Un dispositif pour étayer la compréhension de...

Un dispositifpour étayer

la compréhension de texte.

Lecture au cycle 2 : Les inférences

Plan de l’animation

1. Les inférences dans l’activité de lecture.

● qu’apportent les inférences dans la compréhension d’un texte ?

2 . Présentation d’outils et de pratiques pour enseigner les inférences : ● Apprendre aux élèves à inférer.

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A/ La compréhension en lecture. Recherche d’un modèle.B/ Enseigner la compréhension?.Notions extraites de l’ouvrage de J. GIASSON

LecteurTexte

Conception traditionnelle :Le lecteur va chercher le sens dans le texte et le transpose dans sa tête.

D’après Giasson : La compréhension en lecture

Un modèle de compréhension en lecture :

Modèle contemporain de compréhension en lecture

Le lecteur crée le sens du texte en se servant à la fois du texte, de ses propres connaissances et de son intention de lecture.



Le lecteur chef d’orchestre


Phrase

Entre les phrases

Niveau du texte

Modèle contemporain de compréhension en lecture



« La signification n’est pas donnée par le texte dont elle serait simplement extraite, elle est construite par le lecteur et varie donc autant en fonction de la base de connaissances et de stratégies du lecteur-compreneur qu’en fonction de l’information apportée ».J-E Gombert

Trois exemples différents

� "Lise regarda dehors. Elle prit son parapluie et sortit. "

� " C’est le chien des voisins qui hurle "

� " C’est le chien des voisins qui hurlent "

Inférences : exemple 1� Je peux faire les inférences suivantes : dehors, soit il pleut déjà, soit le ciel est menaçant ; Lise veut se prémunir de la pluie ; elle a regardé dehors pour savoir si elle aurait besoin d'un parapluie, etc. Or, ces informations ne sont nullement données dans ces deux phrases (on dit parfois qu'elles sont "implicites").

� Autrement dit, à proprement parler, comprendre un texte (qu'il soit lu ou entendu, c'est la même chose ici) est impossible si le lecteur ne fait pas cette reconstruction sémantique, en s'appuyant sur ses connaissances du monde (en général, quand on prend un parapluie avant de sortir, c'est que le temps est mauvais, quand on regarde par la fenêtre avant de sortir, c'est souvent pour voir le temps qu'il fait....). Comprendre un texte (ou un discours) c'est se livrer à une activité analogue à celle des paléontologues qui reconstituent des squelettes entiers à partir de quelques ossements.

� Notons toutefois que cette activité inférentielle est presque toujours inconnue du sujet.

Inférences : exemple 1

� Cela veut-il dire qu'il n'y aurait aucune compréhension en dehors de cette reconstruction sémantique ?

� On ne peut pas aller jusque là. En effet, le lecteur peut avoir construit le sens de telle ou telle proposition. Il peut par exemple dessiner Lise avec son parapluie, sur le pas de la porte. Mais sans la reconstruction du non-dit du texte, on ne peut pas vraiment parler de compréhension du texte

� La compréhension d'un texte est plus, bien plus que la compréhension de toutes les phrases de ce texte. Ou encore, le sens d'un texte, c'est bien plus que l'ensemble des sens des phrases de ce texte. (cf. R Goigoux, M. Fayol)

Inférences : exemples 2 et 3� Dans les deux cas présentés, la saisie de l’organisation syntaxique des deux phrases, permettent d’inférer deux manières différentes d’en appréhender le « sens »:

→ le chien des voisins « hurle » (pour attirer l’attention..?)

→ le traitement du ENT à la fin du verbe doit m'amener à attendre une information sur la sociabilité des voisins qui possèdent ce chien.

Ces inférences dites « logiques » (s’appuyant sur les aspects grammaticaux de la langue) sont depuis longtemps tr availlées –rappel des évaluations nationales où il convenait de trouver l’identitéde la personne qui écrivait via le texte produit et la présence d’adjectif qualificatif féminin pour accompagner le s noms)

2. Les inf2. Les inf2. Les inf2. Les inféééérences dans lrences dans lrences dans lrences dans l’’’’activitactivitactivitactivitéééé de de de de

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A/ Définitions.B/Les inférences logiques et pragmatiques.C/ L’enseignement des inférences.

