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Étude de quelques variétés des algèbres de Lie symétriques réductives MICHAËL BULOIS sous la direction de THIERRY LEVASSEUR Laboratoire de Mathématiques UMR 6205 (CNRS) Université de Bretagne Occidentale, Brest ED SICMA M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 1 / 35

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Étude de quelques variétés des algèbres de Liesymétriques réductives

MICHAËL BULOIS

sous la direction deTHIERRY LEVASSEUR

Laboratoire de Mathématiques UMR 6205 (CNRS)Université de Bretagne Occidentale, Brest

ED SICMA

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Plan

1 Notations / Introduction

2 Variété commutante

3 Nappes

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NotationsAlgèbre

g : algèbre de Lie complexe réductive de dimension finie.

G : groupe adjoint de g.

N (A) : ensemble des éléments d’une partie A ⊂ g qui sont nilpotentsdans g.

cl(A) = {x ∈ l | [x ,A] = 0} = lA pour deux parties l,A ⊂ g.

GA = {g ∈ G | g.a = a, ∀a ∈ A} : Centralisateur dans G de A ⊂ g.

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NotationsAlgèbre

g : algèbre de Lie complexe réductive de dimension finie.

G : groupe adjoint de g.

N (A) : ensemble des éléments d’une partie A ⊂ g qui sont nilpotentsdans g.

cl(A) = {x ∈ l | [x ,A] = 0} = lA pour deux parties l,A ⊂ g.

GA = {g ∈ G | g.a = a, ∀a ∈ A} : Centralisateur dans G de A ⊂ g.

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NotationsAlgèbre

g : algèbre de Lie complexe réductive de dimension finie.

G : groupe adjoint de g.

N (A) : ensemble des éléments d’une partie A ⊂ g qui sont nilpotentsdans g.

cl(A) = {x ∈ l | [x ,A] = 0} = lA pour deux parties l,A ⊂ g.

GA = {g ∈ G | g.a = a, ∀a ∈ A} : Centralisateur dans G de A ⊂ g.

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NotationsAlgèbre

θ : Involution de g.

g = k⊕ p : décomposition de g en θ-espaces propres.

(g, k) ou (g, θ) : algèbre de Lie symétrique

Exemple : Si g = gln,

AI : (gln, son) et p = {symétriques}AII : (gln, spn)AIII : (glp+q, glp ⊕ glq)

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NotationsAlgèbre

θ : Involution de g.

g = k⊕ p : décomposition de g en θ-espaces propres.

(g, k) ou (g, θ) : algèbre de Lie symétrique

Exemple : Si g = gln,

AI : (gln, son) et p = {symétriques}AII : (gln, spn)AIII : (glp+q, glp ⊕ glq)

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NotationsAlgèbre

θ : Involution de g.

g = k⊕ p : décomposition de g en θ-espaces propres.

(g, k) ou (g, θ) : algèbre de Lie symétrique

Exemple : Si g = gln,AI : (gln, son) et p = {symétriques}

AII : (gln, spn)AIII : (glp+q, glp ⊕ glq)

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NotationsAlgèbre

θ : Involution de g.

g = k⊕ p : décomposition de g en θ-espaces propres.

(g, k) ou (g, θ) : algèbre de Lie symétrique

Exemple : Si g = gln,AI : (gln, son) et p = {symétriques}AII : (gln, spn)

AIII : (glp+q, glp ⊕ glq)

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NotationsAlgèbre

θ : Involution de g.

g = k⊕ p : décomposition de g en θ-espaces propres.

(g, k) ou (g, θ) : algèbre de Lie symétrique

Exemple : Si g = gln,AI : (gln, son) et p = {symétriques}AII : (gln, spn)AIII : (glp+q, glp ⊕ glq)

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NotationsAlgèbre

θ : Involution de g.

g = k⊕ p : décomposition de g en θ-espaces propres.

(g, k) ou (g, θ) : algèbre de Lie symétrique

K : sous-groupe (réductif) connexe de G d’algèbre de Lie k.

rksssym(g, k) = dim(a ∩ [g, g]) : rang symétrique semi-simple de (g, k), où

a est un sous-espace de Cartan de p.

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NotationsAlgèbre

θ : Involution de g.

g = k⊕ p : décomposition de g en θ-espaces propres.

(g, k) ou (g, θ) : algèbre de Lie symétrique

K : sous-groupe (réductif) connexe de G d’algèbre de Lie k.

rksssym(g, k) = dim(a ∩ [g, g]) : rang symétrique semi-simple de (g, k), où

a est un sous-espace de Cartan de p.

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NotationsGéométrie

Si V est une variété algébrique, la fermeture d’un sous ensembleU ⊂ V est notée U.

Si H est un groupe algébrique agissant rationnellement sur V etm ∈ N,

V (m) := {x ∈ V | dim H.x = m}.

Si U ⊂ V , U• désigne l’ensemble des éléments réguliers de U,

U• := {x ∈ U | dim H.x est maximale dans U}.

Si V admet un quotient géométrique par H, on le note V/H.

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NotationsGéométrie

Si V est une variété algébrique, la fermeture d’un sous ensembleU ⊂ V est notée U.

Si H est un groupe algébrique agissant rationnellement sur V etm ∈ N,

V (m) := {x ∈ V | dim H.x = m}.

Si U ⊂ V , U• désigne l’ensemble des éléments réguliers de U,

U• := {x ∈ U | dim H.x est maximale dans U}.

Si V admet un quotient géométrique par H, on le note V/H.

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NotationsGéométrie

Si V est une variété algébrique, la fermeture d’un sous ensembleU ⊂ V est notée U.

Si H est un groupe algébrique agissant rationnellement sur V etm ∈ N,

V (m) := {x ∈ V | dim H.x = m}.

Si U ⊂ V , U• désigne l’ensemble des éléments réguliers de U,

U• := {x ∈ U | dim H.x est maximale dans U}.

Si V admet un quotient géométrique par H, on le note V/H.

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NotationsGéométrie

Si V est une variété algébrique, la fermeture d’un sous ensembleU ⊂ V est notée U.

Si H est un groupe algébrique agissant rationnellement sur V etm ∈ N,

V (m) := {x ∈ V | dim H.x = m}.

Si U ⊂ V , U• désigne l’ensemble des éléments réguliers de U,

U• := {x ∈ U | dim H.x est maximale dans U}.

Si V admet un quotient géométrique par H, on le note V/H.

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Introduction

Etude de deux familles de variétés :

Variété Commutante :

C(g) := {(x , y) ∈ g× g | [x , y ] = 0}

Variété ferméeG-variété pour l’action diagonale de G sur g× g.

