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UNE EXPOSITION AU "PARCOURS CONNECTÉ" !Participez au grand jeu de lÕŽconomie !

SOMMAIREAvant-propos Bernard Alaux p. 3Chiffres clés 2015 p. 4

Axe stratégique 1SOCIAL p. 5Ouvrir des parcours innovants aux publics socialement fragilisés et/ou éloignés de la CSTI

EnjeuxLe projetLes stages « Fabrik’ » Labs solidaires des collèges

Axe stratégique 2RESEAU p. 9Lancer une dynamique de réseau des acteurs aquitains de la culture scientifique, technique et industrielle

Enjeux Bilan général de l’itinérance 2015Le projetL’appel à projet, un mode d’animation du réseau Mathissime

Axe stratégique 3CULTURE p. 13Mettre en scène la connaissance ; designer et animer la relation avec les publics

Enjeux Les actions en chiffresLe projet20 ans à 127° ?Public Zoom Love my Robot Le Village des Sciences se projette dans l’espace

Axe stratégique 4R&D p. 19Développer de nouveaux usages de médiation, en utilisant le numérique comme levier de la mise en scène et du partage des savoirs

Enjeux Les actions en chiffresLe projetPublics connectés : de l’outil Navinum à l’offre de service C-You

Axe stratégique 5INGÉNIERIE p. 23Valoriser les compétences et l’expertise de Cap Sciences en matière de médiation numérique et culturelle

Enjeux Les actions en chiffresLe projetLascaux 4

127° p. 27L’innovation à la portée des Digital NativesTrois espaces pour un tiers-lieu127°, une position et un état d’espritDes offres adaptées aux différents publics

ET DEMAIN ? p. 31Innovation, réseaux, laboratoire des usages

Cap Sciences, plateforme de l’innovationCréer un réseau à l’échelle de la grande régionUn laboratoire des usages, pour une métropole intelligente

Bilan financier p. 34

Cap Sciences, c’est eux p. 36

Le conseil d’administration p. 38

Partenaires p. 39

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AVANT-PROPOS

En 2015, le plan de développe-ment de Cap Sciences a consi-dérablement accéléré la mutation de la structure. Cette dynamique a permis de conforter la place de Cap Sciences au sein des territoires, d’expérimenter de nouvelles formes de relation et d’organisation. Cap Sciences est ainsi devenu une plateforme, un hub qui assemble et rassemble une foule d’acteurs provenant des écosystèmes éducatifs, culturels et sociaux aussi bien que des sphères touristiques et économiques. Les cultures, les curiosités et les regards s’y croisent, les approches s’entrecroisent, s’enrichissent mu-tuellement, favorisant l’émergence d’une nouvelle forme de créativité.

Grâce au programme Inmédiats, Cap Sciences a pu consacrer un pourcentage important de son budget à la R&D. Au-delà des pistes à explorer, le centre a ainsi acquis une expérience et des expertises dans les domaines du design de la relation et de la connaissance. Ce programme se termine en juin 2016. Les contrac-tualisations engagées en 2015 avec des acteurs des secteurs so-ciaux, touristiques et économiques confirment l’intérêt de ces acteurs pour les outils de la médiation numérique. Non parce que ce sont des outils à la mode ou qui répon-dent à des injonctions politiques, mais parce qu’ils permettent d’éta-blir un autre rapport à la culture dans le temps et dans l’espace et, partant de là, de tisser une relation plus constante et durable avec les visiteurs, quels que soient le moment et le lieu de leur rencontre avec « l’élément culturel ».

Les expertises et le savoir-faire développés dans le cadre d’Inmé-diats ont conduit Cap Sciences à se positionner comme un acteur in-novant et référent dans le domaine

de la culture scientifique, voire de la culture en général. En interne, les équipes ont acquis une culture du numérique et se sont ouvertes à de nouveaux métiers (design de service, web manager, scénariste, game designer…). Au-delà de cette formidable expérience humaine, Cap Sciences a ainsi pu créer de la valeur et partager cette valeur pour co-construire d’ambitieux pro-grammes d’activités ancrés dans le territoire, tout en invitant chacun des partenaires (institutionnels et associatifs) à imaginer un autre « rapport de politique territoriale » et de « pouvoir ».

L’année 2015 a également permis de différencier deux types d’activi-tés : les activités subventionnées d’intérêt général, intégrant le pro-gramme Cap Sciences au Hangar 20 avec celui des satellites, et les activités source d’autofinancement comme l’ingénierie de projets et le 127°. Le positionnement du 127° a par ailleurs fait l’objet d’une réflexion approfondie, aboutissant à l’identification des fonctions et des usages du lieu au service des différentes cibles (grand public, technophiles aguerris, porteurs de projets, entreprises, institutions, offres BtoB et BtoC…).

Enfin, Cap Sciences a efficacement participé à l’organisation et l’ac-compagnement de l’appel à projet régional visant à identifier des pro-jets financés par la région Aquitaine autour d’un thème annuel qui, en 2015, était en lien avec l’année de la Lumière.

Bernard AlauxDirecteur général de Cap Sciences

Le plan de développement de Cap Sciences et le programme Inmédiats ont représenté des investissements importants, qui ont largement contribué à l’accélération et l’évolution, voire à la révolu-tion de Cap Sciences, dans son rapport aux savoirs, aux acteurs et aux territoires.

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CHIFFRES CLÉS 2015Les lieux

4lieux dans la métropole bordelaise :- Hangar 20 à Bordeaux- Cap'Archéo à Pessac- Côté sciences à Floirac- Côté sciences Air&Espace à Mérignac

Le 127°un nouveau lieu d’échange et d’innovation

400 m2dédiés à l’open innovation et à la culture de projet

2plateformes web :www.cap-sciences.netet le mag :c-yourmag.net

La fréquentation

148 800 visiteurs au Hangar 20dont :32 742 scolaires et loisirs

2expositions grand public :

Odyssée, destination espace, en partenariat avec la Cité de l’Espace de Toulouse

Jeux vidéo, l’expo, en partenariat avec la Cité des sciences de Paris

8 800participants aux activités de Côté sciences (Floirac)

2 400participants aux activités de Côté sciences Air&Espace (Mérignac)

2 850 participants aux activités de Cap’Archéo (Pessac)

110 000 visiteurs sur les ressources itiné-rantes

270 000 visites sur le site www.cap-sciences.net

112 500 visites sur le site www.c-yourmag.net (plus de 6 000 articles et contenus)

Sur les réseaux sociaux :

Facebook : 8118 like

Twitter : 11 878 followers

Instagram : 666 abonnés

83 000visiteurs connectés via C-YOU

Les projets et partenaires

281 chercheurs mobilisés

337 partenaires

48 événements au Hangar 20 et 13 hors les murs

22missions en ingénierie culturelle,

124 projets finalisés en 2015

L’équipe et la structure

Les effectifs, internes et externali-sés, (main-d’œuvre intérimaire) re-présentent 65 équivalents temps plein. Cap Sciences a employé 81 animateurs cette année, sur des temps variables, totalisant 12 ETP.

Budget annuel 2015 : 4,3 M€ 824 k€ de budget R&D

3600 m2 d’espaces ouverts aux publics

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social Ouvrir des parcours innovants aux publics socialement fragilisés

et/ou éloignés de la culture scientifique, technique et industrielle

axe stratégique 1

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• Aller à la rencontre et rejoindre tous les publics sur leur terrain en diversi-fi ant les formes de médiation

• Renforcer l’égalité des chances dans l’accès aux sciences et techniques

• Favoriser l’acculturation à l’innovation et à l’esprit d’entreprendre, en particulier auprès des publics jeunes (15-25 ans)

• Favoriser la reprise de confi ance en soi dans des contextes de décro-chage scolaire, voire social

• Favoriser la mobilité des publics

• Renforcer les outils logistiques de diffusion en direction des zones défa-vorisées

37

participants aux 3 stages Fabrik’ (1110 heures de contact avec la culture STI)

370

participants sur les Labs réalisés à Lormont, Cenon et Mérignac

1372

participants à la Nuits des étoiles dans le quartier Libération à Floirac

80 à 90 participants chaque mois aux « Mardis des sciences »

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LES ACTIONS EN CHIFFRES

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ENJEUX

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dynamique et de mobilité. D’où la volonté de disséminer cette expé-rience sur la métropole, à l’heure où elle acquiert la compétence « politique de la ville ». Comment ? En priorisant l’ouverture de nou-velles « fenêtres » sur la science, la technologie et l’innovation dans les 14 quartiers ciblés « politique de la ville ».

