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Un cahier d’activités pour les enfants orthodoxes Carnet de voyage de l’enfant Archidiocèse du Canada • Église orthodoxe en Amérique

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Un cahier d’activités pour les enfants orthodoxes

Carnet de voyage de l’enfant Archidiocèse du Canada • Église orthodoxe en Amérique

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À toi, jeune ami(e) en Christ,

Je t’invite à partir en voyage dans le temps et l’espace. Tu vas te rendre sur un autre continent, dans d’autres pays que le tien et à d’autres époques que la tienne. Là-bas, tu vas rencontrer des hommes et des femmes orthodoxes qui vont te raconter quelque chose de leur vie. Ces hommes et ces femmes ont choisi comme chemin la voie monastique sous différentes formes. Ils ont fait ce choix par amour pour le Christ. Après leur naissance au Ciel, l’Église les a déclarés saints et saintes, parce qu’ayant vécu dans l’humilité

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et dans l’obéissance, ils sont devenus de fidèles images du Christ. C’est pour cela qu’on peut les vénérer et les prier.

De pays en pays, tu vas monter peu à peu ton carnet de voyage. À chaque étape, tu seras invité(e) à la lecture et à l’écriture, ainsi qu’à compléter d’autres sortes d’activités. Au bout du pèlerinage, tu auras appris bien des choses sur le monachisme orthodoxe et sur le chemin de sainteté qu’il propose encore de nos jours en tout lieu à des hommes et des femmes.

Bon pèlerinage!

Une moniale

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ÉTAPE 1 : KILDARE (Irlande)

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RENCONTRE

Je suis née en Irlande, au milieu du cinquième siècle, de parents irlandais convertis au Christianisme. À mon Baptême, ils m’ont donné le nom de Brigitte. Dès l’enfance, ma mère m’a enseigné à aimer Dieu, ce qui a fait grandir dans mon cœur le désir de me consacrer toute entière à Lui. Mon amour pour le Seigneur me portait aussi à aimer toute personne. C’est pourquoi j’’essayais de faire du bien à tous et spécialement aux pauvres. Un jour, pour plaire à Dieu, j’ai donné à des pauvres le lait des vaches au lieu d’en faire du beurre comme on nous l’avait demandé, à moi et à d’autres filles. Le temps de travail terminé, je n’avais pas de beurre comme mes compagnes, mais j’ai alors prié Dieu de me venir en aide et voilà que mon contenant vide s’est rempli de beurre. N’est-ce pas que notre Dieu est plein de bonté envers nous lorsque nous avons vraiment foi en Lui? En fait, c’est toute la Création qui me parlait de la beauté et de la bonté de Dieu. Ainsi, j’aimais également tendrement les animaux. Quelle joie en moi lorsque les canards sauvages venaient se poser sur mes épaules et sur mes mains quand je les appelais! Et comme les vaches pouvaient donner plus de lait que d’habitude lorsqu’il me fallait en abreuver des visiteurs inattendus! Parce que le Seigneur m’avait donné un visage agréable à regarder, plusieurs hommes ont voulu m’épouser mais je ne voulais appartenir qu’au Christ. À seize ans, je L’ai donc supplié de me rendre moins attirante afin d’échapper au mariage. Il m’a exaucée car j’ai perdu un œil. Un évêque m’a alors permis de porter un voile et de n’avoir

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d’autre époux que le Christ : non seulement mon plus profond désir était enfin exaucé mais mon œil a également été guéri! Un grand terrain m’a ensuite été donné. Parce que j’ai construit mon habitation monastique sous un grand chêne, on lui a donné le nom de Kill-dara, ce qui veut dire la cellule du chêne. Mais je ne suis pas restée seule longtemps car d’autres jeunes filles sont venues se placer sous ma direction. Notre monastère a ainsi vu le jour et le saint évêque Mel a voulu que j’en sois la responsable, l’abbesse. Des hommes ont ensuite voulu devenir moines et notre monastère est devenu un monastère double avec une maison pour les moniales et une autre pour les moines. La vie au monastère était, bien sûr, une vie passée dans la prière et le travail, l’amour mutuel et le partage. J’ai aussi voulu que notre monastère soit un lieu où apprendre les arts. Sur les textes écrits à la main, des « manuscrits », on faisait aussi des enluminures ou dessins miniatures. Pour la plus grande gloire de Dieu, les membres de la communauté ont ainsi réalisé de très beaux manuscrits enluminés. Je ne pouvais pas toujours être dans le monastère de Kildare parce que mon évêque m’a demandé de fonder d’autres monastères. Une fois fondés, il me fallait me rendre en visite dans ces monastères. Au cours de mes voyages, j’ai rencontré des personnes me demandant de prier pour elles et de leur venir en aide. Je priais en faisant sur elles le signe de la Croix et Dieu accomplissait des merveilles. Je me souviens très bien de cette fille aveugle de naissance qui a retrouvé la vue, de celle qui était née muette et à qui Il a donné la parole. Il y a aussi eu des personnes qui s’étaient éloignées de Dieu et qui revenaient vers Lui. Vraiment, que de prodiges peut accomplir une

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simple Croix faite en jonc ou en paille : un jour que j’en faisais une au chevet d’un chef païen qui allait mourir, le Seigneur l’a amené à se convertir lorsque je lui ai expliqué pourquoi je la tressais! Je me suis endormie dans le Seigneur un premier février le siècle suivant et on a déposé mon corps dans le monastère de Kildare. Les moniales ont alors décidé d’allumer un feu dans le monastère à ma mémoire. Ce feu a été gardé allumé en tout temps pendant plusieurs siècles, tellement qu’on a donné au monastère le nom de « Maison du feu ». Mon corps appelé aussi relique a dû été déplacé plusieurs fois et a finalement été détruit, à l’exception du crâne qu’on a apporté au Portugal. Quelques petits morceaux d’os ont ensuite été rapportés en Irlande. On a aussi apporté une de mes tuniques en Belgique. Tu vois, on peut bien naître dans un pays, lorsque le Seigneur le veut ainsi, il arrive qu’Il fasse connaître sa servante ou son serviteur à des gens de d’autres pays et d’époques différentes. De fidèles Chrétiens commencent alors à lui adresser leurs prières, à peindre des icônes et à construire des églises à sa mémoire. Le 1er/14 février, jour de ma fête ou, si tu préfères, de ma commémoration, on tresse encore des croix en Irlande, telles celles que j’ai faites sur terre. On a entre autres fait de moi la sainte patronne des moniales irlandaises, des sages-femmes, des femmes qui font le métier de laitières, ainsi que la patronne des enfants nouveau-nés et du bétail. Les Irlandais me voit comme leur protectrice et il arrive même qu’ils se saluent en disant : « [Sainte] Brigitte et Marie [Mère de Dieu] soient avec toi! » Les habitants du Pays de Galles, quant à eux, disent parfois : « Que sainte Brigitte nous bénisse sur notre chemin! »

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MES PRIÈRES PERSONNELLES Lors de ta rencontre avec sainte Brigitte, tu as appris qu’elle est la patronne des enfants nouveau-nés. Que pourrais-tu demander à cette sainte pour les bébés naissants? Écris ta prière de demande ci-dessous.

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Sainte Brigitte est aussi la patronne des animaux de la ferme, comme les vaches et les moutons. Que pourrais-tu demander à Dieu pour ces animaux par l’intercession de sainte Brigitte? Écris ta prière de demande ci-dessous.

Par l’intercession de sainte Brigitte, mon Dieu,

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MON ALBUM PHOTOS

Croix de sainte Brigitte

Icône de sainte Brigitte

Vitrail de sainte Brigitte

Source de sainte Brigitte à Kildare

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JEU DES MOTS À L’ENVERS

Les mots de cette phrase tirée du texte de la rencontre ont été écrits à l’envers. Remets les lettres dans le bon ordre en les écrivant de droite à gauche sur les lignes et tu pourras relire une information donnée par sainte Brigitte. Le premier mot t’est donné en exemple.

P a r c e ____ ____ ____ __ _ e c r a P e u q i a’ j t i u r t s n o c n o m

_____ ________ ___ __ n o i t a t i b a h e u q i t s a n o m s u o s n u

______ ____ , _ __ __ __ _ d n a r g e n ê h c n o i u l a é n n o d

__ _____ __ ___ __ , _ _ _

e l m o n e d a r a d - l l i K e c i u q

_____ __ __ __ _ _ _ __ __ __ . t u e v e r i d a l e l u l l e c u d e n ê h c

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JEU DE SAUTE-MOUTON

Tu vas maintenant jouer à saute-mouton avec les lettres pour découvrir une phrase mystère. Par exemple, si tu vois R+3, la réponse sera U. Il y a aussi des soustractions, par exemple D-2 donnera B. L’alphabet t’est donné pour t’aider à jouer.

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___

R+1 V-1 O+3 I+3 G-2 W-4 R+2 A+4 Y-1 X-4 C+2 V-3

___ ___ ___ ___ ___ ___ _ _ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ,

H-3 A+2 T-2 D+5 Q+3 U-2 B-1 G+5 E-4 P-3 C-2 F+3 L+2

___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ,

B+2 F-1 U-2 L+1 F-5 P-2 R+3 X-5 G-4 O+3 J-1 V-2 O+4

___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___

K+4 P-2 A+5 E-4 K-2 Q+2 D-3 G+2 P+4 B-1 T+1 Q+2 R+1 O-6

___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___

F-2 D+1 P+3 K-6 Q-3 H+4 S+2 R-5 J-1 L+2 X-3 P+2 J-5 N+5

___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___

J+5 W-2 I-5 I-4 Y-6 M+6 L-3 K+3 X-5

___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ . O-2 M-4 I+5 P-7 G-6 S+1 X-3 Q+1 L-7 Z-7

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ÉTAPE 2 : CLONMACNOISE (Irlande)

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RENCONTRE

Mon père s’appelait Beoit; il était charpentier et constructeur de chars. Le nom de ma mère était Darerca; son père a été un barde (un chanteur poète) et un historien, ce qui m’a fait aimer les études. Né au début du sixième siècle dans la ville de Connacht, j’étais le troisième fils de mes parents. J’ai été baptisé par le diacre Justus, nom qui signifie « le juste », et c’est lui qui m’a enseigné le premier. Jeune garçon, je travaillais comme berger. Un jour, comme je gardais le bétail à une certaine distance de la maison de Justus, j’ai été très surpris de pouvoir entendre son instruction comme si j’étais avec lui dans sa maison. Puis est arrivé le moment de poursuivre mes études et je me suis préparé à quitter la maison de mes parents pour me rendre au monastère de Clonard qui était dirigé par le saint moine Finian. Le jour de mon départ, j’ai demandé à mes parents de me donner une vache pour les moines, mais ma mère a refusé. J’ai alors béni une vache du troupeau et elle a commencé à me suivre en compagnie de son veau. Mais comme je ne voulais pas que le veau continue de me suivre, j’ai tracé une ligne sur le sol entre la vache et lui. Ni la vache, ni le veau n’ont franchi cette ligne et le veau est retourné à la maison de mes parents. Quant à la vache, elle est venue avec moi et a donné suffisamment de lait pour répondre aux besoins des moines et de tous leurs visiteurs. Parce que j’aimais étudier, j’apprenais vite et on m’a demandé de donner des cours privés à la fille du roi de Cuala, tout en poursuivant mes études. Durant le temps passé à ce monastère, je me suis aussi fait des amis parmi les moines qui dirigeaient l’Église irlandaise.

