Travail Pratique Mariologie

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Temps, Forme du titre, Structure du document, Statu du Txt Il y a presque vent ans de différence dans la rédaction des documents qu’on se dispose à traiter, mais en regardant la forme de leurs titres on peut apercevoir qu’ils ont quelque chose en commun : Le sujet Marie, la préposition dans, (qu’indique le lieu dedans lequel s’est ou le lieu où se réalise une action) et finalement le complément de lieu le Christ. A travers ces donnes nous pouvons apercevoir le contenu du travail (le dessein général), mais ce sera à travers l’histoire que nous pourrions reconstruire le cadre, savoir quels sont les facteurs réels qui l’environnent et qui l’affectent. Une autre similitude générale c’est que les deux documents étaient écrits dans un esprit œcuménique, par leurs statu on peut constater une ouverture respective au dialogue et à la inépuisable recherche biblique, et non pas comme une doctrine achevée. (Etude) D’un autre cote on trouve aussi une différence dû à que l’Eglise es seulement mentionnée dans le titre du chapitre VIII de la constitution apostolique L.G et pas dans le docuiment M.G.E, à cause de que la différente conception ecclésiologique des deux participants à ce document œcuménique, mais ce n’est pas un obstacle insolvable comme on le pourrait constater au long du parcours de notre travail. Pour cette raison qu’on a décidé de faire une petite parcours dans l’histoire pour découvrir quels sont les fondements de ces différences. L’histoire nous permettra bâtir ce travail dans l’optique correcte pour ne pas dévier nos pas dans de sentiers erronés et pour rendre clair les obstacles auxquels nous devrions faire face. I. CONTEXTE HISTORIQUE DES DOCUMENTS. A. CONSTITUTION APOSTOLIQUE LUMEN GENTIUM (21 Novembre 1964) CHAPITRE VII : LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE, MARE DE DIEU DANS LE MYSTERE DE CHRIST ET DE L’EGLISE. B. COMISSION INTERNATIONAL ANGLICO-CATHOLIQUE. (16 Mai 2005)

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Mariologie

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Temps, Forme du titre, Structure du document, Statu du TxtIl y a presque vent ans de différence dans la rédaction des documents qu’on se dispose à

traiter, mais en regardant la forme de leurs titres on peut apercevoir qu’ils ont quelque chose en commun : Le sujet Marie, la préposition dans, (qu’indique le lieu dedans lequel s’est ou le lieu où se réalise une action) et finalement le complément de lieu le Christ. A travers ces donnes nous pouvons apercevoir le contenu du travail (le dessein général), mais ce sera à travers l’histoire que nous pourrions reconstruire le cadre, savoir quels sont les facteurs réels qui l’environnent et qui l’affectent. Une autre similitude générale c’est que les deux documents étaient écrits dans un esprit œcuménique, par leurs statu on peut constater une ouverture respective au dialogue et à la inépuisable recherche biblique, et non pas comme une doctrine achevée. (Etude)

D’un autre cote on trouve aussi une différence dû à que l’Eglise es seulement mentionnée dans le titre du chapitre VIII de la constitution apostolique L.G et pas dans le docuiment M.G.E, à cause de que la différente conception ecclésiologique des deux participants à ce document œcuménique, mais ce n’est pas un obstacle insolvable comme on le pourrait constater au long du parcours de notre travail. Pour cette raison qu’on a décidé de faire une petite parcours dans l’histoire pour découvrir quels sont les fondements de ces différences. L’histoire nous permettra bâtir ce travail dans l’optique correcte pour ne pas dévier nos pas dans de sentiers erronés et pour rendre clair les obstacles auxquels nous devrions faire face.

I. CONTEXTE HISTORIQUE DES DOCUMENTS.

A. CONSTITUTION APOSTOLIQUE LUMEN GENTIUM (21 Novembre 1964)CHAPITRE VII : LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE, MARE DE DIEU DANS LE MYSTERE DE CHRIST ET DE L’EGLISE.

