UNE BIOGRAPHIE DE L’ÉQUATION -...

42DU 15 OCTOBREAU21 OCTOBRE 2005

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Un grand documentaire-fiction pour fêter le centenaire

de la découverte d’Einstein“Thema”, dimanche

16 octobre à 20.40

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UNE BIOGRAPHIE DE L’ÉQUATION

magazine

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UNE BIOGRAPHIE DE L’ÉQUATION

DIMANCHE 16/10THEMA Einstein ou la passionde la science En 1905, Einstein révolutionne la physique contemporaine avec sa théorie de la relativité…(suite page 10)

LUNDI 17/10 CINÉMA Chat noir, chat blanc Matko le gitan doit de l’argent à un dangereux truand… (suite page 15)

LES PRIME TIMESAMEDI 15/10L’AVENTURE HUMAINE Michel-Ange,une vie de génieSeptembre 1504. Un colosse de marbre de plusieurs tonnes est transporté pendant la nuit…(suite page 6)

Pauline et Paulettede Lieven Debrauwer Samedi 15 octobre à 1.40

Nous nous sommes tant aimésd’Ettore Scola Dimanche 16 octobre à 0.35

Le faucon islandaisde Fridrik Thor Fridriksson Lundi 17 octobre à 15.15

Chat noir,chat blancd’Emir KusturicaLundi 17 octobre à 20.40 et jeudi 20 octobre à 0.20

Au cœur du mensongede Claude Chabrol Lundi 17 octobre à 0.25

Les bas-fondsde Hardi SturmMercredi 19 octobre à 22.40

Pourquoi pas !de Coline SerreauJeudi 20 octobre à 20.40

Éclair de lunede Norman Jewison Vendredi 21 octobre à 0.50

LES FILMS LES GRANDS RENDEZ-VOUS

15 OCTORE | 21 OCTOBRE 2005

MICHEL-ANGE, UNE VIE DE GÉNIEPortrait et itinéraire du génie de la Renaissance,un homme tourmenté et épris de l’idéal de beautéantique. Un film avec reconstitution, centré sur lacréation de deux de ses plus célèbres chefs-d’œuvre,le David et les fresques de la chapelle Sixtine.“L’aventure humaine”,samedi 15 octobre à 20.40

3arte magazine n°40 du 25|09|04 au 1|10|04

MARDI 18/10THEMA Si loin, si proche –L’Europe et ses bureaucrates D’un côté des directives controverséeset un processus de décision opaque,de l’autre des programmes d’aides…(suite page 19)

MERCREDI 19/10 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE Les derniers jours du sénateur McCarthyLa carrière politique de celui qui allaitdonner son nom au maccarthysmen’a duré que quatre ans… (suite page 23)

JEUDI 20/10CINÉMAPourquoi pas !Deux hommes et une femme viventl’utopie de l’amour libéré.Une comédie fine et plutôtsubversive signée Coline Serreau…(suite page 28)

VENDREDI 21/10 FICTIONMort d’un collègue Qui se cache derrière la mort d’un commissaire ? Sperling, flicallemand tout en rondeur et enfinesse, a décidé de prendre en mainl’enquête… (suite page 31)

EINSTEIN OU LA PASSION DE LA SCIENCE

Il y a cent ans, Einstein rédigeait uneéquation devenue aussi célèbre que lui.

En ouverture de cette soirée, ARTE proposeun grand documentaire-fiction : entre

histoire scientifique et passions humaines,E=mc 2, une biographie de l’équation

raconte l’une des plus belles aventuresintellectuelles qui soient.

“Thema”, dimanche 16 octobre à 20.40

LE DESSOUS DES CARTES Le magazine géopolitique de Jean-Christophe Victor fête ses 15 ans sur ARTE. Le succès de l’émission auprès destéléspectateurs témoigne de ses qualités pédagogiques et de son pouvoir de faire rêver.Beauté des cartes, clarté ducommentaire, vous en reprendrezbien une tranche ? Avec un numérospécial sur la prospective.Le mercredi 19 octobre à 22.25

SI LOIN, SI PROCHE –L’EUROPE

ET SES BUREAUCRATES L’Union européenne améliore-t-elle

la vie de ses citoyens ? Dans cette quatrième “Thema”

du cycle “Européens malgré tout !”,ARTE enrichit le débat.

“Thema”, mardi 18 octobre à 20.40

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8.00 MAESTROAbbado et Quasthoff interprètent Schubert(Multidiffusion du 9 octobre)

8.45Le dessous des cartes(Multidiffusion du 12 octobre)

8.55Les carnets d’Histoire parallèle

9.25 SCIENCEDrogues et cerveau (2)(Multidiffusion du 11 octobre)

10.10Toutes les télés du mondeLa télévision des Portugais

10.40Nature

11.25360° le reportage GÉO(Multidiffusion du 8 octobre)

12.20 L’AVENTURE HUMAINEÀ la recherche de l’Eldorado(Multidiffusion du 8 octobre)

13.15Les grands duels du sport

14.00Biographie

14.45L’art et la manière

15.15 FICTIONFrappes interdites(Multidiffusion du 14 octobre)

16.45Dis-moi ce que tu possèdes…

17.20Capté !

17.50Tracks(Multidiffusion du 13 octobre)

18.45Le dessous des cartes(Multidiffusion du 12 octobre)

19.00Forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15 ART ET CULTUREDesign (3)

20.40 L’AVENTURE HUMAINEMichel-Ange, une vie de génie

21.35360° le reportage GÉO

22.35 MUSICALeonard Bernstein

0.00Metropolis

0.55 LA LUCARNEMacbeth, une histoire d’amouret de mort

1.40Pauline et Paulette(Multidiffusion du 12 octobre)

arte magazine n° 42 du 15|10|05 au 21|10|054

8.55Les carnetsd’HistoireparallèleUne émission de Louisette NeilRéalisation : Didier Deleskiewicz (France, 1999/2004, 25mn)Production : ARTE France, ARTE FranceDéveloppementARTE FRANCE(Rediffusion du 16 avril)

Les moments forts de l’émissionHistoire parallèle. Cette semaine :Marc Ferro et Rudolf von Thaddens’entretiennent avec GerhardSchröder.Octobre 1998. Neuf ans après lachute du mur de Berlin, une nou-velle génération accède au pouvoiren Allemagne. Après seize annéesde règne sans partage de la CDU,le parti des démocrates-chrétiens,c’est un socialiste du SPD quis’installe à Bonn. En mars 1999,Marc Ferro et son confrère Rudolfvon Thadden s’entretenaient avecGerhard Schröder, alors tout nou-veau chancelier.

10.10Toutes les télésdu mondeLa télévision des PortugaisRéalisation : Véronique Berthoneau(France, 2005, 26mn)Coproduction : ARTE France, Point du JourARTE FRANCE

Briser les tabous pour gagner del’audimat, tel semble être le nou-veau mot d’ordre de la télé por-tugaise. Nées au début des années90, les chaînes privées TVI et SICse livrent une guerre sans merci àcoups de strass, de paillettes et detélé-réalité. La dernière mode meten scène l’homosexualité. Côtéimpertinence, la RTP publique ales marionnettes politiques deContra-Informaçaõ.Multidiffusion le 20 octobre à 12.00

10.40NatureLe magazine de l’environnement(Allemagne, 2003, 41mn)ZDF(Rediffusion du 5 mai 2003)

Au sommaire : les défis environ-nementaux de l’élargissementeuropéen en matière d’agriculture,de tourisme, d’énergie ou de préservation de la vie sauvage.

13.15Les grands duelsdu sportVoile : Peter Blake /Grant DaltonCollection de Serge LagetRéalisation : Keating, Larry (France, 2004, 41mn)Coproduction : ARTE France,Ethan ProductionsARTE FRANCE

La Whitbread 1989/1990, unecourse autour du monde à la voileet en équipage, a vu s’affronterdeux navigateurs néo-zélandaishors pair : Grant Dalton et PeterBlake, aujourd’hui disparu.Multidiffusion le 18 octobre à 17.00

14.00BiographieBarbara HirschbichlerDocumentaire de Julia Seidl (Allemagne, 2005, 43mn)BR(Rediffusion du 27 août)

Avec plusieurs ascensions de 8 000 mètres à son actif, BarbaraHirschbichler est l’une desmeilleures alpinistes du monde.Aujourd’hui mariée, elle partagesa vie entre l’Allemagne, où elle est professeure au lycée deBerchtesgaden, et le Pakistan,pays d’origine de son mari Rasool,un sherpa.

TNT, câble et satellite

samedi15/10 8.00 - 19.00

14.45L’art et la manièreAgatha Ruiz de la PradaRéalisation : Judith Du Pasquier(France, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE France,Image & CompagnieARTE FRANCE(Rediffusion du 26 février)

Agatha Ruiz de la Prada, styliste ettouche-à-tout, créatrice de lunet-tes, de mobilier, de bijoux, detapis, de parfums pour enfants…Avec L’art et la manière, découv-rez l’art en train de se faire.L’art et la manière est projeté

chaque mardi dans les FNAC.

Renseignements et horaires

à l’accueil des magasins.

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Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

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5arte magazine n° 42 du 15|10|05 au 21|10|05

16.45Dis-moi ce que tu possèdes…Le MaliDocumentaire de Gerlinde Böhm(Allemagne, 2002, 26mn)ZDF(Rediffusion du 11 décembre 2002)

Le Mali est l’un des pays les pluspauvres au monde. Yacuba nousouvre les portes de sa maison etnous présente ses deux femmeset ses douze enfants.Multidiffusion le 16 octobre à 12.35

17.20Capté !(Allemagne, 2005, 26mn)NDR

Capté !, le magazine des jeunes,est désormais programmé enpremière diffusion le samediaprès-midi.Au sommaire : des jeunes jour-nalistes allemands partagent leursexpériences à Hambourg ; lephotographe Tony Barros aide dejeunes apprenties mannequinsissues des favelas de Rio à fairecarrière ; Evelyn Tewes lutte pourla protection des faucons àMajorque ; des chasseurs d’oura-gan nous donnent leurs impres-sions au cœur de la tempête. Multidiffusion le 19 octobre à 14.45

19.00Forum des EuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiffer,Astrid Emerit-Le FicherRéalisation : Guy Saguez (France, 2004, 43mn)Coproduction : ARTE France, Compagniedes Phares et BalisesARTE FRANCE

Les agriculteurs,boulets de l’Europe ?

Anne-Sophie Mercier et MatthiasBeermann reçoivent le pré-sident de la FNSEA, Jean MichelLemetayer.En juin dernier, Tony Blair jetaitun pavé dans la mare en décla-rant que les budgets de la poli-tique agricole commune (PAC)devaient être réorientés vers dessecteurs plus porteurs, comme la recherche et la formation.Longtemps considérée comme lapolitique la plus aboutie de lacoopération communautaire, laPAC est-elle devenue une machineobsolète et dispendieuse quiempêche l’émergence d’autrespolitiques européennes ? Enquête,avec des reportages sur les aidesagricoles en Grande-Bretagne, auPortugal et en France.Multidiffusion le 10 octobre à 17.00

samedi15/1019.00 - 20.40

20.15 | ART ET CULTURE

Design (3)Le sofa Bubble Club Documentaire d’Anna-Celia Kendall (France, 2005, 26mn)Coproduction : ARTE France, Lapsus, Centre Georges-Pompidou ARTE FRANCEINÉDIT

ARTE diffuse huit films, dont quatre inédits, de la collection “Design”,qui raconte l’histoire du XXe siècle à travers des objets industriels.Aujourd’hui : le premier meuble d’intérieur à mettre dehors, le sofaBubble Club de Philippe Starck.

“Hop, hop, hop...”, en trois coupsde crayon, Philippe Starckexplique le concept de son sofaBubble Club, né en l’an 2000.L’idée, c’est de partir d’un grandclassique des années 20 pour enfaire un canapé simple, moderne,innovant. À l’aide d’images d’ar-chives, le film retrace l’histoire ducanapé, devenu l’apanage desintérieurs bourgeois, puis montreavec humour comment le desi-gner parvint à le démocratiser. Ilconçut un sofa qui puisse plaire àtout le monde, en partant de l’ar-chétype “qui existe déjà à l’inté-rieur de la tête” ; le rendit abor-dable en remplaçant le cuir parune enveloppe creuse monobloc,en plastique rotomoulé ; le vou-lut enfin aussi solide que possi-

ble, en meuble de jardin comme desalon. Formes, matières, couleurs,technique, le film utilise toutes lesressources de la mise en scène etdu graphisme pour explorerchaque facette d’un design moinsévident qu’il n’y parait.Multidiffusion le 16 octobre à 9.00

Sous-titrage pour sourds et malentendants

“DESIGN” le samedi à 20.15

du 1er octobre au 19 novembre

> Le Bic Cristal, le 1er octobre (inédit)

> Le fauteuil Wassily, le 8 octobre

> Le sofa Bubble Club, le 15 octobre (inédit)

> Les lampes Akari, le 22 octobre

> L’aspirateur Hoover, le 29 octobre (inédit)

> Le téléphone en bakélite, le 5 novembre

> L’iMac, le 12 novembre (inédit)

> La Valentine, le 19 novembre

Dis-moi ce que tu possèdes...

