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du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 4 / 2013 Un design à la coupe italienne Page 20 Concours suisse des produits du terroir Page 10 Commercialisation réussie Page 34 Détecter les cétoses latentes Page 70 Cahier spécial «Conservation des fourrages»

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du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 4 / 2013

Un design à lacoupe italiennePage 20

Concours suisse desproduits du terroirPage 10

CommercialisationréussiePage 34

Détecter les cétoses latentesPage 70

Cahier spécial «Conservation des fourrages»

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Quand le sommet est-il atteint?Critères de sélection des truies 86

Brèves 63Page bio: Minex, aussi pour les exploitations bio 64UFA actuel: les pages de l’éleveur 65Cétoses latentes deux fois plus dangereuses 70Augmentation de l’efficience de la pâture 72Tendance favorable aux bouchons de fourrages grossiers 74Troubles consécutifs aux carences en minéraux 761000kg de lait en plus grâce à la RTM et à la stabulation libre 78Quand le bien-être de la vache est-il payant? 80Séminaire UFA Toro: W-FOS pour taureaux à l’engrais 82Après le PRRS, l’hygiène de la porcherie reste importante 84Page bio: Possibilités simples d’optimisation du rendement 88

Structure du sol intacteFavoriser la formation d’agrégats 42

Brèves 32Récolte de céréales panifiables en 2012: les enjeux du marché 34Les oléagineux suisses jouissent d’une bonne demande 36Amélioration de l’efficacité de l’azote 38Mesures contre la pyrale du maïs 40

Culture et tradition dans le commerce des vinsLes Caves Garniers SA fêtent leurs 150 ans 4

Décisions du Conseil d’administration 4En un mot d’Urs Feuz 5

Un Italien polyvalentLe Multione combine les avantages d’un chargeur télescopique et d’un chargeur articulé.

Jalons posésLa caisse de pension de l’agriculturesuisse (CPAS) a été fondée en 1973.Son premier gérant, Fritz Schober, part à la retraite.

Céréales panifiables 2012fenaco a payé aux centres collecteurs «Maxi» des prixsupérieurs à ceux de l’année précédente.

Jusqu’à la dernière fibrePour un affouragement efficace, ilfaut maximiser l’utilisation desnutriments provenant du fourrage de base.

REVUE UFA · 4 2013 3

VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VÉGÉTALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUALITÉ

Les deux BretonsJohann Goudal et Gwilhelm Mancelont effectué un stage sur uneexploitation suisse.Photo: Anna Steindl

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Pour la météo, le printempscommence le 1er mars. Pourl’astronome, il commence aumoment de l’équinoxe, qui se situetoujours entre le 19 et le 21 mars.Mais le printemps 2013 a renvoyémétéorologues et astronomes à leurschères études. À la fin mars, lespremiers enregistrent encore destempératures négatives en plaine, laradio relate de nombreux accidentsdus au verglas et le bulletin desavalanches a encore la priorité surcelui des pollens.

Mais la rédaction de la Revue UFAcroit dur comme fer à la venue duprintemps et est certaine que l’hiversera derrière nous lorsque vouscommencerez la lecture du présentnuméro. En effet, plusieurs de nossujets sont consacrés au départ de lavégétation, notamment notre cahierspécial consacré à la conservationdes fourrages grossiers. À partir dela page 45, nous vous livrons deprécieux conseils concernant cetteproduction fourragère si importantepour l’élevage suisse.

Avec l’aide-mémoire figurant aumilieu de ce numéro, nous souhai-tons également, sans jouer lesdonneurs de leçons, releverl’importance des critères esthétiquesdont il faudrait tenir compte pourempiler les balles d’ensilage. Ils’agit en l’occurrence de ne pas fairediminuer la bienveillance de lapopulation à l’égard de l’agricultu-re, d’une part, et de ne pasprovoquer, d’autre part, l’imposi -tion subite de règles aussi incom-modes qu’éloignées de la pratiquequotidienne. Le concours de photosconsacré à ce sujet (p. 54) vouspermettra de gagner de superbesprix.

RomanEngeler

SOMMAIRE

CAHIER SPÉCIALCahier spécial: Conservation des fourrages dès page 45

Reprise du domaine dans les communautés d’exploitationDroit foncier rural, fiscalité, régime matrimonial et droit successoral 14

Brèves 8Concours des produits régionaux: s’inscrire sans attendre! 10Un battant infatigable part à la retraite 12

La motivation par la pratiqueDes stagiaires bretons en Suisse 90

Brèves 89Reflets du voyage des lecteurs de la Revue UFA au Vietnam 92Un paysan au foyer: les recettes d’Arthur Röösli 95La youtse crée la bonne humeur 96Côté jardin: semer du maïs 101Olivier Haefliger aime son métier d’agriculteur 102

Travail superficiel mais efficaceTest du déchaumeur à disques «Terradisc pro 300» 18

Brèves 16Multione «SL 835 DT»: un chargeur de ferme performant 20Nouvel Hürlimann, avec concours 23Test pratique: épandeur à fumier Agrar «Mistral 8002 D» 24Optimiser l’affouragement avec «Optimat» de Delaval 26Mécanisation et temps de travail 28Nouveautés 30

FENACO

VERWALTUNG FENACO CONSEIL D’ADMINISTRATION

4 4 2013 · REVUE UFA

Malgré les instal -lations automatiquesmodernes, la vinifica -tion reste artisanale.

Aperçu de l’installationde mise en bouteillesdernier cri des Caves

Garnier SA à Münchenbuchsee.

Photos: Caves Garnier SA

la LANDI Nord Vaudois-Venoge SA a lapossibilité de procéder à l’agrandisse-ment urgent de son magasin LANDIdans les locaux actuels. Le conseil d’administration de fenaco a accepté lecrédit nécessairepour ce faire. Ledébut des tra-vaux est agendéen juin et l’ou-verture est pré-vue pour décem-bre 2013.

ACTUALITÉ

Les Caves Garnier SA ont été fon-dées en 1863 par la famille dumême nom, à Berne. Le premiermagasin a été installé à la Tour des

prisons (Käfigturm), alors que les pre-mières caves se trouvaient dans unemaison patricienne de la Junkerngasse.Après la 2e guerre mondiale, la famille

tives, la maison est restée synonyme detradition et de continuité. C’est 120 ansaprès sa fondation que Caves Garnier SAa déménagé ses caves et son administra-tion à Münchenbuchsee. Située aucœur de la Suisse, l’entreprise joue unrôle de plaque tournante entre les vi-gnerons romands et les consommateursalémaniques, explique son directeur,Daniel Schaub.

Le meilleur des sens pour lesmeilleurs vins Pour les vignerons etviticulteurs romands, les Caves GarnierSA sont un acheteur de vins et de moûtssûr et fiable. Le moût est livré chaqueautomne et stocké dans des cuves eninox avant d’être transformé en vins depremière catégorie. Ce sont les maîtres-cavistes de Caves Garnier SA qui accom-pagnent la vinification avec passion.Malgré l’automatisation actuelle desinstallations, la vinification reste un pro-cédé artisanal. Elle nécessite des capa-

LES CAVES GARNIER SA FÊTENT LEURS 150 ANS La société de négoce devins Caves Garnier SA, qui commercialise principalement des vins suisses, est unefiliale de fenaco et une société-sœur de VOLG Weinkellereien. Les Caves Garnier SA achètent tous les automnes du moût chez des vignerons romands, moûtqu’elles vinifient au siège de Münchenbuchsee, dans le canton de Berne.

Culture et tradition vinicoles

propriétaire a vendu son négoce de vinsà l’ancienne Fédération des coopéra-tives agricoles de Berne et environs(VLG). Suite à la fusion des fédérationsde coopératives qui a donné naissanceà fenaco en 1993, les Caves Garnier SAsont devenues une filiale de cette der-nière. Mais même en mains coopéra-

Nouvel entrepôt à conteneursDébut mars 2013, le Conseil d’admi-nistration a accepté un crédit pour laconstruction d’un entrepôt automatisépour les conteneurs accueillant les pe-

tites pièces deLANDI Suisse SAà Dotzigen. Cetentrepôt sera in-tégré dans l’en-trepôt automati-sé actuel pourles palettes et

profitera ainsi de la technique existante.Il aura une capacité de 12000 conte-neurs de 60x80 cm pour la manutenti-on de jusqu’à 4000 articles et permettraune gestion rapide de l’assortiment avec1050 mouvements de stocks possibles àl’heure. L’entrée en service est prévuepour février 2014.

Agrandissement du magasinLANDI à Yverdon Suite au démé-nagement de la centrale de distributionde production végétale à Moudon (VD),

TERMINE AGENDA

FENACOBILD DE

S MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

REVUE UFA · 4 2013 5

Assemblées régionales• Suisse centrale: 3 mai 2013 • Plateau: 6 mai 2013• Suisse romande: 7 mai 2013• Suisse orientale: 7 mai 2013

Conférence de presse annuellede fenaco 22 mai 2013

Assemblée des délégués defenaco18 juin 2013

ACTUALITÉ

cités sensorielles hors du commun etdes connaissances professionnellespointues, mais également de l’intuitionet de la sensibilité. Caves Garnier SAprocède en outre à des contrôles dequalité à chaque étape.

Les installations de mise en bouteillessont entièrement automatisées. Ellesacceptent tous les formats de verres etpermettent l’utilisation d’étiquettes au-tocollantes ou classiques. Les bouteillespeuvent être bouchées avec du liège,des capsules à vis ou des capsules à cou-ronnes. Tous les verres sont neufs et àusage unique. Ils répondent à des exi-gences qualitatives très strictes.Les caves de stockage climatisées

sont situées sous le même toit et aumême étage que la mise en bouteille, cequi facilite la manutention. Pour les crusonéreux, il existe une cave séparée avectempérature et hygrométrie constantes,que l’on appelle la cave à Bordeaux. Lestransports sont assurés par le camion ci-terne rouge traditionnel de Caves Gar-nier SA et par les véhicules de Traveco,une autre filiale de fenaco. Ces dernierslivrent les vins en bouteilles au com-merce de gros ou de détail et, surtoutaux LANDI.

Visites de cultures au printempsLes LANDI régionales organisent des visites de cultures et les

spécialistes en production végétale, en fumure et en cultures fourragères dessecteurs commerciaux de fenaco (Semences UFA, Landor, fenaco protection des plantes) y

participent en assurant la partie phytosanitaire. Les visites de cultures sont des manifestationsprivilégiées car les spécialistes peuvent parler des problèmes actuels en production

végétale. Certains agriculteurs y apportent des plantes malades ou des adventices pour lesquelles les spécialistes peuvent fournir des conseils de lutte efficaces.

Quelle est l’importance des activités dusecteur de l’industrie alimentaire de fenaco pour les paysans suisses et pourvous, les membres d’une LANDI? L’in-dustrie alimentaire fait le lien entre lesunités d’affaires «Agro» et le «Commercede détail» au sein de la chaîne de valeurajoutée. Elle fabrique des aliments prêtsà l’emploi comme des frites, des saladesen sachets, des cervelas, du jus depommes, du vin et d’autres produits ali-mentaires. Pour la fabrication de cesproduits, l’industrie alimentaire a besoinde matières premières suisses de hautequalité. Par exemple des pommes deterre, de la salade, de la viande, desfruits à cidre et du raisin. Le secteur«Agro» fait en sorte que ces produitssoient toujours disponibles et en bonnequalité. Pour ce faire, les producteursdoivent disposer de tous les agents deproduction y compris, des conseils pro-fessionnels. À l’autre extrémité de lachaîne de valeur nous pouvons comptersur nos propres détaillants. Ces derniersaffichent une forte croissance et assurentl’écoulement de nos produits sous lesappellations LANDI, TopShop et Volg.La fabrication et le développement deproduits alimentaires renforcent la posi-tion de fenaco dans la prise en chargedes matières premières brutes et per-mettent à nos membres et propriétaires(les paysans) d’obtenir une part de cetteplus-value. Pour que ce système fonc-tionne, il est indispensable que chaquemaillon de la chaîne travaille avec unmaximum d’efficacité et de rentabilité.Notre réussite commerciale dépend deproduits et de services compétitifs. Pourde nombreux produits alimentaires, fe-naco a la chance unique de maîtriser en-tièrement la chaîne de valeur ajoutée.Veillons à garder cette chance, et à l’uti-liser de manière judicieuse.

Urs FeuzMembre de la direction de fenaco et chef de la division fenaco industrie alimentaire

Suite à la page 6

6 4 2013 · REVUE UFA

FENACOACTUALITÉ

Des vins suisses haut de gammeLes Caves Garnier SA produisent etcommercialisent principalement desvins suisses. Leur assortiment est com-plété par des crus du monde entier, enprovenance notamment de France,d’Espagne, d’Italie, de Californie, d’Aus-tralie et d’Afrique du Sud. Les CavesGarnier SA assurent également l’achatdes vins pour les Caves VOLG. Au sein de la consommation suisse, la

part des vins indigènes représente en-core juste 40%, sur un marché en ré-

gression. Ce recul n’affecte pas unique-ment les vins suisses, mais également lescrus importés. Les raisons de cette chutede la consommation sont multiples.Pour bon nombre de personnes, dégus-ter un vin particulier avec un bon repasconstitue un luxe. La consommation devin est donc très dépendante de la situa-tion économique et de la conjoncture.Par ailleurs, l’évolution des habitudes deconsommation influe sur les ventes devins. Auparavant, dans certaines ré-gions, il était inconcevable de mangersans accompagner son repas d’un verre

de vin. Cet acte culturel quotidien aévolué. Les jeunes boivent en outre net-tement moins de vin, sans pour autantproscrire la consommation d’autres al-cools. Enfin, l’interdiction de fumerdans les restaurants et la limite des 0,5pour mille ont joué leur rôle.La dévalorisation des vins suisses in-quiète Daniel Schaub, directeur desCaves Garnier SA. En considérant l’évo-lution relative du prix des vins durant les150 ans d’existence des Caves GarnierSA, on constate que le vin n’a cessé deperdre de sa valeur. Or, les coûts de pro-duction n’ont pas cessé de croître. À vraidire, dans le monde, seuls des grandscrus renommés du bordelais comme le«Château Mouton Rothschild», dont labouteille se négocie entre 800 et 1200francs, ont réussi à augmenter leurs prixet à compenser le renchérissement subitau cours des cent dernières années. Celane tient pas uniquement à la promotionet à la publicité, explique DanielSchaub, car c’est également une ques-tion de fierté et de patriotisme du goût.«Qualitativement, les vins suisses sont

Les Caves Garnier SAsont synonymes de

qualité et de potentield’innovation en faveur

des vins suisses.

Les Caves Garnier SA ont une fonction de plaque tournante entreles producteurs romands et lesconsommateurs alémaniques.

Le vignoble, le vin et les CavesGarnier SA sont de merveilleuses

références, comme le prouvent lesanciennes listes de prix.

REVUE UFA · 4 2013 7

FENACOACTUALITÉ

au sommet. Nos vins sont un condenséd’histoire, d’innovation et de créativité.Or les Suisses ne sont pas assez fiers deleurs propres vins», poursuit DanielSchaub, qui ajoute que la Suisse abritela plus grande diversité de cépages etde vins. Sur le plan technologique aussi,viticulteurs, vignerons et cavistes sontinnovants et se situent au meilleur ni-veau. Cette excellence se manifeste parle fait que dans le monde, de nombreuxmachines et installations de vinificationsde manufacture suisse sont utilisés.

Daniel Schaub décrit la récolte 2012comme suit: «La viticulture demandeénormément de travail, ce que 2012 aconfirmé. En raison des sautes de tem-pératures et des fluctuations de l’hygro-métrie durant l’année 2012, les vignesont nécessité des soins de tous les ins-tants. En volume, le millésime 2012 estcertes inférieur aux années précé-dentes, mais la qualité est excellente.»En Suisse, le vignoble couvre au total14915ha. 11197ha sont situés enSuisse romande. Le principal canton vi-ticole est le Valais, avec près de5000ha. En Suisse, la vendange 2012s’est élevée à 1 004 040 hl. �

La culture du vin au sein du groupe fenaco-LANDI

Caves Garnier SA• Fondation des Caves Garnier SA: 1863

• Siège social: Caves Garnier SA, Im Eggacker 14, 3053 Münchenbuchsee

• Nombre de collaborateurs: 37

• Capacités de stockage en vrac: 5 millions de litres

• Mise en bouteilles: 20000 bouteilles à l‘heure

• Spécialisation: vins de Suisse romande

• Marque propre: ligne valaisanne «Valcombe»

• Clients: LANDI, Volg, grands distributeurs, détaillants

• Approvisionnement: moûts et vins de Suisse romande

www.garnier-vins.ch

VOLG Weinkellereien SA

• Fondation: 1886

• Siège social : VOLG Weinkellereien AG, Feldstrasse 16/18, 8400 Winterthur

• Nombre de collaborateurs : 100

• Capacités de stockage en vrac à la Kellerei Ruhtal: 5 millions de litres

• Capacités de stockages de palettes: 4500

• Clients: Volg, LANDI, marchands de vin, restauration, particuliers.

• Approvisionnement: moûts des cantons d’Argovie, des Grisons, deSchaffhouse, de St-Gall, de Thurgovie et de Zurich.

• Propres stations viticoles à Winterthour, Hallau et Malans

www.volgweine.ch

Le directeur, Daniel Schaub, encompagnie du maître-caviste JonasGlanzmann.

GESTIONBRÈVES

8 4 2013 · REVUE UFA

souvent jetées dans la nature. Dansune initiative parlementaire, le di-recteur de l’USP, Jacques Bourgeois,demande d’ajouter un nouvel arti-cle dans la loi fédérale sur la protec-tion de l’environnement. Le fait dejeter ou d’abandonner des déchetshors des endroits prévus à cet effetdeviendrait ainsi punissable. L’ins-tauration d’une amende au niveaunational peut jeter les bases d’uneapplication harmonisée dans lescantons. Commande: Panneau léger, résis-tant aux intempéries Fr. 15.00, Pan-neau résistant aux intempéries, Fr. 10.00, Mini-dépliant« Bien vivreensemble à la campagne » gratuit.

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L’USP et la CI pour un monde pro-pre ont ainsi décidé d’unir leurs ef-forts et de mettre au point diversoutils d’information et de sensibili-sation dans le cadre de l’opération«Ensemble pour une campagne pro-pre». Ceux-ci comprennent: deuxpanneaux à placer au bord desroutes pour mettre en garde les au-tomobilistes qui jettent des déchetsdans les champs par la fenêtre deleur véhicule, un panneau à placerau bord des chemins pour sensibili-ser les promeneurs et les proprié-taires de chiens ainsi que des af-fiches à poser dans les centres et lespoints de vente de marchandises

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Souillures des prés parles déchets

Comparatif des offres de financementLe site de comparaisons en lignewww.comparis.ch propose un baro-mètre comparatif des hypothèques,qui permet de rechercher des offreset de les comparer. Un tableaudonne la possibilité de visualiser lecrédit offrant le plus fort potentield’économie. Si l’on entendconstruire et que l’on a besoin d’unenouvelle hypothèse, ou si l’on désireaugmenter une hypothèque exis-tante, il vaut la peine de comparerles offres du marché.Martin Würsch, Union suisse despaysans, Fiduciaire et estimations

Journée AgroCleanTechLa plateforme AgroCleanTech (ACT)a pour objectif de réunir différentsacteurs des domaines de l’énergierenouvelable, de l’efficacité énergé-tique, de la protection du climat etde l’agriculture. La première «Jour-née AgroCleanTechdes partenaireset des chercheurs», Mardi 28 mai2013 à Zollikofen, permet d’unepart de présenter aux organisations,aux associations, aux entreprises etaux cantons intéressés les possibili-tés qu’offre la participation à ACT.

agricoles ont ainsi organisé pour lapremière fois, en octobre 2012, unwebinaire consacré au changementde génération sur le domaine. Lesparticipants ont ainsi eu l’occasion,le soir après le travail, de se mettredevant leur ordinateur pour appren-dre sans complications quelles sont

Transmission digitale des connaissances pour les paysansLes webinaires sont des séminairesque l’on peut suivre en direct via leWorld Wide Web, ou la toile si l’onpréfère. Ce genre relativement nou-veau de transfert des connaissancesest dans la tendance du moment.Dans le domaine de l’agricultureégalement, les webinaires sont unmédia extraordinairepour la formationcontinue des paysans,qui ont justement peude temps pour la for-mation et ne peuventpas abandonner leurexploitation trop long-temps. Rainer Wilczek et

Angelika Siegel, deuxconseillers allemandsen questions familiales

les principales phases de la remised’un domaine, quels sont les ni-veaux de conflits sur l’exploitationet dans la famille, ou quelles sont lesrègles du jeu à respecter et quelssont les services à disposition pouroffrir de l’aide. L’aspect interactifd’un tel webinaire était particulière-

ment intéressant. Le publica ainsi participé à des en-quêtes durant tous les ex-posés et, en cas de besoin,a pu poser des questionssur un chat. Les échos positifs re-

cueillis auprès du public etle nombre de participantsprouvent que l’ère de l’ap-prentissage digital a aussicommencé dans l’agricul-ture.

AgroPrix: Pour les agriculteurs innovantsLes paysannes et paysans peuvents’inscrire dè�s maintenant auconcours d’innovation agroPrix enproposant leurs produits et presta-tions de service innovantes dans ledomaine de l’agriculture. Le de�laid’envoi: 30 juin 2013.

Préparé pour l’avenirLe LV-St.Gall a enregistré une pro-gression de ses résultats l’année der-nière et un accroissement de son chif-fre d’affaires de 8% à Fr. 458 millions.Malgré une forte pression sur les prixdans tous les secteurs, le résultat an-nuel avant intérêt, amortissements etimpôts s’est élevé à Fr. 10.5 millions.Le LV-St.Gallen est en bonne santé etbien préparé pour affronter l’avenir.

Nouveaux barèmes pour lesindemnités de salaireLes enfants majeurs qui ont travaillérégulièrement sur l’exploitation deleurs parents ou de leurs grands-pa-rents et qui vivent en ménage aveceux peuvent exiger un dédommage-ment pour ce travail au moment dela reprise de l’exploitation ou auplus tard lors du partage successoral.On appelle ce salaire l’indemnité desalaire. Le département Services etestimations de l’Union suisse despaysans les a publiées pour l’année2011 au sein de la brochure «indem-nités de salaire», édition 2012.L’augmentation est due au fait quedurant l’année agricole 2011, le re-venu du travail de la main-d’œuvrefamiliale a augmenté et que la con-sommation privée par unité de con-sommation a baissé. La brochure détaillée concernant ledroit aux indemnités de salaire quiinclut les montants des années pré-cédente, des explications et desexemples, peut être commandéeauprès au département Fiduciaire etEstimations par téléphone au � 056 462 52 61.

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10 4 2013 · REVUE UFA

raisons de s’inscrire à ce concours. Le dé-lai d’inscription est fixé au 28 juin 2013.

Comment appréciez-vous la qualité desproduits régionaux?Le concours favorise la qualité. Les par-ticipants reçoivent la fiche d’évaluationdu jury et ont ainsi la possibilité d’amé-liorer leur produit. Nous constatons quela qualité des produits régionaux s’amé-liore constamment. De même la pro-duction et la commercialisation devien-nent de plus en plus professionnelles.

Plus la qualité augmente et plus la pro-duction est soumise à des exigences éle-vées et nécessite d’utiliser des outils et desmachines spécifiques, des matériauxd’emballage qui sortent du commun, etc.Les producteurs disposent-ils de suffisam-ment de ressources pour pouvoir subsisterdans cette compétition qualitative?Les producteurs vont de l’avant et se re-groupent par exemple avec des col-lègues. Ils peuvent ainsi se mettre à plu-sieurs pour acheter des installations detransformation et acquérir des embal-lages en gros. Pour être commercialiséspar les distributeurs, les produits régio-naux doivent être standardisés et dispo-nibles en grandes quantités. Cettecontrainte est en complète contradic-

Revue UFA: Comment se déroulera leconcours des produits du terroir?Olivier Boillat: Les producteurs de

toute la Suisse peuvent annoncer leursspécialités régionales pour le concoursd’ici la fin juin 2013. Les produits régio-naux seront dégustés et appréciés de fa-çon objective et anonyme par un juryspécialisé ainsi que par des consomma-teurs. Les meilleurs produits seront ré-compensés par des médailles d’or, d’ar-gent ou de bronze. Nous estimons que1000 produits régionaux issus de toutesles régions de Suisse seront en compéti-tion. Les producteurs auront égalementla possibilité de louer un stand pour com-mercialiser leurs produits les 28 et 29septembre.

Combien de visiteurs attendez-vous?Près de 25000. Nous organiserons à leurintention des ateliers du goût et des sa-

veurs, en collaboration avec l’associationsuisse des paysannes et des femmes ru-rales ainsi qu’avec des cuisiniers de re-nom. Le cuisinier jurassien GeorgesWenger du Noirmont, un des meilleurscuisiniers du pays, sera co-responsabled’un de ces ateliers. En compagnie d’ungroupe de visiteurs, Georges Wengerparcourra le marché et y achètera desspécialités régionales. Les divers pro-duits régionaux inscrits seront dégustéset brièvement commentés. Les groupesplacés sous la responsabilité des agricul-trices seront conduits dans un vergerabritant plus de 50 différentes variétésde pommes. Les pommes seront ramas-sées et apprêtées en commun.

A quoi servent les ateliers du goût?Les cuisiniers haut de gamme et les pay-sannes qui participent aux divers atelierspermettront aux visiteurs de mieux ap-précier les saveurs. Une majorité deconsommateurs achète bien souvent sesdenrées alimentaires au supermarché.Dans le cadre des ateliers, la diversitédes produits régionaux est appréciée surla base de critères sensoriels. Lesconsommateurs deviennent ainsi debons «connaisseurs» de leurs produitsrégionaux. Or c’est également enconnaissant ces produits régionaux quel’on apprend à les apprécier réellement.

En quoi ce concours est-il utile aux pro-ducteurs?Une médaille d’or, d’argent ou debronze ne constitue pas seulement unedistinction. Il s’agit également d’un vec-teur publicitaire qui a beaucoup d’effetet qui aide les agricultrices et les agricul-teurs à commercialiser leurs produits.Les producteurs ont donc de multiples

Concours des produits du terroirS’ANNONCER DÈS MAINTENANT. Les agricultrices etagriculteurs innovants pourront participer au 5ème Concours suis-se des produits du terroir et peut-être remporter une médaille.Selon Olivier Boillat, les producteurs ont tout intérêt à participerà ce concours qui aura lieu les 28 et 29 septembre 2013.

GESTION

5ème Concours suisse des produits du terroir • Date: 28 et 29 septembre 2013.

• Lieu: Fondation Rurale Interjurassienne (FRI), Courtemelon, 2852Courtételle.

• 22 partenaires: OFAG, Association suisse des AOC et IGP, USP, Paysromand – Pays gourmand, Canton du Jura, Canton de Berne, LANDI.

• Catégories de produits: Produits laitiers (A), Produits boulangers (B),Produits carnés (C), Produits à base de fruits, légumes, miels etdivers (D), Boissons alcolisées (E).

• Délais d’inscription au concours: 28 juin 2013.

• Jury: experts reconnus en Suisse dans leur secteur et consommateurs.

• Hôtes d’honneur: Valais et Franche-Comté.

• Programme additionnel: atelier du goût et des saveurs avecl’association suisse des paysannes et des femmes rurales et descuisiniers de renom.

• Conférence internationale: la journée internationale du 27 septem-bre 2013 aura pour thème les produits régionaux et le tourisme ruralen tant que moteur pour l’économie régionale.

www.concours-terroir.ch

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Olivier Boillat (ing.agr.EPFZ) de la FondationRurale Inter jurassienneest coordinateur duconcours suisse desproduits du terroir.Olivier Boillat a lancéce concours avecd’autres collègues il ya huit ans. Il se réjouitdéjà de la 5ème éditionqui aura lieu en 2013.

tion avec des produits haut de gamme,dont la conception est unique et baséesur leurs composants.

Les agriculteurs produisent des petitesquantités. Que se passe-t-il avec les fruitsde seconde classe? Les produits de qualiténe sont-ils pas responsables du gaspillagedes denrées alimentaires?Les produits régionaux sont générale-ment commercialisés via des canauxd’écoulement régionaux. Des circuitscourts et directs entre le consommateuret le producteur réduisent le gaspillagede denrées alimentaires. En plus de cela,le contact direct avec le producteur per-met au consommateur d’en savoir plussur la manière dont les produits sont fa-briqués et d’obtenir quelques conseilsde recette. Ce faisant, le consommateurapprend à mieux respecter et apprécierles denrées alimentaires.

Les consommateurs désirent constam-ment essayer de nouveaux produits. Cettesoif de nouveautés peut-elle être rassasiéevia l’offre actuelle?J’ai travaillé auprès d’un distillateurd’eau-de-vie dans le canton de Bâle-Campagne. Ce transformateur m’a ex-pliqué que ses clients lui demandaientsystématiquement quels étaient sesnouveaux produits. Après avoir dégustéces derniers, bon nombre de clients serabattent cependant sur le kirsch oul’eau-de-vie de prune traditionnelle.Pour attirer les consommateurs, il estnécessaire de proposer des nouveauxproduits. Selon mes dernières expé-riences en la matière, les producteursdoivent lancer des nouveaux produits àintervalles de deux à trois ans. Dansl’agriculture suisse, le potentiel d’inno-vation pourrait encore être accru.

Pourquoi pensez-vous qu’un tel potentield’innovation fait défaut?La plupart des agriculteurs misent sur lamasse et les volumes. Dans le canton duJura par exemple, une grande partie dulait est vendu hors du canton, sousforme de lait d’industrie. Le secteur lai-tier perd ainsi une part de valeur ajoutéeimportante. Les paiements directs ré-compensent les prestations écologiquesmais ne renforcent ni la production ni lepotentiel d’innovation. Un producteurqui développe des nouveaux produits

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doit surmonter un nombre d’obstaclesincroyable. Il doit investir, satisfaire lesdirectives légales et développer ses pro-pres canaux de commercialisation. Ac-tuellement, l’agriculture suisse produitseulement 55% des denrées alimen-taires nécessaires à l’approvisionnementdu pays, bien que selon la Constitution,la Confédération doit veiller à ce quel’agriculture, via une production durableet axée sur le marché, contribue subs-tantiellement à la sécurité de l’approvi-sionnement de la population. La straté-gie qualité et le Swissness vont dans lebon sens et renforcent les produits ré-gionaux.

Les canaux d’écoulement pour les pro-duits régionaux sont-ils suffisants?Les agriculteurs qui produisent en pe-tites quantités ont du mal à entrer encontact avec les consommateurs, mêmeavec les outils actuels tels que les plate-formes Internet. Les magasins Volg etLANDI achètent pourtant des produitsrégionaux, tout comme la gastronomierégionale, qui joue également un rôleimportant dans ce domaine. Cette an-née, le Concours des produits du terroircollabore étroitement avec«Relais&Châteaux». Il s’agit là d’une as-sociation exclusive regroupant 520 hô-tels et restaurants haut de gamme dansplus de 60 pays. 29 des meilleurs restau-rants retenus par « Relais&Châteaux » setrouvent en Suisse. Ces chefs de cuisinesont intéressés par les produits régio-naux, sachant que ces derniers sont un

GESTION

Inscription pour le Concours suisse des produits du terroir 2013.

Prière de m’envoyer les documents dont j’ai besoin à cet effet:□ Inscription pour un stand de marché □ Inscription pour______ produits au Concours suisse

Nom

Prénom

Adresse

Numéro de téléphone

(Délai d’inscription: 28 juin 2013)

Découper le talon et le retourner à: Concours suisse des produits du terroir, Courtemelon, 2852 Courtetelle, [email protected], www.concours-terroir.ch

Interview DanielaClemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

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élément essentiel pour une bonne di-versité alimentaire.

Existe-il des différences régionales enSuisse en ce qui concerne le goût?Les Romands aiment essayer les nou-veaux produits et pour eux, le goût joueun rôle essentiel. Les Alémaniques sontplutôt attentifs à la provenance, à l’éco-logie, au bio, etc. Les produits régionauxrépondent tant aux exigences gustativesqu’à celles liées à la provenance. Tout lemonde est donc «servi». �

USP Assurances USP Assurances est un secteur de prestations de l’Union suisse despaysans (USP). La mise en oeuvre du concept d’assurances est effectuéeen collaboration avec les centrales régionales d’Agrisano et les organisa -tions agricoles cantonales. L’offre est large: assurance maladie Agrisano,indemnités journalières maladie et accident Agrisano ainsi que diversesassurances complémentaires en courtage comme protection juridique,assurance risque en cas d’invalidité ou de décès et/ou prévoyancevieillesse dans le cadre de la prévoyance vieillesse étendue (2e pilier),assurance risque collective USP en cas d’invalidité ou de décès et/ouprévoyance vieillesse dans le cadre de la prévoyance libre (3e pilier),assurances vie, risque et rente individuelle, polices de libre passage (2e

pilier), prévoyance liée (pilier 3a), compte de libre passage (2e pilier),assurance globale (assurance de soins, indemnités journalières de maladieet LAA) et prévoyance professionnelle (caisse de pension). USPAssurances sera intégré au 1er janvier 2014 à la fondation Agrisano.

12 4 2013 · REVUE UFA

GESTION

UFA Revue: Vous avez été nommédirecteur de la FPAS en 1974. Com-ment la FPAS s’est-elle développée aucours de ces 39 dernières années?

Fritz Schober: En 1974, la FPAS avaittout juste un an et ne se composait qued’une seule personne. J’en étais à la foisle Directeur, le secrétaire et le conseiller.Aujourd’hui, le secteur Assurances et lessecteurs de services Fiduciaires et esti-mations ainsi que Agroimpuls em-ploient près de 200 personnes àBrugg/Windisch et environ 140 per-sonnes au sein du secteur Assurance desorganisations régionales. Les autres en-treprises d’assurance de l’USP, soit legroupe Agrisano, la fondation de lacaisse de pension de l’agriculture suisse(CPAS) et USP-Assurances émanent decette activité. Ensemble, elles représen-tent un volume de primes de plus de Fr. 500 millions ainsi qu’un capitalépargne de plus d’un milliard de francs.La FPAS compte aujourd’hui plus de20000 assurés, la CPAS plus de 10000exploitations affiliées et le groupe Agri-sano plus de 110000 assurés.

Les agriculteurs ont-ils besoin de leur pro-pre solution de prévoyance?Il est primordial que les agriculteurs dis-posent d’une prévoyance profession-nelle spécifique qui tienne compte desspécificités du secteur agricole. L’Officefédéral des assurances sociales (OFAS)avait attaqué notre solution de pré-voyance. Il s’agissait alors de savoir si lesagricultrices et les agriculteurs pou-vaient constituer un second pilier entant qu’indépendant sans pour autantse soumettre à la prévoyance obliga-toire. Nous avons remporté cette ba-taille juridique au tribunal et avons pucontinuer à proposer ce deuxième pilieraux agricultrices et aux agriculteurs.

Quelle était la motivation de cet engage-ment?Nous avions peur de ne plus être en me-sure de proposer aux indépendantscette solution de prévoyance rationnelleainsi que le rapport qualité-prix optimalqui allait de pair avec cette dernière. Pa-rallèlement à ce conflit juridique, nousavons influencé la révision de la Loi fé-dérale sur la prévoyance professionnellevieillesse, survivants et invalidité (LPP)et sommes parvenus à ancrer la base ju-ridique nécessaire à la révision de notresolution de prévoyance au sein de laLPP. Ce combat a également profité àtous les indépendants.

Avez-vous aussi perdu certains «combats»?Oui, bien sûr. Mais souvent, noussommes parvenus à en tirer quelquechose de positif qui a contribué à d’au-tres succès. L’engagement en faveur dela création d’un tourisme agricole fort,plus spécifiquement «Vacances à laferme», constitue une exception.

Comment l’USP en est-elle venue à créerune caisse maladie?L’USP avait déjà signé un contrat collectifpour l’agriculture avec 70 caisses-mala-die dans les années 70. Ce contrat col-lectif permettait d’assurer, dans le cadrede primes très avantageuses, les coûtsdes soins et les indemnités journalièresen cas d’incapacité de travail, en englo-bant les cas de maladie et d’accident.Cela a très bien fonctionné jusqu’à l’en-trée en vigueur de la nouvelle LAMal(Loi fédérale sur l’assurance-maladie),qui a rendu caduc les contrats collectifstels que nous les pratiquions jusqu’alors.Afin de pouvoir continuer à proposerune solution avantageuse aux famillesagricoles, nous avons fondé Agrisano endate du 1er décembre 1991.

Quels ont été les événements majeurs quiont marqué votre carrière?Un des plus beaux moments fut sans au-cun doute la création du service de pres-tations de l’USP et la collaboration avecmon équipe. L’acceptation de la vota-tion concernant l’allocation maternitéfut aussi un événement majeur même simon engagement en faveur de cette al-

UN ARDENT DÉFENSEUR DE LA CAUSE AGRICOLE La Fondation de prévoyancede l’agriculture suisse (FPAS) a été fondée en 1973 et marque le début d’un engage-ment accru de l’USP pour l’amélioration de la couverture des familles paysannes enassurances sociales et privées. Fritz Schober a durablement influencé cette évolution.Nous avons profité de son départ à la retraite pour procéder à une brève rétrospective.

Des jalons importants ont été posés

«Bien souvent,nous sommes parvenus à entirer quelque

chose de positifqui a contribué àd’autres succès.»

Fritz Schober

Fritz Schober aconsacré toute sa vieprofessionnelle auxassurances sociales des agricultrices etagriculteurs.

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location m’a valu pas mal de «coups»,même de la part de certaines femmes.

Pour les paysannes, l’allocation maternitéconstitue pourtant un avantage.L’allocation maternité est bénéfique

pour toutes les familles qui ont des en-fants. En 2005, une grande lacune a ainsiété comblée dans le domaine de la pro-tection sociale. Nous nous sommes tou-tefois impliqués déjà bien plus tôt en fa-veur du renforcement juridique du statutdes agricultrices. La 10ème révision del’AVS s’est traduite par l’entrée en vi-gueur du splitting de revenu avec lesprimes pour l’éducation et les soins. Celaconstitue la base d’une répartition équi-table du revenu entre la femme etl’homme. Nous avons démontré que lespaysannes pouvaient se prévaloir du sta-tut d’indépendante et avons combattupour cela jusqu’au Tribunal fédéral.

Faut-il systématiquement splitter le re-venu?Non, il faut uniquement splitter le re-venu lorsque cela s’avère judicieux. Pourmoi, l’égalité de l’homme et de lafemme va de soi. Aujourd’hui, on thé-matise fréquemment seulement la posi-tion de la femme. Pourtant, les agricul-teurs ne sont bien souvent pas vraimentconscients non plus de leur statut, raisonpour laquelle j’estime qu’il est primor-dial que la campagne actuelle «leshommes et les femmes dans l’agriculture– aménager la vie en commun en touteconscience» s’adresse tant aux femmesqu’aux hommes. Cette campagne estsoutenue par Agridea, l’Associationsuisse des paysannes et des femmes ru-rales, le forum la Vulg suisse et l’USP.

Dans de nombreuses exploitations, ledroit d’habitation fait partie de la pré-voyance vieillesse. En matière de prévoyance, il faut consi-dérer les choses dans leur ensemble: se-lon les dépouillements de la FAT, Fr. 10000 par exploitation sont verséschaque année au sein du 2ème et du 3ème

pilier. Les comptes de pension déposésauprès des banques, des assurances etdes institutions de prévoyance ne sontpas les seuls outils de prévoyance. Touteautre mesure permettant un accroisse-ment durable de la fortune fait partie deces mesures. Disposer de suffisamment

de place pour vivre revêt une impor-tance prépondérante, car cela contribueà faciliter la vie en commun des généra-tions présentes sur l’exploitation.

