UFR DE PHILOSOPHIE PRÉPARATION À...

UFR DE PHILOSOPHIE

PRÉPARATION À L’AGRÉGATION DE PHILOSOPHIE

ANNÉE 2013‐2014

2

TABLE

Informations pratiques........................................................................................... 3 Présentation générale ............................................................................................. 4 Modalités des épreuves du concours ................................................................... 6 Programme de l’agrégation externe en 2014 ....................................................... 9 Horaires des cours ................................................................................................ 11 Préparation à la composition écrite hors programme et à la seconde leçon 12 Calendrier des exercices écrits ............................................................................ 14 Préparation aux épreuves écrites sur programme ........................................... 15

Deuxième épreuve..............................................................................................................15 Troisième épreuve ‐ Épreuve dʹhistoire de la philosophie.............................17

LES ATOMISTES DE L’ANTIQUITE..............................................................................17 DESCARTES.................................................................................................................................22

Préparation aux épreuves orales sur programme ............................................ 23 Première leçon......................................................................................................................23 Textes français ou traduits en français......................................................................28 Textes en langue étrangère.............................................................................................30 Texte grec................................................................................................................................30 Texte latin................................................................................................................................32 Texte allemand.....................................................................................................................33 Texte anglais..........................................................................................................................34

3

INFORMATIONS PRATIQUES

Secrétariat de l’Ufr de Philosophie :

1 rue Victor Cousin ‐ 75230 Paris cedex 05.

Jusqu’à l’été : Galerie Claude Bernard, escalier P, 2e étage

A partir de la rentrée : Galerie Richelieu, escalier E, étage

Tél. : 01 40 46 26 37

Mail : secretariat.philosophie@paris‐sorbonne.fr

Horaires : du lundi au jeudi, 9h30‐12h30 et 14h‐16h30.

Le vendredi : 9h30‐12h30.

Site web de l’Ufr :

http://www.paris‐sorbonne.fr/nos‐formations/la‐formation‐initiale/les‐

ufr/sciences‐humaines/philosophie‐et‐sociologie/presentation‐de‐l‐ufr/

Bibliothèque de l’Ufr de philosophie :

Responsable : Madame Aurore‐Marie Guillaume. La Bibliothèque est

située à l’Ufr, en Sorbonne. Tel : 01 40 46 31 84.

La bibliothèque est ouverte du lundi au vendredi de 11h00 à 18h00 sans

interruption. Les ouvrages les plus couramment empruntés ou ceux qui

correspondent aux programmes de l’année sont stockés dans la salle de

lecture de la bibliothèque. Les autres ouvrages du fonds doivent être

demandés au moyen de la fiche ci‐contre. Une partie du fonds a fait l’objet

d’un catalogage électronique et peut être consultée en ligne (ici).

4

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

L’Ufr de philosophie de l’Université Paris‐Sorbonne propose une

préparation complète à l’agrégation (externe) de philosophie. Cette

préparation est accessible aux seuls étudiants titulaires d’un Master 2 de

philosophie (ou d’un diplôme équivalent)1. Ils doivent procéder à leur

inscription administrative auprès des services de l’université en début

d’année académique (il n’y a pas d’inscription pédagogique pour

l’agrégation). Cette inscription conditionne la possibilité de suivre les

cours et de participer aux exercices écrits et oraux. Elle est totalement

indépendante de l’inscription au concours de l’agrégation qui s’effectue

uniquement à travers l’application Siac2 sur le site du Ministère de

l’éducation nationale2. L’inscription en ligne se fait généralement dans le cours

des mois de juin et juillet – il vous est vivement recommandé de consulter

régulièrement le site du Ministère pour ne pas manquer la période

d’inscription.

La réussite au concours de l’agrégation repose sur la connaissance

des auteurs et des textes au programme, mais aussi sur la culture

philosophique et générale (scientifique, littéraire, artistique, etc.). Elle

demande aussi, voire d’abord, des habitudes d’analyse claire et rigoureuse

des notions philosophiques, ainsi que la maîtrise des techniques de

composition de dissertation et d’explication de texte. Les vertus d’une

dissertation ou d’une explication de texte d’agrégation ne sont ni

l’érudition, ni l’originalité à tout prix, ni l’abstraction mais la clarté, la

progressivité, la rigueur, le bon sens, l’autonomie dans l’accès aux textes.

Les mois de préparation doivent donc être consacrés à ces différents

aspects de manière égale. Il est notamment impératif de ne pas négliger la

préparation des deux épreuves hors programme. En plus des

enseignements sur les textes et de journées thématiques consacrées aux

notions ou aux auteurs, la préparation à l’agrégation proposée par l’Ufr de

1 Sur les conditions d’accès aux concours de recrutement, consulter le site du Ministère de l’éducation nationale : http://www.guide-concours-enseignants-college-lycee.education.gouv.fr/cid60126/agregation-concours-externe.html 2 Sur cette page : http://www.education.gouv.fr/pid63/siac2.html

5

philosophie inclut donc aussi la participation à un groupe de travail et à

un cours de méthodologie qui doit permettre d’acquérir ou de

perfectionner les techniques d’analyse conceptuelle, les automatismes de

composition rhétoriques, les grandes notions de culture philosophique

générale, la familiarité avec les prestations orales. Les agrégatifs auront

tout intérêt à participer à ces groupes de travail, auxquels ils s’inscrivent

en début d’année, ainsi qu’aux exercices écrits et oraux organisés durant

l’année (voir plus loin le calendrier de ces exercices).

Résultats des étudiants de Paris Sorbonne en 2012 (sur 58 inscrits) :

‐ 8 admis (15 admissibles) à l’agrégation

‐ 4 admis (12 admissibles) au CAPES

Résultats des étudiants de Paris Sorbonne en 2013 (sur 52 inscrits) :

‐ 8 admis (16 admissibles) à l’agrégation

‐ 6 admis (14 admissibles) au CAPES

‐ 26 admissibles au CAPES 2014 (session exceptionnelle)

Pour recevoir les informations concernant la préparation aux concours,

les étudiants doivent s’inscrire sur la liste de diffusion électronique interne

en envoyant un message à : [email protected]

Charles Girard

Responsable de la préparation aux concours

charles.girard_@paris‐sorbonne.fr

Juillet 2013

6

MODALITES DES EPREUVES DU CONCOURS1

Les modalités des épreuves orales du concours externe de l’agrégation de

philosophie ont été modifiées suite notamment à l’arrêté du 13 juillet 2010

(JO du 17 juillet 2010). Les indications qui suivent mentionnent en

italiques ces modifications.

L’agrégation de philosophie externe comporte deux séries d’épreuves,

écrites et orales. Les épreuves écrites dʹadmissibilité ont lieu à la fin du

mois de mars ou au début du mois d’avril et comportent trois parties :

1) Une composition de philosophie sans programme (durée : sept

heures ; coefficient 2).

2) Une composition de philosophie se rapportant à une notion ou à un

couple ou groupe de notions selon un programme établi pour lʹannée

(durée : sept heures ; coefficient 2).

3) Une épreuve dʹhistoire de la philosophie : commentaire dʹun texte

extrait de lʹœuvre dʹun auteur (antique ou médiéval, moderne,

contemporain) figurant dans un programme établi pour lʹannée et

comportant deux auteurs, appartenant chacun à une période différente

(durée : six heures ; coefficient 2).

Les résultats d’admissibilité au terme des épreuves écrites, disponibles sur

Publinet2, sont connus à la fin du mois de mai.

