Naftal News 3

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L ongtemps prise dans l’engrenage de la distri- bution sans faille des produits pétroliers à travers un aussi vaste territoire, Naftal ne s’est jamais donnée un temps de répit et de réflexion pour penser l’avenir, qu’il soit à court, à moyen ou à long termes. Forte des expériences du passé, Naftal, qui a recouvré sa santé financière grâce notam- ment à l’avènement de la recapitalisation, a décidé de se projeter résolument dans l’avenir avec à l’appui l’élabo- ration d’une stratégie de développement rationnelle et cohérente qui tient compte des enjeux et des exigences du nouveau contexte économique national et international. Cette projection se palpe dans les nombreux chantiers ouverts par la société qui concernent les volets mana- gérial, infrastructurel, humain et commercial. Au plan managérial, Naftal s’est dotée d’une nouvelle organisation segmentée par activité et axée essentiellement sur sa vocation commerciale par la création de la branche commercialisation, dont la mission principale consiste à repenser la stratégie commer- ciale de la société. Sur le même registre, Naftal a engagé une série d’actions visant la modernisation de ses procédures de gestion confor- mément aux normes internatio- nales, à travers notamment la mise en place du système de transmission en temps réel d’informations par satellite VSAT, la mise en place d’une comptabilité analytique qui permettra à l’entreprise d’ana- lyser ses coûts, d’avoir des résultats précis par produit et cerner la valorisation des stocks, l’introduction de la carte à puce et le lancement de stations-service à l’énergie solaire. Sur le plan infrastructurel, de gros investissements ont été engagés par la société pour la modernisation de ses infra- structures, à l’instar des trois projets de canalisation GPL et carburants dont la mise en activité effective est prévue pour le premier trimestre 2005, la réalisation du nouveau centre enfûteur de dernière génération à Arzew qui sera réceptionné le mois de septembre de l’année en cours, l’acquisition d’une nouvelle flotte de transport routier pour une meilleure prise en charge de la distribution des produits pétroliers et enfin le lancement d’une large opéra- tion de rénovation et de relooking du réseau stations- service à travers l’ensemble du territoire national. Consciente de l’importance du facteur humain, Naftal a consacré un budget consi- dérable à la formation et initié un large et riche programme qui couvre la totalité des activités de la société et touche l’ensemble du personnel à tous les niveaux. L’objectif recherché à travers cette formation demeure, bien entendu, l’amélioration des niveaux de compétence et de qualification de nos salariés et leur préparation à évoluer dans un marché libre et concur- rentiel. Sur le plan commercial, la branche commercialisation nouvellement créée, qui aura désormais pour centre d’intérêt majeur le Client, se penchera sur les voies et moyens à même de redynamiser l’activité com- merciale à travers des études de marché justes et objectives, l’anticipation sur les attentes de la clientèle et leur satisfaction, et la mise en place d’un marketing à la fois agressif et prospecteur. Au volet international, Naftal dispose aujourd’hui de moyens sûrs lui permettant d’opérer à l’international. Des discussions très avancées ont été engagées avec des majors de la distribution des produits pétro- liers, à l’image de BP et de Shell avec lesquels naftal a signé des mémorandums de coopération. Le marché africain est au centre des priorités de Naftal et de ce fait, des négociations fructueuses ont été également engagées avec des compagnies africaines pour l’implantation de la société dans leurs pays respectifs, à l’instar du Sénégal, du Mali, du Tchad et du Niger. C’est à travers toutes ces actions ciblées et concrètes que Naftal entend se donner une nouvelle image à la mesure de ses potentialités humaines et matérielles et sa détermination de se mettre au diapason des grandes compagnies interna- tionales. Cette image qui se distingue déjà par les nouvelles couleurs jaune, bleue et verte qui symbolisent respectivement l’Energie, le Développement et l’Environnement. Naftal a résolument changé et la projection dans l’avenir est déjà amorcée.“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant” 1 NAFTAL NEWS Editorial M. AKLI REMINI Président-Directeur Général de NAFTAL, Une projection dans l’avenir

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Longtemps prise dansl’engrenage de la distri-bution sans faille des

produits pétroliers à travers unaussi vaste territoire, Naftal nes’est jamais donnée un temps derépit et de réflexion pour penserl’avenir, qu’il soit à court, àmoyen ou à long termes.

Forte des expériences dupassé, Naftal, qui a recouvré sasanté financière grâce notam-ment à l’avènement de larecapitalisation, a décidé de seprojeter résolument dansl’avenir avec à l’appui l’élabo-ration d’une stratégie dedéveloppement rationnelle etcohérente qui tient compte desenjeux et des exigences dunouveau contexte économiquenational et international.

Cette projection se palpedans les nombreux chantiersouverts par la société quiconcernent les volets mana-gérial, infrastructurel, humainet commercial.

Au plan managérial, Naftals’est dotée d’une nouvelleorganisation segmentée paractivité et axée essentiellementsur sa vocation commerciale parla création de la branchecommercialisation, dont lamission principale consiste àrepenser la stratégie commer-ciale de la société.

Sur le même registre, Naftala engagé une série d’actionsvisant la modernisation de ses

procédures de gestion confor-mément aux normes internatio-nales, à travers notamment lamise en place du système detransmission en temps réeld’informations par satelliteVSAT, la mise en place d’unecomptabilité analytique quipermettra à l’entreprise d’ana-lyser ses coûts, d’avoir desrésultats précis par produit etcerner la valorisation desstocks, l’introduction de la carteà puce et le lancement destations-service à l’énergiesolaire.

Sur le plan infrastructurel,de gros investissements ont étéengagés par la société pour lamodernisation de ses infra-structures, à l’instar des troisprojets de canalisation GPL etcarburants dont la mise enactivité effective est prévuepour le premier trimestre 2005,la réalisation du nouveau centreenfûteur de dernière générationà Arzew qui sera réceptionné lemois de septembre de l’année encours, l’acquisition d’unenouvelle flotte de transportroutier pour une meilleure priseen charge de la distribution desproduits pétroliers et enfin lelancement d’une large opéra-tion de rénovation et derelooking du réseau stations-service à travers l’ensemble duterritoire national.

Consciente de l’importancedu facteur humain, Naftal aconsacré un budget consi-dérable à la formation et initiéun large et riche programme quicouvre la totalité des activitésde la société et touchel’ensemble du personnel à tousles niveaux.

L’objectif recherché à traverscette formation demeure, bienentendu, l’amélioration des

niveaux de compétence et dequalification de nos salariés etleur préparation à évoluer dansun marché libre et concur-rentiel.

Sur le plan commercial, labranche commercialisationnouvellement créée, qui auradésormais pour centre d’intérêtmajeur le Client, se pencherasur les voies et moyens à mêmede redynamiser l’activité com-merciale à travers des études demarché justes et objectives,l’anticipation sur les attentes dela clientèle et leur satisfaction,et la mise en place d’unmarketing à la fois agressif etprospecteur.

Au volet international, Naftaldispose aujourd’hui de moyenssûrs lui permettant d’opérer àl’international. Des discussionstrès avancées ont été engagéesavec des majors de ladistribution des produits pétro-liers, à l’image de BP et de Shellavec lesquels naftal a signé desmémorandums de coopération.

Le marché africain est aucentre des priorités de Naftal etde ce fait, des négociationsfructueuses ont été égalementengagées avec des compagniesafricaines pour l’implantationde la société dans leurs paysrespectifs, à l’instar du Sénégal,du Mali, du Tchad et du Niger.

C’est à travers toutes cesactions ciblées et concrètes queNaftal entend se donner unenouvelle image à la mesure deses potentialités humaines etmatérielles et sa déterminationde se mettre au diapason desgrandes compagnies interna-tionales.

Cette image qui se distinguedéjà par les nouvelles couleursjaune, bleue et verte quisymbolisent respectivementl’Energie, le Développement etl’Environnement.

Naftal a résolument changéet la projection dans l’avenir estdéjà amorcée.�

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant” 1N A F T A L

NEWS

Editorial

M. AKLI REMINIPrésident-Directeur Généralde NAFTAL,

Une projection dans l’avenir

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Le début de l’année en cours a été

marqué par la mise en place

d’une nouvelle organi-sation de

l’entreprise comportant quatre

nouvelles branches et deux

nouvelles directions centrales.

La DirectionGénérale de

Naftal met enplace unenouvelle

organisationFARAH AMRAOUI

DCRP

Les informations de la Direction Générale

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”2N A F T A L

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Page 3: Naftal News 3

Les mutations économiques que

connaît notre pays, à savoir son

passage d’une économie dirigée à

une économie de marché, ont

interpellé toutes les entreprises

nationales à s’adapter à ce nouvel

environnement économique.

Naftal compte parmi ces

entreprises qui se préparent

sérieusement à évoluer dans ce

nouveau contexte à travers notam-

ment la mise en place d’une

nouvelle organisation adaptée aux

nouveaux enjeux économiques et

ce, en prévision de l’installation de

la concurrence étrangère.

En effet, la Direction Générale

de Naftal a procédé à la création

de nouvelles branches et de deux

directions centrales.

Il s’agit des branches

carburants, GPL, commerci-

alisation et activités interna-

tionales, de la Direction centrale

Recherche et développement ainsi

que la Direction centrale Health

Safety, Environnement & Quality

(HSEQ).

Au regard de la diversité des

activités de la société, l’option des

branches vient répondre au souci

de la maîtrise de chaque segment

d’activité qui représente, chaqu’un

une entité économiques à part

entière.

A l’instar des autres branches,

la création de la branche

commercialisation s’inscrit pleine-

ment dans les objectifs de la

société, à savoir la redynamisation

de l’activité commerciale à travers

la mise en place de nouveaux

mécanismes de vente et de

marketing pour de meilleurs

résultats.

Cette branche s’appuie sur

plusieurs structures fonctionnelles, à

l’instar de la Direction Marketing

ainsi que trois Divisions opération-

nelles, en l’occurrence la Division

Lubrifiants / Pneumatiques, la

Division Réseau et la Division

Bitumes.

Pour l’exercice 2004, la branche

commercialisation prévoit de

commercialiser 7 millions de

tonnes de carburants, 100 000

tonnes de lubrifiants, 347 000

tonnes de bitumes et 350 000

unités de pneumatiques.

S’agissant de la branche

activités internationales, elle est

venue mettre en œuvre les

ambitions de Naftal à l’inter-

national et ce, par la conquête de

marchés extérieurs en donnant la

priorité aux marchés maghrébin et

africain.

A ce sujet, il est utile de signaler

que des discussions très avancées

sont en cours avec les majors de la

distribution des produits pétroliers

tels que BP, SHELL, CEPSA et

EXON Mobil pour la création d’un

partenariat dans les lubrifiants, les

pneumatiques, les bitumes, le

bunker C et le jet.

Quant aux deux Directions

Centrales nouvellement créées, la

Direction Centrale Recherche et

Développement vient répondre aux

objectifs d’innovation et de qualité

qui constituent, aujourd’hui, des

vecteurs de développement et de la

qualité.

La Direction Centrale HSEQ

quant à elle, s’inscrit dans l’un des

axes de la stratégie de l’entreprise,

à savoir, une réelle prise en charge

de la sécurité industrielle,

d’hygiène, de santé et d’environ-

nement.

Il est utile de préciser que pour

la protection de l’environnement,

Naftal a investi dans la promotion

du GPL carburants et de l’essence

sans plomb et initie de larges

mobilisations pour la récupération

des huiles usagées.

A ce titre, il y a lieu de rappeler

que Naftal a lancé le GPL/C en

1980 et continue à investir dans la

promotion de ce produit. Elle

commercialise près de 300 000

tonnes par an et dispose de 300

stations-service de GPL/C à

travers l’ensemble du territoire

national.�

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant” 3N A F T A L

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Les informations de la Direction Générale

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M. Chakib Khelil, ministre de l’Energie et desMines et M. Rachid Harraoubia, ministre del’Enseignement supérieur et de la Recherchescientifique, ont procédé le lundi 26 avril 2004 àl’inauguration de la première station-servicealimentée à l’énergie solaire, en présence de M. Akli Remini, président-directeur général deNaftal ainsi que des cadres du secteur de l’Energieet des Mines, de Sonatrach et de Naftal.

Naftal lance la première

station-serviceà l’énergie solaire

Par Rachid KESSOUMDCRP

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”4N A F T A L

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Page 5: Naftal News 3

Cette station, située à laBridja, localité de Staouéli,constitue une première

expérience du genre. Elle a étéréalisée en treize semaines parl’Unité de développement deséquipements solaires (UDES),un organisme rattaché auministère de l’Enseignementsupérieur et de la Recherche

scientifique.M. Chakib Khelil, ministre del’Energie et des Mines a précisé,à l’occasion du lancement decette station, que le recours àcette énergie dans les prochainesannées s’impose au regard desnombreux avantages offerts parcette ressource.Le premier responsable du

secteur de l’Energie et des Minessoulignera également que cesstations contribuent à laréduction de l’énergie électrique,ce qui permettra l’augmentationdes exportations gazières et parconséquent de renflouer lescaisses de l’Etat.M. Khelil a estimé que le côtéécologique n’est pas en restedans l’utilisation de l’énergiesolaire, puisque celle-cidiminuera considérablement letaux de pollution.Le chef de projet, MohamedChérif Abdelhak, nous a indiquéque le coût de l’opération anécessité une enveloppefinancière de 12 millions dedinars, et que ce type de stationn’a pas besoin de maintenancepuisque la durée de vie despanneaux solaires peut aller au-delà de 20 ans en utilisant uneressource gratuite, non polluanteet surtout renouvelable.Le même responsable a affirméque cette station a été équipée de22 poteaux photovoltaïquesautonomes qui transforment lesrayons de soleil en électricité.Cette énergie sera ensuitestockée dans des batteries, cequi permet de les fairefonctionner pendant douze joursen cas de panne électrique.M. Mohamed Chérif nousindiquera que Naftal comptelancer un programme pour laréalisation de deux stations paran dans le Grand Sud.�

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant” 5N A F T A L

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La Société nationale de

commercialisation et de

distribution de produits

pétroliers (Naftal) et la

Société nationale du transport

routier (SNTR) ont procédé le

samedi 24 avril 2004 au siège

de la Direction Générale de

Naftal à Chéraga, à la

signature d’une convention de

transport de carburants dans

le Grand Sud.

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”6N A F T A L

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Naftal et laSNTR signent

une conventionde transport de

carburants dansle Grand Sud

Par Rachid KESSOUMDCRP

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La convention, dont le coûtannuel est de 1,6 milliard dedinars, a été signée par M. Akli

Remini, Président-DirecteurGénéral de Naftal, et M. AbdellahBenmarouf, Président-DirecteurGénéral de la SNTR.

Cette convention porte sur letransport de 550 000 m3 decarburants répartis en 200 000 m3 àpartir de la raffinerie d’Arzew versBéchar, Adrar et Tindouf et350 000 m3 à partir de la raffineriede Hassi Messaoud vers El Oued,Illizi, Tamanrasset et Touggourt.