B. COMISSION INTERNATIONAL ANGLICO-CATHOLIQUE. (16 Mai 2005)MARIE : GRÂCE ET ESPERANCE DANS LE CHRIST.

A. LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE, MARE DE DIEU DANS LE MYSTERE DE CHRIST ET DE L’EGLISE.

L’œcuménisme, thème oublie par les catholiques était une des raisons pour laquelle le Pape Jean XXII pressentait la nécessité de convoquer le Concile Vatican II, pour bâtir ponts et ne pas les détruire, pour dégager le chemin et ne pas imposer des charges non nécessaires, en faisant « un effort dans les plusieurs instituts… et sur tout avec la prière »1, parcourant le chemin avec un « dialogue fraternel à propos de la doctrine »2 vers l’unité de l’Eglise, vers « la plénitude avec laquelle le Seigneur désire le perfectionnement de son Corps au cours de temps »3,  « sans préjuger les impulses futurs de l’Esprit Saint »4.

Face à la forme externe nous pourrions nous demander pourquoi est intégré dans la constitution dogmatique de l’Eglise ce chapitre dédié à Marie au lieu de le traiter le thème mariologique séparément.

1 C.V II Décret Unitatis Redintegratio p. 3622 Ibid3 Ibid p. 3664 Ibid

Semble être un donné insignifiant mais en réalité il nous informe préalablement que le mystère de la Vierge se trouve plongé dans un autre mystère plus vaste, celui du Christ et celui de l’Eglise, pour cette raison les évangiles la nomment mère virginale de Jésus et aussi épouse de Christ-époux dans les nonces messianiques.

Les intentions du Concile par rapport au culte et aux doctrines en rapport direct avec Marie sont de «  éclaircir avec soin la mission de la Bienheureuse Vierge Marie dans le mystère du Verbe incarné et du Corps Mystique, et les devoirs des hommes rédimés face à la mère de Dieu, mère de Christ et mère des hommes surtout les croyants »5, pour rendre plus claire et diminuer les divergences par rapport à la «fonction de Marie dans l’œuvre du salut »6 .

Nous constatons que ce chapitre ne vise pas une doctrine complète à propos de Marie et pourtant maintient la porte ouverte pour accueillir de nouveaux résultats des investigations théologiques. Cette hiérarchisation doctrinale nous la palpons aussi dans notre vie cultuelle, quand nous faisons le chapelet. Les mystères glorieux de l’assomption et du couronnement vont précédés par la résurrection de Jésus Christ, son ascension et Pentecôte. De même le document M.G.E affirme que « la théologie de la grâce divine et de l’espérance est profondément enraciné dans l’expérience constante de la liturgie et de la dévotion chrétiennes »7.

Après le concile d’Ephese le titre assigné à Marie comme Theotokos devint officiel, ce titre (Mère de Dieu), ce n’est pas un simple terme mais il concerne tout le mystère de l’incarnation et pour tant la base de la Foi chrétienne. Les anglicans sont d’accord avec ce dogme parce qu’il était le fruit d’un Concile œcuménique dans lequel on avait l’assurance de présence de l’Esprit Saint, la « Spiritus Sancti testatur preaesentiam congregatio sacedotum ». Celui-ci est notre héritage commun lequel nous servira d’appui et de fondement. La division avec les Anglicans à différence des protestants n’était pas causée par une hérésie, elle était plutôt un schisme parce que la structure et la prière essential de l’Eglise (Lex Orandi) subsistaient en Angleterre dans la formalité d’une foi catholique.

B. MARIE : GRÂCE ET ESPERANCE DANS LE CHRIST.

Le présent document est la continuation d’un long dialogue, d’un projet d’union qui commençait le cardinal Mercier pour insérer l’Eglise d’Angleterre dans l’Eglise Catholique à travers de fréquents contacts avec lord Halifax - président de l'English Church Union, qui est fondée dans la foulée du mouvement d'Oxford, pour préserver l’héritage catholique au sein de l'Église établie, et qui s'oppose à la Church Association, protestante - lesquels n’eurent pas les fruits désires. Ce dialogue continuait après avec le nouveau élan œcuménique initie par Jean XXIII. Le dialogue de l’ARCIC de 1981 (L’autorité dans l’Eglise II) relevait les difficultés des anglicans au sujet des bases bibliques des dogmes mariaux de 1854 et de 1950, mais qui ont servi de base pour le présent document.Jean Paul II soulignait à la nécessité d’aborder le thème doctrinal de Marie pour pouvoir avancer dans l’unité vers un véritable consensus de foi.