Pour ce faire, les Côté sciences ont développé ces dernières années de nouveaux formats de médiation, prenant appui sur les outils numériques développés dans le cadre du programme Inmédiats. Dans le sillage du « Lab de l’été » (2013), des actions spécifiques ont été programmées dans les quartiers, suscitant un réel intérêt de la part des parte-naires et des publics, notamment les adolescents. En complément de rendez-vous réguliers comme les « Mardis des sciences » (temps de découverte et d’éveil aux sciences ouverts à tous), l’équipe a ainsi développé le concept des stages Fabrik’ (lire ci-dessous). Elle a également organisé des interventions dans le quartier de l’Avenir à Bassens (en partenariat avec la Ville et le bailleur Logévie), et piloté des événements festifs à l’occasion de la « Nuit des Etoiles » (avec ateliers et parcours de mé-diation scientifique en amont), de la « Semaine de l’Espace » ou de la « Semaine de l’Industrie ». Une expertise précieuse, car l’année 2015 marque le début de la tran-sition vers l’échelle métropolitaine. Jouant sur ses trois implantations (Hangar 20, Côté sciences et Côté sciences Air&Espace) et sur ses multiples possibilités d’interven-tion, Cap Sciences proposera un programme d’expérimentation et de développement d’actions sur de nouveaux territoires. Mais c’est pour 2016…

Devenu centre de sciences « nou-velle génération », Cap Sciences joue désormais un double rôle d’incubateur de projets et de hub de la connaissance. Mais un hub ouvert à tous, aux publics les plus avertis comme à ceux qui ne fréquentent pas (ou peu) ses espaces, au premier rang desquels les publics socialement fragilisés. Cette attention n’est pas nouvelle. Elle résulte de vingt ans d’expé-rience et de projets à l’écoute des publics dans leur diversité. Cap Sciences a en effet toujours porté une attention particulière au fait de renforcer l’accès aux propositions culturelles là où pouvaient exister des freins multiples (économiques, sociaux, culturels, linguistiques, handicap…). Cet engagement l’a conduit à co-construire de nombreuses actions avec des établissements scolaires en zone d’éducation prioritaire, des mai-sons des jeunes, des associations de quartier ou encore des missions locales.

En 2008, cet engagement s’est accentué avec la mise en place de programmes territoriaux spéci-fiques en direction des publics habitant des territoires définis comme prioritaires dans le cadre de la politique de la ville : les Côté sciences*. Implantés au cœur de deux quartiers prioritaires (Floirac et Mérignac), ces « espaces satel-lites », dotés chacun d’une équipe pérenne, relaient l’action de Cap Sciences au plus près de publics qui ont moins l’occasion de fré-quenter les institutions culturelles du centre-ville. Développée depuis huit ans en partenariat étroit avec la DSDEN de la Gironde et le rec-torat de Bordeaux, les collectivités, les acteurs socio-éducatifs et les entreprises locales, la démarche a d’ores et déjà fait ses preuves, tant en termes d’image que de

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LE PROJET

* Les Côté sciences sont installés au cœur d’établissements scolaires pour faire en sorte que ces lieux participent dans une démarche informelle à la dynamique du quartier, du territoire et change la représentation des écoles.

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Si les jeunes issus des milieux les plus socialement fragilisés ne viennent pas d’eux-mêmes au Hangar 20, Cap Sciences doit trouver le moyen de les faire venir. Tel est en substance le raisonne-ment qui a conduit les équipes de Cap Sciences à imaginer les stages Fabrik’. Objectif : provoquer un « déclic de motivation » pour la science et les techniques chez les jeunes tout en (r)éveillant leur inventivité. En 2015, un nouveau format de parcours de l’innovation a ainsi vu le jour. S’adressant en priorité à des jeunes rencontrant des difficultés scolaires ou ayant peu de chances de fréquenter des lieux dédiés à la fabrication numérique, il vise à placer les participants dans une cellule de fabrication et à les immerger dans une ambiance d’innovation et de créativité.

Soutenu par la fondation Orange dans le cadre du programme Fab Lab solidaire en 2015, Cap Sciences a pu ainsi organiser trois stages permettant à des jeunes de se former en mode projet à travers la réalisation d’un prototype de jeu de plateau (Fabrik’jeu) ou de drone (Fabrik’drone). Recrutés via un appel à participation, une cinquan-taine de jeunes entre 14 et 18 ans ont été invités à venir au Fab Lab de Cap Sciences pour fabriquer un objet, puis assurer la couverture médiatique du chantier. Cinq jours durant, les jeunes ont ainsi abordé les notions scientifiques et tech-niques du domaine d’activité choisi (ainsi que le vocabulaire associé). Ensemble, ils se sont immergés

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LES STAGES FABRIK’

dans la technologie pour concevoir et réaliser un objet dans un esprit collaboratif, tout en explorant l’en-semble du parcours de l’innovation (Fab Lab, Living Lab et Studio) proposé dans ce qui est depuis devenu le 127°.

Après deux sessions program-mées en période de vacances (stages Fabrik’ d’avril et de juillet), la stratégie a sensiblement évolué à l’automne. Cette fois, ce sont des jeunes des collèges de REP/REP+, Georges-Lapierre (à Lormont) et François-Mauriac (à Sainte-Eulalie) qui sont venus au Fab Lab du 127° dans le cadre de leur stage de 3ème en entreprise. L’objectif est non seulement de faire découvrir aux élèves l’éco-système numérique et les outils qui lui sont associés, mais aussi d’élargir leurs horizons sur le plan professionnel. Cette initiation à la fabrication numérique, où les machines ne sont qu’un prétexte pour découvrir le monde du do it with others, s’est doublée d’un grand soulagement pour cer-tains collégiens qui n’avaient pas identifié de lieu de stage et qui ont pu participer à cette expérience, grâce au dispositif de Banque de stage développé sur la ZAP.

Si les enquêtes menées à l’issu de ces stages mettent en évidence les bienfaits d’une telle expérience (notamment sur les représentations que les jeunes ont d’eux-mêmes), le pari sera gagné le jour où les jeunes reviendront au 127°… comme s’ils étaient chez eux.

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réseau Lancer une dynamique de réseau des acteurs aquitains de la culture

scientifique, technique et industrielle

axe stratégique 2

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• Structurer le réseau de la CSTI en Aquitaine

• Mailler le territoire et connecter les acteurs de la CSTI

• Garantir un accès équitable à la connaissance à tous les habitants du territoire

• Mutualiser les moyens, les savoir-faire et les méthodes pour gagner en effi cacité

• Identifi er de nouveaux acteurs pour consolider et étoffer le réseau

• Encourager les partenaires utilisateurs des ressources de Cap Sciences à se positionner en animateurs de territoire

• Mobiliser les acteurs et mettre en place des animations en faveur des territoires défavorisés

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Nombre de jours de présentation

898 jours sur l’ensemble du territoire (actions subventionnées par le Département et la Région incluses)

690 jours hors Aquitaine

208 jours en Aquitaine, dont 31 dans le cadre des opérations subven-tionnées par la région Aquitaine, et 54 jours dans le cadre des opérations subventionnées par le Conseil départemental de Gironde

Nombre de visiteurs concernés

96 601 visiteurs sur l’ensemble des opéra-tions 2015

87 585 visiteurs hors Aquitaine

9 016 visiteurs sur le territoire aquitain, dont 1946 visiteurs dans le cadre des opérations subventionnées par la région Aquitaine et 3865 visi-teurs dans le cadre des opérations subventionnées par le Conseil départemental de Gironde

Nombre d'acteurs impliqués

44

structures porteuses ont proposés 68 projets dont ont découlé 86 actions dans le cadre de " l'Année de la Lumière en Aquitaine "

101Structures poteuses de projets, mobilisant 719 professionnels ont proposé 131 actions au grand public et aux scolaires

Nombre de personnes formées

86

personnes formées aux ressources et ateliers de Cap Sciences sur le territoire

74

personnes formées hors Aquitaine

44

personnes formées sur le territoire aquitain (12 dans le cadre d’ac-tions subventionnées par la région Aquitaine et 32 dans le cadre des actions subventionnées par le Conseil départemental de Gironde)

BILAN GÉNÉRAL DE L’ITINÉRANCE 2015

ENJEUX

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LE PROJETEssaimer la culture scientifique et technique dans le champ des possibles régionaux : telle est la vocation du Réseau aquitain de la CSTI. Lancé officiellement en janvier 2015, ce nouveau réseau cherche à fédérer les acteurs de la CSTI pour faire émerger des ini-tiatives, mobiliser, voire mutualiser, outils et programmes existants. Son objectif : bâtir une offre et une programmation coordonnées sur tout le territoire, rendre la culture scientifique visible, accessible au plus grand nombre, sensibiliser les publics aux différents enjeux de la société et participer au mouve-ment de recherche et d’innovation en Aquitaine.

Cap Sciences a été désigné pour amorcer et coordonner la structu-ration de ce réseau émergent. Un choix qui ne doit rien au hasard : le centre de science possède pas mal d’atouts en matière d’anima-tion régionale. Chaque année, fête de la science, manifestations, fo-rums, conventions et programmes éducatifs le conduisent à (ré)activer un important réseau de structures et d’institutions (associations, universités, rectorat, collectivités territoriales, bailleurs sociaux, en-treprises…). Mais, faute de visibilité ou de connexions, certains acteurs peuvent ne pas apparaître sur ses écrans radar et, partant, atténuer l’efficacité du réseau. D’où la nécessité de recenser l’ensemble des acteurs et d’apprendre à les connaître pour travailler efficace-ment avec eux.

