Transformation Centrée sur la verité

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Transformation Centrée sur la verité Ceci est un outil de formation conçu par Reconciled World, visitez TCTprogram.org/fr pour plus d’informations. Manuel du Directeur de programmes

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Transformation Centrée sur la verité

Ceci est un outil de formation conçu par Reconciled World,

visitez TCTprogram.org/fr pour plus d’informations.

Manuel du Directeur de programmes

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TABLE OF CONTENTSOBJECTIFS DU PROGRAMME, PRINCIPES DIRECTEURS, TROIS PILIERS 1

Objectifs du programme 1

Principes directeurs 1

Les trois volets du programme 2

Relations avec Reconciled World 4

RÔLE D’UN DIRECTEUR DE PROGRAMME 5Les clés du succès 6

Mise sur pied d’une équipe 7

POUR COMMENCER 9Structure 9

SUIVRE ET SOUTENIR LES MAÎTRES FORMATEURS 13Suggestions de soutien aux maîtres formateurs 13

Domaines et méthodes de suivi des progrès 15

RÔLES DE LA COORDINATION 22La traduction 22

Collecte et partage d’histoires 22

Collecte de fonds pour le programme 24

RESTEZ MOTIVÉS 26

APPENDICE 28Fiche de suivi du Directeur de Programme 28

Fiche de suivi du Maître Formateur 29

Guide et conseils pour la traduction des matériels du programme tcv 30

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Objectifs du programme, principes directeurs, trois piliers

Objectifs du programme1. Que Dieu soit glorifié : nous voulons que le nom de Dieu soit élevé - pour que les gens sachent que Dieu

est puissant et digne de louanges. Nous voulons que Son amour et Sa bonté soient manifestés à tous les

peuples. Nous voulons que les gens sachent que notre Dieu se soucie de tous les domaines de la vie et

qu’Il est capable d’apporter des changements.

2. Que l’Église soit fortifiée : nous voulons voir des églises fortes, remplies de chrétiens qui marchent dans

l’obéissance à Dieu dans tous les domaines de la vie, passionnés par Dieu, et enthousiastes à l’idée de ren-

dre service à travers l’église et de voir le Royaume de Dieu être édifié. Nous voulons voir des églises qui se

développent tant en largeur qu’en profondeur - une augmentation du nombre de croyants qui y adorent

et que chaque croyant grandisse dans sa connaissance de Dieu et son amour pour Lui. Et nous voulons

voir se renforcer l’unité entre les croyants et entre les églises et les dénominations, conformément à Jean

13:34-35 et 2 Corinthiens 13:11.

3. Que les gens soient libérés de la pauvreté : nous voulons voir des personnes et des communautés

entières se libérer de toutes sortes de pauvreté - physique, sociale, mentale et spirituelle - tout en se

rapprochant de Dieu. Le but n’est pas de devenir riche ou influent, mais que le peuple de Dieu connaisse

Sa provision et soit généreux envers les autres (2 Corinthiens 9:11). Proverbes 30:9 nous rappelle que «

Nous ne voulons pas être si riches que nous oubliions Dieu ou si pauvres que nous volions et déshonori-

ons le nom de Dieu ».

Principes directeursLe programme de transformation centrée sur la vérité (TCV) repose sur sept (7) principes fondamentaux. Tous

les principes se fondent les uns sur les autres et s’entrecroisent. Pour exercer efficacement votre fonction de

directeur de programme, vous devez vous imprégner de ces principes bibliques, les comprendre et les mettre en

pratique. Les sept principes fondamentaux sont les suivants :

1. Dépendre de Dieu - Si nous voulons voir les communautés et les nations changer, nous avons besoin de

Dieu. Nous ne verrons pas une véritable transformation par nos seuls efforts humains. (Jean 15:1-17,

Psaumes 18:2) En entendant parler des transformations des autres communautés qui ont participé au

programme TCV, on peut être tenté de dépendre uniquement du programme TCV pour obtenir de bons

résultats. Mais le programme TCV n’est qu’un outil. À lui seul, il ne peut pas apporter les changements que

nous souhaitons voir se produire. Nous devons compter sur Dieu pour intervenir et tenir Ses promess-

es, en Le cherchant chaque jour, en appuyant chaque décision et chaque action par la prière, le jeûne et

l’humilité devant Lui. En pratiquant ces choses et en conduisant les églises à les pratiquer, Il est fidèle pour

guérir nos pays (2 Chroniques 7:14).

2. Cultiver la vérité et affronter les mensonges - beaucoup de souffrances et de pauvreté trouvent leur

origine dans des croyances erronées, comme celle selon laquelle Dieu ne se préoccupe que des choses

spirituelles ou que nous ne pouvons rien faire sans ressources extérieures. Si nous n’identifions pas les

croyances qui ont un impact sur les personnes avec qui nous travaillons et si nous n’apportons pas la

vérité pour combattre les mensonges, nos vies ne seront pas transformées. Mais la Bible promet que la

vérité nous rendra libres (Jean 8:32). Au fur et à mesure que nous enseignerons les vérités contenues

dans la Bible, et que le Saint-Esprit libérera les gens des vieux mensonges, nous verrons la transformation

se produire.

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3. Intégrer le physique et le spirituel - La Bible enseigne que Dieu a créé toutes choses par et pour Jésus,

qui est également venu pour réconcilier toutes choses (Colossiens 1:15-20) et que toute la vie doit être

vécue pour la gloire de Dieu (1 Corinthiens 10:31). Cette vision biblique et intégrée de la vie change la

façon dont nous comprenons la pauvreté et dont nous cherchons à y remédier. Nous réalisons que notre

but n’est pas d’améliorer nos vies, mais plutôt de bâtir le Royaume de Dieu et de Lui rendre gloire ; nous le

faisons par amour et service, par l’obéissance à la Bible, une bonne intendance et la dépendance de Dieu.

Les églises cherchent à vivre toute la vie pour la gloire de Dieu, et nous voyons que des vies s’améliorent

et que des communautés se transforment. Mais nous devons nous assurer que nous avons les bons objec-

tifs - Son Royaume et Sa gloire - et les bonnes méthodes.

4. Travailler en partenariat avec l’Église - Nous pensons que l’église locale est extrêmement importante.

Elle est le corps et l’épouse du Christ. L’église locale est appelée par Dieu à poser de bons actes et à être le

sel et la lumière de la communauté. Si nous voulons vraiment voir une transformation se produire dans les

communautés, il faut commencer par les églises ; ce sont elles qui peuvent se tourner vers Dieu pour trou-

ver des réponses et aimer leurs communautés. Elles peuvent prier Dieu et Le voir répondre. Lorsqu’elles

rendent service, le Christ est glorifié dans la communauté.

5. Se focaliser sur les personnes vulnérables - TCV apporte le discipolat aux églises qui subissent la pau-

vreté physique et l’oppression. La formation est conçue pour les églises qui se trouvent dans des com-

munautés pauvres. Si nous reconnaissons que Dieu aime tout le monde, riche ou pauvre, la Bible lance

un appel clair au peuple de Dieu pour qu’il aime et serve les plus démunis (Deutéronome 10:18, Psaumes

82:2-4, Mathieu 25:35-40). Les pauvres, comme nous tous, sont créés par Dieu et ils ont de la valeur, des

dons et du potentiel ; mais beaucoup n’ont jamais eu l’occasion de connaître cette vérité. Nous voulons

aider les églises pauvres à se considérer comme des bâtisseurs du Royaume en leur apprenant ce qu’elles

peuvent faire pour répondre aux besoins des personnes les plus vulnérables de la communauté.

6. Mobiliser les ressources locales - Dieu a fait un don unique à chaque communauté ; Il n’a oublié ou

négligé personne. Pourtant, de nombreuses églises sont prisonnières de la croyance selon laquelle elles

ont besoin de recevoir des autres. Notre désir est d’aider les églises à reconnaître les dons et les ressourc-

es dont elles disposent, pour ensuite apprendre à les gérer afin de contribuer à la construction du Royau-

me de Dieu.

7. Poursuivre les voies de Dieu - La Bible nous dit que les voies de Dieu ne sont pas nos voies ; elles sont

plus élevées, meilleures (Esaïe 55:8-9). Nous avons parfois tendance à suivre les méthodes et les croy-

ances propres à notre culture, celles des gourous du monde des affaires, des dirigeants influents ou des «

experts » en matière de lutte contre la pauvreté. La formation TCV nous met au défi, ainsi que les églises

dont nous sommes les bergers, de suivre les voies de Dieu telles qu’elles sont énoncées dans les Écritures

et inspirées par le Saint-Esprit. Nous encourageons les églises à s’appuyer sur la prière, le jeûne et les

petits actes d’obéissance plutôt que de se tourner vers la sagesse du monde pour transformer la commu-

nauté. Cet engagement à poursuivre les voies de Dieu doit être modélisé par le directeur de programme,

les maîtres formateurs et les facilitateurs locaux si nous voulons apprendre aux églises à en faire autant.

Des brochures téléchargeables gratuitement sont disponibles sur le site frameworkfortransformation.org. Elles

présentent chaque principe de base avec des passages de l’Écriture et de nombreux exemples pratiques. Nous

encourageons les directeurs de programme à continuer à approfondir leur compréhension des principes en visi-

tant ce site web et en étudiant ces brochures.

Les trois volets du programmeLe programme TCV comporte trois éléments clés : la formation, les actes d’amour et l’intervention de Dieu.

Comme des piliers qui soutiennent un bâtiment, si l’un d’entre eux est faible ou s’il est complètement retiré,

toute la structure s’effondre. Pour que votre programme porte ses fruits, vous avez besoin de chacun de ces trois

éléments.

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LA FORMATIONLe programme est composé de 10 modules de formation pour les églises. Ces modules de formation sont dis-

pensés sur une période de cinq ans, soit un module tous les six mois. Il est très important que les formations

atteignent les congrégations et pas seulement les pasteurs. Voici la chronologie des formations* :

*Les modules en bleu peuvent être réorganisés en fonction des besoins qui existent dans votre région. Les formations en couleur or et jaune doivent être dispensées suivant l’ordre dans lequel elles sont présentées ici.

Il n’existe aucun calendrier unique pour la formation des églises qui soit le meilleur. Certaines églises enseignent

un module sous forme de séminaire de trois jours, d’autres dispensent une leçon par semaine, tandis que d’autres

encore peuvent le faire en une demi-journée (le dimanche après-midi par exemple) une fois par mois. Chaque

église est encouragée à choisir le programme qui lui convient le mieux et qui permet d’impliquer le plus grand

nombre de fidèles. Toutefois, il est important que toutes les leçons soient dispensées dans chaque module et que

seuls deux modules soient achevés chaque année. Nous avons vu que lorsque les églises essaient de parcourir

très rapidement les modules, les résultats sont très faibles, car il n’y a pas assez de temps pour appliquer réelle-

ment ce qu’elles apprennent.

LES ACTES D’AMOURLes actes d’amour sont de petits projets qui sont réalisés par l’église pour démontrer l’amour de Dieu envers leur

communauté. Au cours des premières années, elles sont généralement très simples et peuvent être réalisées en

une journée. Sept éléments caractérisent un acte d’amour :

1. Réalisé pour démontrer l’amour de Dieu

2. Exécuté en obéissance à Dieu

3. Réalisé par la force de Dieu

4. Réalisé pour que Dieu soit loué

5. Implique le plus grand nombre de personnes possible

6. Réalisé à l’aide de ressources locales

7. Petit et simple

Nous ne disons pas aux églises ce qu’il faut faire en matière d’actes d’amour, mais nous les encourageons plutôt à

demander à Dieu ce qu’Il voudrait qu’elles fassent. Bien qu’il puisse sembler plus simple de demander à toutes les

églises de faire les mêmes activités, il est plus important que les églises apprennent à se tourner vers Dieu pour

être guidées. C’est Lui qui sait le mieux ce dont chaque communauté a besoin et ce qu’une église est prête à faire.

D’après notre expérience, ceux qui prient pour obtenir de l’inspiration ont plus de témoignages sur la façon dont

Année 1

Année 2

Année 3

Année 4

Année 5

Introduction au Ministère holistique

Le Royaume de Dieu

Les Mensonges de Satan

Mariage et Famille

La Santé

La gestion de l’argent

Sel et Lumière L’agriculture

L’évangélisation Vivre comme Dieu voudrait

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Dieu se multiplie que ceux qui se contentent de ne faire des actes d’amour rien qu’en voyant les besoins qui se

présentent.

