Antoinette Layoun - Histoire - Amazon S3 · 2016-03-02 · 3...

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D’enfant soldat à ambassadrice de Paix Transformer les états de guerre en soi

PAR ANTOINETTE LAYOUN

Citation :

« Dans cette nouvelle étape de ma vie, je me nourris de chaque INSPIRATION,

je célèbre le moment présent, je suis devenue l’alchimiste qui récolte ses trésors de vie! »

Nous avons tous une histoire de vie, la mienne est chargée de situations qui

peuvent être décrites comme dramatiques et traumatisantes. En fait, en vous

partageant certaines parties de ma vie, l’importance ici est de mettre de la

lumière sur ce que nous pouvons faire avec notre vécu, et non pas l’histoire elle-

même.

Je souhaite que vous receviez le cadeau de la vie… avec votre histoire de vie!

Mon héritage

Nous sommes tous nés avec un bagage. Je suis née dans un monde

controversé sur une partie de planète riche en héritage! Mon bagage est

l’héritage d’une femme arabe. Entre deux grands pères marginaux, prêtre et

guérisseur chamane, j’ai été témoin de la profondeur de leurs pratiques et

croyances, en même temps, de leurs malaises face à la différence de l’autre. De

l’un, j’admirais et j’apprenais la prière et la foi, de l’autre, la potentialité et les

mondes subtils. Cette controverse, je l’ai aussi rencontré dans mon foyer. J’ai


souffert en m’identifiant au rôle de la femme, ma mère, et j’étais en réaction face

à l’homme, mon père. Je voulais être Moi. Toute petite, je cherchais MA place.

Je souffrais de l’injustice d’être née «Fille», d’avoir moins de droits. Je

demandais secrètement à Dieu si c’était une punition d’être une fille. Dans le

silence, j’entendais les pleurs de mon âme.

Dans mon pays d’origine, la controverse était à son apogée, une guerre civile

s’est éclatée, familles et amis se détruisaient au nom de la différence…

Tous, à la recherche de la guérison!

Enfant de la guerre … Feu de l’enfer

Très jeune, j’avais un appel pour aider les autres. J’ai demandé à mes parents

de rentrer dans une école pour être religieuse. J’avais la foi dans notre humanité

et en dieu. Dans mon innocence, je ne m’attendais pas à ce que la vie me

réservait. La guerre civile a éclaté au Liban. À l’âge de 12-13 ans, par choix, je suis devenue une enfant de la guerre, une enfant soldat! De la fille qui aspirait

d’être une religieuse pour propager la foi et la paix…La violence, je l’ai

rencontrée. Elle était ma sœur. L’horreur je l’ai côtoyée. Elle était dans mon lit.

La haine pour la différence m’a été inculquée par le conditionnement. Elle s’est

imprégnée en moi.

Une guerrière est née, mon surnom était Feu de l’enfer! La guerre est devenue mon quotidien, mon nouveau mode de vie. Me promener

avec des mitraillettes et des bombes a remplacé le chapelet de prière et le sac à

main de tendance pour la jeune fille que j’étais. En fait, je ne me sentais plus

enfant, je suis devenue une militante, un soldat !

Dans mon environnement, les échanges relationnels parlaient de tuerie et de

torture. En repensant, j’ai l’impression que c’était un film ou un autre monde…


Mais non, dans la réalité, c’était mon monde !

La guerre était une réalité de distorsion, certes, mais une tragédie beaucoup

plus grande a secoué mon âme… j’entends encore le cri du cœur de la jeune

fille impuissante que j’étais. Hélas, mon frère s’est fait tirer. Je l’ai vu tomber

devant mes yeux. Entre des coups de feu d’un ‘sniper’ ma mère a couru pour le

sauver. Mon frère était très gravement blessé et dans les soins intensifs pour 3

mois. C’est pour lui offrir les soins médicaux adéquats que nous sommes venus

au Canada. Je me sentais lâche de quitter mon peuple;; je voulais protéger et sauver!