5 C.V II L.G p.8 96 C.V II U.R 20 P.3637 M.G.E nº4

On devrait noter que la doctrine et le culte marial dans l’Eglise Anglicane c’est difficile de déterminer parce que elle varie dans les différents époques :

C’est recommandable savoir que la réforme anglaise de 1534 naît dans un climat anti marial ayant pour finalité l’abolition de toute superstition ou dévotion exagère dans laquelle Marie était considéré comme médiatrice à côté du Crist ou même à sa place. Au contraire de ce que Marie avait montré au moment de l’annonciation en accueillant le Verbe dans son cœur montrant ainsi l’intériorité de la Foi, la dévotion devenait un culte extérieur. Face à cette réalité la réponse est aussi exagéré en extrême :

Elimination du chapelet, destruction sanctuaires mariaux… Finalement c’est décrété que tout culte marial est un péché contre Dieu et contre l’unique médiateur Jésus-Christ. Désormais tout ce climat anti marial il a survécu au cours des siècles une courante -parfois imperceptible- mariale qui a donné une continuité dans le patrimoine de foi anglicane. Nous ne pouvons pas culpabiliser les anglicans d’une telle attitude parce que la finalité était comme dans d’autres moments antérieurs de notre histoire commune, protéger la doctrine christologique des attaques hérétiques.

II. L’ECRITURE ET LA TRADITION : SOURCES ET FONDEMENTS DE NOTRE FOI COMMUNE.

-A simple vue du document M.G.E nous remarquons que presque la moitié de ce document est dédiée à discerner la figure de Marie dans toute l’Écriture Sainte, dès Genèse jusqu’à l’apocalypse. En lissant le document nous observons une constante référence à l’Écriture et Tradition commun. Dans la conclusion finale de ce document et aussi d’une manière moins explicite dans la L.G s’affirme « qu'il est impossible d'être fidèle à l'Écriture sans prêter l'attention qu'elle mérite à la personne de Marie »8

De la même manière le chapitre VIII de la L.G parcours l’Ecriture dès le protoevanglie (Gn 3,15), dans lequel la promesse que Dieu a fait à son peuple, lui fait marcher dans ce monde avec l’espérance de voir son accomplissement quand arrive le jour du Seigneur (2P 3,10).

-L’Ecriture et la Tradition apostolique conforme aux Écritures ont comme but l’annonce de l’économie trinitaire du salut qui soutient la vie de l’Eglise dans la communion divine du Père, du Fils et de l’Esprit, lequel est dessiné d’une manière sublime dans le récit de l’annonciation, ou l’incarnation du Fils commence avec l’élection de Marie de la part du Père et elle est réalisée par l’Esprit Saint.

-Au commencement du document M.G.E la commission nous invite à faire une réflexion par rapport aux différentes approches d’interpréter l’Ecriture Sainte, ainsi nous pourrions savoir quels sont les vertus et les défauts de chacun de ses approches, en permettant l’Esprit Saint nous guider et illuminer notre intelligence sans laisser d’être objectifs.

Méthode Typologique laquelle consiste en accepter que certains réalités de l’Ecriture annoncent d’autres réalités de manière imaginaire. Un exemple de cette approche nous le trouvons dans le protoevangile, dans lequel la figure de la femme peut être interprétée de diverses manières selon la traduction que nous lissons : Du texte hébreu on pourrait penser qu’il fait allusion à la descendance de la femme. Le septante fait une réinterprétation en

8 M.G.E nº 6

faisant allusion au messie (lecture Christologique). La ancienne version de la vulgate fait allusion à Marie. Mais la Tradition a maintenu ces trois version parce que de quelque manière tous les trois sont une même interprétation montrant que cette approche présuppose l’unité et la cohérence de la révélation divine. Face à cette approche les réformateurs ont soutenu et réaffirme que l’Ecriture suffit en elle-même, sans faire suppositions en s’attachant exclusivement au texte.

Méthode Historico-Critique laquelle interprète le texte en lui-même, dans son sens littéral.Les deux Méthodes sont correctes mais insuffisantes par eux-mêmes. -Le processus de re-réception mentionné dans le document M.G.E manifeste que dans l’Écriture Sainte et la Tradition il y a une richesse mystérieuse et inépuisable qui nous pousse à extraire du contenu biblique les mystères cachés. Cette recherche intarissable ne contredit pas la continuité de la Tradition de la foi et de la vie chrétiennes transmise une fois para toutes par les apôtres, mais elle se soutient dans cette Tradition en actualisant le sens de la parole et de l’œuvre du salut de Dieu.

Ce processus de réception était aussi mentionné par le Vatican II «  L’Eglise dans parcours des siècles tend constamment vers la plénitude de la divine vérité »9

C’est donc en retournant aux sources communes, en les réexaminant ensemble que nous pourrions retrouver le rôle de Marie dans l’œuvre du salut de Dieu par le Christ.