1http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000021625792&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=66ED6CBE7066396D42BEC8B766008521.tpdjo07v_2?cidTexte=JORFTEXT000022484869&categorieLien=id 2http://publinetce2.education.fr/publinet/Servlet/PublinetServlet?_page=ACCUEIL

7

Les épreuves orales dʹadmission ont lieu de la mi‐juin à la mi‐juillet ; elles

comportent :

1) Une leçon de philosophie (préparée sans ouvrage ni document) sur

un sujet se rapportant, selon un programme établi pour lʹannée, à lʹun des

domaines suivants : la métaphysique, la morale, la politique, la logique et

lʹépistémologie, lʹesthétique, les sciences humaines (durée de la

préparation : cinq heures ; durée de lʹépreuve : 35 minutes – et non plus 40 ;

coefficient 1,5).

2) Une leçon de philosophie sur un sujet se rapportant à la

métaphysique, la morale, la politique, la logique et lʹépistémologie,

lʹesthétique, les sciences humaines, à lʹexception du domaine inscrit au

programme de la première épreuve dʹadmission (durée de la préparation :

cinq heures ; durée de lʹépreuve : 35 minutes – et non plus 40 ; coefficient

1,5). Pour la préparation de cette seconde leçon, les ouvrages et documents

demandés par les candidats seront, dans la mesure du possible, mis à leur

disposition. Sont exclues de la consultation les encyclopédies et

anthologies thématiques.

Chacune des deux leçons est suivie d’un entretien avec la commission d’une

durée de 15 minutes, qui porte sur la leçon présentée par le candidat et sur le sujet

qu’il a traité. L’épreuve (leçon et entretien) dure donc en tout 50 minutes.

L’entretien de la seconde leçon (dite « hors programme ») « inclut une question

touchant la connaissance réfléchie du contexte institutionnel et des conditions

effectives dʹun enseignement exercé en responsabilité telle que définie par la

première compétence de lʹannexe I de lʹarrêté du 19 décembre 20061. La question

relative à cette compétence est remise au candidat au début de lʹépreuve avec le

sujet de la leçon »2.

Il a été précisé par le jury que « de forme invariable, [cette question] portera

sur les différents problèmes que peut soulever dans une situation d’enseignement

1 http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000615529&dateTexte 2 Voir l’Arrêté du 13 juillet 2010 modifiant l'arrêté du 28 décembre 2009 fixant les sections et les modalités d'organisation des concours de l'agrégation.

8

effectif l’approche du sujet que les candidats auront traité. La notation de

l’épreuve (sur 20) sera répartie entre l’exposé (sur 16) et l’entretien (sur 4).»

3) Une explication dʹun texte français ou en français ou traduit en

français extrait de lʹun des deux ouvrages inscrits au programme (durée

de la préparation : une heure trente ; durée de lʹépreuve : trente minutes ;

coefficient 1,5). Le programme est renouvelé chaque année. Lʹun des deux

ouvrages est obligatoirement choisi dans la période pour laquelle aucun

auteur nʹest inscrit au programme de la troisième épreuve dʹadmissibilité.

4) La traduction et l’explication dʹun texte grec ou latin ou allemand ou

anglais ou arabe ou italien extrait de lʹouvrage inscrit au programme

(durée de la préparation : une heure trente ; durée de l’épreuve : 30

minutes ; coefficient 1,5). Le programme est renouvelé chaque année. Un

dictionnaire est mis par le jury à la disposition des candidats (bilingue

pour le latin et le grec, unilingue pour lʹanglais, lʹallemand, lʹarabe et

lʹitalien). Le candidat devra indiquer au moment de son inscription la

langue ancienne ou moderne qu’il choisit

Les résultats d’admission sont proclamés et publiés sur le site Publinet. Il

est utile aux étudiants qui ont échoué aux épreuves orales (et écrites) de

venir se renseigner auprès du jury lors de la « confession » qui a lieu

immédiatement après la proclamation des résultats et au même endroit.

Chaque année le jury publie un rapport sur le déroulement du concours,

les résultats et le contenu des copies. Ce rapport est publié sur le site du

Ministère de l’Education nationale1.

Les candidats peuvent contacter le bureau des concours enseignants du

second degré de lettre, langue et du tertiaire du Ministère de l’éducation

nationale : +33 1 55 55 42 03 ; info‐[email protected].

1 http://www.education.gouv.fr/personnel/siac2/jury/default.htm

9

PROGRAMME DE L’AGRÉGATION EXTERNE EN 2014

ECRIT

2ème épreuve.

La négation

3ème épreuve.

Les atomistes de l’Antiquité

Descartes

ORAL

1ère leçon.

Domaine : La politique

Textes français ou traduits en français

Maine de Biran, Mémoire sur la décomposition de la pensée (Version

couronnée), Oeuvres, Tome III, Paris, Vrin, 1988, 1ère partie et 2ème

partie, Sections 1 et 2 (p.17‐231).

Raymond Ruyer, Néo‐finalisme, Paris, PUF, 2012.

Texte grec

Aristotelis Ars rhetorica, édition W. D. Ross, Oxford, Clarendon Press, 1959,

livre II.

Texte latin

Pietro Pomponazzi, Tractatus de Immortalitate animae (Traité de lʹimmortalité

de lʹâme), Paris, Les Belles Lettres, 2012.

10

Texte allemand

Walter Benjamin, Sprache und Geschichte. Philosophische Essays, Stuttgart,

Philipp Reclam, 2010 : ʺDie Aufgabe des Übersetzersʺ (p. 50‐64), ʺÜber das

mimetische Vermögenʺ, ʺSchicksal und Charakterʺ, ʺZur Kritik der

Gewaltʺ, ʺTheologisch‐politisches Fragmentʺ, ʺErfahrung und Armutʺ,

ʺÜber den Begriff der Geschichteʺ (p. 91‐154).

Texte anglais

Elizabeth Anscombe, Intention, Harvard University Press, 2000.

Texte arabe

Ibn Rušd (Averroès), Kitāb fasl al‐maqāl (Discours Décisif), texte arabe dans

lʹédition bilingue, Paris, GF‐Flammarion, 1996.

Texte italien

Luigi Pareyson, Verità e interpretazione, Milan, Mursia, 1971, Introduction,

parties 1 (« Verità e storia ») et 2 (« Verità e ideologia »), p.15‐187.

11

HORAIRES DES COURS

Les cours du S1 commenceront le mardi 24 septembre 2013.