Profitant de son rôle de pilote dans le déploiement territorial de la plateforme Estim-Science, Cap Science a diffusé une enquête en ligne auprès de 800 contacts (laboratoires et centres de re-cherche, établissements scolaires et universitaires, CCSTI, musées, associations, collectivités, espaces naturels…). Cette étude, baptisée « 5 minutes pour se connaître », a permis de dresser une cartogra-phie et un premier état des lieux de la communauté de la culture scientifique en Aquitaine. Les 115 structures ayant répondu ont en

effet précisé leurs activités, leurs cibles, leurs partenaires et leurs attentes en termes de réseau (formation, information sur les appels à projet, rencontres…). Toutes ont exprimé une volonté de « construire ensemble une véritable communauté de la culture scienti-fique ». C’est bien mais, concrète-ment, comment faire ?

L’Année internationale de la lumière a fourni une occasion en or. Pour donner un écho particulier à cet événement, le Pôle de com-pétitivité Route des Lasers et deux CCSTI (Cap Sciences et Lacq Odyssée), soutenus par la Région et les acteurs de l’industrie et de la recherche, ont lancé un appel à projets régional en direction des structures souhaitant faire de la médiation autour de la lumière. Très bien accueilli, ce dispositif piloté par Cap Sciences a permis de créer des outils (newsletter, …) et de proposer une programmation cohérente, variée, sur tout le terri-toire (de mars 2015 à mars 2016). Il a surtout jeté les bases d’une méthodologie d’action de réseau.

Sur le terrain, les résultats ne se sont pas fait attendre. On a vu se mettre en place une dynamique de culture scientifique autour de la lumière (44 structures ont proposé 68 projets, dont ont découlé 86 actions qui ont touché 25 573 per-sonnes en Aquitaine), qui a irrigué de nombreux secteurs d’activités (économie, éducation, culture, formation, tourisme, sport…). Des partenariats (financiers et logis-tiques) se sont noués, des activités de CSTI ont pu être reprogram-mées, des ressources mutualisées. L’expérience, qualifiée de « très belle réussite » par l’équipe qui l’a coordonnée, démontre la perti-nence de l’outil « appel à projet » pour lancer une dynamique terri-toriale. Et donc celle du Réseau aquitain.

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Pour animer le territoire, Cap Sciences n’a longtemps disposé que d’un levier : la Fête de la science. Un événement fédéra-teur, qui s’appuie sur un réseau régional de producteurs et de diffuseurs, mais trop éphémère pour mobiliser les acteurs de la culture scientifique sur le long terme. L’expérimentation menée au cours de l’Année de la lumière montre que l’outil « appel à projets

thématique » crée du lien, accen-tue les coopérations et entretient une dynamique de réseau tout au long de l’année, sans pour autant épuiser les équipes en interne. C’est donc une nouvelle forme d’outil d’animation que le réseau envisage de développer sur des thématiques aussi porteuses que le climat, les énergies ou la biodi-versité et les territoires.

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« J’y comprends rien… » Face aux maths, combien d’élèves s’avouent vaincus avant même d’avoir commencé à réfléchir ? Pour leur permettre de découvrir les notions fondamentales sur un mode ludique et interactif, le lycée professionnel Portes d’Aquitaine de Thiviers, en Dordogne, a ac-cueilli la version « atelier décou-verte » de l’exposition Mathissime du 16 au 27 novembre 2015. Sur près de 100 m² d’ateliers, installés au cœur de l’établissement, 370 élèves ont pu manipuler et expé-rimenter la logique mathématique en s’amusant. L’opération a été portée par l’éta-blissement au titre des actions de culture scientifique sur le territoire de la région aquitaine. Au-delà d’une présentation pour les élèves du lycée (dix classes), l’objec-tif était de permettre à d’autres élèves du territoire de bénéficier de cette présentation en se déplaçant au lycée. Grâce à l’investissement des équipes locales, l’établisse-

ment a réussi à travailler en réseau avec le collège Léonce-Bourliaguet et l’école de Thiviers en leur ou-vrant des créneaux de visites. Six classes de collège et cinq classes de l’école ont ainsi eu accès à Mathissime. Pour assurer l’ensemble des visites, huit personnes ont été formées par un médiateur de Cap Sciences et l’enseignante déta-chées de l’Education Nationale : deux professeurs de mathéma-tiques du lycée, un professeur de mathématiques à la retraite, deux documentalistes (du collège et du lycée), une assistante d’éducation et deux professeurs des écoles. Les équipes enseignantes ont toutes souligné la qualité des ressources et les réexploitations possibles dans le cadre de leurs enseignements. Plus largement, elles ont apprécié la motivation et la participation des élèves au cours des visites. Des élèves qui, pour beaucoup, ont ainsi réussi à apprivoiser leur bête noire.

MATHISSIME LA VERSION « ATELIER DÉCOUVERTE » MUTUALISÉE ENTRE DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES DE DORDOGNE

L’APPEL À PROJETUN MODE D’ANIMATION DU RESEAU

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culture Mettre en scène la connaissance ; designer

et animer la relation avec les publics

axe stratégique 3

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• Faire exister la CSTI dans le monde de la culture

• Devenir un hub rassemblant de nombreux acteurs d’univers différents (éducation, culture, social, touristiques et économiques)

• Produire de la valeur ajoutée culturelle faite de réfl exion, d’imagination, de créativité, d’ouverture et de partage

• Repositionner la culture scientifi que dans une dynamique d’innovation

• Déceler les usages culturels en germe dans les innovations actuelles

• Développer de nouvelles formes de relation aux savoirs et savoir-faire

• Se faire reconnaître comme un centre de ressources et d’expertise proposant des actions d’ingénierie dans le domaine culturel et de scéno-graphie des savoirs

• Associer l’image de Cap Sciences à celle d’un média multi-sites et multi-supports

4sites

2 plateformes web

4

réseaux sociaux principaux

1

communauté

148 803visiteurs au Hangar 20, dont 37 742 scolaires et loisirs

48 événements au Hangar 20

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ENJEUX

LES ACTIONS EN CHIFFRES

14 050personnes touchées par les activi-tés de Cap’Archéo, Côté science et Côté sciences Air&Espace

66 671 personnes connectées C-You depuis sa création

112 474 visites sur C-Yourmag.net

69 537 visites sur le site cap-sciences.net

Quelques chiffres clés en lien avec l’exposition Odyssée, destination espace (gamifi caton de la théma-tique « Espace » :

69 369

visiteurs ayant participé à l’expé-rience connectée

512 005

médailles remportées

17% des visiteurs se sont reconnectés après via leur bilan de visite

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En 2015, Cap Sciences a changé d’image, mais pas de cap. Ni de philosophie : la culture et la connaissance demeurent les points focaux de son projet. Mais un projet qui évolue, s’adapte à son époque et à ses publics, en prenant le parti de développer des interactions fondées sur le triptyque « plaisir, connaissance, partage ». Le programme Inmé-diats, que Cap Sciences pilote depuis 2012, n’est pas étranger à cette métamorphose. Les outils et les contenus qu’il a conduit à développer ont fait émerger de nouveaux formats de médiation culturelle, qui modifient la place et la relation des visiteurs-citoyens au centre de culture scientifique. Celui-ci n’est plus une institution, un site, ni même une diversité de lieux : c’est un faisceau de liens.

Cap Sciences est ainsi entré dans une nouvelle ère. Sans renoncer à son ancrage dans le territoire, il s’est comme diffracté, propagé en ondes multiples pour offrir à ses publics une approche innovante et transmédia de la culture scien-tifique et technique. Au Hangar 20, qui conserve ses différentes articulations (lieux d’accueil, salles d’exposition, carré des 3-6 ans, bureaux, boutique…), s’est greffé un tiers-lieu – le 127° – propice à l’expérimentation, à la co-créa-tion et au partage au sein d’une communauté de participants motivés par le Do it yourself and with others. Dans cet espace dédié à l’innovation, l’approche est éminemment relationnelle et sociale – les visiteurs se rencon-trent, réfléchissent, partagent et créent ensemble. A ce titre, le 127° traduit bien l’évolution de la CSTI, qui passe de « l’esprit découverte » au partage de la connaissance et au règne de l’intelligence colla-borative. Le lien passe aussi par une politique active en matière d’évènementiels.

Cap Sciences est allé plus loin encore en opérant une refonte totale de sa présence en ligne. Désormais, il se définit, non plus comme un lieu, mais comme une

plateforme d’échange, un média culturel 2.0, une « marque » qui facilite la mobilisation des publics et attire de nouveaux acteurs, en-traînant des coopérations inédites et fortes dans de multiples sec-teurs (éducation, culture, social, tourisme, entreprises…). En 2015, cette évolution passe par le lan-cement d’un nouveau site, d’une newsletter personnalisée, d’une nouvelle identité graphique inspirée du web design, d’une billetterie en ligne, ainsi que la refonte du maga-zine en ligne et du compte C-You. Autant de changements destinés à autonomiser la « marque » Cap Sciences vis à vis du Hangar 20 tout en développant les points de contact avec les visiteurs. La relation n’est plus anonyme, mais personnalisée ; elle se noue indif-féremment via les lieux d’accueil physique, les sites internet et les blogs édités par Cap Sciences, les réseaux sociaux, en mobilité (appli-cations web) et sur l’ensemble des supports imprimés (programmes, publications, affiches…). Pour Cap Sciences, ces différentes formes de contacts sont stratégiques : elles constituent autant de canaux complémentaires qui s’inscrivent dans une logique délibérément transmédia.