À mon arrivée dans ma nouvelle terre, le Canada, je n’arrivais pas à dormir sans

les coups de feu des mitraillettes et les explosions des bombes. J’avais

l’impression d’être une extraterrestre. Pour un an, j’ai pleuré les larmes de ton

mon cœur et mon âme. Je me sentais traitre face au peuple que j’ai laissé en

arrière. À l’école, je n’arrivais à m’identifier pas. Je regardais les jeunes filles

de mon âge s’habillaient à la mode et se maquillaient… J’avais l’impression de

ne pas être sur la bonne planète. Je ne savais pas si je dois me rebeller ou prier.

Les aptitudes de guerrière De mon expérience, j’avais développé des aptitudes qui m’ont amené à avoir la

foi et le courage. J’étais une jeune femme qui fonce, et j’avais l’impression de ne

pas avoir peur de rien. Un jour, j’ai décidé de m’adapter à ce nouveau mode de

vie…Alors, j’ai adopté cette nouvelle terre et je l’ai fait la mienne !

Je fonçais et j’allais vers l’avant ! Les murs étaient seulement des illusions que je

traversais… mais à quel prix ? Je ne savais pas dans le temps que c’était un

personnage. Dans la souffrance, nous développons toutes sortes de

mécanismes de survie. Avec le temps, nous avons tendance à confondre la

survie et la vie. J’étais inconsciente que toute mon énergie de vie était


canalisée, comme une bonne guerrière, pour la survie !

L’étudiante «Bodhisattva» : Psychologie et spiritualité

À l’université j’ai défendu des causes. La guerrière avait toujours ses munitions

qui se manifestaient autrement. Entre celle qui voulait faire une différence par la

prière et la guerrière, je voulais changer le monde. Dans cette lutte, j’étais sur le

bord de m’exténuer… Hélas, j’ai compris que je ne pouvais pas changer le

monde. Cependant, j’ai réalisé que j’avais le pouvoir de changer une seule

chose : MOI!

J’ai étudié en psychologie, car j’avais besoin de comprendre l’humain, de me

comprendre. Durant cette période, j’étais en quête pour la guérison et la paix.

Durant cette période, j’ai eu une source d’inspiration, une histoire que je vous

résume ici :

Une vieille légende hindoue raconte qu’il y a eu un temps où tous les hommes

étaient des Dieux, mais ils abusèrent tant de leur divinité que Brahma, le maître

des dieux, décida de leur retirer leur pouvoir divin et de le cacher à un endroit où

il leur serait impossible de le retrouver. « Nous déposerons la divinité de

l’homme dans le fond de lui-même car c’est le seul endroit où il ne regardera

pas » : décréta Brahma. Depuis ce temps, raconte la légende, l’homme cherche

son essence à l’extérieur de lui-même, il a même fait le tour de terre et de

l’espace à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui.

J’ai découvert cette légende au début de l’âge adulte. Je me rappelle encore du

moment où je l’ai retiré soigneusement d’une revue avec la sensation que je

détenais un trésor entre mes mains ! Elle est devenue mon inspiration pour ma

vision de vie… Aller au fond de soi et découvrir son pouvoir divin, non pas dans

le sens religieux, mais dans le sacré. Découvrir son essence, écouter et suivre


sa voie. Je me demande aujourd’hui si c’est moi qui l’ai découvert ou si c’est elle

qui m’a trouvée ! Je ne savais pas dans le temps que cette légende servirait, non

seulement à me reconstruire, mais également, plusieurs années plus tard, qu’elle

sera la source de création de mon œuvre pour accompagner les autres dans leur

processus de guérison.

L’appel du cœur m’a guidé sur un chemin peu fréquenté, me permettant de

développer la connaissance tout en étant dans la conscience. J’ai découvert les

enseignements profonds du yoga et divers ouvrages sur la spiritualité. Dans ces

récits, j’ai rencontré une autre polarité de mon humanité, cette partie d’un pouvoir

créateur infini… le sacré en moi qui n’est pas défini par mes expériences

extérieures. Je marchais maintenant sur le chemin de Bodhisattva : un « être

d'éveil » ou « Être en ÉVEIL ».