DISSERTATION HORS PROGRAMME ET SECONDE LEÇON :

Groupes de travail : S1/S2

MME RICHEZ lundi 10h‐12h Clignancourt

M. SPAAK / M. RIALLAND lundi 10h‐12h Clignancourt

M. GIRARD lundi 10h‐12h Clignancourt

M. GIRARD Méthodologie mardi 11h‐13h Sorbonne J 326 S1

mardi 14h‐16h Sorbonne J 326 S2

ÉCRIT :

M. CHRETIEN La négation mercredi 09h00‐11h00 Sorbonne amphi Guizot S1/S2

M. BOYER, M. RAUZY

MME HUSSON, Atomistes mardi 14h‐16h Sorbonne J 326 S1

M. LEFEBVRE & M. RASHED mardi 10h‐12h Sorbonne amphi Cauchy S2

M. CARRAUD Descartes mardi 16h30‐18h30 Sorbonne J 326 S1

Sorbonne F 368 S2

ORAL :

Première leçon :

COLLECTIF La politique mercredi 13h00‐15h00 Sorbonne amphi Guizot S1/S2

(coord. M. GIRARD)

Textes français

M. CHAUVIER Biran mercredi 17h‐19h Sorbonne amphi Chasles S2

M. BESNIER Ruyer lundi 15h30‐17h30 Clignancourt S2

Textes en langue étrangère

M. LEFEBVRE Aristote mardi 9h00‐10h30 Sorbonne F 050 S1

mardi 12h‐13h30 Sorbonne F 671 S2

MME. RENAULT Pomponazzi lundi 13h30‐15h00 Clignancourt S1/S2

M. LUDWIG Anscombe lundi 13h00‐15h00 Clignancourt S2

M. MARMASSE Benjamin lundi 13h30‐15h00 Clignancourt S2

12

PRÉPARATION À LA COMPOSITION ÉCRITE HORS PROGRAMME ET À LA

SECONDE LEÇON

L’absence de programme propre à la première épreuve écrite et l’étendue

du programme couvert par la seconde leçon ne doivent pas faire croire

qu’il est inutile ou impossible de s’y préparer. Réussir ces épreuves

implique d’avoir accompli un effort important et constant de préparation

tout au long de l’année. Elles soumettent en effet les candidats à une

double exigence : d’une part, développer des compétences d’analyse,

d’argumentation et de raisonnement qui ne peuvent s’affiner que par un

entraînement régulier ; d’autre part, acquérir une vaste culture

philosophique et extra‐philosophique, qui soit à la fois générale par

l’étendue des domaines qu’elle embrasse et spécifique par la précision des

connaissances qui la composent.

Afin d’aider les agrégatifs dans ces deux domaines, l’Ufr de philosophie

consacre en 2013‐2014 deux enseignements annuels à la préparation de la

composition écrite hors programme et de la deuxième leçon.

1. Cours de méthodologie générale.

M. CHARLES GIRARD

2h par semaine, S1 et S2.

Les séances doivent aider les agrégatifs à constituer la culture

philosophique générale indispensable à la réussite des épreuves hors

programme. Ce cours propose des corrigés communs aux devoirs sur

table, des rappels méthodologiques généraux, des clarifications

conceptuelles, des synthèses thématiques, des mises au point

bibliographiques, ainsi que des modèles de leçon ou de composition. Son

but est d’apporter aux étudiants les outils nécessaires pour enrichir et

mettre à profit leur culture philosophique, et d’accompagner ainsi leur

travail personnel de lecture et de réflexion.

13

2. Les groupes de travail en petit nombre sont consacrés à

l’entraînement régulier et intensif des agrégatifs.

2h par semaine, S1 et S2.

TD 1 : Mme Marion RICHEZ

TD 2 : M. Vishnu SPAAK (S1) / M. Nicolas RIALLAND (S2)

TD 3 : M. Charles GIRARD

Les séances sont consacrées alternativement à des leçons suivies d’une

correction et à des exercices méthodologiques corrigés, portant sur les

différentes tâches impliquées par la dissertation et la leçon : analyse de

concept, construction d’une problématique, rédaction de transitions,

agencement ordonné d’un paragraphe, examen détaillé de cas informés,

usage d’exemples dans un raisonnement, exploitation de références

philosophiques précises, élaboration d’un plan. Les responsables des

groupes de travail aident également les agrégatifs à organiser leur travail

de préparation, à mettre en commun leurs ressources (exposés, fiches de

lecture, etc.), et à tirer profit des devoirs sur table proposés par l’Ufr.

Les candidats doivent commencer à préparer la composition sans

programme et la seconde leçon dès l’été :

- en reprenant l’ensemble de leurs cours et mémoires pour s’assurer

que les connaissances philosophiques et extra‐philosophiques qu’ils

ont accumulées au cours de leur formation sont à la fois maîtrisées et

mobilisables en vue des épreuves de l’agrégation ;

- en reprenant l’ensemble des dissertations de philosophie et des

corrections passées (même plusieurs années plus tôt) pour se

familiariser à nouveau avec l’exercice et pour identifier autant que

possible leurs manques méthodologiques ;

- en lisant attentivement les sections correspondant à ces épreuves

dans les rapports du jury des années précédentes. Il est conseillé de

consulter les rapports disponibles sur http://www.philopsis.fr/

Les groupes de travail sont réservés aux étudiants inscrits à la

préparation de l’Université Paris‐Sorbonne

14

CALENDRIER DES EXERCICES ÉCRITS

La préparation proposée par l’Ufr inclut un grand nombre de devoirs

sur table corrigés, auxquels les agrégatifs sont encouragés à participer de

façon systématique :

- quatre compositions sans programme,

- deux compositions sur le thème,

- quatre commentaires de texte (deux sur chaque auteur).

Seuls des entraînements répétés et une reprise régulière des corrigés et

des corrections personnalisées dispensées par les enseignants permettront

aux candidats de maîtriser les aspects méthodologiques des exercices de

l’agrégation, mais aussi de savoir utiliser les connaissances et réflexions

développées en cours d’année dans le format spécifique à ces épreuves.

Les devoirs sur table auront lieu le samedi, de 9h à 16h (ou à 15h). Les

salles des devoirs seront précisées au mois de septembre.

Les devoirs (hors concours blanc) auront lieu à la Sorbonne en salles E655 et

E659. Les dates ci‐dessous sont indicatives et pourront être modifiées.

Samedi 28/09 : Composition sans programme


Samedi 16/11 : Commentaire de texte : Les atomistes

Samedi 30/11 : Composition sur le thème

Samedi 14/12 : Commentaire de texte ‐ Descartes


Lundi 27/01 : (concours blanc) Composition sans programme

Mardi 28/01 : (concours blanc) Composition sur le thème

Mercredi 29/01 : (concours blanc) Commentaire de texte: Les atomistes

Samedi 23/02 : Commentaire de texte – Descartes

Les devoirs sur table sont réservés aux étudiants inscrits à la préparation

de l’Université Paris ‐Sorbonne

15

PRÉPARATION AUX ÉPREUVES ÉCRITES SUR PROGRAMME

DEUXIEME EPREUVE

Composition de philosophie se rapportant à une notion ou à un couple ou

groupe de notions : La négation.

M. JEAN‐LOUIS CHRETIEN

1h30 par semaine, S1 et S2.

Il ne s’agit pas d’une bibliographie exhaustive, impossible, mais

d’indications de lectures ou de relectures dʹauteurs nécessaires ou

reconnus. On a privilégié des références brèves. Dʹautres auteurs,

comme Plotin ou Proclus, seront abordés dans le cours, et des

photocopies distribuées. La bibliographie suit un ordre

chronologique, mais le cours sera thématique, et procédera selon

lʹordre des questions.

PLATON, Sophiste, 237a‐264a

‐‐‐‐, Parménide, 137c‐165d

ARISTOTE, Catégories, ch. 10

‐‐‐‐, De l’interprétation, ch. 6 ,7, 10

‐‐‐‐, Métaphysique, Gamma, ch. 2, 6, 7 ; Delta, ch. 22 ; Iota ; ch. 4 ,5

‐‐‐‐, Physique, I, ch.7‐8.

SPINOZA, Lettre 50

KANT, Essai pour introduire en philosophie le concept de grandeurs

négatives

‐‐‐‐, Critique de la raison pure, édition de l’Académie (pagination

indiquée en marge des bonnes traductions française) III, p. 232‐233,

p. 386‐390, p. 466.