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21.35360°le reportage GÉOManille, la vie le longdu trainRéalisation : Svea Andersson(Allemagne, 2004, 52mn)Coproduction : ARTE, MedienKontorARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 4 septembre 2004)

Présenté par Sandrine Mörch

Dans les faubourgs de Manille,soixante-dix mille personnes sesont installées le long de la voie ferrée et vivent au rythme des passages du Manila Express.Mais la rénovation de la ligne vabientôt les déloger.Depuis quinze ans, Editha Jaykovend du poisson sur la voie duPhilippine National Railroad.Lorsqu’un train arrive, elle rem-balle précipitamment sa mar-chandise. Le scénario se répète aufil de la journée, à chaque passagede train. Quelques centimètresseulement séparent les wagonsdes habitations, des étals de légu-mes, des laveries et de la chaisedu coiffeur ! César Capena, quitraverse tous les jours cet espaceanarchique aux commandes de salocomotive, n’a qu’une crainte,celle d’écraser quelqu’un. Leshabitants de la voie ferrée occu-pent des terrains qui appartien-nent à l’État. Mais la loi interditqu’on les en chasse : ils sont pro-tégés par le droit coutumier. Or, la ligne de chemin de fer, aujour-d’hui en piteux état, doit prochainement être rénovée.Certains habitants ont déjà étérelogés…Multidiffusion le 16 octobre à 14.55

En partenariat avec


samedi15/10 20.40 - 22.35

Documentaire de Wolfgang Ebert et Martin Papirowski(Allemagne, 2005, 52mn)Coproduction : ARTE, ZDF, AVRO, SBS-TV, RTIZDF

Septembre 1504. Un colosse de marbre de plusieurstonnes est transporté pendant la nuit à traversFlorence jusqu’à la place de la Seigneurie. C’est leDavid, idéal de beauté et symbole de liberté créé parun artiste de génie de 29 ans, Michel-AngeBuonarroti. Pendant plus de deux ans, celui que l’onsurnomme “le divin” a sculpté sans répit ce qui restera l’un des chefs-d’œuvre de la Renaissance.Tourmenté, obsédé par la gloire et la reconnaissance,il est craint mais reçoit de nombreuses commandes.Le pape Jules II lui confie la construction d’unimmense tombeau, projet qu’il lui demandera d’abandonner en 1505 au profit d’une autre com-mande : les fresques de la chapelle Sixtine. Pendantsept ans, en compagnie d’ouvriers, dans un dénue-ment total dû à son avarice, Michel-Ange relève ledéfi bien qu’il se veuille exclusivement sculpteur.Résultat : une représentation époustouflante de laGenèse aux couleurs d’une vivacité étonnante et dontles corps musculeux et sensuels sont très audacieux

pour l’époque. Une audace estimée hérétique vingtans plus tard, lorsqu’il peint le Jugement dernier surle mur de l’autel. Malgré tout, les papes successifsfont toujours appel à lui : il réalise finalement le tom-beau de Jules II avec la fameuse statue de Moïse etle dôme de la basilique Saint-Pierre.

Le mystère de la créationPour pénétrer au cœur du mystère de la création deMichel-Ange, ce documentaire prend la voie de la fic-tion. Des séquences où l’on découvre l’artiste au tra-vail, ses techniques, ses tourments qui parfois virentà la rage, notamment quand il détruit à coups demarteau des pans entiers des fresques de la chapelleSixtine, qu’il juge insatisfaisants. En contrepoint, despropos d’universitaires, des citations de Michel-Angeet de son biographe Giorgio Vassari, des analyses deses œuvres et de sa personnalité contradictoire, desmises en perspective historiques viennent éclairer leparcours de ce génie, à tout jamais sacralisé auPanthéon des plus grands créateurs de l’histoire. Pournotre émerveillement.Multidiffusion le 16 octobre à 14.00

20.40 |L’AVENTURE HUMAINE

Michel-Ange, une viede géniePortrait et itinéraire du génie de la Renaissance, un hommetourmenté et épris de l’idéal de beauté antique. Un film avecreconstitution, centré sur la création de deux de ses plus célèbreschefs-d’œuvre, le David et les fresques de la chapelle Sixtine.

“Le génie est synonyme de patience éternelle.” (Michel-Ange)

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En 1984, plus de vingt ans aprèsle succès du film réalisé parRobert Wise et Jérôme Robbins,le compositeur et chef d’orches-tre Leonard Bernstein enregistraitpour Deutsche Grammophon la“version lyrique” de la comédiemusicale la plus célèbre deBroadway, West side story, dont ilavait composé la partition sur desparoles de Stephen Sondheim etArthur Laurent. Ce making of, quirestitue les quatre jours qu’a duréla session d’enregistrement dudisque avec le chœur et l’orches-tre Leonard-Bernstein, nous per-met de retrouver sous sa direction une magistrale distribution. Lasoprano néo-zélandaise Kiri TeKanawa avait le rôle de Maria, leténor catalan José Carreras celui deTony et la mezzo-soprano gréco-américaine Tatiana Troyanos celuid’Anita. Sans oublier la participa-tion exceptionnelle de la canta-trice américaine Marilyn Horne,

invitée à chanter “Somewhere”.Des toutes premières répétitionsà l’enregistrement final, ce filmconstitue un témoignage uniqueet savoureux sur l’enregistrementd’un chef-d’œuvre.

Hommage à Leonard Bernstein

à l’occasion du 15e anniversaire

de sa disparition, également dans

“Maestro” le dimanche 16 octobre

à 19.00 : Joshua Bell joue Bernsteinà Central Park.

Ce making-of de West side story est édité en DVD par Deutsche

Grammophon, qui publie également

cinq coffrets Bernstein.

Parution le 10 octobre.

0.00MetropolisMagazine culturel européen(France, 2005, 52mn)ARTE FRANCE

La rentrée littéraire

Rencontre avec certains desauteurs des trente livres sélection-nés par les librairies de Virgin et du Furet du Nord parmi lesquelque 650 parus à la rentrée :Sylvie Germain (Magnus, Albin Michel), Yasmina Khadra(L’attentat, Julliard), PhilippeClaudel (La petite fille de Monsieur Linh, Stock), Jean-PierreMilovanoff (Le pays des vivants,Grasset), Douglas Cowie (OwenNoone & Marauder, Bourgois), AkliTadjer (Alphonse, J.-C. Lattès)…

Sylvie GermainConversation avec l’auteure deMagnus et, en filigrane, portraitde son héros Franz-Georg, à la“mémoire aussi vide qu’au jour desa naissance”.

Boltanski à MoscouZoom sur le film Boltanski àMoscou de Pavel Lounguine. Lecinéaste a suivi, de la création jus-qu’au vernissage, une expositionde l’artiste dans le cadre de la pre-mière Biennale d’art contempo-rain de la capitale russe.

Gérard RondeauÀ l’occasion de l’exposition “Horscadre” aux Galeries nationales duGrand-Palais, rencontre avec lephotographe Gérard Rondeau, quia constitué des archives uniques surle monde de l’art, et le commis-saire de l’exposition ChristianCaujolle.

Multidiffusion le 16 octobre à 18.05

0.55 | LA LUCARNE

Macbeth, unehistoire d’amouret de mortDocumentaire de Peter Buchholz,Tom Krausz et Elke Heidenreich(Allemagne, 2005, 44mn)WDR

Quelle est la modernité duMacbeth de Shakespeare ? Ens’appuyant sur un livre d’ElkeHeidenreich, ce documentairereplace les scènes dans leurcontexte original, en Écosse, etrévèle un fil conducteur entreprésent et passé.Macbeth est une histoire de meur-tre et de sang, de pouvoir, de déca-dence et de destin, une histoire d’amour crépusculaire. Il y a unmillénaire, ce drame s’est vérita-blement joué dans les châteauxécossais. Puis les siècles ont passéet Shakespeare s’est réapproprié latrame historique pour en faire unetragédie toujours moderne sur le vertige du mal. En 2002,l’Allemande Elke Heidenreichs’inspire à son tour du grand dramaturge et publie un Macbethqui intègre des commentaires personnels sur le bien et le mal,rapportés au contexte contempo-rain des attentats-suicides ou de lapolitique américaine. Le texte estillustré de photographies de TomKrautz. Après le succès du livre, lefilm tourné en Écosse, sur les lieuxoù se noua la tragédie originelle,met en mouvement les clichés duphotographe.


samedi15/1022.35 - 3.00

22.35 | MUSICA

Leonard BernsteinThe making of West side storyDocumentaire de Christopher Swann (États-Unis, 1984, 1h30mn)Production : Deutsche GrammophonARTE FRANCE

À l’occasion du 15e anniversaire de sa dispariton,ARTE rend hommage à Leonard Bernstein, avec ce making of de l’enregistrement de la comédiemusicale la plus célèbre de Broadway, qu’il adirigé pour la Deutsche Grammophon en 1984,plus de vingt ans après le succès du film.

DouglasCowie.

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8.00La souris souriante

8.30Lucky Luke

9.00ART ET CULTUREDesign (3)(Multidiffusion du 15 octobre)

9.30Le spectacle du dimanche

11.20Les têtes d’affiche

12.35Dis-moi ce que tu possèdes…(Multidiffusion du 15 octobre)

13.05Toute l’histoire

14.00 L’AVENTURE HUMAINEMichel-Ange,une vie de génie(Multidiffusion du 15 octobre)

14.55360° le reportage GÉO(Multidiffusion du 15 octobre)

15.50 FICTIONCalligraphies meurtrières(Multidiffusion du 11 octobre)

17.35Cuisines des terroirs

18.05Metropolis(Multidiffusion du 15 octobre)

19.00MAESTROJoshua Bell joue Bernstein à Central Park

19.45ARTE Info

20.00Karambolage

20.10Météo

20.15 DANSELoft

20.40>0.45THEMAEinstein ou la passion de la science

20.40E=mc2, une biographie de l’équation

22.15Einstein, un mythe,un homme

23.40Ceci n’est pas Einstein

0.35Nous nous sommes tant aimés(Multidiffusion du 13 octobre)


8.00La sourissourianteÉmission pour les enfants(Allemagne, 2005, 26mn, version originaleallemande sous-titrée en français)Coproduction : WDR, DeutscheWelle/Transtel, Bavaria Media TelevisionARTE G.E.I.E.

La souris souriante mêle dessinsanimés tendres et documentai-res ludiques. Un classique de latélévision allemande, diffusédans la langue de Goethe pourinciter les enfants à apprendreen s’amusant.Réjouissances du jour : la deuxiè-me partie d’un documentaireinstructif sur la construction del’Airbus ; l’histoire de Janosch, unâne amoureux d’une chouette ; lavie des chouettes effraies obser-vée à partir du clocher d’une église ; les aventures d’une petitetaupe qui part en week-end avecsa voiture.

8.30Lucky LukeSérie animéeRéalisée par Philippe Landrot,d’après Morris(France, 1990, 26mn, version allemandesous-titrée en français)Production : Dargaud FilmsARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 19 décembre 1995)

Le cow-boy solitaire revient tousles dimanches matin sur ARTE,en version allemande pour plon-ger les petits dans un bain lin-guistique.

2. Le jugeLuke est chargé de convoyer untroupeau. Un soir, il campe prèsde la ville de Langtry où sévit unvieux brigand, Roy Bean, quitaxe les gens de passage et leshabitants au moyen d’un tribunalillégal, en tenant le rôle du juge.

TNT, câble et satellite

dimanche16/10 8.00 - 19.00


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9.30

Le spectacle du dimancheLe bourgeois gentilhomme (2)Comédie-ballet de Molière et LullyDirection artistique : Vincent DumestreRéalisation : Martin Fraudreau (France, 2004, 1h50mn)Coproduction : ARTE France, Amiral LDA, Alpha ProductionsARTE FRANCE

Pour la première fois depuis plusde deux siècles, ce chef-d’œuvreest montré dans sa version origi-nale et intégrale, afin de restituer l’atmosphère de fête débridéequi présidait aux spectacles de lacour. Pour leur ultime collabora-

tion, Molière et Lully avaient faitde la musique et de la danse leséléments clés de l’intrigue.

La première partie est diffusée

le 9 octobre à 9.25.

11.20Les têtes d’afficheDali, la persistance de la mémoireDocumentaire d’Anna Martinez (France/Espagne, 2004, 1h13mn)ARTE G.E.I.E. / TVE(Rediffusion du 7 mai 2004)

Pour tenter de cerner l’hommederrière les innombrablesmasques de l’artiste, AnnaMartinez donne la parole àquelques-uns des fidèles compa-

gnons de route de Salvador Dali,revisite les lieux où il aimaitséjourner et fait le tour des plusfameuses collections Dali.

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13.05Toute l’histoireGalilée, le messagerdes étoilesDocumentaire de Jean-Claude Lubtchansky(France, 1999, 52mn)Coproduction : ARTE France, GallimardJeunesse, Trans Europe FilmARTE FRANCE(Rediffusion du 17 avril 2004)

Portrait de l’un des pères de laphysique moderne, qui a remisen cause toute la vision du cielen Occident.

17.35Cuisines des terroirsLa Forêt-Noire(Allemagne, 2004, 26mn)ZDF(Rediffusion du 2 janvier)

La Forêt-Noire est réputée pour sa charcuterie, notamment sonjambon fumé. Visite d’une fermebio traditionnelle.Multidiffusion le 19 octobre à 17.15

En partenariat avec

19.00 | MAESTRO

Joshua Bell joueBernstein à Central ParkAvec l’Orchestre philharmonique de New Yorket Kirsten Chenoweth (chant)Direction musicale : William EddinsRéalisation : Pat Jaffe (États-Unis, 2001, 39mn)Production : Rhombus Int, Sony Classical ARTE FRANCE(Rediffusion du 18 novembre 2001)

Un violon à Central Park ! JoshuaBell, l’un des jeunes violonistesles plus talentueux de sa géné-ration, rend hommage à LeonardBernstein avec des transcriptionspour violon de quelques-unes deses mélodies légendaires.Accompagné par l’Orchestrephilharmonique de New York, lejeune virtuose américain JoshuaBell a donné un concert excep-tionnel à Central Park en juillet2001 devant 100 000 personnesmédusées. Entièrement consacréà Leonard Bernstein, ce concertproposait plusieurs transcrip-tions pour violon et orchestre deses œuvres comme Candide, Onthe town et, notamment, Westside story, avec un nouvel arran-gement des airs les plus connusde la célébrissime comédie musi-cale, orchestré par WilliamDavid Brohn. Joshua Bell estrejoint par la jeune chanteuseKirsten Chenoweth pour “Lonelytown” extrait de On the town.Cette dernière interprète, parailleurs, l’émouvant air “Glitterand be gay” extrait de Candide. Multidiffusion le 22 octobre à 8.00

Hommage à Leonard Bernstein

à l’occasion du 15e anniversaire

de sa disparition, également dans

“Musica” le samedi 15 octobre

à 22.35 : Leonard Berstein – The making of West side story.

dimanche16/1019.00 - 20.40

Sur la scène, on découvre un loftéquipé d’une baignoire, d’unfrigo et d’un coin salon. Les colo-cataires se sont coupés dumonde extérieur. Ils ignorent leslois de la pesanteur et revisitentles objets du quotidien… Les sept artistes des 7 doigts dela main ont signé la chorégra-phie et la mise en scène de cespectacle. Formés à l’École natio-nale de cirque de Montréal, ils sesont produits pendant plusieurs

années avec le cirque du Soleil.Au Canada, leur pays d’origine,ces danseurs, comédiens, acro-bates et musiciens sont aduléspar la presse comme par lepublic. Créé en 2002 à Montréal,puis à San Francisco, Tokyo etAmsterdam, Loft a été filmé parARTE en août 2005 au théâtre devariétés Chamäleon de Berlin. Multidiffusion le 23 octobre à 11.00

En partenariat avec

Cette semaine : le pharisien, unespécialité revigorante du nord de l’Allemagne ; les digicodesfrançais ; les significations desmots “fortune” et “chance” en

allemand et en français ; la moto-crotte, une invention française ;et toujours la devinette. Sous-titrage pour sourds et malentendants

> www.arte-tv.com/karambolage

20.00KarambolageMagazine franco-allemand de Claire Doutriaux (France, 2005, 11mn)Production : Atelier de recherche d’ARTE FranceARTE FRANCE

Tous les dimanches à 20.00, Karambolage décrypte les sociétésfrançaise et allemande de façon ludique et impertinente.

