una Web viewUNE AUTRE INITIATIVE: L’AGROECOLOGIE AU BURKINA FASO. Document 1 : D. u projet...

2
UNE AUTRE INITIATIVE: L’AGROECOLOGIE AU BURKINA FASO Document 1 : Du projet à la diffusion Doc.2 : L’expérience burkinabe expliquée par Pierre Rabhi Après l’explication des fondements scientifiques et techniques de l’agroécologie devant une session de formateurs et d’agronomes burkinabés, le principe d’une expérimentation au sein des CFJA (Centre de Formation des Jeunes Agriculteurs) est retenu. Nous étions dans un contexte où les paysans se plaignaient des engrais et de leurs effets négatifs sur les sols. Le contexte écologique avait été très endommagé par les grandes sécheresses des années 70 qui ont affecté toute la bande sahélienne du Sénégal à l’Ethiopie et qui s’étaient traduites par la disparition de la flore, de la faune, des troupeaux décimés, le tout condamnant les populations à de terribles famines et pour survivre, à des migrations vers les villes. […] [En plus] deux paramètres négatifs, celui de la cherté et de la nuisance des engrais chimiques et de la détérioration des sols, nécessitaient une réponse. J’ai alors proposé l’agroécologie qui améliore la production et la qualité des sols sans intrant chimique et qui régénère l’environnement naturel. L’expérimentation sur le terrain a mis en évidence la pertinence de l’approche, "Sur l’invitation du Burkina Faso, Pierre Rabhi organise le premier programme d’agro-écologie qu’il propose comme alternative aux paysans confrontés au marasme écologique (sécheresses) et économique (cherté des engrais et pesticides). Il fonde en collaboration avec l’association du Point Mulhouse le premier Centre africain de Formation à l’Agro-écologie." En 1985 : Création du centre de formation à l'agro-écologie de Gorom Gorom, avec l'appui de l'association "Le Point-Mulhouse"." Les paysans du pays étaient incités à se former aux méthodes d'Agro- écologie et à transmettre ensuite ce savoir à leur village ! En plus ce centre se finançait grâce à ses activités touristiques alternatives et d'accueil organisées par le Point Mulhouse ! C'était le début de l'écotourisme où les séjours permettaient de

Transcript of una Web viewUNE AUTRE INITIATIVE: L’AGROECOLOGIE AU BURKINA FASO. Document 1 : D. u projet...

Page 1: una   Web viewUNE AUTRE INITIATIVE: L’AGROECOLOGIE AU BURKINA FASO. Document 1 : D. u projet à la diffusion "Sur l’invitation du Burkina Faso, Pierre Rabhi organise

UNE AUTRE INITIATIVE: L’AGROECOLOGIE AU BURKINA FASO

Document 1 : Du projet à la diffusion

Doc.2 : L’expérience burkinabe expliquée par Pierre Rabhi

Après l’explication des fondements scientifiques et techniques de l’agroécologie devant une session de formateurs et d’agronomes burkinabés, le principe d’une expérimentation au sein des CFJA (Centre de Formation des Jeunes Agriculteurs) est retenu. Nous étions dans un contexte où les paysans se plaignaient des engrais et de leurs effets négatifs sur les sols. Le contexte écologique avait été très endommagé par les grandes sécheresses des années 70 qui ont affecté toute la bande sahélienne du Sénégal à l’Ethiopie et qui s’étaient traduites par la disparition de la flore, de la faune, des troupeaux décimés, le tout condamnant les populations à de terribles famines et pour survivre, à des migrations vers les villes. […][En plus] deux paramètres négatifs, celui de la cherté et de la nuisance des engrais chimiques et de la détérioration des sols, nécessitaient une réponse. J’ai alors proposé l’agroécologie qui améliore la production et la qualité des sols sans intrant chimique et qui régénère l’environnement naturel. L’expérimentation sur le terrain a mis en évidence la pertinence de l’approche, les paysans ont été satisfaits et les demandes de formation affluèrent de toute part.Mon implication à titre de paysan agroécologiste sans frontière ne pouvait suffire.[…]L’impact [est considérable] avec la formation de 900 personnes a été suffisant pour que l’agroécologie se propage, relayée par de nombreuses associations. Aujourd’hui, on évalue à 100 000 le nombre de paysans pratiquant au moins la fertilisation organique.

http://www.fondationpierrerabhi.org/download/l-experience-Burkinabe.pdf

"Sur l’invitation du Burkina Faso, Pierre Rabhi organise le premier programme d’agro-écologie qu’il propose comme alternative aux paysans confrontés au marasme écologique (sécheresses) et économique (cherté des engrais et pesticides).Il fonde en collaboration avec l’association du Point Mulhouse le premier Centre africain de Formation à l’Agro-écologie."

En 1985 : Création du centre de formation à l'agro-écologie de Gorom Gorom, avec l'appui de l'association "Le Point-Mulhouse"."Les paysans du pays étaient incités à se former aux méthodes d'Agro-écologie et à transmettre ensuite ce savoir à leur village !

En plus ce centre se finançait grâce à ses activités touristiques alternatives et d'accueil organisées par le Point Mulhouse !C'était le début de l'écotourisme où les séjours permettaient de participer aux formations de l'agro-écologie, de découvrir et de partager la vie de ces paysans du Burkina Faso !

http://changera.blogspot.com.es/2013/10/hommage-thomas-sankara.html, site dans lequel est rendu hommage à