Voici quelques exemples des premiers actes d’amour que nous voyons souvent : nettoyage des routes, écoles,

parcs et autres lieux publics ; réhabilitation des points d’eau ; aide champêtre apportée aux personnes malades

ou âgées ; assistance aux veuves et aux orphelins. Nous publions également de nombreux récits d’actes d’amour

dans chaque numéro du Magazine TCV afin d’inspirer et encourager les églises à faire ce que d’autres font.

L’INTERVENTION DE DIEUEn mettant en œuvre le programme TCV, nous avons vu plus de 1 000 communautés se libérer de la pauvreté,

et chaque communauté partage des témoignages de miracles et de prières exaucées. Il est clair que les Actes

d’Amour et les modules de formation ne suffisent pas à apporter une transformation. Seul Dieu a le pouvoir d’ap-

porter la transformation à laquelle nous aspirons.

Chercher Dieu par la prière et le jeûne, apprendre à discerner Sa voix, et marcher dans l’obéissance sont essen-

tiels pour voir Son intervention. Le fait de dépendre de Dieu doit commencer par le directeur de programme et

devenir une pratique courante parmi les formateurs et les églises elles-mêmes.

Quand on est un dirigeant très occupé, il est trop facile de négliger notre temps personnel et quotidien avec Dieu

parce qu’il y a beaucoup de choses à faire. Mais la Bible indique clairement d’où vient le succès : « Je suis le cep,

vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous

ne pouvez rien faire. » Jean 15:5

N’oubliez pas que seul Dieu peut apporter une véritable transformation. En obéissant à Dieu, nous comptons sur

Lui pour multiplier nos efforts et extirper les communautés de la pauvreté.

Relations avec Reconciled WorldReconciled World est l’organisation qui a développé le programme TCV. Il y a deux façons de mettre en œuvre le

programme TCV : le partenariat avec Reconciled World (« programme en partenariat ») ou l’utilisation indépen-

dante du programme TCV, avec une faible implication de Reconciled World (« programme indépendant »).

Un programme en partenariat demeure votre programme. Vos dirigeants et vous-même êtes les décideurs et les

exécutants de ce travail. Vous pouvez vous adresser à votre coordinateur régional du programme TCV pour obte-

nir des conseils, des orientations et des contacts avec d’autres personnes qui mettent en œuvre le programme

TCV. Le coordinateur régional peut être contacté par WhatsApp, par courrier électronique et lors de visites

semestrielles sur le terrain. Vous recevrez également des formateurs de Reconciled World qui viendront tous les

six mois pour dispenser un module de formation à vos maîtres-formateurs. Pour exécuter un projet en partenar-

iat, vous devez travailler avec un minimum de 100 églises (les petits partenaires d’un même pays peuvent être

regroupés pour atteindre ce nombre) et être basé en Afrique, en Asie ou dans les îles du Pacifique.

Un programme indépendant exige que vous suiviez le programme vous-même, y compris la formation des

formateurs principaux. Reconciled World ne sera pas directement impliqué dans votre programme. Tous les

documents sont disponibles gratuitement sur le site tctprogram.org et peuvent être facilement téléchargés. Le

coordinateur régional qui couvre votre région peut servir de personne-ressource que vous pouvez contacter sur

WhatsApp pour obtenir des conseils. Si vous êtes situé en Asie, en Afrique ou dans les îles du Pacifique, votre

coordinateur régional peut également vous inclure dans le groupe de soutien régional sur WhatsApp.

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Rôle d’un Directeur de programmeLe directeur de programme joue un rôle important dans le succès de TCV. Ce rôle peut être rempli par une

personne qui peut y consacrer 3 à 5 jours par mois, ou peut être partagé entre plusieurs personnes au sein d’une

équipe de direction. Les responsabilités du directeur de programme sont les suivantes :

Ð Élaborer des plans et une stratégie - Le directeur de programme prend toutes les décisions clés, telles

que le lieu d’implantation du programme et le choix des maîtres-formateurs. Dans le cadre d’un pro-

gramme en partenariat, nous nous joindrons à vous dans une retraite de prière, dans la mesure du possi-

ble, lorsque vous prendrez ces décisions cruciales. (Pour en savoir plus, voir la section « Pour commencer

»)

Ð Surveiller et soutenir les maîtres-formateurs - Le directeur de programme est responsable du suivi

des maîtres-formateurs afin de s’assurer qu’ils remplissent leur rôle. Le directeur de programme doit

également visiter quelques églises chaque année pour mieux comprendre ce qui se passe au niveau de la

communauté. (Pour en savoir plus, voir page 25)

Ð Mobiliser les ressources du programme et préparer les rapports financiers - Reconciled World prend en

charge :

þ Le billet d’avion et le temps pour les formateurs et les coordinateurs régionaux de Reconciled World.

þ Financement partiel - au besoin, au cas par cas - des deux premières années pour la formation des

maîtres-formateurs (pas de financement intégral). Après deux ans, nous ne fournissons plus aucun

financement.

þ Financement des traductions (en fonction des disponibilités) qui seront utilisées avec 80 églises ou

plus.

Étant donné que le financement fourni par Reconciled World est très limité, il incombe au directeur de

programme de s’assurer que le programme est entièrement financé. Rassurez-vous, puisque les parte-

naires ont cherché la face de Dieu dans cette initiative, nous L’avons vu fournir fidèlement des fonds à

maintes reprises. Vous devrez fournir un rapport comptable avec des reçus pour toutes les dépenses cou-

vertes par Reconciled World. De même, vous devrez vous assurer d’avoir des rapports financiers clairs

pour tous les autres donateurs du programme. (Pour en savoir plus sur la collecte de fonds, consultez la

section « Rôles de la coordination : collecte de fonds pour le programme ».)

Ð Coordonner la traduction - vu que ce programme est basé sur la formation, s’assurer que les documents

sont disponibles dans les langues requises par les églises est un rôle clé qui incombe au directeur de pro-

gramme. Il s’agit notamment de trouver la meilleure personne pour servir de traducteur, de s’assurer que

le travail est fait et que la traduction est exacte, et de partager les documents traduits avec Reconciled

World. Avant de procéder à la traduction d’un document, veuillez contacter Reconciled World pour véri-

fier s’il existe déjà une traduction dans votre langue et pour vous assurer que vous disposez de la dernière

version des documents en Word. Pour les traductions qui sont utilisées par plus de 80 églises, Reconciled

World pourrait aider à couvrir les frais de traduction.

Ð Imprimer et coordonner le matériel et les magazines - là encore, le matériel est essentiel pour que la

formation parvienne aux églises dans son intégralité et sans altérations. Le matériel de TCV est conçu de

manière simple, il peut être photocopié en blanc et en noir et il est accompagné de supports visuels de

base. Reconciled World fournira des fichiers numériques de tous les matériels et magazines, et il appar-

tient au directeur de programme de produire suffisamment de copies pour votre programme.

Ð Organiser et participer à la formation - dans le cadre de programmes en partenariat, des formateurs de

Reconciled World viendront tous les six mois pour dispenser le prochain module à vos maîtres-forma-

teurs. Il est de la responsabilité du directeur de programme d’organiser toute la logistique de ces forma-

tions, notamment le lieu, les repas, l’hébergement, les traducteurs et la participation des maîtres-for-

mateurs. Il est également important que le directeur de programme assiste à chaque formation afin

de comprendre ce qui se passe avec le programme et de soutenir les maîtres-formateurs. Pour les pro-

grammes indépendants, le directeur de programme doit organiser ces formations et, dans bien des cas,

sera celui qui enseignera le module.

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Ð Traiter les questions clés - inévitablement, des problèmes surgissent. Il peut s’agir d’un responsable

confessionnel de la région qui comprend mal le programme et refuse d’autoriser les églises de sa région

à y participer ou d’un maître-formateur qui n’est pas en mesure de continuer à cause de problèmes de

santé. Votre coordinateur régional sera toujours disponible pour vous aider à trouver des solutions, mais

il revient au directeur de programme de traiter les différents problèmes pour faire avancer le programme.

(Pour en savoir plus, consultez la section « Suivi et soutien des maîtres-formateurs »).

Ð Assurer la coordination avec Reconciled World - Le directeur de programme est l’agent de liaison entre

le programme et Reconciled World. Pour les programmes en partenariat, cela signifie que vous devez

rester en contact étroit avec votre coordinateur régional pour :

þ Partagez les actualités, les problèmes, les préoccupations et les questions.

þ Recueillir les histoires des églises et les partager avec vos formateurs, les dirigeants de votre

dénomination/organisation et Reconciled World. Les témoignages sur les actes d’amour et l’inter-

vention de Dieu sont extrêmement importants. Ils permettent aux églises réticentes d’être motivées

à essayer de nouvelles choses et à travailler dur. Ils encouragent les formateurs à persévérer. Ils

permettent aux responsables de voir l’importance et l’impact du programme. Ils peuvent inciter

d’autres personnes à s’impliquer. Et, surtout, ils permettent de rendre la gloire et la louange à Dieu.

Prenez l’habitude de recueillir régulièrement les témoignages de vos animateurs locaux et de vos

maîtres-formateurs. (Un guide pour la collecte d’histoires se trouve dans la section « Rôles de la

coordination »).

Ð Mettre en place une équipe de prière - nous ne luttons pas contre la chair et le sang, mais contre les prin-

cipautés et les pouvoirs (Éphésiens 6:12). En mettant en œuvre le programme TCV, nous nous opposons

aux mensonges qui maintiennent les communautés dans la pauvreté, nous enseignons aux gens à aimer

et à obéir davantage à Dieu, et nous cherchons à apporter la gloire de Dieu là où on L’a considéré comme

étant faible ou insensible. Il faut s’attendre à une opposition. Votre équipe TCV doit être composée d’un

groupe de personnes qui s’engagent à prier pour le programme, ce qui constitue un élément important

de votre équipe. Organisez une équipe de prière et veillez à rester en contact avec elle, afin qu’elle sache

comment prier et qu’on lui rappelle de le faire. (Pour en savoir plus, consultez la section « Créer un réseau

de prière. »)

Ð Constituer une équipe - Dans certains groupes, le rôle du directeur de programme pourrait être part-

agé entre plusieurs personnes. Cela se produit le plus souvent lorsque la personne responsable du

programme n’a pas le temps de remplir toutes les responsabilités d’un directeur de programme ou

lorsqu’il y a de fortes chances que le directeur de programme déménage ou soit réaffecté avant la fin du

programme.

Les clés du succèsLe succès ne dépend pas seulement de l’accomplissement d’une série de tâches. Les directeurs de programmes

qui réussissent le mieux ont deux caractéristiques en commun : ils sont passionnés et ils pratiquent la prière.

DES PERSONNES PASSIONNÉESLes directeurs de programme les plus performants sont passionnés par le programme. Ils souhaitent vraiment

voir Dieu être glorifié, les églises renforcées et les communautés sortir de la pauvreté. Beaucoup nous ont dit

qu’ils priaient pour quelque chose de ce genre depuis un certain temps. Ils sont préoccupés par le problème des

chrétiens faibles et sont attachés à l’appel que Jésus a lancé disant : « ...enseignez-leur à observer tout ce que

je vous ai prescrit » (Matthieu 28:20). Ils veulent voir davantage de personnes rejoindre l’Église et les croyants

grandir dans leur relation avec Dieu. Ils sont préoccupés par le problème de la pauvreté et par la manière dont

l’Église peut y remédier. Parce que c’est là leur principale vocation, ils sont prêts à faire des sacrifices pour don-

ner une impulsion au programme.

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Si vous êtes un dirigeant qui choisit quelqu’un dans votre équipe pour être le directeur de programme (ou plu-

sieurs personnes pour former une équipe à la tête du programme), alors priez pour que Dieu vous montre qui Il a

déjà préparé pour cela. Nous vous suggérons de chercher quelqu’un qui a déjà engagé son église à répondre aux

besoins de la communauté et qui s’intéresse au discipolat. Soyez prudent lorsque vous ajoutez des personnes qui

pourraient avoir de bonnes compétences ou être de bons amis, mais qui ne sont pas vraiment intéressées par ce

type de travail.

DES PERSONNES QUI PRATIQUENT LA PRIÈRENous avons déjà mentionné l’importance de la prière et de la dépendance à l’égard de Dieu. Mais on ne saurait

trop insister sur ce point - du début à la fin, la Bible répète ce message - le succès vient du fait de dépendre de

Dieu, de demeurer en Lui et de Lui obéir.