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Je suis ensuite parti pour le monastère d’Inishmore situé dans les îles d’Aran. Ce monastère était dirigé par le saint abbé Enda, l’un des pères du monachisme irlandais. C’est là qu’un jour, l’abbé et moi avons eu la même vision merveilleuse : un grand arbre plein de fruits planté au bord d’un cours d’eau au centre de l’Irlande. Cet arbre abritait toute l’île, ses fruits traversant la mer. Des oiseaux venaient enlever une partie de ces fruits pour les apporter au reste du monde. C’est alors qu’à mon grand étonnement, l’abbé m’a dit : « Le grand arbre, c’est toi. Tu es grand aux yeux de Dieu et de tous les hommes. Toute l’Irlande sera sous l’abri de la grâce qui est en toi. Ton jeûne et tes prières nourriront des multitudes de personnes. Tel que Dieu le veut, va au centre de l’Irlande et fonde une église sur les bords d’un cours d’eau. » Dans l’obéissance, j’ai donc quitté le monastère d’Inishmore pour aller d’abord rendre visite à des moines vivant au centre de l’Irlande. Je n’ai cependant pas pu rester longtemps auprès d’eux, les frères enviant mes connaissances et n’approuvant pas ma grande générosité envers les pauvres. Conduit par un cerf, je suis par la suite arrivé à l’île du Lièvre. Des frères de toute l’Irlande y sont venus pour que je leur enseigne Un jour, un moine n’a pas fait attention et a laissé tomber mon Évangile dans le lac. Le livre est resté dans l’eau assez longtemps. Durant l’été, au moment où le bétail allait dans le lac, la bande de cuir du livre est restée coincée au sabot de l’une des vaches. Et, ô merveille, quand on a récupéré le livre, on s’est rendu compte qu’il était sec, que toutes les pages étaient intactes et que pas une ligne n’était floue. J’ai vécu sur cette île pendant 3 ans et 3 mois. Après avoir quitté l’île avec huit frères, je suis arrivé au centre de l’Irlande et c’est sur les bords de la rivière Shannon que j’ai fondé le monastère de Clonmacnoise en l’an 544. Des étudiants y sont venus non seulement de l’Irlande, mais aussi de l’Angleterre et de la

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France. C’est ainsi que Clonmacnoise est devenu le centre de l’Irlande pour l’étude, l’art et la littérature. Pas très longtemps après avoir fondé le monastère de Clonmacnoise, je suis tombé très malade et me suis endormi dans le Seigneur au début de la trentaine. On a cependant jugé que j’avais joué un rôle important dans les débuts de l’Église irlandaise et on m’a désigné comme ayant été « l’un des Douze Apôtres de l’Irlande », sous le nom de saint Kieran le Jeune. Ma fête est célébrée le 9/22 septembre. Au huitième siècle, le monastère de Clonmacnoise a brûlé trois fois car ses bâtiments étaient construits en bois. Les moines n’ont fait la première église en pierre qu’au dixième siècle, même si certaines grandes croix de pierre datent de la fin du neuvième siècle. Durant la période allant de 841 à 1204, le monastère a été attaqué pas moins de vingt-six fois; il a finalement été abandonné par les moines en l’an 1552. Encore de nos jours, on peut visiter ses ruines en Irlande et on y fait chaque année un pèlerinage le jour de ma fête. Datant du onzième siècle, la crosse abbatiale (le bâton de l’abbé) de Clonmacnoise se trouve aujourd’hui au Musée national de Dublin. Gloire à Dieu pour tout!

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FICHE PERSONNELLE DU SAINT

À partir du texte de la rencontre, complète la fiche personnelle de renseignements concernant saint Kieran. Les informations demandées se trouvent quelque part dans le texte mais pas nécessairement dans l’ordre où elles y ont été données.

1. Année de fondation du monastère de Clonmacnoise : _______

2. Nom de la mère de st Kieran : ________________

3. L’animal ayant conduit st Kieran à l’île du Lièvre : ____________

4. Nom du premier maître de st Kieran : _____________

5. Date de la fête de st Kieran : ____________________

6. Nom de la ville où est né st Kieran : _________________

7. Nom du moine qui a eu la même vision que st Kieran : ____________

8. Nom du père de st Kieran : _________________

9. L’animal qui a sorti de l’eau l’Évangile de st Kieran : _____________

10. Premier travail du jeune Kieran : _________________

11. Ville où est la crosse abbatiale de Clonmacnoise : ____________

12. Nombre des « Apôtres de l’Irlande » : ____________

13. Siècle durant lequel est né st Kieran : _____________________

14. Année où a été abandonné le monastère de Clonmacnoise : _________

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MON ALBUM PHOTOS

Crosse de l’abbé

Haute croix celtique

Ruines du monastère

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JEU DES VOYELLES MANQUANTES

Place les voyelles manquantes dans chacun des mots. Écris ensuite les mots complétés sur les lignes ci-dessous. Tu obtiendras une phrase concernant la vie de saint Kieran.

A E É I O Ô U Y

__n __ c__p__nd__nt j__g__

q__ __ j’__v__ __s j__ __ __ __n

r__l__ __mp__rt__nt d__ns l__s

d__b__ts d__ l’__gl__s__ _rl_nd_ _s_

__t __n m’__ d__s__gn__

c__mm__ __ __ __nt __t__ l’__n

d__s D__ __z__ __p__tr__s d__

l’__rl__nd__ , s__ __s l__ n__m

d__ K__ __r__n l__ J__ __n__ .

________________________________________________________________

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JEU DES MOTS CACHÉS

Trouve les mots suivants (horizontalement de gauche à droite ou de droite à gauche, verticalement du haut vers le bas et du bas vers le haut) dans la grille ci-dessous :

CLONMACNOISE ÉTUDE SHANNON MONASTÈRE

ENDA CLONARD CROIX IRLANDE CUIR

LITTÉRATURE OISEAUX MALADE RUINES

C U I R N O N N A H S

L S T E M E S A D E G

O R D E I D A M N X E

N I R L O A S O E I R

M L A I I L L N N E U

A E N C S A X A R D T

C X O U E M R S I N R

N U L J A E O T T A E

O R C H U P L E C L T

I O S R X I O R C R T

S E N I U R J E A I I

E T U D E T U P L A L

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ÉTAPE 3 : MUCH WENLOCK (Angleterre)

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RENCONTRE Fille aînée d’un chef de Mercie nommé Merewald et d’une princesse de Kent du nom d’Ermenburge, j’ai donc porté le titre de princesse dès ma naissance. Mes parents ont eu trois autres enfants : un fils mort en bas âge et deux autres filles, Mildrède et Milgite. Mon père s’est converti au Christianisme sous l’influence de ma mère et il a établi un certain nombre de monastères dans son royaume. Mes sœurs ont elles aussi donné leur vie au Seigneur comme moniales et sont devenues abbesses de monastères. Bien que princesse, j’ai renoncé très jeune aux richesses du monde, même lorsque je vivais à la maison de mes parents. Le nom que m’ont donné mes parents, Milburge, signifie « douce protection » et c’est peut-être pour cela que j’aimais tant m’occuper des pauvres et des malades. Avec l’aide de Dieu, j’ai aussi amené plusieurs personnes à se convertir au Christ. J’avais fait très jeune le vœu de consacrer ma vie au Seigneur dans la virginité mais il y a un homme en particulier qui a voulu m’épouser. Lorsque j’ai refusé, il était très en colère et un jour, il m’a poursuivie avec des hommes armés, alors que je me promenais dans la campagne sur mon âne blanc. Dans ma fuite, j’ai franchi une petite rivière et je priais pour que Dieu me vienne en aide. Au moment où les hommes sont arrivés à la rivière, ses eaux se sont tellement élevées qu’elles sont devenues infranchissables et j’ai pu échapper à mes poursuivants. L’événement a eu lieu à un endroit appelé aujourd’hui Stoke St. Milborough. On y trouve depuis ce temps-là un puits miraculeux dont l’eau guérit encore de nos jours les maladies des yeux. Après que mon père ait fondé le monastère de Much Wenlock, j’y suis devenue moniale. À mon arrivée, le père spirituel du monastère était le saint moine Botolphe d’Iken et l’abbesse, une moniale

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française. J’ai commencé mon noviciat, menant la vie simple de la campagne. Le travail dans les champs et les jardins me plaisait beaucoup. J’essayais de toujours me montrer gentille et bienveillante envers tous, les êtres humains comme les animaux. Plus tard, je suis devenue la seconde abbesse de ce monastère. On a continué à y cultiver de beaux fruits et des fleurs magnifiques pour que l’environnement soit comme un avant-goût du Paradis. Mais j’avais également beaucoup à cœur que la beauté divine fleurisse dans l’âme et le cœur de tous ceux qui m’entouraient. C’est ainsi que je me montrais toujours très hospitalière envers les visiteurs qui venaient chercher du réconfort et de la consolation au monastère. Un jour, une femme est venue à moi, tenant dans ses bras son jeune enfant décédé. Elle m’a suppliée de prier pour obtenir de Dieu un miracle. J’ai commencé par refuser, mais elle a tellement insisté, montrant ainsi sa foi en Dieu et en la prière, que j’ai dû accepter. J’ai alors supplié le Seigneur avec grande ferveur pour qu’Il fasse miséricorde à cette femme et à son enfant. Et dans son immense bonté, le Seigneur n’a pas dédaigné la prière de Sa petite servante : l’enfant est revenu à la vie et il était en parfaite santé! Bien que passant la majeure partie de mon temps dans le monastère, je rendais aussi visite aux malades qui vivaient dans les villages des alentours. Pour les aider à guérir, je priais avec eux et leur donnais des herbes cultivées au monastère. Il m’arrivait également de révéler des choses à des personnes sur elles-mêmes ou sur des événements à venir, ainsi que d’apporter mon aide pour que les gens connaissent le Christ, lorsqu’ils n’étaient pas encore des Chrétiens. Quelle joie c’était pour moi de voir les corps et les âmes s’épanouir au contact de ce Soleil resplendissant qu’est notre Sauveur! Les oiseaux et les animaux faisaient aussi mon bonheur et, lorsqu’ils n’étaient pas gentils aux yeux des habitants de notre campagne, on

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venait me demander de l’aide. Il y a eu cette fois où, tout juste avant la récolte, de nombreuses oies sauvages sont venues picorer le maïs dans les champs pour apaiser leur faim. Les fermiers ont bien essayé de les effrayer de toutes les façons possibles mais sans résultat. On a donc fait appel à moi pour que j’adresse une prière au Seigneur. Alors que je priais, ne voulant pas que les oiseaux soient blessés, ils se sont tous soudainement envolés. Par la suite, on n’a plus vu d’oies sauvages venir manger la récolte près de Much Wenlock. Tu vois, à partir de l’amour qu’on porte aux oiseaux et aux animaux, Dieu accomplit des merveilles. Et c’est ainsi qu’encore de nos jours, les fermiers et les jardiniers me prient pour la protection de leurs récoltes, mais que certaines personnes me voient également comme la patronne des oiseaux sauvages et domestiques. Puis, un 23 février au début du huitième siècle, après avoir été longtemps malade, le moment de mon départ vers le Ciel est arrivé. J’ai fait venir auprès de moi les moniales pour leur faire mes adieux et leur ai dit : « J’ai été votre mère. J’ai veillé sur vous comme une mère mais maintenant, je dois répondre à un appel plus élevé. » Avant de m’endormir dans le Seigneur, mes toutes dernières paroles ont été : « Bienheureux les cœurs purs, bienheureux les pacificateurs. » Les moniales ont enterré mon corps près de l’autel du monastère mais le monastère a été détruit au siècle suivant et on ne savait plus où était mon tombeau après cela. Beaucoup plus tard, des moines français l’ont retrouvé et lorsqu’ils l’ont ouvert, ils ont pu sentir venant de mes reliques un parfum comme celui des fleurs que j’avais cultivées de mon vivant et Dieu a également permis que des miracles se produisent pour Sa plus grande gloire. Vers 1540, le monastère a de nouveau été détruit et on a brûlé mes reliques, mais on peut encore se rendre en pèlerinage aux ruines du monastère et même y voir des haies et des buissons taillés en forme d’animaux en mémoire de moi. On me fête le 23 février/8 mars.

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MES PRIÈRES PERSONNELLES

Sainte Milburge a cultivé de beaux jardins de fleurs tout en priant. Écris ta prière personnelle d’action de grâces au Créateur pour une de tes fleurs préférées. Dis-Lui aussi pourquoi cette fleur est ta préférée.

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Sainte Milburge est la patronne des oiseaux sauvages. Écris une prière d’action de grâces à Dieu pour un oiseau sauvage que tu aimes, en Lui disant pourquoi tu aimes cet oiseau en particulier.

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MON ALBUM PHOTOS

Puits de Stoke St. Milborough Tombeau présumé de ste Milburge

Ruines du monastère de Much Wenlock

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JEU DES CONSONNES EN FOLIE

Démêle les consonnes et écris-les sur les lignes pour découvrir des mots se trouvant dans le texte de la rencontre. Un indice est donné pour chacun d’eux.

1. o a è e (n t s r m) – lieu où vivent des moniales

2. e e a (w l r M d) – nom du père de ste Milburge

3. e ie (r s m f r) – ceux qui ont une ferme

4. i e e (c s r s p n) – la mère de ste Milburge en était une

5. eu (s f r l) – ste Milburge aimait en cultiver

6. a i i a eu (f t p c s c r) – ceux qui apportent la paix

7. e e (b s r h) – ste Milburge les utilisaient pour faire des remèdes

8. o o e (l h t p B) – nom du père spirituel du monastère

9. é o e (t r l c) – action de recueillir les produits de la terre

10. e e i a (s d r s n s l t p n) – qui brille d’un vif éclat

11. E e u e (n b r g m r) – nom de la mère de ste Milburge

12. a e e (s b s b) – la supérieure d’un monastère

13. e i ue (s r q l) – les restes corporels d’un saint, d’une sainte

14. o i ia (v t n c) – première étape de la vie monastique

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JEU DU CASSE-TÊTE

Place en ordre dans le cadre les morceaux de casse-tête que tu as reçus pêle-mêle. Tu obtiendras en image une information que t’a donnée sainte Milburge lors de la rencontre. Tu pourras coller les morceaux du casse-tête dans le cadre une fois l’image complétée avec succès.

