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Un chercheur dans la classe 29 février 2012

Signature de la convention « accro-sciences » entre le rectorat de l’académie de Clermont-Ferrand et Michelin

En partenariat avec les lycées Jean Zay de Thiers, La Fayette et Blaise Pascal de Clermont-Ferrand

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Sommaire

Communiqué de synthèse ............................................................................................................... 2

A l’origine de ce partenariat : une distorsion entre les besoins et le nombre de jeunes diplômés ................................................. 4

Une ambition partagée .................................................................................................................... 5

La rencontre élèves-chercheurs dans la classe .............................................................................. 7

Trois temps forts .............................................................................................................................. 8

Un partenariat qui bénéficie également aux collégiens de 3e de l’académie dans le cadre de l’aide à l’orientation ....................................................................... 9

Un dispositif évalué ....................................................................................................................... 10

Les projets développés par les élèves .......................................................................................... 11 Lycée Jean Zay de Thiers ....................................................................................................11 Lycée La Fayette de Clermont-Ferrand ...............................................................................12 Lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand ...........................................................................13

L’entreprise Michelin dans ce partenariat ...................................................................................... 15

L’enseignement des sciences et de la technologie dans l’académie ............................................ 16

Contacts presse

Rectorat de l’académie de Clermont-Ferrand

Service communication

Béatrice Humbert Tél. 04 73 99 33 00 Ce.comm@ac-clermont.fr

3 avenue Vercingétorix 63033 Clermont-Ferrand cedex 01

Michelin Service presse Tel: 01 45 66 22 22 27 Cours de l'Ile Seguin 92105 Boulogne Billancourt cedex

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Clermont-Ferrand, 28/02/2012

Promouvoir des carrières liées à l’innovation Michelin et le rectorat de Clermont-Ferrand signent le partenariat « Accro-sciences » Michelin et le rectorat de l’académie de Clermont-Ferrand vont signer le 29 février 2012 un partenariat original par lequel ils s’engagent à stimuler l’intérêt des élèves de trois classes de seconde pour les filières scientifiques par le biais d’un projet technique.

Une équipe de sept ingénieurs ou chercheurs de Michelin viendront chacun à six reprises dans les classes pour accompagner, suivre et évaluer un projet technique aux côtés des équipes enseignantes. Au total, 95 élèves de seconde des lycées Jean Zay de Thiers, La Fayette et Blaise Pascal de Clermont-Fd sont concernés. Les projets, qui s’inscrivent dans le cadre de l’enseignement d’exploration scientifique des classes de 2nde, notamment « sciences de l’ingénieur », ont trait au thème de la mobilité. Certains élèves travaillent sur la voiture écologique, d’autres sur le tramway, des rollers, des aéroglisseurs ou encore un avion radiocommandé. Ce partenariat offre aux jeunes la possibilité :

• d’aborder les sciences de façon pratique et concrète • de confronter une démarche scientifique et une réalité industrielle.

Les jeunes et leurs enseignants bénéficieront également de visites guidées sur les sites Michelin à Clermont-Ferrand : l’Aventure Michelin, l’école du pneu de Cataroux, le centre de technologies de Ladoux.

Le 22 mai 2012, un grand évènement rassemblera les équipes des trois lycées sur le site Michelin des Carmes autour des projets menés tout au long de l’année.

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C’est la 5e année que Michelin et le rectorat de Clermont-Ferrand développent ensemble un partenariat autour des sciences. Lors des quatre précédentes, le projet « Eurekart » a impliqué des ingénieurs Michelin auprès d’une dizaine de classes de CM1, CM2 et 6e.

L’objectif de ces initiatives est de stimuler le goût des jeunes pour les sciences et d’encourager les vocations scientifiques pour ces métiers. On constate en effet chaque année en France une distorsion entre les besoins en jeunes diplômés des filières scientifiques (besoins estimés à 40 000) et le nombre de sortants de ces formations (près de 31 000).

Enseignants et ingénieurs accompagnent les élèves dans la définition de leurs projets

Une réflexion sur la voiture écologique au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand

Le rectorat de Clermont-Ferrand mène une politique active de relation Ecole / entreprises pour améliorer l’orientation des jeunes et l’insertion professionnelle des futurs diplômés. Ces rencontres avec le monde professionnel de la recherche visent également à changer les représentations et les stéréotypes existants sur ces métiers. La présence de deux femmes chercheurs incitera les lycéennes à se projeter dans un milieu professionnel scientifique.