Nappes : Composantes irréductibles de

g(m) := {x ∈ g | dim G.x = m}.

Variétés localement fermées et G-stables

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Introduction

Etude de deux familles de variétés :

Variété Commutante :

C(g) := {(x , y) ∈ g× g | [x , y ] = 0}

Variété ferméeG-variété pour l’action diagonale de G sur g× g.

Nappes : Composantes irréductibles de

g(m) := {x ∈ g | dim G.x = m}.

Variétés localement fermées et G-stables

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Introduction

Etude de deux familles de variétés :

Variété Commutante :

C(g) := {(x , y) ∈ g× g | [x , y ] = 0}

Variété ferméeG-variété pour l’action diagonale de G sur g× g.

Nappes : Composantes irréductibles de

g(m) := {x ∈ g | dim G.x = m}.

Variétés localement fermées et G-stables

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Introduction

Etude de deux familles de variétés :

Variété Commutante :

C(g) := {(x , y) ∈ g× g | [x , y ] = 0}

Variété ferméeG-variété pour l’action diagonale de G sur g× g.

Nappes : Composantes irréductibles de

g(m) := {x ∈ g | dim G.x = m}.

Variétés localement fermées et G-stables

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Introduction

Lien entre les deux notions

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Plan

1 Notations / Introduction

2 Variété commutante

3 Nappes

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Variété commutanteHistorique

Étude de l’irréductibilité de

C(g) = {(x , y) ∈ g× g | [x , y ] = 0}.

Théorème (Richardson 1979)Si h est une sous-algèbre de Cartan de g, on a

C(g) = G.(h× h).

En particulier, C(g) est irréductible de dimension dim g + dim h.

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Variété commutanteHistorique

Étude de l’irréductibilité de

C(g) = {(x , y) ∈ g× g | [x , y ] = 0}.

Théorème (Richardson 1979)Si h est une sous-algèbre de Cartan de g, on a

C(g) = G.(h× h).

En particulier, C(g) est irréductible de dimension dim g + dim h.

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Variété commutanteHistorique

Étude de l’irréductibilité de la variété commutante symétrique

C(p) := {(x , y) ∈ p× p | [x , y ] = 0}.

Travaux de Panyushev, Panyushev-Yakimova, Sabourin-Yu entre 1994et 2007

Résultats obtenusSi a est un sous-espace de Cartan de p alors C0 = K .(a× a) est unecomposante irréductible de dimension maximale de C(p) et C(p) estde dimension dim p + dim a.De plus, on sait précisément lorsque C0 = C(p), sauf dans les trois cas(g, k) suivants :

(sp2n+2m, sp2n ⊕ sp2m) (CII)(so4n, gl2n)

12 (DIII)

(e7, e6 ⊕ C) (EVII)

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Variété commutanteHistorique

Étude de l’irréductibilité de la variété commutante symétrique

C(p) := {(x , y) ∈ p× p | [x , y ] = 0}.

Travaux de Panyushev, Panyushev-Yakimova, Sabourin-Yu entre 1994et 2007

Résultats obtenusSi a est un sous-espace de Cartan de p alors C0 = K .(a× a) est unecomposante irréductible de dimension maximale de C(p) et C(p) estde dimension dim p + dim a.

De plus, on sait précisément lorsque C0 = C(p), sauf dans les trois cas(g, k) suivants :

(sp2n+2m, sp2n ⊕ sp2m) (CII)(so4n, gl2n)

12 (DIII)

(e7, e6 ⊕ C) (EVII)

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Variété commutanteHistorique

Étude de l’irréductibilité de la variété commutante symétrique

C(p) := {(x , y) ∈ p× p | [x , y ] = 0}.

Travaux de Panyushev, Panyushev-Yakimova, Sabourin-Yu entre 1994et 2007

Résultats obtenusSi a est un sous-espace de Cartan de p alors C0 = K .(a× a) est unecomposante irréductible de dimension maximale de C(p) et C(p) estde dimension dim p + dim a.De plus, on sait précisément lorsque C0 = C(p), sauf dans les trois cas(g, k) suivants :

(sp2n+2m, sp2n ⊕ sp2m) (CII)(so4n, gl2n)

12 (DIII)

(e7, e6 ⊕ C) (EVII)

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Variété commutanteHistorique

Étude de l’irréductibilité de la variété commutante symétrique

C(p) := {(x , y) ∈ p× p | [x , y ] = 0}.

Travaux de Panyushev, Panyushev-Yakimova, Sabourin-Yu entre 1994et 2007

Résultats obtenusSi a est un sous-espace de Cartan de p alors C0 = K .(a× a) est unecomposante irréductible de dimension maximale de C(p) et C(p) estde dimension dim p + dim a.De plus, on sait précisément lorsque C0 = C(p), sauf dans les trois cas(g, k) suivants :

(sp2n+2m, sp2n ⊕ sp2m) (CII)(so4n, gl2n)

12 (DIII)

(e7, e6 ⊕ C) (EVII)

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Variété commutanteHistorique

Composantes irréductibles de la variété commutante nilpotente ?

Cnil(g) := {(x , y) ∈ N (g)×N (g) | [x , y ] = 0}

Travail de Baranovsky dans le cas g = gln en 2001.

Théorème (Premet 2003)La variété Cnil(g) est équidimensionnelle de dimension dim g.Ses composantes irréductibles sont les ensembles de la forme

G.(e, ge)

Pour e distingué (i.e. ge ⊂ N (g)).

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Variété commutanteHistorique

Composantes irréductibles de la variété commutante nilpotente ?

Cnil(g) := {(x , y) ∈ N (g)×N (g) | [x , y ] = 0}

Travail de Baranovsky dans le cas g = gln en 2001.

Théorème (Premet 2003)La variété Cnil(g) est équidimensionnelle de dimension dim g.Ses composantes irréductibles sont les ensembles de la forme

G.(e, ge)

Pour e distingué (i.e. ge ⊂ N (g)).

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 12 / 35

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Variété commutanteHistorique

Composantes irréductibles de la variété commutante nilpotente ?

Cnil(g) := {(x , y) ∈ N (g)×N (g) | [x , y ] = 0}

Travail de Baranovsky dans le cas g = gln en 2001.

Théorème (Premet 2003)La variété Cnil(g) est équidimensionnelle de dimension dim g.

Ses composantes irréductibles sont les ensembles de la forme

G.(e, ge)

Pour e distingué (i.e. ge ⊂ N (g)).

