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LA MÉMOIRE, TÉMOIN DU PASSÉ POUR LES TEMPS FUTURS

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LA MÉMOIRE, TÉMOIN DU PASSÉ POUR LES TEMPS FUTURS

Discipline : •Philosophie

Objectifs :

•Formuler des questions philosophiques en lien avec un projet industriel.

•Explorer les pistes de réflexion philosophique amenées par la problématique des déchets radioactifs.

•Lire des textes de philosophes et traiter des sujets de dissertation à la lumière des problématiques soulevées par le stockage souterrain des déchets radioactifs.

Discipline : •Philosophie

Objectifs :

•Formuler des questions philosophiques en lien avec un projet industriel.

•Explorer les pistes de réflexion philosophique amenées par la problématique des déchets radioactifs.

•Lire des textes de philosophes et traiter des sujets de dissertation à la lumière des problématiques soulevées par le stockage souterrain des déchets radioactifs.

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Texte n° 1 : Hannah Arendt, La Crise de la culture.

Parmi les choses qu'on ne rencontre pas dans la nature, mais seulement dans le monde fabriqué par l'homme, on distingue

entre objets d’usage et œuvres d’art ; tous deux possèdent une certaine permanence qui va de la durée ordinaire à une

immortalité potentielle dans le cas de l'œuvre d'art. En tant que tels, ils se distinguent d'une part des produits de

consommation, dont la durée au monde excède à peine le temps nécessaire à les préparer, et d'autre part, des produits de

l'action, comme les événements, les actes et les mots, tous en eux-mêmes si transitoires qu'ils survivraient à peine à l'heure ou

au jour où ils apparaissent au monde, s'ils n'étaient conservés d'abord par la mémoire de l'homme, qui les tisse en récits, et

puis par ses facultés de fabrication. Du point de vue de la durée pure, les œuvres d'art sont clairement supérieures à toutes les

autres choses ; comme elles durent plus longtemps au monde que n'importe quoi d'autre, elles sont les plus mondaines des

choses. Davantage, elles sont les seules choses à n'avoir aucune fonction dans le processus vital de la société ; à proprement

parler, elles ne sont pas fabriquées pour les hommes, mais pour le monde, qui est destiné à survivre à la vie limitée des

mortels, au va-et-vient des générations. Non seulement elles ne sont pas consommées comme des biens de consommation, ni

usées comme des objets d'usage : mais elles sont délibérément écartées des procès de consommation et d'utilisation, et

isolées loin de la sphère des nécessités de la vie humaine.

Parmi les choses qu'on ne rencontre pas dans la nature, mais seulement dans le monde fabriqué par l'homme, on distingue

entre objets d’usage et œuvres d’art ; tous deux possèdent une certaine permanence qui va de la durée ordinaire à une

immortalité potentielle dans le cas de l'œuvre d'art. En tant que tels, ils se distinguent d'une part des produits de

consommation, dont la durée au monde excède à peine le temps nécessaire à les préparer, et d'autre part, des produits de

l'action, comme les événements, les actes et les mots, tous en eux-mêmes si transitoires qu'ils survivraient à peine à l'heure ou

au jour où ils apparaissent au monde, s'ils n'étaient conservés d'abord par la mémoire de l'homme, qui les tisse en récits, et

puis par ses facultés de fabrication. Du point de vue de la durée pure, les œuvres d'art sont clairement supérieures à toutes les

autres choses ; comme elles durent plus longtemps au monde que n'importe quoi d'autre, elles sont les plus mondaines des

choses. Davantage, elles sont les seules choses à n'avoir aucune fonction dans le processus vital de la société ; à proprement

parler, elles ne sont pas fabriquées pour les hommes, mais pour le monde, qui est destiné à survivre à la vie limitée des

mortels, au va-et-vient des générations. Non seulement elles ne sont pas consommées comme des biens de consommation, ni

usées comme des objets d'usage : mais elles sont délibérément écartées des procès de consommation et d'utilisation, et

isolées loin de la sphère des nécessités de la vie humaine.

Corpus de textes

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Texte n° 2 : Kant, Opuscules sur l’Histoire.