3 300 personnes travaillent chez Michelin au centre de technologie ; les profils techniques représentent 60% des recrutements de cadres et collaborateurs de Michelin en France. L’engagement fort de Michelin dans la professionnalisation des jeunes découle de la responsabilité sociale que l’entreprise souhaite exercer dans son environnement.

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A l’origine de ce partenariat : une distorsion entre les besoins et le nombre de jeunes diplômés Un constat : le moindre intérêt des jeunes pour les formations scientifiques et techniques devient un enjeu pour la société et pour les entreprises

Nous évoluons dans une société profondément marquée par la technologie, il est indispensable de disposer d’un bagage scientifique suffisant pour la comprendre. La diffusion de la culture scientifique et technique devient un enjeu national.

On constate paradoxalement une désaffection des lycéens et étudiants pour les formations scientifiques et les filières techniques et, dans le même temps, un besoin croissant de la part du public de comprendre les mutations actuelles de la science et des techniques. Alors qu’environ 30 000 jeunes sortent des formations scientifiques chaque année, les besoins sont estimés à 40 000.

De même, les entreprises dont la technicité augmente ont de plus en plus besoin de profils scientifiques et techniques ; mais l’entreprise et ses métiers sont mal connus des jeunes qui ont du mal à se projeter sur la place qu’ils pourraient y occuper.

Les partenaires identifient des leviers :

Pratiquer ensemble une activité de recherche et d’innovation, pour montrer l’intérêt des métiers scientifiques et techniques.

Démontrer que les situations de classes innovantes dans les formations scientifiques et techniques sont cohérentes avec les évolutions des pratiques professionnelles.

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Une ambition partagée Aider les élèves à se projeter sur ces métiers porteurs et sur le monde de l’entreprise. Les accompagner dans la construction de leur parcours de formation et leur projet professionnel et personnel.

Les métiers scientifiques et techniques sont intéressants à vivre et utiles à l’Humanité.

Ils représentent une offre d’emploi riche : actuellement, les projections nationales demandent 40 000 diplômés des champs scientifiques et techniques à un niveau au moins égal à bac +3.

Malgré leur réussite scolaire, les filles sont toujours peu présentes dans les filières scientifiques ; à compétences égales, elles s’auto-éliminent de certaines filières.

Un manque de modèles professionnels féminins

Pour pouvoir se projeter dans un rôle professionnel, il est nécessaire d’avoir eu à sa disposition, à un moment ou à un autre de son existence, des modèles réels ou fictifs de personnes de son propre sexe exerçant cette profession. Or, tant dans la réalité que dans la fiction (livres pour enfants, émissions télévisées, publicités…), les femmes sont presque toujours représentées de manière stéréotypée : insertions quasi exclusivement familiales, activités domestiques et maternantes, rôles professionnels peu variés et très traditionnels.

Il en résulte un manque d’exemples féminins valorisés et valorisants pour les filles. Des études montrent que les filles qui choisissent une orientation moins « traditionnelle » disposent le plus souvent d'un exemple de femme ayant eu elle-même un parcours atypique dans leur entourage proche (mère, tante, amie de la famille,…). D’où l’importance des témoignages.

Entretenir la curiosité, développer le gout pour les disciplines scientifiques et technologiques et encourager les vocations pour ces carrières

Les élèves travaillent en équipe, guidés par leur professeur et un ingénieur de recherche Michelin, sur des projets de technologie innovante.

Ils vivent le développement de leur projet, depuis la définition du cahier des charges jusqu’à la définition de la solution, en passant par les travaux d’analyse, de recherche d’idées, de choix de solutions…

Bien entendu, ils en retirent des connaissances technologiques, mais ils s’imprègnent également des méthodes de travail à utiliser pour mener un projet en équipe.

Ils sont amenés à manipuler des concepts scientifiques au service de leur projet, ce qui illustre la place de ces connaissances dans la mise en œuvre de la technologie et de l’innovation.

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Une ambition partagée (suite)

Découvrir l’entreprise et mieux comprendre les perspectives en terme de métiers, partager une expérience humaine

Ce partenariat suscite l’échange et l’ouverture vers l’extérieur, pour les élèves et les enseignants.