Le point de bascule : la maternité pour léguer la paix

Le choc post-traumatique de la guerre, je l’ai vécu quand j’ai eu mon premier

fils. La nuit, je me réveillais en état de panique. La peur que quelqu’un entre

chez nous et le tue. Que quelqu’un nous tue. C’est l’horreur de la guerre que je

portais en moi. Je suis devenue vulnérable, craintive. J’étais dans la profondeur de mon ombre.

Être mère me ramenait toujours vers moi et mon regard sur les situations de ma

vie. J’avais des choix importants à faire qui concernaient la réalité de mes

enfants et ce que je voulais leur transmettre : est-ce que je voulais leur léguer la

guerre? NON! C’est pourquoi j’ai choisi de marcher sur le chemin de la paix, pour moi et pour eux!

Transformer les inconforts en trésors Tout en suivant une démarche approfondie en psychothérapie, le yoga et la

méditation sont devenus la discipline de mon nouvel entrainement. Je me


regardais afin de nettoyer mes mémoires et mes luttes. J’ai déposé les armes. Je

l’ai fait dans la conscience de la mère et de la femme. Je me suis reconstruite à

partir de qui Je SUIS. J’ai choisi de me découvrir, d’être pleinement moi, de me

réaliser en tant que femme. Femme en avant, femme qui se crée, femme

épanouie.

De femme d’affaire à une affaire du cœur

Encore une fois, la vie m’a amené une initiation importante, peut être même la

difficile. Avant d’être mariée et connaitre la maternité, en 1987, par des

circonstances de vie, je suis devenue propriétaire d’une compagnie qui était en

piètre condition financière, proche de la faillite. Avec de l’aide et une bonne

gestion, je l’ai remonté et elle est devenue prospère. Avec quelques employés,

j’ai développé un système de production qui a amené la compagnie à avoir une

centaines d’employés. L’entreprise était sur la route de l’abondance et ma vie financière également. En

décidant d’avoir des enfants, quelques années plus tard, mon mari, qui est le

père de mes enfants s’est impliqué dans la gestion de l’entreprise car à la base,

ce le type d’entreprise était sa spécialité. J’étais toujours la propriétaire. Suite à

la naissance de mon deuxième fils entre 1994 et 1997, j’ai commencé à me

retirer car je suivais l’appel de mon cœur, œuvré pour la guérison de l’être

humain en développant ma pratique en psychothérapie.

En 1999, Dans ma vie personnelle, la relation avec le père de mes enfants est

arrivée à un terme. C’était la décision la plus difficile de ma vie… séparer mes

enfants de leur père était impensable… mais en même, la relation arrivait à un

cul de sac. Nos chemins devraient se séparer. Avec un sentiment de honte

profond et de culpabilité qui m’anéantissaient, la décision était prise avec un

grand déchirement. En plus, je savais que je ferais face à un grand défi, le rejet

et le regard de honte, d’assumer la réaction de ma famille et de la communauté


dans le temps. En moi, je savais que j’ai à passer à l’action malgré les malgré !

Mes enfants avaient 4 et 6 ans à ce moment. C’était la décision la plus difficile de

ma vie, même jusqu’à aujourd’hui. Dans l’entente légale de la séparation, j’ai

donné la compagnie à leur père et j’ai gardé la maison. Quelques temps plus

tard, les portes de la compagnie ont été fermées. Je n’étais pas au courant de

l’importante somme de dette non acquittée.

En recevant des lettres de la banque et du gouvernement, au début, j’ai pensé

que c’était une erreur car je n’étais plus dans la compagnie, ni la propriétaire

depuis un certain temps. Mais à ma grande surprise, je n’avais pas de choix que

de faire face à cette réalité. Sans aller dans les détails, même si l’entente était

signée devant une avocate, par une circonstance d’ordre légale, j’ignorais que

mon nom est resté dans l’entreprise.

À ce moment, je me suis sentie les deux jambes coupées, complètement

anéantie par cette situation que je vivais comme une de plus haute trahison.