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Un spectacle à la croisée de la danse, du théâtre et de l’acrobatie, qui compte parmi ce que le monde des variétés et du cirque propose actuellement de meilleur.

20.15 | DANSE

Loft Chorégraphie et mise en scène : Les 7 doigts de la mainRéalisation : Bernd Meyerholz (Allemagne, 2005, 26mn)Coproduction : ARTE, HR HR

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moderne. Grâce à un éclairagehistorique et scientifique cons-tamment accessible, ce documen-taire-fiction permet au spectateur,même le plus néophyte, de com-prendre comment les travaux desplus grands savants se sontmutuellement enrichis en traver-sant les siècles et les frontières.Pour autant, le film ne sacrifiejamais la dimension humaine decelles et ceux qui ont contribué àmieux appréhender le monde. Onapprend ainsi que MichaelFaraday, fervent chrétien, esti-mait que l’électricité allait l’aider

Documentaire-fiction de Gary Johnstone(Royaume-Uni, 2005, 1h45mn, VF)D’après l’ouvrage de David BodanisAvec : Aidan McArdle (Albert Einstein),Stephen Robertson (Michael Faraday),Julian Rhind-Tutt (Lavoisier),Hélène de Fougerolles (Émilie du Châtelet),Emily Woof (Lise Meitner),Richard Henshall (James Clerk Maxwell)Texte dit par Feodor AtkinImage : Christopher Titus King,Jacques BouquinSon : Freddie Claire, Patrick AllexMontage : Rick Alpin, Stéphanie GaurierDécors : Judith Stanley SmithCostumes : Erika OkvistMusique : Michael J McEvoyCoproduction : ARTE France, Tetra Media,Darlow Smithson, WGBH/Nova, Channel 4,NDR, TSR, RTBF

Berne, 1905. Le jeune AlbertEinstein, fasciné par la réalitéphysique du monde qui l’entoure,s’interroge sur la vitesse de lalumière. Il s’apprête à faire unedécouverte qui révolutionnera lascience moderne et la concep-tion de l’univers… Retour enarrière : au milieu du XIXe siècle,l’Anglais Michael Faraday par-vient à prouver la relation entrechamp électrique et champmagnétique, jetant ainsi lesbases des futurs travauxd’Einstein. Un siècle plus tôt,Émilie du Châtelet, jeune aristo-

crate libre-penseuse, comprendl’importance des recherches deLeibniz et démontre que l’unitéd’un corps en mouvement est proportionnelle au carré de sa vitesse. Autant d’avancéesessentielles qui aboutiront audébut du XXe siècle à la fameuseéquation E=mc2…

Voyage au cœur de la scienceFormidable adaptation du livreéponyme de David Bodanis,E=mc2, une biographie de l’équation est une captivanteodyssée au cœur de la science


dimanche16/10 20.40 - 3.00

20.40>0.45 |THEMA

Einstein ou la passion de la science

En 1905, Einsteinrévolutionne la

physique contem-poraine avec sa

théorie de la relativité.En ouverture de cettesoirée du centenaire,

ARTE propose ungrand documentaire-fiction : entre histoire

scientifique etpassions humaines,

E=mc 2, unebiographie de

l’équation raconte l’une des aventures

intellectuelles les plusbelles qui soient.

ARTE FRANCE 20.40E=mc2, une biographie de l’équation Un passionnant documentaire-fiction sur les traces de la plus célèbre équation du monde et des illus-tres scientifiques qui ont contribué à la faire éclore. Une odyssée éclairante et rythmée au cœur de lascience moderne, servie par des interprètes exceptionnels, dont Hélène de Fougerolles.

En partenariat avec

et

Albert Einstein (Aiden McArdle) et sa femme : la difficile équation de l’amour et de la science.

à dévoiler les mystères de Dieu.Ou encore qu’Émilie du Châtelet,“concentré d’excès” comme laqualifie joliment ÉlisabethBadinter, était une femme enavance sur son temps, éprise deliberté et peu soucieuse desconvenances sociales. Quant àAlbert Einstein, c’était un espritgénial certes, mais dont les obsessions scientifiques éprouvè-rent durement sa vie familiale…Les commentaires d’intellectuelscomme Élisabeth Badinter ouÉtienne Klein offrent un éclairagesupplémentaire aux images de fic-tion : tout en perçant peu à peu lesmystères de la science, le specta-teur ne perd pas de vue la perspective éthique. Une pédagogienécessaire qui évite les raccourcisdouteux – et pourtant tenaces –entre la théorie de la relativitéchère à Einstein et la fabricationde la bombe atomique.Multidiffusion le 18 octobre à 15.15


Lire pages suivantes notre entretien

avec Hélène Coldefy,

directrice de l’unité “Découverte

et connaissance” d’ARTE.

22.15Einstein, un mythe,un hommeDocumentaire de Françoise WolffCoréalisation : Tristan Bourlard(France, 1997, 1h26mn)Coproduction : ARTE France,On Line Productions(Rediffusion du 2 avril 1998)

Truffé d’anecdotes hilarantes etd’éléments inédits, ce portraitexplique comment l’homme descience est devenu l’un des plusgrands mythes du XXe siècle. “Je déteste la foule et les dis-cours”, disait Albert Einstein.Prix Nobel de physique, coque-luche des peintres de sonvivant, il n’a rien pu faire pour éviter les honneurs…Composant avec des documentsinédits, des images d’archives etdes commentaires de Jean-MarcLevy Leblond, professeur à l’université de Nice, Einstein,un mythe, un homme fait appa-raître les contradictions de lastar et complète ainsi l’imagelaissée par ceux qui l’ont admi-ré ou jalousé. Multidiffusion le 20 octobre à 15.15



dimanche16/10

23.40Ceci n’est pasEinsteinDocumentaire de Catherine Fol(France/Canada, 2003, 52mn)Coproduction : ARTE France, La Compagniedes Taxi-Brousse, l’Office national du filmdu Canada, CNRS Images/media(Rediffusion du 27 septembre 2003)

Guidée par les paroles d’AlbertEinstein, la réalisatrice s’aven-ture sur les voies énigmatiques dufonctionnement de la sciencecontemporaine. Un voyage initia-tique au terme duquel elledécouvre la joie de penser.Guidée par les écrits d’AlbertEinstein dont elle compulse lesoriginaux dans un institut d’ar-chives, Catherine Fol s’aventuresur les chemins énigmatiquesdes lois de la nature et de lascience contemporaine. Les“pourquoi” qui ressurgissent de son enfance l’amènent à rencontrer l’astrologue Trinh

Xuan Than, l’ingénieur ClaudePlymate et la physicienneFrançoise Balibar. Chacun, avecses compétences, tente de satisfaire son insatiable besoinde connaissances. Mais aucunmodèle mathématique ou physique, qu’il soit basé sur la raison ou sur l’expérience, nesemble résister à l’énigme del’univers, chaque solution ren-voyant toujours à sa contradic-tion ou à d’autres questions. De quoi angoisser notre réalisa-trice qui, à force d’incertitudes,en vient à douter de sa propreexistence…

“Plus nous cherchons,plus nous découvrons

l’étendue de ce qui reste à découvrir.”

(Albert Einstein)

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Émile du Châtelet (Hélène de Fougerolles).

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Quelle est votre politique en matière de diffu-sion du savoir scientifique ?

Nous avons à l’heure actuelle deux axes majeurs.En premier lieu, la transmission d’un savoir objectif que nous essayons de traiter sur un modeaccessible et ludique, et qui recouvre aussi bienles sciences fondamentales que les scienceshumaines. Il s’agit donc de transmettre et dedécrypter la connaissance, en expliquant les mécanismes de tel ou tel phénomène, comme les dérèglements climatiques ou l’apparition ou la propagation de virus par exemple. Dans unsecond temps, nous privilégions des sujets trèsactuels qui renvoient à des questions de société :pour en revenir au cas des virus, nous préparonsun documentaire sur la grippe aviaire. En plusd’un état des lieux et d’un décryptage des recher-ches en cours, nous chercherons dans celui-ci àcomprendre quelles sont les politiques adoptéesen matière de santé publique. De plus en plus,nous tâchons d’aborder des thèmes qui nousconcernent tous. Nous préparons ainsi un documentaire sur l’utérus artificiel où nous auronsune première partie scientifique, décrivant l’étatactuel des connaissances, puis une deuxième qui évoquera en parallèle les questions éthiques et politiques que cela soulève.

Comment ARTE se distingue-t-elle des autreschaînes sur le plan de sa programmation scientifique ? En osant traiter de sujets complexes qui ne sontpas forcément attractifs. Nous avons ainsi diffusérécemment une série de trois documentaires inti-tulés Ce qu’Einstein ne savait pas encore : il s’agis-sait de faire passer auprès du grand public leconcept de “théorie des cordes”, de parler d’infiniment petit et de particules fondamentales –ce qui renvoie à ce qu’il y a de plus dense et deplus abstrait en science physique. Dans ce cas defigure, notre priorité est non seulement l’accessibi-lité, mais aussi l’attractivité. Nous sommes donc constamment à la recherche d’une écriture

> E=mc2, une biographie de l’équation

Comment intéresser le grand La programmation sur ARTE du documentaire-fiction E=mc 2,une biographie de l’équation est un des événements télévisuels de la rentrée. Elle répond à la volonté de la chaîne de rendreattrayants des sujets difficiles. Entretien avec Hélène Coldefy,directrice de l’unité de programmes “Découverte et connaissance”.


filmique et d’une narration adaptées, qui rendentla complexité attrayante : c’est à cette seule condition que le grand public peut s’intéresser à la science, en particulier à la science dite “dure”.

Quel est votre regard sur les documentaires-fictions ? C’est un genre où le pire côtoie le meilleur et quimérite de s’interroger systématiquement sur lesens et le propos que l’on poursuit. Nous allonsdiffuser plusieurs documentaires fictions cetautomne, dont E=mc2 qui est celui qui contient lapart de fiction la plus importante. En revanche,Marie-Antoinette, qui sera diffusé le 6 novembre,s’inscrit davantage dans le champ de l’évocation :on ne voit pas le visage de la reine car nous avonssouhaité rester dans un registre imaginaire et poétique plutôt que réaliste. Dans grand nombrede documentaires-fictions, souvent d’origine anglo-saxonne, la fiction n’est bien souvent qu’une illustration du propos et s’apparente finalement à un beau livre d’images animées. Dans ces cas-là,il s’agit d’une fiction qui n’a pas de force en elle-même. Dans E=mc 2, dont l’histoire s’étale sur plus de trois siècles, le spectateur est d’embléeprojeté dans la vie de chacun des personnages, car il se dégage des parties fictionnelles une forcedramatique et émotionnelle réelle.

Quelle est la genèse d’E=mc 2 ? Il s’agit au départ d’un projet d’une chaîne du service public américain qui, grâce à sa collection“Nova”, met l’accent sur les documentaires scientifiques. Ce projet m’a immédiatemententhousiasmée. J’y voyais l’enjeu d’un formidabledocumentaire-fiction qui rende perceptible le cheminement intellectuel d’Einstein.

Nous avions par conséquent une ambition à la fois scientifique et cinématographique. C’est alors que la production américaine acontacté le documentariste Gary Johnstone, quiavait notamment travaillé avec James Cameron : il a signé le scénario et la réalisation de E=mc 2.Chaque nouvelle version du scénario était systématiquement validée, par la National ScienceFoundation qui a contribué financièrement au projet et par l’ensemble des coproducteurs sur le plan éditorial.

Quelle a été la contribu-tion artistique de la partie française de la production ? Nous voulions apporterquelques éclairages de lapart d’intervenants français, comme le physi-cien Étienne Klein, Élisabeth Badinter, biogra-phe d’Émilie du Châtelet,et Patrice Bret, biographe de Lavoisier. Il s’agissaitde souligner certains aspects du film sur le planhistorique – nous voulions préciser la relationentre Marat et Lavoisier dans le contexte de l’Académie des Sciences et de la montée de la Révolution – et sur le plan scientifique – nous donnons ainsi des éclaircissements, grâce à Étienne Klein, sur la relativité du temps.D’autre part, le film a été en grande partie tournéen décors naturels en France : la séquence avec Émilie du Châtelet et Voltaire a ainsi été filmée dans le véritable théâtre du château de Cirey, où ils ont tous les deux vécu plusieursannées.