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LE PROJET

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Pas facile d’avoir 20 ans : tout le monde s’attend à ce que vous publiiez un livre anniversaire à la gloire de l’institution que vous pilotez. En 2015, Cap Sciences s’est plié au rituel. Mais, comme toujours, le centre a surpris son monde en éditant un petit bouquin, sobre et tout de blanc revêtu, intitulé À 127 DEGRÉS. Avec un sous-titre d’inspiration philoso-phique plus que numérique : « Où il sera question de Cap Sciences, d’ouverture d’esprit et de quelques considérations d’ordre culturel sus-ceptibles d’intéresser les généra-tions actuelles et futures. »

Au fil des pages, transcrits sous forme de conversations avec des personnalités expertes sensibles aux singularités de Cap Sciences, se dessinent les contours d’un centre de sciences nouvelle géné-ration, en phase avec son époque, ses publics et son environnement socio-économique. On y parle statut associatif, médiation et entrepreneuriat culturel aussi bien qu’itinérance et mobilité, voire créativité, curiosité et innovation. Steven Hearn, président de la hol-

ding Scintillo, analyse « l’évolution intelligente » du Hangar 20 qui a su diversifier ses activités de façon à pérenniser ses missions de service public tout en construisant un modèle économiquement viable. Daniel Kaplan, de la Fondation internet nouvelle génération, sou-ligne de son côté « l’importance de multiplier les façons d’explorer et d’aller chercher les mystères ». Il s’interroge également sur le rôle des institutions culturelles qui ne peuvent « plus être seulement dans une relation descendante » avec les publics. Pour sa part, Stéphan de Faÿ, directeur de l’établissement public en charge de l’aménagement de la zone Euratlantique, élargit la réflexion au territoire. Il revient sur le rapport singulier que Cap Sciences entre-tient avec son environnement et les interactions fécondes qui en dé-coulent. Il salue aussi une certaine forme de « curiosité » que le centre sait articuler avec « une grande capacité à initier des choses sans préjuger de ce qui en découlera ». Une jolie définition d’un centre en perpétuelle révolution.

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20 ANS À 127° ?

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Bien sûr, cette année, il n’y a pas eu de T. Rex pour faire le buzz, mais les expos continuent de faire le plein de visiteurs. La conquête de l’espace et les jeux vidéos ont convaincu un large public qui, grâce aux nouveaux dispositifs proposés par Cap Sciences, fait sa propre relation au musée : Cap Sciences n’apparaît plus comme un temple de la culture scienti-fique, mais comme un lieu ouvert, familier, où l’on vient avec plaisir pour apprendre, faire et partager les savoirs, in situ ou chez soi, puisque le service C-You, associé à la base de Navinum®, permet de prolonger, de gamifier, voire personnaliser chaque visite en fonction de son âge, ses hobbies, ses choix, etc.

Amarrée au Hangar 20, l’exposi-tion Odyssée, destination Espace, réalisée en partenariat avec la Cité de l’Espace, a attiré près de 91 000 visiteurs, dont 35 000 ont embarqué à bord du simula-teur spatial pour une expérience immersive avec le masque de réalité virtuelle Oculus Rift®. Un joli succès quand on sait que l’objectif que s’étaient fixé les organisa-teurs visait 73 000 visiteurs… On notera en revanche quelques désagréments liés à la trop grande affluence : les questionnaires de satisfaction font état d’une expo-sition bien faite, d’une visite plutôt « amusante », « instructive », mais victime de son succès (« trop de monde »).

Programmés en contrepoint de l’exposition Odyssée, la Semaine de l’Espace, qui s’est dérou-lée en octobre à Mérignac (523 personnes touchées), et le Village des Sciences de Cap Sciences, organisé en octobre dans le cadre de la Fête de la Science ont égale-ment rencontré leur public. Même constat pour la Fête de la Science, coordonnée régionalement par

Cap Sciences : la belle dynamique lancée en Aquitaine a abouti à une augmentation de la fréquentation de 11% par rapport à 2014.

Avec 42 000 visiteurs recensés, l’exposition « Jeux vidéo » a elle aussi engrangé de jolis scores de fréquentation. Jeux d’aventures, jeux de rôles, jeux de stratégie, cette histoire interactive du jeu vidéo a beaucoup plu (92% des personnes, en sortant de l’expo, pensaient la recommander à leurs proches). Les plus âgés ont aimé renouer avec leur regretté « Pac man », tandis que les plus jeunes découvraient l’évolution de la qua-lité des jeux à travers les époques, ainsi que les métiers auxquels ils conduisent. Qu’ils soient néo-phytes ou accros, les visiteurs ont

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PUBLIC

Comment apparaître dans les écrans radar d’une population étu-diante hyper sollicitée ? En s’invi-tant à ses rendez-vous favoris… et en la surprenant. L’équipe du 127° s’est greffé sur les Campulsations, le festival de rentrée universitaire, pour présenter son nouveau labo-ratoire d’innovation ouverte aux étudiants bordelais et aquitains. En partenariat avec le Crous, les ar-tistes du Parti collectif, le performer Gaël Jaton et Radio Nova, le 127° a programmé une soirée expérien-tielle et ludico-techno axée sur les robots, dans le prolongement ce qui s’était fait autour de Poppy. Sur un mode décalé, créatif et festif, les jeunes visiteurs ont été invités à explorer l’avenir de la relation sociale et sexuelle homme/robot et à s’interroger sur la place affective que pourrait bientôt tenir le robot dans notre vie. Accessible aux

publics sourds, la soirée a com-biné débats éros/éthiques, mur d’expression métal sentimental, atelier DYE, sexy hacking et… hot cocktail interactif. Le succès de la manifestation (près de 400 visiteurs au lieu des 150 attendus) confirme la perti-nence de la question abordée, légitimement portée par le 127°. Petit bémol cependant : le format s’est révélé inadapté pour une telle affluence. D’où une qualité d’écoute et une médiation peu adaptées en raison de la difficulté d’accès aux différentes animations. L’événement Love my Robot n’en apparaît pas moins comme une base intéressante pour travailler sur des projets transversaux et pluridisciplinaires. Sous réserve de mobiliser les bonnes ressources et d’optimiser le format…

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ZOOMLOVE MY ROBOT

adoré jouer librement. Quant à l’équipe conceptrice, ce qu’elle a le plus apprécié, c’est le succès de l’exposition auprès des 15-25 ans (12% de jeunes contre 7 à 8% habituellement), une cible ordinai-rement difficile à atteindre.

Le bilan est moins satisfaisant du côté des activités jeune public. Les ateliers d’Arthur, ceux de Cap Sciences Junior et le Carré des 3-6 ans ont connu une petite baisse de fréquentation, en dépit de proposi-tions alléchantes et de nouveautés (atelier Robot). L’évolution des rythmes scolaires (les enfants vont à l’école le mercredi matin) ex-plique sans doute en grande partie cette légère désaffection.

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Pour faire écho à l’exposition Odyssée, destination Espace, le Village des Sciences a cette année pris une dimension astro-nomique. Sa finalité étant de faire connaître le travail et le savoir-faire des laboratoires de recherche, entreprises et associations de la région, le grand public a été invité à explorer les nouveaux horizons de la conquête spatiale. Les amateurs de sensations fortes se sont vus proposer un entraînement de spationaute, tandis que les curieux dégustaient un repas de spationaute et faisaient connais-sance avec les robots martiens du collège Léo-Drouy. Si, en dépit d’une programmation riche en conférences, tables-rondes, manipulations, spectacles et ateliers, la fréquentation a un peu fléchi (1 700 visiteurs du-rant le week-end des 10 et 11

octobre, contre 2 400 en 2014), l’affluence demeure remarquable sur l’ensemble de la manifestation. Sans doute la prochaine édition gagnerait-elle à voir l’amélioration de certains points, comme la scénographie, la localisation ou la visibilité (grandes affiches, ban-deroles…). Par ailleurs, pourquoi ne pas « sortir » les conférences de l’auditorium et les programmer dans un espace ouvert ? Elles n’en attireraient que plus de monde…

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LE VILLAGE DES SCIENCES SE PROJETTE DANS L’ESPACE

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R&D Développer de nouveaux usages

de médiation, en utilisant le numérique comme levier de la mise en scène

et du partage des savoirs

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ENJEUX

• Innover dans l’expérience de visite avec des formats de mé-diation connectés • Positionner Cap Sciences comme expert de la médiation immersive • Être un acteur important de la R&D sur la médiation culturelle, à l’échelle nationale et européenne• Évaluer le dispositif Oculus Rift DK2 à grande échelle• Développer de nouvelles offres de services via le compte C-You qui connecte les visiteurs au Mag’ et à la programmation de Cap Sciences• Travailler sur les nouvelles formes d’organisation• Elargir le champ de la culture scientifi que à d’autres écosys-tèmes

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LES ACTIONS EN CHIFFRES

824 k€de budget R&D, soit 25% du budget de Cap Sciences

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Innover pour anticiper, répondre aux attentes et créer de la valeur : telle est l’ambition de Cap Sciences en matière de recherche & développement. Chargée de mettre au point de nouveaux formats de médiation, l’équipe voit défiler des bijoux technolo-giques, souvent très performants. Mais ne retiennent son attention que ceux qui peuvent servir la médiation culturelle et scientifique. C’est ainsi que Cap Sciences, comme tous les centres Inmédiats, s’attache à apporter une valeur d’usage culturelle à des dispositifs (tables tactiles, Cubtile, Holocub-tile, Kinect, masque de réalité virtuelle…), trop souvent sollicités pour la simple innovation techno-logique qu’ils représentent. Ces démarches de R&D participent à la création de valeurs culturelles,

sociales et économiques en lien et en collaboration avec les écosys-tèmes environnants.