HEGEL ‐ Pour sʹy introduire, lire J. Hyppolite, Logique et existence,

seconde partie, ch. IV (PUF) et G .Lebrun, La Patience du concept,

16

ch.VI (Gallimard). Puis lire la préface de la Phénoménologie de

1ʹEsprit, et, le cas échéant, le dernier chapitre de la Science de la

logique, ʺLʹIdée absolueʺ.

KIERKEGAARD, Le Concept dʹangoisse, Introduction, 1ères pages.

MARX, Manuscrits de 1844, Garnier‐Flammarion, p.157‐185.

G.FREGE, ʺLa négationʺ, Ecrits logiques et philosophiques, p.195‐213

(Seuil).

S.FREUD ‐ ʺLa négationʺ, Œuvres complètes, t. XVII, p. 166‐171(PUF)

(on peut lire le commentaire de J. Hyppolite, dans J. Lacan,

Ecrits, p. 195‐213, Seuil).

F. de SAUSSURE, Cours de linguistique générale (Payot), p .158‐169.

E. HUSSERL, Expérience et jugement, § 21(PUF)

‐‐‐‐, De la synthèse passive (J .Millon), p.113‐124.

H.BERGSON, LʹEvolution créatrice, ch.IV, p.272‐298 (PUF, ancienne

éd.)

M.HEIDEGGER, Etre et temps, § 58

‐‐‐‐, Quʹest‐ce que la métaphysique ? (dans Questions I, Gallimard,

mais il est vivement conseillé de lire plutôt la traduction de R.

Munier dans le Cahier de 1ʹHerne Heidegger) .

J. P. SARTRE, LʹEtre e t le néant, Première partie, ch. I.

M.MERLEAU‐PONTY, Le visible e t lʹinvisible, p. 75‐141 (Gallimard)

E.LÉVINAS, De lʹexistence à lʹexistant (ʺExistence sans existantʺ)

G.DELEUZE, Di f f é r enc e e t répétition, ch. I., p.71‐82 (PUF)

M. ALAIN BOYER ET M. JEAN‐BAPTISTE RAUZY

A la fin du semestre des séances supplémentaires consacrées à la

négation du point de vue de la logique et de l’épistémologie.

ARISTOTE, Premiers analytiques

E. KANT, Logique (Vrin)

G. BACHELARD, La Philosophie du Non (PUF)

K. POPPER, Conjectures et Réfutations (Payot)

W. V. O. QUINE, Méthodes de logique (Armand Colin)

17

TROISIEME EPREUVE ‐ ÉPREUVE DʹHISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE.

LES ATOMISTES DE L’ANTIQUITE

MME. SUZANNE HUSSON, M. DAVID LEFBEVRE, M. MARWAN RASHED

2h par semaine, S1 et S2

Le terme« atomiste » au pluriel désigne Leucippe et Démocrite, Épicure,

les épicuriens grecs et latins (Lucrèce en particulier), partisans de la

doctrine philosophique antique qui a pour principes les atomes et le vide.

L’atomisme s’étire donc sur une assez longue période historique ; ses

représentants appartiennent à la fois à la philosophie dite

« présocratique » (mais Démocrite est contemporain de Socrate), à la

philosophie hellénistique (Épicure) et à la philosophie de la période

impériale (Lucrèce). Du point de vue de l’agrégatif, on peut distinguer

dans ce corpus de textes assez hétérogènes quatre grandes parties :

(1) les textes fondamentaux les plus facilement accessibles qui se

présentent comme des exposés continus de la doctrine : les trois Lettres

d’Épicure et le poème de Lucrèce De la nature. Les Lettres sont transmises

par Diogène Laërce au livre X des Vies et doctrines des philosophes illustres (à

Hérodote, sur la physique, §§. 35‐83 ; à Pythoclès, sur les réalités célestes,

§§ 84‐116 ; à Ménécée, sur l’éthique, §§ 122‐138), avec la doxographie sur

la canonique, l’éthique, les « sentences capitales » (les sentences dites

« vaticanes » d’Épicure ont été transmises par ailleurs). On trouvera plus

bas différentes traductions de ces textes dont la lecture constitue le point

de départ de la préparation. La traduction des fragments restitués du

grand traité d’Épicure Sur la nature est accessible dans le volume de la

Pléiade sur les Épicuriens cité plus bas.

(2) La philosophie de Démocrite (dont pratiquement on peut ne pas

distinguer celle de Leucippe) nous a été transmise par des citations ou

témoignages d’auteurs généralement hostiles à l’atomisme (Aristote et la

tradition péripatéticienne, dont Théophraste et Alexandre d’Aphrodise,

Simplicius, Cicéron, Sextus Empiricus, etc.) ou chez les doxographes

(Diogène Laërce, Aétius). Ces textes sont traduits dans le volume de la

18

Pléiade sur les Atomistes cité plus bas ; on pourra avec avantage lui

préférer le recueil de Kirk, Raven & Schofield ou celui de Solovine revu

par P.‐M. Morel, où les textes sont à chaque fois accompagnés d’un

commentaire.

(3) Les textes traduits du grec ou du latin des disciples ou successeurs

d’Épicure à la tête du Jardin : Métrodore, Hermarque, Idoménée, Polyène,

Polystrate, Philodème de Gadara, Diogène d’Œnoanda, et ceux des

« témoins », souvent critiques, de l’épicurisme antique (Cicéron, Sénèque,

Plutarque, Sextus, etc.) sont accessibles maintenant dans le volume de la

Pléiade sur les Épicuriens cité plus bas. Dans le cadre de l’agrégation, on

recommandera notamment la lecture des textes suivants de Cicéron : De

Natura Deorum, I, Les Fins ultimes des biens et des maux, I et II ; de

Plutarque : Contre Colotès, Si l’on se conforme à Épicure, il n’est même pas

possible de vivre plaisamment et Si l’expression «Vis caché» est bien dite.

(4) Des extraits de textes de la tradition épicurienne (Épicure, Lucrèce,

extrait du Papyrus d’Herculanum, Philodème de Gadara, Diogène

d’Œnoanda) et de la doxographie épicurienne (Diogène Laërce, Plutarque,

Porphyre) sont accessibles dans une excellente traduction, avec un choix

de textes sélectif, très bien commentés et classés par thème dans Long et

Sedley cité plus bas, qui constitue le meilleur viatique sur les atomistes

pour le concours.

BIBLIOGRAPHIE

1. Textes

1.1. Choix de textes commentés de la tradition atomiste

Les Philosophes hellénistiques, Long, A. A. & Sedley, D. N., trad. franç.

J. Brunschwig et P. Pellegrin, Paris, GF‐Flammarion, 2001, vol. I, Pyrrhon,

L’Épicurisme.

1.2. Leucippe et Démocrite

Les Présocratiques, Édition établie par J.‐P. Dumont, avec la collaboration

de D. Delattre et de J.‐L. Poirier, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la

Pléiade, 1988. Sur les atomistes, Leucippe et Démocrite, p. 729‐936.

19

Les Philosophes présocratiques, Une histoire critique avec un choix de

textes, par G. Kirk, G. S., Raven, J. E. & Schofield, M., trad. franç.,

Paris/Fribourg, Cerf/Editions universitaires, 1995. Sur les atomistes,

Leucippe et Démocrite, voir p. 433‐465.