Dans Jean 15:5, Jésus déclare : « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je

demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. »

Dans le Psaume 1, on nous dit, « Heureux l’homme qui...trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel, Et qui la médite

jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le

feuillage ne se flétrit point : Tout ce qu’il fait lui réussit. »

Josué 1:8 reprend cette idée, « Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche; médite-le jour et nuit, pour

agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors

que tu réussiras. »

Les directeurs de programmes les plus performants ne sont pas nécessairement les plus instruits ou les plus char-

ismatiques. Mais ils sont très conscients du fait qu’ils ont besoin de Dieu. Ce sont des hommes et des femmes de

prière. Encore une fois, si vous êtes un dirigeant qui choisit un directeur de programme (ou une équipe chargée

de diriger un programme), demandez à Dieu de vous montrer - comme il l’a fait lorsque Samuel a oint le roi David

- celui qui a le cœur qu’Il désire pour ce rôle.

Mise sur pied d’une équipeSi le programme est dirigé par une équipe de personnes, vous pouvez répartir les rôles énumérés ci-dessus selon

ce qui vous convient le mieux. Voici une façon de répartir la charge de travail afin de s’assurer qu’une personne

soit responsable de chaque rôle :

Ð Le chef d’équipe - Cette personne est responsable en dernier ressort du programme. Elle est probable-

ment chargée de choisir les autres membres de l’équipe et de s’assurer que l’équipe travaille correcte-

ment ensemble. Le chef d’équipe sollicite l’avis des autres membres de l’équipe lorsqu’il faut prendre des

décisions ou quand des problèmes surgissent, mais en définitive, il est responsable de la prise de décisions

et de l’avancement du programme.

Ð Le coordinateur de la formation et de la communication - Dans un programme en partenariat, cette per-

sonne sert de liaison avec Reconciled World. Elle est également chargée de veiller à ce que la formation

des maîtres-formateurs soit organisée tous les six mois, et elle s’occupe des traductions et du matériel.

Ð L’assistant du formateur - Il s’agit de la personne (ou de plusieurs personnes) qui suit/suivent avec les

maîtres formateurs les progrès réalisés, qui visite quelques églises chaque année pour mieux comprendre

ce qui se passe et qui aide les animateurs locaux à se sentir connectés pour s’encourager mutuellement

(par exemple, en animant le groupe WhatsApp).

Ð Le chargé de prières et de la mobilisation des ressources - Le programme aura besoin d’une équipe de

prière et de ressources locales (par exemple, un espace de réunion offert ou des services de photocopie et

un financement). Cette personne assurera la coordination de ces efforts.

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Ð Le formateur national - Dans le cadre de programmes indépendants, cette personne étudiera chaque

module du TCV et l’enseignera aux maîtres formateurs. Il devra également suivre des formations complé-

mentaires pour aider les maîtres formateurs à se perfectionner dans des domaines tels que les méthodes

relatives à l’éducation des adultes et l’enseignement participatif.

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Pour commencerStructureLe plus important est de garder à l’esprit que le programme ne fonctionne que si la formation parvient aux

congrégations - et non pas seulement aux pasteurs. Vous devrez mettre en place une structure qui permettra d’y

parvenir. Il n’y a pas une seule grande structure pour le programme qui fonctionne le mieux. Tout dépend de la

structure de votre organisation et de ses relations avec les églises.

La personne qui forme les congrégations est généralement appelée un facilitateur local (le rôle du facilitateur

local est expliqué ci-dessous). Il peut s’agir d’un pasteur ou d’une personne choisie par le pasteur pour former

la congrégation, ou d’un membre du personnel d’une ONG. Cette personne peut travailler uniquement avec sa

propre église ou avec un certain nombre d’églises.

La personne qui forme les facilitateurs locaux et assure le suivi avec eux est appelée le « maître formateur ». En

général, un maître formateur est responsable d’une vingtaine d’églises. Dans les programmes plus modestes

ne comportant que quelques églises, le directeur de programme peut également jouer le rôle de maître

formateur.

RÔLE D’UN MAÎTRE FORMATEUR Ð Former les facilitateurs locaux - après avoir reçu un module de formation (qui a lieu tous les six mois), le

maître formateur enseigne ce module aux facilitateurs locaux de sa région.

Ð Recueillir et partager des témoignages - lorsque les églises commenceront à appliquer ce qu’elles ap-

prennent, les témoignages concernant leur obéissance et l’intervention de Dieu encourageront et inspir-

eront les autres et apporteront la gloire à Dieu. Le maître formateur est la principale personne chargée

de recueillir des récits en interrogeant les facilitateurs locaux et les pasteurs, ainsi qu’en enregistrant de

courtes vidéos et en prenant des photos sur son téléphone lors de ses visites dans les villages. Ces récits

doivent être partagés lors des formations des maîtres formateurs, avec le directeur de programme, avec

le coordinateur régional du programme TCV et dans les groupes WhatsApp.

Ð Suivre les progrès et motiver les facilitateurs locaux - Dans un module de formation, les gens reçoivent

de nouvelles idées. Mais de véritables changements de croyances se produisent lorsque les gens appli-

quent ces idées et vivent de nouvelles expériences. C’est pourquoi les églises doivent appliquer ce qu’elles

apprennent. C’est aussi pour cette raison que nous laissons six mois entre chaque module d’enseigne-

ment. Pendant ces six mois, les maîtres formateurs doivent faire un suivi avec les facilitateurs locaux

pour s’assurer que toutes les formations ont été dispensées, que les congrégations (pas seulement les

pasteurs) ont reçu la formation et que les églises se sont engagées à faire des actes d’amour. Les maîtres

formateurs devront également visiter les églises (chaque année, ils devront essayer de visiter la moitié

des églises qu’ils supervisent) pour voir par eux-mêmes comment elles progressent et pour encourager

les croyants.

Ð Résoudre les problèmes - Il y aura des problèmes. Certaines églises seront lentes à appliquer ce qu’elles

apprennent. Certaines peuvent rencontrer de l’opposition lorsqu’elles tentent de faire des actes d’amour

ou peuvent avoir du mal à faire participer les gens. Des problèmes de santé, des préoccupations familia-

les et des attaques spirituelles peuvent survenir. Les facilitateurs locaux peuvent se sentir découragés

ou incertains. Le maître formateur doit travailler avec les facilitateurs locaux de sa région pour prier et

réfléchir à des solutions aux problèmes au fur et à mesure qu’ils se présentent.

Ð Donner l’exemple en faisant des actes d’amour - Les facilitateurs locaux et les églises sont plus suscepti-

bles de voir la valeur et la possibilité de réaliser des actes d’amour lorsqu’ils voient les maîtres formateurs

et leurs églises servir de modèles pour ces actes. Nous ne pouvons demander aux autres de faire que ce

que nous montrons en exemple à travers nos propres actions.

Ð Partager le matériel - Les maîtres formateurs s’assureront que les facilitateurs locaux de leur région

disposent de tout le matériel dont ils ont besoin pour enseigner les modules et soutenir les églises. Il s’agit

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notamment d’un Guide de l’enseignant et des supports visuels pour chaque module et des magazines

semestriels (produits par RW ; imprimés et distribués par ceux qui mettent en œuvre le programme).

Ð Participer à la traduction des documents - Les maîtres formateurs s’occupent souvent de la traduction

des documents dans les langues locales. Par exemple, ils peuvent aider à identifier les langues nécessaires,

recommander un excellent traducteur, ou lire et vérifier les traductions.

Ð Constituer une équipe de prière - Nous devons faire de la prière une grande priorité. Nous encoura-

geons les maîtres formateurs à constituer des équipes de prière et à prier régulièrement avec ces équipes

pour les facilitateurs locaux et les églises. Nous avons mis l’accent sur la prière et avons souvent vu des

problèmes disparaître, des situations se résoudre et des solutions se présenter d’une manière que nous

n’aurions jamais pu réaliser avec notre force et notre sagesse humaines. La prière est la clé qui permet de

voir Dieu intervenir pour apporter une transformation.

SÉLECTION DES MAÎTRES FORMATEURSLa sélection des formateurs principaux est l’une des décisions les plus importantes que vous aurez à prendre

lorsque vous commencerez à mettre en œuvre le programme TCV. Les mauvais maîtres formateurs seront une

source de stress et de tension, et peuvent finalement conduire à l’échec de la transformation dans la région.

Parlez aux maîtres formateurs potentiels pour voir qui a vraiment une passion et une vision pour le programme.

Souvent, ils ont déjà été impliqués dans le discipolat et le développement holistique. Cherchez des personnes qui

ont une aptitude à l’enseignement et qui ont fait preuve d’une bonne capacité de suivi avec les autres.

Abordez cette décision avec beaucoup de prières, en demandant à Dieu de vous montrer les personnes qu’Il a

choisies pour ce travail. Rappelez-vous que Dieu regarde au cœur, et que nous jugeons souvent en fonction de

ce que nous voyons à la surface. Les personnes que Dieu a choisies peuvent ne pas être celles à qui vous vous

attendiez. I Corinthiens 1:27 nous rappelle : « Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour faire honte aux

sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour faire honte aux forts. » Si vous effectuez un programme

en partenariat, les responsables de RW consacreront quelques jours pour chercher Dieu avec vous lors d’une

retraite de prière.

RÔLE DU FACILITATEUR LOCAL Ð Former les congrégations - Le facilitateur local est chargé de veiller à ce que le plus grand nombre possi-

ble de personnes de la congrégation ou des congrégations reçoivent chaque module de formation. Le TCV

est un outil de discipolat, et nous voulons que chaque membre de l’église soit un disciple, et que ce ne soit

pas seulement le pasteur. Les formations peuvent avoir lieu un jour/soir par semaine pendant six se-

maines, sous forme de séminaire pendant un weekend pour chaque module, ou sous une forme intermédi-

aire. Bref, optez pour une formule qui permettra de faire participer le plus grand nombre de personnes

possible.

Ð Encourager les actes d’amour - Les facilitateurs locaux ont pour rôle essentiel d’aider les églises à per-

cevoir les ressources que Dieu leur a données et la façon dont elles pourraient les utiliser pour montrer

leur amour à leurs communautés. Ils doivent encourager les églises à chercher Dieu et à faire ensuite ce

qu’Il leur montre. Les facilitateurs locaux doivent s’employer à faire des actes d’amour avec leurs propres

églises afin qu’elles puissent partager leurs propres expériences et la façon dont Dieu les a aidées. Ils

doivent également faire un suivi auprès des églises pour savoir si elles ont fait les actes d’amour qu’elles

se sont engagées à faire et comment les choses se sont déroulées - ils peuvent entendre de grands témoi-

gnages de la façon dont Dieu a multiplié les choses ou saisir l’occasion pour encourager les églises qui

rencontrent des difficultés.

Ð Partager des récits - À mesure que certaines églises perçoivent les fruits de l’accomplissement des actes

d’amour, le facilitateur local peut partager leurs récits avec les églises qui tardent à essayer de nouvelles

choses. Le facilitateur local doit également partager ces récits avec son maître formateur. Nous recom-

mandons que les maîtres formateurs prennent l’habitude de recueillir régulièrement les témoignages

auprès des facilitateurs locaux, tous les mois ou tous les deux mois.

Ð Relever les défis - La meilleure façon pour les facilitateurs locaux de relever les défis des églises est de

prier au sujet de ces défis avec les églises et de les encourager à se tourner vers Dieu pour trouver des

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solutions. Apprendre à dépendre de Dieu est une pratique clé dans notre discipolat. S’il y a des problèmes

en cours ou qui empêchent le programme d’avancer, le facilitateur local doit les soumettre à son maître

formateur pour y prier et exercer son discernement.

Ð Prier - encore une fois, ce ne sont pas les personnes les plus instruites ni les orateurs les plus éloquents

qui permettent de voir les communautés se transformer. Ce sont les personnes qui sont très conscientes

qu’elles ont besoin de Dieu - qui passent constamment du temps à prier et à écouter.

CHOISIR LES ÉGLISES ET LES FACILITATEURS LOCAUXL’un des meilleurs moyens de trouver des facilitateurs locaux et des églises est d’inviter tous les pasteurs d’une

région à un séminaire de TCV. Enseignez le module 1 au séminaire, puis attendez quelques mois. Pendant que

vous attendez, priez pour les églises et les pasteurs - pour que Dieu leur montre ce qu’Il voudrait qu’ils fassent

dans leurs communautés. Au bout de 3 à 6 mois, visitez la région, rencontrez les personnes qui ont participé

au séminaire et vérifiez celles qui portent les fruits du séminaire. Les églises et les pasteurs qui ont commencé

à appliquer les idées et à les partager avec d’autres sont ceux avec qui vous commencerez le programme. C’est

comme la parabole du semeur qui sème des semences dans Matthieu 13 : nous répandons la « semence » de cet

enseignement à tous les gens, sachant que tous ceux qui entendent le message ne sont pas forcément prêts à le

recevoir.