En 2014, le pôle R&D s’est ainsi intéressé au périphérique informa-tique Oculus Rift DK2, conçu par l’entreprise Oculus VR, filiale de Facebook. Seul masque de réalité virtuelle disponible sur le marché au moment de la mise en produc-tion du chantier « Monde virtuel », cet appareil conçu pour l’univers du jeu présente-t-il un intérêt en termes de médiation et d’édition ? Pour en avoir le cœur net, Cap Sciences a testé la version DK2 de l’Oculus Rift pendant plusieurs mois au sein de son Living Lab. Cette phase d’expérimentation a validé la pertinence de l’outil et abouti à la rédaction d’un cahier des charges visant à développer une application informatique de simulateur de vol, tout en précisant son usage en médiation et son intégration scénographique. Cette première phase de test a égale-ment permis d’ajuster l’intensité de l’immersion ainsi que le format du dispositif. Elle a par ailleurs conduit à améliorer certains aspects tech-niques de façon à réduire au maxi-mum la gêne occasionnée par le voyage virtuel (malaise, problème d’oreille interne…).

Ce travail achevé, Cap Sciences a déployé l’expérimentation gran-deur nature, en l’intégrant dans le parcours de l’exposition Odyssée, destination espace. Le masque de réalité virtuelle Oculus Rift DK2 a ainsi permis aux visiteurs d’em-barquer dans un simulateur de vol spatial, pour vivre une expérience immersive interactive. Après un passage par le « sas d’embarque-ment » (où un médiateur explique la mission à effectuer et les consignes de sécurité à respecter), chaque participant était invité à prendre place dans le simulateur et enfiler son masque, assimilé dans la scène 3D à un casque d’astro-naute, avant de partir à la décou-verte du système solaire.

Au niveau R&D, le travail a consisté à concilier approche ludique et

scénarisée de l’expérience immer-sive (histoire, ambiance futuriste, sonorisation, univers 3D, mission gamifiée…) et apport de connais-sances par la découverte des caractéristiques scientifiques du système solaire. Concrètement, il a fallu mettre chaque scène virtuelle au service de la narration tout en cherchant un compromis entre immersion et message pédago-gique, le tout dans un temps – et un budget – limité. Une gageure qui s’est soldée par une vraie réus-site puisque le dispositif, testé par près de 35 000 personnes, a été largement plébiscité. Une enquête réalisée durant l’été 2015 indique en effet que les participants ont grandement apprécié la scénogra-phie (dispositif jugé confortable et facile à utiliser), même si certains ont pu trouver la partie simulateur « trop courte ». La plupart des visiteurs ont reconnu avoir pris du plaisir à vivre une expérience dont ils se souviendront longtemps (90%). Ils sont également très nombreux à constater que cette expérience, qualifiée d’innovante (94%), les a conduits à mobili-ser d’anciennes connaissances (85,5%), à en acquérir de nouvelles (87%) et leur a même donné envie d’aller plus loin (81%).

Quels enseignements tirer de l’aventure Oculus Rift ? Au-delà de l’impact sur la notoriété de Cap Sciences, qui peut désormais se positionner comme expert de la médiation immersive, il est évident que le public est friand de ce type d’expérience (86% des personnes interrogées aimeraient refaire l’activité, quel que soit leur âge). D’où l’intérêt de la reproduire pour mettre en scène d’autres savoirs. Certes, les coûts de production représentent un investissement conséquent (environ 90 000 euros HT), mais le matériel (masque de réalité virtuelle, ordinateurs, ser-veurs…) peut être remobilisé sur d’autres thématiques. Et l’exper-tise acquise valorisée en termes d’ingénierie.

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LE PROJET

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Depuis le lancement de Navinum® en 2012, Cap Sciences cherche à développer une relation pérenne et personnelle avec ses visiteurs. Il ne s’agit plus d’accueillir le public dans un lieu, mais de tisser avec lui un lien privilégié qui l’incite à rejoindre C-You, le service des visiteurs connectés. Transversal à l’offre de Cap Sciences, ce service offre de larges possibilités, de la visite personnalisée à la contribu-tion sur le Mag’ en passant par la fidélisation des publics. Cette révolution interne s’inscrit dans la droite ligne du nouveau projet scientifique et culturel de Cap Sciences qui affiche sa volonté de « générer ensemble la culture scientifique et technique ». Avec une nouvelle devise : « Découvrons ensemble ».

Pour mener à bien ce projet, il faut des outils qui favorisent la mul-tiplication des points de contact avec les visiteurs, tout en échap-pant aux contraintes de temps et d’espace. Navinum® répond à cette logique. Cette solution informatique, développée dans une logique de logiciel libre, permet la mise en œuvre de la gamme de services connectés C-You. C’est elle qui agrège les actions et les données des visiteurs dans le cadre de leur visite in-situ ou on-line. Quant à C-You, c’est un compte personnel accessible en

ligne sur le site de communication de Cap Sciences et sur le Mag. Grâce à ce compte, le visiteur peut découvrir l’ensemble des thématiques de Cap Sciences et relever de nombreux challenges selon ses envies et ses choix personnels. Le visiteur connecté accède également à l’ensemble de ses contenus et contributions, avant ou après la visite. Il bénéficie aussi de nombreux avantages en cumulant des points découverte à partir de l’ensemble des activités qu’il a réalisées. Aujourd’hui près de 90 000 personnes ont souscrit à ce service connecté.

Restait à créer du lien entre tous ces membres. Cap sciences a lancé une formule originale, invitant les membres de C-You à se rencontrer pour réaliser des projets de sciences lors d’apéros à Cap Sciences. Aujourd’hui, cette communauté est constituée de 350 personnes qui font avancer ensemble plusieurs projets. Ultime étape de cette évolution : le lan-cement de l’ensemble du service C-You, un projet multi-plateformes (compte C-You en ligne, nouveau site internet Cap Sciences et nou-veau mag en ligne) mis au point au cours de l’année 2015. Atterris-sage prévu au premier semestre 2016.

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PUBLICS CONNECTÉS : DE L’OUTIL NAVINUM À L’OFFRE DE SERVICE C-YOU

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ingénierie Valoriser les compétences et l’expertise

de Cap Sciences en matière de médiation numérique et culturelle

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ENJEUX

• Faire connaître l’ensemble des compétences de Cap Sciences au bénéfi ce d’autres projets dans le champ culturel• S’appuyer sur les innovations mises au point dans le cadre d’Inmédiats pour proposer de nouvelles offres • Développer la notoriété de Cap Sciences au-delà de la sphère de la CSTI• Contribuer à pérenniser le modèle économique de Cap Sciences en accroissant son autonomie fi nancière

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LES ACTIONS EN CHIFFRES

22 projets réalisés en 2015

7 secteurs d’activité couverts : éducation, recherche, culture, envi-ronnement, tourisme, gastronomie, commerce

336 000 euros de chiffre d’affaires générés

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LE PROJET

La meilleure vitrine du pôle Ingé-nierie de Cap Sciences, c’est Cap Sciences lui-même. Avec plus de 150 000 visiteurs par an, le Hangar 20 constitue un argument solide qui rassure tout porteur de projet en quête d’accompagnement expert. Expositions blockbuster,

création de nouveaux espaces (Côté sciences, le 127°…), mise au point de dispositifs innovants (Fab Lab, Living Lab, Oculus Rift…) : la palette des savoir-faire de Cap Sciences est large et son efficacité prouvée. Cette notoriété vient au crédit de l’équipe Ingénierie qui, chaque année, valorise les com-pétences de Cap Sciences dans le cadre de missions d’étude, de pro-gramme d’innovation, de définition de projet, de mise en valeur ou de re-conception de lieux. Grâce au programme Inmédiats, l’équipe a continué à développer son exper-tise autour de l’expérience « visi-teur connecté », en s’appuyant sur sa base de données Navinum®.

Selon la nature des missions qui lui sont confiées, le pôle Ingénierie intervient soit très en amont pour élaborer une stratégie globale d’aménagement et de média-tion, soit dans des phases plus « aval » (conception et réalisation de produits de médiation…). D’où l’éclectisme des 22 dossiers traités en 2015. Ceux-ci se répartissent en deux types d’intervention : des missions d’étude et ou de concep-tion-réalisation.