2/A. Les inférences dans l’activité de lecture / défintion2/A. Les inférences dans l’activité de lecture / défintion

« Les inférences sont des interprétations qui ne sont pas littéralement accessibles, des mises en relation qui ne sont pas explicites. C’est le lecteur qui les introduit dans l’interprétation des mises en relations qui ne sont pas immédiatement accessibles »- Michel Fayol

« Pour parler d’inférence, il faut que le lecteur dépasse la compréhension littérale, c’est-à-dire qu’il aille plus loin que ce qui est présent en surface du texte » -J. Giasson

« …. Jusqu’à quel point le lecteur utilise le texte et jusqu’à quel point il utilise ses propres connaissances. » Cunningham

Réponses fondées sur le texte Réponses fondées sur les Schémas

Compréhension littérale Compréhension inférentielle

Inférences logiques Inférences pragmatiques

inférences créatives

2/A. Les inférences dans l’activité de lecture.2/A. Les inférences dans l’activité de lecture.

Les indiens se dirigeaient vers le soleil couchant.

Réponse : Les indiens voyageaient vers le soleil couchant

Réponse synonyme :Compréhension littérale

2./B Les inférences dans l’activité de lecture.Cf modèles de Cunningham2./B Les inférences dans l’activité de lecture.Cf modèles de Cunningham


Réponse : Les indiens se dirigeaient vers l’ouest.

Information nouvelle :Compréhension inférentielle

topologique

2/B. Les inférences dans l’activité de lecture.Cf. modèle de Cunningham2/B. Les inférences dans l’activité de lecture.Cf. modèle de Cunningham


Réponse : Les indiens se dirigeaient à cheval vers l’ouest.

2/B. Les inférences dans l’activité de lecture.Cf. modèle de Cunningham2/B. Les inférences dans l’activité de lecture.Cf. modèle de Cunningham

Inférence pragmatique: Fondée sur les schémas du lecteur. Probablement sous-entendue, mais pas nécessairement vraie.-Parce que le reste du texte le permet-Parce que cela relève de schèmes culturels du lecteur

Un classement des inférences. (Johnson&Johnson)

2/B. Les inférences dans l’activité de lecture.2/B. Les inférences dans l’activité de lecture.

C1 : Travaux de Reutzel et Hollingsworth

•Une succession de séquences fondées sur le classement de J&J.•Une démarche conforme à ce qui est préconisépour un enseignement explicite de la compréhension : On passe graduellement d’une présentation et d’une explicitation des inférences, par le professeur, à une prise en charge totale de l’activité par les élèves.

2/C. Les inférences dans l’activité de lecture.2/C. Les inférences dans l’activité de lecture.

L’enseignement explicite de la compréhension

Partage de la responsabilité dans l’enseignement explicite

Enseignant Elèves

1ère Partie Qui met les indices en évidence ? X

Qui effectue l’inférence ? X

Qui justifie l’inférence ? X

2ème Partie Qui met les indices en évidence ? X












D’une main sûre, le docteur Grenon mit l’instrument bruyant dans ma bouche.

Quel instrument le Docteur Grenon utilisa-t-il?


Le matin, nous avons constaté que plusieurs arbres étaient déracinés et que d’autres avaient perdu leurs branches.

Qui a causé cette situation?





Caroline versa la farine dans le bol et ajouta de la poudre à lever. Elle cassa alors des œufs dans un bol et les battit avec du lait. Elle avait déjà mélangé le beurre et le sucre.Que fait Caroline ? Inférence d’action :

« Ce que la personne fait ».Inférence d’action :« Ce que la personne fait ».

2/C. Les inférences2/C. Les inférences




Caroline versa la farine dans le bol et ajouta de la poudre à lever. Elle cassa alors des œufs dans un bolet les battit avec du lait. Elle avait déjà mélangé le beurre et le sucre.Que fait Caroline ?