En tant que responsables de dénominations, nous pouvons avoir l’autorité de déclarer que toutes les églises dont

nous sommes les pasteurs doivent participer au programme. Nous en voyons les avantages et nous voulons que

tout le monde en soit disciple. Mais cette approche n’est pas la meilleure. Il est nettement préférable d’inviter

tout le monde à écouter le module 1, mais de laisser les églises et les facilitateurs locaux choisir de participer ou

non, après le premier module. Nous voulons travailler avec ceux que Dieu a préparés à l’avance et qui sont prêts

à porter du fruit. En appliquant ce qu’ils apprennent, d’autres verront les résultats et voudront se joindre à eux. Il

arrive assez fréquemment qu’un deuxième groupe (avec de nombreuses églises qui n’ont pas choisi de participer

la première fois) soit créé dans la même région environ deux ans après le début du programme TCV. Les maîtres

formateurs et les facilitateurs locaux pourront développer le programme et former ce nouveau groupe lorsqu’ils

seront prêts. Il n’est donc pas nécessaire de toucher toutes les églises dès le début.

Les églises qui sont prêtes à démarrer peuvent vous aider à sélectionner vos facilitateurs locaux. Demandez-

leur qui, selon eux, pourrait enseigner les idées contenues dans ce programme. Ils peuvent choisir le pasteur ou

le responsable du groupe des femmes ou des jeunes (par exemple). Comme les églises, les facilitateurs locaux

doivent être autorisés à participer, plutôt que de se voir attribuer simplement le rôle. Les meilleurs facilitateurs

locaux sont enthousiasmés par les idées que le programme TCV enseigne et veulent participer à la diffusion du

programme. Les indicateurs de succès les plus importants (selon notre expérience) pour les facilitateurs locaux

sont (1) leur réputation auprès des églises (2) leur engagement personnel à appliquer les leçons du TCV, et (3)

leur proximité avec l’église ou les églises :

Ð La réputation - Si les églises recommandent des facilitateurs locaux, il est probable qu’elles suggèrent

une personne qu’elles respectent et admirent. Cela est important, si les églises doivent accepter leur

enseignement.

Ð La mise en œuvre du programme TCV - En s’efforçant d’appliquer les leçons dans leur propre vie, les

facilitateurs locaux deviennent des modèles à suivre pour les églises. Les témoignages des facilitateurs

locaux sont beaucoup plus percutants que tous les témoignages qui auraient pu être écrits de loin.

Ð La distance - Les facilitateurs locaux qui réussissent le mieux vivent à proximité des églises qu’ils forment

et sont d’un milieu culturel et socio-économique similaire. Ainsi, les églises reconnaissent le facilitateur

local comme une personne qui comprend leur vie, plutôt que de le voir comme un étranger ayant des

idées différentes. Puisqu’ils sont originaires de régions très pauvres, de nombreux facilitateurs locaux ont

reçu une instruction limitée, ce qui n’est pas grave. Nous avons essayé de faire en sorte que le matériel

soit simple à enseigner pour ceux qui ont des notions de base en lecture.

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AUTRES ÉLÉMENTS À GARDER À L’ESPRIT Ð Nous recommandons d’éviter une situation dans laquelle le maître formateur forme un pasteur de chaque

village et s’attend à ce qu’il forme tous les autres pasteurs. Les différences confessionnelles, la compéti-

tivité et le manque de confiance sont autant d’obstacles à la réussite dans une telle situation.

Ð Les rapports hiérarchiques naturels peuvent être utiles. Il est difficile pour un maître formateur de bien

suivre des personnes sur lesquelles il n’a aucune autorité.

Ð Assurez-vous que les maîtres formateurs et les facilitateurs locaux disposent suffisamment de temps

dans leurs emplois du temps pour s’acquitter de leurs responsabilités dans le cadre du programme TCV.

Ayez des attentes réalistes quant à ce que chaque personne peut accomplir, sinon vous risquez d’épuiser

votre équipe et de bloquer le programme.

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Suivre et soutenir les maîtres formateursNous ne pouvons pas organiser les formations semestrielles des maîtres formateurs et supposer par la suite que

les congrégations apprennent et appliquent à partir de là les modules du TCV. Les maîtres formateurs doivent

effectuer un suivi diligent avec les facilitateurs locaux pour s’assurer que la formation et l’application du pro-

gramme se déroulent bien. Les directeurs de programme doivent soutenir activement les maîtres formateurs, car

ils font un travail difficile !

Suggestions de soutien aux maîtres formateurs Ð Une communication régulière - se réunir tous les 6 mois n’est pas suffisant. Prévoyez de rester en contact

avec chacun de vos maîtres formateurs de façon régulière. Voici quelques méthodes que d’autres ont

trouvées utiles pour rester en contact :

þ Se retrouver en groupe tous les 3 mois. Cela signifie qu’il faut ajouter un temps de réunion sup-

plémentaire entre les formations du module TCV qui ont lieu tous les 6 mois. Nous vous sug-

gérons d’inclure 5 éléments à votre ordre du jour chaque fois que vous vous réunissez : Partage de

témoignages, partage de problèmes, prière collective, dévotions et contenu de formation. Dans

les réunions intermédiaires, où il n’y a pas de module à enseigner, le temps consacré au « contenu

de la formation » peut être consacré au développement professionnel (par exemple, donner une

formation sur l’éducation des adultes ou la résolution des conflits). Mais ne vous focalisez pas sur la

formation au point de sous-estimer l’importance de s’encourager mutuellement, de réfléchir à des

solutions lorsque les problèmes sont évoqués, de partager des témoignages et de prier les uns pour

les autres.

þ Les groupes WhatsApp. Encouragez votre équipe à participer au groupe régional WhatsApp ad-

ministré par votre Coordinateur régional du programme TCV. Certains directeurs de programmes

organisent également leurs propres groupes WhatsApp pour recueillir des questions, des récits et

des demandes de prière.

þ Les appels téléphoniques individuels. Bien que les applications et les SMS soient utiles, ils ne

peuvent pas remplacer les conversations en tête-à-tête. Prévoyez des appels de suivi mensuels avec

chacun de vos maîtres formateurs, et sachez quand des appels supplémentaires peuvent être néces-

saires en raison de situations ou de problèmes spécifiques.

þ Utiliser un tableau de suivi pour suivre les progrès de la zone couverte par chaque maître forma-

teur. Vous trouverez un exemple de tableau de suivi dans les annexes.

þ Visiter la région couverte par chaque maître formateur au moins une fois tous les deux ans. Il est

bon de voir par soi-même ce qui se passe dans les églises. Assurez-vous de réserver un budget pour

ce voyage et prévoyez du temps dans votre agenda pour le faire.

Ð Mettre les maîtres formateurs en binôme pour qu’ils se soutiennent mutuellement - Vous n’êtes pas

tenu d’être la seule source de soutien pour les maîtres formateurs. Nous vous recommandons de les

mettre en binôme et de les encourager à communiquer régulièrement entre eux par le biais d’appels

téléphoniques, de SMS, d’échanges WhatsApp et de prières. Envisagez d’associer des personnes qui

vivent à proximité les unes des autres ou de mettre en binôme un maître formateur plus faible avec un

maître formateur plus fort.

Ð S’assurer que les récits partagés avec vous parviennent à tout le monde - Que ce soit dans les réunions

de maîtres formateurs, par le biais de WhatsApp, ou par tout autre moyen, tout le monde a besoin d’en-

tendre des témoignages sur ce que Dieu fait dans les églises et à travers elles. Nous avons souvent vu

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des gens passer du découragement à l’enthousiasme lorsqu’ils ont entendu parler des actes d’amour des

autres ou des prières exaucées.

Ð Prendre le temps de bien écouter. Vous ne pouvez aider les maîtres formateurs à résoudre les problèmes

que si vous prenez d’abord le temps de les écouter. Certains problèmes sont très fréquents au début

d’un programme TCV - les difficultés liées à l’utilisation de méthodes d’enseignement participatives, les

conflits entre les chefs religieux ou les difficultés à motiver les participants (pour n’en citer que quelques-

uns). Prenez le temps de laisser les maîtres formateurs partager les problèmes qu’ils constatent et

réfléchissez ensemble aux moyens de les résoudre. Encouragez les maîtres formateurs à faire de même

avec les facilitateurs locaux qu’ils supervisent.

Ð Poser des questions. Nous pouvons apprendre à poser des questions pour mieux comprendre ce qui se

passe dans une situation, pour aider les autres à développer leur propre capacité à résoudre des prob-

lèmes et à évaluer leur croissance et leurs progrès.

þ Pour mieux comprendre – Le fait d’être prompt à écouter et lent à donner une réponse est une

grande preuve de sagesse (Jacques 1:19). Souvent, vous avez besoin d’obtenir plus d’informations

pour bien comprendre une situation avant d’essayer de proposer une solution ou faire une sugges-

tion. Ne présumez pas que vous comprenez ce qui se passe. Posez des questions et permettez aux

gens de vous donner les détails. Demandez calmement à Dieu de vous guider lorsque vous posez des

questions ; Il peut vous apporter à l’esprit de bonnes questions.

þ Pour aider les autres à se développer - Jésus a souvent posé des questions aux gens pour les aider

à réfléchir et à grandir. Comme la fois où Il a demandé à Philippe : « Où achèterons-nous des pains,

pour que ces gens aient à manger ? » (Jean 6:5) ou quand Il a dit : « Si vous aimez ceux qui vous

aiment, quelle récompense méritez-vous ? » (Matthieu 5:46.) Jésus n’a jamais posé de question parce

qu’Il avait besoin d’une réponse. Il donnait à Ses disciples l’occasion de parvenir à un nouveau degré

de compréhension. Ce genre de question fera réfléchir les autres. Ils pourraient ne pas avoir une

réponse dans l’immédiat. Par exemple, vous pourriez leur demander : « Qui reçoit la gloire si l’église

utilise des ressources extérieures » ou « Selon vous, qu’est-ce qui pourrait les retenir ? » Poser de

telles questions, plutôt que de vous contenter de leur donner la réponse, exige plus de temps et d’ef-

forts (voire de la retenue), mais le résultat est bien meilleur et les dirigeants sont plus avisés.

þ Pour évaluer la croissance - Le fait de poser des questions ouvertes peut nous aider à déterminer

le stade auquel se trouve une personne dans le processus du discipolat. Nous saurons ce qu’ils ont

appris et nous découvrirons ce qu’ils ne comprennent pas encore. Cela nous indiquera ce sur quoi

nous devons nous focaliser et peut-être reprendre l’enseignement. Cela nous montrera comment

prier. Cela nous aidera à les encourager dans ce qu’ils ont appris et fait. C’est un processus qui prend

du temps. Cependant, nous ne faisons pas d’évaluation pour juger, exposer ou rabaisser les autres.

Cela démotivera les gens.

Ð Soutenir, féliciter et remercier - Le rôle de maître formateur exige beaucoup de temps, d’énergie et de

diligence. Nous devons chercher à imiter l’apôtre Paul, qui entamait plusieurs de ses lettres aux églises

par « Je rends à mon Dieu de continuelles Actions de grâces à votre sujet... » (1 Corinthiens, Colossiens,

1 & 2 Thessaloniciens). Profitez de toutes les occasions qui se présentent à vous pour remercier les gens

individuellement pour leurs efforts, félicitez-les publiquement et soulignez ce que vous voyez Dieu faire

en eux. Soyez aussi précis que possible, par exemple : « Merci d’avoir fait un effort pour visiter à nouveau

cette église. J’apprécie votre patience envers eux et la façon dont vous priez constamment pour eux ».

Cette déclaration est plus significative que le simple fait de dire « Merci pour tout ce que vous faites ». De

même, nous pouvons complimenter publiquement les gens en leur disant des choses précises comme «

Jean est toujours prompt à s’arrêter et à demander à Dieu de l’aide et des conseils », plutôt qu’une décla-

ration générale du genre « Jean fait un excellent travail ».

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Domaines et méthodes de suivi des progrèsLes directeurs de programme doivent faire le suivi du programme dans quatre domaines : les changements au

niveau de l’église, la formation, les actes d’amour et l’impact (l’intervention de Dieu). Décortiquons chacun de ces

domaines.