Concernant le volet étude, Cap Sciences intervient soit en tant que prestataire unique, soit en groupe-ment avec des agences spéciali-sées. Pour ce faire, le pôle mobilise des compétences stratégiques en gestion de grands projets (culturels et touristiques notamment), en stratégie culturelle, économique, touristique et territoriale (cité de la gastronomie à Périgueux), ainsi qu’en stratégie marketing, com-munication et médiation auprès du grand public. En 2015, l’équipe Ingénierie a notamment accompa-gné l’Université de Nantes dans la définition de sa nouvelle politique de culture scientifique et tech-nique. S’appuyant sur l’expertise de Laurent Chicoineau, directeur de La Casemate à Grenoble, elle a procédé à un état des lieux des actions menées ces dernières an-nées en matière de CST, avant de proposer une mise en perspective articulée avec le contexte régional

et les pratiques d’autres établisse-ments. Le projet s’est achevé par des préconisations en matière de diffusion de la culture scientifique et technique.

La conception-réalisation, second volet de l’activité du pôle Ingé-nierie, mobilise quant à elle les compétences d’ordre opérationnel que Cap Sciences a développées en tant qu’exploitant d’un centre de culture scientifique, technique et industriel. Concrètement, il peut s’agir de concevoir des exposi-tions culturelles de niveau interna-tional, de créer des manipes ou des ateliers ludo-pédagogiques, voire d’organiser des manifesta-tions culturelles ou de mettre en œuvre des produits éditoriaux. La conception scénographique du dispositif « Surf virtual » de la cité de l’Océan ou le programme Gironde verte, développé par le conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB), illustre bien le côté protéiforme de ces projets L’ambition de ce projet est de proposer aux enseignants et à leurs élèves une « aventure péda-gogique » axée sur la filière viticole bordelaise. Fort de son expertise en matière de médiation culturelle, Cap Sciences a conçu et anime un programme adapté aux besoins des enseignants (modulation pos-sible du projet de base, pistes et ressources pédagogiques…), tout en travaillant la transdisciplinarité. De fait, la Gironde verte permet aussi bien d’aborder les sciences, l’histoire et la géographie que les arts plastiques, l’éducation civique ou la maîtrise de la langue. Pour garantir son efficacité, le projet se devait d’être porteur de sens pour les élèves. Cap Sciences a donc proposé des actions de médiation, réelles et géographi-quement proches, qui invitent les jeunes à construire leurs savoirs par l’observation, l’expérimentation et les rencontres. Une marque de fabrique 100% Cap Sciences.

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Grâce à ses activités numé-riques et aux parcours connectés proposés à ses publics depuis plus de 10 ans, Cap Sciences dispose d’une expérience recon-nue et différenciante en matière de dispositifs numériques et de visite connectée. C’est ce qui explique que le Département de la Dor-dogne, maître d’ouvrage du centre d’art pariétal de Lascaux (400 000 visiteurs prévus), ait fait appel au pôle Ingénierie de Cap Sciences pour l’accompagner dans sa stra-tégie numérique de la relation aux visiteurs, une stratégie déployée en lien avec le délégataire. Dans ce projet, démarré en 2013, l’équipe Ingénierie a pour mission

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LASCAUX 4

de garantir la cohérence et la per-tinence de l’expérience visiteur. En clair, il faut s’assurer que départe-ment, architecte, scénographe et exploitant dialoguent et travaillent dans le même sens. Cette mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage concerne à la fois le projet archi-tectural et scénographique (travail de revue sur les flux, les fonction-nalités, l’expérience visiteur, les interfaces équipement/visiteurs, le système global de médiation, de gestion de visite et d’accom-pagnement…), la réalisation des dispositifs scénographiques et le suivi de la mise en œuvre de la stratégie numérique.

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127° Focus

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L’INNOVATION À LA PORTÉE DES DIGITAL NATIVES

• Développer la culture de l’innovation et l’esprit d’entreprendre• Révéler et valoriser les compétences de chacun • Provoquer des rencontres et des échanges entre le public, les entre-prises, les étudiants, les artistes, les chercheurs• Être un lieu de création de valeur économique, sociale et culturelle

Si j’étais un atelier, je serais ouvert à tous… et à toutes les formes de création. Si j’étais une position, je serais très confortable… Si j’étais un lieu, je serais le 127°. Ce mini portrait chinois esquisse les contours du nouveau « tiers-lieu » de Cap Sciences, un lieu hybride dédié à l’innovation, directement inspiré des expérimentations me-nées dans le cadre du programme Inmédiats, dans le courant du Do It Yourself and With Others. Un lieu où l’on peut rêver du futur en expérimentant des technologies numériques susceptibles de déve-lopper l’imagination, les idées, les projets… et les relations sociales.

Quand elles ont commencé à imaginer ce lieu à destination des digital natives, les équipes de Cap Sciences ont vite jonglé avec des quantités de paramètres. Il fallait un espace convivial et accueillant, adapté aux attitudes, aux pra-tiques et aux usages des 15-25 ans. Un lieu qui serait à la fois un laboratoire d’innovation ouverte, propice à l’expérimentation, à la co-création et au partage, et une place de village où l’on pourrait

tout simplement se retrouver, s’as-seoir, discuter, passer le temps… tout en restant connecté.

Avant même que le projet soit fi nalisé, Cap Sciences l’a lancé en « mode garage », de façon à en affi ner la conception avec la complicité des publics. Une réa-lisation calquée sur la démarche Living Lab, qui a conduit Cap Sciences à déterminer six « pos-tures » devenues par la suite le « référentiel des 6C » : Curiosité, Créativité, Conception, Construc-tion, Confrontation (au sens de soumettre la recherche et l’inno-vation au regard des autres) et Communication.

Concrètement, cela se traduit par une offre très large, accessible à tous. L’idée est d’élargir au maxi-mum le spectre du 127° : le lieu doit pouvoir attirer le technophile aguerri aussi bien que le débutant qui veut réparer sa tondeuse, l’étudiant, l’artiste, l’indépendant créatif, le chercheur, le jeune entrepreneur ou le porteur de projet, quel que soit son profi l, son niveau, son origine et ses compé-

tences. D’où la structuration du 127° en trois espaces complémen-taires, un Living Lab, un Fab Lab et un Salon.

Par ce brassage et cette offre diversifi ée, Cap Sciences souhaite développer chez les usagers une envie de participer, de partager et de développer les pratiques collaboratives. Convaincu que le processus d’innovation ouverte passe par le partage, la confronta-tion d’idées et de points de vues, Cap Sciences entend, à travers l’appropriation de ce lieu par les usagers, favoriser l’émergence de projets interdisciplinaires, le lien et la coopération entre des partici-pants qui ne se connaissent pas. En un mot, renforcer le rôle de catalyseur du 127°.

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ENJEUX

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127°: UNE POSITION ET UN ETAT D’ESPRIT

TROIS ESPACES POUR UN TIERS-LIEU

En mai 2006, Libération sort un scoop : « La génération vautrée vit à 127°. » Explication : les postures avachies de la génération Y sont « guidées par un souci exacerbé du confort ». L’article fait référence à une étude de la NASA qui définit la position « zéro gravité » – carac-térisée par un angle de 127° entre le tronc et les hanches – comme étant celle où le corps subit le

Le 127° se positionne comme un tiers-lieu. À ce titre, il se distingue de la sphère domestique (le domi-cile) et de lieu de travail (la faculté, l’école, le bureau…). Installé au premier étage du Hangar 20, il est structuré autour de trois espaces distincts, le Living Lab, le Fab Lab, ainsi qu’un Salon dédié à la culture de l’innovation, ces trois lieux étant reliés par une forte démarche éditoriale.

Conçu comme un sas de décom-pression avec la vie quotidienne, le Salon accueille le « participant » dans une atmosphère décontrac-tée, à grand renfort de chaises longues et canapés, qui incitent à la rêverie créative. On peut y découvrir les thématiques et les projets en cours, examiner les objets réalisés au Fab Lab et consulter les médias créés par les autres participants dans le cadre des activités éditoriales.

À côté, le Living Lab invite à la ré-flexion, à l’expérimentation libre et à la conceptualisation d’un projet, ce qui conduit chaque « partici-pant » à générer des créations nu-mériques (storyboard numérique, vidéo, visualisation de données…) et des prototypes simples à l’aide de « kits créatifs » (MakeyMakey, Little Bits, Lego…).

Pour sa part, le Fab Lab permet la concrétisation de tout ce que le « participant » a préalablement rêvé, imaginé et conceptualisé. Grâce à ses outils (ordinateurs, im-primantes 3D, découpeuse laser, machines de fabrication LowTech, matériel de bricolage…), le partici-pant peut prototyper ses idées et aborder les problématiques liées aux matériaux, à la construction, voire au détournement d’objets.

moins de contraintes, où il est le moins stressé et le plus relaxé. Ceci expliquant cela, le 127° ne pouvait pas se trouver de nom plus approprié : à l’inverse du « tiens-toi droit » moralisateur, le tiers-lieu de Cap Sciences invite à prendre une posture à 127° – physique et/ou mentale – pour cheminer tout en décontraction vers l’innovation.