Impuissante dans le temps, j’avais deux jeunes enfants à ma charge et leur père

n’était plus dans le pays.

Après une investigation pour voir quelles sont mes options, les avocats

spécialisés m’ont informé que les procédures légales pour rétablir mes droits et

me libérer peuvent prendre jusqu’à 3 ans. En plus, sans garantie que cette

situation peut se rétablir. J’avais un autre choix important à faire, est-ce que je

reste dans l’attente et dans une situation de dualité, une forme de guerre subtile

et silencieuse, légale et morale pour 3 ans ? Quel impact ceci aura sur mes

enfants ainsi que la relation avec leur père ? Est-ce que je vais entretenir

l’amertume et la guerre ?


De la prospérité matérielle à la prospérité du cœur maternel

Après mûre réflexion, j’ai choisi de tout donner au gouvernement, la maison qui

était l’habitat de mes enfants. Je suis partie avec l’essentiel, le cœur brisé dans

un sentiment d’impuissance et d’inquiétude pour la sécurité de mes enfants.

Ayant tout perdu, j’avais de la difficulté a trouvé un endroit pour une location. Un

bon samaritain, avec qui j’avais fait affaire quand j’étais propriétaire de la

compagnie, a accepté de me louer une maison pour offrir un foyer à mes enfants.

Qu’est-ce qui est le plus important de ma vie ? La relation avec mes enfants.

Une prospérité matérielle peut se reconstruire, mais être mère, c’est la plus

grande prospérité de tout et je tenais à prendre soin de ce trésor infini !

Au début, après que mes enfants partaient pour l’école, je passais mes journées

dans le lit. Je me sentais handicapée et je perdais la foi en moi et dans la vie.

Un matin, au réveil, j’ai entendu une voix en moi qui criait: c’est assez ! Et j’ai

reconnu la guerrière en moi ! Elle avait encore ses atouts, mais cette fois, c’est

pour l’amour d’elle et de ses enfants qu’elle va agir. Un processus de création

était sur le point d’accoucher !

Le processus de création : l’Universcité Antoinette Layoun

À chaque fois que je touchais à une mémoire, une souffrance ou un obstacle, je

créais une conférence, un cours, un atelier ou un article. Je marchais et

j’avançais sur le chemin de la création de soi et mon univers, pour moi et pour

mes enfants. J’étais dans mon entrainement. J’apprenais l’alchimie dans la

réalité de ma vie. Je transformais mes inconforts en trésors et j’ai commencé à

développer une approche globale que j’appelais «Approche Architecture

Humaine» (AAH)! Depuis 1997, étape par étape, malgré les obstacles, les


embûches et les diffificultés, je suis dans mon œuvre. Ce chemin m’a mené à

créer le centre ‘Transformer votre vie’ qui s’est transformé maintenant sous le

nom de Universcité Antoinette Layoun. En fait, j’ai créé un monde dont je rêvais

avoir pour moi… C’est un lieu de connaissances, de conscience et de pratique

pour l’épanouissement et la réalisation de soi. Et que de mieux que de le

partager, un lieu de rencontre, accessible à tous !

Le temps que j’ai pris pour «Me recréer» m’a aussi offert le privilège de créer afin

d’accompagner les autres. Je partage donc mes apprentissages et mes

enseignements par la parole, la pratique et l’écriture. J’enseigne le Yoga Chi, la

méditation et le Nerijams (du sancrit, danser et se libérer) qui sont des moyens

pour libérer les mémoires et cultiver les états d’expansion et d’épanouissement

par le mouvement du corps. J’ai développé aussi l’Approche de l’Architecture Humaine (AHH) et la Communication C.O.E.U.R.

Approche Architecture Humaine (AAH)

Voyons l’être humain comme un château : le corps est la structure extérieure et les

émotions, les sentiments, les pensées, le mental, les croyances, etc. font partie de la

structure intérieure. En se basant sur la psychologie humaine, en apprenant à nous

connaitre, nous découvrons notre fondation, notre structure intérieure avec notre

différence. Avec conscience, nous pouvons identifier les fissures, le désordre, des

espaces brisés, des rénovations à compléter et nous réalisons qu’avec un château… il

y a toute une potentialité! Dans cette conscience, nous devenons les architectes de notre vie.