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ÉTAPE 4 : CROWLAND (Angleterre)

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RENCONTRE

Ma naissance a eu lieu en l’an 673 dans le royaume de Mercie. Mon père, un noble, portait le nom de Penwald et ma mère, Tett, m’ont raconté qu’un signe de Dieu s’était produit à ma naissance, ce qui a fait dire à toute la parenté qu’une vie spéciale m’attendait. Plus tard, une fille est née à mes parents et ils l’ont appelée Pega. Jeune garçon, j’étais très obéissant et n’aimait pas beaucoup les jeux turbulents et les plaisanteries des enfants de mon âge. Les bavardages inutiles ne m’intéressaient pas non plus. Le début de l’adolescence n’a pas changé grand-chose à mes bonnes dispositions : j’apprenais rapidement et la joie spirituelle m’habitait dans toutes mes activités. Mais voilà qu’un jour, j’ai commencé à m’intéresser aux actions des héros anciens et de ceux de mon époque. À partir de ce moment-là, mon humeur a changé radicalement et à quinze ans, j’ai formé une bande de compagnons pas très recommandables et j’ai aussi commencé à servir dans l’armée de Mercie. Ma vie est devenue alors celle d’un guerrier, mais aussi celle d’un petit brigand qui terrorisait les environs avec sa bande. À l’âge de vingt-quatre ans, le Seigneur est venu frapper à la porte de mon cœur. J’ai alors réalisé la méchanceté de ma conduite et ai été saisi d’un grand effroi mêlé d’admiration et de crainte. C’est ainsi que je me suis converti; j’ai rendu leurs biens aux personnes que j’avais volées et j’ai voulu servir fidèlement le Christ comme moine tout le reste de ma vie. Je suis parti pour le monastère double (hommes et femmes) de Repton et ai été accueilli par l’abbesse Etheldritha. J’ai appris le Psautier par cœur, médité longuement les Évangiles et étudié tout ce que les

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saints Pères enseignaient. Avec la bénédiction des anciens du monastère, je suis parti, deux ans plus tard, à la recherche d’un endroit dans la nature où je pourrais vivre seul avec Dieu, en ermite. Arrivé dans une partie du royaume appelée les Fens, un endroit de marécages, j’ai rencontré un homme qui m’a parlé d’une petite île où personne ne voulait vivre car, disait-il, des esprits mauvais s’y étaient installés. C’est à ce moment que j’ai pris la décision de m’y établir et d’y combattre ces démons en soldat du Christ. Comme je suis arrivé sur l’île le jour de la fête de saint Barthélemy, j’ai fait de lui mon saint patron et mon protecteur. Il m’a fallu d’abord me construire une petite cellule pour m’y abriter, ainsi qu’une chapelle pour la prière. Tout près, il y avait un puits d’eau claire, mon seul breuvage. Pour nourriture, je ne mangeais que du pain d’orge une fois par jour. Presque tout mon temps se passait à la prière et à surveiller mes pensées, ce que n’appréciaient pas les esprits mauvais qui me ramenaient à la mémoire ma vie passée. Je faisais alors le signe de la Croix ou disait à haute voix un psaume que j’avais mémorisé au monastère. Un jour, deux démons sont venus me dire des paroles flatteuses sur ma vie d’ermite et m’inciter à jeûner moins, mais dès que j’ai crié vers le Seigneur, ils sont disparus comme de la fumée. Une autre fois, en pleine nuit, des démons ont mis le feu à ma cellule avec un feu fantôme mais au moment où j’ai commencé à chanter des versets des psaumes, ils sont disparus avec leur feu. Dans sa bienveillance, le Seigneur m’envoyait des anges pour me consoler après un combat et saint Barthélemy m’est apparu plusieurs fois, me donnant même un fouet pour m’aider dans mes combats avec les mauvais esprits. Après des années de combat spirituel dans la prière, les démons ont quitté l’île pour de bon et le Seigneur m’a permis d’en délivrer les personnes venues me visiter, comme Il m’a donné

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le don de guérir les malades, de lire dans les cœurs et de prédire certains événements à venir pour aider mes visiteurs dans leurs difficultés. Mais il n’y avait heureusement pas que des esprits mauvais vivant sur l’île. Près de mon ermitage vivaient aussi deux corbeaux. Ils me causaient parfois du souci car ils volaient de petits objets et même ceux de personnes venant me visiter. Mais avec le temps, de la patience et des prières, ils ont fini par m’obéir et rendre les objets qu’ils dérobaient. Quant aux hirondelles, elles étaient mes amies; elles aimaient entrer dans ma cellule et se poser sur moi en me réjouissant de leurs chants mélodieux. Je n’ai jamais quitté l’ermitage, même si des personnes venaient m’y visiter, dont l’évêque Hedda qui a insisté pour m’ordonner à la prêtrise. Mon serviteur Bettelin m’a assisté au moment de ma dernière maladie et, conformément à mes désirs, il est allé chercher ma sœur Pega pour qu’elle s’occupe de ma sépulture après mon repos dans le Seigneur, le Mercredi Radieux de l’année 714. Tous les environs de l’ermitage se sont alors remplis d’une lumière surnaturelle et d’un délicieux parfum, comme il arrive parfois lorsque le Seigneur veut faire connaître aux autres que l’humble serviteur décédé était Son ami. La translation de mes reliques non corrompues a eu lieu plusieurs fois, puis elles ont été placées au-dessus de l’autel principal de l’abbaye bénédictine fondée à Crowland au début du huitième siècle. On a écrit plusieurs versions en prose de ma vie, ainsi que sous forme de poèmes et d’illustrations appelées le Rouleau de Guthlac. L’abbaye du huitième siècle a été détruite par les Danois au neuvième siècle et ses moines sont morts en martyrs. L’abbaye a dû être reconstruite plusieurs fois par la suite et il y en a toujours une de nos jours à Crowland. On me fête le 11/24 avril.

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MES PRIÈRES PERSONNELLES Saint Guthlac a appris le Psautier par cœur. Il disait souvent un Psaume lorsqu’il avait besoin de l’aide divine à un moment difficile. Écris une prière personnelle pour demander de l’aide au Seigneur en lui parlant d’une difficulté que tu rencontres dans ta vie quotidienne.

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Saint Guthlac avait sûrement bien médité le Psaume 131, afin de devenir un moine humble qui savait rester calme en tout temps et mettre toute sa confiance dans le Seigneur. À son exemple, essaie de mémoriser ce court psaume :

« Seigneur, mon cœur n'est pas orgueilleux, je ne regarde pas les gens de haut. Je ne cherche pas à faire des choses extraordinaires ni des actions magnifiques qui me dépassent. Mais je reste calme et tranquille, comme un enfant rassasié sur le sein de sa mère. Comme ce petit enfant, je suis calme et tranquille. Israël, attends le Seigneur avec espoir, dès maintenant et pour toujours! »

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MON ALBUM PHOTOS

Tonsure de saint Guthlac Construction d’une chapelle Mort de saint Guthlac Bettelin va chercher Pega

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JEU DU TROPAIRE MYSTÈRE

Place les mots de la banque de mots aux bons endroits dans les phrases. Lorsque tu auras terminé, tu découvriras un Tropaire à saint Guthlac qui se chante en ton 3. Avec l’aide de l’adulte, apprends à chanter le tropaire pour rendre hommage au saint.

Seigneur moine armée pitié fidèles

roi Guthlac prière soldat Mercie

ermite Fens jeûne Repton

D’abord ________ dans l’________ du ________ de ________,

Tu décidas de devenir ________ à ________,

Puis tu te fis ________ dans les ________,

Vivant dans le ________, l’ascèse et la ________,

Et conseillant les ________ de la région.

Saint ________, prie le ________ d’avoir ________ de nous.

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JEU DE LA PHRASE CODÉE

Écris sur la ligne la lettre qui vient tout de suite après celle placée sous la ligne. La lettre « A » t’es donnée. Une fois les mots ainsi complétés, tu obtiendras une phrase tirée d’un acathiste à saint Guthlac : écris-la au bas de la page.

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ - ___ ___ ___ ,

Q D I N T H R S N H

___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___

R D B N T Q R C D

___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___

B D T W P T H E N M S

_A_ ___ ___ ___ ___ _À_ ___ ___ ___

Z O O D K Z S N H

___ _A_ ___ ___ ___ _A_ ___ ___ ___ .

C Z M R K Z E N H

______________________________________________________

______________________________________________________

______________________________________________________

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ÉTAPE 5 : LANHOUARNEAU (France)

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RENCONTRE

Mon père, le barde Hyvarnion, est venu de la Grande-Bretagne à la demande du roi des Francs, Childebert. Mais après quelques années passées à la cour du roi, il a voulu retourner dans son pays pour s’y consacrer à Dieu dans la chasteté et la solitude. Alors qu’il traversait l’Armorique, la Bretagne actuelle, un ange de Dieu lui est apparu dans son sommeil lui disant qu’il devait épouser une jeune femme nommée Rivanone. Il ajouta qu’il la rencontrerait le lendemain et qu’il aurait d’elle un fils qui serait un ardent serviteur de Dieu. Cette même nuit, l’ange est aussi apparu à ma mère, Rivanone. Leur rencontre a bien eu lieu le lendemain dans un bois où elle cueillait des herbes en chantant. Je suis né quelques années plus tard. La joie de mes parents a toutefois était assombrie car j’étais né aveugle, d’où le nom Hervé qu’ils m’ont donné, un nom qui signifie « amertume ». Quelques années seulement après ma naissance, mon père est mort. Je suis resté seul avec ma mère et nous vivions dans une grande pauvreté. Malgré sa tristesse, ma mère chantait souvent pour moi; elle m’apprenait aussi à chanter des psaumes et des cantiques spirituels. C’est ainsi que j’ai appris à aimer la musique et la poésie. Lorsque j’ai eu sept ans, ma mère a confié la suite de mon éducation chrétienne à un saint moine nommé Martinien, puis elle s’est retirée du monde pour vivre en ermite. J’ai passé sept ans auprès de ce moine. La prière est ainsi devenue le centre de ma vie, faisant monter en moi le désir de la voie monastique. À l’âge de quatorze ans, je suis allé trouver mon oncle Urfold qui dirigeait une école monastique dans une forêt près de Plouvien. J’y ai continué mon apprentissage en compagnie de d’autres jeunes.

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Un jour que j’étais au champ avec mon guide et ami spirituel, Guiharan, un loup a soudainement surgi et s’est jeté sur l’âne qui nous aidait. Mon ami a crié de terreur. J’ai alors prié, puis me suis adressé au loup en lui reprochant son acte méchant. Pris de remord, le loup est resté de lui-même avec nous pour remplacer l’âne et terminer le travail. Par la suite, apprivoisé par grâce de Dieu, il m’a suivi partout où j’allais. Ayant appris par mon oncle que ma mère désirait me revoir avant de mourir, je suis allé la voir avec Guiharan et l’ai assistée dans ses derniers moments sur la terre. Je suis resté quelques temps à cet endroit, parlant de Dieu aux enfants qui venaient me voir. Je chantais ainsi pour eux : « Approchez, mes petits enfants, venez entendre une chanson nouvelle que j'ai composée exprès pour vous; appliquez-vous afin de la retenir entièrement. Quand vous vous éveillez dans votre lit, offrez votre cœur à Dieu, faites le signe de la Croix et dites avec foi, espérance et amour : Mon Dieu, je vous donne mon cœur, mon corps et mon âme; faites que je sois un enfant honnête. » Après un certain temps, je suis parti sur les routes de l’Armorique en compagnie de Guiharan et de quelques disciples. Tout au long du chemin, je continuais à louer Dieu pour la beauté du Paradis, à partir d’un chant que j’avais composé. Comme nous passions par Saint-Pol-de-Léon, l’évêque, ayant entendu parler de moi en bien, a voulu m’ordonner à la prêtrise mais je ne m’en sentais pas digne. Je voulais bien cependant continuer à prêcher et à chasser les esprits mauvais avec l’aide du Seigneur. L’évêque a bien accueilli mon désir et m’a permis de me fixer quelque part avec mes compagnons. Ayant prié Dieu de m’indiquer le lieu où Il voulait que nous établissions notre monastère, nous sommes finalement arrivés à un

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endroit où une terre nous a été donnée. Cet endroit se nomme à présent Lanhouarneau, ce qui veut dire « le monastère de Houarneau », Houarneau étant une autre forme du nom Hervé. Une fois le monastère établi, j’en sortais de temps à autre pour aller prêcher dans les environs et continuer de venir en aide aux personnes tourmentées par des esprits mauvais. Ma jeune nièce Christine qui vivait seule dans une hutte près du monastère m’accompagnait alors pour me servir de guide. Puis, le Seigneur m’a averti dans une vision que je quitterais la terre dans peu de temps. C’était après avoir prié quelques jours dans la chapelle. À ce moment, un dernier chant est venu sur mes lèvres : « Je vois le Ciel ouvert, le Ciel ma patrie. Je veux m'y envoler. Je vois mon père et ma mère dans la gloire et la beauté; je vois mes frères, les hommes de mon pays. Des chœurs d'Anges, portés par leurs ailes, volent autour de leurs têtes, comme autant d'abeilles dans un champ de fleurs. » Trois jours après cette vision, j’ai dit à Christine : « Prépare mon lit, mais pas comme d'habitude. Prépare-le sur la terre ferme, devant l'autel, aux pieds de notre Seigneur. Place une pierre comme oreiller et couvre mon lit de cendres. » Et c’est ainsi que je me suis endormi dans le Seigneur en la seconde moitié du sixième siècle; Dieu a permis que la jeune Christine, selon son désir, me suive sur la route vers le Ciel et que les moines entendent la musique des chœurs célestes. Mes reliques ont été déplacées plusieurs fois. Ma commémoration est le 17/30 juin. On a fait de moi le patron des bardes bretons. Les gens me prient pour la guérison des maladies des yeux, mais aussi pour celle des peurs et des angoisses.