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DES OFFRES ADAPTÉES AUX DIFFÉRENTS PUBLICS

Dédié à l’innovation et à l’entre-preunariat au sens large, le 127° s’adresse aussi bien au grand public qu’aux adeptes de la CSTI, aux porteurs de projets person-nels qu’aux institutions et aux professionnels. Ce grand écart assumé s’explique par la volonté de concilier mission de service public et autonomie financière. Voilà pourquoi le 127° propose conjointement une programmation pour les publics construite dans un objectif de progression (quatre catégories d’offre : Découverte, Atelier, Formation et Performance + une offre d’activités pour les scolaires) et une offre de service à destination des institutions et des professionnels.

Collectivités, entreprises et orga-nismes de recherche peuvent ainsi recourir aux méthodes Living Lab pour inscrire leur démarche de recherche et d’innovation dans un processus construit avec l’usager, selon un process mis au point par le consortium Inmédiats (co-créa-tion, exploration, expérimentation, évaluation).

Le 127° propose également aux institutions et aux professionnels des formats d’activités destinés à initier les équipes à la culture nu-mérique, à ses nouvelles pratiques, à la culture de projet (prototypage, design thinking…) et la culture de l’innovation.

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et demain ?Innovation, réseaux, laboratoire des usages

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UNE EXPOSITION AU "PARCOURS CONNECTÉ" !Participez au grand jeu de lÕŽconomie !

CRÉER UN RÉSEAU À L’ÉCHELLE DE LA GRANDE RÉGION

Fidèle à sa mission de diffusion de la culture STI et d’animation du ré-seau, Cap Sciences s’est associé à trois centres de culture scienti-fique (1) pour dessiner les contours d’un ambitieux réseau à l’échelle de la grande région. Ce projet a été inspiré par la fusion des trois régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes (ALPC) qui, plutôt qu’un « choc des cultures », a provoqué chez les partenaires l’envie de travailler au « redévelop-pement » de la culture scientifique et technique et, partant, au dé-ploiement de la culture de l’innova-tion, à travers tous les territoires de la nouvelle entité régionale.

Pour mener à bien ce projet fédérateur, les centres proposent de mutualiser leurs ressources et de bâtir un cadre concerté de pro-grammation et d’action à l’échelle de l’ALPC. Ce cadre, dont les principes ont été précisés dans la charte « grande région » co-écrite par les quatre CCSTI, implique la

structuration d’un réseau régional de la culture scientifique, technique et industrielle, associant tous les acteurs, qu’ils soient engagés dans la production ou dans la dif-fusion scientifique. Il sera accom-pagné d’un Conseil scientifique et d’un Comité de pilotage, dont l’organisation reste à définir.

Animé par les CCSTI et solidement ancré dans les territoires (urbains et ruraux), le réseau a pour objectif la mise en œuvre cohérente des projets et des orientations défi-nies dans la charte. Sur le terrain, il devrait permettre de mobiliser rapidement un millier de spécia-listes et de chercheurs, de toucher directement chaque année près de 800 000 citoyens (dont 150 000 scolaires) et pas loin d’un million via Internet.

(1) Espace Mendès France à Poitiers, Lacq Odyssée à Mourenx et Récréas-ciences à Limoges.

Depuis 2008, Cap Sciences déve-loppe un programme de passage à l’économie numérique. Ce projet, baptisé cap-sciences.num®, implique l’ensemble des fonctions, de la production à l’animation, et développe des formes inédites de gestion de la relation aux visiteurs : adaptation des contenus au profil des visiteurs, réalité augmentée, traçabilité de la visite, continuité entre visites physiques et visites virtuelles sur Internet, programme C.You® (plus de 80 000 personnes inscrites), déployé à partir de la base de données Navinum®. Il suscite des communautés d’intérêt pour les sciences et les tech-niques, pour des productions col-laboratives impliquant des publics jeunes 18-25 ans.

Par ailleurs, Cap Sciences ex-périmente et met en œuvre des solutions numériques dans le domaine de la « mise en scène des savoirs », dont des visites connectées avec cartes RFID, des interfaces tactiles, des usages d’objets communicants etc.

Cette expérience, conjuguée aux résultats obtenus dans le cadre de ses différents programmes de recherche autour du design d’expérience de visite connectée, conduit Cap Sciences à envisager de lancer une plateforme d’innova-tion « design d’expérience visiteur connecté ». L’objectif de cette plateforme, à l’échelle de la région Aquitaine Limousin Poitou - Cha-rentes, serait :

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CAP SCIENCES, PLATEFORME DE L’INNOVATION

- d’animer une veille sur l’évolution des environnements technolo-giques mobilisés dans le cadre d’expérience « visiteur connecté » ;- d’expérimenter de nouveaux usages touristiques et culturels fondés sur une expérience de visite connectée ;- de favoriser le développement d’un écosystème de compétences pluridisciplinaires pour répondre aux besoins des marchés en recherche « d’expérience visiteur connecté » ;- d’identifier les marchés potentiels pour des « expériences visiteur connecté ».

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UN LABORATOIRE DES USAGES POUR UNE MÉTROPOLE INTELLIGENTE

En 2015 Cap Sciences a proto-typé le Laboratoire des usages métropolitains, un programme de prospective participative sur le territoire, associé à une dynamique de recherche sur les questions de la ville. Objectif : renforcer les collaborations entre les usagers de la ville et la collectivité par des démarches d’acculturation et de coopération sur la question de l’urbanité. En clair, il s’agit de faire participer la société civile à la dynamique de recherche en expérimentant des dispositifs de coopération, en partie liés aux nouvelles pratiques numériques (Living Lab) et au Do It Yourself.

Concrètement, le Laboratoire des usages métropolitains réunit Bor-deaux Métropole, le Forum Urbain et Cap Sciences. Fort de l’appui d’une quarantaine de chercheurs et de doctorants issus de diffé-rentes disciplines (science écono-mique, géographie, aménagement, histoire, sciences politiques, socio-logie…), le Forum Urbain est char-gé de produire, diffuser et débattre de connaissances relatives aux problématiques urbaines et de la collectivité. De son côté, la Métro-pole a pour mission de repenser la mobilité, l’énergie, le commerce ou le social dans la ville, en recourant largement aux nouvelles technolo-gies. À leurs côtés, Cap Sciences joue un rôle inédit et original en

mettant son expertise au service du projet (mise en scène et design des savoirs, médiation et créativité collaborative, relation personnali-sée, in situ et à distance). Situé au carrefour des mondes culturel, so-cial, économique, de l’éducation et de la recherche, le Centre dispose de tous les outils pour connecter la société civile à ce programme de recherche, par le biais notamment du 127°, son nouvel espace dédié à la créativité et au prototypage.De septembre à décembre 2015, trois projets ont ainsi vu le jour au Living Lab de Cap Sciences. Cette première étape conduit Cap Sciences à proposer à ses parte-naires de changer d’échelle. Pour ce faire, il suggère une montée en puissance de la dynamique Living Lab, combinée à la mise en œuvre d’événements de territoires (type hackatons) réunissant habitants et designers pour remixer et réinventer des quartiers et des usages de la ville. En parallèle, le Centre envisage une exposition qui présente un observatoire en temps réel mettant en scène les grandes données de la ville, tout en éclairant les habitants sur les enjeux des villes et la dynamique smart city. Une manière détournée d’engager les citoyens à participer à fabriquer la ville…

En 2015, le prototype de Laboratoire des usages métropolitains a permis de faire émerger :

• de nouvelles méthodologies de recherche associant le grand public et intégrant des approches informelles ;

• des données sur les perceptions, expériences et propositions des ci-toyens concernant la Métropole bordelaise ;

• des activités de médiation où se mélangent culture scientifi que, partici-pation citoyenne à la recherche et éditorialisation numérique ou prototy-page.

• une vingtaine de chercheurs du Forum Urbain ayant suivi ou participé au programme du Laboratoire des usages

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bilan fi nancierDu point de vue fi nancier, l’année 2015 se caractérise par une légère baisse de nos ressources propres (retour au niveau de 2013, à 31% des recettes) et, corrélativement, par l’augmentation de la part subventionnée de nos activités. On citera notamment la poursuite du programme Inmédiats et l’implica-tion dans de nouveaux projets tels que la réalisation d’une exposition sensibilisation à la Cop 21 pour le Conseil Régional ou participa-tion au programme de plateforme numérique régionale (ESTIM).

L’exposition Odyssée présentée au Hangar 20 en 2015 a été co-pro-duite avec la Cité de l’Espace. En dépit de bons chiffres de fré-quentation, elle n’a pas réalisé un succès public aussi important que T. Rex en 2014.

Les charges d’exploitation (hors amortissements) ont été bien maintenues, et de fait le résultat net après impôt ressort à 175 k€. La situation de trésorerie a de ce fait été confortable au cours de l’année 2015 : Cap Sciences n’a pas été contraint de recourir à des lignes de fi nancement externes comme cela avait pu être le cas par le passé.