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Variété commutanteHistorique

Composantes irréductibles de la variété commutante nilpotente ?

Cnil(g) := {(x , y) ∈ N (g)×N (g) | [x , y ] = 0}

Travail de Baranovsky dans le cas g = gln en 2001.

Théorème (Premet 2003)La variété Cnil(g) est équidimensionnelle de dimension dim g.Ses composantes irréductibles sont les ensembles de la forme

G.(e, ge)

Pour e distingué (i.e. ge ⊂ N (g)).

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Variété commutanteLe cas symétrique

Étude de la variété commutante nilpotente symétrique :

Cnil(p) = Cnil(g) ∩ (p× p)

= {(x , y) ∈ N (p)×N (p) | [x , y ] = 0}.

e : élément nilpotent de g.N (pe) =

⋃N (pe)(j)

(e,h, f ) : sl2-triplet ([h,e] = 2e, [h, f ] = −2f , [e, f ] = h)normal (e, f ∈ p, h ∈ k).

s = 〈e,h, f 〉 ∼= sl2.p =

⊕i∈Z p(i ,h) où p(i ,h) = {x ∈ p | [h, x ] = ix} : graduation

caractéristique.pe = ps ×

⊕i>1 p(e, i) où p(e, i) = pe ∩ p(i ,h).

C(e)(j) := K .(e,N (pe)(j)).

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Variété commutanteLe cas symétrique

Étude de la variété commutante nilpotente symétrique :

Cnil(p) = Cnil(g) ∩ (p× p)

= {(x , y) ∈ N (p)×N (p) | [x , y ] = 0}.

e : élément nilpotent de g.

N (pe) =⋃N (pe)(j)

(e,h, f ) : sl2-triplet ([h,e] = 2e, [h, f ] = −2f , [e, f ] = h)normal (e, f ∈ p, h ∈ k).

s = 〈e,h, f 〉 ∼= sl2.p =

⊕i∈Z p(i ,h) où p(i ,h) = {x ∈ p | [h, x ] = ix} : graduation

caractéristique.pe = ps ×

⊕i>1 p(e, i) où p(e, i) = pe ∩ p(i ,h).

C(e)(j) := K .(e,N (pe)(j)).

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Variété commutanteLe cas symétrique

Étude de la variété commutante nilpotente symétrique :

Cnil(p) = Cnil(g) ∩ (p× p)

= {(x , y) ∈ N (p)×N (p) | [x , y ] = 0}.

e : élément nilpotent de g.N (pe) =

⋃N (pe)(j)

(e,h, f ) : sl2-triplet ([h,e] = 2e, [h, f ] = −2f , [e, f ] = h)normal (e, f ∈ p, h ∈ k).

s = 〈e,h, f 〉 ∼= sl2.p =

⊕i∈Z p(i ,h) où p(i ,h) = {x ∈ p | [h, x ] = ix} : graduation

caractéristique.pe = ps ×

⊕i>1 p(e, i) où p(e, i) = pe ∩ p(i ,h).

C(e)(j) := K .(e,N (pe)(j)).

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Variété commutanteLe cas symétrique

Étude de la variété commutante nilpotente symétrique :

Cnil(p) = Cnil(g) ∩ (p× p)

= {(x , y) ∈ N (p)×N (p) | [x , y ] = 0}.

e : élément nilpotent de g.N (pe) =

⋃N (pe)(j)

(e,h, f ) : sl2-triplet ([h,e] = 2e, [h, f ] = −2f , [e, f ] = h)normal (e, f ∈ p, h ∈ k).

s = 〈e,h, f 〉 ∼= sl2.

p =⊕

i∈Z p(i ,h) où p(i ,h) = {x ∈ p | [h, x ] = ix} : graduationcaractéristique.pe = ps ×

⊕i>1 p(e, i) où p(e, i) = pe ∩ p(i ,h).

C(e)(j) := K .(e,N (pe)(j)).

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Variété commutanteLe cas symétrique

Étude de la variété commutante nilpotente symétrique :

Cnil(p) = Cnil(g) ∩ (p× p)

= {(x , y) ∈ N (p)×N (p) | [x , y ] = 0}.

e : élément nilpotent de g.N (pe) =

⋃N (pe)(j)

(e,h, f ) : sl2-triplet ([h,e] = 2e, [h, f ] = −2f , [e, f ] = h)normal (e, f ∈ p, h ∈ k).

s = 〈e,h, f 〉 ∼= sl2.p =

⊕i∈Z p(i ,h) où p(i ,h) = {x ∈ p | [h, x ] = ix} : graduation

caractéristique.

pe = ps ×⊕

i>1 p(e, i) où p(e, i) = pe ∩ p(i ,h).C(e)(j) := K .(e,N (pe)(j)).

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Variété commutanteLe cas symétrique

Étude de la variété commutante nilpotente symétrique :

Cnil(p) = Cnil(g) ∩ (p× p)

= {(x , y) ∈ N (p)×N (p) | [x , y ] = 0}.

e : élément nilpotent de g.N (pe) =

⋃N (pe)(j)

(e,h, f ) : sl2-triplet ([h,e] = 2e, [h, f ] = −2f , [e, f ] = h)normal (e, f ∈ p, h ∈ k).

s = 〈e,h, f 〉 ∼= sl2.p =

⊕i∈Z p(i ,h) où p(i ,h) = {x ∈ p | [h, x ] = ix} : graduation

caractéristique.pe = ps ×

⊕i>1 p(e, i) où p(e, i) = pe ∩ p(i ,h).

C(e)(j) := K .(e,N (pe)(j)).

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Variété commutanteLe cas symétrique

Étude de la variété commutante nilpotente symétrique :

Cnil(p) = Cnil(g) ∩ (p× p)

= {(x , y) ∈ N (p)×N (p) | [x , y ] = 0}.

e : élément nilpotent de g.N (pe) =

⋃N (pe)(j)

(e,h, f ) : sl2-triplet ([h,e] = 2e, [h, f ] = −2f , [e, f ] = h)normal (e, f ∈ p, h ∈ k).

s = 〈e,h, f 〉 ∼= sl2.p =

⊕i∈Z p(i ,h) où p(i ,h) = {x ∈ p | [h, x ] = ix} : graduation

caractéristique.pe = ps ×

⊕i>1 p(e, i) où p(e, i) = pe ∩ p(i ,h).

C(e)(j) := K .(e,N (pe)(j)).

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Variété commutanteLe cas symétrique

DéfinitionsLe défaut de e est

δ(e) := rksssym(gs, ks).