Les rencontres permettent aux jeunes de donner un sens à la notion de parcours professionnel au travers des différents métiers exercés par ces ingénieurs au cours de leur carrière. De même, ils ont un éclairage sur les cursus post bac pour accéder à ces métiers.

Le témoignage des chercheurs permet de découvrir les exigences attendues par l’entreprise (en termes de compétences, d’investissement personnel, de savoir être) mais aussi de découvrir que l’on peut vivre son métier avec passion.

Il montre concrètement la complexité des liens qui peuvent exister entre recherche, création, production, compétitivité, rentabilité.

La rencontre avec les deux femmes chercheurs permet aux lycéennes filles de découvrir que ces métiers sont compatibles avec la vie familiale. Chez Michelin, un accord d’entreprise en faveur de la mixité signé en 2009 veille à ce que les femmes puissent s’épanouir pleinement dans l’entreprise tout en conciliant au mieux vie professionnelle et vie privée.

Les filles cherchent des métiers de contact et bien souvent le métier d’ingénieur est vu comme un métier solitaire. Cette rencontre est de nature à casser des mécanismes d’autocensure.

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La rencontre élèves-chercheurs dans la classe Quatre-vingt-quinze élèves de classe de seconde qui ont choisi des enseignements d’exploration scientifiques, notamment « sciences de l’ingénieur » travaillent avec sept chercheurs de Michelin, dont deux femmes, sur toute l’année scolaire 2011-2012.

Les sept chercheurs Michelin sont répartis sur les trois établissements participants au partenariat.

Les élèves, accompagnés de leurs enseignants et des chercheurs, définissent dans un premier temps des projets pédagogiques sur lesquels ils vont travailler pendant l’année scolaire dans le cadre du temps consacré à l’enseignement d’exploration.

La thématique générale concerne la mobilité.

Les élèves bénéficient de supports techniques mis à disposition par Michelin au travers de documentations.

Une fois la problématique définie, un calendrier de l’action est bâti intégrant des revues de projets, la tenue d’un carnet de bord…

Le travail personnel de chaque élève et le travail d’équipe sont bien identifiés.

Il s’agit d’aborder les sciences autrement : en prenant le temps de la recherche, de l’observation, de la manipulation pour mieux comprendre et mettre en perspective les connaissances en physique, chimie, mathématiques.

La démarche permet de développer les compétences suivantes :

• savoir utiliser et compléter ses connaissances

• s’informer, extraire et organiser de l’information utile

• raisonner, argumenter,

• élaborer des expériences

• exploiter des données

• communiquer.

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Trois temps forts

• Les sept chercheurs de Michelin interviennent en moyenne à six reprises dans la classe sur l’année pour accompagner, suivre et évaluer le projet éducatif aux côtés des équipes enseignantes.

• Des visites sur les sites Michelin de Clermont-Ferrand Les jeunes et leurs enseignants bénéficient de visites guidées de l’Aventure Michelin et/ou de l’école du pneu sur le site de Cataroux ;

Une visite au Centre de technologies de Ladoux est également programmée, avec un contenu adapté à la nature des projets des élèves.

• Un grand évènement final le mardi 22 mai 2012 sur le site Michelin des Carmes Pour conclure les travaux de l’année et en faire ressortir les fruits, les équipes des trois lycées vont se retrouver autour des projets conduits et d’une mise en perspective avec les pratiques de l’entreprise Michelin.

L’évènement rassemblera au siège de Michelin tous les élèves et acteurs du partenariat sur une ½ journée, décomposée en deux temps.

- Une première partie consacrée à la restitution du travail effectué par les classes avec présentation des projets (1/2h par lycée)

- Une seconde partie sur « la vie en Entreprise » permettra de confronter les activités et méthodes de travail proposées aux élèves dans ce partenariat avec les pratiques d’entreprise (méthodes de travail dans les domaines des recherches et développements, dans les métiers techniques de différents domaines…).

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Un partenariat qui bénéficie également aux collégiens de 3e de l’académie dans le cadre de l’aide à l’orientation Un reportage vidéo de 3 à 4 minutes reprenant le témoignage des jeunes, des enseignants et des chercheurs est en cours de réalisation par le CRDP et l’Onisep Auvergne.

Bâti autour de paroles des acteurs et de vues des situations de classes, ce support de communication amènera un éclairage sur la mise en œuvre des enseignements d’exploration scientifiques.