Démocrite. L’atomisme ancien. Fragments et témoignages, trad. M. Solovine,

revue et complétée, avec introduction, notes et dossier par P.‐M. Morel,

Paris, Pocket, 1993.

1.3. Épicure

ÉPICURE, Lettres et Maximes, Texte établi et traduit, avec une

introduction et des notes par M. Conche, Paris, Puf, Epiméthée,1987.

ÉPICURE, Lettres, Maximes, Sentences, Texte traduit par J.‐F. Balaudé,

Paris, Le Livre de Poche, 1987.

ÉPICURE, Lettres, Maximes, et autres textes, Traduction et Présentation

par P.‐M. Morel, Paris, GF‐Flammarion, 2011.

DIOGÈNE LAËRCE, Vies et doctrines des philosophes illustres, Paris, Le

Livre de Poche, 1999. Le livre X consacré à Épicure est traduit et annoté

par J.‐F. Balaudé.

1.4. Lucrèce

LUCRÈCE, De la Nature, De rerumnatura, Texte traduit et annoté par

J. Kanny‐Turpin, Paris, 1997 (1993).

LUCRÈCE, De la Nature des choses, Introduction, Bibliographie et notes

par A. Gigandet, Traduction par B. Pautrat, Paris, Le Livre de Poche, 2002.

1.5. Épicuriens

La Philosophie épicurienne sur pierre, Les fragments de Diogène dʹŒnoanda,

Introduction, traduction et notes par A. Etienne et D. O’Meara,

Paris/Fribourg, Cerf/Editions universitaires, 1996.

1.6. Corpus épicurien

Les Épicuriens, sous la direction de D. Delattre & J. Pigeaud, Paris,

Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2010.

2. Études et ouvrages d’introduction

BALAUDÈ, J.‐F., Le Vocabulaire d’Épicure, Paris, Ellipses, 2002.

‐, Épicure et l’épicurisme, Paris, Puf, coll. « Que sais‐je ? », 2008.

20

BRUNSCHWIG, J., « Démocrite », in Dictionnaire des philosophes, I, Paris,

Puf, 1984, p. 699‐706.

CONCHE, M., Lucrèce et l’expérience, Paris, Seghers, 1967.

GIGANDET, A., Lucrèce, Atomes, mouvement, Physique et éthique, Paris,

Puf, « Philosophies », 2001.

GIGANDET, A. & MOREL, P.‐M., Lire Épicure et les Épicuriens, Paris,

Puf, « Quadrige manuels », 2007.

GIOVACCHINI, J., Épicure, Paris, Les Belles Lettres, 2008.

LEVY, C., Les Philosophies hellénistiques, Paris, Le Livre de Poche, 1997.

MOREL, P.‐M., Atome et nécessité, Démocrite, Épicure, Lucrèce, Paris, Puf,

« Philosophies », 2000.

‐, Épicure, La Nature et la raison, Paris, Vrin, « Bibliothèque des

philosophies », 2009.

RIST, M., Epicurus, An introduction, Cambridge, CUP, 1972.

RODIS‐LEWIS, G., Épicure et son École, Paris, Gallimard, 1975.

SALEM, J., LʹAtomisme antique, Démocrite, Épicure, Lucrèce, Paris, Le

Livre de Poche, 1997.

3. Études et commentaires

« L’Épicurisme antique », Les Cahiers philosophiques de Strasbourg,

15, Printemps 2003.

AUVRAY‐ASSAYAS, C. & DELATTRE, D. (éds.), Cicéron et Philodème.

La Polémique en philosophie, Paris, Éditions Rue d’Ulm,2001.

BAILEY, G., The Greek Atomists and Epicurus, Oxford, Clarendon Press,

1928.

BRUNSCHWIG, J., Études sur les Philosophies hellénistiques, Épicurisme,

Stoïcisme, Scepticisme, Paris, Puf, 1995.

BOLLACK, J. et M. & WISMANN, H., La Lettre d’Épicure, Paris, Minuit,

1971. (Contient la Lettre à Hérodote avec traduction, notes et commentaire).

BOLLACK, J., La Pensée du plaisir, Épicure : textes moraux, Commentaires,

Paris, Minuit, 1975.

FESTUGIÈRE, A.‐J., Épicure et ses dieux, Paris, Puf, « Quadrige », 1997

(4eed.).

GIGANDET, A., Fama deum, Lucrèce et les raisons du mythe, Paris, Vrin,

1998.

GIGANTE, M., La Bibliothèque de Philodème et lʹépicurisme romain, Paris,

Les Belles Lettres, 1987.

21

GIOVACCHINI, J., L’Empirisme d’Épicure, Paris, Classiques Garnier,

2012.

GOLDSCHMIDT, V., La doctrine d’Épicure et le droit, Paris, Vrin, 1977.

LONG, A. A., Hellenistic Philosophy, Londres, Duckworth, 1974, p. 14‐74.

MARX, K., Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et

Épicure, trad. franç., Bordeaux, Ducros, 1970.

MOREL, P.‐M., Démocrite et la recherche des causes, Paris, Klincksieck,

1996.

SALEM, J.,Tel un dieu parmi les hommes, L’Éthique d’Épicure, Paris, Vrin,

1989.

‐, La mort n’est rien pour nous, Lucrèce et l’éthique, Paris, Vrin, 1990.

‐ Démocrite, Grains de Poussière dans un rayon de soleil, Paris, Vrin, 2002

(1996).

VUILLEMIN, J., Nécessité ou contingence. LʹAporie de Diodore et les

systèmes philosophiques, Paris, Minuit, 1984.

WARREN, J. (éd.), The Cambridge Companion to Epicureanism,

Cambridge, CUP, 2009.

WOLFF, F., L’Être, l’homme, le disciple, Paris, Puf, « Quadrige », 2000.

22

DESCARTES

M. VINCENT CARRAUD

2h par semaine, S1.

Le cours utilisera l’édition de référence des Œuvres et de la Correspondance

de Descartes, publiée par Charles Adam et Paul Tannery, nouvelle

présentation par Bernard Rochot et Pierre Costabel, 11 vol., Paris, Vrin‐

C.N.R.S., 1964‐1974, disponible depuis 1996 en réimpression en format

poche et sous coffret chez le même éditeur (145 €). Dans cette édition les

lettres latines ne sont pas traduites, ni les œuvres latines non traduites du

vivant de Descartes.

La récente édition italienne parue chez Bompiani (Milan, 2009) sous la

direction de Giulia Belgioioso comprend, en trois forts volumes sous

coffret, l’ensemble des textes donnés par l’édition Adam‐Tannery en

langue originale (avec l’indication de leur pagination), ainsi que leur

traduction en italien (correspondance comprise) : Tutte le lettere, Opere,

Opere postume. Ses introductions, ses notes historiques, sa bibliographie et

ses indices la rendent très recommandable (142 €).

L’unique introduction sérieuse en français à L’œuvre de Descartes reste

l’ouvrage classique de Geneviève Rodis‐Lewis paru sous ce titre, Paris,

Vrin, 2 vol., 1971.

Des éléments bibliographiques plus précis seront donnés au fur et à

mesure de l’avancement du cours.

23

PRÉPARATION AUX ÉPREUVES ORALES SUR PROGRAMME

PREMIERE LEÇON

LA POLITIQUE

Cours collectif assuré par les enseignants de l’UFR

M. CHARLES GIRARD (coordination)

2h par semaine, S1 et S2

Le premier semestre sera consacré à des séances thématiques portant sur

des objets privilégiés de la philosophie politique, assurées par les

enseignants de l’UFR. Le second semestre sera consacré à des

entraînements oraux et corrigés de leçons.