Dans son intervention, M. AkliRemini a précisé que cetteconvention a été conclue suite à unavis d’appel d’offres et devrapermettre à Naftal d’assurer unapprovisionnement régulier etdurable au profit des populationsdes régions du Grand Sud.

Cette convention, poursuit-il,devra permettre à la SNTR de «nousaccompagner dans les zones

subsahariennes que nous envisa-geons de pénétrer, notamment leMali, le Niger, le Sénégal, le Tchadet le Burkina Faso».

Le premier responsable deNaftal, a déclaré également que«Naftal et la SNTR envisagent decréer d’ici la fin de l’année 2004 unefiliale de transport Grand Sud quisera ouverte à tous les profes-sionnels du transport routier».

Pour sa part, le Président-Directeur Général de la SNTR, M. Abdellah Benmarouf, s’estengagé à répondre auxconditions imposées dansla convention, ensoulignant que cetteopération “trasport decarburants” dans le Sudva mobiliser quelque toiscent véhicules par laSNTR.

M. Benmarouf apricisé également queson entreprise a entrepris

des actions de renouvellement deson parc qui compte un millier devéhicule en achetant en 2003quelque cinquante engins auprès dela société Nationale des Véhiculesindustrils (SNVI) et en lançant unecommande de cent véhicules pourcette année. Il a, par ailleurs,formuler le sohait d’être à lahauteur de cette mission tout enrassurant que la SNTR a les moyensadéquats et suffisants afin defournir les produits pétroliers à lapopulation du Sud dans les coins lesplus reculés.�

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Vigilance et prévention d’abordSous le thème «Les réalités et les

perspectives de la sécuritéindustrielle à Naftal», la DirectionCentrale Health Safety, Environ-ment & Quality (DCHSEQ) aorganisé durant les mois de févrieret mars derniers deux séminairesrégionaux (Oran et Alger) pourdébattre des actions à prendre dansle domaine de la sécuritéindustrielle délaissée ces dernièresannées pour diverses raisons.

Parmi ces raisons, il y a lieu deciter la dernière décennie noire deterrorisme vécue par notre pays quia contraint Naftal et certainesentreprises nationales, notammentcelles qui disposent d’installations àhaut risque, à focaliser son systèmede sécurité beaucoup plus sur lasécurité interne au détriment de lasécurité industrielle. Cela s’esttraduit, selon l’avis des experts, parla dégradation totale des moyens delutte contre les incendies et un

relâchement quant à l’applicationdes procédures sécuritaires.

La catastrophe survenue aucomplexe GP2Z de Skikda, le 19janvier dernier, a interpellé plusd’un sur l’urgence et la nécessité derevoir de fond en comble lapolitique de la sécurité industrielleet de lui redonner l’intérêt qu’ellemérite, car il y va de la sécurité desvies humaines et des installationsdont les coûts sont inestimables.

Ces deux regroupements, initiéspar le Président-Directeur Généralde Naftal, M. Akli Remini, et dontla programmation était prévue aumilieu de l’année en cours, ont étéavancés suite à cette dernièrecatastrophe.

Dans son allocution d’ouverture,M. Remini a mis l’accent sur lanécessité de redoubler de vigilanceen matière de sécurité et instruitl’ensemble des responsables encharge de la sécurité industrielle dedoter tous les centres enfûteurs, lesdépôts et toutes les installations

Naftalorganise des

rencontresrégionales sur

la sécuritéindustrielle

Par Farah AMRAOUIDCRP

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”8N A F T A L

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La vie de l’entreprise

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sensibles de moyens d’interventionrapide et de procéder à descontrôles périodiques, voireinopinés, pour vérifier leurefficacité. M. Remini insistera sur lefait «qu’aucune erreur ninégligence ne sont permises.»

Le premier responsable de Naftala insisté également sur l’urgence dela mise en place d’un plan d’actionappuyé d’une charte deresponsabilité et dont l’exécutioneffective doit intervenir dans lestrois prochains mois.

M. Remini indiquera que lestravailleuses et les travailleurs deNaftal doivent avoir tous lesréflexes élémentaires de sécurité.

Le Directeur d’HESEQ, M.Hocine HABCHI a, pour sa part,précisé dans son intervention que«la vigilance à tous les niveaux doitêtre de mise, et que la sécurité detous repose sur la vigilance dechacun en matière de maintenance,de respect des procédures degestion et de réglementation.»

Selon l’intervenant, le risque decatastrophe dans le domaine deshydrocarbures, notamment dans

celui de la distribution des produitspétroliers, peut être évité grâce à laprévention en détectant lesdysfonctionnements des élémentsde l’organisation ; il s’agit del’homme et de la machine, pouvantprovoquer un accident, voire mêmeune catastrophe. Pour ce faire, laDCHSEQ a mis en place «unedémarche managériale qui prenden compte le management del’Environnement, de la Qualité, del’hygiène, de la Santé et de laSécurité.

Il est utile de préciser, par

ailleurs, qu’à l’issue des sept ateliersde travail (Carburants, GPL,Transport, Distribution, Sécuritédes stations-service, Lubrifiants-Pneumatiques et Communication -Formation) mis en place, desrecommandations et des décisionsont été prises pour parer auxrisques des accidents industriels.

Parmi les recommandations deces ateliers, il y a lieu de citerl’obligation de veiller au respect desmesures de prévention et deprotection contre l’incendie, lanécessité de sensibiliser tout lepersonnel de Naftal du plus hautresponsable au simple agent, ladotation de toutes les installationsde stockage et de production demoyens de lutte anti-incendie, lanécessité de faire des exercices«anti-incendie» périodiquement etla nécessité pour le personnel debénéficier d’une formationappropriée pour faire face auxéventuels risques de sécurité.

Au cours de ces trois rencontres,deux films sur l’accident ducomplexe GP2Z de Skikda et celuidu GNL d’Arzew ont été diffuséspour sensibiliser l’assistance surl’ampleur de la catastrophe ainsique sur les risques de pertes

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant” 9N A F T A L

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La vie de l’entreprise

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humaines et matérielles quepeuvent causer une néglégence ouune erreur aussi infimes soient-elles.�

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”10N A F T A L

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La vie de l’entreprise

M. Badaoui AbdelhamidDirecteur de l’unité de maintenance et de réalisation d’Oran

“ Je voudrais tout simplement rappelerque si nous faisons une rétrospective,nous constaterons que ce séminairen’est que le prolongement de lapolitique de redressement initiée parla Direction Générale qui a constituéjusque-là l’ensemble des actionsprincipales pour la remise en valeurde notre entreprise sur tous les plans,aussi bien sur le plan financier,technique que sécuritaire.

Il faut dire que la création de laDCHSEQ est venue bien avant lesévénements de Skikda ou ceuxd’Arzew.

L’intervention de M. Akli Remini lorsde cette rencontre dénote del’importance qu’accorde la DirectionGénérale à la sécurité industrielle.

C’est à travers la base qui donne lesmeilleures orientations et indicationsque nous pourrons trouver lessolutions adéquates et appropriées.

Je suis convaincu que Naftal va enfin

moderniser ses outils et équipementsde sécurité à l’instar des entreprisesmodernes.

Je tiens, par ailleurs, à rassurer notrePrésident-Directeur Général de notrepleine adhésion et notre totalengagement à nous impliquer danscette voie pour la réussite des grandsprojets que trace la DirectionGénérale ”.�

M. Larbaoui BoumedieneDirecteur District GPL Tiaret

“ Ce séminaire, placé sous l’égide duPrésident-Directeur Général, a étébénéfique à plus d’un titre parce qu’ila permis une prise de conscience trèsélevée de la part des participants etune adhésion totale de la part dupremier responsable de l’entreprise àcette démarche.

Nous devrons bénéficier de cet étatde grâce qui a été instauré pourpouvoir faire avancer les choses auniveau de nos unités respectives.

Cette rencontre a permis également

de répondre aux préoccupations etaux urgences émises par lesparticipants pour pouvoir mettre enplace un management de qualité ”. �

M. Hatti Larbi Directeur District

Commercialisation Oran

“ Un tel regroupement ne peut êtreque bénéfique pour l’entreprise et ce,par la diversité des avis proférés parles opérateurs de l’exploitation et ceuxconcernés par la sécurité industrielle.Ces avis, pratiques pour la plupart,serviront certainement à contribuer età élaborer des procédures plusadéquates qui nous permettrontd’assurer la fonction de la sécuritéindustrielle de la manière la plusefficace ”.�

Quelques déclarations recueillies lors du regroupementsur la sécurité industrielle tenu à Oran.

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En marge de la tenue duregroupement régionalsur la sécurité industriellequi s'est déroulé à Oran,Le Président-DirecteurGénéral, M. Akli Remini,accompagné du Secrétaire

Général du SyndicatNational de l'entreprise,M. Sid Ali Beldjardi, arencontré l'ensemble destravailleurs des DistrictsCLP et GPL de la wilayad'Oran.

“Une entreprise quicommunique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”12

N A F T A L

NEWS

Le Président-Directeur

Généralrencontre les

travailleurs del’OuestPar Farah AMRAOUI

DCRP

La vie de l’entreprise

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Cette rencontre a été l’occasionpour le premier responsablede l'entreprise de faire une

présentation détaillée de lastratégie de développement de lasociété ainsi que les ambitions deNaftal à moyen terme aux niveauxnational et international.

M. Remini a exprimé sasatisfaction quant aux résultatsréalisés par le collectif de la sociétédurant l'exercice 2003, et tenu àsaluer les efforts déployés parl'ensemble des travailleuses ettravailleurs à tous les niveaux àl'origine de ces réalisations.

Le premier responsable s'estgardé de verser dans l'autosa-tisfaction et a appelé l'assistance àredoubler d'efforts, notammentavec le nouveau contexteéconomique national et interna-tional caractérisé par uneconcurrence certes émergente,mais qui "risque de nous causerdes complications et nous menacerdans nos parts de marchés

notamment pour les produits àprix libres”.

L'objectif de Naftal, noteraM. Remini, est de garder sa placede leader sur le marché national etd'assurer, en même temps, uneoption sérieuse vers l'interna-tional.

Sur le marché national, lePrésident-Directeur Général aénuméré plusieurs projets d'enver-gure initiés par la société quidémontrent que cette dernière est

entrée de plain-pied dans lamodernisation, à l'instar du projetdu VSAT, la carte à puce, la miseen place d'une comptabilitéanalytique, les grands projets decanalisations Skika - Khroub,Arzew - Sidi Bel-Abbès - Remchiet Arzew - Sidi Bel-Abbès -Tlemcen, ainsi que le projet deréalisation du nouveau centreenfûteur de dernière générationd'Arzew.

Sur le plan international,l'orateur signalera que Naftal jouitd'une bonne réputation auprès desopérateurs étrangers de renomméemondiale avec qui elle a déjàentamé de sérieuses discussionspour la création d'un partenariatdurable et mutuellement avanta-geux.

M. Remini précisera que Naftalexporte déjà du GPL vers laTunisie et affiche une priorité pourle marché africain, notammentpour les GPL.�

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant” 13N A F T A L

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La vie de l’entreprise

L'objectif de Naftalest de garder sa place

de leader sur lemarché national, etd'assurer en mêmetemps une option

sérieuse versl'international.

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L’entreprise

nationale de

commercialisation et

de distribution de

produits pétroliers,

Naftal, a été choisie

comme entreprise

pilote pour la

formation de 1 200

chauffeurs

professionnels.

Le ministre des Transports, M. Abdelmalek Sellal, et leministre de la Formation et

de l’Enseignement professionnels,M. El Hadi Khaldi, ont procédé, aumois de février dernier, aulancement officiel de la premièreopération de formation dechauffeurs professionnels quiconcernera dans un premier temps80 agents de Naftal, en présencedu Président-Directeur Général deNaftal, M. Akli Remini.

Homologuée et validée par leministère des Transports et confiéeau Centre National del’Enseignement Professionnel àDistance (CNEPD), cette formationtouchera 2 800 candidats, dont 1 200 agents de Naftal qui seront

Lancementde la

formationde 1 200

chauffeursprofessionnelsNaftal choisie comme

entreprise pilote

Par Farah AMRAOUIDCRP

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La vie de l’entreprise

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encadrés par des officiers de laSûreté nationale, de la Gendarmerienationale et de la Protection civile.

Cette première opération qui vaêtre pilotée par Naftal de par savocation, puisqu’elle compte à sonactif plus de 3 000 chauffeurs decatégorie poids lourd, 6 000véhicules et engins et transporteannuellement 12 millions detonnes de produits pétroliers et140 millions de bouteilles de gazannuellement, permettra à toutconducteur d’acquérir un savoir etun savoir-faire professionnelsnécessaires à l’exercice de lafonction de transport despersonnes, des marchandises etdes matières dangereuses.

M. Remini s’est déclaré content

que Naftal inaugure ce cycle deformation, tout en précisant queson entreprise a consacré, pourl’année en cours, 4% de la massesalariale, soit près de 540 millionsde dinars à la formation. C’est direl’importance qu’accorde l’entre-prise à la formation.

Cette formation qui serasanctionnée par une attestation dequalification professionnelle pourl’obtention du brevet chauffeurprofessionnel, vient renforcer lasécurité routière pour tous lesacteurs de l’environnement routier.

Selon la Directrice du CNEPD,Mme. Zerbouti, 87% des accidentsde la circulation sont directementliés au facteur humain, c’est-à-direau conducteur. Ainsi l’Algérie setrouve, selon ses statistiques, à laquatrième place des pays touchéspar les accidents de la route.

Par ailleurs, la durée de ceprogramme est de troissemaines pour chaque catégoriede transport. Le volume horaire

pour les transporteurs de matièresdangereuses est de 83 heurescontre 77 heures pour les deuxautres catégories, à savoir lestransporteurs de personnes et demarchandises.

Concernant les modules inscritsdans ce programme, ils traiterontpour la catégorie des transporteursdes matières dangereuses quiauront à étudier un module de plusque les deux autres catégories, dela classification des matièresdangereuses, des propriétésphysiques et chimiques de chaqueclasse, des règles particulières decirculation, de la notion sur lamécanique des fluides et desmesures de protection et desurveillance des matièresdangereuses transportées.�

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La vie de l’entreprise

Le marché des bitumes,notamment celui des bitumesd’étanchéité et oxydés reste

un marché lucratif en Algérie,surtout si l’on sait que les chantiersde construction bâtiment et destravaux publics dans notre payssont en plein expansion.

Ce marché représente pourNaftal, qui ne commercialiseactuellement que le bitume routier,d’importantes parts de marché.

Dans le but de diversifier sagamme de produits et de s’inscriredans le processus dedéveloppement de l’activité, laDivision Bitumes a organisé, à lafin du mois de mars dernier, avecle concours de l’entrepriseitalienne Copernit & C spécialiséedans le domaine, une journéed’étude sur les bitumesd’étanchéité, les bitumes oxydés etles bitumes modifiés auxpolymères.