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SAINT HERVÉ ET LE LOUP

Dessine en quatre images l’histoire de saint Hervé et du loup : 1) l’âne

aide saint Hervé et Guiharan aux travaux des champs; 2) le loup arrive

et attaque l’âne; 3) le loup reçoit les reproches de saint Hervé; 4) le loup

aide à terminer le travail.

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MON ALBUM PHOTOS

Fontaine de saint Hervé

Vitrail de saint Hervé

Bras reliquaire de saint Hervé

Statue de saint Hervé (Vallée des saints)

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JEU DU TEXTE À TROUS

En utilisant la grille ci-dessous, associe les lettres avec les chiffres pour remplir les espaces blancs. La première lettre t’est donnée. Lorsque tu auras terminé, tu pourras lire le premier couplet du Cantique du Paradis composé par saint Hervé.

1 2 3 4 5

A

V P L R G

B

M J E K U

C

N F Â O A

D

B D T C É

E

H S Q I U

_J_ ___ ___ ___ ___ , ___ ___ ___ ___ ___ IL

B2 D5 E2 B5 E2 D4 C4 B1 B1 B3

EST ___ ___ ___ ___ ___ LE ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___

A5 A4 C5 C1 D2 A2 A3 C5 E4 E2 E4 A4

DE ___ ‚ ___ ___ ___ , ___ ___ ___ ___ ___ ELLE EST

A3 C3 B1 B3 E3 B5 C5 C1 D2

DANS LA ___ ___ ___ ___ ___ DE ___ ___ ___ ___ ET

A5 A4 C3 D4 B3 D2 E4 B3 E5

___ ___ ___ ___ SON ___ ___ ___ ___ ___ .

D2 C5 C1 E2 C5 B1 C4 B5 A4

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JEU DU SUDOKU DE MOTS

Le but du jeu est de remplir toutes les cases avec les bons mots.

Un jeu de Sudoku à 6 par 6 cases comporte trois règles très simples :

- Chaque RANGÉE de 6 mots doit inclure tous les 6 mots dans n’importe quel ordre.

- Chaque COLONNE de 6 mots doit inclure tous les 6 mots dans n’importe quel ordre.

- Chaque SOUS-SECTION de 3 par 2 cases doit inclure tous les 6 mots.

Évêque

Hervé

Ange

Hervé

Évêque

Paradis

Christine

Monastère

Évêque

Paradis

Monastère

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ÉTAPE 5 : PARIS (France)

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RENCONTRE

C’est à Nanterre, près de Paris, que je suis née au cinquième siècle. Ma mère s’appelait Gérontia et mon père, membre du conseil municipal de Nanterre, portait le nom de Sévère; ils m’ont appelée Geneviève. En tant que fille unique, j’hériterai plus tard la charge de conseiller municipal de mon père, d’abord à Nanterre, puis à Paris. Dès mon jeune âge, mon cœur était plein d’amour pour Dieu et à sept ans, j’ai fait une rencontre marquante. Un jour, l’es saints évêques Germain d’Auxerre et Loup de Troyes passèrent par Nanterre. Je me trouvais avec mes parents parmi la foule venue entendre l’évêque Germain et demander sa bénédiction. Et voilà qu’il m’appelle auprès de lui, ainsi que mes parents à qui il dit : « Béni soit le jour où cette enfant vous fut donnée. Sa naissance a été saluée par les anges et Dieu la destine à de grandes choses. » Il m’a ensuite demandé si je voulais consacrer ma vie à Dieu. Avec grande joie, je lui ai répondu que c’était mon désir secret le plus cher. Ramassant sur le sol une petite pièce de monnaie portant la Croix du Christ, il me l’a donnée pour que je la garde toujours avec moi en souvenir de ma promesse. Ma pauvre maman n’a pas toujours compris mon désir d’aller à l’église de plus en plus souvent pour prier. Un jour de fête religieuse, elle m’a interdit d’y aller. Je me suis mise à pleurer et à crier : « Je veux garder la promesse du vénérable Germain. Je veux aller à l’église. Je veux mériter d’être une bonne épouse du Christ. » Agacée, ma mère m’a alors frappée et elle est aussitôt devenue aveugle. Vingt-et-un mois plus tard, maman s’est souvenue de mes paroles et m’a envoyée chercher de l’eau au puits. J’étais tellement triste que

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ma mère ait perdu la vue à cause de moi. Je pleurais en puisant l’eau et des larmes sont tombées dans le sceau. De retour près de ma mère, elle m’a demandé de faire le signe de la Croix sur l’eau, puis elle s’est lavé les yeux. À ce moment-là, Dieu a manifesté sa miséricorde envers elle : la vue lui est revenue! À partir de ce jour, mes parents m’ont laissée libre de répondre à l’appel de la prière. À mon époque, il n’y avait pas encore de monastère de femmes dans les environs, mais les jeunes filles pouvaient vivre la vie consacrée en tant que vierge. À quinze ans, je suis allée recevoir le voile des mains de l’évêque de Paris (à mon époque, cette ville s’appelait Lutèce). Ma vie s’est ensuite déroulée dans la prière ardente et un jeûne sévère. À la mort de mes parents quelques années plus tard, je suis allée vivre chez ma marraine à Paris. Dès que j’y suis arrivée, je suis tombée très malade, atteinte d’une sorte de paralysie qui a duré trois jours. Tous pensaient que j’étais en train de mourir mais durant ces trois jours, j’ai été ravie en esprit parmi les anges et ai contemplé les biens promis par Dieu à ceux qui L’aiment. Après cette maladie, j’avais reçu le don de lire dans les cœurs pour mieux venir en aide à mon prochain. Au moment où le roi Attila s’approchait de notre ville avec son armée, les habitants ont voulu fuir, mais je les ai suppliés de demeurer à Paris et de se confier à la protection de Dieu dans la prière. À quelques femmes pieuses, j’ai dit : « Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications. » Certains hommes n’étaient pas du tout contents et avaient fait le projet de me faire mourir, mais un diacre de l’évêque Germain leur a montré que c’était une folie. Dieu m’a ainsi secourue, tout comme Il a éloigné de Paris l’armée du roi Attila.

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Quelques années plus tard, la ville de Paris a été assiégée et les provisions de nourriture ont commencé à manquer. Avec l’aide du Seigneur, j’ai réussi à sortir de la ville et à me rendre dans les villes des alentours pour aller chercher du blé. Que de merveilles a accompli le Seigneur au cours de ce voyage risqué : des malades ont été guéris et Il a même répondu à mes prières lorsque nos bateaux ont failli chavirer. De retour à Paris, je me suis empressée de faire distribuer le blé aux habitants et j’ai moi-même cuisiné du pain pour venir en aide à ceux qui étaient trop faibles pour le faire. J’avais aussi à cœur la vénération des saints. C’est pourquoi je suis allée en pèlerinage au tombeau de saint Martin de Tours et de saint Aignan d’Orléans. Il me semblait également important que des églises soient construites pour rendre grâce à Dieu. On a bien tenté de me convaincre qu’on n’avait pas les matériaux nécessaires à la construction d’une église consacrée à saint Denis, mais le Seigneur a encore une fois répondu à mes appels : à l’endroit que j’ai indiqué aux prêtres, on a trouvé tous ces matériaux et Il a même multiplié la boisson des ouvriers jusqu’à la fin de la construction. C’est en allant prier une nuit dans cette église avec quelques compagnes que le Seigneur a répondu à ma prière en rallumant le flambeau nous éclairant; depuis lors, on me représente souvent tenant un cierge allumé. Bien des prodiges ont été encore accomplis par Dieu dans la vie de mon prochain. La nouvelle s’en ai même répandue jusqu’en Turquie et est venue aux oreilles de saint Syméon le Stylite. Je me suis endormie dans le Seigneur au début du sixième siècle et ma fête est le 3/16 janvier. On a fait de moi la patronne de Paris. En temps de grandes épreuves, ma châsse a été promenée dans la ville. Il ne reste que quelques fragments de mes reliques; à Paris, on peut voir ma châsse restaurée et des vitraux sur ma vie.

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MES PRIÈRES PERSONNELLES Sainte Geneviève a protégé Paris de plusieurs dangers avant et après sa mort. Écris une prière à sainte Geneviève pour lui demander de protéger ta ville. Dis-lui de quels dangers tu veux qu’elle la protège.

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_________________________________________________________

_________________________________________________________

_________________________________________________________

_________________________________________________________

_________________________________________________________

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Mémorise cette prière dite par les Chrétiens orthodoxes de Paris

lorsqu’ils vont prier près des reliques de sainte Geneviève à l’occasion

de sa commémoration annuelle.

« Seigneur, tu as conduit la bienheureuse vierge

Geneviève sur les sentiers de la justice dès son enfance,

et tu lui as accordé le don de guérison; conduis-nous

également sur le chemin de la sainteté, selon ta très

sainte volonté, en nous accordant les dons nécessaires

à notre salut et au bien de ceux qui nous entourent. Par

Jésus Christ notre Seigneur. Amen. »

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MON ALBUM PHOTOS

Reliquaire de sainte Geneviève

Statue de sainte Geneviève

Timbre de sainte Geneviève Icône de sainte Geneviève

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JEU DE MOTS CROISÉS

Remplis la grille de mots croisés. Tous les mots

se trouvent dans le texte de la Rencontre.

Horizontalement

1. Prénom de la mère de sainte Geneviève.

2. Lieu de naissance de sainte Geneviève.

3. Forme de consécration de sainte Geneviève.

4. Celui de sainte Geneviève s’est éteint alors qu’elle allait prier à l’église.

5. On les utilise pour faire de la construction.

6. Période entre le coucher et le lever du soleil.

7. Prénom de l’évêque de Troyes qui est passé par Nanterre.

Verticalement

8. Prénom de la sainte patronne de Paris.

9. Prénom du stylite de Turquie.

10. Prénom de l’évêque d’Auxerre qui était accompagné de l’évêque de Troyes.

11. On y puise de l’eau à l’époque de sainte Geneviève.

12. La mère de sainte Geneviève l’est devenue après avoir frappé sa fille.

13. Ils ont failli chavirer avec les vivres.

14. Elle en a fait une à l’évêque d’Auxerre et il lui a remis une pièce de monnaie pour

qu’elle s’en souvienne.

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JEU D’ASSOCIATION

Regarde les photos de vitraux racontant dans l’ordre des moments de la vie de sainte Geneviève. Puis, associe chaque légende de la page suivante avec le bon chiffre en traçant un trait entre les deux.