LemmeLa variété C(e) = G.(e,N (pe)) est équidimensionnelle de dimensiondim C(e) = dim p− δ(e).

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Variété commutanteLe cas symétrique

LemmeCnil(p) ⊂ p× p est GL2-stable.

En particulier ses composantes irréductibles sont GL2-stables et siC(e)(j) est une composante irréductible de Cnil(p) alors N (pe) ⊂ K .e.

DéfinitionL’élément e est dit quasi-p-distingué (ou p-self large), si e vérifieN (pe) ⊂ K .e.

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Variété commutanteLe cas symétrique

LemmeCnil(p) ⊂ p× p est GL2-stable.En particulier ses composantes irréductibles sont GL2-stables et siC(e)(j) est une composante irréductible de Cnil(p) alors N (pe) ⊂ K .e.

DéfinitionL’élément e est dit quasi-p-distingué (ou p-self large), si e vérifieN (pe) ⊂ K .e.

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Variété commutanteLe cas symétrique

Proposition (Premet (algèbres de Lie), B.)Si e est quasi-p-distingué alors N (p(e,0)) = {0}.

DéfinitionUn élément nilpotent e est dit presque p-distingué si p(e,0) est untore (i.e. une sous-algèbre abélienne d’éléments semi-simples).

Remarque

Un élément e est p-distingué (i.e. pe ⊂ N (p) ou encore pe ⊂ K .e) si etseulement si p(e,0) = {0}.

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Variété commutanteLe cas symétrique

Proposition (Premet (algèbres de Lie), B.)Si e est quasi-p-distingué alors N (p(e,0)) = {0}.

DéfinitionUn élément nilpotent e est dit presque p-distingué si p(e,0) est untore (i.e. une sous-algèbre abélienne d’éléments semi-simples).

Remarque

Un élément e est p-distingué (i.e. pe ⊂ N (p) ou encore pe ⊂ K .e) si etseulement si p(e,0) = {0}.

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Variété commutanteLe cas symétrique

Proposition (Premet (algèbres de Lie), B.)Si e est quasi-p-distingué alors N (p(e,0)) = {0}.

DéfinitionUn élément nilpotent e est dit presque p-distingué si p(e,0) est untore (i.e. une sous-algèbre abélienne d’éléments semi-simples).

Remarque

Un élément e est p-distingué (i.e. pe ⊂ N (p) ou encore pe ⊂ K .e) si etseulement si p(e,0) = {0}.

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Variété commutanteLe cas symétrique

{p-distingué} ⊆ {quasi-p-distingué} ⊆ {presque p-distingué}

δ(e) = 0 δ(e) = dim p(e,0)

Résultats obtenus (B.)

Classification au cas par cas des éléments presque p-distinguéset des éléments quasi-p-distingués

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Variété commutanteLe cas symétrique

{p-distingué} ⊆ {quasi-p-distingué} ⊆ {presque p-distingué}

δ(e) = 0

δ(e) = dim p(e,0)

Résultats obtenus (B.)

Classification au cas par cas des éléments presque p-distinguéset des éléments quasi-p-distingués

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Variété commutanteLe cas symétrique

{p-distingué} ⊆ {quasi-p-distingué} ⊆ {presque p-distingué}

δ(e) = 0 δ(e) = dim p(e,0)

Résultats obtenus (B.)

Classification au cas par cas des éléments presque p-distinguéset des éléments quasi-p-distingués

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Variété commutanteLe cas symétrique

{p-distingué} ⊆ {quasi-p-distingué} ⊆ {presque p-distingué}

δ(e) = 0 δ(e) = dim p(e,0)

Résultats obtenus (B.)Classification au cas par cas des éléments presque p-distingués

et des éléments quasi-p-distingués

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Variété commutanteLe cas symétrique

{p-distingué} ⊆ {quasi-p-distingué} ⊆ {presque p-distingué}

δ(e) = 0 δ(e) = dim p(e,0)

Résultats obtenus (B.)Classification au cas par cas des éléments presque p-distinguéset des éléments quasi-p-distingués

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Variété commutanteLe cas symétrique

Proposition

Si e1 et e2 sont nilpotents, e1 presque p-distingué, e1 ∈ K .e2 etdimN (pe1) = dimN (pe2) alors C(e1) ⊂ C(e2).

RemarquedimN (pe1) = dimN (pe2) si et seulement siδ(e1)− δ(e2) = dim K .e2 − dim K .e1

Résultats obtenus (B.)

Classification au cas par cas des tels couples (e1,e2)

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Variété commutanteLe cas symétrique

Proposition

Si e1 et e2 sont nilpotents, e1 presque p-distingué, e1 ∈ K .e2 etdimN (pe1) = dimN (pe2) alors C(e1) ⊂ C(e2).

RemarquedimN (pe1) = dimN (pe2) si et seulement siδ(e1)− δ(e2) = dim K .e2 − dim K .e1

Résultats obtenus (B.)

Classification au cas par cas des tels couples (e1,e2)

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Variété commutanteLe cas symétrique

Proposition

Si e1 et e2 sont nilpotents, e1 presque p-distingué, e1 ∈ K .e2 etdimN (pe1) = dimN (pe2) alors C(e1) ⊂ C(e2).

RemarquedimN (pe1) = dimN (pe2) si et seulement siδ(e1)− δ(e2) = dim K .e2 − dim K .e1

Résultats obtenus (B.)Classification au cas par cas des tels couples (e1,e2)

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Variété commutanteLe cas symétrique

Théorème (B.)La variété Cnil(p) est équidimensionnelle et ses composantesirréductibles sont indexées par les éléments p-distingués dans lescas AIII, CII, DIII, EII, EIII, EIV, EV, EVI, EVII, EVIII, EIX, FI, FII, GI

etdans les casAI (sln, son) avec n 6 5 (i.e. en rang 6 4)

AII (sl2n, sp2n) avec n 6 3 (i.e en rang 6 3).BDI (son, sop × soq) avec p 6 2 ou q 6 2 ou max(p,q) 6 4. (En

particulier, elle est vraie en rang 6 2)CI (sp2n, gln) avec n 6 7. (i.e. en rang 6 7)

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 19 / 35

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Variété commutanteLe cas symétrique

Théorème (B.)La variété Cnil(p) est équidimensionnelle et ses composantesirréductibles sont indexées par les éléments p-distingués dans lescas AIII, CII, DIII, EII, EIII, EIV, EV, EVI, EVII, EVIII, EIX, FI, FII, GI etdans les casAI (sln, son) avec n 6 5 (i.e. en rang 6 4)

AII (sl2n, sp2n) avec n 6 3 (i.e en rang 6 3).BDI (son, sop × soq) avec p 6 2 ou q 6 2 ou max(p,q) 6 4. (En

particulier, elle est vraie en rang 6 2)CI (sp2n, gln) avec n 6 7. (i.e. en rang 6 7)

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 19 / 35

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Plan

1 Notations / Introduction

2 Variété commutante

3 Nappes

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NappesIntroduction

Problématique : Paramétrer les G-orbites de g.