Que pensez-vous du système suisse desanté?Le problème principal réside dans le faitque nous voulons avoir le meilleur sys-tème de santé du monde mais que nousne sommes pas vraiment prêts à en sup-porter les coûts.

Outre l’initiative populaire en faveurd’une caisse unique, le ministre de lasanté Alain Berset a proposé un contre-projet. Que pensez-vous de ce contre-projet?Je considère le contre-projet commeétant encore pire que l’initiative en fa-veur d’une caisse unique. Avec un choixqui se limite à la caisse unique et le pro-jet du Conseiller fédéral Alain Berset, lecitoyen ne peut plus choisir qu’entre lapeste et le choléra.

Que pensez-vous de la situation de l’AI?Suite aux révisions visant à réaliser deséconomies (5ème et 6ème révision de l’AI),l’AI a quasiment perdu son âme. Au-jourd’hui, l’invalidité matérielle faitl’objet d’une analyse approfondie. Pourles personnes ayant un faible revenu, etla plupart des agriculteurs appartien-nent à cette catégorie, il s’ensuit qu’ilest devenu très difficile d’obtenir unerente. Selon l’AI, il est théoriquementpossible, malgré un handicap, de trou-ver un emploi permettant de générer unrevenu équivalent voire même supérieurà celui d’agriculteur. La personne enquestion est ainsi considérée commeétant juridiquement intégrée à l’AI.

Que comptez-vous faire après votre re-traite?Ça, je ne le sais pas encore vraiment. Jevais rester, pour un certain temps en-core, président du groupe Agrisano. Lesecteur des assurances de l’USP setrouve dans une phase de réorganisa-tion. A l’avenir, tous les secteurs d’assu-rance arboreront le logo uniforme Agri-sano. Pour un retraité, il restera doncbeaucoup de choses à faire. Je n’ima-gine pas du tout que je vais m’ennuyer.J’exerce en effet de nombreux mandats,dans ma vie privée également. �

Engagement pour les familles paysannes Fritz Schober (65) est né dans uneexploitation agricole à Killwangen. Ils’agissait du domaine de Sennenbergappartenant à la fédération d’élevagetachetée rouge du canton d’Argovie.Fritz Schober a ensuite appris le métierd’agriculteur et il a passé une année enSuisse romande avant de passer sesexamens de maîtrise agricole à Liebegget de suivre l’ école de commerceGademann à Zurich. En 1973, FritzSchober est ensuite devenu agentd’assurance aurès de la sociétéd’assurance «La Suisse» à Zurich.

En 1974, il entra au service de l’Unionsuisse des paysans où il devint lepremier gérant de la Fondation deprévoyance de l’agriculture suisse et aufil des années, elles s’est développéesous sa houlette pour devenir uneentreprise couronnée de succès. Fritz Schober a ensuite suivi uneformation de spécialiste en assurances,sanctionnée par un certificat fédéral decapacité. Au printemps 1991, il estdevenu chef du département «Affairessociales et travail» et a été nommémembre de la Direction de l’USP.

Fritz Schober habite à Hägglingen (AG),est marié et père de deux fils adultes.

Interview DanielaClemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

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GerhardRyf

Exemple de remises de domaines dans des communautésExemple 1: La valeur comptable de la participation du père dans la communauté estplus élevée que la valeur de reprise que doit payer son fils ou sa fille. 8 ans avant laremise du domaine, la communauté a investi dans une nouvelle stabulation, ce quijustifie la prise en compte de l’investissement dans le calcul de la valeur de reprise envertu de l’art. 18 LDFR. En fonction du niveau de l’imputation lors du calcul de lavaleur de reprise et de la durée d’amortissement figurant dans la comptabilité, la valeurcomptable peut devenir plus élevée que la valeur d’imputation successorale basée sur laLDFR. En raison de la stratégie d’amortissement comptable basée sur le long terme, lepère subit une perte. Si le contrat de société prévoit une dissolution à la valeurcomptable, le droit successoral recommande la prudence. Les bénéfices éventuelsattendus, par exemple si le fils sort ultérieurement de la société, doivent être réglés parle biais du droit au gain.

Exemple 2: La valeur comptable de la participation du père dans la communauté estplus basse que la valeur de reprise que doit payer son fils ou sa fille. Il en résulte unbénéfice comptable sur lequel le père sera imposé. Une planification anticipée à longterme permet aussi d’éviter un tel inconvénient.

* La valeur comptable correspond au capital propre du père dans lacommunauté

** La valeur de reprise correspond à la valeur d’imputation successorale(valeur de rendement + éventuelle augmentation en vertu de l’art. 18LDFR; inventaire à la valeur d’utilité)

Exemple 1: Perte comptableExemple 2: Bénéfice

Graphique: Remise du domaine dans les communautés

Valeur comptable*

Valeur comptable*

Valeur de reprise**

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La plupart des communautés d’ex-ploitation et des communautés par-tielles d’exploitation sont organi-sées en sociétés simples sur la base

des articles 530 et suivants du Code desobligations. Cette forme juridique s’estimposée de par sa simplicité lors de lamise en place d’une collaboration entreexploitations. De plus, il existe des mo-dèles de contrat pour la constitutiond’une telle société. Mais en règle géné-rale, ces contrats sont muets sur la ques-tion du changement de génération. Depar la loi, la société simple ne prévoitpas de changement d’associé. En cas deremise du domaine, elle devrait doncêtre dissoute et liquidée. Mais si les as-sociés sont tous d’accord, un successeurpeut être intégré dans le contrat exis-tant. Le droit dispositif du CO permetpar ailleurs de régler la question duchangement de génération dans lecontrat de fondation ou de définir unetelle règle comme avenant au contratexistant.

Fondation Outre le changementd’associé, les communautés doivent ré-gler d’autres points en prévision duchangement de génération. Il est ainsipossible de fixer la durée du contrat enfonction du moment prévu pour la re-mise du domaine. Cette possibilité esttoutefois limitée si la société a procédéà des investissements importants. Unecaisse de crédit agricole participant aufinancement peut ainsi exiger une duréeminimale du contrat à titre de garantiedes crédits d’investissements. Lesconséquences d’une possible dissolu-tion de la société peuvent être atté-nuées si, lors de la planification des in-vestissements, on tient compte duprochain changement de génération.Indépendamment d’une éventuelle re-mise du domaine, le contrat devrait pré-voir une liquidation extraordinaire encas de dissolution anticipée de la so-ciété. C’est notamment le cas lorsquel’on a procédé à des investissements im-portants liés à la constitution d’une so-

ciété. En cas de liquidation extraordi-naire, les investissements communs doi-vent être traités spécialement, pour mi-nimiser les risques encourus par chacundes associés. Il s’agit des risques finan-ciers et techniques que court l’associéqui reprend l’objet de l’investissement.Il faut également tenir compte de cettecirconstance dans le cas d’une indem-nité de retour liée à un contrat de su-perficie.

Problèmes d‘estimation Si desvaleurs patrimoniales sont apportéesdans la propriété commune lors de laconstitution de la société, se pose alorsla question de l’estimation de la valeurde ces biens. La solution la plus simpleconsiste à les porter au bilan à leur va-leur comptable. Mais comme cette der-nière dépend également des amortisse-ments passés comptabilisés chezchaque associé, l’estimation doit égale-ment tenir compte de la valeur vénale.Prenons l’exemple d’un tracteur dont la

LE DROIT FONCIER RURAL, LE DROIT MATRIMONIAL, le droit successoralet le droit fiscal ne sont pas les seuls sujets dont les membres d’une communautéd’exploitation ou d’une communauté partielle d’exploitation ont à s’occuper en casde remise du domaine.

Succession dans les communautés

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Tableau: Termes importants en matière d‘estimation

valeur vénale est supérieure à la valeurcomptable: la différence est une «ré-serve latente». Ces différences de valeurdoivent être compensées entre les asso-ciées ou conservées telles quelles. Si unsuccesseur reprend ultérieurement ledomaine de son père, alors les « réserveslatentes » existantes doivent être com-pensées, pour qu’elles puissent retour-ner à l’associé sortant. Si les associéssouhaitent dans la mesure du possibleécarter les problèmes de «réserves la-tentes», ils devraient établir le bilan etdissoudre la communauté en se servantdes valeurs vénales, tout en étantconscients que sans planification appro-priée, une telle manière de faire peut setraduire par des désavantages fiscaux.

Remise du domaine Lorsque lemoment de la remise du domaine estvenu et que les associés sont unanimess’agissant du successeur, les questionsqui se posent en premier lieu sont lesmêmes que lors d’une succession dansune entreprise individuelle. En principe,la loi fédérale sur le droit foncier rural(LDFR) règle les questions successoralesdont il faut également tenir compteavant que la question se pose. Lors dela fixation de la valeur de reprise, la pre-mière question à se poser est la sui-vante: Est-ce que les parts que l’associésortant entend remettre à son fils ou àsa fille constituent une entreprise agri-cole? L’analyse permettant de savoir sil’on a affaire à une entreprise agricole se

base sur les surfaces en propriété du re-mettant, sur les terres qu’il a prises enfermage et sur sa part proportionnelledu cheptel de la communauté. S’il s’agitbien d’une entreprise agricole et que lerepreneur est exploitant à titre person-nel, alors l’immeuble peut être repris àla valeur de rendement et le chédail etle bétail à leur valeur d’utilité (art. 17LDFR). Dans les autres cas, la reprise sefait à la valeur vénale. S’agissant des im-meubles, il faut également tenir comptedes investissements antérieurs. En vertude l’art. 18 LDFR, la valeur d’imputationpeut notamment être augmentée sid’importants investissements ont étéréalisés sur l’immeuble au cours des 10dernières années. Ce qui est le cas pourun investissement dans une étable com-munautaire.

Conclusion Au sein d’une commu-nauté d’exploitation, un changement degénération peut s’avérer un défi majeur.Notamment si les rapports entre la nou-velle génération et les associés existantss’en trouvent perturbés ou si un succes-seur refuse d’entrer dans la commu-nauté pour d’autres motifs. Finalement,la dissolution et la liquidation d’unecommunauté à l’occasion d’un change-ment de génération reste toujours uneoption. C’est pourquoi il est importantd’en atténuer les conséquences en défi-nissant la teneur du contrat de société.Quoi qu’il en soit, il vaut toujours lapeine d’y faire participer le repreneur

Auteur Gerhard Ryf, agro-ingénieurHES, chargé des questions d’économied’entreprise au sein du secteur desestimations, Union suisse des paysans,Laurstrasse 10, 5201 Brougg (AG)� 056 462 51 11

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La valeur de rendement équivaut au capital dont l’intérêt,calculé au taux moyen applicable aux hypothèques depremier rang, correspond au revenu d’une entreprise oud’un immeuble agricole exploité selon les usages du pays.La base de calcul est donnée par le Guide pour l’estimationde la valeur de rendement agricole, basé lui-même sur laloi fédérale sur le droit foncier rural. La valeur derendement est utilisée lors de la reprise d’immeubles et deterres agricoles, lors du calcul de la limite de charges et duloyer des fermages.La valeur vénale est le prix auquel des terrains et des im -meubles peuvent être vendus dans des conditions normalessur le marché, sans tenir compte de circonstances inha bi -tuelles ou personnelles. On l’appelle aussi valeur marchande.La valeur comptable est la valeur à laquelle les élémentsd’un patrimoine (stocks, bétail, machines, immeubles) sontportés au bilan d’une comptabilité.Le prix de reprise du chédail et du bétail lors de la remisedu domaine au sein de la famille, en vertu de l’art. 17LDFR:• Machines: Valeur actuelle (prix d’achat moins amortisse-ments) ; pour les machines plus anciennes, valeur vénalemoyenne.

• Bétail: Valeur vénale entre le prix de boucherie et le prixdu marché (bétail à l’engrais: prix de boucherie).

• Stocks: Chiffres indicatifs de la conférence de coordination.

Valeur de rendement

Valeur vénale

Valeur comptable

Valeur d‘utilité

potentiel, même des années avant la re-mise du domaine. La perpétuation de lacommunauté dépend de toute façon dela décision de l’ensemble des associés.�

La transmission d’uneétable communautaireà la générationsuivante doit êtremûrement réfléchie.Christian Mühlhausen, landipixel.de

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

16 4 2013 · REVUE UFA

BRÈVESTECHNIQUE AGRICOLE

Les télescopiques «Agrovector» ontété expressément conçus pour lamanutention de produits agricoles:balles, sacs et big-bags d’engrais,ainsi que pour l’utilisation de four-ches pour palettes et godets à grainset terre de grande capacité. Les«Agrovector» de Deutz-Fahr se dis-tinguent par leur polyvalence etgrande manoeuvrabilité, des ca-ractéristiques qui leur permettentde réaliser aussi de façonprofession nelle toutes tâches enhorticulture, espaces verts, travauxmunicipaux et de construction. Cet-te universalité d’emploi des «Agro-vector» est également motivée parl’utilisation d’outils de toutes sor-tes. Le système d’attelage rapidepermet de remplacer les outils sansavoir à descendre du véhicule.Grâce à la vitesse maximale de 40km/h, les crochets d’attelage detype agricole et le système de frei-nage hydraulique de la remorque,les Agrovector s’adaptent égale-ment parfaitement aux déplace-ments sur route.L’hydraulique a toujours consti-

tué une des principales préoccupa-tions des concepteurs Deutz-Fahrde ce type de chargeur. La gamme«Agrovector» dispose d’un systèmehydraulique garantissant des tempsde cycles plus rapides, avec à la cléune productivité accrue. Avec uncircuit hydraulique load sensing etun bras télescopique à géométrieinnovatrice, les nouveaux Agrovec-tor garantissent une capacité de le-vage exceptionnelle et un travail dechargement simple et rapide.

Deux nouveaux modèles

«Agrovector»

Des exploitations qui deviennenttoujours plus grandes et le manquede main-d’œuvre constituent desnouveaux défis pour les pro-ducteurs de lait. Il n’est donc pasétonnant que le thème «Automati-sation de la production bovine» de-vienne toujours plus actuel. Le 4e

séminaire de technique laitière or-ganisé par ART Tänikon s’est doncsaisi de cette thématique et s’est fo-calisé sur l’automatisation danstous les domaines liés à la traite.Des scientifiques, des conseillers entechnique de traite, des vétérinaireset des agriculteurs suisses et étran-gers se sont réunis à la station de re-cherche Agroscope ART à Tänikonpour débattre des dernières nouve-autés en la matière et pour présen-ter les résultats récents de la recher-che ainsi que plusieurs produitsinnovants. L’évolu tion de l’automa-tisation de la traite, les coûts etl’utilité de l’automatisation ainsique les nouvelles technologies etles traditions n’étaient que quel-

ques sujets parmi d’autres et ontsuscité un vif intérêt auprès du pu-blic. Un des événements majeurs decette journée fut la présentation desinnovations dans le domaine de latechnique de traite et de l’affoura-gement. Des représentants de l’in-dustrie ont ainsi présenté le robotd’affouragement «Lely Vector» ainsique le robot de traite « MIOne » deGEA Farm Technologies et expliquéles diverses fonctionnalités et po-

tentiels de ces machines. La derniè-re partie du séminaire, au cours delaquelle les doctorants d’AgroscopeART ont présenté leurs projets derecherche, fut particulièrement in-téressante. «La relève contribue demanière déterminante au bonfonctionnement de l’automatisati-on en production bovine» a souli-gné Franz Nydegger, collaborateurscientifique auprès d’AgroscopeART.

Flash sur l’automatisation

Distinctions professionnellesLe concours national pour les pro-fessions de mécanicien sur machinesagricoles, machines de chantier etmotoculture a été récemment orga-nisé au centre de formation del’Union suisse du métal. C’est Ma-nuel Biland de Rüschegg-Heubach(maître d’apprentissage: HerzigTechnik GmbH, Zimmerwald) qui aremporté la médaille d’or. L’argentest allé à Daniel Fink de Marbach(Gebr. Siegenthaler AG, Schangnau)alors que Christoph Maurer de Hei-men-schwand (Kuhn Schweiz SA,Heimberg) s’est adjugé le bronze.Les trois mécaniciens remportent enoutre une bourse qui leur permettrade poursuivre leur formation.

Exel rachète HolmerHolmer est présent dans 43 pays etcompte 380 collaborateurs, répartissur 6 pays. Sur le marché des arra-cheuses de betteraves, Exel Indus-tries a lancé au Sima 2013 la marque«Exxact», qui regroupe les arracheu-ses de betteraves Moreau, Matrot etAgrifac. Avec Holmer et Exxact, legroupe Exel Industries proposera lagamme d’arracheuses de betteravesla plus complète du marché. Le grou-pe possède déjà un secteur protec -tion des plantes important avec lesmarques «Tecnoma», «Berthoud»,«Caruelle», «Fischer» et «Hardi».

Participation de Reform chezRapid Rapid et Reform-Werke collaborentdepuis 2010 pour la fabrication et lacommercialisation des monoaxes etporte-outils hydrostatiques. Désor-mais, Reform participe à hauteur de3% au capital-actions de Rapid-Holding, d’un commun accord selonun communiqué commun.

Certificat Isobus pour Krone Krone est le premier constructeur demachines agricoles à se présenteraux nouveaux contrôles Isobus de lafondation Agricultural IndustryElectronics Foundation (AEF). Kronea soumis tous les modèles d’auto-chargeuses et a reçu le certificat AEFpour Isobus pour les gammes «AX»,«MX» et «ZX». Les nouvelles fau-cheuses papillon «EasyCut B 1000CV» et «EasyCut B 1000 CV Collect»ont également réussi sans problèmele test AEF.

Nouveaux tracteurs «T4»New Holland remplace les modèles«T4000» et ceux d’entrée de la gam-me «T5000» par la série»T4», entiè-rement remaniée et disposant d’unnouvel équipement. Les troistracteurs Premium de la nouvelle sé-rie couvrent une vaste plage de puis-sance de 86 à 107 CV. Les moteurs,avec recirculation externe et refroi-die des gaz d’échappement, répon-dent aux normes de niveau 3b.

REVUE UFA · 4 2013 17

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TEST PRATIQUEKNOW-HOW

simplicité de l’entretien et des réglages du«TerraDisc» Vogel&Noot.

Éric et Gaël Pavillard apprécient aussi letravail réalisé par le «TerraDisc». «Noustravaillons à la vitesse de 15km/h avec untracteur de 130 CV et les résidus de laculture précédente sont parfaitementincorporés. Grâce aux tôles latérales, à laherse et au rouleau, le terrain estparfaitement plat et prêt pour les semis».Leur «TerraDisc» est équipé d’un semoirpneumatique avec radar de mesure de lavitesse d’avancement et entraînementélectrique. Ils n’ont pas pu l’utiliserl’automne dernier, mais comptent yrecourir pour la mise en place des engraisverts (sarrasin et nyger) de cet automne.

Éric et Gaël Pavillard exploitent undomaine de 96.5ha sur trois sites

dans la région La Sarraz – Cossonay(VD). Ils cultivent des céréales, des pois,

du tournesol, de la betterave sucrière, dumaïs, des prairies temporaires et naturelleset des jachères florales. L’exploitationcomporte encore 300 porcs à l’engrais et 8chevaux.

Les Pavillard ont pratiquement renoncé aulabour il y a déjà longtemps pour setourner vers les techniques culturalessimplifiées (TCS). Mais la charrue resteutilisée pour l’enfouissement des résidusde récolte du maïs pour lutter contre lapyrale. Avec un parcellaire réparti sur troissites, les sols travaillés sont très diversifiés,

allant des sols humifères à lourds. LesPavillard misent sur un travail passif du solet la herse à disque est utilisée depuis denombreuses années pour le travailsuperficiel et la préparation du lit desemence.

«Notre ancienne herse prenait de l’âge etnous avons vu le travail effectué par le«TerraDisc» de Vogel&Noot lors de ladémonstration organisée sur une de nosparcelles l’année dernière. Nous noussommes encore rendus en France pourpouvoir comparer les herses à disqueproposées par d’autres fabricants, maisc’est le ‹TerraDisc› qui a retenu notreattention», explique Éric Pavillard. Père etfils apprécient la construction robuste, la

Echo de la pratique à propos du déchaumeur à disques «TerraDisc pro 300»

Eric et GaëlPavillard

Ces dernières années, les déchau-meurs à disques compacts se sontimposés comme des outils polyva-lents dans le travail du sol. Alors

qu’au départ, ils étaient prévus pour ledéchaumage superficiel juste après larécolte, ils sont aujourd’hui égalementutilisés pour la préparation du lit de se-mis et la mise en place de cultures inter-calaires (souvent en combinaison avecun semoir simple). C’est surtout dans lessols légers que ce type de préparationdu sol s’est généralisé. Vu qu’il est pos-sible de travailler avec une vitessed’avancement élevée, les machines quise distinguent par des largeurs de travailmodestes peuvent également afficherdes performances horaires élevées.

Efficacité Dans les parcelles mois-sonnées, un déchaumeur à disques

compacts opère un bon enfouissementsuperficiel (5 à 15cm) des résidus de ré-colte et déclenche un démarrage rapidede la décomposition de la paille. Les ad-ventices et les repousses de céréalesgerment rapidement et peuvent êtrecombattues de manière ciblée par lasuite. Le sol reste humide, l’évaporationétant réduite par la couche de mulchdéposée en surface. Lors du développement de son culti-

vateur à disques compacts, Vogel&Noota notamment modifié la forme desdisques en vue d’améliorer l’effet demélange et d’assurer l’incorporation dela matière organique dans le sol, mêmeen conditions difficiles. L’objectifconsiste à augmenter la vitesse de tra-vail et à permettre un travail du sol pluséconomique.

Modèle attelé Le modèle «Terra-disc pro 300» est conçu pour un accou-plement au trois-points au moyen deboules fixes à attelage rapide. Sur lechâssis robuste, on trouve deux pou-trelles distantes de 80cm et qui regrou-pent au total 24 disques, ce qui repré-sente un intervalle de 12.5 entre deuxdisques. Ces derniers ont un diamètrede 510mm et sont fortement crantés, cequi assure – conjointement avec l’angled’attaque oblique – une bonne pénétra-tion et un travail agressif, même dans lessols lourds et durs. Le châssis haut et ledégagement entre les disques et leurssupports permettent de travailler le solmême avec des quantités de paille im-portantes, avec un bon mélange et unebonne incorporation de la matière orga-nique à la clef.

LE DÉCHAUMEUR À DISQUES COMPACTS «TERRASDISC PRO» est proposé par Vogel&Noot dans différentes largeurs de travail et en variantes attelée au troispoints, traînée («TR») et repliable («Hydro»). Le présent article décrit la version attelée.

Pour un travail superficiel, mais efficace

18 4 2013 · REVUE UFA

La herse à disquescompacts peut êtrecombinée avec unsemoir.

Le déchaumeur à disques compactspermet d’incorporer horizontalementles résidus de récolte et favorise unedégradation rapide de la paille.

En position de transport, les disquesextérieurs peuvent être rabattus versle haut.

La profondeur de travail peut êtreréglée hydrauliquement (en option,photo) ou mécaniquement.

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

Les disques sont munis de roulements àbilles obliques graissés à vie à tripleétanchéité, sans entretien. Les porte-disques sont vissés individuellement surquatre silentblocs, ce qui assure unebonne adaptation au terrain et protègeles disques de tout dommage. Pour le transport, les disques exté-

rieurs des deux rangées doivent être re-pliés. Sur le côté gauche, un déflecteurest en outre disponible en option. Cedernier assure que la terre ne soit pastrop projetée vers l’extérieur afin d’évi-ter la formation de butes ou de sillon.

Réglage de la profondeur Le«Terradisc pro» est doté d’un réglagecentralisé simple de la profondeur detravail. Ce dispositif peut être hydrau-

lique en option (avec fonction de sau-vegarde), ce qui permet de régler la pro-fondeur de travail confortablement enavançant. Cette possibilité est notam-ment très appréciable pour travaillerdans les traces des passages de roues.

Rouleau suiveur Afin d’adapter in-dividuellement les déchaumeurs àdisques compacts aux conditions du solspécifiques, le constructeur Vogel&Noot propose cinq différents types derouleaux suiveurs, avec des hersespeignes à l’avant et à l’arrière. Les per-sonnes qui disposent d’un tracteur dotéd’une puissance de levage suffisante onttout intérêt à opter pour ce dispositif.Il est également possible de combiner

le déchaumeur à disques avec un semoirpour les cultures intercalaires ou les en-grais verts. Ce regroupement de deuxprocessus de travail préserve davantagele sol et abaisse les coûts. �

Données techniquesCultivateurs à disques compactsVogel&Noot «Terradisc pro 300»Largeur de travail: 3.00m

Largeur de transport: 2.98m

Nombre de disques: 24; diamètre:510mm; incurvés et fortement crantés

Distance de travail entre deux disques:12.5cm

Poids: de 1370kg (sans rouleau) à2180kg (Avec rouleau KTW)

Besoin en puissance du tracteur: 90 – 160 CV

(données fournies par le constructeur)

REVUE UFA · 4 2013 19

Auteur Dr. RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

La Revue UFA publie àintervalles irréguliersdes articles concernantles machines agricolessous le titre testpratique. Les partenai-res d’interview, res pec -tivement les propriétai-res de ces machinessont générale mentchoisis en collaborationavec les fabricants oules importateurs.

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Thomas et MarcelHelfenstein

Les commandes principales sontsituées à droite du conducteur.

Le bras téléscopique permet d’attein-dre une hauteur de levage de 3.20m.

Deux pédales occupentle plancher: la premièresert à avancer alorsque l’autre sert àreculer.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

Le chargeur de ferme est utilisé une bonneheure par semaine. Vu que Marcel Helfen -stein ne possédait pas un tel véhiculeauparavant, il lui est difficile de procéder àdes comparaisons. Il constate toutefois quela machine est adaptée aux utilisationsprévues, «même si l’engin suporteraitd’être encore un peu plus lourd pour lemaniement des balles d’ensilage». «Audébut, il faut un peu d’exercice pour s’ha -bituer à la machine et à son joystick», nousconfie-t-il. «Le conducteur est toujoursassis en ligne derrière l’outil accouplé etdispose ainsi d’une excellente visibilité»,conclut Marcel Helfenstein.

Marcel Helfenstein gère à Rothenburg (LU)une exploitation vouée à l’élevage devaches mères («Natura Beef»). Le domainesera repris dans quelques années par sonfils Thomas. Suite à un incendie, l’étable etla grange ont dû être reconstruites et, parla même occasion, réorganisées. Ainsi, lefourrage de base n’est aujourd’huiconfectionné que sous la forme de balles(ensilage et foin/regain). Les Helfensteinont renoncé à un tas de foin et un pontroulant, préférant se doter d’une mécanisa-tion spécifique pour la manutention desballes. Après un examen minutieux dedifférents modèles, une comparaison deplusieurs offres et de nombreux essais,

Marcel et Thomas Helfenstein ont opté enété 2012 pour le Multione «SL 835 DT» duconstructeur italien CSF. Ce choix a surtoutété motivé par le bon rapport prix/presta-tion ainsi que la construction compacteavec des pneus larges proposés de série.«Sur les autres machines, nous aurions dûmonter des roues jumelées pour avoir unestabilité suffisante en manutentionnant leslourds balles d’ensilage», souligne ThomasHelfenstein. Dans un premier temps, lesHelfenstein ont équipé le chargeur d’unepince à balles, d’un palettiseur et d’unebenne en acier léger. D’autres accessoirespourraient s’ajouter à cette liste par lasuite.

Echo de la pratique pour le chargeur de ferme Multione «SL 835 DT»

Les chargeurs de ferme Multione sedistinguent par deux critères parti-culiers. D’une part, le bras de levageavec sa structure en «double H» est

télescopique. Ce bras permet d’attein-dre une hauteur de levage de 3m. Laforce de levage se monte à 2100 kg alorsque la charge de basculement maximaleest de 1400kg. D’autre part, grâce à unegéométrie spéciale de l’articulation, leconducteur est assis quasiment sur l’es-sieu avant et dispose ainsi en tout tempsd’une bonne visibilité sur les outils detravail. Lorsque la machine tourne, l’ar-rière se déplace sous le conducteur.

Moteur de Yanmar Le «SL 835 DT»est animé par un moteur diesel Yanmarde 1.3 l à 3 cylindres, monté à l’arrière,et développant 33 CV. L’engin, d’unpoids de 1.4t, roule à une vitesse maxi-male de 10km/h. Les quatre roues sontentraînées par des moteurs hydrau-

liques individuels. Un système «Dyna-mic Block» permet de préserver le sollors des travaux sur des terrains sensi-bles et de limiter au minimum l’usuredes pneus sur les surfaces en dur. Ansi,si la traction sur une roue se réduit, cesystème assure une adaptation du cou-ple sur les autres roues.

Construction compacte Un char-geur de ferme se doit d’être compact.Avec une largeur de 1.18 m à 1.30 m(suivant les pneumatiques), le Multione

«SL 835 DT» répond à cette exigence. Lesiège du conducteur, chauffant en op-tion, est doté d’une ceinture de sécuritéet muni d’une cabine ouverte certifiée«Rops/Fops». Une cabine fermée estégalement disponible en option.

Commandes Les principaux élé-ments de commande sont placés àdroite du siège du conducteur. Le brastélescopique est actionné au moyend’un joystick, tout comme les circuitshydrauliques supplémentaires. Le débit

MULTIONE «SL 835 DT» Grâce à leur maniabilité, leur faible largeur et leur force de levage élevée, les chargeurs de ferme sont des véhicules polyvalents et dont l’offre pléthorique en outils complémentaire répond à tous les désirs. Le dilemme entrechargeur télescopique et articulé est résolu par le chargeur Multione qui prend à soncompte le meilleur de ces deux solutions.

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KNOW-HOWTEST PRATIQUE

d’huile pour les outils accouplés peutêtre réglé et activé par simple pressionsur un bouton. Le levier est en outredoté d’une sécurité contre d’éventuelleserreurs de manutention. Au plancher,on trouve deux pédales de gaz métal-liques – une pour la marche en avant,

l’autre pour la marche en arrière. Les outils accouplés – Multione en

propose jusqu’à 177 différents – peu-vent être changés mécaniquement ou,en option, munis de raccords rapidesavec le système hydraulique. Une alter-native est également disponible sous laforme d’un accouplement hydrauliquemultiple.

Sécurité Une alarme de surchargeavec des signaux acoustiques et visuelsavertit le conducteur lorsque les rouesarrière sont délestées, pour que ce der-nier puisse diminuer la charge et/ou ré-tracter le bras à temps avant que la ma-chine ne bascule. Du côté de l’accès ausiège du véhicule, un arceau de sécuritéempêche le conducteur de chuter laté-ralement. �

Données techniquesMultione «SL 835 DT»Moteur: Diesel, refroid. à eau de Yanmar3 cylindres, 33 CV, 1331 ccm.

Transmission: entraînement hydro -statique sur les 4 roues. 10 km/h.

Hydraulique supplémentaire: 66 l/min (3 pompes).

Forces: Force de poussée: 1290 kg,Charge maximale de basculement:1400kg, Force de levage hydraulique:2100kg.

Dimensions: 1300x2606x126 mm (Lo x La x H, avec pneus de 26x12.00-12) ; Poids: 1450 kg; Hauteur de levage:3 m; Hauteur de basculement: 2.478 m.

(Données constructeur)

REVUE UFA · 4 2013 21

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Traktor John Deere1030 LS Allrad, 5715 h,48 PS, Jg. 1978,Bereifung H: 12.4r36und V: 8.3r24 Doppel-bereifung 12.4r36Fr. 6500� 078 740 21 67

Feldspritze, 500 l,3 Pt., 12.5 m, günstig� 062 777 21 07

GummiförderbandBlaser Occ., 9 m,fahrbar; Gummiförder-band Gamo, 7 m,fahrbar; Div. Gummi-förderbänder, 2 m und4 m, 14 m und 17 m;Flachförderband, 30 m� 033 437 51 54 oder� 079 628 83 80

Schraubenkompressor,18.5 Kilowatt� 079 628 83 80

Harruwy Rübenschar-hackgerät, 6-reihig, insehr gutem Zustand� 079 810 43 53

4 Kartoffelhäufer-scheiben Harruwy,Durchmesser gross,sowie Hackgarnitur mitKammyetter� 077 492 51 10

Busatis Mähwerk, 3-Punkt, Heck Fr. 1300� 077 472 26 18

PneumatischeSämaschine Gaspardo,8 Säaggregate Fr. 5000� 079 482 98 31

Kartoffelverlesema-schine Samro Langco,ideal für Samenprodu-zent Fr. 2500� 079 482 98 31

Vorkeimharassli ausKunststoff� 079 482 98 31

Trommelmäher Deutz-Fahr mit abnehmbarenWalzenaufbereiter,Jg. 89, einsatzbereitFr. 500� 076 347 75 14

Klemmzange anFrontlader für Quader-ballen Fr. 1800� 052 657 27 74 oder� 079 470 26 57

Bergtrak Rasant 130S,Jg. 2000, weniggebraucht, 4 neuePneu, Zusatzräder;Milchtank, alt, geignetals Brunnentrog� 033 773 62 73 oder� 079 669 90 53

Aebi mit Triebachswa-gen AM30; Mofa PoniSaxonett, sehr schön� 079 670 36 42

Schilter LT2520 9TO;Rapid MT250 Busatis,1680 St.; Dosiergerät;Gebläseverteiler,1.5 m; Entnahmekran,20 m; Schneestroh-mühle, 15 PS;Heubomben 7.5 PS;Heuschrote, 240 WS� 026 495 11 80

Ladewagen ClaasFr. 1700; MaishäckslerClaas Fr. 1500� 079 349 83 76

Traktorstapler HubaTriplex, HH 3.6 m,Bauhöhe 1.8 m, 4.Funktion, Industrieauf-nahme, Euro 8 Adapter,wenig gebrauchtFr. 4300� 071 633 27 60 oder� 079 319 29 37

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REVUE UFA · 4 2013 23

TECHNIQUE AGRICOLE

CONCOURS

Auteur Dr. Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

www.ufarevue.ch 4 · 13

Les nouveaux modèles Hürlimann«XM» sont animés par un moteur 4cylindres de la maison Deutz. Cetagrégat réglé électroniquement

avec injection Commonrail, turbocom-presseur et intercooler dispose d’unecylindrée de 3.6 l. Il répond aux normesd’émissions de la phase 3 b grâce à la re-circulation des gaz d’échappement etun catalyseur d’oxydation diesel, ce quipermet de réduire les émissions pol-luantes sans recourir à l’«AdBlue».

Au niveau de la transmission lesquatre possibilités vont de la variantemécanique 10x10 (5 rapports et deux

groupes) à la transmission 60x60 avecrapports sous charge HML (5 rapports et4 groupes avec 3 niveaux sous charge).Tous les modèles sont équipés de trans-missions réversibles sous charge. Letemps de réaction de ce Powershuttleest réglable sur cinq positions. Le dispo-sitif «Stop&Go» ainsi que le frein de parcsont disponibles de série sur tous lesmodèles. L’exécution «Hi-Level» avecrapports sous charge propose en outrel’«Automatic Powershift» et le «Speed-matching» qui permettent de sélection-ner automatiquement le rapport le plusapproprié à la charge lors du change-ment de vitesses.

Prise de force, hydrauliqueAu niveau de la prise de force, 4 vi-tesses 540, 540E, 100 et 1000Edotées d’un embrayage à disques

multiples indépendant à bain d’huilesont disponibles. L’enclenchement

électro-hydraulique s’opère via unbouton pressoir dans la ca-bine ou sur les garde-bouedu tracteur.

Afin d’assurer unegrande polyvalence enmatière d’hydraulique,les nouveaux tracteurs«XM» sont proposésdans 12 configurationsdifférentes. Les exécu-tions disponibles dispo-

sent d’une pompe simpleou tandem offrant des débits de

60 ou 90 l/min, et de 6 à 10 raccords hy-drauliques. Le relevage arrière a uneforce de 6600kg.

Le design est l’œuvre du studio«Italdesign Giugiaro» qui a dessiné tant

l’extérieur du tracteur que l’intérieur dela cabine «E-Class». La calandre du ra-diateur lui confère un aspect spécifique.La couleur rouge des jantes et la carros-serie en «vert Hürlimann» originalconstituent également une nouveauté.La cabine regroupe quant à elle une sé-rie de concepts issus de la branche au-tomobile comme la console centrale decommande pour les phares de travailainsi que les sièges conducteur et pas-sager. �

HÜRLIMANN «XM» Les nouveaux tracteurs Hürlimann de la série «XM» – qui compte trois modèles – ainsi que les versions «standard» et «Hi-Level» allient tradition et innovation. Peinture «historique» en vert et rouge, design et cabine «E-Class» modernes ainsi que nouveau moteur compact 4 cylindres font partie de leurs caractéristiques.

Traditionnel – mais aussi «high-tech»

Tableau: Aperçu des modèles Hürlimann «XMXM 100 XM 110 XM 120

Moteur 4 cylindres, 3.6l, Commonrail, phase 3bPuissance nominale (CV, 2200Umin) 95 105 116Puissance maximale (CV, 2000Umin) 99 119 122Couple maximal (Nm) 397 440 480

Utilisez gratuite-ment pendant un mois un Hürlimann «XM»La nouvelle série «XM» d’Hürlimannvous plaît-elle? Faites-nous part de votreavis! Envoyez un SMS (90 ct.) avec lamention

(oui ou non) Nom Adresse au numéro 880ou écrivez votre réponse (oui ou non)sur une carte postale à renvoyer à: Revue UFA, Concours Hürlimann,Case postale, 8401 Winterthour. Parmi tous les envois reçus, Same Deutz-Fahr tirera au sort le gagnant d’un moisd’utilisation gratuite d’un tracteurHürlimann de la nouvelle série «XM».

Délai d’envoi: 30 avril 2013

L’hérison se compose de quatrerouleaux verticaux munis de couteauxen acier trempé.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

résume-t-il. Grâce au graissage central,l’entretien est grandement facilité. «Si legraissage était aussi centralisé à l’avant, ceserait encore mieux», suggère-t-il.

Pour Urs Laimbacher, la finesse del’épandage est décisive, surtout sur lesherbages. «A ce sujet, ma machine medonne entière satisfaction, de même qu’àmes clients», constate-t-il. Avec undistributeur double effet et un autre simpleeffet, la machine n’a pas d’exigencesparticulières envers le véhicule tracteur. Parcontre, Urs Laimbacher est dérangé par lagrille de protection – certes nécessairepour des raisons de sécurité – dans certainspassages bas et lors du chargement à lagrue. «On pourrait également débattre duchoix entre une monocoque – plus lourdemais plus résistante – par rapport à desparois latérales», conclut-il.

