependance totale en plus de m’inquieter de ma famille, de mon travail, et de l’avenir. On a fait des tentatives de m’aider de fa$ons divers. I1 y avait l’explication, la rassurance, la presence d’objets familiers, d’une pendule, d’un calendrier; des shampoo- ings, des visites a une tour extdrieure, et des efforts speciaux pour soulager la douleur et assurer le sommeil. I1 y avait des chases qu’on ne pouvait pas changer, et 64 je ne pouvais que m’attendre a mon ritablissement pour les resoudre. Et un rttablissement presque com- plet est en effet survenu, a peu pres 9 mois plus tard. J’ai enregistri: mes experiences dans l’espoir que l’information peut aider d’autres infirm&es a aider d’autres malades confront& des mimes difficultis. L’impuissance: un concept appliqu6 B la prati- que infirm&e Collette Clifford Les infirm&es thioriciennes ont souligne l’importance des compttences interpersonnelles dans la pratique infirmiere. Si I’on doit developper ces competences une connaissance des concepts du comportment devient une ntcessitt fondamentale pour l’infirmiere exerqante. Ce papier explore l’Impuissance, concept vu comme r&alit& quotidienne chez les malades hospitalises, et, plus particulierement, chez ces malades qui se trouvent dans une unite de traitement intensif (I’I’U). On explore le fond d’une theorie de I’impuissance apprise. Celle-ci dimontre comment la perte de con- trole, facteur-cle dans l’impuissance, peut mener a un syndrome psychologique complexe qui peut influer sur le niveau de motivation et la capacite d’apprendre de l’individu et qui peut enfin mener a un etat d’tmotion instable. D’autres facteurs peuvent toucher les reactions indi- viduelles a la perte de controle. On discute les traits de personalitt et les ressources interieures qui peuvent infleur sue la susceptibilite a l’impuissance. Enfin, on explore le role de I’infirmiire pour aider les relations et on fait des suggestions sur comment l’infir- mitre peut aider B kiter ou g rtduire les sentiments d’impuissance chez le malade. Une perspective internationale sur les soins intensifs par infkmi&re Pat Ashworth Les occasions de contact international entre des infir- mieres de soins intensifs resultent gentralement en discussion de divers aspects des unites de soins intensifs ainsi que des soins d’infirmiere qu’on y trouve dans des pays differents. Dans ce papier on discute les dimen- sions et le type de ces unites, le nombre de personnel, les pro&d&s techniques, les associations de soins intensifs et I’education par rapport a plusieurs pays. En plus on indique quelques-uns des born domaines et de ceux qui donnent lieu &des problemes. Comme on pourrait bien

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I?\‘l’ENSIVE CARE NURSING, 1985. I, W-67 1, Lmgmar, Group 1985

Rl%UMl%

Le contrBle hkmodynamique avec le cath6ter Swan-Ganz

Pauline Stokes, Nigel Jowett

Le catheter Swan-Ganz est l‘un d’entre beaucoup d’outils diagnostiques qui aident la determination des variables hemodynamiques chez les souffrants critique- ment malades. Beaucoup de types en sent disponibles, aux capacitts differentes, mais ils sont tous a Ccoule- ment dirigeable g&e a un ballon go&e a air a l’extremitt. L’emploi principal de ces catheters est la determination de la pression de coin de l’arttre pul- monaire (PAWP), qui est une mesure indirecte de la pression atriale gauche. Par l’enregistrement des chan- gements subtils dam l’hemodynamique cardiovascu- laire, on peut faire une diagnose precise, et contrbler la reponse a la therapie.

Malgre les avantages de cette methode d’tvaluation hemodynamique, il y a certains risques pour le malade. L’infirmitre doit se familiariser prtalablement avec les problemes qui se produisent frequemment, afin de pouvoir soit anticiper soit reconnaitre rapidement ceux-ci. En plus, une erreur peut facilement se produire avec la mesure ou l’intrerpretation des indications differentes. L’appreciation de ces problemes peut aider considerablement avec les soins du malade.