L’objectif de cette journéetechnique, selon M. Mezidi,Directeur de la Division Bitumes,est de faire connaître et defamiliariser les techniciens ainsi

que les chefs de centres, auxdérivés des bitumes utilisés pourles produits d’étanchéités ainsi queles techniques de fabrication de cesproduits et de leurs utilisations.

Un long exposé sur latechnologie de fabrication desbitumes aux polymères a étéprésenté par M. Antoine Baligane,Directeur de la société Copernit &C, dans lequel il a présentél’expérience italienne dans ledomaine des bitumes et indiquéque la technologie des bitumes estnée en Italie. M. Baligane a notéque Naftal dispose de moyens sûrspour faire face à la concurrence etacquérir des parts de marché.

A noter que cette rencontre a étél’occasion pour les cadres etingénieurs de la Division bitumesde s’enquérir des dernièresévolutions technologiques quis’opèrent en Italie dans le domainedes bitumes et prendreconnaissance de la richeexpérience de la société italiennedans ce domaine, qui comptabiliseplus de 30 années.�

Naftalorganise une

journée d’étudesur les bitumes

d’étanchéité et les bitumes

oxydésPour une

diversification de la gamme

Par Farah AMRAOUIDCRP

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Protection de l’environnement etréduction de la charge fiscale àl’ordre du jour.

Le changement climatique notéces deux dernières décennies, etnotamment le réchauffement de laplanète, ont interpellé les décideursdes pays du monde entier à élaborerdes plans d’action urgents pour laprotection de la planète verte.

Adhérant pleinement auxprincipes d’une croissance écono-mique durable, Naftal a inscrit danssa stratégie de développement commeaxe stratégique la protection del’environnement, en investissant dansla promotion du GPL/C et del’essence sans plomb ainsi que larécupération des huiles usagées.

Dans ce cadre, la DirectionCentrale HSEQ a organisé, encollaboration avec la DirectionExécutive Finance, au début du moisde janvier dernier, un séminaire sur laFiscalité Environnementale sous laprésidence de M. Akli Remini,Président-Directeur Général.

Ce dernier a tenu à rappeler àl’assistance que les taxes sur lespolluants seront bientôt installées etque Naftal paie déjà des sommesfaramineuses pour la fiscalitéenvironnementale. Pour cela, il aexhorté les cadres de l’entreprise àprendre sérieusement en charge cevolet et réduire les charges de lafiscalité qui pèsent lourdement sur le

chiffre d’affaires de l’entreprise. Tenue au siège de la Direction

Générale de l’entreprise, cetterencontre a été une occasion pour laDirection Centrale HSEQ deprésenter son programme en matièrede politique environnementale. Lamise en place d’un système demanagement environnemental àtravers la certification Iso 14 001s’avère plus qu’indispensable, selonles conférenciers.

Des objectifs ont été fixés pourparer à tous les risques de pollution etprotéger ainsi l’environnement. Ils’agit, entre autres, de l’améliorationde la qualité des rejets liquides, de lamise en place d’un programmed’investissement environnementalélaboré selon l’urgence et la maîtrisede la fiscalité écologique.

Par ailleurs, des communicationssur les risques écologiques quiexistent au sein de certains sites etdépôts de Naftal ont été présentéesdans le but de sensibiliser les cadres etles responsables à prendre les mesuresnécessaires et appropriées pour leurélimination.

Plusieurs points ont été égalementdébattus, notamment ceux relatifsaux problèmes environnementaux liésau stockage et à la distribution descarburants, des GPL, des lubrifiantset des bitumes et leur impact sur lastratégie d’investissement dans laprotection de l’environnement.�

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant” 17N A F T A L

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Naftal organiseun séminaire sur

la fiscalitéenvironnementale

Par Farah AMRAOUIDCRP

La vie de l’entreprise

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La saison hivernale a toujoursété attendue avec beaucoupd’appréhension, voire

d’angoisse, par les populations deszones rurales où le gaz butaneconstitue l’unique source deréchauffement. Outre l’inclémencedu thermomètre, l’hiver arrivechaque année, notamment cesdernières années, avec son lot deproblèmes de coupures des routesà l’origine de la perturbation de ladistribution des bouteilles de gaz.

Forte de cette difficileexpérience, vécue notammentl’année dernière, Naftal a anticipésur les éventuels désagréments dela saison hivernale en cours et pristoutes les mesures et dispositionspour faire face à ce spectre quihante surtout des régions reculées.

Pour ce faire, le Ministère del’Energie et des Mines a provoquéune réunion au mois de novembre2003, regroupant des représen-tants de la Branche GPL et desDirecteurs des Mines des wilayaspour examiner les voies et moyensà même de passer une saisonhivernale à l’abri de toute pénurieou perturbation. Un plan d’action

a été établi à l’issue de cetteréunion qui a été l’occasion pourles DMI des wilayas et lesreprésentants de Naftal de fairedes exposés détaillés sur lespéripéties de l’opération dedistribution du GPL en général etdu gaz en particulier.

A l’instar des autres wilayas, leDistrict GPL Blida, et dans le soucide pallier à toutes pénurie ouperturbation dans la distributionde gaz butane, a pris toutes lesdispositions afin de satisfaire lesbesoins de la population de cettewilaya.

Plusieurs wilayas limitrophes deBlida, à savoir Tipaza, Médéa etAin Defla sont alimentées en gazbutane grâce au pipe qui relie SidiArcine à Blida.

Le District GPL Blida, quiemploie 800 agents, dispose dedeux mini-centres à Beni Tamoud’une capacité de production de14000 bouteilles/j, le centre deHadjout équipé d’un seul carrouselproduit 7000 bouteilles/j, le centrede Khemis Meliana 6 500bouteilles/j et celui de Zoubiria àMédéa 7000 bouteilles/j. A

Naftal réussitla campagne

hivernale2003/2004

Par Rachid KESSOUMDCRP

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La vie de l’entreprise

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signaler que la capacité destockage du dépôt de Médéadépasse les 1 000 bouteilles/j.

Durant la visite effectuée auDistrict GPL de Blida, leDirecteur, M. Hadj Frarha, nous ainformé que pour la périodehivernale 2003-2004, unprogramme d’approvisionnementspécial en gaz butane a été préparéafin de répondre aux besoins detoute la population de Blida ainsique des villes avoisinantes.

La nouveauté cette annéeréside, selon le même responsable,dans le maintien des opérations deproduction et de distributiondurant les week-end et les joursfériés. Le 31 janvier 2004, à savoirla veille de l’Aid El Adha, leDistrict GPL de Blida a produit52 000 bouteilles, soit 200% del’objectif/j. Si toutes ces perfor-mances ont été atteintes, c’estgrâce à un programme qui a étéélaboré dès le mois de juillet etaoût 2003 qui a nécessitél’entretien, le nettoyage, lamaintenance des carrousels et lamobilisation de tous les travail-leurs qui se sont lancés un défipour écarter le spectre de toutepénurie de gaz butane indispen-sable pour la population nedisposant pas du gaz naturel.

Afin de préserver lesinstallations de tout risquepouvant intervenir au niveau dessites du District GPL Blida,M. Frarha a précisé que le collectifest très sensible aux problèmes desécurité industrielle; des effortsméritoires accompagnés d’impor-tants investissements ont étéengagés et à cet effet, une largeopération de remplacement desextincteurs et de révision desréseaux anti-incendie a étépréalablement menée.

En matière de projet et compte

tenu de la vétusté des équipementsde certains centres, M. Frarha aindiqué que le centre d’El Khemissera rénové cette année ainsi que lecarrousel de Zoubiria à Médéa.

L’installation d’un carrousel de 24bascules, permettra, selon le mêmeresponsable, à Naftal et à la régionde Blida d’assurer une meilleureproductivité.�

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant” 19N A F T A L

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La vie de l’entreprise

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Un exercicede simulation

réussi !

A l’occasion de la célébration du1er mars 2004, Journée mondialede la Protection Civile, la SécuritéIndustrielle du DistrictCommercialisation d’Alger aparticipé avec succès à un exercicede simulation. L’évènement a étésuivi par une affluence nombreuseainsi que d’officiels du ministèrede l’Intérieur et des Collectivitéslocales et de personnalités du corpsdéplomatique.

Pour l’occasion, Naftal agracieusement mis à la dispositionde la Protection civile un camionciterne d’hydrocarbures réformé

pour effectuer l’exercice qui a eupour thème : «Accident decirculation d’un bus de voyageursavec un camion-citerne detransport d’hydrocarbures suivid’un incendie.»

Le début de l’exercice a eu lieu à11h15 à proximité du parking del’hôtel Hilton d’Alger. Aussitôtl’alerte donnée, un périmètre desécurité a été mis en place par laPolice en collaboration avec laGendarmerie nationale.

Le secteur de la santé estintervenu en installant une tentepour dispenser les premierssecours. On dénombre trois mortset une dizaine de blessés. Suite à lacollision, le camion-citerne s’estrenversé, ce qui a provoqué unincendie et un déversement deproduit. L’intervention de laProtection civile a permisl’extinction du feu.

Naftalorganise avecla Protection

Civile unexercice desimulation.

Par T. DJEMAIDistrict d’Alger

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La vie de l’entreprise

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A 11h20, la Sécuritéindustrielle a reçu l’alerte; huitminutes plus tard, l’équipechargée de l’intervention estsur les lieux de l’accident. Elleest composée de onzepersonnes dont deuxchauffeurs, et de moyensdédiés à ce genred’opération, à savoir unvéhicule de liaison équipéde quatre extincteurs detype Co2 et poudre sèche,un camion derécupération et ungroupe motopompe dotéde flexibles. L’exercicea pris fin à 12h02 sousles applaudissementsde l’assistance venuenombreuse.�

21N A F T A L

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La vie de l’entreprise

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”

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La vie de l’entreprise

L’environnement technique,technologique et concurrentielen évolution permanente nous

contraint à nous adapter à unrythme de changement et de trans-formation accéléré.Dans ce contexte, Naftal a inscrit

la formation de sa ressourcehumaine comme axe stratégique desa politique de développement.Conçu avec un objectif premier

d’amélioration des compétences, leplan de formation 2004 cible autantles principaux métiers de Naftal quele développement des fonctionsessentielles de la société, il intègredans sa démarche les ambitions dela société en matière de : • Mise en place du management de

la qualité en vue de la certificationISO.• Respect de l’environnement et de

la gestion du risque industriel ettechnologique.• Continuité dans l’effort de

développement de la force de venteengagée au cours de l’exercice 2003.C’est ainsi qu’un éventail de

formations minutieusement choisiesest offert aux différentes catégoriessocioprofessionnelles de la société,pour permettre à chaque agent, quelque soit le niveau où il se situe,d’améliorer ses compétences et lagestion de sa carrière, par le biais de

formations qui lui permettrontd’évoluer dans son métier ou sonposte de travail.Des post-graduations spécialisées

en marketing, management, droitdes affaires, finances, sciences desrisques et environnement, master enéconomie pétrolière, à la formationau brevet professionnel à laquelle2 800 chauffeurs de Naftal vont êtresoumis, en passant par lesformations adressées aux cadresmoyens des grandes fonctions de lasociété dans les domaines desfinances, ressources humaines,gestion du personnel, juridique,moyens généraux programméespour une amélioration continue dessavoirs et savoir-faire.Des formations qualifiantes, le

brevet professionnel, diplômantes,master, DPGS, CAP,CMTC,CED,des perfectionnements de courte,moyenne et longue durées sontprogrammés avec des institutionspubliques de formation de hautniveau, du secteur des hydro-carbures, (IAP, CPE), de l’industrieet de la formation professionnelle(ISGP, INPED, CNEPD).En ce qui concerne la formation

permanente, les programmes deséminaires de courte durée desdifférentes institutions citées plushaut ont été minutieusementsélectionnés et proposés pour uneactualisation continue des connais-sances.Les centres de formation du

Khroub et d’Oran (CFK et CFO)participent à ce vaste effort deformation à travers leurs pro-grammes classiques de formationsspécifiques dans les métiers de lasociété. Ils sont partie prenante dansl’organisation des regroupementsrégionaux de formation qui devrontrapprocher la formation du terrain,et porteront sur des thèmes degestion courante tels la fiscalité, lerecouvrement, les procédures degestion, le SVCDS, le NSG etc…La connaissance de la langue

anglaise représente aussi un vecteurimportant de communication et

d’acquisition de connaissances,notamment dans le secteur deshydrocarbures où un nombreimportant d’ouvrages et de revuesspécialisées sont édités dans cettelangue.Le plan de formation 2004 a donc

intégré l’apprentissage de l’anglais àl’intention de tous les cadres quelque soit leur niveau de connaissancede cette langue, avec des modalitéspratiques de suivi de cours soupleset variés, allant de la semainebloquée au cours du soir pour lescadres supérieurs dont la disponi-bilité est limitée.Ce qui constitue également la

nouveauté en 2004 est l’intégrationde programmes internationaux deformation. Naftal s’ouvrant àl’international, elle se doit d’être audiapason des grandes entreprisesd’Europe et du monde en matière demanagement général et industriel,de développement de l’activitétransport et distribution deshydrocarbures et de toute actionpouvant participer à son essor. C’estainsi que des séminaires de HECParis, et de l’IFP Paris sontprogrammés.Toutes ces actions dénotent de

l’importance accordée à la for-mation par la Direction Générale dela société. A cet effet, d’importantsmoyens financiers seront consacréscette année à la formation, plaçantNaftal à la tête des entreprises quiaccordent une part importante de lamasse salariale à la formation.En progression continue depuis

2002, le budget formation est passéde 0,73% de la masse salariale à3,6% en 2003, et va dépasser les04% en 2004, soit 540 millions dedinars qui touchera plus de 9 000agents.Il est la preuve des efforts consentis

par la société pour la mise en œuvred’une stratégie de changement àtravers la valorisation de sesressources humaines.�

Formation de plus de

9 000 agentspour 2004

Par A. BOUGUERMOUHDERH

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”22N A F T A L

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Page 23: Naftal News 3

Route des Dunes, Chéraga, BP 73 Alger, AlgérieTél.: ++213 21 38 13 13 • Fax : ++213 21 38 13 18

www.naftal.dz

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“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”24N A F T A L

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Le Secrétaire Généraldu Syndicat National de l’entreprise, Sid Ali BELDJERDI, à Naftal NewsPar D. CHERDOUD

DCRP

«Nous sommespour uneconcurrenceloyale et lemonopole nouscoûte cher.»

Interview

Page 25: Naftal News 3

Naftal News : Quel regard jetez-vous sur la situation actuelle de Naftaldans les domaines des ressourceshumaines, économique et financier ?

Sid Ali Beldjerdi : Avant de parlerde la situation actuelle de l’entreprise, ilfaut d’abord évoquer la situation danslaquelle se trouvait Naftal.

L’avènement de l’économie demarché a poussé certains à dire que lesecteur public est déstructuré et qu’il nepouvait plus générer de bénéfices.