Chacun de nous est le reflet de notre héritage familial et social. C’est ce qui fait que

nous avons inconsciemment créé des fonctionnements, des croyances et des

modèles qui limitent la réalisation de ce que nous sommes, ainsi que nos créations.


Cet héritage et bagage ont un effet sur tout ce que nous sommes et tout ce que

nous vivons. Parfois, nous avons tendance à juger ce bagage quand il est dans la

souffrance ou la limite. En fait, je vois l’être humain comme un être magnifique.

Même si parfois il tombe, c’est pour apprendre à mieux se mettre debout et

apprendre l’art de la maitrise.

« Connais-toi, toi-même » a dit Socrate. Nous trouvons également cette phrase inscrite

sur le temple de Delphes « Connais-toi, toi-même, tu connaitras ton univers et les

dieux ». La connaissance de soi, de notre architecture intérieure, nous mène vers

l’harmonie en soi et autour de soi.

En accueillant notre humanité, dans l’harmonie et l’union de toutes nos dimensions,

âme-corps-esprit, nous manifestons notre divinité, dans le sens de notre pouvoir

créateur.

Se guérir, l’Union corps-âme-esprit Par l’écoute de soi, de notre corps et de notre monde émotionnel, nous devenons

de plus en plus dans la conscience de la trinité que nous sommes, corps-âme-

esprit. En apprenant l’écoute de soi et de se découvrir dans toute notre complexité

et notre magnificence, nous réalisons que nous avons toutes les données

nécessaires pour nous indiquer notre état de santé.

Nous sommes des êtres émotionnels. En perpétuel interaction avec notre monde

extérieur, nous vivons des états au niveau émotionnel, physique et mental. Une

émotion émets, disons, une fréquence. Le cerveau l’identifie et émet une pensée

qui peut être accompagné simultanément par une réaction transmise par le corps.

Dans certains enseignements spirituels, nous faisons référence au corps comme le

temple de l’âme. En fait, nous pouvons dire que l’émotion est une vibration

manifestant l’état de l’âme et la pensée est une vibration manifestant l’état de


l’esprit. Et le corps, c’est l’habitat de nos dimensions subtils, âme et esprit. Dans

ce sens, nous devons aborder la perspective de la santé dans toutes nos

dimensions. Un état de maladie est une manifestation d’un déséquilibre possible

au niveau de l’âme (cœur- émotion) et de l’esprit (pensée-mental) qui se manifeste

dans la matière (corps physique).

Quand nous vivons un état physique, c’est important de faire le bilan de santé de

tout ce que nous sommes. Avoir une attitude d’amour et d’accueil face à nous-

mêmes. Notre corps est notre baromètre, apprendre à l’écouter afin d’avoir accès à

l’état de notre âme (cœur- émotion) et de notre esprit (pensée-mental), pour rétablir

l’harmonie en nous nous.

En s’observant dans cette clarté, nous choisissons de nous guérir car nous sommes

les architectes de nos créations. Nous nous réalisons dans la relation à soi et nous

vivons des relations rayonnantes d’amour et d’harmonie avec la communication C.O.E.U.R.

MOI ET L’AUTRE

Dans notre humanité, nous sommes inter reliés. Avec ce que nous sommes, nous avons un impact sur ceux qui nous entourent et ceci est juste dans les deux sens.

C’est par la connaissance/conscience de soi, de notre architecture intérieure, que

nous développons une clarté dans la relation avec soi. Cette clarté nous amène à

communiquer dans la relation avec l’autre avec cœur! C’est pour cette raison

également que j’ai développé la communication C.O.E.U.R. qui est un outil de

transformation et d’épanouissement.