"Cette espérance en des temps meilleurs, sans la laquelle un désir sérieux de faire quelque chose d'utile au bien général n'aurait

jamais échauffé le cœur humain, a même eu de tout temps une influence sur l'activité des esprits droits. Au triste spectacle, non

pas tant du mal que les causes naturelles infligent au genre humain, que de celui plutôt que les hommes se font eux-mêmes

mutuellement, l'esprit se trouve pourtant rasséréné par la perspective d'un avenir qui pourrait être meilleur, et à vrai dire avec

une bienveillance désintéressée, puisqu'il y a beau temps que nous serons au tombeau, et que nous ne récolterons pas les fruits

que pour une part nous aurons nous-mêmes semés. Les raisons empiriques invoquées à l'encontre du succès de ces résolutions

inspirées par l'espoir sont ici inopérantes. Car prétendre que ce qui n'a pas encore réussi jusqu'à présent ne réussira jamais, voilà

qui n'autorise même pas à renoncer à un dessein d'ordre pragmatique ou technique(par exemple le voyage aérien en aérostats),

encore bien moins à un dessein d'ordre moral, qui devient un devoir dès lors que l'impossibilité de sa réalisation n'est pas

démonstrativement établie. Au surplus il ne manque pas de preuves du fait que le genre humain dans son ensemble a, de notre

temps par comparaison à celui qui précède, effectivement progressé de façon notable au point de vue moral(de brèves

interruptions ne peuvent rien prouver là-contre), et que le bruit qu'on fait à propos de l'irrésistible abâtardissement croissant de

notre temps provient précisément de ce que, monté à un degré plus élevé de moralité, il a devant lui un horizon plus étendu et

que son jugement sur ce qu'on est, en comparaison de ce qu'on devrait être, partant, le blâme que nous nous adressons à nous-

mêmes, ne cessent de devenir plus sévères, à mesure que nous avons déjà gravi davantage de degrés de la moralité dans

l'ensemble du cours du monde venu à notre connaissance."

"Cette espérance en des temps meilleurs, sans la laquelle un désir sérieux de faire quelque chose d'utile au bien général n'aurait

jamais échauffé le cœur humain, a même eu de tout temps une influence sur l'activité des esprits droits. Au triste spectacle, non

pas tant du mal que les causes naturelles infligent au genre humain, que de celui plutôt que les hommes se font eux-mêmes

mutuellement, l'esprit se trouve pourtant rasséréné par la perspective d'un avenir qui pourrait être meilleur, et à vrai dire avec

une bienveillance désintéressée, puisqu'il y a beau temps que nous serons au tombeau, et que nous ne récolterons pas les fruits

que pour une part nous aurons nous-mêmes semés. Les raisons empiriques invoquées à l'encontre du succès de ces résolutions

inspirées par l'espoir sont ici inopérantes. Car prétendre que ce qui n'a pas encore réussi jusqu'à présent ne réussira jamais, voilà

qui n'autorise même pas à renoncer à un dessein d'ordre pragmatique ou technique(par exemple le voyage aérien en aérostats),

encore bien moins à un dessein d'ordre moral, qui devient un devoir dès lors que l'impossibilité de sa réalisation n'est pas

démonstrativement établie. Au surplus il ne manque pas de preuves du fait que le genre humain dans son ensemble a, de notre

temps par comparaison à celui qui précède, effectivement progressé de façon notable au point de vue moral(de brèves

interruptions ne peuvent rien prouver là-contre), et que le bruit qu'on fait à propos de l'irrésistible abâtardissement croissant de

notre temps provient précisément de ce que, monté à un degré plus élevé de moralité, il a devant lui un horizon plus étendu et

que son jugement sur ce qu'on est, en comparaison de ce qu'on devrait être, partant, le blâme que nous nous adressons à nous-

mêmes, ne cessent de devenir plus sévères, à mesure que nous avons déjà gravi davantage de degrés de la moralité dans

l'ensemble du cours du monde venu à notre connaissance."

Corpus de textes

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Texte n° 3 : Heidegger, La Question de la technique.