Il est vrai qu’avec la politiqueinjonctive du pouvoir dans unenvironnement d’une économie dirigéeet avec le changement du climat socio-économique que subissait le pays,Naftal a connu au milieu des années 90un déséquilibre financier énormecaractérisé par un découvert bancairede 1 600 milliards de centimes en plusdes agios.

A l’époque, on voulait imputer cettesituation au collectif de l’entreprise,chose qui a poussé les travailleurs deNaftal à réagir à travers son syndicatnational par une large mobilisation.

Aujourd’hui, d’autres dirigeants sontarrivés et ont su prendre en charge cettesituation, alors que la tutelle de l’époquevoulait appliquer la politique extrême,c’est-à-dire la compression destravailleurs, la filialisation, etc.

Je dirai et sans aucunecomplaisance qu’avec la désignation del’actuel Président-Directeur Général à latête de Naftal, l’entreprise a subi unchangement radical. Les relations del’entreprise avec les pouvoirs publics sesont améliorées. Il a, tout simplement,su communiquer avec le propriétaire,les médias et tous les acteurs dusecteur.

Toutefois, je voudrais signaler quemalgré l’amélioration de la situation del’entreprise, on continue toujours à subirdes pertes sur les GPL et les carburantsterre parce que nous sommes toujoursassignés au service de la missionpublique, aggravé par l’absence derévision des marges depuis mai 1998.

Naftal News : On constate qu’ilexiste une certaine symbiose entre lepartenaire social et la DirectionGénérale, notamment dans le traitementdes grands dossiers qui engagentl’avenir de Naftal. Comment qualifiez-vous cette relation ?

S.A.B : Il est clair que toute relationdoit être construite sur des fondationssolides. En ce qui concerne notre

relation avec la Direction Générale del’Entreprise, elle a été construite sur desprincipes nobles, propres et solides.Nous avons les mêmes préoccupationset les mêmes soucis qui concernentbien sûr le bien-être de l’entreprise etpar conséquent le bien-être dutravailleur. On ne peut pas prétendre àune meilleure situation sociale ducollectif sans une bonne santéfinancière de notre entreprise.

La pérennité de Naftal est notresouci majeur. A ce sujet, je tiens àpréciser que notre entreprise s’engagedans une concurrence que je qualifieraide guerre sans merci. Certes, Naftal atoujours eu le monopole dans soncréneau, mais elle ne l’a jamaischerché. Il lui a été imposé. Je diraimême qu’il nous coûte très cher. Laconcurrence ne nous fait pas peur. Noussommes pour la concurrence et noussommes prêts à faire face à n’importequelle compagnie étrangère. Nousdemandons seulement que cetteconcurrence soit loyale, uneconcurrence avec des règles decommerce loyales.

Malheureusement, nous assistonsactuellement à des comportementsillégaux et paradoxaux qui n’ont rienavoir avec les règles universelles de laconcurrence.

Comment pouvez-vous admettrequ’un investisseur vienne investir dansle même créneau que le notre, c'est-à-dire notre concurrent direct, et qu’onnous demande de lui fournir nos propresmoyens ? Celui qui veut investir dans ledomaine de la commercialisation et dela distribution des produits pétroliers n’aqu’à utiliser ses propres moyens. Et quele meilleur subsiste.

Naftal News : Parmi les produitssoumis à la concurrence, il y a lieu deciter les bitumes et les lubrifiants d’oùNaftal tire l’essentiel de ses bénéfices.Que fait Naftal pour faire face à cetteconcurrence ?

S.A.B : J’ajouterai aux produits quevous venez de citer les pneumatiques,et si Naftal tire l’essentiel de sesbénéfices de ces produits, c’est parceque ce sont des produits à marge libre.

Pour les pneumatiques, on sedemande toujours comment Naftal aabandonné dans le passé le marchédes pneumatiques en dépit de son vasteréseau de distribution, de ses capacitésde stockage et son savoir-faire.

Je demeure confiant dans les effortsdéployés par l’actuelle DirectionGénérale qui œuvre à la récupérationde cet important marché où Naftal étaitl’incontestable leader.

S’agissant des lubrifiants, c’est uneautre histoire. Nous sommes une filialedu groupe Sonatrach et nous achetonschez une autre filiale du même groupequi est Naftec.

Il se trouve que cette dernière seplace aujourd’hui comme concurrenteen essayant de pénétrer le marchénational de distribution des produitspétroliers se déviant ainsi de sa vocationde raffineur.

J’appelle cela de la concurrencedéloyale. Nous pouvons faire la mêmechose, mais notre Président-DirecteurGénéral est plus sage, il a préféréchoisir la solution du dialogue et de laconcertation avec les responsables deNaftec et ceux du groupe. Les filiales dugroupe doivent avoir une politique àmoyen et à long termes commune etoffensive, initiée par le groupe etimposée à tous. Or, ce n’est pas le casaujourd’hui.

La distribution des produits pétroliersest un métier et nous avons le savoir-faire mieux que quiconque. Il ne faut pasoublier que nous avons fait face durantles années rouges vécues par notrepays à un terrorisme aveugle qui n’aépargné ni les vies humaines ni lesbiens publics et privés, malgré lamenace permanente de mort qui pesaitsur nous.

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant” 25N A F T A L

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Interview

Page 26: Naftal News 3

A ce sujet, permettez-moi derappeler à vos lecteurs le lourd tributpayé par Naftal en pertes humainesdurant ces années, et qui a égalementtouché les familles des travailleuses etdes travailleurs de la société.

Par ailleurs, les pertes matériellesenregistrées par l’entreprise s’élèvent àprés de 1000 milliards de centimes,sans compter les pertes indirectes quel’entreprise n’a pas comptabilisées.

Naftal News : Si vous le permettez,nous allons passer à un autre volet. Al’ère de la mondialisation, la DirectionGénérale a, récemment, mis en placeune nouvelle organisation en érigeantdes branches, parmi elles la création dela branche commercialisation.

Comment voyez-vous cette nouvelleorganisation et pensez-vous que Naftalest en mesure de s’inscrire activementdans cette nouvelle donne économiqueappelée communément l’économie demarché, voire la mondialisation?

S.A.B : Vous le savez comme moique Naftal a connu ces deux dernièresannées un vrai dynamisme grâcenotamment à l’action syndicale et à lamobilisation des travailleurs.

Il faut dire également que nos cadresdirigeants, à leur tête M. Akli Remini, ontsu mettre en valeur leur travail et ont suréfléchir aux voies et moyens à mettreen œuvre pour faire sortir l’entreprise desa torpeur.

Parmi ces moyens, on peut citercette nouvelle organisation. L’entrepriseet en train de se chercher dans cenouveau contexte économique.

Nous pensons que cette nouvellebranche commercialisation pourramieux répondre au souci de mieuxprendre en charge l’aspect commercial,surtout pour les produits à marge libre.Notre souci, aujourd’hui, réside dans lemaintien de nos parts de marché et lasensibilisation de nos travailleuses etnos travailleurs à prendre consciencede la menace de la concurrence.

Naftal News : Parmi les actions quiont été salutaires pour Naftal, l’on peutciter l’avènement de la recapitalisationet le financement des projets decanalisations. Comment voyez-vouscette recapitalisation et pensez-vousque cette recapitalisation a été unebouée de sauvetage pour Naftal ?

S.A.B : Cette recapitalisation estvenue à point nommé pour permettre ànotre entreprise d’accomplir comme ilse doit sa mission, et Dieu seul sait

combien elle est délicate. Qu’il pleuve,qu’il vente ou qu’il neige, lestravailleuses et les travailleurs de Naftalaccomplissent leur mission avecbeaucoup de mérite.

Je dirai également que l’actionmenée par le Président-DirecteurGénéral à l’endroit du propriétaireSonatrach a été pour beaucoup dansl’aboutissement de cette recapita-lisation.

Je réaffirme que l’entreprise n’ajamais été aussi bien prise en chargecomme elle l’est aujourd’hui. M. Reminia réussi à rassurer et à persuader lepropriétaire pour le financement desprojets de canalisations quireprésentent pour nous des projetsd’envergure à même de nous permettred’accéder au marché maghrébin.

Naftal News : La Direction Généralea inscrit dans sa stratégie l’ouverture àl’international, d’où la création de labranche activités internationales. Quelleest votre appréciation à ce sujet ?

S.A.B : L’option d’aller àl’international est actuellement pournous une forme obligatoire pour mieuxnous préparer à faire face à laconcurrence, mieux se comporter etaugmenter nos profits. Aller àl’international nous permettra, enpremier lieu, de prouver que Naftal n’estpas une entreprise de «bricoleurs».Nous avons les moyens de faire nospreuves sur le marché internationalparce que nous avons un collectifcompétent, engagé, conscient et quicroit en ce qu’il fait. Nous avons aussides moyens très importants et unsavoir-faire à la mesure de nosambitions. Il faut juste que Naftal oun’importe qu’elle autre entreprisenationale sache négocier pour protégerses intérêts et surtout les intérêts de soncollectif.

La création de cette branche est unepreuve de l’intérêt que porte la DirectionGénérale au volet international.

Naftal News : Le douloureuxaccident qui s’est produit à Skikda ainterpellé toutes les entreprises pouraccorder plus d’importance à la sécuritéindustrielle. La Direction Générale deNaftal a, pour sa part, organiséconjointement avec le Syndicat nationalde l’entreprise plusieurs regroupementsrégionaux pour sensibiliser lestravailleurs. Pouvez-vous nous en direplus à ce sujet ?

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”26N A F T A L

NEWS

Interview

Une relation construitesur des principes nobles, propres et solides.

Page 27: Naftal News 3

S.A.B : Je tiens tout d’abord àprésenter mes condoléances les plussincères aux familles des victimes et ànos collègues de Sonatrach, et jesouhaite un prompt rétablissement auxblessés.

Il faut dire qu’avec la dernièredécennie rouge qu’a connue notre pays,toutes les entreprises nationales ontconcentré leur système de sécurité surla sécurité interne au détriment de lasécurité industrielle, chose qui était toutà fait normale à l’époque. Il estnécessaire, aujourd’hui, d’œuvrer àl’application de la réglementation et àl’élaboration d’une politique de sécuritéindustrielle et de prévention des risques.Ce sont là les objectifs desregroupements que nous avonsorganisés avec la Direction Généralesur la sécurité industrielle.

L’importance accordée par Naftal àce volet s’est traduite par la création dela Direction Centrale HSEQ.

Naftal News : Comment jugez-vousla prise en charge sociale de nostravailleurs ?

S.A.B : Il est vrai qu’on ne peutparler de Naftal sans évoquer le voletsocial.

Ce dernier demeure unepréoccupation importante qui contribueau bien-être des travailleuses et destravailleurs. C’est un investissementqu’il ne faut jamais regretter et qu’il fautconstamment encourager.

Le choix des hommes est un aspectprimordial pour l’accomplissement den’importe quelle mission, et le choix deM. Boulekbèche à la tête de la Directiondes Affaires Sociales et Culturelles estvenu à point nommé car il a su mettre envaleur ce qu’il a trouvé avec, bien sûr, laprécieuse et permanente contribution deM. le Président-Directeur Général quicroit avec force aux bienfaits de cetteaction.

La Direction Centrale des Affaires

Sociales et Culturelles avec le Syndicatnational contribuent à l’esprit desolidarité et de fraternité qui existe ausein de Naftal et que nous espéronsrenforcer au mieux.

En ce qui nous concerne, nousavons apporté notre contribution pouraméliorer la situation des travailleurs. Ilfaut dire qu’en espace d’une annéenous avons pu convenir avec laDirection Générale de deuxaugmentations substantielles desalaires qui s’élèvent à 25 % et nouscontinuons à faire le nécessaire pournos travailleuses et nos travailleursparce que Monsieur REMINI affiche unevolonté de mettre à notre dispositiontous les moyens. Je tiens à signaler,

également, qu’il y a une volonté derevoir à la hausse les salaires destravailleurs. Nous avons ouvert unchantier avec la Direction Générale pourétudier la possibilité et la forme d’unebonification des salaires, améliorer l’IEPet répondre ainsi aux attentes de nostravailleuses et nos salariés.

Ces derniers doivent bénéficierd’une prise en charge sanitaire totale etefficace.

Et dans ce cadre, l’ensemble descentres médicaux ont été équipésrécemment de nouveaux matériels, ycompris pour les cabinets dentaires etles centres d’analyses. Toutes nosunités, nos districts, nos centres et nosdirections sont également dotés

d’ambulances.

Naftal News : Avez-vous unmessage particulier à transmettreaux travailleuses et aux travailleurs deNaftal ?

S.A.B : Je demande à tous lessalariés de Naftal d’être plus engagésdans leur mission, de lutter contre tousles fléaux, le vol, le gaspillage, le laisser-aller et surtout d’éviter de verser dansles bassesses des lettres anonymes.

Il faut savoir que Naftal aujourd’huiest une maison de verre et que latransparence en matière de gestion demise en place par la société acertainement touché certains intérêtsqui se traduisent par des agissementsirresponsables. Ceci ne constitue pasune surprise à nos yeux, mais je diraique le collectif de Naftal reconnaît sespairs et sait à la fois récompenser etcondamner.

Le secrétariat et le Conseil dusyndicat national ont adopté depuislongtemps une stratégie qui favorise lapérennité de l’entreprise et de l’emploi.

Nous défendons les travailleuses etles travailleurs, comme l’avait dit ledéfunt Benhamouda, dans une Algérielibre, prospère et indépendante et nousnous inscrivons dans toutes les actionsqui mènent à cela.

Le collectif de Naftal s’inscrit, luiaussi, pleinement dans cettephilosophie et demeure convaincu quele destin de l’entreprise est étroitementlié à celui de l’Algérie et les deuxconstituent un seul, unique et indivisiblecorps.

Le collectif de Naftal a prouvé sonpatriotisme durant les moments les plusdifficiles traversés par notre pays et nuln’a le droit d’omettre cette vérité.�

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant” 27N A F T A L

NEWS

Interview

“Je réaffirme

que l’entreprisen’a jamais été

aussi bien prise

en chargequ’aujourd’hui.”

Page 28: Naftal News 3

Le ministre tchadien duPétrole, M. Youssouf

Abassallah, a visité encompagnie de M. Akli

Remini, Président-Directeur Général, le

centre enfûteur de SidiArcine où il a eu des

informations utiles etdétaillées sur ce centre.

M. ABassallah a étéagréablement surpris par lahaute qualité des

équipements utilisés dans ce centrequi répondent aux normesinternationales en matière detechnologie et de sécurité.

Le ministre tchadien a expriméson souhait de voir de tels centres

se réaliser dans son pays, comptetenu à la fois des gisementsimportants en gaz dont dispose leTchad et aussi des besoinspressants de la populationtchadienne en GPL, notammentavec les dangers du déboisement etde la désertification.

M. Abassallah a égalementexprimé sa fierté en tantqu'africain de constater les progrèsenregistrés par l'Algérie ''qui atoujours été au-devant de la scèneinternationale pour la défense desintérêts du continent africain''dans tous les domaines etprincipalement dans le domaineénergétique.