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La sainte et les femmes prient pour

la protection de Paris 7

La sainte est frappée par sa mère

qui sera guérie avec l’eau du puits 4

La sainte est mise au tombeau 2

La sainte rencontre les évêques 5

La sainte donne du pain aux Parisiens 3

Un garçon et une fille aveugles viennent

se faire guérir par la sainte 6

La châsse de la sainte est promenée

dans Paris en temps d’épreuves 1

La sainte obtient de Dieu qu’Il

multiplie la boisson des ouvriers 8

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ÉTAPE 7 : GAND (BELGIQUE)

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RENCONTRE

Mes parents, Agilulfe et Adeltrude, appartenaient tous deux à la noblesse. Mon père était un comte de cette partie de Brabant appelée Hesbaye. Je suis né dans ce coin de l’actuelle Belgique en la seconde moitié du cinquième siècle. Mes parents m’ont donné le nom d’Allowinus, ce qui veut dire « Cher à tous », mais on m’appelait communément Bavon. Dès l’enfance, j’avais une nature ardente qui aurait pu me servir à faire le bien mais, hélas, je ne songeais qu’à faire ma volonté et à satisfaire tous mes caprices. Jeune homme, je me permettais tous les excès et mon mariage avec la douce Adeltrude, fille du comte Odilon, n’a rien changé à mon style de vie, au grand chagrin de mon épouse. Adeltrude et moi avons eu une petite fille, Aglétrude. Heureusement, notre fille n’avait pas hérité mon caractère. En grandissant, elle a adopté la conduite vertueuse de sa mère et toutes deux ont commencé à supplier le Seigneur d’avoir pitié de moi qui étais devenu tristement célèbre dans toute la contrée pour mes violentes colères et mes excès. Leurs prières ont commencé à ouvrir une brèche dans mon âme et mon cœur malades. Puis, un jour, Adeltrude est devenue très faible et elle est morte. Frappé par le deuil et plongé dans une grande douleur, je sentais qu’il me fallait trouver un chemin vers une vie moins désordonnée. C’est à ce moment que j’ai entendu parler de l’évêque Amand. Sans tarder, j’ai quitté mon château et suis allé me jeter aux pieds de ce saint évêque en lui disant : « Saint Père, pour le salut de mon âme, donne-moi de sages conseils. Je veux les suivre; je veux corriger

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ma vie tout entière et la purifier. Je m’abandonne à toi, saint Père; aie pitié de moi, sauve-moi. » Le saint évêque m’a accueilli avec grande bonté. Il m’a ensuite adressé des paroles pleines de sagesse, me parlant des douceurs de la Cité céleste, tout en m’inspirant le dégoût d’une vie passée dans la malice et le mépris des vertus. Je lui ai confessé toutes mes fautes et, après être resté quelque peu auprès de lui, je suis retourné à mon château. Tous ont pu alors constater qu’un changement s’était produit en moi. Auparavant rude et hautain, je parlais maintenant aux gens avec douceur et bonté. Ayant décidé de mettre de l’ordre dans mes affaires temporelles, j’ai distribué mes biens aux pauvres. Cela fait, je suis retourné voir le saint évêque Amand pour être tonsuré comme moine. Il m’a ensuite confié aux soins de son disciple Florbert, pour qu’il m’entraîne à la vie spirituelle. Après quelques temps, il m’a été permis de vivre en ermite. J’ai alors quitté la ville de Gand pour la forêt de Beilla. C’est dans le creux d’un orme que j’ai établi ma cellule monastique. Moi qui avais vécu dans la richesse, je me réjouissais maintenant de ma pauvreté qui me rapprochait de Dieu dans la prière continuelle. Moi qui avais nourri mon corps des mets les plus délicats, je me contentais joyeusement de fruits, d’herbes et de racines sauvages. Une grosse pierre était mon oreiller. Mais voilà que des visiteurs ont commencé à venir jusqu’à moi en nombre sans cesse grandissant. Voulant retrouver ma solitude avec le Seigneur et échapper à l’admiration des gens comme à un piège dangereux, je me suis enfui une nuit pour aller m’enfoncer dans l’épaisse forêt de Medmedung. Là, je me suis construit une nouvelle cellule monastique avec des branches, des pierres et de la boue. Mais une fois de plus, on a découvert ma retraite et j’ai pris la décision de

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retourner à Gand auprès du saint évêque Amand. Son disciple Florbert, devenu l’abbé d’un groupe de moines, m’a accueilli avec joie et on a commencé à me bâtir une cellule. Lors de sa construction, un charretier est tombé de sa voiture, s’est brisé les jambes et est mort. Voyant cela, je me suis mis à verser d’abondantes larmes, ainsi qu’à supplier le Seigneur de le ramener à la vie, et, ô miracle, Il a exaucé l’indigne pénitent que j’étais. Mon désir de me rapprocher encore davantage du Seigneur m’a cependant fait quitter cette cellule du monastère avec la bénédiction de l’abbé et de l’évêque Amand. En chantant des psaumes et des hymnes, les moines m’ont reconduit à ma dernière cellule, une grotte basse et étroite. Mon âme baignait dans une joie inexprimable, même si je ne mangeais plus à présent qu’un peu de pain, ne buvais que l’eau du ruisseau et ne dormais que très peu de temps pour me consacrer davantage à la prière. L’amour de Dieu me comblait et j’accueillais maintenant volontiers les visiteurs qui désiraient me confier leurs difficultés afin que j’intercède auprès de Dieu en leur nom. Et le Seigneur de toute miséricorde, permettait que des personnes soient réconciliées, que des pécheurs changent leur conduite, que l’amour de Dieu embrase les cœurs. Même si les esprits du mal ont tenté de me faire quitter ma caverne, je savais pouvoir compter sur le Seigneur pour me défendre. Né au Ciel dans la première moitié du sixième siècle, je suis apparu à Gertrude de Nivelles pour la prier de m’ensevelir. Je l’ai été dans le monastère de Gand qui a, par la suite, porté mon nom. Devenu plus tard une abbaye bénédictine, il n’en reste de nos jours que quelques ruines. Cependant, certaines de mes reliques sont toujours conservées dans la cathédrale de Gand et dans la ville d’Haarlem aux Pays-Bas. On me commémore le 1er/14 octobre.

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MES PRIÈRES PERSONNELLES Un jour, saint Bavon a pris conscience de ses fautes. Il a d’abord reconnu ne pas avoir bien agi et a prié Dieu de le transformer. Écris une prière au Seigneur dans laquelle tu Lui dis avoir fait quelque chose qui n’était pas bien. Dis-Lui aussi ce que tu aimerais qu’Il transforme en toi, afin de t’aider à bien agir.

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Parce qu’il a beaucoup prié, des personnes autour de saint Bavon ont

aussi été transformées. Écris une prière pour demander à Dieu, par

l’intercession de saint Bavon, d’aider une personne à changer quelque

chose en elle qui te rend ou rend les autres malheureux.

Par l’intercession de saint Bavon, mon Dieu,

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MON ALBUM PHOTOS

Timbre de l’abbaye Saint-Bavon

Peinture de saint Bavon

Ruines de l’abbaye Saint-Bavon

Statue de saint Bavon

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JEU DE L’ÉLIMINATION

1. Fais un X sur tous les noms de lieux.

2. Fais un X sur tous les noms de personnes.

3. Fais un X sur tous les défauts de caractère.

Une fois terminé, tu découvriras une phrase très

importante tirée du texte de la Rencontre avec

saint Bavon. Écris ensuite la phrase sur les lignes se

trouvant sous la grille.

rude Beilla Saint Adeltrude hautain

Père, Florbert pour Brabant le

Gertrude salut colérique de Gand

agressif Aglétrude mon Hesbaye âme,

Haarlem donne- cruel moi Agilulfe

de obstiné sages Medmedung conseils.

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JEU DE LA PHRASE MYSTÈRE

Place les bonnes lettres sur les lignes en te servant de la grille. La première lettre t’est donnée. Lorsque tu auras terminé, tu découvriras deux phrases tirées d’un acathiste à saint Bavon.

1 2 3 4 5 6

A R C B E T U

B M H D I A N

C S O F J É Q

_R_ ___ ___ ___ ___ ___ ___ - ___ ___ ___ ,

A1 C5 C4 C2 A6 B4 C1 A5 C2 B4

___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___

A5 A1 C5 C1 C2 A1 A2 B5 A2 B2 C5 B5 A6

___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ .

C3 C2 B6 B3 B3 A4 C1 A3 C2 B4 C1

_ _ ___ ___ ___ ___ ___ ___ - ___ ___ ___ ,

A1 C5 C4 C2 A6 B4 C1 A5 C2 B4

___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___

A2 C2 B6 C1 C5 A2 A1 B5 A5 B4 C2 B6

___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ .

B5 A6 B3 B4 A4 A6 A6 B6 B4 C6 A6 A4

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ÉTAPE 8 : NIVELLES (BELGIQUE)

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RENCONTRE

Ma mère, Itte, a eu comme époux le maire du palais du roi Dagobert dans le comté de Brabant, Pépin de Landen. Elle a donné naissance à deux autres enfants avant moi, Grimoald et Begge. Dénommée Gertrude, j’étais donc la cadette, née dans le premier quart du septième siècle. Nous étions, par ailleurs, apparentés à Bavon de Gand que tu connais peut-être.

Mes parents, de saintes personnes chrétiennes, m’ont éduquée dans l’amour pour le Christ, un amour ayant si bien fleuri en moi que, dès mon enfance, j’avais pris la résolution de me consacrer à Lui. À l’âge de dix ans, lors d’un repas au palais, le roi a voulu me donner en mariage à un jeune seigneur avec l’accord de mon père. J’ai fermement refusé en disant que je n’aurais d’autre époux que Jésus Christ. Si le roi a bien accepté ma décision, mon père, quant à lui, voulait me faire changer d’idée et, avec l’aide de ma mère, j’ai quitté un certain temps la maison paternelle. Désirant que je revienne vivre sous son toit, mon père ne m’a plus reparlé de mariage après cela.

Quelques années plus tard, mon père est décédé et ma mère, sur les conseils du saint évêque Amand, a décidé de faire construire un monastère à Nivelles. Elle s’y est retirée dans la prière et j’ai voulu y vivre avec elle. Voyant que des prétendants voulaient toujours me demander en mariage contre mon gré, ma mère m’a coupé elle-même les cheveux en forme de couronne et j’ai prononcé mes vœux de religieuse dans les mains du saint évêque Amand. Bientôt, d’autres femmes, désireuses de la vie religieuse, se sont jointes à nous.

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Ma mère est décédée douze ans après mon père et c’est à ce moment-là que je suis devenue abbesse du monastère de Nivelles. Du temps de ma mère, des hommes avaient également choisi la vie monastique auprès de notre monastère. Je leur ai confié la gestion des affaires temporelles extérieures, dont la prédication dans les environs. De mon côté, j’ai continué de m’adonner aux affaires intérieures avec l’aide de mes sœurs en Christ, me réservant toutefois la conduite spirituelle des moniales.

Au fil des ans, j’en étais venue à bien connaître les Saintes Écritures. Venu d’Irlande, un saint moine du nom de Feuillen m’a tout particulièrement aidée à les approfondir; en retour, j’ai acquis pour lui un terrain à Fosses où il y a établi un monastère et un hôpital. Pour que les moniales de Nivelles aient accès à des ressources spirituelles, j’ai fait venir des livres de d’autres pays, dont l’Irlande; de Rome, j’ai également obtenu des reliques de saints martyrs.

Tout comme ma mère avant moi et selon le commandement du Christ, j’ai partagé généreusement avec mon prochain les biens familiaux dont j’avais hérité. C’est ainsi que j’ai fait construire des églises, des hôpitaux pour les pauvres, les orphelins et les veuves, ainsi que des maisons pour les pèlerins.

Remplissant toutes mes obligations d’abbesse, je n’oubliais pas de m’adonner à un jeûne sévère et à une prière intense pour toutes les personnes dont j’avais la charge. Un jour, alors que j’étais en prière devant l’autel dédié au martyr saint Sixte, les moniales ont vu, au-dessus de ma tête, une sphère de feu qui a rempli de lumière toute l’église. Tu vois, le Saint Esprit se manifeste quand et où Il le veut, même au-dessus de la tête d’une pauvre moniale.

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La prière était également mon seul recours dans les circonstances extraordinaires. Alors qu’il retournait à son monastère de Fosses, mon saint frère Feuillen a été attaqué et tué dans la forêt de Roeulx. Comme nous ne savions pas exactement où son corps avait été abandonné, j’ai ordonné une période de jeûne et de prière pour qu’on le retrouve. Soixante-dix-sept jours plus tard, le Seigneur m’a montré en vision un endroit tout illuminé dans cette forêt et on a pu ramener notre frère irlandais à Fosses pour l’ensevelir.

M’étant donnée au Seigneur et aux autres de toutes mes forces, mon corps s’est affaibli rapidement. Un jour, Dieu m’a révélé que je ne vivrais pas sur terre encore très longtemps. C’est pourquoi à l’âge de trente ans, j’ai remis la charge d’abbesse à ma jeune nièce de vingt ans, Wilfetrude. Les trois dernières années de ma vie terrestre, je les ai passées dans une prière plus intense. Je me suis endormie dans le Seigneur un 17/30 mars de la seconde moitié du septième siècle et deuxième dimanche du Grand Carême. Au même moment, une odeur très agréable a rempli toute la chambre.

Dans sa grande miséricorde, le Seigneur a permis que des miracles se produisent après mon décès, comme ce jour où on m’a vu éteindre avec mon voile un incendie dans le monastère ou lorsqu’un jeune enfant tombé dans le puits du monastère est revenu à la vie. On a fait de moi la patronne des voyageurs et récemment, celle des chats. On me prie aussi pour être protégé des rongeurs, c’est pourquoi tu me vois souvent représentée avec des souris. Mes reliques sont conservées à Nivelles et à Louvain. Ma châsse est encore promenée autour de Nivelles le jour de la fête de saint Michel ou le dimanche qui suit cette fête : c’est le « Tour de sainte Gertrude ».

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MES PRIÈRES PERSONNELLES Sainte Gertrude est la protectrice des voyageurs. Écris une prière personnelle pour lui demander sa protection pour toi et pour les autres lors de voyages ou de déplacements d’un endroit à un autre. Dis-lui de quoi tu veux que vous soyez protégés et remercie-la à l’avance pour son aide.

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Essaie de mémoriser la prière ci-dessous à sainte Gertrude.