Grâce à ce processus de re-reception faite par la commission, le document finalement peut ne pas seulement confirmer l’accord sur Marie Vierge et Mère de Dieu, mais aussi le fondement des dogmes pontificaux sur l’immaculée conception (Pie IX, 8 de décembre de1854) et sur l’assomption (Pie XII, 1 de Novembre de 1950)

(Pour cette raison les deux documents confirment que lire l’A.T sous la lumière de la Révélation postérieure et complète nous permettra découvrir qu’il y a une graduelle préparation de la venue du Christ au monde.)

L’annonciation :Les deux documents font référence au récit de l’annonciation- l’immaculée conception

(Le paradigme trinitaire) L.G 56 et M.G.E 5,16 et affirment conjointement : voir Irénée Que le mystère de l’incarnation, fondement de notre foi est précédé par le fiat exprès

librement par Marie. (Marie était prédestinée selon C.V II 56 et MGE ?) L’ange l’appelle « pleine de grâce », soulignant de cette manière les dons immenses et

uniques que Marie avait reçus dès le moment de sa conception en vue de son appel (C.V II 59). Notant aussi (M.G.E 16) que le non en grec Kecharitomene à Maire implique qu’elle a reçu une sanctification antérieure par la grâce divine, commentaire ouvert à la immaculée conception.

La Vierge prononce cet amen dans : la liberté de sa foi et de son obéissance (C.V II); la foi et la liberté (M. G.E 16). En tout cas elle n’avait pas une pleine conviction comme nous, mais dans la foi.

L’annonciation et l’immaculée conceptionElle était préservée par Dieu de toute faute originelle (C.V II c.f Bulle Pie IX)

La conception Virginale :

9 C.V II D.V 8

L’Eglise ancienne pour défendre la divinité véritable de Jésus a mis l’accent sur la concep.VirL’Eglise l’humanité Jésus est né de Marie.Le titre de Marie Theotókos était officiellement invoqué pour sauvegarder la doctrine orthodoxe de l'unité de la personne du Christ.Symbole des apôtres anglicans et catholiques affirment ensemble. Jésus Christ « a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie. »

C.V II 56 M.G.E nº18 Le document M.G.E revient souvent sur la conception virginale manifesté en termes

différents par Mathieu et par Luc mais parfaitement convergents.La conception Virginale manifeste la présence et l’œuvre de l’Esprit Saint signal de la filiation divine de Christ et de la vie nouvelle à travers l’Esprit.

Les deux documents donnent une place fondamentale à la conception virginale de Marie dans la révélation, manifestant qu’elle est un signe très riche pour notre vie laquelle est grâce au baptême régénérée de la corruption du péché et transformée petit à petit dans une vie nouvelle à travers l’Esprit. (Vous êtes déjà propres).Les pères de l’église confirment que seulement une vierge pourrait être la mère de Dieu. Ainsi les deux documents convergent dans l’affirmation que Marie était «  toujours vierge » (L.G 52,69). Cette virginité est comprise par les anglicans et par les catholiques pas seulement dans son intégrité physique mais dans sa disposition intérieure d’obéissance et fidélité à Christ. Elle recevait le Verbe dans son sein et dans son cœur.

Theotokos c’est le témoignage fondamental de l’incarnation du Verbe. San Damascène affirme « Le seul nom de Theotokos, Mère de Dieu, contient tout le mystère du salut ».

ACCORDS DANS LES CONVICTIONS DE FOI SUR MARIE

1. Aucune interprétation du rôle de Marie ne doit obscurcir l'unique médiationdu Christ.

La Sainte Vierge Marie donna la Vie au monde pour tout renouveler (C.V.II 56) De sa conception virginale vient la nouvelle naissance de chaque chrétien comme fils adoptif de Dieu. (M.G.E) Jésus Christ l’unique médiateur entre Dieu et les hommes  1Tm 2,5-6L’épicentre de toute la révélation c’est JesusChrist. Le rôle maternel de Marie à l’égard des hommes n’offusque et ne diminue en rien cette unique médiation du Christ : il en manifeste au contraire la vertu. (L.G 60)Jésus Christ l’unique médiateur entre Dieu et les hommes (M.G.E 44) 1Tm 2,5-6.Les ministères de l’Eglise surtout la Parole et les sacrements sont médiateurs de la grâce de Dieu par l’intermédiaire d’êtres humains, qui servent et ont leur source dans l’nique médiation du Christ. (M.G.E 68)

Dans le culte «  priez pour nous pécheurs maintenant…. » Cette partie était ajouté le XV siècle et fut critique par les réformateurs, pour n’avoir pas aucun fondement scripturaire) M.G.E 67Eglise catholique Marialis cultus 31 : Dévotion à Marie pas exagéré pas minimisé= C.V II sa place juste.Concile de Trente est «  bon et utile » demander l’assistance de nos frères ici au monde comme la bas dans le ciel.