Comment on se dkbrouille avec le syndrome de Guillain-Barr6 (une experience personnelle)

K. June Clark

Une jeune infirmitre diplomee, jusque la en bonne Sante, avec une famille, a developpi une attaque aigue du syndrome de Guillain-Barre, qui exigeait la tracheo- tomie et la ventilation artificielle pendant bien des semaines dam une unite de soins intensifs moderne et bien equip&e, dont le personnel prenait conscience des traumatismes psychologiques soufferts par de tels malades.

J’ai eprouvt les effets de l’insomnie, de la douleur, de I’anxiCtC, de l’ennui, du bruit, de la lumiere, de l’impossibilite de communiquer, des procedes de soins d’infirmiere et de physiothitrapie, ainsi qu’un sentiment de dependance totale en plus de m’inquieter de ma famille, de mon travail, et de l’avenir.

On a fait des tentatives de m’aider de fa$ons divers. I1 y avait l’explication, la rassurance, la presence d’objets familiers, d’une pendule, d’un calendrier; des shampoo- ings, des visites a une tour extdrieure, et des efforts speciaux pour soulager la douleur et assurer le sommeil.

I1 y avait des chases qu’on ne pouvait pas changer, et

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je ne pouvais que m’attendre a mon ritablissement pour les resoudre. Et un rttablissement presque com- plet est en effet survenu, a peu pres 9 mois plus tard.

J’ai enregistri: mes experiences dans l’espoir que l’information peut aider d’autres infirm&es a aider d’autres malades confront& des mimes difficultis.

L’impuissance: un concept appliqu6 B la prati- que infirm&e

Collette Clifford

Les infirm&es thioriciennes ont souligne l’importance des compttences interpersonnelles dans la pratique infirmiere. Si I’on doit developper ces competences une connaissance des concepts du comportment devient une ntcessitt fondamentale pour l’infirmiere exerqante.

Ce papier explore l’Impuissance, concept vu comme r&alit& quotidienne chez les malades hospitalises, et, plus particulierement, chez ces malades qui se trouvent dans une unite de traitement intensif (I’I’U).

On explore le fond d’une theorie de I’impuissance apprise. Celle-ci dimontre comment la perte de con- trole, facteur-cle dans l’impuissance, peut mener a un syndrome psychologique complexe qui peut influer sur le niveau de motivation et la capacite d’apprendre de l’individu et qui peut enfin mener a un etat d’tmotion instable.

D’autres facteurs peuvent toucher les reactions indi- viduelles a la perte de controle. On discute les traits de personalitt et les ressources interieures qui peuvent infleur sue la susceptibilite a l’impuissance.

Enfin, on explore le role de I’infirmiire pour aider les relations et on fait des suggestions sur comment l’infir- mitre peut aider B kiter ou g rtduire les sentiments d’impuissance chez le malade.

Une perspective internationale sur les soins intensifs par infkmi&re

Pat Ashworth

Les occasions de contact international entre des infir- mieres de soins intensifs resultent gentralement en discussion de divers aspects des unites de soins intensifs ainsi que des soins d’infirmiere qu’on y trouve dans des pays differents. Dans ce papier on discute les dimen- sions et le type de ces unites, le nombre de personnel, les pro&d&s techniques, les associations de soins intensifs et I’education par rapport a plusieurs pays. En plus on indique quelques-uns des born domaines et de ceux qui donnent lieu & des problemes. Comme on pourrait bien

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INTENSIVE CARE NURSING ha

s’y attendre il y a tant des ressemblances que des prtcieux a les rassembler . I1 faut trouver voies ct differences. moyens d’evaluer la question si les soins don&s Ctaient

approprib. Le technologie est intervenue pour nous aider.’ (&holes, 1983)

Les soins intensifs par infirm&-e aux Pays-Bas Les infirmieres doivent acquerir les compttences et

Rosemary Lecluse, Corry Kik, Hetty Krap les connaissances pour etre activement impliquees a faire des decisions creatives et informtes sur les appli-

Nous avons tent6 de vous donner une idte de la cations des ordinateurs a l’avenir. Et ceci dans nul autre planification, de la gestion et du fonctionnement de domaine plus que dam les unites de traitement intensif notre Unite de Soins Intensifs et de notre programme d’instruction.