L'invité de l'Algérie a saisi cetteoccasion pour exprimer à M.Remini son vœu de voir le réseaustations-service de Naftal s'impla-

Le ministretchadien du

Pétrolevisite le centre

enfûteur deSidi Arcine

Par D. CHERDOUDDirecteur de la Communication

et des Relations Publiques

international

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”28N A F T A L

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Page 29: Naftal News 3

nter à travers l'ensemble duterritoire tchadien pour permettreà la fois de diversifier lesintervenants dans ce domaine,jusque-là monopole de lacompagnie Total, et réussir lechallenge de la disponibilité duproduit à travers tout le territoiretchadien.

A noter que le ministretchadien et la délégation quil'accompagnait ont été reçus ausiège de la Direction Générale parle Président-Directeur Général quia fait un large exposé sur lesactivités de Naftal, sa stratégie, sesambitions et ses moyens humainset matériels.

C'est ainsi que le premierresponsable de Naftal a informéson hôte de l'ambition sérieuse deNaftal d'aller résolument sur lemarché international enaccordant la priorité au Maghrebet à l'Afrique.

Dans ce cadre, M. Remini aaffiché la volonté de Naftald'opérer au Tchad dans lapromotion des GPL et ladistribution des produits pétroliersà travers la mise en place d'unréseau de stations-service et laprise en charge du transport de cesproduits.

A souligner que le ministretchadien était accompagné duDirecteur de raffinage et destockage des produits pétroliers,du responsable des ressourceshumaines au sein de sondépartement ministériel ainsi quedu représentant de l'ambassade duTchad à Alger.

Les deux parties ont convenud'organiser des rencontres entresles experts du ministère tchadienen charge de la distribution desproduits pétroliers et ceux deNaftal.�

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant” 29N A F T A L

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international

Page 30: Naftal News 3

Le Président -Directeur

Général deNaftal reçu par

le PremierMinistre Malien

Naftal prospecte le marché

africainPar Farah AMRAOUI

DCRP

La recherche des voieset moyens de coopérationet de partenariat entre leMali et l’Algérie dans le

domaine de ladistribution des produitspétroliers a été au centre

des discussions entre lePrésident-DirecteurGénéral de Naftal,

M. Akli Remini et lePremier Ministre Malien,

M. Ag Hamani.

En effet, M. Remini a été reçu,au cours d’une visite detravail effectuée au Mali au

mois de février dernier, par lePremier ministre malien enprésence de l’ambassadeurd’Algérie à Bamako et du ministremalien de l’Industrie et duCommerce.

Cette visite, qui s’inscrit dans lecadre des orientations des deuxchefs d’Etat pour l’intensificationdes échanges entre les deux pays, apermis aux deux hommes dediscuter des opportunités decoopération et de partenariat dansle domaine de la distribution desproduits pétroliers et du GPL.

Le Premier Ministre Malien asalué la visite du premierresponsable de la deuxièmeentreprise algérienne et soulignéqu’elle dispose de moyens sûrs luipermettant de jouer un rôle depremier plan dans ledésenclavement de la région nord

du Mali, non couverte jusque-làpar les opérateurs étrangers déjàinstallés au Mali.

Au cours de cette visite, M.Remini a rencontré le DirecteurGénéral de l’Office malien desproduits pétroliers (ONAP) et lesreprésentants du Syndicat desopérateurs privés maliens dans ledomaine de la distribution desproduits pétroliers et des GPL aveclesquels il a exploré les possibilitésd’un partenariat fécond etmutuellement avantageux.

Enfin, le Président-DirecteurGénéral a invité ses interlocuteursà une visite d’affaires à Naftal.�

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”30N A F T A L

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international

NAFTAL signe un mémorandum de

coopération avecSHELL

Dans le cadre de ses activitésinternationales, la Société

Nationale de Commercialisation etde Distribution de ProduitsPétroliers, NAFTAL a procédé, lesamedi 20 mars 2004 au siège dela Direction Générale, à lasignature d’un mémorandum decoopération avec la Société

SHELL International.

Ce mémorandum prévoitnotamment la mise en place d’ungroupe de travail mixte chargéd’examiner les opportunités departenariat dans les différentsdomaines d’activité du secteur decommercialisation des produitspétroliers.

A rappeler que ce mémo-randum, signé par M. Akli Remini,Président-Directeur Général deNAFTAL et M. Michel Faure, Vice-Président SHELL Afrique, vients’ajouter à ceux précédemmentsignés par NAFTAL avec BP etCEPSA.�

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Un protocole d’accordportant sur la recherche

d’opportunités decoopération et de

partenariat dans ledomaine de la

distribution des produitspétroliers, notamment

des GPL et des Bitumes aété signé, à la fin du moisde mars dernier, à Dakar,entre la société nationale

Naftal et la sociétésénégalaise Petrosen.

Une délégation de Naftalconduite par le Président-Directeur Général, M. Akli

Remini, a effectué une visite detravail de trois jours au Sénégal etce, dans le cadre du dévelop-pement des activités de la sociétésur le marché africain.

A l’issue d’une séance de travailtenue entre les responsables deNaftal et ceux de la sociéténationale des hydrocarbures duSénégal, Petrosen, un protocoled’accord a été signé pour fixer lesconditions de la coopération entreles deux compagnies.

L’accord de coopération, para-phé d’un côté par le Président-Directeur Général de Naftal, M.Akli Remini et de l’autre par le

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant” 31N A F T A L

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international

Naftal signe un

protocole decoopération

avec Petrosen(Sénégal)

Par F. AMRAOUIDCRP

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Directeur Général de Petrosen, M.Serigne Mboup, en présence deSon Excellence l’ambassadeurd’Algérie à Dakar, M. BoualemBouguetaïa, prévoit la mise enplace d’un groupe de travail mixtequi sera chargé de la réalisationdes différentes études technico-économiques.

Parmi ces études figure laréalisation de l’étude d’oppor-tunité du projet de réalisation determinaux côtiers de stockage deGPL, de produits raffinés et debitumes à partir desquels les deuxcompagnies procèderont à lacommercialisation de ces produitssur les marchés sénégalais et de lasous région de l’Afrique de l’Ouesttels que le Mali, le Niger, leBurkina Faso et la Guinée.

Une délégation d’experts deNaftal se rendra prochainement auSénégal pour entamer ces étudesqui donneront la priorité auterminal de stockage vrac et aucentre enfûteur de GPL.

Le Président-Directeur Général,M. Akli Remini, a été reçu encompagnie de l’ambassadeurd’Algérie à Dakar, par le ministresénégalais de l’Energie qui aexprimé son souhait de voir lasociété Petrosen intervenir dans ledomaine de la distribution desproduits pétroliers sur le marchésénégalais.

Dans ses interventions, M.Remini a mis en exergue la richeexpérience de Naftal dans ledomaine de la distribution desproduits pétroliers ainsi que sespotentialités humaines et maté-rielles.

A noter que cette visite entredans le cadre du redéploiement dela société à l’international par laconquête de marchés extérieurs enprivilégiant les marchés magh-rébin et africain.�

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”32N A F T A L

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Page 33: Naftal News 3

NAFTAL...un PARTENAIRE

de CHOIX

Route des Dunes, Chéraga, BP 73 Alger, AlgérieTél.: ++213 21 38 13 13 • Fax : ++213 21 38 13 18

www.naftal.dz

Page 34: Naftal News 3

34N A F T A L

NEWS “Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”

L’Algérie abrite la première conférence

de l’ AFROLAC

Echos du secteur de l’Energie et des Mines

L’Algérie abrite la première conférence

de l’ AFROLACPar R. KESSOUM

DCRP

Page 35: Naftal News 3

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant” 35N A F T A L

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La première conférence des ministres de l’Energie des pays d’Afrique et

d’Amérique latine sur la coopération énergétique (AFROLAC) a été ouverte

jeudi 12.02.2004 au Palais des Nations (Club des Pins) par le Président de la

République, M. Abdelaziz Bouteflika. Une quarantaine de ministres et des

représentants d’organisations régionales (AFREC, OLADE, BAD) ainsi que le

président de la commission de l’Union africaine (UA), M. Alpha Omar Konare, ont

pris part à cette conférence.

Echos du secteur de l’Energie et des Mines

Page 36: Naftal News 3

Dans son allocutiond’ouverture, le Président de laRépublique, M. AbdelazizBouteflika s’est attardé surl’intérêt que peut avoir et induireun événement de pareilledimension, mais aussi les enjeuxqu’il sous-tend. «Cette conférenceconstitue une première mondialepuisqu’elle réunit les ministres dedeux continents émergents autourdu thème de l’énergie, dudéveloppement et de lacoopération», a indiqué lePrésident de la République.S’agissant des objectifs assignés àcette réunion, le premier magistratdu pays insistera sur l’impérieusenécessité d’aller vers un espace decoopération Sud-Sud. Le chef de

l’Etat a surtout mis l’accent sur lanécessité de mettre en œuvre unepolitique adaptée face à laglobalisation des marchés et lesrestructurations du paysageénergétique mondial. “L’Afrique etl’Amérique Latine, notera le chefde l’Etat, détiennent d’impor-tantes ressources, énergétiques,soit environ 17% des réservespétrolières mondiales et plus de12% des réserves gazières”.

Au terme de deux longuesjournées, les ministres de l’Energied’Afrique et d’Amérique Latineont adopté, à l’issue de leurstravaux, une déclaration appelée«déclaration d’Alger», danslaquelle ils fixent sept grandsobjectifs susceptibles de favoriser

la coopération énergétique latino-africaine, en l’occurrence :

1 – Le développement de laressource humaine et lerenforcement des capacités par lamise en œuvre de programmesspécifiques de formation et destages, ainsi que l’échanged’experts et d’expertise et desbourses d’études et de stages ;

2 – Les échanges d’expérienceset d’informations énergétiques parl’accès réciproque aux données surl’énergie et aux bases de donnéesénergétiques, le transfert destechnologies et l’échanged’expériences dans les domainesde l’électrification rurale et de ladistribution de gaz notamment ;

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”36N A F T A L

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Echos du secteur de l’Energie et des Mines

Le Président de la République visitant le stand de NAFTAL.

Page 37: Naftal News 3

3 – La promotion desinvestissements et la création departenariats dans le domaine del’énergie en favorisant lecommerce énergétique et lefinancement réciproque des projetsen accordant une haute prioritéaux domaines de coopérationvisant à l’accès des populationsdéfavorisées des deux régions auxsources d’énergie moderne ;

4 – La mobilisation desressources financières pour ledéveloppement des projetsénergétiques par la mobilisation definancements, au sein des deuxrégions, mais aussi chez les paysdéveloppés et les institutionsfinancières internationales ;

5 – La maîtrise de l’énergie, ledéveloppement de l’énergierenouvelable et la protection del’environnement ;

6 – La coopération dans ledomaine institutionnel par l’octroid’une importance stratégique à lacoopération entre l’ORADE etl’AFREC et par l’incitation àl’établissement derelations étroites decoopération entre lesdiverses organisations etassociations énergétiquesdes deux régions ;

7 – La mise en placed’un mécanisme de suivipar l’institutionnali-sation de la conférenceAFROLAC et la fixationde sa périodicité à deuxans, ainsi que parl’institution d’un comitéde suivi mixteOLADE/AFREC etl’élaboration d’unrapport annuel sur led é v e l o p p e m e n t

énergétique dans les deux régions.

Dans une confé-rence de pressequi a suivi la clôture des travaux,le ministre de l’Energie et desMines, M. Chakib Khelil, a qualifiéde réussite les travaux de lapremière conférence (AFROLAC).Il a estimé que tous les objectifsfixés par la conférence desministres de l’Energie des paysmembres de l’OUA tenue à Algeren avril 2001 ainsi que par leConseil des ministres del’organisation latino-américaine del’énergie organisée en octobre2003 à Quito (Equateur) «ont étélargement atteints» et «ontrépondu à l’ensemble des objectifsde manière positive».

Enumérant les résultatsobtenus par la conférence d’Alger,à savoir l’identification des huitaxes de coopération, la mise enplace d’un comité de suivi,l’élaboration annuelle d’unrapport sur le développement dessecteurs énergétiques en Afrique eten Amérique latine et la

désignation du Mexique commepays organisateur en 2006 de laseconde conférence del’AFROLAC, M. Chakib Khelil asoutenu que la conférence d’Alger«a bien rempli ses missions etatteint les objectifs qui lui ont étéassignés et n’a pas caché qu’il resteun long chemin à parcourir pouroptimiser les ressources énergé-tiques existantes dans les deuxrégions qui se veulent avant toutpragmatiques et s’attachent à desprojets réalisables.

En marge de la conférence, uneexposition a été organisée àlaquelle ont pris part lesentreprises du secteur de l’Energieet des Mines qui ont exposé leursactivités respectives. Le Présidentde la République qui a visité tousles stands a écouté attentivementles explications fournies par lesresponsables de ces entreprises,parmi lesquelles figurentSonatrach, Naftal, Naftec, ENIP,GCB, AEC, ENAFOR, ENOF,ENARGA et ENTP.�

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant” 37N A F T A L

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Echos du secteur de l’Energie et des Mines

Page 38: Naftal News 3

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”38N A F T A L

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Allocution du Présidentde la République

M. Abdelaziz Bouteflikaadressée à l’assistance

à l’occasion de l’ouverture destravaux de la première conférence

des ministres de l’Energied’Afrique et d’Amérique latine

(AFROLAC) dont voici le contenu

Echos du secteur de l’Energie et des Mines

Page 39: Naftal News 3

Monsieur le président del’Union africaine,

Monsieur le président de l’Organisation

latino-américaine del’énergie (OLADE) ;

Monsieur le président de laCommission africaine de

l’énergie (AFREC),Messieurs les ministres,

Messieurs les représentantsdes organisations

internationales et régionales,Excellences,

Mesdames, Messieurs,

Nous sommes particulièrementhonorés d’abriter cette premièreconférence des ministres del’Energie d’Afrique et d’Amériquelatine (Afrolac).

Cette conférence a été recom-mandée par le 37e sommet del’Union africaine, tenu à Lusakaen juillet 2001, sur proposition desministres africains de l’Energie. Jetiens à féliciter les responsables del’Organisation latino-américainede l’énergie (OLADE) et de laCommission africaine de l’énergie(AFREC) d’avoir pris en chargecette heureuse initiative et d’avoirorganisé cette première rencontredu genre entre nos deuxcontinents.

Cette conférence constitue ainsiune première mondiale puisqu’elleréunit les ministres de l’Energie dedeux continents émergents autourdu thème de l’énergie, du dévelop-pement et de la coopération.

A toutes et à tous, je souhaite labienvenue et un agréable séjourdans notre pays.

Mesdames, Messieurs,Le processus de globalisation a

modifié les données traditionnellesde l’économie mondiale. Le mondeest ainsi devenu plus large et plus

complexe du fait de l’expansionextraordinaire des courantsd’échanges, et en même plusrestreint en raison du formidableessor des nouvelles technologies del’information et de la commu-nication.