« A partir de la mise en place de l'énergie électrique, le fleuve du Rhin apparaît, lui aussi, comme quelque chose

de commis. La centrale n'est pas construite dans le courant du Rhin comme le vieux pont de bois qui depuis des

siècles unit une rive à l'autre. C'est bien plutôt le fleuve qui est muré dans la centrale. Mais le Rhin, répondra-t-

on, demeure de toute façon le fleuve du paysage. Soit, mais comment le demeure-t-il ? Pas autrement que

comme un objet pour lequel on passe une commande, l'objet d'une visite organisée par une agence de voyages,

laquelle a constituée là-bas une industrie de vacances.

Le destin qui envoie dans le commettre est ainsi l'extrême danger. La technique n'est pas ce qui est dangereux.

Il n'y a rien de démoniaque dans la technique, mais il y a le mystère de son essence.

La menace qui pèse sur l'homme ne provient pas en premier lieu des machines et appareils de la technique,

dont l'action peut éventuellement être mortelle. La menace véritable a déjà atteint l'homme dans son être. Le

règne de l'Arraisonnement nous menace de l'éventualité qu'à l'homme puisse être refusé de revenir à un

dévoilement plus originel et d'entendre ainsi l'appel d'une vérité plus initiale. »

« A partir de la mise en place de l'énergie électrique, le fleuve du Rhin apparaît, lui aussi, comme quelque chose

de commis. La centrale n'est pas construite dans le courant du Rhin comme le vieux pont de bois qui depuis des

siècles unit une rive à l'autre. C'est bien plutôt le fleuve qui est muré dans la centrale. Mais le Rhin, répondra-t-

on, demeure de toute façon le fleuve du paysage. Soit, mais comment le demeure-t-il ? Pas autrement que

comme un objet pour lequel on passe une commande, l'objet d'une visite organisée par une agence de voyages,

laquelle a constituée là-bas une industrie de vacances.

Le destin qui envoie dans le commettre est ainsi l'extrême danger. La technique n'est pas ce qui est dangereux.

Il n'y a rien de démoniaque dans la technique, mais il y a le mystère de son essence.

La menace qui pèse sur l'homme ne provient pas en premier lieu des machines et appareils de la technique,

dont l'action peut éventuellement être mortelle. La menace véritable a déjà atteint l'homme dans son être. Le

règne de l'Arraisonnement nous menace de l'éventualité qu'à l'homme puisse être refusé de revenir à un

dévoilement plus originel et d'entendre ainsi l'appel d'une vérité plus initiale. »

Corpus de textes

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Texte n° 4 : Hans Jonas, Le Principe responsabilité.

Un impératif adapté au nouveau type de l’agir humain et qui s’adresse au nouveau type de sujets de l’agir s’énoncerait à peu près ainsi : « Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la Permanence d’une vie authentiquement humaine sur terre » ; ou pour l’exprimer négativement : « Agis de façon que les effets de ton action ne soient pas destructeurs pour la possibilité future d’une telle vie » ; ou simplement : « Ne compromets pas les conditions pour la survie indéfinie de l’humanité sur terre » ; ou encore, formulé de nouveau positivement : « inclus dans ton choix actuel l’intégrité future de l’homme comme objet secondaire de ton vouloir »…

Le nouvel impératif affirme précisément que nous avons bien le droit de risquer notre propre vie, mais non celle de l’humanité ; et qu’Achille avait certes le droit de choisir pour lui-même une vie brève, faite d’exploits glorieux, plutôt qu’une longue vie de sécurité sans gloire (sous la présupposition tacite qu’il y aurait une postérité qui saura raconter ses exploits), mais nous n’avons pas le droit de choisir le non-être des générations futures à cause de l’être de la génération actuelle et nous n’avons même pas le droit de le risquer…

Il est manifeste que le nouvel impératif s’adresse beaucoup plus à la politique publique qu’à la conduite privée, cette dernière n’étant pas la dimension causale à laquelle il peut s’appliquer. L’impératif catégorique de Kant s’adressait à l’individu et son critère était instantané. Il exhortait chacun d’entre nous à considérer ce qui se passerait si la maxime de son acte présent devenait le principe d’une législation universelle ou s’il l’était déjà à l’instant même : la cohérence ou l’incohérence d’une telle universalisation hypothétique devient la pierre de touche de mon choix privé. Mais qu’il puisse y avoir une quelconque vraisemblance que mon choix privé devienne une loi générale ou qu’il puisse seulement contribuer à une telle généralisation, n’était pas une partie intégrante du raisonnement. En effet, les conséquences réelles ne sont nullement envisagées et le principe n’est pas celui de la responsabilité objective mais celui de la constitution subjective de mon autodétermination.