Y aura-t-il d’autres documentaires-fictions diffusés cet automne ? Nous avons un troisième programme autour de Catherine la Grande qui reprend un peu le principe de E=mc 2. C’est la mise à dispositionde ses carnets autobiographiques qui a inspiré l’écriture de ce programme : le film révèle toute la richesse de cette figure à la fois sur le planintellectuel et politique. �

Propos recueillis par Franck Garbarz

public à la science ?

“Notre priorité

est non seulement

l’accessibilité,

mais aussi l’attractivité.”

12.00ARTE Europa(Multidiffusion du 14 octobre)

12.25Les marques attaquent(Rediffusion du 16 juillet)

12.35Chic

13.05 TERRES D’AILLEURSSous les étoiles de Micronésie

14.00Chasse avec les aigles(Multidiffusion du 10 octobre)

14.45Lola

15.15Le faucon islandais(Multidiffusion du 3 octobre)

17.00Forum des Européens(Multidiffusion du 15 octobre)

17.45Vénus et Apollon (6)(Multidiffusion du 10 octobre)

18.15Drogues et cerveau (1)(Multidiffusion du 10 octobre)

19.00 ARTE DÉCOUVERTELes archéologues du futur (1)

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo

20.15Vénus et Apollon (11)

20.40CINÉMAChat noir, chat blanc

22.45GRAND FORMATLes deux vies d’Eva

0.15ARTE Info

0.25Au cœur du mensonge(Multidiffusion du 10 octobre)

2.15Mitterrand est mort (Multidiffusion du 7 octobre)


12.35Chic(France, 2005, 26mn)Rédactrice en chef : Catherine HeuzéCoproduction : ARTE France, 2P2LARTE FRANCE

L’art de vivre et le bien-être ontleur magazine : c’est Chic, àdéguster du lundi au vendredi à12.35.Aujourd’hui : première rencontrelors d’un petit déjeuner familialavec la chorégraphe allemandeSasha Waltz, qui nous fait décou-vrir son univers tout au long dela semaine. Promenade sur lesvoies ferrées du massif des Écrinsqui montent jusqu’aux sommetsdes Alpes. Petite histoire du talonaiguille. Et visite de l’une des plusanciennes pâtisseries portugaises,près de Lisbonne.En partenariat avec

13.05TERRES D’AILLEURS

Sous les étoiles de MicronésieRéalisation : Takahto Kanegawa(Japon, 2003, 52mn)Production : NHKARTE FRANCE

Satawal est une petite île perduede Micronésie. Ses habitants ontl’habitude de se déplacer dans despirogues en s’orientant unique-ment d’après les étoiles. Une tra-dition qui remonte à plus de 5 000ans et qui s’est transmise de géné-ration en génération.

14.45LolaLes femmes et la mer(France/Allemagne, 2005, 26mn)ARTE G.E.I.E.

Présenté par Isabelle Giordano

Avec Sunje, sauveteuse en mer,Ingeborg, qui a été la seule gar-dienne de phare en ex-RDA,Véronique, ostréicultrice, etMaryan, propriétaire de la plusancienne fabrique allemande demaillots de bain. Multidiffusion le 18 octobre à 12.00

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Les archéologuesdu futur (1)High-tech sur fondssous-marins Documentaire de Michael Erler(Allemagne, 2005, 43mn)MDR

L’archéologie se tourne de plusen plus vers l’Europe de l’Est. Unvoyage en deux volets en com-pagnie des chercheurs, entrepinceau et laser.Sur les côtes de la mer Baltique, desarchéologues découvrent l’épaved’un navire du XVIIIe siècle. C’estgrâce à des photographies aérien-nes que l’ensemble de la flotte apu être repérée. Un mini sous-marin, équipé d’un sonar, photo-graphie les bâtiments, puis desmorceaux de bois sont prélevéspour être analysés en laboratoire.On déterminera alors avec préci-sion l’âge et l’origine des navires,ainsi que les mesures à prendrepour leur conservation. Des tech-niques semblables ont été utili-sées pour dégager des vestigesmédiévaux à Bischofswerda, villesaxonne entièrement reconstruiteen 1813 après un incendie. Multidiffusion le 24 octobre à 14.00

Le second volet est diffusé le mardi

18 octobre à 19.00.

20.15Vénus et Apollon (11)Série conçue et coproduite par Tonie Marshall (France, 2005, 25x26mn)Direction d’écriture : Marie LefebvreScénario : Marco Rivard, Martin Sauvageot,Tonie MarshallRéalisation : Pascal LahmaniAvec : Brigitte Roüan (Ingrid), Maria deMedeiros (Suzy), Maeva Pasquali(Geneviève), Mélanie Bernier (Bijou)Et aussi : Didier Bezace, Ariane Ascaride,Anthony DelonCoproduction : ARTE France, Tabo TaboFilms, Agat Films et Cie, Saga Production,Strada Productions, TSRProductrice exécutive : Brigitte Sabban-WeyersARTE FRANCE

Jusqu’au 4 novembre, les nou-velles Vénus de Tonie Marshallaccueillent leurs Apollons dansun institut de beauté transformé.Des moments de vie, d’émotionet de rire, à savourer du lundi auvendredi à 20.15.

11. Soin rémanence Vénus et Apollon sont pris dansun tourbillon médiatique. Unhomme politique en campagnevient soigner son image,Geneviève est invitée à une avant-première d’Anthony Delon et Danrencontre sa première fan…Multidiffusion le 24 octobre à 17.45


> www.arte-tv.com/venus

En partenariat avec


lundi17/10 12.00 - 20.40

TNT, câble et satelliteTNT, câble et satellite

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> Nouveau

> Nouveau

PrésentéparValentinaSauca

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Film d’Emir Kusturica(France/Allemagne, 1998, 2h03mn, VOSTF)Scénario : Gordan MihicAvec : Bajram Saverdzan (Matko),Srdan Todorovic (Dadan), Branka Katic (Ida),Florijan Ajdini (Zare), Ljubica Adzovic(Sujka), Sabit Memedov (Zarije), SabriSulejmani (Grga, le parrain), Jasar Destani (Grga, le géant), Salija Ibraimova (Ladybird)Image : Thierry ArbogastMontage : Svetolik Mica Zajc,Mirjana Kicovic, Branka CeperacMusique : Nelle Karajlic, Vogislav Aralica,Dejan SparravaloProduction : Ciby 2000, Pandora Film,Komuna, France 2 CinémaARTE FRANCELION D’ARGENT, FESTIVAL DE VENISE 1998

Matko le gitan vit de petits trafics avec les Russessur les bords du Danube. Un jour lui vient une idéequi pourrait enfin rapporter gros : détourner un traintransportant de l’essence entre Belgrade et laBulgarie. Pour ce coup d’envergure, il lui faut une misede fonds. Il se rend alors avec son fils Zare chez GrgaPitic, parrain de la communauté gitane et vieil amide son père Zarije. Grga Pitic accepte de financerl’opération, mais Matko se fait doubler par Dadan,dangereux truand carburant à la techno et à lacocaïne, qui devait assurer la logistique…

Balkans enchantésS’il revient à l’univers des gitans, Emir Kusturicachange radicalement de ton. Les sombres événementsdu Temps des gitans (1988), la guerre d’Underground(1995) sont oubliés, ou du moins relégués à l’extérieurd’un film entièrement voué à l’humour et à la fête.Multipliant sur un rythme étourdissant les images

incongrues et délirantes – un cochon qui mange uneTrabant, une femme obèse qui arrache un clou avecles fesses, une carcasse de voiture en guise de fau-teuil roulant –, le cinéaste s’emploie à enchanter leréel. Quitte à l’affoler complètement. Les montagesalternés burlesques, les digressions à gogo et lamusique, mélange détonnant du son traditionnel tzigane et de rythmes rock et techno, font en effet dece film un spectacle délicieusement chaotique. Enrépondant aux désordres de l’histoire par la fantai-sie, Kusturica réalise un somptueux hymne à la viedont on retiendra à jamais la scène finale dumariage. Un moment d’une démesure à faire pleu-rer… de rire et de bonheur.Multidiffusion le 20 octobre à 0.20

20.40 |CINÉMA

Chat noir, chat blancMatko le gitan doit de l’argent à un dangereux truand… Un conte comique, un hymne à la vie délirant signé EmirKusturica.

lundi17/1020.40 - 22.45

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vitre ou la silhouette face à unetombe, trouve la juste distancepour rejoindre l’universel à partirde sa quête intime. Pas à pas, derévélation en révélation, elleremonte le fil d’une tragédie his-torique qui a rongé l’édifice queses parents avaient construit. Lavoix et les visages d’Eva, figurecentrale de ce voyage familial dansle temps, mènent à d’autres voix,d’autres visages, aussi puissam-ment évocateurs. Mais chacungarde sa part de mystère. Commepour suggérer la fragilité des tra-

ces que laissent les morts dans lavie des vivants, des images mou-vantes accompagnent le cheminaccompli par Esther à la recherchedes siens : arbres défilant à tra-vers les vitres d’un train, tour-noiement d’un manège dans legrain du Super-8, fragments deglace dérivant à la surface d’unfleuve. La bande son, qui mêleaux voix du présent les échos de paysages roidis par l’hiver, lesmusiques aimées, les mots arra-chés à l’oubli par l’écriture ou l’enregistrement, les langues entrelesquelles voyagèrent Eva et Sam,renforce le vertige de ce boulever-sant oratorio.Multidiffusion le 3 novembre à 15.15


lundi17/10 22.45 - 3.00

Documentaire d’Esther Hoffenberg(France, 2005, 1h30mn)Coproduction : ARTE France,Les Films du Poisson, Lapsus ARTE FRANCEPRIX DU PATRIMOINE, FESTIVAL DU RÉEL 2005

D’Eva, on apprend d’abord qu’ellemanifesta de graves troubles psy-chiques une fois arrivée à l’âgemûr, troubles dont elle fut par lasuite régulièrement la proie. En1978, elle confia pour la premièrefois le récit de son enfance et de sajeunesse, jusque-là entourées desilence, à sa fille Esther, qui l’en-registra et raconte aujourd’hui sonhistoire. Cette “première vie”occultée commence dans le luxe àSosnowiec, en Silésie polonaise, oùla famille d’Eva, d’origine alle-mande, possède une prospèreusine de papier. Quand l’arméenazie envahit la Pologne, la familleest protégée par sa nationalité,

alors que les juifs de la ville sontenfermés dans le ghetto, puisdéportés. Après la libération, réfu-giée à Göttigen, Eva rencontre Stas,dit Sam, jeune juif de Varsovie res-capé des camps, qui vient de per-dre une grande partie de sa famille.Tous deux partent pour Paris. “Surla route, se remémore Eva en 1978,nous exhalions un tel bonheur.C’est la voie triomphale qui s’ou-vrait devant nous”.

OratorioCe film polyphonique, irriguéd’une émotion constante, est tisséd’archives familiales exception-nellement riches (photos et petitsfilms, enregistrements sonores, lettres, notes), de témoignages deproches et de la narration à la pre-mière personne de la réalisatrice.Esther Hoffenberg, dont on aper-çoit fugitivement le reflet dans une

22.45 |GRAND FORMAT Les deux vies d’EvaEsther Hoffenberg remonte pas à pas dans le temps pour raconter la vie de sa mère, Eva, entre la Pologne, l’Allemagne et la France. Un voyage familialà juste distance, vibrant et universel, dans l’ombre tragique de la Shoah.

“Q uand ma mère est morte, en mars 2001, les questions restées en suspens sont

remontées en moi et j’ai ressenti le besoin d’alleren Pologne pour la première fois, et d’inscrire ce voyage dans un projet de film. Avant d’aller à Sosnowiec, la ville d’origine de ma mère, je nepouvais pas ne pas passer par Auschwitz. La proximité entre ces deux lieux – Auschwitz, où était mort le père de mon père, et Sosnowiec,où le père de ma mère dirigeait sa fabrique de papier, à quarante kilomètres de là – ranimaitl’antagonisme de mes origines et la nécessité d’assumer le tout.À Sosnowiec, j’ai eu la surprise de découvrir quele musée historique municipal possédait les archives de mon grand-père et même son testament, car depuis la chute du commu-nisme, la ville s’intéresse aux familles industriellesqui l’ont fondée. Je me sentais comme une revenante, une double revenante : descendanted’une famille protestante allemande par ma mère,juive par mon père – de fait, les deux points noirsde l’histoire de Sosnowiec.

J’ai retissé les liens autour de ma mère – liens quela maladie avait détruits, en éloignant les autres –,fabriquant une sorte de toile. Ses cousines et ses amies proches ne se sont jamais rencontréesdans la réalité, mais en me livrant une part d’Eva, chacune revivait sa propre jeunesse broyéepar l’Histoire. Ma génération porte le poids de ce que les parentsont traversé et s’est identifiée aux victimes. Il m’était difficile de me tourner vers le passé de ma mère en raison de la douleur de mon père, quema sœur a ressentie encore plus fortement parcequ’elle était l’aînée et qu’elle portait le nom de la mère de mon père. C’est à travers ma sœurque le poids de la guerre m’est apparu – et il s’estalourdi avec sa perte.L’époque 1978/1980, le temps de la maladie et de l’enregistrement, c’est cela, sans doute, quidonne l’unité de ce double voyage, topographiqueet mental. La règle était de rester dans l’évocation d’Eva. Il ne s’agissait pas de faire de l’autoanalyse.” �

Propos recueillis par Cécile Wajsbrot


> Les deux vies d’Eva

Esther Hoffenberg,qui a réalisé Les deux vies d’Eva,en retrace ici la genèse.

Retisser les liens

Eva et Sam à Paris en 1945.

Uschi et Alexandra, amies d’Eva et Nora, cousine d’Eva.

12.00Lola(Multidiffusion du 17 octobre)

12.25Minotauromaquia

12.35Chic

13.05TERRES D’AILLEURSLes monolithes du Myanmar

14.00Dérapages sur glace(Multidiffusion du 11 octobre)

14.45Hippocrate

15.15E=mc2, une biographie de l’équation(Multidiffusion du 16 octobre)

16.45Rascagnes(Multidiffusion du 12 octobre)

17.00Les grands duels du sport(Multidiffusion du 15 octobre)



19.00ARTE DÉCOUVERTELes archéologues du futur (2)

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.40>22.15THEMASi loin, si proche – l’Europe et ses bureaucrates

20.40La provocation de M. Bolkestein

21.30Le miracle irlandais

22.00Bruxelles a dit !