Déterminer un "quotient géométrique" de g par G ?

Impossible car V/G existe seulement si V = V (m).

Question alternative : Est-ce qu’une nappe admet un quotientgéométrique malgré tout ?

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 21 / 35

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NappesIntroduction

Problématique : Paramétrer les G-orbites de g.

Déterminer un "quotient géométrique" de g par G ?

Impossible car V/G existe seulement si V = V (m).

Question alternative : Est-ce qu’une nappe admet un quotientgéométrique malgré tout ?

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 21 / 35

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NappesIntroduction

Problématique : Paramétrer les G-orbites de g.

Déterminer un "quotient géométrique" de g par G ?

Impossible car V/G existe seulement si V = V (m).

Question alternative : Est-ce qu’une nappe admet un quotientgéométrique malgré tout ?

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 21 / 35

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NappesIntroduction

Problématique : Paramétrer les G-orbites de g.

Déterminer un "quotient géométrique" de g par G ?

Impossible car V/G existe seulement si V = V (m).

Question alternative : Est-ce qu’une nappe admet un quotientgéométrique malgré tout ?

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 21 / 35

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NappesIntroduction

Soit S une nappe de g, i.e une composante irréductible de

g(m) := {x ∈ g | dim G.x = m}.

Quelques résultats :

Proposition (Bohro-Kraft 1979)La nappe S contient une unique orbite nilpotente.

Résultats obtenus (Bohro-Kraft 1979, Bohro 1981)Paramétrisation de nappes à l’aide notamment des classes dedécompositions

Théorème (Im Hof 2005)Si g est classique alors S est lisse.

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NappesIntroduction

Soit S une nappe de g, i.e une composante irréductible de

g(m) := {x ∈ g | dim G.x = m}.

Quelques résultats :

Proposition (Bohro-Kraft 1979)La nappe S contient une unique orbite nilpotente.

Résultats obtenus (Bohro-Kraft 1979, Bohro 1981)Paramétrisation de nappes à l’aide notamment des classes dedécompositions

Théorème (Im Hof 2005)Si g est classique alors S est lisse.

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 22 / 35

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NappesIntroduction

Soit S une nappe de g, i.e une composante irréductible de

g(m) := {x ∈ g | dim G.x = m}.

Quelques résultats :

Proposition (Bohro-Kraft 1979)La nappe S contient une unique orbite nilpotente.

Résultats obtenus (Bohro-Kraft 1979, Bohro 1981)Paramétrisation de nappes à l’aide notamment des classes dedécompositions

Théorème (Im Hof 2005)Si g est classique alors S est lisse.

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 22 / 35

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NappesIntroduction

Soit S une nappe de g, i.e une composante irréductible de

g(m) := {x ∈ g | dim G.x = m}.

Quelques résultats :

Proposition (Bohro-Kraft 1979)La nappe S contient une unique orbite nilpotente.

Résultats obtenus (Bohro-Kraft 1979, Bohro 1981)Paramétrisation de nappes à l’aide notamment des classes dedécompositions

Théorème (Im Hof 2005)Si g est classique alors S est lisse.

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NappesIntroduction

Soit e un élément nilpotent de S que l’on inclut dans un sl2-triplet(e,h, f ).

On pose alors e + X := (e + gf ) ∩ S.e + X est appelée tranche de Slodowy de S.

Théorème (Katsylo 1983)On a

S = G.(e + X ).

Il existe un quotient géométrique de S par G :

S/G ∼= (e + X )/A

où A ∼= Ge/(Ge)◦ est un groupe fini.

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NappesIntroduction

Soit e un élément nilpotent de S que l’on inclut dans un sl2-triplet(e,h, f ).On pose alors e + X := (e + gf ) ∩ S.e + X est appelée tranche de Slodowy de S.

Théorème (Katsylo 1983)On a

S = G.(e + X ).

Il existe un quotient géométrique de S par G :

S/G ∼= (e + X )/A

où A ∼= Ge/(Ge)◦ est un groupe fini.

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 23 / 35

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NappesIntroduction

Soit e un élément nilpotent de S que l’on inclut dans un sl2-triplet(e,h, f ).On pose alors e + X := (e + gf ) ∩ S.e + X est appelée tranche de Slodowy de S.

Théorème (Katsylo 1983)On a

S = G.(e + X ).

Il existe un quotient géométrique de S par G :

S/G ∼= (e + X )/A

où A ∼= Ge/(Ge)◦ est un groupe fini.

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NappesIntroduction

Soit e un élément nilpotent de S que l’on inclut dans un sl2-triplet(e,h, f ).On pose alors e + X := (e + gf ) ∩ S.e + X est appelée tranche de Slodowy de S.

Théorème (Katsylo 1983)On a

S = G.(e + X ).

Il existe un quotient géométrique de S par G :

S/G ∼= (e + X )/A

où A ∼= Ge/(Ge)◦ est un groupe fini.

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NappesLe cas symétrique

DéfinitionUne K -nappe de p est une composante irréductible de

p(m) := {x ∈ p | dim K .x = m}

Théorème (B.)Si g ∼= gln, les K -nappes de p sont disjointes et lisses.Si SK est une K -nappe de p et e est un élément nilpotent de SK inclusdans un sl2-triplet normal (e,h, f ) alors

SK = K .(e + Xp)•

où e + Xp = (e + pf ) ∩ SK .

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NappesLe cas symétrique

DéfinitionUne K -nappe de p est une composante irréductible de

p(m) := {x ∈ p | dim K .x = m}

Théorème (B.)Si g ∼= gln, les K -nappes de p sont disjointes et lisses.

Si SK est une K -nappe de p et e est un élément nilpotent de SK inclusdans un sl2-triplet normal (e,h, f ) alors

SK = K .(e + Xp)•

où e + Xp = (e + pf ) ∩ SK .