Le nouvel impératif invoque une autre cohérence : non celle de l’acte en accord avec lui-même, mais celle de ses effets ultimes en accord avec la survie de l’activité humaine dans l’avenir. Et « l’universalisation » qu’il envisage n’est nullement hypothétique – ce n’est pas un simple transfert du moi individuel à un tout imaginaire, sans connexion causale avec lui (« si tout le monde en faisait autant »).

Un impératif adapté au nouveau type de l’agir humain et qui s’adresse au nouveau type de sujets de l’agir s’énoncerait à peu près ainsi : « Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la Permanence d’une vie authentiquement humaine sur terre » ; ou pour l’exprimer négativement : « Agis de façon que les effets de ton action ne soient pas destructeurs pour la possibilité future d’une telle vie » ; ou simplement : « Ne compromets pas les conditions pour la survie indéfinie de l’humanité sur terre » ; ou encore, formulé de nouveau positivement : « inclus dans ton choix actuel l’intégrité future de l’homme comme objet secondaire de ton vouloir »…

Le nouvel impératif affirme précisément que nous avons bien le droit de risquer notre propre vie, mais non celle de l’humanité ; et qu’Achille avait certes le droit de choisir pour lui-même une vie brève, faite d’exploits glorieux, plutôt qu’une longue vie de sécurité sans gloire (sous la présupposition tacite qu’il y aurait une postérité qui saura raconter ses exploits), mais nous n’avons pas le droit de choisir le non-être des générations futures à cause de l’être de la génération actuelle et nous n’avons même pas le droit de le risquer…

Il est manifeste que le nouvel impératif s’adresse beaucoup plus à la politique publique qu’à la conduite privée, cette dernière n’étant pas la dimension causale à laquelle il peut s’appliquer. L’impératif catégorique de Kant s’adressait à l’individu et son critère était instantané. Il exhortait chacun d’entre nous à considérer ce qui se passerait si la maxime de son acte présent devenait le principe d’une législation universelle ou s’il l’était déjà à l’instant même : la cohérence ou l’incohérence d’une telle universalisation hypothétique devient la pierre de touche de mon choix privé. Mais qu’il puisse y avoir une quelconque vraisemblance que mon choix privé devienne une loi générale ou qu’il puisse seulement contribuer à une telle généralisation, n’était pas une partie intégrante du raisonnement. En effet, les conséquences réelles ne sont nullement envisagées et le principe n’est pas celui de la responsabilité objective mais celui de la constitution subjective de mon autodétermination.

Le nouvel impératif invoque une autre cohérence : non celle de l’acte en accord avec lui-même, mais celle de ses effets ultimes en accord avec la survie de l’activité humaine dans l’avenir. Et « l’universalisation » qu’il envisage n’est nullement hypothétique – ce n’est pas un simple transfert du moi individuel à un tout imaginaire, sans connexion causale avec lui (« si tout le monde en faisait autant »).

Corpus de textes

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Sujets de réflexion

•Peut-on vivre sans être engagé dans le temps ?

•L’art nous détourne-t-il de la réalité ?

•La création artistique a-t-elle quelque chose à attendre ou

à redouter de la production industrielle ?

•Une langue universelle est-elle possible ?

•Peut-on vivre sans être engagé dans le temps ?

•L’art nous détourne-t-il de la réalité ?

•La création artistique a-t-elle quelque chose à attendre ou

à redouter de la production industrielle ?

•Une langue universelle est-elle possible ?

Après avoir lu et étudié les textes du corpus, vous pouvez réfléchir aux sujets suivants et proposer un plan détaillé.