359 1 316 1 298 1 207

1 889

1 794 1 815 1 733

480

516 622 852

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

2012 2013 2014 2015

kE Evolution des ressources en k

Ressources Propres Subventions d'équipement (y.c. Inmédiats)Subventions de fonctionnement Subventions spécifiques projet

444

567

339 343

3

0,2

138

73

95

92

86

69

296

335

338

251

38

42

33

58

3

9

8

5

0,3

1,0

2

2

128

129

195

148

145

49

44

42

27

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

1 600

1 800

2 000

2012 2013 2014 2015

kE Analyse des ressources propres par type d'action en k

Expositions et Animations Ingénierie BoutiqueLocation des espaces Diffusion des ressources itinérantes Cap ArchéoCôté sciences Air&Espace Côté sciences Gestion du consortium InmédiatsRevenus de co-production Actions d'animation du territoire

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46%

13%

18%

1%

1%2%

2% 16%

1%

Analyse des subventions par financeur en %

Région 46%

FEDER et Europe 13%

Bordeaux Métropole 18%

Ville de Bordeaux 1%

Conseil Départemental de la Gironde 1%

Etat 2%

Autres collectivités territoriales 2%

ANRU 16%

79

81 86 84 1 947

1 996 2 282 2 373

1 047 540

998 1 319

-

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

7 000

2012 2013 2014 2015

kE Evolution des charges d'exploitation en k

Achats et charges externes Impôts et Taxes Personnel Amortissements et provisions

21%

6%

1%2%2%

2%1%

1%1%

19%

37%

7%

Répartition des charges d'exploitation hors amortissement et provision par action

Expositions et Animations 21% Ingéniérie

Boutique 1% Location des espaces 2%

Diffusion des ressources itinérantes 2% Cap Archéo

Côté sciences Air&Espace 1% Côté sciences 1%

Veille, information, édition 1% Inmédiats 19%

Fonctionnement 37% Actions d'animation du territoire 7%

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Cap Sciences, c’est eux

Direction Générale : Bernard AlauxDirection Générale Adjointe : M. Pouget, N. de Laitre

Direction Programmation & Politiques Territoriales : M. Pouget

Manager Programme : M. Pouget

Chargée de prog métropolitaine : A. SonnoisChargée de Cap’Archéo : N. ChevalierChargée de prog territoriale Aquitaine : F. FourniéChargée des partenariats européens : N. Caplet

Direction Marketing Communication : N. de Laitre

Manager Développement des publics : K. Fritsch

Chargée de communication et relations médias : E. Gouet-BilletChargée de l’observatoire et développement des publics : K. FritschChargées des partenariats : F. Fournié, M. PougetChargée de la commercialisation des espaces : M. Saint-EspèsChargée de la boutique : Y. Naumann

Manager Produits et services : N. de Laitre

Coordinateur général Inmediats : T. AmourousChargée de la commercialisation produits de média-tion : V. BaldacchinoChargé de la promotion prestation de service : N. de LaitreChargée des relations entreprises et fundraising : K. Fritsch

Direction Gestion & Exploitation : C. Gilardini

Manager Administration, Finances & RH : K. Videau

Chargée de coordination pôle comptable, gestion et finances : C. JougletChargée de gestion administrative & comptable : I. Chevalier-RoudgéChargée de gestion sociale : E. Cazenave

Manager Accueil : K. Fritsch

Chargées d’accueil : S. Chloe, R. Elgueta-André, Z. MouhaliChargée d’accueil et de la boutique : Y. Naumann

Direction Ingénierie & Conseil : N. de Laitre

Expert médiation numérique : S. CursanDirecteur Artistique : F. BarreauRédacteur en Chef : A. MarsatChargé de projets : J. BreteauExpert Design de service : N. LemaireExperts Conseil / AMAO : Infap: B. Favre, J.-A. PigeariasExpert médiation : N. BarretChargé systèmes & réseaux : S. EtheveManager gamification : V. JouanneauChargé d’audiovisuel : A. Pithon

Direction Production & Ressources : S. Courtat

Manager production numérique : S. Courtat

Chargé systèmes & réseaux : S. EtheveChargé de projets : J. Breteau

Manager DAO Fabrication : S. Courtat

Chargée de PAO et fond multimédia : I. JulienChargé d’audiovisuel : A. PithonChargé des expositions itinérantes : J. Beneteau

Manager technique : H. Cazade

Chargé de régie H20 et évènements : G. GervaisAgent technique informatique : R. Blanchet

Directeur artistique : F. Barreau

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Direction Conception & Médiation : C. Domenc

Manager médiation : C. Domenc

Chargé de médiation expos itinérantes : J. BeneteauChargés de conception : A. Lebail, A. Nadaud, E. Broussier, M. Simula, M. PineauChargées d’évènements : B. de la Rochebrochard, F. FourniéChargée de ressources culturelles et scientifiques : A. Le BailExpert médiation : N. BarretExpert médiation numérique : S. CursanVidéaste : C. UrbanFab Manager : C. PasquetEnseignants détachés : C. Barthelemy, N. Mazeron, L. Jaffard, S. Soulard

Manager Cap’Archéo : N. Chevalier

Chargés de médiation : M. Pineau, M. Simula, M. Baraze

Manager animation : A. Le Bail

Animateurs

Manager Côté sciences : A. Sonnois

Chargés de médiation : E. Broussier, A. Nadaud

Manager transmédia & gamification : V. Jouanneau

Rédacteur en chef : A. MarsatPigistesChargé du web et community manager : C. MorféaChargées de community management : E. Gouet-Billet, N. CapletChargée d’éditions : B. de la Rochebrochard

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COLLEGE DES MEMBRES DE DROIT - PARTENAIRES INSTITUTIONNELS

RECTORAT : O. DUGRIP / DRRT : D. REBIERE / DRAC : A. LITTARDI / DDCS : P. BAHEGNE / DRT : M. MALLET / Région ALPC : A. ROUSSET / Conseil départemental 33 : J.L. GLEYZE / Conseil départemental 24 : G. PEIRO / Conseil départemental 40 : H. EMMANUELLI / Conseil dépar-temental 47 : P.CAMANI / Conseil départemental 64 : J.J. LASSERRE / BORDEAUX METROPOLE : A. JUPPE / Ville de Bordeaux : A. JUPPE

COLLEGE DES PARTENAIRES SCIENTIFIQUESUniversité de Bordeaux : M. TUNON DE LARA / Université Bordeaux Mon-taigne : H. VELASCO GRACIET / Université de Pau et des Pays de l’Adour : M. AMARA/ INRA : H. DE ROCHAMBEAU / CNRS : G. BUJAN / CEA : JP. GIANNINI / INSERM : P. LECONTE / IRSTEA : F. SAUDUBRAY / INRAP : D. ZUROWSKI / INRIA : M. THONNAT

COLLEGE DES PARTENAIRES INDIVIDUELSLes Amis de Cap Sciences : G. BATIFOIX

E. SARRAZIN (ENGIE) / B. CLIN / C. MASSON (Grand port de Bordeaux) / R. GHILARDI (BGI) / D. CHARBONNEL / J.P CALES (Cap Ingelec) / E. DUTIL (Université de Bordeaux) / V. BEGHAIN (Université Bordeaux Mon-taigne) / A. SAOUTER (Lacq Odyssée) / F. SALIN / F. CANSELL / J. ALCORTA

conseil d’administration

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ÉTATAgence de l’Eau Adour Garonne / Ministère de l’Éducation Nationale / Secrétariat d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche / Ministère de la Jeunesse, des Sports et Loisirs / Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l’Egalité des chances (ACSE) / Direction Régionale des Affaires Culturelles / Direction Régionale du Tourisme / Délégation Régionale au Droit des Femmes et à l’Egalité / Office National de l’Eau et des Milieux Aqua-tiques / Banque de France

COLLECTIVITES LOCALESConseil régional d’Aquitaine, Poitou Charentes, Limousin / Bordeaux Mé-tropole / Conseil départemental de la Gironde / Conseil départemental des Landes / Conseil départemental du Lot-et-Garonne / Conseil départemental de la Dordogne / Ville de Bordeaux / Ville de Bruges / Ville de Cenon / Ville de Floirac / Ville de Bassens / Ville de Lormont / Ville de Mérignac / Ville de Pessac

ENTREPRISESCap Ingelec / Crédit Mutuel du Sud-Ouest / Daniel Mestraud / Engie / Grand Port de Bordeaux / Herakles Safran / Immersion SAS / Logevie (bailleur social) / Lyonnaise des Eaux / Saft / Sodexo / Solvay / Sud-Ouest / Thalès / UIMM / Uniformation / Playmobil / Pixel Blanc / Sculpteo

UNIVERSITE /RECHERCHEUniversité de Bordeaux / ARCHEOVISION / CEA / CNRS / INRA / INRAP / INRIA / INSERM IRSTEA / Le Lyre / Université Bordeaux Montaigne / Uni-versité de Bourgogne / Université de Pau Pays de l’Adour

ÉDUCATION NATIONALERectorat de l’académie de Bordeaux / Délégation académique à l’Action culturelle / Canopé Collège Sainte Marie-Grand Lebrun / Internat d’excel-lence de Latresne / Collège Jacques-Ellul / Collège Cassignol / Inspection académique de la Gironde / CROUS… et plus de 150 établissements qui ont participé à nos activités ou vu nos expositions en 2015

partenaires 2015

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