22.45FICTIONGhettokids

0.15ARTE Info

0.30La nuit / Die Nacht

1.25L’affaire Seznec (1)(Multidiffusion du 6 octobre)



L’art de vivre et le bien-être ontenfin leur magazine : c’est Chic,à déguster du lundi au vendredià 12.35.Aujourd’hui : le regard de SashaWaltz sur sa ville, Berlin. Les mai-sons troglodytes situées sur laroute des châteaux de la Loire.Petite histoire de la baguette. Etl’art de cuisiner dans la ville deBrà dans le sud du Piémont.En partenariat avec

De lundi à vendredi à 12.25, juste

avant Chic, ARTE vous propose

des courts métrages, dont certains

inédits : Les marques attaquent de John-Paul Harney (lundi),

Minotauromaquia de Juan Pablo

Etcheverry (mardi), The touristde Lancelot von Naso (mercredi),

The penguin parade de Julia Pihlak,

Riho Unt (jeudi) et Fixation fortede Morten H. Evelid (vendredi).


Les monolithesdu MyanmarRéalisation : Masahito Segawa (Japon, 2002, 52mn)Production : NHKARTE FRANCE

La minorité Chin qui vit dansl’ouest du Myanmar a pour cou-tume de charrier des monolithestrouvés dans la montagne pour lesramener dans les habitations. Cetteannée on installe un énorme blocchez le chef du village. L’opérationprendra cinq jours et mobiliseraenviron 1 000 personnes.

14.45HippocrateMagazine de la santé (Allemagne, 2005, 26mn)ZDF

Au sommaire cette semaine : lesavantages et les inconvénients dubilinguisme chez les enfants ; lesrecherches sur la couperose, maladie chronique due à uneanomalie du drainage vasculairede la peau ; la danse du ventre,un moyen original pour les fem-mes de se préparer à l’accouche-ment.


Les archéologuesdu futur (2)Des trésors aux rayons XDocumentaire de Michael Erler(Allemagne, 2005, 43mn)MDR

Second volet sur le nouvelEldorado des archéologues :l’Europe de l’Est.Dans la région de Saxe, la réno-vation d’une route a permis auxarchéologues de découvrir des tré-sors. À la hauteur de Marsleben,centre politique et économiquemajeur au Moyen Âge, des fouillesont révélé les fondations de gran-des maisons mais aussi des objetsremontant au Néolithique, laissantprésumer l’existence d’un obser-vatoire solaire. Un autre mystère,celui du trésor d’Erfurt daté duXIVe siècle, est en revanche com-plètement élucidé ; grâce à desanalyses très poussées et à destechniques aux rayons X, lesscientifiques ont pu reconstituerles techniques d’orfèvrerie de l’époque et connaître l’arrière-planhistorique. Aujourd’hui, ce trésorcompte parmi les plus bellesdécouvertes du Moyen Âge.Multidiffusion le 25 octobre à 14.00

20.15Vénus et Apollon(12)Série conçue et coproduite par Tonie Marshall (France, 2005, 25x26mn)Direction d’écriture : Marie LefebvreScénario : Cécile Berger, Tonie MarshallRéalisation : Olivier GuignardAvec : Brigitte Roüan (Ingrid),Maria de Medeiros (Suzy), Maeva Pasquali(Geneviève), Mélanie Bernier (Bijou)Et aussi : Marie-France PisierCoproduction : ARTE France, Tabo TaboFilms, Agat Films et Cie, Saga Production,Strada Productions, TSRProductrice exécutive :Brigitte Sabban-WeyersARTE FRANCE


12. Soin miroirCoup de chaud et douche froidepour les filles de l’institut. Bijouveut s’initier à l’art du strip-teaseet Geneviève croit retrouver unamour passé…Multidiffusion le 18 octobre à 17.45



En partenariat avec


mardi18/10 12.00 - 20.40


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L’ensemble de la “Thema” est

multidiffusé le 19 octobre à 15.15.

20.40La provocation de M. Bolkestein Documentaire d’Ulrich Neuhoff et d’Alexander Stenzel(Allemagne/France/Pologne, 2005, 43mn)

Très controversé, le projet de directive européennesur la libéralisation des services au sein de l’UEentend faire de l’éducation, de la santé et de laprotection sociale des produits marchands commeles autres. Enquête. Frits Bolkestein, l’ex-commissaire européen respon-sable du marché intérieur et de la fiscalité, qui avaitfait des déclarations largement médiatisées sur lesavantages comparés de certains artisans français etpolonais, ne s’était sans doute pas attendu à unetelle mobilisation dans le nord de la France.Notamment à Ramousies près de la frontière belge,là où le Néerlandais possède une résidence secon-

daire : des militants d’EDF n’ont pas hésité à luicouper le courant ! Quel est donc le contenu de sadirective sur la libéralisation des services ? Un arti-san d’un nouveau pays membre de l’UE doit-il avoirle droit, par exemple, d’aller travailler dans un autrepays de l’UE en étant soumis à la réglementationsociale moins favorable de son pays d’origine ?S’agit-il de dumping social ? Des opinions contra-dictoires émergent ici grâce d’une part, aux témoi-gnages d’artisans français et allemands, qui craignent une concurrence déloyale venue de l’Est,et de Polonais d’autre part, qui aimeraient bien voir une amélioration de leurs conditions de viegrâce à leur appartenance à l’Europe de Bruxelles.Ce documentaire instructif et passionnant, où seprofilent à la fois la peur de l’Autre et le rêve d’unesolidarité internationale, multiplie les exemplesvécus et les témoignages sur les conditions de tra-vail respectives dans les trois États évoqués.

20.40>22.45 |THEMA

Si loin, si proche – L’Europe et ses bureaucrates

D’un côté des directives controversées et un processus de décision opaque,de l’autre des programmes d’aides importants… L’Union européenne améliore-t-elle

les conditions de vie de ses citoyens ? Une soirée pour en débattre.

mardi18/1020.40 - 22.45

EUROPÉENS MALGRÉ TOUT !Quatre “Thema”spéciales Europe sur ARTE

> Quelle Europe voulons-nous ?,le mardi 4 octobre à 20.40> Culture : ça bouge à l’Est !,le vendredi 7 octobre à 22.25> Emploi – L’Europe en danger,le mardi 11 octobre à 20.40> Si loin, si proche – L’Europe et ses bureaucrates,le mardi 18 octobre à 20.40

Soiréeprésentée par Annie-ClaudeElkaim

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21.30Le miracleirlandaisDocumentaire de Lourdes Picareta(Irlande, 2005, 30mn)

Entrée dans la Communauté éco-nomique européenne en 1973alors qu’elle était au bord de lafaillite, l’Irlande connaît aujour-d’hui une forte croissance.Explication d’un miracle qui doitbeaucoup à Bruxelles. Après l’élargissement de mai2004, l’Irlande fut l’un des rarespays de l’UE à ouvrir ses portessans restriction aux citoyens desnouveaux pays membres. Presquetous ont trouvé du travail ou uneformation. L’Irlande connaît eneffet une croissance de près de 4 % par an. Le chemin vers leplein emploi a été facilité parBruxelles, dont les différents fondsstructurels (environ 35 milliardsd’euros depuis 1973, la moitiéayant profité à l’agriculture) ontpermis de moderniser l’économieet de développer la formation pro-fessionnelle ainsi que l’enseignementuniversitaire. Des réglementationsassez peu contraignantes ont parailleurs attiré les investisseursétrangers, notamment américains,dans l’informatique et l’industriepharmaceutique. Mais il y a uneombre au tableau : ses patrons lor-gnent de plus en plus souvent ducôté de l’Europe de l’Est, où lessalaires sont moins élevés...

22.00Bruxelles a dit !Documentaire de Richard Klug(Allemagne, 2005, 43mn)

L’Europe des directives et desrèglements apparaît souvent lointaine aux simples citoyens.L’exemple de la pêche permet demieux en comprendre les enjeuxet de décrypter la complexité desprocessus de décision à Bruxelles. Bruxelles édicte nombre de direc-tives et de recommandationstatillonnes dont la raison d’êtreest souvent obscure et dont lamise au point demande parfoisdes années de négociations. Il estdifficile pour le citoyen de com-prendre que, derrière les normesde sécurité pour les sièges de trac-teur ou les modalités gérant laquestion des produits chimiques,c’est souvent de concurrence qu’ils’agit. Chaque groupe profession-nel et chaque gouvernement euro-péen se chargent en effet de fairedu lobbyisme pour défendre leursdossiers. Le documentaire racontela réglementation “exemplaire” dela pêche où s’affrontent des inté-rêts antagonistes : les pêcheurscontre les défenseurs de l’envi-ronnement, les entreprises fami-liales contre les grands groupesdotés d’”usines flottantes”,l’Espagne contre la France…

Téléfilm de Christian Wagner (Allemagne, 2001, 1h27mn, VF)Scénario : Gabriela SperlAvec : Ioannis Tsialas (Christos), Toni Osmani (Maikis), BarbaraRudnik (Hanna Solinger), Günther Maria Halmer (Xaver Friedmann),Fatih Sahanoglu (Ringo)Image : Jürgen JürgesSon : Marc ParisottoMontage : Patricia RommelCoproduction : TV60Film,BR, ARTEBR(Rediffusion du 4 octobre 2002)

Maikis, d’origine gréco-turque, a bientôt 18 ans etvit avec sa mère et ses frères dans un studio d’unebanlieue défavorisée de Munich. Il veut s’en sortiravec l’aide du travailleur social Xaver qui encadreses jeunes à coups de breakdance et de percussions.

22.45 |FICTION

GhettokidsComment résister à la violence quand

on est jeune immigré, qu’on vit à quatredans un studio et que l’entourage

est violent ? L’expérience de deux frèresgrecs pris dans la spirale

de la délinquance, interprétés pard’authentiques “ghettokids” de Munich

dans un film vrai et touchant.

20.40>22.45 |THEMA

Si loin, si proche - L’Europeet ses bureaucrates

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mardi18/1022.45 - 3.00

Mais le plus grand problème de Maikis est de devoirprotéger son petit frère Christos, qui sombre dansla prostitution et le trafic de drogue. Quand Maikisest envoyé en prison pour un délit qu’il n’a pas com-mis, Christos fait appel à Hanna, leur nouvelle prof.Celle-ci sait parler grec, s’intéresse au rap et sembledigne de confiance...

Vrai comme la vie “Ghettokids” est le nom d’une association munichoisequi vient en aide aux jeunes issus d’un milieu défa-vorisé grâce au théâtre, à la danse et à la musique.Christian Wagner a choisi de faire jouer, danser etchanter ces jeunes de banlieue, après avoir passé uneannée avec eux pour préparer le tournage. C’est leurpropre vie d’“enfants du ghetto” qu’ils mettent ici enscène, avec leurs accents, leurs attitudes et leurs habi-tudes. Une vie faite de breakdance, d’improvisationsrap, de scènes de famille, de confrontations avec lapolice, de zonages à la gare où ils traînent, dorment,se font de l’argent et forment une sorte de famille.Portant un regard à la fois émouvant et lucide surcet univers qu’on nous dissimule, Christian Wagneret Jürgen Jürges (directeur de la photographie pourSi loin, si proche, de Wim Wenders, et Tous les autres s’appellent Ali, de R. W. Fassbinder) réalisentun film juste et très touchant. Multidiffusion le 24 octobre à 15.15

0.30Die Nacht / La nuit

Une émission de Paul OuazanProposée par l’Atelier de recherche d’ARTE France

(France, 2005, 52mn)ARTE FRANCE

Le terrain d’observation est familier. Trop familier.L’observateur se doit donc de rester en éveil.

La situation se répète généralement tous les jours à heures fixes.

Elle nécessite un certain nombre d’objets… Du mobilier : table, chaises. Divers ustensiles : toile cirée, nappe, serviettes, assiettes, couverts,

corbeille à pain, bouteilles, carafes, verres, saladiers et autres récipients de tailles variées conçus

pour accueillir l’élément essentiel : la nourriture. Outre les objets et les aliments, la situation exige

la présence d’au moins un participant.On observera, par ailleurs, que la main-d’œuvre

est essentiellement féminine. L’observateur, en tout état de cause,

se doit de rester discret.

“J’ai jamais réfléchi. J’ai tapé,toujours. Parce que j’avais

la colère. Parce que j’sais pas mecomporter autrement.”

12.00Hippocrate (Multidiffusion du 18 octobre)

12.25The tourist

12.35Chic

13.05TERRES D’AILLEURSPour tout l’or du miel

14.00Alerte au pôle Nord(Multidiffusion du 12 octobre)

14.45Capté !(Multidiffusion du 15 octobre)

15.15>17.15THEMASi loin, si proche – l’Europeet ses bureaucrates(Multidiffusion du 18 octobre)

17.15Cuisines des terroirs(Multidiffusion du 16 octobre)



19.00ARTE DÉCOUVERTELes crabes envahisseurs

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45LES MERCREDIS DE L’HISTOIRELes derniers jours du sénateur McCarthy

21.35ARTE Reportage

22.25Le dessous des cartes

22.40COMEDIALes bas-fonds

0.10ARTE Info

0.25Court-circuit (le magazine) n° 247

1.10L’affaire Seznec (2)(Multidiffusion du 7 octobre)



Aujourd’hui : Sasha Waltz nouspropose d’assister aux répétitionsde son prochain spectacle. Visitede trois salles de gym parisiennestrès chic et très design. Petite his-toire du caviar. Et rencontre avecle styliste portugais Dino Alvez,créateur de vêtements unisexes etexcentriques.En partenariat avec


Pour tout l’or du mielRéalisation : Taro Ogino (Japon, 1999, 52mn)Production : NHKARTE FRANCE


Les crabesenvahisseursDocumentaire de Geir Randby(Allemagne/Norvège, 2005, 43mn)WDR

Des crabes géants déferlent surles côtes norvégiennes. Labataille contre les envahisseursne fait que commencer…

Depuis environ quarante ans, descrabes géants originaires duPacifique Nord et introduits en merde Barents par les Soviétiques enva-hissent les côtes septentrionales de Norvège. Pouvant peser jusqu’à dix kilos et atteindre 1,50 mètre d’envergure, les crustacésse multiplient à une vitesse incroya-ble, menaçant tout l’écosystème dela région. À leur sujet, lesNorvégiens sont divisés : certainsveulent exterminer ces envahisseurs,d’autres y voient une importantesource de revenus. Notamment leshabitants du Finnmark dont leseaux sont peu poissonneuses…Multidiffusion le 26 octobre à 14.00

20.00Le journal de la culture (2005, 12mn)ARTE G.E.I.E.