Tout en se globalisant, et sousl’influence de la libéralisation,l’économie mondiale a donnénaissance, entre autres, à degrands ensembles régionaux(Union africaine, Union euro-péenne, Mercosur, Pacte andin,ALENA, ASEAN, etc.) quiintéressent au premier chef nospays. Votre participation à cetteconférence en est une brillanteillustration.

On ne peut que se féliciter del’accélération du mouvementd’interdépendance induit par cesregroupements, dans la mesure oùce mouvement favorise lerapprochement et la compré-hension entre les peuples. Force estde constater cependant que, dansl’état actuel des choses, ceprocessus n’a pas atténué, loin s’enfaut, les clivages économiquesentre pays du Nord et pays du Sud.Le nouvel ordre économique quis’instaure n’a pas dissipé pourautant la domination économiquedes plus forts, ni éloigné unecertaine conception unipolaire desaffaires mondiales qui s’oppose àla démocratisation des relationsinternationales. La disparité desconditions de vie entre le Nord et leSud est de plus en plus profonde.Plus de deux milliards d’êtrehumains vivent avec moins de undollar de revenu par jour. L’accès àl’énergie, à l’éducation et aux soinsmédicaux leur est quasimentimpossible.

Nos pays sont largementconcernés par les graves déficits en

termes d’accès aux énergiescommerciales et aux autresressources vitales pour ledéveloppement socioéconomique.

Les deux tiers de la populationafricaine ne disposent que desressources de la biomasse et dubois de coupe pour leurapprovisionnement énergétique.Dans certains pays africains, cettesource d’énergie représente 80%de la consommation totaled’énergie primaire. Avec lacroissance démographique, le boisdevient une ressource rare dans denombreuses régions. Cetteutilisation a des conséquences surla santé des populations et surl’environnement par ses effets surla déforestation dans des régionsdéjà fragilisées par la sécheresse.

De manière plus générale, onassiste à une pollution croissante,de plus en plus perceptible, denotre planète. Cette pollutionsuscite nos préoccupationsécologiques en ce qui concerne lapréservation de notre milieu de vieet qui sera légué aux générationsfutures. Cette situation relèved’une responsabilité collectiveimpliquant des mesures correctivesurgentes comme cela a été rappelélors du sommet de la terre deJohannesburg.

Les changements que nousattendons, pour le profit de tous,exigent une coopération et uneconcertation permanentes entrenos pays.

En ce qui concerne notre région,la création de l’Union africaine estun signal politique fort de notrevolonté de renaissance et departicipation aux décisions quidéterminent les évolutionsrégionales afin de parvenir à unemeilleure harmonisation desrelations économiques interna-tionales.

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant” 39N A F T A L

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Echos du secteur de l’Energie et des Mines

Page 40: Naftal News 3

Nous avons pleinementconscience que la promotion dudéveloppement durable en Afriquepasse par la conjonction del’intégration économique internede notre continent et del’adaptation de nos économies demarché. Les efforts d’adaptationque nous engageons, collecti-vement et par chacun de nos pays,peuvent atteindre ces résultatsdans le cadre du nouveaupartenariat pour le développementde l’Afrique (NEPAD).

Ce programme, qui intègre

toutes les dimensions dudéveloppement durable enAfrique, accorde une place dechoix conséquente à l’intégrationet au développement énergétiquedu continent. Il accorde une placede choix à la coopération régionaleet continentale, en comptantd’abord sur la mobilisation despotentialités propres à l’Afrique.

Le NEPAD, et en particulier sonvolet énergétique, offrent desopportunités de coopération àl’adresse des opérateurs des paysdéveloppés et des pays émergents.Les créneaux d’investissements, departenariat ou d’assistancetechnique ainsi ouverts peuventintéresser particulièrement les

entreprises latino-américaines.C’est dans le même sens que

nous pensons que la constructionde l’espace euro-méditerranéen,conçu dans l’esprit du sommet deBarcelone, et son extension versl’Afrique et le Moyen-Orient,constitue le plus grand défi posé ànotre génération et que les pays denotre région ont décidé de relever.

Compte tenu du poidsspécifique qu’ils occupent dansl’économie et de leur statutparticulier dans les relationsinternationales, les hydrocarbures

se posent à la fois en tant qu’enjeuet en tant que moyen dedéveloppement et de coopération.

La question de l’énergie estdurablement installée au cœur desenjeux économiques et géopo-litiques planétaires. Le rôle desénergies fossiles va se renforcerdans l’avenir en occupant unelarge part de la demandeénergétique mondiale jusqu’en2030 au moins. Le pétrole sera lapremière source d’énergie, avec34% de la demande, suivi du gaznaturel, qui va constituer près de30% des besoins.

A l’instar des autres régionsproductrices, l’Afrique et l’Amériquelatine, qui détiennent d’importantes

ressources énergétiques, soit environ17% des réserves pétrolièresmondiales et plus de 12% desréserves gazières, sont concernées aupremier chef par la mise en œuvre depolitiques adaptées face à laglobalisation des marchés et lesrestructurations du paysageénergétique mondial.

En dépit de leurs potentialités,déjà identifiées et prometteuses,l’Afrique et l’Amérique latine restentsous-explorées. La moyenne deforage est de 6 puits/10.000 km2 enAfrique et de 13 puits pour

l’Amérique latine alors que lamoyenne mondiale est de 100puits/10.000 km2 et de 500puits/10.000 km2 au Texas.

D’importants investissementssont nécessaires pour la mise enévidence et de développement deces réserves. Il nous faudradévelopper et valoriser cesressources dormantes afin que, parleur exploitation rationnelle, nouspuissions léguer à nos enfants desressources renouvelables.

Cela donne une idée del’ampleur des efforts qui restent àconsentir dans ce domaine et desopportunités de coopération et departenariat qui en découlent.

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”40N A F T A L

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Echos du secteur de l’Energie et des Mines

Page 41: Naftal News 3

Mesdames, Messieurs,L’objectif que vous vous êtes

assignés vise d’abord à sensibiliserles opérateurs publics et privés dusecteur énergétique des paysd’Afrique et d’Amérique latine.

L’expérience accumulée parl’OLADE au cours de ces troisdécennies d’existence est trèsappréciable dans le cadre del’intégration énergétique régionalenotamment. Elle s’annonce trèsprofitable aux pays africains quirencontrent souvent les mêmesproblèmes et les mêmes difficultésque les pays latino-américains.

Cette conférence sera doncl’occasion de mettre en relief lessimilitudes et les complémentaritésentre nos pays et d’identifier lesprincipaux créneaux decoopération, d’investissement et departenariat, au plan bilatéral ourégional ou dans le cadred’alliances croisées avec descompagnies publiques et privées.En prenant appui sur lesimportantes réserves d’hydro-carbures liquides et gazeux quedétiennent l’Afrique et l’Amériquelatine, le développement desréseaux électriques et gaziersconstituera, au cours desprochaines décennies, un pointd’appui majeur pour accélérer lapromotion énergétique etsocioéconomique dans lespopulations de nos deux régions.

La distribution du GPL (gaz depétrole liquéfié) largementdisponible dans certains de nospays, remplacera l’usage de labiomasse et du bois de coupe parles populations éloignées desréseaux électriques et gaziers.

Il est rassurant de constaterqu’il y a une prise de consciencecroissante, au sein de nos deuxensembles, de l’importance du rôle

que doit jouer l’énergie dans lacroissance économique, ledéveloppement durable etl’équilibre des relations interna-tionales.

Mais cette prise de consciencedoit s’accompagner d’efforts plussoutenus pour organiser la mise envaleur de nos potentialitésrespectives et la coopération entrenos secteurs énergétiques enfaveur du développement local etrégional.

L’OLADE détient aujourd’hui

une expérience riche de plusieursdécennies dans la prise en chargedes efforts de développement et depromotion énergétique à l’échellede l’Amérique latine.

En Afrique, on ressent le mêmebesoin d’asseoir et de renforcer lacoopération énergétique au sein ducontinent. C’est ainsi que les paysafricains ont abouti à la création, ily a deux ans, de la commissionafricaine de l’énergie, l’AFREC,dont le siège est à Alger.

A travers la mise en place del’AFREC, dont les principauxobjectifs sont similaires à ceux del’OLADE, l’Afrique entend sedoter d’un instrument efficacecapable de promouvoir lacoopération énergétique à l’échelledu continent, et de cristalliser ainsi

les efforts d’intégration énergé-tique régionale et interrégionale.

Les efforts de mise enapplication des principes de bonnegouvernance et la mise en place demoyens destinés à l’approvi-sionnement durable et diversifiédes pays consommateurs exigent,pour être couronnés de succès, destransferts massifs et combinés decapitaux et de technologies, quenos pays ne peuvent pas couvriravec leurs seuls moyens.

Les questions du financement,du transfert et de la maîtrise destechnologies, qui sontdéterminants pour l’accroissementdu potentiel énergétique etl’optimisation de son utilisation,doivent s’inscrire dans le processusde développement de relationspartenariales fructueuses pour nosdeux continents.

Mesdames, Messieurs,Pour faire face aux mutations

économiques mondiales, l’Algériepoursuit ses efforts, tant sur leplan bilatéral que multilatéral.Elle agit de façon concertée avecles pays africains producteurs depétrole à la concrétisation desprogrammes politique, écono-mique et énergétique du NEPAD etde l’AFREC, comme elle le faitdans le cadre du Forum des paysexportateurs de gaz, du Foruminternational de l’énergie et au seinde l’OPAEP et de l’OPEP.

Les efforts que déploie l’Algérieen ce qui la concerne, dans sacontribution pour la promotion etla diversification des échangesénergétiques régionaux, semanifesteront par un souciconstant d’instaurer un véritableesprit de dialogue et deconcertation entre les différentsacteurs de la scène énergétiquerégionale ou mondiale.

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant” 41N A F T A L

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Echos du secteur de l’Energie et des Mines

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La mise en œuvre de cettestratégie s’appuie sur l’importantpotentiel énergétique prospectifdont nous disposons, sur nosinfrastructures, et sur l’expériencecapitalisée de nos cadres et de nostechniciens.

C’est ainsi que la compagnienationale Sonatrach s’attache àdiversifier son portefeuille, àélargir sa base de réserves et à serapprocher du consommateurfinal.

De grandes compagnies pétro-lières étrangères ont parfaitementsaisi l’importance des enjeux enprésence et la pertinence de notrestratégie, qui consiste à allier notrerecherche de nouveaux modes departenariat à notre souci d’af-firmer notre présence, à chaquefois qu’il y va de nos intérêts, surl’ensemble des maillons des filièresénergétiques d’amont en aval.

Notre programme decoopération s’étend à tous lesdomaines, tant politique, écono-mique que celui des échangesd’expériences et d’informationsénergétiques. L’échange d’expé-riences peut s’étendre auxdomaines du management, de larestructuration des secteursénergétiques, de la formation et de

l’expertise technique. La réali-sation de projets communs etd’investissements croisés entre nosdeux continents me semble d’unapport certain afin de concrétisernotre coopération.

Mesdames, Messieurs,Je suis convaincu que votre

rencontre jettera les bases d’unecoopération fructueuse et durabledans le domaine de l’énergie sanss’enfermer dans des démarchescloisonnées circonscrites à nosdeux régions. L’énergie nouspermet de favoriser une coopé-ration plus vaste pouvant s’élargiraux autres régions du monde.

Notre volonté est d’aboutir à descourants de coopération triangu-laires ou croisés impliquant aussibien nos deux régions que d’autresrégions comme l’Amérique duNord, l’Europe dans son ensemble,le Japon et la Chine, dans l’optiquede la promotion du dialogue Nord-Sud et du dialogue Sud-Sud, entreproducteurs et consommateurs, etavec les compagnies pétrolièrespubliques et privées, quelle quesoit leur origine.

L’importance et la nature dudéfi du développement durabledans nos régions appellent la

contribution conjuguée des Etats,du secteur privé et de la sociétécivile, en partenariat les uns avecles autres. La société civile et lesecteur privé jouent en effet unrôle de plus en plus dynamiquequ’il convient de soutenir etd’encourager.

En tant que pays adhérent aussibien à l’Afrique qu’à l’OLADE,l’Algérie mobilisera tous sesmoyens pour promouvoir larecherche et la mise en œuvre denouvelles formules de partenariatentre nos deux régions. Cetteattitude se situe dans le prolon-gement de nos préoccupationscommunes qui veulent faire del’énergie un facteur de progrèsmutuellement profitable.

Je suis persuadé que laconférence d’Alger offrira l’occa-sion de mettre en lumière cesatouts et d’initier un débat sur lespossibilités, les voies et les moyensde les mettre en valeur dans uneperspective de développementdurable.

Je souhaite un plein succès à vostravaux et vous remercie de votreattention.�

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”42N A F T A L

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Echos du secteur de l’Energie et des Mines

Page 43: Naftal News 3

Cette baisse de quotapermettra, selon bon nombred’analystes, d’éviter une

chute drastique des prix dumarché à l’approche du secondtrimestre qui est tradition-nellement une période de baisse dela demande de pétrole (unepériode correspondant à la fin del’hiver et entraînant une baisse dela consommation de pétrole).

Selon certains membres desdélégations présentes, les paysmembres de l’OPEP vont ainsiessayer de contrôler leursurproduction, qui est actuel-lement estimée à 1,5 MB/j,dépassant des quotas officiels quis’élèvent à 24,5MB/j.

M. Chakib Khelil, ministre del’Energie et des Mines, a déclarélors de la conférence que cetteréduction a été décidée par lespays membres de l’OPEP afind’assurer l’équilibre entre l’offre et

la demande. Il soulignera, à ceteffet, que le deuxième trimestre del’année en cours connaîtra unebaisse sensible de 2,5MB/j.

Monsieur Khelil a indiqué que“l’important est que le signal soitdonné à nos clients qui recevrontdès aujourd’hui ou à partir de lasemaine prochaine les réductionsdans les commandes qu’ils ontfaites auprès de Sonatrach”.

Il est à rappeler que malgré lasituation de surproduction del’OPEP, les prix du brut sont restésces derniers mois souvent au-delàde la barre des 22-28 dollars. A cesujet, M. Khelil a signalé que “siles prix sont très élevés par rapportau plafond de la fourchette des 22– 28 dollars le baril, on prendra ladécision adéquate d’augmenter laproduction, et si, par contre, ilsbaissent, en dépit de cetteréduction, en dessous de 22dollars, nous allons réduire la

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant” 43N A F T A L

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Echos du secteur de l’Energie et des Mines

Alger abritela 129e

conférenceministérielle

de l’OPEP

Par R. KESSOUMDCRP

Réunis le mardi 10

février 2004 en session

extraordinaire à Alger, les

onze ministres des pays

exportateurs de pétrole

ont décidé de réduire, à

compter du 1er avril

2004, leur plafond de

production de 1 million

barils/jour, le portant

ainsi à 23,5 millions

barils/jour.