Les jeunes vont également s’exprimer sur l’évolution de leurs représentations des métiers scientifiques au contact des chercheurs.

Ce support vidéo sera mis à disposition de tous les publics via internet.

Les professeurs principaux et les conseillers d’orientation psychologues seront incités à le promouvoir.

Cette vidéo vient compléter un support développé par l’Onisep Auvergne autour du contenu des enseignements d’exploration technologiques.

Au moment où le jeune collégien doit choisir pour la classe de seconde entre différents types d’enseignement d’exploration, ces deux supports de communication seront un atout pour mieux comprendre le contenu des enseignements d’exploration scientifiques et donner l’envie.

Le témoignage des lycéennes de seconde et des femmes chercheurs pourra « rassurer» les collégiennes sur le fait qu’elles ont toute leur place dans ce domaine.

L’Office national d’information sur les enseignements et les professions (Onisep) est un éditeur public placé sous la tutelle du ministère de l’Education nationale et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Organisé en réseau de 28 délégations régionales, l’Onisep informe les élèves et leur famille, les étudiants et les équipes éducatives sur les études, les métiers et les secteurs d’activité.

L’Onisep Auvergne diffuse toutes les informations régionales sur les formations et les métiers dans des guides gratuits, téléchargeables en ligne, sur son site Internet www.onisep.fr/clermont et via l’organisation du salon Infosup (www.infosup-auvergne.org).

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Un dispositif évalué Une mesure de la représentation des métiers scientifiques a été menée par le groupe de pilotage du projet auprès des jeunes en début d’année scolaire. Elle sera reconduite en fin d’année scolaire afin de mesurer l’impact de la démarche.

De même, l’évolution de cette représentation pour les élèves concernés par le présent dispositif sera comparée à celle d’une autre classe non impliquée dans le partenariat.

Un bilan sera établi avec décision de poursuivre ou non le projet, voire de l’étendre à d’autres entreprises.

Des réajustements sont prévus en fonction des réussites et des difficultés rencontrées si la décision est prise de poursuivre le projet.

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Les projets développés par les élèves

Lycée Jean Zay de Thiers

• Chercheurs : Pierre-Alain BEGOU et Jacques MOREL-JEAN

• Enseignant : Vincent MARCASTEL

• 2 classes d'enseignement d'exploration "sciences de l'ingénieur" (SI)

- une de 13 élèves (dont 4 filles) divisé en 3 équipes

- une de 11 élèves (dont 1 fille) divisé en 3 équipes

• Projets pédagogiques :

- porte-bagage suiveur

- rollers motorisés

- mini-voiture solaire

- aéroglisseur

- voiture radiocommandée

- avion radiocommandé avec dispositif de protection lors des chutes

• Modalités des séances en présence et hors présence du chercheur

- 2 heures par semaine sur 27 semaines

- venue du chercheur au moins 4 fois pour chaque classe + échange par mèl, via l'ENT (Espace Numérique de Travail) et l'espace collaboratif Dokeos

- organisation en 5 phases : opportunités - faisabilité - réalisation - mise au point et présentation

- compte-rendu de séance déposé chaque séance sur un blog, servant de journal de bord et consultable par le chercheur.

• Impact sur les jeunes : le bilan positif à ce jour. Leur implication et leur motivation sont d’autant plus significatives que l'enseignement d'exploration SI n'est pas évalué par des notes pouvant influer sur la moyenne trimestrielle, mais par un livret de compétences mis à jour régulièrement.

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Lycée La Fayette de Clermont-Ferrand

• Chercheurs : Florian VILCOT, Dien VU

• Enseignant : Jacques PEROL

• 36 élèves en 2 groupes

• Projets pédagogiques : « Autour du Tramway de Clermont-Ferrand », activités de recherche de résolution de problématiques liées au transport, à la sécurité, à l’environnement.

- Pourquoi le tram est sur pneumatique ?

- Est-il possible de récupérer l'énergie des phases de descente et de freinage ?

- Comment empêcher le tram de dérailler ?

- Est-il possible d'envisager une navigation automatisée ?

- Comment fonctionne l'alimentation électrique d'un tram par le sol ?

- Le GPS peut-il être une aide à la conduite ?

- Comment détecter des obstacles sur la voie ?

- Comment améliorer la sécurité sur la voie ?

- Mesure de distance entre 2 trams.