Toute l’actualité culturelle pré-sentée en alternance par AnnetteGerlach, Frank Dalmat et GustavHofer. Ce soir, Le journal de la cul-ture nous guide dans l’expositionconsacrée au photographe WillyRonis à l’Hôtel de Ville de Paris. À l’occasion du 95e anniversairede Willy Ronis, la Ville de Parisrend hommage au plus parisiendes photographes vivants en luiconsacrant une exposition àl’Hôtel de Ville. Le journal de laculture a rencontré Willy Ronis etretrace le travail de ce grandamoureux de Paris.

20.15Vénus et Apollon(13)Série conçue et coproduite par Tonie Marshall(France, 2005, 25x26mn)Direction d’écriture : Marie LefebvreScénario : Maïté MailléRéalisation : Olivier GuignardAvec : Brigitte Roüan (Ingrid),Maria de Medeiros (Suzy), Maeva Pasquali(Geneviève), Mélanie Bernier (Bijou)Et aussi : Vanessa LarréCoproduction : ARTE France, Tabo TaboFilms, Agat Films et Cie, Saga Production,Strada Productions, TSRProductrice exécutive : Brigitte Sabban-WeyersARTE FRANCE

13. Soin mortel Instants troubles. La mort faucheune cliente devant l’institut.L’amour plane sur Ingrid et lecommissaire Hippolyte qui mènel’enquête.Multidiffusion le 26 octobre à 17.45



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mercredi19/10 12.00 - 20.45


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Présenté

par

Valentina

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Dans une paroi rocheuse vertigi-neuse se cache un trésor : un mield’une saveur extraordinaire. Maispour y accéder, il faut déjouer lasurveillance de 70 000 abeillesgéantes qui défendent férocementleur bien. Les villageois de la tribuRai n’ont pourtant de cesse des’emparer du précieux miel, qu’ilsutilisent à la fois pour se nourriret pour se soigner.

Willy Ronis


Documentaire de William Karel(France, 2004, 52mn)Avec des extraits de Point of orderde Daniel Talbot et Emile De AntonioProduction : PDJ ProductionARTE FRANCE

En 1950, le président américain Harry Trumanordonne une enquête sur la loyauté de ses fonc-tionnaires. La consigne est de renvoyer tous ceuxqui peuvent nuire à la sécurité du pays. Le FBI créedes fichiers, procède à des écoutes. Dans ce climatde paranoïa généralisée, un homme se fait remar-quer : le 9 février 1950, Joseph Raymond McCarthydéclare détenir “une liste de 205 noms, tous agentscommunistes ayant infiltré le département d’État”.Dès lors, le sénateur duWisconsin, démagoguesans scrupule, va entraî-ner l’Amérique dans unechasse aux sorcières sansprécédent. En tant quedirigeant de la chambresénatoriale d’investigation il dirige les audiences.Mensonge, délation, humiliation et persécution sontutilisés contre des victimes désignées comme “enne-mis de l’intérieur”. Vingt-six mille employés fontl’objet d’une enquête approfondie, 7 000 démis-sionnent, 739 sont révoqués, les uns parce qu’ilsappartiennent à des organisations dites subversives,d’autres pour usage de stupéfiants ou pour homo-sexualité. McCarthy s’attaque également à

Hollywood, purge les écoles des “mauvais” ensei-gnants, passe au tri les bibliothèques. Lors de lacampagne présidentielle de 1952, il devient le prin-cipal soutien des républicains. Eisenhower élu,McCarthy continue ses investigations. Mais en 1953,quand il attaque l’armée, c’est le pas de trop. Leministère de la Défense donne l’ordre à ses employésde ne pas comparaître devant ses commissions. Lepublic, la presse, commencent à émettre des cri-tiques. McCarthy devient gênant. Le Sénat sommel’inquisiteur de s’expliquer sur son réquisitoire contrele ministère de la Défense. Pendant 187 heures,devant 20 millions de téléspectateurs, à travers ce premier grand spectacle politique télévisé, lesAméricains découvrent le vrai visage du grand accusateur, la faiblesse de ses sources, l’hommeodieux qu’il pouvait être. Rappelant les quatre premières années de la carrièrede McCarthy, revisitant les formidables archivesréunies dans un film de Daniel Talbot et Emile DeAntonio, Point of order, William Karel met en scènela paranoïa du sénateur et nous raconte sa chuteétape après étape.Multidiffusion le 21 octobre à 16.45

En partenariat avec

20.45 |LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE

Les derniers jours du sénateur McCarthy

La carrière politiquede celui qui allaitdonner son nom au maccarthysmen’a duré que quatreans. William Karel fait revivre la chute du grandaccusateur. Un détour brillant par l’histoire qui nous parle aussidu présent.

mercredi19/1020.45 - 22.40

“Lorsque la patrie est en danger,

les libertés individuelles sont secondaires.”

(Harry Truman)


mercredi19/10

22.25Le dessous des cartesSpécial 15 ansMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorRéalisation : Frédéric Lernoud(France, 2005, 11mn)ARTE FRANCE

De la prospective et de ses limitesÀ partir de quinze ans d’archives,Le dessous des cartes revient surquatre exemples de prospective,réussis ou erronés : l’Irak en 1990et ses risques d’éclatement ; lesîles Spratley : personne ne lesconnaît et pourtant, avec elles, laChine se demande comment elleva assurer sa future indépendanceénergétique ; les pays baltes dontl’avenir bascule en 1991 ; et lesBalkans, une région suivie par Ledessous des cartes depuis 1991,dont la situation interdit d’être“géopolitiquement correct”.Multidiffusion le 22 octobre à 8.40

et à 18.45

En partenariat avec

L e dessous des cartes, magazine géopolitique créé en 1990, s’est montré attaché, au fil des

années, à expliquer clairement les configurations internationales les plus embrouillées. Quinze ansplus tard, les postulats de départ demeurent :replacer les situations présentes dans leurcontexte historique, redonner du poids à la géo-graphie qui demeure une forte contrainte, saisirles tendances longues en tentant d’être prospectif. Le succès de l’émission est sans doute attesté par sa longévité ; mais l’inverse est peut-être vrai aussi : c’est la persévérance d’une chaînepublique qui aide à installer une émission atypique et “utile”.

La beauté des cartes Il y a d’autres raisons à ce succès, dont témoigne le courrier des téléspectateurs : les cartes sont belles, dotées du double pouvoir d’expliqueret de faire rêver ; l’émission est brève mais elle prend son temps ; elle est pédagogique, rappelant à chacun le plaisir d’apprendre ; elle expose simplement des concepts complexesen convoquant de multiples disciplines, pour faireles liens entre elles. Et si cette émission cherche à être objective, elle sait ne pas être neutre. Pas un pouce de terrain n’est cédé sur la gravité de la crise environnementale ; sur l’évidence que forme la construction d’une entité européenne accompa-gnant nos États-nations ; sur le besoin de bonnegouvernance ou l’invention de nouveaux

mécanismes redistributifs desrichesses produites à l’échelle mondiale ;sur l’affirmation de chocs politiques qui ne sont pas des chocs religieux ; sur le retour des nationalismes ethniques dans les Balkans ou en Côte d’Ivoire ; ou encore sur le non-respectde la différence… En somme, pas question d’être “géopolitiquement correct”. En quinze ans,Le dessous des cartes est simplement devenu un “magazine politique”.

Jean-Christophe Victor

Directeur du LEPAC

(Laboratoire d’études politiques et cartographiques)

De la géopolitique à la politique Le dessous des cartes fête ses 15 ans sur ARTE.

Le succès de l’émission auprès des téléspectateurs

témoigne de ses qualités pédagogiques

et de son pouvoir de faire rêver.

Jean-Christophe Victor, son fondateur, persiste

dans la voie de la clarté,

de la rigueur et de l’engagement :

pas question d’être

“géopolitiquement correct” !

> www.arte-tv.com/ddc

Jean-Christophe Victor


mercredi19/10

Deux événements pour un anniversaire :

Le dessous des cartes – Atlas géopolitique De Jean-Christophe Victor,

Frank Tétart et Virginie Raisson Une coédition ARTE Éditions/Tallandier

Format : 30 x 21cm, 264 pages,360 cartes en couleur

Une exposition “Itinéraires géopolitiques”

Au Palais de la découverte à Paris du 18 au 30 octobre,

et dans les FNAC entre le 12 octobre et

le 5 décembre, en présence de Jean-Christophe Victor

et des coauteurs du Dessous des cartes pour

des rencontres-débats.

Dernières parutions DVD

Contacts presse Martina Bangert - 01 55 00 72 90 [email protected]

ARTE Vidéo / ARTE Éditions Henriette Souk - 01 55 00 70 83 [email protected] Maud Lanaud - 01 55 00 70 86 [email protected]

Et aussi : - L’Europe, une alternative ? - Moyen-Orient, pivot géopolitique

À paraître également en 2006/2007 :- Les Chines- Des continents africains- La guerre : avant, pendant, après


mercredi19/10 22.40 - 3.00

Film de Hardi Sturm(Allemagne, 2005, 1h29mn, VOSTF)Scénario : Hardi Sturm,d’après la pièce de Maxim Gorki Avec : Hans Peter Hallwachs (Lucas),Esther Schweins (Walli), Wolfgang MariaBauer (Michel), Aleksander Jovanovic(Pepel), Marie Rönnebeck (Natacha),Eva Herzig (Anna), Matthias Klimsa (André),Max Riemelt (Aliocha), Clelia Sarto (Nadia),Peter Benedict (le baron), Uwe Karpa(l’acteur), Ercan Durmaz (Hassan),Hardi Sturm (oncle Medi), Jan Hartmann (le prince de rêve)Image : Andreas KöferZDF

Un ancien aéroport militaire de larégion berlinoise transformé enasile de nuit. Dans cet univers àpart peuplé de loosers, des hié-rarchies apparaissent, des rela-tions se nouent et se dénouent defaçon apparemment inéluctable.Le dénuement de ces hommes etde ces femmes ne tient pas aumanque d’argent ; leur misère estcelle du cœur et de la pensée.Confinés dans un espace clos, ilsse posent désespérément la mêmequestion : qu’est-ce que l’homme ?Sous le regard lucide et perçantde Lucas, dernier arrivé et suffi-samment extérieur au groupepour servir de révélateur, ils pas-sent leur temps à rêver, tricher etse mentir, mais il arrive que lesmasques tombent…

Question de morale En 1901, Gorki écrit une pièce àlaquelle il donne le sous-titre Lesbas-fonds. Un souterrain sordidesert d’asile de nuit à des exclus dela société et à des déclassés. Dansce lieu misérable, on attend, onespère, on tient le coup. Un siècleplus tard, à l’ère du démantèle-ment de l’État providence, cettepièce a gardé toute son actualité– entre riches et pauvres, le fossé secreuse – et débouche sur une inter-rogation : la morale est-elle unequestion d’argent ? Le scénariste etmetteur en scène Hardi Sturmremanie le texte de Gorki en en fai-sant du théâtre filmé. Il raccour-cit, amalgame les personnages et transpose l’action. Les jeuxd’Esther Schweins et de WolfgangMaria Bauer, gérants de l’asile denuit, ainsi que celui de MaxRiemelt, alias Aliocha, sont d’uneintensité prodigieuse et rendent lespersonnages très actuels. Multidiffusion le 23 octobre à 9.30

Le film allemand à l’étrangerLe bureau du cinéma allemandGerman Films entend promouvoirles courts métrages allemands surle marché international. Cetteannée, le Festival de Cannes a étéun bon tremplin. Court-circuit étaitsur place.

Iñigo AwardUn nouveau prix du court métragea été créé à l’occasion de la visitedu pape à Cologne. Il doit sonnom, Iñigo Award, au prénomespagnol d’Ignace de Loyola, fondateur de l’ordre des Jésuites.Il primera des courts métrages quitraitent de la foi chrétienne.

À l’arrièreCourt métrage de John Mcilduff(France, 2004, 14mn)Production : Capharnaum production,avec la participation d’ARTE FranceARTE FRANCE

La baby-sitter n’est pas venue.Kevin accompagne ses parents,assis à l’arrière de la voiturecomme tous les enfants – sauf quetous les enfants n’abandonnentpas leurs parents...

Une autre guerreCourt métrage de Nadav Gal(Israël, 2003, 14mn, VOSTF)WDR(Rediffusion du 12 janvier)

Jérusalem pendant l’Intifada.Dans la pièce de théâtre de la finde l’année scolaire, Nuni joue le rôledu roi David. Le Premier ministredoit assister à la représentation…

22.40 | COMEDIA

Les bas-fondsAdaptant la pièce de Gorki dans nos sociétésactuelles, Hardi Sturm signe un film noir etdésespéré sur une communauté de marginaux reclus.