Pour se préparer à cette épreuve, les candidats à l’agrégation doivent, dès

cet été :

- lire et relire les textes classiques de la philosophie politique, en

s’assurant d’abord de la maîtrise des textes qu’ils ont déjà

rencontrés, et en s’efforçant ensuite de combler leurs lacunes par des

lectures ciblées et variées ;

- consulter la liste des sujets de leçons donnés en 2009 lorsque « la

politique » était déjà au programme (voir le rapport du jury de cette

année, à lire avec attention), afin de repérer les objets et les

problématiques couverts par ce domaine.

- lire sur la politique, en ne se limitant pas au corpus philosophique,

pour acquérir les savoirs positifs sans lesquels la réflexion

philosophique tourne à vide.

Ce dernier point est particulièrement important : cette épreuve demande

aux candidats une réflexion informée sur la réalité politique passée et

24

présente, et non uniquement une étude de l’histoire de la philosophie

politique. Le droit, l’histoire et la sociologie politiques doivent être

explorés aussi systématiquement que possible (quelques points d’entrée

sont suggérés ci‐dessous). Les agrégatifs doivent ainsi développer leur

culture politique générale autant que leur connaissance de la philosophie

politique ; se plonger pendant l’été dans l’étude d’une période particulière

de l’histoire politique (par exemple la république romaine, la révolution

française, ou encore le nazisme) peut être une bonne entrée en matière.

Des conseils bibliographiques seront donnés à chaque séance sur le

thème étudié, mais des ouvrages de référence dont la consultation sera

utile tout au long de l’année ainsi que des références classiques constituant

le cœur du corpus minimum en philosophie politique sont indiqués ci‐

dessous.

I. Outils de travail

1. Dictionnaires :

François CHATELET, Olivier DUHAMEL et Evelyne PISIER (dir.),

Dictionnaire des œuvres politiques, Paris, PUF, 1986.

Philippe RAYNAUD et Stéphane RIALS (dir.), Dictionnaire de la philosophie

politique, Paris, PUF, 1996.

2. Histoires de la philosophie politique

A. CAILLE, C. LAZZERI et M. SENELLART, Histoire raisonnée de la philosophie

morale et politique, Champs Flammarion, 2007.

A. RENAUT (dir.), Histoire de la philosophie politique, 5 vol., Paris, Calmann‐

Lévy, 1999.

L. STRAUSS et J. CROPSEY (dir.), Histoire de la philosophie politique (1963),

Paris, PUF, 1994.

F. CHATELET, E. PISIER‐KOUCHNER (dir.), Histoire des idées politiques, Puf,

2004.

25

3. Droit et sociologie politique :

D. ALLAND et S. RIALS (dir.), Dictionnaire de la culture juridique, Paris,

PUF, 2003.

O. DUHAMEL, Droit constitutionnel et institutions politiques, Seuil, 2009.

M. DELMAS‐MARTY et C. L. de LEYSSAC, Libertés et droits fondamentaux,

Seuil, 1996.

J. LAGROYE, B. FRANÇOIS et F. SAWICKI, Sociologie politique, Dalloz, 2009.

Y. DELOYE, Sociologie historique du politique, La découverte, 2007.

II. Classiques de la philosophie politique

1. Œuvres classiques :

PLATON, La République ; Gorgias ; Les lois ; Le Politique

ARISTOTE, Les politiques ; Ethique à Nicomaque

CICERON, De la République ; Des lois

MACHIAVEL, Le prince, L’art de la guerre

LA BOETIE, Discours sur la servitude volontaire

H GROTIUS, Du droit de la guerre et de la paix, P.U.F., 1999.

T. HOBBES, Léviathan ; De Cive ; Les éléments de la loi naturelle

B. PASCAL, Discours sur la condition des Grands

B. SPINOZA, Traité politique ; Traité théologico‐politique

J. LOCKE, Second traité du gouvernement civil

MONTESQUIEU, L’esprit des lois

D. HUME, Essais politiques

J.‐J. ROUSSEAU, Du contrat social ; Discours sur l’origine et les fondements

des inégalités parmi les hommes ; Discours sur l’économie politique ; Emile

E.J. SIEYES, Essai sur les privilèges ; Qu’est‐ce que le Tiers‐Etat ?

E. KANT, Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique, Projet

de paix perpétuelle, Théorie et pratique.

A. HAMILTON, A. JAY et J. MADISON, Le Fédéraliste.

J.G. FICHTE, Fondement du droit naturel

G.W.F. HEGEL, La raison dans l’histoire ; Principes de la philosophie du droit

26

A. SCHOPENHAUER, Ethique et politique

A. DE TOCQUEVILLE, De la démocratie en Amérique

J.S. MILL, Considérations sur le gouvernement représentatif ; De la liberté

C. PROUDHON, Qu’est‐ce que la propriété ?

K. MARX, L’idéologie allemande ; Manuscrits de 1844 ; Critique du droit

politique hégélien ; Le Dix‐Huit Brumaire de Louis Bonaparte, Critique du

programme de Gotha

A. COMTE, Système de politique positive

2. Œuvres contemporaines :

E. DURKHEIM, Leçons de sociologie

M. WEBER, Economie et société, Pocket, 1995.

C. SCHMITT, La notion de politique, Champs Flammarion, 1992 ;

Parlementarisme et démocratie, Seuil, 1988

H. KELSEN, La démocratie, ses normes, ses valeurs, Paris, Dalloz, 2004

H. ARENDT, Le système totalitaire, Seuil, 1972, La condition de l’homme

moderne, Calmann‐Lévy, 1961, La crise de la culture, Gallimard, 1972.

L. STRAUSS, Qu’est‐ce que la philosophie politique ? PUF, 1992 ; La cité et

l’homme, Agora, 1987

J. FREUND, L’essence de la politique, Sirey, 2003

C. LEFORT, L’invention démocratique, Fayard, 1994 ; Essais sur le politique,

Seuil, 2001.

K. POPPER, La société ouverte et ses ennemis, Seuil, 1979

F. HAYEK, Droit, législation, liberté, PUF, 1995

J. RAWLS, Théorie de la justice, Seuil, 1987 ; Libéralisme politique, Puf, 1996 ;

Paix et démocratie, Boréal, 2006.

M. FOUCAULT, Surveiller et punir, Gallimard, 1975 ; Il faut défendre la

société, Seuil, 1997 ; Naissance de la bio‐politique, Gallimard, 2004.

J. HABERMAS, L’espace public, Payot, 1991 ; Droit et démocratie, Gallimard,

1997 ; Après l’Etat‐nation, Fayard, 2000.

27

III. Bibliographies particulières

1. Débats contemporains :

P. VAN PARIJS, Qu’est‐ce qu’une société juste ?, Seuil, 1991.

R. DWORKIN, Prendre les droits au sérieux, PUF, 1995.

C. TAYLOR, Multiculturalisme, Aubier, 1992.

S. M. OKIN, Justice, genre et famille, Flammarion, 2006.

P. PETTIT, Républicanisme, Gallimard, 2004.

M. WALZER, Guerres justes et injustes, Belin, 1999.

W. KYMLICKA, Citoyenneté multiculturelle, La Découverte, 2001.

A. HONNETH, La lutte pour la reconnaissance, Cerf, 2000.

M. NUSSBAUM, Capabilités, Seuil, 2012.

2. Philosophie du droit :

R. CARRE DE MALBERG, La loi expression de la volonté générale, Economica,

1984.