La Communication C.O.E.U.R c’est : Connaissance/conscience de soi Ouverture à soi et à l’autre Empathie pour soi et pour l’autre Union avec soi (regard-sentiment-pensée) Rayonnement de soi

C. Connaissance/conscience de soi La connaissance de notre psychologie est essentielle pour vivre en harmonie. Nous

sommes des êtres émotionnels. Apprendre à écouter son monde émotionnel est la

clé qui ouvre la porte vers son monde intérieur. Pour faire un parallèle avec le corps physique qui a des besoins essentiels comme celui de respirer, manger, boire,

dormir, etc., nous avons aussi des besoins essentiels pour notre équilibre psychique

tel le besoin d’amour, de sécurité, de liberté, de valorisation, de s’affirmer et de se

créer. Les sensations physiques, comme par exemple celle de la faim, nous indique

le besoin de se nourrir et nous guident vers la santé du corps. Les émotions sont les

sensations qui nous permettent d’identifier le ou les besoins qui sont comblés ou en carence pour notre harmonie psychique.

O. Ouverture à soi/à l’autre Nous voyons le monde et nous le vivons à travers notre réalité psychique, le bagage

de notre héritage et des empreintes de nos expériences de vie. Cette réalité altère

notre regard sur nous-mêmes, les situations et tout ce qui nous entourent.

En reconnaissant que nous sommes des êtres émotionnels, que le monde extérieur

est un déclencheur de notre monde intérieur, nous déposons nos luttes contre soi ou

contre l’autre, nous accédons à un monde de possibilités infinies. Nous réalisons

que nos réactions sont des indicateurs pour nos satisfactions et insatisfactions. Par la conscience de tout ce que nous sommes et de notre bagage, nous nous

responsabilisons de nos états, de nos manques et de nos besoins et nous

approfondissons davantage notre regard dans notre château intérieur.

Avec cette connaissance/conscience, c’est l’ouverture à moi et à l’autre.


E. Empathie à soi et à l’autre

Parfois, en découvrant nos espaces souffrants ou insatisfaisants, nous voulons nous

en débarrasser. « Se débarrasser » d’une partie de soi? C’est alors que nous

rentrons en lutte, en guerre, contre nous-mêmes voulant anéantir cette partie souffrante en nous. Nous devenons notre pire ennemi.

Pour la guérison de nos états, pour défaire les réactions défensives et les systèmes

relationnels insatisfaisants, la sensibilité - voir même l’empathie envers soi et l’autre

est fondamentale pour le processus de transformation et de création. L’empathie c’est l’ouverture du cœur, c’est avoir du cœur pour soi, c’est d’être dans

l’écoute de soi, l’accueil de soi et de se permettre de vivre ses états profondément.

Se libérer de la honte, de l’exigence, du rejet, du jugement. L’empathie pour soi

amène l’empathie pour l’autre par la suite.

U. L’Union avec soi Dans l’accueil de ce que nous vivons, nous développons un discernement dans

l’union avec soi. Nous réalisons que notre vécu est une réalité psychique (bagage de

nos empreintes de nos expériences de vie et héritage) et non pas la RÉALITÉ

ABSOLUE. L’union, c’est l’étape qui nous permet de faire un pont, entre le

déclencheur extérieur et notre monde intérieur en étant en relation avec soi. Nous

avons alors une perspective globale de tout ce que « Je Suis » nous guidant à

assumer notre humanité (vécu et besoins) avec un regard plus élevé, reconnaissant

cette situation comme un outil pour notre réalisation dans l’être.

R. Rayonnement En développant ces étapes dans la relation à soi, nous gagnons en attitude de

respect envers nous-mêmes, notre réalité psychique et nos souffrances. Notre

regard se transforme et libère le rejet de soi qui passe souvent par l’exigence et le


jugement. Nous devenons des alliés pour soi-même, dans l’accueil, l’acceptation et

l’amour de soi.

En s’honorant, en se permettant d’Être dans notre rayonnement, nous permettons à

l’autre d’Être également. Comme un architecte avec une vision, notre regard et notre

écoute dans la relation avec l’autre se transforme, créant une relation constructive …

reflet de la relation à nous-mêmes.