0.25Court-circuit (le magazine) n° 247Le rendez-vous du court métrage (Allemagne, 2005, 47mn)ZDF

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12.00 - 20.40


12.00Toutes les télés du monde(Multidiffusion du 15 octobre)

12.25The penguin parade(Rediffusion du 9 septembre 2004)

12.35Chic

13.05TERRES D’AILLEURSCuba, berceau de la musique latine

14.00VOYAGES, VOYAGESLe Canada(Multidiffusion du 13 octobre)

14.45Mon école et moiLe “Lise” d’Izmit (Turquie)(Rediffusion du 26 novembre 2003)

15.15Einstein, un mythe,un homme(Multidiffusion du 16 octobre)

16.50ARTE Reportage(Multidiffusion du 19 octobre)



19.00ARTE DÉCOUVERTELe rat-taupe

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.40CINÉMAPourquoi pas !

22.15LA VIE EN FACETu vas prendre des ailes,ma fille

23.10Tracks

0.05ARTE Info

0.20Chat noir, chat blanc(Multidiffusion du 17 octobre)

2.25Toutes les télés du monde(Multidiffusion du 15 octobre)


L’art de vivre et le bien-être ontleur magazine : c’est Chic, àdéguster du lundi au vendredi à12.35.Aujourd’hui : Sasha Waltz parlede son rapport à la nourriture,notamment de sa passion pour lacuisine sucrée-salée de CritianoRienzer. À côté de Londres, deshabitants de house-boats nousouvrent leurs portes. Petite histoire de la DS. Et zoom sur labaïlothérapie, cocktail de dansesafro-latino pour se libérer des tracas du quotidien. En partenariat avec


Cuba, berceau de la musiquelatineRéalisation : Rio Kataoka(Japon, 2003, 52mn)Production : NHKARTE FRANCE

À Santiago de Cuba, la Casa deTrova est le sanctuaire des ryth-mes latino. Les musiciens adep-tes de boléro et de rumba rêventde s’y produire un jour. Itinérairede deux jeunes musiciens.

14. Soin passionnelSuzy se met en quête du géniteuridéal pour l’enfant qu’elle désireavoir seule. Tandis qu’Ingrid etHippolyte sont irrésistiblementattirés l’un par l’autreMultidiffusion le 27 octobre à 17.45



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jeudi20/10TNT, câble et satelliteTNT, câble et satellite

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Présenté

par

Valentina

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Le rat-taupeLe bulldozer de la création Documentaire de Herbert Ostwald (Allemagne, 2005, 43mn)ZDF

Portrait d’une drôle de bestiole, sorte de souris sans fourrure qui vitexclusivement en Afrique de l’Est.

Mère Nature semble avoir fait unemauvaise plaisanterie à ce ron-geur d’une laideur étonnante : dela taille d’une souris, apparentéau porc-épic, le rat-taupe possèded’étranges caractéristiques biolo-giques – sa température corporellen’est pas régulée, il n’a pas defourrure, est insensible à la dou-leur et vit plus de vingt ans. Maisle trait le plus remarquable est lastructure sociale de la colonie :sur le modèle des insectes, unereine tyrannique régit une cen-taine d’individus, partagés entre

ouvriers, gérants et soldats, quidétruisent, chaque année, unepartie des récoltes de l’Afrique del’Est. Une biologiste allemande estpartie sur ses traces dans le parcnational de Meru, au Kenya.Multidiffusion le 27 octobre à 14.00

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Vénus et Apollon (14)Série conçue et coproduite par Tonie Marshall (France, 2005, 25x26mn)Direction d’écriture : Marie LefebvreScénario : Maïté MailléRéalisation : Pascal LahmaniAvec : Brigitte Roüan (Ingrid), Maria de Medeiros (Suzy), Maeva Pasquali (Geneviève),Mélanie Bernier (Bijou). Et aussi : Gérald LarocheCoproduction : ARTE France, Tabo Tabo Films, Agat Films et Cie, Saga Production, StradaProductions, TSRProductrice exécutive : Brigitte Sabban-WeyersARTE FRANCE

Jusqu’au 4 novembre, les nouvelles Vénus de Tonie Marshallaccueillent leurs Apollons dans un institut de beauté transformé.Des moments de vie, d’émotion et de rire, à savourer du lundi auvendredi à 20.15.

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jeudi20/10 20,40 - 22.15

Film de Coline Serreau(France, 1977, 1h32mn)

Scénario et dialogues : Coline Serreau Avec : Sami Frey (Fernand),

Christine Murillo (Alexa), Mario Gonzalès(Louis), Nicole Jamet (Sylvie),Michel Aumont (l’inspecteur)Image : Jean-François Robin

Musique : Jean-Pierre MasProduction : Dimage, SND

ARTE FRANCE(Rediffusion du 19 décembre 1996)

PRIX GEORGES-SADOUL

Alexa, Fernand et Louis partagent un pavillon dansla banlieue parisienne. Fernand s’occupe de la mai-son, Louis joue et compose de la musique, Alexagagne l’argent de ce ménage à trois qui vit dans lebonheur de la tolérance. Louis et Alexa consolentFernand qui souffre d’être séparé de ses enfants,Louis s’est dégagé de sa relation névrotique à samère grâce à ses amis, et Alexa a surmonté, avecFernand et Louis, la déception de son précédentmariage. Mais Fernand rencontre un jour la belleSylvie, et ce complexe équilibre est soudainmenacé…

Une belle histoire d’amour(s)Avec la chronique de ce ménage à trois, ColineSerreau réalisait un plaidoyer pour la liberté indivi-duelle et la redistribution des rôles entre hommes etfemmes, tout à fait dans l’esprit de la génération 68.

Comme elle allait continuer de le faire par la suite dansTrois hommes et un couffin, La crise ou Romuald etJuliette, elle a choisi ici le ton d’une comédie douce-amère, teintée d’ironie et de provocation, pour attra-per au vol l’air de son temps. Près de trente ans plustard, Pourquoi pas ! frappe par la finesse du trait, àtravers lequel se raconte avant tout une fort belle his-toire d’amour(s). Sans faire pour autant de la quêteutopique de ses héros un chromo idyllique. Mais si laprovocation est toujours là, elle a changé de nature.En 1977, ce film impertinent, sentimental et drôlepouvait choquer le bourgeois par son pied de nez déli-béré aux conventions du couple. Aujourd’hui, c’est avecnotre présent dépourvu d’utopie que la liberté etl’espoir émanant du film forment un contrastepresque douloureux.Multidiffusion le 23 octobre à 0.50 et le 8 novembre à 15.15


20.40 |CINÉMA

Pourquoi pas !Deux hommes et une femme vivent l’utopie de l’amour libéré. Une comédie fine et plutôt subversive, qui continue, presque trente ans après, de distiller une douceprovocation, signée Coline Serreau.

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Alexa (Christine Murillo), Louis (Mario Gonzalès) et Fernand (Sami Frey) : un trio amoureux très seventies.

23.10TracksRédaction en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe (France, 2005, 52mn)Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE FRANCE

Five Un mur, une balle, la paume de lamain en guise de raquette et une bonne dose de répartie : voicicomment se pratique le five, nouveau jeu underground auquel s’adonnent les jeunes des ghettosnew-yorkais.

TranslationÀ l’occasion de l’expositionTranslation au Palais de Tokyo àParis, rencontre avec les graphistesM/M, le sculpteur Jeff Koons,l’illustrateur nippon TakashiMurakami et le performeurMaurizio Cattelan.

L’art gonfléRencontre avec des artistes qui nemanquent pas d’air, des créateursde sculptures gonflables, fleurs car-nivores ou “blurbs” acidulés, et uncollectif qui réalise le rêve d’Icareavec un dirigeable sur le dos.

Louis XIV

Louis XIV, un nouveau groupe derock passionné par l’histoire deFrance ? Pas vraiment. Les quatremauvais garçons de San Diegosont plus portés sur le sexe et ladébauche, et font revivre le glamrock des années 70 avec unebonne dose d’humour et d’im-pertinence.

> www.arte.tv.com/tracks

En partenariat avec


jeudi20/10

Documentaire de Paule Zajderman (France, 2002, 55mn)Coproduction : ARTE France, Tact ProductionARTE FRANCE(Rediffusion du 27 juin 2003)

Aïchouch, Khalissa, Saïda et Nathalie se connais-sent depuis l’école primaire, vivent dans le mêmequartier du XIXe arrondissement de Paris et sontdans la même classe de première au lycée, sectionsecrétariat. Sur le mode de la chronique, PauleZajderman a suivi cette bande de filles âgées de 16 à 18 ans. Elle a filmé les événements qui com-posent leur vie – parties de billard, balades, coursau lycée, stages en entreprises, sorties scolaires…Où il apparaît que toutes ont des désirs et des ambi-tions que ni la famille ni le système scolaire nesavent valoriser.

Pétroleuses et rebellesFilles trop sages à la maison, en apparence conformesaux injonctions familiales, Aïchouch, Khalissa, Saïdaet Nathalie deviennent à l’extérieur des pétroleusesrebelles, au verbe haut et à l’attitude provocante,jouant les affranchies et collectionnant au lycée puni-tions, blâmes et avis d’exclusion. Elles sont à la foisnaïves et timides, roublardes et séductrices, terrible-ment sincères et attachantes. À la fois portrait degroupe et plan rapproché, le film permet d’appré-hender la bande dans son ensemble mais égalementchacune des quatre filles de façon plus individuelle,dans une alternance rapide de séquences brèves mon-tées sur un rythme vif, presque musical. Une pulsa-tion qui n’est pas sans rappeler celle du rap ou du raïqu’elles écoutent et qu’elles chantent.

22.15 | LA VIE EN FACE

Tu vas prendre des ailes, ma filleDans le XIXe arrondissement de Paris, Aïchouch, Khalissa, Saïda et Nathaliepartagent leur temps entre l’école, la famille, le quartier. Chronique d’unebande de jeunes adolescentes prises en étau entre le respect des traditions et le désir de s’intégrer. Un film pétillant et d’une grande justesse.

22.15 - 3.00

12.00Mon école et moi(Multidiffusion du 20 octobre)

12.25Fixation forte

12.35Chic

13.05TERRES D’AILLEURSHimalaya,la vallée des amoureux

14.00Voyages, voyagesChicago(Multidiffusion du 14 octobre)

14.45ARTE Europa

15.15Court-circuit (le magazine) n° 247

16.45Les derniers jours du sénateur McCarthy(Multidiffusion du 19 octobre)



19.00ARTE DÉCOUVERTEL’ornithorynque

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.40FICTIONMort d’un collègue

22.10>0.40THEMAAlexandre Soljénitsyne

22.10Alexandre Soljénitsyne,le combat d’un homme

23.15Une vie contre le mensonge

0.10Alexandre Soljénytsine,l’écrivain

0.40ARTE Info

0.50Éclair de lune(Multidiffusion du 9 octobre)



L’art de vivre et le bien-être ont leurmagazine : c’est Chic, à dégusterdu lundi au vendredi à 12.35.Aujourd’hui : dernière rencontreavec Sasha Waltz, qui part se res-sourcer en famille sur une petiteîle de la Spree. Les restaurantsmonomaniaques parisiens, où les menus sont réalisés à partird’un unique aliment (truffes,pomme…). Petite histoire duscooter. Et le styliste KenzoTakada nous fait découvrir sonauthentique maison japonaisesituée à Bastille. En partenariat avec

13.05TERRES D’AILLEURSHimalaya, la vallée des amoureuxRéalisation : Kazuya Maruyama(Japon, 2004, 52mn)Production : NHKARTE FRANCE

La vallée du Spiti est située dansl’extrême nord de l’Inde. Haut lieudu bouddhisme tibétain, cette val-lée abrite une soixantaine de villages. Tous les parents ayantune fille espèrent que cette der-nière épousera un fils aîné. Carc’est lui qui doit hériter de l’en-semble des biens de ses parents.

15.15 Court-circuit (lemagazine) n° 247Le rendez-vous du court métrage(Allemagne, 2005, 1h34mn)ZDF

Multidiffusion de l’émission dumercredi enrichie d’un court etd’un moyen métrage.

QuercusCourt métrage d’animation de Vuk Jevremovic(Allemagne, 2003, 11mn, muet)BR(Rediffusion du 24 novembre 2004)

Un chêne vieux de 2 000 ansraconte sa vie…

LorenzMoyen métrage de Daniel Walta(Allemagne, 2004, 35mn)

Les frères Lorenz et Johannes sontcomme le jour et la nuit ; l’un estun chorégraphe passionné et char-meur, l’autre est froid et dirige unrestaurant réputé. Un jour, Lorenzconvainc son frère de rendre visiteà leur mère gravement malade…


L’ornithorynque,l’animal le plus étrangede la planèteDocumentaire de David Parer, ElizabethParer-Cook et Frederic Fougea(France, 2003, 43mn)Production : BorealesARTE FRANCE

Un fascinant voyage à traversl’Australie et la Tasmanie, à larencontre d’un animal mysté-rieux et légendaire, l’ornitho-rynque, seul mammifère à pondredes œufs.Avec son museau comme un becde canard et ses pieds palmés,l’ornithorynque évoque une créa-ture imaginaire. La liste de ses singularités est si longue que

l’animal captive les scientifiquesdepuis sa découverte, il y a deuxsiècles. Avec ce documentaire,découvrez des images inéditesréalisées grâce à des camérasminiatures et infra-rouges : cellesde couples en pleine parade nuptiale, mais surtout, pour lapremière fois, des séquences oùl’on entre dans l’intimité de l’al-laitement et du développementdes petits.Multidiffusion le 28 octobre à 14.00

et le 19 novembre à 10.30

20.15Vénus et Apollon (15)Série conçue et coproduite par Tonie Marshall (France, 2005, 25x26mn)Direction d’écriture : Marie LefebvreScénario : Anne PeyrègneRéalisation : Pascal LahmaniAvec : Brigitte Roüan (Ingrid),Maria de Medeiros (Suzy), Maeva Pasquali(Geneviève), Mélanie Bernier (Bijou)Et aussi : Nathalie GrandhommeCoproduction : ARTE France, Tabo TaboFilms, Agat Films et Cie, Saga Production,Strada Productions, TSRProductrice exécutive :Brigitte Sabban-WeyersARTE FRANCE


15. Soin sans retourLe retour d’Arturo, l’amant d’Ingrid,sème le trouble à l’institut. Le beauMexicain a posé un ultimatum à lapatronne. Les filles se rebellentpour la convaincre de rester…