CHANGEMENTS AU NIVEAU DE L’ÉGLISEVous trouverez ci-dessous certains indicateurs de changement que l’on peut s’attendre à voir dans les églises.

Naturellement, certaines églises connaîtront des progrès significatifs et d’autres seront à la traîne, mais voici ce

que nous considérons comme des progrès normaux :

Première année

Ð Terminer toutes les leçons des modules 1 et 2

Ð Réaliser au moins 2 actes d’amour

Deuxième année

Ð Terminer toutes les leçons des modules 3 et 4

Ð Passer à des actes d’amour un peu plus grands et davantage axés sur la communauté

Ð Signes confirmant l’intervention de Dieu (par exemple : une plus grande unité, la croissance au sein de

l’Église, la réparation des relations rompues).

Ð Signes indiquant que les mentalités commencent à changer. Les gens expriment la conviction suivante :

Ð Notre église est appelée à servir notre communauté.

Ð Dieu nous a donné des ressources que nous devons utiliser.

Ð Nous pouvons faire la différence.

Ð Dieu peut apporter le changement dans notre communauté quand nous Lui obéissons.

Troisième année

Ð Terminer toutes les leçons de deux autres modules.

Ð Signes prouvant que la communauté se développe dans les quatre domaines de Luc 2:52 (spirituel, phy-

sique, social et mental), par exemple :

þ Un usage des latrines.

þ Une augmentation de la production agricole et/ou des revenus.

þ Des logements stables pour les plus pauvres.

þ Une augmentation du nombre d’enfants scolarisés.

þ Des foyers plus pacifiques.

þ Une plus forte fréquentation des églises ou une plus grande ouverture à l’évangile.

þ Une participation accrue aux actes d’amour.

þ Le gouvernement apporte un plus grand soutien à l’église.

Ð Passage à des actes d’amour plus importants qui ont un impact sur l’ensemble de la communauté et/ou sur

les communautés voisines.

Cette liste représente la croissance assez typique d’une église sur trois ans, mais chaque église évoluera à son

propre rythme. Ce qu’il faut noter, c’est que le changement prend du temps. Comme le montre cette liste, nos at-

tentes pour la première année devraient être assez faibles : des leçons seront données et un petit nombre d’actes

d’amour d’une journée seront entrepris. Pour de nombreuses églises, ces idées sont entièrement nouvelles, et

même les petits actes d’amour représentent une volonté d’essayer quelque chose de nouveau et de vivre dans

l’obéissance à Dieu. Nous devrions nous en réjouir ! Cependant, nous voyons aussi dans la liste ci-dessus que

nous devrions nous attendre à ce que les églises grandissent dans leur compréhension et leurs actions, de sorte

que d’ici la troisième année, elles fassent des actes d’amour plus importants et qu’elles voient Dieu apporter des

changements notables dans leurs communautés. Si de nombreuses églises continuent de ne faire que des dons

aux veuves au cours de la troisième année, c’est qu’elles se sont en quelque sorte enlisées et que le programme

Page 20: Transformation Centrée sur la verité

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est au point mort - les choses qui méritent d’être célébrées au cours de la première année constituent des sujets

de préoccupation au cours de la troisième année.

En revanche, il y a toujours des églises « vedettes » qui s’élancent la première année et constatent d’énormes

changements. Identifiez ces églises et partagez leurs histoires ! En partageant leurs histoires par tous les moyens

dont vous disposez - WhatsApp, soumissions au magazine TCV, vidéos, photos, réunions de formateurs et visites

de terrain - vous pouvez inspirer d’autres églises à réaliser ce que Dieu pourrait faire dans leurs propres commu-

nautés. Assurez-vous qu’en partageant ces témoignages c’est Dieu qui reçoive la gloire, et non le pasteur, l’église

ou le facilitateur local. C’est Dieu qui apporte la transformation et Il mérite la louange.

SUIVI DE LA FORMATIONQuestions courantes :

Ð Combien d’églises ont terminé leur formation dans le dernier module ? Ð Ont-elles suivi toutes les leçons ou seulement certaines d’entre elles ? Ð Combien de personnes assistent habituellement à la formation dans les églises ? Ð Quels sont quelques-uns des problèmes rencontrés ?

La formation des églises est l’activité de base du programme TCV. Le rôle du directeur de programme est de

s’assurer que les formations soient dispensées dans les délais appropriés et qu’elles atteignent les congrégations

(pas seulement les pasteurs).

Signe avant-coureur Pourquoi est-ce un problème ? Questions pour assurer le suivi/Conseils à donner

On ne forme que des pasteurs ou quelques responsables d’église.

Le programme TCV est un outil de discipolat. Il est destiné à former l’ensemble de la con-grégation et pas seulement le pasteur. Former uniquement le pasteur ne suffit pas pour sortir les communautés de la pauvreté.

Exhortez les pasteurs à former leur congrégation.Cherchez à savoir les principaux obstacles, par exemple s’ils essaient d’utiliser un modèle qui n’est pas adapté à leur contexte, comme une formation de trois jours au lieu de donner une leçon par semaine.

Cela fait six mois que des facilitateurs locaux ou pasteurs ont été formés et c’est seulement quelques-uns ou la moitié d’entre eux qui ont terminé les formations au niveau des églises.

Cela pourrait signifier que le programme TCV est moins pri-oritaire pour la dénomination ou pour le facilitateur local. Ou encore, cela peut être dû à un manque de confiance ou à des attentes qui ne sont pas clairement définies.

Si le facilitateur local manque de confiance en lui-même, encouragez-le à se fier à Dieu pour l’aider à enseigner et le fortifier dans son travail. Réfléchissez aux moyens de former les facilitateurs locaux en binôme.

Assurez-vous que vous avez fourni tout le matériel pédagogique et les supports visuels dont ils ont besoin.

Assurez-vous que vous travaillez avec les bonnes personnes dans le programme. Le facilitateur local se sent-il appelé à faire ce travail ?

Assurez-vous que les attentes étaient clairement définies.

FAIRE LE SUIVI DES ACTES D’AMOUR Questions sur les actes d’amour à poser aux maîtres formateurs :

Ð Combien d’églises pratiquent des actes d’amour ?

Ð Quels sont quelques récits sur les actes d’amour que les églises ont accomplis ?

Ð À quelle fréquence les églises accomplissent-elles des actes d’amour ?

Ð Quel est le pourcentage des membres de l’église qui participent à l’acte d’amour ?

Page 21: Transformation Centrée sur la verité

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Le suivi des actes d’amour relève principalement du rôle des maîtres formateurs. Toutefois, en tant que directeur

de programme, vous devez vérifier auprès de vos maîtres formateurs que l’on ne se contente pas de faire des

actes d’amour, mais que ces actes d’amour progressent, comme indiqué dans la section « Changements au niveau

de l’Église ». En faisant ces vérifications, écoutez les rapports lors des formations, ou visitez les églises vous-

même. Voici quelques éléments que vous devez entendre et qui pourraient indiquer qu’il y a des problèmes :

Signe avant-coureur Pourquoi est-ce un problème ? Questions pour assurer le suivi/Conseils à donner

Les actes d’amour dépendent fortement des ressources ex-térieures, par exem-ple des ONG ou du gouvernement.

Cela pourrait signifier que l’Église n’apprend pas vrai-ment à utiliser ses propres ressources.

Ils n’identifient pas ou n’utilis-ent pas leurs talents. Ils pour-raient continuer à croire qu’ils ne sont capables de rien.

Cela ne démontre pas vraiment l’amour. Au lieu que ce soit Dieu qui reçoive la gloire, c’est l’ONG ou le gouvernement qui sera glorifié.

Demandez d’autres exemples d’actes d’amour qu’ils ont accomplis. S’il y a très peu de choses, ou si tout dépendait de ressources extérieures, vous devez mettre l’accent à nouveau sur l’utilisation des res-sources locales.

Déterminez la raison - peut-être qu’ils ont reçu les fonds de façon inattendue.

Un peu de plaidoyers pourraient être acceptables. Il se peut qu’un responsable du gouvernement ne fournisse pas ce qu’il devrait fournir. Cependant, nous devons être sûrs que ce n’est pas le plaidoyer seulement que l’église fait.

Encouragez les gens à valoriser les petites choses. Rappelez-leur la parabole de la graine de moutarde. Rappelez-leur ce qu’est un acte d’amour.

Par exemple, chaque acte d’amour consiste avant tout à faire des dons - dons de riz, d’articles ménagers, d’argent ou de paie-ment des frais de scolarité ou d’achat de fournitures.

Le fait de distribuer principale-ment des dons tend à épuiser les gens qui fournissent toujo-urs des dons. De plus, cela ne produit pas le même degré de transformation communau-taire comme avec les autres types d’actes d’amour.

Les dons peuvent empêcher les bénéficiaires d’utiliser les talents que Dieu leur a donnés.

Partagez beaucoup d’histoires d’actes d’amour qui ne consistaient pas à faire des dons (réparer des routes, creuser des puits, réparer des écoles, faire des récoltes les uns pour les autres). Aidez les facilitateurs ou les églises à identifier des prob-lèmes similaires dans leur propre communauté et à planifier des actes d’amour à propos. Consultez à nouveau les cartes des communautés qui ont été établies dans les modules 2 et 3 et demandez à Dieu si vous pouvez faire quelque chose pour que ces cartes deviennent une réalité.

Aidez-les à identifier les ressources locales qui ne sont pas tangibles (par exemple, le temps, la force, la créativité).

Les seules personnes qui en profitent sont celles qui participent à la formation. Elles se focalisent sur l’amélio-ration de soi et non sur la démonstration de l’amour d’abord aux voisins ou à la communauté.

Chacun est appelé à montrer de l’amour à son prochain. Les « actes d’amour » ont pour but de démontrer l’amour de Dieu aux autres et à la communauté. Si les participants ne font que des projets qui leur profitent ou qui profitent à leur propre église, ils n’en ont pas compris le principe.

Révisez les idées contenues dans la Leçon 3 du Module 1, ainsi que les caractéristiques des actes d’amour de la Leçon 9. Répondez aux mensonges qui vous sont présentés :- « Nous devons nous aider nous-mêmes avant de pouvoir aider les autres. »- « Nous sommes trop pauvres pour aider les autres. »

Page 22: Transformation Centrée sur la verité

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Signe avant-coureur Pourquoi est-ce un problème ? Questions pour assurer le suivi/Conseils à donner

« J’ai fait ci... J’ai fait ça »

Quand un facilitateur local partage des histoires en util-isant le pronom « je », c’est un signe avant-coureur qu’il n’a peut-être pas vraiment motivé le reste de l’église à s’engager dans des actes d’amour. Il fait les choses tout seul. Il pourrait également essayer d’être le héros au lieu de laisser Dieu recevoir la louange.

Posez-leur cette question : « Quelles sortes d’actes d’amour les membres de l’église ont-ils accomplis ensemble ? » ainsi que celle-ci « Qu’est-ce que les autres participants ont fait ou changé à la suite de la formation ? »

Rappelez-leur qu’il est important que toute l’église travaille ensemble pour que Dieu reçoive la gloire et que les mentalités des gens commencent à changer.

C’est seulement quelques facilitateurs qui ont des histoires à partager

Il se peut qu’ils n’aient pas compris le but principal du programme et qu’ils se soient tout simplement appliqués à terminer la formation. Ou alors ils n’ont pas réenseigné les leçons à leurs congrégations.

Vérifiez s’ils ont enseigné à nouveau les leçons aux congrégations. Si ce n’est pas le cas, qu’est-ce qui les en a empêchés ? Aidez-les à résoudre ces problèmes.

Rappelez aux facilitateurs locaux qu’ils ne sont pas obligés d’enseigner de la même façon que nous, en plusieurs jours consécutifs. Ils peuvent dispenser la formation de toutes les façons qui conviennent à leur situation, pourvu que les participants compren-nent le message principal de la formation.

Rappelez aux facilitateurs locaux que les partici-pants apprennent par la pratique, et qu’ils doivent donc encourager les églises à élaborer un pro-gramme pour réaliser un acte d’amour, et ensuite faites un suivi pour savoir comment les choses se sont passées.

Les églises n’ont pas accompli d’actes d’amour depuis plus de 6 mois.

Il y a toujours quelques églises qui sont plus lentes, mais si c’est le cas pour la majorité des églises, il y a un grand malen-tendu. Dans la plupart des cas, le facilitateur local n’insiste pas assez sur les actes d’amour ou il ne les explique pas assez clairement, ou encore l’église croit avoir besoin de beaucoup de ressources pour accomplir des actes d’amour.