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 24 / 35

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NappesLe cas symétrique

DéfinitionUne K -nappe de p est une composante irréductible de

p(m) := {x ∈ p | dim K .x = m}

Théorème (B.)Si g ∼= gln, les K -nappes de p sont disjointes et lisses.Si SK est une K -nappe de p et e est un élément nilpotent de SK inclusdans un sl2-triplet normal (e,h, f )

alors

SK = K .(e + Xp)•

où e + Xp = (e + pf ) ∩ SK .

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NappesLe cas symétrique

DéfinitionUne K -nappe de p est une composante irréductible de

p(m) := {x ∈ p | dim K .x = m}

Théorème (B.)Si g ∼= gln, les K -nappes de p sont disjointes et lisses.Si SK est une K -nappe de p et e est un élément nilpotent de SK inclusdans un sl2-triplet normal (e,h, f ) alors

SK = K .(e + Xp)•

où e + Xp = (e + pf ) ∩ SK .

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NappesLe cas symétrique

DéfinitionLa G-classe de Jordan (ou G-classe de décomposition) d’un élémentx ∈ g est définie par

JG(x) = G.{y | gx = gy}

= G.(cg(gs)• + n)

où s et n sont les parties semi-simple et nilpotente de x .

PropriétésLes G-classes de Jordan sont irréductibles, en nombre fini etchacune est incluse dans un g(m)

Toute nappe est union finie de G-classes de Jordan.Toute nappe contient une unique G-classe de Jordan dense.

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NappesLe cas symétrique

DéfinitionLa G-classe de Jordan (ou G-classe de décomposition) d’un élémentx ∈ g est définie par

JG(x) = G.{y | gx = gy} = G.(cg(gs)• + n)

où s et n sont les parties semi-simple et nilpotente de x .

PropriétésLes G-classes de Jordan sont irréductibles, en nombre fini etchacune est incluse dans un g(m)

Toute nappe est union finie de G-classes de Jordan.Toute nappe contient une unique G-classe de Jordan dense.

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NappesLe cas symétrique

DéfinitionLa G-classe de Jordan (ou G-classe de décomposition) d’un élémentx ∈ g est définie par

JG(x) = G.{y | gx = gy} = G.(cg(gs)• + n)

où s et n sont les parties semi-simple et nilpotente de x .

PropriétésLes G-classes de Jordan sont irréductibles, en nombre fini etchacune est incluse dans un g(m)

Toute nappe est union finie de G-classes de Jordan.Toute nappe contient une unique G-classe de Jordan dense.

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 25 / 35

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NappesLe cas symétrique

DéfinitionLa G-classe de Jordan (ou G-classe de décomposition) d’un élémentx ∈ g est définie par

JG(x) = G.{y | gx = gy} = G.(cg(gs)• + n)

où s et n sont les parties semi-simple et nilpotente de x .

PropriétésLes G-classes de Jordan sont irréductibles, en nombre fini etchacune est incluse dans un g(m)

Toute nappe est union finie de G-classes de Jordan.

Toute nappe contient une unique G-classe de Jordan dense.

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NappesLe cas symétrique

DéfinitionLa G-classe de Jordan (ou G-classe de décomposition) d’un élémentx ∈ g est définie par

JG(x) = G.{y | gx = gy} = G.(cg(gs)• + n)

où s et n sont les parties semi-simple et nilpotente de x .

PropriétésLes G-classes de Jordan sont irréductibles, en nombre fini etchacune est incluse dans un g(m)

Toute nappe est union finie de G-classes de Jordan.Toute nappe contient une unique G-classe de Jordan dense.

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NappesLe cas symétrique

DéfinitionLa K -classe de Jordan (ou K -classe de décomposition) d’un élémentx ∈ p est définie par

JK (x) = K .{y | px = py} = K .(cp(ps)• + n)

où s,n ∈ p sont les parties semi-simple et nilpotente de x .

PropriétésLes K -classes de Jordan sont irréductibles, en nombre fini etchacune est incluse dans un p(m)

Toute K -nappe contient une unique K -classe de Jordan dense.

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NappesLe cas symétrique

Lemme (Kostant-Rallis 1969)Si x ∈ p alors dim G.x = 2 dim K .x.

En particulier

p(m) = g(2m) ∩ p

Stratégie :On étudie de J ∩ p pour une G-classe de Jordan J.

On cherche les K -classes de Jordan JK de J ∩ p telles queJK ⊂ K .(e + Xp)

•.

Etude de S ∩ p pour une nappe S de g.

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NappesLe cas symétrique

Lemme (Kostant-Rallis 1969)Si x ∈ p alors dim G.x = 2 dim K .x. En particulier

p(m) = g(2m) ∩ p

Stratégie :On étudie de J ∩ p pour une G-classe de Jordan J.

On cherche les K -classes de Jordan JK de J ∩ p telles queJK ⊂ K .(e + Xp)

•.

Etude de S ∩ p pour une nappe S de g.

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NappesLe cas symétrique

Lemme (Kostant-Rallis 1969)Si x ∈ p alors dim G.x = 2 dim K .x. En particulier

p(m) = g(2m) ∩ p

Stratégie :On étudie de J ∩ p pour une G-classe de Jordan J.On cherche les K -classes de Jordan JK de J ∩ p telles queJK ⊂ K .(e + Xp)

•.

Etude de S ∩ p pour une nappe S de g.

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NappesLe cas symétrique

Lemme (Kostant-Rallis 1969)Si x ∈ p alors dim G.x = 2 dim K .x. En particulier

p(m) = g(2m) ∩ p

Stratégie :On étudie de J ∩ p pour une G-classe de Jordan J.On cherche les K -classes de Jordan JK de J ∩ p telles queJK ⊂ K .(e + Xp)

•.

Etude de S ∩ p pour une nappe S de g.

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NappesLe cas symétrique

Théorème (B.)Si x = s + n ∈ p, alors

JG(x) ∩ p =⋃

i

JK (xi)

où les xi = s + ni ∈ p sont des éléments tels que ni ∈ ps ∩G.n

De plus, les composantes irréductible de JG(x) sont précisément lesJK (xi), et JG(x) ∩ p est équidimensionnelle.

CorollaireSi g est une algèbre de Lie classique et SK une K -nappe de p alors SKest une union de K -classes de Jordan.

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NappesLe cas symétrique

Théorème (B.)Si x = s + n ∈ p, alors

JG(x) ∩ p =⋃

i

JK (xi)

où les xi = s + ni ∈ p sont des éléments tels que ni ∈ ps ∩G.nDe plus, les composantes irréductible de JG(x) sont précisément lesJK (xi), et JG(x) ∩ p est équidimensionnelle.