Multidiffusion le 28 octobre à 17.45



En partenariat avec Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

vendredi21/10 12.00 - 20.40


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Présenté

par

Valentina

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> Nouveau

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(Sperling und der Fall Wachutka)Téléfilm de Thomas Jahn

(Allemagne, 2005, 1h27mn, VF)Scénario : Thomas Jahn

Avec : Dieter Pfaff (Hans Sperling),Carin C. Tietze (Marie Winter), Philipp Moog

(Falk Hofmann), Anna Bröttcher (Madame Schütze), Achim Grubel

(Wachutka), Alicja Bachleda (Alina),Steffen Wink (Braune), Paul Fassnacht

(Lehmann), Peer Jäger (Friedberg),Huub Stapel (Kerkmann)

Image : Matthias PapenmeierMontage : Thomas JahnMusique : Thomas Jahn

Coproduction : Polyphon Hamburg, ZDF,ARTE ZDF

Wachutka, le vieux commissaire de l’équipe deSperling, est à deux jours de la retraite. Ses collègues ont préparé en son honneur une petitefête de départ. C’est là qu’ils apprennent l’affreusenouvelle : Wachutka est mort. Assassiné. Abattuen pleine rue. Les hommes sont sous le choc. Quia pu commettre un tel acte ? Et pourquoi ? À l’encontre des procédures habituelles, Sperling secharge lui-même de l’enquête. Il se heurte rapide-ment à la résistance de son collègue Braune qui travaille à la brigade de répression de la traite desBlanches. Puis fait une étonnante découverte :Wachutka s’était occupé d’une jeuneMacédonienne, Alina, contrainte à se prostituer.Sperling prend la jeune fille sous son aile. Il est

maintenant persuadé que les hommes qui sont à larecherche d’Alina sont responsables de la mort deWachutka. Accablé et furieux tout à la fois, il fait cava-lier seul dans cette enquête et provoque bientôt uneréaction en chaîne qui échappe à son contrôle…

Dieter PfaffUne fois encore, Dieter Pfaff, l’un des acteurs les pluspopulaires d’Allemagne, donne une dimension excep-tionnelle au rôle du commissaire Sperling qu’ilincarne depuis des années dans la série du mêmenom. On a pu apprécier récemment une autre facettede son talent dans le rôle de Willy, le père raté et lou-foque de la comédie Retour à la case départ diffuséepar ARTE le 16 août dernier.

20.40 |FICTION

Mort d’un collègueQui se cache derrière la mort d’un commissaire ? De retour sur ARTE, Sperling (Dieter Pfaff), flic allemand tout en rondeur et en finesse, a décidé de prendre en main l’enquête sur le meurtre de son collègue et va de surprise en surprise.

vendredi21/1020.40 - 22.10

Sperling (Diter Pfaff, au centre) et ses jeunes inspecteurs sur les traces du meurtrier de leur collègue.

ZDF/

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22.10 - 3.00


vendredi21/10

“ Soljenitsyne est par beaucoup de côtés un Victor Hugo qui aurait passé sa jeunesse au bagne.” (Pierre Daix)

22.10Alexandre Soljenitsyne,le combat d’un hommeDocumentaire de Pierre-André Boutang et Annie Chevallay (France, 2005, 52mn)Coproduction : ARTE France, On Line Productions

Entre archives et polar, ce film raconte le combatde l’écrivain contre la police soviétique et la cen-sure : douze ans d’épreuves depuis la révélationd’Une journée d’Ivan Denissovitch en 1962 jusqu’àson bannissement d’URSS en 1974. Six ans après le XXe congrès du parti communiste en1956, au cours duquel Khrouchtchev fit son rapportdénonçant les crimes de Staline, un jeune inconnu publiedans la revue Novy Mir, avec l’autorisation du mêmeKhrouchtchev, un récit qui dévoile publiquement

l’enfer des camps : Une journée d’Ivan Denissovitch.Le texte est admirable, le témoignage indiscutable.Soljenitsyne, qui a passé huit ans de sa vie empri-sonné, devient célèbre du jour au lendemain… jusqu’à ce que l’espoir d’une détente s’effondre en URSS.À partir de là commence un long duel avec les auto-rités soviétiques. Cherchant à éviter l’expulsion desa patrie qu’il aime par dessus tout et qui nourrit sonœuvre, Soljenitsyne passe de la clandestinité à lacontre-attaque, ne cessant jamais d’écrire. Aux prisesavec la plus puissante police du monde, le KGB, l’écrivain réussit à constituer un réseau de fidèlesqui lui permettent de ne pas être réduit au silence.

La ruse du vieux zek Pendant douze ans, armé de sa seule plume, de sonindomptable volonté et de sa “ruse de vieux zek”(abréviation désignant un prisonnier du goulag), unhomme isolé affronte l’État le plus puissant dumonde. À la fin de cette épreuve de force, il y a unedéfaite apparente : en 1974, l’URSS se débarrasse del’écrivain en le bannissant hors de ses frontières. Maisil y a aussi une vraie victoire : celle de la vérité surle régime des camps soviétiques, qui est enfin recon-nue dans le monde entier depuis la parution, l’annéeprécédente à Paris, de L’archipel du goulag. Cettelutte, Pierre-André Boutang la raconte au travers d’en-tretiens avec de jeunes écrivains russes et des édi-teurs de Soljenitsyne en Occident, mais surtout à par-tir d’images d’archives provenant des deux côtés durideau de fer. Tout d’abord, les images que l’on avaitle droit de voir en URSS : les actualités, les congrès,

22.10>0.40 |THEMA

Alexandre Soljenitsyne Né en 1918, soldat pendant la guerre et témoin de l’enferconcentrationnaire soviétique,l’auteur de L’archipel du goulag a profondémentmarqué l’histoire de la seconde moitié du XXe siècle. Hommage à un écrivain universel,lauréat du Prix Nobel delittérature en 1970.

ARTE FRANCE

Soirée présentée par Ulrich Wickert

les défilés et les célébrations officielles ; puis cellesque l’on voyait à la même période en Occident, qu’ils’agisse de l’invasion de la Tchécoslovaquie en 1968ou d’émissions littéraires (où l’on retrouve Max PolFouchet, Bernard Pivot, Jean-François Kahn). Dudégel à la glaciation, de la reconnaissance à l’exil,ce documentaire nous montre l’histoire du point devue d’un homme libre.

23.15Une vie contre le mensongeDocumentaire de Sergei Miroshnichenko (Russie, 2004, 52mn)

Rencontre avec le vieil homme illustre dans sagrande maison au milieu des bois. Entre ses poèmes lus par lui-même, le récit de ses affrontementsavec les autorités soviétiques et l’évocation de sesrapports avec la Russie de l’après-communisme,un film-testament aux couleurs de l’automne russe. Ce portrait testamentaire sera probablement le der-nier tourné avec, et voulu par Alexandre Soljenitsyne,alors âgé de 85 ans. Celui-ci retrace sa vie et son œuvre et s’interroge sur la littérature russe et laresponsabilité de l’écrivain, sur l’héritage humanisteet l’histoire présente de la Russie. Dans un va-et-vient entre passé et présent, entre des flash-backset des entretiens avec le réalisateur, défilent les pério-des des camps, de la relégation, de l’écriture secrète,puis de la remise du Prix Nobel, du séjour enAmérique dans le Vermont, du retour en Russie.Soljenitsyne évoque sa volonté précoce d’écrire unehistoire de la révolution de 1917 (il lui faudra cinquante-quatre ans pour achever son roman La roue rouge),raconte comment il travaille avec l’aide de sa femme.Après un document dans lequel Eltsine converseavec Soljenitsyne, on assiste à une visite de Poutineau domicile de l’auteur de la fameuse Lettre aux diri-

geants. Le vieil homme intègre n’apas de mots assez durs, quelquesséquences plus tard, pour dénon-cer le mensonge de nouveau érigéen raison d’État… Pessimiste surle destin immédiat de la Russie etdu monde, désabusé quant auxespoirs qu’il avait en rentrant dansson pays, nostalgique d’un âged’or russe, rural et pieux,Soljenitsyne reste malgré tout d’unoptimisme fondamental, basé surla foi et les certitudes que lui pro-cure sa soif indestructible devérité. Avec une sérénité de sagetolstoïen, il égrène les leçons d’uneexistence qui lui a permis de sur-vivre à la guerre, au goulag, aucancer, à la prison.

0.10Alexandre Soljenitsyne,l’écrivainDocumentaire de Pierre-André Boutang et Annie Chevallay (France, 2005, 26mn)Coproduction : ARTE France, On Line Productions

Portrait d’un grand écrivain qui “vit dans la langue”.Si Soljenitsyne n’avait pas eu un immense talent,son œuvre, son message, son destin n’auraient pasété ce qu’ils sont. Composé de plusieurs extraitsd’entretiens donnés par Alexandre Soljenitsyne en1975 à Paris, en 1983 dans le Vermont et en 1998 àMoscou, ainsi que de témoignages de ses traduc-teurs (notamment Nikita Struve), ce documentairetente de répondre à la question : qu’est-ce qu’ungrand écrivain ?

“Dans les camps, les lumières de projecteurs cachent les étoiles.”

(Alexandre Soljenitsyne)


vendredi21/10

Au goulag.

W E BSur arte-tv.com

Les dessous des cartes

Pour fêter les 15 ans du Dessous des cartes,(re)découvrez le site dédié à l’émission. Avec des informations sur le programme et ceux qui la font, des textes et les cartes, des références de livres, des liens. Et surtout une base de données où vous pouvez consulterles archives de l’émission, à partir de sa date de diffusion, d’un pays à sélectionner sur une mappemonde animée, de thématiques.Pour les inconditionnels de la géopolitique, une seule adresse : > arte-tv.com/ddc

Sur arte.radio.com

Apprentis cheminotsIls ont 20 ans à peine et rêvent de trains, ou tout simplement d’un emploi stable. La SNCFles forme à devenir mécaniciens.

AutoradioCeinture, essuie-glaces, moteur et freins… Une création musicale entièrement réalisée avecles bruits d’une voiture. Quatre minutes rythmées.

Le chant des dunes Les dunes de sable chantent. Évocation poétiqued’un phénomène naturel qui intriguait déjà MarcoPolo et Guy de Maupassant. Au micro, le désertmarocain.

Rimbaud à l’écoleUn élève affronte Arthur et sa mémoire. Surl’estrade et devant tout le monde. Le dormeur, il adeux trous rouges où ça ? Deux minutes de poésievraie.

En ligne sur www.arteradio.com

LAVIE

D’ARTE

F A XPier Paolo PasoliniDu 26 septembre au 2 octobre, ARTE, partenairede la Semaine des cultures étrangères à Paris,rend hommage à l’Istituto Italiano di Cultura au cinéaste-écrivain, avec la projection de deux documentaires, tous les jours de 10.00 à 13.00 et de 15.00 à 18.00.> Pier Paolo Pasoloni et la raison d’un rêve, de Laura Betti (2001, 1h28mn). Actrice et fidèle amie de Pasolini, Laura Betti évoque celui qui incarna l’incertitude et les espoirs de toute une génération.

> Une vitalité désespérée, de Mario Martone (1999,47mn). Laura Betti lit Pasolini : des morceaux de prose et de poésie, des extraitsde tragédies, des éclairs de romans quireconstituent pour les spectateurs, la présencecharismatique de l’auteur.

Entrée libre. Istituto Italiano di Cultura, 50, rue de Varenne, Paris 7e

Contact presse ARTE : Martina Bangert 01 55 00 72 90 ; [email protected]/horsecran

Rencontres amazoniennes avec ARTE

Lors de La 25e heure du livre du Mans, ARTEs’associe à l’opération “La monnaie livre” destinée à favoriser la rencontre entre le public et la littérature et propose de parcourir l’Amazonieà travers la projection de quatre documentaires :La terre et la peine de Frédéric Letang Arts du mythe : coiffe blanche Kayapode Philippe TruffautLa vie en otage de Thomas Sady Bienvenue en Colombie de Catalina Villar

Informations : www.24heuresdulivre.fr

Contact presse ARTE : Martina Bangert 01 55 00 72 90 ; [email protected]/horsecran

SERVICE PHOTO

Elisabetta Zampa (70 50)[email protected]

Olivier de Clarembaut (70 49) ASSISTANT

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Geneviève Duigou (70 53) ASSISTANTE

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PUBLICITÉ, MARKETING

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Françoise Lecarpentier (71 28)PARTENARIATS

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Barbara Dellandrea (70 88) ASSISTANTE

b-dellandrea@artefrance.`fr(en remplacement d’Élodie Denis)

ARTE ÉDITIONS, ARTE VIDÉO

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ARTE G.E.I.E.4, quai du chanoine WintererBP 2003567080 Strasbourg CedexTél. 03 88 14 22 22Fax 03 88 14 22 00

Directeur du développement et de la coordinationHans-Walter Schlie03 88 14 20 02

Presse et relations publiquesClaude-Anne Savin03 88 14 21 45

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Maquettiste Serdar Gündüz (70 55)[email protected]

Photograveuse Armelle Ritter (70 57)[email protected]

TraductionsJosie Mély (70 61)Catherine Weinzorn (70 62)

CollaborationJacqueline Letteron, Franck Garbarz, Cécile Wajsbrot

Crédits photos : Photo : X-DR.Toute reproduction des photos sans autorisation est interdite.

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Directeur de la publication : Jérôme ClémentExemplaire n° 42 jeudi 21 septembre 2005Impression STIPA, Montreuil

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sont sur www.artepro.com

LA SEMAINE PROCHAINE

BOUDDHA INSTITUT

Un voyage au pays de la médecine tibétaine, un savoir

et une pratique millénaires transmis de génération

en génération et consignés dans un grand Atlas malgré

la répression antireligieuse menée par Staline.

L’AVENTURE HUMAINE

SAMEDI 22 OCTOBRE À 20.40

vivonscurieux.

UNE BIOGRAPHIE DE L’ÉQUATION -...

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