- Pourquoi le tram possède un rail de guidage ? Peut-on le supprimer ?

• Modalités des séances

- 2 heures par semaine

- Les travaux des équipes sont variés et directement liés à l’avancement des projets : recherche, rédactionnels, conception, mesures. Ils s’effectuent en classe ou sur le site du tram (station)

• Impact sur les jeunes : motivation, curiosité, autonomie, émulation.

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Lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand

• Chercheurs : Béatrice LOPEZ, Garance LOPITAUX, Marc DUVERNIER

• Enseignants : Jean-Paul BEGGIORA (SVT), Evelyne MASSON (physique chimie), Aude SAINFORT (mathématiques)

Dans la mesure du possible, les enseignants interviennent conjointement afin de favoriser l'interdisciplinarité.

Les documentalistes pourront aider les élèves dans la construction d’un diaporama et la réalisation d'une exposition sur leur démarche pour répondre à la problématique posée, leurs résultats et leurs conclusions. Une partie du travail pourra figurer sur le site du lycée.

35 élèves répartis en 12 groupes

• Projets pédagogiques : « Qu’est-ce qu’une voiture écologique ? »

2 thèmes : Science, automobile et mobilité (thème libre) Science, automobile et environnement (science et prévention des risques d’origine humaine).

• Modalités :

1,5 heure hebdomadaire pendant toute l’année scolaire

6 projets : chaque projet sera réalisé par un groupe de 3 élèves.

Une trentaine de séances dans l’année : l’accent sera mis sur les matériaux utilisés, la liaison entre le sol et le pneumatique, les facteurs influant sur cette liaison, l’impact sur la consommation en carburant et les moyens de réduire cette consommation pour préserver l’environnement

Pour parvenir à la réalisation du projet interdisciplinaire, seront prévus :

- des séances de travail en co-animation ;

- des interventions disciplinaires par demi-classe ;

- des séances de travail des élèves en « autonomie encadrée ».

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Les activités proposées pourront donner lieu à des séances de démarche d’investigation (exemple : force/ pression, vitesse/accélération en physique-chimie).

Pour certaines séances (démarche à suivre dans la réalisation du projet, ce qui a été fait dans la séance ou ce qu’il est envisagé de faire la séance suivante…), les élèves viendront exposer à leurs camarades en fin de séance, de façon succincte, l’avancement de leur travail, leurs difficultés...

Chaque élève aura un classeur de laboratoire dans lequel seront notés, à chaque séance, les objectifs, la démarche, les différentes activités et/ou expériences, les réflexions de l’élève ou du groupe, les conclusions…Chaque élève enregistrera à la fin de la séance son travail ou le travail du groupe sur sa clé USB et sur le réseau de l’établissement.

La production finale se fera notamment sous la forme d’un diaporama et donnera lieu à une soutenance orale des élèves avec une partie rédigée en anglais. Ce travail comportera des apports des trois champs disciplinaires.

• Evaluation :

Il sera distribué aux élèves une grille d’auto-évaluation qui sera remplie à la fin de certaines séances.

Une évaluation finale avec les intervenants et les professeurs impliqués aura lieu en fin d’année scolaire et pourra prendre en compte :

Les progrès réalisés par l’élève au cours de l’année ;

Les travaux de recherche personnelle ou en groupe ;

La mise en œuvre d’une démarche scientifique ; les compétences expérimentales mobilisées lors de l’(les) expérience(s) ou de l’exploitation de données;

La réalisation du projet et de son aboutissement ;

La qualité de la présentation écrite ou orale du travail réalisé; la maîtrise de l’anglais ; l’utilisation des TIC.

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L’entreprise Michelin dans ce partenariat L’entreprise Michelin, qui est à la pointe de l’innovation dans le domaine du pneumatique, présente une multitude de métiers scientifiques et techniques.

Au centre technologique de Ladoux, 3 300 personnes travaillent pour développer et mettre au point les nouvelles technologies. En 2012, Michelin va recruter en France 700 personnes, dont 60% sont issues de filières techniques.

C’est pourquoi Michelin a à cœur de promouvoir le goût des sciences parmi les futures générations. Les sept chercheurs de Michelin vont partager leur passion avec les jeunes lycéens et leur transmettre le goût pour leur métier. Lors des échanges dans les classes, ils font réfléchir les lycéens par eux-mêmes à la résolution de problèmes concrets, sans solution préconçue. Ils sont ainsi confrontés à la réalité du monde du travail. Pour Michelin, il relève de sa responsabilité sociale d’intervenir dans l’insertion professionnelle des jeunes et de leur initiation au monde de l’entreprise.