« Dieu notre Père, dans ton amour infini, Tu as appelé sainte Gertrude à suivre ton Fils. Sans regarder en arrière, elle a répondu à ton appel en se donnant totalement à Lui et à ses frères. Accorde-nous, dans l'Esprit Saint, et par l'intercession de sainte Gertrude, de nous donner au Seigneur, ainsi qu’à nos frères et sœurs, dans une charité sincère et généreuse pour la gloire de Ton Nom. Nous Te le demandons par Jésus le Christ notre Seigneur. Amen. »

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MON ALBUM PHOTOS

Denier du 12e siècle

avec image de

l’abbaye de Nivelles

Icône de sainte Gertrude

Tour Sainte-Gertrude

Buste reliquaire de Sculpture sur pierre de sainte Gertrude

sainte Gertrude

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JEU DES MOTS CACHÉS

Trouve les mots suivants (horizontalement de gauche à droite ou de droite à gauche, verticalement du haut vers le bas et du bas vers le haut, en diagonale vers le bas ou vers le haut) dans la grille ci-dessous :

GRIMOALD VOILE CADETTE ORPHELINS PARENTS

TOUR AMOUR DAGOBERT ROME GERTRUDE

INCENDIE MARTYRS FEUILLEN CHEVEUX CHATS

O R E T R U O M A I G

R N D I U S H D E R R

P E U S O P V L I O U

H I R A T O U M N M S

E D T S I A O N S E M

L N R L N A H I T H A

I E E N L L U C N P R

N C G D A G O B E R T

S N O C H U X P R T Y

L I N E T T E D A C R

N E L L I U E F P E S

C H E V E U X I S O T

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JEU DES CASSE-TÊTE

Place en ordre dans les cadres les morceaux de casse-tête que tu as reçus pêle-mêle. Tu obtiendras deux images du Tour Sainte-Gertrude. Tu pourras coller les morceaux des casse-tête dans les cadres une fois les images

placées aux bons endroits.

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ÉTAPE 9 : Saint-Gall (Suisse)

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RENCONTRE

Je suis né dans une famille aisée au milieu du neuvième siècle dans ce qui est aujourd’hui le canton de Thurgovie en Suisse. On m’a donné le nom de Notker mais j’ai été surnommé Notker le Bègue parce que je bégayais.

J’ai reçu une bonne éducation à l’école monastique de Saint-Gall où enseignaient, entre autres, les moines Iso et Moengall, un ancien abbé du monastère irlandais de Bangor, de qui je commenterai les textes. Tout comme mon ami Tuotilo, je me consacrais avec joie à l’étude de la musique et de la composition littéraire, en prose ainsi qu’en vers. Je m’adonnais aussi à l’enluminure.

Le moment venu, je suis devenu moine comme mes enseignants. En tant que moine, je m’efforçais de me montrer patient dans les difficultés, d’être gentil envers tous et d’observer avec soin notre Règle monastique. Mon handicap n’était pas du tout un obstacle et j’ai bientôt été nommé professeur de l’école de musique du monastère. Plus tard, j’ai aussi été bibliothécaire en l’an 890 et maître d’hôtes de 892 à 894.

Dans mes moments de loisirs, je travaillais à composer divers ouvrages et à transcrire des manuscrits, surtout dans les années 880 à 888. Une nuit, le son lointain de l’eau d’un moulin m’a inspiré la mélodie et le rythme d’une invocation à l’Esprit Saint : sans la grâce de l’Esprit Saint, l’homme est un moulin sans eau. Certaines de mes compositions ont survécu à travers les âges, dont un martyrologue, ou si tu préfères un livre sur l’histoire des martyrs, un traité sur les interprètes des Saintes Écritures et un Livre des Hymnes.

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Au sujet du chant des hymnes, il faut te dire que, jeune moine, j’ai eu bien de la difficulté à mémoriser certaines lignes musicales. C’est la raison pour laquelle j’ai cherché une solution à ce problème pour que d’autres moines ne rencontrent pas la même difficulté. Cette solution s’est présentée à moi lorsqu’un prêtre nous est arrivé de l’abbaye française de Jumièges avec son antiphonaire, un recueil de prières dans lequel se trouvaient quelques lignes de chant appelées séquences. J’ai ainsi été le premier à introduire la séquence dans mon pays et en ai composé plusieurs par la suite.

Afin de l’offrir en présent à notre empereur, Charles le Gros, j’ai écrit une Vie de Charlemagne. Il s’agit, en fait, d’un recueil d’anecdotes sur ce grand empereur. Dans l’une d’elles, Charlemagne, qui avait à cœur les études pour les enfants de nobles mais aussi pour les enfants pauvres, entre un jour dans une classe. L’œil sévère, il ordonne aux enfants de lui présenter leurs travaux. L’empereur s’est rendu compte que les travaux des enfants pauvres étaient bien meilleurs que ceux des enfants de nobles. Réunissant les enfants pauvres à sa droite, il leur a dit : « Soyez félicités, mes enfants. Travaillez donc désormais pour atteindre la perfection; je vous donnerai des évêchés et de magnifiques monastères. » Puis, aux enfants de la noblesse placés à sa gauche, il dit en les grondant : « Vous, nobles, vous, fils de l'élite, vous, délicats et beaux, vous vous reposez sur votre naissance et vos biens, négligeant l'étude des lettres. Tenez pour sûr qu'à moins que vous ne rattrapiez votre négligence au plus vite par une étude attentive, vous ne gagnerez jamais rien d'agréable auprès de Charles. »

Il m’arrivait également d’avoir à conseiller, à sa demande, l’empereur Charles le Gros, lorsqu’il se trouvait devant une affaire difficile. Un jour, un officier est arrivé au monastère pour que je

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donne mon avis sur une affaire importante. Je me trouvais alors dans le jardin à enlever des mauvaises herbes pour les remplacer par des plantes qui nous seraient utiles. À la question de l’officier, j’ai répondu en disant : « Tu vois ce que je fais, va dire à l'empereur qu'il en fasse autant. » Bien sûr, il ne s’agissait pas de jardinage dans le cas de l’empereur, mais il a compris ce que je voulais dire.

Une autre fois, l’empereur est venu lui-même au monastère avec son prêtre du palais. Ce dernier était orgueilleux et jaloux de moi; il a voulu montrer à l’empereur que je n’étais qu’un moine ignorant. Dans ce but, il m’a posé cette question : « Dites-moi donc, vous qui êtes si savant, ce que Dieu fait actuellement dans le Ciel? » Le Saint Esprit m’a alors inspiré de lui répondre : « Il élève les humbles et abaisse les orgueilleux. » Le prêtre était très fâché par cette réponse qui le ridiculisait. Il a quitté brusquement le monastère mais est tombé presqu’aussitôt de son cheval et s’est cassé un pied. Le ramenant au monastère, les moines lui ont conseillé de faire appel à mes pauvres prières mais il a refusé. Puis, comme il avait de plus en plus de douleur au pied, il m’a fait venir auprès de lui, s’est excusé et m’a demandé de prier pour lui en posant ma main sur son pied. Et parce qu’il avait fait un acte d’humilité en demandant pardon au Seigneur pour sa jalousie, ma prière pour lui a été exaucée : son pied a été guéri à l’instant même.

Je me suis endormi dans le Seigneur le 6 avril 912 et on a enterré mon corps dans la chapelle Saint-Pierre du monastère. Le Seigneur a permis que de nombreux miracles aient lieu sur mon tombeau et c’est alors que les fidèles ont commencé à me rendre un culte avec la bénédiction des autorités de l’Église. Au monastère, on célébrait ma fête le troisième dimanche après Pâques. À l’heure actuelle, on me commémore le 6/19 avril.

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FICHE PERSONNELLE DU SAINT

À partir du texte de la rencontre, complète la fiche personnelle de renseignements concernant saint Notker. Les informations demandées se trouvent quelque part dans le texte mais pas nécessairement dans l’ordre où elles y ont été données.

1. Nom de l’empereur de qui st Notker a écrit une Vie : ______________

2. Nom du canton où est né st Notker : ________________

3. Année où st Notker a été bibliothécaire : ____________

4. Handicap de st Notker : ___________________

5. Nom du monastère où st Notker est devenu moine : _____________

6. Date où st Notker s’est endormi dans le Seigneur : _________________

7. Nom de l’empereur que st Notker conseillait : ___________________

8. Années où st Notker a été maître d’hôtes : _________________

9. Nom de l’ami de st Notker au monastère : _____________

10. Lieu où st Notker enlevait des mauvaises herbes :

___________________________________

11. St Notker a été le premier à l’introduire dans son pays : _____________

12. St Notker y enseignait : ____________________________________

13. Nom de la chapelle où a été enterré st Notker : __________________

14. Nom de l’ancien abbé du monastère de Bangor : _________________

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MON ALBUM PHOTOS

Timbre de saint Notker Vitrail de saint Notker

Saint Notker au travail Manuscrit « Plan de Saint-Gall »

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JEU DE LA PHRASE CODÉE

Écris sur la ligne la lettre qui vient tout de suite avant celle placée sous la ligne. La lettre « A » t’es donnée. Une fois les mots ainsi complétés, tu obtiendras une phrase tirée du texte de la Rencontre : écris-la au bas de la page.

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ,

M F N P N F O U W F O V

___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___

K F T V J T E F W F O V

___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___

N P J O F D P N N F

_ _ ___ ___ ___ ___ _ _ ___ ___ ___ ___ _A ___ ___ ___ .

N F T F O T F J H O O U T

______________________________________________________

______________________________________________________

______________________________________________________

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JEU DE LA MISE EN ORDRE ALPHABÉTIQUE

Place en ordre alphabétique les mots de la banque de mots. Après avoir fait cela, mets chaque mot au bon endroit dans la phrase, soit au-dessus du chiffre correspondant. Comme il y a deux mots commençant par la même lettre, tu devras regarder la deuxième lettre pour placer ces mots dans le bon ordre.

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Banque de mots

miracles

Bon ordre alphabétique

1.

enluminure 2.

Suisse 3.

Livre 4.

monastique 5.

dimanche 6.

Thurgovie 7.

Hymnes 8.

Bègue 9.

Saint Notker est né dans le canton de en ____________. 9 8

Il a été surnommé Notker le parce qu’il bégayait.

1 Il a fait des études à l’école de Saint-Gall.

7 Il a écrit un des .

5 4

Il s’adonnait à l’ .

3 De nombreux ont eu lieu sur son tombeau.

6

Au monastère, on célébrait ma fête le troisième après Pâques. 2

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ÉTAPE 10 : Saint-Gall (Suisse)

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RENCONTRE

Ma famille habitait dans le diocèse suisse de Constance. C’est à cet endroit que je suis née à la fin du neuvième siècle. Mes parents ont pris soin d’éduquer tous leurs enfants en vue d’en faire de bons Chrétiens. Le nom qu’ils m’ont donné, Wiborade, signifie « la conseillère des femmes ». Toute jeune, j’étais plus attirée par la vie de prière et la lecture dans le calme que par les jeux et conversations des autres enfants de mon âge. Même si l’église se trouvait assez loin de chez moi dans un endroit montagneux, j’aimais m’y rendre souvent pour prier. Certaines fois, je m’y rendais même pieds nus. À l’adolescence, mes parents ont vite compris que je n’avais aucun attrait pour le mariage et ils m’ont laissée libre d’organiser à mon gré ma vie de prière. Lorsque mon frère Hitto a décidé de faire des études au monastère de Saint-Gall en vue de devenir prêtre, mon cœur a bondi d’allégresse. Puisque j’avais appris à travailler de mes mains, j’ai décidé de l’aider en lui confectionnant ses vêtements, ainsi que ses habits liturgiques. Je tissais aussi des étoffes pour la reliure des livres de la bibliothèque du monastère. Consciente de mon devoir envers mes parents vieillissants, je suis demeurée avec eux. Après la mort de mon père, ma mère est devenue très malade et j’ai mis beaucoup d’amour à la soigner, tout comme je l’ai fait pour d’autres malades de notre entourage. Suite au décès de ma mère, je suis déménagée à Saint-Gall pour habiter avec mon frère devenu prêtre.

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Vivre avec mon frère m’a permis de me familiariser encore davantage avec les Saintes Écritures et les Offices liturgiques. D’un commun accord, nous avons aussi transformé sa maison en hôpital pour les malades : Hitto me les amenaient sur son cheval, ou même sur ses épaules, et nous en prenions soin tous les deux. Les pauvres venaient aussi en grand nombre pour avoir quelque chose à manger. Mes jours se passaient ainsi et je consacrais une grande partie de mes nuits à la prière. Après avoir fait un pèlerinage à Rome avec mon frère, je l’ai convaincu de devenir moine au monastère de Saint-Gall. Quant à moi, j’ai gardé pendant environ six ans le même rythme de vie, celui de la prière, du jeûne et du soin des malades. Puis, avec la bénédiction de l’évêque Salomon III, je me suis installée en solitude dans une petite cellule près de l’église Saint-Georges. S’il est vrai que je pouvais désormais me consacrer davantage à la prière, ma solitude n’était cependant pas totale. En effet, de nombreuses personnes venaient me visiter pour avoir des conseils et pour m’apporter des aumônes que je m’empressais de distribuer aux pauvres, ce qui a commencé à occuper une grande partie de mes journées. Au bout de quatre ans, j’ai demandé à l’évêque Salomon III de me consacrer comme recluse. À cette époque, la recluse s’engageait à vivre en retrait complet du monde dans une cellule murée dont elle ne sortait plus. Une petite fenêtre était percée dans un des murs pour qu’elle puisse recevoir de la nourriture pour son corps, ainsi que les Saints Dons. Ma nouvelle cellule se trouvait près de l’église Saint-Magnus. Les gens pouvaient encore venir me consulter à ma fenêtre, mais je me consacrais désormais davantage à la prière qu’aux œuvres de charité.