Avec cette approche psycho-corpo-spirituelle spécialisée dans la pleine conscience,

j’ai écrit plusieurs livres et j’ai développé plusieurs cours et ateliers.

Ma quête pour la paix m’a amené à comprendre que c’est dans l’amour que je

trouve la clé. L'écriture de mon livre «Les dix clés de l’amour» (Éditions Québec-

Livres) m’a aidé à poursuivre mon parcours sur ce chemin avec la méthode que j’ai

développé pour intégrer l’amour dans le quotidien.

La guerre et la paix … un choix quotidien

Nous avons souvent l’impression que la guerre c’est entre nations ou groupes. Mais

en fait, à chaque instant, par nos émotions, nos pensées, notre attitude et nos actions, nous choisissons la guerre ou la paix.

La dualité et les controverses nous indiquent un déséquilibre. Si ce n’est pas

écouté, ceci peut mener à une forme de maladie. Faisons un parallèle avec une

condition physique. Par un manque d’oxygène par exemple, nous ressentons un

déséquilibre par différents symptômes dans le corps. Si nous ne prenons pas soin

de cette condition, ceci causera une maladie qui peut même anéantir la vie. En fait,

chaque état de controverse; physique, émotionnel, mental ou relationnel, porte la

potentialité de la santé ou de la maladie. C’est à nous d’être à l’écoute de nos

espaces, faire le choix de la responsabilité de nos états, de nos pensées, nos

attitudes et nos choix. En étant l’architecte de notre vie, nous assumons notre

gradeur et choisissons avec conscience.


La guérison de notre cœur est la clé pour la paix. En regardant ma vie, d’hier a

aujourd’hui, je sais que chaque situation était mon initiation pour une nouvelle vision

de l’être que je suis. Mes fils sont des jeunes adultes et ils ont leur chemin à faire.

Les situations qui ont vécu à travers leur histoire de vie, leur offre une opportunité de

polir leur être. Comme un diamant brut, c’est en le polissant qu’il peut briller dans

toute sa potentialité et sa beauté.

Ambassadrice de paix Aujourd’hui, je suis la représentante de la mission paix pour la Fédération

francophone de yoga. En 2011, j’ai été une invitée d’honneur à un rassemblement

mondial pour la paix en Europe où j’ai donné une conférence sur la paix. En mars

2014, j’ai été une invitée d’honneur en Inde, comme ambassadrice de paix pour un

rassemblement mondial. Ma visite pour l’Inde a fait la une dans le journal L’Éveil et aussi en France, dans le journal de yoga.

Antoinette Layoun ou Swami Shantiananda

Le 18 août 2014, j’ai eu mon investiture de SWAMI… Swami Shantiananda. Je suis

honorée de recevoir ce cadeau, car Shanti en sanskrit signifie «paix», et ananda,

félicité. Ce nom m’a été donné en référence avec mon histoire de vie: d’enfant

soldat à la femme de Paix. Ce parcours de vie qui m’a amené à voir, comprendre et

transformer les états de guerre en moi. Les transformer dans la conscience et la

connaissance de soi pour vivre une paix dans mon cœur et d’enseigner ces moyens.

Aujourd’hui, mon chemin se poursuit, car nous avons la responsabilité de nos états,

dans la conscience, et ce à chaque instant.

Pour moi, chaque situation de vie est un terrain d’apprentissage et de

développement. J’observe mes états intérieurs, mes pensées et mes émotions. La

paix, c’est d’être dans la conscience et la présence à soi à chaque instant. La paix,

c’est de libérer les lourdeurs et d’être dans la santé holistique;; mentale,


émotionnelle, physique et relationnelle.

Trouver la paix sur terre, c’est cultiver la paix dans chaque état en soi, dans

l’empreinte de nos cellules et dans chaque relation que nous entretenons. J’aspire

être un ‘Shanti stupa’ (une structure architecturale humaine pour la paix) vivant,

corps-âme-esprit, dégageant la paix sous toutes ses formes.

Dans cette nouvelle étape de ma vie, je me nourris de chaque INSPIRATION, je

célèbre le moment présent, je suis devenue l’alchimiste qui récolte ses trésors !