H. KELSEN, Théorie pure du droit, LGDJ, 1999 ; Théorie générale du droit et

de l’Etat, Bruylant LGDJ, 1997.

C. SCHMITT, Théorie de la constitution, PUF, 1993.

H. L. A. HART, Le concept de droit, Presse des FUSL, 1976.

M. VILLEY, Philosophie du droit, Dalloz, 2001.

M. TROPER, La philosophie du droit, PUF, 2011.

3. La politique grecque :

M. FINLEY, L’invention de la politique, Flammarion, 1987 ; Démocratie

antique et démocratie moderne, Payot, 1976.

J.‐P. VERNANT, Mythes et pensée chez les Grecs, Maspero, 1965.

J. BRUNSCHWIG, G. Lloyd, & P. PELLEGRIN, Le Savoir grec. Dictionnaire

critique, nouvelle édition, Flammarion, 2011, II, La Politique, p. 171‐232.

J. DE ROMILLY, La loi dans la pensée grecque, Des origines à Aristote, Les

Belles Lettres, 1971 ; Problèmes de la démocratie grecque, Hermann, 1975.

28

TEXTES FRANÇAIS OU TRADUITS EN FRANÇAIS

Maine de Biran, Mémoire sur la décomposition de la pensée (Version

couronnée), Oeuvres, Tome III, Paris,Vrin, 1988, 1ère partie et 2ème

partie, Sections 1 et 2 (p.17‐231).

M. STEPHANE CHAUVIER

2h par semaine, S2.

L’ensemble des œuvres de Maine de Biran (1766‐1824) a été publié en

13 volumes chez Vrin, sous la dir. de F. Azouvi, à l’exception du Journal,

édité par H. Gouhier (3 vol., Neuchatel, Éd. de la Baconnière, 1954‐1956).

Pour situer l’apport philosophique propre de Biran dans le Mémoire, il

est plus particulièrement utile d’avoir lu ou relu, parmi les auteurs

classiques mentionnés en marge du Mémoire:

— Malebranche, Entretiens sur la métaphysique et sur la religion, I &VII

(O.C., t. XII‐XIII, Paris, Vrin, 1986).

— Condillac, Traité des sensations (Fayard, Corpus, 1984).

— Destutt de Tracy, Éléments d’idéologie. Idéologie proprement dite (Paris,

Vrin, 2012).

Pour une brève introduction biographique et philosophique à Maine de

Biran, on peut lire :

— Henri Gouhier, Maine de Biran par lui‐même, Paris, Seuil, coll.

« Écrivains de toujours », 1970.

Études d’ensemble sur la philosophie de Maine de Biran :

— François Azouvi, Maine de Biran. La science de l’homme, Paris, Vrin,

1985.

— Bernard Baertschi, L’ontologie de Maine de Biran, Fribourg, Éd.

universitaires, 1982.

— Henri Gouhier, Les conversions de Maine de Biran, Paris, Vrin, 1948.

Essai sur la philosophie de Maine de Biran :

— Michel Henry, Philosophie et phénoménologie du corps, Paris, PUF, 1965.

29

Raymond Ruyer, Néo‐finalisme, Paris, PUF, 2012.

M. JEAN‐MICHEL BESNIER

2h par semaine, S2.

Raymond Ruyer a écrit Néo‐Finalisme en 1952. Il a souhaité que l’ouvrage

objecte aux sciences de son temps la thèse d’un finalisme et, par suite, le

point de vue d’une métaphysique. Sa connaissance des développements

des sciences biologiques, de la cybernétique naissante et des débats

induits par la mécanique quantique, doit écarter l’idée qu’il aurait cédé à

une tentation régressive ou même à un anti‐scientisme. Autant que

Bergson, il affronte les sciences sur leur terrain, dans l’esprit d’un salutaire

anti‐réductionnisme. Le modèle longtemps incontesté de la physique

macroscopique constitue à ses yeux un préjugé épistémologique devenu

intenable. De leur côté, les philosophes, qu’ils soient spiritualistes ou

existentialistes, ont tenu à distance, selon lui, la vie biologique sans

laquelle rien de sensé ne saurait être dit sur l’homme. Raymond Ruyer

s’attache à identifier le sens – et donc, une finalité – dans les organismes

vivants aussi bien que dans les machines des cybernéticiens. Il n’a pas

d’autre ambition que de restituer une vision unitaire de l’univers, au

moment même où les sciences menacent d’en disperser les approches.

La lecture de Néo‐Finalisme pourra se trouver facilitée par celle de La

conscience et le corps (PUF 1950) et mise en perspective avec celle de La

cybernétique et l’origine de l’information (Flammarion 1954) ainsi qu’avec

celle de La gnose de Princeton (Fayard 1974).

Ce dernier ouvrage gagnera à être éclairé par le livre d’Ilya Prigogine et

Isabelle Stengers, La nouvelle alliance. Métamorphose de la science (Gallimard

1979), qui décrit le contexte intellectuel dans lequel Ruyer a formulé très

tôt ses thèses. On pourra aussi lire avec profit L’Unité de l’homme :

invariants biologiques et universaux culturels. Colloque de Royaumont,

30

septembre 1972, Paris, Le Seuil, 1974. De même, afin de mieux

comprendre la dimension polémique des débats auxquels lʹœuvre de

Ruyer a donné un relief sans sʹy réduire, on évoquera le Colloque de

Cordoue de 1979 : Science et conscience. Les deux lectures de lʹunivers

(Colloque international de Cordoue, 1‐5 octobre 1979), Stock et France-Culture, 1980.

TEXTES EN LANGUE ETRANGERE

TEXTE GREC

Aristotelis Ars rhetorica, édition W. D. Ross, Oxford, Clarendon Press,

1959, livre II.

M. DAVID LEFEBVRE

1h30 par semaine, S1 et S2

Le texte grec utilisé est l’édition de référence indiquée dans le

programme. L’objet du livre II de la Rhétorique est l’étude des moyens de

la persuasion technique que sont les passions (chap. 2‐11), les caractères

(chap. 12‐17) et les lieux dits « communs » à tout genre oratoire (chap. 18‐

26). Après une introduction, le cours sera consacré à une traduction

commentée continue du livre II.

On pourra se repérer à partir des deux traductions françaises : Aristote,

Rhétorique, texte établi et traduit par M. Dufour et A. Wartelle (pour le

livre III), Paris, les Belles Lettres ; et Aristote, Rhétorique, Présentation et

traduction par P. Chiron, Paris, GF‐Flammarion, 2007.

31

La lecture du livre II de la Rhétorique suppose la prise en compte de

plusieurs autres textes d’Aristote : outre naturellement le livre I,

principalement l’Éthique à Nicomaque et, notamment pour les chap. 18 à 26,

plusieurs textes de l’Organon : Premiers analytiques, Catégories, Topiques

(livres I et II), Réfutations sophistiques – dans une moindre mesure l’Éthique

à Eudème, le traité De l’âme et la Poétique.Deux textes de Platon sont à

l’arrière plan, le Gorgias et le Phèdre.

Une bibliographie détaillée sera distribuée au début du cours. On

pourra commencer par les articles et ouvrages généraux suivants :

Crubellier, M. & Pellegrin, P., Aristote, Le Philosophe et les savoirs, Paris,

Seuil, 2002, p. 111‐151.