Page 44: Naftal News 3

production”.

Cette décision a été prise, selonM. Chakib Khelil, pour éviter lasituation de 1996 et 1998 où ilétait difficile de faire remonter lesprix après avoir enregistré desbaisses considérables qui avaientatteint les 10 dollars le baril. De son côté, le ministre émirati duPétrole et des Ressources minières,M. Obeid Al Nasseri, a déclaré lorsde cette réunion : “Noussouhaitons que cette décision deréduction ne pousse pas à la chutedes prix du baril durant ledeuxième trimestre”.

Présents à cette conférenced’Alger, trois pays non-OPEP, àsavoir l’Angola, le Mexique etOman se sont déclarés satisfaits dela mesure de réduction prise parl’OPEP. Le représentant de ladélégation angolaise s’est ainsifélicité des résultats sur lesquels adébouché cette réunion, déclarantque l’organisation avait besoin demodifier ses quotas pour maintenirles prix stables. Le représentant duMexique a estimé que l’OPEP a sustabiliser les cours et que leMexique continue à y contribuer.

La rencontre d’Alger a étéclôturée par une déclaration finaleprésentée par le président del’organisation, l’IndonésienPurnomo Yasgiantoro, qui a mis enrelief l’objectif assigné à laconférence d’Alger, le contextedans lequel évolue le marchépétrolier aujourd’hui et les raisonsayant motivé cette mesure debaisse de l’offre pétrolière del’OPEP. A ce sujet, il a signalé que“la stratégie de l’OPEP en matièrede prix est une stratégie basée surle long terme qui peut parfois

porter sur une année”.

M. Purnomo Yasgiantoro aajouté que «même si l’OPEPpeut augmenter immédiatementla production, elle ne le fera pas,car l’OPEP perçoit le marché dupétrole dans la continuité etcette vision dépasse les court etmoyen termes”.

L’orateur a ajouté que “lesprojections de l’organisationindiquent qu’il y aura un surplusde pétrole au second trimestre2004, et si des mesures ne sontpas prises en temps opportun etde manière efficace, il y a degrands risques d’assister à uneffondrement des prix”.

A propos des prix du pétrole,le président de l’OPEP a déclaréque “l’OPEP a été sensible auxappels émanant de membres dela communauté mondiale del’énergie et nous prenons lasituation très au sérieux, carnous savons que si les prix dupétrole dépassent la fourchettefixée par l’OPEP (22 à 28dollars le baril), cela pourraitavoir des impacts négatifs sur lesplans économique et politiquequi, à leur tour, se répercuterontsur l’industrie du pétrole engénéral”.

Enfin, M. PurnomoYasgiantoro a rappelé que dansl’optique de l’OPEP “il s’agitsurtout de prévoir et connaîtreavec exactitude, ou du moinsavec la plus petite marged’erreur possible, la demandemondiale en pétrole tout le longde l’année, et cette tâche n’estpas aisée”.�

44N A F T A L

NEWS “Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”

Madame

BOUSSAID Samianée BENCHAA,

première femme directeurdes mines et de l’industriedu secteur de l’Energie et

des Mines.

Le Ministre de l’Energie et desMines, le Docteur Chakib Khelil, a

désigné Mme Boussaid Samia commeDirecteur des Mines et de l’Industrie auniveau de la wilaya de Relizane.

Cette désignation constitue unepremière dans les annales du secteurde l’Energie et des Mines et s’inscritdans le cadre de la politique de lapromotion du personnel féminin dansles postes de responsabilité qui jadisétaient l’apanage des hommes.

Mme Boussaid Samia, 43 ans, esttitulaire d’une licence en sciencescommerciales et financières obtenueen 1983 à l’université d’Alger.

Elle a entamé sa carrièreprofessionnelle en 1987 au Ministèrede l’Energie et des Mines et occupésuccessivement les postes d’admini-strateur, chef de bureau, sous-directeur et ensuite directeur desénergie nouvelles et renouvelées parintérim.

Elle a pris part à plusieurs séminaireset conférences aux niveaux national etinternational.

En 1999, elle a été désignée par leMinistre de l’Energie et des Minescomme coordinatrice nationale duProgramme de développement desNations-Unies (PNUD).

L’intéressée est membre du Comitéalgérien de l’Energie (CAE) ainsi quede l’Association algérienne du gaz(AAG).

Mme Boussaid est mariée et mère dedeux enfants.

Echos du secteur de l’Energie et des Mines

Page 45: Naftal News 3

Le Ministère del’Energie et desMines organiseune conférencesur l’utilisation

du gaz de pétroleliquéfié (GPL)

Par R. KESSOUM

DCRP

En présence desambassadeurs des

principaux paysimportateurs de GPL, leMinistère de l’Energie et

des Mines a organisé le06.03.2004 à l’hôtel

El Aurassi uneconférence technique

pour promouvoir le GPL(gaz de pétrole liquéfié).

Dans son allocutiond’ouverture, M. ChakibKhelil, Ministre de l’Energie

et des Mines, a exposé les objectifsde cette rencontre en indiquantque «de nombreux pays nous ontapprochés pour l’achat de GPL,selon des quantités variables,souvent par le biais de leursambassadeurs dont plusieurs setrouvent parmi nous aujourd’hui».Cette rencontre a été l’occasionpour le premier responsable dusecteur d’affirmer que notre paysest en train d’essayer de substituerde plus en plus le GPL carburantau diesel et à l’essence.

L’orateur a indiqué que le GPLest un produit énergétiqueéconomique, propre et nonpolluant. Il expliquera qu’il y abesoin d’encourager sonutilisation, notamment dans letransport, et son exportation avecla mise en place d’une politiquefiscale et tarifaire avantageuse. Enmatière de production, M. ChakibKhelil a souligné que l’Algérie estl’un des premiers producteurs,exportateurs de GPL dans leBassin méditerranéen; il citera àtitre d’exemple les 900 000 tonnesexportés vers l’Egypte et les500 000 tonnes vers le Brésil.

Outre l’intervention de M. Khelil,plusieurs communications présen-tées par des cadres du Ministère del’Energie et des Mines, de Sonatrachet de Naftal ont fait état descapacités de production du GPL denotre pays.

L’entreprise Naftal quicapitalise une riche expérience

dans le domaine de la distributionet de la commercialisation du GPLa affiché, au cours de laconférence, son désir et sa volontéde nouer des partenariats avec lespays du Maghreb et d’Afriquesubsaharienne à travers notam-ment l’introduction de ce produitdans leurs pays respectifs pourpermettre aux populations ruralesl’utilisation du gaz butane.

Il est utile de signaler que Naftalexporte annuellement vers laTunisie 20 000 tonnes de gazbutane, l’équivalent de 1 538 400bouteilles de gaz.

Il faut noter également quedurant cette journée d’étude,certains ambassadeurs à l’instar deceux du Mali, du Sénégal, duBrésil et de l’Indonésie ont affichéun intérêt particulier au produit ensouhaitant une coopération et unpartenariat avec les firmesalgériennes.�

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”

Echos du secteur de l’Energie et des Mines

Page 46: Naftal News 3

Face à un parterre dediplomates, de représentantsd’institutions nationales, de chefsd’entreprises et de la presse, lePrésident-Directeur Général duGroupe Sonatrach, M. MohamedMeziane a animé le mardi06.01.2004, une conférence-débatau centre de presse d’El Moudjahidoù il a présenté le parcoursexceptionnel de 40 ans d’existencede la compagnie nationale deshydrocarbures, en axantparticulièrement sur le parte-nariat, le développement interna-tional et les résultats de l’exercicede l’année écoulée. Classée 11e

compagnie pétrolière au monde,Sonatrach compte parmi lesprincipaux fournisseurs d’énergie

dans le monde, notamment enGNL- GPL et en gaz naturel ,laclassant 2e et 3e exportatricemondiale.

En matière de bilan, lePrésident-Directeur Général duGroupe Sonatrach a indiqué que lerésultat 2003 est le meilleur detoute l’histoire de Sonatrach qui abattu, selon lui, tous ses records deproduction et de recettes. Il aconfirmé à ce propos le chiffre de24 milliards de dollars en recettesd’exportation et précisé que laproduction a largement dépassé les210 millions de tonnes équivalentpétrole tous produits confondus.D’autre part, il a indiqué queSonatrach a versé au Trésor public

M. MohamedMeziane, P-DG

du GroupeSonatrach,

invité au centrede presse

d’El Moudjahid

Par R. KESSOUM

DCRP

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”46N A F T A L

NEWS

Echos du secteur de l’Energie et des Mines

Page 47: Naftal News 3

plus de 1 200 milliards de dinars àtitre d’impôt pétrolier.

Sur le registre partenariat,M. Meziane a indiqué que depuisl’ouverture du domaine miniernational à l’investissementétranger en 1986 et 1991, l’Algériea réalisé 68 contrats d’associationavec les compagnies internatio-nales dont le tiers (23 nouveauxcontrats) a été conclu entre 2001et 2003. Le premier responsabledu Groupe a estimé que Sonatrachopère dans la recherche et laprospection, en association avecune vingtaine de firmes étrangèressur une superficie de 15 200 km2;en outre, Sonatrach exploite enassociation une douzaine degisements de pétrole et de gaz,avec une quinzaine de partenairesétrangers. Sur le planinternational, M. Meziane asouligné que Sonatrach est en train

d’évaluer d’autres projets dedéveloppement de gisements dansdes régions connues pour êtrepotentielles, comme l’Amériquelatine, l’Afrique de l’Ouest, leMoyen-Orient et la mer Caspienne.L’orateur a met l’accent sur lesdifférents projets de Sonatrach,notamment ceux qui prévoient lacréation de sociétés conjointes avecles Libyens (ALPECO) et lesTunisiens (NUMHD). S’agissantdu grand projet de transport dugazoduc Medgaz qui reliedirectement Beni Saf (Béchar) àAlmeria, en Espagne, le Président-Directeur Général du GroupeSonatrach a annoncé que lestravaux seront lancés le 14 janvier2004 par le Ministre de l’Energieet des Mines, M. Chakib Khelil.

L’invité du centre de presse d’ElMoudjahid a saisi l’occasion decette rencontre pour adresser un

message à l’ensemble destravailleurs du Groupe Sonatrach,message qui coïncide avec lacélébration du 40e anniversaire dela création du Groupe, en rendanthommage, pour la circonstance, àtoutes celles et à tous ceux, qui ontparticipé à la grande ouverture etréalisé cette belle œuvre qui estdevenue Sonatrach.�

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant” 47N A F T A L

NEWS

Echos du secteur de l’Energie et des Mines

Page 48: Naftal News 3

M. ChakibKhelil accorde

un entretien au quotidien

“El Moudjahid”

‘’Pour la premièrefois de son histoire,

Sonatrach va produiredu pétrole à l’extérieur

de l’Algérie’’.

M. le ministre, que pensez-vous decet autre partenariat que vous avezétabli avec Burlington Ressources?

Je crois que cela fait partie de lapolitique que l’Algérie a mise enplace depuis 1986, avec la loi86/91, pour rechercher lepartenariat avec les entreprisesétrangères dans le domaine del’exploration, avec comme objectifde ramener le financement et latechnologie. Ce qui a donné de trèsbons résultats puisque,actuellement, on compte 25% denotre production globale de pétrolequi est produite dans le cadre del’association. Donc, le partenariatavec Burlington fait partie de cettepolitique. Après dix années dans ledomaine de l’exploration, cela adonné les résultats que nousvoyons aujourd’hui. Cela veut direla production de 30 000

barils/jour. Nous espérons portercette production à 70 000 danstrois années, et l’investissementcumulé pour arriver à cet objectifva être d’environ 1 milliard dedollars.

Donc il est tout à fait clair queni Sonatrach ni l’Algérien’auraient pu mettre un milliardde dollars pour cette seule région.C’est donc une politique très sage,qui nous permet d’augmenter nosréserves, d’augmenter notreproduction, et d’augmenter, biensûr, les revenus de l’Etat. Puisque25%, pratiquement, des revenusde l’Etat proviennent actuellementdes contrats d’association avec lesentreprises privées algériennes.Cela ne veut pas dire qu’ilsprennent 25%, puisque leursprofits sont de l’ordre de 9% des10%. Mais disons que 25% de nosrevenus proviennent de cesgisements découverts grâce àl’association avec des compagniesétrangères.

Depuis que vous êtes à la tête de cesecteur, celui-ci a connu un essorconsidérable en quelques années.

Jusqu’où comptez-vous l’amener ?

Notre objectif est clair. C’estcelui de porter notre production à1,5 million de barils/jour en 2005.L’année prochaine, nous allonsmettre en production Ourhoud,qui va nous ramener proba-blement 80 000 barils/jour, etnous allons mettre en productionun autre gisement, avecANADARKO, qui va nous amenerà notre objectif de 1,5 millionauquel nous aspirons.

L’autre objectif est d’exporter85 milliards de m3 de gaz avant2010. Actuellement, on n’enexporte que 62 milliards, maisnous sommes déjà près de cetteaugmentation de capacité, puisquenous avons pratiquement terminétous les projets. Nous en sommesprobablement à environ 20milliards de m3 additionnels quisont prêts. Donc, nous allonsinaugurer In Salah Gaz, au débutde l’année prochaine, In Aménasaussi, et donc 2004 et 2005verront aussi une grandeaugmentation de production de

Echos de la presse

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”48N A F T A L

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Page 49: Naftal News 3

gaz. Et dès que nous auronscomplété les stations decompression sur le gazoduc trans-maghrébin, nous pourronsexporter 3 milliards de m3 l’annéeprochaine, à travers le Maroc versl’Espagne, et comme vous le savez,nous avons le projet deconstruction de nouveauxgazoducs entre l’Algérie etl’Espagne. D’ailleurs, je serai enEspagne le 14 janvier prochain,pour discuter du démarrage de ceprojet qui a reçu l’accord del’Union européenne. Nous allonsdémarrer la construction pourexporter 4 milliards de m3

supplémentaires, à partir de 2007,sur l’Espagne.

Pour ce qui concerne justement leshydrocarbures, on pense qu’il y atout de même un problème detransport, avec toutes cesdécouvertes, cette production enaugmentation constante. Commentallez-vous faire ?

Nous avons déjà complété leprojet d’OH3 que je vaisinaugurer. Il est déjà enproduction, puisque ce gisementinjecte sa production dans l’OH3et rejoint l’OZ2. L’OZ2 est unoléoduc de 800km qui a été déjàterminé. Celui-ci nous permetd’avoir une capacité de près de 2millions de barils/jour. Donc nousavons cette capacité dans le pipe,puisque ces deux projets sontterminés. En plus de cela, vousavez le chargement du premierbateau de grand tonnage, 250 000tonnes, dans le port d’Arzew. Nousavons également un projet quenous allons terminer dans les deuxannées qui viennent, celuid’installer des bouées géantes enmer. Nous allons en installer deuxà Arzew, une à Béjaia, et deuxautres à Skikda. Celles-ci vont être

à un kilomètre des rivages, et ellesnous permettront de charger desbateaux à 300 000 tonnes. Celaveut dire que le coût du baril vadiminuer. Cela va donc permettreà Sonatrach et à ses partenairesaussi de faire la concurrence surles marchés très éloignés. Comme,par exemple, le marché chinois.Nous avons comme ambitiond’aller sur ces marchés-là, et defaire la concurrence aux autres.