CorollaireSi g est une algèbre de Lie classique et SK une K -nappe de p alors SKest une union de K -classes de Jordan.

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NappesLe cas symétrique

Théorème (B.)Si x = s + n ∈ p, alors

JG(x) ∩ p =⋃

i

JK (xi)

où les xi = s + ni ∈ p sont des éléments tels que ni ∈ ps ∩G.nDe plus, les composantes irréductible de JG(x) sont précisément lesJK (xi), et JG(x) ∩ p est équidimensionnelle.

CorollaireSi g est une algèbre de Lie classique et SK une K -nappe de p alors SKest une union de K -classes de Jordan.

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NappesLe cas symétrique

On fixe jusqu’à la fin S ⊂ g(m) une G-nappe de g intersectant p,

e ∈ S ∩ p un élément nilpotent inclus dans (e,h, f ) sl2-triplet normal,e + Xp = (e + pf ) ∩ S.

LemmeSi Y ⊂ e + Xp, Y 6= ∅ alors

dim K .Y = dim Y + m

DéfinitionUne K -classe de Jordan J ⊂ S ∩ p est dite bien adaptée à e si

dim J ∩ (e + Xp) = dim J −m.

Ceci est équivalent à J ⊂ K .(e + Xp)•

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NappesLe cas symétrique

On fixe jusqu’à la fin S ⊂ g(m) une G-nappe de g intersectant p,e ∈ S ∩ p un élément nilpotent

inclus dans (e,h, f ) sl2-triplet normal,e + Xp = (e + pf ) ∩ S.

LemmeSi Y ⊂ e + Xp, Y 6= ∅ alors

dim K .Y = dim Y + m

DéfinitionUne K -classe de Jordan J ⊂ S ∩ p est dite bien adaptée à e si

dim J ∩ (e + Xp) = dim J −m.

Ceci est équivalent à J ⊂ K .(e + Xp)•

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NappesLe cas symétrique

On fixe jusqu’à la fin S ⊂ g(m) une G-nappe de g intersectant p,e ∈ S ∩ p un élément nilpotent inclus dans (e,h, f ) sl2-triplet normal,

e + Xp = (e + pf ) ∩ S.

LemmeSi Y ⊂ e + Xp, Y 6= ∅ alors

dim K .Y = dim Y + m

DéfinitionUne K -classe de Jordan J ⊂ S ∩ p est dite bien adaptée à e si

dim J ∩ (e + Xp) = dim J −m.

Ceci est équivalent à J ⊂ K .(e + Xp)•

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 29 / 35

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NappesLe cas symétrique

On fixe jusqu’à la fin S ⊂ g(m) une G-nappe de g intersectant p,e ∈ S ∩ p un élément nilpotent inclus dans (e,h, f ) sl2-triplet normal,e + Xp = (e + pf ) ∩ S.

LemmeSi Y ⊂ e + Xp, Y 6= ∅ alors

dim K .Y = dim Y + m

DéfinitionUne K -classe de Jordan J ⊂ S ∩ p est dite bien adaptée à e si

dim J ∩ (e + Xp) = dim J −m.

Ceci est équivalent à J ⊂ K .(e + Xp)•

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 29 / 35

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NappesLe cas symétrique

On fixe jusqu’à la fin S ⊂ g(m) une G-nappe de g intersectant p,e ∈ S ∩ p un élément nilpotent inclus dans (e,h, f ) sl2-triplet normal,e + Xp = (e + pf ) ∩ S.

LemmeSi Y ⊂ e + Xp, Y 6= ∅ alors

dim K .Y = dim Y + m

DéfinitionUne K -classe de Jordan J ⊂ S ∩ p est dite bien adaptée à e si

dim J ∩ (e + Xp) = dim J −m.

Ceci est équivalent à J ⊂ K .(e + Xp)•

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 29 / 35

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NappesLe cas symétrique

On fixe jusqu’à la fin S ⊂ g(m) une G-nappe de g intersectant p,e ∈ S ∩ p un élément nilpotent inclus dans (e,h, f ) sl2-triplet normal,e + Xp = (e + pf ) ∩ S.

LemmeSi Y ⊂ e + Xp, Y 6= ∅ alors

dim K .Y = dim Y + m

DéfinitionUne K -classe de Jordan J ⊂ S ∩ p est dite bien adaptée à e si

dim J ∩ (e + Xp) = dim J −m.

Ceci est équivalent à J ⊂ K .(e + Xp)•

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NappesLe cas symétrique

On fixe jusqu’à la fin S ⊂ g(m) une G-nappe de g intersectant p,e ∈ S ∩ p un élément nilpotent inclus dans (e,h, f ) sl2-triplet normal,e + Xp = (e + pf ) ∩ S.

LemmeSi Y ⊂ e + Xp, Y 6= ∅ alors

dim K .Y = dim Y + m

DéfinitionUne K -classe de Jordan J ⊂ S ∩ p est dite bien adaptée à e si

dim J ∩ (e + Xp) = dim J −m.

Ceci est équivalent à J ⊂ K .(e + Xp)•

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 29 / 35

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NappesLe cas symétrique

Proposition (B.)Supposons que

G.(e + Xp) = G.(S ∩ p) (♥)

alors pour toute K -classe de Jordan J1 ⊂ S ∩ p, il existe une K -classede Jordan J2 ∈ S ∩ p telle que

J1 et J2 sont contenues dans la même G-classe de Jordan.

J2 est bien adaptée à e.

Corollaire (B.)Si de plus

Xp est irréductible (♦)

alors SK := K .(e + Xp)•

est une composante irréductible de dimension maximale de S ∩ p.

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NappesLe cas symétrique

Proposition (B.)Supposons que

G.(e + Xp) = G.(S ∩ p) (♥)

alors pour toute K -classe de Jordan J1 ⊂ S ∩ p, il existe une K -classede Jordan J2 ∈ S ∩ p telle que

J1 et J2 sont contenues dans la même G-classe de Jordan.

J2 est bien adaptée à e.

Corollaire (B.)Si de plus

Xp est irréductible (♦)

alors SK := K .(e + Xp)•

est une composante irréductible de dimension maximale de S ∩ p.

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NappesLe cas symétrique

Proposition (B.)Supposons que

G.(e + Xp) = G.(S ∩ p) (♥)

alors pour toute K -classe de Jordan J1 ⊂ S ∩ p, il existe une K -classede Jordan J2 ∈ S ∩ p telle que

J1 et J2 sont contenues dans la même G-classe de Jordan.

J2 est bien adaptée à e.