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Dieu n’attendait pas de moi que je fonde un monastère pour les femmes mais à certaines de celles qui venaient me consulter, j’ai conseillé la vie en solitude ou celle de recluse. C’est ainsi que d’autres femmes sont devenues des solitaires ou des recluses près du monastère de Saint-Gall. Le Seigneur me permettait parfois de voir à l’avance des événements qui se produiraient dans le futur, ce qui m’aidait à conseiller mes visiteurs. Ainsi, il y avait un jeune étudiant du monastère, Ulric, qui venait souvent à ma fenêtre et qui me considérait comme sa mère spirituelle; la grâce de Dieu m’a permis de voir qu’il serait plus tard ordonné évêque. Un jour cependant, j’ai eu la vision, non pas d’un événement heureux, mais d’un grand malheur à venir sur la ville de Saint-Gall et qui aurait aussi des conséquences pour moi : une invasion d’hommes armés venant de la Hongrie. Je l’ai tout de suite fait savoir aux prêtres et aux moines pour qu’ils s’y préparent et puissent, le moment venu, se mettre à l’abri avec leurs objets de culte et leurs livres. Quant à moi, j’ai refusé de les suivre, ne voulant pas briser mon engagement de recluse à rester dans ma cellule pour le reste de mes jours. Les envahisseurs sont venus et ont mis le feu à l’église et au monastère des moines. N’arrivant pas à pénétrer dans ma cellule, ils ont grimpé sur le toit, l’ont démoli et se sont glissés à l’intérieur. Dans leur fureur, ils m’ont frappée trois fois à la tête avec des haches. C’est ainsi que le fil de ma vie terrestre a été tranché et que je me suis endormie dans le Seigneur le 2/15 mai 926. On a fait de moi la patronne des bibliothécaires. Les moniales du monastère orthodoxe américain Saintes-Marie-et-Marthe me considèrent, quant à elles, la patronne de leur atelier de reliure.

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MES PRIÈRES PERSONNELLES Sainte Wiborade est la patronne des bibliothécaires et on la représente souvent avec un livre. Écris une prière personnelle d’action de grâces pour les livres qui te permettent de mieux connaître Dieu et les saints. Parle-Lui de tes livres religieux préférés et dis-Lui pourquoi tu aimes ces livres. Tu peux aussi Le remercier pour les personnes qui t’ont fait connaître ces livres et celles qui les ont écrits.

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Sainte Wiborade a été fidèle à ses engagements envers Dieu jusqu’à la fin de sa vie. Si elle n’a pas eu peur devant les personnes lui voulant du mal, c’est parce qu’elle avait longuement médité sur les psaumes qu’elle retenait dans sa mémoire et dans son cœur. Lorsque tu as été baptisé, on a lu les versets ci-dessous du Psaume 27. Essaie de les mémoriser et de t’en souvenir chaque fois que quelque chose te fera peur.

« Le Seigneur est ma lumière et mon salut, de qui aurais-je crainte? »

Le Seigneur est le rempart de ma vie, devant qui tremblerais-je? »

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MON ALBUM PHOTOS

Bibliothèque actuelle de l’abbaye de Saint-Gall Cellule murée de sainte Wiborade

Vitrail de sainte Wiborade

Bas-relief en bois de sainte Wiborade

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JEU DE MOTS CROISÉS

Remplis la grille de mots croisés. Tous les mots

se trouvent dans le texte de la Rencontre.

Horizontalement

1. Local de travail manuel.

2. Prénom signifiant « conseillère des femmes ».

3. Hitto l’a été pour devenir prêtre.

4. Les saints y naissent à leur mort terrestre.

5. Maison où on soigne des malades.

6. Nom d’un diocèse suisse.

7. Ce qui relie ensemble les feuilles d’un livre.

8. Personnes qui vivent seules.

Verticalement

9. Personnes qui travaillent dans une bibliothèque.

10. Le contraire de petit.

11. Les moniales la recouvrent d’un voile.

12. Lieu où on se réfugie.

13. Elle vivait dans une cellule murée.

14. Celle qui a un enfant.

15. Il suit des cours dans une école.

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JEU DE SAUTE-MOUTON

Tu vas maintenant jouer à saute-mouton avec les lettres pour découvrir une phrase mystère. Par exemple, si tu vois B+2, la réponse sera D. Il y a aussi des soustractions, par exemple U-2 donnera S. L’alphabet t’est donné pour t’aider à jouer.

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___

I+1 G-2 Q+3 J-1 U-2 P+3 D-3 E+4 V-3 B-1 W-2 Q+2 T-1 N-5

___ ___ ___ ___ ___ ___ _ _ ___ ___ ___ ___ ___ ___ ___

H-4 B+3 V-3 A+4 X-4 K+4 I-3 B+4 J-5 X-5 N+2 L+3 Y-4 Q+1

___ ___ ___ ___ ___ ___ _ _ ___ ___ ___ ___ ___

I+3 C-2 W-5 I-4 G+5 H+1 Z-5 N+4 K-6 B+2 H-3 N+5

___ ___ ___ ___ ___ ___ _ _ ___ ___ ___

O-3 K-2 Z-4 P+2 A+4 M+6 J-6 F-1 H+4 G-6

___ ___ ___ ___ ___ ___ _ _ ___ ___ ___ ___ ___

A+1 O-6 G-5 F+6 G+2 T-5 Y-5 B+6 C+2 U-4 P+5 L-7

___ ___ ___ ___ ___ ___ _ _ ___ ___ ___ ___ .

A+3 N+7 T-7 S-4 R-4 H-7 M+6 R+2 G-2 O+3 M-8

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ÉTAPE 11 : SIHLA (Roumanie)

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RENCONTRE

Le village de Vanatori-Neamt en Roumanie a vu ma naissance durant la première moitié du dix-septième siècle. Mon père, Étienne Joldea, était le gouverneur de la forteresse de Neamt. Enfant, j’aimais fréquenter les monastères des alentours, ainsi que l’église Saint-Nicolas qui se trouvait à l’intérieur de la forteresse. Lorsque j’ai atteint l’âge du mariage, mes parents m’ont fait épouser un jeune croyant de la ville d’Ismaël. Je dois te dire que je n’avais aucun désir de me marier, car la vie monastique m’attirait depuis plusieurs années déjà. À un certain moment, comme nous n’avions pas d’enfants, mon mari et moi avons décidé d’un commun accord de devenir moine et moniale. Après deux ans de noviciat à la skite Niphon, située dans la région de Vrancea, j’y ai été tonsurée comme moniale sous le nom de Théodora. Peu de temps après, des Turcs ont envahi la région et toutes les moniales ont dû s’enfuir. Je suis partie dans la montagne avec ma mère spirituelle, la moniale Païssia; nous y sommes restées une dizaine d’années. La vie n’était pas facile là-haut. Nous avons connu la faim, le froid et bien d’autres épreuves, mais Dieu veillait sur nous qui lui adressions de ferventes prières. Après le décès de Mère Païssia, le Seigneur m’a inspirée de retourner dans ma région natale. Je suis allée rencontrer l’abbé du monastère de Neamt et il m’a envoyée au hiéromoine Barsanuphe, abbé de la skite de Sihastria. Je lui ai confessé mon désir de la vie érémitique. Après m’avoir fait communier, il m’a donné comme guide le Père Paul en me disant : « Prends Paul avec toi et gagne la forêt du

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mont Sihla. Qu’elle te soit cette solitude après laquelle languit ton âme. Et si, par la grâce du Christ, tu peux surmonter les épreuves redoutables et cruelles que renferme le désert, demeure là-bas jusqu’à ton dernier jour. Mais si cette ascèse passe tes forces de faible femme, choisis plutôt un monastère pour t’y retirer et y œuvrer, dans l’humilité du cœur, au salut de ton âme. » Nous avons cherché en vain un ermitage pour moi sur le mont Sihla et c’est finalement un vieil ermite qui m’a donné le sien. Le Père Paul est alors retourné à la skite, ne revenant me voir que de temps à autre pour me faire communier aux Saints Dons et m’apporter quelques provisions. Je me nourrissais de bien peu de choses : des croûtes de pain auxquelles j’ajoutais parfois des herbes de la forêt, des fougères et de l’oseille. Comme boisson, j’avais l’eau de pluie qui descendait jusqu’à moi par une crevasse de la falaise et jamais cette eau n’a cessé de s’écouler : on l’appelle de nos jours la « source de sainte Théodora ». Toutes les nuits, je priais debout avec les mains levées vers le Ciel, jusqu’au moment où le soleil venait toucher mon visage. Après le décès du Père Paul, plus personne n’est venu à l’ermitage, jusqu’au jour où les Turcs ont commencé à ravager les environs. Tout à coup, la forêt s’est remplie de paysans, de moniales et de moines en fuite. J’ai alors laissé l’ermitage à des moniales pour aller m’établir dans une petite grotte plus loin sur la montagne, en complète solitude. Mes quarante années de vie érémitique tiraient à leur fin. Les jours de ma vieillesse s’écoulaient tout doucement dans la paix et je mettais toute ma confiance dans le Seigneur, n’ayant plus personne d’autre pour m’aider. Même si mes habits étaient en lambeaux, je ne

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ressentais plus le froid car la prière me réchauffait. Sur l’ordre de Dieu, des oiseaux m’apportaient tous les jours dans leur bec les miettes et les croûtes de pain restées sur la table de la skite de Sihastria. Mon seul souci était de prier pour le monde. Quarante jours avant mon départ de la vie terrestre, j’ai supplié le Seigneur de m’envoyer un prêtre pour que je puisse communier. Et voilà que l’abbé de Sihastria, intrigué à la vue de la nuée d’oiseaux qui venaient chaque jour à la skite, s’est dit qu’il y avait sûrement un ermite là-haut sur le mont Sihla. Il envoya deux moines en exploration mais ils se sont perdus dans la forêt et la nuit tombait. Se mettant à prier, ils ont vu un grand rayon de lumière et sont arrivés jusqu’à la grotte. Ils étaient très surpris et un peu effrayés d’y voir une femme en prière, les bras tendus vers le Ciel et les pieds ne touchant plus le sol. Après leur avoir raconté ma vie, je leur ai dit : « Mes frères, je vous en prie, descendez à la skite et dites à l’abbé de m’envoyer un confesseur et les Saints Dons » Ils sont donc retournés dans la nuit à la skite, guidés par une colonne de lumière qui les précédait. Et c’est ainsi que j’ai pu enfin communier et, tout de suite après, m’endormir dans le Seigneur au début du dix-huitième siècle. Les moines ont enseveli mon corps dans la grotte. Bientôt, la nouvelle de mon départ vers le Ciel s’est répandue et de nombreuses personnes sont venues prier auprès de mes reliques. Par la miséricorde de Dieu, des malades ont été guéris, les uns en embrassant mes reliques ou en touchant le reliquaire, les autres, en se lavant à la source d’eau. Après environ cent ans, mes reliques ont été déplacées à la Laure des Grottes de Kiev en Ukraine. On me commémore le 7/20 août et on peut encore voir ma grotte près de l’actuel monastère de Sihla.

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FICHE PERSONNELLE DE LA SAINTE

À partir du texte de la rencontre, complète la fiche personnelle de renseignements concernant sainte Théodora. Les informations demandées se trouvent quelque part dans le texte de la Rencontre mais pas nécessairement dans l’ordre où elles y ont été données.