Caroline versa la farine dans le bol et ajouta de la poudre à lever. Elle cassa alors des œufs dans unbol et les battit avec du lait. Elle avait déjàmélangé le beurre et le sucre.Que fait Caroline ?





Caroline versa la farine dans le bol et ajouta de la poudre à lever. Elle cassa alors des œufs dans un bol et les battit avec du lait. Elle avait déjà mélangé le beurre et le sucre.Que fait Caroline ?

Je pense que Caroline fait un gâteau.





Caroline versa la farine dans le bol et ajouta de la poudre à lever . Elle cassaalors des œufs dans un bol et les battitavec du lait . Elle avait déjà mélangé le beurre et le sucre .Que fait Caroline ? Car pour faire un gâteau, il faut

de la farine, de la poudre àlever, des œufs, du lait, etc…

2./C Les inférences2./C Les inférences

La cloche sonna au milieu du cours d’anglais et retentit à travers toute l’école. Les élèves se mirent immédiatement en rang et sortirent de l’école de façon ordonnée.Que font les élèves?





Jean-Luc Héloir – IEN Le Neubourg





Ils sortent en récréation.

Ils font un exercice incendie.

Ils vont faire du sport au gymnase.







Ils font un exercice incendie.

Je pense qu’il font un exercice incendie, car la cloche a sonné au milieu du cours et ils sont sortis immédiatement de

l’école, de façon ordonnée.

2/C . Les inférences2/C . Les inférences

On met l’accent sur les indices qui mènent àl’inférence et la façon de vérifier ces indices.

1. Lire un passage et poser une question d’inférence :

Plus Antoine marchait, plus il faisait noir. Il devait se pencher pour ne pas se heurter la tête sur les rochers humides. À sa gauche, courait un petit ruisseau souterrain. C’était le seul son qu’il entendait à part celui de ses pas qui crissaient sur les pierres et le sol. Quand il regarda tout autour, Antoine vit l’endroit oùil était arrivé. C’était un puits de lumière.

Où est Antoine ?



2. Faire émettre une (des) hypothèse(s) :

Plus Antoine marchait, plus il faisait noir. Il devait se pencher pour ne pas se heurter la tête sur les rochers humides. À sa gauche, courait un petit ruisseau souterrain. C’était le seul son qu’il entendait à part celui de ses pas qui crissaient sur les pierres et le sol. Quand il regarda tout autour, Antoine vit l’endroit oùil était arrivé. C’était un puits de lumière.

À la plage

Sur une montagne

Dans une cave



3. Identifier des mot clés

Plus Antoine marchait, plus il faisait noir. Il devait se pencher pour ne pas se heurter la tête sur les rochers humides. À sa gauche, courait un petit ruisseau souterrain. C’était le seul son qu’il entendait à part celui de ses pas qui crissaient sur les pierres et le sol. Quand il regarda tout autour, Antoine vit l’endroit où il était arrivé. C’était un puits de lumière.



4. Formuler des questions de type oui/non et y répondre

Plus Antoine marchait, plus il faisait noir. Il devait se pencher pour ne pas se heurter la tête sur les rochers humides. À sa gauche, courait un petit ruisseau souterrain. C’était le seul son qu’il entendait àpart celui de ses pas qui crissaient sur les pierres et le sol. Quand il regarda tout autour, Antoine vit l’endroit oùil était arrivé. C’était un puits de lumière.

Si Antoine était dans une cave :•Pourrait-il marcher ? Oui•Devrait-il se pencher pour ne pas se heurter la tête? Oui, peut-être.•…. Sur des rochers humides ? Non•Y aurait-il un ruisseau souterrain? Non

Au début, l’enseignant formule les questions

2. Les inférences2. Les inférences


5. Porter un jugement final

« Il s’agit de continuer jusqu’à ce que tous les mots clés soient passés en revue. Lorsque les questions ont toutes obtenu une réponse, les élèves peuvent être assez certains qu’ils ont trouvé une réponse adéquate à la question d’inférence.