Corollaire (B.)Si de plus

Xp est irréductible (♦)

alors SK := K .(e + Xp)•

est une composante irréductible de dimension maximale de S ∩ p.

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NappesLe cas symétrique

Proposition (B.)Supposons que

G.(e + Xp) = G.(S ∩ p) (♥)

alors pour toute K -classe de Jordan J1 ⊂ S ∩ p, il existe une K -classede Jordan J2 ∈ S ∩ p telle que

J1 et J2 sont contenues dans la même G-classe de Jordan.J2 est bien adaptée à e.

Corollaire (B.)Si de plus

Xp est irréductible (♦)

alors SK := K .(e + Xp)•

est une composante irréductible de dimension maximale de S ∩ p.

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 30 / 35

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NappesLe cas symétrique

Proposition (B.)Supposons que

G.(e + Xp) = G.(S ∩ p) (♥)

alors pour toute K -classe de Jordan J1 ⊂ S ∩ p, il existe une K -classede Jordan J2 ∈ S ∩ p telle que

J1 et J2 sont contenues dans la même G-classe de Jordan.J2 est bien adaptée à e.

Corollaire (B.)Si de plus

Xp est irréductible (♦)

alors SK := K .(e + Xp)•

est une composante irréductible de dimension maximale de S ∩ p.

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 30 / 35

Page 98: Étude de quelques variétés des algèbres de Lie symétriques ......Étude de quelques variétés des algèbres de Lie symétriques réductives MICHAËL BULOIS sous la direction

NappesLe cas symétrique

Proposition (B.)Supposons que

G.(e + Xp) = G.(S ∩ p) (♥)

alors pour toute K -classe de Jordan J1 ⊂ S ∩ p, il existe une K -classede Jordan J2 ∈ S ∩ p telle que

J1 et J2 sont contenues dans la même G-classe de Jordan.J2 est bien adaptée à e.

Corollaire (B.)Si de plus

Xp est irréductible (♦)

alors SK := K .(e + Xp)•

est une composante irréductible de dimension maximale de S ∩ p.

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 30 / 35

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NappesLe cas symétrique

Théorème (B.)Sous les conditions précédentes (♥) et (♦), et si

Toute K -classe de Jordan J ⊂ S ∩ p estbien adaptée à un élément e′ ∈ G.e ∩ p

(♣)

alors S ∩ p est équidimensionnelle et ses composantes irréductiblessont les ensembles de la forme

K .((e′ + pf ′) ∩ S)•

où e′ ∈ S ∩ p est nilpotent et (e′,h′, f ′) est un sl2-triplet normal.

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NappesLe cas symétrique

Théorème (B.)Sous les conditions précédentes (♥) et (♦), et si

Toute K -classe de Jordan J ⊂ S ∩ p estbien adaptée à un élément e′ ∈ G.e ∩ p

(♣)

alors S ∩ p est équidimensionnelle

et ses composantes irréductiblessont les ensembles de la forme

K .((e′ + pf ′) ∩ S)•

où e′ ∈ S ∩ p est nilpotent et (e′,h′, f ′) est un sl2-triplet normal.

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 31 / 35

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NappesLe cas symétrique

Théorème (B.)Sous les conditions précédentes (♥) et (♦), et si

Toute K -classe de Jordan J ⊂ S ∩ p estbien adaptée à un élément e′ ∈ G.e ∩ p

(♣)

alors S ∩ p est équidimensionnelle et ses composantes irréductiblessont les ensembles de la forme

K .((e′ + pf ′) ∩ S)•

où e′ ∈ S ∩ p est nilpotent et (e′,h′, f ′) est un sl2-triplet normal.

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 31 / 35

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NappesLe cas symétrique

Si g ∼= sln, la paire symétrique (g, k) appartient à l’un des trois typessuivants :

(sln, son), cas AI(sln, spn), cas AII(sln, slp ⊕ sln−p ⊕ C), cas AIII

Proposition (B.)Dans les cas AI, AII et AIII, les propriétés (♥) et (♦) et (♣) sontvérifiées.

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NappesLe cas symétrique

Si g ∼= sln, la paire symétrique (g, k) appartient à l’un des trois typessuivants :

(sln, son), cas AI(sln, spn), cas AII(sln, slp ⊕ sln−p ⊕ C), cas AIII

Proposition (B.)Dans les cas AI, AII et AIII, les propriétés (♥) et (♦) et (♣) sontvérifiées.

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NappesLe cas symétrique

Théorème (B.)Si g ∼= gln, SK est une K -nappe de p et e est un élément nilpotent deSK inclus dans un sl2-triplet normal (e,h, f ) alors

SK = K .(e + Xp)•

où e + Xp = (e + pf ) ∩ SK .

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NappesLe cas symétrique

Résultats obtenus (B.)Classification des K -nappes dans les cas AI, AII et AIII :

AI : bijection avec les G-nappes, les G-orbites nilpotentes de g,les On-orbites nilpotentes de p.AII : bijection avec les K -orbites nilpotentes de p.AIII : Plus compliqué (cf. Ohta).

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NappesLe cas symétrique

Résultats obtenus (B.)Classification des K -nappes dans les cas AI, AII et AIII :

AI : bijection avec les G-nappes, les G-orbites nilpotentes de g,les On-orbites nilpotentes de p.

AII : bijection avec les K -orbites nilpotentes de p.AIII : Plus compliqué (cf. Ohta).

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Page 107: Étude de quelques variétés des algèbres de Lie symétriques ......Étude de quelques variétés des algèbres de Lie symétriques réductives MICHAËL BULOIS sous la direction

NappesLe cas symétrique

Résultats obtenus (B.)Classification des K -nappes dans les cas AI, AII et AIII :

AI : bijection avec les G-nappes, les G-orbites nilpotentes de g,les On-orbites nilpotentes de p.AII : bijection avec les K -orbites nilpotentes de p.

AIII : Plus compliqué (cf. Ohta).

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 34 / 35

Page 108: Étude de quelques variétés des algèbres de Lie symétriques ......Étude de quelques variétés des algèbres de Lie symétriques réductives MICHAËL BULOIS sous la direction

NappesLe cas symétrique

Résultats obtenus (B.)Classification des K -nappes dans les cas AI, AII et AIII :

AI : bijection avec les G-nappes, les G-orbites nilpotentes de g,les On-orbites nilpotentes de p.AII : bijection avec les K -orbites nilpotentes de p.AIII : Plus compliqué (cf. Ohta).

M. Bulois (Univ. Brest) Variétés alg. Lie symétriques 34 / 35

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Je vous remercie de votreattention

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