Vous venez d’assister au sommetdu GNL à Washington. Pouvez-vousnous dire quels en ont été lesenjeux ?

Ce sommet était en fait uneréunion organisée suite àl’invitation du secrétaire américainà l’Energie, M. Spencer Abraham,à 24 ministres. Il y avait laprésence de 16 ministres, doncc’est une participation très, trèsimportante, et tous les pays déjàexportateurs de gaz étaient là. Deplus, des pays tels que l’Egypte,qui ne sont pas exportateurs, maisqui vont l’être, y ont égalementassisté. Et l’objet, c’était d’encou-rager les pays exportateurs àexporter leur gaz naturel liquéfiéaux Etats-Unis d’Amérique. Doncnous, nous avons tout de même desavantages comparatifs par rapportà tous les autres pays. Nous avonsété les premiers à exporter le GNLsur le marché américain. Nousavons l’expérience, et nous avonsdéjà conclu, récemment, uncontrat avec STATOIL pourexporter du GNL sur le terminalde Cook-Point, dans le Maryland,qui a déjà démarré en novembredernier.

Donc nous exportons déjà 5%vers les USA. 5% qui constituent22% des importations de GNLdans ce pays. Donc nous sommes

l’un des plus gros exportateurs deGNL aux USA actuellement.

Quelle est donc votre ambitionsur ce marché si vous en êtes déjàle principal pourvoyeur ?

Nous voulons continuer àmaintenir une position, mais nousvoulons le faire avec despartenaires. Nous avons déjàconclu avec BP un partenariat enAngleterre, mais qui inclut aussi lepartenariat aux USA puisque BP ades terminaux dans ce pays. Noussommes en discussion avecd’autres partenaires qui ontd’autres terminaux pour diversifiernos exportations sur différentspoints et avec différents alliés, surce marché-là. Y compris lapossibilité d’exporter du GNL àpartir du Pérou, puisque, commevous le savez, nous avons uninvestissement dans ce pays. Legisement démarre en juilletprochain. Nous allons, pour lapremière fois dans l’histoire deSonatrach, produire du pétrole àl’extérieur de l’Algérie, et même dugaz d’ailleurs, puisque nous allonsparticiper au projet d’exportationde GNL sur la côte ouest des USA,à travers le Mexique. Voilà un peu,notre stratégie.

Nous avons donc discuté avecde nombreux pays que nous avonsinvités à participer à la conférenceafro-latino-américaine de l’énergiequi va se dérouler à Alger les 12 et13 février 2004. Nous aurons tousles ministres de l’Energie de cespays pour discuter d’intérêtscommuns. Deux jours auparavant,il y aura la réunion des ministresmembres de l’OPEP, dont certainsvont rester pour la conférence.�

Le quotidien El Moudjahiddu mardi 23 décembre 2003

Propos recueillis par Amel Zemouri

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant” 49N A F T A L

NEWS

Echos de la presse

Page 50: Naftal News 3

La capitale britannique aabrité les 24 et 25 février

deux conférences sur lesopportunités

d’investissement enAlgérie, coïncidant avecla visite du ministre del’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, quisera accompagné par

plusieurs cadressupérieurs de son

département ministérielet de chefs d’entreprise.

Organisée à l’initiative del’organisme gouvernementalbritannique de promotion du

commerce et de l’investissement,en collaboration avec l’organismebritannique pour les échanges

industriels, la première conférencesera consacrée à la présentationdes opportunités d’investissementen Algérie dans différents secteurs.La deuxième rencontre, organiséepar le ministère de l’Energie et desMines, en coordination avec FirstMagazine, qui portera sur lesopportunités d’investissementdans le secteur pétrolier et gazieren Algérie, verra la participationd’un grand nombre deresponsables des ministères britan-niques, notamment de l’Energie,de l’Industrie et du Commerce,ainsi que d’autres entreprisesactivant dans les secteurs del’industrie chimique, destransports et des télécommu-nications, des secteurs auxquels laGrande-Bretagne manifeste ungrand intérêt.

Quant à la conférence surl’investissement dans les secteurspétroliers et gazier, elle seramarquée par la participation deplusieurs responsables de

Algérie – Grande-Bretagne

Deuxconférences à

Londres sur lesopportunités

d’investissementen Algérie

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”50N A F T A L

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Echos de la presse

Page 51: Naftal News 3

compagnies pétrolières et gazièresbritanniques, des compagniesinternationales représentées parleurs présidents ou vice-présidents, des compagniesd’assurances et des représentantsde banques et d’instituts derecherche dans le domaineénergétique.

La délégation algérienne serareprésentée à ces deux rencontrespar des cadres supérieurs duministère de l’Energie et des Mineset des directeurs de compagniespétrolières. Ces deux conférencesseront l’occasion de faire connaîtreles secteurs d’investissement enAlgérie à la lumière des réformeséconomiques et les avantagesofferts par l’investissement enAlgérie, d’autant que la partiebritannique commence àréhabiliter l’Algérie en tant quegisement d’investissement suite àla signature d’un contrat gazierentre Sonatrach et BritishPetroleum. Le volume deséchanges commerciaux entrel’Algérie et la Grande-Bretagne aaugmenté de 40 % en 2003 parrapport à 2002 et devrait doublerà partir de 2005, à la faveur del’entrée en vigueur d’un importantcontrat gazier d’un coût de 16milliards de dollars conclu entreSonatrach et British Petroleum(BP).

L’Algérie devra approvisionnerla Grande-Bretagne en gazpendant 20 ans. Partant du faitque le contrat gazier algéro-britannique aura un impactstructurant sur les relations entreles deux pays, comme ce fut le caspour l’Italie et l’Espagne, la partiebritannique œuvrera àl’élargissement de ses relations àtous les domaines pour équilibrerles échanges commerciaux entreles deux pays. Il est évident que lesBritanniques considèrent l’Algériecomme l’une des principalessources d’approvisionnement en

gaz, et ce dans le cadre de ladiversification de leurs sourcesd’approvisionnement (Russie,Norvège) après l’épuisement desréserves de la mer du Nord. LesBritanniques manifestent unintérêt particulier à l’investis-sement en Algérie dans dessecteurs stratégiques tels que lesecteur bancaire, les ressourceshydriques, lestélécommunications, les industriespharmaceutiques et chimiques,notamment après une évaluationpositive de la situation en Algérie,qui s’est traduite par la décision de

retour de la compagnie BritishAirways en Algérie depuis janvierdernier ainsi que le nombrecroissant de Britanniques quivisitent l’Algérie (8 000 en 2003),notamment les hommes d’affaires.Le Parlement britannique aégalement examiné, en décembredernier, l’accord de partenariatentre l’Algérie et l’Unioneuropéenne (UE), ce qui témoignede la volonté britannique de tirerprofit des avantages de cetaccord.�

Revue “Energie & Mines”

N°2 Avril 2004

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant” 51N A F T A L

NEWS

Echos de la presse

Inaugurée hier à Sidi Fredj par

Chakib Khelil La première

station d’essenceà énergie solaire

opérationnelle

La première stationd’essence alimentée enénergie solaire a étéinaugurée hier par leMinistre de l’Energie etdes Mines, M. ChakibKhelil, et le Ministre del’enseignement supérieuret de la recherchescientifique, M. RachidHarraoubia. Cette stationsituée à Sidi Fredj a coûtéplus de 1,2 milliards dedinars scindés en deuxparties, l’une concernantl’éclairage périphérique etl’autre l’alimentation desvolucompteurs (distribu-teurs d’essence). La première partie duprojet comporte 22poteaux autonomes d’unepuissance de 18 wattschacun, alimentés unique-ment à l’énergie solaire, etcela grâce à des panneauxd’une superficie de 0,95m2. Les batteries qui lesalimentent peuvent leurassurer une autonomie de12 jours sans soleil.

Concernant les volucom-pteurs, ils serontalimentés, quant à eux,grâce à des panneaux de35 m2, via 24 batteries et2 onduleurs qui assurerontune alimentation enélectricité de 6 heures encontinu, ce qui, selon M.Zahraoui, directeur de ladivision engineering etdéveloppement du réseauà Naftal, " obligel’entreprise à en faire une

option de secours en casde coupure au niveau duréseau de Sonelgaz ".Pour arriver à une stationalimentée uniquement àl’énergie solaire, il faut "un plus grand espace pourentreposer les panneaux,mais aussi un plus grandbudget " a précisé M.Zahraoui. M. Chakib Khelil aaffirmé, pour sa part, quele coût peut être considérécomme dérisoire, si ontient compte " du gain enéconomie d’électricité et

de gaz en utilisantl’énergie solaire ", ce quipermettra l’augmentationdes exportations gazièreset, par conséquent,permettra de renflouer lescaisses de l’Etat ", a-t-ilestimé. Le côtéécologique n’est pas enreste dans l’utilisation del’énergie solaire, puisquecelle-ci, selon le ministre,diminuera considéra-blement le taux de

pollution. Leministre a profité decette occasion pourvanter les avantagesdu GPL qu’ilconsidère comme unmoyen efficace pourdiminuer lapollution. Il a incitéles agents importantsles véhicules à opter

pour le GPL plutôt que lediesel ou l’essence. Enmarge de sa visite, leMinistre s’est entretenuavec les responsables deNaftal quant à lapossibilité de lancer unprojet pour la réalisationde deux stations d’essenceà l’énergie solaire par an,notamment dans le Sudque le réseau de Sonelgazne couvre pas.

Par B. SofianeLe Jeune Indépendant du

mardi 27.04.2004

Page 52: Naftal News 3

Progressivement, de mois enmois, le maillage du nouveauréseau de distribution telle que

formulée dans la stratégie deredéploiement de Naftal, la Sociéténationale de distribution desproduits pétroliers, et au demeurantcautionnée par la société mère,Sonatrach, il y a de cela quatre ansenviron, prend forme. Pour lajournée d’hier c’est un autre maillonde la chaîne qui vient d’être revisitépar l’adoption ou plutôt laréanimation du mode dedistribution des produits pétrolierssur l’ensemble du Sud algérien. Ils’agit, en fait, de la signature d’uneconvention entre Naftal et la Sociéténationale de transport routier(SNTR) par laquelle cette entreprises’engage à assurer par les moyens desa flotte l’alimentation de la régionSud en différents dérivés pétroliers(carburants GPL, bouteillesbutanes…). Au titre de cet accord, selon lediscours prononcé par M. AkliRemini, P-DG de Naftal, il est prévuque " la SNTR mette à disposition deNaftal 260 attelages pour ladistribution de quelque 550 000 M3".En détail, l’accord survenu aulendemain de " dures négociations",comme l’affirmait M. Remini enmarge de la cérémonie de signature,prévoit l’acheminement à partir dela raffinerie d’Arzew vers les wilayasde Béchar, d’Adrar et de Tindouf de200 000 M3. Un autre volume de350 000 M3 ravitaillera les wilayasd’El Oued, Illizi, de Tamanrasset etTouggourt au départ de la raffineriede Hassi Messaoud. Quand au coût financier global de

la convention, il est de l’ordre de 1,6milliards de dinars. Pour plusieursraisons, le contrat Naftal/SNTRrevêt une importance stratégiquedans la politique de développementéconomique, non seulement desdeux entreprises, mais au-delà pourle pays en entier dans sa quête deconceptualisation du dévelop-pement durable sur l’ensemble duterritoire national. Disposer del’énergie au moment de l’expressiondu besoin est un facteurdéterminant de la croissanceéconomique et un indice sur le degréde développement humain. Le premier responsable de Naftalprésente l’impact qu’induira l’entréeen vigueur de la convention,particulièrement en terme dedésenclavement du Sud algérien. Pour M. Remini, la conventionpermettra d’" assurer une sécuritédes approvisionnements des carbu-rants dans la région, améliorer ladisponibilité et la distribution de sesproduits, éviter à Naftal de consentirde lourds investissements et enfin deredéployer les richesses existantedans le Sud vers les régions duNord". L’horizon n’est pas seulement limitéà desservir dans des conditionsoptimales l’unique région du sud dupays. Naftal veut faire du Sahara algérien,à travers son marché, une ported’accès vers le marché de l’Afriquesubsaharienne. Le Mali, Niger,Tchad, Sénégal, Burkina Faso…autant de marchés que la sociéténationale de distribution des pro-duits pétroliers se promet d’investirdans un futur proche. Aux potentialités d’absorption trèsprometteuses, les pays de l’Afriquesubsaharienne, seront ouverts parl’entrée en exploitation de la raf-finerie d’Adrar encore en chantier etla création d’une filiale de transportroutier. En effet, les deux parte-naires comptent promouvoir leurcoopération du stade de laconvention à la filialisation commecal existe déjà entre Naftal et la

SNTF (la Société nationale detransport ferroviaire). La parti-cipation du secteur privé n’est pourautant éliminée de ce grand chantierpour peu que les investisseursintéressés soient potentiellementcapables de pourvoir au finan-cement par des apports conséquentset d’assumer la part induite derisque. " Cet accord est un premier pas versla mise en place d’une filiale detransport Grand Sud ouverte à desinvestisseurs potentiels ", a déclaréM. Remini à cette occasion. De son côté, le P-DG de la SNTR, M.Abdellah Benmaârouf, intervenanttimidement lors de la cérémonie, aformulé le souhait d’être à lahauteur, tout en rassurant lesprésents que son entreprise a " lesmoyens adéquats et suffisantsd’endosser la responsabilité defournir les produits pétroliers augens du Sud dans ses coins les plusreculés ".Pour être à la hauteur, la SNTR,affirme son directeur, compte mettreen circulation pour le compte de sonclient quelque 300 engins de diverstonnages. Outre, un renforcementpar le renouvellement de la flottesera injecté au fur et à mesure queles véhicules commandés auprès dela SNVI, soient réceptionnés. Après le lancement des travaux pourla construction des canalisations decarburant GPL et la signature duprotocole d’achat de véhicules avec laSNVI pour la rénovation de son parcroulant en 2003, Naftal inaugurel’année 2004 par le paraphe de cetteconvention. Prochainement, le rap-port d’activité de l’exercice 2003 del’entreprise sera rendu public. Desperfor-mances, s’inscrivant dans lamême courbe ascendante de ces troisdernières années seront dévoilées àcette occasion, promet-on du côté deNaftal.�

Mehdi Zentar

Journal la Nouvelle République

du 25 avril 2004

Signature d’une conventionentre Naftal et la SNTR

Une filialeen ligne de

mire

“Une entreprise qui communique est une entreprise qui bouge, qui innove et qui va de l’avant”52N A F T A L

NEWS

Echos de la presse