Vérifiez combien d’églises sont concernées par cette situation - s’agit-il de quelques-unes ou d’un grand nombre d’entre elles. Si ce n’est qu’un petit nombre, cherchez à comprendre quel a été l’obstacle et met-tez-les au défi de faire quelque chose même si c’est très petit. Si plusieurs églises ont le même problème, rappelez au(x) facilitateur(s) local(aux) l’importance de mettre l’accent sur les actes d’amour, d’aider les églises à les planifier et d’assurer un suivi par la suite. Aidez-les à penser aux toutes petites choses que les églises peuvent faire et ce qu’elles ne peu-vent pas manquer d’exécuter.

Les actes d’amour sont financés par la congrégation, mais peu de personnes sont impliquées dans la réalisation de ces actes d’amour.

Il est possible que les facilita-teurs locaux leur aient dit quoi faire plutôt que de les mettre au défi de se tourner vers Dieu pour trouver l’inspiration. Habituellement, les actes d’amour qui portent le plus de fruits se produisent lorsque l’église cherche la face de Dieu pour savoir ce qu’il faut faire.

Découvrez pourquoi vous décidez de faire cet acte d’amour. Rappelez-leur l’importance de chercher Dieu et d’obéir à ce qu’il leur indique de faire.

Page 23: Transformation Centrée sur la verité

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Signe avant-coureur Pourquoi est-ce un problème ? Questions pour assurer le suivi/Conseils à donner

Les actes d’amour ont tendance à être très « évolutifs » dans leur style.

Cela indique qu’il existe une mentalité d’ONG, à savoir que les problèmes « physiques » ont des solutions physiques, que le but est de s’améliorer soi-même et que l’argent est la réponse à la plupart des besoins.

Partagez de nombreuses histoires de communautés qui ont vu Dieu agir de manière inattendue (par exemple, la communauté guérie de sa dépendance, l’église qui a reçu des matériaux de construction de façon miraculeuse, l’église qui a témoigné son amour à un chef de gang). Rappelez-leur que toute la vie est destinée à rendre gloire à Dieu et que Sa parole nous enseigne la meilleure façon de vivre. Aidez-les à identifier les ressources que Dieu a placées dans leur communauté et qui ne sont pas des biens tangi-bles (par exemple, les relations, la prière).

IMPACTRappelez-vous les objectifs du programme qui figurent à la première page de ce manuel :

Ð Dieu est glorifié - même les non-chrétiens et les gouvernements reconnaissent que si les communautés

se sont développées, c’est grâce à Dieu. Les gens reconnaissent la puissance et la bonté de Dieu.

Ð Les églises sont renforcées - Les églises grandissent en taille et en unité, l’amour des croyants pour Dieu a

augmenté, la dîme a augmenté et tous les chrétiens participent aux actes d’amour.

Ð Les communautés triomphent de tous genres de pauvreté - Les communautés reflètent le Royaume de

Dieu, où Sa volonté est faite dans tous les domaines de la vie. Voici quelques éléments qui témoignent du

Royaume : les besoins fondamentaux en matière de nourriture et de logement sont satisfaits, les enfants

sont scolarisés, les familles sont en paix, les maladies sont guéries et l’oppression a cessé.

Ce genre d’impact ne se produira pas si l’on se contente d’enseigner aux églises quelques modules du pro-

gramme. Nous devons nous méfier de considérer le programme TCV comme une formule magique.

Modules TCV + actes d’amour ≠ transformation.

Suivre le programme TCV de cette manière pourrait produire certains avantages, mais cela n’apporte pas la

transformation. Dans chacun des cas où nous avons vu une communauté être transformée, elle a des histoires à

raconter sur la conduite de Dieu, les miracles et les prières exaucées. Il est donc important que les directeurs de

programmes cherchent à surveiller les façons dont nous voyons Dieu agir - même si nous ne pouvons certaine-

ment pas planifier ou contrôler cela.

Il y a deux choses que nous avons vues dans les communautés où Dieu a apporté une transformation : (1) l’église

a grandi dans sa volonté et sa capacité à dépendre de Dieu et (2) les croyances des gens en sont venues à s’aligner

sur les principales vérités bibliques. Assurez-vous de poser à vos maîtres formateurs des questions qui vous don-

nent un aperçu de ces deux facteurs de progrès des églises (et encouragez-les à faire de même).

Dépendre de Dieu

Ð Comment voyez-vous Dieu à l’œuvre dans ce programme ?

Ð Avez-vous des exemples spécifiques illustrant comment Dieu a béni les efforts des églises ?

Ð D’où l’église a-t-elle eu l’idée de cet acte d’amour ? (Ou) pourquoi l’église a-t-elle décidé de faire cet acte

d’amour ?

Ð Avez-vous été surpris par quelque chose que Dieu a montré aux églises à faire dans la communauté ?

Ð De quelle manière les églises intègrent-elles la prière dans leurs actes d’amour ?

Changements dans les croyances

Les changements de croyances peuvent être difficiles à identifier. Gardez à l’esprit que les actions des gens nous

en disent plus sur leurs croyances que leurs paroles, en partie parce que les gens ne se rendent souvent pas

compte de leurs propres croyances les plus profondes. Une église peut dire qu’elle croit qu’elle doit rendre gloire

Page 24: Transformation Centrée sur la verité

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à Dieu par ses bonnes actions, mais elle ne fait qu’un petit acte d’amour par an. Ses actions (ou son manque d’ac-

tions) montrent clairement qu’elle ne croit pas vraiment ce qu’elle dit.

Pour rappel, voici quelques mensonges typiques qui maintiennent les gens dans la pauvreté et les vérités qui

permettent d’apporter le changement (toutes ces questions sont abordées dans le programme de la TCV) :

MENSONGES : Nous naissons pauvres, nous mourrons pauvres ; il n’y a rien que nous puissions faire pour

changer notre destinée. Nous n’avons rien, nous ne pouvons rien faire, nous avons besoin de quelqu’un pour

nous aider.

VÉRITÉ : Dieu prend soin de chacun d’entre nous personnellement. Il se préoccupe de tous les domaines de la

vie et veut que nous nous épanouissions. Il peut y avoir des jours ou des décennies difficiles, mais Dieu nous aime

et est toujours présent. Nous pouvons trouver la paix et l’espoir en Lui. Il a de bons projets pour nous et, par nos

choix et nos actions, nous pouvons influencer l’avenir.

MENSONGES : Nous sommes trop pauvres pour donner. La chance/ les dieux/ le destin contrôle la productiv-

ité de notre terre ou notre santé ; les bonnes techniques ou l’effort sont sans importance.

VÉRITÉ : Nous sommes appelés à diriger et à gérer la création. Nous devons utiliser tout ce que Dieu nous a

donné pour répondre aux besoins de nos familles et pour bénir les autres. Les ressources ne sont pas limitées. En

utilisant ce que nous avons pour la gloire de Dieu, nous le verrons se multiplier. Nous devons utiliser la créativité

et les talents que Dieu nous a donnés pour poursuivre l’œuvre de la création et apporter l’épanouissement que

Dieu a prévu.

MENSONGES : Dieu ne s’intéresse qu’aux choses « spirituelles », pas aux problèmes physiques. Le but du

christianisme c’est de nous faire gagner le ciel quand on meurt. L’évangélisation - sauver les gens de l’enfer - est

notre seul rôle dans la communauté.

VÉRITÉ : L’Église est censée refléter le Christ par ses bonnes actions. Le but des églises locales n’est pas

seulement de chercher la rédemption spirituelle de leurs communautés, mais de voir le Royaume de Dieu se

construire, car tous les aspects de la vie sont conformes à Sa volonté.

MENSONGES : Les femmes et les enfants sont des biens ; ils existent pour servir les hommes. Nous sommes

mauvais/ nous n’avons aucune valeur ; nous ne ferons jamais rien de bien.

VÉRITÉ : Tous sont créés à l’image de Dieu, donc tous ont la même valeur. Dieu ne favorise ni les hommes, ni les

blancs, ni les plus doués, ni les riches, ni les castes supérieures. De plus, nous sommes tous uniques. Nous avons

tous des dons, des talents et des capacités différents que Dieu veut que nous gérions avec sagesse afin de servir

nos familles, l’église, nos communautés et les personnes vulnérables.

Nous espérons que vous entendrez les églises commencer à exprimer ces vérités d’ici la deuxième année. En

plus d’être à l’écoute des changements d’attitude, recherchez des comportements révélateurs de ce que les gens

croient au sujet de Dieu, des gens, de la création et de l’Église. Les églises font-elles beaucoup d’actes d’amour ou

n’en font-elles que quelques-uns ? Les actes d’amour sont-ils réalisés avec des ressources locales, ou l’église se

tourne-t-elle encore vers des personnes extérieures pour obtenir de l’aide ? Travaillent-ils dur dans leur propre

champ et appliquent-ils les leçons de santé à la maison ? Les maris traitent-ils leurs femmes avec amour ? Les

filles vont-elles à l’école comme les garçons ?

Si les comportements ne changent pas dans chacun des quatre domaines - physique, spirituel, social et mental

- il faut se poser beaucoup de questions sur le « pourquoi » afin de comprendre quelles sont les croyances qui

les freinent encore. Chaque fois que vous entendez quelqu’un dire : « Ce n’est pas possible ; je ne peux pas... », il

est bon de commencer à examiner ses croyances sous-jacentes. Une prière ciblée et un recyclage peuvent être

nécessaires pour contrer ces mensonges.

Souvenez-vous que les églises ne sont pas les seules à être esclaves du mensonge et à avoir besoin de la vérité

pour se libérer (Jean 8:32). Nous devons également demander à Dieu de révéler les mensonges que croient nos

Page 25: Transformation Centrée sur la verité

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facilitateurs locaux, nos maîtres formateurs et que nous-mêmes croyons. Si nous ne permettons pas à Dieu de

nous changer, les mensonges que nous croyons peuvent entraver notre capacité à faire partie de l’œuvre de

transformation que Dieu accomplit.

Dirigez les gens vers Dieu

L’une des principales pratiques du programme TCV est d’orienter les gens vers Dieu pour qu’ils obtiennent des

réponses auprès de Lui plutôt que de leur donner des réponses nous-mêmes. Il y a deux raisons principales pour

lesquelles ce point est important :

1. Les réponses de Dieu sont toujours les meilleures. Il sait tellement mieux ce qui doit être fait et la

manière dont il faut le faire. Il a des réponses créatives auxquelles nous n’aurions jamais pensé. Nous

avons si souvent vu des églises faire des choses qui n’ont pas de sens pour nous, mais qui, faites dans

l’obéissance à Dieu, donnent des résultats étonnants.

2. Cela fortifie l’église. Lorsque les églises se tournent vers Dieu pour obtenir des réponses, elles devien-

nent plus fortes. Au lieu de faire appel aux dirigeants chaque fois qu’elles éprouvent un besoin, elles

apprennent à demander à Dieu ce qu’il faut faire. Leur foi grandit à mesure qu’elles voient Dieu répon-

dre à leurs prières.

Dans le programme TCV, nous nous sommes donné quelques directives simples pour nous assurer de promou-

voir une dépendance saine de Dieu :

1. Dépendez vous-mêmes de Dieu. Vous devez de façon intentionnelle et fidèle passer du temps à méditer

la parole de Dieu, à prier de manière ciblée et à jeûner. Vous devez demander aux autres de prier pour

vous et avec vous et de veiller à ce que vous gardiez Dieu au centre de votre vie. Lorsque vous faites face

à des défis, adressez-vous à Dieu pour trouver des solutions plutôt que de vous appuyer uniquement sur

les meilleures pratiques ou sur votre propre zèle. Priez pour que la sagesse soit accordée à ceux que vous

désirez servir aussi bien qu’à vous-même.

Ce n’est que lorsque nous sommes entièrement dépendants de Dieu que nous pouvons aider les autres à

dépendre de Lui également. Si nous n’avons jamais vu Dieu se manifester dans nos propres moments de

besoin et de désespoir, comment pouvons-nous assurer aux autres qu’Il va se manifester dans leur vie ? Et

si nous nous appuyons sur nos propres forces, comment pouvons-nous espérer des résultats de la part de

Dieu dans nos programmes et dans la vie des gens que nous servons ?