Pour Urs Laimbacher de Stehrenberg (TG),le fumier revêt une grande importancedans l’exploitation de son domaine. Il estconvaincu que ce type de fumure n’a quedes aspects positifs en matière de structuredu sol, microorganismes et cycle de l’azote.Par conséquent, la logistique du fumier esttrès importante pour lui. Urs Laimbacher adonc beaucoup réfléchi avant de procéderau remplacement, devenu nécessaire, deson ancien épandeur. Finalement, il a optépour le modèle «Mistral 8002 D» d’Agrar –en concurrence avec deux autres modèles –bien que son ancienne machine Agrar nelui procurait pas entière satisfaction. «Bonnombre d’épandeurs ne sont pas assezsolides par rapport à la puissance destracteurs actuels», explique Urs Laimba-cher. L’exploitant motive son choix pour lamarque Agrar et le modèle «Mistral

8002 D» par le fait que le constructeur aaccordé beaucoup d’importance à lastabilité et la robustesse de ce modèle etqu’il ait répondu à certains désirsspécifiques de sa part. «Par ailleurs, il s’agitd’un produit suisse», poursuit UrsLaimbacher. Urs Laimbacher utilise sonépandeur sur son exploitation, en tantqu’agro-entrepreneur et le loue égalementà des tiers. Les pointes d’utilisationinterviennent au printemps, aprèsl’ensilage précédent le semis du maïs, enaoût puis juste avant l’arrivée de l’hiver.L’épandeur «Mistral 8002 D» en estactuellement à sa deuxième saison. Jusqu’àmaintenant, son propriétaire s’en ditsatisfait. «La remorque est un peu pluslourde que le modèle précédent, mais saconstruction est nettement plus solide etelle est dotée d’un meilleur châssis»,

Echo de la pratique pour l’épandeur Agrar «Mistral 8002 D»

Urs Laimbacher

Ces derniers temps, les engrais or-ganiques sont de plus en plus ap-préciés. Leur valeur ne peut toute-fois être utilisée de manière

optimale que s’ils sont dosés avec pré-cision et répartis avec une grande régu-larité. Vu que l’épandeur à fumier estfréquemment utilisé sur les herbages etbien souvent lorsque les conditions nesont pas idéales (portance du sol), il afallu trouver un compromis entre uneconstruction légère mais stable, et unvolume de chargement maximal. Le mo-dèle «Mistral 8002D» répond bien à cesexigences assez contradictoires.

Construction L’épandeur Agrar«Mistral 8002 D» est attelé au tracteur

par un timon étroit réglable, adaptéaussi bien pour l’attelage par le haut quepar le bas. L’entraînement se fait en di-rect au moyen d’un arbre grand angledoté d’une sécurité (boulon de cisaille-ment) qui entraîne la transmission cen-trale. Les quatre rouleaux verticaux duhérisson sont quant à eux entraînés pardes engrenages obliques séparés.

Le châssis et les parois rabattables(même lorsque le hérisson est monté)sont galvanisés à chaud. Le fond est faitde madriers imprégnés et collés enquinconce. Une grille, rabattable méca-niquement ou hydrauliquement, pro-tège le conducteur et la cabine des pro-jections de cailloux et des souillures. Lesessieux, les pneus et les freins sont

conçus pour 40km/h. L’épandeur estéquipé en série d’un essieu tandem àsuspension (boogie).

Le hérisson se compose de quatrerouleaux faiblement inclinés. Ce faisant,le fumier est projeté légèrement vers le

EPANDEUR À FUMIER AGRAR «MISTRAL 8002 D» Le constructeur suisse Agrar a poursuivi le développement de son épandeur à fumier de type «Mistral» et l’a amélioré sur plusieurs points.

Construction robuste – répartition homogène

24 4 2013 · REVUE UFA

Pratique: un dispositif d’attelage estinstallé à l’arrière de l’épandeuse etpermet de tirer une remorque portantun chargeur de ferme par exemple.

Une soupape de commande (réglagehydraulique des quantités) est fixéesur la console téléscopique.

Agrar a développé ses épandeuses de type «Mistral» et les a améliorées dans divers domaines.

Les quatre chaînes du tapis d’amenéesont munis de nouveaux tendeursautomatiques.

Le tapis d’amenée dirige le fumier endirection du hérison via un boîtier deréduction hydraulique.

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

haut et épandu régulièrement sur unelargeur jusqu’à 8m. Les rouleaux sontdotés de couteaux fraiseurs boulonnésen acier trempé utilisables sur les deuxfaces. A leur base, les rouleaux dispo-sent d’une assiette de forme conique àquatre pales. Les graisseurs pour le hé-risson (et le tapis) sont centralisés à l’ar-rière avec deux conduites seulement, cequi simplifie grandement l’entretien deces deux organes. Une porte coulissanteà l’arrière est disponible en option pourles engrais plus liquides et un dosageplus fin.

Le tapis achemine le fumierjusqu’au hérisson au moyen d’un réduc-teur hydraulique. La vitesse ainsi que ladirection (avant/arrière) sont réglablesen continu. A cela s’ajoute un distribu-teur hydraulique combiné (réglage du

débit hydraulique) qui se trouve sur uneconsole télescopique sur le timon. Enoption, un boîtier de commandeconfortable permet d’opérer toutes lesfonctions depuis la cabine de tracteur

sur simple pression des boutons decommande. Les quatre chaînes du tapissont dotées d’un système de tension au-tomatique disposé à l’avant de la ma-chine. Sous la machine, le tapis estguidé sur toute sa longueur, ce qui as-sure un fonctionnement très silencieuxde l’épandeur. �

Données techniquesEpandeur à fumier Agrar «Mistral8002D»Dimensions: Longueur: 7.40m, largeur:2.50 m, hauteur: 2.95m

Poids à vide: 2280kg. Poids total àcharge: 8500kg

Capacité: env. 10m³ avec chargement àla hauteur du hérisson

Hérisson: 4 rouleaux verticaux, largeurd’épandage 6 – 8m

Châssis: essieu tandem. Pneus: 500/50-17.

(données fournies par le constructeur)

REVUE UFA · 4 2013 25

Auteur Dr. RomanEngeler, UFA-Revue,8401 Winterthur

La Revue UFA publie àintervalles irréguliersdes articles concernantles machines agricolessous le titre testpratique. Les partenai-res d’interview, res pec -tivement les propriétai-res de ces machinessont générale mentchoisis en collaborationavec les fabricants oules importateurs.

www.gvs-agrar.ch

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TECHNIQUE AGRICOLE

26 4 2013 · REVUE UFA

L’installation comprend trois tablesde remplissage pour le foin, l’ensilaged’herbe et l’ensilage de maïs/pulpes.

Le fourrage est acheminé ensuite dansla mélangeuse, où il est complété enminéraux.

Dans une exploitation laitière, l’af-fouragement est un processus in-tensif et ce même lorsqu’une mé-langeuse et des dispositifs servant à

repousser le fourrage sont utilisés. Cetteactivité nécessite près de 25% du tempsde travail d’une exploitation. Les dispo-sitifs d’affouragement automatiquespermettent de rationaliser fortement cetravail et de réduire la charge de travail.Ils permettent également une gestionplus flexible du quotidien. Jörg Geiger et Niklaus Loher de Kries-

sern (SG) se sont également fait ces ré-flexions. Il y a un peu plus de 5 ans, cesdeux agriculteurs se sont associés et ontconstruit une nouvelle étable dans la-quelle ils détiennent actuellement prèsde 130 vaches laitières. Les deux robotsde traite (type «VMS» de Delaval) ontété installés dès le départ. Pendant lapériode de végétation, les vaches pâtu-rent. Les animaux se déplacent dans lebâtiment selon le concept de la «circu-lation forcée».

Première installation de SuisseAlors que les systèmes d’affouragemententièrement automatiques sont très ré-pandus en Scandinavie et ce depuis plu-

sieurs années, ce genre d’installation estencore relativement peu fréquent enEurope centrale. La stabulation de lacommunauté d’exploitation Geiger-Lo-her abrite, depuis le début de cette an-née, la première installation de type«Optimat» mise en service par Delavalen Suisse. Pour Jürg Geiger, l’acquisitionde cette installation, qui a été très facileà intégrer dans le bâtiment existant,constituait en quelque sorte une suitelogique. «Avec les deux robots de traite,nous avons initié une première étapedans la perspective d’une automatisa-tion totale de la stabulation. Avec cesystème d’affouragement, nous amor-çons la seconde étape».

Construction et fonctionnementL’installation se compose de trois élé-ments principaux: les tables de remplis-sage, la mélangeuse stationnaire et leswagons de distribution. Ces wagons deremplissage sont munis d’un dispositifautomatique permettant de repousserle fourrage. Ils se déplacent sur un railet déposent la ration totale mélangéedevant les cornadis. Les tables de remplissage, qui sont au

nombre de trois dans la CE Geiger-Loh-rer, sont chargées une fois par jour avec

les composants de base de la ration quesont le foin écologique, l’ensilage demaïs ou de pulpes de betteraves ainsique l’ensilage d’herbe (balles). Ces ta-bles d’affouragement sont égalementcapables de découper des balles d’ensi-lage pour autant que l’herbe soit cou-pée court. De là, les aliments parvien-nent dans une mélangeuse verticalestationnaire de 8m³ de volume, via untapis d’amenée et dans les proportionsdésirées (ces proportions peuvent êtredéfinies au préalable par PC ou être in-troduites directement dans le tableaude distribution qui se trouve sur l’instal-lation). Ce processus s’effectue en règlegénérale quatre fois par jour. La rationRTM, qui est également complémentéeautomatiquement avec des substancesminérales, est distribué depuis la mélan-geuse dans des wagons de 2.5m³ et dis-tribuée toutes les deux heures auxvaches laitières. Le producteur a ainsi lagarantie que ses vaches disposentconstamment d’une ration fraîche. L’ins-tallation est également conçue de ma-nière à ce que certains groupes devaches spécifiques puissent être appro-visionnés avec des rations différentes. LaCE Geiger-Loher ne fait pour l’instantpas (encore) usage de cette possibilité.

SYSTÈMES D’AFFOURAGEMENT AUTOMATIQUES La stabulation pour vacheslaitières de la communauté d’exploitation Geiger-Lohrer à Kriessern (SG) est la premièrede Suisse à abriter le système automatique de distribution de fourrage «Optimat» de Delaval. L’article qui suit fournit des indications sur les motifs de cet achat, sur le fonctionnement des installations et les premières expériences réalisées.

Gestion d’affouragement optimisée

Systèmes «Optimat»Delaval propose deux versions du système d’affouragement «Optimat».

«Master» est une solution entièrement automatique (comme celle dela CE Geiger-Loher). Une commande automatique garantit un remplis-sage, un mélange et une distribution corrects. La balance installée sur lamélangeuse stationnaire permet de contrôler quotidiennement denombreux lots de ration. Cette installation fonctionne indépendam-ment du nombre de silos et de tables d’affouragement.

«Standard» est en quelque sorte une version «light». Elle permet unmélange et une distribution automatique. Cette version se composed’une mélangeuse et d’un wagon de distribution.

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TECHNIQUE AGRICOLE

Jörg Geiger: «Il y a beaucoup moinsd’agitation dans le troupeau depuisque nous utilisons cette installation.»

La mélangeuse à vis verticale d’unecapacité de 8 m3 est en principeremplie quatre fois par jour.

Toute l’installation a pu être intégréedans les bâtiments existants.

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

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Depuis la mélangeuse, la RTM – complémentée en minéraux – est distribuée à la crèche au moyen d’un wagon d’une capacité de 2.5 m3. Ce dernier proposede l’aliment frais aux vaches toutes les deux heures.

Expériences «Conformément à nosattentes, l’installation fonctionne demanière irréprochable», précise JörgGeiger. Le fourrage distribué est tou-jours frais, raison pour laquelle il restetoujours peu de fourrage à évacuer de-vant les cornadis. «Le fait que les vachesde rang inférieur puissent accéder aufourrage frais sans être dérangéesconstitue également un avantage», ex-plique Jörg Geiger. D’une manière géné-rale, le travail à l’étable peut s’effectuerde façon beaucoup plus détendue.

L’agitation qui prévalait lorsque la rationétait distribuée au cornadis appartientdésormais au passé. En plus de cela,dans la CE Geiger-Loher, il n’y a prati-quement plus aucune vache à chasser aucornadis. Le nouveau dispositif automa-tique permet aussi d’économiser unequantité importante de diesel (tracteuret mélangeuse). «En comparaison, lesfrais supplémentaires pour l’électricitésont nettement inférieurs», expliqueJörg Geiger, qui exploite ce domaine encommunauté avec Nik laus Loher et seu-lement deux collaborateurs.

Conclusion Le système d’affourage-ment automatique «Optimat» équipe laCE Geiger-Loher depuis janvier 2013.Les deux chefs d’exploitation ont été enmesure de flexibiliser fortement les mo-ments de présence à l’étable. Le tempsde travail a globalement été réduit.Après la phase d’adaptation, les vachesont réagi au nouveau régime d’affoura-gement par une consommation plus éle-vée et une augmentation de la produc-tion laitière. �

Journée porteouverteLe samedi 27 avril2013, les visiteurs quise rendront surl’exploitation Geiger-Rohrer aurontl’occasion de voirfonctionner le système«Optimat». Desspécialistes del’enetreprise Delavalainsi que Willy Eicherde Werdenberg (SG),qui a installé le systèmed’affouragement en saqualité de partenaire deservice local, serontprésents sur place. Unebuvette sera égalementà la disposition desvisiteurs. L’accès seraindiqué depuis la sortied’autoroute Kriessern(A3).

Profil exploitationSAU: 73ha, dont 20 hade maïs ensilage, lereste en prairiestemporaires etnaturelles + SCE.

Cheptel: 130 vacheslaitières, 80 têtes dejeune bétail dont lamoitié en contratd’élevage.

Auteur Sebastian Anton Luttenbacher,Station de recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon (ART),8356 Ettenhausen

www.art.admin.ch

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SebastianAntonLuttenbacher

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Variante de mécanisation et déclivité (%)

Les besoins en temps de travaildiffèrent peu selon que l’on utilise untracteur ou une faucheuse à deuxessieux.

StockageRécolte du fourrageDégâtsPirouettage/andainageFauche

<18 18– 25 25– 35 35– 50 50– 80 >80

Tracteur

Tracteur

Tracteur

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deux essieux

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fauche

use

Tracteur

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deux essieux

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deux essieux

Moto-

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use

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Besoins en

temps de travail ha

(Moh

)

Une étude menée à la Station de re-cherche Aroscope Reckenholz-Täni-kon (ART) avait pour objectif d’ana-lyser le temps de travail nécessaire

à la récolte du fourrage dans diverses ré-gions en pente, en recourant à diverstypes de mécanisation. Pour ce faire, lesprocessus de récolte que sont la fauche,le pirouettage, l’andainage ainsi que lalogistique de transport et de stockageont été étudiés sur des exploitations demontagne en Bavière, en Autriche et enSuisse. Les lignes suivantes présententles résultats de cette enquête.

Pénible travail à la motofau-cheuse Pour la récolte du fourragede base dans les zones en pente – enfonction de la déclivité – le temps detravail nécessaire oscille entre 4.6 et

11.6 heures de main d’œuvre par hec-tare (MOh/ha) et par coupe. Pour lafauche dans les zones présentant unedéclivité de 25 – 35%, le temps néces-saire est à peu près identique selon quel’on utilise un tracteur ou une faucheuseà deux essieux munie d’une rotative etse situe entre 1.2 et 1.4 MOh/ha.Avec une motofaucheuse par contre,

le temps de travail nécessaire est multi-plié par deux et atteint 2.9 MOh/ha.Cette différence est principalement dueà une vitesse et une largeur de travailplus faibles. Ainsi, en présence d’unedéclivité de 50 – 80%, la vitesse d’avan-cement passe de 5.5km/h avec une fau-cheuse à deux essieux à 2.9km/h avecune motofaucheuse. La largeur de tra-vail théorique se réduit par ailleurs de16%, passant de 2.15m avec une fau-cheuse rotative à 1.80m avec une barrede coupe.

Les différences sont faibleségalement entre un tracteur et une fau-cheuse à deux essieux pour les autresprocessus de travail. Avec le monoaxe,le temps de travail nécessaire doublepratiquement, aussi bien pour pirouet-ter que pour andainer. Cette différences’explique à nouveau par une largeur detravail et une vitesse d’avancement plusfaibles. Pour la récolte à proprement parler, le

temps de travail nécessaire oscille entre1.2 et 2.2 MOh/ha. Dans ce contexte, levolume de chargement de l’autochar-geuse ou du transporter n’ont qu’une in-fluence restreinte. Ce sont bien plus lesvariations au niveau du rendement her-bager qui sont décisives, et ce dernier re-cule de jusqu’à 10dt MS/ha lorsque lapente augmente. Le stockage du foin au

sol ou du foin ventilé se fait à l’aide d’unpont roulant ou d’un souffleur avec dis-tributeur télescopique. Dans ce cas éga-lement, la pente n’a pas d’influence surle temps de travail nécessaire qui oscielleentre 0.4 – 0.5 MOh/ha.

Résumé Globalement, le temps detravail nécessaire ne varie que faible-ment selon que l’on utilise un tracteurou une faucheuse à deux essieux. Le re-cours à la motofaucheuse implique enrevanche des temps de travail nette-ment plus importants pour les différentstravaux. Par ailleurs, le monoaxe restesouvent l’unique forme de mécanisationpossible en présence d’une pente supé-rieure à 50% et il reste un outil indis-pensable pour de nombreuses exploita-tions. �

CULTURES FOURRAGÈRES DANS LES PENTES Alors qu’en plaine, les agriculteurs utilisent principalement des tracteurs pour l’exploitation des herbages, enzone de montagne, ils recourent majoritairement à des machines spéciales.

Faibles différences entre tracteurset faucheuse à deux essieux

Graphique: Temps de travail nécessaire en fonction de la mécanisation et de la déclivité

Même si le travail est pluspénible avec la motofaucheuse,elle constitue parfois la seulemécanisation possible.

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Bourse aux bonnes affairesBotteleuse Welger; évacuateur avecmatériels Albert; monte botte Samas;dresse vache; astral veaux etgenisses; abreuvoirs en fonte; bennearrière hydraulique� 079 381 51 66

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Suiteà la page 33

Suite de la page 22

Nous avons le plaisir de vous présenter le premier système de distribution de fourrage DeLaval OptimatTM complètement automatique, en Suisse. Ce dernier est fonctionnel dans une stabulation libre pour 130 vaches laitières, avec deux robots de traite VMS DeLaval.

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delà des 80% de la conductivitépure. Pour ce faire, le «MQC» me-sure pour chaque quartier des va-leurs telles que:• couleur du lait • conductivité • temps de traite• temps d’amouillage • vitesse de traite• température (infection).Le «MQC» est positionné dans lebras du robot, juste à côté de la ma-melle. Ce faisant, le contrôle de laqualité s’effectue juste après letrayon. La qualité du lait est surveil-lée en permanence et individuelle-ment quartier par quartier. Il estainsi possible d’obtenir des informa-tions concernant une éventuellemammite ainsi que sur le taux dematière grasse et de protéine du lait.

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En plus de la sécurité de fonction-nement, la surveillance de la qualitédu lait compte parmi les principauxcritères lors de l’acquisition d’un ro-bot de traite. Dans ces deux do-maines, les robots de traite Lely dis-posent de systèmes faisant appel àune technologie de pointe, qui as-sure non seulement un travail fiablemais qui est également protégée parle droit sur les brevets. Les fonctionsLely du «MQC» (système decontrôle de la qualité du lait) per-mettent la détection des mammitesla plus fiable existant actuellementsur le marché. La sécurité de la sur-veillance dépasse les 99%, bien au-

Développement des charrues Kuhn

des sillons avec une barre inté-grée dans le châssis pour une pro-tection optimale

• grand choix de corps avec dessocs et des pointes forgés pourune longévité accrue

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Les charrues de la série «Master 3»allient tradition et innovation. Il enrésulte des machines qui impressi-onnent par la robustesse de leurconstruction, leur fiabilité et leurconfort d’utilisation, et dont le dé-veloppement repose sur troispoints: • construction robuste pours’adapter aux tracteurs puissants

• une pression de fractionnementde 20 % plus élevée à la pointe dusoc pour un labour fiable

• une technique sophistiquée pourun confort d’utilisation accru.

Tous les «plus» qui ont fait leurspreuves ont été maintenus, comme • corps de charrue monobloc pourdes charges maximales

• réglage combiné pour la largeurdu premier sillon et du point detraction pour une adaptation fa-cile et rapide aux différentstracteurs proposés sur le marché

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Nouvel «Axion 800»

de la série «900». Dans un premiertemps, le nouvel «Axion 800» seraéquipé d’une transmission «Hexas-hift». Une transmission continue «C-Matic» sera disponible par la suite.Si la prise de force avant n’est pasutilisée durant la saison morte, ellepeut être entièrement découplée dumoteur, ce qui réduit l’énergie né-cessaire et la consommation.

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A l’instar de l’«Axion 900», l’«Axion800» dispose d’un empattementplus long pour une répartition dupoids de 50% à l’avant et 50% àl’arrière en version compacte. Pourque le tracteur reste malgré toutmaniable, son châssis avant adopteégalement une forme «taille deguêpe». Ainsi, le paquet de radia-teurs se trouve sur la partie la pluslarge du support de l’essieu avantalors que le moteur est situé sur uncarter inférieur étroit intégré dans lechâssis. La forme étroite a l’avan-tage de permettre un angle de bra-quage élevé et, partant, un faiblerayon de braquage. La constructionstable permet d’utiliser le chargeurfrontal avec des forces de levage de3.6, resp. 5.6 t sans renforts supplé-mentaires. La cabine à quatre mon-tants et le concept confort avec sus-pension de la cabine sur quatrepoints, la compensation de l’oscilla-tion du relevage arrière et la suspen-sion de l’essieu avant sont égale-ment des éléments qui ont été repris

Pirouettes haut de gammesol élevée, ce qui rend la pirouettenettement plus maniable. Sur cettemachine également, l’élément cen-tral est la toupie innovante «Dyna-Tech». Le diamètre de 1.42m assureune qualité de répartition du four-rage et une adaptation au terrainoptimales alors que les six bras sou-dés sont équipés des nouvellesdents. Le train de roues reste au sol,aussi bien pendant le transportqu’en tournière et au travail. Ce fai-sant, la pirouette n’a pas à supporterde poids supplémentaire dû auxroues repliées vers le haut.

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Le développement de la nouvellepirouette traînée «Hit 12.14» reposesur une qualité maximale du four-rage, une excellente adaptation auterrain ainsi qu’une qualité de répar-tition optimale. La nouvelle pi-rouette à 12 toupies offre une lar-geur de travail de 13.2m. Elleconstitue une nouvelle référence enmatière de performances. La «Hit 12.14» dispose du rele-

vage «Liftmatic» unique en songenre: un vérin double amène toutd’abord les toupies en position ho-rizontale au moyen d’une glissièreavant de les soulever. Cette gestionhydraulique intelligente du relevageévite aux dents de se planter ou degratter le sol. Le relevage en tour-nière permet d’obtenir une garde au

30 4 2013 · REVUE UFA

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PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

32 4 2013 · REVUE UFA

Chute de la valeur des céréalesEn vingt ans, la surface céréalière adiminué de 25% au profit principa-lement des prairies artificielles (sur-face herbagère). En valeur, la pro-duction de céréales suisse est ainsipassée de 1,346 milliard de francsen 1989 à 366 millions en 2012.

Dézaley et Calamin deviennent des AOCLe gouverne-ment vaudois aattribué le labelofficiel à ces vinspour renforcerleur visibilité etaccroître leurschances sur lemarché. Ces vins doivent remplirdes obligations bien précises. Ils nepeuvent être assemblés qu'à hau-teur de 10% maximum avec d'au-tres vins issus de la région de La-vaux. Le coupage est interdit et lamention du millésime est obligatoi-re. La teneur en sucre doit être de 6à 7 degrés Oechslé supérieure à cel-le des autres AOC pour les chasselaset de 10 degrés Oechslé pour les

Les céréales et protéagineux indi-gènes jouent un rôle important pourl’agriculture et la filière agroalimen-taire suisse. Les consommateurssont en effet de plus en plus sensi-bles à l’origine des aliments fourra-gers. Si le taux d’autoapprovisionne-ment en céréales fourragères sesitue à moins de 50 %, celui des ali-ments concentrés n’atteint mêmeplus 40 %. L’interprofession swissgranum veut renverser cette ten-dance grâce à un plan de mesures,avec pour objectif une augmenta-tion à long terme du taux d’autoap-provisionnement et de la rentabilitédes céréales et matières premièresfourragères.À côté de la qualité, l’origine des

produits constitue un argument depoids auprès des consommateurs.

Cette sensibilité rejoint celle de labranche, qui assure la transparencede l’approvisionnement depuis plu-sieurs années. Une grande partie desaliments fourragers à base de sojaest ainsi importée dans le respect destandards définis (p. ex. critères deBâle).La filière veut améliorer la renta-

bilité et la durabilité de la céréalicul-ture par les mesures suivantes:• Introduction d’une contributionspécifique pour les céréales four-ragères

• Soutien adéquat aux grandes cul-tures

• Maintien de la protection à la fron-tière actuelle pour les céréales pa-nifiables

• Protection de la surface agricoleutile (étendue, qualité)

• Augmentation des surfaces deproduction au détriment de lasurface herbagère d’ici 2025

• Examen de l’autorisation d’affou-rager des protéines animales auxporcs et à la volaille ainsi que dessous-produits de l’industrie ali-mentaire

• Intensification de la recherche etde la sélection dans le domainedes céréales fourragères et desprotéagineux.

Soutenir les céréales suisses

vins rouges. Si ces teneurs en sucresne sont pas atteintes, le vin porteral'AOC régionale «Lavaux», soulignele canton.La situation particulière des zones

du Dézaley et du Calamin a été an-crée dans la réglementation vaudoi-se dès 1949. Le terroir très particu-lier de ces deux régions a étéreconnu en outre dans l'étude desterroirs de 2004.

Congrès mondial sur le colzaà ChanginsLa réunion technique du GroupeConsultatif International de Recher-che sur le Colza (GCIRC) se déroule-ra du 28 avril au 1er mai 2013 à Nyon. Cette réunion qui se dérouletous les 4 ans permet aux spécialis-tes mondiaux du colza de se rencon-trer pour échanger leurs expérienceset leurs impressions sur l’évolutionde cette culture. Entre les différen-tes conférences, les participants serendront à Pampigny pour visiter lesparcelles de colza du site des essaisvariétaux organisés par le secteurProduction végétale de fenaco. Lavisite publique de cette plateformeaura lieu le 27 juin 2013.

Plus de dégâts liés au feubactérienLe feu bactérien a été enregistrédans plus de 450 communes l’annéedernière – soit 100 communes deplus qu’en 2011. Par rapport à 2010et 2011, les dégâts ont été plus im-portants, annonce la Revue suissede l’arboriculture et de la viticultu-re. Les conditions météo qui régnai-ent pendant la floraison principaleen avril 2012 ont été optimales pourle feu bactérien.Pour la première fois, des cas de

feu bactérien ont été découverts enValais dans plusieurs parcelles depoiriers. Tous les arbres malades surles communes de Sion et de Nendazont été détruits.L’année dernière, 223kg de strep-

tomycine ont été utilisés dans 150communes.

trèfle violet et du ray-grass hybrideest connu pour les zones plutôtfraîches jusqu’à 800 m d’altitude.Il assure des rendements élevés,surtout la première année, etconvient bien à la productiond’ensilage. Le Mst 323 est prévupour les régions plutôt sèchesjusqu’à plus de 800 m d’altitude.Les légumineuses dominent sacomposition botanique, en parti-culier durant l’année du semis.Grâce à la fétuque des prés, sonexploitation est plus souple quecelle du Mst 320 et la qualité dufourrage plus stable dans le temps.Le Mst 325 est destiné aux zonessèches jusqu’à 800 m d’altitude, leMst 325 doit être utilisé plutôt in-tensivement. La luzerne, la fé-tuque élevée à feuilles fines et ledactyle sont les principales es-pèces de ce mélange qui supportebien les conditions sèches. Le Mst325 se prête également à la pâtureen été et en automne.

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Dans les régions à faible pluvio-sité, les mélanges à base de lu-zerne et de graminées fournissentdes fourrages à très haut rende-ment en protéines par hectare.Actuellement, il existe trois diffé-rents mélanges standard (Mst)contenant de la luzerne. Sur labase d’essais en bandes et en pe-tites parcelles, Agroscope a modi-fié la composition du Mst 325 lorsde la dernière révision des mé-langes standard, pour mieuxl’adapter aux régions séchardes enplaine. Le Mst 320 contenant du

Mélanges standardà base de luzerne

REVUE UFA · 4 2013 33

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Suiteà la page 37

Suite de la page 29

Les mauvaises herbes ren-dent la vie impossible à l’agriculteur. Grâce à Equip Power, une arme redoutable est maintenant à dispositi-on même pour les parcelles les plus dif� ciles. Aucune mauvaise herbe n’y résiste, qu’elle soit monocotylédone (graminée) ou dicotylédone.

L‘action: Equip Power est un herbicide de post-levée. Il possède un très large spectre d’ef� cacité contre de très nombreuses dico-tylédones importantes ainsi que contre les graminées les plus courantes telles que le chiendent, le ray-grass et les millets (sétaires, pa-nic pied-de-coq, etc.). Dès l’application, la croissance des mauvaises herbes est stoppée.

Les avantages: Equip Power est absorbé très rapidement par les adventices ce qui le met à l’abri du lessivage. De plus, son ef� cacité est indé-pendante de l’humidité du sol. Il n’est en général pas nécessaire d’ajouter un her-bicide spécial à Equip Pow-er. L’antidote présent dans la formulation assure une par-faite tolérance de la culture.

Les effets: Equip Power est un herbicide à effet foliaire et résiduaire. Grâce à la for-mulation hautement perfor-mante, il se répartit très vite

dans la plante: ses matières actives inhibent un enzyme vital à la formation d’acides aminés. Les adventices ne parvenant pas à éliminer as-sez vite les matières actives, elles meurent au contraire de la culture qui les élimi-nent sans dif� culté grâce à l‘antidote.

Les béné� ces: Cette solution complète offre le maximum de sécurité en post-levée de la culture. Elle fonctionne aussi en cas d’humidité du sol restreinte. Les utilisateurs pro� tent d’une manutention très simple. L’herbicide est très bien toléré par la majori-té des variétés de maïs.

Conseil pour lutter contrele souchet:

1ère traitement: 0,2 l/ha Adengo + 1,5 l/ha Aspect (BBCH 11–13)2ème traitement: 1,5 l/ha Equip Power (BBCH 15–16)

Bayer (Schweiz) AGCropScience3052 ZollikofenTéléphone 031 869 16 66www.agrar.bayer.ch

Equip Power contient Foramsulfuron, Iodosulfuron, Thiencarbazone et Cyprosulfamide (safener). Obser-ver les risques de danger et les me-sures de sécurité sur les emballages.

Matières activesForamsulfuron, Iodosulfu-ron, Thiencarbazone, Cy-prosulfamide (safener)

FormulationOD (Dispersion dans l huile)

CulturesMaïs

Dosage1,5 l/ha

Fenêtre d‘application4-6 feuilles du maïs(BBCH 12-16)

Emballages3 l, 4 x 3 l

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Josephvon Rotz

64

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44Mai 10 Mai 11 Dec. 11 Juillet 12 Déc. 13

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34Top Classe 1 Classe 2 Blé biscuit Seigle

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47.00

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51.44

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41.99

40.00

42.35

40.00

42.33

40.00

Fr. p

ro 100

kg

Baisse des droits de douane Fr. 4.10/100 kgau 01.07.2012

Augmentation desdroits de douaneFr. 5.20/100 kgau 01.10.2011

MOISSON 2012 Les centres collecteurs ont obtenu de fenaco un prix final des céréales panifiables plus élevé que l’année dernière. La Suisse a aggravé ses pertesde parts de marché pour le pain et les pâtisseries au profit de l’étranger. Pour le blé panifiable de la classe Top, le critère de qualité protéine gagne en importance.

Les défis sont une chance

Graphique 2: Prix de décompte récolte 2010– 2012 (départ CC)Ø Prix de décompte «CHP» récolte 2010Ø Prix de décompte «CHP/SGA» récolte 2011Ø Prix de décompte «CHP/SGA» récolte 2012Ø Rétribution de stockage aux centrescollecteurs

Blé E allemand (correspond à la classe Top, franco moulin)Blé B allemand (correspond à la classe 2, franco moulin)

Cours de l’Euro

Fr. p

ar 100

kg

Graphique 1: Prix de marché pour le 2010/12

34 4 2013 · REVUE UFA

Avec environ 382000t, la produc-tion de blé panifiable 2012 est unedes plus faibles de ces dernières an-nées. La mobilisation des stocks des

transformateurs et l’utilisation complètedes contingents d’importation de cé-réales panifiables ont permis de répondreaux besoins des moulins. Les résultatsdes tests de qualité ont confirmé les dif-férences parfois importantes entre les ré-sultats des essais officiels et la qualité ef-fectivement livrée. Les importantesvariations des teneurs en protéine, com-prises entre 11 et 17%, dans les livrai-sons des producteurs, posent de nom-breuses questions, particulièrement pourla classe Top. Pendant cette campagne,les centres collecteurs ont été confrontésà des charges en mycotoxine plus fortesdes céréales.

Début modéré Les acteurs du mar-ché se sont faits discrets après la fixationdes prix indicatifs et pendant la phase decommercialisation qui a directementsuivi la moisson. Cette attitude a été ren-forcée par le bon approvisionnement etles chances de voir les taxes douanièressur les céréales panifiables baisser au 1eroctobre 2012.

En conséquence, les importations surle 3ème trimestre ont été faibles avantde reprendre suite à la baisse des taxesdouanières de Fr. 4.10/100kg appliquéejusqu’à la fin de l’année. Le décalage duprix d’importation n’a pas été un sou-tien pour la commercialisation indigène.Les niveaux des stocks mondiaux de blé,maïs et soja restent à un niveau bas etsensible. L’attention doit donc êtremaintenue jusqu’à l’obtention de résul-tats déterminants sur les prochaines ré-coltes.

Augmentation des ventes del’étranger Les Suisses consommentchaque année environ 75000t de painet de pâtisseries en plus. Les observa-tions du marché démontrent une aug-mentation constante de la consomma-tion de pain par habitant ces dernières

années. Par contre, la quantité mouluepar les moulins (céréales indigènes etd’importations) stagne. La chaîne desvaleurs suisse a donc perdu la totalitéd’un potentiel de croissance d’environ1 Mio d’habitant au profit de l’étranger.Comme cela est-il possible? Grâce à une

PRODUCTION VEGETALE

Augmentation des droits de douane Fr. 3.80/100 kgau 01.07.2011

6462605856545250484644424038

6462605856545250484644424038

E01 E02 E03 E04 E05 E06 E07 E08 E09 E10 E11 E12 E13

centres collecteurs. Pour les 20 à 25%des lots avec les teneurs en protéine lesplus basses, le choix des variétés devraitêtre discuté avec les producteurs. En finde compte, cette mesure fait partie dela stratégie de qualité du positionne-ment sur le marché et de l’image des cé-réales panifiables suisses. L’édition dejuin de la Revue UFA abordera cettethématique ainsi que les conseils de cul-ture pour les semis de l’automne 2013.Les prix indicatifs des céréales panifia-bles seront discutés le 26 juin 2013. �

2001. Il faut noter ici l’évolution diffé-rente des prix, respectivement l’écart,entre les classes Top et 2.

Les frais de commercialisation serontprésentés de manière détaillée aux cen-tres collecteurs «Maxi». La contributionde Fr. 1.00/100kg pour les services defenaco est inchangée. En plus des prixannoncés après décompte, les centrescollecteurs perçoivent une indemnité deFr. 1.94/100kg pour le stockage du blépanifiable, respectivement Fr. 1.99/100kg pour le seigle panifiable. Les dé-comptes individuels tiennent compte dela durée du stockage, de la proximitédes transformateurs, du versementd’acomptes et de la qualité livrée. Lescentres collecteurs effectuent de leurcôté les décomptes individuels pour lesproducteurs en fonction des donnéesspécifiques de leurs exploitations –ceux-ci peuvent engendrer des diffé-rences par rapport aux prix cités précé-demment.

Top n’est pas toujours Top Leprix et la qualité des blés panifiables dela classe Top sont comparés avec ceuxdes blés allemands Elite et des blés au-trichiens Premium. Avec l’augmentationde la part de cette classe de près de50%, la teneur en protéine joue un rôletoujours plus important pour répondreaux exigences de qualité pour la farine.Les livraisons des producteurs, et doncque les livraisons aux moulins, indiquentd’importantes variations liées à la cul-ture. fenaco souhaite relever ce défi encollaborant avec les centres collecteursintéressés afin de pouvoir gérer aumieux le critère protéine au niveau des

Graphique 3: Prix de marché blé panifiable indigène depuis 2001

TopClasse 1Blé biscuitClasse 2Seigle

Réduction des droits de douanemoinsFr. 7.–/100 kg

Fr. p

ar 100

kg

Auteur Joseph von Rotz, Céréales,oléagineux et matières premières (GOF), 8401 Winterthour

Lors de sa traditionnelle journéed’information qui s’est déroulée le 11avril 2013 à Kirchberg (BE), fenaco GOFa informé les centres collecteurs «Maxi»des résultats de la campagne decommercialisation qui s’achève etindiqué les tendances à venir. Desinformations concernant ce rendez-vousde la branche céréalière seront fourniesdans la prochaine Revue UFA:

www.fenaco-gof.ch

www.ufarevue.ch 4 · 13

REVUE UFA · 4 2013 35

augmentation annuelle des importa-tions de pain et de pâtisseries semi-finisd’environ 100000t! Sur le plan doua-nier, cette procédure est intéressante,puisque les retenues douanières neconcernent que la part des produitsbruts. Outre la baisse des emblavures,des pertes sur l’ensemble de la chaînede valeur ajoutée menacent la Suisse.

Marché difficile fenaco GOF estparvenu à commercialiser la quasi-tota-lité de la moisson 2012 jusqu’au moisde mars. Dans le décompte final du sys-tème Maxi, les céréales convention-nelles se différencient des céréales«Suisse Premium/Suisse Garantie» depar leur prix à nouveau inférieur de Fr.1.50/100kg.

Les prix moyens, après décompte desfrais de commercialisation, versés parfenaco aux centres collecteurs «Maxi»sont les suivants: pour la classe Top Fr.52.50 (+0.50), classe 1 Fr. 51.00(+1.50), classe2 Fr. 49.50 (+2.50), ainsique Fr. 49.50 (+ 1.50) pour les blés bis-cuitiers et Fr. 40.00 par 100kg pour leseigle panifiable A, TVA non incluse. Legraphique2 montre le prix après dé-compte par classe en comparaison decelui des années passées, auquel ont étéajoutées les indemnités de stockagemoyennes payées aux centres collec-teurs. Malgré l’absence de prix indicatifsà l’automne et la concurrence perma-nente des céréales importées, il a étépossible, grâce à la demande actuelle,de réaliser des prix supérieurs à ceux del’année dernière. Le graphique 3 illustrel’évolution du revenu du marché depuisle début de la nouvelle ordonnance en

PRODUCTION VEGETALE

Avec près de 382 000 t, la récolte

de blé panifiable 2012 est plutôt

modeste en comparaison

pluriannuelle.

Base: Ø Prix de décompte aux CC «Maxi», frais de stockage non compris

Josephvon Rotz 120

115110105100959085807570656055

Tournesol HOColza HOLLTournesolColzaSoja

00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 Année

Fr. p

ar 1

00 k

g

Graphique: Prix de marché des oléagineux indigènes depuis 2000 Base: Ø Prix de décompte aux CC, frais de stockage exclus

Des prix plus élevés pour lesprotéines ont soutenu les

prix de décompte finaux pourles oléagineux.

COMMERCIALISATION DE LA RÉCOLTE 2012 Malgré des prix bas sur le marché mondial pour les huiles végétales, le décompte final pour les oléagineux de fenaco conclut sur un prix supérieur à celui déjà élevé de l’année passée.