Afin de permettre à chaque personne de se découvrir, j’anime des conférences, des

cours, des ateliers et des voyages initiatiques avec l’Approche Architecture Humaine

(AAH) et la communication C.O.E.U.R. qui permettent de développer la relation à soi

et à l’autre, un tremplin vers la réalisation de soi. Le Yoga Chi et la méditation faisant

partie intégrale de cette approche. En ayant une connaissance de soi approfondie,

nous devenons l’architecte de notre vie et nos expériences de vie deviennent un terrain pour notre rayonnement.

Une vision d’une humanité rayonnant la santé La guérison est un état de conscience avant tout. Conscience que nous sommes

des êtres avec un bagage complexe et riche en même temps, que nous avons le

potentiel d’être guérisseur de nous-mêmes et de notre vie dans toutes les

dimensions.

Partageons une vision ensemble, visualisez avec une moi un monde où la santé, la

paix et l’harmonie sont rayonnantes dans toutes les dimensions de notre humanité.

Ceci débute par chacun de nous. Je souhaite que vous fassiez partie de ce rêve…

une goutte dans l’océan!

Que l’amour, la paix et la joie rayonnent dans votre cœur, votre cœur et tous les

espaces de votre vie.


Que l’amour, la paix et la joie rayonnent dans tous cœur de tous les êtres vivants et

dans toutes les directions de la terre et de l’univers.

Namasté *

Antoinette Layoun

* Namasté est une salutation qui signifie : Je salue – ou je m'incline – devant votre

forme, ou le divin en vous, faisant référence au divin en soi.

L’auteure Antoinette Layoun (Swami Shantiananda)

Conférencière chevronnée et ambassadrice mondiale de paix, Antoinette est la fondatrice du Centre Universcité Antoinette Layoun. Elle détient une formation universitaire en psychologie et plusieurs formations connexes à ce domaine. Elle est l’auteure du bestseller «Les dix clés de l’amour» et de plusieurs autres ouvrages dont «La relation avec le partenaire idéal» et «Crée ta vie, manifeste tes rêves».

Thérapeute spécialisée dans la pleine conscience, elle a développé une approche globale dans l’union Âme, Corps et Esprit: Approche Architecture Humaine (AAH) et la Communication C.O.E.U.R. Elle pratique l’accompagnement thérapeutique psychologique en individuel et couple, ainsi que le coaching professionnel. Yogacharya (maître en yoga), elle enseigne le Yoga Chi, méditation et mouvement thérapeutique par le corps, Nerijams (danser et se libérer). Elle anime plusieurs cours et ateliers et accompagne également des groupes dans des voyages initiatiques à travers le monde depuis plusieurs années Femme d’affaires, son parcours l’a amené à être chef d’entreprise d’une compagnie fleurissante de plus de 100 employés. Elle s’est également impliquée comme présidente de la Corporation Internationale des Thérapeutes en Relation d’Aide du Canada (CITRAC).


Elle a participé à plusieurs émissions d’affaires publiques telles que : Puisqu’il faut se lever avec Paul Arcand au 98.5 et TVA nouvelles avec Jean-Luc Mongrain. Antoinette a été nommée représente de la mission paix pour la Fédération Francophone de Yoga. En tant qu’ambassadrice de paix, elle a d’ailleurs été invitée d’honneur dans des événements internationaux pour la paix (Portugal et Inde). Le 18 août 2014, Antoinette a été nommée Swami Shantiananda. Shantiananda signifie Paix et Félicité. Le titre de Swami est un titre honorifique qui est attribué aux maîtres et enseignants spirituels, Il lui a été remis pour son dévouement au rayonnement du yoga pour le bien de l’humanité. SITE INTERNET: http://www.antoinettelayoun.org

Cette histoire a été publiée dans le livre «Points de bascule» tome 1, auteure Annie Laforest. Vous pouvez le trouver dans toutes les bonnes librairies.

Antoinette Layoun - Histoire - Amazon S3 · 2016-03-02 · 3...

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