2. Ne répondez pas aux questions. Lorsque ceux que vous cherchez à servir sont confrontés à des défis, ils

pourraient se tourner vers vous pour obtenir des conseils et des solutions. Mais dès que vous cédez et

que vous leur donnez des réponses, vous renforcez le mensonge selon lequel ils ont besoin de vous pour

résoudre leurs problèmes. Au contraire, posez des questions du genre : « Avez-vous prié à ce sujet ? Que

dit Dieu à ce sujet ? »

Trop souvent, nous ne réagissons pas de cette façon, parce que nous ne croyons pas que Dieu se manifes-

tera ou parce que nous aimons être la personne qui a toutes les réponses. Les églises s’attendent à ce que

nous répondions et sont déçues lorsque nous ne le faisons pas. Mais à maintes reprises, nous L’avons vu

faire les choses les plus étonnantes lorsque Son peuple a appris à dépendre de Lui.

3. Ne donnez pas de ressources. Bien qu’il y ait parfois des moments où des ressources sont nécessaires,

elles sont beaucoup moins nombreuses et plus éloignées que ce que la plupart des gens croient. Encour-

agez les membres à reconnaître ce que Dieu leur a déjà donné et à se tourner vers Dieu pour obtenir tout

ce dont ils ont besoin. Le même Dieu qui a multiplié les cinq pains et les deux poissons pour nourrir 5 000

personnes est toujours à l’œuvre et continue de multiplier les ressources pour Son peuple.

Page 26: Transformation Centrée sur la verité

| Page 22 |

Rôles de la CoordinationLa traduction

Le programme TCV est axé sur la communication d’idées, il est donc essentiel que les facilitateurs locaux dis-

posent de matériel dans une langue qu’ils connaissent bien. Parce qu’il est important que les idées principales

ne soient pas perdues ou altérées, RW fait tout son possible pour s’assurer que toutes les traductions sont de la

plus haute qualité. Nous demandons à tous ceux qui font traduire le matériel de suivre nos directives et de nous

renvoyer les traductions effectuées afin que nous puissions, à notre tour, les partager avec tout autre partenaire

qui pourrait dispenser l’enseignement dans la même langue. Nous offrons également un financement pour aider

à la traduction de documents qui pourraient toucher 80 églises ou plus.

Étapes de la traduction des documents du programme TCV :

1. Lire le « Guide de traduction et de contextualisation »

2. Parlez de la traduction au coordinateur régional, surtout si vous espérez obtenir du financement. Le

coordinateur régional sera également en mesure de vous dire si une traduction est déjà en cours dans la

langue concernée.

3. Identifiez un traducteur et déterminez le tarif. Faites un contrôle qualité si vous n’avez pas encore fait

appel à ses services :

þ Demandez au traducteur de traduire une page du programme d’études.

þ Choisissez deux personnes pour vous aider à évaluer la traduction : une qui maîtrise l’anglais ou la

langue source et une autre qui ne la maîtrise pas. La personne qui maîtrise la langue source doit véri-

fier que la traduction est exacte et correcte. La personne qui ne comprend pas la langue source doit

avoir la même capacité de lecture que votre facilitateur local moyen (il peut s’agir d’un facilitateur

local). Son rôle est de vérifier que la traduction est claire et compréhensible.

þ Si le facilitateur local peut facilement comprendre le matériel et que la traduction est exacte, passez

à l’étape 4. Sinon, vous devrez peut-être trouver un autre traducteur.

4. Envoyez le formulaire de demande de traduction à Heather Hicks ([email protected]).

5. Après examen de votre demande, nous vous fournirons un Accord de traduction. Cet accord précise

ce qui doit être traduit et la date à laquelle la traduction doit être effectuée. Examinez le document et

renvoyez-nous un courriel pour nous faire savoir que vous êtes satisfait de l’accord. Le premier accord

(et le financement, le cas échéant) ne concernera que le module 1. Si la traduction se passe bien, nous

fournirons un autre accord (et un financement) pour les modules 2 et 3. Ensuite, nous signerons un accord

pour les 7 derniers modules.

6. Nous vous enverrons les fichiers Word du Guide de l’enseignant, du Guide de l’étudiant et des Supports

visuels pour le module à traduire. Transmettez-les au traducteur.

7. Vérifiez la qualité de la traduction (comme à l’étape 3). Assurez-vous que rien n’a été omis.

8. Récupérez les documents achevés et envoyez-en une copie à l’adresse suivante :translation@tctprogram.

org

Collecte et partage d’histoiresLes histoires sont importantes. Nous voulons partager des histoires qui rendent gloire à Dieu. Elles constituent

un outil pédagogique puissant et peuvent contribuer à inspirer et à encourager tous ceux qui participent à votre

programme, des églises aux responsables de dénomination. Savoir quelles histoires recueillir et partager, et com-

ment le faire correctement est une compétence qui demande de la pratique. Chaque fois que vous rencontrez

Page 27: Transformation Centrée sur la verité

| Page 23 |

vos formateurs et vos responsables, invitez-les à vous parler de ce que Dieu fait dans leur région et des actions

entreprises par les églises.

En écoutant les histoires racontées par nos maîtres formateurs et nos facilitateurs locaux, nous commencerons à

distinguer trois types d’histoires :

1. Des histoires ordinaires - des histoires d’actes d’amour que les églises font dans leurs communautés.

2. Des histoires qui inspirent - des histoires contenant des idées ou des vérités qui incitent l’auditeur à

essayer quelque chose de nouveau.

3. Des histoires miraculeuses - des histoires qui racontent la disposition, la multiplication et l’intervention

miraculeuses de la part de Dieu.

Nous avons besoin de ces trois types d’histoires pour que notre programme soit sain. Certaines histoires aident

les autres à voir à quoi ressemble un acte d’amour afin qu’ils puissent se lancer ou apporter leur soutien. D’autres

édifient notre foi ou notre courage. D’autres encore révèlent la bonté et la puissance de Dieu.

Poser des questions.

Lorsqu’une histoire particulière attire votre attention, commencez à poser des questions et à creuser plus pro-

fondément. Plus vous obtenez de détails, plus l’histoire sera intéressante lorsque vous la partagerez. Posez des

questions ouvertes (celles qui font parler les gens librement), et non des questions auxquelles on peut répondre

par oui ou par non. Voici quelques exemples de questions qui vous permettront de mieux comprendre toute

l’histoire :

Ð Quelle était la situation auparavant ? Quelle était la relation de l’église avec la communauté, la personne

ou le gouvernement local avant l’acte d’amour ?

Ð Qui a souffert de cette situation ?

Ð Quel était le besoin ? Pourquoi était-ce un problème ?

Ð Pourquoi cette situation n’avait-elle pas été réglée auparavant ?

Ð Comment l’église a-t-elle décidé de l’acte d’amour à faire ?

Ð Qu’ont-ils fait ? Qui y a participé (membres de l’église, jeunes, communauté, etc.) ? Combien de personnes

ont participé ?

Ð Quels étaient les matériaux nécessaires ? Comment les ont-ils obtenus ?

Ð Y a-t-il eu des défis ? Comment les ont-ils surmontés ? Qui les a aidés ?

Ð Est-ce que quelque chose de surprenant s’est produit ?

Ð Dieu a-t-il fait des miracles ou exaucé des prières ?

Ð Qu’est-ce qui a changé ? En quoi les choses ont-elles changé ?

Ð Quelle a été la réaction de la communauté ?

Ð Quelles relations ont été améliorées ?

Ð Comment Dieu a-t-Il été glorifié à cause de cet acte d’amour ?

Ð Comment l’église a-t-elle été fortifiée ou encouragée ?

Vous n’êtes pas tenus de suivre ces questions dans l’ordre ou de les poser à chaque fois. Mais elles donnent un

aperçu du type de détails qui rendront l’histoire plus intéressante et plus puissante. Assurez-vous de rédiger ou

d’enregistrer l’histoire peu après l’avoir entendue afin de ne pas en oublier les détails.

Partager les histoires

Voici quelques bonnes façons de partager des histoires (et d’encourager vos maîtres formateurs à le faire) :

Ð WhatsApp - C’est un excellent forum pour partager de brèves histoires. Vous pouvez utiliser la fonction

de mémo vocal ou la fonction de chat pour diffuser rapidement des histoires à l’ensemble de votre groupe.

Assurez-vous de les partager avec le groupe WhatsApp régional ainsi qu’avec votre propre équipe.

Ð Le coordinateur régional de la TCV - transmettez les histoires, photos, vidéos, présentations PowerPoint

- ou tout autre format d’histoires - à votre coordinateur régional. Vos histoires peuvent être incluses

Page 28: Transformation Centrée sur la verité

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dans le Magazine TCV ou dans les documents de communication plus généraux de RW. C’est un très bon

moyen pour vos églises de devenir une véritable « ville sur une colline » que beaucoup de gens pourront

voir.

Ð Avec ceux qui influencent votre programme - Les décisions concernant votre programme peuvent être

prises par des dirigeants de confession ou d’organisation qui n’ont que peu de liens quotidiens avec ce

qui se passe. Le fait de partager des histoires avec eux peut les aider à comprendre et à s’enthousiasmer

pour ce que Dieu fait dans les églises et à travers elles. Il en va de même pour les donateurs, les chefs de

communauté et les responsables gouvernementaux qui peuvent prendre des décisions qui ont un impact

sur les églises et les communautés.

Ð Avec ceux qui ne participent pas encore au programme de la TCV - Vous aurez peut-être l’occasion de

partager des histoires avec des églises qui ont d’abord choisi de ne pas participer au programme, des

régions voisines ou des organisations sœurs. Dans de nombreux endroits, la TCV s’est surtout répandue

grâce au bouche-à-oreille - des personnes enthousiastes à l’idée de partager des histoires sur ce que Dieu

fait au milieu d’elles. Le but n’est pas vraiment que la TCV gagne en importance, mais que chacun sache

que Dieu peut vraiment apporter une transformation, qu’Il est bon, puissant et fidèle à Ses promesses.

Nous voulons restaurer l’espoir des gens et rendre gloire à Dieu.

Collecte de fonds pour le programmeChaque partenaire est responsable du financement de son propre programme. Bien que certains relèvent ce défi

avec enthousiasme, la plupart d’entre nous ressentent une certaine inquiétude. Comment pouvons-nous réunir

les ressources nécessaires ? Et si nous n’y parvenons pas ?

Rassurez-vous, nous servons un grand Dieu qui dispose de ressources illimitées ! Par le biais de la TCV, nous met-

tons les églises les plus pauvres au défi de reconnaître ce que Dieu leur a déjà donné et de l’utiliser pour Sa gloire.

Nous leur demandons de faire des sacrifices pour manifester leur amour à leurs communautés. Et nous leur rap-

pelons les promesses de Dieu à multiplier ce qu’ils possèdent quand ils l’utilisent pour le Royaume (rappelez-vous

la parabole des talents dans Matthieu 25) et à bénir ceux qui donnent (Luc 6:38). Lorsque les églises obéissent

à ces choses - sans défaillir - Dieu leur prouve qu’Il est fidèle à Ses promesses, leur foi grandit, et elles brisent le

mensonge concernant la dépendance - à savoir qu’elles ont besoin de l’aide des autres. Ainsi, la mobilisation des

ressources locales est un élément important du discipolat des églises.

En tant que directeurs de programmes, nous ne pouvons pas exiger toutes ces choses des églises si nous ne les

pratiquons pas nous-mêmes. Nous devons nous-mêmes dépendre de Dieu pour avoir tout ce dont nous avons

besoin, de la sagesse et de la créativité jusqu’à la provision. Voici quelques mesures pratiques pour financer votre

programme avec succès :

Ð Priez - C’est bien sûr l’élément le plus important dans la collecte de fonds. Nous nous tournons vers Dieu,

et non vers d’autres personnes fauchées, pour obtenir des provisions. Demandez à Dieu ce dont vous avez

besoin. Mais demandez-Lui aussi de vous donner des idées sur ce qu’il faut faire. Sa créativité est bien

plus grande que la nôtre !

Ð Faites preuve de créativité - La provision n’est pas égale à l’argent. Il existe de nombreuses autres ressou-

rces que Dieu nous donne d’utiliser : les relations, les personnes ayant des dons et des talents, la terre, la

communauté, les compétences, la force et l’énergie, et (surtout) le Saint-Esprit. Voici quelques exemples

de la façon dont nous avons vu des partenaires approvisionner leurs programmes en ressources de façon

créative :

þ Au lieu de louer un lieu de formation, ils utilisent une école biblique pendant que les élèves sont

absents.

þ Les femmes de l’église préparent les repas pour la formation des maîtres formateurs.

þ Les églises plantent des jardins ou des arbres, qu’elles entretiennent les jours de semaine avant

chaque formation. Les bénéfices tirés de la vente de leurs produits aident à payer leurs formations.