Les oléagineux suisses restentdemandés

Auteur Joseph von Rotz, Céréales,oléagineux et matières premières (GOF), 8401 Winterthour

www.ufarevue.ch 4 · 13

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En termes quantitatifs, la récoltedes oléagineux 2012 était de 10%inférieure à celle de l’année précé-dente. Les dégâts d’hivernage sur-

venu dans certaines régions en sont unedes causes. Les résultats du marché ontété influencés par le faible niveau desprix mondiaux pour les huiles végétalesainsi que pour les huiles de tournesol etde palme. D’un autre côté, l’augmenta-tion des prix des protéines engendréepar la hausse du soja s’est répercutée demanière positive sur les prix des oléagi-neux suisses. Le fait d’être très prochedu marché et de tirer le meilleur parti dedernier permet à fenaco de présenter undécompte final attractif aux centres col-lecteurs «Maxi».

Prix attractifs Le décompte finalmoyen de fenaco aux centres collecteurs«Maxi», après déduction des frais decommercialisation, sont les suivants:colza «HOLL» Fr. 102.00, colza conven-

tionnel Fr. 92.00, tournesol «HO» Fr.104.00, tournesol conventionnel Fr.99.00 et soja Fr. 70.00 par 100kg (TVAexcl.). En plus de ces prix, les centrescollecteurs ont obtenu des indemnitésde stockage moyennes de Fr. 1.15/100kg pour le colza et de Fr. 2.53/100kg pour le tournesol. Le graphiqueillustre le décompte final fenaco par rap-port aux années précédentes

«HO» et «HOLL» à la modeGrâce à des mesures ciblées, le recul dela surface de tournesol a pu être stoppé.La demande en huiles alimentairessuisses issues de tournesol «High oleic»(HO) et de colza «High oleic low linole-nic» (HOLL) de l’industrie alimentaire,de la gastronomie et du commerce dedétail pour l’utilisation dans le domainede la friture continue de croître. Lesoléagineux suisses, produits de manièredurable, remplacent ainsi l’huile depalme importée. Les ventes d’huile decolza conventionnel semblent avoir at-teint leurs limites. La production des dif-férents oléagineux est gérée par fenacoen collaboration avec les centres collec-

teurs régionaux «Maxi». Cette stratégieest utile pour la composition de l’offre,l’assurance de la qualité dans le flux desproduits ainsi que pour l’optimisationdu stockage et de la logistique, ce quis’avère finalement positif pour la com-mercialisation. �

PRODUCTION VEGETALE

Culture d’oléagineux bioLes ventes d’huiles végétales biologiques et les produits à base de sojaconnaissent un vrai succès dans le commerce de détail, mais l’offre enproduits indigènes disposant du label bourgeon est trop faible. Fenacos’engage, avec les centres collecteurs, pour l’extension des culturescontractuelles. La motivation sera suscitée par des prix attractifs et pardes sites de prise en charge supplémentaires

De nouveaux producteurs intéressés par la production de tournesol bio (Bourgeon min. Fr. 165.00/100kg ou en conversion min. Fr. 155.00/100kg), soja bio (Bourgeon Fr. 220.00/100kg) ainsi quecolza bio (Bourgeon min. Fr. 220.00/100kg ou en reconversion min. Fr. 145.00/100kg). La culture de ces sarclées est possible dans laplupart des zones de grandes cultures, même si les régions viticolessont les plus favorables. En raison de l’adaptation des prix cibles pour larécolte 2013, ces cultures atteignent une rentabilité comparable à celledu maïs grain bio.

Les personnes intéressées pour la campagne 2013 peuvent s’annoncerjusqu’à la mi-avril 2013 sur le site www.fenaco-gof.ch (Produits bio,Oléagineux bio) ou � 058 433 64 92.

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RolandWalder

38 4 2013 · REVUE UFA

SamuelKramer

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Le nombre toujours croissant descentrales à biogaz engendre desquantités toujours plus imporantesde digestats solides et liquides.

L’azote contenu dans la matière orga-nique est libéré pendant la fermenta-tion et se retrouve dans les résidus defermentation principalement sousforme d’ammonium. Si pendant la fer-mentation, le pH passe de neutre à lé-gèrement basique (pH8 à 8.5), l’équili-bre entre l’ammonium soluble etl’ammoniac gazeux évolue lui aussi versune augmentation de la quantité d’am-moniac. Ce mécanisme induit un risqueplus important de perte d’ammoniacpar évaporation pendant le stockage etl’épandage.

Pendillard et incorporation su-perficielle Fondammentalement,l’épandage de digestat n’est pas diffé-rent de celui d’un lisier normal. Ils doi-vent avoir lieu par temps doux, humide,sans vents et sur des sols capables de lesabsorber. Les risques de pertes d’ammo-niac sont minimisés par la mise en œu-vre de mesures comme l’incorporation

immédiate ou l’épandage par pendil-lards.

Stabiliser l’ammonium avec Pia-din Suivant les matériaux de départ,les digestats, eaux de pressage ouconcentrés contiennent entre 2 et 6 kgd’azote par m3. Les apports habituels de20 à 25 m3 engendrent donc des quan-titié d’ammonium très imporantes dansle sol. Si les sols sont à la températurerequise, cette importante quantitéd’ammonium est rapidement trans-formé en nitrate. Les conséquences sontune consommation excessive par lesplantes et un risque de lessivage ou depertes gazeuses par la formation de gazhilarant, particulièrement néfaste pourle climat. Ceci justifie donc l’utilisationd’inhibiteurs de nitrification commeLandor Piadin.

Approvisionnement en azoteconforme aux besoinsLes inhibiteurs de nitrification agissentdans le sol de manière sélective sur lesbactéries de l’espèce des nitrosomas,responsables des premières étapes de la

nitrification de l’ammonium en nitrite.L’étape suivante, transformant les ni-trites en nitrates n’est pas influencée. Laminéralisation de l’ammonium des di-gestats est donc plus lente et l’azotereste plus longtemps sous cette formestable et non lessivée, ce qui contrôle lanitrification. La plante peut ainsi senourrir continuellement d’ammoniumet de nitrate et n’est pas submergée parune trop grande quantité de nitrate.

Approvisionnement orienté surl’ammonium Landor Piadin pro-voque une plus longue durée de laphase ammonium dans le sol, ce qui en-

LES LISIERS ISSUS DU BIOGAZ contiennent des quantités considérables d’azotesous forme d’ammonium. Lorsque les sols sont à la bonne température, celui-ci est rapidement transformé en nitrate. Les inhibiteurs de nitrification ralentissent ce processus. La disponibilité de l’azote est ainsi mieux adaptée aux besoins des plantes etles pertes sont significativement réduites.

Amélioration de l’efficacité de N

Dans le maïs, grâce à Landor Piadin,la totalité des apports de lisier peutêtre effectuée juste avant le semis.

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REVUE UFA · 4 2013 39

PRODUCTION VEGETALE

Auteurs RolandWalder, Samuel Kramer,Service techniqueLandor, 4127 Birsfelden

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Puissance liquide Landor• Engrais liquide naturel à base deplantes

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• En plus de l’azote, il contient de lapotasse et du phosphore

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• Les produits sont disponibles dans lescantons de BE, SO, AG, ZH, BL.

gendre une couverture des besoins enazote de la plante par l’ammonium etévite une surconsommation de nitrate.Le risque d’une consommation de luxeest ainsi faible, même en présence d’im-portantes quantités de digestats.Comme le montrent les études, la crois-sance des racines est favorisée par unealimentation basée sur l’ammoniaque.De plus, il réduit le pH dans la rhizo-sphère, ce qui améliore l’assimilation duphosphate et des oligo-éléments. Lesessais réalisés actuellement par laChambre d’agriculture de la Rhénaniedu Nord-Westfalie prouvent le meilleurdéveloppement des racines ainsi qu’unecroissance plus rapide des jeunesplantes provoqués par la meilleure assi-milation résultante de l’utilisation dePiadin. (Laurenz 2012).

Exemple du maïs C’est particuliè-rement dans les cultures avec une assi-milation tardive de l’azote comme lemaïs que les inhibiteurs de nitrificationpermettent une bonne harmonisationentre les besoins de la plante et l’offreen azote fournie par les digestats, leseaux de pressage et les concentrés nu-tritifs, mais aussi les lisiers riches. Grâceà Landor Piadin, il est possible d’appor-ter la totalité du lisier juste avant le se-mis du maïs. L’incorporation immédiatedu lisier minimisera aussi les pertesd’ammoniac par évaporation. Grâce à la

stabilisation, l’azote agit au bon mo-ment, à savoir relativement tard, vers lestade 6 à 8 feuilles, alors qu’il n’est pluspossible de rouler dans la parcelle.

Piadin est simple à utiliser Lan-dor-Piadin est disponible en bidons dedifférentes tailles. Pour les entrepre-neurs agricoles, il est automatiquementdosé dans les camions ou épandeurs au-tomoteurs. Pour l’utilisation par les agri-culteurs, le produit est aspiré par la sou-pape de purge. Le dosage est de 5 l/ha.Le produit doit être incorporé immédia-tement avant l’épandage, parce qu’ilperd naturellement son efficacité aubout de quelques semaines. Le dosageest particulièrement simplifié et précisgrâce à l’utilisation des doseurs LandorPiadin. Différentes versions pour lemontage sur citerne à pression ou ma-chine automotrice sont dipsonibles.Vous réglez simplement la quantité dePiadin par remplissage sur le doseur, lereste s’effectue automatiquement. L’ap-pareil règle exactement le dosage enfonction des capteurs de débit électro-niques.

En bref Lors de l’application de di-gestats, d’eau de pressage, de concen-trés nutritifs ou de lisier de bovins ou deporcs riches, d’importantes quantitésd’ammonium arrivent dans le sol, ce quipeut engendrer d’importantes pertes dedégagement de nitrate ou de gaz hila-rant. Grâce à la stabilisation de LandorPiadin, l’ammonium est transformé ennitrate de manière contrôlée.L’ajout de Landor Piadin augmente

l’efficacité de l’azote, contribue à l’amé-lioration des rendements et de la qualitéet minimise les émissions polluantes. Deplus, il permet de regrouper les petitsapports, ce qui évite les coûteuses ap-plications supplémentaires. �

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ReginaBurger

40 4 2013 · REVUE UFA

Auteure Regina Burger, Semences UFAAuxiliaires, 4147 Aesch.

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La pyrale inflige des dégâts considé-rables là où la culture du maïs se dé-veloppe. Des tiges rougies, parfoiscassées, et, en y regardant de plus

près, la présence de sciure à la base desfeuilles: c’est clair, la pyrale, le plus im-portant ravageur du maïs, est passée parlà. Les larves de la pyrale du maïs senourrissent de moelle de la tige de laplante pendant leur descente vers le basde la tige. Elles fragilisent ainsi la plantequi finit par casser, ce qui pénalise di-rectement le rendement en grains et enensilage. En plus de cela, les trous creu-sés par les larves constituent des portesd’entrée pour les champignons respon-sables des fusarioses. Elles contribuentainsi à l’augmentation des contamina-tions par les mycotoxines. Celles-ci peu-

vent engendrer des baisses de perfor-mances des porcs et des bovins quandelles se retrouvent dans les fourrages.

La lutte contre la pyrale nécessite la par-ticipation de tous les producteurs etl’adoption de mesures concrètes. Les ré-sidus de maïs encore présents à la sur-face des champs doivent être enfouisavant la fin avril pour limiter le vol de lapyrale depuis les anciennes parcellesvers les nouvelles. En plus de cela, unelutte directe avec les guêpes parasi-toïdes trichogrammes est indiquée, etceci dès que 15% des tiges de maïsgrain et 30% des tiges de maïs d’ensi-lage étaient atteintes l’année précé-dente.Il y a 35 ans, les agriculteurs suisses

étaient parmi les premiers à utiliser lestrichogrammes pour lutter contre leslarves de pyrale en pleins champs. An-née après année, la surface concernéepar cette lutte a augmenté, de la mêmemanière que la solidarité entre les agri-culteurs. La lutte contre la pyrale dumaïs avec les trichogrammes s’est éta-blie comme un standard de protectiondes cultures en pleins champs au moyend’auxiliaires. L’utilisation permanentedes trichogrammes sur plusieurs annéesa permis de réduire fortement la pres-sion de la pyrale.Les trichogrammes pondent leurs

œufs et se développent dans les œufs dela pyrale, tuant ainsi le ravageur. Il en ré-sulte une nouvelle génération de tricho-gramme qui continue de se développerdans la parcelle de maïs tant qu’elletrouve des oeufs de pyrale pour se re-produire (env. mi-août).Les œufs des trichogrammes sont col-

lés sur des plaquettes en carton (Opti-

box) qui peuvent être suspendues à laplante, ou contenus dans des capsulesen amidon de maïs biodégradable, lesOptikugel, qui peuvent être jetées ausol. Un nouveau projet d’applicationutilise des petits appareils volants, lesmulticoptères, pour la disséminationdes capsules dans les champs de maïs.Comme la lutte biologique contre la

pyrale du maïs utilise du matériel vivantdont la production doit être synchroni-sée avec le vol du ravageur, les com-mandes doivent se faire le plus tôt pos-sible, mais au plus tard avant le débutjuin. (www.auxiliaires.ch; contact télé-phonique 058 434 32 92). �

Larves de pyrales du maïs dans les tiges.Photo: BBZN Schüpfheim

LA PYRALE DU MAÏS est le plus important ravageur du maïs. Depuis 35 ans, l’utilisation généralisée des trichogrammes a permis de réduire la pression de la pyrale. Ce succès repose sur la solidarité des agriculteurs qui ont mis en œuvre à large échelleles mesures de lutte. Aujourd’hui, de nouvelles techniques simplifientl’utilisation des trichogrammes.

Solidarité obligatoire

Colonisation par la pyraleEn juin, les pyrales éclosent desnymphes en juin et sortent des tiges parles trous de sortie et s’envolent. De là,elles colonisent de nouvelles parcellesde maïs et pondent leurs œufs sur laface inférieure des feuilles de maïs. De làéclosent de petites larves qui s’installentdans la tige de la plante.

Les trichogrammes doivent êtrecommandés au plus tard d’ici début juinauprès de la LANDI ou directement chezSemences UFA: Nützlinge, Nordring 2, 4147 Aesch, � 058 434 32 82

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A quoi correspond le numéro W?

Seul un produit phytosanitaire enregistré en Suisse reçoit un numéro W.

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Quels sont les avantages du numéro W?

Pour l’agriculteur: Sécurité, transparence et traçabilité

Pour le consommateur:

du numéro W?

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Nous nous engageons

agriculture suisse durable.

PRODUCTION VEGETALE

Urs Zihlmann

42 4 2013 · REVUE UFA

La structure de la couche supérieuredu sol est en perpétuel change-ment. Les éléments destructeurs dela structure du sol sont principale-

ment les contraintes provoquées par lesvéhicules et les outils de travail du sol(tassement, colmatage) ainsi que les

fortes précipitations et l’humidité (bat-tance). Les éléments structurant sont lasécheresse et le gel (formation de fis-sures), l’enracinement (canal des ra-cines, stabilisation) et l’activité des or-ganismes du sol (galerie de vers de terre,formation d’aggrégats). Une exploita-tions consciencieuse du sol (rotation,fertilisation, travail, organisation des ré-coltes) peut contribuer à la formation dela structure du sol.L’obtention et la pérénisation d’une

structure de sol stable avec des cavitésintactes est particulièrement difficiledans les sols argileux fréquemment pré-sents dans le nord-ouest de la Suisse.L’essai DOC de Therwill étudie depuis1978 les effets des systèmes d’exploita-tion PER, biologique organique et bio-dynamique sur la porosité et la stabilitéde la structure de la couche superficiellede ces sols particuliers.

Essais à long terme DOC Dansles trois systèmes de production de l’es-sais DOC, les rotations sur 7 ans sontidentiques. Il en est de même du choixdes variétés et du travail avec la charrueet la herse rotative. L’utilisation des pro-duits de protection des plantes et desengrais varie par contre en fonction dessystèmes définis (voir tableau).Après 28 ans d’essais, nous avons

constaté que les parcelles fertiliséesavec du fumier composté bio-dyna-mique obtenaient la meilleure stabilitédes aggrégats (graphique 1). Il est admisque les liaisons humiques résultantes ducompostage ont principalement contri-bué à la stabilité des aggrégats.

Battance Le dépouillement des de-grés de battance de la surface du sol

après les pluies automnales intensivesdans les parcelles de blé confirme cesdifférences de stabilité des aggrégats(photo). Il démontre aussi l’influence si-gnificative de la culture précédente(graphique 2): Si le blé est cultivé aprèsdes pommes de terre, par rapport à unprécédent maïs ensilage, la battancedans les passages est plus importante et

Essai DOC: Dans leblé d’automne

biodynamique misen place, suite à un

automne humide, onne constate une

forte battance quedans les traces depassages pour le

semis.Photo: A. Fliessbach

UNE STRUCTURE DU SOL INTACTE est décisive pour une bonne croissance desplantes et une bonne vitalité du sol. Il est important de réduire les dommages à lastructure et de favoriser la formation naturelle de la structure du sol pour que ce dernierreste perméable et que la stabilité des aggrégats soit favorisée et maintenue.

Favoriser la formation des aggrégats

Comment maintenir etfavoriser la structure du sol:• Ne pas travailler le sol plus intensive-ment et plus profondément quenécessaire pour la culture suivante.Eviter absolument de faire despassages de travail quand le sol esttrop humide, faute de quoi le sol secompactera au lieu de s’émietter.

• Recourir au semis sous litière, enbandes ou direct lorsque la structuredu sol est restée intacte.

• Ne rouler dans le terrain que quand lesol a une bonne portance, c’est-à-direquand il est bien ressuyé, avec unepression de pneus minimale selon latabelle de gonflage.

• N’ameublir les zones compactées (p.ex. passages) que quand le sol est sec.

• Assurer une croissance aussi durableque possible de végétaux avec unecouverture intense du sol et unebonne pénétration des racines, p. ex.avec des engrais verts et un désherba-ge selon les seuils de tolérance.

• Nourrir la pédofaune avec de lamatière organique provenant du fumier,du compost, des cultures intercalaires,des résidus de récolte, etc.

• Surveiller le pH des sols et sinécessaire, le corriger en procédant àun chaulage ou une fumure riche encalcium.

Tableau: Quantités de fumier et de fumier compostéépandues (t mat. fraîche/ha) dans les cultures et les systèmes culturaux de l’essai DOC

(Moyennes de la 4e période d’assolement, 1999– 2005) Système cultural/type de fumier

biologique- bio- PER organique dynamique

Rotation/culture fumier mûr fumier mûr fum. composté1. Pommes de terre 32 33 252. Blé d’automne/EV* – – 113. Soja/EV* – – –4. Maïs ensilage 32 27 205. Blé d’automne – – –

Semis prairie temporaire 16 10 106. Prairie temporaire

première AUP** – 10 107. Prairie temporaire

deuxième AUP** – – –Total quantité fumier 80 80 76*engrais vert **Année d’utilisation principale

REVUE UFA · 4 2013 43

PRODUCTION VEGETALE

35

30

25

20

15

5

0

16

12

8

4

0

% d

u vo

lum

e du

sol

PER bio-organique bio-dynamique

Blé d’automne Maïs ensilage Prairie temporaireavant la récolte avant la récolte fin 2e année

Pour

cent

age

pore

s gr

ossie

rs

PER biologique bio-organique dynamique

PER biologique bio-organique dynamique

Pour

cent

age

Graph. 3: Pourcentage de pores grossiers (vol.-%) dans le sous-sol (prof. 6 – 10 cm), moyennes de 3périodes/années culturales

Graph. 2: Stabilité des agrégats dans des parcelles de blé d’automne après des précipitations au-tomnale intenses (état fin novembre 2002).

les aggrégats sont moins stables. Ceciest certainement à mettre en relationavec les importantes contraintes méca-niques que subit le sol lors de la forma-tion des buttes et du tamisage de laterre à la récolte des pommes de terre.

Favoriser la formation des ag-grégats Plus le peuplement estdense (p. ex. prairie naturelle), plus laprotection contre la battance est bonne,plus la production d’exudats racinairesest importante et plus la formation desaggrégats est intensive. Une production

d’exudats racinaires et de résidus végé-taux variée, longue et soutenue amélio-rent en outre l’offre en nourriture pourles organismes du sol qui peuvent ainsiapporter une meilleure contribution à laformation des aggrégats. (p. ex. par lesturicules des vers de terre ou la forma-tion de mucilage).Une des constatations de l’essai DOC

est la suivante: par rapport à la variantePER, la présence plus importante et(presque) persistante d’adventices (to-lérables) dans les cultures bio agit demanière positive sur la formation et lastabilité des aggrégats des sols limoneuxfragiles. Dans les cultures de blé d’au-tomne, les adventices mono- et dicoty-lédones couvrent en moyenne 20% dusol en mode bio-dynamique, 16% enbiologique organique contre seulement6% en PER, en moyenne sur les trois an-nées de cultures (estimée à la fin de lalutte contre les adventices). En PER, undésherbage différencié – basé sur ladensité et les seuils de pertes écono-miques – laisse souvent un enherbe-ment (résiduel) non problématique quiprotège en partie contre la battance etagit positivement sur la formation desaggrégats et de la structure du sol.

Perte des pores grossiers Les ef-fets culturaux les plus visibles concer-nent la part des pores grossiers dans lacouche supérieure du sol (graphique 3):Après 2 années de prairie, la valeur li-mite de 7% du volume de pores gros-siers proposée par la Société Suisse dePédologie est encore atteinte ou légère-ment inférieure dans tous les systèmes.Ceci est dû aux nombreux passages devéhicules lors de l’exploitation des prai-ries – souvent aussi lorsque les condi-tions sont (trop) humides – pour des solssensibles au tassement. �

Graph. 1: Stabilité des agrégats des trois systèmes:pourcentage d’agrégats stables après un tamisage humide (val. élevée = meilleure stabilité)

Stab

ilité

des

agr

égat

s élevée

moyenne

faible

Blé d’automne (précédent maïs ensilage)Blé d’automne (précédent pommes de terre)

Le test de la bêche montrerapidement quel est l’état de lastructure du sol et si le moded’exploitaiton a un effet positifsur la formation de la structure.Photo: R. Tschachtli

C’est une colonisation intense par lesracines qui contribue le plus à laformation d’agrégats et de structure.Photo: P. Walther

Auteurs Urs Zihlmann, Jochen Mayer,Peter Weisskopf, Station de rechercheAgroscope Reckenholz-Tänikon ART,8046 Zurich, www.agroscope.ch

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Successor T 3.0 l/ha Principal 90 g/ha++ Gondor 0.5 l/ha

Banvel 4S0.5 – 0.75 l/ha

Panic pied-de-coq (en haut à gauche),

sétaire verte (en haut àdroite) et digitairesanguine (en bas).

Levée 2 feuilles 4 feuilles 6 feuillesLa solution contre toutes les adventices annuelles et les graminées,incl. ray-grass et tous les milletsTraitement de rattrapage contre les rumex, liseronset chardons des champs

Solution pour des maïs «propres»

Comment disait-on à l’époque lorsdes exercices militaires de nuit ? Unhomme seul ne vaut rien! En pa-trouille, toujours par deux! Ce n’étaitpas seulement divertissant, mais sur-tout beaucoup plus sûr… Il en est demême pour le désherbage des bette-raves : deux splits proches sécurisentl’efficacité et épargnent un désherba-ge de rattrapage. Le 1er split atteintune efficacité de 80 à 99%, mais uneefficacité de 100% est nécessaire enbetterave. Sinon, les plus petites ad-ventices résiduelles nous garantissentune bien mauvaise surprise en été (p.ex. amarantes, matricaire camomille,gaillet gratteron, éthuse ciguë ou re-pousses de colza). Le bon intervalleentre 2 doubles splits est de 3 à maxi-mum 7 jours. Seuls de courts inter-valles de pulvérisation apportent lasécurité de l’efficacité.

Pour des betteraves propresDouble split 1, dès cotylédons:Beetup pro 1.0 l/ha + Bettix SC1.5 l/ha, répéter après max. 6 jours.

Double split 2, traitement de couver-ture: Beetup pro 1.5 l/ha + Chlorida-zon DF 1.5 kg/ha + Debut 30 g/ha4– 6 jours plus tard:Beetup pro 1.5 l/ha + Bettix SC1.5 l/ha + Debut 30g/ha

À renforcer avec 150 g/ha Venzaren cas d’adventices difficiles à com-battre (repousses de colza, ama-rantes, chénopodes blancs, renouées,etc.).

Sur le plan de la maîtrise des adventices,l’année 2012 était généralement bon-ne; les champs de maïs étaient relative-ment propres après la récolte. Tous lescomposants (herbicides foliaires et rési-duaires) ont pu développer leurs effets.L’humidité du sol a permis aux herbi-cides résiduaires d’être très efficaces.

Mais la situation ne sera pas toujoursla même. Il est clair qu’il y aura encoredes années où nous ne pourrons comp-ter que sur l’effet foliaire en raison d’uneperte d’efficacité des résiduaires liée àla sécheresse du sol. C’est principale-ment après les rompues de printemps(remontées capillaires coupées) et lesrécoltes d’une coupe d’herbe (gour-mande en eau ) que les herbicides rési-duaires souffrent d’un manque d’humi-dité du sol.

Dans de tels cas, les composants àaction foliaire peuvent être des élé-ments décisifs pour la réussite d’undésherbage.

La maîtrise des millets demande uneattention particulière. La digitaire san-guine s’est fortement propagée ces der-nières années, notamment à cause del’utilisation unique (souvent trop tardi-ve) des herbicides. La lutte la plus effi-cace intervient dans les premiers stades,dès la levée du maïs, quand les milletssont encore très petits. Vous profitezainsi de l’efficacité foliaire et résiduaire.

Principal, le nouvel herbicide de Stäh-ler, a démontré son efficacité en 2012.

Désherbage du maïs:Maîtriser les millets avec Principal!

Betteraves: splittercorrectement

Par rapport aux matières actives seules,la combinaison de deux sulfonylurées(Nicosulfuron et Romsulfuron) apporteles avantages suivants:• Haute dose de matière active avec

une meilleure sélectivité.• Effet synergique, efficacité supplé-

mentaire renforcée contre les diffé-rentes adventices (digitaire sanguine,et espèces de chénopodes).

• Large spectre d’efficacité (sétairesvertes, panic pied-de-coq, amarantes).

L’application du mélange Principal90g/ha + 0.5 l/ha Gondor + Succes-sor T 3.0 l/ha (effet résiduaire) assureune maîtrise durable des adventices.

44 4 2013 · REVUE UFA

Conservation des fourrages

Qualité accrue à moindre coût 46Estimation de la qualité dans la pratique 48Déterminer la teneur en matière sèche 50Entreposer les balles d’ensilage correctement 51La luzerne – une plante exigeante 56Quelle est la véritable valeur des herbages? 58Eviter les souillures 60

Avril 2013

PRODUCTION VÉGÉTALECONSERVATION DES FOURRAGES

46 4 2013 · REVUE UFA

Le premier objectif d’un producteurde lait est de produire le plus de laitpossible à partir de ses fourrages debase. Les producteurs qui y parvien-

nent occupent les premières places dansles comparaisons économiques entreexploitations: ce sont en effet leurscoûts de production par litre de lait quisont les plus faibles. Pour que cela soitle cas, il faut toutefois des ensilages sa-voureux, affichant des teneurs en éner-gie élevées et respectant les exigencesliées à la structure du fourrage. Dans cesconditions, l’ingestion est élevée et lapanse travaille de manière optimale.L’allongement de la durée d’utilisa-

tion des vaches sur les exploitations quiobtiennent de hautes performancesgrâce à la qualité de leurs fourrages debase est un autre aspect économiqueimportant. Le nombre de lactationsmoyennes par vache influence égale-ment fortement les coûts de productionpar litre de lait.Dans de nombreuses régions d’Eu-

rope, 25% des primipares ne parvien-nent pas à terminer leur première lacta-tion. En Suisse aussi, la premièrelactation est trop souvent synonymed’élimination prématurée pour lesjeunes animaux. Ce phénomène s’ex-plique notamment par une productionlaitière très élevée en début de lacta-tion. L’énergie ingérée ne suffit pas àproduire ces quantités de lait et la massecorporelle fond.

Ingestion suffisante nécessaire!Une ingestion insuffisante peut être dueau fait que les vaches plus âgées empê-chent les primipares d’avoir accès à lacrèche: les observations ont démontréque les vaches plus âgées allaient à la

crèche 20x par jour, les primipares seu-lement 10x. Une ingestion insuffisantepeut également s’expliquer par unemauvaise qualité des ensilages: teneuren énergie trop faible, digestibilité,structure et saveur incorrectes.

Conséquences d’une ingestiontrop faible Un épais matelas defourrage grossier bien structuré doitêtre présent dans la panse des vaches.C’est la seule possibilité d’obtenir unerumination suffisante permettant d’op-timiser le pH de la panse. En l’absenced’une telle couche de fourrage bienstructuré, une bouillie acide se formedans la panse et perturbe le bon dérou-lement de la fermentation. La phase ini-tiale de ce trouble métabolique est ap-pelée «acidose subclinique»: l’ingestioncontinue de baisser et survient alorsl’acidose – une suracidité de la panse.Ces problèmes de fermentation en-

gendrent une perméabilité des parois dela panse pour les endotoxines. Il en ré-sulte des fissures des onglons dues à deslésions vasculaires dans le cuir et d’au-tres inflammations de la matrice et de lamamelle. Les taux cellulaires augmen-tent.Lors de la récolte des ensilages, l’ob-

jectif consiste donc à obtenir la meil-leure qualité possible et à ce que la ra-tion soit bien consommée par le bétail– sachant qu’une bonne ingestion estimportante pour le succès et la durabi-lité de la production laitière.

La réalisation d’ensilage de qua-lité 10 points importants:• Type et dimensions du silo – l’ensilagedoit pouvoir être compacté et l’avan-cement doit être suffisant,

• Une hauteur de coupe > 6cm: pas detonte des graminées (souillures),

• Récolter au bon moment: entre le dé-but de l’épiaison et la floraison desgraminées,

• Bien préfaner pour obtenir 35% MS,• Utilisation d’un agent d’ensilage dis-posant de preuves d’efficacité suffi-santes sur la production laitière etl’ingestion des fourrages,

• Longueur des brins réels de 4– 5cm• Répartition régulière, en couches de30 cm de l’ensilage dans le silo avantle tassement,

• Tassement suffisant:• Ensilage d’herbe 20– 50% MS: 160 – 260 kg MS/m³

• Avancement lent du véhicule decompactage: 4– 6 km/h

50% DES COÛTS DE PRODUCTION DU LAIT sont attribuables aux fourrages. La moitié de ces coûts est liée à la production des fourrages de base: une excellenteraison de tout mettre en œuvre pour ne pas faire d’erreurs lors des ensilages. Dans la pratique, la différence entre les frais de production d’un ensilage de bonne qualité ou d’un ensilage moyen reste faible.

Réduire les coûts de production

REVUE UFA · 4 2013 47

PRODUCTION VÉGÉTALECONSERVATION DES FOURRAGES

Auteur Dr.H.-H.Herrmann, AgriBusinessConsulting , Seggernweg 13 , D-21255 Bötersheim

Mail: [email protected] fürVolac InternationalLimited - ECOSYL

www.ufarevue.ch 4 · 13

La reprise et la distribution des ensilages exigent des techniques adaptées.Photo: Krone

• Remplir les pneus avec de l’eau –apporte un poids supplémentaire

• Augmenter la pression des pneu-matiques pour réduire la surface decontact des pneus

• Presse à eau dans les silos-tours • En cas d’interruption de récolteprolongée: couverture intermé-diaire de l’ensilage

• Couverture, resp. silo, imperméable àl’air et à l’eau, empêcher les flotte-ments de la couverture par la pose desacs en travers du silo. Porter une at-tention particulière à l’étanchéité desplanches des silos-tours.

• Technique de reprise soigneuse dufourrage pour éviter l’ameublisse-ment du front d’attaque lors de la re-prise de l’ensilage.

Choisir des agents d’ensilageperformants Lors de l’utilisationd’un agent d’ensilage, il est importantde choisir un produit garantissant debonnes performances. Avec «Ecosyl», legroupe fenaco LANDI propose un agentd’ensilage ayant largement prouvé sonefficacité. Son efficacité élevée favorisel’augmentation de la production laitièreà partir des fourrages de base: • 1,2 l de lait en plus par vache et parjour – 15 essais de productivité laitière

• 5% d’ingestion supplémentaire

Preuves scientifiques:• 3,7 % d’amélioration de la digestibi-lité de la matière organique

• 3,7% de réduction des pertes d’ensi-lage

• 10,5 % d’amélioration de l’accroisse-ment quotidien – 19 essais d’engrais-sement bovin

• 7,5 % de masse de microorganismeset de protéines bactériennes dans lapanse

De tels résultats ne peuvent être obte-nus qu’avec une utilisation optimale desagents d’ensilage, soit une répartitionrégulière dans l’ensilage et le respectdes dosages adaptés. Aucun agent d’en-silage n’est capable d’améliorer un four-rage de base de mauvaise qualité. La clédu succès en conservation est et resteune qualité irréprochable des fourragesde base.

Résumé La rentabilité de la produc-tion bovine est fortement influencée parla qualité des fourrages de base. La pro-duction laitière basée sur les fourragesde base et l’ingestion des fourrages re-vêtent ici une importance centrale. Il estimportant d’observer tous les pointsd’une bonne gestion de l’ensilage. Il nefaudrait utiliser que des agents d’ensi-lage dont l’efficacité a été prouvée parun nombre suffisant d’essais scienti-fiques. Une attention particulière doitêtre portée aux promesses d’augmenta-tion de la production laitière et de l’in-gestion des fourrages. � La qualité d’un

ensilage se décide dès la fauche.Photo: Krone

PRODUCTION VÉGÉTALECONSERVATION DES FOURRAGES

48 4 2013 · REVUE-UFA

Check-list pour des ensilages de première qualité • Couper le fourrage à temps – du fourrage jeune garantit des teneurs

élevées en énergie (début de l’épiaison).

• Limiter les souillures – éviter de couper trop court, faner et andainer(hauteur de coupe = 6 cm).

• Adapter le procédé de récolte au procédé de compactage – prenez letemps qu’il faut pour le compactage (2– 3 minutes de compactage/tMF).

• Faire des couches de fourrage minces dans le silo – vous obtiendrezainsi le meilleur compactage possible (max 30cm).

• Viser la pression maximale au sol – utilisez les pneus les plus étroitspossible avec la pression maximale autorisée (2– 3.5 bar).

• Contrôler la couverture – vérifier régulièrement l’étanchéité du filmpour éviter les moisissures et l’échauffement du fourrage.

• Adapter le font d’attaque – trouvez des solution pour venir à bout dece problème majeur (1.5 à 2.5 m/semaine) des mesures portant sur laconstruction, la collaboration entre plusieurs exploitations oud’autres procédés d’ensilage comme l’ensilage en balles sont desapproches possibles pour éviter l’échauffement suite à un fourragequi n’a pas été suffisamment repoussé.

La qualité d’un ensilage est définiepar la qualité de la fermentation etla valeur nutritive du fourrage, deuxparamètres qui influencent l’inges-

tion, la qualité du lait et la santé des ani-maux. La valeur nutritive d’un ensilagedépend du type de fourrage, des cen-dres contenues, de la matière azotée etde la teneur en cellulose brute. Le stadede développement de la prairie in-fluence la digestibilité de l’ensilage.Dans cette optique, une exploitationdes prairies adaptée à leur compositionbotanique constitue un critère décisif.Les critères qui influencent la qualité dela fermentation sont plus nombreux.Même si la composition botanique et lestade de récolte ont des conséquencessur le déroulement de la fermentation,la mise en œuvre d’une technique d’en-silage appropriée est cruciale pour la

bonne conservation des fourrages.Parmi les points critiques concernant latechnique d’ensilage, le teneur en ma-tière sèche (MS), la longueur des brins,la contamination par de la terre, le tas-sement insuffisant et la perméabilité dessilos sont souvent la cause des défautsdes ensilages.

L’optimisme prévaut lors de l’éva-luation de la qualité des ensilages. Selonune enquête menée par Agroscope, lesagriculteurs sont quasi unanimes à jugerleurs ensilages de «bons» à «très bons»et à estimer que les moisissures ne po-sent pas de problème. Or, en se pen-chant sur les résultats des analyses desfourrages réalisées par l’HAFL et Mélior,on constate que plus d’un tiers des en-silages analysés présentent des fermen-tations problématiques, voire mau-vaises, et ce sur plusieurs années. Dansle cadre du championnat suisse des en-silages organisés en 2006, qui devaientreprésenter les meilleurs fourrages dupays, 22% des échantillons reçus ontété éliminés pour cause de qualité défi-ciente. Preuve que l’évaluation des en-silages n’est pas un exercice facile.

Mauvais tassement L’enquêteréalisée par ART auprès de 210 exploi-tations a permis de mettre en lumière lapratique de l’ensilage dans notre pays.Si le remplissage et la couverture des si-los se font majoritairement dans lamême journée, l’étude laisse par contreapparaître des lacunes dans le tasse-ment des silos. Les chercheurs ont re-cueilli les informations concernant lepoids, la dimension et la pression degonflage des pneumatiques pour 99 vé-hicules utilisés pour le tassement des

ensilages. Sur la base de ces données, ilest possible d’évaluer la pression au cm2

exercée par ces véhicules. Chose éton-nante, la grande majorité atteint despressions de l’ordre de 0.5 à 1.5kg/cm2,indépendamment de leur poids. Lepoids du véhicule de tassement n’estdonc pas le seul paramètre à prendre encompte dans l’organisation du chantierd’ensilage. L’effet compactant d’un trac-teur plus léger, équipé de pneus étroitsgonflés à la pression maximale autorisée

LES ENSILAGES D’HERBE couvrent, dans de nombreuses exploitations, une partienon négligeable des besoins en fourrage grossiers. Une enquête publiée dans le rapport ART 751 démontre les lacunes les plus fréquentes et la difficulté d’évaluer objectivement la qualité des ensilages par les agriculteurs.

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PRODUCTION VÉGÉTALECONSERVATION DES FOURRAGES

REVUE UFA · 4 2013 49

Auteur Gaël Monnerat, RevueUFA, 1510 Moudon

Le Rapport ART 751 rédigé par RoyLatsch et Joachim Sauter estdisponible en français sur le sitewww.agroscope.admin.ch

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sera plus important que celui d’ungros tracteur monté sur des pneuslarges à basse pression.

Évacuer l’oxygène Les bacté-ries lactiques ne se développementqu’en milieu anaérobie, c’est-à-diresans oxygène. Le tassement vise àsortir l’air présent dans le fourrage,mais il n’empêche pas la surface dusilo d’être en contact avec l’air. Unebonne couverture rapide et hermé-tique est nécessaire pour éviter ladégradation de la couche superfi-cielle de l’ensilage. Ces dernières an-nées, des films plastiques très fins(0.04mm d’épaisseur) ont fait leurapparition. La finesse de ces filmsleur permet de «coller» à la surfacede l’ensilage, ce qui réduit le volumed’air résiduel à la surface de l’ensi-lage. Ces films doivent ensuite êtrerecouverts d’une feuille de couver-ture de 0.12 à 0.18mm d’épaisseurpour le protéger des UV et descontraintes mécaniques.

En bref La qualité des ensilagesest un critère difficile à évaluer. Lesdifférentes enquêtes réalisées enSuisse démontrent qu’une part im-portante des défauts des ensilagessont liés soit au mauvais tassementlors du remplissage des silos, soit àdes couvertures perméables ou àdes vitesses d’avancement trop fai-bles lors de la reprise. Ces dernièresannées, le débit des chantiers de ré-coltes s’est fortement accru. Sil’augmentation des performancesdes ensileuses a été compensée pardes remorques plus grandes ou plusnombreuses pour les transports, lessilos et les véhicules de tassementsont souvent restés les mêmes.