Desbordes, F., La Rhétorique Antique, L’art de persuader, Paris, Hachette

Supérieur, 1996.

Hadot, P., « Philosophie, dialectique, rhétorique dans l’Antiquité »,

Études de philosophie ancienne, Paris, Les Belles Lettres, 1998, p. 159‐193.

Pernot, L., La Rhétorique dans l’Antiquité, Paris, Le Livre de Poche, 2000.

Wardy, R., « Rhétorique », dans Brunschwig, J., Lloyd, G. & Pellegrin

P., Le Savoir grec, Dictionnaire critique, Nouvelle édition, Paris,

Flammarion, 2011, p. 508‐536.

Il existe deux excellents commentaires de la Rhétorique en anglais

(Grimaldi, W.M.A, Aristotle, Rhetoric, II, A Commentary, New York, 1988)

et en allemand (Rapp, Ch., Aristoteles, Rhetorik, Übersetzung und

Kommentar, Berlin, 2002). On trouvera un excellent recueil d’articles en

anglais dans Oksenberg‐Rorty, A.(ed.), Essays on Aristotle’s Rhetoric,

Berkeley, UCP, 1996.

32

TEXTE LATIN

Pietro Pomponazzi, Tractatus de Immortalitate animae (Traité de

lʹimmortalité de lʹâme), Paris, Les Belles Lettres, 2012.

MME LAURENCE RENAULT

1h30 par semaine, S1.

Il est recommandé de faire d’abord une première lecture de l’ouvrage

au programme. Puis de lire les articles de Gilson (voir la bibliographie ci‐

dessous). Et de poursuivre par les textes de Thomas d’Aquin rassemblés

par A. de Libera dans le volume Contre Averroès. On pourra à partir de là

aborder les textes d’Averroès dans le volume L’intelligence et la pensée.

Parallèlement, il faut revenir sur les principaux passages du Traité de l’âme

d’Aristote dont l’interprétation est en jeu dans ces débats.

Sources

ARISTOTE, De l’âme, trad. Tricot, Paris, Vrin 1990.

AVERROES, L’intelligence et la pensée. Sur le De anima, Présentation et

traduction inédite du livre III du Grand commentaire du De anima, par A.

de Libera, G‐F n ° 974, Paris, Flammarion 1998.

THOMAS D’AQUIN, Contre Averroès, L’unité de l’intellect contre les

averroïstes, suivi de Textes contre Averroès antérieurs à 1270, A. de Libera

(éd.) G‐F n° 713, Paris, Flammarion 1994.

Littérature secondaire

EUGENIO GARIN, L’humanisme italien, Paris Albin Michel, 2005 (trad. de

l’ouvrage de 1947).

E. GILSON, « Autour de Pomponazzi. Problématique de l’immortalité de

l’âme en Italie au début du XVIe siècle » et « L’affaire de l’immortalité de

l’âme à Venise au début du XVIe siècle ». Ces deux articles se trouvent

33

repris dans le volume Humanisme et Renaissance, Paris, Vrin‐Reprise 1983,

p. 103‐249 et p. 251‐281.

J. BIARD ET TH. GONTIER (dir.) Pomponazzi, entre traditions et innovations,

Amsterdam‐Philadelphia 2009.

A. DE LIBERA, L’unité de l’intellect de Thomas d’Aquin, Commentaire du De

unitate intellectus contra averroistas, Paris Vrin 2004.

TEXTE ALLEMAND

Walter Benjamin, Sprache und Geschichte. Philosophische Essays,

Stuttgart, Philipp Reclam, 2010 : ʺDie Aufgabe des Übersetzersʺ (p. 50‐

64), ʺÜber das mimetische Vermögenʺ, ʺSchicksal und Charakterʺ, ʺZur

Kritik der Gewaltʺ, ʺTheologisch‐politisches Fragmentʺ, ʺErfahrung und

Armutʺ, ʺÜber den Begriff der Geschichteʺ (p. 91‐154).

M. GILLES MARMASSE

2h par semaine, S2.

Traduction française in Walter Benjamin Œuvres I, II et III, Paris,

Gallimard, coll. « Folio », 2000

Œuvres I : « Destin et caractère », « Critique de la violence », « La tâche

du traducteur », « Fragment théologico‐politique »

Œuvres II : « Sur le pouvoir d’imitation », « Expérience et pauvreté »

Œuvres III : « Sur le concept d’histoire »

Orientation bibliographique :

DUFOUR‐EL MALEH Marie‐Cécile, La nuit sauvée. Walter Benjamin et la

pensée de l’histoire, Bruxelles, Ousia, 1993 ;

GOLDSCHMIT Marc, L’Ecriture du messianique, Paris, Hermann, 2010 ;

LAVELLE Patricia, Religion et histoire. Sur le concept d’expérience chez

Walter Benjamin, Paris, Cerf, 2008 ;

PALMIER Jean‐Michel, Le Chiffonnier, l’ange et le petit bossu, Paris,

Klincksieck, 2006 ;

ROCHLITZ Rainer, Le désenchantement de l’art, Paris, Gallimard, 1992.

34

TEXTE ANGLAIS

Elizabeth Anscombe, Intention, Harvard University Press, 2000.

M. PASCAL LUDWIG

2h par semaine, S2

CONSEIL GENERAUX :

Pendant lʹété, je conseille de lire tout simplement plusieurs fois la courte

monographie Intention, que nous commenterons en détail. Cʹest un livre

très dense dont il convient de sʹimprégner. Il est possible de sʹaider de

lʹouvrage de R. Teichman indiqué ci‐dessous.

1) Littérature primaire :

Intention, Oxford: Blackwell, 1957. Trad. fr. Lʹintention, Gallimard, Mathieu

Maurice et Cyrille Michon, 2002.

Les articles sont rassemblés dans les volumes suivants :

From Parmenides to Wittgenstein (The Collected Philosophical Papers of G.

E. M. Anscombe, Volume 1), Minneapolis, MN: University of Minnesota

Press, 1981.

Metaphysics and the Philosophy of Mind (The Collected Philosophical Papers

of G. E. M. Anscombe, Volume 2), Minneapolis, MN: University of

Minnesota Press, 1981.

Ethics, Religion and Politics (The Collected Philosophical Papers of G. E. M.

Anscombe, Volume 3), Minneapolis, MN: University of Minnesota Press,

1981.

Human Life, Action, and Ethics (St. Andrews Studies in Philosophy and

Public Affairs, Volume IV), M. Geach and L. Gormally (eds.), Exeter:

Imprint Academic, 2005.

35

2) Littérature secondaire :

a) Livres

Valérie Aucouturier, Elisabeth Anscombe: Lʹesprit en pratique, CNRS

Editions, 2013.

Roger Teichman, The Philosophy of Elisabeth Anscombe, Oxford University

Press, 2008.

b) Recueils dʹarticles

A. Ford, J. Hornsby, F. Stoutland (dir.), Essays on Anscombeʹs Intention,

Harvard University Press, 2011.

C. Diamond, J. Teichman (dir.), Intention and Intentionality. Essays in

Honour of G. E. M. Anscombe, The Harvester Press, 1979.

3) Autres références

On trouve une bibliographie assez complète à lʹurl suivante :

http://www.unav.es/filosofia/jmtorralba/anscombe_bibliography.htm

‐‐‐‐‐‐‐‐

UFR DE PHILOSOPHIE PRÉPARATION À...

Documents

Transcript of UFR DE PHILOSOPHIE PRÉPARATION À...