Page 29: Transformation Centrée sur la verité

| Page 25 |

Ð Recherchez l’engagement des dénominations - Si vous mettez en œuvre le programme de la TCV en

tant que dénomination ou réseau d’églises, l’un des rôles du directeur de programme est d’aider tous les

responsables de la dénomination à comprendre l’impact et l’objectif du programme. Il ne s’agit pas d’une

tâche ponctuelle au début du programme. Vous devrez continuer à le faire tout au long du programme en

partageant des histoires et des rapports, en encourageant les uns et les autres à poser des questions et en

invitant les dirigeants de la dénomination à assister à une formation ou à se joindre à vous lors d’une visite

communautaire.

Ð Invitez les gens à être des partenaires - L’apôtre Paul a bien compris l’importance du partenariat. Il com-

mence ou termine souvent ses lettres aux églises en les félicitant pour leur partenariat ou leur soutien...

ou en les invitant à le faire. Dans la lettre aux Philippiens, il est question de partenariat dans l’Évangile. Ce

partenariat comprend à la fois la prière et le soutien financier. En outre, l’Église est souvent comparée à

un corps dans les Écritures. Nous devrions inviter les autres à s’associer à ce que Dieu fait parce que nous

sommes tous unis dans le corps du Christ.

Ð Encouragez la bonne intendance - En partageant nos besoins financiers avec les gens, nous avons la pos-

sibilité de les aider à comprendre les vérités bibliques qui renforceront leur propre relation avec Dieu :

þ Dieu a donné beaucoup de choses à chacun d’entre nous.

þ Nous devons bien gérer ce qu’Il nous a donné.

þ Nous sommes bénis d’être une bénédiction.

Ð Décomposez le besoin total en petits bouts - Une grosse somme d’argent peut paraître immense, mais

si nous la décomposons en petites sommes, elle peut sembler plus facile à gérer. Par exemple, si votre

budget total est de 10 000 dollars américains, cela peut sembler impossible à réunir à moins de trouver

un ou deux donateurs très riches. Mais, en réalité, si six dirigeants trouvent chacun sept familles, groupes

ou églises prêts à donner 20 $ par mois, le besoin sera comblé.

Ð Racontez beaucoup d’histoires - lorsque nous partageons ce que Dieu fait dans les églises et à travers

elles, nous aidons les gens à se passionner et à vouloir s’impliquer.

Page 30: Transformation Centrée sur la verité

| Page 26 |

Restez motivésTravailler dans le ministère peut vous donner l’impression de grimper des montagnes russes. Le succès d’un

ministère peut rapidement se transformer en découragement puis en frustration, et ainsi de suite. Nous nous

sentons encouragés et stimulés lorsque nous entendons parler de vies transformées, de personnes qui viennent

à Christ, d’églises qui se fortifient et de communautés qui se développent. Malheureusement, nous n’avons pas

l’occasion de passer chaque minute ensemble à partager des témoignages. Chaque responsable et facilitateur

local repart chez lui et retourne à son travail. C’est cette période intermédiaire qui peut être difficile. Seuls, nous

pouvons commencer à nous focaliser sur tout ce qui nous semble difficile.

Vous trouverez ci-dessous quelques suggestions sur la façon dont vous, en tant que responsable, pouvez rester

motivé à travers ces hauts et ces bas. Il est important de se rappeler que d’autres personnes au sein de votre

programme pourraient aussi ressentir la même chose, ainsi, en lisant ces suggestions, réfléchissez à la façon dont

elles pourraient aussi s’appliquer à ces personnes.

1. Priez et sachez que Dieu vous appelle à faire cette œuvre. Si vous savez que ce programme et les mesures que vous prenez viennent de Dieu, vous saurez également qu’Il se chargera d’en assurer le succès, et vous pourrez compter sur cela lorsque des difficultés surgiront. Comment pouvez-vous connaître le plan de Dieu ? Passez un bon moment à prier, à jeûner et à l’écouter.

2. Prévoyez du temps pour les témoignages. Parfois, lors des réunions et des formations, nous sommes telle-

ment concentrés sur l’exécution de l’ordre du jour que nous n’accordons pas assez de temps aux partici-

pants pour partager leurs témoignages. Ne négligez pas ce temps ! Non seulement les témoignages nous

rappellent que Dieu œuvre vraiment pour apporter des changements, mais ils nous inspirent aussi en

nous donnant de nouvelles idées.

3. Soyez patient - Au début de ce programme, les progrès peuvent sembler très lents. N’oubliez pas qu’il faut

du temps pour que le cœur des gens change, et fiez-vous à l’action du Saint-Esprit.

4. Parlez avec votre Coordinateur régional du programme TCV. Si vous rencontrez un problème, 9 fois sur 10,

nous avons connu des problèmes similaires dans d’autres régions. Curieusement, il est encourageant de

découvrir que vous n’êtes pas le seul à être confronté à un problème particulier. Nous pouvons également

vous aider en partageant des idées sur la façon dont d’autres personnes ont réagi face aux mêmes préoc-

cupations et comment elles les ont surmontées.

Page 31: Transformation Centrée sur la verité

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Page 32: Transformation Centrée sur la verité

APPENDICEFiche de suivi du Directeur de Programme

Date:

Nom du Directeur de

Programme

Nombre de

facilitateurs

locaux

Nombre

d’églises

locales

Nombre d’églises

Module

terminé

Date du

prochain

module

Nombre

d’églises

faisant un

acte d’amourFortes Moyennes

En

difficulté

1.

2.

3.

3.

5.

6.

7.

8.

9.

10.

11.

12.

13.

14.

Page 33: Transformation Centrée sur la verité

Fiche de suivi du Maître FormateurNom:

Région:

Date:

Nom du Facilitateur Local Nom de l’Eglise Locale Module

terminé

Date du

prochain

module

Acte d’amour

1.

2.

3.

3.

5.

6.

7.

8.

9.

10.

11.

12.

13.

14.

Page 34: Transformation Centrée sur la verité

| Page 30 |

Guide et conseils pour la traduction des matériels du programme tcv

INTRODUCTION

Le matériel de la TCV a été conçu et protégé par copyright pour le rendre accessible et gratuit pour toute

personne travaillant avec les églises dans les communautés rurales pauvres. Nous n’imposons pas de frais aux

personnes qui veulent utiliser le matériel du programme TCV. La traduction des documents du programme TCV

permettra aux églises locales de mettre en œuvre ce programme dans leur langue locale. La traduction est un

travail très important et nous prions régulièrement pour tous nos traducteurs.

Si vous envisagez de contextualiser les documents, veuillez nous contacter au préalable afin que nous vous don-

nions quelques conseils et les meilleures façons d’adapter les documents à votre contexte.

La suite de ce document vous fournit des orientations et des conseils sur la traduction des documents du pro-

gramme TCV. Ainsi, veuillez lire ce document avant de commencer la traduction. Pour toute question sur la tra-

duction des documents du programme TCV, veuillez contacter votre coordinateur régional du programme TCV

ou nous écrire à l’adresse suivante : [email protected].

DIRECTIVES DE BASE POUR LA TRADUCTION

1. Veuillez nous consulter avant de démarrer la traduction de tout document. Nous pourrions déjà avoir à

notre disposition la traduction dudit document dans votre langue.

2. Assurez-vous que vous disposez bien de la version la plus récente de nos documents. Veuillez consulter le

site internet du programme TCV ou nous contacter si vous n’êtes pas sûr d’avoir la version la plus récente

du document à traduire.

3. Nous vous enverrons un courriel comportant les détails de tous les projets de traduction rémunérés.

Répondez à ce courriel pour confirmer que vous êtes d’accord avec les informations fournies.

4. Respectez les délais de traduction et contactez-nous si vous n’êtes PAS en mesure de terminer la traduc-

tion dans les délais impartis.

5. Veuillez ne traduire que des documents au format Microsoft Office Word (vous devez donc disposer du

logiciel Office Word et d’un ordinateur) afin de préserver la mise en forme, les images et les tableaux.

Différentes versions du logiciel Office Word pourraient modifier la mise en forme des documents. Si vous

avez des problèmes avec la mise en forme d’un document, veuillez nous contacter pour obtenir de l’aide.

6. La traduction des modules du programme TCV peut porter sur plusieurs documents. Veillez à traduire

tous les documents énumérés dans votre accord. Par exemple, le module 1 comporte trois documents à

traduire — Un Guide de l’enseignant, un Guide de l’étudiant et des supports visuels.

7. Utilisez une traduction locale de la Bible pour les versets de l’Écriture. N’essayez pas de traduire directe-

ment les écritures à partir de l’anglais.

8. Traduisez le sens des idées au lieu de faire une traduction mot à mot. Lisez toute la section pour compren-

dre l’idée principale et traduisez la signification dans la langue locale. Si vous ne comprenez pas le sens,

demandez-nous des clarifications ou adressez-vous au partenaire local du programme TCV.

9. Soyez cohérent dans votre traduction des mots et expressions. Si vous avez besoin de conseils, contac-

tez-nous.

10. Veillez à ce que les phrases et les idées soient simples et courtes. Nous voulons que tout le monde puisse

comprendre les documents.

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Conseils pour les traducteurs

Les mots et expressions courants : Utilisez le Guide des mots et expressions courants (en annexe)

la première fois que vous exécutez un projet de traduction de documents TCV. Utilisez toujours les

mêmes mots et expressions. Déterminez comment vous comptez traduire ces mots et expressions

importants avant de démarrer votre premier projet. Utilisez ensuite la même traduction dans tous les

projets.

La mise en forme : Procédez à une traduction par écrasement, c’est-à-dire que vous devez saisir la tra-

duction directement dans le document anglais en remplaçant les mots anglais et en conservant la mise

en forme (en d’autres termes, sélectionnez un des mots en anglais et commencez à saisir la traduction).

Lorsque le texte traduit est plus long que le texte original en anglais, un problème de saut de page, de

débordement de tableaux ou d’image pourrait se poser. Veuillez ne pas modifier la mise en forme. Nous

pouvons facilement résoudre la plupart de ces problèmes de mise en forme.

Les études de cas : Assurez-vous que toutes les études de cas sont correctement traduites afin que les

personnes ou les organisations citées ne soient pas mal représentées.

Les mesures : Soyez particulièrement prudent lorsque vous traduisez des mesures, en particulier lor-

sque les unités sont adaptées à des unités qui sont couramment utilisées et comprises dans la région.

Les textes sur les images : Certaines des images figurant dans les documents contiennent des textes. Si

vous avez des difficultés à saisir le texte sur l’image, vous pouvez insérer une note sous l’image avec le

texte traduit ou ajouter la traduction en commentaire.

Le contenu technique : Il est très important de bien s’assurer que les conseils et recommandations

techniques sont correctement traduits, car une erreur pourrait entraîner la diffusion et le partage à

grande échelle de conseils erronés.

Comment gagner du temps lors de la traduction

Ð Traduisez d’abord le Guide de l’enseignant. Utilisez ensuite les mêmes mots et expressions employés

dans le Guide de l’enseignant pour traduire le Guide de l’étudiant et les supports visuels. Bien souvent, le

contenu du Guide de l’étudiant se trouve déjà dans le Guide de l’enseignant.

Ð La page des droits d’auteur. Cette information est incluse dans le Guide de l’enseignant pour chaque mod-

ule. Traduisez-la une seule fois, puis veuillez la copier et la coller dans les autres modules. Vous n’aurez

qu’à changer le nom du module et le numéro de version.

Ð Veuillez ne traduire la section « Avant de commencer » qu’une seule fois. Cette section est la même pour

chaque module. Par conséquent, vous pouvez couper et coller la section entière dans les modules suiva-

nts. Une « note spéciale » pourrait être ajoutée au début ou à la fin de la section « Avant de commencer ».

Les notes spéciales sont spécifiques à chaque module. Assurez-vous de traduire toute « note spéciale »

figurant dans cette section.

Soumission de la traduction et modalités de paiement

1. Lorsque vous aurez achevé votre traduction, veuillez conserver le nom du fichier original et le numéro de

version et ajouter le nom de la langue à la fin du nom du fichier. Exemple : Module 1 — Guide de l’enseig-

nant v3.2 français.

2. Envoyez-nous les documents traduits en format Word et PDF (si votre langue n’utilise pas l’alphabet

latin) ainsi que vos coordonnées actuelles. Il se peut que nous ayons des questions à poser pour finaliser la

traduction.

3. Fournissez également des informations sur le meilleur moyen de vous rémunérer pour votre travail.

Tt

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