Dans un silo tranchée, des pneusétroits et durs pour le tassementainsi que la fermeture hermétiquedu tas par l’utilisation de feuilles deplastique fines et de lestage adap-tées sont nécessaires pour assurer laqualité du fourrage à la reprise. �

Le tassement est trop souvent le point faible des chantiersd’ensilage. Photo: Agrarfoto.com

PRODUCTION VÉGÉTALECONSERVATION DES FOURRAGES

50 4 2013 · REVUE UFA

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,1510 Moudon

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Une météo annonçant trois jours debeau temps assuré, un terrain sec etdes prairies qui épient: autant deconditions idéales pour lancer l’en-

silage des prairies. La question qui sur-vient souvent est la suivante: commentévaluer correctement la teneur en ma-tière sèche du fourrage pour décider dumoment de la mise en silo? En condi-tions favorables, il est parfois possiblede faucher le matin et de récolterl’après-midi, parfois il est nécessaired’attendre le lendemain. Il est donc im-portant d’évaluer concrètement la situa-tion, d’autant plus que cette décisioninfluencera la qualité de votre ensilage.

La simplicité La méthode la plussimple pour l’estimation de la teneur enmatière sèche consiste à presser le four-

rage dans la main. Cette méthode,même si elle reste approximative, al’avantage d’être simple, rapide et gra-tuite. Deux variantes de cette méthodesont proposées. La première s’appliqueaux fourrages présentant des teneurs enMS inférieures à 35% et consiste à pres-ser dans la main une poignée de fourrage. Si du jus s’écoule facilementdu fourrage ainsi pressé, la teneur en MSest inférieure à 25%. Si une forte pres-sion doit être exercée pour que cela soitle cas, alors la teneur en MS oscille en-tre 25 et 30%. Si les mains sont hu-mides, exemptes de gouttes d’eau, laMS varie entre 30 à 35%. La deuxièmevariante, utilisée sur les fourrages pré-sentant des teneurs en MS supérieuresà 35%, consiste à tordre une poignée defourrage comme on le ferait pour esso-rer du linge. Si les mains sont brillantesd’humidité, la teneur en MS est com-prise entre 35 et 40%. Lorsqu’un esso-rage fort est nécessaire pour ressentir del’humidité, le taux de MS et alors de 40

à 45%. Si les mains restent sèches, la te-neur en MS est alors supérieure à 45%.

Une variante high-tech Les foursà micro-ondes sont connus pour la rapi-dité avec laquelle ils réchauffent les ali-ments. Une équipe de l’Office de l’agri-culture et des forêts de Pfarrkirchen enAllemagne a présenté une méthoded’évaluation de la teneur en matièresèche simple et relativement rapide uti-lisant la fonction décongélation de cesappareils (voir encadré). Cette solutionrapide et simple n’est cependant pas re-connue officiellement. Pour des résul-tats fiables et incontestables, les ana-lyses des laboratoires spécialisés restentde mise. �

Utiliser les fours àmicro-ondes pour

déterminer les teneursen MS des fourrages,une idée simple, mais

qui demande quelquesajustements.

L’APTITUDE À LA CONSERVATION D’UN ENSILAGE est fortement influencée parsa teneur en matière sèche. Si ce facteur est facilement déterminé en laboratoire lorsdes analyses des fourrages, quelques astuces simples permettent d’obtenir rapidementet simplement une bonne évaluation de ce paramètre.

Évaluer la matière sèche

Détermination de la teneur MS d’un fourrage àl’aide d’un four à micro-ondes:Matériel nécessaire: un four micro-ondes avec la fonction décongélationet une balance. Utilisez un four qui ne servira plus à la préparationculinaire. Les fourrages testés peuvent laisser des odeurs désagréablesdans l’appareil.

Échantillon: Pour les fourrages secs, env. 50g suffisent, pour lesfourrages humides, 100g. N’oubliez pas de peser les échantillons et denoter les résultats.

Séchage: Répartir le fourrage sur le plateau du four micro-ondes. Pour lefourrage sec, mettre éventuellement un verre d’eau dans le four. Lancerle programme de décongélation. En fonction de la teneur en eau dufourrage, celui-ci durera entre 15 et 45 minutes. Si le fourrage se briseou se casse au toucher, c’est qu’il est sec.

Détermination de la teneur en MS: («poids avant séchage» – «poidsaprès séchage») / «poids avant séchage» x 100 = % MS de l’échantillon

La teneur en MS obtenue par séchage au four micro-ondes est supérieureà la teneur en MS réelle d’un échantillon. L’Institut de recherche agricolede Dummerstorf et la Haute école spécialisée de Neubrandenburg ontdéterminé que le résultat devait être corrigé de la manière suivante:0.975 x MS Micro-ondes = MS Standard

UFA-REVUE · 4 2013 51

PRODUCTION VÉGÉTALEFICHE TECHNIQUE

On les voit s’ériger à nouveau, cespyramides et ces tas de balles d’en-silage dans la nature. Bon nombred’exploitations apprécient de pou-

voir entreposer leur fourrage sous laforme de ces balles blanches ou vertes.Il n’en va pas de même pour la popula-tion: les balles d’ensilage sont souventune source d’agacement pour les pas-sants et les promeneurs. Peu importequ’elles soient stockées en forme de py-ramide jusqu’à six mètres de hauteur à

proximité de la ferme ou en tas de di-verses tailles en plein champ, en bor-dure de forêt, sous des arbres isolés, auxcroisées de chemins, d’une manière plusou moins ordonnée, et avec une formeplus ou moins aplatie, qu’elles soientblanches, vert clair ou vert militaire – lesballes d’ensilage font l’effet de corpsétrangers dans le paysage. Mais ellespourraient tout aussi bien enrichir unpaysage ou des alentours de ferme endevenant un élément décoratif.

LES BALLES D’ENSILAGE ENTREPOSÉES dans la nature énervent bon nombre depersonnes. Les agriculteurs et les agro-entrepreneurs sont invités à prendre ces critiquesau sérieux. Bien entreposer les balles de silo nécessite certes plus de temps. Mais celagénère de la sympathie pour l’agriculture au sein de la population, constitue un argumenten faveur des paiements directs et évite de nouvelles prescriptions désagréables.

Entreposer les balles de manière esthétique dans le paysage

Pomme de discordeRaim und Rodewalt, gérant de laFondation suisse pour la protection etl’aménagement du paysage, parle d’une«plastification» accrue du paysage.Malgré toute la compréhension qu’il apour la situation des agriculteurs, ilattend néanmoins d’eux qu’ils entrep-rennent quelque chose contre ces tas deballes dérangeants. Dans le journal «St.Galler Tagblatt», il critique également lescommunes: «Elles ne se préoccupentguère de ce problème bien que les grostas de balles d’ensilage soient sujets àautorisation». De son côté, la «BaslerZeitung» a édité un article ayant pourtitre «Les balles d’ensilage sont unepomme de discorde»: «En édifiant destas d’ensilage, les agriculteurs entrentjuridiquement dans une zone grise. Iln’existe toutefois aucune une législationconcrète au niveau de l’aménagementdu territoire ou de la loi agricole».

PRODUCTION VÉGÉTALEFICHE TECHNIQUE

52 4 2013 · REVUE UFA

Pourquoi empiler les balles de manière plus esthétique?

Pour les agriculteurs, les avan-tages des balles d’ensilage sont évi-dents. Mais comment peut-on les dis-poser pour qu’elles s’intègre de façonjudicieuse dans le paysage? Il vaut lapeine de se donner de la peine de bienstocker les balles, pour les raisons sui-vantes:1. Les paysages naturels peu aménagésse font de plus en plus rares en Suisse.Les agriculteurs, par leur travail, im-prègnent et donnent forme à ces es-paces naturels restreints.

2. La population tolère de moins enmoins les atteintes et la défigurationdes espaces naturels. Les agriculteurssont cependant tributaires de labonne volonté de la population pourpouvoir leurs produits et bénéficierde paiements directs dans le cadre dela politique agricole.

3. Les exploitations paysannes touchentdes paiements directs de la part descollectivités publiques, et ces contri-butions sont également octroyéespour l’entretien du paysage. Dans sonspot publicitaire et ses affiches(www.agriculture.ch), la campagne«Proches de vous. Les paysanssuisses» fait également référence aufait que les agriculteurs sont des ar-chitectes du paysage.

4. Les communes pourraient édicter desconditions et des prescriptionsconcernant l’entreposage des balles

d’ensilage. Ces prescriptions pour-raient devenir plus strictes que les di-rectives actuelles en matière d’écolo-gie. Les agriculteurs peuvent évitercette situation en prenant les devants.

Comment entreposer les ballesde manière plus esthétique?Les agriculteurs ou les agro-entrepre-neurs seraient bien inspirés de prendreau sérieux la question d’un entreposagedes balles d’ensilage et de veiller auxpoints suivants: • n’entreposer qu’un faible nombre deballes (10 à 15 balles) à proximité desbâtiments

• utiliser du film d’enrubannage de cou-leur verte et recouvrir le tas d’un filet

• entreposer les quantités de ballesplus importantes contre une paroid’un bâtiment, si possible sous un toitou recouvertes d’un filet

• planter une haie autour du tas deballes d’ensilage

• former de belles pyramides en met-tant les balles moins belles au centre

• ne pas entreposer de balles dans leschamps, aux croisées de chemins etsous les arbres

• entreposer les grandes quantitésd’ensilage dans des silos tours outranchées.

Entreposage en forme de pyramides sur la «face» plane, là où l’enrubannage est le plus résistant. Unebarrière protège le tas.

L’entreposage des balles d’ensilage le long des étables et des barrièresdonne une allure soignée.

Recouvrir les balles diminue l’effetoptique de plastification. Veiller à consolider les assises.

Dans les zones de détente et fortement fréquentées par les touristes, il fautfaire particulièrement attention à bien entreposer les balles d’ensilage.

REVUE UFA · 4 2013 53

PRODUCTION VÉGÉTALEMERKBLATT

Bien entreposer les balles d’ensilage

Protégez votre stockde balles d’ensilagedes conditionsclimatiques extérieurescomme le vent et lamétéo.

Confectionner des balles d’ensila-ge compactes afin d’assurer leurcapacité de stockage à long terme.

Les balles d’ensilage peuvents’intégrer positivement dans le

paysage.

Bien entreposerles balles d’ensilage• entreposage sur unefosse à purin, unefumière ou une placeen béton

• entreposage sur despalettes: filmplastique en dessous-> protection contreles eaux d’infiltration

• entreposage sur la«face» plane -> pointde résistancemaximale del’enrubannage

• entreposage enpyramide: après troisballes, faire un petitcouloir pour lesrenards et les chats ->prévention contre lesdégâts de souris

• recouvrir les ballescontre les corbeaux

• pas d’entreposage àproximité des plansd’eau, des lisières deforêts, des haies, desarbustes champêtreset des surfaces decompensationécologique (cf. prescriptions).

«Land Art», mais pas autorisé. L’entre-posage à proximité des cours et plansd’eau est interdit.

Assurer les balles d’ensilage dans leterrain avant qu’elles ne trouvent leurpropre chemin.

Pas comme ça!

Les tas de balles d’ensilage peuventdéfigurer le paysage.

PRODUCTION VÉGÉTALEFICHE TECHNIQUE

54 4 2013 · REVUE UFA

Cette fiche technique a été réalisée en collaboration avec le serviced’information agricole (LID).

Auteurs Matthias Diener, journaliste,Lucerne, Markus Rediger, gérant du LID,Berne

Photos LID, www.landwirtschaft.ch

Rédaction Anna Steindl, Revue UFA,8401 Winterthour

Publication Revue UFA 4/2013

www.ufarevue.ch 4 · 13

Concours photo:

Le plus beau stock de balles d’ensilage de Suisse

Du 1er avril au 30 septembre 2013, nous sélectionnerons des photos présentant de beaux tas de balles d’ensilage et des solutions artistiques en la matière.

ParticipationPartez avec votre appareil photo en bandoulière à la recherche du plusbeau tas de balles enrubannées ou confectionnez vous-même uneœuvre d’art avec des balles d’ensilage. Envoyez jusqu’à cinq de vos plusbelles photos à l’adresse: [email protected], Objet: concours photo.

Conditions de participation• photo couleurs• résolution minimale 6 megapixels• pas de retouche digitale.

PrixUn jury appréciera les photos et primera les dix meilleures. Au total, 50 prix seront tirés au sort. • Le premier prix pour la meilleure photo est un Nikon «CoolpixS6500» (noir, avec Wi-Fi intégré, Sensor 16 Megapixel-CMOS, zoomoptique à 12 positions avec grand angle) d’une valeur de Fr. 228.–.

• 2e et 3e prix: Sac à dos de randonnée et de sport «Edelweiss» d’une valeur de Fr. 42.–.

• 4e au 10e prix: Couteau Victorinox «Edelweiss», valeur de Fr. 18.–.• 11e au 50e prix: Robuste sac à commissions au look «edelweiss» d’unevaleur de Fr. 5.–.

Si près du ciel! Les balles d’ensilage et les nuages se complètentà merveille dans ce paysage.

Balles d’ensilage artistiques

Traditionnellement les paysans suissesont l’art de faire des beaux tas, parexemple en tressant les tas de fumier ouen empilant les buches de bois. Le dé-veloppement d’un talent artistique pourl’entreposage des balles d’ensilage con-stituerait un défi particulier, tout com-me l’intégration des balles d’ensilageautour de la ferme ou dans la nature.

Cette «discipline» s’apparenterait au«Land Art». Selon wikipedia, le «LandArt» est une tendance de l’art contem-porain qui utilise le cadre et les matéri-aux de la nature. Les agriculteurs et lesagro-entrepreneurs pourraient égale-ment recourir aux balles d’ensilage pourcréer des œuvres qui s’inscriraient danscette tendance.

Ces balles d’ensilage ont l’air de dinosaures alignés ets’intègrent bien dans le paysage.

REVUE UFA · 4 2013 55

Traktor MF 6180,Jg. 96, 5700 h, Klima,Fh+Fzw, Druckluft,Saurer 2DM für Teile; 2 ScharPflug Otthalbautomat; 3 mKreiselegge Kuhn fürTeile; Ballensammel-wagen, Dreieckswagenfür Welger Presse;KompoststreuerHeywang 8 t, TandemPreis nach Absprache� 079 729 45 22 oder� 052 649 13 35

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PRODUCTION VÉGÉTALECONSERVATION DES FOURRAGES

56 4 2013 · REVUE UFA

Face aux évolutions récentes duprix des matières premières richesen protéines (tourteau de soja…),les légumineuses fourragères pré-

sentent de nombreux atouts pour amé-liorer l’autonomie protéique des exploi-tations mixtes. Mais la conservationd’une prairie riche en légumineusesn’est pas simple. Lorsque le fourrage esttrop sec, les pertes par brisures sontconsidérables et lorsqu’il est trop hu-mide de nombreux nutriments sontperdus suite à l’écoulement des jusd’ensilage. Ensilage, enrubannage, foin,affouragement en vert, la luzerne estune légumineuse qui peut être utiliséesde nombreuses manières. Sur une sai-son, ces modes d’utilisation se combi-nent en fonction des besoins de l’ex-

ploitation et des conditions météorolo-giques. Mais le but est toujours de tirerle meilleur parti de la prairie. La récolte,en particulier en foin, est délicate àréussir. Il s’agit avant tout de limiter lespertes par brisure pendant le travail dufourrage et la récolte.

En première coupe, l’ensilageavec préfanage est souvent préféré aufoin, car il procure plus de sécurité vis-à-vis des conditions climatiques de mi-lieu de printemps. La deuxième et latroisième coupe sont généralement me-nées en foin. La quatrième coupe, dontle rendement est généralement plus fai-ble, est souvent affouragée en vert oupâturée en raison de conditions météoinstables.

La date de fauche est un compro-mis entre rendement et qualité. Au pre-mier cycle, il est conseillé de viser lestade «début bourgeonnement». Plus larécolte est tardive, plus le rendement enmatière sèche augmente, mais plus lavaleur alimentaire chute. En repousses,un délai de quatre à six semaines estsouvent nécessaire. Il est aussi recom-mandé de laisser fleurir la luzerne unefois dans l’année généralement la troi-sième pousse, pour permettre la forma-tion de graine et le ressemis naturel quicontribue à la pérennité de la prairie.

Ensilage délicat La luzerne est dif-ficile à conserver sous forme d’ensilage,car elle contient peu de sucres. Or cesderniers sont une source de nourritureindispensable pour les bactéries lac-tiques responsables de la fermentation.La luzerne possède en outre un pouvoirtampon élevé du fait de sa richesse enmatière azotée et autres éléments miné-raux, tels que le calcium ou le potas-sium. Ce pouvoir tampon ralentit le pro-cessus d’acidification et nuit à la qualitéde la conservation. Contrairement à lafenaison, les principales pertes liées àl’ensilage ne surviennent pas au champ,mais dans le silo. Le degré de préfanageoptimal se situe entre 30 et 40% de MS.L’ensilage d’un fourrage trop peu pré-

LA LUZERNE joue un rôle particulier dans l’affourragement des bovins. Riche enprotéine et agissant positivement sur la structure du fourrage, en raison de sa résistanceà la sécheresse la luzerne est également utilisée pour la production de fourrage sur lesterrains séchards. Elle est en revanche difficile à conserver et sa récolte demande desprécautions particulières.

Un trésor délicat

Les règles suivantes s’appliquent lors de la récoltede la luzerne• Utiliser une rotative classique ou une faucheuse-conditionneuse àrouleaux,

• Faucher le matin et faner le fourrage encore humide juste après lafauche afin de limiter les pertes de feuilles.

• Pour les mêmes raisons, les prochains fanages doivent être réaliséstôt le matin dans un fourrage réhumidifié par la rosée. Plus laluzerne sèche, plus il faut diminuer la vitesse de rotation del’outil de façon à obtenir un fanage de plus en plus souple. Lefanage est responsable de la majorité des pertes enfeuilles d’au moins 20% si le fourrage n’est pasréhumidifié.

• Andainer le matin en regroupant les andains pour unpressage rapide,

• Presser de préférence le matin, dès que la rosée s’estretirée, de gros andains pour limiter les pertes et letemps de rotation dans la chambre de la presse,

• Le séchage en grange permet de limiter ces pertes defeuilles par émiettement. Ces dernières deviennentimportantes à partir de 50 à 60% de MS. Ce mode deconservation est en outre moins tributaire des bonnesconditions météo.

Les folioles contiennent deux àtrois fois plus de matière azotéeque les tiges.

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PRODUCTION VÉGÉTALECONSERVATION DES FOURRAGES

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1510 Moudon

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fané peut entraîner des pertes de jus etdes fermentations indésirables (acidebutyrique). À l’inverse, les levures et lesmoisissures profitent des fourrages tropfortement préfanés et/ou d’un tasse-ment insuffisant. En général, la luzerneest moins sensible aux postfermenta-tions que les graminées. Pour assurer lemeilleur tassement possible, il est re-commandé de couper le fourrage enbrins courts.Pour l’ensilage, l’ajout d’un conserva-

teur acide est également recommandépour le démarrage des fermentationslactiques et l’abaissement du pH. Mieuxvaut privilégier l’ensilage de légumi-neuses associées à une graminée richeen sucres solubles, comme le dactyle oule ray-grass anglais, comme c’est le casdans les mélanges standard. La culturede luzerne pure, pratiquée dans le nordde la France, en Espagne ou en Italie, estgénéralement destinée à la déshydrata-tion dans des usines spécialisées. En en-rubannage (50 à 60% MS), la conserva-tion est bonne, mais il faut être attentifau risque de perforation du film plas-tique et de placer les bottes sur le lieude stockage juste après l'enrubannage.Le trèfle violet, plus riche en sucres so-lubles que la luzerne, est plus facile àconserver ensilé.

Foin: la valeur des feuilles Lorsdu séchage au sol, les pertes des feuillesau champ peuvent dépasser les 30%.Tous les postes de la chaîne de récoltede foin de luzerne peuvent occasionnerces pertes en feuilles. Les folioles renfer-ment deux à trois fois plus de matièresazotées que la tige, il est donc primor-dial de limiter les pertes par brisure surl’ensemble de la chaine de récolte.

Dégradabilité des protéines Ladate de fauche est déterminante, car lavaleur alimentaire et l'ingestibilité desfourrages conservés sont liées avanttout à celle du fourrage vert. Si le stadede récolte optimal du début floraisonest dépassé, la valeur alimentaire des lé-gumineuses baisse. Si l’appétence des légumineuses

améliore l’ingestion, à l’inverse, leursprotéines sont trop rapidement dégra-dées dans le rumen pour être absorbéesdans l’intestin. La culture de mélangesgraminées-légumineuse normalementpratiquée en Suisse améliore l’équilibreprotéine/énergie du fourrage. Les mi-cro-organismes du rumen utilisent en

priorité l’énergie de la ration pour leurcroissance et leur multiplication, épar-gnant ainsi une partie des protéinesdans le rumen.

En bref, La culture de la luzerne pos-sède de nombreux avantages, tant agro-nomiques que nutritifs. Elle reste toute-fois une plante sensible, qui exige uneapplication particulière pour éviter lespertes par brisure lors de sa récolte, sur-tout en cas de séchage au sol. Sa faibleteneur en sucre et son pouvoir tamponla rendent difficile à conserver sousforme d’ensilage. L’utilisation d’agentsd’ensilage est ici fortement recomman-dée. �

La luzerne, une plante avec de nombreusesqualités, mais dont l’exploitation exige rigueuret savoir-faire.

Pour une bonne pérennitédes luzernièresUne luzernière possède une durée de viemoyenne de 4 à 5 ans. Il faut laisserfleurir la luzerne au moins une fois dansl’année pour lui permettre de reconsti-tuer ses réserves. La 2ème ou 3ème re -pousse peut tout à fait monter à florai -son. Par ailleurs, il est préférable defaucher haut, au-dessus de 6– 7cmminimum. La repousse sera d’autantplus rapide.

Laisser fleurir laluzerne une fois dansl’année contribue à lapérennité des prairies.

PRODUCTION VEGETALE

ReinhardResch

CONSERVATION DES FOURRAGES

58 4 2013 · REVUE UFA

<20 20– 30 31– 45 46– 55 56– 70 > 70Pleine

floraisonDébut

floraisonDébut et pleine épiaison Montaison

Graminées indicatives =p. ex. dactyle, avoinejaunâtrek, ray-grass

Détermination de la teneur énergétique(NEL) à l’aide de la tabelle des valeursnutritives. En Suisse, procéder selon lafiche technique «Estimation de la valeurdes fourrages des prairies» de l’Associa-tion pour le développement de laculture fourragère (ADCF).

3 Détermination dela teneur en NEL

foinfoin

jours de pousse

2 Détermination du stade de développementdes principales graminées

Prendre cinq à dix échantillons (total 1 à 3 kg) à différents endroits, lesmettre dans une cuve en matièresynthétique et bien mélanger. Ne pasprélever les échantillons brusquementfaute de quoi les feuilles fines s’émiet-tent.

Une qualité optimale de l’ensilageet des fourrages grossiers passe parla possibilité pour l’agriculteur d’es-timer la valeur des fourrages pro-

duits sur l’exploitation, au moyen d’uneanalyse en laboratoire ou d’un examensensoriel. L’identification des points fai-bles permet de prendre des décisions ci-blées pour améliorer la situation exis-tante.

Les méthodes sur lesquelles repo-sent les analyses ont été perfectionnées.Les analyses permettent de déterminerles composantes végétales secondaires

ou les résidus par divers contaminants(PCB, radionucléides, dioxine, subs-tances actives d’herbicides ou de pesti-cides, etc.). Il est cependant toujoursaussi difficile de définir une valeur four-ragère globale qui soit conforme auxmultiples aspects du dépouillement. Se-lon Buchgraber (1999), une solutionconsisterait à se baser sur des analysesénergétiques ainsi que sur une apprécia-tion sensorielle débouchant sur un «in-dice valeur fourragère». Nussbaum(2011) emprunte une voie plus com-plexe dans l’édition actuelle du «Ma-nuel pratique de la conservation dufourrage et des substrats». Pour déter-miner la valeur fourragère des produitsconservés, il tient compte de plusieursfacteurs tels les espèces végétales, le dé-veloppement des plantes, le succès dela conservation et les souillures dans lacomposition du rendement.

Pour l’appréciation pratique del’ensilage et du foin/regain, il est pri-mordial de procéder de manière struc-turée (cf. encadré). Des méthodes de la-

boratoire reconnues fournissent des va-leurs précises pour les nutriments etl’énergie, les minéraux et les oligoélé-ments, la qualité de fermentation etd’autres paramètres.

De son côté, l’agriculteur peut procé-der à une estimation sensorielle de sesfourrages sur son exploitation: compo-sition botanique (pourcentage grami-nées/légumineuses/autres plantes, es-pèces végétales de qualité, pâturincommun, mauvaises herbes, plantestoxiques), stade de développement desplantes fourragères, rapport tiges/feuilles, teneur en matière sèche, struc-ture et consistance du fourrage, couleur,degré de souillure, poussière dégagée,odeur (acides de fermentation, ammo-niac, amides, etc.) et état microbiolo-gique (évaluation visuelle et par l’odoratdes levures et moisissures). L’analysesensorielle de la communauté de travailautrichienne pour les herbages et les

POUR L’AGRICULTEUR, une évaluation réaliste des qualités des fourrages joue un rôle primordial. Ces dernières années, les analyses ont été régulièrementapprofondies. Un examen sensoriel peut constituer un précieux complément auxrésultats du laboratoire.

La véritable valeur des herbages

1 Echantillon représentatif

REVUE UFA · 4 2013 59

PRODUCTION VEGETALECONSERVATION DES FOURRAGES

5 Calcul de l’indicede valeur fourragère

FacteurClasse Points qualitéTrès bon 20– 18 1Bon 17– 16 0.9Satisfaisant 15– 13 0.8

12– 10 0.7Médiocre 9– 8 0.6

7–5 0.4Avarién 4– 3 0.0Formule de calcul: Indice valeurfourragère = (NEL x 32,7 – 100) xfacteur qualité Exemple: foin avec 5.6 MJ NEL/kg MS,15 points à l’analyse sensorielle etfacteur de qualité de 0.8 Indice valeur fourragère = (5,6 x 32,7 – 100) x 0,8 = 66 points.Source: Buchgraber, 1992

Ce dernier permet de prendre encompte les aspects péjorant l’énergie etqui ont un effet négatif sur l’ingestiondes fourrages par les ani maux. Lesfourrages grossiers avec un indice devaleur fourragère inférieur à 20 sontconsidérés comme avariés. Au vu de leurmauvaise qualité microbiologique(moisis, pourris), ils sont impropres àl’affouragement car ils peuvent mettreen danger la santé des animaux. Lesplantes toxiques qui conservent leurtoxicité à l’état conservé diminuent laqualité de tout le lot de fourrage!Plus l’indice de valeur fourragère estélevé, plus un fourrage grossier est richeen énergie et meilleure est sa qualité deconservation. Les exigences envers lefourrage varient fortement en fonctiondu type d’animaux et des performances.A l’aide de l’indice de valeur fourragère,l’agriculteur peut coordonner sesfourrages grossiers avec les besoins deses animaux. En présence de produc-tions laitières supérieures à 5000 kg parvache et par lactation, les fourragesgrossiers doivent avoir un indice devaleur fourragère supérieur à 100 durantla phase de démarrage.

6 Utilisation pratique de l’indicede valeur fourragère

Auteur Reinhard Resch, LFZ Raumberg-Gumpenstein, 8952 Irdning, Autriche,www.raumberg-gumpenstein.at

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cultures fourragères (ÖAG) permet dedéterminer systématiquement l’odeur,la texture, la couleur et le degré desouillure à l’aide d’un guide. Le résultatfinal est exprimé sous la forme d’un to-tal de points (de -3 à 20 points) débou-chant sur une note pour la qualité dufourrage conservé (1 – très bon, 2 – bon,3 – moyen, 4 – avarié).

Avantages et inconvénientsL’appréciation sensorielle du fourragecomporte les avantages et inconvé-nients suivants: + résultats immédiatement disponibles+ composition botanique, matière

sèche, structure et consistance dufourrage, couleur, souillure, odeur(acides de fermentation, ammoniac,amides, etc.), microbiologie (visuelle-ment et à l’odorat), énergie du four-rage et ingestion sont prises encompte

+ gratuit– l’appréciation dépend de l’entraîne-

ment de l’agriculteur et des condi-tions environnementales

– valeurs estimatives. �

4 Exécution de l’analyse sensorielle du fourrage

Foin Points Ensilage PointsOdeur Extraordinairement bonne, 5 Agréablement acide, aromatique, 14

aromatique fruité, odeur de painBonne odeur de foin 3 Faible odeur d’acide butyrique ou forte- 10

ment acide, piquant, peu aromatiqueFade à inodore 1 Odeur moyenne d’acide butyrique, 4

odeur piquante de grillé, odeur de moisiFaiblement moisi, odeur 0 Forte odeur d’acide butyrique ou d’ammo- 1de roussi ou de tabac niac, ou fade, odeur d’acide très faibleFortement moisi ou putride – 3 Odeur fécale, putride ou de forte moisissure, – 3

odeur de grillé, semblable au compostCouleur Irréprochable, faible coloration 5 Couleur d’aliment fermenté propre au four- 2

rage d’origine, légèrement brunâtre en casde fourrage fermenté à partir de graminéesou de mélange trèfle/graminées préfanés

Coloré, pâle 3 Couleur peu altérée, 1légèrement jaune à brunâtre

Fortement décoloré 1 Couleur fortement altérée, toxique, vert 0ou jaune clair, décoloré ou fortement moisi

Brunâtre à noirâtre ou 0légèrement moisi

Texture Riche en feuilles (de légumineuses Texture des feuilles et des tiges maintenue 4d’autres plantes et de graminées 7conservées; bourgeons et inflores-cences), mou et tendre au toucher Pauvre en feuilles, peu de tiges 5 Texture des feuilles altérée 2dures, un peu dur au toucherTrès pauvre en feuilles, nombreuses Texture des feuilles et des tiges fortement 1tiges dures, rugueux et raide 2 altérée, poisseux, visqueux ou légères au toucher moisissures ou légère souillurePresque sans feuilles, nombreuses Feuilles et tiges en décomposition 0tiges lignifiées, grossier et rigide 0 ou fortement souillées

Souillures Pas de poussière, 3Beaucoup de poussière, 1terre ou résidus de fumier 0

Total des points ... ...

L’appréciation senso-rielle du fourrage est unbon complément auxanalyses des teneurs. Photo: agrarfoto.com

PRODUCTION VÉGÉTALECONSERVATION DES FOURRAGES

60 4 2013 · REVUE UFA

Les clostridiums responsables desfermentations butyriques sontnombreux dans le sol. On en re-trouve ainsi sur tout ce qui est

souillé par de la poussière ou de la boue.Il est donc impossible d’éviter totale-ment la présence de bactéries ou despores butyrique dans les fourrages. Cesbactéries, consommées par les vachesavec le fourrage, trouvent dans le tubedigestif des bovins des conditions favo-rables à leur développement. Elles sontdonc 10 fois plus nombreuses dans lesfèces que dans le fourrage de départ. Lacontamination du lait a lieu au momentde la traite lorsque des poussières ou dela terre sont aspirées. En plus d’influen-cer négativement l’ingestion du four-rage par le bétail, les bactéries buty-riques compromettent la fabrication defromage à pâte dure et mi-dure. Elles sedéveloppent pendant l’affinage et pro-duisent de l’acide butyrique, responsa-ble du mauvais goût du fromage, et duCO2 ainsi que de l’hydrogène qui engen-drent la lainure des fromages et dans

certains cas l’explosion des meules. Ilest donc primordial d’éviter toute souil-lure des fourrages qu’il s’agisse d’ensi-lage ou de foin. Un réglage précis desmachines de fenaison constitue donc lapremière étape dans la production d’unlait de qualité.La teneur en cendres brutes d’un

fourrage est un bon indicateur de sapropreté. Elle indique le total des miné-raux contenus dans un échantillon lefourrage, que ces minéraux soient natu-rellement présents dans les plantes ouqu’il s’agisse de dépôt de terre ou depoussières à la surface des feuilles. Lesplantes comportent toutes une part va-riable de minéraux. Elle est évaluée pourune luzerne à environ 8% et à environ6% pour une graminée. Des résultatsd’analyse dont les valeurs sont prochesde 8% témoignent donc d’un fourragetrès propre. Il est impossible d’évitertoute présence de terre ou de sable surles fourrages, mais la teneur en cendresdes fourrages ne devrait pas dépasser10% de la MS. De tels résultats ne sontpossibles qu’avec des réglages parfaitsdes machines, des semis parfaitementplats et des prairies bien entretenues.

Le roulage des semis et l’élimina-tion des taupinières constituent les pre-mières étapes pour la production d’unfourrage propre. Le réglage de la fau-cheuse est un élément-clé dans la pré-vention de la souillure des fourrages. Lahauteur de coupe devrait se situer entre6 et 8cm au-dessus du sol. Cette hau-teur de coupe laisse un tapis de chaumeplus épais qui isole le fourrage du sol etlaisse une surface foliaire plus impor-tante aux plantes qui redémarrent plusrapidement leur croissance. De plus,

cette couche d’herbe facilite le glisse-ment de la faucheuse et évite la forma-tion de trous propices au développe-ment de rumex et autres pâturinscommuns. Cette hauteur de coupe estobtenue lorsque les couteaux de la ma-chine posée sur le sol se trouvent 3 à4cm au-dessus du sol.

Délestage de la faucheuse Toutesles faucheuses disposent de systèmes de

La complexité desmachines modernesillustre l’importance dela réalisation d’unandain propre pour laqualité de la conserva-tion des fourrrages.Photo: Pöttinger.com

LA TERRE présente dans les fourrages engendre non seulement un risque de mauvaise conservation et de pertes de qualité des fourrages, mais elle témoigne aussides contraintes qui usent les machines et augmentent la consommation de carburants. Les pertes et les coûts engendrés par un fourrage souillé se répercutent sur les performances des animaux et sur le fonctionnement des machines.

Éviter les souillures

REVUE UFA · 4 2013 61

PRODUCTION VÉGÉTALECONSERVATION DES FOURRAGES

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA, 1510 Moudon

www.ufarevue.ch 4 · 13

report de charge du lamier ou des tam-bours. Selon les marques et les modèles,ces systèmes sont hydrauliques, méca-niques ou olépneumatiques. La varia-tion de la pression exercée sur sol par lelamier ou les tambours permet d’ajusterle comportement de la faucheuse enfonction des conditions de la parcelle.Un report de charge important réduit lapression du lamier sur le sol et améliorela tenue du tracteur. La faucheuse réa-gira donc plus facilement aux irrégulari-tés du terrain. Si cette configuration estbien adaptée pour le travail en condi-tions humides, à grande vitesse elle peutengendrer une instabilité de la machineet d’importantes variations de la hau-teur de coupe. Pour les travaux enpente, le report de charge sur le tracteuraméliore l’adhérence du tracteur, pré-servant ainsi le couvert végétal et évi-tant la souillure du fourrage.

Faner proprement Les travaux dufourrage par les pirouettes et andaineurssont autant de risques d’ajouter de la

terre dans le fourrage et sont à l’origined’importantes pertes par brisures. Le ré-glage de la hauteur de travail et la capa-cité des machines à suivre le terrain sontprimordiaux pour la qualité du fourrage,particulièrement dans les régions val-lonnées. Si la hauteur de travail est dé-cisive pour la réduction des souillures,les vitesses de rotation des toupies etd’avancement du tracteur influencentdirectement les pertes par brisures. Lespirouettes travailleront donc moins in-tensivement le fourrage sec que le four-rage fraichement fauché. Les pirouetteséquipées de toupies de diamètres infé-rieurs, même si elles absorbent moinsbien les grosses quantités de fourragesque les grands diamètres, présententl’avantage d’avoir une hauteur de travaildes dents plus régulière et d’avoir unangle d’inclinaison plus important quifacilite le retournement du fourrage. Lesmachines avec des toupies plus grandescomportent moins d’articulations etsont un peu moins chères à l’achat, maiselles peuvent avoir parfois tendance à

former de petits andains à vitesse ré-duite. Le réglage de l’andaineur est par-ticulièrement sensible pour réduire laprésence de terre dans les fourrages. Ilest donc intéressant d’avoir le meilleursuivi du terrain possible. Celui-ci estamélioré par la présence de roue dejauge et d’essieu dont les roues sontproches des dents. Ici aussi, les petitestoupies suivent mieux le sol.

En bref, La qualité du fourrage dé-pend aussi de la qualité des réglages desmachines de fenaison, tant en ensilagequ’en fourrage sec. Des machines quiglissent, qui arrachent ou qui piquentendommagent visiblement les prairieset pénalisent directement la qualité dufourrage produit. Le roulage des semis,la destruction des taupinières, le réglagede la hauteur de coupe et du délestagede la faucheuse ainsi que l’utilisationadaptée de la pirouette et de l’andai-neur sont les conditions préalables né-cessaires à la réalisation d’un fourragede première qualité. �

Un réglage parfait desmachines de fenaisonest à la base de laproduction d’unfourrage de qualité,apprécié des vaches.Photo: Claas.com

62 4 2013 · REVUE UFA

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plus en plus souvent croisées avecdes taureaux Tachetée rouge (Fleck-vieh). De tels animaux de croise-ment n’atteignent certes pas la per-formance laitière des vachesHolstein pures mais du point de vuede la fertilité, de la santé de la ma-melle, des teneurs du lait et du ren-dement boucher, elles affichent debons résultats. Mais un problème sepose: comment continuer? Les op-tions existent néanmoins sous laforme de croisements d’absorption,de rétrocroisements ou de croise-ments avec trois races.

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

REVUE UFA · 4 2013 63

Le veau profite de l’énergiede transitUne concentration énergétique ap-propriée dans la ration de transitionde la vache augmente le poids à lanaissance du veau et améliore sonimmunité, comme le confirment desétudes asiatiques. Des variantesavec 5.29, 5.93 et 6.33 MJ NEL parkilo de matière sèche ont été analy-sées. La variante la plus riche a per-mis de produire les veaux les plusgrands, les plus longs et affichant lestours de poitrine les plus élevés.

Gagnants du concours Pour célébrer le jubilé des «10 ansde Biblis», divers concours ont étéorganisés au cours des derniersmois. Dans le cadre d’un concoursSMS, la Revue UFA a tiré au sortcinq fois deux entrées pour le salonTier&Technik à St. Gall. Les ticketsont été remportés par: HansruediAbderhalten de Brunnadern, ErnstAlder de Herisau, Martin Giger deRufi, Werner Kessler de Herisau etJosef Mäder de Lömmenschwil. En ce qui concerne le concours

UFA organisé à l’occasion de laconfrontation européenne Holsteinà Fribourg, les personnes suivantes

ont remporté un prix: Eric Perrin deSemsales (1 palette d’alimentvaches laitières), Stefan Salzmann deSchwerzenegg (Bon pour 300.–d’aliment), Christoph Zürcher deMuolen (bon de Fr. 200.–), AdrianDutly de Heitenried (bon de Fr.100.–) et Raphael Bucher de Buochs(bon Fr. 50.–).

L’alpage des moutons est-il rentable?En raison des coûts de main d’œuvre,l’engagement d’un berger perma-nent pour les moutons d’alpage n’estrentable qu’à partir de 1000 têtes.C’est du moins ce qu’indiquent descalculs effectués à la Haute EcoleHAFL. Les troupeaux de moins de100 têtes, selon HAFL/Alpe, ne sontla plupart du temps plus rentables. Ilest recommandé de rechercher descollaborations avec les alpages voi-sins.