Chaaue hbuital a un w&me aui marche efficace- PAGES DE PROBLEMES 1 I

ment pour lui. Nous devons tous faire face aux Comment faire face B la mort et au processus de

problcmes de budget, du contrble des frais, d’un mourir nombre de personnel suffisant et enfin et surtout du traitement et des soins de nos souffrants critiquement Rosemary A. Webster malades.

Les infirm&es de sons intensifs sont confrontees de problemes de toutes sortes en plus des problemes

ORDINATEURS cliniques. Quelques-uns en sont des problemes tech- niques qui concernent l’equipement ou les pro&d&

Les ordinateurs dans le traitement intensif par Quelques-uns en sont des ‘probltmes de personnes’ qui infirm&e concernent des sentiments personnels sur des situations

Shirley Watt de travail, ou des difficult& dans la gestion, dans I’organisation soit dans les rapports de travail. Parfois

L’emploi potentiel des ordinateurs dans les soins d’infir- ce n’est qu’en partageant ces problemes, et en faisant miere s’accroit et il nous faut apprendre a utiliser les face a la gageure qu’ils representent avec d’autres systtmes dans la pratique, la gestion, l’instruction et la personnes, qu’on peut trouver des solutions ou du recherche en ce qui concerne les soins d’infirmiere, tout moins des faqons plus constructives de chercher cel- en nous assurant que les applications nouvelles corre- les-ci. On propose done de fournir un moyen de spondrnt aux besoins. communication par I’intermtdiaire de ce journal. On .\

La profession mfirmiere doit etablir des maintenant peut publier des contributions anonymement mais il un programme d’education pour toutes les infirm&es faut communiquer le nom et I’adressc de l’auteur avec base sur des tours d’apprtciation des ordinateurs et sur les manuscrits. des journees d’ttude consacrtes a encourager les infir- Chaque numero du journal contiendra des comptes- m&es a devenir lettrtes en mat&e d’ordinateurs au rendus de tels probltmes (si vous nous les envoyez, moyen de buts identifiables. Quand les infirm&es naturellement!), avec de bonnes solutions que vous vaincront leur peur des ordinateurs elles pourront avez trouvees, s’il en existe. Veuillez nous envoyer de optimisrr la planilication des systtmes d’ordinateurs brefs comptes-rendus de probltmes que vous avez pour amiliorer les soins du malade, la gestion et rencontres qui peuvent aussi confronter d’autres inlir- l’ichage d’information. mieres de soins intensifs ou les intircsser: et toutes

L’emploi des ordinateurs pour fournir le maximum bonnes solutions ou facons de faire face que vous avez d’information a ceux qui en ont besoin pour prendre dcs decisions est un domaine important de croissance pour l’avenir.

On pourrait Cvaluer les tendances dans les soins et dans les frais associCs en employant des don&es sur le malade comme analyse de ligne de base des soins don&s au malade individuel.

‘Les soins d’infirmitre sont devenus plus p&is, plus logiques, plus complexes et plus chers. Tandis qu’on a certes brsoin d’archives precises, tenues Q jour et completes pour satisfaire les ntcessiti-s de communica- tion et d’tducation et les exigences leg-ales, nous ne pouvons pas nous payer le luxe de perdre du temps

decouvertes. Celles-ci peuvent varier de quelques lignes sur des probltmes techniques ou proctduraux jusqu’a 1500 mots qui dtcrivent des problemes situationnels. Les reponses aux probltmes publies sont bienvenues.

Veuillez envoyer celles-ci a: Mr. David Thompson, Charge Nurse, Coronary Care unit, The General Hospital, Leicester LE5 4PW (Infirmier-Chef, Unite de Soins Coronaires, 1’HBpital General 1,

La premiere contribution a cette strie est le compte- rendu pensif par Rosemary Webster de ses problemes quand elle faisait face a la mort, un domaine que beaucoup de personnes trouvent difficile.