C’est la 5e année que Michelin et le rectorat de Clermont –Ferrand développent ensemble un partenariat autour des sciences. Lors des quatre précédentes, le projet « Eurekart » a impliqué des ingénieurs Michelin auprès d’une dizaine de classes de CM1, CM2 et 6e. Les écoliers et collégiens ont travaillé à la réalisation d’un prototype de véhicule qui devait rouler droit, aller le plus loin possible, et pouvait transporter une petite charge. Dix chercheurs de Michelin avaient accompagné les enfants dans leur démarche d’invention et d’expérimentation.

Par ailleurs, Michelin souhaite augmenter le nombre de femmes dans ses effectifs. La présence de deux femmes parmi les sept chercheurs impliqués dans ce partenariat viendra témoigner de l’intérêt d’une carrière scientifique pour les femmes comme pour les hommes. Michelin a signé en 2009 un accord en faveur de la mixité dans l’entreprise et de nombreuses initiatives pour faciliter la conciliation de la vie professionnelle et la vie privée sont mises en œuvre dans l’entreprise.

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L’enseignement des sciences et de la technologie dans l’académie L’enseignement des sciences et de la technologie au collège et au lycée est actuellement en profonde évolution, tant sur la forme que sur le fond, à tous les niveaux de formation.

La réforme de l’enseignement de la technologie au collège replace cette discipline dans le pôle scientifique, aux côtés des SVT et de la physique-chimie. Ses contenus sont recentrés sur des champs d’applications très techniques (la mobilité, les ouvrages et l’habitat, la domotique) et méthodologiques (résolution de problèmes, investigation, conduite de projets).

Au lycée, les bacs STI sont remplacés par le bac Sciences et Technologie de l’Industrie et du Développement Durable (STI2D). Pour répondre aux besoins actuels, les objectifs de formation de ce nouveau bac STI2D sont plus ambitieux, ils visent des poursuites d’études plus longues dans l’enseignement supérieur scientifique et technique. D’autre part, les contenus de formation replacent les solutions technologiques modernes dans leur contexte sociétal, en montrant que les évolutions technologiques permettent à l’Humanité de répondre aux enjeux actuels : se nourrir, se soigner, communiquer, se déplacer, se loger, se divertir, préserver les ressources planétaires...

Le bac scientifique (S) option sciences de l’ingénieur fait également l’objet d’une mise à jour. Il se rapproche des méthodes de travail et d’investigation des ingénieurs actuels, qui s’appuient sur une culture scientifique renforcée et sur l’utilisation de simulations informatiques évoluées intégrant l’ensemble des comportements d’un système technique.

Côté pédagogie, les évolutions actuelles sont fortes : l’apport de connaissances et de compétences peut être fait par des cours classiques, mais il prend beaucoup plus de puissance s’il est construit à travers un parcours de formation émaillé de situations d’apprentissage calibrées, qui peuvent être des projets, des études de cas, des manipulations pratiques, des simulations numériques.

Au-delà de la transmission des savoirs, les enseignements scientifiques et techniques, aux côtés des autres disciplines, s’attachent à développer chez les élèves leur capacité à utiliser ces savoirs. Cela passe par un apprentissage méthodologique, par l’acquisition d’aptitudes, de savoir-être.

Le rapprochement entre les méthodes de conduite de projet, d’investigation, de travail en groupe développées par les professeurs de la 6e à la terminale et les méthodes pratiquées en bureau d’études chez les industriels partenaires est un point de convergence significatif du dispositif « Accro-Sciences ».

L’académie compte près de 650 professeurs impliqués dans les évolutions décrites ici. Ils interviennent en technologie dans les 140 collèges ; en enseignements d’exploration en 2nde générale et technologique ; en STI2D, en sciences de l’ingénieur, en classes de BTS, en classes préparatoires aux grandes écoles dans les 14 lycées porteurs de ces formations.

Francis Michard, inspecteur pédagogique régional sciences et techniques industrielles T 04 73 99 33 30 - Francis.michard@ac-clermont.fr

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Impression : rectorat de l’académie de Clermont-Ferrand - février 2012