Quelle suite aux croisements F1?Afin d’améliorer les caractères desanté, les vaches Holstein sont de

Substances actives pour des performances constantes

Les dépouillements effectués à UFABühl démontrent que l’utilisation ci-blée de bactéries lactiques et dessubstances actives a une incidencepositive sur la fertilité des truies.

A partir de 10 jours avant la misebas, les truies reçoivent 20g par ani-mal et par jour d’UFA Antifex, unepréparation à base d’acide lactique.Suite à la réduction des bactéries

nocives dans l’intestin, le dangerd’infection diminue. Dans le but de mettre à disposi-

tion de la mère les substances né-cessaires à un bon déroulement dela gestation et de favoriser unegrande capacité de l’utérus, chaquetruie a reçu quotidiennement 20gdu concentré à base de substancesactives UFA Solvi, depuis le momentde la mise-bas jusqu’à l’insémina-tion. Résultat : le cas de MMA ontdiminué de 50% en trois ans. Letaux de mise bas (% d’inséminationssuivies d’une mise bas) ont aug-menté pour atteindre 83.4% en2012. A cette occasion, on constateque les résultats de porté ont sur-tout été augmenté au quatrième tri-mestre de l’année.

Heinz Seelhofer, spécialiste porcin UFA

tères éclosent à nouveau à partirdes pupes détruites.La mouche du lisier a une appa-

rence similaire à celle de la mouchedes étables, mais elle fuit la lumièreet vit exclusivement dans les ca-naux à lisier. Environ six lâchers ré-guliers de ces auxiliaires à un inter-valle d’environ trois semaines, dès l’apparition des premièresmouches, permettent d’abaisser lapopulation de mouches des éta-bles à un niveau acceptable. Dansles étables chaudes toute l’année,l’implantation des auxiliaires peutmême se faire en continu alors quedans les étables froides, elle doitêtre renouvelée annuellement.

Rolf Lösch, Semences UFA Auxiliaires

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Avant que la population demouches des étables n’atteignedes proportions insupportables, ilserait judicieux d’implanter leursantagonistes naturels dans l’éta-ble:• hyménoptères dans les litièresprofondes de toutes les catégo-ries d’animaux

• mouches du lisier dans lacouche flottante du lisier enproduction porcine.

Les hyménoptères ont une taillede 2 mm et ils n’incommodent niles hommes, ni les animaux. Ilspondent leurs œufs dans les pupesdes mouches des étables. Aprèsun certain temps, des hyménop-

Auxiliaires contreles mouches

Stephan Roth

Ignaz Hutter

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PAGE BIO

«MINEX 980 est très bien consommé»La communauté d’exploitations Stähli & Nagel a testé MINEX 980 pourUFA. «Ce que je peux d’ores et déjà affirmer, c’est que ce sel minéralest très bien consommé», constatait Paul Stähli début mars. Avecenviron un quart d’ensilage de maïs dans la ration et des teneurs enphosphore parfois faibles dans les sols, cette exploitation biologiquedoit surveiller l’approvisionnement en P. Le sel MINEX 980 riche en Poffre ainsi une solution complémentaire judicieuse. Il est toujoursdistribué sur l’ensilage de maïs. Les sels en farine font de la poussièrealors que certains animaux ne consomment pas bien les granulés. «Lastructure expansée semble être un compromis idéal», résume PaulStähli.

Le phosphore (P) est, après le cal-cium, le principal constituant desos. Le corps de la vache a besoin deP pour ses métabolismes énergé-

tique et protéique ainsi que pour la ré-gulation du pH sanguin. Les bactériesdans la panse nécessitent beaucoup deP pour la digestion de la cellulose bruteet la synthèse protéique microbienne.Pour une population optimale de bacté-ries dans la panse, il faut au minimum 5g de P disponible/kg de MS (matièresèche) ingérée, issus du fourrage et dela salive.

Une carence en P se manifeste pardes sécrétions nasales cristallines et fi-leuses. De faibles teneurs en P dans lapanse réduisent l’ingestion de fourrage,la teneur en protéine dans le lait et larobustesse du squelette. Les vaches quien souffrent sont souvent couchées, ontl’air anxieuses et ont une propension àla diarrhée. Le système immunitaire estaffaibli et la fertilité pose problème.

P dans le fourrage de base Sui-vant la situation en matière de fumure,le fourrage de base des exploitations bioest tendanciellement pauvre en P. Les

MINEX, désormais également pourles exploitations bio!UN BON APPROVISIONNEMENT EN MINÉRAUX favorise la fertilité, la santédes onglons et la longévité des vaches sur les exploitations laitières bio. Le nouveauMINEX 980 contient de nombreux minéraux indispensables et est très apprécié.

surfaces fourragères intensives sont sou-vent fumées avec du lisier de bovins quiprésente des teneurs en P plus faiblesque le fumier ou le lisier de porcs. La so-lution la plus simple consiste à couvrirles besoins en P avec un sel minéral.

MINEX 980 biocompatibleGrâce à la demande croissante en pro-duits MINEX, les exploitations bio ontégalement constaté le succès de cetteligne de minéraux d’UFA. Le sel MINEX980 a donc été développé spécialementpour elles. Les avantages de MINEX 980sont les suivants:• Approvisionnement sûr: 100 à 150gpar animal et par jour garantissent unapprovisionnement garanti pour tousles principaux minéraux et substancesactives. Teneurs par kilo: 100g cal-cium, 100g phosphore, 20g sodium,60g magnésium (entre autres)

• Rapport Ca:P de 1:1:Grâce à sa teneurélevée en P, Minex 980 en constitueune source importante sur les exploi-tations bio qui en manquent souvent

• Appétence: Le sel minéral expansé sedistingue des autres par son excellentgoût.

• Herbes aromatiques: Le fenouil et lecynorhodon ont un effet positif re-

connu sur la digestion, le bien-être etla santé, des bienfaits désormais ap-portés par MINEX 980.

• Oligoéléments liés organiquement: Lepourcentage de sélénium (Se) orga-nique est de 50% et celui du zinc (Zn)organique de 25%. Le meilleur ap-provisionnement est atteint par unecombinaison d’oligoéléments orga-niques et anorganiques.

• Compatible avec le DAC: La distribu-tion automatique et individuelle aumoyen d’un DAC (distributeur auto-matique de concentrés) permetd’économiser du temps et de contrô-ler la consommation.

• Fabriqué en Suisse: A la fabrique UFAde Sursee, avec une qualité irrépro-chable. �

Paul Stähli, deFrasnacht, apprécie

MINEX 980 et son excellente

appétibilité ainsique ses teneursappropriées. Il aainsi l’assuranceque les vaches

profitent vraimentdes minéraux et dessubstances actives

distribués.

64 4 2013 ·REVUE UFA

Auteurs Ignaz Hutter, chef de ressortau Service technique UFA, 9501 Wil.Stephan Roth, chef du ressort Rechercheet développement, UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee. www.ufa.ch

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Quand l'ingéré transite trop rapi-dement dans le rumen la floremicrobienne perd de son effica-cité et la digestibilité totale de laration diminue. Les rations trèsdigestibles – à base d'herbe prin-tanière jeune en particulier – doi-vent être complétées par des fi-bres. Très riche en ADF, UFA 256Fibralor ralentit la vitesse detransit de la ration. Les vachesruminent davantage et insaliventmieux leurs bouchées. UFA 256Fibralor:• Améliore la valorisation desfourrages de base

• Stimule la rumination et favorise l'insalivation des bou-chées

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REVUE UFA · 4 2013 65

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EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

En tant que grande passionnée de laproduction animale, Mélanie accom-pagne et conseille depuis 2007 les ex-ploitations de LANDI Nord vaudois –Venoge SA. Après sa formation d’agri-cultrice, cette Valaisanne d’origine a étéactive sur diverses exploitations ro-mandes, avant d’intégrer le Servicetechnique UFA. Aujourd’hui, nous ren-dons visite à la famille Erb, installée àL’Auberson, dans le Jura vaudois.

Un peu d’histoire Dans unepremière étape, Christian exploiteen fermage un domaine à la Côte-aux-Fées, avant de racheter, en1997, son exploitation actuelle àL’Auberson. Christian et sa famille

entament pas à pas la modernisationdes bâtiments; premièrement, laconstruction d’une stabulation libreavec 52 logettes pour les vaches, en2007, à l’extérieur du village. En 2009,les anciens bâtiments sont transformésen stabulation libre (60 places) pour lesgénisses d’élevage, de 4 mois au vêlage.En 2010, Christian reprend la locationde la porcherie d’engraissement, com-

… Mélanie Boschung-Biollaz, technico-commerciale

66 4 2013 · REVUE UFA

prenant 200 PPE, à la société de laiterielocale et il en devient propriétaire en2012.

La passion pour l’élevage estomniprésente et, dès la reprise de laferme, Christian, Chantal et leurs en-fants Sandrine, Benoît, Niki et Florent,ont travaillé sur les souches montbé-liardes transmises par l’ancien exploi-tant. Ils recherchent des vaches d'un ga-barit moyen, produisant un lait doté debonnes teneurs. Des mamelles biensoudées, ainsi que des membres solidespermettent d’atteindre une productionlaitière moyenne de 8500kg avec untaux butyreux de 3.9% et un taux pro-téique de 3.4%. La participation aux ex-positions de la race offre la possibilité decomparer son niveau génétique avec lesautres animaux régionaux, nationaux etinternationaux. Mascotte (p. Merci) a

été sacrée championne du pis à SwissExpo, en 2007. D’autre part, Octavia (p.Octet) fait la fierté de la famille avec sontitre de 1ère de catégorie à la DLC, en2011.

La ration hivernale est exempted’ensilage, condition «sine qua non»pour le lait de fromagerie. Les vaches re-çoivent une ration mélangée de basecomposée de foin, de regain (récoltés enballes rondes), de luzerne brins longs,de paille et de mélasse pour une appé-tibilité idéale. La complémentation durégime se fait via le DAC, avec l’alimentde démarrage UFA 263, l’aliment deproduction UFA 244-8 et le concentréprotéique UFA 248-9 (avec Alkamix). Leminéral UFA 993, spécialement adaptépour la Suisse romande, complète lesbesoins des animaux. Une spécifité surl’exploitation est la distribution d’une

Mélanie Boschung-Biollaz, 1635 La Tour-de-Trême

Née le 27 juillet 1980

Etat civil mariée

Carrière CFC et brevet d’agricultrice, technico-commerciale UFA depuis 2007, pour larégion Nord vaudois – Venoge

Hobbies Equitation, élevage caprin, peau dephoque

Devise «Conseiller au mieux les agriculteurs etrespecter leurs attentes.»

Au cœur de la Montbéliarde

Florent nous présente un de ses sujets vedettes

de la race HOTOT

Vue de la stabulation des vaches laitières,construite en 2007

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

«Le technicien est toujours de bon conseilet nous lui faisons confiance pour l’adapta-tion du plan d’affouragement, selon les

résultats d’analyses de fourrage.»

REVUE UFA · 4 2013 67

Profil d’exploitation

Familie Christian und Chantal Erb1454 L’Auberson

Surface agricole utile: 45ha (1100m,zone de montagne 2), 20ha en estivage

Cheptel : 55 vaches laitières Montbéli-arde, 80 têtes de jeune bétail, 25 veauxblancs/an, 200 places porcs à l’engrais

Lait: Fromagerie de L’Auberson ettransformé en Vacherin Mont-d’OrAOC et Gruyère AOC

Production végétale: Pâturages, prairiespermanentes, 2ha prairies artificielles

Main-d’œuvre: Christian et Niki à100%, Chantal et Florent. Chantaltravaille comme factrice à la Poste(60 %)

part de petit-lait dans l’abreuvementdes vaches.

Les vachettes d’élevage reçoi-vent de l’aliment d’élevage UFA 117jusqu’à 4 mois, avant de passer à un ali-ment concentré unique, UFA 250-2, encomplément au foin pour les génissesde moins d’un an, et en complément àla paille pour les animaux plus âgés.Christian a été rapidement convaincupar cette solution et ne changerait au-cunement de tactique.

Les veaux mâles sont engraisséssur l’exploitation. Leur régime à base delait entier, est complété par de la poudreUFA 200 et – de manière systématique –par la spécialité UFA top-punch, com-plexe minéral aux extraits de plantes,qui garantit la vitalité des animaux etrenforce les voies respiratoires.

Un atelier de porcs à l’engraisDepuis 3 ans, l’engraissement de porcs

fait partie intégrante des défis de l’ex-ploitation. Lorsque l’opportunité s’estprésentée, Christian a saisi sa chance etbien réussi, avec le soutien du spécia-liste en production porcine UFA. Lesporcs reçoivent une ration à base de pe-tit-lait de la fromagerie, complétée avecde l’aliment UFA 331-3 (VevoVitall®).Ils sont commercialisés par Anicom.

Le monde de Florent Le petit der-nier est un passionné d’animaux et dé-tient son propre cheptel dans une re-mise complètement réaménagée. Ilpossède 6 chèvres Chamoisée et Gesse-nay, 2 poneys et 9 lapines de la race Ho-tot, qu’il élève et avec lesquelles il par-ticipe à divers concours. Les lapereauxsont destinés à l’élevage; les animaux necorrespondant pas aux critères sont en-graissés et vendus à des particuliers. Flo-

rent est membre de la Société d’avicul-ture de Ste-Croix.Christian est continuellement en

quête de bons résultats et d’astucespour son exploitation et souhaite – pourle futur – transmettre à ses enfants unoutil de travail fonctionnel.

Substances tampons régu-lant le pH Un pH ruménal tropbas ou très fluctuant induit unebaisse inutile des taux du lait, pen-dant l’affouragement estival. Lesvaches perdent l’appétit, leur défi-cit énergétique augmente, ce quifavorise l’apparition d’une cétose.

UFA-Alkamix est un mélange desubstances tampons, aromatisé etexempt de poussière. Ces subs-tances tampons soigneusement sé-lectionnées stabilisent plus long-temps le pH ruménal, grâce à uneaction en 3 phases.Avantages:• stabilisation du milieu ruménal• stimulation de l’activitémicrobienne

• hausse de l’ingestionde fourrage

• amélioration de l’indicede consommation

• réduction des troubles mé-taboliques

• hausse de la productivitéMélanger UFA-Alkamix àl’aliment ou tout simplementaux fourrage grossier.

UFA-Alkamix ready estselon l’ordonnance Bio ap-plicable dans l’agriculturebiologique.

Octavia (Octet), 1ère de catégorieDLC 2011

Christian,Niki, Florentet ChantalErb.

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Benno Elmiger, Ermensee (LU)

SERVICE UFAHOBBYTIER-ECKE

3

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vient une mobilisation excessive desgraisses. «Ce produit est un gage desécurité», constate Benno Elmiger, ense référant aux résultats de son trou-peau dans lequel un très grand nom-bre de vaches présentent des produc-tions à vie supérieures à 50000 voire90000kg de lait. Gratuit: 1 sac d‘UFA-Ketonex, à

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de cas de cétose», analyse-t-il. Lesvaches en léger surpoids reçoivent da-vantage de Ketonex que les animauxen parfaite condition. Car plus il y a degraisse plus le risque de formation decorps cétoniques dangereux aug-mente. On ne peut pas intervenir surla condition physique en phase de ta-rissement. Sinon, l’ingestion va consi-dérablement diminuer pendant laphase du vêlage. UFA-Ketonex pré-

Profiter des rabaiscombiProfitez des rabais de quantitéUFA! Ils sont très intéressantscar ils s’appliquent aussi bienaux composés minéraux qu’auxspécialités UFA et aux laits pourveaux. Les produits sontcumulables à volonté. Le rabaisobtenu sur les palettes d’originevaut pour toute la livraison.

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Minimaliser la cétose avec UFA-Ketonex

Les gagnants du concoursBeaucoup de belles photos ont étéprésentées dans le cadre duconcours de photos de lapins UFA.Toutes les personnes qui se sont ren-dues dans les LANDI pendant lesjournées UFA (31.1. – 02.02.2013),ont pu sélectionner leurs clichés pré-férés, parmi les neuf meilleurs. Les ga-gnants sont:1. Silvia Müller, 8730 Uznach,

203 points (Prix: bon LANDI deFr. 200.00)

2. Maria Effinger, 8840 Einsiedeln,194 points (Fr. 150.00)

3. Margrit Bühlmann, 2827 Mervelier, 115 points (Fr. 100.00)

Tous les autres participants recevrontun jeu de tasses UFA.

La cétose latente est insidieuse. Lesvaches touchées ne sont parfois iden-tifiées qu’en raison de troubles asso-ciés tels qu’une fécondité insuffisante.Benno Elmiger préfère jouer la sécu-rité. Il donne de l‘UFA-Ketonex via leDAC, en augmentant progressivementles rations, dès la fin de la gestation etpendant trois à six semaines après levêlage. «Avec ces granulés de propy-lène glycol, je n’ai pratiquement plus

68 4 2013 · REVUE UFA

Gratuit: 25kg d’aliment par 25 pointsToutes les étiquettes des sacsd’aliments UFA pour lapins portent unpoint UFA orange. Collez ces pointsdans les champs prévus à cet effet, surla carte à points que vous pouvez vousprocurer dans votre LANDI. Vousrecevrez un sac gratuit d’aliment parcarte remplie (25 points). De plus, UFAet les LANDI sponsorisent uneassociation ornithologique de votrerégion, à raison de Fr. 5.– par carte.

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Un problème latent estdeux fois plus dangereux

La cétose, que l’on appelle égale-ment acétonémie, est, avec la fièvredu lait et l’acidose de la panse, unedes principales maladies affectant

les vaches laitières en lactation. La cé-tose présente toutefois l’inconvénientd’être latente.

Sous-approvisionnement éner-gétique Dans le cadre d’une produc-tion laitière élevée, surtout en début delactation, les vaches sont souvent sous-approvisionnées en énergie. En pareilcas, la dégradation de graisse corporelledans le foie permet de mettre rapide-ment à disposition l’énergie nécessaire.Cependant, lorsque la vache ne parvientpas à absorber suffisamment d’hydratesde carbone durant cette période, le pro-cessus mentionné plus haut est entravé.Les cellules du foie ne dégradent alorsplus que partiellement la graisse corpo-relle, entraînant la formation de corpscétoniques. Avec le temps, un taux decorps cétoniques trop élevé dans le sanginduit ce que l’on appelle une cétose.Selon l’origine de cette maladie, on dis-tingue trois types d’acétonémie (ta-bleau):

• La concentration en NEL de la rationet la capacité maximale d’absorptionde fourrage par l’animal peuvent êtreentravées par des techniques d’affou-ragement inadaptées et/ou des four-rages de faible valeur (Type I).

• Un problème de santé (fièvre du lait,mammite, boiterie ou problème de

fertilité) peut se traduire par un pro-blème d’acétonémie, suite à unmanque d’appétit (Type II).

• L’acide butyrique est précurseur de laformation de corps cétoniques. Lesensilages de mauvaise qualité se tra-duisent par une concentration élevéeen acide butyrique (Type III).

LA CÉTOSE est souvent liée à un bilan énergétique déficitaire aux alentours du vêlage. Ce problème métabolique peut toutefois également être causé par d’autrestroubles et n’est souvent pas identifié immédiatement.

70 4 2013 · REVUE UFA

Tableau: Caractéristiques des différentes formes d’acétonémie Source: selon GDS Rhône-Alpes, 2006

Type d’acétonomiePériodeCause

Facteurs favorablesMesures immédiatesPrévention

I3 – 8 semainesBilan énergétique négatif endébut de lactation

Ration trop riche en fibres, apporttrop élevé en protéinesApport de fourrages riches enamidon précurseurs du glucoseFavoriser l’absorption de matièresèche et d’énergie après le vêlage

II (Fat Cow Syndrom)2 premières semainesBilan énergétique négatif justeavant le vêlage, combiné à uneconsommation de fourragerestreinteTroubles de santé, accès limité et concurrence à la crècheApport de glucose en intraveineuse Modification de la ration desvaches taries, maîtrise duchangement d’affouragement

III (acétonomie à acide butyrique)Tous les stades de lactationAbsorption quotidienne d’acidebutyrique > 200g

En premier lieu les ensilages issus de fourrages mouillésCesser d’affourager les ensilagesconcernésRéduire la proportion de l’ensilageen ajoutant d’autres fourrages aumélange, limitation à 50g d’acidebutyrique par vache et par jour

Le contrôle régulier de l’état de condition corporelle permet dedéceler les animaux à risque.

PROFILAIT PRODUCTION ANIMALE

Teneurs en matière grasse éle-vées dans le lait Dans une faibleproportion de cas (5– 10%), la cétosepeut être identifiée grâce à des symp-tômes visibles tels qu’une perte d’appétitet une chute de la production laitière.Sous sa forme la plus fréquente, soit laforme latente, les symptômes liés à lamaladie ne sont pratiquement pas iden-tifiables. Des teneurs en graisse élevéesdans le lait (>4.8%) et un quotientgraisse-protéine élevé (>1.5) au coursdes premières semaines de lactation sontalors les seuls signes apparents de cétose.Contrôler la teneur du lait en corps céto-niques à l’aide de bandes de test permetd’établir un diagnostic plus précis. Si rienn’est fait, cette cétose latente peut s’ag-graver et prendre une forme clinique.

La fertilité souffre Les problèmesde fertilité découlent fréquemment d’unecétose. D’autres maladies telles que ledéplacement de caillette et la stéatosehépatique (formation de dépôt graisseuxdans le foie) sont souvent étroitementliées à la cétose. Dans le cas d’un dépla-cement de caillette, il est toutefois diffi-cile de déterminer si cette maladie est laconséquence ou la cause de la cétose. Lesvaches qui sont particulièrement mena-cées par une cétose sont celles qui sonttrop grasses au vêlage («Fat Cow Syn-drom»). Ces vaches manquent d’appétitdurant la période qui suit le vêlage. Ils’ensuit une mobilisation excessive de lagraisse stockée dans les tissus adipeux. Acette occasion, il se peut qu’une grandequantité de corps cétoniques se forme.Lorsque le foie ne parvient plus complè-tement à exercer sa fonction décontami-nante, une cétose peut même entraînerle coma de l’animal.

Les vaches trop grasses sont su-jettes Un affouragement ciblé en finde lactation, pendant la période de taris-sement ainsi qu’en début de lactation

constitue un élément central pour préve-nir le risque de cétose. Le Body conditionscoring (BCS, graphique) fait office deméthode de contrôle. Pour éviter un em-bonpoint excessif au moment du vêlage,les vaches en fin de lactation et les vachestaries ne doivent pas être sur-affoura-gées. Il est toutefois déconseillé de fairemaigrir, durant la phase de tarissement,les vaches qui sont trop grasses au mo-ment d’être taries. Dans ce cas, la vacheprélève, avant le vêlage déjà, des réservesde graisse corporelle et forme à cette oc-casion des corps cétoniques. Il est alorspratiquement impossible d’éviter unproblème de cétose après le vêlage.

Equilibrer le déficit La stratégied’affouragement adoptée durant laphase de transition doit permettre decompenser de manière optimale le dé-ficit énergétique et la consommation defourrage restreinte, en distribuant desconcentrés. A ce sujet, il est primordialde procéder à une augmentation pro-gressive des concentrés au cours des se-maines qui suivent le vêlage, pour éviterqu’un changement trop brusque ou unapprovisionnement excédentaire en hy-drates de carbones facilement digesti-bles ne se traduise par d’autres troublesmétaboliques après le vêlage, commeune acidose de la panse par exemple. Ladistribution ad libitum de foin riche enstructure a un effet préventif et une in-cidence positive sur la consommation

de fourrage. A titre prophylactique, ilest possible de distribuer des additifsalimentaires, en début de lactation etchez les vaches menacées, soit chezcelles d’entre elles qui affichent uneproduction élevée. Le monopropylèneglycol ou le propionate de sodium sontdes précurseurs du glucose. Ils favori-sent l’activité du foie et le métabolismeénergétique au cours de cette phase oùla consommation d’énergie est élevée.

Conclusion Le risque de cétose peutêtre réduit de la manière suivante:• Limiter le risque d’embonpoint exces-

sif chez les vaches en fin de lactationet pendant la période de tarissement,pour éviter que ces dernières ne soienttrop grasses au moment du vêlage.

• Ne pas faire trop maigrir, via des res-trictions d’affouragement durant lapériode de tarissement, les vaches quisont trop grasses au moment d’êtretaries.

• Eviter toutes les mesures qui restrei-gnent l’appétit et la consommationde fourrage en début de lactation(p.ex stress, changement d’affourage-ment abrupt).

• Stimulation de la consommation defourrage en début de lactation via unaffouragement approprié durant laphase de transition, du foin de bonnequalité et un aliment complémentaire.

• Contrôle des teneurs en corps céto-niques du lait durant les trois pre-mières semaines de lactation à l’aidede bandes tests, afin de déceler leplus tôt possible les cas de cétoses la-tentes. �

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Les bandes de test servant à mesurerla présence des corps cétoniques sontégalement très utiles pour déterminerles cétoses latentes.

Graphique: Body conditioning scoring (BCS) Source: Craig Johnson, Elanco

Auteurs Michel Rérat, Officevétérinaire fédéral OVET, 3003 Berne.Martin Lobsiger, Agroscope Liebefeld-Posieux ALP-Haras, 1725 Posieux.

Pour de plus amples informations • ALP actuel Nr. 31 (2009) «L’acétoné-mie chez la vache laitière»

• ALP actuel Nr. 17 (2005) «Affourage-ment et fertilité de la vache laitière»

• RAP actuel Nr. 4 (2001) «Préparer lavache laitière de façon optimale à lafuture lactation»

Vous pouvez télécharger ces brochuressous forme PDF ou les commander sous www.agroscope.admin.ch

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BCS = 1 BCS = 2 BCS = 3 BCS = 4 BCS = 5

HansueliRüegsegger

PREMIUM

Vue de l’exploitationdes Brodard sise à 900 m d’altitude – enattendant le printemps.Photos: Aline Bapst, UFA Puidoux

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UFA Fibralor en complémentà la pâture – une solutionsimple et efficaceUFA 256 Fibralor est une solution simpleet efficace pour complémenter l’herbejeune. Ces granulés complémentaires àbase de fourrages grossiers affichent desteneurs en ADF élevées et contiennentdes fibres de valeur. Résultat:

• Les vaches sont incitées à ruminer. Laproduction de salive, qui a un effettampon, est favorisée.

• Fermentation plus complète dans lapanse, meilleure mise en valeur de laration globale.

• Production plus élevée d’acides grasvolatils, ce qui a une incidencepositive sur les teneurs en matièregrasse du lait.

• Bouses plus consistantes.

Pour atteindre le résultat souhaité, ilfaut distribuer au moins 2kg de Fibralorpar vache et par jour.

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PREMIUMQUALITÉUFA

La saison de pâture va bientôt dé-marrer. La jeune herbe issue de lapremière pousse présente des te-neurs en énergie élevées. Pour pou-

voir utiliser au mieux le potentiel offertpar la pâture, il est nécessaire – en fonc-tion de la composition botanique de laprairie – de compenser la ration avec dela structure et de la protéine rapidementfermentescible.

Structure déficiente La jeuneherbe est pauvre en structure et transiterapidement à travers la panse. Pour queles ruminants puissent bien mettre envaleur ce jeune fourrage dans la panse,une complémentation ad hoc est néces-saire. Plusieurs alternatives existent.Distribuer du fourrage grossier en estune. Pour avoir l’effet désiré, les four-rages grossiers doivent:

• Ne pas être trop riches en sucre, leproblème étant sinon encore aggravé

• Présenter une structure suffisante.• Être bien consommés.• Être distribués au moins 2 x/jour.

Bouses liquides Au printemps, lorsde la première pâture, les bouses onttendance à être relativement liquides.Dans la plupart des cas, cette situations’explique par une teneur en sucre éle-vée et une structure insuffisante en cequi concerne l’herbe pâturée. Lors d’unprintemps sec avec des journéeschaudes et des nuits froides, la premièrecoupe peut présenter un excédent d’hy-drates de carbone rapidement fermen-tescibles. Il est relativement peu proba-ble qu’un excédent en protéines endébut de saison de pâture se traduisepar des bouses liquides. Lorsque les te-

LA JEUNE HERBE DE PRINTEMPS présente de nombreux avantages. Pour que la panse des vaches laitières fonctionne de manière optimale, quelques points essentielsdoivent néanmoins être respectés.

Un bon départ dans la saison de pâture

PREMIUM

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Approvisionnement enMg et en Na L’herbe issue dela première pousse affiche de faiblesteneurs en magnésium (Mg) et en po-tasse. Une fumure intensive en azote eten potasse avant la première pâture, dessols insuffisamment approvisionnés etune faible proportion de trèfle accen-tuent encore le problème. A celas’ajoute le fait que dans bon nombred’exploitations, c’est au printemps queles performances laitières sont les plusélevées. Plus les vaches vieillissent etplus leurs besoins en Mg augmentent.La complémentation en minéraux doitdonc se faire de manière ciblée. La miseen valeur du Mg étant également fonc-tion de l’approvisionnement en diversautres éléments minéraux, la complé-mentation doit toujours se faire en fonc-tion de la ration totale. Il faut assurer des apports de magné-

sium à hauteur de 2.5g par kilogrammede matière sèche. Un approvisionne-ment suffisant en sel bétail est tout aussiimportant sachant que la premièreherbe est moins riche en potasse que lesrepousses suivantes. �

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neurs en sucre de la première poussesont élevées, il peut au contraire être ju-dicieux de procéder à une complémen-tation avec de la protéine rapidementfermentescible (p. ex. UFA 248) etd’améliorer ainsi la mise en valeur de laration totale.

Ralentir la vitesse de transit Ladigestibilité de la jeune herbe peut êtremaximisée en freinant le taux de pas-sage dans la panse. Chez les vacheshaute performance, ajuster la concen-tration et la vitesse de transit s’appa-rente à un exercice d’équilibriste. Pourque les vaches puissent utiliser à pleinleur potentiel de production, il faut quela concentration soit adaptée. Il s’ensuitune augmentation de la vitesse de tran-sit. Par contre, pour que suffisammentde nutriments puissent être absorbés etque les bouses ne soient pas trop li-quides, il ne faut pas que la vitesse detransit soit trop rapide.

Changer lentement de fourragePour que les microbes de la panses’adaptent rapidement à la nouvelle of-fre en nutriments au printemps, la tran-sition fourragère doit se faire progressi-vement. Cela signifie qu’il faut toutd’abord maintenir la ration hivernale etcommencer doucement à pâturer. Unepâture précoce contribue à densifier legazon et permet de freiner quelque peula croissance de l’herbe.

Sous le prefixe «MontyHolstein», Yvan et PierreBrodard ont monté unélevage de renommée.

Auteur HansueliRüegsegger, Chef desecteur Bétail laitier,UFA SA, 3360Herzogenbuchsee.www.ufa.ch

«Fibralor: c’est magique!»Pierre et Nadine Brodard, accompagnés de leurs enfants Augustin etCamille, exploitent un domaine de 50ha à Treyvaux (ZM I), ainsi que 4 alpages (80ha), où l’ensemble des 50 vaches Holstein et du jeunebétail est alpé environ 130 jours en été. Le 100% du lait produit parles Brodard est livré à Rossens (fromagerie) en hiver et transformé parYvan, le papa de Pierre, sur les alpages durant la période estivale.Sous le préfixe «Monty Holstein», Yvan et Pierre ont monté unélevage de renommée alliant morphologie, productivité et santé, unebase indispensable pour vendre des animaux (vaches et taureaux) degarde.

«Depuis plusieurs années, nous utilisons UFA 256 Fibralor (2–3kg/vache et jour)lors des transitions alimentaires au prin -temps et en automne, à côté des alimentsstandards UFA 244-8 et 249, les résultatssont impressionnants », souligne Pierre.Fibralor fait surtout le succès de l’élevagedes veaux de Monty Holstein. Après unsevrage précoce (2 mois), les veauxreçoivent une combinaison d’UFA 256 etd’UFA 116 (max 1.5 kg/jour), selon laqualité du fourrage de base (herbe ou foin).«Je suis enchanté par ce produit, freinant le transit, substituant une part de foin et facilement maniable», dit Pierre. La famille Brodard.

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AdrianFankhauser

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Tableau 2: Comparaison de prix en %Quantité commandée 6t 8t 12t 16t 24tFibralor 100% 97% 95% 94% 92%Mélange cubes de maïs 132% 130% 126% 125% 122%Speciflor 100% 98% 95% 94% 93%Mélange pulpes de betteraves 119% 116% 113% 112% 109%Exemple : 24t UFA 256 Fibralor sont 30% (122 – 92%) meilleur marchéque 24t de cubes de maïs si l’on tient compte de la complémentation enprotéines et en minéraux.

UFA SA fut le premier moulin deSuisse à commercialiser deux pro-duits à base de fourrages grossiersservant à complémenter les rations,

soit UFA 250 Speciflor et UFA 256 Fi-bralor. Ces deux produits ont été conçuspar l’usine UFA de Puidoux. Les ventesde ces deux aliments granulés ont évo-lué de manière très favorable. Un travailde diplôme effectué à la Haute école duStrickhof a cherché à déterminer les rai-sons de ce succès. A cette occasion, Mi-chel Dromard, spécialiste bétail laitierauprès d’UFA et concepteur de Specifloret Fibralor, ainsi que plusieurs produc-teurs laitiers utilisant ces deux produitsont été interrogés.

Dans le cadre du développe-ment des granulés à base de four-rages grossiers UFA, ce sont en premierlieu les fibres et leur digestion qui ontété prises en considération. Cela signifieque les recettes de ces aliments n’ontpas pour objectif des teneurs en NEL ou

en matière azotée élevées mais qu’ils’agit plutôt de parvenir à une complé-mentation optimale de la ration via di-vers types de fibres. Les risques d’aci-dose de la panse sont donc minimes. Selon les réponses à un sondage ef-

fectué auprès des exploitations concer-nées, Fibralor est distribué aux vachesau printemps et en automne, en com-plément à l’herbe jeune, alors que Spe-ciflor est utilisé en hiver en complémentau foin ou en été en cas de sécheresse.

Equilibrage en fibres Les rationsprésentant de fortes proportions de ga-zon court, d’ensilage d’herbe jeune, dejeunes fourrages en vert, de regain oude pulpes de betterave se distinguentpar une bonne digestibilité. Le potentielnutritif de ce type de ration est lui aussiélevé. Les fibres NDF ne sont toutefoisdisponibles qu’en quantités restreintes.Les teneurs ADF et ADL élevées de Fi-bralor permettent de réduire la vitessede transit de ces fourrages. Dans le vieux foin et le vieil ensilage

d’herbe, les fibres moins digestiblessont disponibles en quantités suffisantesen raison de leur état de lignificationavancé. Ce type de fourrage ne contienttoutefois pas suffisamment d’hémicellu-lose et de pectine facilement digesti-bles. Les fibres disponibles sont ensuitemieux dégradées. L’amidon contenudans les ensilages de maïs sec ou quiviennent juste d’être ensilés est dansune large mesure stable dans la panse.Les ensilages secs sont mieux protégéscontre les microbes. Durant la phase destockage, l’amidon contenu dans un en-silage de maïs se modifie et devient plusdisponible dans la panse. Lorsque degrandes quantités d’un ensilage de maïs

sec ou récemment ensilé sont distri-buées, l’activité de la panse est stimuléepar un apport de Speciflor. Deux des ex-ploitations interrogées ont affirmé neplus apercevoir dans les bouses desgrains de maïs non digérés dans lapanse, ce qui s’explique par l’utilisationde Speciflor (tableau 3).

Manque de fourrages grossiersA cela s’ajoute l’idée consistant à utiliserFibralor en cas de manque de fourragede base. C’est notamment ce qui se faitsur l’exploitation Bachelard. L’exploita-tion Bersier pourrait affourager de l’en-silage. En raison du manque de surfacedisponible, le chef d’exploitation estnéanmoins contraint d’acheter du four-rage. Le tableau 1 mentionne les ali-ments que les agriculteurs ont utiliséavant que Fibralor et Speciflor ne soitdisponibles. Dans les situations où Fi-bralor est actuellement utilisé, les pro-ducteurs recouraient auparavant sou-vent aux cubes de maïs ainsi qu’à laluzerne déshydratée.

Des teneurs garanties Les te-neurs de ces deux aliments composéssont garanties. La composition ne va-riera que très peu. En optant pour Fibra-lor ou Speciflor, le client sait ce qu’ilachète. Ce n’est pas nécessairement lecas avec les cubes de maïs ou les autresaliments simples, sachant que les te-neurs ce ces fourrages peuvent varier as-sez sensiblement. Fibralor et Speciflorsont minéralisés. Cela garantit unebonne consommation et un meilleur ap-provisionnement.

Appétence Dans l’exploitation deSteve Banderet, durant la période où les

LES PERFORMANCES LAITIÈRES ÉTANT EN CONSTANTE AUGMENTATION etla pression économique toujours plus importante, les producteurs de lait font tout pouraméliorer la mise en valeur de la ration totale.

Tendance favorable aux granulés à base de fourrages grossiers

Tableau 1: Fourrages remplacés par Fibralor et SpeciflorFibralor SpeciflorCubes de maïs Betteraves fourragèresLuzerne Pommes de terreEnsilage de maïs Pulpes de betteraveFoin/regain Son de bléDans les exploitations interrogées, les composantes précités ont étéremplacées par Fibralor/Speciflor, ces granulés de substitution auxfourrages grossiers ayant des effet positis sur la digestibilité de la ration.

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animaux pâturent toute la journée, letemps dont disposent les vaches pourconsommer du foin est restreint. Durantla traite, les animaux ne parviennent pasà consommer suffisamment de foinriche en structure. Ce type de foin et lapaille ne présentent bien souvent pasune appétence suffisante. Le fait d’utili-ser Fibralor permet de garantir un ap-provisionnement en fibres suffisant, lapart de fibres et la consommation defourrage étant adéquate. Dans la communauté d’exploitation

Piccand-Ropraz, l’appétence de la lu-zerne déshydratée est améliorée grâce àla distribution de Speciflor. Le mé-lange luzerne-Speciflor est affouragéà la crèche après la traite. La bonneappétence d’un tel mélange per-met de contrôler si toutes les

vaches ont suffisamment d’appétit. Lespulpes de betteraves séchées sont sou-vent humidifiées. A l’état sec, elles sontplutôt mal consommées, en raison deleur dureté. Outre les pulpes de bette-rave, Speciflor contient également d’au-tres composantes. Cette compositionspécifique explique pourquoi Speciflorest plus mou à l’état sec et est très bienconsommé par les vaches.

Risque minimal au stockageLe danger que représentent les bactériesbutyriques ainsi que le stockage et l’af-fouragement compliqué, sans oublierle fort degré de salissure, ont incitébon nombre d’agriculteurs à re-noncer aux betteraves. Les bet-teraves fourragères ont été rem-placées dans un premier tempspar des pulpes de betteraves (laplupart du temps séchées). Laflexibilité ainsi que le prix ont été

cités comme étant les principalesmotivations pour passer à Speciflor.

Disponibilité et flexibilité Fibra-lor et Speciflor sont disponibles toutel’année et sont également livrés en pe-tites quantités. Pour bénéficier de rabaisplus importants, les éleveurs comman-dent toutefois souvent des grossesquantités. Bon nombre d’exploitationsutilisent Fibralor et Speciflor de manièresaisonnière et en fonction des stocks defourrages de base disponibles. Il peutêtre avantageux de commander à nou-veau une plus petite quantité en fin depériode d’affouragement.