2. Toute considération de Marie doit être liée aux doctrines du Christ et de l'Église.

L .G Christ. Dieu pour nous rédimer envoya son Fils né d’une femme par l’action de l’Esprit Saint. Déploiement de la trinité.L.G Eglise. Marie est membre suréminent et unique de l’Eglise. «  Mère des membres du Christ »

Elle a été rachète en considération des mérites de son Fils

Le titre du chapitre de Lumen Gentium s’appelle La Bienheureuse Vierge Marie Mère de Dieu dans le mystère du Christ et de l’Eglise

3. Nous reconnaissons la bienheureuse Vierge Marie comme la Theotókos, la mère de Dieu incarné et observons de ce fait ses fêtes et l'honorons parmi les saints.

Le titre du chapitre de Lumen Gentium s’appelle La Bienheureuse Vierge Marie Mère de Dieu dans le mystère du Christ et de l’Eglise.D’accord parce que ce titre de Marie fut désigné lors d’un concile œcuménique celui d’Ephese.

4. Marie fut préparée par grâce à être la mère de notre Rédempteur par quielle a elle-même été rachetée et reçue dans la gloire.

5. Nous reconnaissons Marie comme modèle de sainteté, de foi et d'obéissance pour tous les chrétiens.

6. Marie peut être considérée comme une figure prophétique de l'Église.

que l'enseignement sur Marie des deux définitions de l'Assomption et de l'Immaculée Conception, compris dans le cadre du paradigme biblique de l'économie de l'espérance et de la grâce, peut être dit en consonance avec l'enseignement de l'Écriture et des traditions anciennes communes (paragraphe 60) ;

En lisant ensemble les anciennes traditions communes, nous avons discerné de manière renouvelée l'importance centrale de la Theotókos dans les querelles christologiques et l'emploi par les Pères d'images bibliques pour interpréter et célébrer la place de Marie dans le plan du salut (paragraphes 31-40).

Nous avons passé en revue la progression de la dévotion à Marie durant les siècles du Moyen Âge et les controverses théologiques s'y rapportant. Nous avons vu comment certains excès dans la dévotion de la fin du Moyen Âge et les réactions des Réformateurs contre eux ont contribué à briser la communion entre nous, à la suite de quoi les attitudes envers Marie ont emprunté des voies divergentes (paragraphes 41-46).

Nous avons également constaté les développements qui ont suivi dans chacune de nos Communions, ouvrant la voie à une re-réception de la place de Marie dans la foi et la vie de l'Église (paragraphes 47-51).

Cette convergence croissante nous a permis aussi d'aborder de manière renouvelée les questions sur Marie que nos deux Communions nous ont posées. Pour ce faire, nous avons cadré notre travail dans le paradigme de la grâce et de l'espérance que nous découvrons dans l'Écriture -- « prédestinés ... appelés ... justifiées ... glorifiés » (Romains 8-30 (paragraphes 5-57).

que l'enseignement selon lequel Dieu a pris la bienheureuse Vierge Marie dansla plénitude de sa personne dans la gloire est en consonance avec l'Écriture et

doit être compris uniquement à la lumière de l'Écriture (paragraphe 58) ; qu'en considération de sa vocation à être la mère de celui qui est le Saint,

l'oeuvre rédemptrice du Christ a atteint par avance Marie dans les profondeurs de son être et à ses tout premiers débuts (paragraphe 59) ;

que cet accord, une fois accepté par nos deux Communions, situerait lesquestions sur l'autorité qui surgissent à partir des définitions de 1854 et de

1950 dans un nouveau contexte oecuménique (paragraphes 61-63) ; que Marie exerce un ministère ininterrompu qui est au service du ministère du Christ, notre unique médiateur, que Marie et les saints prient pour toute l'Église et que l'usage de demander à Marie et aux saints de prier pour nous n'est pas un facteur de division de la communion (paragraphes 64-75).