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Pour aller plus loin

La question des déchets radioactifs fait partie de notre vie quotidienne : entre infos et idées reçues, de jeunes

adultes s’interrogent. Mais la réflexion tourne court…

« Pierre et le Tigre », à visionner sur www.dechets-radioactifs.com/mediatheque.html

Pour connaître les travaux entrepris concernant la conservation de la mémoire des sites de stockage de déchets

radioactifs, on peut consulter :

http://www.dechets-radioactifs.com/defi-science-technique/stockage-generations-futures/conserver-memoire.html

Pour prendre des décisions concernant la gestion des déchets radioactifs, les spécialistes s’intéressent à

l’héritage laissé par l’histoire.

http://www.andra.fr/pages/fr/menu1/les-solutions-de-gestion/se-souvenir/l-experience-du-passe-83.html

La question des déchets radioactifs fait partie de notre vie quotidienne : entre infos et idées reçues, de jeunes

adultes s’interrogent. Mais la réflexion tourne court…

« Pierre et le Tigre », à visionner sur www.dechets-radioactifs.com/mediatheque.html

Pour connaître les travaux entrepris concernant la conservation de la mémoire des sites de stockage de déchets

radioactifs, on peut consulter :

http://www.dechets-radioactifs.com/defi-science-technique/stockage-generations-futures/conserver-memoire.html

Pour prendre des décisions concernant la gestion des déchets radioactifs, les spécialistes s’intéressent à

l’héritage laissé par l’histoire.

http://www.andra.fr/pages/fr/menu1/les-solutions-de-gestion/se-souvenir/l-experience-du-passe-83.html

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ANNEXES

1. Ancrage dans les programmes scolaires

2. Texte de la voix off de l’animation pédagogique

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1. Ancrages dans les programmes scolaires

Bulletin officiel N°25 du 19 juin 2003

En Terminale•Dans toutes les séries : l’art, le travail et la technique, la liberté.•En série L et ES : le langage, l’histoire, l’existence et le temps.•Dans le cadre d’interventions des professeurs de philosophie dans les autres classes du lycée (Bulletin officiel n°9 du mars 2011) En Seconde•Histoire-géographie : Science, technique et représentations du monde / Progrès, risques, développement •SVT : Nature, milieu, environnement •Histoire des arts En Première•Histoire des arts•Mathématiques : Parier, risquer, choisir / L'idée d'infini •Littérature étrangère : Langues, cultures, littératures•Sciences de l’ingénieur : Information et communication

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2. Texte de la voix off de l’animation pédagogique

Quel « temps » fait-il ? La mémoire, témoin du passé pour les temps futurs

L’espérance de vie d’un chat est de 15 ans. La nôtre, de 80. Autour de nous, les plantes traversent les âges et témoignent silencieusement des siècles passés. Sous nos pieds, les strates géologiques forment un livre de plusieurs milliers de pages qui racontent l’histoire de notre Terre, vieille de 4,5 milliards d’années.Il existe deux temps. Le temps de l’Homme sur quelques centaines d’années et le temps de la Terre en milliards d’années, dont la formation des continents et des sous-sols nous laisse l’empreinte.Il peut arriver que l’un et l’autre se télescopent ! Avec la production de déchets radioactifs, la durée des sociétés humaines, en centaines d’années, est confrontée à la radioactivité de ces déchets, qui peut s’étirer sur des centaines de milliers d’années.La loi prévoit un stockage profond pour ces déchets restant durablement radioactifs. Comment signifier aux générations futures la nature des déchets stockés sous terre ? Comment communiquer avec les humains qui vivront peut-être ici dans trois, trois cents ou trois mille siècles ? Quels signes, quels messages, quelles représentations réussiront à traverser le temps et à être compréhensibles et lisibles par les sociétés futures ? La mémoire humaine n’est pas seulement rétrospective, une mémoire pour retenir les faits et les évènements enfouis dans le passé ; elle est aussi prospective, une mémoire pour se souvenir du temps écoulé, pour préparer le futur. Dans le premier cas, elle revêt une fonction conservatrice, dans le second, une fonction anticipatrice. L’homme s’impose en effet un devoir de mémoire pour se souvenir d’actions avec l’intention qu’elles servent le futur. Le principe de responsabilité à l’égard des générations futures impose ainsi de conserver la mémoire prospective de nos actes présents !Dans de nombreux pays une réflexion est conduite avec des historiens, des anthropologues ou encore des linguistes pour inventer les moyens, les signes et les techniques qui permettront aux lointaines générations de repérer et d’identifier la présence du site et son contenu. L’art est-il une solution ? Faut-il créer de nouveaux mythes de fondation ?

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Un document en

préparé par l’ANDRA

et

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