Economie en termes de travailFibralor et Speciflor sont très simples àaffourager. Ils peuvent être distribués à

la crèche ou au DAC. Cette simplicitéd’affouragement par rapport aux bette-raves fourragères par exemple permetd’économiser de temps de travail.

D’origine suisse Les agriculteursinterrogés soulignent tous qu’il est im-portant de privilégier les denrées four-ragères d’origine suisse, bien qu’ilssoient conscients que les quantités dis-ponibles soient insatisfaisantes. En cequi concerne les cubes de fourragesgrossiers UFA, les composants tels quela farine d’orge décortiquée, les ballesd’avoine, les mélanges de sous-produitsde meunerie, le remoulage de blé, le sonde blé ainsi que la mélasse de betteravessucrières sont toujours d’origine suisse.

Comparaison de coût Pour tousles mélanges de composants calculés,les prix sont plus élevés que pour Fibra-lor et Speciflor lorsque la complémen-tation ad hoc avec un concentré pro-téique et des minéraux est intégrée auxcalculs (tableau 2). Lorsque les quantitésachetées sont importantes et au béné-fice d’un rabais dans le cadre d’une ac-tion, l’avantage de Fibralor et de Speci-flor en termes de prix devient encoreplus évident. �

Tableau 3: Pourquoi des granulés à base de fourrages grossiers? Expériences et motifs évoqués par les chefs d’exploitation interrogésExploitation Bachelard, Banderet, Berseth, Bersier, Besson, Bonjour- Piccand- Curlet, Kolly Nicolet,

Le Lieu Champagne St. Georges Cugy Bofflens Tenthorey, Ropraz, Juriens Corbières CottensVD 2 VD 1 VD 1 FR 2 VD 1 Dompierre VD 3 Farvagny FR 1 VD 3 FR 1 FR 2

Meilleure digestibilité du fourrage ■ ■ ■

Teneurs du lait plus élevées ■ ■ ■ ■

Meilleure consistance des bouses ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■

Condition corporelle plus homogène ■ ■

Moins d’acidose ■ ■ ■

Meilleure santé des onglons ■

Alternative à l’achat de fourr. gross. ■ ■

Simplification du travail ■ ■ ■

Coûts de fourrage inférieurs ■ ■1 Utilisation de UFA-Fibralor et -Speciflor 2 Utilisation de UFA-Fibralor 3 Utilisation de UFA-Speciflor

Intéressante du pointde vue de la charge entravail: la distributionde fourrages grossiersvia le DAC.Photo: agrarfoto.com

Auteur Dans le cadre de sa formationd’agro-technicien, Adrian Fankhauser arédigé un travail de diplôme concernantUFA Fibralor et UFA Speciflor. Depuispeu, il officie en tant que spécialistebétail laitier auprès du service techniqueUFA, 3052 Zollikofen, www.ufa.ch

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Auteurs Stephan Roth, Chef duressort Recherche et développement,UFA SA, 3360 HerzogenbuchseeStefan Zimmermann, spécialiste bétaillaitier au service technique UFA, 9501 Wil www.ufa.ch

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Stephan Roth

76 4 2013 · REVUE UFA

StefanZimmermann

«Les veaux en profitent aussi»Durant la phase de tarisse ment, il estimportant de réduire les apports decalcium. Mais la vache a égalementbesoin de tous les autres minéraux (p. ex.magné sium), oligoéléments (p. ex.sélénium) et vitamines (p. ex. vitamine E).«Nos veaux sont en meil leure santédepuis que nous donnons du sel minéralspécial tarissement Minex 971 aux vachestaries», observe Josef Gämperli. Lesproduits Minex expansés et appétiblesgarantissent que les minéraux et lesmatières actives ne se retrouvent pas dansles restes de crèche. «Au pâturage aussi,les vaches accourent lorsque j’apporte lesseaux de Minex», nous confie JosefGämperli. Au printemps, la CE Gämperli-Thalmann utilise un sel minéral UFA richeen magnésium. La bonne fertilité (1.5 in -sémmination par vache) confirme que lacomplémentation est adaptée.

Chez les vaches laitières, les besoinsde complémentation en minérauxdiffèrent selon les calculs.

Distribution quotidienne Lacomplémentation doit se faire selon cer-taines règles et être calquée sur la rationde base. Un approvisionnement excessifen minéraux peut en effet égalementavoir des conséquences négatives, toutcomme un approvisionnement défici-taire. Ainsi le risque de fièvre de lait aug-mente lorsque les teneurs en calciumsont trop élevées dans la ration de taris-sement. Suivant le stade de lactation oula saison (magnésium au printemps eten automne), il peut être judicieux derecourir à différents produits. Afin d’as-surer un approvisionnement régulier

sans grandes variations, il est égalementimportant que le sel minéral soit distri-bué quotidiennement.

L’appétibilité joue un rôle pri-mordial En ce qui concerne le choixdu sel minéral, l’appétibilité joue un rôleprimordial. En effet, seul le sel minéralréellement ingéré est efficace. Dès queles produits ont été absorbés par l’ani-mal, la digestibilité et une résorptionélevées des nutriments jouent un rôledécisif.

100 à 150 g par jour Le sel miné-ral UFA est conçu de façon à ce qu’avec100 à 150 g par vache et par jour (soit25 à 35 ct./j) une utilité maximale soitatteinte. Seuls des minéraux et des oli-goéléments éprouvés sont utilisés. Ladigestibilité des minéraux est adaptée àun approvisionnement régulier duranttoute la journée.

Résumé Economiser sur les miné-raux apporte peu d’avantages et en casde problème, les répercussions finan-cières peuvent être très importantes. �

UTILISATION DES MINÉRAUX Quelles sont les teneurs en minéraux du fourrage de base? Quelles sont la digestibilité et la résorption des minéraux de la ration de base? A quelles variations les minéraux sont-ils soumis au fil des jours et des mois? Ilfaut tenir compte de toutes ces questions pour évaluer les coûts et l’utilité d’un selminéral.

Pour la santé et la performance

Troubles spécifiques Carences en macroélémentsCalcium fièvre de lait (hypocalcémie), boiterie chronique,

faiblesse des os.

Phosphore perte d’appétit, envie de lécher, faiblesse des os.Magnésium tétanie d’herbage et d’étable (hypomagnésémie)Sodium perte d’appétit, envie de lécher, lait avec teneur réduite

en matière grasse

Carence en oligoélémentsIode avortement, veaux faibles à la naissance, rétention

des arrière-faix, troubles de la fertilité

Manganèse mauvais aplombs, boiterie, troubles de la fertilitéCuivre décoloration des poils, boiterie, forte diarrhée,

faiblesse cardiaque, troubles de la fertilité

Zinc altérations cutanées, articulations douloureuses, problèmes d’onglons

Cobalt fort amaigrissement, envie de lécher, poils hérissés

Sélénium rétention des arrière-faix, affection de la musculature du squelette (myopathie), sensibilité accrue aux mammites.

Source: Agroscope Liebefeld-Posieux

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Suiteà la page 87

Suitede la page 62

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www.umatec.ch2942 Alle � 058 434 04 102800 Delémont � 058 434 04 201564 Domdidier � 026 675 21 411470 Estavayer-le-Lac � 026 663 93 703360 Herzogenbuchsee � 058 434 04 501733 Treyvaux � 026 413 17 443052 Zollikofen � 058 434 07 90

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PRODUCTION ANIMALEGENETIQUE

78 4 2013 · REVUE UFA

En discutant avec la famille Lise-bach, on remarque très vite quecette dernière éprouve beaucoupde plaisir pour l’élevage laitier. Les

distinctions qui ornent les parois del’étable prouvent également que l’ex-ploitation ne fait pas que produire dulait mais qu’elle dispose égalementd’une bonne génétique. Cinq à dixvaches sont vendues chaque année. Lessuccès remportés dans le cadre des ex-positions régionales et nationales sontune source de motivation supplémen-taire. Depuis 2011, le troupeau d’Hans-jörg Lisebach fait partie de la liste d’ex-ploitations de la Fédération d’élevagede la race brune. Plusieurs taureauxd’Hansjörg Lisebach ont passé avec suc-cès le testage par la descendance.

Stabulation libre et RMP Ac-tuellement la moyenne du troupeau at-teint 8900kg de lait par lactation, avec4.2% de graisse, 3.5% de protéine, 1.5insémination par gestation, 81 joursjusqu’à la première insémination (délaide mise à la reproduction) et 107 joursjusqu’à l’insémination fécondante (pé-riode de service). Suite à la constructiond’une stabulation en 2005, la produc-tion moyenne par lactation a augmentéde près de 1000kg selon Hansjörg Lise-bach. «Le confort et l’adaptation de l’af-fouragement ont joué un rôle détermi-nant», constate le chef d’exploitation.Dans le domaine de l’affouragement, cesont surtout la ration mélangée partielleà l’année associée à une réduction dupâturage, à une augmentation de la partde maïs ainsi qu’à une complémenta-tion ciblée des aliments composés quiont joué un rôle important dans cet ac-croissement de la production. Actuelle-

ment l’affouragement s’effectue de lamanière suivante:• Trois heures de pâture par jour.• RMP avec ensilage d’herbe et demaïs, concentré protéique UFA 159,sel minéral RMP 1115 (UFA) et subs-tances tampons (30 kg de potentielde production laitière).

• Le foin est affouragé trois fois par jour,séparément.

• UFA 173 F et sel minéral UFA 195Biotine pour la phase de démarrage,puis aliment de production UFA 244via le DAC.

Efficacité accrue à la surfaceAfin de réduire au maximum les achatsde fourrages, l’exploitation Lisebachvise une efficacité à la surface élevée.On sait désormais que c’est le maïs en-silage qui génère le plus de matièresèche à l’hectare, notamment parce quecette culture permet de procéder à unecoupe d’ensilage d’herbe au mois demai, avant de semer le maïs. Outre l’en-silage de maïs, depuis 2005, l’exploita-

tion Lisebach conserve également del’ensilage d’herbe dans un silo tour.«Dans un silo tranchée, la reprise pour40 vaches ne serait pas assez impor-

A L’IMAGE DES SPORTIFS, les vaches ne sont pas toujours en mesure d’utiliserpleinement leur potentiel et ce pour de multiples raisons. Sur l’exploitation Lisebach,une nouvelle stabulation et un ajustement de l’affouragement ont dopé la production.

«Epuiser maintenant le potentieldisponible»

Profil d’exploitationHansjörg et Daniela Lisebach, 6215 Beromünster

Surface: 22ha de SAU, utilisation de 10 ha d’un voisin pour produire desfourrages grossiers (zone de plaine)

Effectif bétail: 55 vaches laitières, 10 génisses, 25 veaux (jusqu’à 1 an) et 25 génisses (1– 2 ans), 200 porcs àl’engrais

Production vegetale: 8.5 ha de maïsensilage, prairies artificielles etnaturelles

Main-d’œuvre: couple d’exploitant etaide des deux fils, 1 collaborateuragricole

Zaster Noren a produit9800 kg de lait avec

5 % de graisse et 3.7 %de protéine en

troisième lactation.

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PRODUCTION ANIMALEGENETIQUE

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tante, ce qui augmenterait le risqued’échauffement» précise encoreHansjörg Lisebach.

Test avec des Holstein Outre40 vaches Brown Swiss, 10 vachesHolstein composent désormais letroupeau. «Ce qui me fascine avec laHolstein, c’est que cette race est éle-vée dans la perspective de produc-tions laitières élevées et ce dans lemonde entier» affirme Hansjörg Li-sebach. Une chose est claire: lesvaches Holstein produisent près de1000 kg de lait en plus par lactation,mais avec des teneurs du lait nette-ment inférieures. «C’est la méthode de calcul du

prix du lait qui détermine quel typede vache est le mieux adapté à notreexploitation»,. précise le chef d’ex-ploitation. Le régime d’affourage-ment est lui aussi adapté en fonctiondu marché. 30 à 40% des vachessont inséminées avec des taureauxraces à viande. �

Hansjörg Lisebach en compagniede Jörg (21 ans), Adrian (18 ans).

Auteur Matthias Roggli, RevueUFA, 3360 Herzogenbuchsee.

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Orienter l’affouragement en fonction de la génétiqueL’optimisation de l’affouragement est un des facteurs qui a permis d’accroître les performances de l’exploitation Lisebach. Sepp Odermatt explique pourquoi.

Revue UFA: Les rations mélangées sont-elles le garant de performances laitières et de teneurs du lait élevées?Sepp Odermatt: Les rations mélangées ont l’effet souhaité lorsque des facteurs critiques tels que l’homogénéité, la structure et la proportion de matière sèche sont appropriées. Le système d’affouragement UFA W-FOS permet de réguler la flore microbienne et le pH de la panse de manière à ce que la mise en valeur du fourrage, laproduction laitière et les teneurs du lait qui en résultent soient optimales.

Quelle est l’importance du choix variétal pour le maïs plante entière?Il est économiquement intéressant de produire autant d’énergie que possible àpartir du fourrage de base et de complémenter ensuite la ration avec la protéinenécessaire. L’approvisionnement en structure a un effet limitant. Lorsque la partdu maïs dans la ration est inférieure à 35%, l’énergie de la variété de maïsdevrait surtout provenir de l’amidon alors que lorsque cette part est supérieureà 50%, l’énergie devrait plutôt être issue des fibres. Entre deux, une offre enénergie équilibrée issue tant de l’amidon que des fibres est idéale. Le catalogueSemences UFA distingue les variétés à ce niveau.

A quoi faut-il veiller dans la répartition des concentrés?1 kg d’aliment d’équilibrage engendre jusqu’à 4 kg de lait produit supplémen-taire. 1 kg d’aliment de production peut générer plus de 2 kg de lait en plus,pour autant que le potentiel génétique soit à la hauteur et la RMP soitéquilibrée. Les apports individuels de concentrés doivent être limités à 1.5 kgafin d’éviter l’acidose de la panse.

Sepp Odermatt,spécialiste en

affouragementauprès du servicetechnique UFA de

Sursee.

PRODUCTION ANIMALE

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Les troupeaux laitiers deviennentde plus en plus grands alors que leséleveurs ont de moins en moins detemps pour soigner individuelle-

ment les animaux. Pourtant, détrônantla production, ce sont aujourd’hui desfacteurs tels que le bien-être et la santéanimale qui gagnent en importance.

Le film «Même pas mal!» évoqueles nombreuses facettes du bien-être dela vache laitière. Le confort en matièrede détention animale, les mesures liéesà la réduction du stress et la diminutionde la douleur lors d’interventionscontribuent à une bonne ambianced’étable. «Aujourd’hui, le bien-être ani-mal est plus profondément ancré aufond de nous-mêmes», observe égale-ment Thierry Hetreau, professeur auCentre d’élevage de Poisy (France), vé-

térinaire et auteur du film susmen-tionné, qui a été présenté pour la pre-mière fois en Suisse dans le cadre de lajournée UHS (UFA Herd Support) du 26février 2013.

Le confort de la vache englobe:• Des sols sûrs (tapis caoutchouc, sur-faces rainurées)

• Les vaches de plus de 150 cm HG ontbesoin de logettes de plus grande di-mension que les normes usuelles (voirencadré). A noter qu’il n’y a pas tou-jours de corrélation entre la longueurdes vaches et leur hauteur au garrot.

• Les barres de garrot et les logettesflexibles augmentent la liberté demouvement.

• Les systèmes de litière compacts telsque le matelas chaux-paille minimi-sent le danger de blessure.

LORS DU SÉMINAIRE CONSACRÉ AU BÉTAIL, organisé par le service techniqueUFA Delémont lors de la traditionelle journée UHS, les participants ont bénéficié denombreux conseils permettant d’améliorer le bien-être des vaches laitières. Outre leconfort des vaches, il s’agit également ne pas minimiser les effets liés au stress et à ladouleur. Les signaux émis par les vaches ainsi que les performances servent de contrôle.

Le bien-être de la vache laitière

Dimensions pour les animauxdont la hauteur au garrot est supérieure à 150 cmPour les animaux dont la hauteur augarrot est supérieure à 150 cm, onrecommande les dimensions suivantes:

• Stabulation entravée: largeur de lacouche: 125 cm, longueur de lacouche (couche courte): 205 cm

• Stabulation libre: largeur de la placeà la mangeoire 80 cm, profondeur dela place à la mangeoire 340 cm,largeur du couloir 270 cm, aired‘attente 2,2 m², largeur des logettes130 cm, longueur des logettesadossées à la paroi 270 cm(65/195/10), longueur des logettesopposées 245 cm (40/195/10), aire derepos avec litière 5,0 m².

Dans les étables à stabulation libre, cesdimensions ne sont recommandées quesi la hauteur moyenne au garrot duquart des plus grandes vaches dutroupeau dépasse les 150 cm ou si, euégard au but d’élevage du détenteur, ilest prévisible que cette limite seradépassée.

Office vétérinaire fédéral (Ovet)

Des vachesheureuses, deséleveuses heureuses.Photo: agrarfoto.com

• Brosse permettant aux animaux de segratter.

L’anesthésie ou la tranquilisa-tion, dans le cadre de l’écornage oudes naissances difficiles, permet d’éviterdes expériences négatives aux animaux.Par la suite, suivant les circonstances, ilest parfois nécessaire de recourir à d’au-tres antidouleurs. Outre le bien-être ani-mal, la réduction de la douleur protègele détenteur ou le vétérinaire des réac-tions de panique que peut avoir l’animal.

Gestion sanitaire conséquenteUne lutte ciblée contre les maladies est

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PRODUCTION ANIMALE

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee.

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«Les résultats rapides manquent»L’importance des signaux que les vaches émettent individuellement doitêtre apprécié de cas en cas explique Thierry Hetreau.

Revue UFA: Est-ce que les chiffres techniques et les méthodes d’observa-tion automatiques suffisent comme indicateurs?

Thierry Hetreau: Les repères techniques ne sont pas toujours desindicateurs suffisamment précoces de l’état de son cheptel. Enproduction laitière, le taux deréforme et l’analyse des causesrenseigne sur la longévité. Maisl’animal est déjà parti. Autantdisposer d’autres repères précoces,le plus précis possible bien entendu.

Combien de temps est-il nécessaire deconsacrer à l’observation de sesvaches?

C’est autant un état d’esprit que dutemps en plus. Ainsi par exemple àla traite, ou bien derrière les vachesau cornadis, ou encore à la rentréedes animaux au parc, en observantde manière active les bonséléments, on détecte les dérivesnon seulement des individus, maisaussi du troupeau. En ce qui concerne le temps à passer à l’observationde son troupeau, je conseille deux fois dix minutes par jour, sachantqu’il y a des signes à observer au quotidien comme les bouses ou lesagressions, d’autres toutes les semaines, comme l’état du poil etd’autres tous les mois, comme les aplombs, l’état d’engraissement et depropreté …

À partir de quel stade un signe devient-il une anomalie?

Nous nous plaçons plus au niveau du troupeau que de l’individu. Ladéfinition précise de seuils à partir desquels la bonne marche dutroupeau est pénalisée économiquement est un travail de longuehaleine qui reste à construire. Cependant on connait les fréquences detelle ou telle maladie, et admettre par exemple qu’au-delà de 8% defièvres de lait dans un troupeau par an, il y a problème. Mais ces 8%d’animaux à problème cachent un nombre plus important de bêtes oùle mal est latent. Tout dépend également du niveau d’exigence dupropriétaire.

tout aussi importante que les mesuresprises pour diminuer la douleur. Pour lesquestions liées à l’affouragement, le ser-vice technique UFA apporte également

une aide bienvenue. Pour prévenir lesproblèmes de carence, il est primordialde réagir aux modifications affectant lesteneurs des fourrages grossiers. Les ana-lyses UFA W-FOS effectuées sur le foinen 2012 démontrent ainsi que les te-neurs en sucre et en fibres digestiblessont inférieures à l’année précédente.En ce qui concerne le regain, les teneursen cendres brutes (indicateur d’uneforte souillure du fourrage) sont plusélevées que par le passé.

Economique? Thierry Hetreauavoue qu’il n’est certes pas possible devérifier de manière irréfutable si les me-sures prises au niveau du bien-être ani-mal en valent économiquement lapeine. La réponse à cette question in-tervient au plus tard lorsque des pro-blèmes sanitaires surviennent au niveaudu troupeau. La meilleure solutionconsiste à bien observer les animaux età intervenir là où l’on identifie un pro-blème. Pour cela il est nécessaire debien connaître ses vaches (voir encadré).

Contrôle via UHS Les exploitationsqui font analyser leurs données dans lecadre de UHS bénéficient de précieusesinformations qui leur permettent de dé-

terminer quelle est la «traduction éco-nomique» des mesures prises dans ledomaine de la détention animale et del’affouragement. Les exploitations ju-rassiennes participant au programmeUHS prouvent qu’une telle gestion ba-sée sur les faits en vaut la peine. Dansces exploitations, bien que la produc-tion laitière ait augmenté d’environ1000kg par lactation depuis 2000, lesteneurs du lait sont restés stables (gra-phique). Les relevés effectués par Vin-cent Fietier et Joseph Girardin, les deuxspécialistes techniques UFA qui ont or-ganisé la journée UHS, le démontrentégalement: les dix exploitations qui réa-lisent les meilleurs résultats en matièrede fertilité atteignent également des ni-veaux de production laitière supérieursà la moyenne. �

Check-list Bien-être de lavache laitièreLes vaches, l’affouragement et l’établesont bien lorsque (entre autres):

• Le dos et la tête des vaches formentune ligne droite,

• La température corporelle oscille entre38.5 et 39°C,

• Le poil luit et est bien aplati

• La panse tourne au moins deux foispar minute lorsque l’animal mange etqu’elle se remplit par la suite

• Au moins 50% des animaux couchésruminent (viser les 66%)

• Le degré de salissure des animaux estfaible

• Les places au cornadis et les logettessont occupées dans des proportionsidentiques,

• Les deux tiers des animaux sontcouchés trois heures après que lefourrage ait été distribué,

• Les animaux marchent d’un pas assuréà travers l’étable et qu’ils ne glissentpas lorsqu’ils se chevauchent ou qu’ilsse grattent la tête.

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De nombreux spectateurs pour le film «Même pas mal» qui a égalementconfirmé que la Suisse était très avancée en ce qui concerne le bien-être animal.

Graphique: Performance laitière et teneurs du laitSource : UFA Herd Support, 64 exploitation du Jura

Un spécialiste reconnu dessignaux émis par les vaches:

Thierry Hetreau, Centred’élevage de Poisy.

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En engraissement bovin, l’efficacitéde l’affouragement est un élémentclé pour réussir. Sur cette constata-tion, UFA s’appuie, dans l’affoura-

gement bovin, sur le système W-FOS,un système développé en Hollande parle «Schothorst Feed Research». Le déve-loppement de ce système est basé sur latechnique Nylonbag. Dans le cadre decette technique, le jus de panse prélevésur les animaux fistulés est analyséquant aux composantes principales quesont les hydrates de carbone, les pro-téines et la substance organique. Les ré-sultats d’analyse obtenus permettent decalculer les valeurs nécessaires en vued’améliorer les rations fourragères. W-FOS est un système d’affouragement in-novant qui permet d’élaborer des ra-tions bien adaptées aux besoins desanimaux, de manière à ce que la perfor-mance de fermentation dans la pansesoit optimale, que la consommation defourrage soit élevée et que la mise envaleur soit efficace.

Des exposés intéressants Lesquelque 90 participants à la journée ontprofité de l’occasion pour accroître leursconnaissances en matière d’efficacitéd’affouragement dans le cadre du «sys-tème UFA W-FOS». Les spécialistes

d’UFA SA, Hans-Melk Halter et AntonWyss, ont démontré de manière claire lasignification que revêt W-FOS pourl’engraissement et ont présenté les pre-mières expériences pratiques réaliséesavec le nouveau plan d’affouragementpropre à UFA SA. «La panse équivaut enquelque sorte à une petite installationde biogaz. Un approvisionnement équi-libré accroît la fermentation et favorisedes performances laitières ainsi que desaccroissements élevés», précise AntonWyss. Le CEO d’UFA, Wendelin Strebel, a

quant à lui présenté les mesuresd’agrandissement de l’usine UFA de Bi-blis et divers chiffres-clé concernantl’usine UFA de Biblis. «En tant qu’entre-prise durable et innovante, UFAconsomme 20% d’énergie par tonne demoins que ses concurrents européens etémet seulement 40% des émissions deCO2/t produites par le plus grand mou-

1 · En tant que membrede la Direction d’UFA,Samuel Geissbühlersalue les participantsau séminaire.

2 · Wendelin Strebel,CEO d’UFA SA, s’estréjoui des résultatspositifs enregistrés parl’usine UFA de Biblisau cours des 10dernières années.

3 · Les halles deproduction modernesde l’usine ont étévisitées dans le cadrede groupes restreints.

4 · L’usine UFA deBiblis suscite unintérêt qui dépasse lesfrontières suisses.

5 · En ascenseur sur letoit de l’usine UFA deBiblis.

6abc · Les investisse-ments consentis dansles équipementstechniques modernesse traduisent par unedurabilité et uneefficacité accrues.

10 ANS DE L’USINE UFA DE BIBLIS A l’occasion des 10 ans de Biblis, le séminaire UFA-Toro 2013 s’est déroulé chez UFA SA à Biblis Herzogenbuchsee. Ce séminaire était focalisé sur le nouveau système d’affouragement «UFA W-FOS». La visite de l’usine UFA de Biblis ainsi que la présentation de deux exploitations d’engraissement de taurillons ont été les points forts du séminaire UFA-Toro.

Séminaire UFA Toro 2013 PRODUCTION ANIMALE

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lin du monde, New Hope en Chine», aencore précisé Wendelin Strebel.

Visite d’usine Une nouvelle tech-nologie ultra-moderne a été présentéeaux visiteurs durant la visite d’une heureconsacrée à l’usine d’aliments composésde Biblis. Au total, la rénovation a né-cessité un investissement de 5 millionsde francs. La technologie de l’expansionest particulièrement impressionnante: lefourrage est homogénéisé dans le cadred’un processus de réchauffement etd’évaporation (effet cocotte-minute).

Cela se traduit par une meilleure diges-tibilité des nutriments ainsi que par uneappétence et un degré d’hygiène plusélevé. La nouvelle presse Kubex T9, quiconvainc par ses performances élevéeset un potentiel d’économie d’énergiejusqu’à 30% supérieur à celui despresses conventionnelles, a beaucoupimpressionné les visiteurs.

Visites d’exploitations Le pro-gramme très diversifié comportait éga-lement la visite de deux exploitationsd’engraissement de taurillons. L’exploi-tation Stüdeli de Bellach est spécialiséedans la production de taurillons et s’estfait un nom en tant que centre culinaireet hôtel sur la paille. Dans le cadre d’uncopieux repas de midi, les participantsont pu discuter entre eux des informa-

7 · En tant que chefdes ventes chez UFA,Paul Stucki explique ledéroulement desprocessus au sein del’usine.

8 · Le conseiller Torod’UFA, Anton Wyss, arépondu aux questionsdes visiteurs concer-nant les exploitationsd’engraissement detaurillons.

9 · Les participants auséminaire ont admiréla qualité du fourrageproduit par lesexploitations d’en-graissement.

10 · La visite del’exploitation «Stüdeli»a permis aux partici-pants d’aborder desquestions techniques.

11 · Repas en commun dans lerestaurant de l’exploitation «Stüdeli».

12 · Grâce à desaliments UFA de hautevaleur, les taurillons dela CE «Löhr-Uhlmann-Bangerter» ont réalisédes accroissementsjournaliers atteignantjusqu’à 1600g.

PRODUCTION ANIMALE

tions qui leur avaient été données lematin. Yvan Meuwly d’Anicom a égale-ment informé les participants de l’évo-lution favorable que connaît le marchéde la viande bovine. Le tourisme desachats qui prévaut dans les régions limitrophes ainsi que les prix stables indiquent, selon Yvan Meuwly, que laproduction de taurillons gagne en im-portance. L’après-midi, le programme a été en-

richi par une visite de la communautéd’exploitation (CE) Löhr de Martin Uhl-mann et Ernst Bangerter à Lobsigen. Lesvisiteurs ont été impressionnés par leprofessionnalisme de cette exploitation,que ce soit en ce qui concerne la déten-tion des animaux et l’affouragement oula propreté de la couche profonde. LaCE réalise des accroissements journa-liers de plus de 1600 g durant la périoded’engraissement de 7 à 8 mois durantlaquelle les taurillons sont élevés surl’exploitation, grâce à une ration très af-fûtée et à une qualité d’ensilage élevée.La bonne qualité des animaux livrés parAnicom est également une condition in-dispensable à de bons résultats d’en-graissement. Dans le cadre du repas qui a suivi et

qui était organisé par la LANDI régio-nale, les participants au séminaire onteu la possibilité de passer encore unefois en revue les thèmes abordés lors decette journée intéressante. A l’occasiondes 10 ans de l’usine de Biblis, les visi-teurs ont reçu en cadeau un couteau depoche UFA. �

Auteure Anna Steindl,Revue UFA, 8401 Winterthour

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PRODUCTION ANIMALE

Jenny Markov

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Une clôture est une bonne protectioncontre les sangliers et tient égale-ment à distance les chats, les chienset les renards.

Une rampe de chargement installée endur est idéale. Mais des rampes enbois mobiles propres à l’exploitationsont encore toujours préférables à uncontact avec la rampe du camion.

Aperçu des mesures de délimitation• reboucher les trous permettant le passage des rongeurs

• assurer les parcours extérieurs en installant une deuxième clôturedistante d’au moins un mètre contre les sangliers

• sas d’hygiène incontournable pour tous à l’entrée de la porcherie

• pédiluve à n’utiliser qu’à l’entrée dans la porcherie et pas au retour

• mettre des bottes et des survêtements de l’exploitation

• demander aux visiteurs à quand remonte leur dernier contact avecdes porcs et les informer sur les maladies potentielles avant leurentrée dans la porcherie

• désinfecter les outils avant qu’ils n’arrivent à la porcherie.

Le troupeau de truies d’une exploi-tation est habitué à la flore micro-bienne propre à la porcherie et dis-pose des anticorps nécessaires

contre les agents pathogènes présents.Ces anticorps sont transmis aux porce-lets via le colostrum si bien que lesjeunes animaux sont immunisés passive-ment grâce au lait maternel jusqu’à ceque leur système immunitaire puisseproduire lui-même des anticorps. Cetéquilibre entre la flore de la porcherie etl’immunité du troupeau est rompu dèsqu’un nouvel agent pathogène est in-troduit dans le bâtiment.

Des nouvelles souches de bacté-ries d’E. coli ou de streptocoques parexemple peuvent provoquer des dom-mages importants avant qu’une théra-pie efficace ne soit appliquée et qu’uneimmunité du troupeau ne soit consti-tuée à plus long terme. Les lawsonias oules clostridies constituent un autre dan-ger. Si la délimitation sanitaire de l’ex-ploitation est insuffisante, d’autres ma-ladies proscrites sur les exploitationsSSP A peuvent faire leur apparition, avecune obligation d’assainissement à la

clef. Il s’agit de la gale, des poux, de larhinite atrophique progressive (pRAprovoquée par Pasteurella multocida) etdes brachyspires. Dans le pire des cas,une infection par une épizootie telleque la PE (pneumonie enzootique),l’APP (Actinobacillus pleuropneumo-niae) ou le PRRS (syndrome dysgéné-sique et respiratoire du porc, aussiabrégé SDRP en français) est possible.

Mesures dans les bâtiments Une bonne démarcation commence pardes mesures au niveau des bâtiments.Les trous permettant le passage des ron-geurs doivent être rebouchés, avec unelutte systématique à l’aide d’appâts em-poisonnés. L’accès à la porcherie ne doitêtre possible qu’au travers du sas d’en-trée en évitant les portes dérobées et lesraccourcis. Les chiens, les chats et lesautres animaux n’ont pas leur place à laporcherie car ils sont également desvecteurs passifs ou des porteurs poten-tiels d’agents pathogènes pour certainesmaladies (p. ex. rhinite atrophique ousalmonelles). Pour le transport des ani-maux sortants, il faut utiliser une rampeséparée afin qu’aucun animal ne puisseretourner dans la porcherie depuis le vé-

hicule. La rampe du camion ne doit pasentrer directement en contact avec laporcherie. Si son aide s’avère nécessairepour le chargement, le chauffeur doitpasser par le sas d’entrée et utiliser desbottes, des survêtements et des gantsde l’exploitation. Les parcours exté-rieurs doivent être complétés par unedeuxième clôture distante d’au moinsun mètre afin d’éviter le contact directavec les sangliers. Cette mesure est éga-lement recommandée pour les amenéesd’aération dans les porcheries fermées.

Les sangliers et les porcs do-mestiques appartiennent à la même es-pèce et d’un point de vue biologique, ilsne constituent que deux races diffé-rentes au sein de cette espèce. Parconséquent, ils peuvent être infectésmutuellement par les mêmes maladies.Ce faisant, ils peuvent être porteurs dedifférents agents pathogènes sans êtrefortement malades et propagent ainsipar exemple la gale, les clostridies, lescircovirus et E. coli. En revanche, ils peu-vent aussi être infectés par des épizoo-ties telles que la PE, la maladie d’Au-jezky, la peste porcine, le PRRS ou labrucellose.

LA DÉLIMITATION DE L’EXPLOITATION face à l’extérieur est à nouveau plus présente dans les esprits suite à l’apparition d’un cas de PRRS l’automne dernier.Ce dernier a pu être rapidement mis sous contrôle. Il faut cependant continuer à appliquer les règles d’hygiène.

L’importance d’un bon sas d’entrée

REVUE UFA · 4 2013 85

PRODUCTION ANIMALE

Auteur Dr méd. vét. Jenny Markov,Service sanitaire porcin (SSP) Zurich-Suisse orientale, 8057 Zurich,www.suisag.ch

Fiches techniques En matière dedélimitation sanitaire, diverses directivesSSP sont en vigueur alors que différentsaide-mémoires abordent des sujets telsque sas d’entrée/zone d’accès,instructions aux nouveaux collabora-teurs, sangliers et parcours extérieurs ouutilisation du lisier entre plusieursexploitations. Votre vétérinaire SSP vousrenseignera volontiers.

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Déformation du groindue à la rhiniteatrophique (pRA). Latransmission peut par exemple intervenirpar le transfertd’animaux, lespersonnes, les sangliers ou leschats.

Les sangliers peuventêtre porteurs de

différentes maladies etainsi infecter les

porcs domestiques.

Sangliers vecteurs de la PE Desétudes ont démontré qu’en Suisse, denombreux sangliers sont porteurs deMycoplasma hyopneumoniae, l’agentpathogène de la PE. Lors des deuxcontaminations de 2010 dans le cantonde Jura et de 2011 en Thurgovie, lessangliers apparaissent comme la caused’infection la plus plausible, toutcomme en ce qui concerne le derniercas de PE en 2012 dans le canton deSchaffhouse. Dans deux des cas susmen-tionnés, l’animal sauvage – probable-ment un sanglier mâle qui a senti unetruie en chaleurs – a dû arriver sur lacourette en dur située entre deux les bâ-timents. Dans le troisième cas, il s’agis-sait d’une exploitation conventionnellequi a probablement été infectée par lecanal d’amenée d’air ou du matériel en-treposé à l’extérieur de la porcherie àportée des sangliers. Dans tous les cas,des sangliers ont été abattus à la fermeet la présence de pathogènes a étéconfirmée après analyse.

Le sas d’entrée vaut pour tousLe sas d’hygiène à l’entrée principale dela porcherie doit être conçu de façon àce qu’il soit très difficile, voire impossi-

ble à contourner. Souvent le visiteurdoit mettre des bottes et survêtementsséparés, alors que le responsable del’exploitation entre dans la porcherieavec les mêmes bottes qu’il a porté dansl’étable des vaches et la cour de laferme. Il est important que le sas d’en-trée soit utilisé par toutes les personnesqui pénètrent dans la porcherie car il estfacile d’introduire un élément patho-gène de la cour de la ferme dans la por-cherie. En effet, de nombreuses per-sonnes ou des véhicules y circulent alorsqu’ils ont pu entrer en contact avecd’autres porcheries ou des traces desangliers. Le sas marque une limite claireentre «extérieur» et «intérieur». Il doitêtre organisé de façon à offrir une placeappropriée pour les chaussures et les vê-tements qui doivent rester à l’extérieur.Ce n’est que dans le sas que l’on doitmettre les bottes et les survêtements del’exploitation. Le pédiluve ne doit êtreutilisé qu’à l’entrée dans la porcherie etnon pas à la sortie afin d’éviter unesouillure inutile de la solution désinfec-tante. Les bottes doivent toujours êtrebien nettoyées au jet.

Visiteurs externes Il faudrait de-mander aux visiteurs extérieurs à quandremonte leur dernier contact avec unporc afin d’assurer le respect des pres-criptions en matière d’ordre des visites(journal des visites). Les êtres humainspeuvent aussi héberger des agents pa-thogènes sur leurs muqueuses et les re-transmettre par l’air qu’ils expirent pen-dant quelques heures. Cela concerneprincipalement des affections des voiesrespiratoires. Ainsi, lorsque des pro-blèmes de toux surviennent dans uneporcherie, il ne faut plus visiter d’autresexploitations le même jour.

Bordetelles et pasteurelles Lesmycoplasmes (pathogènes de la PE) nesurvivent que quelques heures sur lesmuqueuses. Par contre, il y a des bacté-ries qui peuvent également infecter lesgens et qui, par conséquent, peuventêtre propagées durant une période pluslongue. Cela concerne plus particulière-ment les bordetelles ainsi que les pas-teurelles (pRA), et il faut impérative-ment en parler avec demander à tous lesnouveaux collaborateurs à la porcheries’ils étaient éventuellement en contact

avec ces germes. Les virus de la grippese transmettent également du porc àl’homme et vice versa. Il est doncconseillé aux collaborateurs de se fairevacciner contre la grippe afin de réduireles risques.

Matériel de porcherie et outilsUne bonne démarcation concerne éga-lement l’utilisation du matériel de por-cherie et des outils. Ces derniers de-vraient être propres et si possibledésinfectés avant d’arriver à la porche-rie. Les pelles, balais, chariots, etc. de-vraient être affectés uniquement à laporcherie des truies et être nettoyés etdésinfectés régulièrement. Le matérielentreposé passagèrement à l’extérieurdoit être désinfecté avant son entréedans la porcherie.

L’air: un vecteur Malheureuse-ment, certaines maladies peuvent êtretransmises par l’air, comme la PE et lePRRS (sur des distances restreintes), oucomme la fièvre aphteuse et la pesteporcine (sur plusieurs kilomètres). En re-vanche, cela ne constitue pas une raisonpour renoncer aux mesures qu’il estpossible de mettre en place. �

Sas d’entrée avec des bottes propres,des survêtements spécifiques et un bac de désinfection. Il doitévidemment aussi être possible de se laver les mains.

PRODUCTION ANIMALE

Les troupeaux qui affichent un âgemoyen constant réalisent des per-formances élevées. Cela suppose unrenouvellement régulier du trou-

peau. Une sélection adéquate devraitêtre effectuée selon les performancesactuelles des truies.