1. Ils apportaient du pain jusqu’à la grotte de ste Théodora : ____________

2. Village où est née ste Théodora : ____________________________

3. Logis de ste Théodora à la fin de sa vie : ______________

4. Prénom du père de ste Théodora : _______________

5. Pays où sont les reliques de ste Théodora : ________________

6. Nom de la montagne où ste Théodora a vécu en ermite : _____________

7. Ils ont envahi la région de la skite Niphon : _____________

8. Date de la commémoration de ste Théodora : _______________

9. Ste Théodora les élevait vers le Ciel lorsqu’elle priait : _____________

10. Nom de l’église de la forteresse de Neamt : _____________________

11. Boisson de ste Théodora à l’ermitage : _____________

12. Siècle durant lequel est née ste Théodora : _________________

13. Prénom de la mère spirituelle de ste Théodora : _______________

14. Nom de la ville d’où venait le mari de ste Théodora : _______________

15. Prénom du moine qui a mené ste Théodora à l’ermitage : _____________

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MON ALBUM PHOTOS

Icône de sainte Théodora Entrée de la grotte de sainte Théodora

Intérieur de la grotte de Monastère de Sihla sainte Théodora

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JEU DES MOTS CACHÉS

Trouve les mots suivants (horizontalement de gauche à droite ou de droite à gauche, verticalement du haut vers le bas ou du bas vers le haut, en diagonale vers le bas ou vers le haut) dans la grille ci-dessous :

FOUGÈRES JOLDEA ÉPREUVES PAYSANS PRIÈRES

NUÉE LAURE HUMILITÉ LAMBEAUX RELIQUAIRE

CONFESSEUR OSEILLE FORTERESSE MONT PAIX

H U P E T I L I M U H

S L A O S E I L L E J

E F O U G E R E S M R

R X O L A E D L O J E

E L I R M P U N H E L

I A B E T A T J U V I

R U E S S E F N O C Q

P R I Q U G R B C P U

S E V U E R P E L I A

R P R I L E S A S X I

S N A S Y A P R I S R

B A L A M B E A U X E

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JEU DU SUDOKU DE MOTS

Le but du jeu est de remplir toutes les cases avec les bons mots.

Un jeu de Sudoku à 6 par 6 cases comporte trois règles très simples :

- Chaque RANGÉE de 6 mots doit inclure tous les 6 mots dans n’importe quel ordre.

- Chaque COLONNE de 6 mots doit inclure tous les 6 mots dans n’importe quel ordre.

- Chaque SOUS-SECTION de 3 par 2 cases doit inclure tous les 6 mots.

Roumanie

Forêt

Nuit

Forêt

Roumanie

Froid

Novice

Solitude

Roumanie

Froid

Solitude

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ÉTAPE 12

DE CALAPODESTI (ROUMANIE) AU MONT ATHOS (GRÈCE),

À IASI (ROUMANIE) ET À VALAAM (RUSSIE)

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ÎLE DE VALAAM (DÉTAIL)

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RENCONTRE

J’ai vu le jour en 1816 à Calapodesti, un petit village moldave de la Roumanie. Mon père, Georges Constantin Luchian, était le diacre de l’église du village. Ma mère, Catherine Manase, sera plus tard tonsurée moniale sous le nom d’Élisabeth. Mon nom était Alexandre. Enfant, j’étais plutôt lent et maladroit et, malgré tous mes efforts, je ne réussissais pas très bien à l’école. Mon enseignant m’a donc conseillé d’arrêter les études pour apprendre un métier. J’ai alors prié Dieu en Lui promettant que si je réussissais dans mes études, je me consacrerais à la lecture spirituelle. J’ai été exaucé mais ai dû, hélas, interrompre mes études pour apprendre le métier de la reliure lorsque mon père est décédé, nous laissant dans la pauvreté. Même si mes problèmes financiers étaient réglés à vingt ans, je demeurais triste, ressentant comme un grand vide dans mon cœur. J’ai supplié Dieu avec ferveur de me secourir : une grande joie m’est alors venue au cœur et mon esprit a été tout illuminé. C’est ainsi que j’ai ressenti un appel à la vie monastique; quittant mon foyer, je me suis rendu au monastère de Neamt. Une fois arrivé, je suis allé prier devant l’icône miraculeuse de la Mère de Dieu. Les rideaux recouvrant l’icône se sont écartés sans que personne n’y touche et j’ai compris que la Mère du Seigneur m’accordait sa protection. Cependant, l’abbé de ce monastère ne m’a pas accepté comme novice et c’est au monastère de Caldarusani que je le suis devenu. J’y suis resté deux ans, apprenant la prière du Nom de Jésus sous la direction de l’ermite Gédéon. Comme je désirais vivre en solitude, mon confesseur m’a conseillé d’aller au Mont Athos, ce qu’a confirmé

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l’abbé d’un autre monastère, le Père Dimitri. Ce dernier m’a tonsuré sous le nom d’Alype avant mon départ pour la Sainte Montagne. Une fois au Mont Athos, j’ai voulu devenir le disciple de deux starets roumains de la skite de Lakkou, le Père Niphon et le Père Nectaire, mais ceux-ci m’ont plutôt envoyé vivre pendant deux ans au monastère d’Esphigmenou. J’y ai travaillé à la cuisine, luttant contre les tentations et le découragement avec l’aide de ma protectrice, la Mère de Dieu. Au bout de ce temps d’apprentissage, les deux starets ont accepté de me prendre avec eux, me tonsurant sous le nom d’Antipa. J’ai toutefois supplié le Père Niphon, mon père spirituel, de me laisser partir vivre en solitude. Ce dernier a bien consenti à mon départ mais ne m’a donné ni argent ni provisions. Dans la pauvreté la plus totale, je suis arrivé à un ermitage presqu’en ruine et, ô merveille, j’y ai trouvé une ancienne icône de la Mère de Dieu. Elle était toute noircie mais lorsque j’avais à peine commencé à la nettoyer, elle est miraculeusement devenue aussi brillante qu’une icône neuve. Il fallait rénover l’ermitage mais je ne savais pas comment le faire et n’avais pas d’argent pour embaucher un ouvrier. C’est alors qu’un ermite est venu en me disant : « Père, une bonne personne m’a donné cinq pièces d’or pour que je les remette à un ermite pauvre et, ayant prié le Seigneur, j’ai pensé les donner au premier ermite que je rencontrerais. Prenez-les donc, elles vous seront peut-être utiles. » Remerciant l’ermite et rendant grâce au Seigneur, j’ai pu avoir l’aide d’un charpentier pour reconstruire l’ermitage. Mais voilà qu’un jour, ce dernier est tombé malade. Que faire? Je n’avais même pas la force de le soulever pour le mettre à l’abri du soleil. Plaçant l’icône de la Mère de Dieu près de lui, je suis allé dans la forêt pour

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supplier ma protectrice. À mon retour, j’ai été émerveillé de voir l’ouvrier de nouveau au travail et en parfaite santé. Et c’est ainsi que j’ai eu une hutte où je pouvais prier et jeûner. Mais le Père Niphon désirait fonder une skite roumaine sur la Sainte Montagne. Alors que je vivais en solitude, d’autres moines s’étaient joints à lui et il avait réussi à acheter un terrain sur le Mont Athos. Comme il avait besoin d’argent et de matériaux pour la construction, il s’est rendu à Iasi en Roumanie et y a acquis une dépendance, c’est-à-dire un endroit monastique destiné à amasser de l’argent et des biens pour la future skite. Ayant ainsi amorcé son projet, il a ensuite fait appel à moi pour les aider et j’ai accepté dans l’obéissance. Puis, il est parti pour Iasi, me nommant confesseur et responsable des travaux de construction sur la Sainte Montagne. À son retour, j’ai été nommé administrateur de la dépendance de Iasi et suis ainsi revenu sur ma terre natale en 1860. J’avais quitté le calme et la paix du Mont Athos pour être plongé dans l’agitation de la ville, mais je n’avais pas renoncé à ma vie de prière auprès de l’icône de la Mère de Dieu que j’aurai avec moi pendant le reste de ma vie. Tout en accomplissant mon travail d’administrateur, j’accueillais aussi les personnes qui venaient à moi pour avoir des conseils spirituels. Malgré la réussite de la cueillette de fonds en Roumanie, les ressources n’étaient pas suffisantes pour les besoins de la nouvelle skite du Mont Athos. Le Père Niphon a alors décidé qu’il nous fallait nous rendre en Russie. Au plus profond de mon cœur, j’ai su à ce moment que je ne reverrais pas la Sainte Montagne ni la Roumanie. Mon père spirituel est resté très peu de temps avec moi en Russie et m’y a laissé , même si je ne connaissais pas la langue du pays.

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Ma nouvelle habitation était une hutte située dans le verger de pieux marchands. Je la quittais très rarement et continuais de prier longuement devant l’icône de la Mère de Dieu. Très bientôt, une importante somme d’argent, de même que des objets de toutes sortes, ont pu être envoyés par bateau au Mont Athos. J’ai su qu’un grand malheur s’était produit au moment où l’icône de la Mère de Dieu est tombée bruyamment sur le sol et je n’ai donc pas été surpris d’apprendre la mauvaise nouvelle : le bateau avait coulé en mer. Bien que les gens autour de moi aient été découragés, j’ai gardé confiance en Dieu et j’ai ramassé d’autres dons en argent pour la skite de Prodromou du Mont Athos. En 1865, après avoir complété ma tâche, rien ne m’empêchait plus de retourner à la vie de solitude. C’est à la skite de Tous-les-Saints de l’île de Valaam que je me suis définitivement installé. Le Samedi Saint de l’année 1881, j’ai vu des moines inconnus au visage rayonnant dans l’église du monastère de Valaam. Au cours de mon dernier hiver sur terre, l’icône de la Mère de Dieu a quitté sa place toute seule pour venir se poser sur ma poitrine et toutes les autres icônes sont tombées par terre : j’ai compris que je m’endormirais bientôt dans le Seigneur. Je suis né au Ciel le 10/23 janvier 1882, alors que je priais la Mère de Dieu. En 1906, on m’a compté parmi les saints; l’Église roumaine m’a reconnu saint en 1992. Mes reliques ont été placées dans l’église du monastère de Valaam. Venus à Calapodesti au milieu du vingtième siècle, des moines russes y ont laissé ma croix monastique et il existe maintenant un petit monastère en ma mémoire à Calapodesti. Un fragment de mes reliques a été offert à la cathédrale de la Sainte-Vierge-Joie-des-Affligés de San Francisco aux États-Unis. Tout comme le premier moine orthodoxe venu de Valaam en Amérique du Nord, saint Germain, je suis ainsi parvenu sur ton continent.

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MES PRIÈRES PERSONNELLES Saint Antipa avait une grande confiance en la Mère de Dieu et elle lui est venue en aide plusieurs fois au cours de sa vie. Écris une prière à la Mère de Dieu pour lui parler de tes besoins, de tes peines ou de difficultés particulières.

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Saint Antipa a donné une grande place à la prière dans sa vie et il continue d’intercéder pour nous. Que pourrais-tu demander à Dieu au sujet de la prière dans ta propre vie?

Par l’intercession de saint Antipa, mon Dieu,

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MON ALBUM PHOTOS

Croix de saint Antipa Skite de Prodromou du Mont Athos

Skite de Tous-les-Saints de l’île de Valaam

Reliques de saint Antipa

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JEU DES VOYELLES MANQUANTES

Place les voyelles manquantes dans chacun des mots. Écris ensuite les mots complétés sur les lignes ci-dessous. Tu obtiendras quatre phrases tirées d’un acathiste à saint Antipa.

A E É È I O U

R__j__ __ __s- t__ __ , h__m__bl__ s_rv_t_ _r

d__ t__s fr__r__s __n

Chr__st ! R__j__ __ __s- t__ __ , c__nst__nt__

pr__ __r__ n_ _rr_ss_nt l__ tr__v__ __l

m__n__ __l ! R__j__ __ __s- t__ __ , c__nf__ __nt

__b__nd__n __ __x m__ __ns d__

l__ Pr_v_d_nc_ ! R__j__ __ __s- t__ __ ,

f__rm__ s__ __t__ __n p__ __r l__s

f__ __bl__s !

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JEU DU CASSE-TÊTE

Place en ordre dans le cadre les morceaux de casse-tête que tu as reçus pêle-mêle. Tu obtiendras l’image d’un lieu où l’on vénère particulièrement saint Antipa. Tu pourras coller les morceaux du casse-tête dans le cadre une fois l’image complétée avec succès.

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À toi l’ami(e) des saints,

Nous sommes arrivés à la fin de notre pèlerinage. J’espère que le voyage t’a plu et qu’il t’a permis d’en apprendre davantage sur les moniales et les moines d’autrefois. Les saints sont une richesse incomparable dans notre Église. Par leur vie, ils témoignent de l’amour du Seigneur envers des femmes et des hommes ordinaires, parfois même handicapés, qui ont répondu à Son appel à la

sainteté. Ils ont mis toute leur confiance en Lui,

dans la prière et l’humilité. Que le Seigneur te

guide aussi à leur suite sur la voie de la Vie.

Une moniale

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CONTENU Mot d’introduction 2 Sainte Brigitte de Kildare 4 Saint Kieran de Clonmacnoise 13 Sainte Milburge de Much Wenlock 22 Saint Guthlac de Crowland 31 Saint Hervé de Lanhouarneau 40 Sainte Geneviève de Paris 49 Saint Bavon de Gand 59 Sainte Gertrude de Nivelles 68 Saint Notker de Saint-Gall 78 Sainte Wiborade de Saint-Gall 87 Sainte Théodora de Sihla 96 Saint Antipa de Valaam 106 Mot de la fin 116