C-3 – Quelques pistes pour un enseignement efficace des inférences : un enseignement explicite

�Définir la stratégie et préciser son utilité,�Rendre le processus transparent,�Interagir avec les élèves et les guider vers la maîtrise de la stratégie,�Favoriser l’autonomie dans l’utilisation de la stratégie,�Assurer l’application de la stratégie.

Rappel !

2. Les inférences2. Les inférences

Quelques pistes pour un enseignement efficace des inférences.

Condition première : Enseigner des stratégies pour traiter les inférences !

« Les enseignants se plaignent souvent que les élèves éprouvent de la difficulté avec les inférences... Mentionnons qu’en classe, les enseignants posent cinq fois plus de questions littérales que de questions inférentielles. Qu’en serait-il de l’habileté des élèves à inférer si on inversait cette proportion? » (Giasson)



Alterner les activités d’entraînement spécifiques et l’utilisation de ces stratégies pour l’interprétation de textes variés, dans des situations usuelles.

Il ne faut pas oublier que l’objectif de ces apprentissages est bien d’améliorer les compétences liées à la compréhension de textes.

2C/ . Les inférences2C/ . Les inférences


Ne pas proposer des séances d’entraînement, de manière isolée. Assurer un enseignement systématique et organisée, sur une durée suffisante et programmée sur l’ensemble du cycle :

Pour qu’une stratégie soit réinvestie par l’élève, son « coût »cognitif ne doit pas être trop important, ce qui suppose une assez bonne maîtrise dans son utilisation.

2/C Les inférences2/C Les inférences


Ne pas oublier que pour résoudre des inférences pragmatiques, l’élève a besoin d’accumuler des connaissances : En lisant et « en ouvrant les portes de la connaissance ».

« Tous les théoriciens s’accordent sur l’importance des savoirs du lecteur pour réaliser les inférences locales au niveau du texte et combler ainsi les manques, vides ou blanc laissés par lui. »(P. Joole)



Au-delà des habiletés acquises par l’entraînement à inférer, cet enseignement doit faire prendre conscience au lecteur de la nécessité d’interroger le texte et de l’interpréter à partir des indices et des connaissances qu’il a à sa disposition. C’est donc une démarche active, proche de la résolution de problème, qu’il faut enseigner.


3/ Pr3/ Pr3/ Pr3/ Préééésentation dsentation dsentation dsentation d’’’’outils et de outils et de outils et de outils et de

pratiquespratiquespratiquespratiques

- Stratégies pour lire au quotidien – Apprendre àinférer.

Quelles inférences enseigner au cycle 2 ?

Des propositions

Exemple d’une séance au CP : L’agent.« Expliquer aux élèves que le but de la séance est de retrouver qui a fait l’action que l’on a décrit dans le texte ».« Les textes sont lus deux fois aux élèves »

Pour ne pas me perdre dans la cour de la ferme, je suis ma maman partout. Les autres animaux me surnomment « Petite boule jaune ». J’adore picorer le grain.Qui est petite boule jaune ?

Exercice numéro 1 : AgentExercice numéro 1 : Agent

Mettre en évidence les indices

Effectuer l’inférence Justifier l’inférence

L’enseignant L’enseignant L’enseignant

Pour ne pas me perdre dans la cour de la ferme, je suis ma maman partout. Les autres animaux me surnomment « Petite boule jaune ». J’adore picorer le grain.Qui est petite boule jaune ?

Exercice numéro 1 : Agent Exercice numéro 1 : Agent




Exercice numéro 2 : AgentExercice numéro 2 : Agent



L’enseignant Les élèves L’enseignant

En Afrique ou en Asie, il se déplace en troupeaux et écrase tout sur son passage. Mais il n’échappe pas aux braconniers qui recherchent ses défenses.De qui parle-t-on ?

Exercice numéro : AgentExercice numéro : Agent



Les élèves L’enseignant L’enseignant

Après chaque concert, il range sa baguette dans son étui avant de descendre de son estrade.De qui parle-t-on?

Exercice numéro : Agent Exercice numéro : Agent



Les élèves Les élèves L’enseignant

C’est un fidèle gardien. Couché devant son abri, on pourrait croire qu’il dort. Mais en vérité, il surveille, prêt à donner l’alarme au moindre bruit.Qui est ce fidèle gardien ?