Un pic à la quatrième portéePour estimer objectivement la situation,il faut une base de données qui soitidentique pour toutes les truies d’un

troupeau. Le planificateur UFA2000planer constitue une aide pré-cieuse. Chaque truie est appréciée àl’aide d’un système de feux de circula-tion qui met en évidence les perfor-mances selon l’âge. Le troupeau est sub-divisé en quatre classes d’âge: • cochettes• première à troisième portée• troisième à sixième portée• toutes les truies avec plus de quatreportées

Le «feu» apprécie la taille de la portée etle nombre de retours de chaleurs d’unetruie en fonction des exigences mini-males. Si le feu est au rouge, il est grandtemps de remonter la truie. L’apogée dela production se situe en moyenne auxalentours de la quatrième portée. Si l’ontrouve toujours autant de truies danscette classe d’âge, le nombre de porce-lets reste lui aussi constant. Si l’on re-nonce à la remonte durant une année,des lacunes apparaissent dans la struc-ture de l’âge et elles se reportent aprèschaque rotation.

Quand le sommet est-il atteint?Dans de nombreux systèmes de dé-pouillement, c’est la moyenne des por-celets par truie et par année sur toutesles portées qui fait office de référence.En pratiquant ainsi, les truies en hui-tième portée sont saillies à nouveau carelles affichent une moyenne supérieureà celle du troupeau. C’est également cequi arrive lorsqu’elles ne mettent aumonde que dix porcelets pour leur der-nière portée ou lorsqu’au cours des troisdernières portées, il n’en a résulté que20 porcelets nés vivants. Dans le cas destruies âgées, il faudrait tout de suite tirerla sonnette d’alarme lorsque les perfor-

mances chutent. Avec les feux du plani-ficateur UFA 2000planer, c’est l’état deperformance instantané qui est indiqué.Plus une truie est âgée, plus ses perfor-mances doivent être élevées. En fin decompte, ce sont précisément les vieillestruies qui doivent remonter la moyennedu troupeau, ou du moins ne pasl’abaisser. En outre, un indice montre,sur la base des jours de vide et des por-celets sevrés, la valeur de la truie enfrancs. Ce «CH-index» (CHI) met en lu-mière la valeur de production d’unetruie au cours des 150 derniers jours. Sila dernière portée a été mauvaise, cetindice chute. Cela permet au responsa-ble du troupeau de savoir immédiate-ment qu’une truie a atteint son sommet.

Influence sur le cash-flow Lesvariations de trésorerie de la productionporcine d’élevage peuvent se mesurer àl’aune de la structure d’âge du trou-peau. Dès que la dépression de la re-monte à la troisième portée est surve-nue, les résultats fléchissent. L’exemplede calcul (tableau) démontre commentil aurait été possible de réaliser un pro-duit brut supérieur de Fr. 11000.– sil’on avait réformé les truies au bon mo-ment. Environ Fr. 5000.– auraient suffipour financer la remonte. �

RalphBley

86 4 2013 · REVUE UFA

Sélection et performance de vieLES LIQUIDITÉS D’UN PRODUCTEUR DE PORCELETS sont influencées par lastructure d’âge de son troupeau de truies. Où existe-t-il encore des réserves au niveaude la sélection? Avec quel âge à la mise bas les performances atteignent-elles un niveaumaximal? Une analyse sérieuse des données permet de découvrir si le taux de remonteest trop important ou trop faible.

Tableau: Effet d’un retard dans la sélection (Exemple)Porcelets vendus Fr. par anpar truie total

50 portées entre 1ère et 4e portée 11.6 580 6380050 à partir de la 6e portée et plus 9.6 480 52800Différence 2.0 100 11000Moyenne de 5.5 Fr. par goret AQ SSP A, 20 kg.

Auteur Ralf Bley, responsable UFA 2000, 3360 Herzogenbuchsee

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Plus la truie est âgée,plus sa performance

doit être élevée en vued’atteindre une bonnemoyenne de troupeau.

REVUE UFA · 4 2013 87

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PAGE BIO

Relèvement de l’objectif dedécompte pour le soja biofenaco augmente de Fr. 200.- à Fr. 220par 100 kg l’objectif de décompte pourle soja bio. Les producteurs quiconclueront un contrat de culture avecfenaco pour les semis 2013 participe-ront au tirage au sort et remporterontavec un peu de chance les semencesnécessaires. Renseignement:

• Ulrich Zürcher, � 058 434 06 66,

• Bernhard Graf, � 058 433 64 92

Daniel Schmied, d’UFA, recommandel’affouragement destruies en deux phases.

Daniel Strahm de fenacoProduction végétale: «Le dosage et la quantitésont décisifs en matièrede fongicides bio».

«Le succès d’un sursemispasse par un bon contactde la graine avec le sol,de l’eau et de la chaleur»,admet Thomas Habeggerde Semences UFA.

«La chaux favorisel’approvisionnement desplantes avec d’autreséléments fertilisants»,rappelle Urs Hodel deLandor.

«Les produits Bourgeonne sont importés que si l’on manque demarchandise indigène»,souligne Res Bärtschi de Bio-Suisse.

L’efficience a toujours été un objec-tif en agriculture biologique, ontsouligné Res Bärtschi, de Bio-Suisse,et Niklaus Messerli d’Inforama lors

des séminaires bio à Bigenthal et à Lan-zenhäusern. Il est important de tirer lemeilleur parti des moyens propres à l’ex-ploitation.

Analyses de sol et de lisier Lerespect des sols fait partie des compé-tences de base en agriculture biolo-gique. Des échantillons de sol correcte-ment prélevés mettent en exergue cequi manque. Les LANDI proposent destarières pour effectuer les prélèvements.Les analyses de lisier permettent quant

Des moyens simples pour optimiser les rendementsL’EFFICIENCE est un sujet primordial en agriculture biologique. Avec lesdirectives bio en toile de fond, des solutions finissent toujours par être trouvées et l’agriculture conventionnelle en profite également.

à elles d’estimer l’effet de la fumure etles éventuels besoins complémentaires.Des prairies productives sont une

condition préalable importante à un af-fouragement économique des rumi-nants. Ceux qui désirent améliorer leursherbages seraient bien inspirés d’opérerdes sursemis au printemps.

Mouches et résistances L’effi-cience s’étend également à la luttecontre les insectes nuisibles. Avec sesmouches du lisier et ses hyménoptères,la LANDI dispose dans sa gamme deproduit d’une alternative efficace pourcontrôler les mouches des étables touten évitant toute forme de résistance.

La drosophile du cerisier constitueune nouvelle menace pour les fruits ànoyaux et les baies. De nombreux es-poirs reposent sur un nouveau piègebientôt disponible sur le marché.

Affouragement équilibré Al’instar de la production végétale, l’ali-mentation est également soumise auprincipe du facteur limitant: c’est tou-jours le nutriment le plus restreint qui li-mite la performance. Les rations alimen-taires non équilibrées augmententl’utilisation des ressources (p. ex. cé-réales, eau, électricité, place) par kilod’accroissement, de lait ou par œuf. Desaliments et des minéraux adaptés enpermanence aux besoins ainsi que desinstruments tels «UFA Herd Support»contribuent à augmenter l’efficience parkilo de matière sèche affouragé. �

88 4 2013 · REVUE UFA

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee.

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Nikaus Messerli,Inforama: «Ce sont lesproduits végétaux non transformés quisont les plus efficaces»

Perceptions et préférences des consommateurs pour les fromages d’alpage

Dans le cadre du programme de re-cherche Alpprodukte 1, qui étudiecomment améliorer la rentabilité desexploitations d’alpage à travers lacommercialisation des produits d’al-page et l’innovation autour de nou-veaux produits, des groupes ciblesont été réalisés pour connaître les at-tentes des consommateurs enversles produits d’alpage. Ces groupescibles ont été l’occasion d’apprécierla connaissance des consommateursau sujet des désignations montagneet alpage et d’identifier comment ilsconçoivent et perçoivent les pro-duits d’alpage – plus précisément lesfromages. Les résultats de ces

groupes cibles pourront donc êtreutilisés lors de l’étude de nouveauxcircuits de commercialisation pourdes produits d’alpage existants ouen création. La différenciation entreles dénominations «montagne» et«alpage» n’est pas suffisante pourque les consommateurs soient prêtsà payer plus cher un fromage d’al-page. En Suisse romande, il sembleque les consommateurs aient unepréférence pour la dénomination«alpage» tandis que le bio est préféréen Suisse alémanique. Une meilleuredifférenciation des fromages d’al-page par rapport aux fromages demontagne devrait permettre de pré-

tendre à un prix plus élevé de la partdes consommateurs. Cela pourrait sefaire à travers différentes disposi-tions:• Mettre l’accent sur la biodiversitéliée au mode de production;

• Tracer la provenance de la ma-nière la plus spécifique possible;

• Evoquer les effets positifs pour lasanté humaine (composants nutri-tionnels recommandés, oméga 3,oméga 6) liés à l’alimentation dubétail sur l’alpage;

• Mettre en avant les caractéris-tiques organoleptiques dues à lapâture dans les alpages.

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Construction en montagneL'Aide Suisse aux Montagnards estune fondation financée exclusive-ment par des dons, qui s'est fixépour objectif d'améliorer les basesd'existence et les conditions de viede la population suisse de montag-ne. Elle œuvre pour le développe-

La bonne combine de Karin

Nouvelle présidente Lors de l’Assemblée des délégués, lacontribution de membre à l’Associa-tion suisse des jeunesses rurales aété relevée à Fr.7.- Plusieurs mem-bres du Comité ont démissioné: Ka-rin Sutter, Beatrice Bracher, Alex Gil-gen, Peter Schlegel, MarianneZelleweger et Ueli Niederberger. Ilsont été remplacés par Adrian Kloss-ner, Maja Ryter, Vreni Lustenberger,Yvonne Langenegger, Roman Kolleret Nadja Kümin. La présidence estdésormais occupée par CorneliaBrühwiler.

Gagnants Revue UFA 3/2013Kurt Bühler, de Yens, Marianne Mo-sei, de Subingen, HediSchweizer, de Nieder-muhlern, Mirja Trum-mer, de Frutigen et Susivon Ah, de Sachseln,ont gagné un tablier debistrot en tissu edel-weiss original, garnid’un ruban «Proches de vous. Lespaysans suisses.». On peut l’obtenirpour 26 fr. plus frais de port.

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taille d’une balle de ping-ponget les faire dorer à la poêle.Un plat délicieux avec une

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Dans tous les ménages, on a besoinde tournevis. Et à la ferme encoreplus. Mais quelle que soit la formeet la taille de la vis, un porte-em-bouts s’avère des plus pratiques. Ilpermet de résoudre tous les problè-mes occasionnés par la pose d’unevis facilement, de façon pratique eten donnant un bon résultat. Exacte-ment comme le font Agrisano etUSP Assurances pour chaque pro-blème d’assurance des familles pay-sannes. La Revue UFA met donc enjeu cinq porte-embouts Agrisanod’une valeur de 30 fr. Le petit tour-nevis avec trois embouts crucifor-mes et un embout plat permet derégler les petits problèmes ména-gers. Le grand porte-embouts, avec4 embouts cruciformes, 3 emboutsTorx et un embout plat sera particu-lièrement utile pour les réparationsplus sérieuses à la ferme.Envoyez un SMS au 880 (90 ct.)

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ment des espa-ces économi-ques et de vie,ainsi que pour lasauvegarde de la culture régionale etl'entretien des paysages, et contri-bue ainsi à lutter contre le dépeuple-ment des régions de montagne. En2012, l’ASM a soutenu quelque 562projets pour un montant total deplus de 28 millions de francs.

Voyage des lecteurs dans lespays baltesLa Revue UFA organise du 16 au 23juin 2013 un voyage des lecteursdans les trois petits pays baltes quesont la Lituanie, la Letonie et l’Esto-nie. Chaque pays et chaque capitale(Vilnius, Riga et Tallin) ont leur pro-pre identité. L’agriculture balte esttrès diversifiée et en bonne passe dese remettre de la phase difficile quifit suite à la fin du communisme. Leprogramme détaillé est disponiblesous www.agrar-reisen.ch.

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REVUE UFA · 4 2013 89

La nouvelle présidente, CorneliaBrühwiler et le président démis -sionnaire, Ueli Niederberger.

VIE QUOTIDIENNE

90 4 2013 · REVUE UFA

«La formation agricole dispensée enSuisse est très bonne», explique Cy-ril de Poret, agriculteur à Riaz (FR),avant d’ajouter qu’il est tout de

même impressionné par les capacitésdes stagiaires Johann Goudal (17 ans) etde Gwilherm Mancel (19). Fils d’exploitants bretons, c’est en ef-

fet dans la ferme bio de Cyril de Poretque Johann Goudal a effectué en 2012le stage pratique à l’étranger que toutélève de première année de la MFR(Maison familale rurale) doit obligatoi-rement accomplir. Pour son stage pra-tique à l’étranger, Gwilherm Mancel aquant à lui opté pour l’exploitation del’éleveur François Morand à Vuadens.Une année plus tard, c’est à l’occasiondu concours Holstein internationalEuro-Holstein de Fribourg que la RevueUFA a eu l’occasion de rencontrer cesdeux stagiaires. Johann et Gwilherm sont deux jeunes

qui ne s’endorment pas sur leurs lau-riers. Durant leur stage pratique dans

notre pays, ils ont voulu voir le plusd’exploitations possible et en apprendreun maximum sur l’agriculture suisse. «Ilsaiment discuter avec leurs maîtres destage, adorent travailler, font preuved’esprit critique, comparent et com-mentent l’agriculture telle qu’elle estpratiquée en Suisse, qu’il s’agisse de lapolitique agricole, des prix des denréesagricoles, de l’élevage bovin ou de lagestion du pâturage», précise Cyril dePoret.

Des fans des visites d’exploita-tion La famille de Johann Goudal ex-ploite un domaine de 90ha avec pro-duction laitière et engraissement bovinalors que celle de Gwilherm Mancelélève des truies et engraisse des lapins,en plus d’une production laitière d’en-viron 800000kg. Johann et Gwilhermsont des praticiens qui ont l’agriculturedans le sang, raison pour laquelle la for-mation en alternance dispensée par lecentre de formation agricole de Fou-gères (MFR Fougères) les a convaincusd’emblée. Dans le cadre de cette forma-tion, le volet pratique représente 50%du temps de cours, les 50% restants sedéroulant en classe. Mais même en cequi concerne les cours théoriques, l’en-seignement reste fortement axé sur lapratique. «En relation avec les diverscours qui nous sont dispensés en classe,nous visitons plusieurs exploitationsagricoles par semaine. Il arrive égale-ment que des exploitants agricoles oudes experts soient invités en cours pournous parler de leurs expériences», ex-plique Johann Goudal avant d’ajouter:«Nous avons même passé une semainede ski en Haute Savoie et en avons pro-fité pour y visiter tous les soirs une ex-

ploitation. Ce fut une expérience inté-ressante». Les divers stages que lesélèves de la MFR de Fougères effectuentdans le cadre de leur formation fontl’objet de rapports. Chaque élève doitsoutenir son rapport de stage devant saclasse et reçoit une note. A interroger les deux étudiants bre-

tons, il semble que le fait d’avoir intégréla filière de formation agricole ait eu uneffet libérateur, ce d’autant plus quel’enseignement scolaire dispensé dansle cadre de l’école secondaire «n’étaitpas vraiment notre truc», comme l’ex-plique Gwilherm Mancel. Effectuer des

Patrice Morand,Johann Goudal, Cyrilde Poret, GwendalMancel, FrançoisMorand et GwilhelmMancel.

STAGIAIRES BRETONS La formation de Johann Goudal et de Gwilherm Mancel,deux étudiants de la MFR de Fougères (France), est basée à hauteur de 50% sur desstages pratiques et de 50% sur des cours de théoriques. Leur formation pratique les a amenés à effectuer un stage à l’étranger, un passage obligé pour tous les élèves decette école d’agriculture bretonne.

Une formation agricole pratique

Formation agricole enBretagneLa Bretagne est une des principalesrégions agricoles de France. Près desdeux tiers des agriculteurs s’adonnent àla production laitière et/ou carnée. Lemaraîchage occupe lui aussi une placede choix, notamment avec les artichauts.Via le système de «l’aternance» (50% destages pratiques et 50% d’enseignementen classe), le centre de formationagricole MFR («Maison familiale rurale»)de Fougères axe sa formation sur l’expé -rience professionnelle et l’enseignementpratique. Les élèves de la MFR passentla moitié de leur temps dans des exploi -tations agricoles situées aussi bien enBretagne qu’en France et à l’étranger. Laformation en alternance se solde par le«Brevet national» (comparable à notrecertificat de capacité). Le lien étroitentretenu avec la pratique incite lesjeunes à faire preuve de plus d’assiduitélors des cours théoriques. Les stagesinternationaux sont soutenus par leprogramme de l’UE «Leonardo da Vinci»,un programme qui couvre notammentles frais de voyage.

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REVUE UFA · 4 2013 91

VIE QUOTIDIENNE

Gwilhelm et Johannont beaucoup apprislors de leurs stages à l’étranger. Agro-impuls met desstagaires à ladisposition desagriculteurs suisseset organise desstages à l’étranger.

stages en région, hors région ainsi qu’unstage à l’étranger (ces trois formes destage sont obligatoires à la MFR) leur apermis de découvrir de nouvellesformes d’exploitation ainsi que desbranches d’activité qui leur étaientjusqu’alors inconnues. Johann Goudalet Gwilherm Mancel ont ainsi été im-pressionnés de la valeur ajoutée réaliséepar les exploitations laitières suisses etde Haute-Savoie, que ce soit via les pro-duits AOC (Reblochon, Gruyère), lavente de produits fermiers ou la ventedirecte. Dans leur région, en Bretagne,la valeur ajoutée n’est pas vraiment lepoint fort d’un secteur agricole qui esten revanche plutôt gâté par les condi-tions de production (climat, structuresd’exploitation).

Profiter des nouvelles perspec-tives «L’année dernière, noussommes venus à cinq de Bretagne poureffectuer un stage dans le canton de Fri-bourg», précise Johann Goudal. «Nousnous sommes réunis tous les soirs etavons profité de l’occasion pour visiterà fond chacune des exploitations agri-coles dans lesquelles nous effectuionsnotre stage. Chacune de ces réunionsnous a permis d’évoquer les points fortset des points faibles de nos exploitationsde formation respectives». Après une heure de discussion avec la

Revue UFA, Johann et Gwilherm mon-trent quelques signes d’impatience.Cette année, c’est en effet pour se rendreà la « Mecque des éleveurs laitiers », soità l’Euro-Holstein de Fribourg et pour

Auteure Daniela Clemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

www.ufarevue.ch 4 · 13

donner un coup de main à l’éleveur Fran-çois Morand de Vuadens (FR) que lesdeux jeunes agriculteurs sont venus enSuisse. Durant l’Euro-Holstein, FrançoisMorand ne manque pas de travail, l’élitedes éleveurs mondiaux profitant de cetteexposition pour effectuer des visitesd’exploitation dans le canton de Fri-bourg. Jusqu’à dix cars par jour déposentainsi de nombreux visiteurs dans les ex-ploitations sélectionnées. Vu le travailqu’impliquent ces visites, François Mo-rand est particulièrement satisfait depouvoir compter sur l’aide des deuxjeunes stagiaires bretons. «Je suis soulagéqu’ils nous aident», explique-t-il en pré-cisant qu’ils sont globalement très inté-ressés par l’élevage bovin. Pour lui, c’estégalement l’occasion de transmettre sesconnaissances en matière d’élevage. Cyril de Poret estime que l’enthou-

siasme dont font preuve les stagiairesbretons fait un peu défaut aux apprentissuisses. «Mais c’est assez normal. EnBretagne, les jeunes agriculteurs dispo-sent de possibilités de développementextraordinaires: la surface agricolemoyenne est de 60 ha, dans un contexteoù bon nombre d’agriculteurs partent àla retraite, alors que le prix du lait d’in-dustrie conventionnel a augmenté deprès de 12 centimes depuis 2009». As-sociées à une formation agricole inno-vante, ces conditions favorables offrentde bonnes perspectives aux jeunes agri-culteurs français. �

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VIE QUOTIDIENNE

Jacob Rüegg

VOYAGE DES LECTEURS

92 4 2013 · REVUE UFA

Récolte de riz à la faucille dans la région de Lak au Sud-Vietnam. En arrière-planle bétail en train de consommer les restes de plantes de riz.

Dans les grandes villes de Hanoi auNord et de Ho Chi Minh City, an-ciennement appelée Saigon au Sud,des millions de motos de concep-

tions japonaise et coréenne circulent àtravers les rues et les parcs. Certainesfois, en tant que touriste, on en vient àdouter de ses propres photos: on y voittout à coup un immense frigidaire trans-porté sur le porte-bagage d’une moto,une famille de quatre personnes sur unevespa ou des pruniers et des mandari-niers entiers destinés au marché sur unemoto. A quelques jours de la fête duNouvel-an vietnamien, soit la très im-portante fête du Têt, l’activité bat sonplein. Villes et villages sont décorés àgrands renforts de main d’œuvre avecdes fleurs, des lampions et des drapeauxalors que les marchés de rue et les cen-tres commerciaux sont très animés.

Une vie campagnarde simpleLes touristes qui se rendent à la cam-pagne n’auront pas cette impression destress et pourront encore y voir des en-droits préservés. La culture du riz im-

plique encore énormément de travailmanuel. Les semenceaux de riz sonttransplantés de leur lit de semence dansles champs spécifiquement préparés àcet effet. Dans d’autres champs, la ré-colte du riz bat son plein et s’effectue àla faucille. Parfois, on aperçoit des mois-sonneuses-batteuses de conceptionsimple ainsi que des petits tracteursmono-axes. Les régions de colline si-tuées en altitude abritent de nombreuses minorités ethniques quidépendent encore largement de l’auto-approvisionnement et du commerce im-provisé qui se déroule à proximité desendroits de passage. Le tourisme com-mence à se développer. C’est dans la ré-gion de Lak au Sud du Vietnam que laplupart des lecteurs de la Revue UFAont effectué leur premier tour à dosd’éléphant. Les chips à base de bananesou de fruits de jaquier ont égalementconstitué une nouveauté pour les parti-cipants au voyage. Les pousses d’herbeque les petites exploitations spécialiséesproduisent pour les vendre à des restau-rants qui les servent sous forme grillée

ont un côté encore plus exotique pourles touristes. Le guide du voyage de laRevue UFA, Monsieur Bang, a ainsi ex-pliqué avec un large sourire que les Viet-namiens consomment pratiquementtout ce qui nage, vole ou se déplace.

Fleurs coupées et légumes Auxyeux des touristes européens, la produc-tion de fleurs coupées et de légumesdans la région de Da Lat à 1500m d’al-titude est plus familière et moins exo-tique. Le climat agréable qui prévaut

Le fleuve Mekong, qui s’étend sur plus de 4500km, formeplusieurs bras et unimmense delta fertile à l’extrémité Sud du Vietnamm. Arrivée de touristes et demarchandises au lever du soleil sur un des plusgrand bras du Mekong.

RÉTROSPECTIVE DU VOYAGE DES LECTEURS DE LAREVUE UFA Avec une distance de près de 1700km entreson extrémité Sud et son extrémité Nord, le Vietnam a offertune vaste palette de contrastes et d’impressions aux lecteursde la Revue UFA qui y ont passé deux semaines.

Le contraste vietnamien

REVUE UFA · 4 2013 93

VIE QUOTIDIENNEVOYAGE DES LECTEURS

Auteur Dr JacobRüegg, SWAGROC,8820 Wädenswil

www.ufarevue.ch 4 · 13

Prochain voyage Le prochain voyage deslecteurs de la RevueUFA, qui se dérouleraen janvier 2014, vousconduira en Amériquedu Sud. L’Argentine etl’Uruguay valent ledétour. Informations dans uneprochaine Revue UFA.

Dans la région du Haut-Plateau de Da Lat, à une altitude de 1500m, les fleurs et les légumessont cultivés en plein air ainsi que sous des tunnels plastique et des serres.

dans cette région avait déjà attiré les co-lons français qui préféraient ce haut pla-teau à la région humide et chaude deSaigon. Sur les champs en terrasses ainsique dans les tunnels plastiques et lesserres des roses, des gerberas, des lilasainsi que des salades, du paprika, deschoux et des fraises sont cultivés. Unepartie de ces produits sont commercia-lisés sur les marchés dans la ville soignéede Da Lat ainsi que dans des supermar-chés modernes, à des prix plus élevés.Une grande partie de ces marchandisesest toutefois également livrée par ca-mion dans la ville de Saigon, qui compte9millions d’habitants et qui est située à300km au sud-ouest. Lors de la réunifi-cation du Nord et du Sud-Vietnam,cette ville a été rebaptisée Ho Chi MinhCity (HCMC), après la terrible guerre duVietnam. A Ho Chi Minh City, près de 6.5 mil-

lions de motos circulent quotidienne-ment à travers la ville, qui connaît unecroissance effrénée. La circulation aug-mente rapidement dans l’ensemble dupays et tant le réseau urbain que ferro-viaire doivent être améliorés et dévelop-pés, ce qui nécessitera d’énormes inves-tissements. Pour l’instant laconstruction de complexes hôteliers etindustriels attire beaucoup de capitauxétrangers alléchés par des rendements àcourt terme élevés ainsi que par la pos-sibilité de blanchir de l’argent non dé-claré.

Croissance industrielle Les Viet-namiens sont indiscutablement un peu-ple très travailleur. Depuis que le régimecommuniste de Doi Moi a opté pour unelibéralisation économique et une plusgrande ouverture il y a 25 ans, l’économievietnamienne affiche une croissance im-pressionnante. Le revenu moyen delarges couches de la population aug-mente alors que la population croît deprès d’un million de personnes par an eta déjà dépassé celle de l’Allemagne. Ac-tuellement, le Vietnam compte parmi lesplus gros exporteurs de riz, de café, denoix de coco, de textile et de chaussures.Les touristes ne sont pas seulement sur-pris par l’intense activité développéedans le domaine de la construction dansles centres. Ils sont également étonnésdes problèmes croissants liés à la pollu-tion de l’eau et de l’air, à l’évacuation en-core souvent improvisée des déchets etaux problèmes d’érosion qui menacent

de vastes zones caféières que l’on re-trouve même dans les endroits les pluspentus. Le visiteur suisse est souvent unpeu étonné, voire effrayé, de la façondont les Vietnamiens traitent leurs ani-maux domestiques. Poules, canards, oies,porcs, animaux à fourrure, etc. sont par-fois transportés dans des cages ou descorbeilles étriquées et accumulés ennombre sur des motos; une protectionanimale telle que pratiquée chez nous esttout simplement impensable. Ce pays d’Asie du Sud-Est se distingue

également par des côtes de plusieurs mil-liers de kilomètres dont le potentiel tou-ristique est peu à peu identifié et déve-loppé. Le delta du Mekong, qui s’étendsur 39000km², se situe tout au sud de cepays subtropical-tropical. Sur les quelque5000km de voies fluviales que compte lepays, la circulation des bateaux est parti-culièrement intense. Le touriste aura l’oc-casion de monter sur des bateaux amé-nagés en hôtel et de parcourir la régionsur les nombreux canaux ainsi que lesquatre bras du Mekong. Les participantsau voyage de la Revue UFA ont ainsi eul’occasion d’apprendre à connaître unpeu mieux un pays exotique, contrasté ettrès hospitalier. �

Ferme typique d’uneminorité ethnique dans une zone demontagne du Nord-Vietnam à Mai Chau.

Selon le calendrier lunaire chinois-vietnamien, le Nouvel-An débute le 9 et 10 février. Lors de la traditionnelle fête du Têt, l’ensembledu Vietnam arbore d’innombrablesfleurs. Fête du Têt à Ho Chi Minh City,anciennement au Sud du Vietman.

Premier groupe de voyage (11 au 27 janvier 2013);deuxième groupe (18 janvier au 3 février 2013); troisième groupe (25 janvier au 10 février 2013).

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Arthur Rööslicuisinera le 12 avril2013 à 20h05 sur

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REVUE UFA · 4 2013 95

VIE QUOTIDIENNERECETTES

Croquettes-poires

5 grandes pommes de terre à rösti4 jaunes d’œufs 1 c.c. de noix de muscade en poudre1 c.c. de selpoivrepanure1 tasse expresso de fécule12 amandes effilées12 clous de girofle

MENU TÉLÉ Il n’y a pas que les paysannes qui cuisinent, les paysans semettent eux aussi aux fourneaux. Arthur Röösli est l’un d’eux. Le 12 avril 2013 vous pourrez vous convaincre de ses talents gastronomiqueslors de la série télévisée «SRF-bi de Lüt-Serie Männerküche».

Paysans aux fourneaux

Peler les pommes de terre et les cuire laveille. Râper celles-ci avec la râpe à rös-tis. Assaisonner de noix de muscade, depoivre et de sel. Brouiller 2 jaunesd’œufs et ajouter à la masse. Le mélangesuffit pour 12 croquettes. Prendre lamasse aux pommes de terre par portion,en former une saucisse et la rouler dansla fécule sur le plan de travail. En formerune poire à l’aide des mains. Y planterl’amande effilée comme queue et à l’au-tre bout le clou de girofle commemouche.

Brouiller le reste des jaunes d’œufs.Rouler les croquettes dans l’œuf puisdans la panure. Mettre les croquettes aucongélateur. Les en ressortir 10 minutesavant de les frire. Préchauffer la friteuseà 180 °C et frire les croquettes jusqu’àce qu’elles soient dorées.

Steak de porc encroûte aux herbes5 steaks de porc

Marinade1.5 dl d‘huile1 gousse d‘ailmarjolaine

2 c.s. de paprika, doux1 c.c. de selpoivreromarin

Bien mélanger tous les ingrédients. Lais-ser reposer les steaks dans la marinade,à couvert, toute une nuit.

Croûte aux herbes5 g de romarin10 g de thym citron20 g de ciboulette10 g de marjolaine70 g de beurre de cuisine50 g de panure70 g de fromage Gruyère, râpé

Mélanger les ingrédients et bien pétrirle tout. Mettre au frais.

Rôtir les steaks marinés 3 minutesde chaque côté. Les mettre de côté etrépartir la masse aux herbes par-des-sus. Cuire les steaks de porc dans lehaut du four pulsé préchauffé à 230 °Cou les gratiner si possible sous la sala-mandre. �

Cuisiner commepassionAvec sa femme Valeriaet ses parents, ArthurRöösli gère un élevageporcin à Günikon prèsde Hohenrain. LesRöösli s’occupent de130 truies-mères avecleur propre remonte.C’est en complétantdes menus rustiquestraditionnels par denouveaux ingrédients eten les apprétant sousd’autres formes que samère a éveillé en lui sapassion pour la cuisine.Arthur Röösli en fait demême. Il est fier duniveau de qualité élevédes produits agricolessuisse et mise sur lesproduits régionaux oude la ferme. Il aimecependant ajouter descrevettes et desassaisonnementsasiatiques.

Le menu principald’Arthur Röösli:croquettes de poireet steak de porcrecouvert d’unecroûte d’herbesaromatiques.

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Horaires d’ouverture de la fabriqueKambly à Trubschachen: du lundi auvendredi de 8h30 à 18h30, samedi etdimanche de 08h30 à 17h00.www.kambly.ch

Horaires d’ouverture de la poterie dedémonstration Aebi: lundi de 13h30 à18h00, mardi de 9h– 12h et de 13h30 à 18 h, samedi de 9h– 12h et de 13h30à 16 h. www.aebi-keramik.ch.

LE IODLE est au bénéfice d’une longue tradition en Suisse. Le Jodler-club Alchenstorf fête cette année ses 75 ans d’existence (programme surwww.jodler-alchenstorf.ch). De ce côté-ci de la Sarine, c’est l’associationromande des yodleurs (ARY) qui a récemment fêté ses trois-quarts desiècle.

L’objet mystérieux de notre précédenteédition était un moule à fromage. C’estMarie-Helene Reichenbach de Gstaadqui remporte le bon LANDI d’une valeurde Fr. 20.–.

L’association romande des yodleurs(ARY) vise à maintenir, développeret encourager les coutumes suissescomme le iodle, le cor des Alpes et

le lancer de drapeaux. Au niveau natio-nal, l’EJV (Eidgenössicher Jodlerver-band) est présidée par Karin Niederber-ger de Malix. L’EJV constituel’association faîtière regroupant: • Bernisch-Kantonaler Jodlerverband

(BKJV), fondée en 1917• Zentralschweizerischer Jodlerverband

(ZSJV), fondée en 1922 et regroupant

les cantons de Lucerne, Unterwald,Schwyz, Tessin, Uri et Zug.

• Nordostschweizerischer Jodlerver-band (NOSJV), fondée en 1932 avecAppenzell, Glaris, Grisons, Shcaff-house, St. Gall, Thurgovie, Zurich etla principauté du Lichtenstein.

• Nordwestschweizerischer Jodlerver-band (NWSJV), fondée en 1935 avecArgovie, Bâle et Soleure.

• Association romande des yodleurs(ARY), fondée en 1937 avec Fribourg,Genève, Jura, Neuchâtel, Vaud et Va-lais.

14 groupes non-suisses et divers mem-bres individuels en provenance desEtats-Unis, de l’Australie, du Canada, deNouvelle-Zélande et d’Afrique du Sudsont en outre directement affiliés àl’EJV. Les sections locales organisentainsi régulièrement des cours pour yod-leurs, de choriste, de directeur, de cordes Alpes et de lancer de drapeau.

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EdithBeckmann

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VIE QUOTIDIENNE

Pourquoi pas du maïs!

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LE MAÏS DOUX est presque aussi attrayant au jardin que le bambou. Cette plante qui atteint une hauteur d’homme et qui arbore d’élégantes feuilles est très décorative et offre en prime de délicieux grains à grignoter. La culture précoce en avril a ses avantages par rapport aux semis directs qui s’effectuent dès la mi-mai.

La plante de maïs, qui est originairedu Mexique central, se cultive de-puis plus de 8000 ans. Pas étonnantqu’entre temps d’innombrables va-

riantes soient apparues. Les maïs tessi-nois aux grains noirs ou rouges sont desspécialités qui ont à nouveau le vent enpoupe. Le maïs d’ornement aux épis jo-liment colorés, voire même mouchetésest très apprécié pour la décoration.

Longue période de cultureComptez en gros 4 mois du semis à larécolte. Pour accélérer la croissance, ilvaut la peine de semer cette plante enpot en avril. Plantez 2-3 graines à 1 cmde profond dans de petits pots avec duterreau de semis. Pour une bonne ger-mination, un emplacement lumineux àtempérature ambiante est primordial.Maintenez la terre uniformément hu-mide. Le maïs est sensible au gel, a be-soin de beaucoup de soleil et d’un bonapprovisionnement en substances nutri-tives. Répandez du compost mûr ou del’engrais pour légumes dans le carré etbinez en surface. Replantez les plants

endurcis au plus tôt jusqu’à mi-mai,aussi profond que possible et décaléssur min. 3 rangées pour garantir la pol-linisation par le vent.

Eau et substances nutritivesApportez une seconde fois de l’engraisaux plantes, juste avant la floraison. Ilconvient de couvrir le sol de gazon sec,de paille ou de roseaux. Cette couche depaillis se change sans arrêt en humus, li-mite la prolifération des mauvaisesherbes et maintient le sol humide.Par temps sec, il faut arroser ; essentiel-lement pendant la floraison. Sinon seulsquelques grains se développeront sur les

épis. Ce sera également le cas en casd’une pollinisation insuffisante.

De mi-mai à juin, le maïs peut aussiêtre semé directement dans le sol. Dé-posez un grain dans de la terre riche ensubstances nutritives tous les 10cm etcouvrez de 2cm. L’espace entre les ran-gées doit être de 50cm. Elaguez lesplantes dont la croissance est avancéede 20cm sur la rangée.

Test de maturité pour maïs doux Les épis sont prêts pour la récolte dès lemois d’août, quand les fanes devien-nent brunes. Vérifiez le degré de matu-rité en ôtant légèrement l’enveloppedes feuilles et égratignez un grain demaïs avec l’ongle. En présence d’un juslaiteux et blanc, la phase de cueilletteest idéale.

Les grains se grignotent sur les épis.Les épis sont cuits pendant 10 à 15 min.dans un peu d’eau et surtout sans sel,sinon les grains durcissent. �

Petites astuces pour le jardin potager et d’agrément • Recouvrez les carrés de légumes: cela augmente la température

du sol de 5 °C.

• Il est temps de semer en pleine terre les épinards, bettes, côtes debette, radis, raiforts, panais, salades pommées, rampons, salades àtondre, cressons, scorsonères, carottes, petits pois et pois mangetout.

• Semez directement 2 graines de concombre, courge et tomate par petit pot avec du terreau à semis et laisser les germer à températureambiante. Coupez les plantes faibles à la croissance avancée.

• Semez directement les fleurs d’été annuelles tels les pavots, piedsd’alouette, bleuets, soucis, giroflées et nigelles.

• Offrez des alternatives de nidification aux abeilles sauvages pour assurer une bonne fécondation des fruits et des baies: contrairementaux abeilles mellifères, les abeilles sauvages volent également parmauvais temps.

1 • Le maïs poussedans de nombreusesvariantes surprenantes– pour la nutrition et ladécoration. Photo: Dieter Schütz/pixelio.de

2 • Spécialité de noscontrées ensoleillées:le maïs rouge du Tessinest apprécié desamateurs de polenta.Photo: Pro Specie Rara

3 • Délicieux maïsdoux: quand les fanesdeviennent brunes, lesgrains se grignotentdirectement sur l‘épi.Photo: Angelina Ströbel/pixelio.de

CÔTÉ JARDIN

Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante à Frauenfeld (TG) est unejardinière passionnée qui dispose deracines agricoles.

La maîtrise apporte une excellente vued'ensemble de l'exploitation, mais il

est aussi important d'être ouvert et defaire connaître notre métier.

Olivier Haefliger (32) de Courrendlin (JU)

Priorité à la qualité de vie

Olivier Haefliger a repris l’exploitationfamiliale au mois de janvier 2013. Le do-maine «La Tournelle» de 53 ha produitdes céréales, du maïs, du tournesol etabrite 23 vaches laitières à proximité im-médiate de Delémont, sur la communede Courrendlin (JU). La famille Haefligerest connue dans la région pour sa parti-cipation aux marchés et son élevage depoulets. «En 38 ans de marché hebdo-madaire, mes parents n’ont manqué quedeux rendez-vous» annonce Olivier.Le jeune papa de la petite Marion, qui

a vu le jour à la fin octobre, est un agri-culteur atypique. Depuis la fin de sa for-mation agricole à l’école d’agriculture deCourtemelon, il n’a pas arrêté d’étudier.Entre le graphisme, la program mationinternet, la vidéo et l’espagnol, ce pas-sionné de musique élec tronique s’activeencore dans l’organisation de manifesta-tions électro dans diverses salles du can-ton où il est connu sous le pseudonymede «Neflight» et compose sa propre mu-sique dans son home studio. C’est la cu-riosité qui l’a poussé à poursuivre sa for-mation agricole. Le brevet a commencépar la participation au module consacréaux énergies renouvelables et s’est pa-tiemment construit, module après mo-dule. Même l’inscription pour la maîtrises’est faite étape par étape. «Tu laisses lafeuille sur la table de la cuisine. Tu la re-lis, tu l’oublies un peu. Finalement tucommences de la remplir, comme ça,pour le fun. Tout à coup, sans t’en rendrecompte, tu te retrouves sur les bancs del’école», nous explique Olivier.Au final, il ne regrette rien. Le pré-

cieux document lui a apporté une visionet une compréhension globales de sonexploitation qu'il ne possédait pasavant. Si son obtention a pris un peu detemps, la réalisation du dossier final estarrivée juste à temps pour la reprise dudomaine. C'était l'occasion idéaled'abor der avec son père de nombreuxsujets dont ils n'avaient jamais parlé.Grâce à lui, père et fils parlent mainte-nant la même langue et l’entente est aurendez-vous.

Gaël Monnerat

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RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, Matthias

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