Exercice numéro : AgentExercice numéro : Agent



Les élèves Les élèves Les élèves

Ce qui l’a attiré dans ce métier, c’est de sauver et d’aider les gens, bien sûr. Mais il adore également conduire les énormes véhicules rouges garés à la caserne.Qui conduit ces véhicules ?

Exemple d’une séance au CE1 : Catégorie.« Expliquer aux élèves que le but de la séance est de retrouver un mot désignant une famille de mots».

Séance 6 – CE1 - Catégorie Exercice numéro 1Exercice numéro 1




Papa les a rapportés du jardin. Maman les a épluchés, lavés, cuits pour en faire un soupe délicieuse.De quoi s’agit-il?

Exercice numéro 2Exercice numéro 2



L’enseignant Les élèves L’enseignant

Hier, au restaurant, le serveur m’en a apportéd’autres pour manger mon poisson, mais il a repris ceux de papa qu’ils a remplacés par des baguettes. Et maman parlait de grand-mère qui en a en argent.De quoi s’agit-il?

Séance 6 – CE1 - Catégorie




Les élèves L’enseignant L’enseignant

Jonathan est ravi de son séjour au centre aéré. Les journées débutent toujours par des dessins àl’aquarelle et à la gouache, ou par de l’initiation à la poterie. Après le repas de midi, place aux activités sportives et au jeux de plein air.Comment appelle-t-on les activités suivies le matin?





Les élèves Les élèves L’enseignant

Les héros de Microcosmos m’ont impressionné, avec leurs six pattes et leurs antennes. On les voyait voler, parfois piquer, et il arrivait aussi que les hirondelles les mangent.De qui s’agit-il?





Les élèves Les élèves Les élèves

Quand mes parents ne peuvent pas me lire une histoire, je choisis seul dans ma bibliothèque. Même si je ne sais pas lire les bulles, j’adore regarder les dessins. Je possède la collection entière de certains auteurs connus.Comment appelle-t-on ces livres ?


D’autres exercices sur les inférences

Une enquête de police

http://www.editions-buissonnieres.fr/enquetes_inspecteur_lafouine_3.html

Jean-Luc Héloir – IEN Le Neubourghttp://wheb.ac-reims.fr/ia51/IMG/pdf/comprehensionC2.pdf

Ouvrages utilisés et à consulter :

Apprendre à lire à l’école– Retz – Goigoux et Cèbe – 2006Enseigner la lecture au cycle 2– Nathan – Gombert, Colé, Valdoix… - 2000Lecture et réussite scolaire– Dunod – Jamet - 1997


Ouvrages utilisés et à consulter :

Stratégies pour lire au quotidien – Apprendre à inférer –Sceren CRDP de Bourgogne – Gorzegno, Legrand, Virely, Gallet – 2008La compréhension en lecture - De Boeck collection Pratiques pédagogiques – Giasson – Edition 2008Aider les élèves à comprendre – Hachette éducation - Gaonnac’h et Fayol - 2003


Sites et ressources à consulter :

http://www.aideeleves.net/api/travaux/inferences/inferences.htm

http://www.uvp5.univ-paris5.fr/TFL/TFL.asp

Notre expérience de formateurs et de chercheurs nous a permis de rencontrer de très nombreux enseignants qui obtenaient des résultats remarquables en usant de méthodes pourtant très différentes. Il nous semble cependant qu’ils partageaient plusieurs caractéristiques :•Ils attachaient beaucoup d’importance à ce que toutes les compétences, même les plus minuscules, requises par les apprentissages ultérieurs soit minutieusement enseignées.•Ils accordaient une attention particulière aux élèves des milieux populaires, cherchant à leur apprendre à l’école ce que les autres avaient bien souvent déjà appris dans leur famille.•Ils mettaient en œuvre une pratique cohérente et réfléchie.•Ils désiraient voir tous les élèves réussir et avaient la conviction que, en partie grâce à eux, la chose était possible.

Goigoux et Cèbe. « Apprendre à lire à l’école »

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